Université Mouloud MAMMERI TIZI-OUZOU
Faculté des sciences économiques,
commerciales, et des sciences de
gestion
DEPARTEMENT DES SCIENCES FINANCIERES ET
COMPTABLITE
En vue de l'obtention du diplôme
De Master en Sciences Financières et
Comptabilité Spécialité : Finance et Banques
Thème
act des Réseaux sociaux sur le
comporte
La monnaie électronique en Algérie
;
d'acha du consommatur
Réalité et perspectives :
Cas de la Cas BADR : - agence Consommateur 578 de
Agérien BORDJ-MENAIL
Présenté par : Dirigé par
:
SEDKI Nadia Mr KHEFFACHE Sofiane
OUCHENE Djamel
? Devant le jury composé de :
Président : Mr MEZIANI Yacine,
Maître assistant classe A, FSECG, UMMTO. Examinateur :
Mr SAIDANI Zahir, Maître assistant classe A, FSECG, UMMTO.
Rapporteur : Mr KHEFFACHE Sofiane, Maître assistant
classe A, FSECG, UMMTO.
Année universitaire : 2020/2021
Remerciements
Nous remercions Dieu, le tout puissant, de nous
avoir accordé santé et courage pour accomplir ce
travail. Nous tenons tout particulièrement à adresser
nos remerciements les plus vifs à notre encadreur Mr KHEFFACHE
Sofiane qui nous a fait l'honneur de nous inspirer ce sujet et nous guider
tout au long de son élaboration, nous lui sommes reconnaissants pour
ces conseils précieux, son sérieux dans le travail et surtout
sa patience. Nos remerciements vont également à tous les
employés de l'agence BADR de BORDJ MENAIL la wilaya de BOUMERDES,
pour leur chaleureux accueil et les facilités accordées lors
de notre stage pratique. Nous tenons aussi à exprimer toute notre
gratitude envers les membres du jury, pour nous avoir fait l'honneur de
lire et d'évaluer notre travail. Enfin, nous tenons à
remercier également toutes celles et ceux qui ont contribué de
prés ou de loin à la réalisation de cette
recherche.
Dédicaces
« Tout vient à point à qui sait attendre
... »
Clément Marot.
Je dédie ce travail à :
Ma mère, qui a oeuvré pour ma
réussite, de par son amour, son
soutien, tous les sacrifices consentis et ses
précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence
dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste
soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon
éternelle gratitude. Mon père, qui peut être fier et
trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de
privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en
sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et le soutient permanent venu de toi. Mes chers
frères Rahim et adorables Salim, qui ont cru en mon
succès
et m'ont soutenu tout au long de mon chemin que dieu leur
accorde
santé et prospérité.
Ma très chère famille « mon mari Mouloud
et mon fils Ahcene Ilyan »
Mes grand parents, que ce modeste travail, soit
l'expression des voeux que vous n'avez cessé de formuler dans vos
prières. Que Dieu vous
préserve santé et longue vie. Je vous
aime.
Nadia
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
Mes très chers parents et qui m'ont aidé
financièrement et qui n'ont jamais cessé de m'encourager durant
ce travail ;
Mes frères et soeur qui n'ont cessé
d'être pour moi des exemples de persévérance, de
courage et de générosité.
Mes amis (es) de par le monde qui n'ont cessé de
m'encourager
Djamel
Liste des abréviations
Liste des abréviations
AGB : Algeria Gulf Bank
BADR : Banque de l'Agriculture et du
Développement Rural
BCE: Banque Centrale Européenne
BDL: Banque de Développent Local
BEA : Banque Extérieur
d'Algérie
BNA : Banque Nationale d'Algérie
BNP : Banque Nationale de Paris
BRI : Banque de Règlement
Internationaux
CCF : Crédit Commercial de France
CCP : Compte Courant Postaux
CENB : Comité Euro de Normalisation
Bancaire
CIB : Carte Interbancaire
CIC : Crédit Industriel et
Commercial
CNEP : Caisse Nationale d'Epargne et de
Prévoyance
CNMA : Caisse Nationale de Mutualité
Agricole
CPA : Crédit Populaire
d'Algérie
DAB : Distributeur Automatique de Billet
EMV : Europay, Mastercard, Visa
GAB : Guichet Automatique de Billet
IFB : Institution Financière
Bancaire
IFNB : Institution Financière Non
Bancaire
NTIC : Nouvelles Technologie de l'Information
et de Communication
PIN : Personnel Identification Number
PME : Porte Monnaie Electronique
PMV : Porte Monnaie Virtuel
RMI : Réseau Monétique
Interbancaire
SATIM : Société
d'Automatisation des Transactions Interbancaire et de Monétique
SWIFT: Society for Worldwide Interbank
Financial Telecommunication
TIC : Technologie d'Information et de
Communication
TPE: Terminal de Paiement Electronique
TPV: Terminal Point de Vente
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Remerciements.
Dédicaces.
Liste des abréviations.
Sommaire.
Introduction générale 01 Chapitre I :
Evolution et développement de la monnaie ; la monnaie
électronique
06
Introduction du chapitre I 06
Section 01 : La monnaie et son évolution
07
Section 02 : La monnaie électronique « La
monétique » 19
Section 03 : La monétique : un panorama
international 28
Conclusion du chapitre I 38
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives 39
Introduction du chapitre II 39
Section 01 : Evolution de la monétique en
Algérie 40
Section 02 : L'évolution des cartes bancaires et
les transactions bancaires en Algérie 52
Section 03 : Les perspectives de la monétique en
Algérie 59
Conclusion du chapitre II 63
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
Consistance et perspectives 64
Introduction du Chapitre III 64
Section 1 : Présentation de la BADR et l'agence
BADR 578 BORDJ MENAIL. 65
Section02 : Les cartes bancaires et ses
appréciations statistiques du niveau d'utilisation
au sein de la banque de l'agriculteur et de
développement rurale BADR 70
Section 03 : Perspective du développement de la
monétique au sein de la BADR 83
Sommaire
Conclusion du chapitre III 87
Conclusion générale 88
Bibliographie 90
Introduction générale
1
Introduction générale
La monnaie est un élément essentiel de la vie
économique, son rôle est d'assurer la rupture de troc en deux
opération indépendantes d'achat et de vente, elle est à la
fois un instrument de mesure de la valeur, un intermédiaire des
échanges, qu'elle permet d'évaluer les biens et les services.
Dans un premier temps, les échanges se faisant par la
voie du troc ou les hommes échangeaient le surplus de leur production
contre d'autres marchandises qu'ils étaient désireux de
posséder. Le bétail et le grain étaient des marchandises
couramment échangée à cette époque. En effet, dans
une économie de troc, les échanges doivent être directs. Il
faut donc trouver des partenaires commerciaux et négocier les conditions
de chaque échange. Les coûts de transaction sont donc plus
élevés dans une économie de troc que dans une
économie monétaire car , dans le cas du troc, le nombre d'acteurs
pouvant prendre part à l'échange est limité par
l'intérêt mutuel que doivent présenter les partenaires
commerciaux pour les marchandises de l'autre , mais aussi , les biens doivent
sans cesse être comparés entre eux afin de définir leur
juste valeur et la quantité à échanger .
La monnaie donc n'est pas restée à ce stade, car
elle a subi de nombreuses transformations à savoir la monnaie fiduciaire
qui comprend les pièces fabriquées par le trésor publique
ou monnaie divisionnaire et les billets de la banque ; la monnaie scripturale
qui représente la forme la plus importante, elle n'existe, que sur la
base des écritures passée dans les comptes des banques tels que
les chèques, virements, l'avis de prélèvement et les
titres interbancaire de paiement, jusqu'à en arriver à la monnaie
électronique.
Le développement technologique qui s'est
accéléré ces dernières années dans les pays
n'a pas laissé à l'écart le secteur bancaire. Ce dernier
devient de plus en plus, performant suite à la mise en place de nouveaux
instruments électronique de paiement. Il s'agit particulièrement
des règlements électroniques, carte de paiement et de
crédit et retrait automatisé, autrement dit de la monnaie
électronique.
Deux formes principales de monnaie électronique peuvent
être distinguées : les cartes prépayées d'une part,
dont l'utilisation n'est pas restreinte à un type de transaction
spécifique ou à un bénéficiaire unique (à la
différence de la carte de téléphone par exemple) et,
d'autre part, les produits purement logiciels permettant d'effectuer des
paiements par télétransmission, sur Internet par exemple.
L'accès à cette seconde forme de monnaie
2
Introduction générale
électronique (monnaie logicielle ou monnaie de
réseau) peut, dans certains cas, requérir l'utilisation de cartes
prépayées au moyen de dispositifs mécaniques mis à
la disposition des utilisateurs et connectés au réseau
concerné. Même si, pour le consommateur, ces deux formes de
monnaie se présentent de manière assez différentes, ils
posent aux banques centrales des problèmes prudentiels et
monétaires similaires.
A l'image de plusieurs pays en développement,
l'Algérie a procédé à la libéralisation de
son secteur bancaire afin de l'adapter aux besoins de l'économie. De ce
fait, des cartes bancaires sont mises en circulation pour satisfaire les
attentes des clients. Il s'agit de mettre à la disposition des
différents agents économiques des outils sécurisés,
performants et modernes pour un dénouement plus rapide et
sécurisé des ordres de paiement.
L'Algérie est très loin derrière ses
voisins Marocains et Tunisiens en matière de monétisation.
L'Algérie doit multiplier son volume de paiement par 25 pour atteindre
le niveau de la Tunisie, et par 750 pour atteindre celui des pays
européens. En France, à titre d'exemple, le degré de
monétisation dépasse les 85% avec 50 millions de cartes bancaires
(une carte est émise chaque 3 secondes). Les Français effectuent
quotidiennement 18,9 millions de paiements et 5,6 millions de retraits par
carte. L'ouverture d'un compte bancaire au niveau des banques françaises
ouvre droit automatiquement à une carte bancaire.1
Le développement de la monétique chez nos
voisins Marocains et Tunisiens progresse en étroite corrélation
avec le taux de bancarisation. Cette dernière doit d'abord être
généralisée pour que l'utilisation de l'offre
monétique puisse devenir un réflexe. Si la Tunisie et le Maroc
sont avancés dans ce domaine, c'est parce que de gros efforts ont
été déployés, impulsés par les centres
monétiques interbancaires à travers de continuelles campagnes de
sensibilisation. Il y a aussi, bien sûr, le fort climat concurrentiel
dominant la scène bancaire et financière qui fait que le secteur
de la monétique avance à un grand rythme sur la voie des
innovations.
1 LAZREG Mohamed, Développement de la
Monétique en Algérie, Réalité et perspectives,
Thèse Présentée pour l'obtention d'un diplôme de
doctorat en sciences de gestion. UNIVERSITE ABOU BAKR BELKAID TLEMCEN. 2015.
P69.
3
Introduction générale
En Algérie, l'utilisation de la monnaie
électronique reste en phase de développement, et n'a toujours pas
obtenu les résultats escomptés. En effet, l'absence de culture
monétique d'une part, et d'une réelle volonté des pouvoirs
publics d'autres part, représentent un frein pour son
développement et son acceptation par tous, comme moyen de paiement. A
l'exception des opérations de retraits au niveau des DAB, le paiement
par carte ne représente qu'une propension insignifiante des
opérations monétiques. Ceci renseigne sur le manque
d'intérêt envers ce moyen de paiement, qui a pourtant fait ses
preuves à l'étranger.
A travers notre travail de recherche, nous proposons une
rétrospective sur l'évolution de la monétique en
Algérie pour mieux comprendre son processus de développement, et
ressortir sa place actuelle comme moyen de paiement. Il est également
question de situer le rôle de chaque acteur impliqué dans les
questions monétiques. A travers le cas de la BADR, nous allons essayer
d'une part de comprendre les freins liés au développement de la
monétique en Algérie, mais aussi le rôle que peut jouer
chaque banque pour y remédier. L'objectif est aussi de mettre en
lumière les efforts de la banque dans une perspective d'essor de la
monnaie électronique.
La problématique de recherche
Dans notre travail, nous proposons de répondre à la
question principale suivante :
Quelle est le degré d'implication de la BADR
dans le développement de la monnaie électronique en
Algérie ?
Cette problématique va se décliner en questions
secondaires suivantes :
- Qu'est ce que la monnaie électronique ?
- Quelle est la place de la monétique dans les moyens
de paiement en Algérie ? Et quelles perspectives pour son
développement ?
- Comment la BADR aide-t-elle au développement de la
monétique en Algérie ?
Les hypothèses de la recherche
L'hypothèse se définie comme une proposition de
réponse à une question posée. Pour appréhender
notre étude nous avons formulé au préalable les
hypothèses suivantes :
Hypothèse n°1 : La BADR est
impliquée dans le développement de la monnaie électronique
en Algérie.
Hypothèse n°2 : La logique de
réseau dans le développement de la monétique fait que la
BADR ne peut agir seule dans le domaine.
4
Introduction générale
Hypothèse n°3 :
L'importance de la gamme de produits monétiques offerte
par la BADR renseigne sur les efforts fournis par cette banque pour le
développement de la monnaie électronique en Algérie.
La méthodologie de recherche
Afin de répondre à notre problématique et
de vérifier nos hypothèses de recherche, nous avons opté
pour une démarche méthodologique basée :
D'une part, sur une approche théorique, à
travers une recherche documentaire effectuée au niveau de la
bibliothèque de la faculté pourtant sur des ouvrages,
mémoires et thèses et aussi sur la consultation d'articles de
revues et de sites internet. Le but étant de préciser les
concepts et les considérations théoriques en lien avec notre
thème.
D'autres parts, sur une approche empirique pratique, par une
collecte d'informations et de statistiques qui s'est effectuée
auprès de la BADR de Bordj Menaïel dans la wilaya de
Boumerdès. Nous avons par la suite procédé à une
analyse du contenu ayant pour objet de ressortir la contribution de BADR au
développement de la monnaie électronique.
Motifs du choix du thème
Le choix de notre sujet est motivé par les raisons
suivantes
- La place importante de la monétique comme moyen de
paiement au sein des pays développés, nous a poussé
réfléchir sur la situation en Algérie, notamment sur
l'état des lieux de la monétique et la façon dont nous
pouvons la développer.
- Les banques sont un acteur incontournable dans le
développement de la monnaie électronique en Algérie. Ceci
dit, nous avons voulu à travers cette recherche ressortir la
contribution et les efforts de la BADR en la matière.
Intérêt de la recherche
L'intérêt de notre travail de recherche est
d'abord académique et scientifique dans la mesure qu'il s'agit la d'une
contribution la recherche sur les questions relatives aux moyens de paiement et
en particulier la monnaie électronique.
Notre recherche recèle également un
intérêt pratique, dans la mesure où, et au-delà de
la logique de réseau dans le développement de la monnaie
électronique, permet de situer le rôle que peut jouer chaque
acteur, notamment les banque, pour ancrer ce nouveau moyen de paiement au sein
de la société.
Introduction générale
5
Le plan du travail
Nous avons articulé notre travail de mémoire
autours de trois chapitres :
Dans le premier chapitre nous avons présenté
l'évolution de la monnaie à travers l'histoire, et mis en
lumière les différents concepts sur la monétique et ses
manifestations. Nous avons également essayé de présenter
un panorama international sur la monétique.
Le second chapitre est consacré à l'état
des lieux de la monétique en Algérie, à travers lequel
nous avons ressorti les différentes étapes de sa mise en place,
et le rôle de chaque acteur dans le domaine. Un dernier point est
réservé aux freins et aux perspectives d'évolution de la
monétique en Algérie.
Le troisième et dernier chapitre est
réservé à une étude pratique effectuée au
sein de la BADR de Bord Menaïel, dont l'objectif est de ressortir
l'état des lieux de la monétique au sein de cette banque à
travers les différents produits proposés, et aussi de ressortir
les différentes mesures et surtout les projets envisagés par
cette institution pour contribuer au développement de la monnaie
électronique en son sein.
Chapitre I :
Evolution et développement
de la monnaie ; la monnaie
électronique
6
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Introduction du chapitre I
La monnaie est l'élément de base de la vie
économique, et sa fonction est d'assurer que l'opération de troc
s'effectue en deux opérations d'achat et de vente distinctes, ce n'est
pas seulement un outil pour mesurer la valeur, mais aussi un
intermédiaire des échanges, il permet aussi de préserver
le pouvoir d'achat.
La monnaie donc a simplifié le système des prix
et a donné naissance au développement des banques. Ceux-ci ont
créé des outils de paiement pour faciliter la communication et
mieux répondre aux besoins des agents.
Dans ce premier chapitre nous avons présenté
l'évolution de la monnaie à travers l'histoire, et mis en
lumière les différents concepts sur la monétique et ses
manifestations. Nous avons également essayé de présenter
un panorama international sur la monétique.
7
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Section 01 : La monnaie et son évolution
En raison des besoins différents des individus et des
intérêts communs entre eux, l'homme à penser de trouver un
moyen, la monnaie qui permet de faciliter les échanges et
d'évaluer les biens et services.
1.1 Notion de la monnaie
« Etymologiquement, la monnaie a pour origine de mot
latin `' Monéta `' qu'on peut traduire par `'celle qui avertir» ou
`'celle qui donne son avis».» Monéta» était le
surnom donné à la déesse Junon à qui on attribuait
le pouvoir d'annoncer les évènements à venir. Sur le
capitole de Rome, un temple était dédié à cette
déesse* et on y frappait les pièces de monnaie, on finit pour
leur donner le nom de Moneta ».2
1.2 Définition de la monnaie
1.2.1 Définition Selon A. Chaineau :
« La monnaie est constituée par
l'ensemble de moyens de paiement, c'est-à-dire par l'ensemble des actifs
acceptés partout, et en tout temps pour le règlement de dettes
issues à l'échange ».3
1.2.2 Définition Selon Keynes :
« La monnaie est le pont entre le présent et le futur
»4
1.2.3 Définition R. Renaud (1983) :
Définit la monnaie comme « l'ensemble des moyens
de paiement utilisables pour effectuer tous les règlements sur
l'entendue d'un territoire ».5
Une autre définition de la monnaie est proposée
par Morgues (1993), qui la considère comme « l'instrument
d'échange qui permet l'achat immédiat de tous les biens, services
et titres, sans coût de transaction ni coût de recherche et qui
conserve la valeur entre deux échanges. C'est un phénomène
social, car elle repose sur la confiance des agents dans le système qui
la produit ».6
2 FRENCOIS Combe, TACHIEX Thierry,
« L'essentiel de la monnaie », Gualino éditeur, Paris, 2001, P
08.
3
http://www.cetice.universite-paris-saclay.fr
consulter le 28/10/2021 à 16h.
4 A. Heertje, P. Barthélemy, et
P. Pieretti, « principes d'économie politique », Edition de
Boeck, Belgique, 2003, P347.
5 R. Renaud, « les institutions
financières français », Edition Dalloz, Paris, 1983,
P14.
6 M. Mourgues « La monnaie,
système financier et théorie monétaire », Edition
Economica, 1993, P76.
8
9
10
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
1.2.4 Définition selon GUITTON Henri :
« La monnaie est le bien qui brise le troc
».7
1.3 Evolution de la monnaie à travers
l'histoire
La monnaie est l'un des instruments les plus utilisés
dans notre vie quotidienne. Nous pouvons distinguer historiquement plusieurs
formes de la monnaie qui ont pu coexister ou se succéder.
1.3.1 La monnaie de troc à la monnaie
abstraite
A l'origine des temps, l'homme se procure directement ce dont
il a besoin par la chasse, la pêche et la cueillette, au fur et à
mesure que la civilisation est de plus en plus variée. Il doit donc
échanger les biens qu'il produit contre d'autres biens fabriqué
par ses semblables. Pour que l'échange puisse avoir lieu, la double
coïncidence des désirs d'échange doit être
réalisée c'est-à- dire que le désir
d'échange d'un individu doit coïncider avec le désir
d'échange d'un autre individu.
Le troc représente de nombreux inconvénients :
il est toujours particularisé et n'a pas de valeur Universelle ; il ne
permet pas d'atteindre une expérience unique de l'ensemble des relations
d'échange de tous les biens.
Au fur et à mesure qu'il dure le troc
généralisé exige qu'un élément pris parmi
tous les autres servent d'élément de comparaison,
c'est-à-dire d'étalon des valeurs.
Le troc présente des avantages pour cela les individus
le préfèrent parce que ya pas de besoins de monnaie (qui pourrait
être différente d'un peuple à un autre).
Mai le troc va rapidement poser des problèmes :
· Problème de conservation : on ne garde pas
indéfiniment des denrées alimentaires.
· Problème de transport : volume,
facilité, usure ou fatigue (s'il s'agit d'animaux) du bien à
troquer.
· Impossibilité dans certains cas de fractionner
le bien à échanger
· La qualité de la marchandise varie
· Risque de conflit : palabres pour arriver à se
mettre d'accord
· Risque de ne plus avoir de biens à
échanger en suffisance : exemple : sècheresse,
inondations...etc.
7 GUITON Henri, « Economie
politique », Edition Dalloz, 1965, P10.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Le troc va donc laisser la place à un autre moyen
d'échange, même s'il n'a pas complètement disparu à
l'heure actuelle.
1.3.2 La monnaie abstraite à la monnaie
concrète ou matérielle
Avec l'apparition de la monnaie matérielle, nous
sommes en présence d'un bien qui brise le troc et qui intervient
réellement dans les échanges. Plusieurs phases se sont
succédé :
1.3.2.1 La monnaie marchandise
« Il s'agit d'un bien divisible (sel, coquillage,
thé, tissu, tabac, hachette de cuivre en gaule, arachides et mil en
Afrique...) pouvant se conserver, inspirant confiance, facilement accessible,
accepté comme ayant une certaine valeur d'usage. »8
La monnaie marchandise permettait de remplir deux fonctions de
la monnaie :
- Fonction d'instrument d'échange : permet
d'acquérir un bien.
- Fonction d'instrument d'épargne : a de la valeur et
peut conserver.
Cette forme de monnaie représente des
inconvénients bien faciles à comprendre :
? Perte de temps : il fallait chaque fois peser avant
d'échanger.
? C'était lourd et peu maniable (impression de souplesse
à la main).
? Assez facile à falsifier (contrepartie).
? Altération au fur et à mesure des
échanges.
