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Développer et moderniser son pays par l'acceptation de la mondialisation touristique. L'exemple de Dubaà¯.

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par Laurent Manier
INEAD - Bachelor en Marketing  2012
  

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Annexe 1 :L'affrontement des théories.

Il est intéressant de se pencher sur les différentes théories à propos de la mondialisation. Nous savons que les quatre caractéristiques de la mondialisation sont :

· Une augmentation des interconnexions dans le monde.

· Des changements rapides et discontinus.

· Une augmentation du nombre et de la diversité des participants dans les affaires.

Ici nous survolerons brièvement quelques théories et définition, dix livres ne suffirait pas pour tout expliquer, le but est de cerner ce qu'est la mondialisation, ses origines, ses bases, son évolution et d'entrevoir les différentes passerelles, les nouveautés qu'elle à apporte et les améliorations à venir pour d'autres pays. La mondialisation pour qu'elle soit pleinement réussie englobe obligatoirement la notion du capitalisme ou du capitaliste. Le capitalisme regroupe en son mot deux valeurs l'une induisant la propriété de quelque chose et la deuxième notion sera le fruit, ma récolte tirée de cette propriété, l'amassement du capital. Nous avons donc la rencontre entre la gestion de biens, de sociétés et le fruit même de cette gestion, les revenus qui accumulés et réinvestit dans la première valeur la société ou le bien, vont permettre à cette dernière de s'agrandir, de s'affirmer, d'accroitre sa valeur pour s'assurer une pérennité et une rentrée de capital supérieur, à nouveau réinvestit.

Quant au capitaliste il n'est autre que le détenteur du dit capital, le gestionnaire du bien, de la société.

Mais il ne faut pas oublier la corrélation qu'il existe avec la croissance et l'accumulation de capital. En effet il serait totalement illusoire de voir un capital progresser sans une croissance dans l'économie ou sans l'apport de nouveaux facteurs de croissance.

Joseph Schumpeter nous parle dans ses oeuvres de la corrélation entre l'apport de facteurs de croissance et la croissance elle-même. Schumpeter parle du capitalisme dans ses oeuvres (Le cycle des affaires, La théorie de l'évolution) comme un tout dynamique évoluant sans cesse. Selon lui là le système économique produirait de lui-même de nouvelles combinaisons productives dû à l'évolution, au progrès. Schumpeter nomme ses innovations86 :

· Innovation de produit, Innovation de procédé

· Innovation par de nouveaux marchés

· Innovation par l'apport de nouvelles sources premières (le pétrole par exemple)

· Innovation par une réorganisation du travail.

Mais attention toutefois, toujours selon l'économiste Schumpeter ses innovations n'apportent pas toujours la croissance continue. En effet pour lui également la discontinuité dans l'élaboration de ses mêmes innovations entraine de facto des baisses de capital. En effet le temps qu'une innovation soit trouvés, réfléchie, affiné, testé et mise en oeuvre de long mois voire de longues années peuvent s'écoulées avant de percevoir le fruit de celle-ci.

86 Joseph Schumpeter Les théories de l'évolution économique 1912.

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C'est pour cette raison qu'il faut selon Schumpeter innové sans cesse. Cette même innovations ce verra reprise par d'autres sociétés concurrentes, misent sur le marché également ce qui fera jouer la concurrence entrainant une baisse des prix, une hausse de la production. La concurrence féroce fera disparaitre les sociétés les plus faibles.

L'Impulsion de l'innovation s'estompe entrainant la Dépression. Cette étude n'a pas vocation à disserter sur l'économie mondiale je le répète mais juste à en cerner les contours expliquant la monté de la mondialisation.

Quelle définition allons-nous donnés de la mondialisation ? Nous pouvons citer que la mondialisation : « peut être conçue comme un processus (ou un ensemble de processus) qui incarne une transformation dans l'organisation spatiale des relations sociales et des transactions, exprimée en transcontinentales ou les flux interrégionaux et des réseaux d'activité, d'interaction et de puissance87 ». Nous pouvons dire que la mondialisation est le processus d'intégration des nations dans un espace économique mondial qui tend à échapper aux régulations étatiques nationales. Joseph Stiglitz quant à lui nous parle mondialisation comme d'un système permettant aux pays pauvres de s'extirper de leur condition, la mondialisation telle qu'elle est conçue et envisagée tend à se consacrer au service des pays qui la dirigent, en servant notamment de voie de transmission de la richesse des pays pauvres vers les pays riches88.

Le professeur Abbé MPALA MBABULA Louis 89 considère la mondialisation comme

l' « accroissement massif de l'interdépendance ». Accroissement de l'interdépendance de la production, des échanges et du commerce, des marches financières, de la technologie, des systèmes d'informations, de la culture et des personnes.

Il y a différentes traduction de la mondialisation, presque autant de définition qu'il y a d'économiste, il en est de même sur les théories, mais il y a trois théories qui se détachent principalement.

Held David nous les décries90 :

· Les hyper-globalistes

· Les sceptiques

· Les transformationalistes.

