CHAPITRE II-
L'EFFICACITÉ DE L'AIDE : UNE REVUE DE LITTÉRATURE
Ce chapitre traite un aspect important du travail : la
revue de littérature. Il avance les points de vue de trois
catégories d'auteurs. Ceux qui croient que l'aide a un impact positif,
ceux qui voient l'aide comme obstacles à la croissance et enfin ceux qui
pensent que l'aide a un impact positif conditionnel. La déclaration de
Paris est aussi passée en revue vu son rôle dans la question de
l'efficacité de l'aide. On enchaîne avec les scores obtenus par
Haïti dans le cadre de cette déclaration.
1- Littérature sur
l'efficacité de l'aide
La littérature scientifique sur l'APD et son
efficacité est très étendue. De nombreux travaux
théoriques et empiriques ont cherché à évaluer son
efficacité, et cette dernière est en
généraletrès contestée. De l'aveu même du CAD
et de l'OCDE, aucune méthode ne peut prétendre mesurer
l'efficacité de l'aide au développement de manière
certaine (Larquemin, 2008). Selon Easterly (2003), les débats concernant
l'efficacité de l'aide sont marqués profondément par
l'absence d'un modèle théorique clair et accepté à
l'unanimité. Pour se faire une idée de l'efficacité de
l'APD, les économistes et les experts en développement se sont
toujours penchés sur l'impact de cette dernière sur la croissance
et la réduction de la pauvreté. Cette partie du travail se fixe
pour objectif de recenser les travaux théoriques et empiriques les plus
pertinents effectués autour du concept APD. Cet exercice va nous
permettre de mieux cerner les différents contours de l'APD en ce qui a
trait à son efficacité.
L'idée de base de l'APD était que le processus
de croissance des pays les moins avancés était freiné par
une épargne domestique et des réserves en devises trop faibles.
Il est alors très vite apparu comme évident qu'une aide
financière de la part des pays industrialisés ayant, eux,
réalisé leur décollage économique, permettrait de
favoriser celui de ceux en développement. Dans ce même ordre
d'idée, d'Harrod (1939, 1942) et Domar (1946) soutiennent que l'aide
publique au développement peut accroître l'investissement et
induire une augmentation de la croissance. Dans leurs travaux, ils ont
postulé que lorsque l'épargne interne est défaillante, le
volume de l'épargne étrangère peut aider à
atteindre un taux d'investissement compatible avec le taux de croissance
désiré.
Les auteurs Nurske, Rosentein-Rodan (1943, 1961a, 1961b)ont
démontré que l'APD est cruciale pour une économie en
besoin de financement. Ces auteurs ont fait remarquer que des injections
massives en flux de capitaux extérieurs devaient favoriser le
financement des investissements dans les pays en développement et leur
permettre de faire un saut qualitatif vers le développement
économique et social. Nurske (1953) a relevé l'une des limites de
ces travaux. Il souligne le fait que l'aide pourrait courir le risque de se
voir détournée vers la consommation et non la production.Pour
Chenery et Strout (1966), la situation de sous- développement des pays
pauvres est caractérisée par la diminution de leurs
possibilités de développement, par le manque de l'épargne,
le manque des devises étrangères donc l'impossibilité
d'importation. Le rôle de l'APD est de combler l'écart entre
l'épargne et l'investissement.
L'efficacité de l'aide publique au développement
figure sans aucun doute dans le top des sujets suscitant plus de controverse
parmi les experts du développement. Lui est reproché son manque,
voire son absence d'efficacité vis-à-vis des objectifs qui lui
ont été assignés lors de sa création. Dès
les premières politiques d'aide, de nombreuses études ont
été menées afin de vérifier l'impact de l'aide sur
les pays à faible revenu. Ainsi, des études ont tenté
d'observer l'impact de l'APD sur la croissance et sur l'épargne
domestique. Ces travaux sont initiés par Griffin et Enos (1970). A
travers leur travail, ils n'ont pas réussi à mettre en
évidence de telles relations et parvenaient au contraire à
montrer que l'APD a un impact négatif sur l'épargne domestique.
