CONCLUSION
Après avoir prouvé la forte existence de la
dimension footballistique en Relations Internationales, nous avons vu que cette
dimension est utilisée pour que les pays fassent valoir leur soft power.
Dans les rapports entre les Etats, les évènements sportifs en
général et singulièrement footballistique sont
utilisés avec un engagement planétaire impressionnant.
En plus de ces évènements récents, nous
sommes revenus sur les diplomaties sportives traditionnelles de pays des BRICS,
où les évènements sportifs étaient un moyen de
réconciliation à l'époque où les climats des
affaires étaient biaisés par des conflits de nature diverse.
L'inde avec le Pakistan au travers la diplomatie alternative de Cricket, la
chine avec les Etats unis au travers la diplomatie de Ping Pong, le
Brésil où les matchs de football étaient un moyen
utilisé pour restaurer la paix entre les peuples sous régime de
LULA. La Russie avec la guerre froide de Hocky, le Rugby contre la
ségrégation raciale en Afrique du Sud que Nelson Mandela avait
utilisé pour réconcilier les peuples au tour de l'identité
nationale, et l'élimination de l'apartheid.
D'un Algérie, à l'époque coloniale,
où les footballeurs algériens ont influencé les
métropoles pour leurs données de l'indépendance, pourquoi
pas de la RDC, les manifestants qui s'étaient soulevés en 1959
après l'échec de V. club, un club autochtones devant le club
métropole (colonisateur).
Le football est l'instrument des relations internationales et
aussi un outil d'affirmation spécifique identitaire. Le football
présente plusieurs facettes, entant que phénomène
international dont les Etats se servent de plus en plus, à des fins
diplomatiques. Et aussi comme un instrument diplomatique que les Etats
capitalisent pour leurs rayonnements, leurs visibilités, et l'expression
de leurs puissances sous régionale, régionale et
extracontinental, telle est le cas de la chine ou le Qatar qui font du sport
(football) un outil central de leur politique mondiale.
La dimension géopolitique et diplomatique du sport
repose avant tout sur sa mondialisation. En tant que phénomène
mondialisé, le sport peut être considéré comme une
forme de puissance étant donné qu'il propose une
géographie propre à lui-même, ainsi qu'un droit
transnational spécifique et indépendant des Etats. En espace d'un
siècle, sa diffusion dans le monde a donné lieu à la
création, à la structuration et à l'émergence de
territoires, de structures, d'acteurs d'enjeux et de processus propres à
lui-même. Marqué par l'émergence de la
télévision et des nouveaux médias de communications qui
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a fait une puissance à la capacité de
création et de diffusion d'images incomparable.
La RDC et la République du Congo sont
rapprochées sur le plan culturel, ils sont membre de la FIFA et la CAF,
ils parlent tous la même langue, les deux Etat se faut les transferts des
athlètes. Le sport est le moyen le plus rapide de délivrer un
message et d'assurer la promotion d'un pays. Souvent dans un contexte où
le ciel des relations avec l'extérieur ou localement est sombre,
l'organisation des compétitions sportives devient un des remparts pour
faire changer de vision des choses. Là où la politique
traditionnelle n'a pas pu soigner l'image du pays ou du moins n'en a même
pas eu la volonté, le sport peut soigner une bonne image du pays, et
parfois permet même de renouer les relations diplomatiques entre les
Etats ; le terrain sportif, devient un lieu de négociation et ou les
Etats parviennent à changer leurs points de vues sans
arrière-pensées.
L'expulsion dénommée « gifle des
ainés » décrété par la République
du Congo était un échec de la coopération
interétatique et aussi le non-respect de principe de bon voisinage. Bien
sûr, les relations bilatérales entre ces deux pays étaient
biaisées. La crise était stratégique, mais football comme
un moyen pacifique que les Etats utilisent pour régler les conflits,
pour se réconcilier ; était une solution ce jour-là. Car
la victoire de la RDC a été un succès diplomatique pour la
RDC, un instrument de réconciliation entre les peuples localement,
grâce au sport, la RDC régler d'une manière pacifique son
conflit. Depuis des décennies, les États ont compris que le sport
était une vitrine, un moyen de rayonner, d'affirmer sa puissance au
moins du point de vue symbolique ou même peut-être un instrument
pour retracer la carte du monde à défait pour apparaitre.
Là où les autorités politiques de la RDC
et même de la République du Congo n'ont pas pu faire, parfois les
diplomates, les grands négociateurs etc. n'ont pas parvenus à
résoudre et/ou faire sortir ces pays dans la crise et le faire renouer
de nouveaux leurs relations, le football là fait.
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