UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS
« ULPGL-GOMA »
Faculté de Santé et
développement communautaires
B.P. 368 GOMA
CONNAISSANCES ET PRATIQUES DE LA POPULATION DU QUARTIER
BUJOVU SUR L'IMPORTANCE DE LUTILISATION DES LATRTINES HYGIENIQUES
Présenté par : Deborah KABUO
MANTOLA
Travail de fin de cycle de graduat présenté
en vue de l'obtention du diplôme de grade en Faculté de
Santé et Développement Communautaires
Promotion: Troisième Année de
Graduat
Directeur : Prof NDEMO MBASA
Encadreur : Ass SERGE FATAKI
Octobre 2019
DECLARATION
Déclaration de l'étudiante
Je certifie que ce travail de fin de cycle en Santé et
Développement Communautaires est mon travail original et n'a jamais
été présenté en vue de l'obtention de grade
académique dans une institution d'enseignement Supérieur et
Universitaire.
Fait à Goma, le....../....../2019
KABUO MANTOLA Deborah
Signature
Nous attestons avoir dirigé ce travail en qualité
du directeur pour le compte de l'Université Libre des Pays de Grands
Lacs
Fait à Goma, le...../...../2019
Directeur : Prof NDEMO MBASA
Signature
Déclaration des superviseurs
Nous attestons avoir dirigé ce travail en qualité
d'Encadreur pour le compte de l'Université Libre de Pays de Grands
Lacs
Fait à Goma, le...../....../2019
L'encadreur : SERGE FATAKI
Signature
TABLE DE MATIERES
DECLARATION
i
TABLE DE MATIERES
ii
LISTE DES TABLEAUX
iv
LISTE DES FIGURE
v
EPIGRAPHE
vi
DEDICACE
vii
REMERCIEMENTS
viii
SIGLES ET ABREVIATIONS
ix
RESUME
x
ABSTRAT
xi
SOMMAIRE
xii
EXECUTIVE SUMMARY
xv
CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE
1
I.1.Informations générales
1
I.2. Problématique
9
I.3. Questions de recherche
11
I.3.1. Question générale
11
I.3.2. Questions spécifiques
12
I.4. Hypothèses de recherche
12
I.5. Objectifs de recherche
12
I.6. Délimitation spatio-temporelle
12
I.7. Choix et intérêt du sujet
12
I.8. Définitions de concepts clés
13
CHAPITRE II : REVUE DE LA LITTERATURE
14
II.1. Introduction
14
II.2. Connaissances de la population du quartier
BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques
14
II.3. Pratiques montrant la connaissance
l'utilisation d'une latrine hygiénique
23
II.4. Résumé de la
littérature
33
II.5. Cadre de recherche
34
II.6. Définition des variables
35
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE
36
III.1. Introduction
36
III.2. Type d'étude
36
III.3. Population d'étude
36
III.4. Population cible
36
III.5. Echantillonnage
36
III.5.1. Détermination de la taille de
l'échantillon
36
III.5.2. Type d'échantillonnage
37
III.6. Méthodes et techniques de collecte des
données
38
III.6.1. Méthodes de collecte des
données
38
III.6.2. Techniques de collecte des
données
38
III.6.3. Outils de collecte des données
38
III.7. Recrutement, sélection et Formation
des enquêteurs
38
III.8. Pré-test
39
III.9. Déroulement d'enquête
39
III.10. Saisie, traitement et analyse des
données
39
III.11. Considérations d'ordre
éthique
39
III.12. Difficultés rencontrées
40
CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULTATS
41
IV.1. Identification des répondants
41
Q1. Sexe du répondant
41
Q2. Age du répondant
41
Q3. Etat-civil du répondant
42
Q4. Niveau d'étude du répondant
42
Q5. Profession du répondant
42
IV.2. Connaissances de la population du quartier
BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques
43
IV.3. Pratiques encourageant l'utilisation des
latrines hygiéniques.
47
CHAPITRE V. DISCUSSION DES RESULTATS
53
V.1. Introduction
53
V.2. Identification des répondants
53
V.3. Connaissances de la population du quartier
BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques
54
V.3.1. Diminution de la prolifération des
vecteurs des maladies
54
V.4. Pratiques encourageant l'utilisation des
latrines hygiéniques.
58
CHAPITRE VI. CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
62
VI.1. Conclusion générale
62
VI.2. Suggestions
63
BIBLIOGRAPHIE
64
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: LISTE DE NOMINATION DE CADRES DE BASE DU
QUARTIER BUJOVU
2
Tableau 2: Nombre de dispensaire du quartier
Bujovu
7
Tableau 3: Nombre des églises du quartier
BUJOVU
8
Tableau 4: Nombre de la population du quartier
Bujovu
8
Tableau 5: Répartition de
l'échantillon selon les différentes notabilités
37
Tableau 6: Répartition des répondants
selon le sexe
41
Tableau 7: Répartition des répondants
selon l'âge
41
Tableau 8: Répartition des répondants
selon l'Etat-civil
42
Tableau 9: Répartition des répondants
selon le niveau d'étude
42
Tableau 10: Répartition des répondants
selon la profession
42
Tableau 11: Opinion des répondants sur les
connaissances sur une latrine hygiénique
43
Tableau 12: Opinion des répondants selon la
contribution d'une latrine hygiénique à la prolifération
des vecteurs des maladies
43
Tableau 13: Opinion des répondants selon la
raison
44
Tableau 14: Opinion des répondants selon les
connaissances sur les maladies diarrhéiques
44
Tableau 15: Opinion des répondants selon la
contribution d'une latrine hygiénique à la propagation des
maladies diarrhéiques ?
44
Tableau 16: Opinion des répondants selon la
raison
45
Tableau 17: Opinion des répondants selon les
connaissances sur les mauvaises odeurs
45
Tableau 18: Opinion des répondants selon les
connaissances sur la latrine hygiénique comme contribution aux mauvaises
odeurs
45
Tableau 19: Opinion des répondants selon la
façon
46
Tableau 20: Opinion des répondants selon leur
contribution d'une latrine
46
Tableau 21: Opinion des répondants selon la
façon
46
Tableau 22: Répartition des répondants
selon le nettoyage de la latrine
47
Tableau 23: Répartition des répondants
selon les produits de nettoyage de la latrine
47
Tableau 24: Répartition des répondants
selon la raison
47
Tableau 25: Répartition des répondants
selon l'équipement de protection lors du nettoyage de la latrine
48
Tableau 26: Répartition des répondants
selon la raison
48
Tableau 27: Répartition des répondants
selon le vidage de la latrine
48
Tableau 28: Répartition des répondants
selon le vidage de la latrine à la base de la pollution de
l'environnement
49
Tableau 29: Répartition des répondants
selon la manière dont le vidage de la latrine constitue la base de la
pollution de l'environnement
49
Tableau 30: Répartition des répondants
selon l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques
dans leur milieu
49
Tableau 31: Répartition des répondants
selon la raison
50
Tableau 32: Répartition des répondants
selon les conséquences de non utilisation d'une latrine
hygiénique
50
Tableau 33: Répartition des répondants
selon le lavage des mains après usage des toilettes
50
Tableau 34: Répartition des répondants
selon le produit de lavage des mains après usage des toilettes
51
Tableau 35: Répartition des répondants
selon les avantages de lavage des mains après usage des toilettes
51
Tableau 36: Répartition des répondants
selon les conséquences du non lavage des mains après usage des
toilettes
51
LISTE DES FIGURE
Figure 1: cadre conceptuelle
2
Figure 2: cadre opérationnelle
34
EPIGRAPHE
« La civilisation de l'homme commence par la
propreté »
Jacques-Henri Meister (De la morale naturelle 1788)
Deborah KABUO MANTOLA
DEDICACE
A mes très chers parents MUKWE MANTOLA et KABUO MARIE je
dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Au terme de ce premier cycle d'étude de graduat en
Santé et Développement Communautaires, nous tenons à
exprimer nos sincères remerciements à tous ceux qui de
près ou de loin, ont contribué à notre formation.
Nos remerciements s'adressent premièrement à
Dieu Tout Puissant pour le souffle de vie dont il nous a offert durant notre
parcours académique. Nous remercions également le corps
professoral de l'Université Libre des Pays de Grands Lacs pour avoir
fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui. Là nous voyons notre
Directeur Prof NDEMO MBASA et notre encadreur Assistant SERGE FATAKI qui ont
accepté de diriger ce travail en dépit de leurs multiples
occupations.
Particulièrement nous tenons à exprimer notre
profonde gratitude à toute la famille MANTOLA pour leur soutien moral,
matériel et financier en vue de la réalisation de ce travail.
Là nous voyons nos parents papa MANTOLA et maman MARIE, et nos
frères et soeurs : Jacques NZANZU, Eugide KAMBALE, Justin KASEREKA,
Ruth KAVIRA, Neema BIRIKUNZIRA, et Swaib MANTOLA .
A tous mes amis et connaissances : Jean Claude KASONGO,
Isaac, Loïc, Evodie, Gisèle, Anne, Grace, pour leur assistance. A
tous ceux qui n'ont pas été cités, qu'ils ne se sentent
pas abandonnés. Nous les aimons aussi.
Deborah KABUO MANTOLA
SIGLES ET ABREVIATIONS
APE : Accords de partenariat
économique.
DANIDA : Danish International
Development Agency.
EDS: EnquêteDémographique
Sanitaire.
FSDC: Faculté de Santé et
Développement Communautaires.
IBW : Institut Britanique Which.
IEMO : Institut d'étude de
marché d'opinion.
INFAS : Institut National de formation
des agents de santé.
IT : Infirmier Titulaire.
IRA : Infections
RespiratoiresAigües.
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé.
ONEA : Office National de l'Eau et
Assainissement.
PADSEA : Programme d'Appui au
Développement du Secteur de l'Eau et Assainissement.
PSAO : Plan Stratégique
d'Assainissement de Ouagadougou.
RDC :
RépubliqueDémocratique du Congo.
SPSS: Statistical Package for Social
Sciences.
ULPGL: Université Libre des Pays des
Grands Lacs.
UNICEF: United Nations International
Children's Emergency Fund.
VIP: Ventilated Improuved Pitt.
WC: Water Closet.
ZS: Zone de Santé.
RESUME
Ce présent travail porte sur les connaissances et
pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation
des latrines hygiéniques. L'objectif de cette étude est
d'évaluer le niveau de connaissances et pratiques de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques. Cette étude est transversale et évaluative,
elle porte sur un échantillon de 364 ménages.
La récolte des données s'est faite à
l'aide d'un questionnaire qui a été administré aux
responsables de ménages pour les données quantitatives et un
guide d'interview a été adressé à l'IT du centre
de santé Bujovu pour les données qualitatives. Le
dépouillement et le traitement des données se sont faits en
utilisant le logiciel SPSS et le logiciel Microsoft word pour la saisie des
commentaires.
Après la collecte, traitement, analyse et
interprétation des données, nous avons abouti aux
résultats suivants :
En ce qui concerne les connaissances de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques, les résultats montrent que, la totalité des
répondants soit 100% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut
pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies. Mais
aussi toute la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une
latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des
maladies diarrhéiques, 66,8% des répondants disent qu'une latrine
hygiénique ne peut pas contribuer aux mauvaises odeurs car elle est
nettoyée régulièrement. Et 32,4% affirment qu'une latrine
peut contribuer à un environnement sain en évitant les mauvaises
odeurs.
Pour ce qui est des pratiques de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, les
résultats montrent que 31% des répondants affirment qu'ils ne
nettoient pas régulièrement leurs latrines, 66,5% des
répondants affirment que l'évacuation des excrétas a
été à la base de la pollution de l'environnement, et 69%
des répondants affirment qu'ils ne se lavent pas les mains après
usage des toilettes.
ABSTRAT
This work focuses on the knowledge and ptactices of the
Bujovu population quarter on the importance of using hygienic latrine. The
objective of this study is to evaluate the level of knowledge and practices of
the Bujovu population quarter on the importance of using hygienic latrine.
This study is cross-sectional and evaluative. It concerns a
sample of 364 house holds in the Bujovu quarter. The data was collected using a
questionnaire that was administrered to the managers for the quantitative data,
and an interview guide was sent to the registered nurse of the health center
Bujovu for qualitative data. The processing and processing of the data was done
using the SPSS software and the Microsoft word software for entering comments.
After collecting, processing, analyzing and interpreting data
we came up with the following results:
Regarding the knowledge of the population of Bujovu quarter on
the importance of using hygienic latrine, the results show that 100% of
repondents argee that a hygienic latrine can not contribute to the
proliferation of disease vectors. 100% of repondents agree that a hygienic
latrine can not contribute to the diarrheal diseases. 66,5% of repondents agree
that a hygienic latrine can not contribute to odors because it is cleaned
regularly, and 32,4% of repondents agree that a hygienic latrine contributes to
a healthy environnement by avoiding odors.
Regarding practices of the population of Bujovu quarter on
the importance of using hygienic latrine the results show that 31,6% of
repondents agree that they do not clean their latrines regulary. 66,5% of
repondents agree that evacuation of rxcreta has been the basis of environnement
pollution and 69% of repondents agee that they do not wash their hands after
using latrines.
SOMMAIRE
Cette étude cherche à évaluer le niveau
de connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur
l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques.
La question générale est : Quel est le
niveau de connaissance de la population du quartier Bujovu sur l'importance de
l'utilisation des latrines hygiéniques ?
Les questions suivantes ont été mises en
compte :
1. Quel est le niveau de connaissance de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
Pour répondre aux questions de notre travail, les
hypothèses suivantes ont été émises :
1. Le niveau de connaissance de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques serait
moyen.
2. La population du quartier Bujovu adopterait de bonnes
pratiques encourageant l'utilisation des latrines hygiéniques.
Cette étude poursuit les objectifs suivants :
1. Evaluer le niveau de connaissance de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques.
2. Déterminer les pratiques de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques.
Nous avons fait usage des données quantitatives et
qualitatives pour obtenir nos résultats. Un échantillonnage
probabiliste du type systématique a été tiré
auprès de 364 responsables des ménages du quartier Bujovu et un
questionnaire d'enquête a été administré.
Les résultats issus de cette étude sont les
suivants :
pus de la moitié de répondants soit 83,8%
affirment avoir déjà entendu parler des latrines
hygiéniques et 16% disent le contraire. Toute la totalité de ceux
qui ont affirmé, soit 100% disent qu'une latrine hygiénique ne
peut pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies,
62,6% disent parce qu'elle est propre, 33,8% disent parce qu'elle n'attire pas
les vecteurs des maladies, 3,6% disent qu'ils ne savent pas.
Mais aussi 92,3% des enquêtés affirment avoir des
connaissances sur les maladies diarrhéiques, et 7,7% disent le
contraire. Mais alors toute la totalité de ceux qui ont affirmé,
soit 100% disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer
à la propagation des maladies diarrhéiques, 51,8% disent parce
qu'elle n'a pas d'odeurs, 16,7% disent parce qu'il n'y a pas des mouches et des
rats, 32,7% disent parce qu'elle est propre.
Aussi 77,7% des enquêtés affirment avoir
déjà entendu parler des mauvaises odeurs et 22,3% disent le
contraire. Toute la totalité de ceux qui ont affirmé soit 100%
disent qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des
odeurs. Mais alors 66,8% disent qu'en nettoyant régulièrement la
latrine peut contribuer à l'absence des odeurs, 29% disent qu'en
utilisant les produits de nettoyage, 4,2% disent qu'en canalisant les odeurs
dans une tuyauterie.
Mais aussi toute la totalité des enquêtés
affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un
environnement sain. Mais alors 46,2% disent qu'en protégeant contre les
maladies, 32,4% disent qu'en évitant les mauvaises odeurs, 16,5% disent
qu'en évitant les mouches et 4,9% disent qu'en évitant la
prolifération des rats.
En ce qui concerne les pratiques de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques, les
résultats sont les suivants :
68,4% des enquêtés affirment qu'ils ne nettoient
pas régulièrement leurs latrines et 31,6% disent le contraire.
Parmi ceux qui ont affirmé, 37,3% utilisent l'eau et du savon pour
nettoyer, 33,2% utilisent de la cendre, 29,5% utilisent l'eau seulement. Mais
alors 23,6% nettoient leurs latrines pour éviter les mouches, 29,5%
nettoient leurs latrines pour éviter les mauvaises odeurs, 46,9%
nettoient leurs latrines pour éviter les maladies. 0,86% portent le gant
pour nettoyer, 0,86% porte le cache nez et 98,3% n'utilisent aucun
équipement de protection. Tandis que 75,5% de ceux qui ont nié
disent qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines par
manque de temps, Et 24,5% par manque d'eau.
Mais aussi 60,7% des enquêtés affirment avoir
déjà vidé au moins une fois leurs latrines, et 39,3%
disent le contraire. 66,5% affirment que le fait de vider leurs latrines a
été à la base de la pollution de l'environnement, 33,5%
disent le contraire.45,6% disent qu'il ya eu propagation de mauvaises odeurs
suite au vidange de latrine, 54,4% disent qu'il ya eu prolifération des
mouches. 59,6% des enquêtés affirment qu'il existe dans leur
milieu les gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques et 40,4%
disent le contraire. 65% de ceux qui ont affirmé disent que le manque de
moyen est à la base de l'existence des gens qui n'utilisent pas les
latrines hygiéniques, 35% disent que c'est à cause du manque de
volonté. Mais alors 60,4% des enquêtés parlent du risque
de contracter la maladie comme conséquence de non utilisation d'une
latrine hygiénique et 39,6% parlent du risque de multiplication des
vecteurs des maladies.
Mais aussi 31% affirment qu'ils se lavent les mains
après usage de toilettes et 69% disent le contraire.39,8% de ceux qui se
lavent les mains utilisent l'eau et du savon, 17,8% utilisent la cendre et
l'eau, 42,4% utilisent l'eau seulement. 86,7% affirment que l'avantage de se
laver les mains protège contre les maladies diarrhéiques et
13,3% parlent de la prévention contre les maladies de mains sales.
47,3% des enquêtés parlent de la diarrhée comme
conséquence du non lavage de mains après usage de toilettes, 28%
parlent du choléra, 19% parlent des infections urinaires et 5,8% parlent
de la fièvre typhoïde.
Eu égard à ces résultats, les suggestions
suivantes ont été formulées :
1. Aux habitants du quartier Bujovu :
· De respecter la propreté des latrines en vue de
lutter contre la propagation des maladies.
· Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de se laver les
mains après usage de latrines de commencer à laver leurs mains,
car cela pourrait réduire le risque de contracter la maladie.
2. Aux professionnels de santé :
· De continuer à renforcer l'éducation
sanitaire aux habitants du quartier Bujovu en matière de l'importance de
l'utilisation des latrines hygiéniques.
· D'octroyer les équipements d'hygiéne.
3. Au gouvernement :
· De sensibiliser les habitants du quartier Bujovu au
travers les relais communautaires dans l'adoption de bonnes pratiques
hygiéniques des latrines.
· D'octroyer l'eau au quartier Bujovu car certains
répondants disent qu'ils ne nettoient pas régulièrement
leurs latrines à cause du manque d'eau.
EXECUTIVE SUMMARY
This study seeks to assess the level of knowledge and
practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using
hygienic latrine.
The general question is: What is the level of knowledge and
practices of the population of Bujovu quarter on the importance of using
hygienic latrine?
The following specific questions have been taken into account:
1. What is the level of knowledge of the population of Bujovu
quarter on the importance of using hygienic latrine?
2. What are the practices of the population of Bujovu quarter
on the importance of using hygienic latrine?
To answer the questions of aur work, the following assumptions
have been made:
1. The level of knowledge of the population of Bujovu quarter
on the importance of using hygienic latrine would been average.
2. The population of Bujovu quarter adopt good practices
encouraging the use of hygienic latrine.
This study has following obgectives:
1. To assess the level of knowledge of the population of
Bujovu quarter on the importance of using hygienic latrine.
2. Determine the practices of the population of Bujovu quarter
on the importance of using hygienic latrine
We used quantitative and qualitative data to obtain aur
results, the probabilistic sampling of the systematic type was drawn from 364
household managers in the Bujovu quarter and a survery questionnaire was
administered.
The results from this study are the following:
More than half of respondents, 83,7% say they have heard about
hygienic latrines, and 16% say the opposite. All of those who have claimed
either 100% said that a hygienic latrine can not contribute to the
proliferation of disease vectors, 62,6% say because she is clean, 33,8% say
because she does not attract the disease vectors, 3,6% say they don't know.
But also 92,3% of respondents claim to have knowledge about diarrheal diseases
and 7,7% say the opposite. But then all the totality of those who said either,
100% say that a hygienic latrine can contribute to the absence of odors. But
then 66,8% say that cleaning the latrine regularly can contribute to the
absence of odors, 29% say using cleaning product, 4,2% say that by channeling
odors into a pipe. But also all of the respondents say that a hygienic latrine
can contribute to a healthy environment. But then 46,2% say that by protecting
against diseases, 32,4% say that by ovoiding odors, and 16,5% say that
ovoiding flies, and 4,9% say that ovoiding the proliferation of rats.
Whith regard to the practices of population of Bujovu quarter
on the importance of using hygienic latrine, the results are as follows:
More than half of respondents, 68,4% say that they do not
regularly clean their latrines and 31,6% say the opposite. Among those who
claimed, 37,3% use water only. But then 23,6% clean their latrinesto ovoid
flies, 29,5% to ovoid odors, 46,9% to protect from disease, 0,86% wear the
glove to clean, 0,86% wear the nose cover to clean and 98,3% do not use ony
proctetive equipment. While 75,5% of those who denied say they do not clean
their latrines regularly 39,3% for lack of time, and 24,5% for lack of water.