L'économiste américain Gustave Papanek, en utilisant le
modèle présenté par Griffin et Enos, a lui-même
tenté d'étudier l'impact de l'aide. Ses résultats montrent
pour la première fois qu'en dépit de l'impact négatif de
l'aide sur le taux d'épargne, il existe une relation positive entre
l'APD et la croissance économique. Pourtant, ces résultats
mettent en évidence une corrélation et ne peuvent à eux
seuls identifier une relation de cause à effet entre l'APD et la
croissance.
Milton Friedman (1958), Peter Bauer (1972) et William Easterly
(2001) sont les opposants les plus farouches à l'APD. Ils affirment
qu'il n'existe aucune relation entre l'APD et la croissance et que celle-ci a
conduit à une expansion de la bureaucratie étatique,
pérennise les mauvais gouvernements et enrichit l'élite des pays
pauvres. Ces auteurs évoquent l'ampleur de la pauvreté en Afrique
et en Asie du Sud en dépit de 30 ans d'aides et le cas des pays qui ont
reçu de gros apports d'aide et qui ont pourtant affiché un bilan
désastreux comme la République Démocratique du Congo
(RDC), la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Haïti, et la Somalie. Ils
suggèrent un profond remaniement de l'aide ou tout simplement sa
suppression.
Par contre, Joseph Stiglitz (2002), Nicolas Stern (2002) et
Jeffrey Sachs (2004) soutiennent que, même si l'aide n'a pas toujours
bien fonctionnée, elle a joué un rôle stratégique
dans la croissance et la lutte contre la misère de nombreux pays et a
contribué à empêcher des résultats encore pire dans
de nombreux autres pays. Pour asseoir leurs points de vue, des pays comme le
Botswana, la Corée, l'Indonésie, le Taiwan et, plus
récemment, la Mozambique et l'Ouganda qui ont
bénéficié de l'APD ont servi de modèles de
réussite à ces auteurs. De leurs avis, les lacunes liées
à l'APD sont imputables aux bailleurs de fonds. Par ailleurs, ils ont
souligné que depuis 40 ans, les indicateurs de pauvreté se sont
repliés dans de nombreux pays et les indicateurs de santé et
d'éducation ont connu une croissance sans précédent dans
l'histoire de l'humanité.
La fin des années 1980 et le début des
années 1990 sont marqués par la multiplication d'études
très critiques à l'encontre de l'aide au développement.
Mosley et al. (1987, 1992) ; souligne l'absence d'efficacité
macro-économique des projets de développement ; ses effets
potentiellement pervers pour les structures incitatives des pays en
développement sont avancés par (Bauer, 1993 ; Berg, 1993 ; Thiel,
1996). La remise en cause des fondements de l'aide, associée à la
crise économique et aux contraintes budgétaires fortes pesant sur
de nombreux pays donneurs, a entraîné à partir de 1992 une
chute brutale des flux d'aide en direction des pays en développement.
C'est dans cette conjoncture défavorable à l'aide internationale
que la Banque mondiale a relancé le débat sur l'efficacité
de l'aide avec la publication de son rapport AssessingAid(1998).
Fondé sur les travaux de Burnside et Dollar, ce rapport soutient que
l'efficacité de l'aide en matière de croissance dépend de
la qualité des politiques économiques des pays en
développement, ouvrant ainsi la voie au principe de
sélectivité des pays receveurs sur la base de ce
critère.
L'analyse de Burnside et Dollar (1997, 2000) est au coeur du
débat sur l'efficacité de l'aide qui a animé la
communauté internationale dans les années 1990. L'idée
développée par Burnside et Dollar et défendue par la
Banque mondiale dans le rapport AssessingAidest que
l'efficacité de l'aide en termes de croissance dépend de la
qualité des politiques économiques mises en oeuvre par les pays
en développement. Cette conclusion se fonde sur un travail
économétrique dans lequel Burnside et Dollar estiment des
équations de croissance incluant une variable d'aide et un terme d'aide
en interaction avec un indicateur de politique économique.
