Le football comme facteur de rapprochement des nations. Cas de la RDC et la république du Congo.

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Epigraphes

« Le sport a l'incroyable faculté de catalyser les changements positifs dans ce monde ; je ne connais rien d'autre qui sache unir les peuples comme football. Le monde entier devient pendant 90 minute une seule et même nation ».

Kofi Annan

« Alors que la mondialisation est perçue comme une force venant dissoudre les identités nationales, le football en est le plus sûr ciment : les populations se soudent autour d'une équipe nationale, porte drapeau d'un pays et symbole consensuel d'une unité mise à mal »

Pascal Boniface

« Le sport a le pouvoir de changer le monde parce qu'il a le pouvoir d'inspirer les Etats. Autour de nous, rares sont les actions capables d'unir les peuples »

Nelson Mandela

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | ii

DEDICACE

A nos Parents CISEKEDI NKUNA François et MUJINGA TSHIBAMBA Rebecca pour leurs immenses efforts, sacrifices financiers, matériel et moral ; véracité à mon égard, que cette oeuvre vous soit comme le résultat de mes sacrifices attendus. Intarissable et loyal, voici le fruit de votre patience.

DISULAYI CISEKEDI Trésor

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | iii

AVANT PROPOS

A la fin du deuxième cycle des études universitaires, il est recommandé aux étudiants de rédiger un travail scientifique dans le but d'évaluer leurs connaissances acquises durant leur cycle de licence et de susciter en eux, le gout de la recherche scientifique.

Notre chaleureux remerciement s'adresse au Professeur OMEONGA ONAKUDU Jean respectivement le Directeur pour ses encouragements et conseils et le Chef de Travaux NYONGOLO NGANDU Franck le rapporteur de ce travail, pour ses critiques et remarques qui nous ont permis de produire ce travail que la communauté scientifique appréciera à sa juste valeur.

Nos remerciements sincères vont à l'endroit de tous les professeurs de l'université de Kinshasa, à tous les Assistants et Chefs de Travaux dans le souci qu'ils ont consenti pour la bonne marche des activités scientifiques de cette année académique qui marque la fin de notre cursus universitaire.

Enfin, nous adressons nos sincères gratitudes à la famille Nkuna Nkuna Daniel, la famille Dumbi, la famille Kalenga Jonas, et autres connaissances qui ont contribué tant moralement que financièrement ; qu'ils trouvent ici, l'expression de notre profonde gratitude.

A mes frères et soeurs, Nanga Dieu Merci, Muangalayi Denis, Lusamba Véronique, Tshiyamba Louisa, Npanu Agnès, Bandeja Marie, et à mes nièces et neveux Tshiela Felly Etc. Pour tant d'affection manifestée pour moi.

A tous les amis et connaissances, Esperance Kibule, Guiorit Rama, Amudiandroy Nathalie, Banakayi Deborah, Papa Kashosi, Boika Gislain, Nyembo Evariste, Tumuteke Léon, Michel Mawanda, Amos Ngoyi, Aimé Mbombo, Tuku Rex, Mbunga Merdy, dorcace SIBOKO etc.

Qu'à travers ces segments, tous ceux qui nous ont soutenue tant matériellement, moralement que spirituellement, trouvent ici l'expression de nos parfaite considération.

DISULAYI CISEKEDI Trésor

UNOSDP : Bureau des Nations Unies pour le Sport au Service du Développement et de la Paix.

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | iv

SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES

AFA : Association de football argentine

ASR : Association Sportive du Congo

BRICS : Brésil Russie Inde Chine Afrique du Sud

CAF : Confédération Africaine de Football

CAN : Coupe d'Afrique des Nations

CBF : Confédération Brésilienne de football

CHAN : Championnat d'Afrique des Nations

CNL : Conseil National De Libération

CONMEBOL: Confédération sud-américaine de football

CONCACAF: Confederation of North Central American and Caribbean Association football

EPFKIN : Entente Provinciale de Football de Kinshasa

FA : Football Association.

FAF : Fédération Anglaise football

FECOFA : Fédération Congolaise de Football Association

FIFA : Fédération International Football Association

FSSAP : Faculté des Sciences Sociales, Administratives et Politiques

IRIS : Institut des Relations Internationales et Stratégiques

J.C : Jésus Christ

J.O : Jeux Olympique

LINAFOOT : Ligue Nationale de Football

NTIC : Nouvelle Technologie de L'information et de la Communication

OLP : Organisation de Libération de la Palestine

R.I : Relations Internationales

RC : République du Congo

RDC : République Démocratique du Congo

UEFA : Union Européenne de Football Association

UNESCO

: Organisation des Nation s Unies pour l'Education et la Culture

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USA : United States of America

USFSA : Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques

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0. INTRODUCTION

1. Présentation du sujet

Le football est une culture universelle, une langue commune, un jeu capable de révéler le génie créateur de l'humanité, lieu de partage d'émotion, rassemblement fraternel autour d'une même passion. Parler du football, c'est parler de tout un aspect de l'humanité aujourd'hui. Emotion générale, espérance folle et cri de triomphe, de déception, de plaisir. C'est ce qu'affirme Ntonfo¹ pendant la guerre qu'a connue la Cote d'Ivoire, le football a été le seul moyen d'unité nationale au travers l'organisation d'une compétition nationale présidé par Drogba comme symbole de la paix et d'unification du pays.

Le football contribue à l'affirmation des valeurs nationales des nations et les communautés diverses s'unifient autour des événements sportifs ou des équipes représentant l'ensemble de nation.

Le football est le sport le plus joué au monde. « Car, en effet, le nombre de spectateurs dans les stades, ou devant leurs télévisions augmentent, le nombre des joueurs également 265 millions de joueurs dont 10% de femmes et 15% de licence (es) selon la FIFA ».²

Le football comme activité humaine le plus mondialisé, il touche toute la planète et génère un énorme marché. C'est ce que dit Tulipier. A, que les nations vivent dans les antagonismes de nature diverse, mais le football viens comme moteur de régularité de conflit et de rapprochement des peuples.³

Après l'expulsion des ressortissants congolais de Kinshasa de la République du Congo, il y a eu une crise stratégiques entre ces deux pays, dans la mesure où, cela avait occasionné aussi les méfiances entre les peuples de ces deux Etats le plus proches du continent d'Afrique. En effet, ils ont étés unifiés qu'au travers un match de football organisé par la FIFA dans la compétition de coupe d'Afrique de nation (CAN) 2015 en Guinée équatoriale, justement une année après l'opération proprement dite.

¹ NTONFO, football et politique du football au Cameroun, éd Crac, Yaoundé, 1994, p19

² NGWEZE MABAMBA José, l'équipe nationale de football et intégration nationale en RDC : esquisse d'une théorie sur l'intégration nationale, thèse de doctorat en sociologie, FSSPA, UNIKIN, 2018-2019, p40

³ TULIPIER. A, « Quand le football rapproche vraiment les peuples », in revue France football, n⁰ 3687, 04/01/2017 du mercredi, p20

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Donc, le football a joué un rôle très important entre ces deux nations, vu le grand moment de tribulation vécu en 2014. En Guinée, les amis, connaissances etc. ces sont retrouvés tout en oubliant le passé et pour récréer l'unité et l'intégration nationale identitaire.

Alors, pour épilogué cette partie, nous nous sommes posé une question principales à savoir : quel est le rôle du football dans le monde ? C'est au tour de cette question que notre travail s'est produit.

2. Etat de la Question

Nous avons parcouru quelques auteurs qui ont abordé cette thématique dans leurs travaux à savoir :

? Waele JM Et Husting. A., prônent que « cette discipline sportive est une Activité à forte résonnance identitaire nationale et affective pour affirmer l'existence, d'une nation ». Pour se déterminer, disent-ils, toute identité a besoin d'un affrontement et constitue aussi un moyen idéal d'intégration nationale réalisée.⁴

? Abdramane Kamate Et Banigas⁵, soutiennent qu'en Côte d'ivoire Comme ailleurs, le ballon rond a en effet l'incontestables vertus fédératives et constituent un vecteur majeur de l'unité nationale. Mais, il peut aussi déchainer les passions des autochtones et les tensions ethno régionales.

« Ils concluent en disant que le football en côte d'Ivoire, constitue un champ d'affrontement politique et identitaire investi par les représentants du pouvoir et de l'opposition pour consolider leur régime ou mobiliser leurs troupes contre celui-ci. Ils affirment que c'est un champ politique où, comme dans l'autre espace social, s'affrontent des conceptions divergentes de la nation et de la citoyenneté ».⁶

« Ils terminent en disant que le ballon rond peut être aussi le support d'un autre grand récit, celui de l'unité et de la souveraineté nationale. Dans ce contexte de guerre et de sortie de crise, le football était ainsi devenu un levier de rayonnement et de visibilité de la politique étrangère du pays et un vecteur de la politique de « réconciliation nationale ».⁷

⁴ WAELE JM et HUSTING. A., football et identité, éd Université de Bruxelles, Bruxelles, 2008, p7

⁵ABDRAMANE KAMATE et BANIGAS, politique africaine, les terrains politiques du football, éd Karthala, Paris, 2010, p87

⁶Idem

⁷ Ibidem

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Bien que le football soit un puissant moyen ou facteur de rapprochement des nations, comme nous le soutenons dans la présente dissertation, il est évident qu'il soit instrumentalisé pour des diverses causes, c'est le cas de l'Afrique en générale et la RDC et la République du Congo en singularité.

? Dans « la France tout un monde », Mohand Ouahrani démontre que les nombreux jeunes, des banlieues et d'ailleurs, qu'ils soient issus de l'immigration ou non, vibrent lors des victoires de l'équipe de France de football mondiale 1998 et coupe d'Europe 2000. Au-delà de l'exploit sportif, ils se retrouvaient dans les personnalités de joueurs, symbole de la diversité française et d'une nation enfin réconciliée avec son idéal république d'intégration.⁸

Cette réflexion met en exergue le caractère euphorique de la victoire sportive comme paramètre d'intégration nationale, mais elle oublie les aspects sociaux, économiques et politiques qui consolident davantage le processus de rapprochement des individus dans la nation. Ce que nous qualifions de caractère dialectique du processus d'intégration nationale.⁹

? Ebomoua¹⁰ dans le développement du football au Congo/Brazzaville, il dénonce les nombreuses anomalies et surtout des pratiques jugées inefficaces cultivées au Congo Brazzaville dans le domaine footballistique. Et, en s'appuyant souvent sur une certaine ignorance des nouvelles technologies d'une part et d'autre part d'une négligence. Il propose également une démarche plus rationnelle, basée sur une investigation et une organisation scientifique d'un travail de suivi du footballeur congolais dans le court, moyen et long terme, tant sur le plan longitudinal que transversal. Dans sa conception, il met en exergue les maux qui rongent le football au Congo Brazzaville dont l'absence d'infrastructure, de matériel didactique, mauvaise utilisation des cadres, etc.¹¹

Pour notre part, le football à aigri la vie de ces sociétés en jouant un rôle d'instauration de la paix et rétablissement des relations bilatérales entre la RDC et le Congo Brazza. Le football a offert des plages inoffensives, d'où ces deux sociétés qui éprouvées des méfiances réciproques, trouvent dans le cadre de cette activité, une occasion de vivre des moments qui le relient, sans arrière-pensées.

⁸ Mohand OUAHRANI, la France tout un monde, éd le recherche midi, Paris, 2002, p60

⁹ Idem

¹⁰ EBOMOUA cité par NGWEZE MABAMBA, Op Cit, p14

¹¹ Idem

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3. Problématique

La problématique d'un travail scientifique se définit comme ensemble des questions posées dans un domaine de science en vue de rechercher des solutions à des ensembles d'étude.¹² Pour Labana Lasay' Abar, la problématique est l'ensemble de questionnement présenté par le chercheur qui constituera le fil conducteur de son analyse ou également problème à résoudre par les procédés scientifiques.¹³

Pour nous, la problématique signifie tout simplement l'ensemble de questions qui spécifient la position suscitée par le sujet d'étude.

En effet, le football devient un nouveau champ idéologique et d'affrontement des diverses conceptions des nations et de la citoyenneté. Dès son existence, cette discipline n'avait pas d'impact dans la vie des Etats. On assiste à une nouvelle ère phénoménale où le football a pris l'impact adjacent dans la vie des Etats du monde et aussi de la citoyenneté.

« En effet, le rôle que joue le football aux ères actuelles ne pas à négliger. D'un côté, le football ne plus un jeu de loisir, n'ont plus même l'affaire de joueur, d'entraineur, ou de la Fifa ; le football appris une nouvelle nature, et il est devenu une affaire des Etats, des diplomates, des individus, parfois facteur de puissance, mode de régulation des conflits surgissant entre les nations ».

« Le football instaure la paix, soulage, consolide et aussi est un rapport qui prédomine aux ères actuelles les Relations Internationales, en influençant même les comportements des acteurs internationaux ». Le football a rapproché les nations vivant en antagonismes stratégiques depuis une certaine période donnée. C'est le cas de notre thème de dissertation que nous nous sommes consigné.

A cet effet, notre problématique comportera la question suivante :

? Comment le football peut-il être considéré comme facteur d'unité, d'intégration et aussi d'affirmation identitaire entre la RDC et la RC ?

C'est la question que nous tenterons de répondre dans cette étude.

¹²KUYUNSA et SHOMBA KINYAMBA, initiation aux méthodes en science sociale, éd PUZ, Kinshasa, 1995, p42 ¹³LABANA L.A., recherche scientifique : éléments de base, éd PUK, Kinshasa, 2012, p65

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4. Hypothèses du travail

Dans son ouvrage intitulé « méthodologie et épistémologie de la recherche scientifique », le professeur Shomba Kinyamba souligne que l'hypothèse couramment parlant nous renvoi à la présomption construite au tour d'un problème posé à l'explication de phénomène naturel et qui doit être vérifié par les faits.¹⁴

Les hypothèses sont des propositions qui expliquent le problème posé à partir de l'observation ; c'est une idée directrice, une tentative d'explication des faits formulés au début de la recherche destinée à orienter l'investigation et à être maintenue ou refusée après observation et analyse.¹⁵

Pirette Rongere défini l'hypothèse comme : « une proposition de réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée à des termes tels que l'observation et l'analyse. »16

L'hypothèse constitue « la tentative provisoire de réponse à la problématique posée ». Cette hypothèse pourra être confirmée ou infirmée par le chercheur après investigation approfondie.¹⁷

Emile Bongeli Yeikelo propose que les hypothèses sont des réponses anticipées à la question du chercheur qui se pose au début de son travail. Bien formulée, l'hypothèse oriente l'ensemble de l'édifice et facilite le choix dispositif méthodologique et/ou expérimental.¹⁸

Pour nous, les hypothèses sont des réponses provisoires qui peuvent être affirmées ou infirmées qu'au niveau du corps du travail.

En effet, le football est considéré comme facteur d'unité et d'intégration nationale dans le cadre d'organisation des compétitions footballistiques, les peuples ses réunissent autour de l'équipe nationale et/ou club pour exprimer leurs sentiments émotionnels. En guise de ceci, passant par son rôle, le football constitue un élément d'affirmation des valeurs nationales, d'unification des communautés diverses. Tout en donnant la possibilité aux

¹⁴ SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie et épistémologie de la recherche scientifique, éd Médias Paul, Kinshasa, 2016, p46

¹⁵ LOKA NE KONGO, Schéma du travail scientifique, éd PUZ, Kinshasa, 1978, p86

¹⁶ P. RONGERE, Méthodes des sciences sociales, éd Dalloz, Paris, 1979, p20

¹⁷ LABANA L. A., Op Cit, p65

¹⁸ BONGELI E., Méthode de recherché en sciences sociale, note de cours de G2 sociologie, FSSAP, UNIKIN, 20112012, p9.

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nationaux d'approuver leurs identités et en se faisant confirmer qu'ils appartiennent à la nation et soutiennent l'équipe nationale dont ils sont intégrés.

En surcroit, le football a joué un rôle très important dans les sociétés congolaises, vu les antagonismes surgissaient entre la RDC et la RC à l'issu de l'opération d'expulsion autrement dit gifle des ainés déclaré ainsi par les Brazzavillois, furent réunie autour d'une rencontre footballistique de coupe d'Afrique de nations en sigle (CAN) 2015 en Guinée ; où les amis se sont retrouvés de nouveau.

En effet, les communautés éprouvent dans le cadre de cette activité une occasion de vivre des moments forts et qui le lient sans arrière pensés.¹⁹ Le football affecte, bouleverse, domine et touche tous les domaines de la vie humaine actuellement.

5. Méthodes et techniques

Toutefois, l'élaboration d'un travail qui s'ordonne scientifique demande l'usage des méthodes et techniques permettant de situer et d'examiner les faits.

a. Méthodes

La méthode est une tentative pour réduire l'arbitraire ou un ordre pour découvrir une nécessité à l'élision de la liberté.²⁰ Elle est une voie à suivre ou un ensemble de démarche raisonné, suivi par le chercheur afin d'atteindre un but.²¹ Elle détermine la voie par laquelle le chercheur attend mener sa recherche.²²

Les méthodes nous renvoient à « un ensemble fondamental dans la production d'une oeuvre scientifique, permettant au chercheur de situer les opérations intellectuelles par lesquelles il cherche à atteindre les vérités poursuivies, les démontrer et les vérifier ».²³

Dans le cadre de notre travail, nous avons utilisé les méthodes

suivantes :

¹⁹ MAJA SCHAUB REISLE, sport comme instrument pour le développement de la paix, éd DDC, Berne, 2005, p2

²⁰ FRUASS. L., les méthodes en sciences sociales, éd mon chrétien, Paris, 1972, p62

²¹ WINGENGA, recherche guidée, cours II^egraduat R.I, FSSAP, ULK, 1993-1994, p41

²² LABANA L.A., Op Cit, p67

²³ SHOMBA KINYAMBA, Op Cit, p46

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? La méthode historique : « elle consiste à retracer les faits dans une dimension diachronique afin de mettre en lumière la logique sociale à l'oeuvre dans la vie politique sur le long terme ».²⁴

Elle se définie encore comme une analyse des faits, à la genèse, aux antécédents et à l'évolution dans le temps.²⁵ Ce procédé diachronique nous a permis en espèce de remonter à la genèse des antagonismes surgissant entre la RDC et la RC autour d'un fait d'expulsion, dont le football, phénomène culturel a joué un rôle très important dans le rapprochement de ces deux pays.

? La Méthode géopolitique : elle vient, dans ce contexte, renforcer le statut de la géopolitique comme discipline scientifique qui s'inscrit dans le champ des sciences sociales afin d'en faire une méthode efficace et opérationnelle d'analyse de la conflictualité et des faits latents.

