Université d'État
d'Haïti
(UEH)
Faculté d'Agronomie et de Médecine
Vétérinaire
(FAMV)
Département de Production Animale
(PDA)
Influence du type de concentré sur l'ingestion et
la croissance des chevrettes recevant des résidus de
bananiers
Mémoire de Fin
d'Études
Présenté par : Fouquet NAZAIRE
Pour
l'obtention du diplôme d'Ingénieur-Agronome
Option : Production
Animale
Octobre 2017
Le mémoire intitulé :
Influence du type de concentré sur l'ingestion
et la croissance des
chevrettes recevant des résidus de
bananiers
a été approuvé par le jury
composé de :
Signature Date
Jean Maurice DEJEAN
Président du Jury
Maxène ESTIMÉ Membre du Jury
Audalbert BIEN-AIMÉ
Membre, Conseiller Scientifique
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
II
DÉDICACES
Ce travail est dédié à :
Anocia Hector, « dit Colo », ma mère
;
Osman D. NAZAIRE, mon père ;
Kinley NAZAIRE, Ancy NAZAIRE, Gibbs NAZAIRE, Harry NAZAIRE et
Jocelin
AMISIAL, mes frères ;
Carmen L. NAZAIRE, ma femme ;
Tous ceux et celles qui me
sont chers.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
III
REMERCIEMENTS
Ce mémoire été réalisé avec
la collaboration de toute une équipe. Ainsi, je tiens à exprimer
ma profonde reconnaissance, d'une manière particulière, à
Dieu pour l'intelligence qu'il m'a donnée. Ensuite, j'adresse mes
remerciement à :
V' Mes conseillers scientifiques : Audalbert
BIEN-AIMÉ, Ing.-Agr., PhD et Marie Lesly FONTIN Ing.-Agr., DAA pour leur
disponibilité et pour l'encadrement qu'ils m'ont offert tout au long de
ce travail ;
V' L'IICA et l'UEH, pour leur support financier ;
V' Le Professeur Jacques BLAISE pour son support
technique ;
V' Tous les techniciens du laboratoire de chimie de
la FAMV : Marie Régine PAUYO, Darcise ODIN, Yvelyne THENE et Jean Robert
PIERRE ;
V' Frankil FRANCOIS, pour son courage ;
V' Tous mes camarades de la promotion FIAT-LUX
(2009-2014) pour leur support moral spécialement : Woustong JOSEPH et
Dieuvenel PHILONE ;
V' Enfin, j'adresse de tout coeur mes remerciements
à tous ceux et toutes celles qui m'ont été solidaires dans
la réalisation de ce travail.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
iv
Résumé
L'influence du niveau concentré sur l'ingestion et la
croissance des chevrettes a été étudiée en vue
d'une meilleure valorisation des résidus de bananiers en alimentation
des caprins. Seize chevrettes, nourries avec deux types de résidus de
bananiers (limbe vert (LV) et résidus séchés (RS)), ont
été utilisées dans cette étude
expérimentale. Elles ont été élevées en
stabulation et reparties en quatre lots de quatre individus suivant un
dispositif carré latin. Deux niveaux de concentrés (B et D)
constitués de 50% et 28% de PB respectivement ont été
couplés aux résidus pour amener les quatre régimes
alimentaires (LVB, LVD, RSB et RSD) à 15 % PB. Le comportement des
chevrettes élevées en stabulation a été
observé.
L'ingestion des résidus et des concentrés, et le
GMQ des chevrettes sont les données analysées et
discutées. Ainsi, l'ingestion a été de 217.89 #177; 17.54
g et 185.40 #177; 13.54 g pour les limbes verts (LV), et de 177.73 #177; 29.58
g et 166.61#177; 34.37 g pour les résidus séchés (RS),
respectivement couplés avec les concentrés B et D. Pour les deux
niveaux de complémentation, la quantité de concentré
distribuée et ingérée a été de 44.96 #177;
3.27 g et 34.76#177; 4.80 g pour le concentre B, et de 108.26#177; 8.58 g et
123.20#177; 24.06 g pour le concentré D, respectivement pour les limbes
verts (LV) et les résidus séchés (RS). Donc, l'ingestion
totale a été de 263.00#177;20.62 g pour LVB, 309.11#177;22.03 g
pour LVD, 212.49#177;34.09 g pour RSB et 274.64#177; 58.21 g pour RSD. Les
limbes verts ont été significativement mieux
ingérés quand ils sont complémentés avec le
concentré D que les résidus séchés
complémentés avec le concentré B. Ce qui a permis un gain
moyen quotidien pour les chevrettes estimé à 13.54#177;14.57 g
pour LVB et 22.57#177;10.94 g pour LVD, 12.50#177;08.80 g pour RSB et
14.58#177;11.97 g pour RSD. Les résultats obtenus ont montré que
l'utilisation des résidus de bananiers dans l'alimentation des caprins
est possible, cependant les gains ont été faibles.
Au seuil de P<0.05, les analyses statistiques ont
montré que le niveau de concentré a influencé l'ingestion
globale et le gain de poids quotidien (GMQ) des chevrettes.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
v
Table des matières
Liste des tableaux viii
Liste des figures ix
Liste des sigles, symboles et abréviations x
Liste des annexes xi
I. Introduction 1
1.1. Problématique 1
1.2. Objectifs 2
1.2.1. Objectif général 2
1.2.2. Objectifs spécifiques 2
1.3. Hypothèse 3
1.4. Limite du travail 3
2. Revue de littérature 4
2.1. Généralités sur les caprins 4
2.2. Importance des caprins 6
2.2.1. Importance numérique 6
2.2.2. Importance socio-économique 6
2.3. Logement des caprins en Haïti 6
2.4. Alimentation des caprins en stabulation 7
2.4.1. Comportement alimentaire des caprins 7
2.4.2. Capacité d'ingestion alimentaire 8
2.4.3. Facteurs de variations de la capacité d'ingestion
alimentaire 8
2.4.4. Besoins alimentaires des caprins 10
2.5. Performances de croissance des caprins en élevage
traditionnel 12
2.5.1. Performances dans les fermes 12
2.5.2. Performances en station 12
2.6. Résidus de la culture du bananier 12
2.6.1. Valeur alimentaire des sous-produits de la culture du
bananier 12
2.6.3. Digestibilité et incorporation des résidus
de bananier 15
2.6.4. Bienfaits des résidus de bananier sur les caprins
15
2.7. Résultats de l'utilisation des résidus de
bananiers dans l'alimentation des caprins 15
2.8. Conclusion partielle 16
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
3. vi
Méthodologie 17
3.1. Cadre physique de l'essai 17
3.1.1. Délimitation géographique 17
3.1.2. Climat 17
3.1.3. Pluviométrie 17
3.1.4. Température 18
3.1.5. Hygrométrie 18
3.1.6. Vent 18
3.1.7. Insolation 18
3.1.8. Ressources en eau 18
3.2. Matériels 19
3.2.1. Les animaux 19
3.2.2. Les aliments 19
3.3. Méthode 22
3.3.1. Cages d'élevage 22
3.3.2. Traitements 22
3.3.3. Constitution et répartition des lots dans les
cages 23
3.4. Durée de l'essai 23
3.5. Schéma et modèle expérimentaux 24
3.6. Conduite des animaux 25
3.6.1. Conduite sanitaire 25
3.6.2. Conduite alimentaire 26
3.8. Mesures et analyses de laboratoire 26
3.8.1. La pesée des animaux 26
3.8.2. La pesée des aliments et des refus 26
3.8.4. Les calculs 27
3.9. Observations 27
3.10. Traitements et analyses statistiques 27
4. Résultats et discussions 28
4.1. Quantité de matière sèche
ingérée 28
4.1.1. Quantité de résidus de bananier
ingérée par chevrette 28
4.1.2. Quantité de concentré ingérée
par chevrette 29
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
VII
4.1.3. Quantité d'aliments totaux (résidus
séchés ou limbes verts +concentré) ingérée
par
chevrette 29
4.1.4. Quantité d'énergie ingérée par
chevrette 30
4.2. Gain moyen quotidien des chevrettes 31
4.2.1. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du
concentré 31
4.2.2. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction de la
période 32
4.2.3. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du lot
32
4.3. Comportement alimentaire 33
4.4. Comportement social et état sanitaire des chevrettes
33
5. Conclusion et recommandations 35
6. Références bibliographiques 37
Liste des annexes 40
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
VIII
Liste des tableaux
Tableau 1. Principales contraintes de la production caprine en
zone tropicale et
capacités développées par la chèvre
5
Tableau 2. Besoins alimentaires des chèvres pour
l'entretien et pour la
croissance 11
Tableau 3. Composition chimique des sous-produits de la culture
de banane 14
Tableau 5. Quantités consommées et GMQ obtenus chez
les petits ruminants
consommant des résidus de bananier en g par tête par
jour 16
Tableau 6. Pluviométrie moyenne mensuelle
enregistrée à Damien 17
Tableau 7. Température moyenne mensuelle en °C
enregistrée de 1985-2014. 18
Tableau 8. Formulation des concentrés en % du produit
frais. 20
Tableau 9. Composition chimique théorique des
concentrés 20
Tableau 10. Formulation des régimes alimentaires 21
Tableau 11. Composition chimique théorique des
régimes et apports
recommandés pour les chevrettes 21
Tableau 12. Les traitements 22
Tableau 13. Poids des lots et poids moyen chevrettes 23
Tableau 14. Schéma expérimental 24
Tableau 15. Interventions sanitaires et
vétérinaires réalisées 25
Tableau 16. Quantité de limbe vert et de résidus
séchés ingérée en g /jour 29
Tableau 17. Quantité de concentré
ingérée par chevrette en g /jour 29
Tableau 18. Ingestion totale en g/j par chevrette 30
Tableau 19. Ingestion en énergie métabolisable en
Kcal/jour/chevrette suivant
les régimes 31
Tableau 20. Gain de poids en g/j en fonction du niveau de
complémentation 32
Tableau 21. Effet de la période sur la croissance en g/j
des chevrettes 32
Tableau 22. Effet du lot sur la croissance en g/j des chevrettes
33
Tableau 23. Tableau récapitulatif de l'ingestion et du GMQ
35
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
ix
Liste des figures
Figure 1. Concentré prêt à être
distribué Figure 2. Les cages d'élevage
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
X
Liste des sigles, symboles et
abréviations
BID °C Comm.Pers. EM FAMV
FAO
GMQ GRET
Banque Interamericaine de Developpement
Degré Celsius
Communication personnelle
Energie Métabolisable
Faculté d'Agronomie et de Médecine
Vétérinaire
Organisation des Nations Unis pour l'Alimentation et
l'Agriculture
Gain Moyen Quotidien
Groupe de Recherche et d'Echanges Technologiques
IEMVPT Institut d'Elevage et de Médecine
Vétérinaire des Pays Tropicaux
INRA IICA
Kg lb LVB LVD
MARNDR
MAD
MS
PM
P
PB
PDA
PDI
PV
RSB RSD
SMN
To
TM
Institut de Recherche Agronomique
Institut Interaméricaine de Coopération pour
l'Agriculture
Kilogramme
Livre
Régime (Limbe Vert + concentré B)
Régime (Limbe Vert + concentré D)
Ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles et
du Développement Rural
Matières Azotées Digestives
Matière sèche
Protéine Métabolisable
Pluviométrie
Protéine Brute
Production Animale
Protéine Digestive dans l'Intestin
Poids vif
Régime (Résidus séchés
+concentré B)
Régime (Résidus séchés
+concentré D)
Service Météorologique National
Température
Tonne métrique
UEH Université d'Etat D'Haïti
UF Unitée fourragère
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
xi
Liste des annexes
Annexe A. Liste des matériels et outils
utilisés
Annexe B. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche offerte (limbe vert, résidus de
bananiers séchés)
Annexe C. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche refusée (limbe vert, résidus de
bananiers séchés)
Annexe D. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche offerte (concentré, urée) Annexe E.
Fiche de collecte sur la consommation des chevrettes
Annexe F. Fiche de collecte de données sur le
poids des chevrettes
Annexe G. Réalisation de matière sèche
offerte pendant la première période de mesure Annexe H.
Réalisation de matière sèche refusée pendant la
première période de mesure Annexe I. Réalisation de
matière sèche offerte pendant la deuxième période
de mesure Annexe J. Réalisation de matière sèche
refusée pendant la deuxième période de mesure Annexe K.
Réalisation de matière sèche offerte pendant la
troisième période de mesure Annexe L. Réalisation de
matière sèche refusée pendant la troisième
période de mesure Annexe M. Réalisation de matière
sèche offerte pendant la quatrième période de mesure
Annexe N. Réalisation de matière sèche refusée
pendant la quatrième période de mesure Annexe O.
Réalisation de matière sèche offerte pour les quatre
périodes de mesure (conc.) Annexe P. Réalisation de
matière sèche offerte pour les quatre périodes de mesure
(urée) Annexe R. Pesée des chevrettes pour la première
période expérimentale
Annexe S. Pesée des chevrettes pour la
deuxième période expérimentale
Annexe T. Pesée des chevrettes pour la troisième
période expérimentale
Annexe V. Pesée des chevrettes pour la
quatrième période expérimentale
Annexe W. Consommation des chevrettes en g
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
1
I. Introduction
1.1. Problématique
Le cheptel haïtien compte plus de 2 092 990 têtes
de caprins (MARNDR, 2012). Avec 1.98 tête / exploitation, c'est le
deuxième élevage en termes d'effectif après celui des
poules. Ainsi, le nombre de chèvres est deux fois plus
élevé que les bovins. Le paysan-éleveur dans sa situation
sociale trouve satisfaction de sa « vache du pauvre ». En effet, la
chèvre remplit des fonctions diverses. Elle constitue un fonds de
trésorerie pour les dépenses courantes, facilement mobilisable,
permet la valorisation des espaces non cultivés ou marginaux et des
sous-produits de l'exploitation (résidus de récoltes, certains
déchets de cuisine), et permet la gestion de la fertilité des
sols en renouvelant ou en transférant la matière organique
(GRET/FAMV, 1990).
Malgré ces fonctions et atouts, cet élevage est
confronté à beaucoup de problèmes. En effet, le faible
niveau de technicité et l'accès limité aux connaissances
ont été identifiés comme des contraintes par Coimin en
1981 et sont toujours considérés comme des facteurs limitant de
cet élevage. De plus, le mode de conduite, l'accès limité
aux soins vétérinaires et prophylactiques, au crédit,
etc., sont des facteurs discriminant de ce sous-secteur dynamique de notre
agriculture (MARNDR, 2011). Ainsi, la consanguinité, favorisée
par la conduite, n'améliore pas le potentiel génétique de
la population caprine caractérisée par un petit format et des
performances zootechniques plutôt faibles. Ces faibles performances sont
dûes également à la faible disponibilité des
aliments surtout en période de sècheresse ou de soudure.
Environ 6.2 % des superficies totales cultivées en
Haïti sont occupées par les bananes (Musa paradisiaca) et
plantains (Musa sp.) d'après le dernier recensement
général de l'agriculture (MARNDR, 2012). La banane incluant le
plantain est cultivée pratiquement dans tout le pays, cependant les
principaux bassins de productions sont les plaines alluvionnaires de plusieurs
département du pays dont la plaine de l'Arcahaie (IICA, 2012). Ces
productions laissent après récolte des résidus
estimées à 2.43 TM de MS/ha/an, soit 237 000 TM de MS/an pour le
pays (calculs à partir des données du recensement). Ces
résidus sont utilisés faiblement dans l'alimentation animale
surtout chez les bovins. L'utilisation des résidus de bananiers dans
l'alimentation des caprins n'est pas généralisée,
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
2
car l'ingestion de ces derniers est faible à cause de
la forte présence de l'eau, de la lignine dans les résidus
(Archimède et al., 2011).
