0. INTRODUCTION
Le travail qu'effectue l'infirmier(ère) au cours de
sa pratique professionnelle constitue une large part dans le domaine de la
santé, qu'il soit dans la fonction publique ou privée.
L'infirmier est une personne qui, ayant suivi une
formation de base en soins infirmiers, est autorisé dans son pays
à prodiguer les soins infirmiers dans tous les contextes pour la
promotion de la santé, la prévention de la maladie, les soins et
le rétablissement atteints (OMS, 1978).
Pour assurer les responsabilités qui lui sont
assignées, le personnel infirmier doit user de son habilité et
ses connaissances tant théoriques que pratiques dans le but de
dispenser les soins efficaces et d'une façon justifiée ; ici
la notion de précision, intervient comme une condition
sinéquanone.
Mais, cette efficacité peut se voir être
compromise par des lourdes tâches dont l'infirmier est appelé
à remplir durant sa journée de travail ; à ne pas
oublier les conditions du travail quelquefois difficiles pour lui (manque de
matériel suffisant, mauvaise organisation de service, nombre de
personnel insuffisant, nombre des patienst élevé). (kozier du
gras, 1998)
Ces lourdes tâches et ces conditions de travail
difficiles peuvent amener le personnel infirmier à ne pas mener ses
responsabilités dont le résultat sera probablement la mauvaise
qualité des soins à offrir aux patients. La maladie étant
un défaut biologique, psychologique et même socio-culturel, elle
est en outre un drame individuel et culturel.
Ainsi, lorsque le client est hospitalisé, il
nécessite non seulement des soins de qualité, mais aussi une
prise en charge globale. Au sein de société actuelle, on constate
une évolution socio-économique où l'homme revendique de
plus en plus le droit à des réponses adaptées à ses
besoins de santé. Ces réponses des structures des soins en
matière de la santé reposent en partie sur les progrès
scientifiques et techniques et sur une organisation optimale, pertinente et
cohérente des soins.
Dans cette complexité, l'infirmier y trouve une
place capitale étant donné son rôle. Quelque soit la nature
des soins dispensés, il s'adresse à un être humain,
personne unique en interaction constante avec son environnement (DOENGES,
1998).
L'infirmier est donc responsable envers l'Etat et les
citoyens de dispenser les soins efficients centrés sur la personne
soignée en prenant en considération les besoins individuels de
chacun. Pourtant, cette responsabilité infirmière peut se voir
mise en doute par la charge du travail dont celui-ci est tenu à remplir
dans son lieu de travail, une pratique infirmière de qualité peut
se définir comme une pratique conforme aux exigences établies par
la formation sanitaire. Le sens et le devenir même de la pratique
infirmière sont déterminés par la conception que l'on a de
la qualité du soin infirmier qui ne peut se réduire à
seulement des actes effectués ni à leur organisation. Une telle
démarche procède d'une rencontre et d'un accompagnement par
lesquels, les soignants exercent une fonction d'experts et des
conseillers. (OMANYONDO OHAMBE, 2011) .
s
ENONCE DU PROBLEME
Depuis plusieurs décennies, M.Clarke (1967), a
constaté la manifestation d'un syndrome de BURNOUT qui est un syndrome
d'épuisement professionnel chez la plupart des infirmiers. Dans son
étude menée auprès des 232.342 malades
opérés. Ces derniers confirment le rôle
prépondérant de l'infirmier dans la détection des risques
de complication : la surcharge de travail accroit, le risque que les
complications ne soient décelées à temps puisque
l'infirmier exerce une grande surveillance.
Selon la même source, la surcharge de travail
conduit à un syndrome de Burnout (syndrome d'épuisement
professionnel). Sur 100% des personnes interrogées, 43% affichaient un
niveau élevé d'épuisement.
Pour Abraham MASLOW (1950), il met l'accent sur la
motivation des individus. Pour lui, le comportement social est une
réponse à un ensemble des besoins que nous sommes entrain
d'assouvir afin de réduire des tensions qu'ils suscitent en nous et
retrouver à un équilibre social.
Plus que les besoins sociaux et d'estime, ce sont les
besoins de réalisation de soi, d'accomplissement de son potentiel, qui
sont majeurs. En effet, l'homme n'est pas mû par les besoins
pécuniaires, mais il est aussi un coeur s'il s'intéresse aussi au
facteur de rentabilité, c'est un fondement non économique de la
satisfaction de travail.
L'impact de cette surcharge du travail infirmier n'affecte
pas seulement la qualité des soins, mais aussi l'organisation du
travail, la psychologie de l'infirmier et celle du malade.
