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Effet de la pollution atmosphérique sur la composition biochimique de ricinus communis: cas des particules de ciment de la cimenterie de Bir Mechergua


par Eya RAZGUI
Université de Tunis El Manar - Diplôme de Mastère En Biologie Physiologie Végétales 2018
  

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Chapitre II

Matériel

et

Méthodes

1. Chapitre II Matériel et méthodes

15

Matériel végétal

Notre étude a été réalisée sur une plante spontanée: le ricin (Ricinus communis). Les échantillons sont collectés à partir de trois sites nommés respectivement: Contrôle (C), le site 1 (S1: situé à 100 m de l'origine de la pollution) et le site 2 (S2: situé juste à côté de la source de la pollution : cimenterie de Bir Mecherga).

Photo de la cimenterie à partir de Google maps

2. Extraction et dosage des chlorophylles et des caroténoïdes

Les teneurs en chlorophylles a, b et totales et en caroténoïdes (mg.g-1 MF) ont été déterminées selon la méthode de Lichtenthaler (1988). Deux feuilles d'environ 100 mg de masse fraîche sont pesées et mises dans 5 ml d'acétone (80 %). Après un séjour de 72 heures à l'obscurité et à une température de 4°C, la densité optique de l'extrait est mesurée á 470 nm, 646 nm et 663 nm. Les teneurs en chlorophylles a, b et totale et en caroténoïdes sont ensuite calculées selon les équations suivantes:

Chlorophylle a = 12,25A663 - 2,79A646 Chlorophylle b = 21,50A646 - 5,10A663

Chlorophylle totale) = 7,15A663 + 18,71A646

Chapitre II Matériel et méthodes

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Caroténoïdes = (1000A470 - 1,82Ca - 85,02Cb) /198

3. Extraction et dosage du lycopène

Le lycopène est un pigment liposoluble, du fait de sa grande disponibilité, il est beaucoup utilisé comme colorant (E160d), c'est un tétra terpène de la famille des carotènes. L'identification du lycopène se fait par spectrophotomètre à 472 nm (Benakmoum et al., 2008).

Une quantité de 100 mg de matière fraîche est mise dans 10 ml d'un mélange formé de hexane-acétone-éthanol (50/50/1). Le mélange est agité pendant 10 min puis centrifugé à 5000 tours pendant 15 mn. Un volume de 1 ml de la phase organique est ensuite dilué dans 10 ml d'hexane. L'absorbance est mesurée à 472 nm.

4. Dosage du malondialdéhyde (MDA)

Le MDA est déterminé selon la méthode décrite par Heath et Packer, (1968). Des échantillons de 0,2 g sont broyés dans de l'azote liquide dans un mortier en porcelaine. La poudre obtenue est homogénéisée dans un mélange contenant 0.5% d'acide thiobarbiturique (TBA) et 20% d'acide trichloroacétique (TCA). L'extrait est incubé à 95°C, pendant 30 min. Les tubes sont ensuite mis dans la glace puis centrifugés à 4000 g, pendant 30 min à 4°C. L'absorbance est mesurée à 532 et 600 nm. La concentration en MDA (?mol g-1 MF) est calculée en utilisant le coefficient d'extinction à 532 nm (155 mM cm-1).

5. Extraction et dosage des mélanoïdines

Une quantité de 100 mg de tissu est extraite par l'ajout de 1 ml d'eau distillée. La solution est placée dans un rotateur, pendant 24h à 4°C puis centrifugée à 1300 g pendant 15 min. Le surnageant est transféré dans de nouveaux tubes. L'extrait est scanné avec un UV spectrophotomètre, selon un spectre de 200 à 700 nm. Le pic est obtenu à 360 nm, comme a été décrit par Shin et al., (2009).

6. Activité antioxydante

6.1. Extraction des protéines solubles

Après broyage des échantillons (1g) dans l'azote liquide, la poudre est reprise dans un tampon d'extraction (1,5 ml) dont son volume est proportionnel à la masse de matière fraîche et dont la composition est la suivante:

17

Chapitre II

Matériel et méthodes

Phosphate de potassium

50 mM, pH 7.5

PVPP

5 %

Glycérol

.5 %

DTT

...1 mM

EDTA

100 mM

Une centrifugation est effectuée à 13000 g à 4°C, pendant 20 min. Le surnageant obtenu contient les protéines solubles. Il servira pour le dosage des protéines et pour les tests des activités enzymatiques.

6.2. Dosage des protéines solubles

Le dosage des protéines est réalisé selon la méthode de Bradford, (1976), utilisant le principe de la liaison du bleu de Coomassie G250 avec les protéines. Ce réactif coloré passe du violet au bleu lorsqu'il se lie à la protéine et ainsi l'absorbance du complexe est lue. Ce complexe colorant-protéine permet de déterminer la quantité en protéines.