L'étude de Burnside et Dollar et le rapport AssessingAidont
constitué une réponse aux détracteurs de l'aide :certes,
l'aide n'est pas toujours efficace, mais quand les politiqueséconomiques
mises en oeuvre par les pays endéveloppement sont saines, l'aide a une
influence positive surla croissance.
Les travaux de Burnside et Dollar ont été
poursuivis par Collier et Dollar (2001, 2002), qui tentent d'identifier les
implications en matière de réduction de la pauvreté, d'une
réallocation de l'aide en fonction de la qualité des politiques
économiques et du niveau de pauvreté des pays en
développement. Pour comprendre l'effet de l'aide sur la réduction
de la pauvreté, certains auteurs ont évoqué son impact sur
la croissance économique : si l'aide contribue à la croissance et
que la croissance contribue à la réduction de la pauvreté,
alors l'aide permet de lutter contre la pauvreté. L'analyse de Collier
et Dollar consiste à optimiser l'allocation de l'aide de façon
à maximiser la réduction de la pauvreté. Deux idées
servent de socle à Leur modèle : (i) l'aide a un effet positif
sur la croissance dans les pays ayant mis en place de bonnes politiques
économiques (Burnside et Dollar, 1997, 2000) ; et (ii) la croissance
entraîne une réduction de la pauvreté (Ravallion et Chen,
1997 ; Dollar et Kraay, 2000).
Le coeur de leur analyse réside alors dans
l'idée suivante : « pour maximiser la réduction de la
pauvreté, l'aide devrait être allouée aux pays ayant de
graves problèmes de pauvreté et de bonnes politiques
économiques » (Collier et Dollar, 2002 : 1482). En se fondant sur
les conclusions de l'analyse de Burnside et Dollar, Collier et Dollar
défendent alors l'idée que la réduction de la
pauvreté serait maximisée par une allocation fondée sur
les performances économiques et la qualité des institutions des
pays receveurs. Selon ces auteurs, l'aide est conditionnellement productive.
Elles soutiennent la croissance économique dans les pays qui
mènent de bonnes politiques économiques. Mais dans les pays
où l'environnement de politique macroéconomiques est malsain,
l'aide est sans effet sur la performance macroéconomique.
Les travaux de Burnside, collier et Dollar n'étaient
pas exempts de critiques. L'analyse d'Easterly et al. (2003) a permis
d'infirmer l'efficacité de l'aide au développement même en
présence de bonnes politiques macroéconomiques. En se basant sur
les résultats de Burnside et Dollar (1997, 2000), Easterly, Levine et
Roodman (2003) se sont intéressés à l'impact de l'aide au
développement sur la croissance du PIB par habitant dans le monde en
prenant en compte la qualité de la politique économique
menée. Utilisant le même échantillon que celui de Burnside
et Dollar en s'élargissant à d'autres pays, les mêmes
variables explicatives, la même méthode de spécification et
l'ajout de nouvelles données disponibles, ils arrivent à la
conclusion que l'action positive sur la croissance économique de l'aide
disparaît même en présence de bonnes politiques
économiques. Ce résultat a remis en cause l'idée admise de
Burnside et Dollar. Le débat sur l'efficacité de l'aide au
développement est donc relancé.
Pour montrer l'impact de l'aide sur la croissance, Clemens,
Radelet et Bhavnani (2004) fait une distinction entre deux types d'aide :
celle dont on peut attendre des répercussions rapides sur la croissance,
et celle qui présente un objectif humanitaire ou un intérêt
économique sur le long terme. Ils évoquent non pas la
qualité des politiques économiques menées comme facteur
d'efficacité de l'aide, mais ce qu'elle finance. Pour eux, l'aide
alimentaire est contre-productive alors que le financement des infrastructures
économiques a un impact positif sur la croissance économique
à moyen terme. Ils démontrent ainsi un effet notable de l'aide
à impact rapide, que les pays bénéficiaires mènent
ou non une bonne politique.