Pour François Thual, la méthode géopolitique consiste à démystifier les apparences pour accéder à la réalité. Elle permet de transcender, d'aller au-delà des discours officiels, pour identifier les intentions réelles, même si celles-ci sont ensevelies au plus profond des attitudes des Etats (acteurs).²⁶

Aujourd'hui, même s'il est admis que la géopolitique est une science et un savoir, son intérêt réside dans le fait qu'elle est une méthode d'analyse c'est-à-dire une « technique d'investigation et de lecture des faits ».²⁷

En effet, est une représentation de la réalité vécue et perçue, par le rôle qu'il joue dans le système.²⁸ C'est le cas du football et son rôle qu'il joue aux ères actuelles dans les nations du monde et singulièrement la RDC et la République du Congo.

Cette méthode nous a permis de comprendre le rôle qu'a joué le football entre la RDC et la RC. Deux Etats le plus proche du continent africain, ont éprouvés les différends à cause de l'expulsion posée par les autorités brazzavilloise et qui avait provoqué beaucoup des conséquences.

²⁴ DOLOYE, sociologie, historique du politique, éd la découverte, Paris, 2007, p22

²⁵ LABANA L. A., Op Cit, p100

²⁶ Maoundonodji, G., Les enjeux géopolitiques et géostratégiques de l'exploitation du pétrole au Tchad, thèse de doctorat en sciences politiques, Département des sciences politiques et sociales, Faculté des sciences économiques, Université catholique de Louvain, janvier 2009-2010, pp.24-26

²⁷ Idem

²⁸ ibidem

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b. Techniques

Par elles, nous attendons la suite de J.W. Goode que les techniques sont des outils utilisés dans la collecte des informations qui devront plus tard, être soumises à l'interprétation et à l'explication grâce aux méthodes afin d'atteindre une solution à un objet de recherche.²⁹

Dans cette dissertation, nous nous sommes servis de la technique documentaire que le professeur Shomba définit comme étant un outil qui met en présence de chercheur d'une part, les documents supposés contenir des informations recherchées et d'autre part, elle sert, à observer la réalité sociale transitée par la lecture des oeuvres aussi bien matérielles qu'immatérielles produites par l'homme vivant en société.³⁰ Ainsi donc, en recourant derrière cette technique, nous distinguons les variétés suivantes :

? Les documents écrits qui désignent tous ceux à partir desquels l'information peut être puisée par la lecture du texte. Dont les documents officiels, privés, publics et les inédits.

? Les documents technologiques on attend tous ceux à partir de la culture matérielle d'un peuple, d'un divertissement, d'un paysage politique, d'un domaine économique ou religieux et la liste ne pas exhaustive.³¹ Ces méthodes sont très importantes pour l'enrichissement de notre dissertation au moment de collecte des données ayant trait à cet objet d'étude.

6. Choix et intérêt du sujet

Concevoir un sujet d'étude, c'est choisir un fait parmi tant d'autre, car le choix de ce sujet ne pas du hasard mais il relève du football comme facteur de rapprochement des nations : cas de la RDC et la RC.

a. Choix du sujet

Le choix de ce sujet est cerné comme une présentation d'un premier acte que l'on pose dans le cadre de processus de toute recherche scientifique, il en n'existe à ce propos, un procédé unique présidant la détermination d'une thématique d'investigation ; le choix provient parfois de l'intuition ou le bon sens personnel du chercheur, comme il peut être aussi le résultat d'une influence infligée directement ou indirectement.

²⁹ GOODE J.W., Méthodes de la recherche sociale, éd MC. Graw Hill book coupant, New-York, 1953, p5

³⁰ SHOMBA KINYAMBA, Op Cit, p55

³¹ Idem, p55

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L'objet et l'intérêt même de notre sujet se tranche de l'observation persistante de rôle que joue le football aux ères actuelle ; par son image et son apport dans le rapport entre les Etats. Dans nos sociétés et aussi en Relations Internationales, dont cette discipline est devenue polysémique. Le football est devenu un monstre dans la vie des Etats. Ces derniers s'intéressent non seulement aux affaires économiques, politiques, culturelles etc. Mais aussi, les Etats se préoccupent aussi de l'environnement et du sport, dont football est moteur.

Les Relations Bilatérales entre ces deux Etats (RDC et RC) les proches du continent dont les peuples se considèrent comme des « frères » étaient biaisés par l'expulsion des ressortissants congolais de la République du Congo qui était faite avec des dérapages graves. C'est autour de cette discipline que les peuples éprouvent leurs identités d'appartenance à une nation, trouvent des soulagements à des soucis et aussi dégotte leurs valeurs morales et psychologiques.

b. Intérêt du sujet

Lubo Yambele affirme que « l'histoire de la vie est faite des intérêts tant sociaux que scientifiques. Tout travail vise l'intérêt scientifique et social ».³² Ce travail renferme un double intérêt :

? Intérêt théorique : A travers cette étude, nous allons exhiber aux lecteurs Africains en général et en particulière ceux de la RDC et de la RC le rôle qu'a joué le football dans le rapprochement de la RDC et la République du Congo qui vivaient dans l'antagonisme provoqué par les autorités de la République du Congo dès lors qu'elles ont expulsés les ressortissants de la RDC.

? Intérêt pratique : ce travail est considéré comme un canevas que nous proposons aux autorités congolaises l'importance du football dans le monde et comment elles peuvent le capitaliser pour le rayonnement et la visibilité de la RDC sur l'échiquier mondial.

7. Délimitation du sujet

Circonscrire son champ d'investigation ne devrait pas être interprété comme une position de faiblesse, mais plutôt une démarche scientifique. En surcroit, toute démarche scientifique découle du découpage de

³² LUBO YAMBELE, Méthodologie de la Recherche Scientifique, Ciedos, 5^ème édition, Kinshasa, 2012, p96

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la réalité. Il n'est pas possible de parcourir tous les éléments influent jusqu'aux extrêmes limites de la terre ou jusqu'au début du temps.³³

Dans cette même optique, la délimitation d'un travail scientifique renferme deux dimensions principales à savoir :

? La délimitation spatiale

Notre travail a comme champ d'étude la RDC et la République du Congo qui se sont croisée en quart de finale de la compétition de Coupe d'Afrique des Nations et qui opposa ces deux équipes de ces pays par une victoire consécutive des Léopards de la RDC face aux diables rouges de la République du Congo.

Au court de notre rédaction, faute des moyens financier, nous avons fait une projection au travers la technique documentaire qui est (documents technologiques) pour la récolte des données indispensables pour notre travail.

? La délimitation temporelle

Notre travail a comme borne supérieure la date du 31/01/2015 un certain samedi, que les léopards de la RDC s'est rencontré avec les diables rouges de la RC. La RDC menée en première mi-temps 2-0, et au court de la deuxième mi-temps, les Léopards de la RDC avaient décanté la situation. Cette soirée-là fût marquée par une victoire de 4-2 en faveur des Léopards de la RDC.

Cette victoire avait engendrée l'effervescence populaire ou les peuples congolais avaient oubliés les maux sociaux, économiques et politiques qui leurs manipulés ; le plaisir, l'espoir, la communion nationale et l'enthousiasme qui s'était manifesté à travers toute la RDC.³⁴

La borne inférieure l'année 2018, lors d'une rencontre de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2019, un petit point sépare les diables rouges et les Léopards. 4 points pour les Brazzavillois et 5 points pour les Léopards de la RDC. Or, Lors de la phase aller jouée à Kinshasa, la RDC avait battu le Congo-Brazzaville par 3-1.

Le match de ce dimanche s'annonce donc décisif pour les deux nations, qui ne jurent que par une victoire afin de conserver leurs chances de qualifications. Lors de la traversée du Fleuve Congo pour Brazzaville, le

³³ GOODE.J.W. Op Cit,p39

³⁴ Jeune Afrique, la victoire de la RDC sur la République du Congo, éd, Journal le potentiel N^o 6343, du février 2015, Kinshasa, p2 consulté le 41/08/2019 à 13h45

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président de la Fédération congolaise de football association en sigle (Fecofa) a boosté la morale des joueurs pour ramener une victoire à Kinshasa. « Nous traversons ensemble pour aller gagner. Je ne dis pas pour aller faire match nul. C'est une expédition commando. Si nous ratons cette occasion, le peuple ne nous le pardonnera jamais ».³⁵

³⁵ Constant OMARI le président de la Fédération congolaise de football association cité par Foot.cd

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8. Plan sommaire

Hormis la partie introductive et la conclusion générale, nous vous faites dégotter les grandes articulations de notre étude en ce sens. Notre travail comporte trois chapitres : le premier chapitre s'étale sur les généralités conceptuelles, dans ce présent chapitre nous essayerons de définir les concepts tels que le football, la nation. Ce chapitre comprend deux sections.

Le deuxième chapitre s'intitule le sport en relations internationales ici, nous allons montrer le sport et de son impact en relations internationales parfois utiliser comme facteur de puissance régionale et international, aussi de vous faire voir comment le football peut être utilisé aujourd'hui comme un moyen belliqueux et aussi pacifique dans le rapport entre les acteurs des relations internationales. Et qui est constitué aussi des deux sections.

Le troisième chapitre se focalise sur le football facteur de rapprochement de la RDC et la République du Congo, dans ce chapitre nous allons justement montrer comment le football a rapproché la RDC et la République du Congo, deux pays existant plus proche depuis que le monde a existé, comment le football a pu être considéré comme enjeux de ramification de ces pays vivant dans un antagonisme à une certaine période donner. Ainsi, il comporte aussi deux sections.

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CHAPITRE PREMIER : LES GENERALITES

La démarche scientifique nous exige à épauler les considérations générales en définissant et en croquant les concepts de base dans un travail scientifique. C'est pour cela que nous commençons par le débarrassage conceptuel.

SECTION I^ère. DEBLAYAGE CONCEPTUEL

§1. Le football

? Définition

Le football est un jeu opposant deux équipes de onze joueurs et consistant à envoyer le ballon dans les buts adverses sans se servir des mains.³⁶ Le football est un sport dans lequel 22 joueurs, divisés en deux camps, s'efforcent d'envoyer un ballon dans le but du camp adverse sans l'intervention des mains.³⁷

Le football /futbol/ (dans la langue orale, par apocope, le foot), ou soccer/s?koe?/ (en Amérique du Nord), est un sport collectif qui se joue principalement au pied avec un ballon sphérique. Il oppose deux équipes de onze joueurs dans un stade, que ce soit sur un terrain gazonné ou sur un plancher. L'objectif de chaque camp est de mettre le ballon dans le but adverse, sans utiliser les bras, et de le faire plus souvent que l'autre équipe.³⁸

? Historique de football

L'histoire contemporaine du jeu le plus populaire du monde remonte à plus de 100 ans. Tout commence en Angleterre en 1863, lorsque les partisans du rugby et les adeptes du football décident de se séparer. C'est ainsi que le Football Association, toute première instance dirigeante de ce sport, voit le jour en Angleterre.³⁹ Les deux disciplines ont des racines étroitement liées dont les ramifications renvoient à un ancêtre commun. Une étude au fil des siècles révèle l'existence d'un minimum de six jeux différents avec divers degrés de variations qui permettent de retracer le développement historique du football. Dans certains cas, le lien peut être discutable.⁴⁰

³⁶ Dictionnaire hachette, éd illustrée, Paris, 2007, p629

³⁷ Dictionnaire la rousse, éd harmattan, Paris, 1780, p386

³⁸ FIFA Big Count » ( http://fr.fifa.com/worldfootball/bigcount/) [« Gros chiffres de la FIFA »], sur FIFA

³⁹ www.fifa.com

⁴⁰ Dave Russell, Football and the English « Le football et les Anglais, éd Carnegie Publishing, Preston,1997, p.5.

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Il est nécessaire d'utiliser les jambes et les pieds pour obtenir le ballon lors de luttes acharnées souvent sans aucune protection, il est reconnu dès le début que l'art de contrôler le ballon avec le pied est compliqué et requiert une bonne dose d'adresse. La forme la plus primitive du jeu dont l'existence a pu être prouvée scientifiquement qu'est un exercice décrit dans un manuel militaire chinois datant du deuxième ou troisième siècle av. J.C.⁴¹

Ce jeu sportif est pratiqué dans les écoles et universités mais aussi par le peuple des deux côtés de la Manche. La première mention écrite de la soule en France remonte à 1147 et son équivalent anglais date du 1174. Dès le XVI^e siècle, le ballon de cuir gonflé est couramment utilisé en France. Longtemps interdite pour des raisons militaires en Angleterre ou de productivité économique en France, la soule, malgré sa brutalité reste populaire jusqu'au début du XIX^e siècle dans les îles britanniques et dans un grand quart nord-ouest de la France. Le jeu est également pratiqué par les colons d'Amérique du Nord et il est notamment interdit par les autorités de la ville de Boston en 1657.⁴²

Nommée football, en anglais la soule est rebaptisée folk football « football du peuple » par les historiens anglophones du sport afin de la distinguer du football moderne. Cette activité est en effet principalement pratiquée par le petit peuple comme le signale un ancien élève d'Eton dans ses réminiscences of Eton (1831) : « I cannot consider the game of football as beinggent lemanly; after all, the orkshire common people playit ». (« Je ne peux pas considérer le football comme un sport de gentlemen ; après tout, le petit peuple du Yorkshire y joue. ».⁴³

⁴¹ Pierre LAGRUE, « 2010 - 19^e Coupe du monde de football » publié sur internet, consulté le 11 mai 2019 à 14h30

⁴²Jean Jules JUSSERAND, Les sports et jeux d'exercices dans l'ancienne France, éd Champion Slatkine, (1 éd. 1901), Paris, 1986, p.266

⁴³David GOLDBLATT, the ball is round. A global history of soccer : Le ballon est rond. L'histoire du football dans le monde, éd Champion Slatkine, Paris, 1986, p.296

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? Fondation de la Fédération anglaise de football (FAF)

La Fédération anglaise de football (The Football Association) est créée le 26 octobre 1863. Son premier objectif est d'unifier le règlement. Ses règles interdisent notamment de donner des coups de pied aux joueurs et de porter le ballon avec les mains. Le match opposant Londres à Sheffield en 1866 marque un tournant, c'est la première où la durée était fixée préalablement à 90 minutes. Concernant le jeu, le passage du dribbling game au passing ; à l' origine, le football était très individualiste, le joueurs, tous attaquants, se ruent vers le but balle au pied, c'est-à-dire en enchaînant les dribbles. Comme Michel Platini aime à le rappeler, « le ballon ira toujours plus vite que le joueur ». C'est sur ce principe simple qu'est construit le passing game. Cette innovation apparaît à la fin des années 1860 et s'impose dans les années 1880. Dès la fin des années 1860, des matches entre Londres et Sheffield auraient introduit le passing au Nord. C'est la version de Charles Alcock, qui situe en 1883 la première vraie démonstration de passing à Londres par le Blackburn Olympic. Entre ces deux dates, la nouvelle façon de jouer trouve refuge en écosse.⁴⁴

? Evolution du football

Le berceau du football est l'Angleterre. Il s'est développé au cours du temps en se déplaçant peu à peu vers le Moyen-Orient, au gré de la route de la soie, et dans les empires antiques. Il s'est finalement déployé en Europe (d'abord en France) environ un millénaire plus tard, au Moyen Âge.⁴⁵ Les jeux de balle au pied existent dès l'Antiquité. Ce sont des jeux et non des sports. Les Grecs connaissent ainsi plusieurs jeux de balle se pratiquant avec les pieds je cite aporrhaxis et phéninde à Athènes et episkyros à Sparte où le jeu semblait particulièrement violent. ⁴⁶

Un mal pour un bien ? Une chose est sûre, le football a changé. Aujourd'hui, le ballon rond a toute une nouvelle dimension : financière, sociale, sportive, puisqu'il laisse éclore des joueurs comme le monde n'en avait jamais connu avant.

⁴⁴Geoffrey Green, The Official History of the F.A. Cup, The sportmans, éd book club, Londres, 1960, p.17 ⁴⁵Le Poète romain Martial évoque quatre jeux de balle pratiqués par les Romains : pila paganica, pila trigonalis, follis et harpastum. La dernière cité est à l'origine du Calcio Florentin, qui autorise l'usage des mains pour porter le ballon. L'harpastum est probablement à l'origine de l'oule française puis du football anglais. Publié sur internet.

⁴⁶ Horst BREDEKAMP, La naissance du football. Une histoire du Calcio, Éditeur Diderot, Paris, 1998, p.56

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Et c'est en 1871 qu'il y a eu la création de la première compétition officielle, bien sûr, qu'il s'agit de la » Cup " (coupe d'Angleterre). Le 30 novembre 1872 premier match international de la longue et riche histoire du football fut organisé. Il s'agit de l'Angleterre et Ecosse jouée à Glasgow pour l'anecdote score nul et vierge ; Le 25 juillet 1885 professionnalisation du football en Angleterre qui voit la participation de 12 clubs et Preston sera le premier champion.⁴⁷

Alors face à la multiplication des naissances un peu partout dans chaque nation d'Europe et aussi dans le reste du monde, une fédération est fondée en 1904 appelé la fédération internationale de football association (FIFA)

qui regroupe les 6 confédérations et gère à ce jour 205 fédérations et quelques membres associés.⁴⁸

§2. Football international

On se pose une question de savoir comment le football, dont son origine est en Angleterre vers 19^e siècle, un jeu purement national pour la nation anglaise, qui s'internationalise partout dans le monde ? La grande Bretagne a joué un rôle très important dans la diffusion et dans la propagation du football, dans la mesure où le football n'est pas très développé au sein des clubs sportifs installés dans l'empire britannique. En effet, cette discipline est aujourd'hui peu prise en Inde, au Pakistan, en Amérique du Nord ou en Australie, en Afrique. Les colons britanniques y importent le football dès 1869 puis une coupe du Natal est organisée vers les années 1886 en Afrique du sud.⁴⁹

« C'est grâce aux ouvriers de l'empire britannique dépêchés aux quatre coins du monde pour mener à bien des chantiers que le football s'est propager dans le monde ». Le football est par exemple introduit :

? En Amérique du Sud par les ouvriers travaillant sur les chantiers des

lignes ferroviaires. Ils montent des équipes et mettent en place des compétitions d'abord réservées aux seuls joueurs britanniques, et qui s'ouvrent progressivement aux joueurs puis aux clubs locaux. Le cas du sud-américain est complexe. Il existe également des clubs britanniques qui pratiquaient cette

⁴⁷ Christian Bromberger, Alain Hayot, Jean-Marc Mariottini, Le match de football. Ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Éd de la Maison des sciences de l'homme, MARSELLE, 1995, p, 28

⁴⁸ Fifa.com

⁴⁹Jack Blades, The Rainbow Game. Le jeu arc-en-ciel. L'histoire insolite du football sud-africain , éd, Lanseria Afrique du Sud, JRA Bailey, 1998, p. 8.

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discipline et les étudiants d'origine Anglais qui ont joués un rôle important dans l'introduction du football entre Montevideo et Buenos Aires.⁵⁰

> Ainsi, le football s'installe durablement dans des nations comme l'Uruguay ou l'Argentine dès les années 1870-1980.⁵¹

> En Amérique du Nord, des compétitions sont créées dans les années 1880 (1884 aux États-Unis sur la côte Est).⁵²

> La Belgique, où les universités anglaises jouent un rôle moteur,

> les Pays-Bas (premier club fondé en 1879),

> la Suisse (introduction du football dès les années 1860 et premier club en 1879).⁵³

> le Danemark (premier club en 1876) et figure parmi le premier pays de l'Europe continentale touché par le football. L'expansion du football est également due à des voyageurs de diverses nationalités ayant effectué des séjours au Royaume-Uni où ils furent initiés le jeu.⁵⁴

> En France, l'introduction du football se fait ainsi principalement par

l'action des professeurs anglais qui ramènent de leurs voyages linguistiques. Les Britanniques sont également déterminants dans l'introduction du football en France. L'action des clubs britanniques parisiens des White-Rovers et du Standard AC fait plier l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) le 9 janvier 1894, qui, dans la droite ligne des clubs britanniques guindés, redoutait une expansion du football et de ses vices, comme le professionnalisme, les transferts et les paris.⁵⁵

> En Allemagne, le football est clairement perçu comme un corps

étranger à la nation et est dédaigneusement surnommé le « sport des Anglais » par les nationalistes. Toutefois, le football prend racine dans les villes (premier club fondé en 1887 : SC Germania Hambourg) où ouvriers et cols blancs se rassemblent autour d'une passion commune. L'Europe du Nord est ainsi progressivement contaminée entre les années 1870 et le début des années 1890, puis l'Europe du Sud (Sud de la France inclus) connaît le même sort entre les années 1890 et le début du XX^e siècle.⁵⁶

⁵⁰ K. Van Miert, Sport et concurrence : Développements récents et action de la Commission( http://ec.europa.eu/com/competition/speeches/text/sp1997_069_f.rhtml), sur site de la Communauté européenne, 27 novembre 1997(consulté le 5 mai 2008), discours au Forum européen du Sport.

⁵¹ Football Trivia » http://www.soccerhistory.org.uk/Football%20Trivia.htm), sur soccerhistory.org.uk.

⁵² World Cup 1934 - Qualifying » ( http://www.rsssf.com/tables/34qual.html), sur RSSSF.com.

53« World Cup 1970 » ( http://www.rsssf.com/tables/70full.html#gra), sur RSSSF.com.

⁵⁴Pages de foot, Dictionnaire historique des clubs de football français, vol. 1, Saint-Maur, 1999, p.10.

⁵⁵ Michel Caffier, Football, Paris, Fernand Nathan, 1984, « Argentine » p. 11 et « Uruguay » p.154.

⁵⁶ Geoffrey Green, The Official History of the F.A. Cup « L'Histoire officielle de la F.A. Cup », Londres, The sportmans book club, 1960, p. 17.

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Donc, en faisant nos analyses évolutives de cette discipline, nous avons compris que le football bien qu'un jeu créé en Angleterre au 19^e siècle, il n'avait pas progressé, c'est au travers les ouvriers a dû être propagé dans le monde. Au court de ceci, nous avons constaté que le monde européen (France) fut impacté par le football dans la mesure où l'action des clubs britanniques parisiens des White-Rovers et du Standard AC fait plier l'union des sociétés françaises de sports athlétiques en sigle (USFSA) le 9 janvier 1894

Au niveau continental, des confédérations gèrent le football. La première confédération créée est celle d'Amérique du Sud, la CONMEBOL, fondée le 9 juillet 1916. Placées sous l'autorité hiérarchique de la fifa, les confédérations veillent toutefois à préserver leurs indépendances. Elles ont toutes libertés, par exemple, d'organiser à leur convenance les qualifications pour la Coupe du monde et pour mettre en place des calendriers spécifiques, malgré des tentatives d'harmonisation sans grande portée de la FIFA. Les cas africains et sud-américains sont significatifs. La Coupe d'Afrique des nations (CAN), par exemple, se dispute tous les deux ans en pleine saison européenne posant des problèmes pour les clubs employant des joueurs africains.

§3. Règle (principes) et Arbitrage a. Règle/ Principe de jeu

Comment un jeu sportif, ou on se sert d'un ballon rond (sphérique) réunissant 11 joueurs entre d'eux camps, le football ne peut pas se pratiquer sans se règle. En voici :

Le football met aux prises deux équipes de onze joueurs sur un terrain rectangulaire de 90 à 120 mètres de longueur sur 45 à 90 mètres de largeur. Pour les matches internationaux, les dimensions du terrain sont ramenées entre 100 à 110 mètres de longueur pour 64 à 75 mètres de largeur. L'objectif est de faire pénétrer un ballon sphérique de 68 à 70 cm de circonférence pour un poids de 410 à 450 grammes dans un but long de 7,32 m sur 2,44 m de hauteur. Le but est considéré marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but tracée au sol entre les deux poteaux.⁵⁷

Le seul joueur autorisé à utiliser ses mains c'est le gardien de but dans sa surface de réparation. Dans cette même surface, une faute habituellement sanctionnée par un coup franc direct, l'est par un coup de pied de réparation (penalty). Ce dernier s'exécute sur un point situé à 11 mètres de la

⁵⁷Alfred Wahl, La ball au pied Histoire du football, Éditions Gallimard coll, Paris, 1990, p. 88

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ligne de but. Les fautes de mains, les autres fautes concernent essentiellement les comportements antisportifs et les contacts entre les joueurs.⁵⁸

Le tacle est autorisé, mais réglementé. Un tacle par-derrière est ainsi sanctionné d'un carton rouge synonyme d'expulsion. En cas de faute moins grave, un carton jaune peut être donné par l'arbitre au joueur fautif. Si ce joueur écope d'un second carton jaune au cours d'une même partie, il est expulsé. La règle du hors-jeu : force les attaquants à ne pas se contenter d'attendre le ballon derrière la défense. Pour qu'un joueur soit en jeu, il faut qu'il soit devant le dernier défenseur.

L'arbitre assistant signale avec un drapeau le hors-jeu qui se juge au départ de la balle, c'est-à-dire au moment où le passeur effectue sa passe, et pas à l'arrivée du ballon dans les pieds de l'attaquant. Le temps de match est fixé à 90 minutes en deux périodes de 45 minutes entrecoupées d'une mi-temps d'un quart d'heure. Lors de certains matches de coupe devant désigner un vainqueur ou un qualifié (on peut se qualifier en matches aller-retour sans nécessairement remporter le match retour), une prolongation de deux fois quinze minutes est disputée. Au terme de cette période, en cas d'égalité, les tirs au but partagent les deux formations.⁵⁹

b. Arbitrage

Sur le terrain, l'application du règlement est confiée à un corps arbitral qui s'est mis en place définitivement en 1891. Un temps évoqué, le double arbitrage était en usage au début du jeu et un troisième arbitre, situé en tribune, prenait la décision en cas de conflit entre les deux arbitres principaux. Ce système s'avère inefficace et en 1891, le referee, jadis placé en tribune, est désormais positionné sur le terrain, tandis que la doublette d'arbitres (umpires) est mise sur les bords de touche (linesmen). L'arbitre central est rapidement doté de larges pouvoirs afin de diriger pleinement les parties.

Avant ces réformes, les penalties n'existent pas et l'arbitre n'avait pas le contrôle du temps de jeu. Depuis 1874, les umpires peuvent siffler des coups francs et expulse les joueurs. Avant cette date, les expulsions sont discutées avec les capitaines. « Les cartons jaunes et rouges sont introduits en 1970 » à la suite d'un incident au cours du match de Coupe du monde Angleterre-Argentine en 1966. Expulsé, le capitaine argentin Antonio Rattín

⁵⁸La règle interdit à un gardien de se saisir à la main d'un ballon donné volontairement au pied ou sur une touche par un de ses joueurs de champ.

⁵⁹Alfred Wahl, Op Cit, P95

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refuse de quitter le terrain prétextant ne pas comprendre l'arbitre allemand Rudolf Kreitlein ; l'affaire dure sept minutes. Pour éviter ce genre de problème, le Board met en place le système universel de cartons jaunes et rouges et aussi de pénalité.⁶⁰

Le corps arbitral est aujourd'hui constitué d'un arbitre principal qui se déplace sur le terrain, ainsi que deux arbitres assistants évoluant le long de chaque ligne de touche et munis de drapeaux. Dans le milieu professionnel, un quatrième arbitre est présent pour assurer un remplacement en cas de blessure de l'un des trois autres ; il sert également à signaler les changements de joueurs et à veiller au maintien de l'ordre dans les zones techniques (bancs des joueurs) et au bord du terrain. Au plus haut niveau, les arbitres subissent des tests physiques réguliers.⁶¹

Depuis la fin du XX^e siècle, le recours à la vidéo est souvent évoqué pour remédier aux problèmes d'arbitrage qui était responsabilisé par un être humain et qui ne pas omniprésent partout où les actions ses déroulent. Ce système est toutefois très controversé, notamment car il n'est pas absolument fiable et n'est pas applicable à tous les niveaux footballistique, des juniors aux vétérans. Le Board autorise la mise en place de tests avec deux arbitres assistants supplémentaires pour surveiller les surfaces de réparation. Comme dans d'autres disciplines, L'arbitre est désormais désigné 48 heures avant la rencontre.⁶²

Pour paraphraser cette partie, nous disons que l'arbitre à un grand rôle au terrain et il est le maître absolu, mini d'un pouvoir décisionnel dans le déroulement du match, aucune décision ne sera prise sans lui, escompter par ses collaborateurs de l'extrémité gauche et droit (les linesmens ou juges des touches). Qui servent aussi au contrôle des buts et des corners que l'arbitre n'a pas vu mais la validité de toutes actions footballistiques sur terrains pendant que le match se déroule sont absolument valider par l'arbitre. Il est doté de la responsabilité de sanctionner les fautes selon qu'ils les conçoivent, par des cartons jaunes si légère, des cartons rouges si grave, ces cartons sont considérés

60« Foot - ALL - L'arbitre Robert Hoyzer écroué » ( https://www.lequipe.fr/Football/20050212_152937Dev.html), sur L'Équipe, 12 février 2005 (consulté le 12 avril 2008 à 15h30

61« Foot - ITA - Quand la Juive choisit l'arbitre.»( https://www.lequipe.fr/Football/20060505_121832Dev.html), sur L'Équipe, 5 mai 2006 (consulté le 12 avril 2008).

⁶²L'IFAB met de côté la technologie pour la ligne de but mais approuve de tester deux arbitres assistants supplémentaire»( http://fr.fifa.com/aboutfifa/federation/bodiesm/edia/newsid=707752.html#lifab+cote+t echnologie+pour+ligne+mais+approuve+tester+deux+arbitres+assistants+supplementaire,s)sur site officiel de la FIFA, 8 mars 2008 (consulté le 23 mars 2008 à 18h00

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comme des punitions aux fautes commises par les joueurs et en assumant sa responsabilité.

? Lois du jeu

Le football compte dix-sept « lois du jeu » régies par l'International Board. Le règlement est le même pour les professionnels et les amateurs, en senior ou chez les jeunes. La FIFA veille à l'application uniforme des mêmes lois du jeu partout dans le monde. Les 17 lois du jeu⁶³ :

1. Le terrain de jeu

2. Le ballon

3. Nombre de joueurs

4. Équipement des joueurs

5. L'arbitre

6. Les arbitres assistants

7. La durée du match

8. Le coup d'envoi et reprise du jeu

9. Ballon en jeu et hors du jeu

10. But marqué

11. Le hors-jeu

12. Fautes et comportement antisportif

13. Coup franc

14. Coup de pied de réparation (penalty)

15. Rentrée de touche

16. Coup de pied de but

17. Coup de pied de coin (corner)

Ces sont les lois qui permettent de considérer le football comme facteur d'intégration d'un peuple. Car, ont les trouvent et ont les appliquent partout dans le monde entier.

? Pratique du football

Au XIX^e siècle par son existence, le football n'avait pas nécessairement impacté le monde, voilà, c'est au fil de temps ; avec les ouvriers britanniques que le football s'est propagé, et aux ères actuelles, c'est ne pas le football, mais plutôt un phénomène récent des Relations Internationales et une préoccupation majeure et encore mieux un fait sociologique. Compris dès lors qu'il a existé comme un sport physique ou certains empereurs l'utilisé pour faire

⁶³ www. FECOFA.com/fr.cd, consulté le 13/07/2019 à 14h30

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exercer leurs militaire afin d'être endurant, le football est devenu un autre évènement bouleversant le monde aujourd'hui, en cessant d'être un jeu physique mais en devenant et/ou comportant multiple rôle dans la vie. Le football joue avec la morale, est un facteur psychosociologique. Il ne sait pas limiter par-là, il est facteur d'équilibre de puissance, de paix et de la guerre et comporte même le caractère de résolvabilité de différend entre les nations, individus etc.⁶⁴

? Economie du football

Le football se transforme en business dès le milieu des années 1880 au Royaume-Uni, ainsi avant ces années, le football n'avait pas encore pris le regard d'un business ou les gens peuvent s'en procurer de l'argent et devenir riche, mais, il était un jeu pratiqué en vue de mettre le corps en bonne santé. Ce pendant cette période que le football appris d'autre dimension et surtout économique ou autour d'elle, on se procure de l'argent et devenir très riche, comme le cas soudain des certains grands joueurs du millénaires d'aujourd'hui. Les importantes recettes enregistrées aux guichets permettent de financier la professionnalisation des championnats et la construction de stades.⁶⁵

SECTION IIe. PROPAGANDE DU FOOTBALL

Dans ce point, nous allons montrer le rôle de médias dans le développement du football ; par la diffusion des images, des panneaux publicitaires, les audiovisuels et etc.

§1. Le rôle de médias a. La presse écrite

Le football entre dans la presse généraliste puis la presse omnisports dès XIX^e siècle. Une presse sportive moins concertée voit le jour à l'extrême fin du siècle, et ces titres accordent une large place au football. Cette presse enregistre toujours de solides tirages au début du XXI^e siècle avec des périodicités quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles. Parmi les grands titres de la presse omnisports quotidienne, citons A Bola, O Jogo et Record au Portugal, La Gazzetta dello Sport, Tutto sport et Corriere dello Sport Stadio en

⁶⁴Jean Marie Brohm et Marc Perelman, international fédération of football history et statistics (IFHS), le football, une peste émotionnelle, éd Arman colin, Paris, 2009, p98

⁶⁵Florence Pizzorni Itié, Les yeux du stade. Colombes, temple du sport Thonon-les-Bains, Éditions de l'Albaron, Paris, 1993, P19

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Italie, Marca et As en Espagne, Olé en Argentine. Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour assister à l'apparition d'une presse spécialisée.⁶⁶

La presse écrite joue un rôle majeur dans la médiatisation du jeu, mais également dans l'organisation de compétitions. Hachette est ainsi le « soutien indispensable » de la fédération française lors des dix premières éditions de la coupe de France. Le quotidien le petit Parisien prend le relais pour les dernières éditions de la Coupe avant la seconde guerre mondiale et devient également le partenaire des premières éditions du championnat de France professionnel. La coupe des clubs champions européens est créée par le quotidien français d'équipe en 1955. Dans un premier temps, la jeune UEFA (fondée en 1954) ne s'opposée pas à cette organisation privée, mais la fifa, redoutant la privatisation des organisations, pousse l'UEFA à prendre à son compte une épreuve dont le tirage au sort du premier tour avait déjà eu lieu.⁶⁷ Les clubs possèdent des médias écrits de longue date, programme de match au premier chef.

§2. Les Médias audiovisuels

La radio couvre le football dès les années 1920. En Italie, la première retransmission d'un match à la radio a eu lieu le 6 octobre1924. En Belgique, Adrien Milecamp assure en 1927 le commentaire du premier match radiodiffusé dans le royaume (Belgique-Angleterre du 11 mai). Georges Briquet, le « roi des radioreporters » qui commence sa carrière en 1931, est la grande voix française des sports et du football jusqu'aux années 1950. C'est lui qui crée le concept des dimanches après-midi « sport et musique » juste après la seconde guerre mondiale.

L'arrivée de la télévision modifie les données, mais ne condamne pas la radio qui s'adapte et met en place des multiples émissions et débats à propos de l'actualité du jeu. Le 16 septembre 1937, la BBC diffuse un match d'entraînement entre Arsenal et sa réserve. Arsenal est choisi en raison de sa proximité avec les studios de télévision d'Alexandra Palace. Mis à part des tentatives allemandes à l'occasion des Jeux olympiques (J.O) durant l'été 1936 puis du match Allemagne - Italie le 15 novembre 1936, c'est une première. Les

⁶⁶ L'absence totale du traitement du football dans l'étude Cécile Méadel, Histoire de la radio des années trente, Paris, Atropos/INA, 1994. Sur les cinq pages consacrées au sport, une seule demi phrase concerne le football : « Le cyclisme était, avec le football, un des domaines vedettes du reportage radiophonique », journal p. 275. 67« Site officiel de l'hebdomadaire The Celtic View» ( http://www.celticfc.net/media/celticView.aspx), surcelticfc.net (consulté le 3 mai 2008, à 14h52

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relations entre le football et la télévision restent longtemps conflictuelles.⁶⁸ Matt Busby, entraîneur de Manchester United, réclame ainsi en 1957 pour ses joueurs les mêmes égards avec les vedettes de cinéma : « Les footballeurs doivent être payés sur leur valeur. Pas de rétribution, pas de télévision ». Cette position est adoptée en Angleterre et en France, et malgré quelques tentatives de diffusions et de crises retentissantes, les stades de football restent généralement inaccessibles aux caméras de télévision.⁶⁹

a. La relation avec les journalistes

Avant, il n'était pas rare de croiser des journalistes dans les vestiaires pour aller recueillir les impressions des joueurs. Les yeux dans les Bleus ! Désormais, c'est en zone mixte, derrière des barrières, avec 10m² pour 20 personnes... et quand les joueurs s'arrêtent... autrement dit, après les défaites, la zone mixte ressemble plus à une scène dans le désert de Gobi.

Pour paraphrasé cette partie, nous disons que les médias jouent un grand rôle dans la consolidation et la médiation entre le football et la population dans la propagation du football. Et aussi, les peuples s'unissent au stade (terrain) où ils se dérouleront la rencontre footballistique. Bien attendu, le stade, ressemble les journalistes qui y placent les caméras.

b. Football phénomène social

? Culture du football

Le football, « langage universel » certains auteurs créent une culture spécifique avec ses codes, son vocabulaire, ses rites initiatiques et toute sa formation de productions artistiques. Du cinéma à la chanson en passant par tous les arts, le football est en effet une source d'inspiration universelle depuis plus d'un siècle. L'humaniste français Albert Camus, ancien gardien de but, rend d'ailleurs un vibrant hommage au football en déclarant : « Tout ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c'est au football que je le dois ». Camus aurait été le gardien de but idéal dans l'équipe de France, des philosophes, si cette dernière avait été conviée au Match de football pour philosophes des Monthy Python (1972).⁷⁰

⁶⁸ Patrick, Bibliographie France-Angleterre - TF1-Rugby : 17 570 800 téléspectateurs déçus Hors sport, la meilleure audience de la télévision française depuis 1989 est l'émission de divertissement Grand bluff de Patrick Sébastien diffusée le 26 décembre 1992 :17,5 millions, 11^e éditions français, Paris, 1992, Pp104-156 ⁶⁹ http://www.sportbusiness.com/news/100145/boro-first-to-take-advantage-of-new-tv-rights-regulations, sur sportbusiness.com, 31 août 2001 consulté le 18/05/2019 à 15h00

⁷⁰Jean-François Bourg, Football Business :Confession d'un fan , éd Olivier Orban, Paris, 1986 p. 245.

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Raymond Aron aurait pu compléter cette formation, lui qui écrit deux mois avant le début de la coupe du monde 1982 : « Ne boudons pas cette grande fête, non d'amitié, mais de compétition entre les nations par l'intermédiaire d'artistes fragiles. Une compétition soumise à des règles, contrôlées par des arbitres, n'est-ce pas, en dernière analyse, l'image de la seule réconciliation entre les peuples compatibles avec la nature des collectivités et peut-être de l'homme lui-même.» Les chants tiennent une place importante dans la culture football.⁷¹

Clubs et équipes nationales créent des chansons dont certaines sont authentiques aux succès commerciaux, comme « Allez les Verts » ! De Jacques Monty en France au milieu des années 1970 aux multiples chants des clubs anglais édités à partir de 1971. Toutefois, les supporters préfèrent généralement recycler des chants n'ayant aucun rapport avec le football.

C'est comme le cas de la RDC dont les supporteurs (fans) expriment leurs émotions par des chansons inventées des leurs inspirations personnelles, comme le cas sous examen de : « renaissance du Congo dont le slogan est fibo, Imana on parle de dora, etc. et pour l'équipe nationale de la RDC, c'est encore plus pur au vue de tourbillons des chansons qui se fait composées sur le champ : comme celui d'un artiste musicien Wazekwa avec son expression fimbu qui a et qui cartonne aujourd'hui dans la pratique footballistique congolaise et aussi Ibenge coaché, yesu azali awa: Jésus est ici présent parmi nous, lors de la victoire de la RDC contre Liberia ». Donc, le football est une discipline qui s'explique au travers des émotions, tensions et qui s'élargi en dépendance d'une société à une autre et qui contribuer à l'unification du peuple au tour d'une idéologie commune.

Donc, ce n'est pas le football par contre c'est un nouveau phénomène bouleversant le monde aujourd'hui, cessé d'être un jeu physique ou de loisir qui était beaucoup plus pratiqué dans l'éducation physique et j'en passe. Aux ères actuelles, le football est un facteur de puissance étatique que les Etats utilisent et développent pour leurs rayonnements et la visibilité internationale, surnommé par certains Etats comme un soft power en créant même des instruments forts pour son exercice, comme la diplomatie sportive, la géopolitique du sport. Elément de séduction, de visibilité, d'attraction et d'influence des rapports entre les Etats. Si la colonisation avait bouleversé le monde avec ses filières : la mondialisation, la globalisation, le village planétaire,

⁷¹Thomas Binder et Monika Brasse, Dictionnaire du football, éd, Zurich, FIFA, New York, 1998, p. 44

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la démocratie cosmopolite, la NTIC (la nouvelle technologie de l'information et de la communication) etc. le football vient à son tour pour réunir les Etats, les pays, les nations quelques soient leurs diversités existentielles.

Terme inventé vers les années 90 par le chercheur américain joseph Nye ; le soft power se définit comme « la capacité pour un acteur d'avoir ce qu'il veut à travers l'attraction plutôt qu'à travers la coercition ».⁷²

Le soft power, souvent cité comme pouvoir d'influence et/ou un instrument diplomatique indispensable.

Imposer son règne à travers les blindés ne suffit plus, il faut acquérir une légitimité à travers une image positive, pour imposer son influence, les Etats doivent convaincre à travers les ressources intangibles telle qu'une culture riche, des universités au top, des idées de libertés, une présence au sein des organisations internationales, etc.

§3. Nation

? Définition

Selon l'approche sociologique, la notion de nation mérite d'être approfondie dans le sens où nous la définirons comme étant un ensemble de regroupement humain dans lequel les individus se sentent unis les uns aux autres par les liens de la fois matériels et spirituels et se conçoivent comme différents des individus qui composent les autres groupements nationaux. Un lien privilégié, celui de la nationalité, mite, du reste, l'état aux personnes.⁷³Ainsi donc, nous ne soulignons que les parentés spirituelles qui jouent à l'intérieur de la nation, donne à ses ressortissants le sentiment qu'ils ont autours d'un organe clos, d'un ensemble qui s'oppose aux autres formations nationales. C'est ainsi que l'unité nationale de chaque pays s'est faite.

Il est évident de résoudre le problème d'ambiguïté scientifique autours de ces deux concepts polysémiques, dont la nation et l'Etat. Dans d'autres cieux, l'Etat a existé avant la nation ; tel est le cas de la RDC, pendant l'époque coloniale, et pour les autres, c'est les nations qui ont vu le jour avant l'Etat, tel est le cas de nombreux cieux européens et le reste du monde. Ainsi, la nation est une notion sociologique et l'Etat est une notion juridique et aussi politique.

⁷² Nye joseph, bound to lead: the changeng nature of american power, éd Bassic Books, New York, 1990, p5. Traduction Google anglais français.

⁷³ Idem, p26

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Dans la conception allemande, la nation est la résultante ou le produit nécessaire d'éléments objectifs comme la géographie, la langue, la religion, l'idéologie, aussi et surtout la race, mythe etc.⁷⁴

? Elément constitutif d'une nation

C'est à partir de la conception allemande qui regroupe un certain nombre d'élément caractérisant la nation : les royaumes, empires, élément géographique, ethnique, mythe, historique, culturel, foi spirituelle c'est-à-dire la croyance religieuse, souvenir partagée d'un peuple conscient de leur appartenance à la nation etc.⁷⁵

⁷⁴ CHALVIDAN (P-H), Droit constitutionnel, institution et régimes politique, éd Nathan, Paris, 1986, p54

⁷⁵ Makiese MWANA Wa NZAMBI, droits constitutionnel, note de cours de G2 R.I, FSSAP, UNIKIN, 2015-219; Pp12-13

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CHAPITRE DEUXIEME : LE SPORT EN RELATIONS
INTERNATIONALES

Le sport a toujours été présent au sein des Relations Internationales, que ce soit pour la propagande ou pour rapprocher deux Etats, le sport est un outil polyvalent souvent utilisé pour exercer une diplomatie d'influence. En Relations Internationales actuelles, le sport est un vecteur formidable de rapprochement entre les hommes et les Etats, une arme diplomatique et une vitrine politique qui n'a pas de semblable.

C'est pourquoi, cette étude amène une autre dimension d'étude dans un département essentiellement spécialisé sur les questions stratégiques et allèchent à s'intéresser aux enjeux sportifs en Relations Internationales.

SECTION Ière. LE SPORT FACTEUR DE PUISSANCE

Le sport, défini traditionnellement comme un ensemble d'amusements, car issu du mot « desport » utilisé au Moyen-âge pour évoquer la distraction, deviendra progressivement un élément important dans les politiques nationales et la toile de fond des enjeux géopolitiques et diplomatiques. Il va ainsi désigner un ensemble de pratiques de plus en plus codifiées, donnant lieu à des compétitions institutionnalisées. Les sports modernes sont ainsi nés au Royaume-Uni, au XIXe siècle, de pratiques populaires ou aristocratiques liées à des objectifs d'inspiration puritaine (canaliser l'énergie d'hommes jeunes et leur donner un esprit d'équipe et de solidarité).⁷⁶ Ce contexte est alors propice à l'expansion du sport avec⁷⁷ :

? L'industrialisation qui va séparer le temps de travail du temps libre. En effet, pratiqués par des amateurs et codifiés dans des associations ou ligues sportives privées, on va aboutir à des disciplines distinctes : par exemple le football et le rugby dérivent d'un même jeu traditionnel mais sont devenus des sports différents du fait de désaccords sur les règles à appliquer ;

? L'organisation de grandes compétitions internationales et la création des institutions sportives internationales. Des rencontres internationales ont été organisées (Coupe Davis en 1900 par exemple) et les différents sports se sont structurés en Fédérations internationales (comme la Fédération Internationale de Football Association, FIFA en 1904) qui jouent rapidement un rôle

76 « Sport, mondialisation et géopolitique », in http// www.sport.dans.la.mondialisation//géopolitique./,

consulté le 03 Juillet 2019 à 17h30'.

⁷⁷ Idem

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géostratégique important, au-delà de l'échelon national. En témoigne la création en 1894 par le Baron Pierre de Coubertin du Comité Internationale Olympique (CIO), une ONG supranationale qui, dans un esprit d'apolitisme, d'éducation et de rapprochement des peuples, organisa en 1896 à Athènes des premiers Jeux Olympiques.⁷⁸

Si les rivalités nationales existaient dès les débuts de l'organisation du mouvement sportif avec les institutions internationales comme la FIFA et le CIO, elles furent encore renforcées après la 1^ère Guerre Mondiale par l'essor des nouvelles idéologies et l'implication des Etats démocratiques et surtout totalitaires.

En effet, ces régimes totalitaires exploitaient le sport comme instrument de diffusion de leur idéologie, de contrôle social et d'affirmation de leur puissance sur la scène internationale. En témoignent les victoires italiennes lors de la Coupe du monde de football de 1934 et 1938 ; ainsi que des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin, qui sont les caractéristiques de l'étatisation du sport.⁷⁹

Le sport était donc utilisé aussi bien pour véhiculer une image associant l'idéologie politique et prestige sportif que pour montrer une opposition idéologique politique. Il a ainsi servi de faire valoir à des régimes totalitaires qui ont utilisé le prestige de la victoire pour montrer la force et le bénéfice que leur vision du monde pouvait engendrer. Les dictateurs ont ainsi accordé une place importante au sport et ont souvent associé le prestige de la victoire à la force de leurs idées.⁸⁰ Jadis activité de proximité, le sport est devenu l'un des premiers spectacles mondiaux, phénomène international instrumentalisé par les Etats au service de leur politique étrangère. C'est l'un des meilleurs moyens de représenter la part d'universalité du monde, malgré les divisions d'ordre politiques, culturelles ou religieuses qui dominent les relations internationales. Il a toujours été un enjeu des relations internationales.⁸¹

⁷⁸ COLOMB, Pierre (Dir.), Sport, droit et relations internationales, Economica, Paris, 1988, p54

⁷⁹ Idem, p65

⁸⁰ COLOMB, Pierre, « Sport et Etat » in Pouvoir, n°61, 1992, p85

⁸¹ DIETSHY, Paul, « Le système, instrument des Relations Internationales » in Questions internationales, le sport dans la mondialisation, n°44, la documentation française, Juillet-Août 2010, p65

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Le sport, un thermomètre des relations internationales. Il faut que les conditions soient réunies en amont, et que les Etats aient au préalable la volonté de faire évoluer leur politique extérieure. Ce n'est pas le ping pong qui a amené le rapprochement entre les Etats-Unis et la chine, car il était déjà imaginé à la fin des années 1960.⁸² Ces évènements servent au mieux de symbole, au pire de prétexte.⁸³ « Puis que le monde est affranchi à des crimes et des tueries ainsi que du choc des armes », ainsi s'ouvraient les jeux olympiques dans l'Antiquité. La trêve (ekecheiria) était l'un des principes sacrés de l'olympisme. Les cités devraient cesser les hostilités environ une semaine avant le début des épreuves enfin de laisser les athlètes circuler librement. Ces faits constituent certainement l'une des premières traces d'une forme de diplomatie « sportive », qui occupe aujourd'hui une place non négligeable dans les Relations Internationales.⁸⁴

Si le Qatar offre actuellement un puissant exemple de cette pratique des Relations Internationales, il est intéressant de revenir sur différents évènements sportifs qui ont marqué aussi bien les relations entre Etats. Les grands évènements sportifs ont toujours été utilisés à des fins politiques, la « beauté du sport » mise au profit d'un Etat et parfois d'une idéologie. La dernière cérémonie d'ouverture des J.O de Londres fut en effet suivit par près d'un milliard de personnes, soit environ 1/7% de la population mondiale. Cette fenêtre ouverte sur une ville représente un vecteur de communication de premier choix.⁸⁵

§1. Sur le plan Régional

Le nationalisme est essentiellement un principe qui exige que l'unité politique et l'unité nationale se recouvrent, c'est sur base de cette raison que le sport devient un outil de construction de l'idée nationale à partir du moment où les sociétés le reconnaissent comme une activité ayant une signification importante. En surcroit, il faut que les moyens de sa couverture médiatique permettent de toucher profusément la population.

⁸² DIETSHY, Paul, Op.cit. p90

⁸³ Http : // www.le-monde.fr/sport/article/2011/11/21/-la-diplomatie-du-ping-po,g-fait-son-retour-au-qatar-1606741-3242.html

⁸⁴ Mignon, P, et P. Boniface : le sport : tremplin pour la citoyenneté ?: l'Europe et le sport, éd PUF, Paris, 2008, pp109-118

85www.cesa.air.defense.gouv.fr

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La victoire de l'Algérie contre le Nigeria en quart de final de la coupe d'Afrique de nation édition 2019 était un moyen d'unification de peuple autour de l'identité nationale. Des milieux des supporters de l'équipe de football Algérien ont explosés leurs joies après la victoire de leur équipe. A Paris comme à Lyon et Marseille, la fête a battu son plein. « Nous nous sommes régalé, c'est magique, les héros nationales ont vaincu la guerre, car, nous ne célébrons pas la victoire des élections des hommes politique, mais c'est le football qui nous réunis, nous sommes soulagés des émotions ».⁸⁶ La victoire footballistique est un moyen d'expression de la puissance d'un Etat et aussi un outil pour son rayonnement, sa visibilité diplomatique, la vente de son image pacifiquement et aussi un moyen d'influencer les autres acteurs.

a. Le sport une vitrine politique

Le sport par sa mondialisation et sa popularité est une vitrine qui a un certain coût. Un empereur allemand désireux exprimer sa puissance au monde entier. Hitler organise les jeux olympiques de 1936 à Berlin. Ces jeux étaient un véritable moyen de propagande du pays. L'hymne nazie était joué de certaine de fois et cela été pour lui un moyen utilisé pour permettre au monde entier de prendre garde face à l'expression de la puissance allemande.⁸⁷

L'organisation des événements sportifs pousse les Etats de se mettre en avant afin de projeter leurs puissances. Plus récemment, le sport est devenu un outil de reconnaissance et d'existence. Sous terme exemplatif ; le Qatar un petit pays riche mais ne doit sa reconnaissance quasiment qu'à l'exercice d'un sport soft power très performant. Cette reconnaissance, c'est ne pas seulement le petit pays qui la cherchent, c'est également les pays émergents désireux attirer les autres Etats afin de répondre du mieux possible à leur ambition de grande puissance.

Le soft power comme pouvoir ou capacité d'influence sur les autres ; le Qatar au travers le sport qu'il à développer plus que même les pays pratiquant cette discipline à son début des ères créatives, est devenu une puissance régionale du continent, où les grandes compétitions sportives, réunis les peuples mobiles et soudains derrière leurs clubs et équipes sportifs.

⁸⁶ Extasie, supporteur de l'Algérie à paris interview après le match par l'envoyé spécial de RFI : Stéphane Burgatt publié le 15/07/219 lis à 10h30 sur la page publicitaire de RFI.org

⁸⁷ CORENTIN WILMOT et ARNO ZAGLIA, La diplomatie sportive des pays émergents, éd PUCL, Paris, 2015, p48

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Le soft power s'exerce aussi à travers les ressources en dehors de portées des gouvernements. Ceux-ci peuvent néanmoins diriger ce type de politique à travers certains instruments et orientations. Le sport est couramment utilisé dans le but de faire briller ses sportifs, être sur le devant d'une scène qui ne cesse jamais d'être de plus en plus médiatisée et concurrencée. Utiliser le sport pour se rapprocher, comme ce fut le cas de la RDC et ses pays voisins, comme le Rwanda, l'Angola, le Zimbabwe, la République du Congo etc. Ainsi, le Qatar en a fait une politique principale alors que les pays émergents se ruent dans des grandes compétitions comme des coupes du monde.

Le soft power utilisé par plusieurs Etats dites développés, le gouvernement des USA l'utilise dans le financement des films réalisé par Hollywood, pour exhiber la puissance américaine dans le monde entier. Dans sa région, le Qatar est considéré comme une puissance à part entier car au travers son soft power et sa politique footballistique, il est craint et le reste du monde lui craint aussi vu ses capacités organisationnelles des grandes compétitions footballistique.

L'organisation de la coupe du monde 2018 par la Russie sur ses terres, était une affirmation de sa puissance et cela vient surenchérir à la diplomatie l'essor impressionnant. Cette compétition pour la Russie avait comme objectif, l'expression de sa puissance douce, le rayonnement de sa diplomatie sportive, une démonstration de sa force pacifique et la manifestation de la paix totale sur la scène internationale, et cela à exhiber une autre image du pays dans le reste du monde. Voilà, un boycotte qui s'échauffe du côté américain. Pour eux, leur participation dans cette compétition était une humiliation, pour se faire, pour ne pas refuser et d'éviter de sanction au niveau de la FIFA, ils se sont faits éliminé lors des éliminatoires de la dite compétition.

Pour ainsi, nous nous demandons pourquoi les Etats-Unis ont-ils boycotté la compétition de la coupe du monde 2018 en Russie ?

Il est probable de soulever encore cet exemple, dans la région Africaine et selon le classement de la FIFA, l'Algérie est première du continent Africain, en titre, tactique etc. cette position influence les restes des pays footballistiques du continent africain.

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b. Enjeux nationaux entre encadrement politique et contestations

publiques

En raison de sa visibilité médiatique, le football est souvent exploité par les régimes politiques de tous genres. De même, la politique est un sujet souvent côtoyé par les acteurs du ballon rond, que ce soit sur les terrains, en tribune ou en coulisse. Evidemment, c'est le cas parfois de multiple pays du monde, qui sont accédés a leurs indépendances nationale au travers le football, voués aux échecs sur terrains, ils parviennent à se soulever lors que tout ne marche pas. C'est le cas de la RDC sous la colonisation de la Belgique ; lors d'un match entre le club belge et le club autochtone en 1959, l'échec des autochtones a provoqué la révolution qui été devenu source de l'indépendance.

En effet, le Signe de cette interrelation entre politique nationale et football, le nom donné aux équipes et aux stades dépassent le simple cadre local. Ces noms sont explicatifs des événements historiques d'un peuple, dans plupart de cas c'est pendant la période coloniale.⁸⁸

? l'indépendance de l'Algérie à Alger,

? l'indépendance et stade de Martyr de la pentecôte de la RDC ? l'Afrique du sud, à l'issu de l'apartheid

Donc, le football à nécessairement joué un rôle très important, tous dans cette discipline est explicatif ; les noms que comportent les stades, les clubs, les équipes nationales, les couleurs de vareuse sont significatifs et peut être à l'origine d'une histoire d'un peuple ou d'un Etat donné ; le sport ne s'est pas incarcéré par-là, peut prendre aussi la dimension révolutionnaire.

En favorisant le dialogue entre les peuples, le sport, et le football en particulier joue un rôle non négligeable. Il est à la hauteur des révolutions des mentalités et de la progression des droits de l'homme, de la parité homme et femme, à la lutte contre le racisme et l'intolérance en passant par la liberté d'expression. Le football offre un champ d'expérience mettant en lumière tantôt des avancées innovantes, tantôt des retards étranges.

Pour paraphraser cette partie, l'exemple typique de l'Afrique du Sud comporte l'explication claire dans la mesure où le sport a joué un rôle très capital dans la construction et l'unification de peuple autour d'une identité nationale. Le sport fut un talon d'Achille car les rencontres étaient boycottées

⁸⁸ https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les pourquoi/lespourquoi-pourquoi-au-foot-la-tribune-populaire-sappelle-le-kop_2178955.htm,l) surfrancetvinfo.fr

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par tous les Etats et d'autres ayant dénoncé sa politique de discrimination. Le terrain du football fut un espace de contestation à l'Apartheid pour l'Afrique du sud et le régime d'apartheid qui avait, avant, dans les années 70 organisé des rencontres de football en vue de promouvoir ses réformes limitées et d'amadouer la communauté internationale qui l'a mis au ban des nations.⁸⁹

Après L'apartheid qui marqua un défi pour la diplomatie sud-africaine qui devrait exhiber une nouvelle image et une nouvelle identité du pays multiculturel et soudé. L'organisation de la coupe du monde de rugby en 1995 était un pari et une opportunité pour Nelson Mandela car les Springs books incarnaient encore aux yeux de la population noire la domination blanche. Le nouveau président sud-africain voulait montrer qu'il était possible de créer un sentiment d'une unité nationale et il joua un rôle central dans le « coaching » de la nation.⁹⁰ Pour décanté la situation, la victoire du pays hôte rassembla la nation malgré une situation politique encore chargée de rancoeurs et d'incertitudes. Les coupes du monde de rugby en 1995 et de football en 2010 furent des opportunités pour l'Afrique du sud d'exhiber son soft power, d'affirmer son africanité et sa solidarité panafricaine, la promotion de la liberté et de l'unité africaine.⁹¹

En définitive, le sport en Afrique du sud est toujours désigné pour mesurer les changements de la société sud-africaine et joue un rôle non dérisoire dans l'économie, la politique, la société et la culture, il est propice à l'expression de l'identité communautaire.

c. Etats, sport et soft power

L'organisation des compétitions sportives est une occasion en or. « C'est un message totalement géopolitique. Nous sommes une grande puissance parce que nous arrivons à réaliser un grand évènement sportif. Cela relève du soft power, cette capacité à afficher sa puissance par des moyens autres que militaires » dit-il Loïc Ravenel. Il n'est pas inutile de rappeler ce qu'est le soft power. Le soft power, c'est la manifestation d'une forme d'incitation, de séduction ou encore d'influence sur le choix des problèmes politiques apparaissant comme prioritaires avec comme impératifs la crédibilité et la

⁸⁹ ALEGI Peter, BOLSMANN CHRIS, South Africa and the global game: football, apartheid and bay ond, coll sport in the global society. Contemporary perspectives, éd, Abinbgdon, 2013, Pp 144-145

⁹⁰ CUBIZOLLES Sylvain, Le football en Afrique du sud : vécu d'un township du cap occidental, éd Karthala, Paris, 2010, Pp 196-197

⁹¹ ALEGI Peter et BOLSMANN CHRIS, Op Cit, Pp. 145-147

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légitimité. La réussite d'un grand évènement sportif séduit justement et conféré à la ville, au pays organisateur le statut de puissance au moins symbolique.

Malgré les couts exorbitants de ces méga-événements sportif et les risques que cela peut comporter, l'appétit des États ne semble guère diminué. Pourquoi donc les Etats veulent toujours organiser les événements sportifs? L'expérience prouve que les pays postulants n'ont aucune certitude que les ressources notamment en argent, temps et personnel investies lors de l'organisation soient récupérées. Les retombées économiques directes, telles que la venue des visiteurs extérieurs semble suffisant pour justifier cet engouement, d'autant que les expériences passées ont prouvé que le succès financier n'était pas toujours au rendez-vous. Le Gabon par exemple sait quelque chose avec la récente coupe d'Afrique des Nations de football 2017, et la Grèce aux Jeux Olympiques de 2004 ont connu des déficits.

L'ancien maire de Montréal, Gérald Tremblay semble avoir la réponse lorsqu'il déclarait, malgré le déficit de 3,5 millions de dollars des Championnats du monde des sports aquatiques en 2005 que Montréal a accueilli, « Cela valait la peine, un déficit de l'ordre de 4 millions de dollars canadiens ne représente que 0,1% du budget annuel de 4 milliards pour Montréal. Les mondiaux apporteront également une visibilité incroyable pour la ville, une vitrine importante sur le monde ».⁹²

Bien évidemment, les compétitions sportives ne sont pas du sport mais bien plus que du sport. Depuis des décennies, les Etats ont compris que le sport était une vitrine, un moyen de rayonner, d'affirmer sa puissance au moins du point de vue symbolique ou même d'exister sur la carte du monde. Souvent dans un contexte où le ciel des relations avec l'extérieur ou locale est sombre, l'organisation des compétitions sportives devient un des remparts pour faire changer la vision des choses.

L'exemple d'une Russie critiquée au sein de l'Europe ainsi qu'aux Etats-Unis à cause de la Crimée, complaisance avec la Corée du Nord ou encore à propos de la question ukrainienne, les conséquences d'une telle politique ne tarderont pas à se voir. Les sanctions européennes et américaines, l'annulation du G8 à Sotchi ont pâli l'image de l'État. Là où la politique traditionnelle Russe n'a pas pu soigner l'image du pays ou du moins n'en a même pas eu la volonté,

⁹²Radio-Canada-ca, 31 juillet 2005, 15h50

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le sport, par les résultats des athlètes et l'organisation des grands rendez-vous a pu le faire malgré le caractère imparfait. Le mondial de football organisé dans ce pays a certes eu un impact sportif, mais aussi culturel, diplomatique et économique.⁹³

Carole Gomez, chercheuse à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) ajoutera que « Moscou utilise le sport dans sa stratégie politique lui permettant ainsi de s'affirmer de nouveau sur la scène internationale grâce à l'accueil des grandes compétitions sportives... ». Une telle politique apporte généralement les bons résultats en termes d'attraction. Rappelons également que l'enjeu n'est pas que dans la recherche du prestige ; Sotchi 2014 a été une occasion pour Moscou de rendre à cette partie du pays sa souveraineté territoriale. Ces jeux ont été une occasion de contrôler son territoire sur le Caucase, notamment l'Abkhazie, et faire l'étalage de sa réussite économique pour renouveler son influence aux Etats voisins de la Mer Noire.

§2. Sur le plan International

Le système international et la communauté internationale sont bouleversés au point où on ne parvient plus à maitriser les Etats. Aux issus des deux guerres (1^e&2^eguerres mondiales) et aussi la guerre froide, les Etats ne s'attendaient plus à un autre phénomène qui peut encore déséquilibré la scène internationale ; où ils luttent non pas pour les acquisitions des armes nucléaires, mais plutôt les Etats cherchent à ses prévaloir de plus vite possible au travers le sport, qui est pratiqué non pas comme un exercice physique comme s'était définit dans son origine, mais plutôt un instrument de visibilité, de séduction, de concurrence diplomatique, de résolution des antagonismes régnant entre les nations du monde, donne la possibilité aux Etats de renforcer encore les relations diplomatiques par le moyen pacifique. Par son impact populaire, le football entretient très tôt des liens forts avec la politique, que ce soit sur le plan local ou international.

Vu le multi-dimensionnalité du sport, considéré comme un nouveau phénomène d'influence en Relations Internationales, il à englober tous les aspects dans la vie des Etats et même la communauté internationale ne pas à scruter comme une moindre discipline, il se développe plus vite comme un agent vecteur, porteur de la maladie dans le corps humain. Bien attendu, le sport se développe et ouvre ses champs virtuels dans la diplomatie sportive, le soft

⁹³Cyrille Bret, Les 4 enjeux géopolitiques du mondial 2018 éd, Huffington Post, 2017, p48

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power mais aussi le professionnalisme, la politique sportive et que connait-je encore. ⁹⁴

Ainsi, le cricket a joué un rôle diplomatique entre l'Inde et Pakistan. Leurs relations ont toujours étés conflictuelles depuis leurs indépendances. L'organisation de cette compétition sportive était un moyen de rapprochement, car il est question d'une diplomatie de cricket appelé diplomatie alternative délégué aux acteurs privés tout en restant sous l'étroite surveillance du gouvernement mais en plus de servir des intérêts étatiques. Elle sert tout justement les intérêts privés.⁹⁵ Le but de cette diplomatie n'était pas forcement la paix et/ou résolvait des problèmes territoriaux au tour du cachemire qui restaient le nerf même de la guerre, mais, elle a réuni les deux parties et donc, c'était un moyen de rétablissement de canal de communication.⁹⁶

Le cricket servirait donc une sorte d' « entremetteur » dans le but de faire rencontrer et garder les deux parties en contact. Car, entre 1961 et 1978, elles rompirent les liens diplomatiques. Boria Majumbar, historien du cricket, affirma que les tensions érodaient les relations indo-pakistanaises, le cricket venait à l'aide. Les deux pays prenaient l'initiative d'inviter l'autre à jouer un match en 2005, c'est alors que les tensions étaient au plus haut, l'Inde invita son voisin occidental pour un match et cela à permit au président pakistanais et indien d'avoir une discussion non formelle concernant le cachemire.⁹⁷

Donc, les compétitions et les jeux organisés jouent un rôle très important sur le rayonnement et la visibilité du pays hôte ; image de la modernité et aussi de la sécurité. Voilà comment le sport a renoué les pays vivaient en antagonisme depuis leurs indépendances autour d'une portion de terre contenant des richesses. Que dans leurs pensées, ils ne pouvaient pas se réunir encore vu que chacun chercher à dissuader l'autre enfin de pouvoir s'accaparer du territoire à conflit.

⁹⁴ LAFITTE Romain, De l'importance du cricket dans la diplomatie, pays émergent, éd presse, Paris, 2015, p57

⁹⁵ Gayer Laurent, la privatisation de la politique étrangère en Asie du sud : entre modes privés d'action diplomatique et décharge diplomatique de l'Etat. L'exemple de la « diplomatie du cricket » entre l'inde et le Pakistan, transcontinental, mise en ligne le 12 octobre 2011. http://transcontinentales.revues.org/5, consulté le 15/06/2019

⁹⁶ BHARUCHA Nadir et SHAFQAT Saad, le cricket the magic glue that in unites sous-Asia ?, éd British Medical, vol 328, n^o7443, 2004, p843

⁹⁷ Groft Stuart, « south Asia's arms control process : cricket diplomacy and the composite dialogue » éd royal international affairs 1944, vol 81, 2005, pp. 1055-1056

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a. Sport : médiation diplomatique

Il est considéré comme une goutte d'eau dans un océan, sans cette goutte, elle manquait. Voilà ce que le football à comme ambition dans le monde actuel et surtout au vu des Etats.

Le Sport peut également servir de médiation diplomatique comme ce fut notamment le cas en 1998 lors de la Coupe du monde en France à l'occasion du match du groupe F opposant l'équipe des États-Unis à celle d'Iran, match remporté 2-1 par l'Iran. De même, en 2002, la Coupe du monde c'était tenue conjointement en Corée du Sud et au Japon. Ne voulant pas trancher entre ces deux nations historiquement rivales, la FIFA a en effet décidé, contre toute logique sportive, de leur confier l'organisation de cette Coupe du monde afin de favoriser leur réconciliation. En 2008-2009, l'Armani et la Turquie ont accompagné leurs matches de sélection pour la Coupe du monde 2010 d'un rapprochement diplomatique. Cette "diplomatie du football" aboutit quatre jours avant le match retour en octobre 2009 à la signature d'un accord historique entre les deux pays.⁹⁸

En chine dans les années où le sport était considéré comme moyen de rapprochement, il est intéressant de soulever la diplomatie de Ping Pong mise en oeuvre au début des années 70 entre la Chine et les Etats-Unis. Cet événement avait permis aux deux pays de se rapprocher et d'être conscient de leurs intérêts communs concernant l'URSS. Mao Zedong invita l'équipe nationale américaine de Ping Pong en chine après que ceux-ci furent présents au Japon, une rencontre sportive médiatisée, et cela marqua le rapprochement sino-américaine et la visite du président Japonais Nixon aux Etats-Unis en 1972.⁹⁹

b. La Diplomatie Sportive au service de Soft Power

Le sport s'est transformé en un instrument de soft power, une puissance douce qui est transformée à une nouvelle forme et subtile du pouvoir. Chaque État essaie d'attirer l'attention, le respect et la sympathie des autres nations grâce à ses champions qui sont de véritables stars internationales, connues et contemplées sur les cinq continents. Des icônes vivantes du village

⁹⁸Mickaël Correia, Une Histoire populaire du football, Editions La Découverte, Paris, 2018, p.416

⁹⁹ VERSCHUUREN PIM, « les multiples visages du sport power », in revu internationale stratégique, N^o 89, 2013, p131

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mondial, qui est aujourd'hui une planète avec le décollage des technologies de communication et de l'information.¹⁰⁰

« Le sport, en raison de ses capacités symboliques, est une ressource importante de toute politique étrangère et il contribue à exprimer et à affirmer l'identité politique. »¹⁰¹ Tout pays avides d'investir massivement dans le sport et d'y jauger le fait à dessein. Il souscrit à une stratégie propre qui vise l'acquisition de notoriété, de reconnaissance et d'influence par le sport, dans le sport et au-delà. C'est donc à un usage géopolitique du sport qu'on concourt.

c. Le sport arme diplomatique

En évoquant la diplomatie sportive, le sport en Relations internationales fait appel à la diplomatie de Ping Pong, qui pensé que la diplomatie sportive échalote à quel point le sport peut s'exhiber ambitieux dans son rôle d'instrument diplomatique. Le sport à acter un grand rapprochement ; celui entre Israël et inde en 1987 à l'occasion d'un quart de final de la coupe de Davis que l'inde reçoit pour la première fois une équipe israélienne sur son territoire depuis que les relations n'ont faits que s'améliorer avec une officialisation de relations diplomatiques.¹⁰² Nous n'ignorons pas l'exemple du Brésil qui utilise la diplomatie footballistique conjointement à des missions de paix pour l'ONU, comme instrument pour promouvoir la paix. En effet, une rencontre footballistique fut organisée par LULA pour la paix entre les sélections Haïtiennes et Brésiliennes à port prince en 2004, la coupe du monde 2014 et les jeux olympiques de 2016.¹⁰³

Pour le Brésil, ces compétitions étaient une occasion de montrer qu'il compte sur le sport pour l'accompagner sur sa route enfin de devenir une puissance émergée. Pour cela, il faut une organisation parfaite qui démontre chaque trait de sa puissance (économique, culturelle, sportive etc.) qui contribuent à la reconnaissance du Brésil sur la scène internationale en faisant valoir son soft power.¹⁰⁴ Donc, la diplomatie du Brésil pendant les deux mandats de LULA a été construite autour de l'émergence du pays sur la scène internationale et la construction d'un discours imaginaire. C'est au travers les compétitions footballistiques que le Brésil à rayonner dans le monde en

100 BONIFACE. P., Sport et relations internationales, éd Seyroles, Paris, 2014, p. 23

101 AUGUSTIN. J-P., Sport, géographie, aménagement, éd Nathan, Paris, 1995, p. 19

102 VERSCHUUREN PIM, Op.cit., p131

103 HUYGHE, François-Bernard, Maîtres du faire croire, de la propagande à l'influence, Vuibert, Paris, 2008, p65

104 Pascal Boniface, Op.cit., p186

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capitalisant le football comme moyen d'émergence, de sa visibilité, de son attraction, de sa séduction sur la scène internationale. Lui, qui est bien coté par l'ONU ; le football Brésilien n'est pas seulement le football professionnel, mais c'est aussi un style de jeu, une marque fabriquée beaucoup mieux apprécié ; car les joueurs Brésiliens jouent le rôle des ambassadeurs en short, qui sont appelés le Brésil des douze, c'est à dire 11 joueurs au terrain plus l'entraineur.¹⁰⁵

Si le sport peut servir d'outil d'ouverture diplomatique, il peut néanmoins être utilisé à des fins contraires. La forte dimension sportive dans les relations internationales peut être utilisée pour que les pays fassent valoir leur soft power. Jetons un additif très consistant en Afrique et plus précisément en RDC, dont, le sport est devenu un soft power et aussi dans la résurrection des antagonismes régnant entre la RDC et ses voisins, je cite le Congo Brazzaville. Au sein du continent, le sport est désigné pour mesurer le changement de la société, et il use une place très important et joue un rôle moins minime dans l'économie, la politique, la société et la culture, et/ou en plus il est propice à l'expression de l'identité des communautés.

d. Sport : stratégie de légitimité

Le sport, de plus en plus utilisé par les Etats comme une stratégie de légitimité grâce à des actions symboliques. A ce stade, nous recourons plus vite à un exemple typique celui du Qatar, par son engagement et investissement dans cette discipline dite sportive, en faisant appel à la diplomatie de Ping Pong. Le Qatar a fait le sport un outil de communication avec les sponsors de grands clubs de football, l'achat de droit TV, pour influencer et impacter les autres Etats.¹⁰⁶

Mais, il y a une partie du sport que l'on ne pourra pas atteindre par des stratégies politiques, c'est la quintessence même du sport. L'émotion procurer par les exploits sportifs dépasse toutes les dérives et permet même à un peuple de se fédérer.¹⁰⁷ C'est le cas de la RDC en CAN 2015 lors de sa suprématie sanctionnée par la victoire de la RDC, à l'égard de la RC, et qui a uni le peuple Congolais, pluriethniques, de toutes catégories sous un seul et même drapeau, une même identité sans aucune intervention politique ; « je suis

105 Pascal Boniface, Op.cit., p186

106 MENARD, Robert et STEINER, Thierry, Mirages et Cheikhs en blanc : enquête sur la face cachée du Qatar, éd le coffre-fort de la France, Paris, 2010, p62

107 Idem, p70

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congolais et je soutien les léopards » au moment où rien ne marché dans le pays.

