6.1.3 Evolution de la pluviométrie durant la
période d'essai
La Figure 10 montre l'évolution de la
pluviométrie durant la période d'essai.
5 11 15 22
27
28
29
33
34
35
36
37
38 40 45 49 53
59
60 62 70 73 76 83 91 102 106 112
30
25
20
15
Hauteurs d'eau (mm)
10
5
0
38
Jour après semis (J.A.S)
Pluviométrie (mm)
Figure 10: Evolution de la pluviométrie
durant la période d'essai
L'analyse de cette figure permet de distinguer plusieurs
groupes:
y' du semis jusqu'à 33 jours après le semis
(phase d'installation) et du 53e au 62e jour après
le semis (phase de floraison) les hauteurs d'eau enregistrées ont
variées entre 0,4 mm à 10,5 mm. Les moyennes
pluviométriques ont été respectivement de 4,2 mm (en 6
jours) et de 2 mm (en 4 jours). La dose de 3,2 mm a été
appliquée à toutes les parcelles durant le stade initial pour
permettre une bonne installation des plants de soja. La faible
pluviométrie enregistrée au cours de la période de
floraison est à l'origine de la précocité de floraison et
de la chute massive de fleurs observées dans les parcelles non
irriguées.
y' du 34e au 49e jour après le
semis (stade végétatif) d'une part et du 70e au
102e jour après le semis (phase de formation et de
remplissage des gousses) d'autre part sont caractérisés par des
pluviométries globalement importantes. Les hauteurs d'eau
cumulées pour chacune de ces périodes sont respectivement de 89,8
mm en 8 jours et 60,7 mm en 6 jours, soit respectivement 48,7% et 32,9% de la
quantité totale de pluie enregistrée durant la période
d'essai. Donc environ 33% de la quantité totale de pluie a
été enregistrée durant la période de remplissage
des gousses, période la plus sensible au déficit hydrique.
Autrement
100
90
80
Hauteur d'eau (mm)
70
60
50
40
30
20
10
0
Résultats et Discussion- Chapitre 6. Les Transferts
Hydriques
dit, pendant la période de formation et de remplissage
des gousses qui a duré en moyenne 35 jours, les plantes en conditions
naturelles ont bénéficié en moyenne d'environ 2 mm d'eau
par jour. Ce qui est largement inférieure à la dose
journalière de 6,5 mm administrée aux parcelles sous irrigation.
Donc durant cette période, les plants en conditions naturelles ont
traversé des périodes de déficit hydriques. Ce qui
entrainerait une baisse considérable du rendement en grains si une
irrigation d'appoint n'est pas pratiquée durant cette période
très sensible au déficit et déterminant pour le rendement
(Javaheri et Baudoin, 2001). La période végétative est
celle qui a été la plus arrosée. Cependant, les plantes
n'ont pas pu bénéficier du stock d'eau disponible entre deux
pluies sur une longue période compte tenu de la faible profondeur
d'enracinement et de la capacité de rétention d'eau du sol
(12,4%).
L'évolution comparée de la pluviométrie
durant la période d'essai et durant les 40 dernières
années sur la période allant de septembre à janvier montre
que la période d'essai a enregistrée une pluviométrie
supérieure (215,1 mm) à celle enregistrée au cours des 40
dernières années couvrant la période d'essai (195 mm
environ) comme le montre la Figure 11
39
Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier
Mois
40 dernières années Période d'essai
Figure 11: Evolution de la pluviométrie
durant la période d'essai et les 40 dernières années
Cependant, cette pluviométrie reste inférieure
à celle nécessaire (450 mm) à l'obtention d'un rendement
maximum (Doorenbos et Kassam (1987).
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