DambisaMoyo de son côté voit l'aide comme un
facteur nocif pour le développement. Passant en revue la performance des
pays africains pendant cinq décennies d'octroi d'aide internationale,
Moyo tire cette conclusion : « l'aide n'est pas la solution,
c'est une partie du problème - en fait l'aide est le problème
» (Moyo 2009 : 47).D'après cette auteure, non seulement l'aide
encourage les pratiques de corruption mais elle est aussi source de conflits,
ralentit la croissance et décourage la libre entreprise. Moyo rend
l'aide responsable de quasiment tous les maux de l'Afrique, en allant
jusqu'à dire qu'elle a contribué à rendre les pauvres
encore plus pauvres. De fait, elle affirme, sans aucune nuance, que l'aide est
un « désastre total » (Moyo 2009 : 6).
Les conclusions d'Easterly ne sont pas
différentes de celles de Moyo, mais elles sont plus nuancées
et sont basées sur les résultats de travaux empiriques.
Les résultats des travaux d'Easterly (1999, 2001, 2003) montrent que
l'aide « n'achète » pas la croissance, et cela
indépendamment du montant des sommes déboursées. Par
conséquent, Easterly (2006) affirme que la croyance selon laquelle
l'aide peut sortir les pays de la pauvreté ne relève que d'un
« mythe » qu'il formule comme suit : « les pays les plus
pauvres sont prisonniers d'un piège à pauvreté dont
ils ne peuvent sortir sans un plan massif financé par l'aide
internationale, plan constitué d'investissements et de mesures à
même d'effacer tout ce qui empêchait jusque-là le
développement ; après quoi, ces pays connaîtront un
décollage menant à une croissance autonome, et l'aide
internationale deviendra inutile. » (Easterly 2006 : 53). Easterly ne
cesse de critiquer les défenseurs de l'aide massive, comme Jeffrey
Sachs, et affirme que les théories avancées par ces derniers ont
été mises en échec en Afrique décennie après
décennie.
Dans la littérature sur l'efficacité de
l'aide, l'effet de l'aide sur les indicateurs sociaux a été moins
étudié. Cependant, les rares études qui ont
évalué directement l'impact de l'aide sur les indicateurs sociaux
de bien-être aboutissent à des résultats
controversés. Ainsi, Burnside et Dollar, fidèles à leurs
idées, soutiennent que l'aide ne favorise la baisse de la
mortalité infantile que dans les pays qui mènent de bonnes
politiques économiques. Gomaneeet al. (2003) mettent en
évidence une influence positive de l'aide sur l'indicateur de
développement humain et sur la réduction de la mortalité
infantile. Quant à Kosack (2003), l'aide n'a d'effet sur le
développement humain que dans les régimes démocratiques.
Selon eux, cet effet passe par le financement de dépenses publiques
favorables aux plus pauvres. La qualité de l'environnement de politique
économique ne serait pas déterminante. Pourtant, les analyses
économétriques de Mosley et al. (1987) tout comme Boone (1996)
concluent que l'aide internationale est stérile. Les résultats de
leurs études prouvent que l'aide internationale n'a aucun effet sur la
mortalité infantile.
D'autres travaux ont également identifié
certains facteurs naturels et structurels pouvant influencer
l'efficacité de l'aide dans les pays en développement. Ainsi
Guillaumont et Chauvet (2004) ont démontré que l'aide
était en moyenne plus efficace dans les pays qui étaient
fortement exposés aux chocs extérieurs tels que les fluctuations
brutales des termes de l'échange où les importantes variations
climatiques. D'après Collier et Dehn (2001) l'aide pourrait
effectivement avoir un effet dit « compensateur » et atténuer
l'impact négatif de ces chocs exogènes sur la croissance. Par la
suite Dalgaard, Hansen et Tarp (2004) ont observé que l'aide
était moins efficace dans les pays géographiquement proches des
tropiques, mettant en lumière le fait que les rendements induits par
l'APD, notamment dans le secteur agricole, seraient limités par une trop
faible productivité causée par les conditions climatiques
difficiles de ces zones géographiques. Acemoglu, Johnson et robinson
(2003) focalisent leur attention sur les facteurs historiques notamment la
colonisation. Enfin d'autres études, Kosack (2003), Collier et Hoefler
(2002) ont également souligné la prépondérance de
la qualité institutionnelle et notamment du climat politique dans la
performance de ces flux.
La littérature sur l'efficacité de l'aide
demeure extrêmement riche et variée et comporte quasiment autant
d'articles qui exposent la relation positive entre l'aide et la croissance que
d'articles qui soutiennent l'absence totale de relation. Cette diversion dans
la littérature sur l'efficacité de l'aide est inspirée du
manque de consensus divisant les pays et les institutions en charge de
l'allocation de l'aide publique au développement. Bien que certaines
études, comme celle de Burnside et Dollar, aient fortement
influencées la décision d'octroyer l'APD et le choix des pays
destinataires, l'impossibilité de statuer sur cette question ne permet
toujours pas de standardiser la façon dont ces flux devraient être
déboursés et alloués.
Dans l'optique de trouver un résultat final à ce
débat, des auteurs, en considérant à chaque fois les
différents modèles utilisés, se portent à mener des
méta-analyses sur l'ensemble des travaux effectués
antérieurement. Cette démarche était juste pour conclure
si, dans l'ensemble, la recherche scientifique avait davantage identifié
d'impacts positifs de l'aide sur la croissance que d'impacts négatifs ou
même inexistants.
Ainsi, Hansen et Tarp (2000) a effectué un travail
d'analyse des résultats issus de ses différents travaux de
recherche, depuis les années 1960 jusqu'en 2000. Il a regroupé
les travaux empiriques en trois générations : La
première traite la relation entre l'aide, l'épargne et la
croissance ; la deuxième, se penche elle-même sur la
relation entre l'aide, l'investissement et la croissance ; par contre la
troisième explore la relation entre l'aide, les politiques et la
croissance. Ses conclusions soutiennent que la littérature atteste
globalement que l'aide augmente la performance économique. : «
L'aide augmente l'épargne ; l'aide augmente l'investissement ; et il
existe une relation positive entre l'aide et la croissance » (Hansen
et Tarp 2000 : 393). Au-delà de ce constat, il a affirmé que
même dans les pays avec un environnement politique défavorable le
lien entre l'aide et la croissance reste forte. Ils soutiennent que pour
les trois générations d'étude, la majorité des
travaux montre qu'il y a une relation positive entre l'aide et la croissance et
ils sont convaincants. En 2001, Hansen et Tarp par leur propre étude
empirique, ont complété cette revue de littérature. Ils
arrivent aux mêmes conclusions : « l'aide augmente le taux
de croissance et cette conclusion ne dépend pas de l'indicateur de
gouvernance établi par Burnside et Dollar (2000) »
(Hansen et Tarp 2001 : 566).
Ces méta-analyses ont conclu qu'effectivement, les
travaux réalisés avaient majoritairement observé un effet
positif de l'aide, mais ont cependant soulevé une question
primordiale ; celle du biais de publication. L'existence du biais de
publication, mise en évidences par Doucouliagos et Paldam (2009),
soutient que les chercheurs et économistes (notamment ceux directement
liés aux institutions financières internationales comme la Banque
mondiale ou le FMI) seraient plus enclin de publier des résultats
positifs de l'aide sur la croissance dans le but de justifier l'intervention de
ces institutions dans les pays en développement.
En réponse à l'étude de Doucouliagos et
Paldam, Tarp (2013), dans une analyse, contredit les résultats en
démontrant qu'il n'existait pas de biais de publication et que l'aide
était globalement efficiente.
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