Selon GREENBERG J.,(2005), il est important de mettre en
application des aspects humains dans la gestion des organisations telles que la
perception, la motivation, le processus du groupe, la communication, le
pouvoir, le leadership, la culture organisationnelle, le développement
organisationnel, la planification de carrière, le stress et la gestion
de conflit.
Le travail de l'infirmier s'utilise dans le contexte du
contrat psychologique qui comprend toujours les incitations (salaire, prestige,
sécurité, carrière et avantage), ainsi, que les
contributions (ardeur au travail, compétence, loyauté,
créativité, temps et connaissances).
En France, en 1978, les informations sur les dossiers de
soins faisaient également défaut à l'infirmier de nuit
« il est important de connaitre le contexte familial et social de la
personne soignée.(AINSWORTH,1973).
Selon l'enquête nationale réalisée au
Canada sur le travail et la santé du personnel infirmier en 2005, les
infirmiers interrogés ont déclaré que l'augmentation de la
charge du travail comme la diminution de la qualité des soins, des
erreurs de médication occasionnelle ou fréquente parmi leurs
patients, et tendance à la réalisation des soins passables ou
mauvais, les infections nosocomiales par les staphylocoques dorés
résistant à la méticilline survenant lorsqu'il y a
surcharge de travail de 25% chez les infirmiers (Aphrodis NDAYISABA,
2007).
Pour JAMA, M. et al (2002), l'augmentation de la charge
infirmière est un facteur déterminant pour la
sécurité des malades ; chaque patient additionnel par
infirmier est associé à une hausse de 7% du risque de
mortalité chirurgicale dans un délai de 30 jours suivant
l'admission à l'hôpital. Lorsque l'infirmier doit s'occuper des 8
patients opérés au lieu d'un ratio des 4 patients par infirmier,
on constate un surplus de 5 décès par 1000 patients.
Selon UWIRAGNE C. (2006), après son enquête
d'évaluation de la qualité de la prise en charge
infirmière de la diarrhée chronique chez les PVVIH au CHUK,
arrive à signaler que pour53,3% des enquêtés, un infirmier
s'occupe d'un nombre des patients compris 9 et 16, tandis que 46,7% s'occupent
d'un nombre des patients compris entre 17 et 25. De tout cela, il est
évident que quand l'infirmier est confronté à un nombre
impressionnant des patients, aux demandes diverses parmi lesquelles, il doit
parvenir à dépister les signes de gravité, de
découvrir une évolution potentiellement négative à
même qu'à donner des soins adaptés, prendre en charge les
souffrances morales, intégrés les familles, prévoir des
sites des soins, dispenser des informations préventives en
matière de santé..., des erreurs de jugement, manque de temps,
fatigue, stress peuvent avoir des répercutions professionnelles, morales
voire même financières lourdes.
En effet, la surcharge de travail, va remettre en cause
cette bonne théorie de la qualité des soins à laquelle
tout le monde aspire actuellement, et la durée très longue des
journées comme celles de garde (de 17h30 à 16hoo et de 16hoo
à 7h30 du matin), et l'insuffisance des mesures de protection et de
sécurité accentuent la responsabilité de
l'infirmier.
En effet, NEEDLEMAN et al (2002) ont
démontré que les patients que bénéficient de plus
d'heures des soins de la part des infirmiers, restent moins longtemps à
l'hôpital et présentent moins de complication que les autres
patients qui n'ont pas bénéficié au tant.
Pour mettre en évidence, cette situation
idéale, il est souhaitable de renforcer l'effectif infirmier pendant la
journée et la nuit, équiper le service en matériel
nécessaire et prévoir une bonne organisation du travail. Il
convient d'établir un système de contrôle de la
santé du personnel et instaurer un système recompensateur en
fonction du mérite pour motiver le personnel. Cette surcharge du travail
crée un environnement malsain, défavorable à la pratique,
par conséquent, les infirmiers exercent leur profession dans un contexte
plein de complexité.
Margot phaneuf (2005), note que les observations
suivantes peuvent être notées lorsque la charge de l'équipe
soignante est forte comme :
- L'absence du diagnostic infirmier qui entraine des
complications non détectées à temps, d'où
l'augmentation de la morbidité et de la mortalité ;
- La diminution de la qualité des soins qui est
bien claire dans le déroulement des soins caractérisée par
l'absence d'asepsie ;
- La rapidité des gestes à
poser ;
- Les erreurs de médication mettant en danger la
sécurité des malades ;
- la mauvaise surveillance des malades etc.