Des études sur l'utilisation des résidus de la
culture de banane dans l'alimentation des caprins ont été
déjà entreprises. Les résultats des travaux de Joseph
(2013) montrent la possibilité technique de faire un élevage de
caprins en stabulation à partir de résidus de feuilles bananiers
en Haïti. En effet, consommés seuls, ces résidus entrainent
de faibles GMQ voire des pertes de poids. En ce sens, Marie Magdeleine
et al. (2010) avancent que la capacité des feuilles
à favoriser la croissance est limitée, ce qui est probablement
dû à un faible apport protidique. C'est l'une des raisons pour
lesquelles Katougole et Mohapatra suggèrent l'association des feuilles
du bananier avec d'autres aliments riches en protéines pour couvrir les
besoins nutritionnels des ruminants (Katougole, 2008 et Mohapatra, 2010
cités par Bouafou, 2012).
De plus, l'élevage des chèvres en stabulation
pourrait permettre de limiter l'effet désertificateur qui est
attribué à ces animaux et la pression exercée sur les
terres. Ainsi, en vue d'étudier l'ingestion et le GMQ, un essai a
été conduit avec des chevrettes en stabulation alimentées
à volonté avec des résidus de bananiers (plante
entière séchée et limbe vert), complémentés
avec deux niveaux protidiques de concentré de façon à
avoir des régimes iso-azotés et énergétiques
différents.
1.2. Objectifs
1.2.1. Objectif général
L'objectif général de ce travail est de
contribuer à l'amélioration de la disponibilité
alimentaire des caprins par l'utilisation des résidus obtenus de la
culture de la banane.
1.2.2. Objectifs spécifiques
Cette étude poursuit la recherche du niveau de
concentré approprié pour une bonne croissance tout en effectuant
les tâches suivantes :
? Préciser les quantités de résidus de
bananiers et de concentré ingérés en fonction des
régimes alimentaires ;
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
3
? Évaluer le gain moyen quotidien (GMQ) des chevrettes
recevant les régimes
alimentaires faits de résidus de bananiers et de
concentré ;
? Comparer l'ingestion de MS en fonction des régimes
alimentaires ;
? Comparer la croissance de chevrettes en fonction des
régimes alimentaires ;
? Observer le comportement alimentaire, social et l'état
sanitaire des chevrettes.
1.3. Hypothèse
Pour une même teneur en PB de 15 %, les régimes
ayant des teneurs en énergie plus élevées permettront
d'avoir une ingestion et un GMQ proche de ceux généralement
obtenus pour des chevrettes créoles en milieu tropicaux.
1.4. Limite du travail
Cette étude a été de courte durée,
n'échelonnant pas sur toute la période de développement
des caprins pour permettre de mesurer leur croissance complètement. De
plus, par manque de fonds, des tests bromatologiques n'ont été
réalisés sur les différents les régimes
alimentaires.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
4
2. Revue de littérature
Dans cette section, les généralités sur
les caprins, leur importance, leur logement en Haïti, l'alimentation des
caprins en stabulation, leurs performances, et les résidus de bananiers
dans l'alimentation animale sont les principaux thèmes
développés.
2.1. Généralités sur les caprins
Les caprins appartiennent à la famille des
bovidés de la sous famille des caprinés (Capra hircus).
C'est un petit ruminant au corps souple, recouvert de poils denses et lisses,
aux pattes fines, au crâne allongé, doté de cornes
arquées ou sans cornes (mottes), et au menton pourvu de barbichette
(chez le mâle). Par son comportement alimentaire et ses capacités
digestives, la chèvre est en mesure d'exploiter des zones de parcours
pauvres. Les chèvres peuvent être fécondées
dès l'âge de 7 à 8 mois. La durée de gestation est
de 5 mois et le nombre d'individus à la naissance peut être un ou
deux chevreau et rarement trois ou quatre.
Grâce à leur capacité d'adaptation
élevée (Silanikove, 2000) et leur bon niveau de
«fitness» (Alexandre et al., 1999 Browning
et al., 2006), les caprins sont élevés dans une
gamme étendue de conditions agro-environnementales et selon un large
éventail de systèmes de production, rapportent Alexandre
et al. (2012). (Tableau 1). Ainsi, les caprins se rencontrent
partout dans le monde. En 2010, selon les données de la FAO
rapportées, la population mondiale caprine est le 4e troupeau
en termes d'effectifs avec plus de 900 millions de têtes environ
(Morand-Fehr et al., 2012). Ainsi, les caprins sont
élevés pour leur chair, leur lait, leur cuir, leur poil et leur
fourrure.
En Haïti, la population créole résulte de
croisements entre plusieurs races,
notamment l'Angora, le Boer, l'Alpine, ....et se
caractérise par une grande capacité d'adaptation : (Tableau 1)
- Aux conditions climatiques : bonne
résistance aux températures élevées et aux pertes
d'eau corporelle.
- Aux maladies endémiques : parasites
internes et externes, certaines maladies
infectieuses.
- Au milieu physique et aux ressources
locales : résistance importante aux périodes de déficit
alimentaire annuelles ou exceptionnelles. (GRET/FAMV, 1990).
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
5
Tableau 1. Principales contraintes de la production
caprine en zone tropicale et capacités développées par la
chèvre
Contraintes
|
Adaptations
|
Race
|
Références*
|
Climat
|
|
|
|
Général
|
Adaptations globales
|
West African Dwarf
(WAD), Kiko et Spanish (Sud USA)
|
Pfister et Malechek
(1986),Lebbie et Ramsay
(1999), Erasmus(2000), Iniguez (2004), Browning et
al (2006), Daramola et Adeloye (2009)
|
Latitude
|
Reproduction
saisonnière,Effet mâle
|
|
Delgadillo et al
|
(1997), Meyer et
Djoko (2010),
|
Chaleur
|
Diminution du
métabolisme, halètement, sudation
|
Kutchi (Inde),
Saanen x Boer, Saanen, Alpine
|
Shinde et al (2000),
Silanikove(2000), Ligeiro et al ( 2006)
|
Alimentation
|
|
|
|
Variabilité des
ressources
|
Comportement
brouteur, sélectif, opportuniste
|
Maradi Afrique de
l'Ouest, Xhosa et
Nguni Afrique du
Sud, Korean Black goat
|
Lu (1988), Ramirez (1999),
Sangare et Pandey (2000), Shinde et al (2000), Choi et al
(2006), Ouédraogo- Koné et
al (2006), Archibold et al (2011), Bacha et al (2011).
|
Restriction et
Déséquilibres nutritionnels
|
Efficacité digestive,
recyclage N,
mobilisation des
réserves corporelles
|
Small East African (SEA) Thai native
|
Morand-Fehr et Doreau
(2001), Kumagai et
Ngampongsai (2006), Patra (2009), Patterson et al (2009),
Asmare et al ( 2011), Safari et
al (2011), Schlecht et al ( 2011)
|
Tanins
|
Adaptation, résilience
|
Mamber, Locale
Israel
|
Silanikove et al (1996),
Muir (2011)
|
Restriction en eau
|
Adaptation à la
déshydratation
|
chèvre du Soudan,
Sirohi, Marwari et
Kutchi (Inde), chèvre
d'Arabie Saoudite, chèvre de Somalie
|
Adogla-Bessa et Aganga
(2000), Silanikove (2000),
Muna et Ammar (2001),
Misra et Singh (2002), Mohammed (2006), Mengistu et al
(2007)
|
Pathologies
|
|
|
|
Strongles gastro-
intestinaux
|
Résistance, résilience
|
Chèvres Thaï, SEA,
Créole de Guadeloupe, WAD,
croisées Cashmeer,
Barbari et
Jamunapari (Inde)
|
Pralomkam et al
(1997),Baker et al
(1998), Costa et al (2000), Mandonnet et al (2006), Vagenas et
al
(2002), Bishop et Morris (2007
|
Trypanosomes
|
Tolérance ou
résilience
|
WAD
|
Fakae et Chiejina (1993),
Davila et al (1998), Osaer et al (1999), Kalu et al (2001),
|
Coccidiose
|
Pas de contamination
croisée avec autres espèces.Semble avoir
plus d'incidence sur les jeunes si niveau
d'hygiène déficient (contamination
fécale)
|
WAD, Haimen goat
(Chine), locales
(Argentine, Brésil,
Jordanie, Pakistan,
Sri Lanka), Jakhrana (Inde), Nubienne
|
Hassum et Menezes
(1999), Nikam et
Kamble (1999),
Mohammed et al
|
(2000), Abebe et
Esayas (2001),
Akram et Najma (2001),
|
Source : Alexandre et al., (2012)
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
6
2.2. Importance des caprins
L'importance des caprins en Haïti se révèle
sur le plan numérique et sur le plan socio-économique.
2.2.1. Importance numérique
Sur le plan numérique, des 4 661 448 têtes
d'animaux inventoriés constituant notre cheptel par le recensement
général de l'agriculture, la population caprine représente
à elle seule plus de 44% des quatre (4) espèces en question
(MARDNR, 2012). C'est près de 2 fois de la population bovine, de
même que celle des porcins et de 6 fois de celle des ovins. Ainsi, les
caprins constituent le troupeau numériquement le plus important du pays
et économiquement le plus exploité par les éleveurs et
agro-pasteurs bien qu'ils sont pratiquement délaissés, sans soins
nutritionnels et sanitaires. Selon Bien-Aimé (1998) rapporté par
Chancy (2005), près de 800 000 exploitations haïtiennes
élèvent les ruminants.
2.2.2. Importance socio-économique
Du point de vue socio-économique, cet élevage
représente un atout non négligeable dans le fonctionnement de
l'économie haïtienne générant des revenus tout au
long de la chaine de production. Sur la base des prix pratiqués sur le
marchés actuellement, soit $ 3.80 / lb de viande caprine, le revenu
généré avoisine les 4.95 millions de dollars par an. Il
constitue un moyen d'ascension sociale entraînant très peu de
frais financier le plus souvent consistant à l'achat d'une corde, et par
la taille du troupeau, les pouvoirs détenus par les propriétaires
dépassent le cadre strict de la gestion du troupeau (Lhoste et
al., 1993).
2.3. Logement des caprins en Haïti
L'élevage des caprins se fait de façon quasi
traditionnelle et est assuré par les petits paysans. Les modes de
conduite et les conditions qui prévalent font qu'Haïti ne compte
pas de chèvrerie typiquement. Les animaux sont placés ou s'en
vont sous des arbres pour se protéger contre les chocs thermiques (coups
de soleil) et autres intempéries (vent, pluie), ce
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
7
qui est insuffisant comme dispositif de protection. Certains
éleveurs possèdent un parc à ciel ouvert pour loger les
animaux le soir après le pâturage journalier dans l'élevage
libre mais rares sont ceux qui disposent d'un parc voire d'un abri confortable
pour les chèvres. Cela demanderait plus de travail pour l'alimentation,
le nettoyage et plus d'investissement. Dans l'élevage à la corde,
pas de parcs. Parfois la chèvre qui vient de mettre bas et son petit
sont gardés à la cuisine durant la nuit. L'absence d'abri ou / et
de parc en grande majorité a des conséquences sur la population
caprine. En effet, des cas d'avortement sont dus à une exposition
prolongée au soleil, les petits peuvent maigrir et mourir à la
suite des pluies de forte intensité et de longue durée. La
prédation par des chiens est fréquemment enregistrée dans
certaines zones (François, 1993).
2.4. Alimentation des caprins en stabulation
L'élevage caprin en stabulation demande de savoir
comment les rationner. Les éleveurs expérimentés ont
déjà remarqué une grande facilité d'adaptation chez
ces animaux. En alimentation, on profite de cette facilité d'adaptation
et en connaissant bien les besoins alimentaires, les informations
nutritionnelles des aliments et la capacité d'ingestion des animaux ou
en adoptant des rations expérimentées par d'autres
éleveurs avec de bons résultats, on en arrive ainsi à bien
les nourrir (Bien-Aimé & Fontin, 2013, Comm. Pers.).
2.4.1. Comportement alimentaire des caprins
La chèvre se caractérise par une rumination
préférentiellement nocturne (Geoffroy, 1974). Cet animal, au
goût particulièrement développé, avec une
alimentation spontanément de type «cueilleur», effectue un
choix dans la nourriture qui lui est distribuée. Ce comportement
entraine, à la suite du tri qu'il provoque, une portion de refus
jusqu'à 40% ou 50% des quantités distribuées. La
chèvre, à un même niveau d'ingestion, semble consacrer
légèrement plus de temps que le mouton (2 à 3 fois plus)
à l'ingestion de sa nourriture (Geoffroy, 1974). Les repas les plus
importants se situent juste après la distribution des aliments. Le
nombre de prises alimentaires est généralement plus
élevé chez la chèvre que chez le mouton, mais elles sont
de plus courtes durées. Les chèvres n'apprécient en aucune
façon les aliments renfermant des proportions importantes de particules
fines (Jarrige et al., 1995 repris par Baumond,1996).
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Octobre 2017
8
2.4.2. Capacité d'ingestion alimentaire
La capacité d'ingestion est une estimation
théorique de la quantité totale d'aliment que peut consommer un
animal dans une situation physiologique déterminée. La
chèvre est capable d'atteindre des niveaux d'ingestion de
matières sèches élevées. Cette capacité
diminue en fin de gestation. Elle augmente de près de 40% au cours des
premières semaines de lactation pour atteindre un maximum entre la
6ème et la 12ème semaine (Morand-Fehr, 1981).
2.4.3. Facteurs de variations de la capacité
d'ingestion alimentaire
Selon Rivière (1978), l'animal, le milieu et les
aliments sont les principaux facteurs de variation de l'appétit et de
l'ingestion par les ruminants.
? Facteurs animal
a) L'espèce
Des différences importantes au niveau d'ingestion sont
observées entre les espèces. Les caprins ont une capacité
d'ingestion beaucoup plus élevée que les bovins et les ovins
alors les bovins, en particulier, consomment davantage (en M.S par kg de poids
métabolique) que les moutons.
b) Le poids et
l'âge
Chez les bovins, la capacité d'ingestion, pour un
même aliment (en kg de M.S. /kg de poids), diminue avec l'âge et
avec le poids vif de l'animal tandis que chez les chèvres et les moutons
la variation n'est pas sensible. Elle est de 2,5 Kg de MS / 100 Kg PV.
c)Le niveau de production
Il a une influence nette chez les animaux à forte
production qui ont de gros besoins énergétiques.
? Facteur aliment
L'appétit est conditionné par la capacité
du rumen et par l'activité des microorganismes dont dépendent la
digestibilité et la vitesse de transit des aliments. D'une part, la
composition et l'âge des plantes qui déterminent la qualité
des fourrages, sont donc des facteurs prépondérants du niveau
d'ingestion. La teneur en glucides membranaires
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
9
s'augmente, en effet, avec l'âge des
végétaux; et plus les plantes vieillissent, plus les membranes
résistent à l'attaque microbienne.
D'autre part, l'activité de la flore microbienne
dépend de la proportion et de la nature des constituants du contenu
cellulaire et en particulier du taux de constituants azotés qui
diminuent avec l'âge. La faible teneur en azote des fourrages ne permet
une prolifération suffisante des bactéries du rumen, d'où
une diminution de cette faune qui entraine une baisse de la
digestibilité et un encombrement du rumen par des substances non
digérées. Ce sont donc les proportions en glucides membranaires
et en azote qui conditionnent, dans une grande mesure, la digestibilité,
c'est-à-dire la vitesse de digestion et le taux de digestible et, par
voie de conséquence la quantité ingérée.
