Croissance économique et amélioration de conditions de vie de population en république démocratique du Congo. Réalités, écueils et perspectives de 2007 à 2014.( Télécharger le fichier original )par Paulin KABAMBA KABAMBA Université Pédagogique Nationale - licence sciences économiques et de gestion 2015 |
Deuxième chapitre :ANALYSE DES SECTEURS CONTRIBUTEURS AU PRODUITINTERIEUR BRUT CONGOLAISDepuis l'époque coloniale jusqu'à nos jours, et selon le rapport de la Banque Centrale de chaque année, nous avons découvert que le PIB en République Démocratique du Congo est constitué par les trois secteurs quelque soit leurs disparités en pourcentage. C'est à dire que le PIB est constitué par le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire. 2.1. Différents secteurs d'activités en RD Congoa) Secteur primaire Dans celui-ci, les principales activités exercées sont les suivantes : v L'agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche (agriculture vivrière, rente et sylviculture) ; v L'extraction où nous retrouvons l'extraction des métaux non ferreux (cuivre, cobalt, zinc) ; il y a également d'autres produits d'extraction dont : le pétrole, le diamant, l'or, la cassitérite, le coltan, autres minerais et les carrières. b) Secteur secondaire Dans ce dernier, nous retrouvons les activités suivantes : v Les industries manufacturières, industries alimentaires, boissons et tabac ; v Les bâtiments et travaux publics ; v L'électricité et l'eau17(*). c) Secteur tertiaire Dans le secteur tertiaire les différentes activités rencontrées sont les suivantes : v Le commerce ; v Les transports, entrepôts et télécommunication ; v Autres services hors administration publique ; v Services administration publique. 2.2. Produit intérieur brut et son évolution en RDC2.2.1. Secteur primaireLa croissance de l'activité économique en République Démocratique du Congo, amorcée en 2002, s'est poursuivie pendant certaines années de 2010 à 2014, mais précisément en 2013 où le rapport de rapport de la Banque Centrale du Congo, qui nous montre qu'en dépit du contexte d'austérité et de reprise hésitante de l'économie mondiale, le produit intérieur brut (PIB) de la RDC a enregistré en 2013 une croissance de 8,5% par rapport à celle de 2012 qui était de 7,2%, en 2011 était de 6,9%, et puis en 2010 cette croissance était de 7,2% conforme à celle de l'année 2012. Dépendamment de la croissance économique réalisée en 2013 de 8,5% et de 8.8 en 2014 et protégée par le comité permanent de cadrage macroéconomique qui nous a fait voir qu'en 2015 le PIB réel devrait atteindre 10,4% en moyenne annuelle, qui sera tirée principalement par les secteurs primaires et tertiaire avec des contributions respectives de 4,0 points de pourcentage et 3,8 points. Le niveau enregistré en pourcentage du PIB ci-haut progressivement présenté n'est jamais était réalisé depuis quarante ans18(*). 1. Evolution du PIB selon l'approche de la production Selon cette approche, l'analyse de la croissance révèle que la fermeté de l'activité économique en RDC a été principalement acquise grâce à la robustesse des secteurs primaire et tertiaire, lesquels ont contribué à la croissance de 3,0 points respectivement comme nous l'avons dit. Le secteur secondaire a également contribué à la croissance, mais cela à une moindre mesure à raison de 1,7 point de pourcentage. Donc la vigueur du secteur primaire en 2013 et 2014 est en relation avec le raffermissement des activités de deux composantes, à savoir les activités extractives et agricoles. C'est-à-dire qu'à faveur de l'évolution croissante des activités minières, une contribution significative de 2,7 points de croissance a été relevée dans la branche « extraction » en 2013. Cette extraction a été impulsée par les performances particulièrement encourageantes du volume de production du cuivre. En effet, la production cuprifère a atteint son niveau record de 916,6 millions de tonnes en 2013 après 619,9 milliers en 2012. 