République Démocratique du
Congo
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
« I.S.T.A »
B.P. 6593 KIN 31
SECTION: METEOROLOGIE
CONTRIBUTION DES ENERGIES NOUVELLES SUR LA GESTION
DURABLE DES ECOSYSTEMES FORESTIERS DE LA CITE DE MBANZA - NGUNGU DANS LA
PROVINCE DU BAS - CONGO
BIONGO BENA ALAIN
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur en
Météorologie.
Orientation : Génie
Environnement
Directeur : Professeur BETA
MWAKATITA
Co-directeur : C.T MAKUBIKUA
MASONGI
E-mail :
biongoalain@gmail.com
Tél : (+243) 89 720 61 93/ 81 020
96 79/ 85 189 02 54
Année académique 2011-2012
INTRODUCTION GENERALE
La Province du BAS - CONGO est confrontée à
d'énormes défis énergétiques nonobstant le fait
qu'elle dispose d'un nombre élevé de sources potentielles
d'énergie, comme l'hydroélectricité et la biomasse.
Le taux d'accès à l'électricité
pour toute la province n'est que de 6% ; il est - en deçà
dans les zones rurales. (Rapport ONG/SNV WORLD - RDC 2012)
Dans les zones urbaines et périurbaines, les services
d'électricité ne sont pas fiables, caractérisées
par des coupures de courant fréquentes et la tension instable.
En conséquence, même dans les zones urbaines et
périurbaines plus de la moitié de la population recourent aux
moyens traditionnels pour la cuisine, l'éclairage, ... en utilisant
la biomasse comme combustible dans les fours traditionnels, ce qui
entraîne une exploitation excessive du bois et du charbon de bois. En
effet, le bois représente plus de 80% de la consommation totale
d'énergie dans la province. (Rapport ONG/SNV WORLD - RDC 2012)
L'histoire de l'humanité prouve à suffisance que
la faim, les maladies et l'analphabétisme continuent de s'aggraver et
les écosystèmes dont dépend son bien être ne cessent
de se dégrader.
Le bouleversement qu'a connu l'Afrique depuis un siècle
et particulièrement depuis la deuxième moitié du
20e siècle, a eu pour effet les destructions de vastes
étendues forestières, la dégradation de la faune,
l'appauvrissement des écosystèmes.
En outre, la poursuite au rythme actuel de la destruction du
couvert végétal des forêts tropicales par l'agriculture, la
recherche des bois de chauffe et charbon des bois dans les pays subsahariens,
avec une vitesse évaluée à 0,7% du taux de
déforestation, peut conduire à une situation sans issue.
(Encyclopédie Microsoft encarta 2009)
La RDC en général et la province du BAS - CONGO
en particulier ne font pas exception, malgré les atouts et
potentialités en énergie hydroélectrique que regorgent le
pays en général et la province du BAS - CONGO en particulier.
En effet le BAS - CONGO couvre un taux de déboisement
annuel de 0,6% et une moyenne nationale de 0,2% ; les forêts du Bas
- Congo se détruisent annuellement trois fois plus que l'ensemble des
forêts du pays. (Revue de la monographie de la Province du Bas - Congo,
Matadi 2005 p.75)
Il sied de souligner que l'électricité produite
au barrage d'INGA est aussi partagée avec les pays voisins, sans que la
demande locale ne soit couverte au BAS - CONGO comme partout ailleurs en RDC,
où l'accès de la population à l'électricité
est évalué à 1% en milieu rural, 30% dans les villes et 6%
sur le plan national alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est de
24,6%. (RDC, document de la stratégie de croissance et de
réduction de la pauvreté, Kinshasa, Juillet 2006 p.33)
Hormis la croissance démographique de la population
liée au taux de natalité élevé, il s'avère
que l'exode rural induit actuellement un mouvement massif de déplacement
des populations vers le centre de Mbanza - Ngungu.
Cet état des choses vient rendre de plus en plus
croissants les besoins en consommation du bois, ce qui représente une
menace réelle pour les écosystèmes forestiers. En outre,
la population riveraine des aires protégées s'adonne à une
exploitation incontrôlée des ressources forestières.
L'augmentation de la demande urbaine en bois - énergie
est à l'origine d'une pression accrue sur les ressources
forestières de la région, ce qui est particulièrement
problématique du fait de l'absence de mesures incitatives pour la
restauration ou la gestion durable de cette ressource.
Cette situation entraîne des conséquences
liées aux phénomènes d'érosions du sol, aux crues
éclaires, à la pollution de l'eau de surface, aux perturbations
climatiques au niveau local, à la perte d'habitat naturel des
espèces animales, à la réduction de la nappe
phréatique, etc.
Toutefois, cette demande en bois - énergie a
également permis un gain de revenu pour de nombreuses populations
locales, grâce à la production et à la commercialisation de
celui - ci.
L'étendue réelle des impacts et
bénéfices du secteur bois - énergie dans le Bas - Congo
reste largement inconnue, le secteur étant essentiellement informel et
les données peu disponibles.
1. PROBLEMATIQUE
La question d'énergie domestique reste encore une
préoccupation majeure dans les pays en développement. Au niveau
national, la majorité de la population utilise encore plus le bois de
chauffe, le charbon de bois et les résidus agricoles pour satisfaire
à leurs besoins énergétiques en combustible de
cuisson.
Etant donné que la demande du charbon de bois en
combustible de cuisson par les ménages dans le Bas - Congo reste
croissante, en vue de satisfaire les besoins des ménages utilisateurs en
combustible de cuisson, la présente étude s'efforcera de trouver
réponses aux questions ci - après :
1°. Les techniques améliorées de combustion
présentées dans le présent travail ont - elles
amélioré les revenus des ménages, la gestion durable des
écosystèmes et réduit l'usage des ressources
ligneuses ?
2°. La formation, l'information permanente et la
vulgarisation de nouvelles sources d'énergie (nouvelle et renouvelable)
couplées de reboisement pourraient - elles réduire la
consommation du charbon de bois et ralentir le rythme de la
déforestation dans le Bas - Congo ?
2. HYPOTHESE
La pénétration de l'électricité
dans les centres urbains est restée trop limitée par rapport au
potentiel de production et de distribution de la SNEL. La substitution du
charbon de bois par l'électricité n'a jusqu'ici, eu que peu
d'effets sur la consommation de ce combustible.
Dans le cadre de la présente étude, nos
hypothèses de recherche se formulent de la manière
suivante :
1°. Gérer durablement et améliorer la
valeur des ressources ligneuses bois - énergies (forêts
naturelles et plantées) par l'aménagement et l'exploitation
rationnelle des formations naturelles ainsi que le reboisement
énergétique ;
2°. Apporter une vision prospective et contribuer
à une meilleure compréhension et faisabilité de nouvelles
énergies de remplacement technologiquement, écologiquement,
sociologiquement et financièrement acceptables par les
populations ;
3°. Réaliser des économies de combustibles
au niveau de l'utilisation ménagère par l'emploi des foyers
améliorés.
3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
3.1. Objectif global
1°. Contribuer à la réflexion pour
réduire et/ou ralentir le rythme de la déforestation et de la
dégradation des forêts dites debout dans la province du Bas -
Congo ;
2°. Promouvoir et soutenir la diffusion des foyers
améliorés et soutenir l'approvisionnement en énergies
alternatives (gaz, bioénergie à petite échelle) et
améliorer l'accès à l'électricité.
3.2. Objectifs spécifiques
1°. Evaluer le niveau de connaissance de la population
sur les causes et conséquences de la déforestation dans le Bas -
Congo ;
2°. Constituer un ensemble d'informations à mettre
à la disposition des acteurs impliqués aux méfaits de la
déforestation dans leurs milieux et leur bien - être ;
3°. Proposer quelques axes stratégiques
notamment :
o La politique de reforestation par des essences à
croissance rapide ;
o L'approche de la sensibilisation permanente de
l'information, éducation et communication (IEC) de différents
acteurs sur les méfaits de la déforestation dans leur milieu de
vie ;
o Informer la population sur la promotion d'autres
alternatives des technologies plus économiques en ce qui concerne la
consommation de l'énergie.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4.1. Intérêt général
Les potentialités écologiques dont regorge la
province du Bas - Congo sont un atout majeur pour son développement.
Cependant, décriée par plusieurs chercheurs en
matières des forêts et énergies dans la Province du Bas -
Congo, à l'instar du Professeur DIANZUNGU DIA BINIAKUNU
qui, devant l'avancée de la désertification dans sa
province s'écriait : « Nsi yankantu
ngongo'eto : Endiguer la
désertification ». (DIANZUNGU DIA
BINIAKUNU, endiguer la désertification éditions centre de
vulgarisation agricole, Kinshasa, 1991)
Ces mots si étonnants ont suscité en nous une
certaine motivation d'un goût scientifique qui nous permet de cerner
notre réflexion sur un certain nombre de mécanisme de gestion de
ressources naturelles avant que le pire nous surprenne.
4.2. Intérêt particulier
L'essor de chaque civilisation s'est fait par la
maîtrise de ses potentialités énergétiques. Le choix
de ce sujet nous a motivés du fait que, la question de l'environnement
et des ressources naturelles restent une approche d'une portée tant
nationale qu'internationale, avec préoccupation majeure
nécessitant l'implication de tout être humain partout où il
se trouve.
L'Environnement étant une science pluridisciplinaire,
le développement repose sur elle et il est tout à fait aberrant
de parler du développement sans une approche énergétique,
raison pour laquelle il nous est impératif, à la sortie de l'ISTA
de produire un travail scientifique dans le domaine de l'énergie et le
développement durable.
4.3. Intérêt scientifique
L'ISTA en général étant une institution
qui a pour mandat de former des ingénieurs capables de provoquer le
changement et accompagner le développement des communautés ;
or ce développement repose sur l'environnement et il est tout à
fait aberrant de parler du développement sans une approche
énergétique, raison pour laquelle il nous est impératif,
à la sortie de cette institution de produire un travail scientifique
dans le domaine de l'énergie et le développement durable.
4.4. Intérêt social et
national
La RDC est le premier pays d'Afrique du point de vue de
l'étendue de la forêt. Cette forêt est essentielle à
la survie et au développement d'au moins 40 millions de Congolais.
Cette population vit principalement des produits naturels de
la biodiversité forestière tant pour l'alimentation, les moyens
de subsistance, l'habitat, que pour l'énergie consommée dans les
ménages dont 80% de toute l'énergie consommée dans le pays
provient du bois.
En effet, des milliers d'hectares de forêts sont
dégradés entraînant la perte de la biodiversité et
du maintien de l'équilibre écologique conduisant à une
pauvreté de masse.
5. APPROCHES METHODOLOGIQUES
Pour élaborer ce présent travail nous avons
procédé de la manière suivante :
o Pour la documentation, nous avons consulté les
ouvrages et les Travaux de Fin de Cycles (TFC). Notons cependant que la plus
grande partie des données prises en compte dans ce travail, ont
été tirée de l'Internet à travers son moteur de
recherche Google qui nous a fourni différents sites du domaine de
l'environnement et du secteur de l'énergie.
o Pour la récolte des données sur le terrain,
nous avons élaboré un questionnaire d'enquête
adressé aux ménages, qui utilisent le charbon de bois et le
courant électrique.
5.1. Méthodes
Les méthodes ci - après nous ont servi dans
l'analyse des résultats du présent travail :
5.1.1. La méthode
descriptive
Cette méthode nous a permis de décrire le milieu
d'étude qui est la cité de Mbanza - Ngungu et ses environs, un
site bien indiqué dans la production et dans la consommation de charbon
de bois.
Les différentes variables d'étude de ce milieu
nous ont conduits à confirmer l'une des hypothèses
influençant le taux de la consommation de charbon de bois avec comme
conséquence la déforestation.
5.1.2. La méthode
statistique
Cette méthode nous a permis d'analyser les informations
récoltées sur terrain et les présenter sous forme des
tableaux et des figures.
5.1.3. La méthode analytique
Elle nous a permis d'analyser les informations recueillies sur
les composantes du système forestier et son environnement, ainsi la
formulation objective des stratégies à mettre en place à
tous les niveaux, en commençant par la population utilisatrice du
charbon de bois, et la population d'exploitants forestiers en vue de la
conservation et de la protection des ressources forestières à
travers une utilisation rationnelle de celles - ci .
5.2. Techniques
5.2.1. Technique documentaire
Cette technique est orientée vers une fouille
systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le
domaine de recherche. Elle concerne les documentations écrites (les
ouvrages, les brochures, les rapports, les revues, l'internet, etc.). La
technique documentaire nous a permis de bien élaborer tous les
chapitres du présent travail.
5.2.2. Techniques d'interview
Cette technique nous a permis d'interviewer nos
enquêtés afin de recueillir les informations fiables en rapport
avec l'objet de recherche.
5.2.3. Technique d'observation
Elle a constitué pour nous la plus importante des
techniques utilisées pour recueillir les données
nécessaires à ce travail.
Cette technique nous a permis de nous rendre compte de
l'ampleur des dégâts sur le terrain, et la progression de la
désertification dans la province.
5.2.4. Technique d'échantillonnage
Cette opération a consisté à
prélever un certain nombre d'échantillons dans l'ensemble des
éléments à traiter.
Cet échantillon a été
représentatif de notre population de référence qui est
celle de la cité de Mbanza - Ngungu.
6. ETAT DE LA QUESTION ET DELIMITATION DU TRAVAIL
Nous nous rendons compte que ce sujet d'étude est une
question qui est d'actualité et interpelle la conscience de tout
être humain, pour une prise en compte des mesures d'atténuation de
gaz à effet de serre et du changement climatique dans les pays
déjà attaqués par le problème de la
déforestation.
C'est ainsi que des conférences sur la prise de
conscience et d'adaptation ont déjà été
organisées au niveau mondial et d'autres sont en cours en RDC. Certains
chercheurs en ont déjà parlé ; notamment de :
1. Mécanisme REDD (Réduction des Emissions dues
à la Déforestation et à la Dégradation des
forêts) ;
2. La prise de conscience du changement climatique qui remonte
vers la conférence de Rio de Janeiro de la communauté
internationale sur cette question du changement climatique. C'est là
qu'on a élaboré la convention Cadre des Nations Unis sur le
Changement Climatique (CCNUCC).
L'un des moyens les plus efficaces pour endiguer la
désertification qui s'annonce déjà dans la Province du Bas
- Congo et plus précisément dans la cité de Mbanza -
Ngungu c'est de promouvoir la diffusion massive des foyers
améliorés au sein de la population.
Car ces derniers ont l'avantage de réaliser des
économies de combustible d'environs 30 à 50%.
La présente étude se réalise dans la
Province du Bas - Congo à travers la cité de Mbanza - Ngungu,
qui est notre échantillon d'étude et d'analyse sur la gestion
durable des écosystèmes forestiers.
Dans le temps, cette étude couvre une période
allant de 2003 à 2012, période au cours de laquelle la question
de la déforestation à été exacerbée par une
exploitation excessive du bois de chauffe et à une forte augmentation
démographique de 27,40% de la population de la dite cité.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail est subdivisé en cinq chapitres :
o Le chapitre premier, parle des
généralités et de la définition des concepts de
base ;
o Le chapitre deuxième, décrit le milieu
d'étude qui est la cité de Mbanza - Ngungu et ses environs,
constituant ainsi notre échantillon dans la Province du Bas -
Congo ;
o Le chapitre troisième, parle du secteur
énergétique au Bas - Congo en y détaillant les ressources
et les potentiels énergétiques disponibles, et
l'élaboration de deux projets dont : la cuisinière solaire
en cours de conception et le foyer amélioré ALFI fonctionnant
à base de gazéificateur qui est fabriqué et bien
testé ;
o Le chapitre quatrième, parle sur des forêts et
du changement climatique c'est - à - dire, le rôle qu'elles jouent
dans la séquestration des gaz à effet de serre ;
o Le chapitre cinquième, présentent les
résultats d'analyse, leur interprétation et le traitement des
données statistiquement prises lors de l'élaboration d'un
questionnaire d'enquête.
CHAPITRE Ier : GENERALITES ET CONCEPTS DE BASE
1.1. CADRE THEORIQUE
Le présent travail de recherche s'inscrit dans le
domaine de l'énergie et le développement durable.
Le développement doit être capable
d'intégrer l'innovation et la créativité, dans tous les
cas, l'élément innovateur doit d'une certaine façon
satisfaire aux deux principes ci - après :
1°. D'une part, il doit être intégré
à la communauté et y jouir d'une estime, cela de façon
à pouvoir agir par l'intérieur, il est donc en quelque sorte
favorable à la tradition, à la continuité ;
2°. D'autre part, il doit savoir se distancier,
être contestataire, évaluer, juger, remettre en question
l'institué, imaginer du neuf. Il est donc en même temps pour et
contre, c'est ce qui lui donne la faculté de provoquer un changement
doux, progressif, sans agressivité douloureuse.
1.2. CADRE CONCEPTUEL
1.2.1. Définition des concepts clés
· Environnement : ensemble des
conditions naturelles et culturelles susceptibles d'agir sur les organismes
vivants.
· Ecosystème : unité
écologique constituée par un ensemble d'animaux et de
végétaux et le milieu dans lequel ils vivent.
· Contribution : ce que chacun
donne pour sa part dans une dépense commune. (36 Dictionnaires et
Recueils)
· Erosion : c'est un processus
d'enlèvement et de transport des sols et des roches sous l'effet des
phénomènes atmosphériques, des mouvements en masse et de
l'action de cours d'eau, des glaces des vagues, du vent et des eaux
souterraines.
· Les énergies nouvelles :
ce sont les énergies de remplacement mises en vedette depuis la crise
du pétrole et que les écologistes considèrent comme
naturelles propres et inépuisables, pouvant satisfaire les besoins
énergétiques sans altérer l'environnement (vents,
géothermique, solaire).
· Gestion durable : ensemble des
procédures et des mécanismes visant à limiter ou à
prévenir les dommages inutiles ou coûteux qu'on peut causer aux
ressources naturelles, et à améliorer la conception et la
planification des activités tendant au développement par la prise
en considération des impératifs de l'environnement. (PNUE,
1986)
· Reboisement : plantation des
forêts sur des terres anciennement forestières, mais converties
à d'autres usages.
· Forêt : type de
végétation dominée par les arbres.
· Désertification :
dégradation des terres dans les zones arides, semi aride et subhumide
sèches due à divers facteurs, dont les variations du climat et
l'activité humaine.
· Déforestation : c'est la
conversion à long terme ou permanente de terrains forestiers en terrain
non forestiers.
· Gaz à effet de serre :
constituants gazeux de l'atmosphère, tant naturel qu'anthropique, qui
absorbent et émettent le rayonnement infrarouge thermique émis
par la surface de la terre, l'atmosphère et les nuages.
C'est cette priorité qui est à l'origine de
l'effet de serre :
ü La vapeur (H2O), le dioxyde de carbone
(CO2), l'oxyde nitreux (N2O), le méthane
(CH4) et l'ozone (O3) sont les principaux gaz à
effet de serre présents dans l'atmosphère terrestre ;
ü Il existe également des GES résultant
uniquement de l'activité humaine tels que les hydrocarbures et autres
substances contenant du chlore et du brome que traite le protocole de
Montréal.