Les hyper-globalistes sont décrit comme enthousiastes, avocats de la mondialisation. Les seconds diront que la globalisation n'a rien apportés ou n'apporte rien, et enfin les transformationalistes diront que la mondialisation apporte et implique de nombreuses choses, un nouveau monde tous ensemble, de nouveaux enjeux plus ou moins bénéfiques selon si l'on est pour ou contre.

Pour les tenants de la mondialisation, celle-ci est une chance pour toute l'humanité, car elle est une garantie d'une plus grande liberté d'échanges, d'une plus grande facilité de circulation des hommes et des femmes autant que des produits. Une liberté menant à un ordre mondial nouveau, un monde d'équité, une chance pour les pauvres, une manne pour la race humaine.

87 Held et McGrew, et al 1999.

88 Sigler Un autre monde. Contre le fanatisme du marché.

89 Communication lors de la journée scientifique du 8 juin 2OO7 organisée par le Centre Universitaire de Kasumbalesa par les professeurs Abbe MPALA et professeur MBABULA Louis.

90 Held David , mc Grew, Anthony, Golbaltt, David and Patterson, Jonathon (1999), Global Transformations : Politic, economics and Culture

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Les détracteurs de la mondialisation, ses pourfendeurs de l'égalité selon les tenants de la mondialisation quant à eux, arguent que la mondialisation n'est rien d'autre qu'un processus d'ensemble qui a pour vocation première de rendre homogène l'espace socio-politique mondial.

A) Les hypers-globalistes.

Dans les années 1990 les hyper-globalistes demandés plus de visibilités, plus d'ouverture, critiquant l'état nation et son protectionnisme. Pour eux les entreprises prennent le dessus sur l'état nation en tant que tel. Ce sentiment était dû par le ressentiment envers les politiques, par l'animosité envers les religions, les préjudices ethniques91.

Anthony Giddens nous parle des hyper-globalistes comme des radicaux, des extrémistes dans son ouvrage92 . Pour eux la mondialisation n'apporte que du bien être, du bien vivre à chacun, ils voient dans leurs théories les bénéfices à en tirer pour chacun, ils demandent une réduction de l'implication de l'état nation dans ce nouvel ordre qui surgit, une nation plus faible, une nation qui laisse faire. Les hyper-globalistes partagent la conviction que la mondialisation économique construit de nouvelles formes d'organisation sociale qui supplanteront éventuellement les États-nations en tant que principales unités économiques et politiques de la communauté mondiale. Cette théorie de l'état neutre face aux marchés serait la garantie de l'augmentation des standards de vie.

Held nous dit dans son oeuvre93: « Hyperglobalists purportedly argue contemporary globalisation defines a new era in which peoples everywhere are increasingly subject to the disciplines of the global marketplace », (Les hyperglobalists soutiennent que la mondialisation contemporaine définit une nouvelle ère dans laquelle les peuples sont partout de plus en plus soumis aux disciplines du marché mondial). Pour eux l'émergence d'une nouvelle ère est en marche. Les hyper-globalistes ne voient pas la nécessité des contraintes imposés par les états, théorie contredite par leurs deuxième revendication à savoir : Une prospérité par un laisser faire du gouvernement, mais garder un oeil sur l'état en dessous pour ne pas laisser un marché dépérir. L'État joue d'après eux un rôle de plus en plus central et actif dans la promotion internationale de ses activités économiques et de l'élaboration de nouvelles réglementations.

B) Les sceptiques.

Les sceptiques pensent que l'état a besoin de force, de fermeté pour négocier avec la globalisation. Pour les sceptiques, il n'y a rien de nouveau. L'État joue d'après eux un rôle de plus en plus central et actif dans la promotion internationale de ses activités économiques et de l'élaboration de nouvelles réglementations.

Ils voient dans cette « mondialisation » comme un mythe, une idéologie de mouvement, mais elle peut être capable de passer au travers de l'action du gouvernement, de l'influencer. A l'inverse des hyper-globalistes, les sceptiques rejettent la proposition selon laquelle l'internationalisation économique en cours préfigure l'émergence d'un nouvel ordre mondial où le rôle de l'État serait considérablement diminué. Rejetant l'idée d'une économie mondiale unifiée, la position sceptique

91 Ohmae Kenichi (1995) The End of the Nation State

92 Giddens (2002), Runaway World: How Globalisation is Reshaping our Lives.

93 Held, D., A. McGrew, D. Goldblatt, and J. Perraton. (1999). GlobalTransformations: Politics, Economics and Culture.

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conclut que le monde est décomposée en plusieurs grands blocs économiques et politiques, dans lequel des formes très différentes du capitalisme évoluent et continueront d'évoluer. Ils restent prudents et sceptiques sur le caractère dit révolutionnaire de la mondialisation, de l'aspect nouvel ordre mondial. Les sceptiques affirment que la globalisation, la mondialisation n'est point un acquis irréversible, une chimère contre laquelle on ne peut lutter, non les sceptique ne voient pas cela comme une vision unidirectionnel pour s'assurer un monde meilleurs.