SECTION IIe : LE SPORT FACTEUR DE PAIX ET DE CONFLIT

(GUERRE)

Les catastrophes naturelles, guerres entre les Etats, conflits ou instabilité politique, suprématie de puissance, ont toujours des conséquences néfastes sur les habitants. Là où la mort, les violations des droits ou la perte des conditions de vie matérielle frappent la population jour pour jour ; chaque individu est éprouvé sur le plan psychique. Les Etats restent dans les antagonismes qui sont provoqué parfois volontairement ou involontairement, se retrouvent réunies devant le sport pour réunifier leurs amitiés biaisées au fil de temps. C'est le cas de la RDC et le Rwanda. Qui sont proche, mais c'est à cause de matière première de la RDC que le Rwanda convoite et qui provoque les guerres, les massacres et les pertes des vies humaines.

Le sport étant un important marqueur de hiérarchie sociale et politique, il a ainsi dans l'histoire permis de visualiser la hiérarchie et les conflits entre les grandes puissances. Les Jeux olympiques en sont certainement le plus important exemple. En football, la géopolitique concerne les relations internationales induites par la pratique de ce sport et notamment la désignation des villes et pays accueillant des compétitions de ce sport collectif.

§1. Le Sport facteur de Paix

Quand le nationalisme prend le pas sur un certain «chauvinisme sympathique», les problèmes graves peuvent apparaître dans les relations entre nations. Le déblayage de ce point nous renvoi activement à l'observation de la diplomatie de Ping Pong, dont la chine s'est servie de la diplomatie sportive à la fois pour se rapprocher d'un ennemi et aussi pour partager une image du pays.

Les sociologues Norbert Elias et Eric Dunning l'ont remarqué (dans Sport et civilisation, la violence maîtrisée) : « Au niveau international, des manifestations sportives comme les Jeux olympiques ou la Coupe du monde de football constituent, de manière visible et régulière, la seule occasion d'union pour les États en temps de paix ». C'est le cas de l'Irlande du Nord et du Sud qui forme une équipe en rugby ; en 2000 aux JO de Sydney, Corée du Sud et Corée du Nord défilent sous le même drapeau ; un sport qui devient emblème de paix et de réconciliation. Enfin, pour un exemple plus récent, on peut évoquer le footballeur ivoirien Didier Drogba qui était rentré en Côte d'Ivoire pour

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célébrer la réconciliation nationale et rendit visite aux deux factions rivales tout en présentant à la foule son trophée de meilleur joueur africain.

Le sport peut aussi être catalyseur de tension plus forte. En 2004, lors d'un match final entre Chine et Japon de la coupe d'Asie, des émeutes antijaponaises ont éclaté de manière violente ne faisant qu'ajouter de l'incompréhension au malaise ambiant entre les deux États. De même la Guerre du football en 1969 entre le Honduras et le Salvador qui a été déclenchée par des éliminatoires de la Coupe du Monde.

En effet, la diplomatie de Ping Pong mise en place, nous avons l'Inde et le Pakistan, deux pays voisin qui partagent la même passion du cricket, et pourtant les relations entre ces deux pays ont toujours été conflictuelles depuis leur indépendance. Dans ce cas-là, le sport (cricket) a joué un rôle diplomatique entre ces deux Etats. Vers les années 1947, 1965, et 1971 sans compter les incidents frontaliers et les escarmouches entre ces deux Etats. Vers les années 80, le cricket est devenu un instrument de rapprochement. Une diplomatie alternative et dont les deux dirigeants de ces deux Etats furent à nouveau conscients des vertus normalisatrices du cricket.¹⁰⁸

Il est interrogatoire de la diplomatie alternative. La diplomatie de cricket a été déléguée aux acteurs privés tout en restant sous l'étroite surveillance du gouvernement mais en plus de servir les intérêts étatiques, elle sert les intérêts privés en favorisant le tourisme du cricket. Les retrouvailles entre les familles séparées à cause des conflits et sert aussi d'activité lucrative entre les entrepreneurs que pour les équipes.

Ainsi, le but de cricket ne visant forcement pas la paix entre l'Inde et le Pakistan, il ne résolvait pas les différends territoriaux au cachemire qui resté le nerf de la guerre. Mais au moins, il mérité de réunir les deux parties et de rétablir pacifiquement la communication.¹⁰⁹

Le cricket servirait donc une sorte d'entremetteur dans le but de faire rencontrer et garder les deux parties en contact entre 1978 et 1981 où les deux pays prenaient l'initiative d'inviter l'autre à joueur un match, alors que les tensions étaient au plus haut. L'inde invita son voisin occidental pour un match

108 GAVE Laurent, « la privatisation de la politique étrangère en Asie du Sud : entre modes privés d'action diplomatique et décharge diplomatique de l'Etat ; exemple de la diplomatie du cricket entre l'inde et la Pakistan, transcontinental », in revu n^o3, publier en ligne le 12/11/2015 à 15h45» p85

109 HERNANDEZ Antony, la coupe du monde relance la diplomatie du cricket entre l'inde et le Pakistan, éd le monde, Paris, 2015, pp41-45

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et cela a permis au président Pakistanais et indien d'avoir une discussion non formelle au tour du cachemire et à y apporté des solutions.

§2. Le sport : facteur de conflit

Le sport et les compétitions sportives ne sont pas seulement un jeu ou un spectacle. Mais les évènements sportifs comme les jeux Olympiques et les coupes du football sont en effet les évènements fondamentalement politiques permettant de montrer la puissance d'un Etat, les tensions internationales ou un moyen d'expression et l'occasion de faire passer certains messages à l'ensemble de la planète qui des années après font partie de l'histoire.

Ainsi donc, On se souvient aussi de la mobilisation des États-Unis aux Jeux Olympiques de Moscou de 1980 pour protester contre l'invasion de l'Afghanistan, et qui a privé l'Union soviétique de la reconnaissance internationale à laquelle elle aspirait. En revanche, le régime soviétique, qui tenta de prendre sa revanche en organisant le boycottage des Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, ne sera suivi que par douze pays communistes, ce qui constitua un échec.¹¹⁰

C'est le cas de J.O, de Mexico en 1968, où deux coureurs américains Tommi Smith et John Carlos, le 1^er et 3^e de la finale de 200 mètre, protestent contre la ségrégation raciale aux Etats-Unis en baissant la tête et en pointant le doigt ganter noir vers le ciel sur le podium lors de l'hymne américaine. Ce geste interprété comme la marque de leur soutien au black Panthères et black power.¹¹¹ Le conflit que le sport apporte dans la vie des Etats est surtout par les boycottes et les contestations que soulèvent certains Etats qui s'opposent dans l'organisation des évènements sportifs et cela peut voués à l'échec.¹¹²

D'autres moyens de contestations utilisés ne sont pas aussi pacifiques que le geste des deux américains. En effet, aux jeux de Munich de 1972 un groupe armé Palestinien prend en otage et exécute des athlètes israéliens. Cet évènement renforce l'attention accordée à la menace terroriste. Lors de la coupe d'Afrique de nation (CAN), les forces de libérations de l'Etat de Cabinda ont attaqué le bus qui transportait l'équipe de football du Togo pour réclamer la libération du territoire occupé illégalement par l'Angola selon les

110 Après avoir envahi l'Afghanistan, les jeux de Moscou ont été en partie boycottés par les pays occidentaux, http://www.olympic.org/fr, en ligne, consulté le 16/06/2019, à 18h54

111 Paul Audebert, le sport et les relations internationales, éd IRIC, Paris, 2014, p52

112 Laurent Vidal, éthique et sécurité dans le sport : conflit et le sport, éd PUF, Paris, 2016, p98

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rebelles, cet incident tragique provoquera la mort d'une personne et neufs blessés.¹¹³

Le Brésil subi des protestations venus montrer une face sombre du pays. Le peuple sorti dans les rues une année avant le mondial en marge de la coupe des confédérations, afin des manifesté leur mécontentement face aux choix politique de mettre énormément les moyens pour organiser la coupe du monde alors que le gouvernement peine à investir dans la santé et l'éducation. Un revers de la médaille qui a fait beaucoup de bruit dans le monde et donc la nuit à l'imaginaire si cher à Lula et cela à provoquer son départ au pouvoir.

Depuis les décennies, les États ont compris que le sport était une vitrine politique, un moyen de rayonner, d'affirmer sa puissance au moins du point de vue symbolique ou bien d'exister sur la carte. Souvent dans un contexte où le ciel des relations avec l'extérieur ou localement est sombre, l'organisation des compétitions sportives devient un des remparts pour faire changer de vision des choses. Les conflits qui étaient de nature économiques, diplomatiques, procuration des armes nucléaire comme symbole de domination pour marquer sa puissance sur les autres, militaire etc. qui prédominaient. Les Etats ont pris d'autre angle qui est aujourd'hui le sport arme douce mais très puissant, où ils ne se battent plus par la force mais plus, au travers le sport pour marquer leur présence et influencé les relations internationales.

En effet, le sport contribue parallèlement au rétablissement des relations diplomatiques qui avaient été gelées comme l'illustre dès la guerre froide. Donc, le sport et les manifestations sportives de tout ordre restent encore un moyen de guerre idéologique visant à montrer la vitalité d'une nation et à rassembler les différentes classes sociales dans une même attention. Bref le sport, dont le conflit est corolaire du faite qu'il attire toute l'attention de la société et aussi des Etats. Ni les jeux olympiques, ni la coupe du monde de football ou toute autre compétition ne sont pas la garantie pour la paix mondiale. En revanche, ils peuvent contribuer utilement à développer les contacts internationaux et les relations pacifiques. Car, les affrontements sportifs sont pacifiques et symboliques. Le sport ne stimule pas l'agressivité. Il la canalise et le fait dérouler selon les règles fixées à l'avance et jugées de façon indépendante. Le sport est un moyen parmi tant d'autres qui contribue au rapprochement des communautés ou des pays.

113 www.Jeunes-Afriques-le sport-comme-outil-des-terroristes-2014, publié sur internet et consulté le 12/06/2019 à 17h05

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Les compétitions sportives mondiales sont avant tout une formidable ouverture sur l'autre. Les sportifs de toute nationalité, de toute discipline, de toute religion, de tout niveau social cohabitent au sein du village olympique. Les moments de fraternisation entre compétiteurs sont bien plus nombreux que ceux d'hostilité manifeste. La même chose peut être écrite pour les spectateurs et téléspectateurs qui peuvent à la fois soutenir leurs champions nationaux et applaudir les exploits de ceux des autres nations.

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CHAPITRE TROISIEME : LE FOOTBALL FACTEUR DE

RAPPROCHEMENT DE LA RDC ET LA RC

En Afrique généralement, le football est une religion et ses fidèles se comportent par millions. Ce genre de phrase traduit la place du sport roi dans les sociétés Congolaises. En effet, à la suite d'un match nul (0-0) entre le cap Vert et la Zambie, l'annonce de la qualification de la RDC était faite par le goal average et qui lui était favorable par rapport au Cap Vert. La joie, l'optimiste s'emparent aux Congolais qui pouvaient continuer à rêver du titre. Cette qualification ouvre la porte des quarts de finale. Examinons à présent l'étape des quarts de finale et l'intégration nationale dans ce pays.

SECTION I^ère. LE FOOTBALL FACTEUR DE RAPPROCHEMENT DE
LA RDC ET LA RC
§1. La victoire de la RDC face à la République du Congo : une affirmation
de la puissance régionale

« La guerre par d'autre moyen »¹¹⁴, C'est surtout une boutade. Le football fait partie de l'intégration de l'image d'un pays. Quand l'équipe nationale joue, le peuple s'unit autour d'elle, et le sport en général parvient à fédéré les nations au-delà même de clivages, qui disparaissent lorsque le drapeau est en cause. C'est le cas de la RDC et la RC, lors de la compétition footballistique de 2015 CAN en Guinée et en 2018lors des éliminatoires de la CAN 2019.

En effet, dans la phase des groupes, l'intérêt de la CAN monte d'un niveau très élevé au fur et à mesure que l'équipe nationale progresse ; l'étape des quarts de finale va hausser la température de la compétition jusqu'à atteindre le niveau de 100 degrés. C'est un moment important que la RDC, surtout à cause de l'adversaire du jour : le Congo Brazzaville. Un pays frontalier de la RDC, le plus rapproché au monde et dont seul le fleuve Congo les sépare.

Avant de parler de cette opposition footballistique entre les deux voisins, et de la fibre patriotique qu'elle a entrainée de part et d'autre de la rive du fleuve Congo, mentionnons le caractère ambivalence des rapports politiques entre ces deux pays, à partir de la colonisation. En effet, c'est à partir de la colonisation que les colonisateurs belges et Français se sont opposés quant à leur implantation sur les deux rives du fleuves Congo. Les deux pays n'entretiennent

114 Pascal Boniface, Le sport ce bien plus que du sport, éd Jean Claude Gawsewitch, Paris, 2006, p56

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pas des bons rapports politiques depuis la décennie 1960, quand le Congo Brazzaville appelé moyen Congo (Congo Français), considéré comme un frère ennemi, pour avoir offert l'hospitalité aux futurs acteurs des rébellions mulélistes, regroupés au sein du CNL. Cette puissante organisation qui avait été créée par l'opposition après que le président KASA-VUBU ait mis les chambres en congé, le 29/09/1963, pour mettre en place la commission constitutionnelle de Luluabourg. Le non-respect de l'accord intervenu entre ces deux pays sur l'affaire Pierre Mulele, suite à l'amnistie signée par le président Mobutu, entre en ligne de compte dans cette même optique.¹¹⁵

Ce sont des causes que nous pouvons considérer comme lointaines, dans l'explication du climat malsain entre ces deux voisins. Aux ères actuelles, les autorités de la RC avaient expulsés les ressortissants de la RDC sans signaler même leurs homologues de la RDC et du coup, procéder à ceci est une solution adéquate. A notre avis, ces éléments explicatifs qui ne sont pas totaux, sont importants pour comprendre la rivalité, tant au point de vue politique, sportif entre ces deux nations. Au-delà de cet argumentation, tous ces éléments cité là-dessus avaient exacerbaient la haine, l'antipathie des Kinois contre les Congolais de la RC. Alors, le silence des autorités du Congo Kinshasa, au plus haut sommet de l'Etat sur cette affaire a contribué à semer l'animosité vis-à-vis des Congolais de Brazzaville.

Pour les Rdciens¹¹⁶, autrement dit la population de Congo Kinshasa, le moment de vengeance est venu pour prouver à ce petit Etat (pays) de 342.000 km², et dont la population est estimée en 2007 à 3999.000/hab.¹¹⁷ la grandeur de la RDC, pays sous-continent dont la superficie est estimée à plus au moins 2345.000 Km², a ridiculisé ses ressortissants. A Kinshasa, les discussions s'animent autour de cette rencontre et la défense de la cause nationale, l'honneur de la patrie s'observe partout dans des lieux publics. Toutes les équipes peuvent battre la RDC mais pas le Congo d'en face, affirment-on. Une affaire purement sportive devient pour la circonstance, une affaire nationale ou tout le monde

115 Depuis l'avènement du Président Kabila Kabange Joseph au sommet de l'Etat en janvier 2001 à ce jour, nous avons constaté qu'il a développé une théorie politique nuisible pour les sciences politiques, « le silence », à chaque fois que la population congolaise attende une réponse, une réaction de la part de son chef, pour la défense de l'intégrité territoriale et de la protection des citoyens congolais, celui-ci, s'est mué dans un silence monastique, laissant cours à plusieurs interprétations. Bien qu'on dise en science politique, que dans un groupe ceux qui dirigent ce sont ceux qui parlent, lui est passé outre ce principe.

116 Pour distinguer les deux Républiques du Congo, Mafelly a forgé ce concept de Rdcien, dans son ouvrage intitulé « la fonction publique Rdcienne, organisation, fonctionnement, problèmes et suggestion, éd BERTRAS, Kinshasa, 2016, Pp 21-28

117 Dictionnaire universel, éd hachette, Paris, 2000, p137

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était concerné. Les clivages ethniques que l'on constate souvent dans la vie courante en RDC ont disparu à cette occasion pour laisser la place à la nation Congolaise. Cette réalité est prépondérante au sein de toutes les couches sociales de la RDC.

Au-delà des enjeux politiques, économiques et sociaux qui caractérisent ce genre de compétition, il y a revanche des entraineurs.¹¹⁸ L'entraineur Français remercié en RDC à cause de son insuffisance à la CAN 2013 en Afrique du sud, il a été recruté par le Congo Brazzaville pour encadrer les diables rouges. En quête d'un sacre continental. Connaissant bien les Léopards, qu'il avait entraînés, il attend se venger pour prévaloir sa compétence aux Rdciens et leurs dirigeants. De l'autre côté, Florent Ibenge Ikwange de la RDC, inconnu sur le plan continental, comme sélectionneur pense de son côté que l'heure est déjà venu pour se faire nom et entrer dans l'histoire du football africain.