? Facteur climatique
Les variations de température modifient le niveau
d'ingestion des animaux. En climat tempéré, une
élévation de température au-dessus de 21°C entraine une
diminution de la consommation, alors qu'une baisse de température a
l'effet inverse.
En régions tropicales, le climat agit de façon
indirecte de plusieurs façons :
-par fortes chaleurs, les animaux ont tendance à
rechercher l'ombrage des arbres et pâturent peu pendant les heures
chaudes. Les animaux qui sont, le soir, ramenés au village et
enfermés dans des enclos, ne disposent pas d'un temps de pâture
suffisant et ingère donc des quantités inférieures de
fourrages. Les pâturages de nuit permettent de pallier cette insuffisance
de consommation ;
-en saison sèche, le pâturage se raréfie
et l'animal, obligé de chercher sa nourriture, passe beaucoup plus de
temps pour consommer la même quantité de matière
sèche que sur un pâturage dense ;
-les longues marches imposées par la rareté des
points d'eau fatiguent les animaux et réduisent le temps de
pâture.
? Facteur eau d'abreuvement
La consommation de matière sèche dépend
partiellement de la disponibilité en eau. En général, les
ruminants absorbent d'eau sous forme d'eau de boisson ou d'eau de
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Octobre 2017
10
composition des aliments, si on réduit de moitié
l'abreuvement normal d'un animal, la consommation volontaire de M.S. est
réduite de 30p.100.
Les difficultés d'approvisionnement en eau sont donc
aussi un facteur de variation de la consommation de fourrages chez les animaux
en saison sèche.
En revanche, une diminution de l'abreuvement entraine une
réduction du volume des urines, une diminution de l'excrétion
azotée et de l'urée urinaire, une augmentation de l'azote
uréique du plasma et de la rétention azotée, par suite du
recyclage de l'urée par la salive.
? Autres facteurs
D'autres facteurs sont généralement susceptibles
de modifier l'appétence des aliments et des fourrages. Ce sont :
-les traitements subis : broyage, agglomération ;
-la récolte et la conservation plus ou moins bien faites
(foins, ensilages) ;
-les altérations : rancissement, moisissure ;
-les souillures des pâturages par les déjections
;
-la présence de certaines substances qui modifient le
goût (sel, mélasse, sucre)
ou l'odeur et stimulent l'appétit de l'animal ;
-les modalités de distribution et le rythme des repas ;
-les changements de régime.
2.4.4. Besoins alimentaires des caprins
La consommation volontaire, les besoins d'entretien, les
besoins pour la croissance, les besoins pour la reproduction, les besoins pour
la lactation, les besoins en eau, en vitamines et en
oligo-éléments sont les differents facteurs qui constituent les
besoins alimentaires des caprins.
? La consommation volontaire : Chez les
caprins, la consommation volontaire varie avec le stade physiologique de
l'animal, la nature et la qualité du fourrage disponible.
? Les besoins d'entretien et de croissance :
Le tableau 2 donne, par rapport au poids vif des caprins, les besoins en
énergie, en matières azotées digestibles, en calcium et en
phosphore ..
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11
Tableau 2. Besoins alimentaires des chèvres pour
l'entretien et pour la croissance
PV (kg)
|
GMQ (g/j)
|
Énergie EM (Kcal/j)
|
PB PM
g/j
|
PDI
g/j
|
Ca (g/j)
|
P (g/j)
|
10
|
0
|
610
|
17
|
15
|
1.0
|
0.6
|
10
|
25
|
730
|
25
|
18
|
1.5
|
0.8
|
10
|
50
|
1080
|
46
|
27
|
2.2
|
1.0
|
15
|
0
|
820
|
23
|
21
|
1.1
|
0.7
|
15
|
25
|
940
|
31
|
23
|
1.9
|
1.1
|
20
|
0
|
1020
|
29
|
25
|
1.3
|
0.9
|
20
|
25
|
1140
|
36
|
28
|
2.0
|
1.2
|
Source: National Research Council of the
National Academies, 2007.
? Besoins en eau : Chez les chèvres,
les besoins en eau sont de 2 à 6 litres par jour. Ces besoins sont de 4
l/Kg de MS ingérée chez les chèvres en lactation et
de 2 à 2.51/kg de MS ingérée chez les
chèvres taries (Rivière, 1978).
? Besoins Vitaminiques : Les besoins en
vitamines chez les chèvres varient en fonction du stade physiologique.
Ces besoins sont de : 200 U.I. /Kg de PV pour la vitamine A, de 6 U.I. /j/Kg de
P.V pour la vitamine D et de 25 à 35 U.I. /j. pour la vitamine E
(Rivière, 1978).
? Besoins en oligo-éléments :
Les normes proposées pour ce qui concerne les besoins en
oligo-éléments minéraux, sont les mêmes pour les
ovins et les caprins.
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12
2.5. Performances de croissance des caprins en
élevage traditionnel 2.5.1. Performances dans les fermes
Dans les conditions d'élevage en zone tropicale, les
caprins indigènes ont présentés des variables notables
dans les performances zootechniques observées. Ainsi, les données
accumulées à l'INRA de Guadeloupe indiquent que des croissances
de 35 à 40 g par jour peuvent être obtenues avec des caprins
Créole dont le potentiel de croissance est d'environ 80 g/j,
ingérant de l'herbe âgée de moins de 28 jours,
fertilisée et irriguée (Liméa et al., 2009
repris par Alexandre et al., 2012). La complémentation
est donc obligatoire si l'on veut maximiser la production des animaux.
2.5.2. Performances en station
Alexandre et al. (2012) nous disent que
Dermott et al. (2010) estiment que l'écart de
productivité peut atteindre 300% entre les résultats
obtenus en fermes et en stations expérimentales.
Des expériences conduites par l'INRA (2011) ont
révélé que 30 chevrettes âgées de 78 jours et
pesant en moyenne 6.5 kg sont maintenues jusqu'à 14 kg sur un
pâturage de pangola, et sans complémentation extérieure
avec un chargement moyen de 950 kg de poids vif par hectare. Leur gain moyen
quotidien est de 46 g. Ce gain varie avec la saison de naissance.
Selon cette même étude de l'INRA (2011), 24
chevreaux créoles âgés de 170 jours et pesant 12.0 kg ont
reçu individuellement deux régimes alimentaires
différents. Les deux régimes ont donné respectivement 60
g/j et 45 g/j en 220 jours. Cette croissance reste intacte même en
présence d'abri en permanence. La matière sèche
ingérée reste en moyenne pour quel que soit le régime 63.7
g/kg de PV0.75 (Chemineau, 1986).
2.6. Résidus de la culture du bananier
2.6.1. Valeur alimentaire des sous-produits de la culture
du bananier
La culture de la banane se fait dans plusieurs pays tropicaux
de climat humide, où il existe actuellement de grandes plantations.
Divers résidus, déchets ou sous -produits dont
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13
la récupération au profit du bétail
présente un intérêt certain sont laissés par cette
culture. Ce sont :
? Feuilles de bananier
Les feuilles de bananiers valorisées dans
l'alimentation animale ont la même valeur alimentaire d'une herbe de
qualité moyenne. Cette partie est riche en eau, plus riche en
matière azotée que le stipe et apporte des quantités
intéressantes de calcium. Elle contient, en outre, des
taux élevés de carotène (80 à 90 mg/Kg de M.V.)
remarquablement constants tout au long de l'année. La farine de feuilles
de bananier incorporée jusqu'à 40% dans la ration de fourrage a
montré l'augmentation des gains de poids et de l'efficacité
alimentaire des zébus et des moutons (Garcia et al.,
1973 cité par Bouafou et al., 2012).
? Le stipe ou pseudo-tronc
Le stipe est formé par l'ensemble des pétioles
des différentes feuilles. C'est la partie la plus riche en eau (85
à 90 p.100) et, de ce fait, la plus pauvre en éléments
nutritifs. La composition varie notablement selon l'origine et la
variété, mais c'est toujours un produit de faible valeur
alimentaire qui ne peut être considéré que comme un
fourrage grossier. Il est toutefois important de signaler l'avantage que
représente la présence abondante d'eau liée à la
matière sèche qui en facilite l'assimilation et assure, d'autre
part ,une meilleure utilisation des aliments secs qui pourraient être
associés au bananier (Rivière,1978).
Selon Viswanathan et al. (1989) repris par
Bouafou et al. (2012) , la valeur nutritive des pseudo-troncs
séchés de banane, introduits en association dans l'alimentation
des ruminants est comparable à celle des pailles de
céréales communes et autres résidus de récolte tels
que la paille de riz ou de canne à sucre.
? Le rhizome
Le rhizome est formé par la partie souterraine du
bananier qui est sa tige. Il a presque autant d'eau que le stipe. Sa richesse
en éléments nutritifs est intermédiaire entre les valeurs
nutritionnelles des feuilles et des stipes ; donc de fourrages de
qualité moyenne à fourrages grossiers (Bouafou et
al., 2012).
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Octobre 2017
14
Peu d'analyses ont été réalisées
sur cette partie de la plante. Et la bibliographie ne présente
l'incorporation du rhizome dans l'alimentation animale. Cela peut s'expliquer
par le temps de travail que sa récolte exige et par sa fonction de
réserve aux rejetons.
2.6.2. Composition chimique des sous-produits de la
culture du bananier
Des analyses des différentes parties de la plante ont
réalisées au cours des études antérieures. En
effet, le limbe parait être le mieux pourvu en protéine brute
contrairement aux nervures ayant un niveau élevé de fibres
brutes. La composition chimique pour les résidus de bananier est
présentée dans les tableaux 3 et 4.
Tableau 3. Composition chimique des sous-produits de la
culture de banane
Sous-Produits
|
MS
(%)
|
(%) MS g/Kg
|
PB MG MM CB P Auteurs
|
Limbes Nervures Feuilles
Stipes Stipes
|
24.21
11.19
19.7
4.92
9.8
|
13.25
3.48
10.2
5.22
8.8
|
0.02 -
-
-
3.2
|
14.9
16.4 -
25.9
24.7
|
22.22
39.21 -
30.00
31.6
|
1.43
0.89 -
1.02
1.3
|
(Jean Pierre, 2015) (Jean Pierre, 2015) (Ohlde et
al. cité par Tisserand, 1990) (Jean Pierre, 2015) (Ohlde
et al. cité par Tisserand, 1990)
|
Tableau 4. Composition chimique des sous-produits du
bananier plantain
Sous-produits du bananier plantain
|
Cellulose brute
|
Cendres %MS
|
Protéine brute %MS
|
Énergie brute Kcal/kgMS
|
Stipe Feuilles
|
13,80
28,80
|
15,60
9,30
|
2,80
17,30
|
3971
4330
|
Source : Bouafou et al.,
2012.
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Octobre 2017
15
2.6.3. Digestibilité et incorporation des
résidus de bananier
D'après les travaux de Ffoulkes et Preston (1978), la
digestibilité des feuilles du bananier, employées dans
l'alimentation des ruminants (zébu, mouton, agneaux, vache, boeuf et
buffle), du lapin, du poulet et du porc, est de 65% et celles-ci sont bien
consommées par le bétail. L'indice de consommation est 2,15 kg
pour 100 kg de poids vif par jour. Toutefois, la digestibilité des
feuilles et les performances des vaches en lactation au-delà de 15 % (de
MS) d'incorporations dans la ration diminuent, indique El-Ghani (1999), tous
deux repris par Bouafou et al., (2012).
L'incorporation des feuilles du bananier en association avec
la paille de blé (75%) ensilées avec de la mélasse (25%)
et l'urée, pourraient remplacer pour 50%, le maïs vert dans
l'alimentation des vaches, sans altérer le rendement en lait (Balotch
et al. 1988). Alors que des pseudo-troncs séchés
de banane (Musa cavendishi) d'après Poyyamozhi et Kadirvel
(1986) ont été incorporées sans risque à 20% et 50%
(de matière sèche) respectivement dans les régimes
alimentaires des chèvres et des moutons. Cependant leurs gains ont
été faibles (Tous cités par Bouafou et
al., 2012).
2.6.4. Bienfaits des résidus de bananier sur les
caprins
Les feuilles et stipes contiennent des métabolites
secondaires (tanins, saponines) qui ont des conséquences sur la
nutrition et la santé des animaux. L'ingestion de feuilles et stipes par
les petits ruminants permet de réduire l'impact du parasitisme
gastro-intestinal. En effet, les feuilles et les stipes sont des alicaments
dont l'activité anthelminthique a été testée (Marie
Magdeleine et al., 2011 repris par Archimède et
al., 2011).
2.7. Résultats de l'utilisation des résidus
de bananiers dans l'alimentation des caprins
Des études ont été menées en
utilisant les résidus de bananiers dans l'alimentation des petits
ruminants. Les performances des animaux et leur ingestion ont été
généralement mesurées. Les résultats de ces
études sont présentés au tableau 5.
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Octobre 2017
16
Tableau 5. Quantités consommées et GMQ
obtenus chez les petits ruminants consommant des résidus de bananier en
g par tête par jour
Espèce
|
Quantités consommées
|
GMQ
|
Références
|
Résidus
|
Concentré
|
Chevrettes (14 Kg)
|
Feuilles, stipes et rhizomes bouillis
|
268.125#177;36. 07 241.875#177;42. 55
|
58.91#177;7.97
161.19#177;28.57
|
26.79#177;14.46
16.74#177;12.28
|
Philoné, 2016
|
Chevreaux (15Kg)
|
Stipes
|
134.9 #177;6.1
|
28.2 #177;6
|
-9.9 #177;6.9
|
Joseph, 2013
|
Stipe et fourrages
|
425.1 #177;71.5
|
242.2 #177;29.4
|
37.7 #177;12.2
|
Feuilles
|
407.6 #177;27.1
|
55.2 #177;7.5
|
7.6 #177;7.4
|
994.1 #177;90.9
|
257.9 #177;29.4
|
16.7 #177;10.1
|
Moutons black belly mâles (17.3kg)
|
Feuilles et stipes
|
353
|
287
|
96
|
Marie-Madeleine, 2010
|
380
|
285
|
98
|
Tiré et adapté de : Jean-Pierre,
2015.
2.8. Conclusion partielle
Vu les grandes capacités d'adaptation de la
chèvre et les problèmes d'alimentation confrontés,
l'utilisation des résidus de banane, surtout dans les zones de
bananeraies, serait d'un atout pour cet élevage. En effet, la valeur
nutritionnelle des résidus est appréciable comprise entre un
fourrage grossier et une herbe de qualité moyenne. Toutefois, une
complémentation azotée et minérale est nécessaire
en vue d'améliorer la valeur du régime alimentaire.
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Octobre 2017
17
3. Méthodologie
3.1. Cadre physique de l'essai
Cet essai a été réalisé à
la ferme de Damien de la commune de Tabarre dans la plaine de Cul-de-Sac. Elle
est située à environ 9 Km de Port-au-Prince et à une
altitude de 20 m.
3.1.1. Délimitation géographique
La commune de Tabarre est bornée au nord, par la
commune de la Croix-des-Bouquets ; au sud, par la commune de Delmas ; à
l'est, par les communes de la Croix-des-Bouquets et de Pétion-ville ; et
à l'ouest, par la commune de Cité Soleil.
3.1.2. Climat
Les différentes composantes du climat telles que la
pluviométrie, la température sont exposées. Ces
données climatiques sont collectées sur trois décades
(1985-2014). Le poste météorologique est représentatif de
la zone où l'on réalise l'expérience.