But also 60,7% surveys claims to have already emptied at least once their
latrines was at the base of environmental pollution, 33,5% say the opposite.
45,6% say that there was spread of bad odors following the emptying of
latrines, 54,4% say that there has been proliferation of flies, 59,6% of
respondents say that there are people in their communities who do not use the
hygienic latrine and 40,4% say the opposite. 65% of those who say that the lack
of means is the basis of the existence of people who do not use the hygienic
latrine, 35% say that it is because of the lack of will.But then 60,4% of the
respondents mentioned the risk of contacting the disease as a consequence of
not using the hygienic latrine, 39,6% mentioned the risk of multiplication of
disease vectors, but also 31% says that they wash their hands after using
latrines and 69% say the opposite, 39,8% of those who wash their hands use
water and soap, 17,8% claim that the benefit of handwashing protects aigainst
diarrheal disease and 13,3% speaks of prevention of dirty hand disease. 47,3%
of the respondents mentioned diarrhea as a result of not washing their hands
after using latrines, 28% talking about cholera, 19% talking about urinary
tract, and 5,8 talking about typhoid fever.
In view of the results, the following suggestions were
made:
1. To the population of Bujovu quarter :
· To respect latrine hygiene rules in order to prevent
the spread of diseases.
· For those who do not wash their hands regularly after
using latrines to start washing their hands as this way reduce the risk of
contracting the diseases.
2. To health professionals:
· To continue to strengthen health education to residents
about the importance of using hygienic latrines, while garanting hygiene
equipment.
3. To government:
· To raise the population of Bujovu quarter awareness
through community relays in the adoption of good hygienic practices. But also
to provide water in this quarter because some respondents say they do not
regularly clean their latrines for lack of water.
CHAPITRE I :
INTRODUCTION GENERALE
I.1.Informations
générales
I.1.1. Aperçu général sur le sujet
Les latrines sont un endroit aménagé de telle
sorte qu'un être humain puisse s'y soulager de ses déjections
corporelles, notamment par la défécation. Elles sont le mode
d'assainissement de base le plus utilisé dans le monde. Son but est
d'assurer la santé de ses usagers en contenant ou en évacuant les
excréments et de protéger l'environnement. Le 19 novembre, c'est
la journée mondiale des toilettes. Une journée instaurée
pour mobiliser et sensibiliser la communauté internationale à un
aspect du développement souvent négligé et tabou mais qui
constitue un défis mondial. L'histoire des toilettes remonte à
l'origine de la civilisation. Dès qu'un nombre de personnes se trouve
réuni à un endroit, il y a besoin d'un système pour
évacuer les ordures et les excréments.1(*)
Les latrines doivent être bien adaptées aux
souhaits, aux habitudes et aux possibilités financières de leurs
utilisateurs. A défaut, elles seront vites délaissées ou
mal utilisées. Leur implantation doit être
précédée de campagnes d'informations et de sensibilisation
à l'hygiène et à la santé. Il vaut mieux choisir un
type de latrine agréable, durable ou déplaçable, facile
à entretenir, facile à construire, peu odorante, ne pas permettre
la pénétration des mouches, des moustiques ou des rats, ni la
pollution d'une nappe phréatique proche. Il faut penser également
aux personnes âgées ou handicapées en évitant de
choisir une latrine surélevée. Ne pas oublier de prévoir
à l'intérieur ou à l'extérieur un dispositif simple
de lavage de mains avec une eau propre, le savon et l'utilisation de papiers
hygiéniques.2(*)
Pour ce qui est de l'assainissement, l'OMS surveille la charge
mondiale de morbidité et le niveau d'accès aux services
d'assainissement en analysant ce qui contribue aux progrès ou les
freine. Ce suivi aide les Etats membres et aux donateurs à
décider comment investir pour fournir des toilettes et garantir une
gestion sans risque des eaux usées et des excrétas.3(*)
L'UNICEF et l'OMS appellent « toilettes non
améliorées »les toilettes ne permettant pas de
garantir une hygiène suffisante. L'aspect le plus important est la
séparation physique entre les excréments (les pathogènes
qu'ils contiennent) et les usagers. Il s'agit de toilettes au bas de
l'échelle : les latrines à fosse simple non recouvertes
d'une dalle ou d'une plate-forme et les toilettes suspendues (au-dessus d'un
cours d'eau).4(*)
On estime que dans le monde 375000 tonnes de matières
fécales sont directement déposées dans la nature, or le
manque d'accès à l'assainissement est un des facteurs les plus
aggravants de la propagation des maladies dites hydriques et
diarrhéiques qui sont dues aux différents pathogènes
transmis directement ou indirectement par voie fécale et urinaire tels
que : la salmonella, la shigella, l'Escherichia coli, le yersinia
enterocolitica, le vibriocholerea, l'ascaris lombricoide,
l'Ankylostomidés, l'Anguillule, la taeniasaginata, la schistosoma,
l'Entamoebahistolitica, la giardia duodenalis. La défécation
à l'air libre entretient le cercle vicieux de la maladie et de la
pauvreté. Les pays où cette pratique est la plus rependue
atteignent aussi les niveaux les plus élevés pour ce qui est de
la mortalité des enfants de moins de 5 ans, de la malnutrition et de la
pauvreté. Les maladies fécales sont les maladies de mains sales,
il faut donc éduquer les intervenants pour qu'ils se lavent les mains en
particulier au sorti des toilettes pour qu'ils ne contractent pas la
maladie.5(*)
L'importance de l'évacuation des excrétas :
lutter contre la propagation et le développement des microbes, ne pas
polluer les nappes phréatiques, ne pas polluer le sol, lutter contre les
vecteurs de maladies.
Mode de transmission des maladies par les excrétas
Bouche
Matière fécale
Vecteurs
Aliments
Règles à respecter pour l'emplacement des
installations sanitaires : éviter de placer les latrines en amont
des puits ou de sources de distance entre 10 à 15m, ll ne faut pas
dépasser 1.5 m de profondeur, les zones où les roches
fissurées doivent être précédées d'une
enquête minutieuse ou approfondie et la toilette doit être
éloignée de 10 m de la maison, 6 m c'est tolérable mais 50
m décourage les utilisateurs, les excrétas ne doivent pas
être accessibles aux animaux et particulièrement les mouches, les
excrétas ne doivent pas être manipulés.Les
différents types de latrines sont :6(*)
1. Latrine à fosse simple ou fosse
arabe
C'est le type le plus rependu, Il s'agit d'une fosse
creusée dans le sol souvent renforcée dans sa partie haute afin
d'éviter l'effondrement de la latrine. La fosse est couverte d'une dalle
en béton ou en bois très solide et un trou central. Elle doit
avoir 5 m de profondeur et 60 m ou 1 m de côté pour le sol
argileux.
Avantage : réalisation facile par l'usager, elle
n'a pas besoin de l'eau pour fonctionner.
Inconvénients : nuisance considérable
à cause des mouches et des moustiques.
2. Latrine à trou perforé
Elle est similaire à la latrine à fosse arabe
mais au lieu d'une fosse d'environ un mètre de diamètre dispose
d'une fosse plus étroite, forée de façon mécanique.
Cette façon de faire nombreux inconvénients : risque
d'effondrement des parois, odeurs plus présente car les
excréments peuvent rester accrochés aux parois, remplissage plus
rapide même si le trou est profond, contamination plus facile de la nappe
phréatique.
3. Latrine à fosse ventilée
Il consiste à ajouter une ventilation de la
fosse à l'extérieur au moyen d'un tuyau débouchant
au-dessus du toit, surmontée d'une grille anti-insectes. Cette latrine
permet le meilleur contrôle des odeurs et des mouches mais exige une
construction de meilleur qualité et l'obscurité y est à
l'intérieur.
4. Latrine à seau ou à tinette
Consiste simplement à faire ses besoins dans un seau,
couvert quand il n'est pas utilisé afin d'éviter les mauvaises
odeurs. Le seau est ensuite vidé périodiquement dans un endroit
adapté. Cette latrine contient une mauvaise odeur et attire des mouches.
5. Latrine à double fosse
Cette latrine est moins profonde, on utilise la
première fosse, et quand elle est remplie, on utilise la
deuxième. Apres une année les excrétas de la
première fosse peuvent être utilisés comme engrais. On les
utilise plus dans les endroits publics.
6. Latrine suspendue
Cette latrine est construite sous l'eau. Elle est
composée d'un abri ou d'un plancher installé sur le pilotis .Cela
pose des risques sanitaires graves pour les personnes vivant en aval, les
risques écologiques pour les animaux vivant dans l'eau.
7. Latrine à siphon hydraulique
Est le type le plus simple de latrines à fosse simple.
Elle consiste simplement à ajouter le siphon à la dalle. Le
siphon permet de stopper les mauvaises odeurs et les insectes, assure donc les
meilleures conditions hygiéniques, nécessaire à l'usage de
l'eau pour le nettoyage anal.
8. Latrine tout à l'égout
Son utilisation nécessite de l'eau en abondance, elle
ne peut pas fonctionner sans eau .Il n'y a pas d'odeurs, les influents
traités peuvent servir à l'irrigation.
9. Latrine à compostage
Ici les excrétas tombent dans un réservoir
où il y a les matières fécales, le cendre, et les
végétaux. On obtient un engrais de qualité.
10. Cabinet à eau
Ici, on a pas besoin d'une canalisation sur place, par rapport
à la latrine ventilée exige les moyens de vidange.
11. Les feuillés
On creuse une petite fosse de 30 cm de profondeur. Ce type de
latrine se justifie en cas d'urgence. Elle crée des nuisances
considérables et propage les bactéries partout.
I.1.2. Présentation du milieu d'étude7(*)
I.1.2.1. Délimitation
géographique
Le quartier Bujovu est situé en RDC, dans la province
du Nord-Kivu, ville de Goma, commune de Karisimbi. Il est limité :
au nord : chefferie de BUKUMU, au Sud : quartier Kahembe, à
l'Est : le Rwanda, à l'Ouest : L'aéroport international
de Goma.
I.1.2.2. Coordonnées géographiques
Latitude : 066847, longitude :29290 ;
altitude : 1590.
c) Types de climat
Grande saison de pluie : mois de septembre à
mi-janvier, petite saison sèche : de mi-janvier à mi-mars,
petite saison de pluie : de mi-mai à mi-aout, grande saison
sèche : de mi-mai à mi-aout, variables
températures : la température moyenne varie entre 14°C
et 26°C, la nature du sol : volcanique, le sous-sol : couches de
sol des laves volcaniques, végétation dominante : rien
à signaler, hydrographie : sans objet.
d) Brève historique du quartier
Bujovu
Le quartier Bujovu a été créé en
1998, sous l'arrêté ministériel 01/037/CAB/GD-NK/98 du 18
Novembre 1998. Avant il était un sous quartier appelé Tyazo, par
ailleurs avant la création de la ville de Goma, cette partie
était une entité du groupement Byahi collectivité de
BUKUMU.
