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Le football comme facteur de rapprochement des nations. Cas de la RDC et la république du Congo.


par Tresor DISULAYI
Université de Kinshasa - Licence 2019
  

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SECTION IIe : LE SPORT FACTEUR DE PAIX ET DE CONFLIT

(GUERRE)

Les catastrophes naturelles, guerres entre les Etats, conflits ou instabilité politique, suprématie de puissance, ont toujours des conséquences néfastes sur les habitants. Là où la mort, les violations des droits ou la perte des conditions de vie matérielle frappent la population jour pour jour ; chaque individu est éprouvé sur le plan psychique. Les Etats restent dans les antagonismes qui sont provoqué parfois volontairement ou involontairement, se retrouvent réunies devant le sport pour réunifier leurs amitiés biaisées au fil de temps. C'est le cas de la RDC et le Rwanda. Qui sont proche, mais c'est à cause de matière première de la RDC que le Rwanda convoite et qui provoque les guerres, les massacres et les pertes des vies humaines.

Le sport étant un important marqueur de hiérarchie sociale et politique, il a ainsi dans l'histoire permis de visualiser la hiérarchie et les conflits entre les grandes puissances. Les Jeux olympiques en sont certainement le plus important exemple. En football, la géopolitique concerne les relations internationales induites par la pratique de ce sport et notamment la désignation des villes et pays accueillant des compétitions de ce sport collectif.

§1. Le Sport facteur de Paix

Quand le nationalisme prend le pas sur un certain «chauvinisme sympathique», les problèmes graves peuvent apparaître dans les relations entre nations. Le déblayage de ce point nous renvoi activement à l'observation de la diplomatie de Ping Pong, dont la chine s'est servie de la diplomatie sportive à la fois pour se rapprocher d'un ennemi et aussi pour partager une image du pays.

Les sociologues Norbert Elias et Eric Dunning l'ont remarqué (dans Sport et civilisation, la violence maîtrisée) : « Au niveau international, des manifestations sportives comme les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football constituent, de manière visible et régulière, la seule occasion d'union pour les États en temps de paix ». C'est le cas de l'Irlande du Nord et du Sud qui forme une équipe en rugby ; en 2000 aux JO de Sydney, Corée du Sud et Corée du Nord défilent sous le même drapeau ; un sport qui devient emblème de paix et de réconciliation. Enfin, pour un exemple plus récent, on peut évoquer le footballeur ivoirien Didier Drogba qui était rentré en Côte d'Ivoire pour

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célébrer la réconciliation nationale et rendit visite aux deux factions rivales tout en présentant à la foule son trophée de meilleur joueur africain.

Le sport peut aussi être catalyseur de tension plus forte. En 2004, lors d'un match final entre Chine et Japon de la coupe d'Asie, des émeutes antijaponaises ont éclaté de manière violente ne faisant qu'ajouter de l'incompréhension au malaise ambiant entre les deux États. De même la Guerre du football en 1969 entre le Honduras et le Salvador qui a été déclenchée par des éliminatoires de la Coupe du Monde.

En effet, la diplomatie de Ping Pong mise en place, nous avons l'Inde et le Pakistan, deux pays voisin qui partagent la même passion du cricket, et pourtant les relations entre ces deux pays ont toujours été conflictuelles depuis leur indépendance. Dans ce cas-là, le sport (cricket) a joué un rôle diplomatique entre ces deux Etats. Vers les années 1947, 1965, et 1971 sans compter les incidents frontaliers et les escarmouches entre ces deux Etats. Vers les années 80, le cricket est devenu un instrument de rapprochement. Une diplomatie alternative et dont les deux dirigeants de ces deux Etats furent à nouveau conscients des vertus normalisatrices du cricket.108

Il est interrogatoire de la diplomatie alternative. La diplomatie de cricket a été déléguée aux acteurs privés tout en restant sous l'étroite surveillance du gouvernement mais en plus de servir les intérêts étatiques, elle sert les intérêts privés en favorisant le tourisme du cricket. Les retrouvailles entre les familles séparées à cause des conflits et sert aussi d'activité lucrative entre les entrepreneurs que pour les équipes.

Ainsi, le but de cricket ne visant forcement pas la paix entre l'Inde et le Pakistan, il ne résolvait pas les différends territoriaux au cachemire qui resté le nerf de la guerre. Mais au moins, il mérité de réunir les deux parties et de rétablir pacifiquement la communication.109

Le cricket servirait donc une sorte d'entremetteur dans le but de faire rencontrer et garder les deux parties en contact entre 1978 et 1981 où les deux pays prenaient l'initiative d'inviter l'autre à joueur un match, alors que les tensions étaient au plus haut. L'inde invita son voisin occidental pour un match

108 GAVE Laurent, « la privatisation de la politique étrangère en Asie du Sud : entre modes privés d'action diplomatique et décharge diplomatique de l'Etat ; exemple de la diplomatie du cricket entre l'inde et la Pakistan, transcontinental », in revu no3, publier en ligne le 12/11/2015 à 15h45» p85

109 HERNANDEZ Antony, la coupe du monde relance la diplomatie du cricket entre l'inde et le Pakistan, éd le monde, Paris, 2015, pp41-45

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et cela a permis au président Pakistanais et indien d'avoir une discussion non formelle au tour du cachemire et à y apporté des solutions.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo