LA CONCLUSION PARTIELLE
Dans le cadre conceptuel de notre analyse, nous sommes partis
de l'observation selon laquelle, la maîtrise des notions de base offre la
philosophie de l'étude en fournissant au chercheur la vision
générale de ce qu'il entend étudier.
Le chapitre a circonscrit les notions de l'isolationnisme et
de la géoéconomie. Il en découle que l'isolationnisme est
une tendance de la politique étrangère qui a connu son ère
de gloire pendant certaines présidences jusqu'à être
innové aujourd'hui par l'actuel locataire de la maison blanche Donald
Trump. Celui a articulé sa gouvernance autour de deux
stratégies : d'une part, l'isolationnisme et d'autre part, la
géoéconomie. Si l'isolationnisme a pour fondement le
désintéressement aux affaires du monde, la
géoéconomie quant à elle prend les guerres commerciales
comme son mode d'expression. Elle est utilisée comme un instrument de la
puissance qui a remplacé partiellement la géopolitique et la
géostratégie au lendemainde la fin de la guerre froide.
Eu égard à ce qui précède, nous
notons que l'idéal n'est pas d'opter pour l'un ou l'autre concept, mais
de profiter de ce qui a du mieux en eux. Comme pour Mackinder, il y a lieu de
conclure avec la maxime : qui domine la géoéconomie,
détient les richesses du monde, qui détient ces richesses, domine
le monde.
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