I.1.2.2. Organisation et fonctionnement du quartier
Bujovu
a) Organigramme
Chef de quartier
Chef de quartier adj
Secrétaire admin
Recenseur
Chef de cellule
Chefs d'avenues
Chefs de 10 maisons
b) Fonctionnement
1. Le chef de quartier : Il est à
la tête du quartier, il est chargé de la politique et la
centralisation, il règle les conflits entre ses administrés et
assure aussi la collaboration avec les instances judiciaires.
2. Le chef de quartier adjoint : Il
assure l'intérim en cas d'absence ou de l'empêchement du chef
titulaire.
3. Le secrétaire administratif :
Il est chargé de la réception et l'envoie de toutes les lettres
administratives du quartier.
4. Le recenseur : il est chargé
d'inventorier l'effectif et les mouvements de la population, les immigrants et
immigrés
5. Les chefs de cellules : Ils
s'occupent de la population au niveau des cellules
6. Les chefs d'avenues : Ils assurent la
responsabilité dans toutes les avenues du quartier
Tableau 1: LISTE DE NOMINATION
DE CADRES DE BASE DU QUARTIER BUJOVU
NO
|
NOM ET POST/NOM
|
MATRICULE
|
FONCTION
|
AFFECTATION DE REFFERENCE
|
01
|
LIKAMBO BAHEMUKE Célestin
|
N.U
|
Chef de quartier
|
Bureau du Quartier
|
02
|
NDIBWAMI BIHOYIKI
|
N.U
|
Chef de quartier Adj
|
Bureau du Quartier
|
03
|
BOLINGI BVUJAKERA
|
N.U
|
Sec. Adm. provisoire
|
Bureau du Quartier
|
04
|
NDUMVANGO HAVIMANA
|
N.U
|
Recenseur
|
Bureau du Quartier
|
05
|
MAHANGAIKO Marc
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
NYARUBANDE
|
06
|
KASEREKA YUSUFU
|
N.U
|
Chef d'avenueAdj
|
NYARUBANDE
|
07
|
BITOTWA RWANGONO
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
TYAZO
|
08
|
TCHIKURU KASISI
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
TYAZO
|
09
|
JABU MATABARO
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BITEKO
|
10
|
AHO BATENGEYE BUMARI
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
BITEKO
|
11
|
BAHIZI BIDUHA
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
CYRAMBO
|
12
|
KAMBA WAKINDI
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
CYRAMBO
|
13
|
BASEME NDABANGA
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BASUNGA
|
14
|
KABIONA MUFASULE
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
BASUNGA
|
15
|
MATERANYA BIHANGO
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
NYAKAGOZI
|
16
|
ASINA RADJABU
|
N.U
|
Chef d'avenue adj
|
NYAKAGOZI
|
17
|
NTIGSHIRA VENANT
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
NYARUBANDE
|
18
|
SIMBIZI MODESTE
|
N.U
|
Chef d'avenue adj
|
NYARUBANDE
|
19
|
FEGO MUTABAZI
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
GASIKA
|
20
|
|
N.U
|
Chef d'avenue adj
|
GASIKA
|
21
|
BAZUBAFITE GERTRUDE
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
GAKUBA
|
22
|
MALEMBO GASUZA FLORIBERT
|
N.U
|
Chef d'avenueAdj
|
GAKUBA
|
23
|
EMMANUEL
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BUHEKA
|
24
|
MABELE
|
N.U
|
Chef d'avenueAdj
|
BUHEKA
|
25
|
DIANABO GASTEN
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BYAHI
|
26
|
BITANGIRE PROSPER
|
N.U
|
Chef d'avenueAdj
|
BYAHI
|
27
|
RWANGO JEAN
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BUHIMBA
|
28
|
NDEZE MATARI
|
N.U
|
Chef d'avenueAdj
|
BUHIMBA
|
29
|
BIGARUKA VUMILIA
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BELENGERA
|
30
|
BOMBOKO
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
BELENGERA
|
31
|
FELICIEN NTAMPFURA
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
BUNYEREZO
|
32
|
RWAKUNO RAPHAEL
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
BUNYEREZO
|
33
|
ABDOU MUHIMYUZI
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
HANIKA
|
34
|
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
HANIKA
|
35
|
BIHAMBA DONATIEN
|
N.U
|
Chef d'avenue
|
JOLI-BOIS
|
36
|
SHIRAKERA
|
N.U
|
Chef d'avenue Adj
|
JOLI-BOIS
|
Source : Rapport du quartier Bujovu,
2018.
d) Subdivision du quartier
Le quartier Bujovu compte 13 avenues qui sont
regroupées dans 3 cellules : 1 cellule BYAHI, comporte 5
avenues : avenue HANIKA, avenue Jolis bois, avenue BULENGERA, avenue
BUNYEREZO et avenue Buhimba. 2 cellules NYARUBANDE, comporte 4 avenues ;
avenue NYARUBANDE, avenue GASIZA, avenue BUHEKA, avenue GAKUBA, 3 cellule
TYAZO, comporte 4 avenues : avenue BITEKO, avenue BASUNGA, avenue CHIRAMBO
et avenue NYAKAGOZI.
I.1.2.3. Situation sanitaire
Le quartier Bujovu a un centre de santé, et deux
centres médicaux : bon berger et Elisabeth. Il a aussi 6
dispensaires : Tumaini, Neema, AfiaYetu, Tulizeni Kwanza, maison de
l'espoir et victoria.
Tableau 2: Nombre de
dispensaire du quartier Bujovu
N°
|
DENOMINATION
|
ADRESSE
|
RESPONSABLE
|
1
|
Tumaini
|
Av.bunyerezo
|
Mama Dany
|
2
|
Neema
|
Av. Gakuba
|
MporembiziFelicien
|
3
|
Afiayetu
|
Av. Nyakagozi
|
Maheshe
|
4
|
Tulizeni kwanza
|
Av. Gakuba
|
|
5
|
Maison de l'espoir
|
Av. Biteko
|
NdyanguKitsoku
|
6
|
Victoria
|
Av. Basunga
|
Joyce
|
Tableau 3: Nombre des
églises du quartier BUJOVU
N°
|
DENOMINATION
|
AVENUE
|
1
|
EGLISE MEPAC
|
AV. BITEKO
|
2
|
EGLISE NAZAREEN
|
AV. BUNYEREZO
|
3
|
ULIMWEGU
|
AV. GASIZA
|
4
|
NEO APOSTOLIQUE
|
AV. JOLIE BOIS
|
5
|
EPAE
|
AV. BUNYEREZO
|
6
|
CBCE
|
AV.GASIZA
|
7
|
CEPAC
|
AV. HANIKA
|
8
|
CEPAC
|
AV. NYARUBANDE
|
9
|
19 eme CEP NEMERC
|
AV. NYAKAGOZI
|
10
|
CEPAC
|
AV. CHIRAMBO
|
11
|
SHIRIKA CATHOLIKA
|
AV. BUNYEREZO
|
12
|
FEPACO NZAMBE MALAMU
|
AV. GASIZA
|
13
|
FEPACO
|
AV. BULENGERA
|
14
|
SHIRIKA CATHOLIKA
|
AV. HANIKA
|
15
|
PAROISSE MARIA
|
AV. BULENGERA
|
16
|
BIMA
|
AV. BITEKO
|
17
|
CEPAC
|
AV. NYAKAGOZI
|
18
|
MOSKE ISLAMIQUE
|
AV. GAKUBA
|
19
|
EJCM
|
AV. GASIZA
|
20
|
EJECM
|
AV. NYARUBANDE
|
21
|
EGLISE DE NAZAREEN
|
AV. NYARUBANDE
|
22
|
8 EMME CEPAC
|
AV. NYARUBANDE
|
23
|
RAMA CHURCH DU COL PADIRI
|
AV. NYARUBANDE
|
24
|
EGLISE ADVENTISTE DU 7 EMME JOURS
|
AV. BASUNGA
|
25
|
EGLISE ADVENTISTE DU 7 EMME JOURS
|
AV. GAKUBA
|
26
|
EGLISE ADVENTISTE DU 7 EMME JOURS
|
NYARUBANDE
|
Source : Rapport du quartier Bujovu,
2018.
Tableau 4: Nombre de la
population du quartier Bujovu
SUBDIVISION ADMINISTRATIVE
|
POP CONGOLAISE
|
G
|
F
|
G
|
F
|
TOT
|
AV. JOLIBOIS
|
496
|
692
|
1091
|
1033
|
3312
|
AV. BULENGERA
|
499
|
530
|
1009
|
1018
|
3056
|
AV. BUNYEREZO
|
589
|
634
|
1003
|
1052
|
3278
|
AV BUHIMBA
|
528
|
613
|
986
|
1010
|
3137
|
AV HANIKA
|
510
|
555
|
1005
|
998
|
3068
|
AV BUHEKA
|
120
|
137
|
729
|
630
|
1616
|
AV. GASIRA
|
109
|
115
|
452
|
331
|
1007
|
AV. GAKUBA
|
688
|
730
|
1062
|
1026
|
3506
|
AV.NYARUBANDE
|
671
|
932
|
1464
|
1205
|
4272
|
AV. NYAKAGOZI
|
559
|
713
|
1133
|
1011
|
3416
|
AV.BITEKO
|
789
|
703
|
1916
|
1215
|
4623
|
AV. CYRAMBO
|
968
|
1080
|
1532
|
1699
|
5279
|
TOTAL
|
6526
|
7434
|
13382
|
12228
|
39570
|
Source : Rapport mensuel du quartier
Bujovu, 2018.
I.2. Problématique
Dans le monde 375000 tonnes d'excréments humains
finissent dans les rivières chaque année, contaminant les eaux de
surface, voire les nappes phréatiques, alors que 1gramme de
matière fécale humain peut abriter 1000 oeufs de parasites,
10000 virus, un millions de bactéries. En 2015 ,39 % de la
population mondiale soit 2,9 milliards de personnes avait accès à
des installations d'assainissement améliorées permettant aux
excréments d'être éliminés sur place ou
traités hors site en toute sécurité. Tandis que 2.3
milliards de personnes ne disposent toujours pas de toilettes ou de latrines,
parmi elles 892 millions défèquent à l'air libre ,par
exemple dans des caniveaux, derrière des buissons ou dans des flancs
d'eau .8(*)
Un assainissement insuffisant est associé à la
transmission de diverses maladies, comme le choléra, la diarrhée,
la dysenterie, l'hépatite A, la typhoïde. 1/3 de la population
mondiale utilise les seaux, les sacs, les plastiques, les vulgaires trous, les
installations partagées ou publiques, latrines moins profonde ou tout
simplement la défécation à l'air libre. En 2016, enHAITI,
on a enregistré 41421 cas de choléra et 447 décès,
ont été notifiés pour la seule année.9(*)
Dans le continent africain, l'accès à un
assainissement amélioré n'est pas garanti, la population se
divise en 3 catégories ; celle qui utilise des toilettes
partagées ou publiques, celle qui dispose d'une installation
non-améliorée, notamment une fosse non étanche et celle
déféquant à l'air libre. Ces systèmes sont des
facteurs de propagation de certaines maladies, comme la diarrhée.
Celle-ci a tué environ 760000 enfants de moins de 5 ans en 2013, soit
2000 par jour, selon l'OMS. Le nombre de personnes déféquant
à l'air libre a augmenté depuis 1990 dans 26 pays du continent
africain. En Afrique subsaharien, seuls 30 % de la population disposent d'un
assainissement amélioré, 1/4 de populations africaines
défèque à l'air libre, contre 14 % pour le monde entier.
En 2016, au Benin, on a enregistré 761 cas de choléra, la Somalie
avec une sècheresse accrue a connu en 2015 une épidémie de
choléra qui a touché 2 fois plus de personnes avec 15619 cas de
cholera 10(*)
Le manque de toilettes est un problème de santé
publique dans plusieurs pays africains. La RDC n'est pas
épargnée, 70 % de la population n'ont pas accès à
des latrines améliorées. Dans plusieurs coins du pays on observe
un état d'insalubrité alarmant suite à la mauvaise gestion
des ordures ; certains habitants se permettent même de
déverser les déchets issus de leurs latrines et fosses septiques
dans des caniveaux. Ces déchets ne sont pas stockés dans un
endroit clos, ni évacués loin des lieux d'habitation pour
être traités. A certains endroits, les toilettes sont impossibles
à trouver. Dans d'autres elles sont insalubres ou dangereuses, mais
aussi elles sont installées de façon très précaire
et risquent de s'écrouler à tout moment. Alors que les
excréments sont des réservoirs des microbes, ils se
disséminent dans l'environnement. Il y a la pollution de cours d'eaux,
l'infiltration dans le sol, la propagation des maladies par les mouches et par
les personnes. Ces personnes ne se rendent pas compte du tort qu'elles causent
à l'environnement.11(*)
La RDC a notifié 28093 cas de choléra,
dont 759 décès, TL=2,7% au cours de l'année 2016. La
flambée épidémique majeur a survenu à Tshopo on a
enregistré 3573 cas.12(*)
On observe également dans les milieux ruraux, notamment
dans la province du Nord-Kivu, la brousse et les endroits
délaissés sont les secours immédiats pour se soulager. Une
petite pluie suffit pour propager les excréments dans
l'environnement.13(*)
Ce problème est aussi observé en milieu urbain,
notamment dans la ville de Goma, dans certains quartiers les latrines sont
construites de façon anarchique. Il n' y a pas de toitures, non
désinfectées, pas de lave main, pas de porte, porte à
accès difficile, planches détachés, les enfants sont les
plus souffrant, il y a même les enfants qui tombent dans ces latrines et
meurent. Et l'hygiène n'est pas appliquée dans ces latrines, ce
qui a des effets négatifs sur la santé.14(*)
Dans le rapport du centre de santé Bujovu, parmi les 10
principales causes de la morbidité, au cours de l'année 2019,
à partir du mois de janvier jusqu'au mois d'avril, nous avons
trouvé 3 maladies liées aux mauvaises conditions d'hygiène
telles que :la fièvre typhoïde, la diarrhée surtout
chez les enfants de moins de 5 ans, les infections urinaires. Au cours de cette
période il y a eu en général 120 cas de maladies.15(*)
La fièvre typhoïde a une fréquence de 10
cas en janvier soit 8,3 % en février : 12 cas soit 10%, en
mars : 8 cas soit 6,6%. En avril :10 soit 10 %. La diarrhée
chez les enfants de moinsde 5 ans a une fréquence de 6 cas en janvier
soit 5%,en février :12 cas soit 10 %, en mars :4 cas soit 3,3
%, en Avril :8 cas soit 6,6 %. Les infections urinairesont une
fréquence de 3 cas en janvier soit 2,5 %, en février :6 cas
soit 5 %, en mars :4 cas soit 3,3 %, en avril :6 cas soit
5%.16(*)
L'entretien des latrines est une tache peu plaisante qu'on a
tendance à repousser sous le moindre prétexte. D'après
notre pré-enquête dans le quartier Bujovu, il a été
remarqué que la promiscuité et l'insuffisance en eau potable est
plus observée. Les latrines sont en mauvais état, les
excréments risquent de constituer un foyer d'infestation où les
insectes vont proliférer et propager les maladies. On observe dans une
parcelle où il y a plus de 8 ménages mais disposant qu'une seule
latrines alors que L'OMS fixe une norme de 1/7 cad une latrine peut servir au
moins 7 personnes.17(*)
Après nos observations nous avons trouvé 20
latrines dans 20 parcelles avec 67 ménages, d'où 15/20 sont sans
toitures, 9/20 sont déjà pleines, 18/20 contiennent les mouches
et les odeurs, 13/20 sont tout près de la maison, à moins de 5 m,
16/20 sont sales,18(*)
Il ressort de ce qui précède la
nécessité de formuler les questions ci-dessous ;
I.3. Questions de recherche
Les questions suivantes ont fait l'Object de notre
étude ;
I.3.1. Question
générale
Quel est le niveau des connaissances et pratiques de la
population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
I.3.2. Questions
spécifiques
1. Quel est le niveau de connaissances de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier
Bujovu face à l'importance de l'utilisation de latrines
hygiéniques ?
I.4. Hypothèses de
recherche
L'hypothèse est une proposition des réponses
à la question ou à un ensemble des questions qu'on se pose au
départ à propos de l'Object de recherche .Eu égard aux
questions soulevées ci-dessus, disons que :
1. Le niveau de connaissance de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques serait
moyen.
2. La population du quartier Bujovu adopterait des bonnes
pratiques encourageant l'utilisation de latrines hygiéniques.
I.5. Objectifs de recherche
I.5.1. Objectif général
Evaluer le niveau de connaissances et des pratiques de la
population sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques.
I.5.2. Objectifs spécifiques
- Evaluer le niveau de connaissances de la population sur
l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ;
- Déterminer les pratiques de la population face
à l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques.
I.6. Délimitation
spatio-temporelle
La présente étude est réalisée en
RDC, dans la ville de Goma plus précisément dans la commune de
Karisimbi, dans le quartier Bujovu au cours de l'année 2019.
I.7. Choix et
intérêt du sujet
Nous avons choisi ce sujet car nous avons remarqué
qu'il y a un problème de la non utilisation des latrines
hygiéniques au sein du quartier Bujovu. Et nous avons effectué
cette recherche dans le but de compléter les idées de nos
prédécesseurs en matière de l'hygiène, pour
que les habitants du quartier Bujovu aient des renseignements essentiels
sur l'hygiène de latrines, ce qui leur permettra d'éviter
certaines pathologies dues à une mauvaise hygiène de latrines.
ü sur le plan individuel : notre
étude contribue à la recherche et nous permet d'acquérir
des connaissances sur la façon dont les habitants du quartier Bujovu
utilisent leurs latrines. A la lumière de notre travail nous allons
susciter la participation de l'Etat à s'impliquer dans la
sensibilisation sur l'hygiène et assainissement de ce milieu dans le but
de protéger la population qui y habite.
ü sur le plan scientifique : ce
travail permettra à l'ULPGL d'augmenter sa documentation pour faciliter
les futurs chercheurs de se servir de résultats de notre recherche et
nous compléter.
ü sur le plan sanitaire :ce travail
aidera la population du quartier Bujovu d'adopter de bonnes pratiques sur
l'utilisation de latrines hygiéniques, et de connaitre son importance
sur la santé afin d'éviter les maladies d'origine
diarrhéique.
I.8. Définitions de
concepts clés
1. Assainissement ; c'est une action
visant à l'amélioration de toutes les conditions qui, dans le
milieu de la vie humaine influent ou sont susceptibles d'influer
défavorablement sur le bien-être physique, mental et
social.19(*)
2. Connaissance : c'est le fait de
détenir les informations sur un sujet ou un thème.20(*)
3. Hygiène : est un ensemble
d'activités qui permettent d'éviter que les microbes ne
pénètrent dans le corps.21(*)
4. Importance : c'est le
caractère de ce qui est considérable par son rôle, son
intérêt , son influence.22(*)
5. Latrines ; sont un endroit
aménagé de telle sorte qu'un être humain puisse s'y
soulager de ses déjections corporelles notamment par la
défécation.23(*)
6. Pratiques ; c'est l'application ou
l'exécution ou la mise en en action des règles, des principes
d'une science, d'une technique, d'un art.24(*).
7. Utilisation : c'est l'action de faire
usage de quelque chose.25(*)
CHAPITRE II : REVUE DE
LA LITTERATURE
II.1. Introduction
Grace à ce chapitre, nous avons parcouru bien
d'ouvrages qui nous ont permis de savoir de quoi est-ce que nos
prédécesseurs ont ditde l'importance de l'utilisation des
latrines hygiéniques. En bref, nous allons partager en synthèse
selon le niveau des connaissances, attitudes et pratiques de la population du
quartier BUJOVU de la manière suivante :
II.2. Connaissances de la
population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques
Dans cette partie, nous allons traiter ou développer
les éléments ci-après :la diminution de la
prolifération des vecteurs des maladies, la diminution de la propagation
des maladies diarrhéiques, l'absence des odeurs et avoir un
environnement sain.