3.1.3. Pluviométrie
La pluviométrie annuelle enregistrée aux
environs du site est de 1256.7 mm en moyenne qui est repartie en quatre saisons
dont deux pluvieuses : d'avril à mi- juin et de mi-août à
novembre ; et deux sèches : de décembre à mars et de
mi-juin à mi-aout. Les plus fortes précipitations sont
enregistrées au mois de Mai, tandis que les plus faibles, au mois de
Janvier (Tableau 6). La variation des précipitations entre le mois le
plus sec et le mois le plus humide est de 155 mm.
Tableau 6. Pluviométrie moyenne mensuelle
enregistrée à Damien de 1985 à 2014
Mois J F M A M J J A S O N D
P 28.9 60.6 123.8 159.4 184.6 85.8 66.9 114.8
143.1 158.1 100.4 29.6
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Octobre 2017
18
3.1.4. Température
La température mesurée montre que la
température moyenne pour la période de 1985 à 2014 est de
26.6 °C. Avec une température moyenne de 28.2 °C, le mois de
Juillet est le plus chaud de l'année (Tableau 7). L'amplitude annuelle
est de 3.5 °C.
Tableau 7. Température moyenne mensuelle en °C
enregistrée de 1985-2014.
Mois
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
T0
|
24.7
|
25.5
|
26.1
|
27.1
|
27.3
|
27.3
|
28.2
|
27.8
|
27.6
|
27.1
|
25.9
|
25.1
|
3.1.5. Hygrométrie
Suivant les informations communiquées par le Service
Météorologique National, la zone de Damien accuse une
humidité moyenne annuelle de 73.33 %.
3.1.6. Vent
Selon SMN (2014) un vent de direction Est-Ouest soufflant
à une vitesse moyenne mensuelle variant de 2.2 m/s à 4.9 m/s a
été régulièrement observé dans la
localité.
3.1.7. Insolation
L'insolation est de 75% en moyenne pour les trois
décades et varie très peu d'une région à l'autre
suivant les données recueillies (SMN, 2014).
3.1.8. Ressources en eau
Une prise d'eau de la source Zabeth arrivant sur la ferme et
le pompage de puits artésiens sont les principaux moyens d'avoir de
l'eau pour l'arrosage sur le site. Les canaux d'irrigation de la ferme sont en
très mauvais état et l'arrivée de l'eau incertaine, c'est
ce qui pourrait expliquer la pullulation des puits, facilités par la
proximité relative de la nappe phréatique.
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Octobre 2017
19
3.2. Matériels
3.2.1. Les animaux
Les chevrettes de phénotype local de poids d'environ 14
Kg ont été retenues pour la réalisation de l'essai. Elles
ont été au nombre de 16 et âgées de 4 à 6
mois au début de l'expérimentation. Ces animaux ont
été achetés au marché de la Croix-des-Bouquets.
3.2.2. Les aliments
Les aliments ont été des résidus de
bananiers et des concentrés. Ces deux éléments ont
formé le régime alimentaire.
3.2.2.1. Les résidus de bananiers
Les fourrages de base ont été de deux types :
les résidus de bananiers séchés (feuilles, stipes,
rhizome) des variétés « bwa nwa » et « bwa blan
» et les limbes verts de bananiers de ces mêmes
variétés.
Dans le cas des résidus séchés, la plante
a été récoltée et la partie souterraine
débarrassée des particules de sol. Le rhizome, le stipe
(pseudo-tronc) et les feuilles ont été hachés de 2
à 10 cm préalablement et séchés au soleil durant
deux à trois semaines jusqu'à moins de 14 % d'humidité
environ avant leur distribution aux animaux. Pour le séchage au soleil,
ces résidus ont été étalés en couche mince
de 5 à 10 cm sur des bâches en plastique et retournés
régulièrement afin de réduire la durée du
séchage.
Dans le cas des limbes verts, les feuilles de bananiers ont
été récoltées le matin avant distribution. Les
limbes ont été ensuite séparés des nervures et
distribués en verts aux chevrettes.
3.2.2.2. Les concentrés
Deux concentrés, identifiés B et D, ont
été utilisés comme compléments. Ces
concentrés ont été préparés avec des niveaux
de protéine brute (PB) différents (B=50% et D=28%) et
d'énergie métabolisable appropriée de façon
à être intégrés dans quatre régimes iso
protéiques et de valeur énergétique différente.
Suivant le concentré, les ingrédients utilisés sont le
maïs, le tourteau de soja, l'urée, le biophos, le CaCO3 et le NaCl.
Mais,
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20
l'urée a été dissoute
séparément et répandue sur les résidus de
bananiers, car elle doit être inférieure à 10% d'une
bouchée d'ingestion en pratique d'élevage pour éviter
toute intoxication. La formulation et la composition chimique théorique
des concentrés dans les régimes sont données dans les
tableaux 8 et 9.
Figure 1. Concentré B (à gauche) et D (droite)
prêt à être distribué Tableau 8. Formulation
des concentrés en % du produit frais.
Concentrés
|
Mais
|
Soja
|
Urée
|
Biophos
|
Sel
|
Calcaire
|
Total
|
B
|
50
|
21
|
25
|
3.5
|
0.5
|
0
|
100
|
D
|
75
|
11.25
|
11.25
|
2
|
0.25
|
0.25
|
100
|
Tableau 9. Composition chimique théorique des
concentrés
Concentrés
|
PB (% MS)
|
EM(Kcal/kg)
|
Ca (g/Kg MS)
|
P (g/Kg MS)
|
B
|
50
|
MS
215 7
|
7
|
7
|
BD
|
28 51
|
1572726
|
6
|
47
|
3.2.2.3.Les régimes
Les régimes ont été constitués de
résidus de bananiers séchés (RS) et de limbe vert (LV),
comme aliments de base, et des concentrés B et D comme
complément. Les concentrés B et D ont fait partie de la ration
dans des proportions de 20 et 40 % respectivement. Ainsi, LVB, LVD, RSB et RSD
ont été les appellations des régimes. Les
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Octobre 2017
21
régimes ont été iso-azotés de 15 %
et de valeurs énergétiques différentes. Les tableaux 10
à 11 présentent les données de la formulation et de la
valeur nutritive des régimes.
Tableau 10. Formulation des régimes
alimentaires
Régimes
|
Mais
|
Soja
|
Urée
|
Biophos
|
Sel
|
Calcaire
|
résidus
|
Total
|
régime
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LVB régime
|
10
|
4.2
|
5
|
0.7
|
0.1
|
0
|
80
|
100
|
LVD régime
|
30
|
4.5
|
4.5
|
0.8
|
0.1
|
0.1
|
60
|
100
|
RSB régime
|
10
|
4.2
|
5
|
0.7
|
0.1
|
0
|
80
|
100
|
RSD
|
30
|
4.5
|
4.5
|
0.8
|
0.1
|
0.1
|
60
|
100
|
Tableau 11. Composition chimique théorique des
régimes et apports recommandés
pour les chevrettes
|
|
|
|
|
Régime
|
PB
(%)
|
EM
(Kcal/KgMS)
|
Ca
(g/Kg MS)
|
P
(g/KgMS)
|
LVB
|
15.0
|
2509
|
5.42
|
2.68
|
LVD
|
14.9
|
2649
|
4.56
|
2.53
|
RSB
|
15.1
|
2321
|
4.98
|
2.60
|
RSD
|
15.0
|
2495
|
4.67
|
2.65
|
Besoins des chevreaux de
|
15.0
|
2200
|
4.50
|
2.50
|
15 Kg
|
|
|
|
|
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22
3.3. Méthode
3.3.1. Cages d'élevage
Cet essai a été réalisé en station
dans des cages qui ont été déjà
réaménagées dans la clinique vétérinaire de
Damien dont une partie a été transformée en
chèvrerie. Cette dernière a un parquet en béton, des murs
en blocs et est recouverte de tôles. Des cages, de dimensions 3 m de
côté, ont été aménagées dans la partie
Nord du bâtiment de chaque côté des murs latéraux,
laissant un couloir de 3 m de large. Quatre cages ont été
utilisées pour l'expérimentation. Un râtelier en bois, une
mangeoire et un abreuvoir faits de tôles ont été
installés dans chacune des cages.
Figure 2. Les cages d'élevage 3.3.2.
Traitements
Les quatre traitements que sont les régimes ont
été définis ainsi : Deux niveaux de complémentation
protéique et énergétique couplés avec deux types
résidus de la culture de banane distribués à
volonté (Tableau 12).
Tableau 12. Les traitements
Types de résidus Complémentation
Traitements
B LVB
LV
D LVD
B RSB
RS
D RSD
23
3.3.3. Constitution et répartition des lots dans les
cages
Quatre lots de 4 chevreaux chacun ont été
constitués. Pour réduire les effets de la compétition, les
lots ont été constitués d'animaux de poids
rapprochés. Ainsi, Les chevrettes du lot I ont eu un poids moyen de
13.18 Kg ; celles du lot II, 13.25 Kg ; celles du lot III, 13.56 Kg et celles
du lot IV, 14.58 Kg. Les cages sont numérotées (1, 2, 3, 4) de
l'ouest à l'est du bâtiment. La répartition des lots dans
les cages a été faite au hasard (Tableau 13).
Tableau 13. Poids des lots et poids moyen
chevrettes
# Cage
|
Poids Lot (kg)
|
Poids moyen chevrette / lot
|
Lot I
|
52.75
|
13.18
|
2
|
53
|
13.25
|
3
|
54.25
|
13.56
|
4
|
58.35
|
14.58
|
3.4. Durée de l'essai
L'essai a été déroulé en 112
jours, allant du 15 avril au 6 août 2016. Il a compris une période
pré-expérimentale, quatre périodes expérimentales
et une période post-expérimentale.
La période pré-expérimentale, allant du
15 avril au 14 mai 2016, a eu une durée de 4 semaines. Cette
période a été envisagée afin de permettre
l'adaptation des chèvres à la vie en stabulation et aux aliments
;
- Les quatre périodes expérimentales, allant du 15
mai au 31 juillet 2016, ont eu une
durée de 3 semaines chacune dont une de transition et
deux de mesure. Ces périodes ont permis d'avoir les résultats
expérimentaux sur les régimes alimentaires utilisés pour
l'expérimentation ;
- Enfin, la période post-expérimentale, celle
qui a consisté à ramener toutes les
chèvres au même régime alimentaire. Elle a
duré une semaine, allant du 1er au 7 août 2016
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24
3.5. Schéma et modèle
expérimentaux
C'est un dispositif en carré latin comportant quatre
traitements administrés pendant quatre périodes ou
répétitions, formant ainsi 16 unités expérimentales
(4 traitements X 4 répétitions). Il est représenté
selon le schéma expérimental présenté dans le
tableau 14.
Tableau 14. Schéma expérimental
Lots
Périodes
I II III IV
1
2
1
3
42
3
LVB LVD RSB RSD
RSD RSB LVD LVB
LVD LVB RSD RSB
RSB RSD LVB LVD
Le modèle expérimental d'un carré latin a
été utilisé à la fois pour l'ingestion des
résidus et pour le GMQ des animaux :
Yijkl=u+ ái+âj+ãk+åijkl, avec :
- Y : La variable de réponse
- u : La moyenne générale
- ái : L'effet niveau de complémentation
- âj : L'effet période
- ãk : L'effet lot / individuel
- åijkl : L'erreur expérimentale
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25
3.6. Conduite des animaux 3.6.1. Conduite sanitaire
La conduite des animaux a été fait par la
préparation et la désinfection des cages ; et la réception
et les soins sanitaires administrés aux chevreaux.
Ainsi, les cages ont été nettoyées en
enlevant les restes d'aliments et les fèces à la brouette et
à la pelle. Elles ont été humectées, puis
lavées à grande eau de pompe à pression et à balai.
Du chlore mélangé à raison de 5ml/l d'eau a
été utilisé sur les cages. En dernier lieu, du lait de
chaux a été employé pour blanchir les murs des cages.
De la réception à la fin de la période
d'adaptation, des interventions sanitaires et vétérinaires ont
été réalisées en utilisant de l'ivermectine
(Labimec) comme antiparasitaire et du sulfamide contre les coccidies Des soins
ponctuels ont été donnés dans le cas de diarrhées
constatés (Tableau 15).
Tableau 15. Interventions sanitaires et
vétérinaires réalisées
Date
|
Intervention sanitaire
et vétérinaire
|
Matériels / Produits utilisés
|
Dose administrée
|
26-03-2016
|
Nettoyage et lavage des cages
|
Balai, pelle,
|
-
|
01-04-2016
|
Désinfection du bâtiment
|
Chlore
|
5 ml/l d'eau
|
04-04-2016
|
Chaulage
|
Chaux
|
-
|
5-04-2016
|
Supplémentation des chevrettes
|
Sybavit et fer
|
2 ml/chevrette
|
10-04-2016
|
Déparasitage des
|
Labimec
|
0.3 ml/chevrette
|
|
chevrettes
|
Sulfamide
|
0.5 ml/chevrette
|
01-05-2016
|
Supplémentation des chevrettes
|
Sybavit et fer
|
2 ml/chevrette
|
21-06-2016
|
Supplémentation des chevrettes
|
Sybavit et fer
|
2 ml/chevrette
|
12-07-2016
|
Supplémentation des chevrettes
|
Sybavit et fer
|
2 ml/chevrette
|
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Octobre 2017
26
3.6.2. Conduite alimentaire
Les résidus de bananiers séchés et les
limbes verts ont été distribués à volonté
chaque jour dans des râteliers, le matin à 8 heures, et ont
été consommés par les quatre lots pendant toute la
durée de l'essai. L'urée de la ration a été
dissoute dans l'eau et répandue sur les résidus avant la
distribution. Deux concentrés ont été distribués de
façon individuelle chaque jour simultanément aux individus d'un
même lot à 7:30 AM environ. Les quantités
distribuées ont varié suivant la quantité de
résidus et de limbes verts ingérés la veille de
manière a respecter les proportions dans les régimes et apporter
une teneur de 15 % de PB aux chevrettes. De l'eau a été
disponible ad libitum dans les abreuvoirs. Les mangeoires et les abreuvoirs ont
été nettoyés chaque matin avant la distribution.
3.8. Mesures et analyses de laboratoire
3.8.1. La pesée des animaux
Une balance (peson à ressort), doublement
graduée en lb et Kg de capacité maximale 110 lb et 50 Kg, a
été utilisée. Elle a eu une précision au
cinquième de kilogramme. La pesée des animaux a été
réalisée, de préférence le matin avant la
distribution des aliments, comme suit :
- À la réception ;
- À la formation des lots en début de la
période d'adaptation ;
- Au commencement et à la fin de chaque fin de
période expérimentale ;
- À la fin de l'essai.
3.8.2. La pesée des aliments et des refus
Les résidus offerts à volonté ont
été pesés chaque matin avant leur distribution et ainsi
que les refus. Les concentrés ont été également
pesés sur balance électrique (de marque Escali) précise au
dixième de gramme.
3.8.3. Les analyses de laboratoire
Pour le besoin des calculs en vue de la distribution des
aliments et de détermination des quantités ingérées
en base sèche, des analyses ont été
réalisées au laboratoire de chimie de la Faculté
d'Agronomie et Médecine Vétérinaire en début de
chaque période
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Octobre 2017
27
expérimentale. Ces analyses ont été
faites suivant la méthode AOAC afin de déterminer la teneur en
matière sèche (MS). Ainsi, des échantillons de
résidus (plantes entières) séchés, de limbes verts
avant la distribution, de même que les refus, ont été
analysés. De même, la teneur en matière sèche des
concentrés et de l'urée incorporée dans les régimes
a été aussi déterminée.
3.8.4. Les calculs
Les calculs ont été effectués pour la
quantité de matière sèche de résidus de bananiers
volontairement ingérée (MSVI) et le gain moyen quotidien
(GMQ).
