PARTIE I :
LE CONTEXTE ET LES GÉNÉRALITÉS
SUR L'ÉTUDE
La première partie sera consacrée au
contexte et les généralités sur l'étude. Plus
précisément, dans cette partie, nous allons faire,
l'aperçu général de l'économie ainsi que le cadre
de l'étude.
A ce titre, cette partie se divise en deux chapitres qui
s'intituleront respectivement :
? Aperçu générale de l'économie ?
Cadre de l'étude
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CHAPITRE I : L'APERÇU GÉNÉRAL DE
L'ÉCONOMIE
Section I : Le mode de fonctionnement de
l'économie
Dès leur création, les hommes ont
travaillé, organisé, commercé, ils ont
thésaurisé, prêté, emprunté sans toutefois
faire de réflexion sur leurs gestes.
§-1 La Définition de l'économie1
Le mot « Economie » dérive quant à lui
du grec « oikosnomos », composé de « oikos » pour
maison et de « nomos » « règle, usage, loi ». Il
désigne l'art de bien administrer une maison, un domaine.
Les débats sur la définition de
l'économie sont multiples et de nature plutôt polémique.
Une définition de l'économie devrait prendre en compte une
finalité de l'activité humaine. Ce type de réflexion
devrait amener naturellement à poser le problème en terme
philosophique. A cause de la rareté de définition commune, on
retient en général trois approches : une approche philosophique,
une approche scientifique, et enfin une approche sociale et historique.
A. Les différentes approches concernant la
définition de l'économie 1. L'approche philosophique
Pour Aristote, l'économie est distincte de
l'éthique et de la politique, sans être pour autant
indépendant de ces autres dimensions de l'activité humaine. Pour
le philosophe, l'autosuffisance économique serait la situation
idéale, pour le domaine familial, ou au moins pour celui de la
cité, mais c'est un idéal inatteignable, compte tenu du fait que
tout ce qui est nécessaire à la subsistance ne peut être
produit en un même endroit2.
Pour les mercantilistes, l'économie c'est
l'accumulation des métaux précieux. Ils pensaient que
l'accumulation des métaux précieux c'est la seul source pour
s'enrichir. Ils pensaient que l'exportation des métaux précieux
est strictement interdite comme qu'il s'était se passé en
Espagne. Au niveau du commerce, il n'accepte pas la balance commerciale en
situation déficitaire.
François Quesnay et ses disciples lancent la
première fois l'idée d'une science qui aurait pour objet
l'étude précise, rigoureuse et mathématique des lois
naturelles de
1 Dictionnaire d'économie, la nouvelle
encyclopédie des sciences humaines Editions aurora page 126-129
2Les grands auteurs de la
pensée économique, Alternatives Economiques. Hors-série
poches n°57 octobre 2012 page 12
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l'économie. Il considère en effet que
l'économie constitue la structure de base de la société.
Le fonctionnement de l'économie est décrit par le
célèbre « tableau économique ». Ce tableau
montre comment l'argent et les marchandises doivent circuler entres les grands
classe dont se compose la société pour assurer la production et
la croissance de l'économie. Il pense que seule l'agriculture donne un
produit net. Cette hypothèse l'amène à diviser la
société en trios classes : la classe productive, la classe des
propriétaires et la classe stérile. Le premier travaille la terre
et verse à la seconde la rente, contrepartie monétaire du produit
net. Le troisième ne fait que transformer les produits1.
Adam Smith représente dans son ouvrage « la
richesse des nations », un courant de recherche sur la nature de
l'économie qui a été à tel point perdu de vue que
bien des experts et parmi les plus brillants ne voient dans son oeuvre qu'une
analyse de la richesse. Certes, lorsqu'ils sont de bonne foi, ils s'empressent
d'ajouter qu'il ne s'agit pas d'une conception restreinte à l'analyse de
la seule richesse matérielle. La définition de Smith
mérite d'être rappelée et méditée : «
l'Economie est la lutte de l'homme pour assurer sa survie contre la nature.
» Il s'agit de survivre et pour s'en donner les moyens il faut prendre
dans la nature les éléments qui peuvent permettre cette survie.
De cette lutte l'homme est profondément transformé, car il
découvre combien l'effort est nécessaire et combien il est
parfois ingrat. Cette conception de l'économie est à rapprocher
du courant qu'avait initié par Jean Bodin lorsqu'il déclarait
« il n'est de vraies richesse que l'homme »
2. L'approche scientifique
L'économie est envisagée comme une science par
ceux qui la ramènent à une dimension assurément bien
étroite : la science des choix. On notera au passage qu'il s'agit encore
d'un pseudo démarche philosophique mais qu'elle se camoufle
derrière l'apparence d'une rationalité immanente.
C'est aux économistes néo-classiques que l'on
doit l'expression qui définit cette conception à partir de la
notion de rareté : l'économie est l'étude des
comportements de l'homme face à ses désirs illimités et un
monde limité.
Oskar Lange écrira ainsi : « L'économie est
la science de la gestion des ressources rares. Elle étudie le
comportement humain quant à sa capacité à gérer de
façon matérielle le
1Les grands auteurs de la
pensée économique, Alternatives Economiques. Hors-série
poches n°57 octobre 2012 page 12
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monde qui l'entoure sous la contrainte de ses désirs
illimités confrontés à la limitation de ses moyens.
»
Une autre définition plus connue de Robbins : «
l'économie c'est la science qui étudie le comportement humain en
tant que relations entre les fins et les moyens rares à usage
alternatif. », a suscité de nombreuses critiques puis qu'elle
conduit à une approche qui pourrait s'appliquer à n'importe quel
type d'activité humaine. Elle ressort d'ailleurs d'avantage d'une
définition de la recherche opérationnelle.