· Charbon de bois : c'est le
combustible le plus utilisé dans les centres urbains des pays en
développement où le courant électrique fait défaut
ou s'avère excessivement cher et instable par rapport au niveau de la
population.
· Foyer : c'est un dispositif
servant à bruler ou à consumer une matière dans le but
d'en extraire l'énergie de chauffe qu'elle contient.
· Foyer amélioré :
c'est un foyer conçu de manière à répondre aux
insuffisances souvent constatées dans l'utilisation des foyers
traditionnels.
Il faut noter que les améliorations portent
principalement sur le confort et l'économie du combustible.
1.3. QUELQUES GENERALITES
1.3.1. Cadre de l'énergie
a) Définition du concept énergie
L'énergie est une grandeur physique qui
représente la capacité d'un corps ou d'un système à
produire du travail.
Elle se manifeste sous plusieurs formes dont
l'équivalent implique soit la conversion ou la transformation en une
autre forme tout en restant constant.
Donc l'énergie n'est ni créée ni
détruite, mais elle est plutôt convertie en une forme
(1ere loi de la thermodynamique). C'est la loi de
conservation de l'énergie qui assure la survie, s'applique aussi aux
êtres vivants.
Les transformations d'énergie ne sont pas totales
à cause du désordre entropique qui entraîne des pertes
(2eme loi de la thermodynamique). Cette deuxième loi
montre comment survient le désordre lors de la conversion de
l'énergie en une autre.
b) Données principales sur l'énergie
Nous avons :
o L'énergie primaire : C'est
celle qui est puisée dans les gisements d'énergies fossiles comme
le charbon, le pétrole, le gaz naturel, dans les sources
d'énergie renouvelables comme l'eau, la biomasse, les vents, les
radiations solaires, dans l'énergie de constitution de la matière
nucléaire.
o L'énergie finale : C'est celle
qui est livrée à l'utilisateur sous forme de combustibles, de
carburants, d'électricité...
o Les énergies traditionnelles :
Sont celles qui sont puisées dans le milieu naturel, comme le bois et le
charbon de bois, les déchets végétaux et animaux,
l'énergie animale... qui ont longtemps été seules sources
d'énergie de l'humanité et qui jouent toujours un rôle
important dans bon nombre de pays du tiers monde.
o Les énergies modernes : Comme
le charbon, le gaz naturel, les produits pétroliers,
l'électricité, l'atome... qui jouent un rôle dominant dans
le monde.
o L'énergie verte ou pétrole
vert : C'est l'énergie solaire emmagasinée par les
végétaux grâce à la photosynthèse et
réutilisable par l'homme.
1.3.2.1. Etres vivants et énergie
La conversion et les échanges d'énergie se
manifestent chez les vivants dans de nombreux phénomènes comme la
croissance et la différenciation cellulaire, la régulation de la
température, la contraction musculaire, la sécrétion
glandulaire, l'influx nerveux, les réactions métaboliques,... et
cet aspect des choses montre que les vivants sont adaptés aux lois de la
thermodynamique.
Les végétaux chlorophylliens réalisent la
photosynthèse par laquelle le CO2 et l'eau (H2O)
sont convertis en produits carbonés et oxygénés par suite
d'une longue série des réactions qui se résument par une
seule équation globale :
Lumière
6CO2 + 12H2O + 673Kcal
C6H12O6 + 6O2 +
6H2O
Chlorophylle
1.3.1.2. L'énergie solaire
Le soleil est la principale source de différentes
formes d'énergie disponibles sur terre.
Le soleil émet un rayonnement
électromagnétique dans lequel on trouve notamment les rayons
cosmiques, gamma, X, la lumière visible, l'infrarouge, les micros ondes
et les ondes radios en fonction de la fréquence d'émission.
Deux grandes familles d'énergie solaire se
distinguent :
a. Energie solaire thermique
Il se caractérise par l'émission d'un
rayonnement au détriment de l'énergie calorifique du corps
émetteur.
L'énergie thermique peut être utilisée
directement ou indirectement :
ü Directement pour chauffer les locaux ou de l'eau
sanitaire (panneaux solaires chauffants et chauffe eau solaire) ou des aliments
(fours solaires).
ü Indirectement pour la production de vapeur d'un fluide
caloporteur pour entraîner des turbines et ainsi obtenir une
énergie électrique (énergie solaire thermodynamique ou
hélio thermodynamique)
b. Energie solaire photovoltaïque
Elle se base sur l'effet photoélectrique pour
créer un courant électrique continu à partir d'un
rayonnement électromagnétique.
Cette source peut être naturelle (soleil) ou artificiel
(une ampoule). L'énergie photovoltaïque est captée par des
cellules photovoltaïques, un composant électronique qui produit de
l'électricité lorsqu'il est exposé à la
lumière.
1.3.1.3. Energie éolienne
L'activité solaire est la principale source des
phénomènes météorologiques. Ces derniers sont
notamment caractérisés par des déplacements de masse d'air
à l'intérieur de l'atmosphère.
L'énergie éolienne a aussi été
vite exploitée à l'aide de moulins à vent
équipés de pales en forme de voile ; ces moulins utilisent
l'énergie mécanique pour actionner différents
équipements.
Aujourd'hui, ce sont les éoliennes qui prennent la
place des moulins à vent, elles transforment l'énergie
mécanique en énergie électrique, soit pour l'injecter dans
un réseau de distribution soit pour être utilisée sur
place.
Pour résoudre le problème d'espace, les
éoliennes sont plus souvent placées en mer.
1.3.1.4. Energie hydraulique
A l'instar de l'énergie éolienne, les
énergies hydrauliques (à l'exception de l'énergie
marémotrice) ont leur origine dans les phénomènes
météorologiques et donc du soleil.
Ces phénomènes prélèvent de l'eau
principalement dans les océans et en libèrent une partie sur les
continents à des altitudes variables, on parle du cycle de l'eau pour
décrire ces mouvements de l'eau en altitude possédant une
énergie potentielle de pesanteur. Cette énergie est alors
captée et transformée, lors des mouvements de l'eau qui retourne
vers les océans.
D'autres énergies hydrauliques existent et proviennent
généralement de sources marines :
ü Energie des vagues, elle est produite par le mouvement
des vagues ;
ü Energie marémotrice, elle est produite par le
mouvement de l'eau créé par les marées (variation du
niveau de la mer, courants de marée) ;
ü Energie hydrolienne, elle est produite par
l'utilisation des courants sous marins ;
ü Energie thermique des mers, elle est produite en
exploitant la différence de température entre les eaux
superficielles et les eaux profondes des océans ;
ü Energie osmotique, elle est produite par la diffusion
ionique provoquée par l'arrivée d'eau douce dans l'eau
salée de la mer.
1.3.1.5. Biomasse
Indirectement, il s'agit d'énergie solaire
stockée sous forme organique grâce à la
photosynthèse.
Elle est exploitée par combustion ou par
métabolisation, cette énergie est renouvelable à condition
que les quantités brulées n'excèdent pas les
quantités produites, cette condition n'est pas toujours remplie (On peut
citer notamment le bois et les biocarburants).
1.3.1.6. Energie géothermique
Le principe consiste à extraire l'énergie
géothermique contenue dans le sol pour l'utiliser sous forme de
chauffage ou pour la transformer en électricité.
Dans les couches profondes, la chaleur de la terre est
produite par la radioactivité naturelle des roches qui constituent la
croute terrestre : c'est l'énergie nucléaire produite par la
désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium.
Ce type d'énergie ne dépend pas de conditions
atmosphériques (soleil, pluie, vent).
1.3.2. Cadre de la foresterie
1.3.2.1. Système forestier en R.D.C
Le secteur forestier en R.D.C est caractérisé
par :
1°. Une exploitation irrationnelle de la
biodiversité, du fait de la faiblesse des institutions en charge des
forêts, de la conservation et de la protection de la nature. Les causes
des problèmes de la déforestation liée à la
consommation énergétique irrationnelle du bois, résultent
de plusieurs facteurs dont certains peuvent être pris comme étant
fondamentaux entre autres (La croissance démographique,
le manque d'alternatives et l'accélération de
l'urbanisation) ;
2°. La non application du code forestier et de la loi sur
la conservation de la nature, l'immobilisation des concessions
forestières à des fins spéculatives du fait du
clientélisme politique et de la faiblesse de la redevance de
superficie ;
3°. Le non respect de la réglementation en vigueur
dans l'exploitation commerciale des forêts et des aires
protégées ;
4°. L'exclusion des communautés locales dans la
gestion et le partage des ressources générées par la
forêt.
1.3.2.2. Protection des ressources
naturelles
Les ressources naturelles comprennent toutes les plantes, les
animaux et les insectes, ainsi que l'environnement non vivant. Les interactions
complexes entre ces éléments sont essentielles au maintien de la
vie car chaque élément dépend de beaucoup d'autres.
Pourtant toutes ces ressources sont menacées, certains
scientifiques considèrent que plus d'un tiers de toute les plantes, des
animaux et des insectes sont menacés d'extinction, plus de 70% de toutes
les espèces végétales sont aussi menacées.
Les projections affirment que d'ici 2025, près de
6milliards des personnes vivront dans les pays souffrant de pénuries
d'eau. Des régions auparavant couvertes des champs productifs, des
forêts denses ou des zones de pacage pour les bétails se
transformeront en déserts improductifs. De nombreux autres pays
souffriront de pénuries alimentaires et se sont des populations pauvres
qui en subiront les plus d'impacts liés aux désastres
causés par :
o Le changement climatique : il provoque
les tempêtes de vent, un changement important du cycle des
précipitations, qui cause des inondations et des sécheresses.
o La dégradation de
l'environnement : elle est essentiellement d'origine humaine et
due à la surexploitation ou à la pollution des ressources
naturelles.
o Les aléas naturels : sont
liés au climat (l'inondation, cyclones et sécheresses) et
géophysiques (séismes et volcans) ont toujours existé.
Lorsque ces aléas touchent une population vulnérable comme le cas
du volcan de NYRANGONGO au KIVU, cela provoque une catastrophe naturelle.
Les forêts dites debout (forêts non
déboisées ou forêts climaciques) jouent plusieurs fonctions
importantes notamment :
1°. La fonction de protection et de la
régulation des régimes hydriques : la forêt
joue un rôle dans la rétention des sols, diminution des
ruissellements et régulation des écoulements suivant les
caractéristiques physico - chimiques du sol et la régulation des
régimes hydriques. Le rôle joué par
l'écosystème de la biomasse forestière, d'une
manière générale, les changements d'humidités sont
lents sous forêts que sous savanes ;
2°. La fonction de lutte contre
l'érosion : la forêt influence les ruissellements
superficiels, elle agit donc sur le processus d'érosion.
Les expérimentations en bassins versants comparatifs et en
parcelles expérimentales réalisées dans le monde tropical
ont souvent mis en évidence ce rôle essentiel, il en est de
même pour les pays du milieu tempéré. Dans le cadre de
l'aménagement global du terroir, le maintient du couvert forestier
conserve le capital « sol », diminue l'écoulement
superficiel et par là même, protège des méfaits de
l'érosion hydrique des zones avoisinantes ;
3°. La fonction d'énergie :
la forêt représente à peu près la
moitié de l'énergie contenue dans la biomasse terrestre. La crise
du bois de chauffe a été l'objet de plusieurs études
menées par la FAO en 1980. Il serait mieux de marquer l'importance
portée sur le charbon de bois dans les villes, toute fois celle - ci est
liée à plusieurs facteurs (sa légèreté, son
transport facile, son pouvoir calorifique compris entre 7.000 à
8.000Kcal/Kg contre 3.500Kcal/Kg pour le bois, moins de degré de
nuisance sanitaire. (Projet Makala/CIFOR, 2011)
4°. Les considérations de la forêt
par la population : La RDC regorge une grande superficie de
forêt estimée à 155.000.000 d'hectares. Dont 62,1% de la
superficie totale du territoire national évaluée à
2.345.000Km2, 40% des forêts d'Afrique et 10% des
forêts tropicales humides du monde. (Rapport du PNEFEB)
Pour les personnes avisées, la
forêt représente un bien commun nécessaire pour
l'économie de la région et le maintient de
l'écosystème. Mais pour d'autres, elle représente un
obstacle à leur méthode d'élevage, des cultures et de leur
établissement, nonobstant, les multiples avantages que la forêt
pourrait leur procurer entre autres : bois de construction,
énergie, fruits, médicaments, etc.
1.3.3. Cadre du développement durable, viable ou
soutenable
Le développement durable peut être défini
comme une dynamique de changement qui répond de façon
équitable aux besoins fondamentaux des populations actuelles en
s'appuyant sur leur participation active et sur le maintien et
l'amélioration des écosystèmes planétaires dans le
respect des générations futures.
Ainsi, la notion de développement implique une
dimension de changement. Ce changement, pour être harmonieux, doit
à la fois s'appuyer sur l'innovation et la conservation.
Afin de mesurer le développement durable, une
définition en objectifs concrets est un préalable indispensable
pour la sélection d'indicateurs pertinents. Comme l'illustre la figure
ci - dessous :
Figure 1 :
définition en objectifs concrets de
développement durable
Développement durable
La préservation de l'environnement
L'économie : la croissance
soutenable
Le développement sociétal
soutenable
Objectif 1 : le changement
climatique
Objectif 2 : les autres périls
globaux
Objectif 3 : l'accès aux biens
vitaux
Objectif 4 : la maitrise des ressources en
préservant l'environnement local
Objectif 5 : la valorisation des
patrimoines locaux
Objectif 6 : le Co
développement
Objectif 7 : une politique de santé
soutenable
Objectif 8 : l'aménagement
soutenable du territoire
Objectif 9 : l'éducation et la
formation
Objectif 10 : des modes de vie
soutenables
Indicateurs de développement durable
Source : La CMED, 1987 aussi connue
sous le nom de Rapport Brundtland
Voici les trois piliers du développement durable :
1°. L'économie
o Lutter contre la pauvreté,
o La sécurisation des revenus,
o Modifier les modes de production et de consommation, et
o Favoriser le commerce équitable.
2°. L'environnement
o Diminuer les rejets polluants,
o Lutter contre le déboisement, la
désertification et la sécheresse,
o Protéger la biodiversité, les forêts, et
les ressources halieutiques, et
o Promouvoir les énergies renouvelables.
3°. Le social
o Garantir l'accès à l'éducation de base
et à la santé,
o Lutter contre la faim,
o Améliorer les conditions de vie des populations,
o Lutter contre l'exploitation des enfants, et
o Renforcer les groupes sociaux et organisations non
gouvernementales.
A ces trois piliers s'ajoute la notion de
« bonne gouvernance ».
CHAPITRE IIème : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
2.1. PRESENTATION
La présentation du cadre d'étude s'avère
indispensable afin de permettre à nos lecteurs de bien comprendre le
contexte où nous menons nos investigations.
2.2. HISTORIQUE ET LOCALISATION
Figure 2: localisation de la cité de Mbanza -
Ngungu dans la Province du Bas - Congo.
Source : Photos Unité
Communication PNUD Carte géographique de la province (MDK Mapping -
Keyops)
La cité de Mbanza - Ngungu a été
créée à l'époque coloniale par
l'arrêté n° 107/AIMO du gouverneur général.
L'initiative de la création d'une ville à cet
endroit est l'oeuvre du colonel Albert THYS qui, attiré
par un climat très favorable aux Européens et une eau de source
de très bonne qualité, s'est résolu de procéder
à un transfert de tous les bureaux de la compagnie du chemin de fer et
d'y bâtir un sanatorium pour les employés de l'entreprise.
C'est autant dire que Mbanza - Ngungu est née dans le
sillage de la création des ateliers centraux des chemins de fer ONATRA
qui par la suite, prit le nom de SCTP, pourvoyeur d'emploi et qui a
donné naissance à cette entité.
En 1904, il s'opéra le transfert de l'administration du
district des cataractes de TUMBA à 70 Km environs vers NSONA - NGONGO,
qui par la suite, prit le nom de THYSVILLE en 1905, en mémoire de
l'initiateur du projet, puis MBANZA - NGUNGU, sous le régime du recours
à l'authenticité prôné par le Maréchal MOBUTU
pendant la deuxième République.
Située dans la province du Bas - Congo, Mbanza - Ngungu
se trouve à 154Km de Kinshasa, la capitale de la RDC, et à 211Km
de Matadi, le chef - lieu de la Province.
La cité de Mbanza - Ngungu, couvre une superficie de
93Km2, elle est située dans le secteur de BOKO, territoire de
Mbanza - Ngungu, district des Cataractes, province du Bas - Congo.
2.3. MILIEU BIOPHYSIQUE
2.3.1. Relief et Végétation
2.3.1.1. Relief
En général, le relief présente un profil
accidenté dans la cité de Mbanza - Ngungu. Cette cité est
érigée en grande partie sur des collines hautes parsemées
de plusieurs têtes d'érosions à l'exception de quelques
quartiers comme le quartier LOMA (une partie) et camp EBEYA, où
l'altitude est plus basse.
Les collines forment une cité crête qui se
prolonge vers le Nord - Ouest par le plateau de BANGU.
Ce relief regorge en outre des roches calcaires et des grottes
qui se distinguent entre elles, à savoir : la grotte de guano, la
grotte des poissons aveugles et la grotte de la chute.
2.3.1.2. Végétation
La végétation est dominée par des savanes
arbustives et herbeuses. Il subsiste aussi des lambeaux des forêts
claires déboisées pour des besoins de l'agriculture et du bois
comme source d'énergie.
Un type de sol argilo - sablonneux (sol des vallées),
très fertile et permet aux agriculteurs de cultiver divers produits
principalement : les maniocs, les haricots, les tomates, les ciboules, les
choux, les poivrons, les aubergines, les pommes de terres, etc.
2.3.2. Géologie
La cité de Mbanza - Ngungu contient deux types de sols
qui se différencient l'un de l'autre, à savoir les sols des
vallées et les sols du plateau.
Les sols des vallées sont le siège des
dépôts alluviaux ou argileux, ce type de sol est riche en humus et
éléments nutritifs.
Les sols des plateaux, par contre, sont pauvres en phosphore
(P) et en potassium (K). Ils contiennent un peu d'argile, le silex de calcaire
et de carbonate de potassium.
La présence du calcaire par son acidité peut
être à la base de la faible teneur en phosphate assimilable car
ses facteurs interviennent dans le blocage des phosphates et de la potasse.
On rencontre aussi quelques portions de terre
latéritique infertile. Cette infertilité est due à la
latérite qui est un type de sol rouge vif ou brun des zones tropicales
humides.
En ce qui concerne le sous - sol, cette cité ne
contient qu'une seule carrière, celle de MANI. Le sable et la
latérite sont ramassés dans des cours d'eau.
2.3.3. Hydrographie et Hydrologie
La cité de Mbanza - Ngungu n'a aucune grande
rivière, mais quelques ruisselets disséminés dans la
vallée dont les trois principaux sont : LUNZADI, COUSCOUS, et
LOMA.
Ces ruisselets permettent aux maraîchères de
surmonter partiellement la difficulté en eau pour leurs travaux de
maraîchage, surtout pendant la saison sèche.
Par ailleurs, la distribution de l'eau potable par la REGIDESO
provenant des nappes souterraines, contribue principalement à
l'approvisionnement en eau dans cette cité.
2.4. CLIMAT
A l'Equateur et entre les cercles tropicaux, zone où se
situe la cité de Mbanza - Ngungu, les rayons solaires sont
perpendiculaires deux fois par an et provoquent une alternance des saisons
sèches avec faibles variations de température et des saisons de
pluies à cause de l'évaporation. Dans cette cité, cette
alternance se présente comme suit :
o Une petite saison sèche appelée
« KIANZU » qui s'étend du début du mois de
Janvier jusqu'au début Mars, marquée par des périodes
sèches de 3 à 4 semaines avec un régime de
précipitation faible ;
o Une première saison de pluie appelée
« KINTOMBO » intervient vers mi-mars et prend fin vers le
20 MAI avec des pluies longues et fortes généralement au cours du
mois d'Avril ;
o Une saison sèche longue appelée
« KISIVU » qui va de la mi - Mai au mois de
Septembre ;
o Une deuxième saison des pluies appelée
« MASANZA » s'étend du mois d'Octobre au mois de
Décembre, elle est caractérisée par des
précipitations intenses et menaçantes.
2.5. FACTEURS CLIMATIQUES
D'après la classification de KOPPEN, le climat de
Mbanza - Ngungu appartient au type AW4, c'est - à - dire un climat
tropical comportant 4 mois de saison sèche.
2.5.1. Température
La température varie très peu, sauf pendant la
saison sèche où elle descend sensiblement jusqu'à
atteindre la moyenne indiquée par le tableau ci - après :
Tableau 1 : Evolution de la température
dans la cité de Mbanza - Ngungu durant l'année 2011.
Mois
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Aout
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Moy.
|
T°
|
24.9
|
25.3
|
25.1
|
24.8
|
22.8
|
21.5
|
23.0
|
24.9
|
24.4
|
25.5
|
25.4
|
24.3
|
24.3
|
En outre, pendant la journée, la température
moyenne oscille entre 15,4°C et 24,6°C en saison sèche et
entre 20,8°C et 25,7°C pendant la saison pluvieuse.
Source : Bureau de la cité de
Mbanza - Ngungu, Rapport Annuel 2011
2.5.2. Pluviosité
Pendant la saison pluvieuse, la cité de Mbanza - Ngungu
connaît des pluies relativement abondantes.
Actuellement, les précipitations moyennes
s'établissent entre 1 200 et 1 400 mm. Comme l'illustre le
tableau ci - dessous :
Tableau 2 : Evolution de la pluviosité dans
la cité de Mbanza - Ngungu pendant la période allant du Mois de
Septembre 2011 jusqu'au Mois d'Août 2012.
|
L'AN 2011
|
L'AN 2012
|
TOT.
GEN.
|
NOMBRE DES PLUIES
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
FAIBLE
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
1
|
3
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
16
|
MOYENNE
|
1
|
7
|
2
|
0
|
0
|
5
|
2
|
6
|
1
|
0
|
0
|
0
|
24
|
FORTE
|
0
|
4
|
10
|
8
|
0
|
1
|
5
|
7
|
13
|
0
|
0
|
0
|
48
|
TOT.
|
01
|
14
|
14
|
08
|
00
|
07
|
10
|
20
|
14
|
00
|
00
|
00
|
88
|
POURCENTAGE (%)
|
1.13
|
15.90
|
15.90
|
9.10
|
0.00
|
7.95
|
11.40
|
22.72
|
15.90
|
0.00
|
0.00
|
0.00
|
100
|
Source : Station METTELSAT MUANDA,
2012Figure 3 : Graphique de l'évolution de la
Pluviosité
2.6. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
La population totale de la cité de Mbanza - Ngungu est
estimée à 109. 900 Habitants répartis comme
suit : Hommes : 21. 839 ;
Femmes : 25. 328 ;
Garçons : 27. 632 ;
Filles : 31. 026 et une population
étrangère estimée à 4. 075
âmes.
Comme nous pouvons le constater, le tableau ci - dessous
révèle que de 2003 à 2011, la population de la cité
de Mbanza - Ngungu a connu une augmentation de 30. 123 personnes (soit un
pourcentage de 27,40%).
Tableau 3 : Evolution de la population de la
Cité de Mbanza - Ngungu
De 2003 à 2011
N0
|
ANNEE
|
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
TOT.
GEN.
|
H
|
F
|
G
|
f
|
Total
|
H
|
F
|
G
|
f
|
Total
|
1
|
2003
|
17 203
|
18 635
|
20 566
|
21 476
|
77 880
|
406
|
376
|
550
|
565
|
1 897
|
79 777
|
2
|
2004
|
17 474
|
19 138
|
22 570
|
22 976
|
82 158
|
379
|
352
|
532
|
525
|
1 788
|
83 946
|
3
|
2005
|
18 061
|
19 898
|
22 146
|
23 613
|
83 718
|
356
|
370
|
597
|
477
|
1 800
|
85 518
|
4
|
2006
|
18 451
|
20 565
|
23 610
|
25 278
|
87 904
|
366
|
347
|
608
|
618
|
1 939
|
89 843
|
5
|
2007
|
19 637
|
22 425
|
24 988
|
27 162
|
94 212
|
490
|
567
|
710
|
936
|
2 703
|
96 915
|
6
|
2008
|
19 825
|
22 870
|
25 099
|
27 983
|
95 777
|
602
|
702
|
837
|
1 210
|
3 351
|
99 128
|
7
|
2009
|
20 545
|
23 610
|
25 612
|
28 639
|
98 406
|
617
|
738
|
857
|
1 191
|
3 403
|
101 809
|
8
|
2010
|
21 016
|
23 902
|
26 409
|
29 265
|
100 592
|
528
|
772
|
890
|
1 256
|
3 446
|
104 038
|
9
|
2011
|
21 839
|
25 328
|
27 632
|
31 026
|
105 825
|
649
|
915
|
1 048
|
1 463
|
4 075
|
109 900
|
Source : Bureau de la cité de
Mbanza - Ngungu, Rapport Annuel 2011
Figure 4 : Graphique de l'évolution de la
population de la Cité de Mbanza - Ngungu.
2.7. SITUATION ECONOMIQUE
Les activités économiques dans la cité de
Mbanza - Ngungu comprennent celles du secteur primaire, secondaire et
tertiaire.
2.7.1. Le secteur Primaire
1°. Agriculture : c'est une
cité à vocation agricole. Parmi les cultures pratiquées,
on y trouve :
o Les cultures vivrières : maniocs, haricots,
bananes, arachides, maïs, patate douce, etc.
o Les cultures maraîchères : ciboules, choux
pommés, tomates, aubergines, carottes, poireau, piment, céleri,
etc.
Notons que la pratique des cultures
maraîchères pollue l'environnement et les nappes
phréatiques compte tenu de l'épandage des produits chimiques
(insecticides). D'où il convient mieux de chercher d'autres moyens pour
appliquer des produits bioorganiques.
2°. L'élevage : dans cette
cité, l'élevage est de moindre importance, et porte un
caractère domestique pour répondre aux besoins alimentaires des
familles. C'est ainsi que dans certaines familles on y trouve de petits
élevages des poules, lapins, canards, porcs et des chèvres.
3°. L'artisanat : ce secteur reste
développé avec des activités comme les menuiseries,
boulangeries et d'autres maisons artistiques.
4°. Les institutions financières :
la cité de Mbanza - Ngungu regorge plusieurs institutions
publiques et privées à savoir : la banque internationale de
crédit (BIC), Procrédit Bank, Amis fidèles SPRL, Camec,
Luymas, Cadeco, Soficom, Wapicom, Jérusalem, etc.
2.7.2. Le Secteur secondaire
Pour la plus part, le commerce effectué dans cette
cité est du secteur informel.
On y trouve des magasins, boutiques, alimentations, galeries,
supers marchés, etc.
2.7.3. Le secteur tertiaire
Cette cité compte de petites et moyennes entreprises en
son sein. C'est le cas de la savonnerie, cristalline qui traite l'eau de
boisson, la briqueterie NDOMBASI, et Acotrepal qui transforme certains produits
maraichers, etc.
2.8. SITUATION SOCIOCULTURELLE
2.8.1. Les infrastructures sanitaires
Cette cité comprend plusieurs formations sanitaires
dont l'Hôpital Général NSONA - NKULU. A côté
de cette formation sanitaire, on trouve des centres hospitaliers et centres de
santé.
Tableau 4 : Infrastructures sanitaires de la
Cité de Mbanza - Ngungu et leur appartenance
APPARTENANCE
|
CATEGORIE / NOMBRE
|
TOT.
|
H.G.R
|
C.C.S
|
P.S
|
Etat
|
1
|
8
|
3
|
12
|
Catholique
|
0
|
3
|
0
|
03
|
Protestante
|
0
|
2
|
0
|
02
|
Kimbanguiste
|
0
|
1
|
0
|
01
|
Confessionnelle
|
0
|
0
|
2
|
02
|
Privé
|
0
|
7
|
14
|
21
|
TOT.
|
01
|
21
|
19
|
41
|
Légende :
HGR : Hôpital Général de
Référence
CCS : Clinique / Centre de Santé
PS : Poste de Santé
Source : Bureau de la zone de
santé Nsona - Nkulu, Rapport Annuel 2012.
2.8.2. Les infrastructures scolaires
La cité de Mbanza - Ngungu compte plusieurs
écoles des cycles maternels, primaires et secondaires.
Signalons aussi qu'il y'a deux institutions d'enseignement
médicales (des ITM).
La situation est présentée dans le tableau ci -
dessous.
Tableau 5 : Infrastructures scolaires de la
cité de Mbanza - Ngungu
ECOLES
|
MATERNELLES
|
PRIMAIRES
|
SECONDAIRES
|
EF. TOT.
|
E.N.C
|
3
|
7
|
6
|
16
|
E.C.C
|
1
|
8
|
6
|
15
|
E.C.P
|
0
|
4
|
4
|
8
|
E.C.S
|
0
|
1
|
1
|
02
|
E.FRAT.
|
0
|
1
|
1
|
02
|
E.C.I
|
0
|
1
|
0
|
01
|
E.C.M
|
0
|
1
|
0
|
01
|
E.C.K
|
0
|
3
|
2
|
05
|
E.P.A
|
4
|
4
|
1
|
09
|
TOT.
|
08
|
30
|
21
|
59
|
ITM NS.
|
Non Conventionné
|
02
|
ITM CR
|
Privé
|
Légende :
E.N.C : Ecole Non Conventionnée
E.C.C : Ecole Conventionnée Catholique
E.C.P : Ecole Conventionnée Protestante
E.C.S : Ecole Conventionnée Salutiste
E. Frat. : Ecole Fraternelle
E.C.I : Ecole Conventionnée Islamique
E.C.M : Ecole Conventionnée Musulmane
E.C.K : Ecole Conventionnée Kimbanguiste
E.P.A : Ecole Privée agréée
I.T.M NS. : Institut de Techniques Médicales
NSONA-NKULU
I.T.M RC : Institut de Techniques Médicales
CROIX-ROUGE
Source : Bureau de la sous -
division de l'EPSP, Rapport Annuel 2012 et
Bureau de la Cité de Mbanza -
Ngungu, Rapport Annuel 2011
2.8.3. Les infrastructures supérieures et
universitaires
Tableau 6 : Les infrastructures supérieures
et universitaires
DENOMINATION
|
CATEGORIE
|
Université KONGO
U.K
|
Privée Agréée
|
Institut Supérieur Pédagogique
I.S.P
|
Public
|
Institut Universitaire d'Etudes et de Formation en
Développement
I.U.E.F.D
|
Privée Agréée
|
Institut Supérieur de Techniques Appliquées et
Commercial
I.S.T.A.C
|
Privée Agréée
|
Source : Bureau de la
Cité de Mbanza - Ngungu, Rapport Annuel 2011
2.9. ORGANISATION POLITICO - ADMINISTRATIVE
Figure 5 : carte géographique de la
cité de Mbanza - Ngungu
Source : Institut géographique
du Congo
La Cité de Mbanza - Ngungu est subdivisée en six
(6) quartiers dont cinq (5) quartiers de droit commun, et un quartier de fait,
lequel est constitué de deux camps militaires et d'un camp police,
appelé « quartier EBEYA ».
Excepté EBEYA, chaque quartier est dirigé par un
chef de quartier et secondé par un adjoint pour la majorité.
En outre chaque quartier est subdivisé en cellule, et
celles - ci en avenues. A la tête de chaque cellule, il ya un chef de
cellule et chaque avenue est dirigée par un chef d'avenue qui est
appelé à jouer un même rôle qu'un duc du village.
Voici les différents quartiers qui constituent la cité de Mbanza
- Ngungu :
1. Quartier DISENGOMOKA : il est
borné au Nord par le quartier Ngungu, à l'Ouest par celui de Noki
et à l'Est par le camp militaire Ebeya.
2. Quartier REVOLUTION : c'est la
juridiction la plus étendue par rapport aux autres et la plus
peuplée de la cité. Il est limité au Nord et au Sud par
Ngungu. Ce quartier abrite le parking central, le stade officiel Kitemoko, le
marché offitra, etc. Signalons également que ce quartier est
très menacé par des érosions de grande envergure qui
dépassent même la compétence de l'autorité
locale.
3. Quartier NGUNGU : un quartier qui se
trouve au centre de Mbanza - Ngungu. En effet, il renferme plusieurs
institutions et infrastructures publiques telles que : les écoles,
le marché central, etc.
4. Quartier NOKI : c'est un quartier
administratif par excellence, où l'on trouve les institutions du
district des Cataractes, du territoire de Mbanza - Ngungu, etc.
5. Quartier LOMA : c'est un quartier
fort accidenté et déchiré par des érosions. Les
puits et le central hydrographique de la REGIDESO sont érigés
dans ce quartier. Par ailleurs, la majorité de la population est rurale
et les espaces ruraux couvrent une grande partie par rapport aux autres
quartiers.
6. Quartier EBEYA : ce quartier est
composé de deux camps militaires EBEYA et BILOLO (EFATBL) et le camp
police NSONA - NKULU.
Il est à noter que les données
démographiques concernent exclusivement la population civile, c'est -
à - dire les épouses et les enfants des militaires et des
policiers qui y résident.
CHAPITRE IIIème : SECTEUR ENERGETIQUE AU
BAS - CONGO
3.1. RESSOURCES ET POTENTIELS ENERGETIQUES
3.1.1. ENERGIES NON RENOUVELABLES
o Energies fossiles
Les réserves de pétrole prouvées et
probables du bassin côtier ont été évaluées
à 730 millions de baril (1baril = 159litres), soit 766,725 x
106 m3 fin 1985. Les travaux d'exploration ont
débuté vers les années 50, les premiers forages ONSHORE en
1964 et ceux OFFSHORE à la fin de 1970.
Deux sociétés exploitent le brut congolais,
à savoir :
1. CHEVRON, production OFFSHORE (zone maritime);
2. FINAREP, production ONSHORE (la concession couvre 426
km2 le long de la bande côtière).
La production du brut a diminué de 1990 à 1993
avant d'augmenter par la suite.
Quant aux produits pétroliers, le raffinage du brut est
assuré par la SOCIR
(Société Congo - Italienne de raffinage)
à Moanda.
(Rapport du MECNT : la communication
nationale initiale de la RDC sur les changements climatiques, 1994)
3.1.2. ENERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES
Les énergies nouvelles et renouvelables au Bas - Congo
sont de trois ordres :
o Biomasse végétale
La biomasse végétale comprend les ressources
forestières et les déchets végétaux. A cette
végétation naturelle s'ajoutent les plantations industrielles
d'essences à croissance rapide à des fins
énergétiques composées essentiellement d'eucalyptus,
etc.
Ainsi, la biomasse consommée à des fins
énergétiques provient généralement du bois de feu
et du charbon de bois. Elle représente 80 % de l'énergie totale
consommée. Comme nous pouvons le constater dans le tableau ci -
dessous :
Tableau 7: Statistiques de production et de
consommation du bois de feu et du charbon de bois au Bas - Congo
A. BESOINS DOMESTIQUES
|
Unité
|
Bois de feu
|
Charbon de bois
|
Total
|
- Milieux urbains
- Milieux semi-urbains
- Milieux ruraux
|
T.E.P
T.E.P
T.E.P
|
22.052,9
123.642,0
1.076.471,0
|
22.617,0
12.977,0
4.228,3
|
44.669,9
136.619,2
1.080.758,3
|
TOTAL (1)
|
T.E.P
|
1.222.165,9
|
39.822,3
|
1.262.047,4
|
B. ACTIVITES ARTISANALES
|
-Fabrication des pains
-Fabrication des chikwangues
|
T.E.P
T.E.P
|
5.234,9
114.100,7
|
|
5.234,9
114.100,7
|
TOTAL (2)
|
T.E.P
|
119.335,6
|
|
119.335,6
|
TOTAL(1) + (2)
|
1.341.501,5
|
39.822,3
|
1.381.383
|
T.E.P : Tonne Equivalent
Pétrole (Quantité de chaleur dégagée quand on
brûle une Tonne de
Pétrole).
Sources :
· Etude réalisée par DIKHULU et
LELO de la CNE/Bas - Congo, en Juin 2000 ;
· Evaluation de la production et de la
consommation de bois dans le Bas - Congo p. 42 et 50
;
· Rapport Annuel 2002, Division Provinciale
de l'Energie/Bas - Congo.
o Energie solaire
L'Energie solaire, au Bas - Congo, est exploitée par
plusieurs personnes physiques ou morales. Il s'agit notamment de :
· Centres de santé pour éclairage et la
conservation des médicaments (Congélateurs) ;
· Missions Catholiques et Protestantes pour
l'éclairage et les phonies;
· Entreprises privées pour les appareils
phonies
· La SCTP (ONATRA) pour l'éclairage et la
communication entre les gares ;
· La Régie des Voies Maritimes (RVM) pour le
système de radiolocalisation, le sondage automatique et le dragage.
o Hydroélectricité
L'Energie hydro - électrique est distribuée par
la Société Nationale d'Electricité, SNEL en sigle, une
Société paraétatique créée en 1970.
Les différents réseaux interconnectés au
Bas - Congo, alimentent notamment : Matadi, Boma, Mbanza - Ngungu, Kwilu -
Ngongo, Kolo - Fuma, Lufutoto, Kimpese, Inkisi, Lemba et Kinzau - Mvuete, comme
l'illustre le tableau ci - dessous :
Tableau 8 : Indicateurs techniques sur l'Energie
Hydroélectrique desservie en 2003
Centres
|
Energie active distribuée (MWH)
|
Energie active consommée (MWH)
|
Abonnés
(BT + MT)
|
Matadi
Boma
Lemba
Kinzau - Mvuete
Kimpese
Kuilu - Ngongo
Mbanza - Ngungu
Inkisi
Kasangulu
|
125.686
61.469
3.880
5.405
19.486
21.185
33.915
18.031
6.025
|
72.922
32. 631
3.604
4.657
12.618
17.681
19.109
14.338
5.716
|
12.569
5.593
1.574
1.103
2.597
1.493
3.242
2.915
1.273
|
TOTAL
|
295.082
|
183.276
|
32.359
|
Source :
· Rapport Annuel 2002, Division Provincial de
l'Energie/Bas - Congo ;
· Monographie de la Province du Bas - Congo,
2005.
Ainsi, l'énergie hydroélectrique reste encore la
source importante d'énergie commerciale en RDC.
Par rapport à l'ensemble des réseaux du Bas -
Congo cette énergie est évaluée à 295.082 MWH dont
183.276 MWH consommée, soit 62 % de l'énergie active
distribuée ; l'effectif d'abonnés (BT + MT) est de 32.359 soit
0,82 % de la population du Bas - Congo.
Comme le confirme dans l'article du MECNT sur la communication
nationale initiale de la RDC sur le changement climatique, le barrage d'INGA,
à lui seul, produit 75 % de la puissance électrique
installée au pays.
Le tableau ci - dessous montre les différentes
centrales Hydroélectriques et Thermiques actives approvisionnant la
Province du Bas - Congo.
Tableau 9 : Statistique de la production de
l'énergie électrique au Bas - Congo
LES CENTRALES HYDROELECTRIQUES ET
THERMIQUES
|
PRODUCTION (MW)
|
Brute
|
Nette
|
1. Barrages Hydroélectriques
INGA I
INGA II
ZONGO
|
1.972.288,00
2.579.480,36
52.570,00
|
1.079.457,52
2.575.631,23
51.805,23
|
TOTAL (1)
|
4.604.278,36
|
3.706.893,98
|
2. Centrales Thermiques
MUANDA
TSHELA
LUKULA
|
3.837,828
47,725
0
|
3.815,988
45,834
0
|
TOTAL (2)
|
3.885,553
|
3.861,822
|
TOTAL (1) + (2)
|
4.608.163,913
|
3.710.755,802
|
Source :
· Rapport Annuel 2002, Division Provinciale de
l'Energie/Bas - Congo ;
· Monographie de la Province du Bas - Congo,
2005.
3.2. TECHNOLOGIES DANS LES SOUS SECTEURS RESIDENTIEL ET
ARTISANAL
Les options technologiques qui existent peuvent être
classées en trois grands groupes :
1. Technologies qui améliorent le rendement
énergétique dans les habitations et immeubles ;
2. Technologies qui améliorent le rendement
énergétique des nouveaux équipements ;
3. Technologies qui améliorent le rendement des
équipements déjà installés.
3.2.1. Cuisson
Dans la perspective d'une utilisation rationnelle de la
biomasse énergie les technologies suivantes sont couramment
adoptées pour la cuisson dans les ménages : Foyers
améliorés à biomasse, à pétrole et
au gaz.
Les connaissances actuelles dans le domaine permettent d'avoir
des foyers qui économisent entre 30 et 50% de bois, de charbon de bois
ou du combustible en général.
Des travaux de recherche doivent être poursuivis pour
réduire les émissions inhérentes au mode de combustion
dans ces foyers tout en leur garantissant un bon rendement.
Puisque pour plusieurs années encore les
énergies traditionnelles seront consommées dans les milieux
ruraux et dans les ménages urbains, cette technologie doit être
encouragée et développée à grande
échelle.
Pour avoir des chances de réussite, les programmes de
foyers améliorés doivent répondre aux questions
fondamentales suivantes :
1. Quelles sont les attentes de l'utilisateur à travers
ces améliorations ?
2. Dans l'esprit de l'utilisateur ces attentes sont - elles
satisfaites par l'acquisition du foyer amélioré ?
3. Le foyer économise - t - il du combustible ?
4. Quel est le coût du foyer ?
Nous proposons deux grands projets des foyers
améliorés pour une bonne gestion des écosystèmes
forestiers. Il s'agit du :
o Projet n°1 : Cuisinière solaire (four
solaire) ;
o Projet n°2 : Foyer Amélioré au
charbon de bois.
3.2.2. Eclairage
En matière d'éclairage, les progrès
techniques ont permis de fabriquer des ampoules électriques qui ont un
label écologique. Ces ampoules répondent aux critères
suivants :
1. Réduire les dommages ou les risques environnementaux
liés à l'utilisation de l'énergie (réchauffement de
la planète, acidification, épuisement des ressources
d'énergie non renouvelables) en diminuant la consommation
d'énergie ;
2. Réduire les dommages ou les risques environnementaux
dûs à l'utilisation de mercure en diminuant la teneur des ampoules
en mercure et en augmentant la durée de vie moyenne ;
3. Diminuer l'impact des déchets sur l'environnement en
utilisant davantage de matériaux recyclés dans les emballages
(biodégradables ou plastiques) et en augmentant leur durée de
vie.
Figure 6: lampe fluorescente
compacte
Quand bien même les lampes électriques
représentent la meilleure option d'éclairage, il faut noter
qu'une part importante des populations rurales et urbaines n'a toujours pas
accès à l'électricité et doit se reposer sur des
sources d'éclairages non - électriques et polluants comme des
lampes à pétrole, des lampes à gaz ou des bougies. Les
lampes électriques peuvent être classées en trois
catégories :
o Lampes incandescentes ;
o Lampes fluorescentes ;
o Lampes à décharge.
Le tableau ci - dessous donne le prix des lampes couramment
utilisées dans les ménages.
Tableau 10 : Comparaison de coûts entre
lampes incandescentes et lampes fluorescentes (efficacité lumineuse
identique)
Type de Lampe
|
Prix
|
Durée de vie (heures)
|
CDF
|
US
|
Incandescente
(75w)
|
700
|
0.76
|
1 000
|
Fluorescente compacte (30w)
|
1 800
|
1.95
|
8 000
|
Source : Atelier sur les
énergies renouvelables, Tunis 2000
3.2.3. Réfrigération
Les ménages qui sont essentiellement les unités
de transformation alimentaire réalisent aujourd'hui des économies
d'énergie en achetant des réfrigérateurs intégrant
les technologies suivantes :
o Isolation améliorée au polyuréthanne
;
o Moteur, compresseur, condenseur et évaporateur
à haut rendement ;
o Régulateur et contrôleur de charge.
Le secteur du froid en général est aussi gros
consommateur de substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO :
Substance Appauvrissant la couche d'Ozone) et par effet induit contribuant au
réchauffement planétaire.
Toutes les technologies de reconversion des équipements
existants pour une utilisation avec des gaz, qui ne sont pas incriminés
par le Protocole de Montréal et ses amendements, sont à
encourager.
Des mesures d'accompagnement pourraient aider à
atteindre l'élimination complète des CFC : formation des
douaniers, des techniciens du froid, limitation puis interdiction de
l'importation des SAO et des équipements qui l'utilisent encore.
3.2.4. Climatisation
Les technologies les plus couramment adoptées tiennent
compte des formes et types d'habitats qui reçoivent l'équipement
d'air conditionné. Les maisons, institutions et commerces doivent par
conséquent bénéficier d'une architecture convenable et
d'une bonne technologie d'isolation.
Les équipements par contre ont des
caractéristiques technologiques semblables aux
réfrigérateurs (renforcement des isolations et réduction
des fuites, dispositifs électroniques de régulation du flux d'air
et de la tension du compresseur etc.).
3.3. IMPACTS SOCIO - ECONOMIQUES LIES A L'USAGE DE
DIVERSES SOURCES D'ENERGIE
Tableau 11 : Matrice de l'impact potentiel de
l'utilisation des technologies énergétiques
Filières
énergétiques
|
Technologies
|
Types
d'applications
|
Atouts/
désertifications
|
Impacts socio-économiques potentiels
positifs
|
Impacts socio-économiques potentiels
négatifs
|
Solaire
P.V
|
S.P.V
|
-Pompage
-Eclairage
-Irrigation
-Motorisation
|
-Renforcer les actions de reboisement
-Protection des sols
-Accroissement et fourragère
|
-Intensification de la production agricole
-Accroissement des revenus
-Réduction de la corvée des femmes
-Amélioration des conditions santé,
éducation et d'existence
|
-Occupation d'espace
-Pollution indirecte des dispositifs de stockage
|
Solaire
Thermique
|
-Chauffe eau
-Cuisinières
-Séchoirs
|
-Chauffage
-Cuisson
-Séchage
|
-Substitution au bois et charbon de bois
-Réduction de la pression sur couvert
végétal
|
-Réduction des factures d'électricité
-Réduction de la corvée des femmes
-Amélioration de la santé de la femme
-Conservation des produits agricoles
|
-Occupation d'espace
|
Micro
Hydraulique
|
_
|
-Eclairage
-Motorisation
|
_
|
-Amélioration du cadre de vie
-développement de l'artisanat
|
-Perturbation des écosystèmes
terrestres et aquatiques en aval
-Inondation des vallées avec déplacement de
population
|
Biomasse
|
-Fours et meubles
-Foyers améliorés
-Gazéificateurs
|
-Chauffage
-Cuisson
-Eclairage
-Pompe
-Motorisation
|
-Réduire la pression sur le couvert
végétal
-Renforcer les actions de reboisement
-Fertilisation des sols
|
-Fertilisation des sols
-Amélioration des conditions d'existence
-Amélioration des revenues
|
-Déforestation et dégradation
des écosystèmes
-Présence des maladies respiratoires aux
ménages
|
Source : Atelier sur les
énergies renouvelables, Tunis 2000
3.4. ETUDE DES PROJETS
PROJET n°1 : LA CUISINIERE
SOLAIRE
Figure 7: Cuisinière Solaire
Elle a été expérimentée au SENEGAL
dans la zone de Méckhé par Monsieur Alain SARR, afin de
(d') :
o Evaluer la contribution des énergies renouvelables
(le cas des cuisinières solaires) à la promotion du
développement durable et à la lutte contre la
pauvreté ;
o Montrer que les cuiseurs solaires participent à la
restauration de ressources ligneuses ;
o Analyser le rapport entre la disponibilité des
cuiseurs solaires dans les foyers et l'amélioration des revenus des
ménages et la meilleure santé des femmes.
PROJET n°2 : LE FOYER AMELIORE AU CHARBON
A BOIS
1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Ce type de foyer utilise deux fois la puissance du charbon de
bois:
o La chaleur de rayonnement ;
o La combustion des gaz non utilisés ce que produit du
charbon de bois.
Figure 8 : Principe de fonctionnement du
F.A
Le foyer amélioré fonctionne avec la nouvelle
technologie. Elle est basée sur le principe de gazéificateur, qui
par une alimentation en air secondaire permet de brûler les gaz non
utilisés.
La combustion complète du charbon de bois par
l'arrivée de l'air secondaire réduit considérablement les
émissions des gaz nocifs pour la santé et l'Environnement.
2. LES TESTS DE FOYERS DOMESTIQUES A CHARBON
Deux tests sont unanimement recommandés pour mesurer
l'économie de combustible d'un foyer :
o Le « test d'ébullition de l'eau
» ;
o Le « test de cuisine contrôlée
».
Nous n'avons pas pu mesurer les émissions de gaz
à effet de serre et autres polluants présents dans les
fumées, faute ou manque d'un équipement adéquat.
2.1. LE TEST D'EBULLITION DE L'EAU (TEE)
Le TEE permet, de façon simple et rapide, de
caractériser le comportement thermique d'un fourneau, c'est - à -
dire son efficacité à extraire l'énergie du combustible
et à la transmettre à la marmite.
Le rendement qu'il permet de calculer est le rapport entre
l'énergie transmise par le foyer à la marmite et l'énergie
contenue dans le combustible brûlé. Ce test permet de calculer
aussi la puissance du fourneau et sa consommation spécifique.
2.1.1. Le protocole du TEE
Il comprend les étapes suivantes :
· Noter les conditions
météorologiques : la température ambiante,
intensité du vent, humidité relative de l'air, etc.
· Peser la marmite à vide : ce poids sera
noté (MV)
· Remplir la marmite d'eau au 2/3 de sa
capacité
· Remettre le couvercle et le thermomètre
· Peser la marmite pleine, toujours avec couvercle et
thermomètre : noter (M0) ce poids
· Noter la température de l'eau dans la marmite
· Nettoyer parfaitement le fourneau, puis le peser
à vide et noter (FV) ce poids
· Remplir à raz bord le fourneau avec du
charbon
· Allumer le feu avec des brindilles ou avec une
cuillère à soupe de pétrole (10 à 15ml) sans poser
la marmite
· Cinq minutes après l'allumage, peser le foyer
plein et noter ce poids (F0)
· Poser la marmite pleine d'eau, couvercle et
thermomètre en place et démarrer le minutage
· S'il existe un volet de fermeture de la porte, celui -
ci doit rester ouvert
· Relever la température toutes les cinq minutes,
sans déplacer la marmite ni le fourneau
· Au moment où l'eau se met à bouillir,
noter le temps (TE)
· Peser la marmite complète (eau, couvercle et
thermomètre inclus) et noter le temps (M1)
· Peser le fourneau plein du charbon restant (sans la
marmite) et noter (F1)
· Reposer la marmite sur le fourneau et fermer le volet
s'il existe pendant 60 minutes
· Veiller à ce que la température de l'eau
ne descende pas en dessous de la température d'ébullition : si
cela arrive, le test n'est plus valable
· 60 minutes après le début de
l'ébullition, peser la marmite complète et noter
(M2)
· Peser le foyer plein de charbon et des braises
restantes et noter (F2)
2.1.2. Expression des résultats
TE : Temps nécessaire pour
parvenir à l'ébullition (en mn)
TES : Temps d'ébullition
spécifique c'est - à - dire temps nécessaire pour amener
un litre d'eau de 0 à 100°C (en mn/l)
PCU1 ou ??1: Pourcentage de
chaleur utilisé pour la première phase (phase de haute puissance
qui s'achève à l'ébullition) c'est - à - dire le
rapport de l'énergie récupérée par le contenu de la
marmite à l'énergie produite par la combustion pendant la
première phase (%)
CS1 : Consommation spécifique de
la première phase c'est - à - dire la quantité de charbon
nécessaire pour amener un litre d'eau de 0 à 100°C (Kg/l)
P1 : Puissance pendant la
première phase c'est - à - dire la quantité
d'énergie produite pendant la première phase par unité de
temps (kW)
PCUT ou ??t
: Pourcentage de chaleur utilisé totale c'est - à - dire le
rapport de l'énergie récupérée par le contenu de la
marmite à l'énergie produite par la combustion pendant la
totalité du test (%)
CS2 : Consommation spécifique de
la deuxième phase c'est - à - dire la quantité de charbon
nécessaire pour évaporer un litre d'eau pendant la
deuxième phase (Kg/l)
P2 : Puissance pendant la
deuxième phase c'est - à - dire la quantité
d'énergie produite pendant la deuxième phase par unité de
temps (kW)
CT : Consommation totale de charbon
durant le test (Kg)
MEV : Masse d'eau évaporée
sur la totalité du test (l)
F : Flexibilité (souplesse) c'est
- à - dire le rapport de la puissance de la première phase
à la puissance de la deuxième phase.
2.1.3. Modes de calcul pour la première phase
o Coefficient de correction de la température
initiale de l'eau (K) :
La température initiale de l'eau sera ramenée
à 0°C par le coefficient de correction suivant :
Avec T° : température initiale de
l'eau
o Autres coefficients :
Co = 4,18 kJ/kg. C° (capacité calorifique de
l'eau)
Li = 2.260 kJ/kg (chaleur latente de vaporisation de l'eau)
PCI = 29.000 kJ/kg (Pouvoir calorifique inférieur du
charbon)
Le prélèvement des données pendant le
test d'ébullition d'eau sont repris dans le tableau ci - dessous :
Tableau 12 : Prélèvement des
données pendant le TEE
FOYER
|
MV
|
M0
|
M1
|
M2
|
F0
|
F1
|
F2
|
FV
|
T0
|
TE
|
TRAD.
|
3,92
|
8,92
|
8,58
|
8,06
|
10,42
|
9,98
|
9,57
|
1,5
|
32,1
|
21
|
AMEL.
|
3,66
|
8,66
|
8,56
|
7,88
|
11,26
|
10,95
|
10,72
|
2,6
|
32,1
|
28
|
Avec :
M0 : Poids marmite pleine (Kg)
M1 : Poids marmite pleine
après ébullition (Kg)
M2 : Poids marmite pleine après
mijotage (Kg)
MV : Poids marmite vide + couvercle +
thermomètre (Kg)
F0 : Poids du foyer plein 5minutes
après l'allumage (Kg)
F1 : Poids du foyer plein la
première phase (Kg)
F2 : Poids du foyer plein après
la deuxième phase (Kg)
FV : Poids du foyer à vide (Kg)
T0 : Température initiale de l'eau
(°C)
TE: Temps d'ébullition (mn)
o Temps d'ébullition
spécifique TES (mn/l):
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Rendement ?? (en %) :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Puissance de la première
phase P1(en KW) :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Consommation spécifique de la première
phase CS1 (en Kg/l):
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
2.1.4. Modes de calcul pour la deuxième phase
:
o Consommation spécifique de la deuxième
phase CS2 (en Kg/l) :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Puissance de deuxième
phase P2 (en kW) :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
2.1.5. Modes de calcul pour la totalité du test
d'ébullition d'eau :
o Rendement ??t de l'essai :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Consommation totale de charbon (en
Kg):
CT = F0 - F2
- Pour le Foyer Traditionnel :
CT = 10,42 - 9,57 =
0,86Kg
- Pour le Foyer Amélioré :
CT = 11,260 - 10,722
= 0,54Kg
o Masse d'eau évaporée
MEV = M0 -
M2
- Pour le Foyer Traditionnel :
MEV = 8,92 -
8,06 = 0,86L
- Pour le Foyer Amélioré :
MEV = 8,66 -
7,88 = 0,78L
o Flexibilité :
F = P1 / P2
- Pour le Foyer Traditionnel :
F = 10 / 6,6 =
1,5
- Pour le Foyer Amélioré :
F = 5,3 / 3,7 = 1,4
Sources:
o René MASSE, Conception d'un foyer
amélioré domestiques à charbon de bois en Afrique
Subsaharienne, 2000.
o KAFUMBA, Les techniques améliorées de
combustion pour la préservation des forêts autour de Kinshasa,
Mémoire ISTA 2004.
2.1.6. Limites d'interprétation du TEE
L'interprétation des résultats doit tenir compte
de la difficulté de contrôler certains paramètres de
manière précise, comme par exemple : la qualité de
l'allumage, l'homogénéité du charbon utilisé, ainsi
que l'étanchéité du couvercle de la marmite.