1) La branche « agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche » La contribution de cette branche au PIB, a connu un relèvement quoi que faible, de ses activités, attesté par sa contribution de 0,7 points de pourcentage à la croissance contre 0,6 points une année auparavant. En fait, les activités de la branche en question contribuent avec un pourcentage important dans le PIB en RDC comme nous démontre le résultat publié par la Banque Centrale du Congo. La valeur ajoutée de cette branche s'est accrue de 4,2% contre 3,5% une année auparavant et son indice de production est passé de 104,8 points à 106,3 d'une année à l'autre. C'est-à-dire qu'au PIB la branche a représentée 9,1% en 213 contre 9,0% en 2012. 2) Sous-branche agriculture Les deux dernières, dont celle de 2013 et 2014 cette sous-branche s'est manifestée comme contributrice au PIB en établissant à 103,2 points contre 102,7 une année auparavant. La production agricole vivrière quant à elle a pesée pour 96,3% dans l'ensemble de la production agricole. Actuellement retenons que cette branche fait et pourrait faire encre plus grâce aux actions engagées par l'Etat congolais au plan national à travers les différentes campagnes agricoles en vue d'améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la vigueur des filières d'exportation. 3) Sous-branche agricole vivrière Il est aussi vraie que cette sous-branche contribue au PIB comme l'indice d'activité agricole vivrière nous a renseigné un accroissement acquis en 2013 de 4,3% tel que rapproché à celui de 2012, en liaison essentiellement avec la hausse de la production des oléagineuses (2,6%). Quelque soit cette baisse au niveau de certaines productions, notamment les fruits (2,2%) et les céréales (2,0%). 4) Sous-branche culture de rente Les de rente ou « cultures d'exportation » contribuent avec un indice important d'activité, comme en 2014 de l'ordre de 102,4 points contre 101,7 points en 2013. Quelque soit une faible progression de 0,7%. Dans la même perspective nous avons trouvé que certains produits de la culture de rente ont accusé des variations positives en 2013 et 2014, en l'occurrence les oléagineux (27,1%), le café robusta (21,5%), le café arabica (8,2%), les légumes (0,4%) et les huiles de palmistes (53,2%), en raison notamment des efforts déployés par l'Etat pour soutenir le rendement dans ce secteur. Quelque soit l'inscription de nouveau en baisse des certaines productions entre autres celles de cacao et de caoutchouc, respectivement de 0,7% et 16,3%, principalement imputable au vieillissement et au manque d'entretien des plantations. 5) Sous-branche forêt Selon la réalité retrouvée dans cette sous-branche, l'indice d'activité dans la sylviculture a connu un accroissement de 4,8% en 2013 par rapport à son niveau de 2012. Cela veut dire que la production de bois de chauffage et celle de charbon de bois ont enregistré des accroissements respectifs de 4,9% et 3,1% atteignant 78.980,0 tonnes et 3.039,0 tonnes. Les évolutions notées sont consécutives à l'accroissement de la demande de ces produits par les ménages pour pallier le déficit en fourniture de l'énergie électrique19(*). 6) Sous-branche élevage, pêche et chasse La contribution de cette sous-branche s'était accrue de 4,1% en 2013 et celui qui s'était établi à 117,7 points contre 113, 1 point en 2012. Quant à l'élevage, les bonnes techniques et pratiques sont utilisées afin de relever cette sous-branche, quant bien même le niveau de production de certains bétails s'est affaibli, notamment les bovins (0,3%), les ovins (0,2%), les caprins (0,1%) et les porcins (0,2%). La pêche et la chasse, ont connue à leurs tours des évolutions positives dont la production de poissons frais et celle de gibier se sont accrues respectivement de 6,2% et 2,7%. * 17 A. OMOMBO OMANA, « Pour la croissance économique durable en RDC », éd. CEDI, 2000, Congo-Kinshasa, pp 7,9 * 18 Banque Centrale du Congo, « Rapport annuel, 2013, pp 5, 6 * 19 Banque Centrale du Congo, Rapport annuel 2013, p12 |
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