C) Les Transformationalistes.

Leur théorie est tout autre. Partisans d'une ère nouvelle, du monde nouveau est transformé, les transformationalistes voient la fin du monde actuel et de sa gouvernance. Cela doit passer par une réorganisation mondiale du marché une forte baisse de l'influence des politiques sur les marches voir l'abolition de l'interventionnisme étatique. Pour les transformationaliste une restructuration de la société modernes est fondamentale, impérative. Ils voient dans les effets de la mondialisation l'origine des transformations sociales, politiques et économique actuelles. En accord sur le fait que l'état garde son pouvoir central au sein du système international mais que cette mondialisation impliquera une remise en question, une remise en cause des pouvoirs et fonctions et autorité de ces mêmes états.

Pour les transformationalistes, le débat actuel sur la mondialisation devrait surtout porter sur la question du pouvoir : ses modalités, les instruments, l'organisation et la distribution.

La mondialisation peut donc être compris comme impliquant un changement ou une transformation dans l'échelle de l'organisation sociale humaine qui étend la portée des relations de pouvoir dans les principales régions du monde et les continents.

Elle implique un monde dans lequel les développements dans une région peuvent venir à façonner les chances de vie des communautés dans les régions éloignées du globe. Très inégal dans son étreinte et l'impact, il se divise comme elle intègre.

Dans son rapport : « LA MONDIALISATION COMME NOUVELLE ERE DES PARADOXES ET D'INTERDEPENDANCE DU VIH/SIDA », le Professeur Associé Abbé MPALA Mbabula Louis nous présente un tableau ci-dessous regroupant les trois grandes théories de la mondialisation, avec leurs caractéristiques propres, leurs arguments.

 

HYPERGLOBALISTES

SCEPTIQUES

TRANSFORMATIONALISTES

QUOI DE NEUF ?

Une ère nouvelle

Blocs commerciaux, gouvernance plus faible.

Niveau d'interdépendance mondiale sans précédent historique.

CARACTERISTIQUES

Capitalisme mondial, gouvernance mondiale, société civile mondiale.

Le monde est moins interdépendant que dans les années 1890.

Mondialisation « dense » (intensive et extensive).

POUVOIRS DES GOUVERNEMENTS NATIONAUX

Sur le déclin.

Renforcé.

Restructuré.

MOTEURS DE MONDIALISATION

Capitalisme et technologie.

États et marché

Forces combinées de la Modernité.

TYPE DE

STRATIFICATION

Érosion des anciennes hiérarchies

Marginalisation accrue du Sud

Nouvelle architecture de l'ordre international

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MOTIF DOMINANT

 

McDonalds, Madonna, etc.

Intérêt national

Transformation de la communauté politique

CONCEPTUALISATION DE LA MONDIALISATION

Réorganisation du cadre de l'activité humaine

Internationalisation et régionalisation

Réorganisation des relations interrégionales et action à distance.

TRAJECTOIRE HISTORIQUE

Civilisation globale

Blocs régionaux, choc des civilisations.

Indéterminé : intégration et fragmentation mondiale.

RESUME DE L'ARGUMENT

Fin de l'État-Nation

L'internationalisation dépend de l'accord et du soutien de l'État

La mondialisation transforme le pouvoir étatique et la politique internationale

A la vue de ces différentes théories, je peux en conclure que la mondialisation a un passé derrière elle, qu'elle n'est pas un système nouveau comme le pensent les transformationalistes, mais plutôt qu'il y a derrière la mondialisation ou globalisation selon les anglophones une longue histoire. Cela nous est montré par les prémices de la mondialisation qui sont anciens, les échanges commerciaux ont débuté bien avant la naissance du Christ. Dès le IIe siècle av. JC les chinois avaient développé un système commercial de la soie par exemple, des épices vers l'occident. Nous avons aussi le commerce du bois, des résines et des épices de l'Indonésie vendues en Chine, au Moyen-Orient, en Inde. Et nous avons le fabuleux voyage de Marco Polo qui est bien une preuve d'échange, de commerce, d'un début de mondialisation.

Marco Polo, le Vénitien, entreprit son voyage en Chine à la fin du XIIIe siècle pour en rapporter de la soie; deux siècles après, Christophe Colomb, le Génois, découvrit l'Amérique en cherchant une route plus rapide en direction des Indes et de leurs épices.

C'est sur le commerce à la grande aventure que se sont bâties initialement les fortunes, la fortune née des prémices de la mondialisation. Nous pouvons définir également la mondialisation comme le processus d'intégration des nations dans un espace économique mondial qui tend à échapper aux régulations étatiques nationales.

Un des enjeux, des défis important de la mondialisation est également la fin des disparités entre les nations. Disparités économiques, social et culturel, les aspects juridiques, sans oublier le développement durable, un des aspects peut être le plus important, du moins le plus discute de nos jours.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery