Conclusion générale
La monétique a connu de grandes mutations dans la
plupart des pays développés dans le domaine de la gestion des
instruments de paiement, par le passage d'instruments de paiement traditionnels
tels que les espèces et le chèque à des instruments
modernes comme les cartes bancaires. Cela s'explique par la migration des
instruments de type papier vers des instruments de type électronique,
dans le but de faciliter les services électroniques, comme les retraits
et les paiements.
L'Algérie, comme tous les pays du monde avance dans le
processus de modernisation des moyens de payements, or, nous avons
constaté qu'elle reste en retard par rapport aux pays
développés, et cela est du à de nombreuses contraintes. En
effet, beaucoup de freins subsistent notamment l'absence d'une culture
monétique au sein de la société et la prédominance
de la culture du cash, le manque de communication est aussi un problème
important qui doit être solutionné à travers des compagnes
médiatique pour expliquer les bienfaits de la monétique à
la fois pour plus d'attractivité et aussi dans le but rassurer les
clients existants et les futurs usagers. Il est aussi important de renforcer et
de sécuriser le réseau monétique par des investissements
en équipements adéquats.
Ce constat doit amener les pouvoirs publics et tous les
acteurs de la monétique à réfléchir sur les voies
et moyens, ainsi que de l'allocation optimale des ressources pour l'essor de la
monétique. Les banques étant un acteur incontournable dans ce
domaine, du fait qu'elles sont en contact direct et permanant avec les usagers
doivent redoubler d'efforts et jouer le premier rôle pour rendre la
monétique attractive et surtout contribuer efficacement à son
développement. Les pouvoirs publics doivent aussi leur faciliter la
tâche par une simplification des procédures juridiques.
A travers notre travail de recherche, nous avons
constaté que la BADR, est impliqué dans l'effort de modernisation
et d'essor des nouveaux moyens de paiement, ce qui reflète sa
volonté d'augmenter sa part de marché. Cependant, son champ
d'intervention reste limité. En effet, la BADR ne peu agir seule dans le
domaine, la logique de réseau fait que son intervention reste modeste.
L'intervention de tous les acteurs est une nécessité et ne doit
pas se limiter à des initiatives individuelles. Ce constat, nous permet
de ce fait de valider partiellement la première hypothèse de
notre recherche dans la mesure où la BADR est impliquée, mais de
façon limitée dans cet essor de la monétique. En effet, la
monétique et une logique d'acteurs et de réseau, sans la
contribution de tous les acteurs dans le réseau, l'intervention ne peut
être efficace, ceci nous permet de fait, de valider la deuxième
hypothèse de notre recherche.
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