.
Selon PATRICIA (1990), la démarche des soins
infirmiers est sans doute, l'un des principaux piliers de la qualité des
soins et que sans elle, l'infirmier ne peut espérer à la
maximisation de la qualité et apporter ainsi la satisfaction aux
différents besoins du patient.
En Belgique, l'activité infirmière est
systématiquement enregistrer à l'aide d'un outil d'enregistrement
depuis une quinzaine d'années qui dresse une image de l'activité
hospitalière. Cet outil s'appelle « DI-RHM »
c'est-à-dire données infirmières résumés
hospitaliers minimum. Cet outil permet d'avoir la précision sur :
- La dotation infirmière
- Financement des soins infirmiers dans les hôpitaux
Belge
- La gestion de la qualité des soins infirmiers
(Gillet et al, 2003).
DRUCKER DRUCKER (1950), considère que les facteurs
essentiels aux progrès d'une organisation tant sanitaire que autres sont
entre autres : la compétence, la capacité d'innovation,
l'attention portée aux clients ou malades et l'organisation du travail.
D'où sa technique de gestion par objectif où il considère
que chacun soit un potentiel de créativité à mobiliser et
stimuler de cette pensée de DRUCKER, l'infirmier doit avoir un nombre
bien déterminé des malades pour ensuite, faire valoir la charge
du travail comme élément déterminant qui va faire pencher
la balance dans un sens ou dans un autre. Pour mademoiselle HouriaKhelif (2006)
la notion de dotation est une notion très capitale dans le service de
soins, elle pose une relation entre les soins aux patients. La notion de
dotation ne consiste pas seulement en nombre d'employés, mais aussi
d'autres variables relatives à la couverture des patients et à
la fourniture des soins sûrs. Ces variables sont : la charge du
travail, le rapport coût, rendement et l'efficacité, la
complexité des patients, le niveau de qualification du personnel
infirmier et le mélange des compétences du personnel
infirmier.
Selon l'OMS (2014), il est exigé une certaine
recommandation pour le personnel des soins qu'il faut 4 malades pour un
infirmier pendant la période de la garde de nuit qui va de 18hoo
jusqu'à 8hoos et voir même la période matinale qui commence
de 8hoo jusqu'à 15HOO, juste pour permettre à l'infirmier de
répondre aux besoins de malade et de les reconnaitre comme étant
son client, car parmi les rôles essentiels de l'infirmier nous citons la
défense et la promotion d'un environnement sain, la recherche, la
participation à l'élaboration de la politique de santé et
à la gestion des systèmes de santé ainsi que
l'éducation. Le soin est alors une activité sacrée qui
demande à l'infirmier d'être présent en esprit ; plus
qu'il est surchargé, plus qu'il se trouve dans la déperdition et
que son travail perd la qualité.
Le rapport de l'état social de la France (2004)
propose une grille d'analyse des infirmiers sur base des modèles de
l'intelligence sociale. Des socio-profils sont définis sur base
d'accroissement de leur conscience, la perception de leur contexte et leurs
pratiques personnelles. Cette grille est utile aussi bien aux infirmiers pour
mieux se comprendre et mieux comprendre leur environnement social et
professionnel, qu'aux dirigeants hospitaliers pour analyser et
développer leurs ressources humaines et organisationnelles.
Dans ce cadre, l'infirmier a une fonction d'observation et
de dialogue avec le patient pour identifier le problème et
préposer les diagnostics infirmiers afin de pouvoir mettre en oeuvre les
moyens nécessaires pour une prise en charge adaptée. Il en va
ainsi de la surveillance clinique des complications spécifiques
à une pathologie ou un traitement, mais aussi de manière plus
générale ; les soins fondamentaux de conforts et de la
sécurité du patient, il assure en outre des bonnes
compréhensions par le patient des explications données par le
médecin dans le respect professionnel.
Selon ATHANASE, M (2004) dans son étude portant sur
l'évaluation de la prise en charge infirmière des patients
hospitalisés au cours de la garde de nuit à l'hôpital
Ruhenger au Rwanda, l'auteur nous fait voir que 25 patients hospitalisés
en chirurgie sont prise en charge par 2 infirmiers pendant la garde de nuit, en
médecine interne, 30 patients sont soignés par 3 infirmiers et en
pédiatrie 15 patients sont suivis par deux infirmiers au cours de la
garde de nuit.