Par notre observation profonde sur tous les médias de la RDC, cette rencontre-là, était à la une et/ou chaque congolais(e), animé par l'amour de sa patrie et la défense de l'intérêt national a relégué au second plan son appartenance ethnique, pour privilégier l'identité nationale. Des députés se sont rendus sur place en Guinée Equatoriale précisément à Bata, pour conscientiser les joueurs de l'équipe nationale, sur l'enjeu de cette rencontre pour la RDC. En face, autrement dit à Brazzaville, la tension est aussi vive en rapport avec cette rencontre sportive. Les autorités politiques de ce pays mettent en garde la population contre certains débordements ou excès découlant des résultats de ce match, relaie la télévision congolaise, suivie à partir de Kinshasa.¹¹⁹

Cette rencontre est la 4^éme face à face à la CAN entre ces deux pays, a souligné le commentataire du Match, journaliste congolais Kabulo Mwana Kabulo François. Ainsi, nous pouvons les lister comme suit :

? La première confrontation entre ces deux pays a eu lieu en 1968 sanctionnée par un score de 3 buts à 0 en faveur de la RDC (Zaïre à l'époque sous le Roi Mobutu) ;

? La deuxième confrontation entre ces deux pays était en 1972 sévie par un score de 2 buts à 0 en faveur de la RDC (Zaïre à l'époque de Mobutu) ;

118 Affirmation dite au début de cette confrontation par Claude François Kabulo Mwana Kabulo journaliste sportif et commendataire de cette rencontre, 2015, consulté le 15/07/2019 à 18h04

119 NWEZE MABAMBA, Etat et les sports d'élite facteur d'intégration nationale en RDC, mémoire Sociologie, FSSAP, UNIKIN, 2013-2014, P4, inédit

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? La troisième confrontation entre ces deux pays était en 1974 corrigée par un score de 2 buts à 0 en faveur de Congo Brazzaville (diables rouges). Lors de la compétition, tous les peuples congolais (Zaïrois) vibrent au rythme des léopards, la vie semblée s'arrêter, les rues désertées par les passants, la circulation devenue fluide ; dans toute l'étendue de la RDC, les peuples scotchés devant leurs écrans pour suivre en live l'ultime moment de cette opposition sportive, mobilisés comme un seul homme et rangés derrière l'équipe nationale, les léopards.¹²⁰

Le derby de la république du Congo contre les léopards de la RDC et avaient tenu toutes ses promesses le Samedi 31/01/2015 après une première mi-temps désespérante, les joueurs des deux équipes ont offert un très beau spectacle au retour des vestiaires. Battus, les footballeurs de la RDC ont trouvé la force pour combler deux buts d'écart et finalement réussir à remporter ce quart de finale sur le score de 4-2. A la sortie des vestiaires, dit-il, l'entrainer Florent Ibenge, avait expliqué aux journalistes « qu'ils avaient fait preuve d'une belle rage de vaincre lors de cette rencontre très attendue par les supporters des deux pays ».

a. La République Démocratique du Congo a été menée 2-0 au score, avant de gagner ce quart de finale. Quel retournement de situation

Dit-il, Florent Ibenge Ikwange « c'est bien, un tout petit peu de passion, c'est cela le football. Mais il ne faut pas que cela arrive trop souvent, car on est retombés dans notre maladie. On encaisse d'abord et on réagit. C'est un peu dommage car on avait bien en main le match, même en première mi-temps. Il nous manquait juste du rythme. On avait peur de jouer. Il y avait une charge émotionnelle qui nous a empêchés de jouer comme il fallait ».¹²¹

« On n'a pas envie de rentrer sans avoir gagné » avait prévenu vendredi le sélectionneur de la RDC, Florent Ibenge. Mission accomplie, ainsi, dans un derby inter congolais, entre deux pays frères quoiqu'aux relations politiquement fraîches. Le Congo de Claude Le Roy (8^e CAN pour l'entraîneur français, un record), de son côté, a tout de même réussi son tournoi puisqu'il a connu en 2015 sa première victoire dans une CAN depuis 41 ans.

120 En RDC, il est difficile d'avancer des chiffres sur les auditeurs, internautes et téléspectateurs qui suivent un match de football de l'équipe nationale, comme cela est faisable sous d'autres cieux, ceci en raison de multiples contraintes, propres à ce pays, tels que le phénomène de délestage, etc.

121 France 24.com interview libre de Florent ibenge après première mi-temps/can2015, consulté le 15/26/2019 à 14h50'

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Sur le terrain, Les « Diables rouges de Glaude Le Roy » avaient dénudé leur réalisme... diabolique en inscrivant deux buts sur leurs deux seules occasions, par Ferebory (55^e) et Bifouma (62^e), devenu le meilleur buteur de la CAN avec sa 3^e réalisation. Menée soudainement 2-0, la RDC a eu les ressources pour revenir juste après 3 minutes par Mbokani (65^e), Bokila (75^e), et s'imposer grâce à Joël Kimwaki Mpela (81^e) et encore Mbokani (90^e+1 minute de temps additionnel).

? Deux barres et deux buts de retard

Les « Léopards » ont pourtant mis du temps à trouver le geste juste, notamment dans une première période qui souffrait d'un manque du rythme patent. La faute au climat ; il faisait très lourd à Bata ce samedi... Peut-être aussi la faute à un enjeu propice qui avait tétanisé les acteurs. La partie ne s'est emballée qu'autour de l'heure de jeu, avec trois buts en dix minutes, et davantage d'allant dans le jeu. Le match a été largement siglé par la RDC en termes de possession et d'occasions, mais le dernier geste demeurait désespérément défaillant, par mollesse ou manque du réalisme.

b. Quatre buts en une seule mi-temps. Donc l'équipe de léopards a un sacré potentiel offensif

En rapport avec l'approche stratégique, dans une équipe de football, la stratégie des acteurs prend souvent plusieurs connotations ; elle peut porter le nom de système de jeu, de remplacement ou changement, pour apporter du sang neuf. Et de schéma tactique. La finalité c'est de parvenir à remporter la compétition. Le staff technique est le lieu où s'observe l'échafaudage de ces différentes stratégies. Cette tactique de l'entrainer de la RDC s'avèrera payante car, à la 64^e' minutes, Dieu merci Mokani va réduire l'écart en marquant pour les Léopards ; Jérémie Bokila va obtenir l'égalisation à la 75^e' minutes, Joël Kimwaki va creuser l'écart à la 80^e' minutes et accorder l'avantage aux siens. Dans les ultimes minutes de la fin de la partie, Dieu merci Mbokani va récidiver pour confirmer la supériorité de ses coéquipiers à la 90^e'minutes de la partie. C'est sur cette marque de 4 buts à 2, qu'en faveur de la RDC que la rencontre s'est terminée.

Concernant l'intégration nationale, cette victoire engendre l'effervescence populaire, le plaisir, la communion nationale, un enthousiasme à travers toute l'étendue de la RDC. Ainsi, le journal potentiel rapporte ce qui suit ; « la victoire de la RDC sur les diables rouges, ce samedi 31/01/2015, à

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Bata, en Guinée Equatoriale, score de la rencontre 4-2, sur le plan interne, cet exploit a été fêté avec faste. La population est sortie dans la rue, poussant des cris de joie. La marée humaine avait envahi les artères de la capitale congolaise. Tous les congolais se sont levés comme un seul homme pour saluer cette qualification historique ; enfant, jeune et vieux, femme et jeune fille, tous ont pris d'assaut les grandes places de Kinshasa. Cette victoire de léopards sur les diables rouges en quart de finale de la CAN 2015, a donné du boum au coeur des congolais qui, d'un coup, ont repris confiance en l'avenir ».¹²²

Pour notre part, les réjouissances populaires sont signalées partout. Sur toute l'étendue du territoire nationale, c'est la fête de toute la nation, de tout un peuple devenu « un ». L'idéal national, le rêve de la nation, est vivant, elle est perceptible. Malgré leur défaite en demi-finale, le Mercredi 04/02/2015, à Bata contre la Côte d'Ivoire avec un score de 3-1. Cette compétition sportive a favorisé l'intégration nationale de toute la population de la RDC autour des valeurs nationales comme la fraternité, le patriotisme, l'esprit Républicain, la dignité, la fierté, la paix, la communion etc.

La victoire avait apporté ce jour-là un soulagement stratégique, car pour les kinois c'était une vengeance des expulsé des ressortissants Congolais qui avait causé des énormes conséquences de nature diverses : pertes de vies humaines, les viols etc.

Sur le plan interne, vu que la situation politique tourmenté les Congolais, et qu'on ne pouvait plus avoir confiance aux autorités congolaises a causes des diverses raisons, le football avait unifié les peuples pour le faire oublier les ennuis sociaux politiques. Tous avaient la même morale, en se constituant autour d'un seul langage avec comme slogan « IBENGEeeeeeeeeeeeee !!!!!!! Coaché ».Qui ne l'avait pas chanté ? Personne, tout le monde était emporté.

122 www.infosport-france24.org/fr

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§2. Les quarts de finale et le rassemblement des congolais autour de l'idéal

national

La compétition sportive généralement et singulièrement le football comme une discipline de grande envergure ; est un moment d'exaltation des valeurs nationales. Pour le cas de la RDC, ces valeurs nationales sont consignées dans la constitution, à savoir l'unité nationale, l'intégrité territoriale, la paix, le travail, la solidarité, etc.¹²³ Toutes ces valeurs, contribuent au renforcement du processus de l'intégration nationale. Cette compétition sportive, la CAN, était un moment fort et important, se rapportant à l'affirmation de l'identité nationale. A travers ce développement, nous allons dégotter ensemble le bienfondé de cette étape de quart de finale dont la victoire de la RDC a contribué au renforcement de la conscience nationale en RDC. La République du Congo, consciente du passé que les ressortissants de la RDC avaient subi lors de l'opération d'expulsion « Mbataya Bakolo ou gifle des ainées », les diables rouges prétendaient battre la RDC dans cette compétition footballistique.¹²⁴

La victoire de la RDC avait fait l'exploit et les diables rouges surprenaient et n'y croyez pas du tout. Battu en premier mi-temps et, la deuxième mi-temps, la RDC décante la situation en marquant 4 buts sans freiner. Le but de Bokila, Joël Kimuaki et le doublé de Dieu merci Mbokani. Ces trios combattant congolais ont décanté la situation amère véritablement à une situation de gloire inattendue et déclarent qu'on à gagner le combat pacifiquement et nous les avons montré que nous sommes Israël de l'Afrique, qui recourt jamais à la guerre mais qui résolve le problème en paix. « Dieu de la RDC, à écouter nos prières, il a fait payer à nos ennemis leurs salaires, vu tout ce qu'ils nous ont fait chez eux ».

SECTION IIe. LES FOOTBALLEURS CONGOLAIS : UNE FIERTE DU

PAYS

Ainsi déclare Cédric Bakambu : « Je suis fier d'honorer mes origines. Quand on est footballeur de haut niveau, être binational, c'est devoir faire face à un sacré dilemme : jouer pour le pays où on a grandi ou pour celui de nos racines ? En ce qui concerne l'attaquant vedette des Léopards de la République Démocratique du Congo Cédric Bakambu, il n'a pas hésité longtemps avant de faire parler son coeur pour opter pour sa patrie d'origine et

123 Jérôme DISERENS, Présentation de l'association foot solidaire et de ses actions, éd Lausanne, Paris, 2010,

p85

124 Idem

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il en est fier.»¹²⁵ ; « Certaines journalistes pensent que ce sont mes parents qui m'ont poussé à choisir la RDC, mais c'est faux. Mes parents ont bien sûr accueilli ma décision avec bonheur mais ce choix m'est venu du coeur car défendre le pays de ma famille et de mes frères est un privilège, je suis fier d'honorer mes origines », s'est exprimé le natif de Créteil, avant d'ajouter « mon pays est la République Démocratique du Congo, quand Claude Le Roy m'a appelé en 2013 j'ai refusé sa convocation car j'étais beaucoup trop jeune pour cette mission mais quand le coach Ibenge a fait appel à mes services l'année dernière j'ai accepté les yeux fermés vu que je me sentais enfin prêt ». Tout réussit à Bakagoal qui connait une ascension fulgurante.¹²⁶

Nous allons justifier au court de notre rédaction la fierté que présentent les joueurs congolais à l'étranger.

§1. Au niveau sous régional

Tout pays limitrophe de la RDC lors d'une rencontre footballistique, que ça soit dans le cadre d'une compétition organisée ces pays craignent l'épique nationale de la RDC, et parfois ils n'y croient pas. Comme c'est le cas la République du Congo, qui considère l'équipe nationale de la RDC comme un fardeau pour eux. Voilà, lors d'une élimination de la CAN 2019 qui sera organisé en Egypte ; match aller était un cauchemar pour la république du Congo, battu par la RDC à un score de 3-1. C'est le cas encore beaucoup mieux de la République Angolaise, dont, les Léopards se sont qualifiés pour le quart de finale du Chan après leur large victoire face à l'Angola, le 21 janvier 2016.¹²⁷Sur le score de quatre buts à deux en match de la deuxième journée du groupe B du Chan 2016. Grâce à cette victoire, les Léopards se qualifient pour le quart de finale de cette compétition. L'Angola est éliminé. Dominateurs en première période, les Léopards de la RDC rapidement mené dans ce match grâce à Munganga (8'). Mechak Elia (18') et Bolingi (38') vont ensuite permettre aux Congolais de se mettre à l'abri peu avant la pause.

Face à des Angolais inexistants sur le terrain, les Congolais vont prendre le contrôle du jeu et se procurer de nombreuses occasions. Mais Bolingi, Mechak et Luvumbu ne parviendront pas à alourdir plus gravement le score. Les Léopards vont alors rentrer aux vestiaires avec une avance de trois buts.

¹²⁵www.oragefootball.org/Cedric-bakuambu-je-suis-fier-d' honorer-mes-origines.fr consulté le 30/08/2019 à 18h15

126 Interview de bakambu accordée à Jeune Afrique.com/sport. Congolais. Jeune Afrique.com ¹²⁷ http://www.infosprot.leoparts-angola.con/thp257. Consulté le 08/07/2019 à 5h53.

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A la reprise, les Angolais vont se réveiller. Ils tentent alors de reprendre le contrôle du jeu mais se butent à une bonne défense congolaise. Leurs efforts seront tout de même récompensés à la 76e minute de jeu. Dans une contre-attaque rapide, Jacinto Dala, qui trouvé une profondeur, va résister à la charge du défenseur congolais et trompe du plat du pied gauche Matampi. Ce but va redonner un peu d'espoir aux Angolais qui vont se ruer en attaque, exposant ainsi un peu plus leur défense. Ils seront sanctionnés à la 81e minute de jeu par Bope qui trompait une fois de plus le portier angolais d'une tête bien placée. Les Angolais vont à nouveau réduire le score à la 83e minute de jeu grâce à un but de Kimwaki, le capitaine congolais, contre son camp (4-2). Le score restera inchangé jusqu'à la fin du match. Avec cette deuxième victoire d'affilée, les Léopards se qualifient sans trop de peine pour le quart de finale, éliminant dans le même temps l'Angola.

Nous n'hésitons pas de souligner encore la victoire de la RDC face au Rwanda lors de chan en 2016 avec un score de 3-1, cette dernière a fait de la RDC un sujet à craindre par les pays dont-elle partage frontière.

Donc, les pays que la RDC partage les frontières, craignent l'équipe nationale de la RDC du fait que, primordialement, elle a des grands joueurs les plus réputés, talentueux et professionnel, qui évoluent ailleurs. Pour eux, la RDC est un léviétant qu'il ne faut pas négliger, il faut à tout prit lui battre. Quand un match est organiser entre la RDC à l'encontre de l'une des équipes de ces pays voisins ; cette dernière arrive avec une détermination. C'est comme dans d'autre cieux, qu'un club de n'importe quel continent qui se rencontre avec le grand Baobab comme Barcelone, Real et parfois Paris Saint Germain et autres ; c'est club n'arrivera pas avec négligence mais plutôt avec détermination pour les défiés.

§2. Au niveau Régional

Dans ce point, nous allons montrer comment certain pays du continent d'Africain craignent l'équipe nationale de la RDC, sous l'illustration du Maroc, que la RDC avait gagné lors de la CAN 2017 avec un score final de 1-0. Cette victoire était significative pour la RDC, car le Marocain dans leurs imaginations croyait faire mieux pour enfin battre la RDC. Ainsi explique un joueur Marocain « nous sommes surpris de cet échec, nous avons joué, nous nous sommes engagé, posé parfois notre jeux à 65% ; mais les Congolais sont réaliste et ils ont prouvé de quoi ils sont capable. Ils sont réalistes ».¹²⁸ Ce n'est

128 Interview du capitaine de l'équipe marocaine au TV5. Monde après match. TV5 monde/ infosport.com

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pas fini, lors des Eliminatoires-Can U23 : la RDC s'impose face au Maroc. A Kinshasa, les Léopards espoirs (U23) de la République Démocratique du Congo (RDC), ont battu les Lions de l'Atlas du Maroc (2-0) mercredi 20 mars, au stade des martyrs de Kinshasa, en match aller du second tour des éliminatoires de la Can- Egypte 2019.Les deux buts congolais ont été signés Jackson Muleka, (40' et 62').¹²⁹

La victoire de la RDC face au pays non limitrophe (certain pays du continent africain en générale) fait la fierté du pays, c'est comme le Maroc, la Lybie, Guinée etc. les équipes de ces pays craint les Léopards de la RDC, tout à coup qu'il y a une compétition organisée, elles joueront pour mettre la RDC en défie, avec une détermination. Voilà encore, ce qui apparait plus explicite, l'Angola, bien que pays limitrophe de la RDC, et les autres qui ne sont limitrophe, sont sélectionnés pour la prochaine compétition du cup d'Afrique de nation 2021, ces pays ne croisent pays les bras mais ils se préparent en conséquences pour jouer avec la RDC le grand Baobab de groupe C.

§3. Au niveau International

Au niveau international, les joueurs de la RDC jouant à l'étranger font la fierté du pays, car ils jouent non pas pour leurs intérêts mais plutôt au reste du monde que la RDC, un pays de l'Afrique centrale, regorge encore de potentiel très capital à explorer. Les Diables Rouges Belges qui ont affronté en amical l'équipe de France (0-0) comptaient pas moins de six congolais d'origine dans leur effectif : Christian Benteke, Gaby Mudingayi, Geoffrey Mujangi, Vincent Kompany, Lukaku et Mboyo Ilombe. Ces compatriotes font la fierté du football belge avec une équipe nationale qui caracole à la tête du groupe A des éliminatoires qualificatives à la Coupe du Monde 2014. Au même moment, les Léopards de la RDC, éliminés de la Coupe du Monde 2014, sont en plein doute avant d'aborder le barrage du chan 2014 contre le Cameroun.¹³⁰

D'autres belges d'origine congolaise : Michel Batshuayi, Paul José Mpoku postulent encore au sein des Diables Rouges pendant que les dernières prestations des Léopards nous ont permis de déceler un manque d'efficacité, malgré une solidité défensive. Les jeux de la Francophonie de septembre prochain à Nice, le dernier match des éliminatoires contre le Togo et le barrage du chan 2014 constituent une opportunité de mettre en évidence les jeunes congolais évoluant à l'étranger qui ont accepté, grâce au savoir -faire de L'ASBL

¹²⁹www.infosport-RadiOkapi.netPublié le 20/03/2019 - 18:00 consulté, 20/06/2019 - 18:50

¹³⁰Rapport adressée à Issa Hayatou, le président de la CAF à la suite de ces violences survenues dans les stades en RDC, 2015.

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Léopards de Flory Kayembe et Eric Tshibasu d'endosser les couleurs nationales congolaises.

C'est comme le cas des nombreux joueurs qui évoluent à l'étranger, qui n'ont pas la moindre idée sur le Congo. En effet, Joël Kiasumbua déclare que : « J'ai découvert le pays de mon père grâce au football, j'en suis fier », les nombreux binationaux, grandi en Europe défendent les couleurs des pays africains.

SECTION IIIe. SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES

§1. Suggestions

Les binationaux congolais ont de plus en plus du mal à opter pour l'équipe nationale congolaise des Léopards, au moment où à l'opposé des africains rejoignent en grand nombre les équipes nationales africaines. La structuration de football congolais laisse à désirer. Et les résultats tant au niveau africain que mondial sont là pour le démontrer. Le sport favori des Congolais est malade de ses dirigeants et de ses cadres. Diagnostic d'un mal qui ronge ce qui réunit la population au-delà des appartenances sociales et politiques.

Lors d'un match nul de la RDC contre la Tunisie des éliminatoires mondiale 2018 en Russie, beaucoup de polémiques circulaient dans la ville mais onc avait pas tardé à remettre en cause le fonctionnement même de notre football. Un fonctionnement caractérisé par un amateurisme criant et surtout l'incurie de nos dirigeants.¹³¹ Les anomalies de football Congolais (RDC) :

? Manque de vision au sommet des instances décisionnaires

La fédération congolaise de football brille par l'impréparation, l'improvisation et le manque de vision. Elle préfère naviguer à vue. Il ne s'agit pas ici uniquement de remettre en cause la gestion du président de cette fédération, Constant Omari mais plutôt, il se trouve que ce système de navigation à vue règne en maître depuis plusieurs décennies dans ce sport. On ne se rend compte des erreurs qu'à l'occasion d'une cuisante défaite des Léopards. Le manque de vision que nous dénonçons, n'est pas seulement le fait d'être incapable de déterminer ou de projeter les résultats qu'on souhaite atteindre à court et à moyen terme. Mais c'est aussi l'absence de préparation du football des moins de 18 ans. Rarement notre pays participe aux compétitions

131 « Le football congolais un sport de rue » publié par Guy Muyembe, le 11 octobre 2017, consulté le 15/06/2019 sur internet, P56

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de jeune au niveau international. Au niveau national, un jeune peut passer de la catégorie junior à la catégorie sénior sans être par une école de football.¹³²

? Pas assez de cadre bien formé

Si pendant longtemps on a dû recourir à des techniciens Français ou Belges qualifiés, c'est parce qu'on n'en trouvait pas assez parmi les fils du pays. Certes, c'est un congolais qui dirige aujourd'hui la sélection nationale. Une sélection qu'il a réussi à qualifier pour un quart de finale de coupe d'Afrique de nation (CAN) de Guinée 2015, et d'Egypte 2019. Mais si on demande, ils sont combiens ceux qui peuvent prétendre à la succession de Florent Ibenge ? Parmi les maux qui rongent le football congolais figurent le quasi inexistence de techniciens nationaux de haut niveau, mais aussi le quasi inexistence de joueurs d'envergure mondiale. Nous ne pouvons pas citer les multiples talent que regorges la sélection nationale congolaise, mais d'office, la plupart sont des écoles de football européenne. On ne peut pas les considérer comme des purs produits de notre système.¹³³

La base de l'émergence de n'importe quelle équipe nationale ce sont de bons joueurs recrutés et formés localement. Ensuite les binationaux formés en Europe ne viendrons que pour renforcer l'ossature. Au vu des problèmes majeurs que nous avons évoqués, nous disons que le football congolais est encore un sport de la rue.

§2. Perspectives

Si la Fecofa continue à accorder toute son attention à ces encadreurs et à leurs joueurs, on pourra se dire, dans le cadre d'une stratégie de reconstruction, que la naissance d'une équipe nationale congolaise conquérante est en bonne voie, avoir des cadre bien formés et surtout des spécialistes à la matière, doit avoir une politique sportive, mécaniser les football.

La RDC doit avoir une diplomatie sportive efficace, doit capitaliser le football pour son rayonnement sa visibilité au monde. Le sport en général et football aux ères actuelles est utilisé par les Etats pour se faire entendre, se faire voir, pour rayonner etc. donc, que le sport en général et singulièrement le football ne doit pas être considéré comme un jeu de loisir ou des divertissements mais plutôt un élément des Relations Internationales.

132« Le football congolais un sport de rue » publié par Guy Muyembe, le 11 octobre 2017, consulté le 15/06/2019 sur internet, P59

133 Idem, Pp 87-90

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Le sport est un moyen important que la RDC peut capitaliser non seulement pour son rayonnement et sa visibilité diplomatique, mais aussi pour sa stratégie de puissance axée sur le soft-power. L'organisation et la prestation sérieuse de la RDC à des grands évènements sportifs internationaux constituent un levier de la séduction et un moyen incontestable d'étendre son influence dans le système international contemporain

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CONCLUSION

Après avoir prouvé la forte existence de la dimension footballistique en Relations Internationales, nous avons vu que cette dimension est utilisée pour que les pays fassent valoir leur soft power. Dans les rapports entre les Etats, les évènements sportifs en général et singulièrement footballistique sont utilisés avec un engagement planétaire impressionnant.

En plus de ces évènements récents, nous sommes revenus sur les diplomaties sportives traditionnelles de pays des BRICS, où les évènements sportifs étaient un moyen de réconciliation à l'époque où les climats des affaires étaient biaisés par des conflits de nature diverse. L'inde avec le Pakistan au travers la diplomatie alternative de Cricket, la chine avec les Etats unis au travers la diplomatie de Ping Pong, le Brésil où les matchs de football étaient un moyen utilisé pour restaurer la paix entre les peuples sous régime de LULA. La Russie avec la guerre froide de Hocky, le Rugby contre la ségrégation raciale en Afrique du Sud que Nelson Mandela avait utilisé pour réconcilier les peuples au tour de l'identité nationale, et l'élimination de l'apartheid.

D'un Algérie, à l'époque coloniale, où les footballeurs algériens ont influencé les métropoles pour leurs données de l'indépendance, pourquoi pas de la RDC, les manifestants qui s'étaient soulevés en 1959 après l'échec de V. club, un club autochtones devant le club métropole (colonisateur).

Le football est l'instrument des relations internationales et aussi un outil d'affirmation spécifique identitaire. Le football présente plusieurs facettes, entant que phénomène international dont les Etats se servent de plus en plus, à des fins diplomatiques. Et aussi comme un instrument diplomatique que les Etats capitalisent pour leurs rayonnements, leurs visibilités, et l'expression de leurs puissances sous régionale, régionale et extracontinental, telle est le cas de la chine ou le Qatar qui font du sport (football) un outil central de leur politique mondiale.

La dimension géopolitique et diplomatique du sport repose avant tout sur sa mondialisation. En tant que phénomène mondialisé, le sport peut être considéré comme une forme de puissance étant donné qu'il propose une géographie propre à lui-même, ainsi qu'un droit transnational spécifique et indépendant des Etats. En espace d'un siècle, sa diffusion dans le monde a donné lieu à la création, à la structuration et à l'émergence de territoires, de structures, d'acteurs d'enjeux et de processus propres à lui-même. Marqué par l'émergence de la télévision et des nouveaux médias de communications qui en

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a fait une puissance à la capacité de création et de diffusion d'images incomparable.

La RDC et la République du Congo sont rapprochées sur le plan culturel, ils sont membre de la FIFA et la CAF, ils parlent tous la même langue, les deux Etat se faut les transferts des athlètes. Le sport est le moyen le plus rapide de délivrer un message et d'assurer la promotion d'un pays. Souvent dans un contexte où le ciel des relations avec l'extérieur ou localement est sombre, l'organisation des compétitions sportives devient un des remparts pour faire changer de vision des choses. Là où la politique traditionnelle n'a pas pu soigner l'image du pays ou du moins n'en a même pas eu la volonté, le sport peut soigner une bonne image du pays, et parfois permet même de renouer les relations diplomatiques entre les Etats ; le terrain sportif, devient un lieu de négociation et ou les Etats parviennent à changer leurs points de vues sans arrière-pensées.

L'expulsion dénommée « gifle des ainés » décrété par la République du Congo était un échec de la coopération interétatique et aussi le non-respect de principe de bon voisinage. Bien sûr, les relations bilatérales entre ces deux pays étaient biaisées. La crise était stratégique, mais football comme un moyen pacifique que les Etats utilisent pour régler les conflits, pour se réconcilier ; était une solution ce jour-là. Car la victoire de la RDC a été un succès diplomatique pour la RDC, un instrument de réconciliation entre les peuples localement, grâce au sport, la RDC régler d'une manière pacifique son conflit. Depuis des décennies, les États ont compris que le sport était une vitrine, un moyen de rayonner, d'affirmer sa puissance au moins du point de vue symbolique ou même peut-être un instrument pour retracer la carte du monde à défait pour apparaitre.

Là où les autorités politiques de la RDC et même de la République du Congo n'ont pas pu faire, parfois les diplomates, les grands négociateurs etc. n'ont pas parvenus à résoudre et/ou faire sortir ces pays dans la crise et le faire renouer de nouveaux leurs relations, le football là fait.

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BIBLIOGRAPHIE

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3. Depuis l'avènement du Président Kabila Kabange Joseph au sommet de l'Etat en janvier 2001 à ce jour, nous avons constaté qu'il a développé une théorie politique nuisible pour les sciences politiques, « le silence », à chaque fois que la population congolaise attende une réponse, une réaction de la part de son chef, pour la défense de l'intégrité territoriale et de la protection des citoyens congolais, celui-ci, s'est mué dans un silence monastique, laissant cours à plusieurs interprétations. Bien qu'on dise en science politique, que dans un groupe ceux qui dirigent ce sont ceux qui parlent, lui est passé outre ce principe.

4. En RDC, il est difficile d'avancer les chiffres des auditeurs, internautes et téléspectateurs qui suivent un match de football de l'équipe nationale, comme cela est faisable sous d'autres cieux, ceci en raison de multiples contraintes, propres à ce pays, tels que le phénomène de délestage, etc. consulté le 14/07/2019 à 14h05

5. La règle interdit à un gardien de se saisir à la main un ballon donné volontairement au pied ou sur une touche par un de ses joueurs de champ. consulté le 14/07/2019 à 14h05

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6. « Sport, mondialisation et géopolitique », in

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7. Interview de Bakambu accordée à Jeune Afrique.com/sport. Congolais. www.Jeune-Afrique/ fr.com

8. « Site officiel de l'hebdomadaire The CelticView»
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9. « World Cup 1970 » ( http://www.rsssf.com/tables/70full.html#gra), sur RSSSF.com.

10. « Foot-ita-Quand-la-Juive-choisit-l `arbitre. »

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11. Après avoir envahi l'Afghanistan, les jeux de Moscou ont été en partie boycottés par les pays occidentaux, http://www.olympic.org/fr, en ligne, consulté le 16/06/2019, à 18h54

12. Constant OMARI le président de la Fédération congolaise de football association cité par Foot.cd

13. FIFA Big Count » ( http://fr.fifa.com/worldfootball/bigcount/) [« Gros chiffres de la FIFA »], sur FIFA

14. Fifa.com

15. Football-Trivia http://www.soccerhistory.org.uk/Football%20Trivia.htm), sur soccerhistory.org.uk.

16. Gayer Laurent, la privatisation de la politique étrangère en Asie du sud : entre modes privés d'action diplomatique et décharge diplomatique de l'Etat. L'exemple de la « diplomatie du cricket » entre l'inde et le Pakistan, transcontinental, mise en ligne le 12 octobre 2011. http://transcontinentales.revues.org/5, consulté le 15/06/2019

17. http://www.infosprot.leoparts-angola.con/thp257. Consulté le 08/07/2019 à 5h53.

18. Http://www.sportbusiness.com/news/100145/boro-first-to-take-advantage-of-new-tv-rights-regulations, sur sportbusiness.com, 31 août 2001 consulté le 18/05/2019 à 15h00

19. https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les pourquoi/lespourquoi
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20. Interview du capitaine de l'équipe marocaine au TV5. Monde après match. TV5 monde/ infosport.com

21. K. Van Miert, Sport et concurrence : Développements récents et action de la commission. ( http://ec.europa.eu/com/competition/speeches/text/sp1997_069_f.rhtml), sur site de la Communauté européenne, 27 novembre 1997(consulté le 5 mai 2008), discours au Forum européen du Sport.

22. Le Poète romain Martial évoque quatre jeux de balle pratiqués par les Romains : pila paganica, pila trigonalis, follis et harpastum. La dernière cité est à l'origine du Calcio Florentin, qui autorise l'usage des mains pour porter le ballon. L'harpastum est probablement à l'origine française puis du football anglais. Publié sur internet.

23. L'IFAB met de côté la technologie pour la ligne de but mais approuve de tester-deux-arbitres-assistants-supplémentaire»

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | 68

( http://fr.fifa.com/aboutfifa/federation/bodiesm/edia/newsid+cote+technol ogie+pour+ligne+mais+approuve+tester+deux+arbitres+assistants+supple mentaire,s) sur site officiel de la FIFA, 8 mars 2008 (consulté le 23 mars 2008 à 18h00

24. Pierre LAGRUE, « 2010 - 19e Coupe du monde de football » publié sur internet, le 11 mai 2019, à 14h30

25. TULIPIER. A, « Quand le football rapproche vraiment les peuples, in France football, n0 3687, 04/01/2017 du mercredi

26. World Cup 1934 - Qualifying »

( http://www.rsssf.com/tables/34qual.html), sur RSSSF.com.

27. www.cesa.air.defense.gouv.fr

28. www.fifa.com

29. www.infosport-RadiOkapi.net Publié le 20/03/2019 - 18:00 consulté, 20/06/2019 - 18:50

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | 69

TABLE DES MATIERES

Epigraphes i

DEDICACE ii

AVANT PROPOS iii

SIGLES ABREVIATIONS ET ACRONYMES iv

0. INTRODUCTION 1

1. Présentation du sujet 1

2. Etat de la Question 2

3. Problématique 4

4. Hypothèses du travail 5

5. Méthodes et techniques 6

a. Méthodes 6

b. Techniques 8

6. Choix et intérêt du sujet 8

a. Choix du sujet 8

b. Intérêt du sujet 9

7. Délimitation du sujet 9

a. La délimitation spatiale 10

b. La délimitation temporelle 10

8. Plan sommaire 12

CHAPITRE I^er. LES GENERALITES 13

SECTION I^ère. DEBLAYAGE CONCEPTUEL 13

§1. Le football 13

Définition 13

Historique de football 13

Fondation de la Fédération anglaise de football (FAF) 15

Evolution de football 15

§2. Football international 16

§3. Règle (principes) et Arbitrage 18

a. Règle/ Principe de jeu 18

b. Arbitrage 19

Lois du jeu 21

Pratique du football 21

Economie du football 22

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | 70

SECTION II^e. PROPAGANDE DE FOOTBALL 22

§1. Le rôle de médias 22

§2. Les Médias audiovisuels 23

a. La relation avec les journalistes 24

b. Football phénomène social 24

Culture du football 24

§3. Nation 26

Définition 26

Elément constitutif d'une nation 27

CHAPITRE DEUXIÈME : LE SPORT EN RELATIONS INTERNATIONALES 28

SECTION I^ère.LE SPORT FACTEUR DE PUISSANCE 28

§1. Sur le plan Régional 30

a. Le sport une vitrine politique 31

b. Enjeux nationaux : entre encadrement politique et contestations publiques 33

c. Etats, sport et soft power 34

§2. Sur le plan International 36

a. Sport médiation diplomatique 38

b. La Diplomatie Sportive au service de Soft Power 38

c. Le sport arme diplomatique 39

d. Sport, stratégie de légitimité 40

SECTION 2^e : LE SPORT FACTEUR DE PAIX ET DE CONFLIT (GUERRE) 41

§1. Le Sport facteur de Paix 41

§2. Le sport facteur de conflit 43

CHAPITRE III^e. LE FOOTBALL FACTEUR DE RAPPROCHEMENT DE LA RDC ET LA

REPUBLIQUE DU CONGO 46

SECTION I^ère. LE FOOTBALL FACTEUR DE RAPPROCHEMENT DE LA RDC ET LA

REPUBLIQUE DU CONGO 46

§1. La victoire de la RDC face à la République du Congo : une affirmation de la puissance régionale

46

Deux barres et deux buts de retard 50

b. Quatre buts en une seule mi-temps. Donc l'équipe de léopards a un sacré potentiel offensif 50

§2. Les quarts de finale et le rassemblement des congolais autour de l'idéal national 52

SECTION II^e. LES FOOTBALLEURS CONGOLAIS : UNE FIERTE DU PAYS 52

§1. Au niveau sous régional 53

§2. Au niveau Régional 54

§3. Au niveau International 55

SECTION III. SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES 56

§1. Suggestion 56

Mémoire D I S U L A Y I T R E S O R | 71

Manque de vision au sommet des instances décisionnaires 56

Pas assez de cadre bien formé 57

§2. Perspective 57

CONCLUSION 59

BIBLIOGRAPHIE 61

I. OUVRAGES 61

II. DOCUMENTS OFFICIELS 61

III. ARTICLES ET REVUES 65

IV. NOTES DES COURS 65

V. TRAVAUX SCIENTFIQUES 66

VI. SITES INTENETS 66

TABLE DES MATIERES 69