1.3.2.2 La monnaie métallique
Dés que les échanges économiques ont
commencé à se développer avec une extension de la division
du travail, et l'apparition des relations internationales
régulières, l'apparition d'un nouvel instrument de paiement
devient plus qu'indispensable. Au départ, il s'agit des métaux
archaïques (cuivre, bonze, fer, etc.) caractérisés par leur
abondance et leur poids lourd. Ce qui a provoqué par la suite leurs
substitutions par les métaux précieux à savoir l'or et
l'argent, ces derniers ont joué un rôle primordial dans les
échanges du fait de leur éclat, leur couleur, leur
densité, leur aspect et surtout de leur rareté. Ils se
travaillent facilement et peuvent être «frappé » avec
des marques assez fines et durables. Ils sont homogènes, divisibles et
constituables.
8 MARIE Delaplace, « Monnaie et
financement de l'économie », Dunod, 2éme Edition, Paris,
2007. P18.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Les pièces métalliques présentent de
nombreux avantages :
· Stockage et conservation aisés.
· Grande valeur pour un faible volume.
· Inaltérabilité (elles peuvent ne pas
être modifiées).
· Rareté relative.
1.3.3 De la monnaie matérielle à la
monnaie dématérialisée
L'histoire économique nous enseigne que la monnaie est
passée progressivement d'un support ayant une certaine valeur en soi
(or, argent) à un objet dans valeur intrinsèque ou purement
symbolique fixée par l'État, se présentant sous une forme
de plus en plus dématérialisée.
1.3.3.1 La monnaie papier : les billets de
banques ont subi une évolution marquée par les trois
étapes suivantes :
- A l'origine, le billet était un simple certificat
représentatif d'un dépôt de monnaie
métallique. Le montant des billets ne dépasse pas
celui du stock du métal.
- Il se transforme en véritable monnaie fiduciaire
à partir du moment où l'on émet plus de billets que
l'on ne conserve de métal. En effet, on estime que, vu la confiance qui
régnait, la conservation des billets en métal ne sera pas
demandée en même temps par tous les détenteurs de
billets.
- Il prend sa forme actuelle lorsqu'il n'est plus convertible
en métal et ne peut être refusé ; l'Etat confère
au billet «cours forcé ».
La monnaie fiduciaire avait cependant quelques
inconvénients :
· Encombrement : les pièces sont lourdes, difficiles
à transporter pour de long voyage.
· risque de perte et de vol.
· leur valeur est limitée par rapport au
développement de plus en plus important de
commerce.
La monnaie fiduciaire a un pouvoir libératoire
illimité : elle donne la possibilité de se libérer d'une
dette avec une quantité de monnaie, dans un espace géographique
donnée.9
9 RUIMY Michel, « Economie
monétaire », Ellipses, Paris, 2004. P 15.
11
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
1.3.3.2 La monnaie scripturale
La monnaie scripturale est la monnaie de banque, on l'appelle
ainsi la forme de la monnaie consistant en une écriture dans les livres
d'une banque, c'est-à-dire le solde positif des comptes
à vue (solde créditeur) ouverts auprès des organismes
financiers créateurs de monnaie.
Le passage de la monnaie papier à la monnaie
scripturale s'est opérée selon le même processus que celui
de la monnaie métallique aux billets. De même que la mise en
dépôt de l'or (ou argent) avait conduit à l'émission
des billets, la mise en dépôt des billets conduira à
l'utilisation des dépôts pour effectuer des règlements par
écritures. Quatre instruments permettent la circulation de la monnaie
scripturale : le chèque, le virement, l'avis de
prélèvement et les cartes bancaires.
Schéma N?01 : Les opérations
scripturales
Source :
http://www.ecb.europa.eu
consulter le 01/12/2021 à 15h.
A. Le chèque
Le chèque constitue un titre émis par une banque ou
un autre organisme assimilé.
Le chèque extrait, généralement d'un
carnet à souche délivré par le banquier, permet à
une personne de retirer de l'argent. Il est aussi un ordre adressé par
une personne appelée tireur, à un établissement ou une
banque nommée tirée, de payer une somme déterminée
à une tierce personne appelée bénéficiaire ou
porteur. Le chèque permet donc au titulaire du compte :
12
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20
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
y' Le retrait de fonds
y' Le règlement des paiements
Le chèque n'est pas une monnaie, il n'est qu'un support
permettant de faire circuler les dépôts a vue transférable.
Plusieurs types de chèque sont à distinguer : Le chèque
barré, le chèque de caisse, le chèque omnibus, le
chèque certifié, le chèque voyage, ...etc.
y' Le chèque barré : chèque
comportant au recto, deux barres parallèles. Le barrement a pour but
de protéger le bénéficiaire en cas de perte ou de vol du
chèque ;
y' Le chèque « omnibus » :
chèque utilisé au guichet lorsque le client n'a pas
son chéquier. On dit aussi chèque « guichet » ou
chèque « passe- partout ».
y' Le chèque de caisse : chèque
à soi-même, en vue de procéder à un retrait de fonds
;
y' Le chèque certifié :
chèque sur lequel la banque tirée par l'émetteur
certifie, que la
somme indiquée sur le chèque est disponible sur le
compte de son client.
y' Le chèque voyage : « Ou
traveller's chèque est un chèque émis par un
établissement de crédit pour permettre au porteur de se faire
payer une somme d'argent déterminée auprès d'un
établissement ou une succursale de l'émetteur ». 10
Schéma N°02 : Circuit simplifié du
chèque
Source : BOUYALA (R) : le mode de paiement,
Edition Revue Banque, Paris, 2005, P 23.
A.1 Les avantages et les inconvénients d'un
chèque A.1.1 Avantage d'un chèque
y' Le moyen de paiement le plus simple a utilisé.
y' Jl constitue une preuve de paiement.
10 PIEDELIEVRE s, « instruments de
crédit et de paiement », Edition DALLOZ, Paris, 2010, P249.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
V' Historiquement, il a joué un rôle moteur dans
le développement des techniques bancaires.
A.1.2 Inconvénient d'un chèque
V' La lourdeur de son traitement.
V' Il s'agit d'un moyen de paiement le plus risqué (le
risque de vol, de change, de perdre)
V' Le risque du chèque sans provision pour le
bénéficiaire.
B. Le virement
« Le virement est une opération qui consiste
à débiter un compte pour en créditer un autre, a condition
qu'il soit d'un même montant et d'un même client donc il s'agit
d'un virement d'un compte à compte qui constitue le mécanisme de
transfert de fonds ».11 Le virement bancaire peut être
effectué par télex ou via le procédé
SWIFT12, ce système ne présente pas un moyen de
paiement mais réseau de télécommunication privé
loué aux administrations qui ont le monopole de
télécommunication, géré par un ordinateur.
Schéma N°03 : Circuit simplifié du
virement
Source : BOUYALA, (R) :op.cité, P.45.
B.1 Les avantages et inconvénients du virement
B.1.1 Avantages du virement
- Il est peu couteux, simple, et souple.
- Il ne s'agit pas d'un support papier donc
l'impossibilité de perte.
- Universellement utilisé
11 YVES Crozet Bernard Belletane,
PIERRE Yves Gomez Benrnard laurant « dictionnaire des banques et bourses
», Edition ARMAND COLIN, France 1993, P 45
12 Le SWIFT consiste en un
réseau informatique international qui relie les banques
adhérentes entre elles et leur permet d'échanger toutes les
informations relatives aux opérations bancaires grâce a
l'ordinateur de compensation de la banque centrale.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
B.1.2 Inconvénient du virement
- Hors virement instantané, délai variable
- Gravité des conséquences en cas d'incident de
paiement
- Coûts parfois élevés
(étranger...)
C. Les prélèvements
« Les prélèvements sont des moyens de
paiement a distance, il représente l'un des formes de virement,
adopté aux règlements répétitifs (impôt,
prime d'assurance...) qui sont obligatoire et versés par les employeurs
et les salariés destiné a financé la
sécurité sociale, qui sont ensuite redistribués sous forme
de remboursements ce qu'on appelle prélèvement obligatoire.
En finance certain prélèvement comme la
contribution sociale, généralisée et la contribution pour
le remboursement de la dette sociale sont prélevés par
l'état mais servent au financement de la protection sociale
».13
Schéma N° 04 : Circuit simplifié
les prélèvements
Source : BOUYALA, (R), op.cité, P.55.
C.1 Les avantages et inconvénients du
prélèvement C.1.1 Avantages du
prélèvement
V' Rapidité d'exécution
V' Automatisation des traitements
V' Souplesse et simplicité des formations
C.1.2 Inconvénients du prélèvement
V' Les frais peuvent être parfois très
élevés
V' Insuffisance du risque de prévention
13 ALAIN Beitone, Antonie Gazorla,
CHRISTIANE Dollo, Anne-Mary Drai « dictionnaire des sciences
économiques », Edition ARMAND COLIN 2001, P 267.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
V' Risque d'oubli dans la gestion de son budget.
D. Effet de commerce
« Un effet de commerce est un titre négociable qui
constate, au profit du porteur, une créance de somme d'argent, et sert
à son paiement. Cet effet doit suivre un formalisme très
rigoureux pour sa validité et son efficacité. Différents
moyen (dont l'escompte)14 permettent de faire circuler l'effet avec
la créance incorporée. Les deux principaux effets de commerce
sont la lettre de change et le billet à ordre. L'effet de commerce est
un moyen de paiement qui peut s'échanger et partager la garantie de
paiement, car il n'est pas attaché à un compte bancaire
».15
1. Lettre de change : « le porteur doit
présenter la lettre de change pour le tiré le jour de
l'échéance. Si le paiement est effectué d'une
manière régulière le tiré sera libéré
de la dette dont il était tenu de payer ».16
2. Billet à ordre : « le billet
à ordre est utilisé pour reconnaitre une dette dont la date de
remboursement est bien établie. Il peut faire l'objet d'un endossement
pour garantir un paiement, mais lorsque la provision n'existe pas l'endossement
du billet ne porte pas le transfert de ma propriété de la
provision et peut aussi faire l'objet d'un endossement à titre de
procuration ».17
3. Le warrant : « le paiement par le
warrant s'effectue par voie d'endossement au porteur du warrant par le
propriétaire de la marchandise disposée au jour
l'échéance ».18 D.1 Les avantages et
inconvénients d'effet de commerce
D.1.1Avantage d'effet de commerce
V' Repousse le paiement à une échéance
ultérieure, évitant le paiement immédiat
V' Facilite la mobilisation des créances des
entreprises
V' La lettre de change permet d'éliminer le risque de
change D.1.2 Inconvénients d'effet de commerce
V' La déchéance du débiteur peut entrainer
des conséquences lourdes pour lui
V' Risque de perte, de vol et de falsification
14 L'escompte : une
forme de crédit professionnel à court terme qui permet d'obtenir
le paiement immédiat d'un effet de commerce.
15 hhtp://
fr.m.wikipedia.org/wiki/
consulté le 30/10/2021 à 14h.
16 PIFFARETTI Nadia, « MONNAIE
ELECTRONIQUE, MONNAIE ET INTERMEDIATION BANCAIRE », Thèse
présentée à la faculté des sciences
économiques et sociales de l'Université de Fribourg (suisse), le
6 juillets 2000, P54.
17 PIFFARETTI Nadia, op.cité
P55.
18 Idem.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
V' Ne supprime pas le risque d'impayé
E. Les cartes bancaires
« La carte bancaire est un instrument de paiement moderne,
apparu avec l'évolution technologique. Ce dernier est donc un
précédé de paiement récent, les premières
cartes émises en 13967 sont intitulées, cartes bleues, elle
permet d'effectuer :
- Des règlements des achats des particuliers de
différentes biens et services, fondé sur la
présentation d'une carte établie au nom du
débiteur par un organisme qui se charge du règlement pour le
compte de ce débiteur.
- Des retraits : permettant le retrait de fonds
généralement d'un distributeur automatique d'un billet
».19
« La carte bancaire est un moyen de paiement
réellement internationale grâce a l'appartenance de la plupart des
grands banques dans le monde a l'un et / ou a l'autre des deux grandes
réseaux internationaux que son visa et MasterCard.»20
E.1 Les avantages et les inconvénients de la carte
bancaire
E.1.1 Avantage de la carte bancaire
La carte présente des avantages pour le titulaire, le
commerçant et la banque :
Pour le titulaire :
V' Le règlement de ses achats sans manipulation
d'espèces ou d'établissement de chèque.
V' Se couvrir contre le risque de retraits frauduleux avec un
code dit « le code confidentiel »
V' La faculté d'utilisation de la carte pour retrait
d'espèce dans les distributeurs automatiques des banques (DAB).
Pour le commerçant :
V' Eviter le risque de chèque sans provision.
V' Eviter la manipulation d'espèces.
V' Garantie de paiement : le montant de transaction est
effectué par la banque du bénéficiaire de la carte.
Pour la banque :
- Les cartes délivrées sont toutes frappées
d'une redevance annuelle fixe.
- Les commerçants payent des commissions proportionnelles
au montant des facteurs
réglées.
19 BOUYALAN, R, op.cité. P
32.
20 Idem.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
E.1.2 Inconvénients de la carte
bancaire
Pour ce qui concerne les inconvénients de la carte,
elle est exposée à certains risques tels que la perte et le
vol.
1.3.3.3 La monnaie électronique
« La monnaie électronique est un moyen de paiement
de plus en plus utilisée. Elle concerne utilisation des cartes de
paiement qui permettent les retraits d'argent dans les guichets automatiques et
le paiement chez les commerçants. En réalité, il ne s'agit
pas d'une nouvelle car c'est toujours une inscription sur un compte bancaire,
c'est le support papier qui est transformé par des transferts
électroniques.
Donc, l'utilisation de la monnaie dans ce monde
développé est caractérisée par un ensemble de
moyens électroniques mis en oeuvre pour automatiser les transactions
bancaires ».21
1.3.4 Fonctions de la monnaie
Selon Jean-Baptiste Say, la monnaie n'est fondamentalement que
« la voiture de la valeur des produits »22 et ne peut de
ce fait modifier en rien la réalité des échanges. A partir
de cette définition, on peut dire que la monnaie est un moyen de
règlement, et un voile qui masque la réalité des
échanges. De son côté, David Ricardo écrit que,
« on achète des produits avec des produits et services et le
numéraire n'est que l'argent au moyen duquel l'échange
s'effectue
»23
Depuis Aristote, il est devenu traditionnel d'attribuer trois
fonctions à la monnaie : Intermédiaire des échanges,
réserve de valeur et unité de compte.
Alors, qu'un bien puisse être considéré
comme monnaie ou qu'une monnaie soit utilisable, il (elle) doit répondre
au trois fonctions suivantes :
1.3.4.1 La monnaie, un intermédiaire des
échanges
« La monnaie est un bien directement échangeable
contre tous les autres biens, un instrument de paiement permettant
d'acquérir n'importe quel bien ou service et elle représente un
actif liquide24, elle est un instrument de règlement d'une
transaction ou d'une dette. Donc, la monnaie élimine les couts de
transactions car elle permet d'éviter ceux afférents à
la
21 RUIMY Michel, op.cité, P
21.
22 A.Benassy, C.Benoit, et P.Jacquet,
`'Politique économique'', Edition de Boeck, Belgique, 2009, P
53.
23 P.Lehman, `'La politique
monétaire : institutions, instruments et mécanismes'', Edition la
voisier, Paris, 2006, P 54.
24 C'est la
capacité d'un actif à divers biens, la monnaie est
acceptée de fait dans les paiements. On dit qu'elle constitue la
liquidité par excellence (échange abélite
parfaite).
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
recherche de partenaire, à l'attente et au transport et
elle définit pour chaque bien une valeur précise.
Plus généralement, avec cette fonction, la
monnaie doit être définit comme un moyen de règlement :
· Indéterminé : c'est-à-dire qui
permet d'acquérir n'importe quel bien ou service et de régler
n'importe qu'elle dette.
· Général : c'est-à-dire admit par
tout le monde et en toutes circonstances dans un espace donné, ou dans
une communauté de paiement.
· Immédiat : c'est-à-dire que le simple
transfert de cet instrument de paiement entraine d'une manière
définitive l'extinction de la dette ».25
1.3.4.2 La monnaie, unité de compte
(étalon de valeur)
« La monnaie sert à compter et à examiner
la valeur d'un bien, c'est un instrument de mesure de valeur dans une
économie. Elle permet donc de comparer la valeur des différents
bien économique, chaque bien et service est évolué par un
prix d'échange qui représente la quantité de monnaie qu'un
individu doit fournir en contrepartie de l'acquisition de ce bien. Cette
fonction permet aux agents économiques d'obtenir une information claire
et pas couteuse sur l'objet de leur échange. La fonction d'unité
de compte n'est toutefois pas suffisante pour dire qu'un bien est une monnaie
et il faut que celui-ci soit utilisé dans les transactions
».26
1.3.4.3 La monnaie, un instrument de
réserve
La monnaie permet de constituer des encaisses à
utiliser pour des dépenses futures. Cela permet aux agents
économiques de différer leurs décisions d'investissement
dans le temps. Ce qui signifie un transfert de pouvoir d'achat dans le temps.
Cependant, en période de hausse de prix, la monnaie ne permet pas
transférer un pouvoir d'achat dans le temps. En période
d'inflation, un stock de monnaie constitué perdra de sa valeur sous
l'effet de la hausse des prix. Il est préférable de
posséder des titres un peu moins liquides, mais dont la
rémunération offerte compenser une partie de la perte de pouvoir
d'achat dire à l'inflation.
25 VALERIE Lelievre,
RAIMBOURG Philipe, « la monnaie », Bréal, rue de Rome, 1991, P
33.
26 VALERIE Lelieve, op.cit, P32.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Section 02 : La monnaie électronique « La
monétique »
Depuis les années soixante-dix, les
établissements de crédit ont recherché l'abaissement des
couts relatifs à la gestion des dépôts et à la
gestion des dépôts et à leur mobilisation par les
instruments de paiement scripturaux, grâce à l'automatisation des
procédures. Celle-ci a visé concomitamment les traitements
internes aux établissements et les relations interbancaires, à
travers les systèmes de paiement. Les évolutions technologiques
récentes et les perspectives de développement du paiement
à distance sur les réseaux de communication à forte
capacité permettent d'envisager de nouveaux modes de paiement,
confondus, parfois abusivement, sous le terme de « monnaie
électronique ».
Portant de la notion traditionnelle de prépaiement, la
présente note s'attache à éclairer en quoi le
phénomène, qui ne constitue qu'une étape
complémentaire d'un processus déjà connu, pose
néanmoins une série de questions nouvelles, non encore
résolues.
La monnaie électronique est issue à
l'utilisation des nouvelles technologies d'information et de communication qui
permettant de produire, transformer ou d'échanger de l'information et en
quantité importante en temps réel ou dans les délais
très court.
2.1 Définition de la monnaie
électronique
2.1.1 La monétique est «
l'ensemble des techniques électroniques, informatiques,
magnétiques et télématiques permettant d'effectuer des
transactions des transferts de fonds (Carte interbancaire, virement
électroniques, ...) ».27
2.1.2 Selon le dictionnaire Larousse :
« est l'ensemble des moyens techniques utilisés pour
automatiser les transactions bancaires et monétaires. La
monétique assure notamment la gestion des cartes bancaires, la
distribution automatique de billets ainsi que le système
électronique de transfert d'information ou de fonds. »28
2.1.3 Selon la banque centrale européenne
(BCE) : « la monnaie électronique est une réserve
de pouvoir d'achat enregistrée sur un support technique, peuvent
être réalisée à des fin de paiement qui n'implique
pas nécessairement l'utilisation du compte bancaire dans les
transactions, mais sert d'instrument pré chargé aux porteurs
».29
27 HASHEM SHERIF M. et SERHROUCHNI A.,
« La monnaie électronique : Système de paiement
sécurisé », Edition EYROLLES, Paris, 1999, P 405.
28 Petit Larousse, Ed Larousse, Paris,
2005.
29 ZOLLINGER Monique, «
monétique et marketing », édition Vuibert, Paris, 1989,
P10.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
2.1.4 Selon PLIPHON.D : « la monnaie
électronique peut être définie comme l'ensemble des
techniques informatiques, magnétique, électronique et
télématiques permettant l'échange de fonds sans support de
papier ».30
2.1.5 Selon la définition du conseil
économique et social : « la monnaie électronique
est l'ensemble des techniques informatiques, magnétique,
électronique, et télématique permettant l'échange
de fonds sans support papier et impliquant une relation tripartite entre les
banques, les commerçants et les consommateurs ;
2.2 Evolution (émergence) de la monnaie
électronique
« La monnaie électronique est apparue au
début des années 1990. Très tôt, les banques
centrales de l'union européenne se sont préoccupées des
conséquences de son développement pour le système
financier en général. Un premier rapport fut publié en mai
1994 par l'institut monétaire européen (IME), précurseur
de la banque centrale européenne (BCE), alors que la monnaie
électronique n'existait qu'à l'état embryonnaire, et sous
la seule forme des cartes prépayées. La principale conclusion du
rapport fut que la monnaie électronique devrait être émise
par des entreprises ayant le statut d'établissement de crédit.
En dehors de l'Europe, certaines banques centrales sont
cependant arrivées à des conclusions différentes. C'est ce
qui a amené les banques centrales de l'Union européenne à
poursuivre leur réflexion alors même que certains projets de
monnaie électronique commençaient à se développer
et à être mis en oeuvre. Ce sont ces nouvelles réflexions
qui ont conduit à la publication d'un rapport sur ce sujet par la BCE en
aout 1998.
Il est de préciser que la définition de la
monnaie électronique n'est pas encore unanimement acceptée. Pour
la BCE, il y a monnaie électronique lorsqu'est électroniquement
stockée sur un support technique une valeur monétaire qui peut
être utilisée aux fins de paiement à des entités
autres que l'émetteur. Ceci n'implique pas nécessairement
l'utilisation de comptes bancaires mais suppose par contre l'usage d'un
instrument de paiement pré chargé, au porteur
».31
2.3 Les formes de la monnaie
électronique
Il existe trois types de monnaies électroniques :
? la banque électronique ;
? porte monnaie électronique (PME)
30 PLIPHON. D « la monnaie et ses
mécanismes », La DECOUVERTE, Paris 2003, P17.
31 Jean-Michel GODEFFROY et Philippe
MOUTOT « Monnaie électronique enjeux prudentiels et impact sur la
politique monétaire », Revue d'Economie Financière.
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
? Porte monnaie Virtuel (PVM)
Schéma N°05: la
monétique
La monétique
Le porte-monnaie Électronique
Le porte-monnaie virtuel
21
Carte de
retrait
|
|
Carte de paiement
|
|
Carte de crédit
|
|
Le système monétaire ouvert (internet)
|
|
Le système monétaire fermé (SWIFT)
|
|
|
|
Source : BOUNIE David, « Quelques
incidences bancaires et monétaires des systèmes de paiement
électronique
», revue- économique 2000/2001.
2.3.1 La banque électronique
(E-Banking)
« Le secteur bancaire et financier a connu de profondes
mutations ces vingt dernières années, se traduisant notamment par
un renforcement important de l'intensité concurrentielle. Dans ce
contexte plus difficile, les banques doivent trouver des solutions pour rester
compétitives, soit en diminuent leurs coûts, soit en tentant de se
différencier de leurs concurrents, et l'innovation apparait alors comme
une nécessité stratégique. L'innovation permet en effet de
lancer de nouveaux produits sur le marché qui peuvent fournir à
une banque pionnière une avance sur ces concurrents.
L'intégration, en amont, de nouvelles technologies permet
également souvent de diminuer les coûts d'exploitation.
Grace aux technologies de réseau, la
dématérialisation des opérations ainsi la gestion des
informations devient alors possibles, engendrant une transformation des
métiers et des services.
22
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
L'introduction des TIC au milieu des années
quatre-vingt-dix provoque une vague de changements : naissance de l'e-banque
qui implique de repenser la relation au client mais aussi accroissement des
échanges interbancaires ».32
2.3.1.1 Définition d'E-banking
Les banques ont toujours été à la pointe
de la technologie pour améliorer la mobilisation de leurs produits et
services. Elles ont au fil du temps utilisé l'électronique et
réseaux de télécommunication pour offrir une large gamme
de produits à valeur ajoutée. E-banking offre d'énormes
avantages aux consommateurs en termes de la facilité et coût des
transactions. Plusieurs définitions sont données par
différents analystes mais toutes reposant sur l'application des
transactions à partir des supports électroniques
différentes.
« Stamoulis (1994) définit la banque
électronique ou E-banking comme un canal de distribution et de livraison
des services financiers par voie de communication multimédia, d'une
façon globale et moins couteuses.
Selon Diniz (1994), e-banking est un service fourni par
plusieurs banques, il permet aux clients de mener des transactions bancaires
à travers l'internet en utilisant un PC, mobiles, etc. »33
Le client pourra :
· Avoir accès aux comptes, tous les jours,
même le Week-end ;
· Voir les bilans directement, et savoir la position de
chèques, des cartes de crédits, des comptes de placement sur le
marchés monétaires ;
· Transférer les comptes entre les comptes ;
· Télécharger des informations directement
à travers les relevés, les rapports et aussi par courrier
électronique ;
· Recevoir et pays les facteurs on-line ;
· Avoir un accès à la base de
données des banques ;
· Avoir des conseils boursiers, comparaison des services
bancaires ;
· Visualiser l'image scannée des chèques
encaissés ;
Villattes (1997) définit la banque à distance
comme toute activité bancaire destinée à un client ou
à une prospection se déroulant à partir d'un point de
service électronique en utilisant un système de
télécommunication tel que le réseau
téléphonique public ou internet.
32 LAZREG Mohammed, op. cite, P
28.
33 Oussama Chencheh, Les
déterminants de l'adoption de l'E-banking par les institutions
financières, mémoire de maitrise, Université du
Québec Montréal, 2011, Page 29.
23
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Selon FDIC (Fédéral Deposit Insurance
Corporation 1998) l'e-banking peut être divisé en trois
catégories, selon le degré de sa fonctionnalité. Le
premier rang est un système qui permet simplement de fournir des
informations générales publiées, et il permet la
transmission des courriers électroniques non sensitifs (Système
formé seulement d'information), à travers ce système le
publiant (la banque) définit les informations valables sur le site
web.
Le deuxième rang du système est un
système interactif qui permet aux utilisateurs de partager des
informations) ; un site web bancaire qui permet aux clients d'octroyer
prêts online ou de déposer des fonds dans le compte est un exemple
de système de transfert des informations électroniques.
2.3.2 Le porte-monnaie électronique
Le porte monnaie électronique, également dit
portefeuille électronique, couvre deux réalités
différentes :
Soit un dispositif qui peut stocker de la monnaie sans avoir
besoin d'un compte bancaire et d'effectuer directement des paiements sur des
terminaux de paiement. Il se présente actuellement sous forme de carte
bancaire prépayée avec ou sans puce.
Soit un dispositif sécurisé installé sur
des appareils électroniques portables (téléphones mobiles
principalement) permettant d'initier un virement de son compte vers celui d'un
fournisseur, via un terminal de paiement installé en magasin. Dans ce
cas il s'agit d'un contesté, l'appareil ne contenant pas de monnaie mais
permettant simplement d'accéder à son compte bancaire de
façon sûre.
2.3.2.1 Principe de fonctionnement du PME
Le principe de fonctionnement du PME concrète
l'idée d'élargissement du champ d'utilisation de la carte
prépayée mono prestataire.
La mise en place de PME peut se traduire par l'utilisation
d'une nouvelle génération de carte, ces cartes portent une bande
magnétique au recto, mais présente également une puce
électronique au verso.
Les titulaires n'auront qu'à glisser leurs cartes dans
le distributeur et introduire le numéro et le montant de la somme
à retirer. S'il s'agit d'un achat avec la carte, la contre-valeur se
chargera sur leur carte à puce et diminuera à chaque achat ou
à chaque opération.
Le client ayant un pouvoir d'achat égal au solde de sa
carte devra dès l'épuisement de son stock monétaire, s'il
désire à nouveau s'en servir, procéder au rechargement de
la carte soit par l'opération du retrait par carte bancaire ou par la
carte porte-monnaie électronique
24
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
elle-même, si elle contient le numéro
d'identification du client, par l'opération de chargement de la carte
PME.
2.3.2.2 Avantages et inconvénient du
PME
A. Avantages
L'avantage principal du PME pour les consommateurs est son
côté pratique. L'utilisation de ce dernier pour le
règlement des achats de petit montant tels que les journaux, le
café ou les articles des distributeurs automatiques, réduit
considérablement le problème de petite monnaie tout en permettant
l'accélération des transactions. De plus, le PME, contrairement
au chèque ou aux cartes de paiement pour les paiements de petits
montants, fonctionne indépendamment du compte bancaire ce qui offre au
porteur l'avantage de la confidentialité dans les opérations.
D'un autre côté, le PME permet, pour les
commerçants, un gain de temps et d'argent dans les opérations et
dans la manipulation des espèces tout en assurant la garantie du
paiement. En effet, les commissions prélevées sur les paiements
effectués par carte prépayée sont relativement faibles
comparées a celles prélevées sur les paiements par carte
de paiement classique fonctionnant, la plus part du temps, en mode on-line.
B. Inconvénient
Comme pour toute nouvelle technologie, la question
d'éventuels pièges surgit dans la plus part des cas. Le
problème de « défaillance technique » des terminaux de
paiement ou des cartes elles-mêmes pourrait constituer un
véritable inconvénient tant pour les consommateurs que pour les
commerçants
2.3.3 Le porte monnaie virtuel (PMV)
Le principe du porte monnaie virtuel est un service en ligne
qui permet de réaliser des achats en ligne ou des paiements entre
particuliers sans communiquer ses coordonnées bancaires autrement pour
créditer son porte monnaie. Ce dernier est crédité par
carte bancaire et peut ensuite être utilisé pour règlements
avec une adresse email et un mot de passe.
« Le PMV correspond à des logiciels qui permettent
d'effectuer des paiements sur des réseaux ouverts (internet) dans ce
cas, le réserve de fonds préalablement constitué n'est pas
matérialisée dans une mémoire informatique
c'est-à-dire le disque de micro-ordinateur ».34
2.3.3.1 Le fonctionnement de PMV
Le porte-monnaie virtuel contient une monnaie
électronique portant la signature numérique de
l'établissement émetteur, qui a utilisé à cette fin
une clé de cryptage
34 CHRISTIAN Gavalda, JEAN Stoufflet,
« Instruments de paiement et de crédit », Edition Litec,
Paris, 2001.
25
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
confidentielle. Cette monnaie est transmise au client, qui
peut s'en servir pour payer électroniquement les biens et services
partout dans le monde. Au moyen d'internet et à partir de son ordinateur
personnel, l'utilisateur demande de la monnaie électronique en entrant
en communication avec sa banque en certifiant qu'il est le titulaire de compte,
en li présentant les informations confidentielles.
Une fois cela est fait, l'utilisateur présent à
sa banque « virtuelle » sa demande, à l'aide d'une clé
cryptage aléatoire, il émet un billet virtuel dans une enveloppe
numérique protégée.
L'utilisateur peut, alors télécharger la monnaie
électronique de sa carte intelligente à l'aide d'un
périphérique semblable à un guichet automatique, ou bien
il peut transférer ou dépenser cette monnaie sur internet avec
d'autre cyber-clients de la banque virtuelle, comme il le fera pour un message
transmis par courrier électronique.
Les bénéficiaires n'ont qu'à
mémoriser la monnaie électronique, et à ajouter un moyen
de leur ordinateur le code d'identification de leur compte ; ils peuvent alors
télécharger dans une « carte intelligente » ou la
transférer dans leur compte bancaire.
D'après son fonctionnement, le porte-monnaie virtuel
parait très intéressant et très efficace puisqu'il permet
pour les clients d'effectuer des paiements de toutes sommes, petit ou grosse
à domicile à toute heure sans avoir à se déplacer
contrairement au porte-monnaie électronique qui se réalise pour
les faibles montants.
2.3.3.2 Les avantages de PMV
A. Pour les consommateurs
y' Effectuer des paiements de petits ou gros montant à
domicile et à toute heures sans
avoir déplacé ;
y' Effectuer des achats spontanés
y' Réaliser des transactions en temps réels ;
y' Favoriser la mise en rapport direct entre clients et
fournisseurs ;
B. Pour les commerçants
y' Faible cout de télécommunication ;
y' Elargir le cible de clientèle pour vendre au niveau
mondiale ;
y' Exporter plus efficacement des produits nationaux ;
y' Développer le commerce électronique;
26
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
2.4 Les caractéristiques de la monnaie
électronique
La monétique et les technologies qui lui sont
associée aujourd'hui sont très largement répondues dans
les utilisations de la vie quotidienne grâce aux caractéristiques
suivantes :
· L'instrument de paiement monétique
réduisant les risques de perte ou de vol par la
dématérialisation partielle au total de la monnaie.
· La monnaie électronique est adoptée aux
paiements à distance et ne nécessite ni d'être
échangée physiquement contre des pièces et des billets, ni
l'intervention de tiers dans la finalité de paiement (cas de cartes
prépayées ou PME).
· La monnaie électronique conserve l'anonymat.
Elle assure la discrétion qui n'assure pas la monnaie scripturale.
· Les nouveaux moyens de paiement (carte, PME) ont leurs
propre de sécurisation soit pour le paiement de proximité ou
à distance. A l'inverse de l'argent liquide qui utilise seulement une
sécurité physique, la monnaie électronique utilise la
cryptographie pour authentifier les transactions et la confidentialité
et l'intégrité des données.
2.5 Les différentes générations de
la monnaie électronique35
2.5.1 La monnaie électronique « 1G » (de
première génération)
La « carte plastique » ou « carte
magnétique » est apparue aux USA pendant la décennie 1960 et
ne permettait alors à son porteur que de tirer sur un compte de
dépôt à vue chez le banquier.
Plus tard, cette carte a été dotée d'une
puce électronique, elle permettait au titulaire du compte de
débiter au profit d'un commerçant la somme nécessaire pour
effectuer le paiement de son achat. Le commerçant fait lire la carte par
un appareil dénommé « lecteur » et saisie la somme
convenue sur le clavier de ce dernier, lequel permettra de faire débiter
le compte via un réseau matériel de communication
constitué, d'une part, par des lignes téléphoniques ou des
câbles spéciaux et d'autre part, par des comptes bancaires. Toute
cette opération s'effectuant sans les moindres écritures
comptables ou papier.
Cette procédure de tirer sur un compte de
dépôt à vue bancaire ou de régler les transactions
commerciales, au moyen de la carte bancaire (à piste magnétique
ou à puce électronique), est considérée comme
étant la première génération de monnaie
électronique.
35 Georges LANE « La monnaie
est-elle une monnaie virtuelle ? » Centre de recherche de théorie
économique J.B.Say Université Paris IX Dauphine, 1999,
P7.
27
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
On peut préciser que, quand il s'agit d'une carte
à piste magnétique, on a affaire avec la forme « 1G1 »
et, quand il s'git d'une carte à puce, on a affaire avec la forme
`'1G2».
2.5.2 La monnaie électronique « 2G »
(de deuxième génération)
Depuis sa création, dans la décennie 1970, la
carte à puce à beaucoup évolué, désormais,
elle recèle la monnaie « numérique » donnant ainsi
naissance à la deuxième génération de monnaie
électronique. On en distingue trois catégories :
A. La carte à puce « porte-monnaie
»: résultat de l'application d'un premier ensemble de
normes techniques, la puce électronique peut contenir des "signes
informatiques" ou encore des "unités électroniques" correspondant
aux unités de monnaie codées numériquement et non
analogiquement comme sur le papier (chèques et billets de banque). Quand
tel est le cas, la carte à puce n'est plus un moyen de tirer sur un
compte de dépôt à vue bancaire, mais le dépôt
lui-même, à savoir un dépôt "non bancaire", une
quantité de monnaie numérique. En raison de ces règles
techniques, la carte à puce est à cheval entre la monnaie "1G" et
la monnaie "2G" à laquelle elle donne en définitive naissance
;
B. La carte à puce « porte-monnaie »
convertible: dans certains cas, la carte
« portemonnaie » est finalisée par l'achat possible d'un ou
plusieurs biens donnés, c'est la carte prépayée ou la
carte porte-monnaie convertible. Elle est achetée « pleine »,
à un prix en monnaie, à l'ensemble que forment les
commerçants en jeu, pour pouvoir acheter leurs biens, et sera ainsi
déchargée sur leurs lecteurs de cartes. Eventuellement, le
détenteur pourrait en faire un autre usage. En effet, plutôt que
de la décharger, il préfèrerait utiliser la carte
elle-même comme homologue de la coupure de billet ou du chèque de
même valeur faciale, en paiement d'autres biens.
C. La carte à puce « porte-monnaie
», convertible-rechargeable: dans certains cas, la carte
à puce est toujours un dépôt finalisé
déchargeable, mais elle peut aussi être (re)chargée.
En effet, chaque détenteur de carte peut (re)charger la
puce non seulement contre de la monnaie versée aux commerçants
(monnaie fiduciaire), mais encore contre d'autres cartes à puce
prépayées et, par conséquent, non utilisées pour
leur cible de biens.
2.5.3 La monnaie électronique de troisième
génération (monnaie `'3G»)
Les formes précédentes de la monnaie 2G ont en
commun une relations, plus ou moins complexe, le particulier et la banque ou le
commerçant et qui respectent des règles techniques et juridiques
précises.
28
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Désormais, avec les progrès
réalisés en matière d'informatique et de
télécommunications, les unités électroniques ne
sont plus enfermées dans une carte plastique mais dans une zone du
disque dur de l'ordinateur personnel (PC) à partir duquel elles seront
chargées. Pour charger le disque dur de l'ordinateur personnel, il
suffira de connecter l'ordinateur à l'ordinateur du banquier. Et pour le
décharger, il suffira de le connecter à l'ordinateur du
Commerçant chez lequel le bien sera acheté ou à celui de
la banque.
Section 03 : La monétique : un panorama
international
La monétique a connu de grandes mutations dans la
plupart des pays développés dans le domaine de la gestion des
instruments de paiement.
Avant d'aborder l'activité de monétique en
Algérie, il nous a paru judicieux de présenter, d'abord, un petit
aperçu sur le développement de la monétique en France et
chez nos voisins maghrébins.
3.1 La monétique en France
En France, la conception du système de paiement par
carte puis son développement par les banques débutent dès
la fin des années soixante, dans un contexte de banques
nationalisées pour la plupart et caractérisé par trois
facteurs majeurs :
V' Un taux de bancarisation des français en très
forte progression, sous la pression des
pouvoirs publics, avec pour conséquence un
accroissement extrêmement rapide du nombre de chèques émis
dont le traitement était relativement coûteux (le
non-échange des vignettes et le traitement de l'image cheque ne se sont
généralisés qu'en 2002), sans compter la gratuité
du chèque ;
V' La réponse, apportée tout d'abord pour le
développement de technique de lecture
optique des documents, puis par l'utilisation de nouvelles
technologies telles que les pistes magnétiques, pour stocker sur un
support normalisé les informations nécessaires à
l'identification, et dans les années quatre-vingt-dix la
généralisation progressive de la puce ;
V' La menace perçue de la concurrence de cartes
accréditives américaines, à vocation
internationale, Diner's Club et surtout American Express, deux
sociétés très craintes dans les années soixante-dix
et quatre-vingt.
Alors, depuis l'apparition de la carte de paiement dans les
années 70, les comportements des français en matière de
détention et l'usage des moyens de paiement ont
considérablement
29
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
évolué. L'usage de la carte de paiement s'est
développé au détriment du chèque et des
espèces.
3.2 Les principales étapes du développement
de la carte en France :
En France, la conception du système de paiement par
carte puis son développement par les banques débutent dés
la fin des années soixante :
y' 1967, Six banques (Crédit lyonnais,
Société générale, BNP, Crédit du nord, CCF,
CIC) s'associent pour lancer l'émission de la carte bancaire de paiement
« Carte Bleu » et constituer un réseau de points de vente
acceptant ce nouvel instrument de paiement.
y' 1971, mise en service des premiers
distributeurs automatiques de billets (DAB). Ils lisent la piste
magnétique des cartes. La clé d'accès est la carte pour
les banques « bleues » qui décident l'ouverture de leurs
distributeurs aux porteurs de la carte bleue, émise par les autres
établissements adhérant au Groupement ; c'est une nouvelle
étape dans l'interbancarité. Le groupement d'intérêt
économique (GTE) carte bleue réunit alors soixante et onze
membres.
y' Pour leur part, le Crédit agricole et le
Crédit mutuel lancent chacun leur carte de retrait pour accéder
à leurs propres réseaux d'automates.
y' 1980 ; Premiers terminaux de paiement
électronique chez les commerçant, à l'initiative
concomitante, mais concurrente, du GTE Carte Bleue et du Crédit
Agricole.
y' Création, par ailleurs, du « GTE carte à
mémoire » chargé d'explorer les possibles applications
bancaires de la carte à puce, dont les brevets ont été
déposés quelques années plus tôt (1974) par Roland
Moreno.
y' 1993 ; Toutes les cartes de paiement
émises par les banques françaises étant désormais
dotée d'une puce, instauration du contrôle du code confidentiel
lors de tout paiement.
y' 1994 ; Décision de migrer de la
puce définie par la communauté Carte bancaire (masque BO') vers
la puce EMV (Europay, MasterCard, Visa), qui assure
l'interopérabilité au niveau mondial et permet de
développer des services autres que le paiement et le retrait.
y' 2000 ; Les deux projets de porte-monnaie
électronique, Médéus et Monéo, décident de
s'unifier et commencent à être déployés
régionalement.
y' 2001 ; les distributeurs automatiques de
billets lisent la puce des cartes bancaires.
y' A cette date, la carte semble promise à de nouveaux
développements dans trois domaines, qui dix ans après n'ont pas
décollé :
30
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
y' Le PME (porte-monnaie électronique) destiné
à se substituer aux espèces pour les paiements de
proximité de faible montant, s'est avéré un échec
commercial ;
y' La carte a toujours du mal à s'adapter pour
améliorer la sécurité du paiement en ligne, avec un faible
développement de 3D Secure, alors même que le volumes du commerce
électronique ont explosé durant les dix dernières
années, prouvant que cette sécurisation n'était finalement
pas une condition nécessaire au décollage du commerce
électronique ;
y' Les cartes multi-applicatives (grâce au standard
EMV), qui permettent d'associer des applications bancaires et non bancaires
(fidélisation, téléphonie, tickets électronique...)
sur une même puce, n'ont jamais décollé. Elles commencent
cependant à être utilisées, mais uniquement par les banques
pour émettre des cartes débit/crédit.
y' 2008 ; MasterCard Europe et Europay France
annoncent l'intégration de leurs activités opérationnelles
respectives en France, à travers la création de la
société MasterCard France, une opération qui s'inscrit
dans la continuité de la fusion des réseaux MasterCard et Europay
International réalisée en 2002.
y' Dans le même temps, le réseau Visa Europe,
devenu depuis 2007 une association détenue par ses membres, 4600 banques
européennes, annonce son intention de fusionner ses activités en
France avec celles de Carte Bleue. Cette absorption de la Carte Bleue par Visa
Europe a été réalisée en 2010.
3.2.1 Evolution de la monétique en France
:
Le paysage français des moyens de paiement est en
constante évolution et celle-ci semble aller en
s'accélérant. Le chèque et les espèces, qui
étaient les seuls moyens de paiement de masse dans les années
1970, ont vu leur part décroitre sensiblement au cours des années
1980 et 1990, parallèlement à l'accroissement de la diffusion des
cartes bancaires et à la monté en puisse des
prélèvements et des virements. Les cartes, essentiellement
utilisées à l'origine pour retirer des espèces dans les
distributeurs automatiques de billets, ont vu leur utilisation s'intensifier au
fur et à mesure du développement du parc des commerçants
acceptant ce moyen de paiement. La progression du recours à la carte
s'est accélérée à partir de 1984 avec la mise en
place de l'interbancarité, qui paraît aujourd'hui « naturelle
» aux consommateurs mais qui est portant récente et
spécifique à la France, ce dont la plupart des utilisateurs n'ont
pas conscience.
31
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Evolution du nombre de paiements et de retraits du
réseau des cartes bancaires « CB » en France
2013-2019
Tableau n°01 : Montant des transactions (en
milliards d'euro)
Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Paiements
|
379,0
|
394,8
|
405,7
|
422,7
|
439,2
|
464,0
|
493,5
|
Retraits
|
117,2
|
118,9
|
118,9
|
120,1
|
125,5
|
125,8
|
125,8
|
Total
|
496,3
|
513,2
|
524,6
|
542,8
|
564,6
|
589,8
|
619,3
|
Source :
http://fr.statista.com
consulter le 19/11/2021 à 10h.
Tableau n° 02 : Nombre de transaction (en
milliards d'euro)
Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Paiements
|
8,2
|
8,7
|
9,2
|
9,9
|
10,5
|
11,4
|
12,4
|
Retraits
|
1,5
|
1,5
|
1,5
|
1,4
|
1,4
|
1,4
|
1,3
|
Total
|
9,7
|
10,2
|
10,6
|
11,3
|
11,9
|
12,7
|
13,7
|
Paiement moyen en euro
|
46,3
|
45,4
|
44,4
|
42,9
|
41,8
|
40,8
|
40,0
|
Retrait moyen en
euro
|
79,3
|
79,7
|
82,2
|
85,0
|
89,9
|
94,1
|
97,0
|
Source :
http://fr.statista.com consulter le
19/11/2021 à 10h.
Tableau n°03 : Nombre de cartes et de transactions
par carte CB
Année
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Paiement/carte/an
|
132,6
|
138,6
|
141,9
|
148,3
|
153,8
|
161,6
|
174,1
|
Retraits/carte/an
|
24,0
|
23,7
|
22,4
|
21,3
|
20,5
|
19,2
|
18,3
|
Parc de cartes CB (en milliers d'euro)
|
61,7
|
62,8
|
64,5
|
66,5
|
68,3
|
70,4
|
71,1
|
Source :
http://fr.statista.com consulter le
19/11/2021 à 10h.
32
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Figure N°01 : Nombre de carte en France (en
millier)
72000
70000 68000 66000 64000 62000
|
|
60000
58000
56000
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Source : réalisé par nos soins
selon les données du tableau n°03.
Ainsi en 7ans, le nombre de carte CB à augmenté,
moins de 61 million de cartes en 2013, plus de 71 million en 2019.
Le graphique suivant illustre l'utilisation des cartes
à travers ses deux fonctions principales, le retrait et le paiement :
Figure N°02 : Nombre de transaction par carte
bancaire (en million d'opération)
14000 12000 10000 8000 6000 4000 2000
0
|
|
|
|
|
Paiements Retraits
|
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Source : réaliser par nos soins selon
les données du tableau n°02.
33
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
En 2017, 10.5 milliards de paiements par cartes ont
été enregistrés, soit un montant total de 439,2 milliards
d'euros. Les dépenses des ménages, tous secteurs confondus,
s'élèvent à 11900 milliards d'euros.
Coté retrait, en 2017 affiche un chiffre de 1,4
milliards d'opération de retrait par carte pour un montant de 125,5
milliards d'euros.
Fin 2019 les opérations de retrait sont atteint un
chiffre de 1,3 milliards pour un montant de 125,8 milliards d'euros.
Tableau N°04 : Nombre de terminaux de
paiement électronique en France de 2013 à 2019
caractéristique
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
Nombre de terminaux (milliers)
|
1,34
|
1,61
|
1,50
|
1,49
|
1,62
|
1,83
|
2,09
|
Source :
www.fr.statista.com consulter
le 19/11/2021 à 17h.
D'après le tableau cité ci-dessus, on observe ainsi
qu'en 2019, il y avait plus de deux millions de terminaux de paiement
électronique en France.
Les résultats du tableau précédent
intitulé le nombre de terminaux de paiement électronique en
France nous allons les représenté graphiquement comme suit :
Figure N°03 : Nombre de terminaux de paiement
électronique en France de 2013 à 2019
nombre de terminaux (milliers)
nombre de terminaux (milliers)
2500 2000 1500 1000
500
0
|
|
|
|
2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
|
Source : réaliser par nos soins
d'après les données du tableau n°04.
34
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
3.2 La monétique au Maghreb
Le secteur bancaire de la majorité des pays africains
reste encore largement sous équipé. Seuls quelques pays sont bien
avancés en ce domaine comme le Maroc et la Tunisie. L'expérience
de la monétique dans ce pays, a démontré que les
systèmes électroniques de paiement ne sont pas une mode à
suivre mais une nécessité sur le plan économique.
3.2.1 La monétique au Tunisie
« L'histoire de la monétique en Tunisie remonte
aux années 70. Étant un pays fortement touristique, la
clientèle étrangère réclamait de plus en plus le
paiement par cartes. Le système bancaire s'est vu ainsi dans
l'obligation de répondre à cette demande permettant à la
monétique de voir le jour. Ce système était
géré par les organismes internationaux qui affiliaient les
commerçants pour l'acceptation des cartes étrangères
».36
En revanche, l'utilisation des cartes bancaires pour le
paiement domestique reste encore marginale par rapport aux autres moyens, et
les porteurs de cartes de paiement ne représentent que 4 % de la
population bancarisée. Pour combler ce retard, la Société
Monétique de Tunisie fut créée. Cet organisme,
chargé de la gestion du réseau et de l'élaboration de la
stratégie de développement de la monétique, vise les
objectifs suivants :
'7 Promouvoir le développement et l'utilisation de la
carte bancaire par les nationaux tunisiens ;
'7 Promouvoir l'acceptation des cartes en Tunisie, en paiement
des dépenses effectuées par les touristes, hommes d'affaires,
émises par les grands organismes ;
'7 Mettre en oeuvre l'ensemble des actions qui
régissent le fonctionnement des systèmes monétiques dans
ses divers composants : Marketing, maitrises de technologies, automatisations
des procédures bancaires, rapidité de transactions,
économie de flux financiers, etc....
'7 Mettre en oeuvre l'ensemble des moyens destinés
à traiter ou assurer sur le territoire
national et au niveau international les transferts et la
maîtrise des technologies nécessaires pour :
'7 Les rapatriements et transferts électroniques des fonds
; '7 L'interconnexion SMT et Banques étrangères ;
'7 L'acquisition, l'adaptation et la création de logiciel
;
36
http://www.monétiquetunisie.com
consulter le 24/11/2021 à 20h.
35
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
y' La mise à la disposition des banques d'un
très haut niveau de sécurité par l'utilisation de
techniques nouvelles ;
y' La formation aussi bien des cadres bancaires que des usagers
à la monétique.
La société de Monétique-Tunisie dispose
d'une infrastructure informatique et des moyens techniques adaptés aux
besoins des traitements qui lui sont demandés par les banques. Elle
dispose d'un centre d'embossage et d'encodage des cartes à pistes et
à puce 64:
Le centre permet la personnalisation (embossage et encodage)
des cartes pour le compte des banques tunisiennes et étrangères,
conformément aux normes techniques et de sécurité
édictées par les systèmes internationaux en particulier
Visa et Mastercard qui ont conféré leur agrément au
centre.
> Le centre permet la personnalisation d'environ 50 000 cartes
à piste et à puce, par jour.
> Le centre est doté des équipements
adéquats : lignes téléphoniques, télex, terminaux
reliés au serveur de la SMT, et par-delà aux systèmes
internationaux Visa et Mastercard.
> Le centre fonctionne 2411/2411 et 7 Jours/7 pour
permettre aux commerçants affiliés
des banques de demander des autorisations sur des cartes locales
ou étrangères.
> Des lignes d'appel téléphoniques sont
à la disposition des commerçants des banques.
> Le centre permet le traitement de toutes les transactions
issues des cartes bancaires, en vue de préparer la compensation, tant au
niveau national qu'au niveau des systèmes internationaux.
Le programme de développement de la monétique,
adopté en 2001, met l'accent sur l'utilisation de la carte bancaire,
tant son utilisation présente plusieurs avantages notamment au niveau de
la baisse du volume des billets et monnaies en circulation et de la compression
du coût d'utilisation. Pour atteindre ces objectifs, les autorités
monétaires insistent sur la nécessité de migrer à
la carte à puce.
A la fin de l'année 2012, le nombre de carte bancaire a
atteint le chiffre de 2 664 620, celui des commerçants utilisant les
Terminaux Electronique de Paiement à 12728 et celui des distributeurs
automatiques de billets (DAB) à atteindre 1851 unités
36
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
En 2016, la Tunisie compte plus de 1700 sites web commerciaux
hébergés sur 2 plates formes 1050 sites sur la plate-forme
Clitopay et près de 650 sur la plate-forme de la poste tunisienne.
3.2.2 La monétique au Maroc
La monétique est considérée depuis
longtemps comme un secteur d'avenir au Maroc et la clé du
bien-être bancaire aussi bien pour les particuliers, les professionnels
que pour les institutions. Le Maroc est le pays d'Afrique le plus avancé
dans ce domaine, c'est parce que de gros efforts ont été
déployés, impulsés par le Centre monétique
interbancaire CMI «Le Centre Monétique Interbancaire »
à travers de continuelles campagnes de sensibilisations.
Les cartes utilisées au Maroc sont des cartes à
piste et à puce. Elles peuvent être classées en trois
catégories selon les fonctions qu'elles remplissent :
V' Les cartes de retrait d'espèces ; V' Les cartes de
paiement ;
V' Et les cartes de crédit.
La naissance du Centre Monétique Interbancaire (CMI)
est l'aboutissement d'un processus continu de maturation. En effet, la
monétique marocaine a connu une montée en charge progressive,
depuis 1976, année de début d'acceptation des facturettes de
paiement manuelles par les grands commerces dont les hôtels. En l'an
2000, le paysage monétique marocain était constitué de 4
centres, particulièrement interopérables, traitant pour le compte
de 12 banques et 3 sociétés de crédit. A cette date, les
banques ont décidé la création du CMI et lui ont
fixé les principaux objectifs suivants :
V' Assurer une interopérabilité Paiement et Retrait
optimale ;
V' Effectuer la mise à niveau de l'infrastructure TPE
en rationalisant les investissements ; V' Lutter efficacement contre fraude en
instaurant une vigilance continue ;
V' Pérenniser le développement
équilibré de l'acquisition Paiement.
Constitué juridiquement en Société
Anonyme en 2001, le CMI a mis à profit la période des
années 2002 et 2003, pour mise en place d'un centre de traitement
monétique :
? Certifié par les organismes internationaux Visa,
Mastercard, Amex, Diner's et JCB pour le traitement des cartes
étrangères ;
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
? Interconnecté avec les systèmes
monétiques de l'ensemble des banques marocaines pour le traitement des
autorisations, « temps réel », et la compensation des
transactions monétiques ;
? Doté de capacités lui permettant d'accompagner
le développement rapide de la monétique marocaine.
Le CMI joue 2 rôles principaux :
? Acquéreur Paiement : gère la
relation monétique avec les commerces marocains tant au niveau
commercial qu'au niveau technique ;
? Plateforme d'interopérabilité Retrait
: permet le traitement de retraits interbancaires marocains.
Plusieurs campagnes nationales pour une meilleure utilisation
de la carte bancaire sont initiées par Bank Al-Maghreb, le Groupement
professionnel des Banques au Maroc (GPBM) et le Centre monétique
interbancaire (CMI), l'objectif est de faire des cartes bancaires un moyen de
retrait et de paiement et de prémunir contre les risques de fraudes.
Cette initiative s'explique également par le développement de la
monétique au Maroc.
« Le Maroc est classé largement devant au Maghreb
sur le secteur de la monétique.
C'est ce qu'ont révélé les statistiques
du secteur, qui ont consacré le royaume, première place
économique cliente et usager de ses nouveaux moyens de paiement.
Selon les chiffres rapportés par un média francophone de
la place, plus de 59% des cartes bancaires émises en
Afrique du nord, sont marocaines ».37
Le niveau qu'ont pu atteindre le Maroc et la Tunisie en
matière de la monétique n'est pas l'effet du hasard mais le
résultat des différentes réformes qu'ont connues leurs
systèmes financiers.
37
37 LAZREG M, op.cit P 57.
38
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie
électronique
Conclusion du chapitre I
L'évolution historique de la monnaie témoigne
que le processus de dématérialisation de la monnaie est
relativement long et progressif. En effet, l'échec d'un instrument
monétaire conduit à l'avancement de la
dématérialisation et à l'apparition de nouvelles
techniques de paiement qui adaptent les besoins des usagers. Ces nouveaux
moyens de paiement tendent toujours à se détacher de tout support
matériel et reposent plutôt sur les signaux
électroniques.
Cependant, les nouvelles formes de représentation de la
monnaie ne font pas immédiatement disparaître les plus anciennes,
qui subsistent longtemps pour les besoins les plus restreints des agents
économiques, ou en fonction d'habitudes de comportement.
Chapitre II :
La monétique en ALGERIE :
état des lieux et
perspectives
39
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Introduction du chapitre II
Les autorités bancaires algériennes ont
introduit des réformes et ont consentis des efforts pour
généraliser l'utilisation de la monétique en couvrant
l'ensemble du territoire national d'un réseau de plus en plus dense de
distributeur automatique de billet, de guichet automatique de banque et de
terminal de paiement électronique afin de familiariser les citoyens
à ces nouveaux instruments de paiement.
En vue de promouvoir les moyens de paiement
électroniques, la SATIM a été créée dans le
but de prendre en charge le programme de développement et de
modernisation des banques. La SATIM ne compte pas en rester à ce stade,
elle envisage une série de mesures
visant à accélérer le développement
du système monétique interbancaire en Algérie.
Ce deuxième chapitre est consacré à
l'état des lieux de la monétique en Algérie, à
travers lequel nous avons ressorti les différentes étapes de sa
mise en place, et le rôle de chaque acteur dans le domaine. Un dernier
point est réservé aux freins et aux perspectives futures de
développement de la monétique en Algérie.
40
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Section 01 : Evolution de la monétique en
Algérie
Après le vote de la loi sur la monnaie et le
crédit 90/10 du 14 avril 1990, il eut une ouverture du marché
bancaire aux capitaux pour promouvoir la compétitive des institutions et
moderniser le secteur financier et améliorée l'efficacité
des banques algériennes.
1.1 Apparition et développement de la
monétique en Algérie
« Les réformes économiques prise depuis les
années 1990 ont engendré de profondes mutations, qui ont permis
l'émergence de la monétique dans le secteur bancaire
Algérien. L'introduction de la monétique en Algérie a
été envisagée par la plupart des banques à des
périodes différentes, dont le plus ancien projet remonte à
l'année 1975. D'autres tentatives faites par la suite sont
restées au stade expérimental, juste quelques projets ont vu la
lumière et parmi ces expériences réussies on citera
l'expérience du :( LAZREG & GOUDIH, 2016) ».38
En effet deux distributeurs de billet installés en 1975
ont été opérationnels pendant une très courte
durée. D'autres tentatives faites par la suite sont restées au
stade expérimental, juste quelque projets ont vu la lumière et
parmi ces expériences réussies on citera l'expérience du
:
· Le Crédit Populaire d'Algérie
(CPA) qui a commencé son activité monétique en
1989 par l'adhésion à Visa International en qualité de
membre principal émetteur et acquéreur, et en 1990 par
l'adhésion à Mastercard International en qualité
d'acceptant. Le CPA émet aujourd'hui des cartes Visa International
à puce aux normes EMV.
· La BADR qui est équipée
d'une solution monétique qui permet, la gestion d'une carte de retrait
privative pour les clients salariés domiciliés dans les agences
BADR.
· La BEA qui prend en charge la gestion
d'une carte pétrolière prépayée et rechargeable
pour l'achat de carburant auprès des stations de services NAFTAL en
remplacement des bons d'essence.
· Algérie poste occupe une place
importante, vu le nombre de cartes qu'elle a émis et le parc DAB de son
réseau.
Après les initiatives individuelles, les banques
algériennes ont vite pris conscience que l'existence de plusieurs
centres de traitements indépendants entraînerait une
multiplication des investissements, des coûts d'exploitation
élevés et constituerait un frein à
l'interbancarité
38 RAFAFA Brahim, « la
monétique en Algérie, développement et perspectives
», In revue Journal d'études en économie et Management,
Volume 03, Numéro 06, Décembre 2020.
41
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
et à l'interopérabilité des cartes. C'est
dans ce cadre qu'elles ont décidé de la mise en place du projet
monétique national en optant pour la mise en commun des moyens. Ainsi
est née la SATIM (Société d'Automatisation des
Transactions Interbancaires et de la Monétique), l'opérateur
monétique interbancaire en Algérie pour les cartes domestiques et
internationales. Actuellement, la monétique se constitue d'un
réseau national composé de : CCP, CNEP-banque, BNA, BDL, CNMA,
BEA, BADR, CPA, EL BARAKA, Société Générale, BNP,
AGB, NATIXIS, Gulf Bank, ARAB Bank, ABC Bank, Housingbank, Fransa-banque.
1.2 Création de la SATIM Société d'Automatisation
des Transaction Interbancaire et de monétique
La société qui est une filiale de 08 Banque
Algériennes `BADR, BDL, BEA, CPA, CNEP, CNMA, ALBARAKA),
créée en 1995 à l'initiative de la communauté
bancaire, dont l'objectif consiste à accompagner et soutenir le
processus de développement des produits monétique (cartes
interbancaires, mise en place des guichets automatiques et terminaux de
paiement sur tout le territoire national, c'est-à-dire développer
le réseau monétique interbancaire...)
En outre, la société met en place et
gère la plate-forme technique et organisationnelle assurant une
interopérabilité totale entre tous les acteurs du réseau
Monétique en Algérie.
La société :
? participe à la mise en place des règles
interbancaire de gestion des produits monétiques interbancaires en
étant une force de proposition ;
? accompagne la banque dans la mise en place et le
développement des produits monétiques ;
? personnalise les chèques et les cartes de paiement
et de retrait d »espèces et enfin, la SATIM met en oeuvre
l'ensemble des actions qui régissent le fonctionnement du
système.
Outre ces missions, la solution monétique
installée et gérée par la SATIM repose sur une
infrastructure et des équipements techniques sécurisés et
connectés aux sites informatiques et / ou monétique des banques
qui répond aux exigences des normes internationales EMV en permettant de
se prémunir contre les tentatives de fraude.
Les premières démarches de la
société consistent à dématérialiser les
moyens de paiement par le lancement de la première carte
interbancaire (CIB) en 1997.
A partir d'un distributeur automatique de billets (DAB), un
client pourra retirer ses fonds grâce notamment au réseau
monétique interbancaire (RIM). A cet effet, la société
42
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
assure les fonctions de connexion et de gestion des DAB/GAB,
la personnalisation des cartes de retrait interbancaires pour les banques, la
mise en place des Switch pour les membres ayant leur propre système
d'autorisation.
Si le paiement par carte interbancaire s'inscrit dans le
cadre du projet de modernisation du système de paiement de masse, il
constitue, de ce fait, l'un des maillons important pour le développement
du secteur bancaire. En plus de sa fonction du retrait, la carte de paiement
servira également au règlement des achats de biens et de
services, auprès des commerçants affiliés au Réseau
Monétique Interbancaire et dotés d'un Terminal de Paiement
Electronique (TPE).
- Les actionnaires de la SATIM sont les huit banques publiques
déjà citées.
Tableau N°05 : les actionnaires de la
SATIM
Actionnaires
|
Nombre d'action
|
Les actions en (%)
|
BADR
|
36
|
13,74
|
BDL
|
36
|
13,74
|
BEA
|
36
|
13,74
|
BNA
|
36
|
13,74
|
CPA
|
36
|
13,74
|
CNEP
|
36
|
13,74
|
CNMA
|
36
|
13,74
|
ALBARAKA
|
10
|
3,82
|
Total
|
262
|
100
|
|
Source :
www.satim-dz.com
consulter le 20/11/2021 à 10h.
43
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
1.2.1 Les missions de la SATIM
« Les principales missions de la SATIM sont » :39
· Promouvoir les moyens de paiement électronique
;
· Développer la monétique interbancaire ;
· Accompagner les banques dans la mise en place et le
développement des produits monétiques ;
· Prendre en charge et gérer les infrastructures
et les aspects techniques ;
· Participer à la définition des normes,
des règles techniques et des règles de gestion et de tarification
des produits monétiques ;
· Personnaliser les chèques et les cartes de
paiement et de retrait d'espèces.
En phase d'obtenir le statut de membre auprès des
systèmes internationaux de paiement et de retrait par cartes en
qualité de centre de personnalisation des cartes internationales.
1.2.2 Activité de la SATIM
L'activité principale de SATIM porte sur le
développement et la gestion d'une solution monétique qui repose
sur une infrastructure et des équipements techniques
sécurisés et connectés aux sites informatiques et/ou
monétiques des banques et qui répond aux exigences de la norme
internationale EMV et permet de se prémunir de toute tentative de fraude
connue à ce jour. La solution monétique prend en charge le
paiement domestique et le retrait d'espèces dans un cadre interbancaire,
elle est constituée :
· Du Front Office, qui assure la connexion avec les
banques, les commerçants, les Terminaux de Paiement Electroniques et les
Distributeurs Automatiques de billets ;
· Du back-office, qui permet les traitements internes
;
· D'un système de personnalisation des cartes
bancaires ;
· D'une plate-forme de télécommunication
qui permet d'effectuer les échanges entre les différents acteurs
du réseau monétique ;
· D'un réseau d'acceptation DAB et TPE.
39
www.satim-dz.com
consulter le 20/11/2021 à 11h.
44
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
1.3 Le Groupement d'Intérêt Economique
(GIE-monétique)
L'Association professionnelle des banques et
établissements financiers ABEF) a annoncé dans un
communiqué la création du Groupement d'intérêt
économique de la monétique (GTE-monétique), dont la
mission consiste à réguler le secteur de la monétique en
Algérie.
1.3.1 Présentation de la
GIE-Monétique
La mise en place d'un système de paiement
électronique efficient, est une des priorités des pouvoirs
publics Algériens.
A l'issue des travaux de l'assemblée
générale extraordinaire de l'ABEF, tenue le 2juin 2014 à
la résidence d'Etat Djenane El Mithak, le GTE-économie
(groupement d'intérêt économique de la monétique) a
été crée et son assemblée générale
constitutive a été réunie.
« Le GTE-monétique va permettre le pilotage de la
stratégie de développement de la monétique visant la
généralisation de l'usage de moyens de paiement moderne, dont la
carte de paiement et le e-paiement, ce groupement aura pour mission de
réguler le secteur de la monétique en Algérie. La banque
centrale qui est l'autorité monétaire, siégera dans la
comité de direction pour veiller à la sécurité du
système de la monétique ».40
1.3.2 Les objectifs du GIE-monétique
V' Le GTE-monétique va permettre le pilotage de la
stratégie de développement de la monétique visant la
généralisation de l'usage des moyens de paiement moderne, dont la
carte de paiement et le paiement électronique (e-paiement) ;
V' Réguler le secteur de la monétique en
Algérie. La banque centrale qui est l'autorité monétaire,
siègera dans le comité de direction pour veiller à la
sécurité du système de la monétique.
V' Assuré l'interbancarité du système
monétique et son interopérabilité avec des réseaux
monétiques locaux ou internationaux.
1.3.3 Les missions du GIE-monétique
? La Gestion des standards,
spécifications et normes dans le secteur de la monétique.
40 www.satim-dz.com/
consulté le 21/11/2021 à 18h.
45
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
? La Définition des produits monétiques bancaires
et des règles de leur mise en oeuvre opérationnelle.
? La Gestion de la sécurité.
Il concrétise ainsi une transparence dans la
définition des normes et des règles de l'activité
monétique de façon à libérer les initiatives
d'investissement dans l'industrie de la monétique.
1.4 Le réseau monétique interbancaire
algérien (RMI)
En 1996, la SATIM a lancé un projet de mise en place
d'une solution monétique interbancaire. La première phase de se
projet, qui est opérationnelle depuis 1997, s'set résumée
au lancement du premier Réseau Monétique Interbancaire (RMI) en
Algérie.
Ce dernier ne couvre que les prestations d'émission de
cartes bancaires de retrait sur Distributeur Automatiques de Billets (DAB).
Ce réseau permet aux banques (nationales ou
étrangères, privées ou publiques) d'offrir à
l'ensemble de leurs clients le service de retrait de billets sur DAB et le
service de paiement à partir de l'année 2005. Autrement dit, le
RMI est un système central, de Guichets Automatiques de Banques et de
Terminaux de Paiement Electroniques, utilisés pour les services
bancaires, notamment le retrait de billets de banque et le paiement par carte
bancaire.41
1.4.1 Les composantes du RMI
1.4.1.1 Le DAB / GAB
Le DAB et GAB sont des automates, qui permettent aux
détenteurs de la carte CIB d'effectuer les opérations de retrait
d'espèces et la consultation du solde du compte, en plus de ces deux
fonctions communes, le GAB a d'autres fonction à savoir : consultation
des dix dernières opérations, consultation du relevé
d'identité bancaire (RIB), commande du carnet de chèques,
virement de compte à compte, versement d'espèces, remise de
chèque ainsi que les opérations sur livret d'épargne
électronique.
Le DAB et GAB offrent des avantages aux banques et à
leurs clients : y' la disponibilité des services 24h/24 et 7j/7 ;
y' l'accès direct à plusieurs services ;
y' la disponibilité de l'argent à tout moment ;
41 www.satim-dz.com/ consulter le
21/11/2021 à 19h.
46
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
? l'épargne de temps ;
? la diminution du risque d'encaissement de faux billets.
Chaque automate dispose d'une mémoire qui enregistre une
liste noire composée d'un certain nombre de carte
indésirables.
Figure N° 04 : Le distributeur automatique des
billets
Source :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guichet
automatique bancaire consulter le 01/12/2021 à 15h.
Le tableau n°06 ci-dessous montre le nombre de
distributeur automatique bancaire concernant la période 2015-2019
Le tableau N°06 : Indique l'évolution de
DAB pendant la période 2015-2020.
Années
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre de DAB installés
|
573
|
595
|
640
|
662
|
762
|
-
|
|
Source :
www.algerie-eco.com consulter
le 01/12/2021 à 21h.
L'élargissement du réseau DAB (Distributeur
Automatique de Billets) s'est poursuivi avec l'installation de 100 nouveaux DAB
depuis le début de l'année 2018, permettant au réseau
d'atteindre au 31/12/2019 le nombre de 762 DAB.
47
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Figure N°05 : Nombre de DAB
installé pendant la période 2015-2020.
400
800
700
600
500
300
200
100
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de DAB installé
Nombre de DAB installé
Source : réalisé par nos soins
d'après les données du tableau n°06.
D'après les données obtenues du graphe on
constate qu'en 2020 n'a enregistré aucune installation.
D'après l'année 2019 en constate que le nombre
de DAB installé atteint 762 distributeurs donc une augmentation de 189
par rapport de l'année 2015.
1.4.1.2 Le Terminal de paiement électronique
(TPE)
C'est un équipement spécifique, qui permet aux
détenteurs de la carte CIB d'effectuer le paiement de ses achats
rapidement et en toute sécurité. Il est doté d'un clavier,
d'un écran et d'un logiciel avec mémoire.
Parmi les services que peut offrir le TPE :
V' contrôler les cartes en opposition ; V' obtenir
automatiquement les autorisations ; V' vérifier les cartes
électroniquement ; V' transmettre les transactions à distance.
Le TPE peut lire une carte à partir de son lecteur de
carte à puce ou par son lecteur de piste magnétique. La carte lue
peut être une carte bancaire, un porte-monnaie électronique ou
toute autre carte à puce.
48
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Figure N° 6 : Le terminal paiement
électronique
Source :
http://www.comprendrelespaiement.com
consulter le 01/12/2021 à 15h.
Le tableau n°07 ci-dessous montre une évolution
du nombre de TPE pendant la période 2015-2020.
Le tableau N°07 : Indique l'évolution du
TPE pendant la période 2015-2020.
Années
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre de TPE
installés
|
3049
|
5049
|
11985
|
15397
|
23762
|
33945
|
|
Source :
www.giemonetique.dz consulter
le 01/12/2021 à 21h.
La représentation du tableau n°07 dans la figure
n°07.
49
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Figure N°7 : Nombre TPE installé pendant
la période 2015-2020.
35000
30000
25000
20000
15000
10000
5000
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre TPE installé
Nombre TPE installé
Source : réalisé par nos soins
d'après les données du tableau n°07.
Le tableau N°07 nous donne le nombre de TPE
installé en Algérie durant la période 2015-2020. Les
chiffres collectés montrent une forte densité d'installation de
3049 à 11985 TPE 2015 à 2017, et à partir de 2018 on
constate une augmentation remarquable de 15397, 23762 en 2019 et de 33945 en
fin 2019.
Cela démontre la volonté de
généraliser le paiement électronique par les
autorités algériennes afin que la carte interbancaire soit plus
utiliser par les porteurs.
1.4.2 Rôle du Réseau Monétique
Interbancaire « RMI » Le rôle du RMI se résume
dans les points suivants :
? assurer l'interbancarité des transactions de retrait
et de paiement effectuées sur le RMI pour tous les porteurs des banques
adhérentes ;
? l'intégration au RMI de DAB propres à la banque
adhérente ;
? l'acquisition des demandes d'autorisation de retrait
émanant de DAB.
? Garantir le traitement des transactions DAB/TPE pour le
compte des banques adhérentes ;
? La préparation et le transfert des flux financiers
destinés au pré compensation des transactions DAB.
50
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
1.4.3 Les objectifs du RMI :
Les deux principaux objectifs de RMI sont :
? Assurer l'interopérabilité :
c'est-à-dire assurer l'acceptation de toutes les cartes de
retrait et de paiement de toute les banques adhérentes ;
? Garantir la sécurité : en
garantissant le respect de la réglementation en vigueur, en assurant les
échanges sécurisés des données et en luttant contre
la fraude.
1.4.4 Les organes statutaires de la
GIE-Monétique
« La GIE-Monétique est composer de
»42 :
1.4.4.1. L'assemblée
générale
L'assemblée Générale est composée
de l'ensemble des membres adhérents et non adhérents au GIE
Monétique. Elle est compétente sur toute question relative au
fonctionnement du Groupement à travers l'Assemblé
Générale Ordinaire et l'Assemblée Générale
Extraordinaire.
1.4.4.2. Le conseil de direction
Le Conseil de Direction du Groupement est composé de
dix (10) membres-adhérents désignés par l'Assemblée
Générale et de la Banque d'Algérie. Tl est chargé
de conduire la politique générale engagée par le
Groupement pour le développement de la monétique interbancaire.
Sa présidence est confiée au Président en exercice de
l'ABEF (L'association professionnelle des Banques et des Etablissements
Financiers).
1.4.4.3. L'administrateur
Le Groupement est dirigé par un Administrateur unique,
personne physique, nommé par le Conseil de Direction. Tl est
chargé d'assurer la gestion du Groupement et dispose des pouvoirs les
plus étendus pour l'accomplissement de sa mission. L'administrateur est
le représentant légal du Groupement vis-à-vis des
tiers.
1.4.4.4. Le comité
opérationnel
Le Comité Opérationnel du Groupement est
composé de onze (11) membres-adhérents et de la Banque
d'Algérie. Les membres adhérents sont désignés par
le Conseil de Direction. Il est présidé par l'Administrateur et a
pour mission de l'assister dans ses missions.
42
www.giemonétique-dz.com/ consulter le 30/11/2021 à
19h.
51
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
1.4.5. Les acteurs de RMI
On distingue deux catégories d'acteurs qui sont :
1.4.5.1. Les institutions financières
Les institutions financières constituent un acteur
principal de RMI, dont l'adhésion à ce dernier se
caractérise par la signature d'une convention interbancaire et d'un
contrat de coopération liée aux services offerts par le RMI.
Par conséquent elles doivent respectés les
spécifications techniques éditées. Elles assurent la
fonction d'acquéreur, d'émetteur ou des deux à la fois.
1.4.5.2. Les gestionnaires de RMI
Il assure de part son statut, les fonctions communautaires
déléguées par les adhérant de réseau
monétique.
Sur le plan matériel et logiciel, il dispose de :
V' D'un centre serveur Front Office (c'est-à-dire
traitement des données avec centralisation et matériel lourd ;
V' D'un centre serveur Back Office (ou terminaux d'agence) ;
V' D'un centre d'appel (mis à la disposition des
porteurs de cartes et des opérateurs sur ce site) ;
52
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Section 02 : L'évolution des cartes bancaires
et les transactions bancaires en Algérie
La carte interbancaire (CIB) est une carte nationale de
retrait et de paiement valable uniquement en Algérie
2.1 Présentation générale de la
carte interbancaire CIB
La carte interbancaire est une carte de paiement, elle est
identifiée par le logo de l'interbancarité. La carte contient un
microprocesseur appelé communément « puce » qui assure
la sécurité dans le déroulement des transactions de
paiement.
2.1.1 Définition de la carte CIB
« C'est une carte interbancaire, elle est reconnaissable
par le logo CIB de l'interbancarité qui est imprimé sur la carte.
On y trouve également le logo et la dénomination de la banque
émettrice de la carte.
La carte est équipée d'un micro processeur
appelé communément puce qui gère et sécurise les
transactions de paiement. Elle permet à son titulaire appelé
porteur de carte de régler ses achats auprès de différents
commerces de détail tels que (les hôtels, les restaurants, les
magasins superettes, les pharmacies...).
C'est un instrument de paiement et de retrait interbancaire
domestique qui est accepté chez les commerçants affiliés
au réseau monétique interbancaire et sur tout les DAB
installés sur le territoire national. »43
Le plus souvent, la carte permet les retraits et les paiements :
on l'appelle carte de débit. Elle peut être soit à
débit immédiat, soit à débit immédiat, soit
à débit différé :
? à débit immédiat, les sommes sont
débitées au furet à mesure des paiements.
? A débit différé, le débit de
compte bancaire se fait à une date fixe telle que la fin du mois.
2.1.2 Types de carte CIB
Le système bancaire algérien propose deux types de
cartes interbancaires Classique et Gold. 2.1.2.1 La carte CIB classique
(voir figure N°08) : la carte de paiement classique est de
couleur bleue, elle est destinée aux porteurs disposent de revenus
moyens. Ce type de carte
43
www.satim-dz.com
consulté le 30/10/2021 à 18h.
53
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
offre des services de paiement et de retrait interbancaire elle
est proposée à la clientèle selon les critères
arrêtés par les banques.44
Figure N° 08 : la carte bancaire
classique
Source :
http://www.satim-dz.com consulter
le 29/11/2021 à 10h.
2.1.2.3 La carte CIB Gold (voir figure
N°09) : la carte de paiement gold est de couleur dorée, elle est
proposée aux clients dont les revenus sont élevés et qui
offre un plafond de retrait plus élevé que la
précédente.
Figure N°09 : La carte Gold
Source :
https://www.satim-dz.com
consulté le 01/12/2021 à 21h.
Proposée également à la clientèle
selon les critères arrêtes. Outre le paiement et le retrait
d'espèces, cette carte offre des fonctionnalités
supplémentaires et des plafonds de retrait et de paiement plus
importants. Le désigne est identique, la couleur est différente :
la carte « GOLD » est dorée et la carte « CLASSIC »
est de couleur bleue dégradée.45
44 FATOUHI Lamia, GOUCEM Lydia, «
Le système de paiement par carte bancaire en Algérie cas des
agences bancaire : Al-Baraka, BADR, BEA, et CPA de Tizi-Ouzou »
Thèse présenté à la faculté des sciences
économiques, à l'Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou,
2018, P44.
45
http://dzbanque.com/cartes-bancaires
, consulté le 31/10/2021 à 14h.
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
54
Le tableau ci-dessous montre l'évolution de la carte
interbancaire CIB en Algérie Tableau N°08 : Evolution des
cartes interbancaires CIB en Algérie
Année
|
2015
|
2016
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre de carte
|
391853
|
566520
|
978933
|
1056018
|
1154117
|
1740025
|
CIB émises
|
|
|
|
|
|
|
|
Source :
www.satim-dz.com consulter
01/12/2021 à 20h.
La représentation graphique du tableau N°08 la
période allant de 2015-2020 est comme suite : Figure
N°10 : l'évolution des cartes interbancaire en
Algérie
1800000
1600000
1400000
1200000
1000000
400000
800000
600000
200000
0
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Nombre de carte CIB
Nombre de carte CIB
Source : Etablie par nos soins d'après
les données de tableau
On remarque que le nombre de cartes interbancaire CIB ne
cesse d'augmenter au fur des années passant de 391853 en 2015 à
566520 en 2016. Nous remarquons que l'évolution est moins importante en
2017, 2018 et avec respectivement de 978933 et 1056018 et enfin la carte CIB a
connait un bond significatif avec des nombre importants 1154117 en 2019 et
1740025 en 2020.
La progression que connait la carte interbancaire au fil des
années montre la volonté des pouvoirs publics à
développer l'utilisation de ce nouveau moyen de paiement qui est la
carte interbancaire.
2.1.3 Caractéristiques des cartes
interbancaires
Les cartes interbancaires sont conçues pour simplifier
la vie, elles permettent non seulement de gagner du temps pour les retraits et
des opérations bancaires, mais elles donnent aussi accès à
des services d'assistance gratuits.
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
2.1.3.1 Gain de temps
Afin d'éviter l'attente au guichet en effectuant des
opérations courantes directement sur les Guichets Automatique de Banque
:
V' Retraits,
V' Consultation de solde ;
V' Edition de mini-relevés des opérations,
V' Impression de Relevés d'Identité Bancaire ;
V' Commande de chéquier ;
2.1.3.2 Disponibilités
Tous les clients peuvent disposer de leur argent 7j/7 et
24h/24 dans l'ensemble des guichets Automatique de Banque de dans tous les
distributeurs de billets affichant le logo (CIB)
2.1.3.3 Souplesses
Les clients peuvent personnaliser leurs plafonds de retrait et
de paiement.
2.1.4 Description du support de la carte
La carte bancaire se compose physiquement d'un rectangle de
plastique (le PVC) de format normalisé par le système ISO
(International Organization for Standarization). L'expression courante «
au format carte » signifie qu'une carte de téléphone ou
commerçant, est aux dimensions définies par la norme ISO 7810 :
Largeur 85.6 mm, hauteur 53.98 mm, épaisseur 0.76 mm.
55
Source :
http://satim-dz.com consulter le
01/12/2021 à 13h.
56
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Le processus d'une transaction monétique demeure simple
et se traduit comme suit :
· Introduction de la carte dans le terminal par le porteur
(DAB, TPE)
· Introduction du code PIN pour la validation de la
transaction
· Demande d'autorisation à l'émetteur
· Réponse à la demande d'autorisation
· Collecte de la transaction par l'acquéreur
· Présentation par l'acquéreur de la
transaction en compensation
· Débit du compte du porteur et crédit du
compte de l'acceptant.46
2.1.5 Les fonctions de la carte CIB
On distingue deux fonctions de la carte bancaire, à savoir
:
2.1.5.1 Le retrait par carte interbancaire
Cette carte permet le retrait d'espèces sur un
Distributeur Automatique de Billet
(DAB) ou sur un Guichet Automatique de Banque (GAB),
installés au niveau de la banque émettrice ou auprès
d'autres banques, par le débit du compte. Les cartes de retrait sont
plafonnées par un certain montant qui sont fixés par les banques
émettrices et peut être utilisée à travers le
territoire national comme à l'étranger. Elle peut aussi donner
à son détenteur la possibilité de commander des carnets de
chèque et de consulter son compte à tout moment.
A. Les étapes de l'opération de
retrait
Pour qu'un détenteur de la carte CIB effectue un
retrait, il doit d'abord insérer sa carte pour s'identifier, puis saisir
son code confidentiel afin qu'il soit authentifié, ensuite il tape le
montant dont il souhaite retirer en validant sa demande. Enfin, si
l'autorisation est acceptée, alors l'automate distribue les billets
correspondant au montant voulu par l'éjection de la carte. Pour chaque
opération de retrait, le détenteur de la carte doit s'assurer de
l'existence d'une somme suffisante et disponible sur son compte.
B. Cas d'une carte absorbée par l'automate
(DAB/GAB)
Plusieurs causes peuvent être la raison de cette
absorbation :
46
www.satim-dz.com
consulté le 01/11/2021 à 13h.
57
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
V' La carte se trouve parmi une liste d'opposition ;
V' Le code est composé trois fois de suite (code
erroné) ; V' La carte a atteint sa date de validité ;
V' Un dysfonctionnement au niveau des automates ;
2.1.5.2 Le paiement par carte interbancaire
C'est une carte qui permet d'effectuer le paiement
immédiat ou à distance des achats de biens et services
auprès des commerçants équipés d'un terminal de
paiement électronique (TPE), agréé par des agences de
réseau commercial de la banque.
Le détenteur de la carte de paiement ne supporte pas
des frais supplémentaires lors du règlement de ses achats, ne
peut pas annuler son ordre de paiement sauf en cas de vol ou de perte et il
garantit le paiement au commerçant bénéficiaire.
A. Les étapes de l'opération de
paiement
Pour qu'un détenteur de la carte CIB effectue un
paiement, il doit d'abord insérer sa carte pour s'identifier, puis
saisir son code confidentiel afin qu'il soit authentifié, ensuite il
tape le montant de paiement. Si la demande est acceptée
par le centre serveur de la banque, le paiement peut s'effectué et il
recevra un ticket attestant le paiement. Enfin la carte sera retirée.
B. Cas de refus de la carte par le terminal de paiement
électronique
Lorsque le terminal de paiement électronique refuse une
carte, les causes peuvent être plusieurs :
- Si elle est placée inversement,
c'est-à-dire, introduite dans le mauvais lecteur, alors un message
s'affichera dans l'écran « carte muette » donc il faut
simplement la réintroduire dans le bon lecteur ;
- Si le message « carte à renouveler
» s'affiche sur l'écran, c'est dû :
? Soit la carte est saturée et ne permet plus
d'enregistrer de nouvelles transactions ;
? La carte est bloquée par le terminal lors de la
saisie d'un code erroné au bout de la troisième fois.
2.1.6 Gestion des risques liés à la carte
CIB
Les porteurs et les accepteurs de la carte sont exposés
à divers risques, ce qui a obligé les banques à mettre en
place des dispositifs de gestion des risques pour le traitement des cas suivant
:
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
58
2.1.6.1 Cas de vol ou de perte de la carte
Lorsque le porteur de la carte est confronté à
un vol ou à une perte, il informe sa banque par la voie d'un centre
d'appel opérationnel à tout moment mis à sa disposition.
Une vérification des données de la carte sera faite, pour ensuite
la bloquée temporairement.
2.1.6.2 Cas de transaction non
autorisée
Si le commerçant accepte la transaction, alors que le
système ne l'a pas fait, la SATIM informera immédiatement
l'acquéreur qui peut ordonner la mise à zéro du plafond
hors ligne du commerçant.
2.1.6.3 Cas de détection de fraude
avérée
S'il une détection de fraude est avérée, le
centre d'autorisation et d'opposition confirme qu'il y a réellement une
fraude, alors le terminal de paiement électronique sera mis en
opposition et les commerçants seront déclarés dans un
fichier des commerçants radiés.
2.2 La carte de crédit Visa et Mastercard en
Algérie
La carte VISA, est un moyen de retrait et de paiement
électronique, permettant d'effectuer des transactions en devises sur des
Distributeurs Automatiques de Billets et Terminaux de Paiement Electronique
(DAB et TPE) ainsi qu'Internet dans tous les pays du monde.
Une carte de crédit Visa ou Mastercard est une carte
qui permet d'effectuer des achats en ligne et dans les supermarchés. Les
cartes de crédit Visa ou Mastercard ont le même usage.
La carte Visa et la carte Mastercard, sont des systèmes
de payement et leur renommée est due au nombre de leurs utilisateurs
(Les plus utilisés au monde). La carte Visa occupe le premier classement
mondial avec 60,5 % des parts du marché contre 26,9 % pour Mastercard.
En France, Visa est la carte la plus utilisée avec 43,5 millions de
cartes sur un total de soixante-dix millions de cartes.
La carte de crédit Visa suivie de la carte Mastercard
ont été introduites, depuis quelques années, par la Banque
Extérieure d'Algérie - BEA. Aujourd'hui, plusieurs banques
proposent ces cartes de crédit.
Il existe plusieurs types de cartes de crédit Visa et
Mastercard soit, carte Gold, carte prépayée. La carte
Prépayée est la plus utilisée, le client peut la charger
d'un montant fixe et il ne pourra pas dépasser le montant chargé
sur la carte. Pour la carte Gold et les autres cartes,
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
59
elles débitent directement le compte bancaire
(Renseignez-vous, auprès de votre banque avant de choisir le type de la
carte).
La VISA Paysera et Neteller sont des cartes de crédit
les plus utilisées par les Geeks algériens, car elles offrent des
options qu'on ne trouve pas dans la majorité des cartes de banques
Algériennes et qu'il faut avoir une source pour charger la carte (Un ami
membre de famille à l'étranger, etc. ...).
Section 03 : Les perspectives de la monétique en
Algérie
A une époque où la monétique n'est
toujours pas ancrée dans la culture et l'esprit des citoyens Lambda, il
est impossible de prétendre à une véritable
digitalisation.
3.1 La monétique en Algérie : une
réalité imposée
Le développement du système de monétique,
en Algérie, a commencé par l'installation du premier Distributeur
Automatique de Billets (DAB) en 1997. Ensuite, en 2005, s'est établie la
première opération de paiement en ligne sur TPE et depuis,
octobre 2016, le paiement sur internet est officiellement opérationnel.
D'ailleurs, on voit se développer de plus en plus le commerce en ligne
intimement lié au progrès réalisé sur le
système de monétique.