MSVI (en g) = Quantité de matière sèche
offerte en gramme - quantité de matière sèche
refusée en gramme.
GMQ (en g) = (Poids final en gramme - Poids initial en gramme)
/ Nombre de jour de la période.
3.9. Observations
Les observations qui ont été
réalisées pendant toute l'expérience sont notamment le
comportement social et alimentaire.
3.10. Traitements et analyses statistiques
Après le dépouillement des données
collectées, les traitements et analyses statistiques ont
été faits sur les paramètres suivants :
- La quantité de résidus ingérés en
g/jour ;
- la quantité d'aliments totaux en g/jour ;
- Le Gain Moyen Quotidien (GMQ) en g.
Les données des paramètres de tendance centrale
(moyenne) et des paramètres de dispersion (écart-type et
variance) ont été calculées. Les moyennes ont
été soumises à des analyses de variance (ANOVA) dans le
but de tester la significativité de leur différence et de les
comparer grâce à un test F. Les logiciels Excel (Version 2007) et
R (Logiciel de traitements de données agricoles / version 2.13.2
(30-09-2011)) ont été utilisés pour l'obtention des
résultats.
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28
4. Résultats et discussions
Dans cette partie, les résultats des principaux
paramètres étudiés sont présentés tels que
l'ingestion des résidus de bananiers, des régimes et le gain
moyen quotidien (GMQ). Ensuite, l'observation faite sur le comportement
alimentaire et social des chevrettes en stabulation est rapportée. Ces
résultats sont interprétés et discutés.
4.1. Quantité de matière sèche
ingérée
La quantité de matière sèche
ingérée par chevrette durant l'essai expérimental est
présentée dans cette section. En effet, les quantités
réellement ingérées de résidus de bananiers
séchés (plante entière) ou de limbes verts et du
concentré lors de la phase expérimentale proprement dite sont les
résultats analysés et discutés. Les données de
l'adaptation et du post-expérimentale ne sont présentées
dans ce travail.
4.1.1. Quantité de résidus de bananier
ingérée par chevrette
Suivant le type d'aliment de base (résidus
séchés ou limbes verts), l'ingestion des chevrettes a
varié. En effet, la quantité de matière sèche
ingérée a été pour les limbes verts (LV)
couplés respectivement aux concentrés B et D de 217.89 #177;
17.54 g et de 185.40 #177; 13.54 g. Pour les résidus
séchés (RS) complémentés respectivement avec les
concentrés B et D, elle a été de 177.73 #177; 29.58 et
166.61#177; 34.37 g (Tableau 16).
Au seuil de P<0.05, des différences non
significatives ont été observées pour le limbe vert
complémenté avec le concentré B comparé avec le
limbe vert complémenté avec le concentré D. Il en est de
même pour les résidus séchés. Cependant, le limbe
vert significativement mieux consommé quand il est consommé avec
le concentré B que les résidus séchés
complémentés avec le concentré D (Tableau16). Une
diminution non significative de l'ingestion a été
constatée pour les résidus séchés et le limbe vert,
et couplés au concentré D par rapport aux ceux reliés au
concentré B. Cette diminution s'explique par la substitution du fourrage
par le concentré. Car, plus le niveau de complémentation en
concentré est élevée (cas du concentré D), moins
sera l'ingestion des résidus.
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Octobre 2017
29
.
Tableau 16. Quantité de limbe vert et de
résidus séchés ingérée en g
/jour
Résidus LVB LVD RSB RSD
Quantité
ingérée 217.89 #177; 17.54a 185.40 #177;13.54ab
177.73 #177;29.58ab 166.61#177; 34.37b
4.1.2. Quantité de concentré
ingérée par chevrette
La quantité de concentré B ingérée
a été de 44.96 #177; 3.27 g et de 34.76#177; 4.80 g ; pour le
concentré D de 108.26#177; 8.58 g et de 123.20#177; 24.06 g,
respectivement pour le limbe vert et les résidus séchés.
Au seuil de P<0.05, l'analyse de variance de l'ingestion des chevrettes a
montré qu'il y a eu des différences significatives pour la
consommation du concentré B comparé a celle du concentré D
(Tableau 17).
L'ingestion de concentrés par chevrette a
augmenté suivant que leur teneur en PB diminue. En fait, les proportions
de concentrés ont été estimées suivant la
quantité de résidus consommée par les chevrettes de
manière à avoir des régimes à 15% de PB. Donc, plus
la teneur en PB du concentré est élevée, moins il en faut
pour ramener la teneur en PB de la ration à 15%.
Tableau 17. Quantité de concentré
ingérée par chevrette en g /jour
Concentrés LVB LVD RSB RSD
Quantité 44.96 #177; 3.27 b 108.26#177; 8.58a 34.76#177;
4.80 b 123.20#177; 24.06a
ingérée
4.1.3. Quantité d'aliments totaux (résidus
séchés ou limbes verts +concentré) ingérée
par chevrette
La valeur de l'ingestion totale a été de
263.00#177;20.62 g pour le régime LVB, de 309.11#177;22.03 g pour le
régime LVD, de 212.49#177;34.09 g pour le régime RSB et de
274.645#177; 58.21 g pour le régime RSD. Les analyses statistiques ont
montré qu'il n'y a pas eu de différence significative au seuil de
P<0.05 pour les régimes de limbe vert ainsi que les régimes de
résidus séchés (Tableau 18). Toutefois, une
différence significative a été
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Octobre 2017
30
observée pour la consommation du régime LVD
comparé à celui RSB. Les consommations moyennes pour les quatre
régimes ont augmenté de résidus séchés
à limbe vert (suivant le type de résidus) et de concentré
B à concentré D (suivant le type de concentré).
Tableau 18. Ingestion totale en g/j par
chevrette
Régimes LVB LVD RSB RSD
Quantité ingérée
|
263.00#177;20.62ab 309.11#177;22.03a 212.49#177;34.09b
274.64#177;58.21ab
|
Cet essai expérimental afin de trouver le niveau de
complémentation pour des chevrettes recevant des résidus de
bananiers a donné pour l'ingestion des valeurs rapprochant les
données trouvées par Jean Pierre (2015). Lors du travail de ce
dernier sur l'influence du traitement à l'urée sur le
comportement alimentaire, l'ingestion des chevreaux de 13.2 Kg recevant des
résidus de bananiers séchés a été de 369.97
#177;4.29 g et 355.41 #177;23.51 g respectivement pour les feuilles
séchées et les feuilles séchées et traitées
à l'urée ; et de 270.74 #177;27.35 g et 291.76 #177; 12.66 g
respectivement pour les stipes séchés et les stipes
séchés et traités à l'urée. Il en est de
même pour les résultats, soient une ingestion globale de
292.76#177;20.92 g à 403.07#177;71.12 g de résidus de bananiers
bouillis complémentés, fournis par Philoné (2016)
alimentant des chevrettes. Il faut souligner, toutefois, que les
résultats de l'étude sont inferieurs à ceux obtenus par
Joseph en 2013. Il a obtenu une consommation alimentaire moyenne de
325.8#177;47.3 g et de 689.4#177;70.2 g pour les stipes/fourrages et les
feuilles respectivement lors de son essai d'alimentation des chevreaux à
base de résidus de bananiers verts complémentés. En outre,
ce sont des résultats généralement plus faibles que la
capacité d'ingestion d'une chevrette en croissance qui varie de 1000
à 1300 g par jour, selon Fehr et Duborgel, 1974 repris par Jarrige, 1980
cité par Jean Pierre (2015).
4.1.4. Quantité d'énergie
ingérée par chevrette
Suivant l'ingestion totale par chevrette, la quantité
d'énergie métabolisable ingérée par jour pour le
régime LVB a été de 660.00 Kcal, pour le régime LVD
de 819.00 Kcal, pour le régime RSB de 494.25 Kcal et pour le
régime RSD de 698.71 Kcal. La quantité d'énergie
ingérée pour les quatre régimes a évoluée
des régimes avec concentré B aux
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Octobre 2017
31
régimes avec concentré D de façon
croissante (Tableau 19). Comparée aux besoins en énergie
métabolisable pour une chevrette ayant une croissance de 25 g/j, seul
l'apport du régime LVD, quoique beaucoup plus faible se rapproche des
recommandations. En effet, selon National Research Council of the National
Academies (2007), le besoin en énergie métabolisable pour une
chevrette de 13 Kg ayant un gain de poids de 25g est 940 Kcal/jour. Par contre,
les besoins en énergie métabolisable pour l'entretien sont
satisfaits pour les régimes LVB et RSD.
Tableau 19. Ingestion en énergie
métabolisable en Kcal/jour/chevrette suivant les
régimes
Régime LVB LVD RSB RSD
Énergie ingérée 660.00 819.00 494.25
698.71
4.2. Gain moyen quotidien des chevrettes
Le gain moyen quotidien des chevrettes a été
calculé pour chaque niveau de concentré (B et D) couplé
aux deux types de résidus (résidus sèches (RS) et limbes
verts (LV)) utilisé lors de l'expérience.
4.2.1. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du
concentré
Le gain moyen quotidien des chevrettes a été
pour les régimes complémentés avec le concentré B
de 12.50#177;8.8 g pour les résidus séchés et de 13.54
#177;14.57 g pour les limbes verts; et pour les régimes couplés
au concentré D de 14.58#177;11.97 g pour les résidus
séchés et de 22.57#177; 10.94 g pour les limbes verts.
Il n'y a pas eu de différences significatives pour le
gain moyen quotidien d'après les analyses statistiques au seuil de
P<0.05. Il a été observé une augmentation de poids
légèrement plus élevée pour les chevrettes recevant
les régimes de concentré D par rapport aux celles consommant les
régimes de concentré B (Tableau 20). En fait, le concentré
D a représenté 40 % de la ration et a contribué à
augmenter les quantités totales ingérées. Ceci a
entrainé une augmentation des quantités d'énergie
ingérées et disponibles pour la croissance.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
32
Tableau 20. Gain de poids en g/j en fonction du niveau de
complémentation
Régime LVB LVD RSB RSD
GMQ 13.54#177;14.57 a 22.57#177; 10.94a 12.50#177;08.80 a
14.58#177;11.97 a
Jean Pierre (2015) a mesuré des gains de poids
pratiquement inférieurs au cours d'un travail de recherche lorsqu'il a
alimenté ses caprins avec des feuilles et stipes séchés,
et traités à l'urée, soit 5.35 à 17.26g par jour.
Cependant, les résultats de ce travail sont similaires à ceux
obtenu par Joseph (2013) lorsqu'il a alimenté ses chevreaux avec des
feuilles et des stipes verts de bananiers soit par jour, soit de 7.6 g à
26.1 g pour les feuilles.
4.2.2. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction de
la période
La croissance journalière pour les quatre phases a
été de 34.37#177;07.29 g, 10.41#177; 14.68 g, 13.54#177; 06.22 g
et 4.86#177; 10.04 g respectivement pour la première période, la
deuxième période, la troisième période et la
quatrième période (Tableau 21). Il n'y a pas eu de
différences significatives pour les gains de poids en fonction des
périodes au seuil de P>0.05. Donc, les périodes n'ont pas
influencés le GMQ. Mais, les chevrettes lors de la première phase
expérimentale, ont révélé le GMQ plus
élevé par rapport aux autres (34.37#177;07.29 g/j). Au contraire,
durant la quatrième phase, le plus faible gain accusé par les
chevrettes a été de 4.86#177; 10.04 g/j, ce qui pourrait
s'expliquer par des cas de diarrhées survenus à cette
période et deux cas mortalités aux lots 2 et 4.
Tableau 21. Effet de la période sur la croissance
en g/j des chevrettes
Période
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
GMQ
|
34.37#177;07.29a
|
10.41#177; 14.68a
|
13.54#177; 06.22a
|
4.86#177; 10.04 a
|
4.2.3. Gain moyen quotidien des chevrettes en fonction du
lot
Le gain moyen quotidien obtenu pour le lot I a
été 26.04#177;3.12 g, pour le lot II 31.25#177; 8.59g, pour le
lot III 4.86#177; 7.38 g et pour le lot IV 1.04#177;14.46 g. Le GMQ par lot a
été largement distribué, cela pourrait s'expliquer par la
variation de gain et perte de poids à l'intérieur des deux lots
ayant les plus faibles gains sur l'étendue de l'étude. De plus,
des
33
cas de diarrhées à la 4e
période et deux mortalités aux lots 2 et 4 ont été
enregistrés. Toutefois, les analyses statistiques effectuées pour
les gains de poids en fonction du lot n'ont révélé aucune
différence significative (Tableau 22).
Tableau 22. Effet du lot sur la croissance en g/j des
chevrettes
Lot
|
I
|
II
|
III
|
IV
|
GMQ
|
26.04#177;3.12 a
|
31.25#177; 8.59a
|
4.86#177; 7.38a
|
1.04#177;14.46a
|
4.3. Comportement alimentaire
Le comportement alimentaire des chevrettes ont concerné
surtout les quantités et les parties ingérées et les
quantités et les parties refusées. En effet, les chevrettes qui
ont reçu les régimes de résidus (plante entière)
séchés ont laissé plus de refus (74 %) que ceux qui ont
reçu les régimes de limbes verts (65 %). Il se pourrait que la
faible valeur alimentaire des nervures et des stipes de bananiers soit le
principal facteur responsable de ce comportement. Dans le cas des
résidus séchés, les chevrettes ont pratiqué un tri
préférable sur les feuilles et les rhizomes. De plus, les
chevrettes qui ont reçu les régimes complémentés au
concentré D ont laissé plus de refus (72%) que ceux qui ont
reçu les régimes couplés avec le concentré B (67
%). Cela est dû à la substitution du fourrage par le
concentré. L'abreuvement a été plus élevé
pour les régimes séchés que ceux verts. Par rapport au
comportement observé par Joseph (2013) qui a alimenté ses caprins
avec stipes et feuilles verts, les résultats de cette étude n'ont
pas été différents. De même, Jean Pierre (2015) a
laissé comprendre que les chevrettes ont laissé plus de
résidus pour les régimes de stipes comparés à ceux
de feuilles en dépit du traitement à l'urée.
4.4. Comportement social et état sanitaire des
chevrettes
Le comportement de chevrettes vivant en groupe en stabulation
a permis de remarquer des cas de bagarres répétés dans
chaque cage au moment de la distribution des résidus. Car, il y a une ou
deux chevrettes qui établissent leur suprématie sur le reste du
groupe. Pour y remédier, on a procédé à
l'installation d'un deuxième râtelier. Cependant, ce comportement
a été presque différent lorsque l'aliment concentré
a été distribué parce que les chevrettes ont
été amenées aux quatre (4) extrémités de la
cage à ce moment.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
34
Quelques chevrettes ont été atteintes de la
diarrhée, lors de l'adaptation et des deux dernières phases
expérimentales, L'observation clinique par un médecin
vétérinaire du laboratoire de microbiologie de la FAMV a
révélé une infestation due principalement aux actions
parasitaires des coccidies. Pour remédier à ce problème,
une sulfamido-thérapie, des vitamines AD3E et du fer ont
été administrée. L'évolution de l'état
sanitaire des caprins a été prise en compte, c'est ce qui
explique les différentes interventions vétérinaires
entreprises.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
35
5. Conclusion et recommandations
Cette étude expérimentale a permis de mesurer
l'ingestion des régimes à base de résidus (limbes verts et
plante entière séchée) complémentés de
concentré (B et D) et d'estimer le GMQ des chevrettes. Ainsi,
l'ingestion journalière des résidus et des concentrés et
l'ingestion totale ont été données dans un tableau
résumant (Tableau 23). De même que l'énergie
ingérée et le gain moyen quotidien pour les chevrettes ont
été estimés.