A un volume d'extrait protéique connu, 2 ml de bleu de Coomassie sont ajoutés. Après 15 min, l'absorbance du mélange est lue par spectrophotométrie à 595 nm. La concentration protéique des échantillons est déterminée à partir d'une gamme étalon de BSA (Sigma) comprise entre 0 et 10ug.ml-1.

6.3. Détermination des activités des enzymes antioxydantes

L'activité de la Catalase (CAT, EC 1.11.1.6) est mesurée selon la méthode de Cakmak et Marschner, (1992). Elle est testée par la mesure de la vitesse initiale de disparition du peroxyde d'hydrogène, pendant 1 min à 240 nm, et est calculée en utilisant le coefficient d'extinction de 39,4 mM-1 cm-1 pour le peroxyde d'hydrogène. Le tampon réactionnel est composé de 50 mM de tampon phosphate (pH 7.0), 30 mM H2O2 et de l'extrait enzymatique.

La Gaïacol péroxydase (POD, GPX, EC 1.11.1.7) est déterminée selon la méthode de Srinivas et al., (1999), par suite de la formation de tétra-gaïacol par la mesure de l'absorbance à 470 nm et en utilisant le coefficient d'extinction de 26.6 mM-1 cm-1. Le tampon réactionnel

Chapitre II Matériel et méthodes

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(1 ml) contient 50 mM de tampon phosphate-gaïacol (pH 5,6), 30 mM H2O2 avec une aliquote de l'extrait de l'enzyme. La réaction est effectuée pendant 2 min. Une unité de péroxydase représente la quantité d'enzyme catalysant l'oxydation de 1 ìmol de gaïacol.

L'activité de l'APX a été déterminée selon la méthode de Cakmak et Marschner, 1992, en mesurant la diminution de la densité de l'ascorbate oxydé à 290 nm. Une unité de APX a été définie comme la quantité d'enzyme nécessaire pour consommer 1 ìmol ascorbate / min.

7. Extraction et dosage des composés phénoliques

7.1. Préparation des extraits

L'extraction des composés phénoliques est réalisée selon la méthode de Mau et al., (2001). Un gramme de matière sèche est mélangé avec 10 mL méthanol. Le mélange est mis en agitation pendant 60 min puis gardé au repos, pendant 24h à 4°C et à l'obscurité. Les extraits obtenus sont filtrés avec des papiers filtres sans cendre puis conservés a 4°C pour servir par la suite aux dosages des polyphénols totaux, des flavonoïdes et des activités antioxydante totale et antiradicalaire.

7.2. Dosages des polyphénols totaux

Le dosage des polyphénols totaux est effectué par un dosage colorimétrique selon la méthode de Folin Cicalteu qui est un acide de couleur jaune constitué d'un mélange d'acide phosphotungstique et d'acide phosphomolybdique (H3PMo12 O40). Ce mélange se réduit lors de l'oxydation des polyphénols en un mélange d'oxydes bleu de tungstène et de molybdène (Ribereau-Gayon, 1968). L'intensité de cette coloration bleue dont l'absorption maximale à 760nm renseigne sur la richesse de l'extrait en polyphénols. Un volume de 125uL de l'extrait méthanolique est mélangé avec 500 uL d'eau distillée et 125 uL réactif de Folin Cicalteu. Après une agitation vigoureuse du mélange suivie d'un repos de 3 min, on ajoute 1250uL d'une solution (Na)2CO3 à 7% et une prise de 1000uL d'eau distillée est additionnée. Après un repos de 90 min à l'obscurité et à la température ambiante; on effectue une lecture de l'absorbance à 760 nm. Les teneurs des polyphénols totaux sont déterminés à partir de la courbe d'étalonnage linéaire réalisée par l'acide gallique (0-200ug/mL), exprimées en milligrammes équivalents d'acide gallique par gramme de matière sèche (mg EAG, g-1MS) (Dewanto et al., 2002).

Chapitre II Matériel et méthodes

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7.3. Dosage des flavonoïdes

a. Principe

Un dosage colorimétrique est basé sur la formation d'un complexe, de couleur jaune, entre les flavonoïdes et le trichlorure d'aluminium. La soude forme de son côté un autre complexe qui rend la couleur rose dont l'intensité nous indique l'importance du contenu de l'extrait en flavonoïdes (Zhishen et al., 1999).

b. Mode opératoire

Un volume de 250 ul de l'extrait méthanolique est mélangé avec 75 uL d'une solution de NaNO2 (5%). Après une incubation à la température ambiante, on ajoute 150 uL d'une solution de trichlorure d'aluminium à 10% (AlCl3,6H2O) fraîchement préparé. Après cinq minutes de repos on ajoute 500 uL de soude (NaOH, 1M) et on ajuste avec l'eau distillée jusqu'à 2.5 ml (Dewanto et al., 2002). L'absorbance est mesurée à 510 nm en se référant à un témoin dépourvu de l'extrait. Les teneurs en flavonoïdes sont calculées en utilisant une gamme étalon de catéchine à des concentrations allant de 50 à 500 mg.l-1. Ces teneurs en flavonoïdes sont exprimées en mg d'équivalent catéchine par gramme de matière sèche (mg EC. g-1MS).