Ainsi pour un hôpital de district couvrant 200.000
habitants, avec 200 lits à un taux d'occupation moyenne de 80%, le
nombre d'infirmiers évalué à 32 infirmiers et 3
auxiliaires de santé. La médecine interne qui a été
prise comme référence. La répartition du personnel
infirmier est d'une infirmière A2 ou A3 et un auxiliaire pendant la
journée sur une période allant de 8 heures du matin à 17
heures.
Selon MUNYANEZA, A. (2004), dans son étude
menée à Kigali, l'auteur montre que les conditions
particulières du fonctionnement des services hospitaliers durant la
garde de nuit ne donnent pas toujours à l'infirmier les moyens d'assurer
les soins corrects
Par ailleurs, ALBERT Lucien (1997) déclare que la
continuité de soins 24 heures sur 24 impose une organisation
particulière et la gestion complexe.
En RDC, Durant la journée internationale de
l'infirmière, la fédération de l'association nationale
des infirmiers du Congo « ANIC » et les services sociaux de
la confédération des syndicats nationaux souhaitent qu'une
meilleure organisation du travail dans les soins infirmiers diminue les
surcharges de travail et les stress dont sont victimes, entre autres les
infirmières.
A Bukavu, les attitudes et comportements que
possèdent les infirmiers et les médecins sont
indésirables, ceci s'explique par manque de collaboration ; la
course au pouvoir, le conflit professionnel etc. concernant 4 à 16% des
infirmiers et médecins seulement. Ils relèvent essentiellement de
la malhonnêteté, de l'incompétence et du mauvais
comportement relationnel, du faible rendement, de l'indiscipline et de la
démotivation. Les causes sont multiples dont 75% sont associés au
dysfonctionnement organisationnel de l'hôpital général de
référence de KATANA.
En province, pour Myriam Asmari (2017), deux cent mille
enfants sont privés de soins de santé préventifs et
curatifs à cause de l'insécurité dans la province du
Kasaï central au cours de l'année 2017. Cette privation de soins de
santé qui se justifie par l'insécurité qui, à son
tour a entrainé une migration de la population centre Kasaïenne, y
compris les infirmiers de cette contrée. Ce qui justifie un nombre
minoritaire de personnel soignant dans les structures sanitaires, une forte
accessibilité aux soins par les victimes de guerre. C'est ainsi que la
charge du travail infirmier est devenue trop importante rendant les soins trop
superficiels et non qualitatifs.
L'impact de la surcharge du travail infirmier sur la
qualité des soins à l'hôpital provincial du Kasaï
Central a constitué un problème majeur dans l'organisation des
soins dans nos hôpitaux.En rendant à l'homme toute sa
dignité en le mettant au centre de sa réflexion, il peut
libérer tout son potentiel pour une meilleure productivité dans
son organisation (affaires sociales, loisirs, soins médicaux) (E.MAYO,
1968).
De ce fait, les conséquences seront psychologiques,
affectives et comportementales (Travers et Cooper, 1996).
On enregistre :
- La difficulté de concentration , la
nervosité ;
- Le trouble de sommeil ;
- L'irritabilité ;
- Faiblesse, vertiges et la gastrite ;
- Malaise physique ;
- Modification des habitudes alimentaires ;
- Retard et absentéisme au service ;
- Travail bâclé ;
- Attitude négative comme l'indifférence, le
pessimisme etc ;
- Résistance au changement,
l'hostilité.
Le stress est donc une réponse subjective qui est
un état de tension qu'une personne ressent lorsqu'elle est soumise
à des exigences inhabituelles par conséquent, un niveau
très élevé de stress peut compromettre la santé
physique et mentale pour en donner un syndrome d'épuisement
professionnel qui peut se caractériser par un épuisement physique
et émotionnel, un sentiment de cynisme et de détachement à
l'égard du travail, une perception d'inefficacité et d'un manque
d'accomplissement. Les tous sont liés aux facteurs organisationnels
suivants :
- Charge de travail
- Marge discrétionnaire
- Récompenses
- Relations interpersonnels (conflit, soutien
social)
- Justice sur l'application de plan et
procédure ;
- Valeurs organisationnelles.
(Frendenberger 1975).Et aussi dans le souci de ressortir
certains facteurs favorisants de cette surcharge du travail infirmier
comme :
- La capacité d'accueil ;
- Le taux d'occupation ;
- Le nombre d'infirmiers par unité de soins ;
- La motivation des infirmiers ;
- Le nombre d'heures du travail rendant l'infirmier
fatigué et incapable de donner les soins de qualité.
