4.2. Les activités secondaires
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Ce sont entre autre l'exploitation forestière, la
pêche, le commerce et l'artisanat. L'exploitation des ressources
forestières est liée à leurs diverses utilités
sociales. En réalité, c'est la proximité des habitants des
espèces végétales utiles qui leur permet de
bénéficier des produits de cueillette et forestiers non
ligneux20. Leur exploitation n'est pas toujours libre, et ce sont
les femmes qui jouissent plus de l'usufruit. Les espèces
concernées sont le plus souvent le tamarinier, le baobab, le
karité et le néré dont les produits (feuilles, graines ou
amandes, et.) servent dans les besoins ménagers ou pour la vente sur le
marché. Ils présentent donc plusieurs avantages sur les plans
alimentaire, médical et énergétique. D'autres produits
comme la gomme arabique, les jujubes, le bois mort servent de sources de
revenus pour les femmes. Dans la zone, 4% des populations rurales
dépendent de l'exploitation forestière. En 2010, les revenus
moyens étaient évalués à 24368 FCFA /an pour les
petits exploitants de bois et des produits de la forêt, et 394271 FCFA
/an pour ceux qui ont des activités annuelles continues21.
La pêche, le commerce et l'artisanat sont
exercées par les populations rurales. Elles sont favorisées
respectivement par l'existence de retenues d'eau, de marchés
hebdomadaires dans les villages et le centre urbain et l'abondance de la
matière première (ressources naturelles).
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