7.4. Détermination de l'activité antioxydante totale

a. Principe

Cette activité est mesurée par la méthode qui consiste à réduire les ions Mo6+ en Mo5+ par les extraits méthanoliques ainsi que la formation du complexe (phosphate/ Mo5+) de couleur verte et à un pH acide (Prieto et al., 1999).

b. Mode opératoire

Cette méthode consiste à ajouter 0.2 ml d'une solution contenant de l'acide sulfurique (H2SO4; 0.6M), du phosphate de sodium (NaH2PO4,H2O; 28mM) et de l'heptamolybdate d'ammonium ((NH4)6 MO7 O24, 4H2O; 4mM) à pH acide. Le mélange est ensuite placé dans un bain - marie à 95°C, pendant 90 min. Après refroidissement à la température ambiante, l'absorbance est par la suite mesurée à 695 nm. L'activité antioxydante totale est exprimée en mg d'équivalent acide gallique par gramme de matière sèche (mg EAG.g-1MS).

Chapitre II Matériel et méthodes

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7.5. Pouvoir antiradicalaire (test DPPH)

a. Principe

C'est une méthode colorimétrique rapide, simple et sensible, utilisée pour estimer l'activité antiradicalaire des extraits. A une température ambiante, le radical synthétique le 2,2'-diphenyl-1-picrylhydrazyl (DPPHÿ) qui présente en solution une coloration violette, disparaît au contact d'une substance donneuse de protons.

DPPHÿ+Antioxydant-OH ? DPPH-H + Aÿ

(Violette) (Incolore)

La cinétique de la dégradation de cette couleur est détectable par le spectrophotomètre -UV à 517 nm par rapport à un témoin. L'absorbance diminue en fonction de la réduction du radical par les molécules antioxydantes présentes dans l'extrait (Tadolini et al., 2000).

b. Mode opératoire

Une solution mère de DPPH a été préparée en mélangeant 15 mg DPPH dans 200 mL méthanol pendant 2h a l'obscurité. Une prise d'essai de 0,75 mL d'extrait dilué, du standard (0-0,1 mM ascorbate), ou blanc (méthanol) est mise en présence de 1,5 mL de la solution de DPPH à l'obscurité et pendant 30 min d'incubation. L'absorbance est mesurée à 517 nm à l'aide d'un spectrophotomètre UV-visible. Pour chaque échantillon, un blanc (méthanol) est inclus a la place de DPPH.

8. Extraction et dosage des sucres solubles totaux

La matière fraîche est extraite dans l'éthanol 80% (v/v) à l'ébullition. Les sucres solubles totaux sont dosés selon la méthode à l'anthrone (Yemm et Willis, 1954) après incubation de l'extrait en présence du réactif d'anthrone à 100°C pendant 10 minutes. La DO est mesurée à 640 nm contre une gamme croissante de glucose.

9. Extraction et dosage de la proline

La proline est dosée selon la méthode de Bates et al., (1973), mais dans la matière végétale préalablement desséchée à 60°C. Elle est extraite par l'acide sulfosalicylique aqueux à 3%. Le surnageant est récupéré après une centrifugation effectuée à 14000 g, pendant 20 minutes à 4°C. La proline est ensuite dosée dans le surnageant par une méthode colorimétrique, qui est basée sur le complexe proline-ninhydrine, obtenu après une heure à

Chapitre II Matériel et méthodes

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Chapitre II Matériel et méthodes

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100°C. Ce complexe coloré est ensuite extrait avec du toluène et dosé à 520 nm par rapport à une gamme étalon préalablement établie.

10. Extraction des lipides

a. Principe

Les lipides sont solubles à chaud ou à froid dans les solvants organiques tels que l'éther de pétrole, l'éther-di éthylique, l'hexane, l'acétone, l'éthanol, le chloroforme, le méthanol, etc. En pratique l'hexane et l'éther de pétrole à chaud sont les plus couramment utilisés .On utilise pour cela un solvant à reflux dans un extracteur de type SOXHLET. Les vapeurs chaudes du solvant traversent la mouture (échantillon broyé) dans une cartouche, se condensent plus haut dans un réfrigérant et retombent dans la cartouche contenant la mouture. Lorsque le solvant remplit le corps de l'extracteur, il y a siphonage et le solvant (chargé en huile fixe) retombe dans le ballon d'ébullition. Le cycle continu jusqu'à l'extraction complète de la matière grasse.

b. Mode opératoire

La détermination des matières grasses est faite selon la méthode d'extraction par le SOXHLET, en utilisant l'hexane comme solvant. On pèse 5g de feuilles du ricin bien broyées dans une cartouche, on le recouvre avec coton et on la place dans le Soxhlet. Peser le ballon qui servira à recouvrir le solvant et y introduire 50 ml hexane.