De ce qui précède, plusieurs questions ont
été posées dont la principale était la
suivante:
« Quel est l'impact de la surcharge du travail
infirmier sur la qualité de soins à l'hôpital provincial du
Kasaï Central ».
0.2. HYPOTHESE
Eu égard à la
problématique :
· Non application des normes relatives à la
gestion des ressources humaines ;
· Absence de motivation ;
· manque de recrutement et d'octroi de la
retraite ; seraient à la base
à la base de la surcharge du travail, rendant ainsi un travail non
qualitatif.
L'instauration d'un système compensateur en
fonction de mérite et l'établissement d'un système de
contrôle du personnel infirmier seraient la solution à ces
problèmes épineux de la surcharge du travail infirmier
0.3. BUT DE L'ETUDE
A travers notre sujet, le but poursuivi est de contribuer
à l'amélioration de la qualité des prestataires dans
l'offre des soins aux populations.
4. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Pour atteindre notre but, les objectifs spécifiques
suivants ont été fixés :
- Planifier et analyser les activités
infirmières ;
- Organiser les services hospitaliers des soins
infirmiers ;
- Lister les différentes taches
infirmières ;
- Décrire le job description et établir
l'horaire de travail ;
- Respecter les heures de travail et signer le contrat de
travail ;
- Organiser la rémunération et la motivation
des travailleurs ;
- Identifier les conséquences de la
complexité des tâches allouées aux infirmiers dans leur
service ;
- Evaluer le ratio infirmier/malade ;
- Identifier les facteurs qui sont à la base des
difficultés d'organisation dans les services;
- Observer la collaboration des infirmiers dans leur
équipe au cours du travail ;
- Proposer les stratégies d'amélioration du
travail pour la meilleure qualité de soins.
0.5. JUSTIFICATION ET PERTINENCE
Nous avons été motivé à mener
une étude portant sur l'impact de la surcharge du travail infirmier sur
la qualité de soins à l'hôpital provincial de Kananga. Vu
la manière dont l'infirmier est traité comme robot
électrique, quoi qu'il soit appelé polyvalent, mais la
planification et l'organisation jouent un rôle très important
dans l'avancement du travail et dans sa qualité. La surcharge du
travail et la complexité des tâches étant des
véritables facteurs favorisant de stress, qui, par conséquent,
font tomber le travailleur ou l'infirmier dans le syndrome d'épuisement
professionnel « Burnout » dont la conséquence sera
l'absentéisme au travail et l'abandon du malade. C'est dans
l'intérêt de contribuer à l'amélioration de la
qualité de soins à l'hôpital provincial de Kananga en
particulier que nous avons pensé lancer un appel d'alerte aux
prestataires de soins, étant donné que quand le travail trop
abondant, il perd sa qualité. Compte tenu du vécu sur terrain
lors de l'exercice de notre profession infirmière, nous avions chaque
remarqué que l'infirmier offrait des soins qui n'étaient pas de
qualité suite à un nombre élevé des patients qu'il
prenait en charge durant la période de garde.
Ce sujet nous est impérativement important par le
fait qu'il trace une marge à suivre pour l'infirmier travail dans une
unité de soins à savoir que s'il est devant un nombre de moins de
cinq malades, il y a la possibilité de les identifier et identifier leur
problème tout en apportant solution particulière à chaque
problème que présentent ces malades.
Nous laissons des traces aux autres chercheurs qui
viendront nous consulter, afin d'avoir un support sur la situation de la
surcharge.
0.6. TYPE ET DOMAINE DE L'ETTUDE
L'étude se situe dans le domaine de soins
infirmier, Elle est une recherche quantitative, descriptive, de nature
transversale qui va nous permettre de contribuer à l'amélioration
des conditions de travail infirmier pour l'offre de soins à la
population.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Aucune étude scientifique ne peut se
réaliser sans qu'il y ait une délimitation temporo-spaciale qui
consiste à donner à la recherche une circonscription nette. Il
s'avère important de délimiter dans le temps et dans l'espace
notre étude en vue de donner à notre travail un caractère
scientifique.
Pour des raisons économiques, notre étude,
dans l'espace, concerne l'hôpital provincial du Kasaï Central et
Dans le temps, l'étude commence de Novembre 2017 au Mai 2018.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion, le présent
travail comprend trois chapitres :
- Le premier chapitre traite sur la revue de
littérature
- Le deuxième chapitre porte sur la
méthodologie de la recherche ;
- Et le troisième, enfin traite sur la
présentation des résultats.
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