« En septembre 2020, la GIE monétique a
recensé environ 3 369 892 de transactions depuis le lancement de
l'e-paiement, en 2016. Des transactions rattachées en grande partie aux
services de télécommunication. Le nombre de transactions en
ligne, sur l'année 2020, a de loin dépassé celui
enregistré durant les 4 années précédentes entre
2016 et 2019. Pourtant les moyens mis en place par les banques sont les
mêmes qu'avant 2020. La tendance liée au paiement en ligne a
été accélérée en cette période de
crise sanitaire. D'ailleurs, cet état de fait témoigne de
l'impact du COVID-19 sur le comportement du consommateur
».47
« M.Messaoudene a aussi souligné que la
stratégie nationale, dans ce domaine, repose également sur la
poursuite de la généralisation des terminaux de paiement
électronique (TPE), précisant que plus de 39.000 TPE sont
aujourd'hui opérationnels à travers le territoire national
».48
Par conséquent, cette crise pandémique met en
évidence l'importance de la technologie dans le système bancaire,
comme les difficultés rencontrées par les consommateurs
algériens
47
https://www.aps.dz/economie/
consulter le 01/12/2021 à 19h.
48 Idem.
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
60
en 2020, affectant le paiement des salaires, et le
ralentissement des activités commerciales. Évidemment, si les
objectifs attendus du système de paiement électronique avaient
été atteints, certains des problèmes inhérents
à cette crise sanitaire auraient pu être mieux
gérés.
Il est temps que la GIE monétique et la SATIM
développent d'autres services tels que le porte-monnaie
électronique et le paiement sans contact. L'évolution des moyens
de paiement est bien engagée et son objectif est d'aller vers plus de
digitalisation. Le développement des pratiques ainsi que des
réseaux domestiques et internationaux sont indispensables à
l'évolution du commerce en ligne. Le M-paiement (paiement mobile), qui
s'effectue notamment par l'échange des unités de communication
mobile, est une pratique qui pourrait largement se développer, en
Algérie, à l'instar du Kenya, un pays où
l'équivalant de 50% de la population n'utilise plus d'argent liquide.
3.1 Les freins de développement de la
monétique en Algérie
On sent que l'évolution de la monétique en
Algérie, n'échappe pas à la lenteur. Parmi ces
symptômes on trouve :
3.1.1 Réseau de télécommunication
: le réseau actuel est sous-dimensionné et pose donc un
problème de disponibilité. Une solution alternative serait de se
connecter via le réseau VSAT. Le réseau
téléphonique commuté, qui sera utilisé pour la
future fonction de paiement, offre qualité nettement supérieure
;
3.1.2 Qualification du personnel : les
banques doivent organiser des séminaires et des formations de leur
personnel dans le domaine informatique et technique ;
3.1.3 Culture monétique : manque de
culture monétique ;
3.1.4 La culture du cash : « L'argent
liquide domine le marché algérien au détriment des moyens
de paiement électroniques ou scripturaux, ce qui rend difficile la
traçabilité et l'identification des flux financiers. Le recours
aux moyens de paiement autres que le cash pourrait pour ainsi dire gêner
les personnes qui voudraient s'enrichir illégalement en faisant obstacle
à certains actes malveillants tel que le blanchiment, la contrebande,
l'évasion fiscale, etc. »49
49
http://algeriancentre.com
consulter le 01/12/2021 à 20h.
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
61
3.2 Perspective A venir
L'Algérie est classée à la 35ème
place en matière de haut débit mobile en 2019, après avoir
été à la 44ème en 2018 et à la 98ème
en 2016, soit un avancement de 63 positions depuis 2016.
Concernant le nombre d'utilisateurs internet, l'Algérie
est passée de la 106ème place en 2016 à la 91ème en
2018 puis à la 83ème en 2019, soit un avancement de 23 positions
depuis 2016.
Ce nouveau classement "traduit les efforts consentis par
l'Algérie pour le développement de la société de
l'information et l'amélioration de l'accès à l'internet
pour tous les citoyens". »50
Nous estimons que dans un futur relativement proche, il n'y
aura pas de place pour les banques qui auront manqué le virage
décisif de la technologie, Ainsi, dans le contexte des
difficultés économiques que connaît actuellement
l'Algérie, on peut considérer les banques comme des courroies de
transmission. Cette ceinture va sans aucun doute transmettre ces
difficultés à d'autres ponts de l'économie
algérienne dans un court laps de temps. Par conséquent, du point
de vue de la résolution de problèmes, il est nécessaire de
rechercher des solutions applicables au secteur bancaire. Entre autres, ces
solutions peuvent conduire à l'adoption de nouvelles technologies.
« D'autre part, la « fintech » qui est un terme
né de la fusion entre les deux termes « finance » et «
technologie » fait référence au startups
considérées comme des nouveaux entrants venant concurrencer les
banques traditionnelles, à l'exemple de « PayPal » qui est un
porte-monnaie virtuel de plus en plus utilisé dans le paiement en ligne.
En revanche cette fintech est moins bien armée que les
établissements bancaires classiques pour lutter contre les
phénomènes de fraude. »51
« De même, la digitalisation des services bancaires
est aussi un créneau très important et très incitatif pour
la promotion de la bancarisation des flux financiers.
La crise sanitaire a révélé un grand
potentiel d'entreprises émergentes dans différents domaines.
D'où le besoin de développer d'autres instruments de financement,
à l'instar des
50
http://aps.dz consulter le
01/12/2021 à 21h.
51
http://www.algeriancenter.com
consulter le 01/12/2021 à 21h.
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
business angels mieux adaptés aux particularités
des start-up et permettant une meilleure mutualisation des risques
d'amorçage. »52
« Selon les experts, l'Algérie n'est prête
ni techniquement ni humainement à relever ce défi posé par
la Loi de Finances (LF) 2020 de généraliser l'e-paiement au 31
décembre 2020. Ils considèrent que la crise sanitaire a mis
à nu le retard monstre accusé par l'Algérie dans le
domaine et tout le manque à gagner pour le Trésor public qui
demeure le grand perdant à cause du marché informel qui ne cesse
de prendre de l'ampleur. Ils sont unanimes : « la
généralisation de l'e-paiement dans des délais aussi
courts est tout bonnement irréalisable ».
Un expert dans le consulting en technologies de l'information
et de la communication a affirmé : « soyons réalistes,
cette échéance est impossible à réaliser pour la
simple raison qu'il n'est pas possible de doter de TPE (Terminal de
Paiement Electronique) l'ensemble des commerçants dont le nombre
dépasse de très loin le million. C'est un grand marché
auquel il faudra une grande enveloppe financière puisque c'est l'Etat
qui le prend en charge (le commerçant paye seulement un abonnement de
800 DZD/mois 6,12 USD/mois) ou alors, il faut penser à les produire
localement et, là aussi, cela demandera du temps ». Par
ailleurs, « il y'a un travail énorme à faire pour
convaincre les commerçants et les consommateurs à se
séparer du cash et surtout à faire confiance aux institutions de
l'Etat ».
Aussi, selon l'administrateur du groupement GIE
Monétique, 90 723 opérations de paiement par internet et 121 925
opérations de paiements par TPE ont été effectués
durant le semestre 2019. Par ailleurs, les retraits par distributeurs
automatiques ont atteint 4,8 millions durant la même période.
»53
62
52 Revue de l'Association des
Diplômés de L'IFID, Numéro 05, 2éme semestre
2020
53 Revue de Presse « La quinzaine
d'Algérie », service économique régional d'Alger,
septembre 2020.
63
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives
Conclusion du chapitre II
La monétique a connu de grandes mutations dans la
plupart des pays développés dans le domaine de la gestion des
instruments de paiement, par le passage d'instruments de paiement traditionnels
tels que les espèces et le chèque à des instruments
modernes comme les cartes bancaires. Cela s'explique par la migration des
instruments de type papier vers des instruments de type électronique,
dans le but de faciliter les services électroniques.
Cependant, l'Algérie accuse grand retard en
matière de monétique, avec un taux de bancarisation relativement
faible. en effet, l'Algérie est loin derrière comparativement aux
autres pays, notamment nos voisins marocains et tunisiens dans le processus de
la monétisation et la maitrise des nouvelles technologies de paiement et
ce, malgré l'entrée de nouvelles technologies qui ont
métamorphosé la relation client-banque comme les Distributeurs
Automatiques de Billets (DAB), les Guichets Automatiques de Banque (GAB) et les
Terminaux de Paiement Electronique (TPE). La culture du cash reste fortement
présente.
Chapitre III :
La monétique au sein de la
BADR : Consistance et
perspectives
64
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
consistance et
perspectives
Introduction du Chapitre III
Acteur bancaire important en Algérie, leader dans le
développement du secteur agricole et rural et du financement du secteur
agroindustriel, la Banque de l'Agriculture et Développement Rural (BADR)
est un partenaire de premier rang dans le développement de
l'économie nationale et du secteur de l'agriculture en particulier. Elle
est de facto le pivot du financement du secteur agricole et de l'accompagnement
de la stratégie des pouvoirs publics en matière de
développement de ce secteur et demeure la première banque de
proximité du monde agricole et rural de par l'étendue de son
réseau d'agences.
LA BADR est aussi un acteur incontournable en matière
de développement de la monétique, cette institution offre une
panoplie de produits monétiques à ses clients, elle occupe de ce
fait une place importante en la matière.
L'objectif de ce chapitre est de ressortir l'état des
lieux de la monétique au sein de cette banque à travers les
différents produits proposés, et aussi de ressortir les
différentes mesures et surtout les projets envisagés par cette
institution pour contribuer au développement de la monnaie
électronique en son sein et en Algérie.
65
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
consistance et
perspectives
Section 1 : Présentation de la BADR et l'agence
BADR 578 BORDJ MENAIL.
Cette section sera consacrée à la
représentation de la BADR en générale et l'agence BADR 578
BORDJ MENAIL.
1.1. Présentation de la BADR
La Banque de l'Agriculture et du Développement Rural
(BADR) est un partenaire de premier rang dans le développement
de l'économie nationale et du secteur de l'agriculture en particulier.
Elle se trouve de facto le pivot du financement du secteur agricole et de
l'accompagnement de la stratégie des pouvoirs publics en matière
de développement de ce secteur et demeure la première banque de
proximité du monde agricole et rural de par l'étendue de son
réseau d'agences.
1.1.1. Etude de l'organisme (La BADR)
La Banque de l'Agriculture et du Développement Rural
est une institution financière nationale créée par
décret n° 82-106 le 13 mars 1982.
La BADR est une société par actions au capital
sociale de 2.200.000.000 DA, chargée de fournir aux entreprises
publiques économiques conseils et assistance dans l'utilisation et la
gestion des moyens de paiement mis à leur disposition, et ce, dans le
respect du secret bancaire.
En vertu de la loi 90/10 du 14 avril 1990, relative à
la monnaie et au crédit, la BADR est devenue une personne morale
effectuant les opérations de réception des fonds du public, les
opérations d'octroi des crédits, ainsi que la mise à la
disposition de la clientèle les moyens de paiement et de gestion.
En effet, ce projet de modernisation est amorcé par la
mise en place d'un réseau d'information et de transmission des
données répondant aux normes technologiques moderne
utilisées pour accéder à des produits et services de
qualités et assurer la sécurité des opérations
bancaires.
1.1.2 Histoire de la banque BADR
La Banque de l'Agriculture et du Développement Rural
est une institution financière nationale créée par
décret n° 82-106 le 13 mars 1982.
66
67
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
consistance et
perspectives
Depuis 1999, le capital social de la BADR a augmenté et
atteint le seuil de 33.000.000.000 de dinars.
Etablissement à vocation agricole à sa
création, la BADR est devenue, au fil du temps, et notamment depuis la
promulgation de la loi 90/10, une banque universelle qui intervient dans le
financement de tous les secteurs d'activités.
Constituée initialement de 140 agences
cédées par la BNA, son réseau compte actuellement plus de
300 agences et 39 directions régionales. Quelques 7 000 cadres et
employés activent au sein des structures centrales, régionales et
locales. La densité de son réseau et l'importance de son effectif
font de la BADR la première banque à réseau au niveau
national.
1.1.3 Evolution de la BADR
Plusieurs étapes caractérisent l'évolution
de la BADR :
y' 1982-1990 : au cours de ces huit
années, la BADR a eu pour objectif d'asseoir sa présence dans le
monde rural, en ouvrant de nombreuses agences dans les zones à vocation
agricole ; elle a acquis une notoriété et une expérience
dans le financement de l'agriculture et de l'agro-alimentaire.
y' 1991-1999 : la loi 90-10 ayant mis un
terme à la spécialisation des banques, la BADR a élargi
son champ d'intervention vers les autres secteurs d'activités, et
notamment, vers les PME/PMI, tous en restant un partenaire
privilégié du secteur agricole. Sur le plan technique, cette
étape a été celle de l'introduction des technologies
informatiques.
y' 2000 : l'étape actuelle se
caractérise par l'implication des banques publiques dans la relance des
investissements productifs et la mise en adéquation de leurs
activités et du niveau de leurs prestations avec les principes de
l'économie de marché.
1.1.4 La mission de la BADR
La BADR a été créée pour
répondre à une nécessité économique,
née d'une volonté politique afin de restructurer le
système agricole, assurer l'indépendance économique du
pays et relever le niveau de vie des populations rurales.
Ses principales missions sont :
y' Le traitement des opérations de crédit, de
change et de trésorerie ; y' La participation à la collecte de
l'épargne ;
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
consistance et
perspectives
y' Le contrôle avec les autorités de tutelle de la
conformité des mouvements financiers
des entreprises domiciliées.
y' La réception des dépôts à vue et
à terme ;
y' La contribution au développement du secteur agricole
;
y' L'ouverture de comptes à toute personne faisant la
demande ;
y' L'assurance de la promotion des activités agricoles,
agro-alimentaires, agro-
industrielles et artisanales ;
y' Le contrôle avec les autorités de tutelle de la
conformité des mouvements financiers
des entreprises domiciliées ;
1.1.5 Les objectifs de la BADR
Les principaux objectifs de la banque de l'agriculture et de
développement rurale sont :
y' L'augmentation des ressources aux meilleurs coûts et
rentabilisation de celles-ci par
des crédits productifs et diversifiés dans le
respect des règles ;
y' La gestion rigoureuse de la trésorerie de la banque
tant en dinars qu'en devises ;
y' L'assurance d'un développement harmonieux de la banque
dans les domaines
d'activités la concernant ;
y' L'extension et le redéploiement de son réseau
;
y' La satisfaction de ses clients en leur offrant des produits et
services susceptibles de
répondre à leurs besoins ;
y' L'adaptation d'une gestion dynamique en matière de
recouvrement ;
y' Le développement commercial par l'introduction de
nouvelles techniques
managériales telles que le marketing, et l'insertion d'une
nouvelle gamme de
produits ;
1.1.6 Organigramme de la BADR
Etant une banque assise, les agences de la BADR ont un aspect
organisationnel
spécifique qui les distingue des autres agences.
Ainsi l'organisation de l'agence BADR 578 se présente
comme illustré par
l'organigramme ci-après
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
consistance et
perspectives
Schéma N° 06 : L'organigramme de
l'agence BADR 578
Directeur d'agence
Secrétariat
Directeur adjoint
Superviseur Front Office
|
Superviseur Back Office
|
Service caisse
Services commerces extérieur
Service crédit
Service juridique
68
Source : revue donnée par l'agence BADR
BORDJ MENAIL.
1.1.7 Les structures de la BADR
La BADR est structurée en 21 directions centrales, le
réseau qui se compose de 42
Groupements Régionaux d'Exploitation « G.RE »
(ex succursales), 310 agences réparties sur
l'ensemble du territoire national.
1.1.7.1 La direction générale
Sous l'autorité du PDG elle est chargée du suivi de
toutes les activités de la BADR,
elle est assistée de six départements
généraux :
V' Inspection générale.
V' Direction de l'audit interne « DAI »
V' Département de la communication « DC »
V' Secrétariat de la direction
V' Conseil commissions et comités
V' Conseillers
1.1.7.2 Les directions générales
adjointes
Elles sont au total 25 directions à savoir :
V' Direction générale adjointe « ressources et
emplois »
V' Direction générale adjointe « informatique,
comptabilité et trésorerie »
V' Direction générale adjointe «
administration et moyens »
V' Direction générale adjointe de recouvrement.
69
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR :
consistance et
perspectives
V' Direction générale adjointe d'exploitation.
V' Direction générale adjointe opérations
internationales.
V' Direction générale adjointe engagement.
V' Division internationale.
V' Direction du financement des grandes entreprises (D.F.G.E)
V' Direction « informatique centrale » (D.I.G) ;
V' Direction du personnel (D.P) ;
V' Direction des opérations techniques avec
l'étranger (D.O.T.E)
V' Direction du financement des petites et moyennes entreprises
(D.F.P.M.E)
V' Direction « informatique réseau d'exploitation
» (D.I.R.E)
V' Direction de revalorisation des ressources humaines
(D.R.R.H)
V' Direction des internationales (D.R.I) ;
V' Direction du financement des activités agricoles
(D.F.A.A) ;
V' Direction des moyens généraux (D.M.G) ;
V' Direction du contrôle et des statistiques (D.C.S) ;
V' Direction des études de marches et produits (D.EM.P)
V' Direction de la comptabilité générale
(D.C.G) ;
V' Direction de la réglementation, études
juridiques et du contentieux
(D.R.E.J.C) ;
V' Direction du suivie et du recouvrement (D.S.R) ;
V' Direction de la trésorerie (D.T) ;
V' Direction de la prévision et du contrôle de
gestion (D.P.C.G) ;
Chaque direction générale adjointe regroupe
plusieurs directions, réunies sous la
même autorité hiérarchique et affecte une
tache précise confiée et contrôlée par la DGA dont
elle dépendait. A un niveau hiérarchique intermédiaire
entre la direction générale et les directions adjointes et la
direction régionale se trouve la direction de l'inspection
générale chargée de contrôler l'activité du
réseau sur le territoire national.
1.1.8. Le réseau
V' Le groupement régional
d'exploitation est la structure hiérarchique supérieure
au niveau de la wilaya. Il dirige un groupe d'agences installées dans
la même wilaya ;
V' L'agence bancaire est la force de frappe de
toute la structure et l'initiatrice de toute
opération, qui établit le lien direct entre le
client et sa banque. Elle est organisée comme suit :
70
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
y' L'agence principale : c'est une agence de
wilaya (principale) qui dispose de tous les produits de la banque et les
opérations courantes ; elle se distingue d'une agence locale
d'exploitation par la compensation et les crédits promotionnels
(supérieure à
50.000 DA)
y' L'agence locale d'exploitation : c'est une
agence qui dispose de toutes les opérations courantes, ainsi que les
opérations de crédits hypothécaire d'une somme
inférieurs à cinquante mille dinars algériens (50 000
DA).
Section 02 : Les cartes bancaires et ses
appréciations statistiques du niveau d'utilisation au sein de la banque
de l'agriculteur et de développement rurale BADR
La banque de l'agriculteur et de développement rurale
est l'un des pionniers des institutions bancaires algériennes, qui
essaie de concevoir l'utilisation des cartes bancaires dans la vie quotidienne,
de sorte que toutes les banques algériennes émettent ces cartes
et contrôlent leur utilisation en imposant des conditions et des
procédures pour les obtenir.
2.1. Présentation générale des
types de cartes bancaires dans la banque de l'agriculteur et de
développement rurale BADR
La banque de l'agriculteur et de développement rurale
BADR émet trois (03) types de cartes sont :
2.1.1. La carte CIB classique (voire l'annexe
n°01)
La carte interbancaire (classique) c'est une carte
réservée au client salarié possédant un compte
série 200 dont le salaire ne dépasse pas 20 000.00 DA et pour les
clients qui possédant un compte courant série 300 dont le chiffre
d'affaire est de moins de 50 000.00 DA.
Son plafond de retrait est de 20 000.00 DA chaque trois jour.
Elle est utilisable Dans tous les GAB (banque + poste) sur le territoire
national.
2.1.1.1 Les caractéristiques de la carte CIB
classique
? Carte de couleur bleue ;
? Visuel unique sauf le logo de la banque émettrice ; ?
Destinée à la clientèle qui a un revenu moyen ; ? Carte
à puce et magnétique.
71
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
2.1.2. La carte CIB GOLD (voire l'annexe n°
02)
C'est une carte réservée au client
possédant un compte série 300 dont le chiffre d'affaire est
supérieur à 100 000.00 DA.
Son plafond de retrait est de 50 000.00 DA chaque trois jour.
Elle est utilisable dans tous les GAB (banque + poste) sur le territoire
national.
2.1.2.1 Les caractéristiques de la carte
GOLD
? Carte à couleur dorée ;
? Fond unique sauf le logo de la banque émettrice ; ?
Remplacée en 48h en cas de perte ou de vol ;
? Destinée à la clientèle qui a un revenu
important
2.1.3. La carte CBRI
La carte BADR de retrait interbancaire c'est une carte
réservée au personnel de la BADR et pour les salariés
possédant un salaire supérieur à 50 000.00 DA.
Ce type de la carte permet de faire un transfert d'argent
depuis son compte salarié vers son compte épargne.
Son plafond de retrait est de 50 000.00 DA chaque trois jour.
Elle est utilisable dans tous les GAB (banque + poste) sur le territoire
national.
Figure N°11 : La carte CBRI
Source : document interne de l'agence (BADR
578)
72
73
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
2.1.4. La carte TAWFIR
La carte BADR TAWFIR est une carte nationale de retrait et de
virement adossée au compte LEB valable uniquement en Algérie.
Elle permet à son titulaire (Porteur) d'effectuer des
retraits d'espèces auprès des
Guichets Automatiques de Banques G.A.B. du réseau
monétique interbancaire. Elle permet également d'effectuer des
virements auprès des GAB de la BADR.
2.1.4.1 Les caractéristiques et fonction de la
carte TAWFIR
La carte TAWFIR est une carte adossée au compte
épargne. LEB avec ou sans
intérêts. Elle est d'une durée de
validité de deux années.
Valable uniquement en Algérie. Elle est utilisées
sur les GAB du réseau monétique
BADR et du réseau monétique interbancaire «
RMI ».
Elle permet à son titulaire (porteur) d'effectuer.
Sur les GAB du réseau monétique BADR
:
? Des retraits d'espèces.
? Des virements de son compte chèque vers son compte
épargnent pour les
titulaires de comptes des chèques.
Sur le réseau monétique interbancaire
« RMI »
Des retraits d'espèces auprès des GAB des
confères et d'Algérie poste(ALP).