C'est pourquoi il convient de réaliser au moins deux
TEE par fourneau. Avec tous les résultats détaillés ci -
avant, ce test permet de caractériser le comportement thermique d'un
fourneau en valeur absolue : mais il ne permet pas de dire s'il est
économe en combustible de cuisson ou pas. Un fourneau pourra par exemple
avoir un très bon pourcentage de chaleur utilisée totale (PCUT),
et consommer plus de charbon pour préparer un plat qu'un fourneau qui
aurait un PCUT moindre... Car, toute l'énergie qui arrive dans la
marmite n'est pas toujours utilisée pour la cuisson des aliments : en
phase de mijotage (cuire à petit feu), il suffit de maintenir les
aliments à une température inférieure à la
température d'ébullition de l'ordre de 85°C pour les cuire.
Tout excès d'énergie dans la marmite pendant
cette phase a pour effet de vaporiser l'eau, ce qui provoque un risque
d'accrochage des aliments aux parois, densifie la sauce, durcit la viande,...
sans cuire plus vite le plat.
Or, on le sait, la vaporisation (changement de phase eau -
vapeur) se fait en consommant beaucoup d'énergie, ici inutilement.
C'est pourquoi, une fois les caractéristiques
thermiques des fourneaux connues, on compare leurs consommations de charbon
lors de la préparation de véritables plats : C'est l'objet
des TCC qui sera décrit.
2.2. LES TESTS DE CUISINE CONTROLEE (TCC)
Un test de cuisine contrôlée consiste à
mesurer les consommations de charbon d'un fourneau pendant une véritable
préparation culinaire. Ce test permet de comparer les performances de
consommations de deux fourneaux, dans des conditions réelles
d'utilisation.
Le choix de la préparation culinaire de
référence résultera de l'enquête
socioéconomique sur les consommations d'énergie domestique
à réaliser lors de notre descente dans la cité de Mbanza -
Ngungu.
Ci - dessous, nous présenterons le protocole de TCC
utilisé à Mbanza - Ngungu pour : le plat de
référence le Haricot + Pondu, Riz et la sauce au Poulet.
La recette utilisée correspond à un plat pour 6
personnes, une taille représentative des familles de la cité de
Mbanza - Ngungu.
2.2.1. Le protocole du TCC
Trois cuissons par type de foyer ont été
réalisées à l'abri de l'air. Le minutage commençait
cinq (5) minutes après l'allumage dont voici les différentes
étapes :
· Peser la marmite A et son couvercle vide ;
· Peser la marmite B et son couvercle vide ;
· Peser les aliments et l'eau nécessaire à
la préparation ;
· Peser les foyers F1 et F2 vides ;
· Remplir chaque foyer de charbon (laisser à
chaque cuisinière la liberté de le remplir comme elle en a
l'habitude) ;
· Peser les foyers F1 et F2 pleins ;
· Allumer le fourneau F1 et F2 avec une cuillère
à soupe de pétrole (10 à 15 ml) et noter l'heure ;
· Poser la marmite A et B sur le fourneau,
démarrer la cuisson et noter l'heure ;
· Rajouter du charbon seulement si nécessaire
après l'avoir pesé ;
· Sitôt que la cuisinière estime la cuisson
terminée noter l'heure et :
· Peser les marmites A et B avec leurs contenus ;
· Peser les fourneaux F1 et F2 avec les charbons
restants.
2.2.2. Expression des résultats pour le
TCC
Le prélèvement des données pendant le
test de cuisine contrôlée sont repris dans le tableau ci -
dessous :
Tableau 13 : Prélèvement des
données pendant le TCC
FOYER
|
Q0
|
Q1
|
EQC
|
QC
|
QNC
|
T
|
HARICOT + PONDU
|
TRAD.
|
3,5
|
1,73
|
1,77
|
4,01
|
7,90
|
240
|
AMEL.
|
3,5
|
2,75
|
0,75
|
4,35
|
7,93
|
209
|
POULET + RIZ
|
TRAD.
|
1,5
|
0,8
|
0,70
|
5,36
|
6,40
|
123
|
AMEL.
|
1,5
|
1,05
|
0,45
|
5,09
|
6,50
|
109
|
Q0 : Quantité initiale de charbon
(Kg) ;
Q1 : Quantité de charbon restant
(Kg) ;
T : Temps de cuisson (mn), un indicateur important pour les
cuisinières ;
EQC : Equivalent charbon de bois
consommé (Kg) ;
QC : Quantité d'aliments cuits
(Kg) ;
QNC : Quantité d'aliments non cuits
(Kg).
MEV : Masse d'eau évaporée (l), permet de
localiser une perte excessive d'énergie, la chaleur utilisée
à changer la phase de l'eau vers la vapeur sans bénéfice
pour la cuisson du plat.
o L'équivalent charbon de bois consommé (en
Kg) : EQC = Q0 - Q1
o Consommation spécifique :
2.2.3. Limites d'interprétation du
TCC
La cuisinière influence certains résultats
puisque c'est - elle qui décide du remplissage initial de charbon, et
de la fin de cuisson.
C'est pourquoi, dans une philosophie de tests de fourneaux, il
faut réaliser au minimum deux tests de cuisine comparée.
Le pouvoir calorifique du charbon influence aussi les
résultats du TCC. C'est pourquoi, il convient de préparer la
quantité nécessaire à la réalisation de tous les
TCC qu'on veut conduire sur les différents fourneaux à comparer,
en mélangeant les contenus de plusieurs sacs de charbon, de provenances
différentes.
Ceci dit, seul ce TCC permet de comparer les performances de
consommation de deux fourneaux, ce qui intéresse les familles et qui est
au coeur des préoccupations de tous les promoteurs de projets FA. Ils ne
permettent pas de prévoir exactement quelles seront les consommations de
charbon, mais ils peuvent assurément dire quel est le fourneau le plus
économe en situation réelle.
2.3. COMPOSITION DES REPAS
Tableau 14 : Composition des repas par
test
REPAS
|
FOYER TRADITIONNEL
|
FOYER AMELIORE
|
TEST en (Kg)
|
TEST en (Kg)
|
HARICOT + PONDU
|
-Haricot
-Pondu
-Sel
-Ingrédients
-Eau
-Huile
|
T1
|
T2
|
T3
|
T1
|
T2
|
T3
|
0,43
|
0,47
|
0,50
|
0,43
|
0,47
|
0,50
|
1
|
1,5
|
1,7
|
1
|
1,5
|
1,7
|
0,065
|
0,065
|
0,070
|
0,065
|
0,065
|
0,070
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
5,60
|
5,60
|
5,70
|
5,60
|
5,60
|
5,70
|
0,15
|
0,25
|
0,27
|
0,15
|
0,25
|
0,27
|
QNC
|
7,25
|
7,90
|
8,16
|
7,25
|
7,93
|
8,25
|
QC
|
4,5
|
4,01
|
5,75
|
4,93
|
4,35
|
5,81
|
POULET + RIZ
|
-Poulet
-Riz
-Eau
-Huile
-Sel
-Ingrédients
|
T4
|
|
|
T4
|
|
|
0,650
|
|
|
0,650
|
|
|
2,3
|
|
|
2,3
|
|
|
2,95
|
|
|
3
|
|
|
0,5
|
|
|
0,5
|
|
|
0,01
|
|
|
0,01
|
|
|
0,05
|
|
|
0,05
|
|
|
QNC
|
6,40
|
|
|
6,50
|
|
|
QC
|
5,36
|
|
|
5,09
|
|
|
Le tableau ci - dessus reprend les quantités de tous
les éléments qui sont entrés dans la composition de repas
tels qu'ils se préparent dans les ménages pour chaque test sur
les deux types de foyer.
Il donne aussi les quantités d'aliments au
début, c'est - à - dire avant la cuisson (QNC) et
à la fin de la cuisson (QC), utiles et nécessaires
pour le calcul de la consommation spécifique (Cs) dans le test de
cuisine contrôlée.
2.4. MATERIELS UTILISES
· Ensemble foyer - marmite - combustible ;
· Deux thermomètres à tige longue
(160°C) ;
· Une balance mécanique d'une capacité de
20Kg et d'une sensibilité de 50gr ;
· Un chronomètre pour le minutage ;
· Un vase gradué pour la mesure de l'eau.
2.5. INTERPRETATION DES RESULTATS DES
TESTS
2.5.1. Test d'ébullition d'eau
Tableau 15 : Résultat de test
d'ébullition d'eau
Type de Foyer
|
TE
(mn)
|
TES
(mn/l)
|
??1
(%)
|
CS1
(kg/l)
|
P1
(Kw)
|
çt
(%)
|
CS2
(kg/l)
|
P2
(Kw)
|
CT
(kg)
|
MEV
(l)
|
F
|
Foyer
Tradit.
|
21
|
6,6
|
16
|
0,13
|
10
|
13
|
0,80
|
6,6
|
0,86
|
0,86
|
1,5
|
F.Amél.
ALFI
|
28
|
8,4
|
18
|
0,09
|
5,3
|
20
|
0,34
|
3,7
|
0,54
|
0,78
|
1,4
|
Le tableau 15 ressort, les fourneaux traditionnels à
charbon de bois sont trop puissants et les conduites du feu sont très
dispendieuses en énergie.
Ce ceux qui explique pendant la montée à
l'ébullition de l'eau, cette durée est d'autant plus courte,
qu'on transfert beaucoup d'énergie dans la marmite mais ce gain de temps
se fait au prix d'une surconsommation de combustible et amène rapidement
l'eau à l'ébullition (6,6 minutes/litre d'eau) comme pour tous
les autres foyers dont l'unique paroi de la chambre de combustion est en
contact direct avec l'air.
Cet aspect de chose a pour effet de vaporiser l'eau en
consommant beaucoup d'énergie, ici inutilement.
2.5.2. Test de cuisine
contrôlée
Tableau 16 : Résultat d'économie
de combustible et de temps de cuisson
Type de repas
|
Type de Foyer
|
EQC
(Kg)
|
CS
|
Durée
(mn)
|
Economie en
|
temps
|
combustible
|
Haricot
+
Pondu
|
Traditionnel
|
1,77
|
0,44
|
240
|
0%
|
0%
|
Amélioré
|
0,75
|
0,17
|
209
|
12,9%
|
58%
|
Riz + Poulet
|
Traditionnel
|
0,70
|
0,13
|
123
|
0%
|
0%
|
Amélioré
|
0,45
|
0,08
|
109
|
11,4%
|
36%
|
Au regard de ces résultats, le tableau 16 relève
que le foyer amélioré ALFI a réalisé de bonnes
performances par rapport au foyer traditionnel qui gaspille beaucoup
d'énergie occasionnée par la forme de la chambre de combustion
munis de nombreux trous d'aération.
Les tests révèlent que les économies en
combustibles réalisées par le foyer amélioré sont
de l'ordre de 58% et 36%, par rapport au foyer traditionnel.
Par son principe de gazéificateur, qui par une
alimentation en air secondaire pendant la phase de mijotage (basse puissance),
permet de brûler les gaz non utilisés et maintien la
température en deçà de la température
d'ébullition (85°C) car tout excès d'énergie dans la
marmite pendant cette phase a pour effet de vaporiser l'eau, ce qui provoque un
risque d'accrochage des aliments aux parois de la marmite, densifie la sauce,
durcit la viande,...sans cuire plus vite le plat comme pour le cas du foyer
traditionnel.
La combustion complète du charbon de bois par
l'arrivée de l'air secondaire réduit considérablement les
émissions des gaz nocifs pour la santé et l'environnement.
CHAPITRE IVème : LES FORETS ET LE
CHANGEMENT CLIMATIQUE
4.1. LE CARBONE ET L'EFFET DE SERRE
La communauté scientifique semble être
arrivée à un consensus sur la réalité d'un
phénomène global de modification du climat à
l'échelle de la planète (GIEC, 2001).
Les experts s'accordent pour attribuer ce changement
climatique à l'augmentation de la concentration des gaz dits
« à effet de serre » dans l'atmosphère
à la suite de certaines activités humaines, les principales
étant : la consommation de combustibles fossiles, les industries,
les usines, les véhicules, les déchets, et le déboisement
en zone tropicale sont annuellement responsables de 80% des émissions de
GES.
Ils utilisent le terme « changement
climatique » pour se référer à tout
changement dans le temps, qu'il soit dû à la variabilité
naturelle ou aux activités humaines.
Au contraire, dans la convention cadre des Nations unies sur
le changement climatique, ce terme désigne uniquement les changements
dûs aux activités humaines. La convention - cadre utilise le terme
« variabilité climatique » pour
désigner les changements climatiques d'origine naturelle.
Selon ce même rapport du GIEC, la température
moyenne a déjà augmenté de 0,8°C au cours du
20è siècle en Europe et, une augmentation de la
température mondiale de 2 à 2,4°C au - dessus du seuil de
l'ère préindustrielle, serait catastrophique pour
l'équilibre planétaire, au risque de compromettre même son
existence, comme c'est le cas aujourd'hui ; D'où le défit de
tous les habitants de la terre de contribuer à l'effort commun de
maintenir la variation à la hausse de la température
planétaire en - dessous de 2 à 2,4°C ; si l'on tient
à sauver la planète et continuer à y vivre.
Ainsi, les sources industrielles du changement climatique
à long terme (catastrophe climatique) sont des gaz apparus à
partir de l'industrialisation : CFC-12, CF4, 3F4, tandis qu'à moyen
terme on cite des gaz ayant toujours existé, mais augmentant dans
l'atmosphère à la suite des activités humaines :
CO2, CH4, N2O (Rapport REDD, 2009)
4.2. LA PLACE DES FORETS DANS LA DYNAMIQUE DU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les forêts participent au phénomène
climatique à travers différents processus et sous plusieurs
formes. Elles peuvent être :
4.2.1. Des réservoirs de carbone
Les forêts constituent d'importants réservoirs de
carbone en interaction permanente avec l'atmosphère, et sensibles aux
éléments extérieurs comme à l'activité
humaine.
Ce carbone provient directement du prélèvement
dans l'atmosphère du CO2 et se retrouve au niveau de quatre
principaux réservoirs :
o La végétation : biomasse
végétale vivante constituée des tissus ligneux (bois) et
non ligneux.
o La litière : nécromasse
ou biomasse végétale morte, constituée de débris
végétaux. Elle constitue un support important
d'éléments minéraux nécessaires à la
croissance des plantes. Selon la FAO, les forêts mondiales stockaient 283
Gigatonnes (Gt) de carbone dans leur seule biomasse, tandis que le carbone
total stocké dans la biomasse forestière, le bois mort, la
litière et le sol représentait 1 000Gt, soit environ 50% de plus
que la quantité que l'on trouve dans l'atmosphère.
o Les sols : dont la fraction organique
(humus) provient de la décomposition de la litière et la fraction
minérale des processus géologiques. Difficile à mesurer et
présentant des variations lentes, le carbone du sol représente
néanmoins un réservoir très conséquent. Selon le
rapport spécial du GIEC sur les activités relatives à
« l'utilisation des terres, au changement d'utilisation des terres et
la foresterie », 19 pourcent du carbone dans la biosphère sont
stockés dans la végétation et 81 pourcent dans les
sols.
o Les produits boisés issus de la
forêt exploités par l'homme constituent aussi d'importants
réservoirs de carbone, dont la longévité dépend de
leur utilisation : moins d'un an pour le bois - énergie et
plusieurs dizaines d'années pour le bois matériau.
4.2.2. Des sources de gaz à effet de serre (GES)
Les forêts deviennent des sources de gaz à effet
de serre quand elles sont en régression : la biomasse se
dégradant ou brûlant, le carbone organique retourne à
l'atmosphère sous forme de CO2.
4.2.3. Des puits de CO2
Grâce à la photosynthèse, les forêts
fonctionnent comme des pompes ou « puits » de
CO2 fixé au niveau des parties chlorophylliennes des plantes
puis stocké dans les différents réservoirs sous forme de
végétaux comme matière organique.
Le GIEC (2000) donne la définition suivante des puits:
« Tout processus ou mécanisme qui absorbe un gaz à
effet de serre ou un précurseur de gaz à effet de serre
présent dans l'atmosphère. Un réservoir donné peut
être un puits de carbone atmosphérique, et ce durant un certain
laps de temps quand il absorbe plus de carbone qu'il n'en libère »,
Les puits réalisent un « piégeage » ou une
« fixation » de carbone, défini comme :
« processus tendant à faire augmenter la teneur en carbone
d'un bassin ou d'un réservoir de carbone autre que
l'atmosphère ».
On estime qu'il existe dans la biosphère terrestre un
puits de carbone qui absorbe environ 2,3 GtC (Giga tonne carbone) annuellement,
soit près de 30 pourcent des émissions fossiles (qui sont de 6,3
à 6,5 GtC/an), et que ce taux tend à augmenter
(source : Valentini et al., 2000).
Il est remarquable de noter que ce chiffre est à peu
près du même ordre de grandeur que celui des émissions de
CO2 liées à la déforestation, estimé
entre 1,6 et 2 GtC/an. L'absorption de carbone par les
écosystèmes contrebalance donc globalement les émissions
de la déforestation tropicale.
La capacité future d'absorption du carbone par les
écosystèmes forestiers est devenue un enjeu de connaissance. Elle
passe d'abord par une meilleure compréhension de nombreux
déterminants du cycle du carbone comme l'illustre la figure ci -
dessous :
Figure 9: Le cycle du carbone au niveau d'une
forêt
CO2 atmosphérique
Biomasse végétale vivante
Produits extraite de la forêt
Biomasse végétale morte ou
négromasse
Sol : carbone organique et
minéral
CO2 atmosphérique
Biomasse végétale vivante
Produits extraits de la forêt
Biomasse végétale morte ou
nécromasse
Sol : carbone organique et
minéral
(5)
(1) (3)
(4)
(7)
(2)
(6)
Source : FAO, Programme Forêts
et changement climatique, 1987.
(1) Croissance des organismes végétaux :
Processus de fixation de carbone atmosphérique via la
photosynthèse ;
(2) Mortalité, chute de débris ligneux, chute
des feuilles ;
(3) Respiration ;
(4) Dégradation des produits ;
(5) Emission du CO2 dans l'atmosphère ;
(6) Décomposition de la matière organique et
minéralisation ;
(7) Extraction de produits forestiers : récolte,
éclaircie, élagage.
Les actions de différents déterminants sont
complexes. Ainsi, les conditions climatiques et la concentration
atmosphérique en CO2 interviennent à la fois au niveau
de la photosynthèse et de la dégradation de la matière
organique par respiration hétérotrophe. Dans ce cas, la
distinction entre facteurs naturels et anthropiques (si l'homme est
effectivement responsable du changement climatique) est particulièrement
difficile à faire.
Plusieurs modèles ont montré que l'accroissement
du CO2 dans l'atmosphère avait un « effet
fertilisant » sur la croissance des végétaux,
augmentant ainsi l'absorption de carbone et la taille potentielle du
réservoir (GIEC, 2000), ce qui expliquerait la tendance actuelle de
progression forestière, mais des questions subsistent sur le devenir
à long terme du carbone fixé.