Tableau 23. Tableau récapitulatif de l'ingestion
et du GMQ
|
LVB
|
LVD
|
RSB
|
RSD
|
Résidus (g)
|
217.89 #177; 17.54a
|
185.40#177;13.54ab
|
177.73#177;29.58ab
|
166.61#177; 34.37b
|
Concentré (g)
|
44.96 #177; 3.27 b
|
108.26#177; 8.58a
|
34.76#177; 4.80 b
|
123.20#177; 24.06a
|
Quantité globale (g)
|
263.00#177;20.62ab
|
309.11#177;22.03a
|
212.49#177;34.09b
|
274.64#177;58.21ab
|
Énergie ingérée
(Kcal)
|
660.00
|
819.00
|
494.25
|
698.71
|
GMQ (g)
|
13.54#177;14.57 a
|
22.57#177; 10.94a
|
12.50#177;08.80 a
|
14.58#177;11.97 a
|
Les limbes verts ont été ingérés
en plus grande quantité que les résidus séchés. Et
le niveau de complémentation et le lot, contrairement à la
période, ont influencé l'ingestion globale. Toutefois,
l'ingestion des régimes à base de résidus de bananiers a
été faible.
Les gains de poids ont été relativement
proportionnels avec la consommation alimentaire et l'énergie
ingérée. Cependant, excepté le niveau de concentré,
les périodes et les lots n'ont pas influencé le gain de poids
quotidien (GMQ) des chevrettes.
Durant cet essai, les observations et mesures
réalisées ont permis de confirmer les résultats de Joseph
(2013) et de Pierre (2015) qui avancent que les résidus de bananiers
peuvent être utilisés dans l'alimentation des caprins avec des
niveaux de complémentations étudiés. Les quantités
ingérées restent encore très faibles et ne permettent pas
aux chevrettes d'exprimer leur potentiel de croissance. Des investigations
restent encore à faire en vue de trouver le bon niveau de
complémentation des résidus de bananiers.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
36
Enfin, dans un souci d'orienter les décideurs à
agir activement en vue d'une meilleure utilisation des résidus de
bananiers en l'élevage de caprins, ces recommandations ont
été formulées :
? Favoriser l'utilisation des résidus de bananiers en
élevage caprin en stabulation surtout en période soudure ;
? Former les éleveurs afin de leur permettre de bien
utiliser les résidus en élevage de caprins en stabulation en les
complémentant ;
? Encourager le traitement préventif des animaux venant
de l'élevage traditionnel afin de limiter le plus que possible les
problèmes liés surtout aux germes de maladies, notamment la
coccidie.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
37
6. Références bibliographiques
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Systèmes d'élevage caprins en zone tropicale : analyse des
fonctions et des performances. In Elevage caprin. Baumont R., Sauvant
D. (Eds). Dossier, INRA Productions Animales 25 : 305-316p
2. Archimède H., Gourdine J.L., Fanchone A.,
Alexandre G., Marie Magdeleine C., Calif E., Fleury J., Anais C. Renaudeau D.,
2011, Le bananier et ses sous-produits dans l'alimentation animale,
Innovations Agronomiques 16, 181-192p
3. Baumond R., 1996, Palatabilite et
comportement alimentaire chez les ruminants, INRA Productions Animales : 9(5),
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4. Bouafou K. G. M., Konan B. A., Kouame K. B.,
Kati-Coulibally S., 2012, Les produits et sous-produits du bananier
dans l'alimentation animale, International Journal of Biolocal and Chemical
Sciences 6(4) : 1810-1818p.
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créneaux potentiels dans les filières rurales haïtiennes :
filière élevage : bovins, caprins, lapins, porcins, volailles,
abeilles, Projet HA-T1008/ATNFC-9052,142p
6. Chemineau P., Cogné Y.,
Xandé A., Péroux F., Alexandre G.,
Lévy F., Shitalou E., Bèche J.M., Sergent D.,
Camus E., Barré N., Thimonier J., 1984, Le cabri créole
de Guadeloupe et ses caractéristiques zootechniques. Revue
d'Élevage et de Médecine Vétérinaire des Pays
Tropicaux : 37(2), 225-238 p.
7. Coimin Y. M., 1981, Production caprine
dans les systèmes d'exploitation
plaine-montagne, Mémoire
d'Ingénieur-Agronome, PDA, FAMV / UEH, Damien, Haïti, 34p.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
38
8. François W., 1993, Contribution
à l'étude de l'amélioration des caprins en Haïti et
des possibilités d'améliorer le cheptel de la plaine d'Aquin,
Mémoire d'Ingénieur-Agronome, PDA, FAMV/UEH, Damien, Haïti,
73p.
9. GRET/FAMV, 1990, Les systèmes
d'élevage. Manuel d'agronomie tropicale appliquée l'agriculture
haïtienne, France, Ministère de coopération, p381-479.
10. Geoffroy F., 1974, Étude
comparée du comportement alimentaire et mérycique de deux petits
ruminants : la chèvre et le mouton, Annales de Zootechnie INRA/EDP
23(1), 63-73p.
11. IICA, 2012, Haïti : étude de
la filière banane, 47p.
12. Jean Pierre E., 2015, Influence du
traitement à l'urée sur le comportement alimentaire, l'ingestion
et la croissance des chevreaux recevant des résidus de bananiers
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FAMV/UEH, Damien, Haïti ,35p.
13. Joseph E., 2013, Essai d'alimentation
à base de résidus de bananiers dans un
élevage de caprins en stabulation afin de lutter
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l'environnement. , Mémoire
d'Ingénieur-Agronome, PDA, FAMV / UEH, Haïti, 49 p.
14. Lhoste P., Dolle V., Rousseau J., Soltner D.,
1993, Zootechnie des régions chaudes : Les systèmes
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15. MARNDR, 2011, Plan national
d'investissement agricole : Production et développement des
filières, 19p
16. MARNDR, 2012, Recensement
Général de l'Agriculture (RGA) : Synthèse nationale des
résultats du RGA, 33p.
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
39
17. Morand-Fehr P., 1980,
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18. Morand-Fehr P., Sauvant D.,
Baumont R., 2012, Un dossier sur l'élevage caprin : pourquoi ?,
INRA Productions Animales 3, 227-232p
19. NATIONAL RESEARCH COUNCIL OF THE NATIONAL
ACADEMIES, 2007, Nutrient requirements of small ruminants. The
national academies press. 363p.
20. Philoné D., 2016, Influence du
niveau complémentation énergétique sur l'ingestion et la
croissance des chevrettes recevant des résidus de bananiers bouillis,
Mémoire d'Ingénieur-Agronome, PDA, FAMV/UEH, Damien, Haïti,
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21. Rivière R., 1978, Manuel
d'Alimentation des ruminants domestiques en milieu tropical. Institut
d'Élevage et de Médecine Vétérinaire des pays
tropicaux, Paris, France, 527p.
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production animale. Les systèmes agricoles oasiens, Les ressources
alimentaires pour le bétail.
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Octobre 2017
40
Liste des annexes
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Annexe A. Liste des matériels et outils
utilisés
V' Cages d'élevage
V' Râteliers
V' Mangeoires
V' Abreuvoirs
V' Balances
V' Brouette
V' Pelles
V' Pompe à eau
électrique
V' Balai
V' Machette
V' Bâches (prélart)
V' Matériels de
laboratoire
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Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe B. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche offerte (résidus séchés /
limbe vert)
Échantillons
|
Codes
|
Poids sachet sec
|
Poids
(sachet sec+échantillon)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy. %MS
|
Limbe vert
Résidus séchés
|
LVO LVO' LVO»
RSO RSO' RSO»
|
|
|
Pesée1
|
Pesée2
|
Pesée3
|
|
|
|
LVO (LVO' ; LVO») : Limbe vert offert
RSO (RSO' ; RSO») : Résidus séchés
offerts
Annexe C. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche refusée (résidus séchés
/ limbe vert)
Échantillons
|
Codes
|
Poids sachet sec
|
Poids
(sachet sec+échantillon)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy. %MS
|
Limbe vert
Résidus séchés
|
LVR LVR' LVR»
RSR RSR' RSR»
|
|
|
Pesée1
|
Pesée2
|
Pesée3
|
|
|
|
LVR (LVR' ; LVR») : Limbe vert
refusé RSR (RSR' ; RSR») : Résidus
séchés refusés
Annexe D. Fiche de collecte de donnée sur la
matière sèche offerte (concentré, urée)
Échantillons
|
Codes
|
Poids capsule sec
|
Poids (caps. sec+échantillon)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy.%MS
|
|
|
|
|
Pesée1
|
Pesée2
|
Pesée3
|
|
|
|
Concentrés
|
ECB
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECB'
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECB»
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD'
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD`'
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Urée
|
EUS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EUS'
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
EUS `'
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECB (ECB' ; ECB») : Échantillon de
concentré B ECD (ECD' ; ECD») : Échantillon de
concentré D
EUS (EUS' ; EUS») : Échantillon d'urée
à sécher
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Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe E. Fiche de collecte sur la consommation des
chevrettes
Date
|
Lot
|
Résidus séchés / limbe vert
(Kg)
|
|
Concentré
|
Offert
|
Ing.
|
Refus
|
MV
|
%MS
|
MS
|
MS
|
%MS
|
MV
|
MS
|
Ration
|
MS
(conc+urée)
|
Urée MS
|
Urée MV
|
Urée MV (g)
|
Urée offerte
|
Conc. MS
|
Conc. MV (g)
|
Qté/têt e
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe F. Fiche de collecte de données sur le
poids des chevrettes
Date
|
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
|
Collier bleu
|
|
|
Collier noir
|
|
|
Collier rouge
|
|
|
Collier mauve
|
|
|
Moyenne
|
|
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe G. Réalisation de matière
sèche offerte pendant la première période de mesure
Échantillons
|
Codes
|
Poids sachet sec
|
Poids
(sachet sec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
11
|
LVO
|
5.927
|
51.444
|
18.356
|
18.313
|
18.311
|
72.79
|
27.20
|
|
12
|
LVO
|
5.8833
|
46.1431
|
16.864
|
16.908
|
16.900
|
72.63
|
27.36
|
|
13
|
LVO
|
5.8807
|
46.266
|
16.582
|
16.630
|
16.621
|
73.40
|
26.59
|
27.05
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
14
|
RSO
|
5.8
|
58.2
|
53
|
51.5
|
51.5
|
12.78
|
87.21
|
|
15
|
RSO
|
5.8
|
51.7
|
47.9
|
46.5
|
46.5
|
11.32
|
88.67
|
|
16
|
RSO
|
5.7
|
39.8
|
37
|
35.9
|
35.9
|
11.43
|
88.56
|
88.15
|
Annexe H. Réalisation de matière
sèche refusée pendant la première période de
mesure
Échantillons
|
Codes
|
Poids sachet sec
|
Poids
(sachet sec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
111
|
LVR
|
5.9134
|
19.9124
|
16.7804
|
16.7266
|
16.7259
|
22.7623
|
77.2376
|
|
112
|
LVR
|
5.9119
|
21.1063
|
16.071
|
16.0636
|
16.0634
|
33.1892
|
66.8107
|
|
113
|
LVR
|
5.8817
|
22.1343
|
16.5702
|
16.5868
|
16.5091
|
34.6110
|
65.3889
|
69.81
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
114
|
RSR
|
5.8
|
47.3
|
42.5
|
40.2
|
40.2
|
17.1084
|
82.89
|
|
115
|
RSR
|
5.8
|
43.3
|
38.9
|
36.3
|
36.3
|
18.6666
|
81.33
|
82.11
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe I. Réalisation de matière
sèche offerte pendant la deuxième période de mesure
Échantillons
|
Codes
|
Poids sachet sec
|
Poids (sachet sec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
21
|
LVO
|
5.0123
|
235.079
|
71.8664
|
71.7366
|
71.7365
|
70.9978
|
29.0021
|
|
22
|
LVO
|
7.5782
|
245.6543
|
80.0765
|
79.9765
|
79.9765
|
69.5902
|
30.4097
|
|
23
|
LVO
|
5.4323
|
294.1846
|
87.6048
|
86.5326
|
86.5327
|
71.9135
|
28.0864
|
29.16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
|
RSO
|
9.7
|
118.6
|
103.5
|
103.5
|
103.5
|
13.86
|
86.13
|
|
25
|
RSO
|
9.2
|
121.3
|
105.6
|
105.6
|
105.6
|
14.00
|
85.99
|
86.06
|
Annexe J. Réalisation de matière
sèche refusée pendant la deuxième période de
mesure
Échantillons
|
Codes
|
Poids
sachet sec
|
Poids (sachet sec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
221
|
LVR
|
5.853
|
181.06456
|
Pesée 1
127.5604
|
Pesée 2
126.9756
|
Pesée 3
126.9756
|
30.8706
|
69.1293
|
|
222
|
LVR
|
6.003
|
185.9363
|
128.9347
|
128.8758
|
128.8755
|
31.7121
|
68.2878
|
|
223
|
LVR
|
7.6578
|
180.2378
|
125.8947
|
125.4644
|
125.4644
|
31.7379
|
68.2620
|
68.55
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
224
|
RSR
|
9.6
|
115.4
|
96.5
|
96.5
|
96.5
|
17.86
|
82.14
|
|
225
|
RSR
|
9.6
|
112
|
93.7
|
93.7
|
93.7
|
17.87
|
82.13
|
82.13
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe K. Réalisation de matière
sèche offerte pendant la troisième période de mesure
Échantillons
|
Code
|
Poids sachet sec
|
Poids
(sachetsec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
31
|
LVO
|
6.3455
|
250.3837
|
Pesée 1
80.387
|
Pesée 2
80.987
|
Pesée 3
80.3874
|
69.65
|
30.3402
|
|
32
|
LVO
|
7.2334
|
263.8876
|
89.6267
|
89.6967
|
89.5967
|
67.90
|
32.0911
|
|
33
|
LVO
|
8.4321
|
258.943
|
83.9394
|
83.7364
|
83.9459
|
69.85
|
30.1439
|
30.85
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
RSO
|
10.2
|
110.6
|
100.6
|
98
|
98
|
12.54
|
87.45
|
|
35
|
RSO
|
9.2
|
109.5
|
100.2
|
97.5
|
97.5
|
11.96
|
88.04
|
87.74
|
Annexe L. Réalisation de matière
sèche refusée pendant la troisième période de
mesure
Échantillons
|
Codes
|
Poids
sachet sec
|
Poids (sachet
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
331
|
LVR
|
6.7138
|
édu)
188.8765
|
136.1147
|
133.8112
|
133.8112
|
30.2286
|
69.7713
|
|
332
|
LVR
|
6.4897
|
185.8949
|
135.937
|
133.2448
|
133.2445
|
29.3471
|
70.6528
|
|
333
|
LVR
|
6.2678
|
185.0976
|
136.9485
|
132.859
|
132.859
|
29.2113
|
70.7886
|
70.40
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
334
|
RSR
|
9
|
112.4
|
102.3
|
95.5
|
95.5
|
16.3442
|
83.66
|
|
335
|
RSR
|
9.4
|
102.7
|
93.5
|
87.6
|
87.6
|
16.184
|
83.82
|
83.74
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe M. Réalisation de matière
sèche offerte pendant la quatrième période de mesure
Échantillons
|
Code
|
Poids sachet sec
|
Poids (sachet sec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
41
|
LVO
|
6.4384
|
248.5734
|
Pesée 1
75.9808
|
Pesée 2
75.8888
|
Pesée 3
75.7788
|
71.3629
|
28.6370
|
|
42
|
LVO
|
7.4374
|
258.2836
|
78.6754
|
78.54856
|
78.5654
|
71.6447
|
28.3552
|
|
43
|
LVO
|
7.8947
|
265.2937
|
85.9867
|
85.5723
|
85.2223
|
69.9580
|
30.0419
|
29.01
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
44
|
RSO
|
9.6
|
108.9
|
100.3
|
96.1
|
96.1
|
12.8902
|
87.11
|
|
45
|
RSO
|
9.1
|
104.6
|
94.2
|
92.7
|
92.7
|
12.4607
|
87.54
|
87.32
|
Annexe N. Réalisation de matière
sèche refusée pendant la quatrième période de
mesure
Échantillons
|
Code
|
Poids sachet sec
|
Poids
(sachet sec+résidu)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy %MS
|
441
|
LVR
|
5.4374
|
175.2897
|
Pesée1
124.4749
|
Pesée 2
124.4749
|
Pesée 3
124.4745
|
29.9172
|
70.0827
|
|
442
|
LVR
|
7.4984
|
180.2367
|
128.84
|
128.836
|
128.8364
|
29.7561
|
70.2438
|
|
443
|
LVR
|
8.3744
|
190.39476
|
132.96
|
132.9504
|
132.9504
|
31.5593
|
68.4406
|
69.58
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
444
|
RSR
|
9.4
|
121.6
|
108.8
|
102.1
|
102.1
|
17.3796
|
82.62
|
|
445
|
RSR
|
9.4
|
111.3
|
100.1
|
93.7
|
93.7
|
17.2718
|
82.73
|
82.67
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe O. Réalisation de matière
sèche offerte pour les quatre périodes de mesure
(concentré)
Échantillons
|
Codes
|
Poids caps.sec
|
Poids (caps. sec+éch.)
|
Poids après étuve
|
Humidité
|
%MS
|
Moy%MS
|
1ere P
|
ECB1
|
1.2559
|
11.2749
|
10.3689
|
10.258
|
10.258
|
10.1497
|
89.85
|
|
ECB2
|
1.2565
|
11.2612
|
10.3623
|
10.2514
|
10.2514
|
10.0932
|
89.91
|
|
ECB3
|
1.2653
|
11.2921
|
10.3011
|
10.1831
|
10.1819
|
11.0723
|
88.93
|
89.56
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD1
|
1.1269
|
11.2479
|
|
|
10.1368
|
10.9781
|
89.02
|
|
ECD2
|
1.2579
|
11.2683
|
|
|
10.177
|
10.9016
|
89.10
|
|
ECD3
|
1.2662
|
11.25
|
|
|
10.4277
|
8.2363
|
91.76
|
89.96
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2e P
|
ECB1
|
1.2574
|
16.3674
|
|
|
14.74645
|
10.7276
|
89.27
|
|
ECB2
|
1.2534
|
16.0273
|
|
|
14.2759
|
11.8546
|
88.15
|
|
ECB3
|
1.2501
|
16.3835
|
|
|
14.7599
|
10.7285
|
89.27
|
88.90
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD1
|
1.259
|
16.1871
|
|
|
14.4604
|
11.5667
|
88.43
|
|
ECD2
|
1.2551
|
16.3856
|
|
|
14.6447
|
11.5058
|
88.49
|
|
ECD3
|
1.2571
|
16.4016
|
|
|
14.6491
|
11.5718
|
88.43
|
88.45
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3e P
|
ECB1
|
1.2537
|
16.3846
|
|
|
14.7263
|
10.9596
|
89.04
|
|
ECB2
|
1.2537
|
16.549
|
|
|
15.0283
|
9.9422
|
90.06
|
|
ECB3
|
1.2594
|
16.3097
|
|
|
14.8957
|
9.3951
|
90.60
|
89.90
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD1
|
1.2582
|
16.5496
|
|
|
15.0746
|
9.6459
|
90.35
|
|
ECD2
|
1.2503
|
16.3946
|
|
|
15.0252
|
9.0423
|
90.96
|
|
ECD3
|
1.2576
|
16.0873
|
|
|
14.4525
|
11.0238
|
88.98
|
90.10
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4e P
|
ECB1
|
1.2594
|
16.6379
|
|
|
14.8903
|
11.3639
|
88.64
|
|
ECB2
|
1.2503
|
16.8376
|
|
|
14.9874
|
11.8699
|
88.13
|
|
ECB3
|
1.2584
|
16.0368
|
|
|
14.7933
|
8.4143
|
91.59
|
89.45
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ECD1
|
1.2573
|
16.2946
|
|
|
14.7846
|
10.0416
|
89.96
|
|
ECD2
|
1.2601
|
16.9326
|
|
|
14.9983
|
12.3420
|
87.66
|
|
ECD3
|
1.2593
|
16.2986
|
|
|
14.7783
|
10.1088
|
89.89
|
89.17
|
N.B : ECB : Échantillon du
concentré (B) ECD : Échantillon du
concentré (D) EUT : Échantillon d'urée
(T, T', S, S')
Annexe P. Réalisation de matière
sèche offerte pour les quatre périodes de mesure
(urée)
Échantillon
|
Code
|
Poids capsule sec
|
Poids
caps+urée
|
Pesee1
|
Pesee2
|
Pesee3
|
%
Humidité
|
%MS
|
Moy MS
|
1e P
|
EUS
|
1.258
|
11.2514
|
10.853
|
10.5350.
|
10.5357
|
7.16
|
92.84
|
|
EUS `
|
1.2543
|
11.265
|
10.905
|
10.554
|
10.5541
|
7.10
|
92.90
|
|
EUS `'
|
1.2568
|
11.278
|
10.7827
|
10.4662
|
10.4962
|
7.80
|
92.20
|
92.65
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2e P
|
EUS
|
1.2579
|
21.2533
|
20.643
|
20.4629
|
20.4627
|
3.95
|
96.05
|
|
EUS'
|
1.2587
|
21.8403
|
21.1005
|
21.0503
|
21.0499
|
3.84
|
96.16
|
|
EUS `'
|
1.308
|
21.3404
|
20.5908
|
20.3394
|
20.3394
|
4.99
|
95.00
|
95.74
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3e P
|
EUS
|
1.3069
|
21.2651
|
19.9802
|
19.7758
|
19.7758
|
7.46
|
92.54
|
|
EUS `
|
1.3021
|
21.3007
|
19.9194
|
19.7518
|
19.7519
|
7.74
|
92.26
|
|
EUS `'
|
1.3173
|
21.3116
|
20.1709
|
19.9734
|
19.8734
|
7.19
|
92.81
|
92.53
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4e P
|
EUS
|
1.2567
|
21.6746
|
20.3478
|
20.3456
|
20.3456
|
6.50
|
93.49
|
|
EUS `
|
1.2503
|
21.0965
|
19.87
|
19.8604
|
19.8599
|
6.23
|
93.77
|
|
EUS `'
|
1.2586
|
21.2547
|
20.0185
|
20.0139
|
20.01239
|
6.21
|
93.79
|
93.68
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe Q. Pesée des chevrettes pour la
première période expérimentale
Date : 16-05-16
|
30-05-16
|
|
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
1
|
Colier bleu 1
|
12.75
|
|
13
|
|
|
Colier noir 2
|
13.50
|
|
14
|
|
|
Colier rouge 3
|
13.00
|
|
13.5
|
|
|
Colier mauve 4
|
15.50
|
|
16
|
|
|
|
|
13.6875
|
|
14.125
|
0.4375
|
2
|
Colier rouge 1
|
13.00
|
|
14
|
|
|
Colier bleu 2
|
13.50
|
|
14.25
|
|
|
Colier mauve 3
|
14.00
|
|
14.75
|
|
|
Colier noir 4
|
12.25
|
|
12.75
|
|
|
Moyenne
|
|
13.1875
|
|
13.9375
|
0.75
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
3
|
Colier bleu 1
|
12.50
|
|
12.75
|
|
|
Colier mauve 2
|
13.00
|
|
13.25
|
|
|
Colier noir 3
|
12.50
|
|
12.5
|
|
|
Colier rouge 4
|
11.00
|
|
11.5
|
|
|
Moyenne
|
|
12.25
|
|
12.5
|
0.25
|
4
|
Colier rouge 1
|
15.25
|
|
15.5
|
|
|
Colier noir 2
|
15.25
|
|
15.75
|
|
|
Colier mauve 3
|
13.50
|
|
14.5
|
|
|
Colier bleu 4
|
15.00
|
|
15.75
|
|
|
Moyenne
|
|
14.75
|
|
15.375
|
0.625
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe R. Pesée des chevrettes pour la
deuxième période expérimentale
Date
|
6-06-16
|
20-06-16
|
|
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
1
|
Colier bleu 1
|
13
|
|
13.25
|
|
|
Colier noir 2
|
14.25
|
|
15.00
|
|
|
Colier rouge 3
|
13.5
|
|
13.75
|
|
|
Colier mauve 4
|
16.25
|
|
16.75
|
|
|
Moyenne
|
|
14.25
|
|
14.6875
|
0.4375
|
2
|
Colier rouge 1
|
14
|
|
14.25
|
|
|
Colier bleu 2
|
14.5
|
|
15.25
|
|
|
Colier mauve 3
|
15
|
|
16.00
|
|
|
Colier noir 4
|
13
|
|
13.50
|
|
|
Moyenne
|
|
14.125
|
|
14.75
|
0.625
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
3
|
Colier bleu 1
|
12.75
|
|
13.25
|
|
|
Colier mauve 2
|
13.25
|
|
12.75
|
|
|
Colier noir 3
|
12.25
|
|
11.00
|
|
|
Colier rouge 4
|
11.5
|
|
11.75
|
|
|
Moyenne
|
|
12.4375
|
|
2.1875
|
-0.25
|
|
Colier rouge 1
|
15.25
|
|
14.25
|
|
|
Colier noir 2
|
15.75
|
|
15.5
|
|
|
Colier mauve 3
|
14.5
|
|
14.75
|
|
|
Colier bleu 4
|
15.5
|
|
15.75
|
|
|
Moyenne
|
|
15.25
|
|
15.0625
|
-0.188
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe S. Pesée des chevrettes pour la
troisième période expérimentale
Date
|
27-06-16
|
11-07-16
|
|
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
1
|
Colier bleu 1
|
13.25
|
|
13.75
|
|
|
Colier noir 2
|
14.00
|
|
14.25
|
|
|
Colier rouge 3
|
13.75
|
|
14.75
|
|
|
Colier mauve 4
|
15.75
|
|
15.75
|
|
|
Moyenne
|
|
14.188
|
|
14.625
|
0.4375
|
2
|
Colier rouge 1
|
13.75
|
|
14.25
|
|
|
Colier bleu 2
|
14.75
|
|
15.50
|
|
|
Colier mauve 3
|
15.00
|
|
14.50
|
|
|
Colier noir 4
|
13.00
|
|
13.25
|
|
|
Moyenne
|
|
14.125
|
|
14.375
|
0.25
|
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
3
|
Colier bleu 1
|
13.25
|
|
13.50
|
|
|
Colier mauve 2
|
13.00
|
|
13.25
|
|
|
Colier noir 3
|
11.00
|
|
10.75
|
|
|
Colier rouge 4
|
12.00
|
|
12.25
|
|
|
Moyenne
|
|
12.313
|
|
12.4375
|
0.125
|
4
|
Colier rouge 1
|
13.75
|
|
0.00
|
|
|
Colier noir 2
|
15.25
|
|
14.75
|
|
|
Colier mauve 3
|
15.00
|
|
15.25
|
|
|
Colier bleu 4
|
15.75
|
|
16
|
|
|
Moyenne
|
|
15.33
|
|
15.333
|
0
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Annexe T. Pesée des chevrettes pour la
quatrième période expérimentale
Date
|
18-07-16
|
1-08-16
|
|
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
1
|
Colier bleu 1
|
13.75
|
|
14.00
|
|
|
Colier noir 2
|
14.25
|
|
13.75
|
|
|
Colier rouge 3
|
14.75
|
|
15.00
|
|
|
Colier mauve 4
|
15.50
|
|
16.50
|
|
|
Moyenne
|
|
14.563
|
|
14.8125
|
0.25
|
2
|
Colier rouge 1
|
14.25
|
|
14.50
|
|
|
Colier bleu 2
|
15.00
|
|
15.25
|
|
|
Colier mauve 3
|
0.00
|
|
0.00
|
|
|
Colier noir 4
|
13.25
|
|
13.50
|
|
|
Moyenne
|
|
14.17
|
|
14.4166
|
0.25
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Lot
|
Identification
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Poids en Kg
|
Moyenne
|
Différence
|
3
|
Colier bleu 1
|
13.50
|
|
13.75
|
|
|
Colier mauve 2
|
13.25
|
|
13.50
|
|
|
Colier noir 3
|
0.00
|
|
0.00
|
|
|
Colier rouge 4
|
12.25
|
|
12.25
|
|
|
Moyenne
|
|
13.00
|
|
13.1666
|
0.16667
|
4
|
Colier rouge 1
|
0.00
|
|
0.00
|
|
|
Colier noir 2
|
13.75
|
|
0.00
|
|
|
Colier mauve 3
|
15.25
|
|
15.25
|
|
|
Colier bleu 4
|
15.75
|
|
15.00
|
|
|
Moyenne
|
|
15.50
|
|
15.125
|
-0.375
|
Annexe W. Consommation des chevrettes en g
Périodes
|
Résidus
|
Ingestion
|
Concentré
|
Ingestion
|
Résidus+concentre
|
Ingestion
|
1
|
LVB
|
170.39
|
LVB
|
35.68
|
LVB
|
206.70
|
2
|
LVB
|
215.27
|
LVB
|
45.07
|
LVB
|
260.34
|
3
|
LVB
|
233.60
|
LVB
|
49.27
|
LVB
|
282.86
|
4
|
LVB
|
252.29
|
LVB
|
49.83
|
LVB
|
302.12
|
1
|
LVD
|
181.31
|
LVD
|
124.90
|
LVD
|
308.21
|
2
|
LVD
|
152.45
|
LVD
|
101.38
|
LVD
|
253.83
|
3
|
LVD
|
189.59
|
LVD
|
123.23
|
LVD
|
312.82
|
4
|
LVD
|
218.26
|
LVD
|
143.31
|
LVD
|
361.57
|
1
|
RSB
|
214.99
|
RSB
|
45.02
|
RSB
|
260.01
|
2
|
RSB
|
239.63
|
RSB
|
40.23
|
RSB
|
279.86
|
3
|
RSB
|
141.77
|
RSB
|
29.90
|
RSB
|
171.67
|
4
|
RSB
|
114.54
|
RSB
|
23.89
|
RSB
|
138.43
|
1
|
RSD
|
258.79
|
RSD
|
172.10
|
RSD
|
430.00
|
2
|
RSD
|
179.41
|
RSD
|
118.53
|
RSD
|
297.94
|
3
|
RSD
|
114.40
|
RSD
|
67.68
|
RSD
|
182.08
|
4
|
RSD
|
113.83
|
RSD
|
74.74
|
RSD
|
188.56
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Ingestion des résidus (calculs
statistiques)
> Dataset <- read.table("
C:/Users/nazancy/Desktop/residuslot.txt",
+ header=TRUE, sep="\t", na.strings="N A", dec=".",
strip.white=TRUE)
> fix(Dataset)
> Dataset$Lot <- factor(Dataset$Lot,
labels=c('1','2','3','4'))
> Dataset$Periodes <- factor(Dataset$Periodes,
labels=c('1','2','3','4'))
> fix(Dataset)
> LinearModel.1 <- lm(Ingestion ~ Residus + Periodes + Lot,
data=Dataset)
> summary(LinearModel.1)
Call:
lm(formula = Ingestion ~ Residus + Periodes + Lot, data =
Dataset)
Residuals:
Min 1Q Median 3Q Max
-26.91 -10.27 0.63 10.62 24.55
Coefficients:
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
(Intercept) 195.05 21.21 9.196 9.32e-05 ***
Residus[T.LVD] -32.48 18.97 -1.712 0.1377
Residus[T.RSB] -40.16 18.97 -2.117 0.0787 .