Figure N°12 : La carte TAWFIR
Source : document interne de l'agence (BADR
578)
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
2.1.5 La carte « MASTERCARD »
Les cartes BADR « MASTERCARD » sont des cartes
internationales, de paiement et de retrait conforme à la
règlementation internationale en vigueur, destinées aux clients
physiques de nationalités algérienne ou étrangère
résidents en Algérie (19 ans et plus) et titulaires d'un
compte devises et / ou leurs mandataires dûment habilités. Elles
sont destinées en deux (02) types de produit : la carte Master Classique
et la carte Master Titanium
2.1.5.1 La Mastercard Classique : elle a un
dépôt initial de 500 Euros et le solde minimum est 100 euros ; les
plafonds d'utilisation sont : pour les achats en ligne 200 euros par semaine ;
pour les paiements 2500 euros par semaine et pour les retraits 800 euros par
Semaine ;
Figure N°13 : La carte Mastercard
classique
Source : document interne de l'agence (BADR
578)
2.1.5.2.La Mastercard Titanium : les plafonds
d'utilisation sont : pour les retraits 1000 euros par semaine et pour les
achats en ligne 5000 euros par semaine.
74
75
76
77
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
Figure N°14 : La carte Mastercard
Titanium
Source : document interne de l'agence (BADR
578)
2.2. Procédures d'affiliation du client et du
commerçant de la BADR au système des
cartes
Le client et le commerçant doivent prendre certaines
mesures pour obtenir une carte bancaire, qu'il s'agisse d'une carte de retrait
ou de paiement et pour devenir un affilié du réseau de la BADR
vous devez suivre les étapes ci-dessous :
2.2.1. Les démarches que le client s'engage
à faire pour obtenir sa carte Le client doit suivre les
étapes suivantes pour obtenir la carte :
2.2.1.1. Demande de carte
Le client se soumet à l'agence pour demander la carte,
l'employé confirmera que le client a un compte auprès de
l'agence, en l'absence d'un compte, le client est tenu d'ouvrir un compte
auprès de l'agence. La demande doit être faite par écrit
avec un formulaire spécial contenant les détails suivants
:
? Le nom et le prénom du client ;
? La date de naissance, la dresse, client professionnel
spécial ;
? Numéro de compte et le numéro du
téléphone ;
? Revenu mensuel et annuel ;
? Le plafond hebdomadaire.
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
Après avoir confirmé toutes ces informations,
cette demande est présentée au directeur de l'agence qui va
prendre sa décision sur la demande et cette décision peut
être prise :
· Avis de refus : dans ce cas, le refus
doit être notifié au client et une copie de la demande.
Doit être envoyée à la Direction centrale de
la Banque agricole ;
· Avis d'approbation : Dans ce cas, le
contrat de carte doit être conclu avec le client. 2.2.1.2.
Contrat de carte
Est un contrat entre la banque (BADR) et le
titulaire de la carte, délivré en trois exemplaires clairs et
planifiés et comprend les informations suivantes :
· Nom et prénom du titulaire de la carte ;
· La date de naissance /Carrière et adresse du
titulaire de la carte (Si c'est une organisation, L'adresse commerciale et le
nom et la qualité de la responsabilité légale de
l'institution sont mentionnés) ;
· Le numéro de contrat à six chiffres
· Date du contrat par jour, mois et année
· Le nombre et le montant du plafond hebdomadaire
autorisé pour le retrait et le paiement ;
· La datte de l'ouverture du compte par jour, mois et
année ;
· Le numéro de carte ;
· La date d'expiration de cette carte ;
· Le coût de la carte ;
· Conditions générales de conduite de la
carte que le client s'engage à respecter ;
· La signature du titulaire de carte.
L'Agence enregistre alors la Convention dans un registre
spécial où sont consignées
Les informations suivantes :
· Le numéro du contrat ;
· Le nom du titulaire de carte ;
· Le numéro du compte ;
· Le numéro du compte et sa durée de
validité
· Le plafond hebdomadaire autorisé.
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
2.2.1.3. L'émission de carte
Après avoir signé l'accord avec le client,
l'agence envoie une copie de l'accord à la direction financière
et communication de réseau de banque qui après confirmation de la
subvention à envoyer une copie de l'accord à la SATIM quelle va
fabriquée la carte et l'envoie avec le code secret dans un message
privé son rôle est :
· La surveillance des cartes ;
· L'enregistrement de cartes et de code PIN dans un
coffre-fort sécurisé ;
· Déduire le coût de la carte du compte client
le titulaire de carte ;
· Remplisse les informations sur le registre de la carte,
telles que la date d'émission de
la carte.
2.2.1.4. Livraison de la carte au client
Après que l'agence reçoit la carte et le mot de
passe elle envoie un appel au client pour retirer sa carte, le client
après réception de l'appel à l'agence accompagnée
de cette agence et de la carte d'identité nationale, et après
confirmation de son identité, la carte sera remise après
signature de l'accord par lui et par le directeur de l'agence.
Si le client a reçu le reçu et ne s'est pas
présenté pour recevoir la carte dans les 30 jours suivant sa
notification, la carte sera annulée et un enregistrement d'annulation de
la carte sera préparé par le directeur de l'agence puis
transféré à la Direction centrale de la banque de
l'agriculteur et de développements ruraux.
2.2.2. Procédures d'affiliation du
commerçant sur le réseau de la BADR
Le commerçant doit suivre les étapes suivantes
pour être affilier au réseau de la BADR :
2.2.2.1. Demande d'affiliation
L'agence peut fournir une adhésion aux
commerçants qui possèdent un compte, et envoient une lettre
d'affiliation pour rejoindre le réseau de commerçants de la BADR
accompagné d'un panneau publicitaire, le commerçant qui n'a pas
de compte dans une agence de la BADR doit ouvrir un compte et soumettre une
demande d'adhésion contenant les données suivantes :
· Le nom, le prénom et l'adresse du
commerçant ;
· Le nom et l'adresse commerciale ;
· Le numéro de téléphone et le fax du
commerçant ;
· Type de commerce.
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
L'Agence collecte et étudie les informations du
commerçant dans un délai n'excédant pas 15 jours, ensuite,
si la demande est approuvée, il faut demander l'affiliation et signer
l'accord avec le commerçant.
2.2.2.2. Accord commercial
C'est le contrat entre le commerçant avec la BADR sous
lequel ce commerçant devenu affilier au réseau de la BADR, ce
contrat contient les données suivantes :
· Nom et numérotation du contrat ;
· Numéro du contrat qui se compose de cinq (05)
chiffres ;
· Date de création de la convention ;
· L'adresse commerciale du commerçant ;
· Nom, prénom, numéro du
téléphone et le fax du commerçant ;
· Numéro de compte du commerçant ;
· La nature de l'activité du commerçant ;
· La Convention est délivrée en trois
exemplaires, Le premier est pour le commerçant, le second est
envoyé à la Direction centrale de la BADR et le troisième
il va être inclus dans le dossier du commerçant qui contient les
informations les plus importantes contenues dans la Convention.
2.2.2.3. Fourniture du commerçant par les
équipements nécessaire
Le commerçant devient membre du réseau de la
banque, il doit donc être traité par la banque avec le terminal de
paiement électronique (TPE) pour que les clients puissent payer par
cartes chez ce commerçant, en plus de lui fournir une plaque
publicitaire montrant que ce commerçant est affilié au
réseau de la BADR qu'elle est attaché à la vitrine. Comme
le commerçant affilier doit :
· Accepter le paiement avec n'importe quelle carte de
paiement de la BADR, et il faut qu'il applique également les mêmes
prix applicables à tous ses clients ;
· Entretenir l'équipement fourni par la banque
;
· Paiement d'une prime représentant un
pourcentage convenu déduit du montant de chaque facture contre la
garantie de paiement fournie par la banque.
78
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
2.3. Les appareils utilisés pour le traitement
des cartes bancaires électroniques 2.3.1. Distributeur Automatique de
Billets (DAB)
C'est un équipement technique existant au sein des
agences ou devant lequel il fournit ses services 24h/24h et 7jour/7jour. Cette
installation comprend un emplacement dédié pour insérer la
carte, un écran et un autre emplacement pour tirer les billets, et aussi
des touches numériques pour faire renter le mot de passe après
avoir choisir le montant à retirer on appuyant. Vers la fin le client
reçoit un ticket, les DAB permettent :
· Se rapprocher du client ;
· Développement de la qualité de service ;
· Sécurité et gain de temps en
éloignant le client des encombrements et en évitant les files
d'attente ;
· Le client peut disposer de son argent en dehors des
heures de travail de l'agence.
2.3.2. Guichets Automatique de Banque
(GAB)
Est un appareil électronique qui permet, en plus des
retraits d'espèces, d'effectuer les opérations en circulation
à la banque, nous les citons :
· Reconnaissance de solde ;
· Transfert d'un compte à un autre ;
· Demande de chéquier ;
· Connaissance des taux de change
2.3.3. Terminal de Paiement Electronique
(TPE)
Le TPE est un instrument de paiement facile, rapide et
moderne permet le règlement des dépenses quotidiennes
auprès des commerçants affiliés, le TPE s'occupe de la
lecture de la carte, l'acquisition du montant et de l'enregistrement des
transactions qui seront matérialisés
par un ticket sur lequel est mentionné le montant
débité et utilisable à partir d'une ligne fixe
installée chez le commerçant, reliée à un
commutateur central qui gère en temps réel toutes les
transactions commerciales, lié à un centre d'autorisation, le TPE
est en contact direct avec la banque
2.4. Mode de paiement par carte bancaire chez les
commerçants
Le client (titulaire de carte) achète chez les
commerçants affilié à la BADR, et l'opération de
paiements des achats avec la carte se fait comme suit :
79
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
· Insérer la carte bancaire dans un TPE ;
· Le commerçant déduira le montant de la
marchandise ou du service dans le TPE ;
· Le titulaire de carte surveille le montant écrit
par le commerçant ;
· Le client enregistre le mot de passe sur la plaque
d'immatriculation de TPE.
Le paiement peut être effectué de deux
manières, la méthode On-line et la méthode Off-line.
La méthode On-line fonctionne comme suit :
· Le dispositif de TPE utilise une ligne
téléphonique pour contacter la société SATIM ;
· La société SATIM surveille et
vérifie que les informations sur la carte sont corrects ;
· Après l'inspection, le commerçant
reçoit une réponse lui permettant d'accepter ou de refuser la
transaction ;
· En cas d'acceptation, le TPE émettra une
facture composée de deux copies et après que la signature du
détenteur de la carte en détient une et que le commerçant
garde l'autre.
Et la méthode Off-line fonctionne comme suit :
· Le processus est accepté ou rejeté
directement du TPE sans contacter la SATIM (Le processus de traitement de
la carte se fait par le TPE) ;
· Le TPE émettra une facture composée de
deux copies le détenteur de la carte détienne une et que le
commerçant garde l'autre ;
· Après le processus, le titulaire de la carte
retourne sa carte.
2.5. Appréciation statistique du niveau
d'utilisation des cartes de paiement 2.5.1. La délivrance des cartes CIB
classique
Le tableau N°10 ci-dessous montre une évolution du
nombre de porteurs de carte CIB classique concernant la période
2017-2020
Tableau N° 09 : Nombre du porteurs de carte CIB
classique
Année
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre de porteurs de la carte CIB classique
|
595
|
535
|
745
|
1000
|
Source : réaliser par nos soins à
partir des données fournit par la BADR agence de Bordj Menail.
80
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
La représentation graphique du tableau n°10, de la
période allant de 2017 à 2020.
Figure N°15 : L'évolution du nombre de
porteurs de la carte CIB
nombre de porteurs de la carte CIB
nombre de porteurs de la carte CIB
1200
1000
1000
800
595
745
535
200
0
2017 2018 2019 2020
600
400
Source : réaliser par nos soins à
partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ MENAIL
La figure n° 15, nous montre que le placement de la carte
CIB est en progression, en effet l'agence a enregistré 1000 porteur de
carte CIB pour l'année 2020, mais ce chiffre reste minime par rapport
aux objectifs fixés, c'est-à-dire doter à terme l'ensemble
de la clientèle de l'agence.
2.5.2. La délivrance des cartes CBRI
Le tableau N°11 ci-dessous montre une évolution du
nombre de porteurs de carte CBRI concernant la période 2017-2020.
Tableau N° 10 : Nombre du porteurs de carte
CBRI
Année
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre de porteurs de la CBRI
|
25
|
240
|
420
|
470
|
Source : réaliser par nos soins à
partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ MENAIL
81
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
La représentation graphique du tableau n°11, de la
période allant de 2014 à 2017.
Figure N°16 : L'évolution du nombre de
porteurs de la carte CBRI
Nombre de carte CBRI
420
240
470
25
0
2017 2018 2019 2020
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
Nombre de carte CBRI
Source : réalisé par nos soins
à partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ
MENAIL
La figure n°16 montre un accroissement du nombre de
porteur de cartes CBRI entre2017 et 2020, en remarque dans l'année 2017
l'utilisation de cartes CBRI seulement 25,
Mais à partir de l'année 2018 on observe une
augmentation d'une année à l'autre, passant de 25 cartes pour
l'année 2017 à 470 cartes pour l'année 2020.
2.5.3. La délivrance des cartes GOLD
Le tableau n°12 ci-dessous montre une évolution du
nombre de porteurs de carte GOLD concernant la période 2017-2020.
Tableau N° 11 : Nombre du porteurs de carte
GOLD
Année
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre du porteurs de carte GOLD
|
500
|
1015
|
1495
|
1830
|
Source : réalisé par nos soins
à partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ
MENAIL
82
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
La représentation graphique du tableau n°12, de la
période allant de 2017 à 2020.
Figure N°17 : L'évolution du nombre de
porteurs de la carte GOLD
Nombre de porteur de la carte CIB GOLD
Nombre de porteur de la carte CIB GOLD
2000
1800
1830
1600
1400
1200
1000
1015
800
600
1495
500
400
200
0
2017 2018 2019 2020
Source : réalisé par nos soins
à partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ
MENAIL.
Le nombre de porteurs de cartes GOLD a enregistré une
augmentation d'une année à une autre, passant de 500 cartes pour
l'année 2017 à 1830 cartes pour l'année 2020.
2.5.4. La délivrance des cartes TAWFIR
Le tableau n°13 montre une évolution du nombre de
porteurs de carte TAWFIR concernant la période 2017-2020.
Tableau N° 12 : Nombre du porteurs de carte
TAWFIR
Année
|
2017
|
2018
|
2019
|
2020
|
Nombre de porteurs de la carte TAWFIR
|
745
|
950
|
1900
|
2465
|
Source : réalisé par nos soins
à partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ
MENAIL.
83
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
Figure N°18 : Nombre de porteurs de carte
TAWFIR
Nombre de porteurs de carte TAWFIR
Nombre de porteurs de carte TAWFIR
3000
0
2017 2018 2019 2020
2465
1900
950
745
2500
2000
1500
1000
500
Source : réaliser par nos soins à
partir des données fournit par la BADR agence de BORDJ MENAIL.
Nous remarquons, dans la figure N°18 une augmentation
rapide du nombre de porteurs de carte TAWFIR entre 2017 et 2019, de 745à
1900 cartes, passée à 2465 carte en 2020.
Section 03 : Perspectives de développement de
la monétique au sein de la BADR
La BADR souhaite mettre en place de nouveaux projets et
d'améliorer certain d'autres dans le domaine de la monétique sa
perspective du développement repose sur certains projets qui sont suit
:
? Fidéliser ces clients et gagner d'autres ;
? Gagner d'autres parts de marché sur le place
interbancaire Algérienne ;
? Faciliter le traitement de ces transactions.
De plus, on essaye de proposer à la BADR une gamme de
produits/services cohérents avec les règles du marché
interbancaire Algérien et qui ont été déjà
appliqués par certains confrères de la place ce qui lui donne
l'opportunité d'assurer plus d'efficacité et de
compétitivité et d'augmenter sa part de marché en
Algérie.
84
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
3.1 Produits monétiques envisagées par la
BADR
3.1.1 Le Mobile-Banking (la Banque par
téléphone)
Le marché téléphonique Algérien
comporte trois principaux opérateurs qui sont :
MOBILIS, OREEDOO et DJEZZY.
Dans le cadre d'un contrat de partenariat avec un de ces
opérateurs cités ci-dessus,
La BADR peut lancer les services du Mobile Banking.
Les services du Mobile Banking peut être sous en forme de
:
? Paiement par téléphone. ? Recharge du Mobile.
On explique ci-dessous le service Mobile-paiement et pour mieux
comprendre ces fonctionnalités on prend à titre d'exemple comment
s'effectue une opération d'achat par ce dernier.
3.1.1.1 Le paiement par
téléphone
Ce projet a pour objectif de maitre en place des nouveaux
services sur le marché Algérien à travers l'utilisation du
nouveau moyen de paiement qui est le GSM.
En offrant ce nouveau produit (GSM), la BADR va attirer de
nombreux potentiels de clients et des commerçants envers elle ce qui va
lui permettre d'augmenter sa part de marché vu que ce service n'est pas
encore élargie sur le marché Algérien.
A travers ce service, le client de la BADR peut effectuer ces
achats chez un commerçant affilié à la BADR au service
Mobile-Paiement en payant via son téléphone GSM en toute
sécurité.
3.1.1.2 Les principales étapes de
réalisation d'une transaction d'achat par le Mobile-Banking
D'abord, l'affiliation des commerçants et des clients est
indispensable :
- Les clients de la BADR signent une demande d'adhésion au
service M-Paiement;
- Les commerçants signent avec la BADR un contrat
d'affiliation au service M-
Paiement ;
- La BADR offre un code confidentiel pour :
- Les clients pour sécuriser les opérations d'achat
;
85
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
- Les commerçants pour sécuriser les
opérations de vente.
On propose le modèle suivant qui représentent
les différentes étapes de réalisation de
l'opération d'achat effectuer par le service M-paiement.
L'opération d'achat peut être réalisée
comme suit :
? Demande d'achat : le client effectue cette demande à
partir son téléphone GSM tout en activant le service Achat en
composant à titre d'exemple (*101# code confidentiel) ;
? Acheminement de la transaction vers le serveur de la BADR
par l'opérateur téléphonique ou le serveur vérifie
le numéro du GSM du client et son code confidentiel comme il demande au
SI le solde de ce client ;
? Le serveur M-paiement envoie au client un message qui
comporte le solde et le numéro du Jeton dans sa durée de vie est
déterminée de 30 Min (le numéro du Jeton est unique avec 6
chiffres) ou le client communique ce dernier au commerçant le montant de
paiement ;
? En activant le service vente par le commerçant qui
lui permet de vérifier le N° du Jeton fournie par le client puis il
effectue à titre d'exemple (*102# code confidentiel, N° Jeton,
montant de la transaction) à partir de son téléphone GSM.
Du fait le serveur M-paiement de la BADR vérifie le numéro du
Jeton et le code confidentiel et demande du SI de positionné le compte
du montant communiqué par le commerçant.
? Le serveur du SI positionne le compte du commerçant
et du client (si le solde permet) et retourne une réponse au serveur
M-Paiement qui envoie un SMS (comporte le montant exacte de la transaction) de
confirmation au client et au commerçant.
3.1.2 La mise en place de la Carte Visa
La BADR souhaite intégrer la carte visa dans les
prochains délais, et suivre le chemin de certaines banques qui ont
déjà entamé le projet.
« Les cartes visa sont des cartes bancaires émises
par le groupe Visa International Service Association, lui-même
représenté en France par le groupe Carte Bleue.
Présente dans plus de 160 pays, l'enseigne s'appuie sur
un réseau de près de 26 millions de commerçants acceptant
ce mode de paiement ».1
1
http://comparabanques.fr
consulté le 01/12/2021 à 15h.
86
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
Servant au foie de moyen de paiement national et
international, elle offre tous les services classiques : paiement chez des
millions de commerçants, retraits dans tous les distributeurs de la
planète, achats sur internat. De plus elle inclut des assurances
spécifiques, par exemple en effectuent avec elle l'achat d'un billet
d'avion ou de train.
3.1.2.1 Les avantages de la carte Visa
La carte visa représente plusieurs avantages et permet eux
:
A. Une grande souplesse d'utilisation
- Des capacités de retrait et paiement adaptées
aux besoins du client ; - Le règlement de vos achats sur Internet en
toute sécurité.
B. La maitrise du budget
- Des dépenses maitrisées grâce au
prélèvement immédiat des manants de retrait et paiement
directement sur le compte ;
- Une vision en temps réel du compte ;
C. Une utilisation à l'international
- Le client peut retirer son argent plus de 220 pays ;
- Effectuer des paiements partout dans le monde ;
- Plus de problèmes de cash pour ses détenteur lors
du voyages ;
3.1.3 La carte « étudiant »
Les étudiants représentent une classe
différente dans la société vu l'étudiant
d'aujourd'hui sera le salarié du demain. La BADR peut partir de cette
idée et offre une carte pour cette catégorie « carte
étudiant » dont l'objectif de faciliter leurs transactions dans la
vie universitaire quotidienne et gagner leurs fidélités
clientèle plus tard.
A titre d'exemple, la BADR peut placer des automates dans :
- Les points de vente des documentations universitaires (OPU par
exemple) ;
- Les restaurants des universités ce qui permet aux
étudiants de payer leurs repas en passant la carte dans le TPE au lieu
de faire le file d'attente pour acheter des tickets.
87
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: consistance et
perspectives
Conclusion du chapitre III
Dans ce dernier chapitre, nous avons présenté
les efforts consentis par la BADR dans le contexte de modernisation et de
développement des moyens de paiement, notamment la monétique.
Ceci reflète son objectif d'augmenter sa part de marché et ainsi
augmenter le nombre de sa clientèle.
Les efforts de la BADR peuvent être observés par
la volonté de mettre en place de nouveaux produits ciblés et
adaptés à la clientèle selon le besoin, nous pouvons citer
à ce niveau, le Mobile-Banking, la volonté de développer
les cartes VISA et des cartes pour étudiants. Ses efforts renseigne sur
le degré d'implication de la banque en matière de diversification
de son offre de nouveau produits d'une part, et de développer le segment
de la monétique en son sein d'autres part.
Conclusion générale
88
Conclusion générale
La monétique a connu de grandes mutations dans la
plupart des pays développés dans le domaine de la gestion des
instruments de paiement, par le passage d'instruments de paiement traditionnels
tels que les espèces et le chèque à des instruments
modernes comme les cartes bancaires. Cela s'explique par la migration des
instruments de type papier vers des instruments de type électronique,
dans le but de faciliter les services électroniques, comme les retraits
et les paiements.
L'Algérie, comme tous les pays du monde avance dans le
processus de modernisation des moyens de payements, or, nous avons
constaté qu'elle reste en retard par rapport aux pays
développés, et cela est du à de nombreuses contraintes. En
effet, beaucoup de freins subsistent notamment l'absence d'une culture
monétique au sein de la société et la prédominance
de la culture du cash, le manque de communication est aussi un problème
important qui doit être solutionné à travers des compagnes
médiatique pour expliquer les bienfaits de la monétique à
la fois pour plus d'attractivité et aussi dans le but rassurer les
clients existants et les futurs usagers. Il est aussi important de renforcer et
de sécuriser le réseau monétique par des investissements
en équipements adéquats.
Ce constat doit amener les pouvoirs publics et tous les
acteurs de la monétique à réfléchir sur les voies
et moyens, ainsi que de l'allocation optimale des ressources pour l'essor de la
monétique. Les banques étant un acteur incontournable dans ce
domaine, du fait qu'elles sont en contact direct et permanant avec les usagers
doivent redoubler d'efforts et jouer le premier rôle pour rendre la
monétique attractive et surtout contribuer efficacement à son
développement. Les pouvoirs publics doivent aussi leur faciliter la
tâche par une simplification des procédures juridiques.
A travers notre travail de recherche, nous avons
constaté que la BADR, est impliqué dans l'effort de modernisation
et d'essor des nouveaux moyens de paiement, ce qui reflète sa
volonté d'augmenter sa part de marché. Cependant, son champ
d'intervention reste limité. En effet, la BADR ne peu agir seule dans le
domaine, la logique de réseau fait que son intervention reste modeste.
L'intervention de tous les acteurs est une nécessité et ne doit
pas se limiter à des initiatives individuelles. Ce constat, nous permet
de ce fait de valider partiellement la première hypothèse de
notre recherche dans la mesure où la BADR est impliquée, mais de
façon limitée dans cet essor de la monétique. En effet, la
monétique et une logique d'acteurs et de réseau, sans la
contribution de tous les acteurs dans le réseau, l'intervention ne peut
être efficace, ceci nous permet de fait, de valider la deuxième
hypothèse de notre recherche.
Conclusion générale
89
Au sein de la BADR, la volonté de participer à
l'effort existe, ceci se manifeste travers la mise en place de nouveaux
produits ciblés et adaptés à la clientèle selon le
besoin, nous pouvons citer à ce niveau, le Mobile-Banking, la
volonté de développer les cartes VISA et des cartes pour
étudiants. Ses efforts renseigne sur le degré d'implication de la
banque en matière de diversification de son offre de nouveau produits
d'une part, et de développer le segment de la monétique en son
sein d'autres part. Ce second constat nous permet de valider
intégralement la troisième hypothèse de notre
recherche.
Bibliographie
90
Bibliographie
Ouvrages
1. BEITONE Alain, GAZORLA. Antoine, DOLLO Christiane, DRAI.
Anne-Mary, « dictionnaire des sciences économiques »,
Edition, ARMAND COLIN, 2001.
2. BENASSY. A, BENOIT. C, et JACQUET. P, « Politique
économique », Edition De
3. BOUYALA. R, « le mode de paiement »,
Edition Revue Banque, Paris, 2005. Boeck, Belgique, 2009.
4. DELAPLACE. Marie, « Monnaie et financement de
l'économie », Dunod, 2éme Edition, Paris.
5. CHRISTIAN Gavalda, STOUFFLET. Jean, « Instruments de
paiement et de crédit », Edition Litec, Paris.
6. FRENCOIS Combe, TACHIEX Thierry, « l'essentiel de la
monnaie », Gualino éditeur, Paris, 2001.
7. GUITON Henri, « Economie politique »,
Edition Dalloz, 1965.
8. HASHEM SHERIF. M, SERHROUCHNI. A, « La monnaie
électronique : Système de paiement sécurisé
», Edition EYROLLES, Paris, 1999.
9. HEERTJE. A, BARTHELEMY. P, et PIERETTI. P, «
principes d'économie politique », Edition de Boeck, Belgique,
2003.
10. LEHMAN. P, « La politique monétaire :
institutions, instruments et mécanismes », Edition Lavoisier,
Paris.
11. LELIEVRE Valérie, RAIMBOURG Philipe, « la
monnaie », Bréal, Rome, 1991.
12. MOURGUES. M, « la monnaie, système financier
et théorie monétaire », Edition Economica, 1993.
13. PIEDELIEVRE s, « instruments de crédit et de
paiement », Edition DALLOZ, Paris.
14. PLIPHON. D « la monnaie et ses mécanismes
», La DECOUVERTE, Paris 2003.
15. RENAUD. R, « les institutions financières
français », Edition Dalloz, Paris, 1983.
16. RUIMY Michel, « Economie monétaire »,
Ellipses, Paris, 2004.
17. ZOLLINGER Monique, « monétique et marketing
», édition Vuibert, Paris, 1989.
91
Articles de revues
1. BOUNIE David, « Quelques incidences bancaires et
monétaires des systèmes de paiement électronique »,
revue- économique, 2001.
2. GODEFFROY. Jean-Michel et MOUTOT. Philippe «
Monnaie électronique enjeux prudentiels et impact sur la politique
monétaire », Revue d'Economie Financière.
3. RAFAFA Brahim, « la monétique en
Algérie, développement et perspectives », In revue Journal
d'études en économie et Management, Volume 03, Numéro 06,
Décembre 2020.
4. Revue de l'Association des Diplômés de
L'IFID, Numéro 05, Semestre 2, 2020.
5. Revue de Presse « La Quinzaine d'Algérie
», service économique régional d'Alger, du 16 au 30
septembre 2020.
Textes législatifs et
réglementaires
1. Loi n°90-10 du 14 Avril 1990 relative à la
monnaie et au crédit.
2. Décret n° 82-106 le 13 mars 1982 portant la
création de la BADR.
Thèse et mémoires
1. CHENCHEH Oussama, « Les déterminants de
l'adoption de l'E-banking par les institutions financières »,
mémoire de maitrise, Université du Québec,
Montréal, 2011.
2. FATOUHI Lamia, GOUCEM Lydia, « Le système
de paiement par carte bancaire en Algérie : cas des agences bancaire
Al-Baraka, BADR, BEA, et CPA de Tizi-Ouzou » mémoire de master
en sciences de gestion, FSECG, UMMTO, 2018.
3. LANE Georges « La monnaie est-elle une monnaie
virtuelle ? » Centre de recherche en théorie économique
J.B.Say, Université Paris IX Dauphine, 1999.
4. LAZREG Mohamed, « Développement de la
Monétique en Algérie, Réalité et perspectives
», Thèse de doctorat en sciences de gestion, université
Aboubakr BELKAID, Tlemcen. 2015.
5. PIFFARETTI Nadia, « monnaie électronique,
monnaie et intermédiation bancaire », Thèse
présentée à la faculté des sciences
économiques et sociales de l'Université de Fribourg (suisse), le
6 juillet 2000.
Dictionnaires
1. CROZET. Yves, BELLETANE. Bernard, GOMEZ
Pierre Yves, LAURANT Bernard « dictionnaire des banques et bourses
», Edition ARMAND COLIN, France 1993.
92
2. Petit Larousse, Ed Larousse, Paris,
2005.
Références
électroniques
1.
http://www.cetice.universite-paris-saclay.fr
2.
http://www.ecb.europa.eu
3.
http://fr.statista.com
4.
http://www.monétiquetunisie.com
5. www.satim-dz.com/
6.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Guichet
automatique bancaire
7.
www.algerie-eco.com
8.
http://www.comprendrelespaiement.com
9. www.giemonetique-dz.com/
10.
http://dzbanque.com/cartes-bancaires
11.
http://comparabanques.fr
Liste des tableaux, figures
et schémas
Liste des tableaux, figures et
schémas
93
1. Liste des tableaux
Tableau n° 01 : Montant des transactions
en France (en milliards d'euro) 31
Tableau n° 02 : Nombre de transaction en
France (en milliards d'euro) 31
Tableau n° 03 : Nombre de cartes et de
transactions par carte CB 31
Tableau n° 04 : Nombre de terminaux de
paiement électronique en France de 2013 à 2019
33
Tableau n°05 : les actionnaires de la
SATIM 42
Tableau n° 06 : Evolution des DAB
pendant la période 2015-2020. 46
Tableau n° 07 : Evolution des TPE
pendant la période 2015-2020. 48
Tableau n° 08 : Evolution des cartes
interbancaires CIB en Algérie 54
Tableau n° 09 : Nombre de porteurs de
carte CIB classique 79
Tableau n° 10 : Nombre de porteurs de
carte CBRI 80
Tableau n° 11 : Nombre de porteurs de
carte GOLD 81
Tableau n° 12 : Nombre du porteurs de
carte TAWFIR 82
Liste des tableaux, figures et
schémas
94
2. Liste des figures
Figure n° 01 : Nombre de carte en France
(en milliers) 32
Figure n° 02 : Nombre de transactions
par carte bancaire (en millions d'opérations) 32
Figure n° 03 : Nombre de terminaux de
paiement électronique en France de 2013 à 2019
33
Figure n° 04 : Le distributeur
automatique des billets 46
Figure n° 05 : Nombre de DAB
installés pendant la période 2015-2020. 47
Figure n° 06 : Le terminal de paiement
électronique 48
Figure n° 07 : Nombre TPE
installés pendant la période 2015-2020. 49
Figure n° 08 : La carte bancaire
classique 53
Figure n° 09 : La carte Gold
53
Figure n° 10 : L'évolution des
cartes interbancaires en Algérie 54
Figure n° 11 : La carte CBRI
71
Figure n° 12 : La carte TAWFIR
72
Figure n° 13 : La carte Mastercard
classique 73
Figure n° 14 : La carte Mastercard
Itanium 74
Figure n° 15 : L'évolution du
nombre de porteurs de la carte CIB 80
Figure n° 16 : L'évolution du
nombre de porteurs de la carte CBRI 81
Figure n° 17 : L'évolution du
nombre de porteurs de la carte GOLD 82
Figure n° 18 : Nombre de porteurs de
carte TAWFIR 83
Liste des tableaux, figures et
schémas
95
3. Liste des schémas
Schéma n° 01 : Les
opérations scripturales 11
Schéma n° 02 : Circuit
simplifié du chèque 12
Schéma n° 03 : Circuit
simplifié du virement 13
Schéma n° 04 : Circuit
simplifié les prélèvements 14
Schéma n° 05: La monétique
21
Schéma N° 06 : L'organigramme de
l'agence BADR 578 de Bordj Menaïel 68
Annexes
Annexe 01 : La carte CIB classique de la BADR Annexe 02 :
La carte CIB GOLD de la BADR Annexe 03 : Le paiement mobile
Annexe 04 : La carte visa
Annexes
Annexe 01 : La carte CIB classique de la
BADR
Annexes
Annexe 02 : La carte GOLD de la BADR
Annexes
Annexe 03 : Le paiement mobile
Annexes
Annexe 04 : La carte Visa
Table des matières
Table des matières
Remerciements.
Dédicaces.
Liste des abréviations.
Sommaire.
Introduction générale 01
Chapitre I : Evolution et développement de la
monnaie ; la monnaie électronique
06
Introduction du chapitre I 06
Section 01 : La monnaie et son évolution
07
1.1 Notion de la monnaie 07
1.2 Définition de la monnaie 07
1.2.1 Définition Selon A. Chaineau :
07
1.2.2 Définition Selon Keynes : 07
1.2.3 Définition R. Renaud (1983) :
07
1.2.4 Définition selon GUITTON Henri :
08
1.3 Evolution de la monnaie à travers l'histoire
08
1.3.1 La monnaie de troc à la monnaie abstraite
08
1.3.2 La monnaie abstraite à la monnaie concrète
ou matérielle 09
1.3.2.1 La monnaie marchandise 09
1.3.2.2 La monnaie métallique 09
1.3.3 De la monnaie matérielle à la monnaie
dématérialisée 10
1.3.3.1 La monnaie papier 10
1.3.3.2 La monnaie scripturale 11
A. Le chèque 11
B. Le virement 13
C. Les prélèvements 14
Table des matières
D. Effet de commerce 15
E. Les cartes bancaires 16
1.3.3.3 La monnaie électronique 17
1.3.4 Fonctions de la monnaie 17
1.3.4.1 La monnaie, un intermédiaire des
échanges 17
1.3.4.2 La monnaie, unité de compte (étalon de
valeur) 18
1.3.4.3 La monnaie, un instrument de réserve
18
Section 02 : La monnaie électronique « La
monétique » 19
2.1 Définition de la monnaie électronique
19
2.1.1. La monétique 19
2.1.2 .Selon le dictionnaire Larousse 19
2.1.3. Selon la banque centrale européenne (BCE) :
19
2.1.4. Selon PLIPHON.D : 20
2.1.5. Selon la définition du conseil économique
et social 20
2.2 Evolution (émergence) de la monnaie
électronique 20
2.3 Les formes de la monnaie électronique
20
2.3.1 La banque électronique (E-Banking)
21
2.3.1.1 Définition d'E-Banking 22
2.3.2 Le porte-monnaie électronique
23
2.3.2.1 Principe de fonctionnement du PME
23
2.3.2.2 Avantages et inconvénient du PME
24
A. Avantages 24
B. Inconvénient 24
2.3.3 Le porte-monnaie virtuel (PMV) 24
2.3.3.1 Le fonctionnement de PMV 24
2.3.3.2 Les avantages de PMV 25
Table des matières
2.4 Les caractéristiques de la monnaie
électronique 26
2.5 Les différentes générations de la
monnaie électronique 26
2.5.1 La monnaie électronique « 1G » (de
première génération) 26
2.5.2 La monnaie électronique « 2G » (de
deuxième génération) 27
2.5.2.1. La carte à puce « porte-monnaie »:
27
2.5.2.2. La carte à puce « porte-monnaie »
convertible 27
2.5.2.3. La carte à puce « porte-monnaie »,
convertible-rechargeable: 27
2.5.3 La monnaie électronique de troisième
génération (monnaie `'3G») 27
Section 03 : La monétique : un panorama
international 28
3.1 La monétique en France 28
3.2 Les principales étapes du développement de
la carte en France : 29
3.2.1 Evolution de la monétique en France :
30
3.3. La monétique au Maghreb 34
3.3.1. La monétique au Tunisie 34
3.3.2. La monétique au Maroc 36
Conclusion du chapitre I 38
Chapitre II : La monétique en ALGERIE :
état des lieux et perspectives 39
Introduction du chapitre II 39
Section 01 : Evolution de la monétique en
Algérie 40
1.1 Apparition et développement de la monétique
en Algérie 40
1.2 Création de la SATIM Société
d'Automatisation des Transaction Interbancaire et de
monétique 41
1.2.1 Les missions de la SATIM 43
1.2.2 Activité de la SATIM 43
1.3 Le Groupement d'Intérêt Economique
(GIE-monétique) 44
1.3.1 Présentation de la GIE-Monétique
44
1.3.2 Les objectifs du GIE-monétique
44
Table des matières
1.4. Le réseau monétique interbancaire
algérien (RMI) 45
1.4.1 Les composantes du RMI 45
1.4.1.1 Le DAB / GAB 45
1.4.1.2 Le Terminal de paiement électronique (TPE)
47
1.4.2 Rôle du Réseau Monétique
Interbancaire « RMI » 49
1.4.3 Les objectifs du RMI : 50
1.4.4 Les organes statutaires de la GIE-Monétique
50
1.4.4.1. L'assemblée générale
50
1.4.4.2. Le conseil de direction 50
1.4.4.3. L'administrateur 50
1.4.4.4. Le comité opérationnel
50
1.5. Les acteurs de RMI 51
1.5.1. Les institutions financières
51
1.5.2. Les gestionnaires de RMI 51
Section 02 : L'évolution des cartes bancaires
et les transactions bancaires en Algérie 52
2.1 Présentation générale de la carte
interbancaire CIB 52
2.1.1 Définition de la carte CIB 52
2.1.2 Types de carte CIB 52
2.1.2.1 La carte CIB classique 52
2.1.2.3 La carte CIB Gold 53
2.1.3 Caractéristiques des cartes interbancaires
54
2.1.3.1 Gain de temps 55
2.1.3.2 Disponibilités 55
2.1.3.3 Souplesses 55
2.1.4 Description du support de la carte
55
2.1.5 Les fonctions de la carte CIB 56
2.1.5.1 Le retrait par carte interbancaire
56
A. Les étapes de l'opération de retrait
56
B. Cas d'une carte absorbée par l'automate (DAB/GAB)
56
1.1.5 Les objectifs de la BADR 67
1.1.6 Organigramme de la BADR 67
Table des matières
2.1.5.2 Le paiement par carte interbancaire
57
A. Les étapes de l'opération de paiement
57
B. Cas de refus de la carte par le terminal de paiement
électronique 57
2.1.6 Gestion des risques liés à la carte CIB
57
2.1.6.1 Cas de vol ou de perte de la carte
58
2.1.6.2 Cas de transaction non autorisée
58
2.1.6.3 Cas de détection de fraude avérée
58
2.2 La carte de crédit Visa et
Mastercard en Algérie 58
Section 03 : Les perspectives de la monétique
en Algérie 59
3.1 La monétique en Algérie : une
réalité imposée 59
3.1 Les freine de développement de la monétique
en Algérie 60
3.1.1 Réseau de télécommunication
60
3.1.2 Qualification du personnel 60
3.1.3 Culture monétique 60
3.1.4 La culture du cash 60
3.2 Perspective A venir 61
Conclusion du chapitre II 63
Chapitre III : La monétique au sein de la BADR
: Consistance et perspectives 64
Introduction du Chapitre III 64
Section 1 : Présentation de la BADR et l'agence
BADR 578 BORDJ MENAIL. 65
1.1. Présentation de la BADR 65
1.1.1. Etude de l'organisme (La BADR) 65
1.1.2 Histoire de la banque BADR 65
1.1.3 Evolution de la BADR 66
1.1.4 La mission de la BADR 66
Table des matières
1.1.7 Les structures de la BADR 68
1.1.7.1 La direction générale
68
1.1.7.2 Les directions générales adjointes
68
1.1.8. Le réseau 69
Section02 : Les cartes bancaires et ses
appréciations statistiques du niveau d'utilisation
au sein de la banque de l'agriculteur et de
développement rurale BADR 70
2.1. Présentation générale des types de
cartes bancaires dans la banque de l'agriculteur et de
développement rurale BADR 70
2.1.1. La carte CIB classique 70
2.1.1.1 Les caractéristiques de la carte CIB classique
70
2.1.2.1 Les caractéristiques de la carte GOLD
71
2.1.3. La carte CBRI 71
2.1.4. La carte TAWFIR 72
2.1.4.1 Les caractéristiques et fonction de la carte
TAWFIR 72
2.1.5 La carte « MASTERCARD » 73
2.1.5.1 La carte MASTERCARD Classique 73
2.1.5.2 La carte MASTERCARD Titanium 73
2.2. Procédures d'affiliation du client et du
commerçant de la BADR au système des cartes
74
2.2.1. Les démarches que le client s'engage à
faire pour obtenir sa carte 74
2.2.1.1. Demande de carte 74
2.2.1.2. Contrat de carte 75
2.2.1.3. L'émission de carte 76
2.2.1.4. Livraison de la carte au client
76
2.2.2. Procédures d'affiliation du commerçant
sur le réseau de la BADR 76
2.2.2.1. Demande d'affiliation 76
2.2.2.2. Accord commercial 77
2.2.2.3. Fourniture du commerçant par les
équipements nécessaire 77
2.3. Les appareils utilisés pour le traitement des
cartes bancaires électroniques 78
Table des matières
2.3.1. Distributeur Automatique de Billets (DAB)
78
2.3.2. Guichets Automatique de Banque (GAB)
78
2.3.3. Terminal de Paiement Electronique (TPE)
78
2.4. Mode de paiement par carte bancaire chez les
commerçants 78
2.5. Appréciation statistique du niveau d'utilisation
des cartes de paiement 79
2.5.1. La délivrance des cartes CIB classique
79
2.5.2. La délivrance des cartes CBRI
80
2.5.3. La délivrance des cartes GOLD
81
2.5.4. La délivrance des cartes TAWFIR
82
Section 03 : Perspective du développement de la
monétique au sein de la BADR 83
3.1 Produits monétiques envisagées par la BADR
84
3.1.1 Le Mobile-Banking (la Banque par
téléphone) 84
3.1.1.1 Le paiement par téléphone
84
3.1.1.2 Les principales étapes de réalisation
d'une transaction d'achat par le Mobile-Banking
84
3.1.2 La mise en place de la Carte Visa 85
3.1.2.1 Les avantages de la carte Visa 86
A. Une grande souplesse d'utilisation 86
B. La maitrise du budget 86
C. Une utilisation à l'international
86
3.1.3 La carte « étudiant »
86
Conclusion du chapitre III 87
Table des matières
Conclusion générale
88
Bibliographie 90
Liste des tableaux, figures et schémas
93
Annexes 96
Table des matières 100
Résumé.
Résumé
La monnaie a connu depuis sa création un processus de
dématérialisation qui est relativement long et progressif. En
effet, l'échec d'un instrument de paiement conduit à l'avancement
de la dématérialisation et l'apparition des nouvelles
méthodes de paiement qui tendent toujours à se détacher de
tout support matériel, et reposent sur des supports électroniques
ou ce que l'on appelle la monétique.
A travers une rétrospective sur l'évolution de
la monétique en Algérie, nous avons essayé de comprendre
son processus de développement, et ressortir sa place actuelle comme
moyen de paiement. L'objectif aussi est de situer le rôle de chaque
acteur impliqué dans les questions monétiques. A travers le cas
de la BADR, nous nous sommes efforcés d'une part de comprendre les
freins liés au développement de la monétique en
Algérie, mais aussi le rôle que peut jouer chaque banque pour y
remédier. L'objectif est aussi de mettre en lumière les efforts
de la banque dans une perspective de développement la monnaie
électronique.
Abstract
Since its creation, money has undergone a process of
dematerialization which is relatively long and gradual. Indeed, the failure of
a payment instrument leads to the advancement of dematerialization and the
appearance of new payment methods which always tend to become detached from any
material medium, and are based on electronic media or whatever the 'we call
electronic banking.
Through a retrospective on the evolution of electronic payment
in Algeria, we tried to understand its development process, and to highlight
its current place as a means of payment. The objective also is to locate the
role of each actor involved in electronic payment issues. Through the case of
the BADR, we have endeavored on the one hand to understand the obstacles linked
to the development of electronic banking in Algeria, but also the role that
each bank can play in remedying them. The objective is also to highlight the
efforts of the bank with a view to developing electronic money.
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