1-3. Situation des activités
socioéconomiques
Les principales activités socioéconomiques
sont le commerce, l'agriculture, le transport, l'élevage,
l'artisanat et le tourisme. Le graphique ci -dessous donne une estimation de la
répartition de la population de la ville de Mamou par secteur
d'activité.
Graphique 1 : Répartition de la
population par branche d'activité
Source : Archive de la commune urbaine
de Mamou 2009
D'après ce graphique, seul 3% de la population de la
ville de Mamou exerce dans le secteur de transport. L'essentiel de la
population reste tourné vers le commerce et l'agriculture notamment les
cultures maraîchères.
1-3-1. Commerce
La position géographique de Mamou par rapport aux
autres régions naturelles de la Guinée, lui donne le
privilège d'être un centre commercial important.
Il existe un marché central propice aux échanges
entre producteurs et consommateurs locaux. Ces échanges portent
généralement sur les denrées alimentaires. Les produits
agricoles, de cueillettes, les matériaux de construction, les articles
vétérinaires et autres marchandises diverses. Ce marché
central souffre de manque d'aménagement, d'entretien et de protection
bien qu'il joue le rôle de principale source de recettes assurant le
développement local de la ville.
1-3-2 Agriculture
Malgré son relief accidenté, la ville de Mamou
recèle quelques particularités agricoles. Il y a un domaine
aménagé à Doukiwal (riz, maïs, fonio, maniocs,
patate, mil et arachide) industrielle (banane, café, tomate, grenadine
et des produits de cueillette (indigo, néré).
La ville de Mamou est également une zone de
prédilection des cultures maraîchères (oignon, laitue,
aubergine, gombo, carotte, et épinard). La culture des agrumes y est
aussi très prospère (manguier, avocatier, orange, citronnier
pamplemoussier).
1-3-3 Transport
Le transport arrive en avant dernière position avec
seulement 3%. Les dépenses liées à la mobilité
urbaine occupent donc une place importante malgré l'auto restriction des
ménages sur ce mode de transport et le recours massif à la marche
à pieds.
Ainsi, selon les résultats de l'enquête
effectuée sur le terrain les pauvres de la ville de Mamou consacraient
ils en moyenne 19% de leurs ressources pour des déplacements contre 12%
pour les ménages aisés. Ce type de dépenses peut
représenter jusque 30% des revenus pour un ménage pauvre sur
4.
1-3-4. Elevage
Le service d'élevage de la ville de Mamou a
dénombré en 2008, 4.365 bovins, 2.585 ovins, 2.603 caprins et
15.270 pondeuses, ce qui fait de cette Commune l'une des plus grandes Communes
Pastorales du Pays. La ville de Mamou compte présentement 3 groupements
d'éleveurs Groupement de Horè Mamou dans le Quartier des
Horè Mamou. Le Groupement des Aviculteurs "Barki" dans le Quartier de
Pétel et le Groupement de Madina Bourouwal dans le Quartier
Sérè. La Carpiculture et l'agriculture sont pratiquées
partout. Les bovins numériquement de loin les plus nombreux sont les
animaux pour les éleveurs accordent plus d'importance. Les
bovidés qui peuplent Mamou sont de la race N'Dama. On rencontre 2 types
d'élevage : Elevage intensif pour la volaille
améliorée et l'élevage extensif pour les bovins, ovins et
caprins.
Les principales maladies signalées par les services
spécialisés de l'élevage sont :
Le Charbon bactéridien ;
Le Charbon symptomatique ;
La parasitose (interne et externe);
La trypanosomiase
La maladie de New castel (maladie aviaire).
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