Residus[T.RSD] -51.28 18.97 -2.703 0.0354 *
Periodes[T.2] -9.68 18.97 -0.510 0.6281
Periodes[T.3] -36.53 18.97 -1.926 0.1025
Periodes[T.4] -31.64 18.97 -1.668 0.1464
Lot[T.2] 11.77 18.97 0.620 0.5578
Lot[T.3] 66.95 18.97 3.529 0.0124 *
Lot[T.4] 90.47 18.97 4.769 0.0031 **
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
Residual standard error: 26.83 on 6 degrees of freedom Multiple
R-squared: 0.8814, Adjusted R-squared: 0.7034 F-statistic: 4.953 on 9 and 6 DF,
p-value: 0.0324
> anova(LinearModel.1)
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Analysis of Variance Table
Response: Ingestion
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)
Residus 3 5833.2
|
1944.4 2.7012
|
0.138738
|
|
Periodes 3 3656.3
|
1218.8 1.6932
|
0.266730
|
|
Lot 3 22596.4
|
7532.1 10.4639
|
0.008475
|
**
|
Residuals 6 4318.9 719.8
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' '
1
> LSD.test(LinearModel.1,"Residus")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 719.8212
Residus, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
|
LCL UCL
|
LVB 217.8875 17.54347
|
4
|
174.96018
|
260.8148
|
LVD 185.4025 13.53934
|
4
|
152.27292
|
218.5321
|
RSB 177.7325 29.58887
|
4
|
105.33114
|
250.1339
|
RSD 166.6075 34.36641 alpha: 0.05 ; Df Error: 6
|
4
|
82.51591 250.6991
|
Critical Value of t: 2.446912
|
|
|
|
Least Significant Difference 46.42112
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a LVB 217.8875
ab LVD 185.4025
ab RSB 177.7325
b RSD 166.6075
> LSD.test(LinearModel.1,"Periodes")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 719.8212
Periodes, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
LCL UCL
|
1 206.37
|
19.88451
|
4
|
157.71436 255.0256
|
2 196.69
|
19.24586
|
4
|
149.59709 243.7829
|
3 169.84
|
26.32635
|
4
|
105.42175 234.2583
|
4 174.73
|
35.63947
|
4
|
87.52336 261.9366
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 46.42112
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
1
|
206.37
|
a
|
2
|
196.69
|
a
|
4
|
174.73
|
a
|
3
|
169.84
|
> LSD.test(LinearModel.1,"Lot")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 719.8212
Lot, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
LCL UCL
|
1 144.610
|
11.83761
|
4
|
115.64441 173.5756
|
2 156.380
|
25.17016
|
4
|
94.79084 217.9692
|
3 211.565
|
11.46022
|
4
|
183.52286 239.6071
|
4 235.075
|
15.67480
|
4
|
196.72016 273.4298
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 46.42112
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
4
|
235.075
|
a
|
3
|
211.565
|
b
|
2
|
156.38
|
b
|
1
|
144.61
|
Ingestion des concentrés (calculs
statistiques)
> Dataset <- read.table("
C:/Users/nazancy/Desktop/concentreslot.txt",
+ header=TRUE, sep="\t", na.strings="NA", dec=".",
strip.white=TRUE)
> fix(Dataset)
> LinearModel.2 <- lm(Ingestion ~ Concentres + Periodes +
Lot, data=Dataset) > summary(LinearModel.2)
Call:
lm(formula = Ingestion ~ Concentres + Periodes + Lot, data =
Dataset)
Residuals:
Min 1Q Median 3Q Max
-17.892 -9.444 -2.739 8.229 28.660
Coefficients:
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
(Intercept) 44.22 17.39
|
2.542 0.04394 *
|
|
Concentres[T.LVD] 78.24
|
15.56
|
5.030
|
0.00238
|
**
|
Concentres[T.RSB]
|
-10.20
|
15.56
|
-0.656
|
0.53623
|
|
Concentres[T.RSD]
|
63.30
|
15.56
|
4.069
|
0.00658
|
**
|
Periodes[T.2]
|
-18.12
|
15.56 -1.165 0.28823
|
Periodes[T.3]
|
-26.91
|
15.56 -1.730 0.13443
|
Periodes[T.4]
|
-21.48
|
15.56 -1.381 0.21651
|
Lot[T.2]
|
4.96
|
15.56 0.319 0.76064
|
Lot[T.3]
|
28.61
|
15.56 1.839 0.11553
|
Lot[T.4]
|
35.92
|
15.56 2.309 0.06033 .
|
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
Residual standard error: 22 on 6 degrees of freedom Multiple
R-squared: 0.909, Adjusted R-squared: 0.7726 F-statistic: 6.662 on 9 and 6 DF,
p-value: 0.01578
> anova(LinearModel.2) Analysis of Variance Table
Response: Ingestion
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)
Concentres 3 23681.3 7893.8 16.3110 0.002731 ** Periodes 3
1631.6 543.9 1.1238 0.411142
Lot 3 3704.8 1234.9 2.5518 0.151650
Residuals 6 2903.7
484.0
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' '
1
> LSD.test(LinearModel.2,"Concentres")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 483.9525
Concentres, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication LCL UCL
LVB 44.9625 3.271384 4 36.95771 52.96729
LVD 123.2050 8.580090 4 102.21028 144.19972
RSB 34.7600 4.804208 4 23.00453 46.51547
RSD 108.2625 24.068211 4 49.36971 167.15529
alpha: 0.05 ; Df Error: 6
Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 38.06315
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a LVD 123.205
a RSD 108.2625
b LVB 44.9625
b RSB 34.76
> LSD.test(LinearModel.2,"Periodes")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 483.9525
Periodes, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
LCL
|
UCL
|
1 94.4250
|
32.72863
|
4
|
14.34092
|
174.5091
|
2 76.3025
|
19.76684
|
4
|
27.93478
|
124.6702
|
3 67.5200
|
20.10795
|
4
|
18.31761
|
116.7224
|
4 72.9425
|
25.65013
|
4
|
10.17889
|
135.7061
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 38.06315
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
1
|
94.425
|
a
|
2
|
76.3025
|
a
|
4
|
72.9425
|
a
|
3
|
67.52
|
> LSD.test(LinearModel.2,"Lot")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 483.9525
Lot, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
LCL
|
UCL
|
1 60.4250
|
16.89754
|
4
|
19.07821
|
101.7718
|
2 65.3850
|
21.75974
|
4
|
12.14083
|
118.6292
|
3 89.0325
|
24.72230
|
4
|
28.53921
|
149.5258
|
4 96.3475
|
31.32380
|
4
|
19.70093
|
172.9941
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 38.06315
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
4
|
96.3475
|
a
|
3
|
89.0325
|
a
|
2
|
65.385
|
a
|
1
|
60.425
|
Ingestion des résidus +concentrés
(calculs statistiques)
> Dataset <- read.table("
C:/Users/nazancy/Desktop/totallot.txt",
header=TRUE, + sep="\t", na.strings="NA", dec=".", strip.white=TRUE)
> Dataset$Periodes <- factor(Dataset$Periodes,
labels=c('1','2','3','4')) > fix(Dataset)
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
> LinearModel.3 <- lm(Ingestion ~ Total + Periodes + Lot,
data=Dataset) > summary(LinearModel.3)
Call:
lm(formula = Ingestion ~ Total + Periodes + Lot, data =
Dataset)
Residuals:
Min 1Q Median 3Q Max
-35.22 -21.14 -8.26 16.57 52.55
Coefficients:
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
(Intercept) 239.80 34.69 6.912 0.000453 ***
|
Total[T.LVD]
|
46.10
|
31.03 1.486 0.187895
|
Total[T.RSB]
|
-50.51
|
31.03 -1.628 0.154679
|
Total[T.RSD]
|
11.64
|
31.03 0.375 0.720474
|
Periodes[T.2]
|
-28.24
|
31.03 -0.910 0.397902
|
Periodes[T.3]
|
-63.87
|
31.03 -2.058 0.085244 .
|
Periodes[T.4]
|
-53.56
|
31.03 -1.726 0.135087
|
Lot[T.2] 17.07
|
|
31.03 0.550 0.602001
|
Lot[T.3] 95.40
|
|
31.03 3.075 0.021813 *
|
Lot[T.4] 126.01
|
31.03 4.061 0.006644 **
|
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
Residual standard error: 43.88 on 6 degrees of freedom Multiple
R-squared: 0.8636, Adjusted R-squared: 0.6591 F-statistic: 4.222 on 9 and 6 DF,
p-value: 0.04679
> anova(LinearModel.3) Analysis of Variance Table
Response: Ingestion
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)
Total 3 19197 6399.2 3.3230 0.09821 .
Periodes 3 9763
3254.4 1.6899 0.26734
Lot 3 44211 14737.1 7.6527 0.01788 *
Residuals 6 11554 1925.7
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
> LSD.test(LinearModel.3,"Total") Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 1925.732
Total, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication LCL UCL
|
LVB 263.0050 20.61868
|
4
|
212.5529
|
313.4571
|
LVD 309.1075 22.02745
|
4
|
255.2083
|
363.0067
|
RSB 212.4925 34.09304
|
4
|
129.0698
|
295.9152
|
RSD 274.6450 58.20706 alpha: 0.05 ; Df Error: 6
|
4
|
132.2175
|
417.0725
|
Critical Value of t: 2.446912
|
|
|
|
Least Significant Difference 75.92787
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a LVD 309.1075
ab RSD 274.645
ab LVB 263.005
b RSB 212.4925
> LSD.test(LinearModel.3,"Periodes")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 1925.732
Periodes, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
LCL
|
UCL
|
1 301.2300
|
47.666762
|
4
|
184.5936
|
417.8664
|
2 272.9925
|
9.986772
|
4
|
248.5557
|
297.4293
|
3 237.3575
|
35.514687
|
4
|
150.4562
|
324.2588
|
4 247.6700
|
51.125159
|
4
|
122.5712
|
372.7688
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 75.92787
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a 1 301.23
a 2 272.9925
a 4 247.67
a 3 237.3575
> LSD.test(LinearModel.3,"Lot")
Study:
LSD t Test for Ingestion
Mean Square Error: 1925.732
Lot, means and individual ( 95 %) CI
Ingestion std.err replication
|
LCL
|
UCL
|
1 205.190
|
17.72070
|
4
|
161.8290
|
248.5510
|
2 222.265
|
38.16564
|
4
|
128.8771
|
315.6529
|
3 300.595
|
21.76900
|
4
|
247.3282
|
353.8618
|
4 331.200
|
33.64113
|
4
|
248.8831
|
413.5169
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 75.92787
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
4
|
331.2
|
a
|
3
|
300.595
|
b
|
2
|
222.265
|
b
|
1
|
205.19
|
Gain de poids (calculs statistiques)
> Dataset <- read.table("
C:/Users/nazancy/Desktop/gaindepoidslot.txt",
+ header=TRUE, sep="\t", na.strings="NA", dec=".",
strip.white=TRUE)
> fix(Dataset)
> LinearModel.10 <- lm(Gaindepoids ~ Aliment +Periode +
Lot, data=Dataset) > summary(LinearModel.10)
Call:
lm(formula = Gaindepoids ~ Aliment + Periode + Lot, data =
Dataset)
Residuals:
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
Min 1Q Median 3Q Max
-14.930 -7.726 -1.910 8.157 23.260
Coefficients:
Estimate Std. Error t value Pr(>|t|)
(Intercept) 42.363 14.146 2.995 0.0242 *
Aliment[T.LVD] 9.025
12.652 0.713 0.5024 Aliment[T.RSB] -1.040 12.652 -0.082 0.9372 Aliment[T.RSD]
1.040 12.652 0.082 0.9372 Periode[T.2] -23.960 12.652 -1.894 0.1071
Periode[T.3] -20.832 12.652 -1.647 0.1508 Periode[T.4] -29.512 12.652 -2.333
0.0584 .
Lot[T.2] 5.210 12.652 0.412 0.6948
Lot[T.3] -21.183 12.652 -1.674 0.1451
Lot[T.4] -25.003 12.652 -1.976 0.0955 .
---
Signif. codes: 0 '***' 0.001 '**' 0.01 '*' 0.05 '.' 0.1 ' ' 1
Residual standard error: 17.89 on 6 degrees of freedom Multiple
R-squared: 0.7213, Adjusted R-squared: 0.3034 F-statistic: 1.726 on 9 and 6 DF,
p-value: 0.2607
> anova(LinearModel.10) Analysis of Variance Table
Response: Gaindepoids
Df Sum Sq Mean Sq F value Pr(>F)
Aliment 3 253.0 84.33 0.2634 0.8496 Periode 3 1995.0 665.01
2.0771 0.2047
Lot 3 2724.9 908.31 2.8370 0.1282
Residuals 6 1921.0 320.17
> LSD.test(LinearModel.10,"Aliment")
Study:
LSD t Test for Gaindepoids
Mean Square Error: 320.1659
Aliment, means and individual ( 95 %) CI
Gaindepoids std.err replication
|
LCL UCL
|
LVB
|
13.5425
|
14.57186
|
4
|
-22.113559 49.19856
|
LVD
|
22.5675
|
10.94139
|
4
|
-4.205129 49.34013
|
RSB
|
12.5025
|
8.83962
|
4
|
-9.127272 34.13227
|
RSD
|
14.5825
|
11.96740
|
4
|
-14.700682 43.86568
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 30.95928
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a LVD 22.5675
a RSD 14.5825
a LVB 13.5425
a RSB 12.5025
> LSD.test(LinearModel.10,"Periode")
Study:
LSD t Test for Gaindepoids
Mean Square Error: 320.1659
Periode, means and individual ( 95 %) CI
Gaindepoids std.err replication LCL UCL
1
|
34.3750
|
7.290238
|
4
|
16.53643 52.21357
|
2
|
10.4150
|
14.682599
|
4
|
-25.51203 46.34203
|
3
|
13.5425
|
6.222067
|
4
|
-1.68235 28.76735
|
4
|
4.8625
|
10.040063
|
4
|
-19.70465 29.42965
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 30.95928
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
1
|
34.375
|
a
|
3
|
13.5425
|
a
|
2
|
10.415
|
a
|
4
|
4.8625
|
> LSD.test(LinearModel.10,"Lot") Study:
LSD t Test for Gaindepoids
Mean Square Error: 320.1659
Lot, means and individual ( 95 %) CI
Gaindepoids std.err replication LCL UCL
1
|
26.0425
|
3.124168
|
4 18.39794
|
33.68706
|
2
|
31.2525
|
8.589197
|
4 10.23549
|
52.26951
|
3
|
4.8600
|
7.383091
|
4 -13.20577
|
22.92577
|
4
|
1.0400
|
14.469736
|
4 -34.36617
|
36.44617
|
alpha: 0.05 ; Df Error: 6 Critical Value of t: 2.446912
Least Significant Difference 30.95928
Means with the same letter are not significantly different.
Groups, Treatments and means
a
|
2
|
31.2525
|
a
|
1
|
26.0425
|
a
|
3
|
4.86
|
a
|
4
|
1.04
|
Fouquet NAZAIRE, FAMV/UEH, MFE agronomiques,
Octobre 2017