Schéma de SOXHLET

Ensuite on va chasser par distillation la majeure partie du solvant à l'aide de l'évaporateur rotatif (ROTAVAPOR) pour éviter l'ébullition de l'huile qui à la longue pourrait modifier les indices d'acidité.

Schéma de ROTAVAPOR

10.1. Détermination du rendement en matière grasse

La teneur en huile ou teneur en matière grasse totale, exprimée en pourcentage de la matière sèche, est calculée selon la formule suivante :

Teneur en matières grasses (%) = ((P1 - P0)*100) / PS

Avec :

P0 : poids en g du ballon à vide

P1 : poids en g du ballon contenant les lipides

PS : poids en g de la matière sèche

10.2. Détermination de la teneur en chlorophylle et en béta carotène

On pèse 0,6g de l'échantillon dans une fiole de 25 ml et on complète avec le cyclohexane jusqu'à le trait de jauge, puis on fait une agitation jusqu'à l'obtention d'une solution limpide. Ensuite une lecture de DO à 670 nm pour la chlorophylle et l'autre 470 pour le /3-carotène.

a. Teneur en chlorophylle

Teneur en chl: absorbance670*106/E1*100*d

Avec :

E1 = 613 (l'extinction spécifique)

d = 1 cm (l'épaisseur de cuve)

b. Teneur en /3-carotène

Teneur en /3-carotène: absorbance470*106/E2*100*d

Chapitre II Matériel et méthodes

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Avec :

E2 = 2000 (l'extinction spécifique)

d = 1 cm (l'épaisseur de cuve)

11. Analyse chromatographique des acides gras

Les acides gras (AG) pour être analysés par chromatographie en phase gazeuse doivent être transformés chimiquement en des composés volatils, les esters méthyliques d'acides gras (EMAGs). Cette réaction chimique s'appelle la méthylation. La méthode utilisée est une trans-méthylation alcaline directe (ISO 12966-2 : 2012), illustrée par l'équation suivante :

H2C

R

O

O

R

H2C

CH

O

O

OH

R

Glycérol

O

Triglycéride

OH

H2C

EMAGs

CH3

OH-

+ 3

O

Méthanol

CH

R

O

GC

O

La séparation des différents esters méthyliques d'acides gras (EMAG) est effectuée par chromatographie en phase gazeuse en utilisant un appareil de marque HP-6980 (Agilent Technologies, Palo Alto, CA, USA) série II muni d'un détecteur à ionisation de flamme (FID), d'un auto-injecteur et d'un échantillonneur automatique.

R: Chaîne carbonée de l'acide gras

La séparation des différents EMAG a été réalisée sur une colonne capillaire polaire TR-FAME (60 m de longueur, 0,32 mm de diamètre, 0,25 um d'épaisseur du film). La température du four a été programmée de la manière suivante: isotherme à 170°C (2 min), augmentation de 3°C/min jusqu' à 240°C, de 170°C à 240°C à raison de 3°C/mn pendant 15 mn, isotherme à 240°C pendant 10mn. La température de l'injecteur et du détecteur est maintenue à 225°C.

Les analyses ont été menées en mode split (Rapport de split : 60/l, gaz vecteur: hélium, Débit total: 1.6 ml/min). Le système est piloté par un logiciel type Chemstation qui assure l'intégration électronique des différents pics.

Chapitre II Matériel et méthodes

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L'identification des EMAG a été effectuée en comparant leurs temps de rétention avec ceux des étalons de référence acheté chez Fluka. Les compositions des EMAG (%) se réfèrent au rapport de pourcentage de chaque composant au total des acides gras. Le "double bond index" (DBI) a été calculé comme suit (Gignon et al, 2004):

Avec, AM : acides monoénoïques ; AD : acides diénoïques et AT : acides triénoïques

ODR: Oleic desaturase ratio ([(C18:2+C18:3) / (C18:1+C18:2+C18:3)]X100);
LDR: Linoleic desaturase ratio ([C18:3 / (C18:2+C18:3)] X100)

12. Analyse statistique

Toutes les expériences ont été réalisées trois fois au cours de trois expériences successives. Les résultats ont été exprimés par une moyenne plus ou moins l'écart type.

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