4.3. LES ACTIVITES FORESTIERES : UN MOYEN DE LUTTE
CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
4.3.1. Comme puits de carbone
Les activités forestières peuvent être
sollicitées dans leur fonction de puits de carbone pour la contribution
à l'atténuation du changement climatique, même si l'on
comprend bien que ce potentiel est borné pour de simples raisons de
limites physiques (limites à la croissance des plantes, limites aux
surfaces à reboiser ou réhabiliter) et qu'ils ne peuvent
aucunement dispenser l'humanité de réduire les émissions
de gaz à effet de serre issues de l'utilisation des combustibles
fossiles.
4.3.2. En protégeant les forêts existantes
La dimension de puits de carbone ne constitue qu'un aspect du
rapport entre la forêt et le changement climatique.
Le réservoir de carbone constitué par la
biomasse et les sols est très important, ce qui montre toute
l'importance qu'il est nécessaire d'accorder à la conservation
des forêts naturelles et aux modifications de certaines pratiques
agricoles, lorsque celles - ci contribuent au déclin de ces
réservoirs.
L'un des aspects du débat sur les puits de carbone est
la prise en considération ou non des activités de conservation,
lorsque celles - ci visent à « protéger » un
massif forestier menacé de déboisement par des activités
humaines, agricoles notamment.
Cette option de conservation est considérée par
des spécialistes du climat comme la « meilleure
stratégie de maintenance des puits » dans la mesure où
elle contribue plus efficacement au stockage du carbone dans les sols et
qu'elle préserve la biodiversité associée à la
présence de forêts anciennes. (Valentini et al. 2000)
4.3.3. En réduisant les émissions de GES
Il ne faut pas oublier que de nombreuses activités
liées à la forêt sont émettrices de gaz à
effet de serre et qu'il est souvent possible, par la mise en oeuvre de
techniques appropriées, de réduire ces émissions.
En outre, l'exploitation des forêts naturelles peut
conduire à d'importants dégâts sur les sols et le
peuplement lorsqu'elle n'est pas maîtrisée, et la transformation
du bois, qui génère des quantités plus ou moins
importantes de déchets, lesquels peuvent être réduits ou
valorisés par leur utilisation comme matière première ou
comme combustibles. Tels que :
1°. L'exploitation à faible impact (EFI), dans le
cadre de plans d'aménagement forestier, consiste à mettre en
oeuvre un ensemble de techniques (planification des pistes de débardage,
optimisation de l'emplacement des parcs à bois, abattage
maîtrisé) et à réduire les dégâts
d'exploitation liés aux opérations forestières, qui se
traduisent par une mortalité accrue des ligneux ;
2°. L'utilisation de bois d'oeuvre en substitution des
matériaux dont la fabrication nécessite beaucoup d'énergie
(ciment, acier) permet de contribuer doublement à la lutte contre
l'effet de serre, comme par exemple le remplacement des constructions en
béton ou en acier par des constructions en bois (charpentes, poutres,
etc.).
L'utilisation de 1 m3 de bois transformé
dans le bâtiment permet de stocker environ 1 tonne de CO2 pour
une durée moyenne de 20 ans et d'éviter en outre
l'émission nette, hors sous - produits de 0,3 t de CO2 si
l'on remplace du béton, et 1,2 t de CO2 si l'on remplace de
l'acier. (Locatelli B., 1996. Forêts tropicales et Cycle
du Carbone. CIRAD)
4.3.4. Comme source de combustible renouvelable
(nouvelle)
La constitution de plantations ou la gestion durable des
ressources boisées permet l'établissement d'un puits de carbone,
à la fois en biomasse et dans les sols.
Deuxièmement, l'utilisation de ce bois, lorsqu'il se
substitue à d'autres combustibles fossiles (charbon minéral, ou
pétrole), soit pour des usages domestiques, pour la production
d'électricité ou enfin pour des usages industriels (fonte de fer,
par exemple) permet de réduire les émissions liées
à l'utilisation de ces derniers.
L'utilisation énergétique de la biomasse conduit
à un rendement soutenu des massifs forestiers c'est - à - dire
à un accroissement de la force du puits (capacité annuelle
d'absorption de CO2 de l'atmosphère) par rapport à des
formations végétales qui seraient laissées à elles
- mêmes, sans acte de gestion.
L'hypothèse implicite du renouvellement automatique de
la ressource biomasse est prise en défaut dans un certain nombre de pays
arides ou semi - arides, comme les pays sahéliens d'Afrique par exemple
là, les politiques nationales et les programmes régionaux tentent
de faire baisser la consommation de bois - énergie pour diminuer la
pression sur la ressource et à rééquilibrer l'offre et la
demande de bois - énergie.
4.4. LES MULTIPLES DIVIDENDES DES PROJETS CARBONE
En plus de contribuer à la protection de
l'environnement global, ces activités forestières offrent des
perspectives de bénéfices globaux, régionaux et locaux,
à condition d'être adaptées au contexte où elles
sont développées.
4.4.1. Des activités économiques
1°. Elles peuvent offrir des revenus potentiels à
des populations rurales vivant généralement loin des centres
d'activités (zones forestières, par exemple). Les projets de
plantation industrielle génèrent des emplois (travaux
d'établissement, entretien de pépinières, contrôle,
récolte, activités dérivées). Quant aux projets de
développement de plantations villageoises, ils visent la
rétribution directe par le biais d'un fonds d'investissement des
populations rurales participant à ces activités.
2°. Les projets de plantation de bois d'oeuvre, surtout
s'ils sont couplés à des projets d'accroissement de
l'efficacité des industries du bois, renforcent la
compétitivité de la filière bois d'un pays forestier,
à travers un accroissement de la valeur ajoutée de la
transformation et une augmentation de la production. En outre, le
développement de ces industries permet la fourniture de matériaux
de construction adaptés aux populations tant urbaines que rurales.
3°. Les bénéfices en terme de
développement des projets « exploitation à faible
impact » sont décalés dans le temps, mais pas moins
réels. En limitant la dégradation des massifs forestiers
consécutive à des pratiques d'exploitation destructrices, ces
projets contribuent au maintien d'une production durable de bois d'oeuvre.
4.4.2. L'adaptation au changement climatique et la lutte
contre la désertification
1°. Le développement de plantations d'arbres
à usages multiples contribue à la lutte contre la
désertification et l'érosion dans les régions soumises
à ce type de dégradation. Ces plantations constituent l'une des
options les plus intéressantes, dans le domaine de l'agriculture et de
la forêt, pour la fixation du carbone, l'apport des revenus aux projets
ruraux, la fourniture de matériaux combustibles.
2°. La conservation des massifs forestiers est un moyen
d'adaptation au changement climatique : elle permet en effet la protection
contre l'érosion superficielle, la régulation du régime
des eaux, la limitation des glissements de terrains et des
éboulements.
4.4.3. L'indépendance énergétique
L'amélioration de la gestion des formations naturelles
fournissant du bois énergie et les plantations destinées au
même usage contribuent à l'approvisionnement
énergétique des citadins et des villageois (après
transformation en charbon de bois) à des coûts
modérés et permettent de réduire la dépendance du
pays vis - à - vis des importations de combustibles fossiles. La
valorisation énergétique de la biomasse peut en outre permettre
une production décentralisée d'électricité dans des
zones mal desservies par les réseaux nationaux.
CHAPITRE Vème : PRESENTATION DES DONNEES -
ANALYSE ET INTERPRETATION
5.1. PRESENTATION DES DONNEES
Pour aboutir à bien mener les informations relatives
à notre objet d'étude, un échantillon de 84 personnes
tirées au hasard population du site a été mis en exergue.
C'est de cette manière que l'on a espéré recueillir les
points de vue de différentes couches de la population que notre
enquête a ciblées sur la question liée à la
consommation de charbon de bois pour les ménages de la cité de
Mbanza - Ngungu.
Ces résultats nous permettent d'envisager un paquet de
stratégies sous une approche globalisante, en vue de ralentir la
déforestation liée à l'usage de ce combustible ligneux
dans la cité de Mbanza - Ngungu et ses environs.
L'objectif de l'enquête
est de voir dans quelle mesure on peut orienter les
stratégies nous permettant d'atténuer les risques liés
à la déforestation causée par la coupe de bois à
usage énergétique dans la cité de Mbanza - Ngungu.
Le tableau 15 ressort les effectifs et pourcentages des
personnes interviewées dans les six quartiers de la cité de
Mbanza - Ngungu, dont : 14.3% de nos enquêtés soit 12
personnes sont du quartier Disengomoka, 4.8% soit 4 personnes du quartier
Ebeya, 17.9% soit 15 personnes du quartier Loma, 15.4 soit 13 personnes du
quartier Ngungu, 25% soit 21 personnes du quartier Noki et 22.6% soit 19
personnes du quartier Révolution.
Ordre
|
Variables
|
Quartiers
|
Total
Gén.
|
%
|
Diseng.
|
Ebeya
|
Loma
|
Ngungu
|
Noki
|
Révolut.
|
1
|
Sexe
|
M
|
9
|
2
|
8
|
5
|
12
|
12
|
48
|
57.1
|
F
|
3
|
2
|
7
|
8
|
9
|
7
|
36
|
42.9
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
100
|
2
|
Etat
Matrim.
|
Marié
|
4
|
2
|
12
|
5
|
11
|
7
|
41
|
48.8
|
Célib.
|
8
|
2
|
2
|
5
|
9
|
10
|
36
|
42.9
|
Divorcé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
01
|
1.2
|
Veuf
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
06
|
7.1
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
100
|
3
|
Profes.
|
Sans
|
4
|
1
|
1
|
1
|
6
|
1
|
14
|
16.7
|
Serv.Et.
|
5
|
1
|
9
|
8
|
13
|
15
|
51
|
60.7
|
Com.
|
2
|
0
|
2
|
4
|
2
|
2
|
12
|
14.3
|
Milit.
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
02
|
2.4
|
Chauf.
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
01
|
1.2
|
paysan
|
1
|
0
|
2
|
0
|
0
|
1
|
04
|
4.7
|
total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
100
|
Pourcentage/Quartier
|
14.3
|
4.8
|
17.9
|
15.4
|
25.0
|
22.6
|
100
|
Tableau 17 : Répartition des
enquêtés selon leurs quartiers
Ce tableau ressort par identité ce qui suit
:
o 57.1% de nos enquêtés soit 48 personnes ont
été constituées des hommes et 42.9% soit 36 personnes sont
constituées des femmes ;
o 48.8% soit 41 personnes étaient des mariés,
42.9% soit 36 personnes étaient des célibataires, 1.2% soit 1
personne divorcée, et enfin 7.1% soit 6 personnes veuves ;
o 16.7% soit 14 personnes sans emplois, 60.7% soit 51
personnes oeuvraient dans les services étatiques, 14.3% soit 12
personnes étaient des commerçants, 2.4% soit 2 militaires, 1.2%
soit 1 chauffeur et enfin 4.7% soit 4 des paysans.
5.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
5.2.1. Analyse de l'enquête
La population était soumise à un questionnaire
comprenant deux feuilles d'une dizaine de questions dans son ensemble (voir
annexe 1).
Les informations récoltées ont été
traitées statistiquement à l'aide des tests d'hypothèses
(test de khi - carré), en passant par le calcul de la table de
contingence.
Le pourcentage obtenu en fonction des éléments
de réponse récoltés a été soumis à un
test statistique ou tests d'hypothèses qui présentent une
méthode plus générale de décision.
La démarche consiste à opposer deux
hypothèses :
o L'une, notée H0 (hypothèse nulle),
est appelée hypothèse privilégiée, c'est - à
- dire celle que l'on souhaite voir réalisée ;
o L'autre, notée H1, est appelée
l'hypothèse antagoniste, c'est toute hypothèse contraire à
H0.
Khi - carré a été calculé en
suivant les données du tableau 16 ci - après
présenté :
Tableau 18 : modèle de calcul de la
table de contingence
On effectue successivement les opérations
suivantes :
(1)
(2)
Avec :
a: la somme partielle de chaque ligne ;
b : la somme partielle de chaque colonne ;
x : le nombre de cas observés (chiffre repris dans
chaque case) ;
y : le résultat de chaque case trouvé
à partir de l'opération (2), dont la sommation des totaux
partiels de toutes les lignes est égale à celle des totaux
partiels de toutes les colonnes et vaut la double sommation x2
(khi - carré) définie précédemment.
La valeur de khi - carré calculée
xc2 à l'aide des opérations (1) et (2) est
ensuite comparée avec la valeur de khi - carré déduite de
la table de la distribution de khi - carré donnée par la loi de
K. PEARSON (voir annexe 2) en tenant compte du degré de liberté
(v) de khi - carré : xá2(v) et du
seuil de confiance ou risque imposé (á).
On compare enfin les deux valeurs de khi - carré en
présence, ce qui permet d'énoncer la règle de
décision de la manière suivante :
Si xc2 <
xá2(v) : accepter H0
xc2 >
xá2(v) : refuser H0, pour un
risque de première espèce á donnée.
Par contre le nombre de degrés de liberté (v) est
déduit de la relation ci - après :
V= (i - 1) (j -
1)
Où i : est le nombre de lignes,
J : le nombre de colonnes.
5.2.2. Interprétation des résultats de
l'enquête
Tableau 19: Question relative à la source
d'énergie principale pour la cuisson dans les ménages
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
1
|
Quelles sources d'énergies utilisez - vous souvent pour
la cuisson dans votre ménage ?
|
0. Charbon de bois
|
M
|
3
|
2
|
6
|
1
|
2
|
6
|
20
|
39
|
F
|
1
|
0
|
5
|
5
|
4
|
4
|
19
|
1. Bois de chauffe
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
00
|
F
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2. Electricité
|
M
|
6
|
0
|
2
|
4
|
10
|
6
|
28
|
44
|
F
|
2
|
1
|
2
|
3
|
5
|
3
|
16
|
3. Pétrole
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
01
|
F
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
0.234
|
0
|
0.325
|
0.571
|
1.130
|
F
|
0.312
|
0
|
0.433
|
0.760
|
1.505
|
Tot.
|
0.546
|
0.0
|
0.758
|
1.331
|
2.635
|
a.les effectifs
b. calcul de y
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
20
|
0
|
28
|
0
|
48
|
F
|
19
|
0
|
16
|
1
|
36
|
Tot.
|
39
|
0
|
44
|
1
|
84
|
%
|
46.4
|
0.0
|
52.4
|
1.2
|
100
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
22.285
|
0.0
|
25.143
|
0.571
|
48
|
F
|
16.714
|
0.0
|
18.857
|
0.429
|
36
|
Tot.
|
39
|
0.0
|
44
|
1
|
84
|
P : Population M : Effectif
masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Il s'avère que :
Ø 46,4% de la population utilise le charbon de bois
comme source principale d'énergie ;
Ø 0% utilise le bois de chauffe (personne
n'utilise le bois de chauffe);
Ø 52,4% utilise de
l'électricité ;
Ø 1,2% utilise du pétrole.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 16 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population utilise de
l'électricité comme source principale d'énergie pour la
cuisson dans le ménage ;
H1 = la population utilise le charbon comme source
principale d'énergie pour la cuisson dans le ménage.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé :
xc2 = 2,635
- Nombre de degrés de liberté : v = 3
- Risque ou seuil de confiance : á = 3% ou
á = 0,03
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 3 et
á = 0,03 vaut : xá2(v) = 9,35
o Conclusion : xc2 <
xá2(v) : H0 est
acceptée
On conclut que la population utilise de
l'électricité comme source principale d'énergie pour la
cuisson dans le ménage.
Tableau 20: Questions relatives à l'instrument
utilisé pour la cuisson
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
4
|
En cas d'une panne (coupure) du courant électrique,
quel genre de foyer utilisez - vous dans votre ménage ?
|
0. Brasero simple
|
M
|
8
|
2
|
8
|
5
|
10
|
7
|
40
|
70
|
F
|
1
|
1
|
7
|
8
|
9
|
4
|
30
|
1. Foyer tradition. à 3 pierres
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
2
|
06
|
F
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
4
|
2. Brasero à piles
|
M
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
3
|
6
|
08
|
F
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3. Foyer amélioré
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
00
|
F
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
40
|
3.429
|
4.571
|
0
|
48
|
F
|
30
|
2.571
|
3.429
|
0
|
36
|
Tot.
|
70
|
6
|
8
|
0
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs
b. calcul de y
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
0
|
0.596
|
0.446
|
0
|
1.042
|
F
|
0
|
0.794
|
0.595
|
0
|
1.389
|
Tot.
|
0
|
1.390
|
1.041
|
0
|
2.431
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
40
|
2
|
6
|
0
|
48
|
F
|
30
|
4
|
2
|
0
|
36
|
Tot.
|
70
|
6
|
8
|
0
|
84
|
%
|
83.3
|
7.2
|
9.5
|
0.0
|
100
|
P : Population M : Effectif masculin
F : Effectif de femmes R : Les
réponses
Il s'avère que :
Ø 83% de la population utilise le brasero simple dans
leur ménage;
Ø 7,2% utilise le foyer traditionnel à
3pierres ;
Ø 9,5% utilise le brasero à piles ;
Ø 0% utilise le foyer amélioré.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 17 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population utilise le brasero
simple ;
H1 = la population utilise le brasero à
piles.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé :
xc2 = 2,431
- Nombre de degrés de liberté : v = 3
- Risque ou seuil de confiance : á = 3% ou
á = 0,03
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 3 et
á = 0,03 vaut : xá2(v) = 9,35
o Conclusion : xc2 <
xá2(v) : H0 est
acceptée
On conclut que la population utilise le brasero simple dans
leur ménage.
Tableau 21: Questions relatives à la taille des
ménages
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
7
|
Quelle est la taille de votre ménage ?
|
0. Moins de 4 Personnes
|
M
|
3
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
13
|
23
|
F
|
2
|
1
|
0
|
4
|
1
|
2
|
10
|
1. 4 à 8 Personnes
|
M
|
5
|
1
|
3
|
1
|
5
|
7
|
22
|
37
|
F
|
0
|
0
|
6
|
3
|
2
|
4
|
15
|
2. Plus de 8 Personnes
|
M
|
1
|
1
|
4
|
2
|
4
|
1
|
13
|
24
|
F
|
1
|
1
|
1
|
1
|
6
|
1
|
11
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs
b. calcul de y
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
M
|
0.0015
|
0.0347
|
0.0371
|
0.0733
|
F
|
0.0020
|
0.0463
|
0.0463
|
0.0978
|
Tot.
|
0.0035
|
0.0810
|
0.0866
|
0.1711
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
M
|
13
|
22
|
13
|
48
|
F
|
10
|
15
|
11
|
36
|
Tot.
|
23
|
37
|
24
|
84
|
%
|
27.4
|
44.0
|
28.6
|
100
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
M
|
13.143
|
21.143
|
13.714
|
48
|
F
|
9.857
|
15.857
|
10.286
|
36
|
Tot.
|
23
|
37
|
24
|
84
|
P : Population M : Effectif masculin
F : Effectif de femmes R : Les réponses
Il s'avère que :
Ø 27,4% de la population ont une taille de moins de
4personnes dans le ménage;
Ø 44% de la population ont une taille de 4
à 8personnes;
Ø 28,6% de la population ont une taille de plus de
8personnes.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 18 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population dont la taille du ménage
est comprise entre 4 et 8 ;
H1 = la population dont la taille du ménage
est plus de 8personnes.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé :
xc2 = 0,1711
- Nombre de degrés de liberté : v = 2
- Risque ou seuil de confiance : á = 2% ou
á = 0,02
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 2 et
á = 0,02 vaut : xá2(v) = 7,38
o Conclusion : xc2 <
xá2(v) : H0 est
acceptée
On conclut que la population a une taille de ménage
comprise entre 4 et 8personnes. Donc la moyenne de la population dans le
ménage est de 6personnes.