La définition de Paul Samuelson, dans son livre «
Economica », met en relief ces mêmes notions centrales tout en
retenant une acception plus proche d'Adam Smith au sens d'une prise en compte
du phénomène social : « l'économie recherche comment
les hommes et la société décident en faisant ou non usage
de la monnaie de repartir dans le temps des ressources productives rares entre
la production de marchandises et de services d'une part et d'autre part ces
derniers sous leurs nature de consommation présente ou future entre les
différents individus et collectivités constituant la
société »
3. L'approche sociale et historique
3-1. L'école Marxiste
C'est l'analyse marxiste qui a replacé
l'économie au sein de la société. L'économie est
l'infrastructure d'une société. La façon dont les rapports
sociaux sont définis pour assurer la production, la consommation et la
répartition des revenus dans une société détermine
l'ensemble des rapports sociaux de cette société. En bref, la
méthode suivie pour produire de la richesse et la répartir
indique le rapport social dominant de la société.
Pour Marx, l'économie n'a de rationalité que
dans le procédure suivie par une classe pour construire sa domination
sur un autre. Mais l'analyse historique montre qu'aucun système n'est
éternel tout qu'il est porteur de contradictions interne violentes. Les
marxistes s'opposent à la conception de l'économie bourgeoise
qu'ils n'envisagent que pour point de départ de leurs critiques.
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3-2. L'école historique Allemande
Ce courant s'est développée en opposition avec
la méthode des classiques anglais, à savoir la déduction
à partir de raisonnements abstraits de la façon dont fonctionne
une économie concrète. Il propose à l'inverse un processus
d'induction à partir de l'analyse réelle sociale et historique de
chaque nation pour rechercher les lois générales qui gouvernent
l'économie.
F. List, l'un de ses représentants parmi les plus
éminents proposera un rapprochement avec les conceptions des socialistes
Utopistes.
B. Le modèle de fonctionnement de
l'économie1
Avant d'entrée en détail dans ce paragraphe, il
est important de savoir les deux principales dimensions de l'analyse
économique :
? L'analyse micro-économique ? L'analyse
macro-économique
L'analyse micro-économie c'est une analyse des grandes
lois économique qui régissent les phénomènes
économiques au niveau du comportement individuel.
La macro-économie s'occupe des analyses de lois qui
régissent les phénomènes économiques à
l'échelle nationale. Nous intéressons beaucoup à la
deuxième position c'est-à-dire à l'analyse
macro-économique.
Pour mieux comprendre le fonctionnement de l'économie,
il est important de savoir quelques notions de basse qui caractérise
l'économie :
1. La production
La production c'est un processus réel qui permet la
création de bien nécessaire à la satisfaction des besoins
du marché. Dans cette, signification, le fait de produire un bien non
destiné au marché n'est pas un élément de la
production. Donc, au sens strict, pour qu'il y ait production, certaines
conditions doivent être réunies :
? L'activité doit être socialement
organisée (par la société) ; ce qui signifie qu'elle doit
être légale, déclarée aux autorités publiques
et qu'elle doit s'acquitter des différents devoirs relatifs à sa
situation. Ici la production domestique c'est-à-dire le résultat
du
1 LEMIARY, cours macro-économie 2
ièm année économie université de
Toamasina, 2009-2010.
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travail réalisé par les ménages dans les
cadres domestique n'est pas au sens strict une production.
? L'activité doit être créer des produits
(un produit est un bien ou un service résultant de la production).
Ainsi, tout ce qui est offert par la nature (l'air par exemple) n'est pas un
produit car ne provient pas de l'activité productive.
2. La consommation
La consommation est pour la théorie économique
l'usage de biens crées par le système de production. La
consommation est alors considérée par bon nombre comme la fin
ultime de l'économie. Bien que le terme puisse également
s'appliquer à l'usage des biens nécessaires directement au
système productif, on ne le retient en général que dans
acception non productive. On considère que la consommation non
productive est le fait des ménages mais aussi dans certaines
circonstances celui des activités publiques lors de leurs
équipements en biens collectifs.
L'étude de la consommation a montré qu'elle
avait joué, au xx iém siècle, sous sa forme de
consommation de masse un rôle fondamental pour la croissance
économique. C'est la consommation qui assure le niveau de
développement industriel et c'est sa croissance continue qui assure
celle du système de production et de plein emploi.
Henry Ford déclarait que s'il payait bien ses
ouvriers, c'était parce qu'ils étaient ses meilleurs client et
qu'en agissant ainsi il développait leurs consommation et donc sa
production. La micro-économie étudie la consommation sous la
forme d'une fonction qui exprime les différentes combinaisons des biens
qu'un agent économique peut acheter pour obtenir la même
satisfaction.
3. La demande
Fondement de l'économie de marché et de toute la
conception de détermination de la valeur pour les libéraux,
puisque toute valeur se détermine par l'équilibre entre la
demande et l'offre. Donc, la demande exprime le besoin des consommateurs d'un
produit que ce dernier soit un bien, service ou encore un facteur de
production. En terme macro-économique, on parle de demande
générale ou demande globale.
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4. L'Offre
L'offre exprime les résultats de la production qui
revêtent la forme marchandise. On entend habituellement par offre, la
marchandise qui peut être fournie sur le marché. L'offre forme la
demande par l'intermédiaire de l'assortiment des marchandises
fabriquées et de leurs prix. Quant à la demande, elle
détermine le volume et la structure de l'offre des marchandises car ne
se reproduit que ce qui est consommée.
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