Le pluralisme politique, une menace pour la démocratie en RDC.( Télécharger le fichier original )par Joel Muntu Université catholique du Congo (UCC) - gradué en droit public 2014 |
2.Intérêt du sujetComme l'indique Jacques DJOLI : « un thème de recherche ne se choisit pas ni au hasard, ni à la légère, mais à partir de l'angoisse existentielle d'un chercheur déterminé face à la vie qu'il mène dans sa propre société »16(*). En effet deux raisons nous poussent à faire le choix de ce sujet : raison d'ordre politique d'une part et raison d'ordre scientifique de l'autre. Sur le plan politique comme le souligne NGOMA BINDA « on prendra soin de noter que les partis sont non point des entités abstraites, mais des structures plutôt vivantes, composées des personnes physiques donc les forces intellectuelles et les failles émotionnelles, les silences du douleur et les voix tonitruantes possèdent une incidence importante ou parfois fatale sur la communauté nationale, pour le présent comme pour les générations futures »17(*). Sur le plan politique, la démocratie est d'une grande importance puisqu'elle permet la participation de la population à la gestion de la chose publique à travers les partis politiques. Sur le plan scientifique, nous dirons que ce travail est un apport irréfutable et non-négligeable à la réflexion et s'avère être un atout pour les chercheurs passionnés, les acteurs de la vie politique, passionné, chercheurs et étudiants curieux et soucieux d'approfondir quelques notions apprises à l'université. 3. Délimitation du sujetSachant qu'on ne peut pas aborder tous les aspects à la fois dans le cadre d'un travail scientifique ca nécessite un encadrement enfin de donner aux lecteurs un travail précis. Notre curiosité scientifique est bien orientée sur le rapport entre le pluralisme politique et la démocratie en république démocratique du Congo à partir de l'accession officiellement du pluralisme politique par le discours de Mobutu du 24 avril 1990 jusqu'en 2OO6. 4. Méthode et techniquesLa méthode s'entend d'une marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration d'une vérité18(*) Les techniques, en revanche, sont des instruments ou des procédés opératoires pour récolter les données sur un sujet donné19(*). Dans le cadre du présent travail, nous avons aussi fait l'usage des méthodes et techniques ci-après : A. Méthode1. Exégèse : Avec cette méthode on a pu donner le sens exacte et interpréter les textes de lois enfin d'en tirer une bonne compréhension. 2. Analyse contextuelle : cette methode nous a permis de comprendre le sens des mots et phrases pour mieux les expliquer et en tirer une meilleure comprehension. 3. La méthode historique : Elle nous a permis d'examiner et critiquer des faits antérieurs et présents chacun dans son contexte en formulant des opinions critiques enfin de transpercer les interprétations apparentes et se lancer à la découverte de la vraie vérité. 4. La méthode sociologique : celle-ci nous a permis de comprendre la réaction ou les comportements des citoyens à l'égard de la loi ou normes mise en place par le législateur. 5. Méthode comparative : nous a permis de comparer certaines réalités de notre pays à celles d autres pays enfin de mieux comprendre la nécessité de leurs existences. * 16 DJOLI ESENG'EKELI J., le constitutionnalisme africain. Entre l'héritage et l'invention du futur, thèse de doctorat, université de Paris I, 2003, p.405. * 17NGOMA BINDA P., la participation politique : éthique civique et politique pour une culture de paix, de démocratie et bonne gouvernance, 2eme éd., Kinshasa, IFEP, 2005, p.443. * 18MBOKO DJ' ANDIMA, Principes et usages en matière de rédaction d'un travail universitaire, Kinshasa, éd. CADICEC-UNIAPAC/ CONGO, 2004, p.21. * 19 MULUMA MUNANGA TIZI A., Le guide du chercheur en sciences sociales et humanitaires, Kinshasa, Les éditions SOGEDES, 2003, p.105. |
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