Tableau 22: Questions relatives aux conséquences
sur la déforestation
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
9
|
Connaissez - vous quelques conséquences de la
déforestation dans votre milieu ?
|
0. Perturbation climatique
|
M
|
2
|
0
|
3
|
3
|
4
|
6
|
18
|
30
|
F
|
1
|
1
|
3
|
3
|
3
|
1
|
12
|
1. Réchauffement planétaire
|
M
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
3
|
11
|
F
|
1
|
1
|
2
|
0
|
1
|
3
|
8
|
2. Erosion
|
M
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
8
|
13
|
F
|
0
|
0
|
0
|
4
|
1
|
0
|
5
|
3. Pertes de la biodiversité
|
M
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2
|
2
|
6
|
09
|
F
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4. sécheresse
|
M
|
3
|
0
|
5
|
1
|
3
|
1
|
13
|
21
|
F
|
1
|
0
|
2
|
1
|
3
|
1
|
8
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs
b. calcul de y
P
|
R
|
To
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
M
|
17.14
|
6.29
|
7.43
|
5.14
|
12
|
48
|
F
|
12.86
|
4.71
|
5.57
|
3.86
|
9
|
36
|
Tot.
|
30
|
11
|
13
|
9
|
21
|
84
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
M
|
18
|
3
|
8
|
6
|
13
|
48
|
F
|
12
|
8
|
5
|
3
|
8
|
36
|
Tot.
|
30
|
11
|
13
|
9
|
21
|
84
|
%
|
35.7
|
13.1
|
15.5
|
10.7
|
25.0
|
100
|
P : Population M : Effectif masculin
F : Effectif des femmes R : Les réponses
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
M
|
0.043
|
1.72
|
0.043
|
0.143
|
0.083
|
2.03
|
F
|
0.057
|
2.30
|
0.058
|
0.191
|
0.111
|
2.717
|
Tot.
|
0.1
|
4.02
|
0.101
|
0.334
|
0.194
|
4.75
|
Il s'avère que :
Ø 35,7% de la population affirme que les
conséquences de la déforestation entraînent la perturbation
climatique ;
Ø 13,1% de la population affirme le
réchauffement climatique ;
Ø 15,5% de la population affirme les
érosions ;
Ø 10,7% de la population affirme les pertes de la
biodiversité ;
Ø 25% de la population affirme la sécheresse.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau n°19 donne les résultats
suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population affirme que les
conséquences de la déforestation c'est la perturbation
climatique ;
H1 = la population affirme que les
conséquences de la déforestation c'est la sécheresse.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé :
xc2 = 4,75
- Nombre de degrés de liberté : v = 4
- Risque ou seuil de confiance : á = 4% ou
á = 0,04
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 4 et
á = 0,04 vaut : xá2(v) = 9,49
o Conclusion : xc2 <
xá2(v) : H0 est
acceptée
On conclut que la population affirme que les
conséquences de la déforestation est la perturbation
climatique.
Tableau 23: Questions relatives aux stratégies
pour réduire la déforestation
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
11
|
A quelles stratégies pensez - vous pour
réduire la déforestation liée à la coupe de bois
pour les besoins énergétiques ?
|
0. Education environnementale
|
M
|
0
|
1
|
2
|
1
|
5
|
0
|
9
|
13
|
F
|
0
|
0
|
2
|
2
|
0
|
0
|
4
|
1. Reboisement
|
M
|
7
|
1
|
3
|
4
|
5
|
6
|
26
|
44
|
F
|
2
|
0
|
4
|
4
|
3
|
5
|
18
|
2. Sensibilisation
|
M
|
2
|
1
|
3
|
0
|
4
|
6
|
16
|
27
|
F
|
1
|
1
|
1
|
2
|
4
|
2
|
11
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs
b. calcul de y
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
M
|
0.156
|
0.018
|
0.009
|
0.183
|
F
|
0.241
|
0.029
|
0.014
|
0.284
|
Tot.
|
0.397
|
0.047
|
0.023
|
0.467
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
M
|
7.89
|
26.71
|
16.39
|
51
|
F
|
5.11
|
17.29
|
10.61
|
33
|
Tot.
|
13
|
44
|
27
|
84
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
M
|
9
|
26
|
16
|
51
|
F
|
4
|
18
|
11
|
33
|
Tot.
|
13
|
44
|
27
|
84
|
%
|
15.5
|
52.4
|
32.1
|
100
|
P : Population M : Effectif
masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Il s'avère que :
Ø 15,5% de la population adopte l'éducation
environnementale comme stratégie pour réduire la
déforestation;
Ø 52,4 % de la population adopte le reboisement;
Ø 32,1% de la population adopte la sensibilisation.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 20 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population adopte le reboisement ;
H1 = la population adopte la sensibilisation.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé :
xc2 = 0,467
- Nombre de degrés de liberté : v = 2
- Risque ou seuil de confiance : á = 2% ou
á = 0,02
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 2 et
á = 0,02 vaut : xá2(v) = 7,38
o Conclusion : xc2 <
xá2(v) : H0 est
acceptée
On conclut que la population adopte le reboisement comme
stratégie pour réduire la déforestation.
Tableau 24: Questions relatives aux technologies
énergétiques dans le ménage
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
13
|
Quels sont les types de technologies
énergétiques qui doivent être classés comme
prioritaires dans le secteur du ménage ?
|
0. Chaleur
|
M
|
3
|
1
|
2
|
5
|
5
|
3
|
19
|
30
|
F
|
2
|
0
|
2
|
2
|
2
|
3
|
11
|
1. Froid
|
M
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
4
|
08
|
F
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4
|
2. Eclairage
|
M
|
5
|
1
|
5
|
3
|
7
|
4
|
25
|
44
|
F
|
1
|
2
|
3
|
3
|
6
|
4
|
19
|
3. Autre
|
M
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
02
|
F
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs
b. calcul de y
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
0.072
|
0.121
|
0.054
|
0.551
|
0.798
|
F
|
0.107
|
0.178
|
0.079
|
0.810
|
1.174
|
Tot.
|
0.179
|
0.299
|
0.133
|
1.361
|
1.97
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
17.86
|
4.76
|
26.19
|
1.19
|
50
|
F
|
12.14
|
3.24
|
17.81
|
0.81
|
34
|
Tot.
|
30
|
8
|
44
|
2
|
84
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
19
|
4
|
25
|
2
|
50
|
F
|
11
|
4
|
19
|
0
|
34
|
Tot.
|
30
|
8
|
44
|
2
|
84
|
%
|
35.7
|
9.5
|
52.4
|
2.4
|
100
|
P : Population M : Effectif
masculin F : Effectif de femmes
R : Les réponses
Il s'avère que :
Ø 35,7% de la population propose la chaleur comme type
de technologies énergétiques prioritaires dans le secteur du
ménage ;
Ø 9,5% de la population propose le froid ;
Ø 52,4% de la population propose
l'éclairage ;
Ø 2,4% de la population propose autre.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 21 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population propose
l'éclairage ;
H1 = la population propose la chaleur.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé :
xc2 = 1,97
- Nombre de degrés de liberté : v = 3
- Risque ou seuil de confiance : á = 3% ou á =
0,03
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 3 et á =
0,03 vaut : xá2(v) = 9,35
o Conclusion : xc2 <
xá2(v) : H0 est
acceptée
On conclut que la population adopte l'éclairage comme
type de technologies énergétiques prioritaires dans le secteur du
ménage.
CONLUSION GENERALE
Au terme de cette étude qui a porté sur la
contribution des énergies nouvelles sur la gestion durable des
écosystèmes forestiers au Bas - Congo, nous venons d'apporter une
vision prospective et contribuer à une meilleure compréhension et
faisabilité des nouvelles énergies de remplacement
technologiquement, écologiquement, sociologiquement et
financièrement acceptables par les populations.
Disons que, la croissance effrénée par la
consommation de la braise ou charbon de bois par les ménages dont la
taille moyenne varie entre 4 à 8 personnes dans la cité de Mbanza
- Ngungu, telle affirmée par nos enquêtes, a pour
conséquences la perturbation climatique.
Pour nous permettre de nous rassurer de la
réalité de la déforestation dans cette cité
liée à la consommation de l'énergie - bois « charbon
de bois ». Nos questions de recherche formulées dans nos
hypothèses, nous ont amenés à aboutir aux confirmations
suivantes: 15,5% de nos enquêtés estiment l'éducation
environnementale comme stratégie pour réduire la
déforestation ; 52,4 % de nos enquêtés confirme le
reboisement ; 32,1% de nos enquêtés estiment la
sensibilisation.
Au regard des résultats d'enquête menée
dans cette cité, de nouvelles options de gestion, l'agroforesterie, la
réhabilitation des infrastructures hydro électriques et
installation d'autres alternatives d'énergie nouvelle et renouvelable
non exploitées dans la province, les plantations et une meilleure
efficacité au niveau des producteurs et des consommateurs, peut fournir
des garanties pour un futur approvisionnement durable en bois énergie
tout en préservant la ressource naturelle à la base.
L'utilisation des foyers améliorés est
limitée, c'est la phase importante d'enquête du milieu que nous
avons décrit au tableau 20 stipulant que : 83% de la population
utilise encore le brasero simple dans leur ménage; 7,2% utilise le foyer
traditionnel à 3pierres ; 9,5% utilise le brasero à
piles et 0% utilise le foyer amélioré.
Les tests réalisés ont démontré
que l'emploi des foyers améliorés pour un usage ménager ne
prétend pas résoudre totalement la crise due à la
pénurie de bois de feu des régions défavorisées. Il
est cependant clair qu'une économie de matière ligneuse est
possible allant de l'ordre de 36 à 58%.
La diffusion massive de foyers améliorés est
l'un des moyens les plus efficaces pour enrayer la progression de la demande de
charbon de bois. Permettant des économies de combustibles d'environ 50%,
cette solution se traduira par des sensibles gains de temps et d'argent pour la
ménagère et atténuera les pressions qui s'exercent sur les
écosystèmes forestiers au Bas - Congo.
Une étude menée par PROBEC (2010) a
démontré que la fabrication des foyers améliorés
à Kinshasa est économiquement viable et que leur utilisation
pourrait contribuer à la réduction de la consommation de bois de
40% et bénéficier aux ménages pauvres.
(Source : Projet Makala/CIFOR, 2011).
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BIONGO A., Four Amélioré, edition
CEDI, Kinshasa, 1988
2. CARLOTTA W., Manuel de formation pour le foyer
amélioré au Bénin, Mars 2012.
3. DIANZUNGU D., Endiguer la désertification,
éditions centre de vulgarisation agricole, Kinshasa, 1991.
4. ROSSEL J., Physique générale, édition
du GRIFFON, Paris 1988
5. ORIA M., Sciences naturelles, librairie Hatier 8,
Paris1963.
6. PNSAR, Monographie de la Province du Bas - Congo,
Matadi, 2005.
7. MASSE R., Conception d'un foyer amélioré
domestique à charbon de bois en Afrique subsaharienne, 2002
8. KEMP R.H et PALMBERRG C. - L, Aménagement durable
des forêts, FAO Rome, 1997.
II. NOTES DES COURS
9. BETA M., Protection et Conservation de la Nature,
Cours de 2ème Génie Environnement/Météo,
ISTA - NDOLO, 2012, Inédit.
10. BETAM., Energie et Environnement, Cours de
2ème Génie Environnement/Météo, ISTA -
NDOLO, 2012, Inédit.
11. CIZUNGU B., Biométrie, Cours de
2ème Génie Environnement/Météo, ISTA -
NDOLO, 2012, Inédit.
12. FAKA D., Technologie de l'Environnement, Cours de
2ème Génie Environnement/Météo, ISTA -
NDOLO, 2012, Inédit.
13. TSHITALA P., Les principes écologiques du
développement, Cours de 2ème Génie
Environnement/Météo, ISTA - NDOLO, 2012, Inédit.
III. TFC ET MEMOIRES
14. SARR A., Contribution des énergies renouvelables
à la promotion du développement durable et la lutte contre la
pauvreté : cas des cuisinières solaires de
Méckhé, Mémoire ATEGU, Sénégal, 2009.
15. KAFUMBA J., Les techniques améliorées de
combustion pour la préservation des forêts autour de Kinshasa,
Mémoire - ISTA, 2004
16. MAKUBIKUA P., Les caractéristiques principales
du rayonnement solaire à Kinshasa et son utilisation pour les besoins
techniques, TFC - ISTA, 1986
IV. REVUES ET RAPPORTS
17. GEIC, Bilan 2007 des changements climatiques,
conséquences, adaptation et vulnérabilité contribution
du groupe de travail II au quatrième rapport
d'évaluation, GIEC, OIM - PNUE.
18. Nations Unies, protocoles de Kyoto à la
convention - Cadre des Nations Unies sur le changement Climatique,
1998.
19. Rapport ABC Comprendre REDD et ses enjeux ,2009
41p.
V. SITES WEBOGRAPHIES
20.
http://www.fuelnetwork.org/index.php/IASC-TASK-force-SAFE-workshops;
21.
http://www.fao.org/africa/publications/nature-and-faune-magazine/.
22. Encyclopédie Microsoft encarta, SL, 2009.
23.
www.wikipedia.org.
24.
www.google.energie-bois.org.
25.https://energypedia.info/index.php/File:GIZ_Werner_Stove_Eclair_Manual_Benin_fra.pdf
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE..........................................................................
|
i
|
DEDICACE............................................................................
|
ii
|
REMERCIEMENTS..................................................................
|
iii
|
SIGLES ET
ABREVIATIONS......................................................
|
|
LISTE DES
TABLEAUX............................................................
|
v
|
LISTE DES
FIGURES...............................................................
|
vi
|
|
|
INTRODUCTION
GENERALE....................................................
|
1
|
1.
PROBLEMATIQUE...............................................................
|
3
|
2.
HYPOTHESE.......................................................................
|
3
|
3. OBJECTIFS DU
TRAVAIL......................................................
|
4
|
3.1. Objectif
global....................................................................
|
4
|
3.2. Objectifs
spécifiques............................................................
|
4
|
4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET..............................................
|
5
|
4.1. Intérêt
général....................................................................
|
5
|
4.2. Intérêt
particulier................................................................
|
5
|
4.3. Intérêt
scientifique...............................................................
|
5
|
4.4. Intérêt social et
national........................................................
|
6
|
5. APPROCHES
METHODOLOGIQUES........................................
|
6
|
5.1.
Méthodes..........................................................................
|
6
|
5.1.1. La méthode
descriptive.......................................................
|
6
|
5.1.2. La méthode
statistique........................................................
|
7
|
5.1.3. La méthode
analytique........................................................
|
7
|
5.2.
Techniques........................................................................
|
7
|
5.2.1. Technique
documentaire......................................................
|
7
|
5.2.2. Technique
d'interview........................................................
|
7
|
5.2.3. Technique
d'observation.....................................................
|
7
|
5.2.4. Technique
d'échantillonnage................................................
|
7
|
6. ETAT DE LA QUESTION ET DELIMITATION DU TRAVAIL.........
|
8
|
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL..................................................
|
9
|
|
|
CHAPITRE Ier : GENERALITES ET CONCEPTS
DE BASE..................
|
10
|
1.1. CADRE
THEORIQUE..........................................................
|
10
|
1.2. CADRE
CONCEPTUEL.......................................................
|
10
|
1.2.1. Définition des concepts
clés.................................................
|
10
|
1.3. QUELQUES
GENERALITES.................................................
|
12
|
1.3.1. Cadre de
l'énergie.............................................................
|
12
|
a. Définition du concept
énergie...............................................
|
12
|
b. Données principales sur
l'énergie..........................................
|
12
|
1.3.1.1. Etres vivants et
énergie.....................................................
|
13
|
1.3.1.2. L'énergie
solaire.............................................................
|
14
|
a. Energie solaire
thermique...................................................
|
14
|
b. Energie solaire
photovoltaïque.............................................
|
14
|
1.3.1.3. Energie
éolienne.............................................................
|
15
|
1.3.1.4. Energie
hydraulique.........................................................
|
15
|
1.3.1.5.
Biomasse......................................................................
|
16
|
1.3.1.6. Energie
géothermique.......................................................
|
16
|
1.3.2. Cadre de la
foresterie..........................................................
|
17
|
1.3.2.1. Système forestier en
RDC.................................................
|
17
|
1.3.2.2. Protection des ressources
naturelles.....................................
|
17
|
1.3.3. Cadre du développement durable, viable ou
soutenable...............
|
19
|
|
|
CHAPITRE IIème : PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE................
|
22
|
2.1.
PRESENTATION................................................................
|
22
|
2.2. HISTORIQUE ET
LOCALISATION.........................................
|
22
|
2.3. MILIEU
BIOPHYSIQUE.......................................................
|
24
|
2.3.1. Relief et
Végétation............................................................
|
24
|
2.3.2.
Géologie.........................................................................
|
24
|
2.3.3. Hydrographie et
Hydrologie..................................................
|
25
|
2.4.
CLIMAT...........................................................................
|
25
|
2.5. FACTEURS
CLIMATIQUES..................................................
|
26
|
2.5.1.
Température....................................................................
|
26
|
2.5.2.
Pluviosité.......................................................................
|
27
|
2.6. ASPECTS
DEMOGRAPHIQUES.............................................
|
29
|
2.7. SITUATION
ECONOMIQUE.................................................
|
31
|
2.8. SITUATION
SOCIOCULTURELLE.........................................
|
32
|
2.9. ORGANISATION
POLITICO-ADMINISTRATIVE......................
|
35
|
|
|
CHAPITRE IIIème : SECTEUR
ENERGETIQUE AU BAS-CONGO.........
|
39
|
3.1. RESSOURCES ET POTENTIELS
ENERGETIQUES....................
|
39
|
3.1.1. Energies non
renouvelables.................................................
|
39
|
o Energies
fossiles...............................................................
|
39
|
3.1.2. Energies nouvelles et
renouvelables.......................................
|
39
|
o
Biomasse.....................................................................
|
39
|
o Energie
solaire..............................................................
|
40
|
o
Hydroélectricité............................................................
|
41
|
3.2. TECHNOLOGIES DANS LES SOUS SECTEURS RESIDENTIEL ET
ARTISANAL................................................................
|
42
|
3.2.1.
Cuisson.........................................................................
|
43
|
3.2.2.
Eclairage........................................................................
|
44
|
3.2.3.
Réfrigération....................................................................
|
45
|
3.2.4.
