I.2.2.3. Les facilités
mises à la disposition des entrepreneurs
Pour favoriser l'émergence du secteur privé et
l'accompagner dans l'accomplissement de ses missions de création
d'emplois et de richesses, il est important de créer un environnement
institutionnel, législatif et réglementaire propice à
l'investissement privé. Dans le souci d'offrir un cadre propice à
l'investissement privé, le Gouvernement burkinabè a entrepris des
réformes qui ont permis au pays de figurer, durant le période
2005-2010, parmi les dix (10) pays de l'Afrique subsaharienne qui se sont le
plus améliorés.
En effet, le code des investissements met à la
disposition du créateur d'entreprise un certain nombre
d'exonérations fiscales selon la taille et l'investissement
définis par le régime fiscal. Ces dispositions s'appliquent
à ceux qui dès le départ disposent de moyens. Toutefois,
il existe des fonds publics pouvant accompagner le créateur d'entreprise
dans le financement.
L'Etat a mis en place un certain nombre de fonds pour
accompagner l'entrepreneuriat. Il s'agit entre autres du fonds d'appui aux
initiatives des jeunes (FAIJE), du fonds d'appui à la promotion de
l'emploi (FAPE), du fonds d'appui à la formation professionnelles et
à l'apprentissage (FAFPA), du fonds d'appui aux activités
rémunératrices des femmes (FAARF), etc. Au-delà de ces
dispositions, l'Etat a pris le 26 mai 2014, le décret
n°2014-462/PRES/PM/MJ/MEF/MICA consacrant la réduction du capital
social minimum des SARL au Burkina Faso. En effet, grâce à ce
décret, le capital social minimum des SARL passe de un (01) million de F
CFA à cent (100) mille F CFA. Cette réforme vise à
augmenter le nombre d'entreprises formelles en incitant la création de
nouvelles, et en amenant celles de l'informel à se formaliser.
Cependant, que peut-on dire de l'agriculture et de
l'agrobusiness ?
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