b) Historique et évolution de la mondialisation
Pour les historiens plusieurs phases dans le
phénomène d'internationalisation de l'économie mondiale
sont à noter, cela date depuis la période d'ouverture des
échanges avec le commerce au long cours et la conquête coloniale
(XVIe siècle). Comme les périodes de l'histoire chaque phase de
l'évolution de la mondialisation est marquée par des
progrès techniques dans la navigation maritime puis aérienne, le
développement des télécommunications couplé
à l'informatique (marine à voile, à vapeur, train à
grande vitesse, télégramme, téléphone, Internet,
etc.). La mondialisation financière qui est même la base de toute
évolution a aussi progressé de façon spectaculaire en
raison de l'accroissement rapide des flux de capitaux et du
développement des bourses de valeurs, dont une bonne partie des
transactions se fait désormais « en ligne »,
c'est-à-dire à peu près en temps
réel.29
Cette mondialisation a vraiment été
concrétisée ou rendue possible par certains organismes, c'est
cas, par exemple, de l'institution du General Agreement on Tarifs and Trade
(GATT) qui deviendra plus tard en 1994 l'Organisation mondiale du commerce
(OMC), c'est cet organisme qui a été le principal instrument de
libéralisation du commerce mondial.
30 Ibidem
33
Au-delà de tout ceci, ce multilatéralisme des
échanges s'est accompagné d'une intégration
régionale des marchés, qui se sont opérée dans le
respect des règles du GATT ou de l'OMC, jusqu'à ce niveau nous
nous rendons compte qu'il n'y a que l'intérêt économique
qui est beaucoup plus mis en avant qu'autres chose. La constitution de vastes
zones de libre-échange est venue structurer le commerce mondial dans
quelques régions du monde : SADC ( Communauté de
développement de l'Afrique australe) elle associe différents pays
de l'Afrique australe comme l'Angola, le Botswana, le Lesotho, la
République démocratique du Congo etc.; le CEEAC
(Communauté économique des États de l'Afrique centrale)
créé en 1983 et la signature du traité est intervenu en
1984 par l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la République
centrafricaine, la République Démocratique du Congo
(...),30.
Lorsque nous regardons ces différentes associations ou
groupements, nous nous rendons compte qu'il n'y a que le domaine
économique qui prime vraiment et cela nous pousse à nous poser
juste une petite question qui est celle de savoir si réellement Karl Max
n'avait pas raison de dire que la base de toute chose est l'économie?
Parce que la dynamique de ce genre d'intégration a également eu
des effets bénéfiques en termes de croissance dont nul ne vient
contester le bien-fondé.
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