Climatisation...................................................................
|
46
|
3.3. IMPACTS SOCIO - ECONOMIQUES A L'USAGE DE DIVERSES SOURCES
D'ENERGIE.......................................................
|
47
|
3.4. ETUDE DES
PROJETS........................................................
|
48
|
PROJET n°1 : LA CUISINIERE
SOLAIRE.............................................
|
48
|
PROJET n°2 : LE FOYER AMELIORE AU CHARBON A
BOIS...........
|
49
|
1. PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT.....................................
|
49
|
2. LES TESTS DE FOYERS DOMESTIQUES A CHARBON...........
|
50
|
2.1. LE TEST D'EBULLITION DE L'EAU
(TEE)........................
|
50
|
2.1.1. Le protocole du
TEE......................................................
|
50
|
2.1.2. Expression des
résultats..................................................
|
52
|
2.1.3. Modes de calcul pour la première
phase...............................
|
53
|
2.1.4. Modes de calcul pour la deuxième
phase...............................
|
55
|
2.1.5. Modes de calcul pour la totalité du test
d'ébullition d'eau.........
|
56
|
2.1.6. Limites d'interprétation du
TEE........................................
|
57
|
2.2. LES TESTS DE CUISINE CONTOLEE
(TCC)......................
|
57
|
2.2.1. Le protocole du
TCC......................................................
|
58
|
2.2.2. Expression des résultats pour le
TCC...................................
|
59
|
2.2.3. Limites d'interprétation du
TCC.........................................
|
59
|
2.3. COMPOSITION DES
REPAS...........................................
|
60
|
2.4. MATERIELS
UTILISES.................................................
|
61
|
2.5. INTERPRETATION DES RESULTATS DES TESTS..............
|
61
|
2.5.1. Test d'ébullition
d'eau.....................................................
|
61
|
2.5.2. Test de cuisine
contrôlée.................................................
|
62
|
|
|
CHAPITRE IVème : LES FORETS ET
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE..........................................
|
63
|
4.1. LE CARBONE ET L'EFFET DE
SERRE...................................
|
63
|
4.2. LA PLACE DES FORETS DANS LA DYNAMIQUE DU CHANGEMENT
CLIMATIQUE...........................................
|
64
|
4.2.1. Des réservoirs de
carbone....................................................
|
64
|
4.2.2. Des sources de gaz à effet de serre
(GES).................................
|
65
|
4.2.3. Des puits de
CO2...............................................................
|
65
|
4.3. LES ACTIVITES FORESTIERES : UN MOYEN DE LUTTE CONTRE
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE..........................
|
67
|
4.3.1. Comme puits de
carbone.....................................................
|
67
|
4.3.2. En protégeant les forêts
existantes.........................................
|
67
|
4.3.3. En réduisant les émissions de
GES.........................................
|
67
|
4.3.4. Comme source de combustible
renouvelable..............................
|
68
|
4.4. LES DIVIDENDES MULTIPLES PROJETS CARBONE..............
|
69
|
4.4.1. Des activités
économiques...................................................
|
69
|
4.4.2. L'adaptation au changement climatique et la lutte
contre la
désertification.................................................................
|
69
|
4.4.3. L'indépendance
énergétique..................................................
|
70
|
|
|
CHAPITRE Vème : PRESENTATION DES
DONNEES - ANALYSE ET
INTERPRETATION..........................................
|
71
|
5.1. PRESENTATION DES
DONNEES..........................................
|
71
|
5.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
D'ENQUETES...............................................................
|
73
|
5.2.1. Analyse de
l'enquête.........................................................
|
73
|
5.2.2. Interprétation des résultats de
l'enquête..................................
|
75
|
|
|
CONCLUSION
GENERALE........................................................
|
88
|
|
|
BIBLIOGRAPHIE.....................................................................
|
90
|
|
|
TABLE DES
MATIERES............................................................
|
92
|
ANNEXES
I. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
II. TABLE DE LA DISTRIBUTION DE Khi - CARRE
(X2)
III. FICHES DE PRISE DES DONNEES
IV. PHOTOS
ANNEXE I
Institut Supérieur de Techniques
Appliquées
I.S.T.A / NDOLO
Section : Météorologie
Option : Génie Environnement
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I. Identification de
l'enquêté(e)
1. Etat matrimonial : marié
célibat. Divorcé (e)
veuf (ve)
2. Sexe : M F
3. Profession : Sans
Service Etatique Commerçant
Militaire
Chauffeur Paysan
4. Nombre de personnes à charge :............
5. Quartier : Disengomoka Ngungu Noki
Loma Révolution Ebeya
II. Renseignements sur le sujet
1. Quelles sources d'énergies souvent utilisez-vous
pour la cuisson dans votre ménage?
Charbon de bois Bois de
chauffe Electricité Pétrole
2. Connaissez-vous les sources de
prélèvement pour le charbon de bois (ou bois) ?
Oui Non
Sans opinion
3. Si Oui, lesquelles ?
Agriculture sur brûlis
Forêt Plantations publiques Autres (à
préciser)......................................................................................................
4. En cas d'une panne (coupure) du courant
électrique, quel genre de foyer utilisez-vous dans votre
ménage ?
Brasero simple Foyer traditionnel à
3pierres Brasero à piles Foyer
amélioré
5. Etes-vous satisfaits du rendement ?
Oui Non si Non
pourquoi ?.............................................................................................................................
6. Que proposez-vous pour
l'améliorer ?.............................................................................
.....................................................................................................................
7. Quelle est la taille de votre
ménage ?
Moins de 4 personnes 4
à 8 personnes Plus de 8 personnes
8. Combien dépensez-vous par jour pour la
consommation du charbon de bois (ou les bois) dans votre
ménage?
Moins de 1.000Fc 1.000Fc
à 2.000Fc Plus de 2.000Fc
9. Connaissez-vous quelques conséquences de la
déforestation dans votre milieu ?
Perturbation climatique
Réchauffement planétaire Erosion
Pertes de la biodiversité
Sécheresse
10. Connaissez-vous quelques causes de la
déforestation dans ce milieu ?
Production de charbon de bois
Bois de chauffe Agriculture
Bois de construction
11. A quelles stratégies pensez-vous pour
réduire la déforestation liée à la coupe de bois
pour les besoins énergétiques domestiques dans votre
milieu ?
Education environnementale
Reboisement Sensibilisation
12. Est-il nécessaire de promouvoir de nouvelles
technologies énergétiques dans les secteurs
d'utilisation ?
Non Oui
Absolument
13. Quels sont les types de technologies
énergétiques qui doivent être classés comme
prioritaires dans le secteur du ménage?
Chaleur Froid
Eclairage
Autre (à
préciser).............................................................
14. Quels sont les secteurs qui doivent être
considérés comme prioritaires pour le transfert de technologies
énergétiques ? (Utiliser des chiffres allant de 1 à
6)
Ménages PME Production
électrique Agricole
Industrie moderne
Transport
15. Quels critères avez-vous utilisé pour
classer les secteurs par ordre de priorité ?
Importance socio-économique
Dégradation de l'environnement
Importance dans le bilan
énergétique
Disponibilité des ressources
énergétiques locales
Définition : On entend par
technologies énergétiques, les équipements utilisés
pour transformer une source énergétique (pétrole, charbon
minéral, bois de feu et dérivés, énergies
renouvelables, etc.) en une forme d'énergie utilisable dans la
production de biens et de services.
Ménage = Résidence PME= Petites
et Moyennes Entreprises
Merci de votre
collaboration !
ANNEXE II :
TABLE DE DISTRIBUTION DE X2 (LOI DE PEARSON)
Valeurs de x2 ayant la probabilité P
d'être dépassée
P
v
|
0 ,990
|
0,975
|
0,950
|
0,900
|
0,100
|
0,050
|
0,025
|
0,010
|
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
|
0,00016
0,02
0,12
0,30
0,55
0,87
1,24
1,65
2,09
2,56
3,05
3,57
4,11
4,66
5,23
5,81
6,41
7,01
7,63
8,26
8,90
9,54
10,2
10,9
11,5
12,2
12,9
13,6
14,3
15,0
|
0,00098
0,05
0,22
0,48
0,83
1,24
1,69
2,18
2,70
3,25
3,82
4,40
5,01
5,63
6,26
6,81
7,56
8,23
8,91
9,59
10,3
11,0
11,7
12,4
13,1
13,8
14,6
15,3
16,0
16,8
|
0,00393
0,10
0,35
0,71
1,15
1,64
2,17
2,73
3,33
3,94
4,57
5,23
5,89
6,57
7,26
7,96
8,67
9,39
10,1
10,9
11,6
12,3
13,1
13,8
14,6
15,4
16,2
16,9
17,7
18,5
|
0,0158
0,21
0,58
1,06
1,61
2,20
2,83
3,49
4,17
4,86
5,58
6,30
7,04
7,79
8,55
9,31
10,08
10,86
11,65
12,44
13,24
14,04
14,85
15,66
16,47
17,29
18,11
18,94
19,77
20,60
|
2,71
4,60
6,25
7,78
9,24
10,64
12,02
13,36
14,68
15,99
17,27
18,55
19,81
21,06
22,31
23,54
24,77
25,99
27,20
28,41
29,61
30,81
32,01
33,20
34,38
35,56
36,74
37,92
39,09
40,26
|
3,84
5,99
7,81
9,49
11,07
12,59
14,07
15,51
16,92
18,31
19,67
21,03
22,36
23,68
25,00
26,30
27,59
28,87
30,14
31,41
32,67
33,92
35,17
36,41
37,65
38,88
40,11
41,34
42,56
43,77
|
5,02
7,38
9,35
11,1
12,8
14,0
16,0
17,5
19,0
20,5
21,9
23,3
24,7
26,1
27,5
28,8
30,2
31,3
32,9
34,2
35,5
36,8
38,1
39,4
40,6
41,9
43,2
44,5
45,7
47,0
|
6,63
9,21
11,24
13,28
15,09
16,81
18,47
20,09
21,66
23,21
24,72
26,22
27,69
29,14
30,58
32,00
33,41
34,80
36,19
37,57
38,93
40,29
41,64
42,98
44,31
45,64
46,96
48,28
49,59
50,89
|
ANNEXE III :
FICHES DE PRISE DES DONNEES
TEST D'EBULLITION DE L'EAU POUR FOYER A CHABON DE
BOIS
DATE :..............................................
FOYER :..............................................
OPERATEUR :....................................
MARMITE :..........................................
N° TEST :............................................
COMBUSTIBLE :.................................. TEMPERATURE
DE L'AIR :.....................
HUMIDITE :....................................... HUMIDITE
DE L'AIR :...........................
CONDITION ATMOSPHERIQUES :......... INTENSITE DU
VENT :...........................
|
DEPART
|
FIN EBULLITION
|
FIN MIJOTAGE
|
TEMPERATURE D'EAU
|
|
|
|
MARMITE VIDE
|
|
|
|
MARMITE PLEINE
|
|
|
|
POIDS FOYER VIDE
|
|
|
|
POIDS CHARBON
|
|
|
|
CHARBON
|
|
|
|
HEURE
|
|
|
|
MASSE D'EAU
|
|
|
|
CHARBON CONSOMME
|
|
|
|
PETROLE CONSOMME
|
|
|
|
EAU EVAPOREE
|
|
|
|
TEMPS
|
|
|
|
RENDEMENT
|
GLOBAL
|
PREMIERE PHASE
|
DEUXIEME PHASE
|
|
|
|
CONSOMMATION SPECIFIQUE
|
|
|
|
PUISSANCE
|
|
|
|
FLEXIBILITE
|
|
|
|
ANNEXE IV : PHOTOS D'EXPERIMENTATION
DES FOYERS
Photo 1 : les matériels
utilisés pendant le test Photo 2 : vue de dessus du
Foyer ALFI
Photo 3 : prélèvement des
données lors des tests d'ébullition et de cuisine
comparée
Photo 4 : cuisson du pondu
Photo 5 : cuisson de la sauce au
poulet
i
EPIGRAPHIE
Dieu est pour nous un refuge
et un appui, un secours
qui ne manque jamais
dans la détresse.
Psaumes 46 : 2
ii
DEDICACE
A la chère famille BENA dont nous sommes
fruit ;
A mon Père Rév. Axel BIONGO et ma Mère
Pascaline KIAMANGA de m'avoir mis au monde et consenti beaucoup d'efforts nous
dotant d'une éducation de base ;
A vous Rév. Désiré KINKELA et sa femme
Aline LUHENGO merci pour l'amour, l'éducation, le soutien et la patience
que vous avez apportés à ma modeste vie ;
A toi Mlle Fimama DIASONAMA notre fiancée, de qui nous
détenons le sens du courage, de l'honneur et de dignité, cette
oeuvre grandiose est le couronnement de votre patience durant 2ans ;
A vous mes frères et soeurs : Mounier BENA, Freud
BENA, Marleine BENA, Grâce MULEMVO, Maguy NLANDU, Martin NZUZI, Eddy
NSIMBA, Dieubéni BENA et vous autres qui nous sont chers dont les noms
ne sont pas repris ici.
A travers ce mémoire, laissez - moi vous dire que ceci
constitue le couronnement de vos efforts.
Je dédie ce travail !
iii
REMERCIEMENTS
Notre gratitude s'adresse d'abord à Dieu le Père
et à Jésus notre sauveur qui faits de nous ce que nous sommes
aujourd'hui scientifiquement.
Nous exprimons nos très sincères remerciements
à l'endroit des Autorités Académiques ainsi qu'au corps
professoral de la section Météorologie de l'ISTA pour leur
encadrement pédagogique et leur formation tant morale
qu'intellectuelle.
Nos sincères remerciements s'adressent
particulièrement au Professeur BETA MWAKATITA, Directeur du
présent mémoire ainsi qu'au C.T MAKUBIKUA MASONGI, Co -
directeur, pour la rigueur scientifique, la responsabilité, les
critiques et suggestions dans la direction de ce travail, malgré leurs
multiples occupations.
Nos remerciements s'adressent également à
l'Ingénieur MATUMONA, à Monsieur MUKUEMUVI et à leurs
collaborateurs du CATEB pour leur contribution technique dans
l'élaboration de ce travail.
A mes maîtres et encadreurs de stage du MECNT de la
DEH - PE : Monsieur ILUNGA, NTUMBA, NGUNZA, MPOO,... et de la DDD :
Monsieur KILOLA, NSIELOLO, ILUNGA, MUBILAYI, KALOMBO, IPANGA,...
Au C.T Dally MABANZA, Monsieur Doudou LUTETE, Monsieur Alexis
KUTALU, Monsieur KUZANGULU, Monsieur BASIVIKIDI, Madame DIYAMONA, tous mes
oncles et tantes trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Enfin, nous exprimons notre gratitude aux amis et
collègues de promotion : SA, VERHOUSTRAETEN, MUKALENGE, WANGU,
KASHA, LUSADISU, SAMBA, BAFUIDINSONI,... Pour leur aimable compagnie lors de
notre passage à l'ISTA.
A toute personne qui, de loin ou de près, a
contribué à l'élaboration du présent travail,
trouve ici l'expression de notre gratitude.
Alain BIONGO BENA
SIGLES ET ABREVIATIONS
CATEB : Centre d'Adaptation des Techniques Energie
Bois
CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique
CDB : Convention sur la diversité biologique
CMED : Conférence mondiale sur l'environnement et
le développement
CFC : Chlorofluorocarbones
CNFO : Coalition pour les Nations de la Forêt
Ombrophile
DDD : Direction du Développement Durable
DEH - PE : Direction des Etablissements Humains et
Protection de l'Environnement
FAO : Fonds des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture
GES : Gaz à effet de Serre
GIEC : Groupe intergouvernemental des experts sur
l'évaluation du climat
IEC : Information Education Communication
MECNT : Ministère de l'Environnement, Conservation
de la Nature et Tourisme
MDP : Mécanisme de Développement Propre
ONG : Organisation non gouvernementale
PK : Protocole de Kyoto
PNEFEB : Programme National d'Environnement, Forêt,
Eaux et Biodiversité
PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNSAR : Programme National de Relance du Secteur Agricole
et Rural
RDC : République Démocratique du Congo
REDD : Réduction des Emissions dues à la
Déforestation et à la Dégradation
SAFE : Accès sécuritaire aux bois de feu et
énergie alternatives dans le contexte humanitaire
SAO : Substance Appauvrissant la couche d'Ozone
SNEL : Société Nationale d'Electricité
TFC : Travail de fin cycle
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Evolution de la température
Tableau 2 : Evolution de la pluviosité
Tableau 3 : Evolution de la population
Tableau 4 : Infrastructures sanitaires et leur
appartenance
Tableau 5 : Infrastructures scolaires
Tableau 6 : Infrastructures supérieur es et
universitaires
Tableau 7 : Statistiques de production et de consommation
du bois et du charbon de bois
Tableau 8 : Indicateurs techniques sur l'énergie
hydroélectrique
Tableau 9 : Statistique de la production de
l'énergie électrique
Tableau 10 : Comparaison de coûts entre lampes
incandescentes et lampes fluorescentes
Tableau 11 : Matrice de l'impact potentiel de
l'utilisation des technologies énergétiques
Tableau 12 : Prélèvement des données
pendant le TEE
Tableau 13 : Prélèvement des données
pendant le TCC
Tableau 14 : Composition des repas par test
Tableau 15 : Résultat de test d'ébullition
d'eau
Tableau 16 : Résultat d'économie de
combustible et de temps de cuisson
Tableau 17 : Répartition des enquêtés
selon leurs quartiers
Tableau 18 : Modèle de calcul de la table de
contingence
Tableau 19 : Question relative à la source
d'énergie principale pour la cuisson dans les ménages
Tableau 20 : Question relative à l'instrument
utilisé pour la cuisson
Tableau 21 : Question relative à la taille des
ménages
Tableau 22 : Question relative aux conséquences sur la
déforestation
Tableau 23 : Question relative aux stratégies pour
réduire la déforestation
Tableau 24 : Question relative aux technologies
énergétiques dans le ménage
vi
vi
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Définition en objectifs concrets du
développement durable
Figure 2 : Localisation de la cité de Mbanza -
Ngungu dans la Province du Bas - Congo
Figure 3 : Graphique de l'évolution de la
pluviosité
Figure 4 : Graphique de l'évolution de la
population de la cité de Mbanza-Ngungu
Figure 5 : Carte géographique de la cité de
Mbanza - Ngungu
Figure 6 : Lampe fluorescente compacte
Figure 7 : Cuisinière solaire
Figure 8 : Principe de fonctionnement du foyer
amélioré
Figure 9 : Cycle du carbone au niveau d'une forêt
République Démocratique du
Congo
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
« I.S.T.A »
B.P. 6593 KIN 31
SECTION: METEOROLOGIE
CONTRIBUTION DES ENERGIES NOUVELLES SUR LA GESTION
DURABLE DES ECOSYSTEMES FORESTIERS DE LA CITE DE MBANZA - NGUNGU DANS LA
PROVINCE DU BAS - CONGO
BIONGO BENA ALAIN
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur en
Météorologie.
Orientation : Génie
Environnement
Directeur : Professeur BETA
MWAKATITA
Co-directeur : C.T MAKUBIKUA
MASONGI
Année académique 2011-2012
|