II.2.1. Diminution de la prolifération des
vecteurs des maladies
Le paludisme est une parasitose due à un protozoaire
transmis par la piqûre de la femelle d'un moustique, l'anophèle,
provoquant des fièvres intermittentes et que l'insalubrité
propage et renforce la maladie.26(*)
Selon les statistiques sanitaires nationales de 2017 au
Mali, près de 40% de la population n'ont pas accès à
l'eau potable et à l'assainissement. Un enfant sur cinq meurt avant de
fêter son 5ème anniversaire, le
paludisme représente la première cause de mortalité
après les Infections Respiratoire Aigués (IRA) et la
diarrhée.27(*)
Une étude sur l'impact des déchets
ménagers sur la santé et l'environnement en commune I du District
de Bamako : cas de Banconi, montre que les déchets ménagers
ont un impact sur la santé des populations par la persistance des
maladies endémiques comme le paludisme avec un taux de prévalence
élevé dans le District de Bamako particulièrement à
Banconi.28(*)
Au terme d'une étude sur les effets néfastes
du non-respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du
quartier Kahembe, les résultats montrent que, plus de la moitié
des enquêtés a nié la présence des mouches dans
leurs latrines, près de la moitié disent qu'il y a contact de ces
mouches avec leurs ustensiles de cuisine, et pour lutter contre les germes plus
du quart des enquêtés font la vaisselle au savon, plus de 3/10
font le nettoyages de leurs latrines et moins d'1/10 couvrent le trou de leurs
latrines pendant que près de 2/10 ne prennent aucune
précaution face à cela. Les latrines les plus proches sont
à moins d'un mètre de leurs maisons pour moins de 3/10 des
enquêtés. Les vecteurs des maladies sont visibles dans les
latrines du quartier Kahembe avec une proportion de plus de 3/10 pour les rats,
pas loin de 3/10 pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus
de 1/10 pour la présence desmouches.29(*)
Le non-respect de l'hygiène des latrines se
définit par l'élimination des excrétas en plein air, la
construction des latrines déversant sur des rigoles à ciel
ouvert, le vidange des fosses septiques sans aucune précaution provocant
des cas des dysenteries, diarrhée, fièvre typhoïde,
gastro-entérite etc. Cela entraîne la prolifération des
vecteurs des maladies suite aux mouches : les mouches sont des vecteurs
des maladies des mains salles qui sont attirés par les excréments
humains ou animaux, si ces excréments sont exposés, ils
constituent un milieu favorable pour leur reproduction et une source des germes
pathogènes. Les moustiques sont des vecteurs du paludisme qui se
reproduisent dans l'eau polluée, comme celle de certaines latrines
à fosse. Les rats sont des rongeurs plus souvent retrouvés autour
des déchets et des excrétas, s'il y a contact avec la nourriture
destinée à l'homme, il y a possibilité de contamination.
Les cafards sont des insectes rampant issue de la mauvaise gestion des
déchets et excrétas, ils sont vecteurs de plusieurs maladies du
fait qu'ils véhiculent des germes pathogènes des déchets
et excrétas vers la nourriture et les objets de l'homme. Vecteurs des
maladies, de nombreux insectes sont attirés par les excréments,
car ceux-ci constituent une source abondante des matières organiques et
d'eau, qui sont essentielles à leur croissance. Du point de vue
sanitaire, les plus importants sont les moustiques, les mouches domestiques,
les mouches à viande et les blattes.30(*)
La ville de Goma semble être une ville où la
saleté est une fatalité. Dans un quartier communément
appelé Mapendo, existent des bacs à immondices mais rarement
vidées. Aussi, les infrastructures routières sont
détruites suite au ruissellement des eaux sur les chaussées
puisque les caniveaux sont obstrués par des immondices. La ville connait
aussi uneprolifération des vecteurs des maladies liées à
la saleté, telles que la diarrhée, le paludisme, la fièvre
typhoïde etc.31(*)
En avril 2011, à Antananarivo et dans la ville de
TALATAVOLONONDRY, située à 27 km au nord. A la fin du mois de
mars, le ministère de la santé a signalé plus de 310 cas
de peste et 49 décès. En conséquence, l'UNICEF a
mené une grande campagne de désinfection qui a atteint 28 000
familles vivant dans les zones les plus exposées de la capitale et des
villes avoisinantes. Un employé de nettoyage et surveillance des
toilettes à Antananarivo, a dit que le canal qui traverse son quartier
d'ISOTRY, l'un des plus pauvres de la capitale était bouché cette
année : une prolifération de rats a alors été
constatée et trois cas de peste pulmonaire ont été
recensés. M. AndriaMBOLANIRINA partage une latrine à fosse avec
60 autres familles du quartier.32(*)
II.2.2. Diminution de la propagation des maladies
diarrhéiques
Au moins 600 000 enfants de moins de 5 ans meurent
principalement des maladies diarrhéiques, 7 000 personnes dont
5 000 enfants de moins de 15 ans meurent chaque jour des maladies
diarrhéiques.33(*)
Un seul gramme d'excrément peut contenir 10
millions de virus et un million de bactéries.Les excréments
humains sont la principale source d'agents pathogènes
diarrhéiques. L'élimination des excrétas en plein air
ainsi que les latrines déversant sur des rigoles à ciel ouvert
aggravent cette situation. Les cas d'amibiase, de diarrhée, de
fièvre typhoïde et de gastro-entérite sont réguliers.
Ils sont aussi à l'origine de la shigellose, de la typhoïde, du
choléra et certaines infections respiratoires.34(*)
Dans une étude menée au Mali, la
pénurie d'eau potable combinée au déficit d'assainissement
et aux mauvais comportements et pratiques d'hygiène sont à
l'origine de la propagation des maladies du péril fécal comme les
diarrhées hydriques.35(*)
La population produit plus de 37,15 tonnes d'ordures
ménagères. Il apparaît en revanche que les populations
associent clairement la morbidité et l'insalubrité du cadre de
vie. Ces populations sont exposées au paludisme et à la
diarrhée, qui sont les maladies courantes avec des taux respectifs de
50% et 37,5% des cas de maladies.36(*)
Dans une étude menée à BANCONI,
portant sur les déchets ménagers : impact sur la santé et
l'environnement en commune I du district de Bamako, cas de Banconi, les
résultats ont montré qu'une portion des populations fait des
mauvaises pratiques en matière d'hygiène et d'assainissement
comme le vidange des latrines et les puisards, force est de reconnaître
que la dégradation de la qualité de l'eau des puits est possible.
Les dangers liés à la contamination microbienne de l'eau ne se
limite pas aux gastro-entérites aigues. En 2008 les maladies
diarrhéiques représentent 8 085 cas soit 27% de l'ensemble
de cas dont 13% des dysenteries amibiennes.37(*)
La couverture de l'assainissement de base dans les
pays en
développement atteignait 73% dans les zones urbaines et 31%
dans les zones rurales pour une moyenne de 48% en 2002 ; mais seuls 18% des
institutions supérieures disposaient d'une connexion à un
égout. Selon cette même source, dans les
pays les
moins avancés, la couverture tombe à 57% dans les zones
urbaines et 27% dans les zones rurales pour une moyenne de 35% et 2% des
connexions à un égout. Au total, cela représente plus de
2,5 milliards de personnes dont le corps académique, les assistants,
travailleurs et les étudiants des institutions supérieures non
desservies par un système amélioré des latrines dans
l'ensemble des pays en développement. Les conséquences sont
désastreuses tant au niveau sanitaire qu'au niveau de la dignité
humaine. Les méthodes de défécation non
améliorées sont les principales responsables de maladies
féco-orales telles que la
diarrhée :
les 4,4 milliards de cas de diarrhée rapportés annuellement
entraînent plus de 2,2 millions de morts par an, principalement des
enfants de moins de 5 ans.38(*)
II.2.3. Absence des odeurs
Si les excréments n'étaient pas polluants alors,
on n'aurait pas besoin de station d'épuration des déchets. Ce qui
signifie que la question mérite une attention particulière. Quand
on évacue les déchets de toilettes vers un égout ou vers
une fosse septique, la perception de la nuisance causée par le rejet des
excréments devient négligeable. Les agents polluant n'ont pas
nécessairement besoin d'un contact physique pour faire irruption, mais
les gaz émis et les odeurs associés peuvent être à
la base de problèmes de santé dont les maladies
respiratoires.39(*)
Dans un travail portant sur la nature et l'analyse des
indicateurs de la qualité de l'habitat au camp lieutenant-colonel KOKOLO
à Kinshasa, il est dit clairement que la gestion sanitaire dans le camp,
plusieurs enquêtés sont indisposés par les odeurs :
des eaux usées 20.62% et installations sanitaires 48.75%. Les drains
reçoivent les déchets de toute nature, restés non
curés, défectueux. En plus, les latrines non nettoyées ou
mal entretenues sont hors d'usage. Les fosses arabes sont des lieux propices au
développement des vecteurs des maladies. Ces résidents :
16.99% observent souvent la présence des excrétas dans leur
environnement et ils évacuent les déchets ménagers de
façon non écologique. Cette façon d'expulser les
excréments à l'air libre et de se débarrasser des
déchets, entraine la contamination de l'air, du sol, des sources d'eau
ainsi que la prolifération des vecteurs des maladies tels que les
mouches, les moustiques, les cafards et les souris.40(*)
Le non-respect de règles d'hygiène
élémentaire peut causer la fièvre typhoïde tout
autant que la consommation d'eau insalubre ou d'aliments non suffisamment
préparés et stockés dans des mauvaises conditions. Pour
cette raison, au cours de l'enquête, des questions concernant les moyens
utilisés pour se débarrasser des selles des enfants ont
été posées aux mères dont les plus jeunes enfants
avaient moins de cinq ans. Globalement, on constate que dans seulement 69% des
cas, les mères se sont débarrassées des selles des enfants
de manière hygiénique : soit l'enfant utilise des toilettes ou
latrines 6%, soit les selles ont été jetées dans des
toilettes 60%, soit les selles ont été enterrées 3%.
À l'opposé, dans 31% des cas, les selles ont été
soit laissées à l'air, soit jetées dans les
égouts/caniveaux et dégagent des odeurs nauséabondes qui
représentent 5%, soit jetées aux ordures 18% augmentant ainsi le
risque de propagation de maladies. On note que, quand le ménage dispose
de toilettes améliorées et non partagées, les selles
desenfants sont évacuées de manière hygiénique dans
83% des cas. De même, pour 84 % des enfants dont lamère a un
niveau d'instruction supérieur, les selles ont été
évacuées de manière hygiénique. Cetteproportion est
aussi très élevée parmi les enfants dont le ménage
est classé dans le quintile le plus élevé86%.41(*)
D'après une recherche sur la problématique de
gestion des latrines dans les institutions supérieures et
universitaires de la ville de Goma,cas de l'ISC/GOMA en 2012, les
résultats ont révélé qu'au niveau de cette
institution supérieure, les latrines destinées aux personnels et
aux étudiants ne sont pas entretenues convenablement.Les usagers se
plaignent de mauvaises odeurs, de la malpropreté des toilettes ou des
essuie-mains textiles, et les agents d'entretien pensent à l'ignorance
un mépris par les étudiants des règles
élémentaires de la propreté, mais aussi parfois des
problèmes d'organisation, de place, de temps pour un nettoyage
suffisamment fréquent.42(*)
Selon la même étude, 30 % des étudiants
utilisent les latrines de l'institut supérieur de commerce tous les
jours, tandis que 67% les utilisent occasionnellement; les filles les utilisent
moins que les garçons. Plus de 40% des étudiants disent avoir
déjà eu mal au ventre et se retiennent d'aller aux toilettes
à cause des mauvaises odeurs. Les problèmes les plus manifestes
pour la fréquentation des toilettes dans les discours des
étudiants sont à 78% les odeurs nauséabondes et à
65% la malpropreté des toilettes c'est-à-dire il y a
présence d'agents vecteurs (blattes, mouches, etc...) et les
conséquences notamment souillure des aliments et de l'eau non
protégée, de dissémination des germes pathogènes et
des oeufs d'helminthes.Les étudiants n'utilisent donc pas les toilettes
aussi souvent que nécessaire, et négligent trop souvent les
règles d'hygiène.38% des étudiants ne se lavent pas les
mains après avoir été aux toilettes.Un comportement de
défiance légitime des étudiants et des étudiantes
est que, 60% sont globalement insatisfaits de la propreté des latrines
mises à leur disposition, 71% se plaignent du manque des
matériels pour le nettoyage anal et 68% parlent du manque de
matériel pour le lavage des mains. Cela se traduit logiquement par un
comportement de défiance à l'égard des latrines : 50% des
étudiants disent préférer se retenir plutôt que
d'aller aux toilettes à l'école ; 21% des garçons et 39%
des filles n'utilisent jamais les latrines pour déféquer et
refusent d'y uriner à cause des mauvaises odeurs ; 40% des
étudiants préfèrent uriner en plein air. La
défécation derrière les latrines a été
très largement constatée lors de l'enquête.Les
échanges avec l'ensemble des acteurs concernés par les toilettes,
qu'il s'agisse des étudiants et des personnels d'entretien et des
enseignants attestent d'une insatisfaction générale relative
à l'usage des latrines au sein de l'institut supérieur de
commerce et plus généralement du statut et des pratiques
d'éducation à l'hygiène.43(*)
D'après une enquête menée à Conakry
dans laquelle sur 80 ménages qui ont fait l'objet de son enquête,
88,75% disposent de latrines dans leur concession tandis que 11,25% ont recours
aux cours voisines ou aux espaces vacants (ban côtières, parcelles
et maisons inhabitées). D'un point de vue sanitaire, l'évacuation
hygiénique des selles est probablement l'aspect le plus important au
niveau domestique. Il a aussi vu dans certaines cours que les selles
des enfants traînaient sur le sol. Ces selles sont
généralement recouvertes avec des cendres avant d'être
évacuées au cours du balayage. Les enfants qui marchent ont,
quant à eux, le plus souvent recours aux tas d'immondices les plus
proches de la concession, la proximité des concessions avec les selles,
au delà des désagréments liés aux odeurs
pestilentielles, peut constituer un risque de diarrhées à travers
les mouches également.44(*)
Ces insectes sont susceptibles d'emporter les agents
pathogènes sur leurs pattes, leurs tubes digestifs et les rejeter
ensuite sur l'eau ou les aliments.Les caractéristiques des dispositifs sont
très différentes d'une ville à l'autre. Suivant le type et
les caractéristiques du WC utilisé, le taux de satisfaction varie
considérablement (de 30 % à 84 % entre Port Bouet, Bobo-Dioulasso
et Conakry).A Conakry, les WC reliés à
l'égout entraînent une insatisfaction élevée,
expliquée par la forte proportion de canalisations d'assainissement
obstruées et hors d'état de fonctionnement dans les quartiers qui
en sont équipés. La même enquête met en
évidence que les principaux motifs de plainte résident partout
dans les odeurs dégagées par les fosses, le pullulement des
mouches et la prolifération des cafards.45(*)
II.2.4. Avoir un environnement sain
Une meilleure gestion de l'environnement permettrait de
sauver, chaque année, 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans et 4,9
millions de personnes âgées de 50 à 75 ans
considérés comme les groupes les plus exposés.
Actuellement dans la globalité, l'assainissement comprend
l'évacuation et le traitement des eaux et des solides usagés. Ces
matières incluent les eaux de pluie, de drainage, de lavage, les eaux
usées et / ou provenant des toilettes, les excréments,
et les déchets solides. En effet, la proximité avec les eaux
usées peut engendrer des maladies à transmission
féco-orale (
diarrhée,
typhoïde,
hépatites,
choléra), ou
liées à un vecteur (
paludisme,
filariose,
dengue).46(*)
Autres maladies sont également liées à un
mauvais assainissement de base et en particulier à des
latrines
défectueuses ou inexistantes :
bilharziose,
nématodes ou autres
vers. L'assainissement vise
à assurer l'évacuation et le traitement des eaux usées et
des excréments minimisant les risques pour la santé et pour
l'environnement.47(*)
Une étude dans la ZS de NGABA, les maladies dues
à l'insalubrité représentent près de 75% de
l'ensemble de cas enregistrés. Ici, il ressorti que 58% des
répondants reconnaissent l'insalubrité comme problème
majeur de l'environnement et 26,9% des répondants reconnaissent la
pollution.48(*)
Dans une recherche sur la problématique de la pollution
de l'environnement par les ordures ménagères en commune d'Ibanda,
il ressort que la situation de l'assainissement reste inquiétante dans
la commune d'Ibanda du fait d'un environnement est pollué, la stagnation
des eaux et les égouts bouchés. Par ailleurs, les zones de
santé et centres de santé se trouvant dans la commune d'Ibanda
ont enregistré 4292 cas des maladies dues à l'insalubrité
en 2008 contre 15223 en 2009 et 26212 cas en 2010. En revanche, 92% de la
population est consciente des dangers qui les guettent. La fièvre
typhoïde représente le troisième motif d'hospitalisation
après le paludisme et les maladies diarrhéiques.49(*)
Selon les résultats d'une étude menée
à ABIDJAN, la problématique de l'assainissement des eaux
usées se pose avec acuité dans le quartier Sagbé dans la
commune d'Abobo/Abidjan. Les ménages enquêtés sont
conscients de l'ampleur des conséquences sur l'environnement et la
santé. Ainsi, la contamination des eaux souterraines utilisées
à la consommation du ménage entraine la fièvre
typhoïde, au bain entrainent pour certains des allergies cutanées.
Les solutions préconisées vont des fosses septiques modernes aux
stations d'épuration des eaux usées par voie naturelle.50(*)
De la problématique de la promiscuité de
logement et son impact sur la population du quartier Mapendo dans la ville de
Goma,les résultats ont révélé que la
majorité des répondants soit 77,7% des parcelles mesurent
10m², et 21,3% sont des parcelles de 15m² contre 1% des parcelles qui
ont 20m² et aussi 75% des parcelles sont occupés par plus de 4
logements. Par rapport à la présence des maladies dues au manque
d'hygiène, 82,9% des logements utilisent en commun une latrine, 98,9%
des parcelles ont affiché la présence des déchets car
n'ont pas des poubelles et l'évacuation des déchets passe par un
déplacement vers les caniveaux. Ainsi, tous les épisodes de
choléra touchent cette entité dont 35 cas à
l'épisode de 2009.51(*)
Dans la zone de santé de NGABA, le nombre de
latrines collectives aux quartiers est insuffisant soit une moyenne de 88
personnes par latrine. De part leur model arabe, on note ici la contamination
des sols et des sources d'approvisionnement en eau, la prolifération des
mouches, l'attraction des animaux tant domestiques que sauvages, rendant ainsi
ignoble l'environnement. De ce fait les ascaridioses, les ankylostomiases, les
amibiases représentent les cas les plus revenants des analyses de
laboratoire pour 85% de cas des lésions
gastro-intestinales.52(*)
A AKEIKOI, le paludisme est la première cause
d'hospitalisation et de mortalité des enfants et femmes. La population
méconnaît les causes réelles du paludisme et des
enquêtes, 30% affirment que les ordures ne sont pas
régulièrement ramassées, 24% disent aussi qu'il y a des
eaux usées et ordures autour de leur maison et la présence de
site d'élevage d'animaux dont les déchets associés non
loin des habitats et représente 26% des cas.53(*)
D'après les résultats d'une recherche de
mémoire portant sur « les facteurs explicatifs de la
morbidité diarrhéique chez les enfants de moins de 5 ans au
Tchad, L'assainissement du milieu de vie est fonction de la gestion des
excréments (selle et urine). En plus de la gestion des ordures,
l'évacuation pose un problème majeur de santé. En effet,
les ordures constituent un gîte pour les microbes et les vecteurs ou
agents pathogènes comme les infections intestinales parasitaires sont
beaucoup plus courants chez les enfants dans des habitations dont les abords
sont malsains. Le type d'installation sanitaire intervient également
dans l'incidence des maladies diarrhéiques qui est un facteur de
contamination de l'eau. Plusieurs études ont montré la place de
l'assainissement dans les différences de mortalité.54(*)
Selon une étude de l'institut supérieur de
gestion et d'informatique, 47% des ménages déversent leurs
déchets sur les voies publiques. Dans certains quartiers de la ville,
cette proportion dépasse 73%. Comme à Mapendo où le
paludisme représente 50% des cas, la diarrhée 5 et la
fièvre typhoïde 45%. Consciente de l'insalubrité publique
dans la ville, la mairie a sollicité Caritas pour un projet à
double volet : assainir Goma et consolider la paix en donnant un emploi
temporaire aux laissés-pour-compte.55(*)
II.3. Pratiques montrant la
connaissance l'utilisation d'une latrine hygiénique
Dans cette partie, nous allons décortiquer les
variables ci-après :l'entretien des latrines, l'évacuation
hygiénique des excrétas et le lavage des mains après usage
des toilettes.
II.3.1. Entretien des latrines
Les résultats d'un travail de fin de cycle sur les
effets néfastes du non-respect de l'hygiène des latrines dans les
ménages du quartier Kahembe ont montré que concernant la relation
entre le non-respect de l'hygiène des latrines et la propagation de la
fièvre typhoïde, 90% de nos enquêtés font le nettoyage
de leurs latrines et 10% ne le font pas, parmi nos enquêtés qui
font le nettoyage, il n'y a que 48,9% qui le font chaque jour ; 70% des
enquêtés nettoient leurs latrines uniquement avec le balai et
81,2% de nos enquêtés font le nettoyage de leurs latrines sans
équipement de protection.Cette même étude montre que 75% de
la population enquêtée n'ont pas de couvercle sur leurs latrines,
50,9% des enquêtés ont affirmé que leurs latrines
dégagent des odeurs repoussantes, 22,1% ont dit qu'ils ne se lavaient
pas les mains après avoir été aux toilettes pendant que
77,9% disent qu'ils le font et parmi ceux là qui le font 72% utilisent
le savon, 26,9% l'eau et la cendre pour 1,1% des
enquêtés.56(*)
Il faut insister sur l'application des principes suivants
préconisés par : une installation sanitaire convenable, pour
chaque habitation, trou assez profond, planche solide, orifice adéquate,
minus d'un couvercle et une maisonnette bien construite, aérée et
assez spacieuse avec un nettoyage journalier ; l'emploi de l'installation
sanitaire par toute personne pour faire ses besoins : selle, urine, la
défécation et la miction sur la terre en brousse, dans la
forêt ou dans l'eau sont dangereuse pour toute la communauté,
l'emploi d'un petit trou de 30 cm pour les besoins lorsqu'on est
éloigné de l'installation sanitaire, le trou sera fermé
après l'emploi ainsi que la propreté des mains : se laver
les mains avant de manger, avant de préparer la nourriture, après
avoir été à la toilette, après tout travail
sale.57(*)
Selon les résultats d'une étude menée
à ABIDJAN sur l'assainissement et gestion de l'environnement dans la
commune d'Adjame, le cas de Williamsville à ABIDJAN, les maladies
liées à un défaut d'ablution (les maladies
diarrhéiques et conjonctivite) représentent 8,06%, (2492 cas) et
sont la conséquence des faibles quantités d'eau dont les
ménages se servent pour la toilette et l'hygiène individuelle,
les maladies comme la fièvre typhoïde et autres maladies
infectieuses, qui résultent de la contamination de l'eau par les
excréta ou l'urine d'origine animale ou humaine, représentent
7,08%, soit 2187 cas de 2005 à 2007. Elles proviennent des mauvaises
conditions hygiéniques du fait de la contamination des aliments, de
l'eau ou des doigts par des matières fécales contenant des
micro-organismes pathogènes et l'ingestion ultérieure de ces
micro-organismes par des sujets sensibles.58(*)
D'après une recherche
menée au Niger,les résultats indiquent que, moins de dix pour
cent des ménages en milieu rural utilisent des installations
hygiéniques, 4%utilisent des latrines améliorées, 3%
utilisent des latrines non améliorées et 2% des facilités
communes. Les 91% restants n'ont pas accès aux installations
d'assainissement et appartiennent à la catégorie de ceux qui se
livrent à la défécation en plein air. Dans cet exemple, la
conception d'un modèle d'enquête pour comprendre les raisons
derrières l'utilisation des latrines hygiéniques ou de leur
amélioration peut s'avérer moins pertinente au plan
programmatique étant donné qu'un ménage sur dix seulement
dispose de latrines hygiéniques. Dans ce cas, l'accès et la
disponibilité des latrines constituent une barrière fondamentale
à l'utilisation de ces installations. Ainsi donc, les objectifs de la
recherche ne peuvent être plus pertinents que s'ils se focalisent sur les
raisons pour lesquelles les ménages ne peuvent s'approprier des latrines
ainsi que sur les barrières à leur acquisition, plutôt que
de concentrer les objectifs de l'étude sur les barrières à
l'utilisation des latrines hygiéniques.59(*)
L'eau est un solvant universel, c'est ainsi qu'elle joue aussi
un rôle important dans l'utilisation correcte de l'hygiène des
latrines et favorise souvent qu'il y ait une bonne gestion des latrines tout
en luttant contre la propagation des mouches autour des fosses septiques ou des
trous et surtout dans les milieux ruraux où on ne trouve encore que des
latrines traditionnelles.Rareté de l'eau dans les milieux, selon les
normes internationales on doit doter de l'eau dans les latrines pour permettre
de faire l'hygiène des latrines et en plus pour faciliter
l'écoulement facile des excrétas pour des latrines VIP et sur
tout dans les milieux urbains, c'est ainsi, il faut construire des points d'eau
en nombre suffisant et de bonne qualité dans le domicile ou à
proximité directe pour faciliter l'hygiène dans les annexes de
l'habitat.60(*)
Le non respect de l'hygiène des latrines se
définie par l'élimination des excrétas en plein air, la
construction des latrines déversant sur des rigoles à ciel
ouvert, le vidange des fosses septiques sans aucune précaution
provoquent des cas des dysenteries, diarrhée, fièvre
typhoïde, gastro-entérite etc. Cela entraîne la
prolifération des vecteurs des maladies suite aux mouches : les
mouches sont des vecteurs des maladies des mains salles qui sont attirés
par les excréments humains ou animaux, si ces excréments sont
exposés, ils constituent un milieu favorable pour leur reproduction et
une source des germes pathogènes.61(*)
Selon une recherche menée au Burkina Faso, le nettoyage
des latrines est effectué 1 à 2 fois par semaine. Sur l'ensemble
des institutions supérieures visitées, les deux tiers confient le
nettoyage des latrines aux étudiants. Généralement chaque
auditoire se voit confier une cabine à entretenir, l'objectif
étant d'inciter les usagers à en prendre soin. Cela peut avoir un
effet pervers car si les enfants ne les nettoient pas, les installations seront
sales et donc ils ne les utiliseront pas.De plus, dans certaines institutions,
le nettoyage des latrines fait office de priorité, ternissant à
long terme l'assainissement, d'autant plus que les étudiants ne
disposent pas de matériel de protection et sont ainsi directement
exposés aux éléments pathogènes. Dans d'autres
institutions supérieures, l'APE s'est opposée à ce que les
élèves assurent l'entretien des cabines pour des raisons
d'hygiène. Dans ces cas, l'entretien est souvent confié au
gardien des lieux. A l'institution supérieure Eben EZIR (institution
supérieure privée protestante), ce sont les religieuses de
l'Eglise dont l'institution dépend qui sont en charge du nettoyage des
latrines scolaires.La stratégie selon laquelle la construction de
latrines dans les institutions supérieures permet aux étudiants
d'apprendre les bonnes pratiques d'hygiène et ensuite de les transmettre
à l'ensemble du foyer est un échec dû surtout au manque
d'entretien.62(*)
Depuis quelques années, un programme à la fois
de réhabilitation et de construction est mené par l'ONEA dans les
institutions supérieures publiques mais aussi privées dans le
cadre du Plan Stratégique d'Assainissement de Ouagadougou (PSAO). Des
agents de l'ONEA ont réalisé un état des lieux de
l'assainissement dans les institutions supérieures. Une proposition
d'intervention est faite aux agents de ces institutions supérieures,
mais l'action n'est enclenchée qu'après que
l'établissement ait retourné une fiche de manifestation
d'intérêt. La construction ou réhabilitation des latrines
est donc motivée à la fois par l'ONEA et par le responsable de
l'établissement. Sur les 11 instituts supérieurs visités
à Ouagadougou, sept ont bénéficié de ce programme
dont deux instituts supérieurs privés. L'ONEA installe dans
chaque établissement une connexion au réseau d'eau potable et
réhabilité ou plus souvent construire de nouveaux blocs de
latrines.63(*)
Aucun dispositif de lave-main n'est envisagé. En effet,
l'ONEA a expliqué que les dispositifs de lave-mains installés par
le passé étaient endommagés rapidement et que, par
conséquent, ils revenaient désormais à la charge des
établissements scolaires. Un souci technologique existe à ce
niveau là.La priorité est donnée
aux institutions n'ayant pas de latrines ou des latrines totalement hors
d'usage. La direction ou le corps enseignant n'est consulté que pour
l'emplacement des latrines. En revanche le choix technologique est pris par
l'ONEA.Au niveau des institutions privées, tout frais de
réhabilitation ou de construction est assumé par l'institution en
charge de l'établissement, qui est généralement une
institution religieuse. Les coûts dépendent évidemment du
type de latrine implanté.64(*)
II.3.2. Evacuation hygiénique des
excrétas
Dans les quartiers pauvres de Lomé, plus de 78% des
concessions disposent un système de collecte des excrétas. Les
différents types de fosses sont des fosses septiques 50,7%,
traditionnelles 38,7% et les tinettes 2,1%. Le vidange des équipements
sanitaires est assurée en partie par les puisatiers 49,6% contre 30,2%
assurée par les camions vidangeurs. Dans la zone, il n'existe pas de
réseau d'adduction d'eau, ainsi 91,1% des concessions utilisent les eaux
de puits pour différentes tâches et 96,1% s'approvisionnent
à la périphérie en eau de TDE pour l'eau de boisson. En
termes de nuisances, les enquêtés révèlent avoir
souffert de maladies diarrhéiques, 20,5%, fréquemment des maux de
ventre et parasitoses représentent 52,8%.65(*)
Dans les zones d'endémies, toutes les catastrophes
naturelles ou provoquées par l'homme qui entrainent la
détérioration du système d'approvisionnement en eau et
d'assainissement peuvent causer des flambées des maladies
diarrhéiques aigues. Ces maladies se transmettent
généralement par l'ingestion d'eau ou d'aliments
contaminés par des matières fécales. L'élimination
des excrétas en plein air, les latrines déversant sur des rigoles
à ciel ouvert aggravent cette situation, les cas de la fièvre
typhoïde, la diarrhée, l'amibiase sont régulières. La
fièvre typhoïde résulte en grande partie des eaux
insalubres, d'un assainissement inadéquat et du manque d'hygiène
de latrine. Les excréments humains sont la principale source d'agents
pathogènes de la fièvre typhoïde et du para typhoïde.
Ils sont aussi à l'origine de la shigellose, du choléra et de
toutes les autres infections gastro-intestinales communes et de certaines
infections respiratoires, un seul gramme d'excrément peut contenir 10
millions des virus et un million des bactéries.66(*)
Dans la région Centre-Est, l'Agence Danoise de
Développement (DANIDA) finance à 100% les latrines des
institutions supérieures dans le cadre de son Programme d'Appui au
Développement du Secteur de l'Eau et de l'Assainissement (PADSEA II). Ce
sont des blocs comprenant la gestion des dépenses et dépend du
statut de l'institution public ou privée.Il s'agit là d'une des
rares dépenses liées à l'assainissement au niveau des
instituts supérieurs. En effet, aucun nettoyage anal (papier, bouilloire
ou récipient pour l'eau) n'est fourni aux élèves qui sont
obligés d'utiliser des feuilles de papier arrachées de leur
cahier. De même, le savon n'est pas fourni par l'institution. Les
étudiants n'ont donc que de l'eau pour se laver les mains. Une des
institutions visitées proposait du savon mais de manière
occasionnelle seulement.67(*)
Deux types de latrines ont été rencontrés
au cours des visites : des latrines traditionnelles et des latrines VIP
(Ventilated Improved Pitt latrine) avec fosse commune ou double fosse. Le
dimensionnement est classique, aucune spécificité liée
à la population cible (les étudiants) n'a été
envisagée. Les dalles sont les mêmes que celles installées
dans les latrines VIP double fosse destinées aux travailleurs et
professeurs. Les murs sont en parpaings (aucun en banco n'a été
observé).Il a été observé des blocs double fosse
pour lesquels, dans chaque cabine, les deux trous étaient ouverts. Le
concept des latrines double fosse, qui veut qu'une fois une des fosses pleine,
le trou soit bouché pour permettre aux éléments
pathogènes présents dans les excréta d'être
naturellement éliminés avant la vidange de la fosse, n'est pas
compris. Plus complexes à construire et plus chères, ces latrines
ne sont pas exploitées comme elles le devraient et il est clair que des
latrines VIP avec fosse commune suffiraient. De plus, il n'existe aucune
filière de revalorisation des boues. Cette technologie n'est clairement
pas adaptée en milieu urbain.Les autres institutions ont
été équipées de latrines traditionnelles ou VIP
avec fosse commune, le plus souvent construites en même temps que
l'établissement.68(*)
Les maladies diarrhéiques représentent l'une des
principales causes de mortalité des enfants de 0 à 5 ans dans le
monde. Dans un travail sur l'accès à l'eau potable et
à l'assainissement, étude appliquée au quartier
Gamkalle de la commune IV de Niamey au Niger a trouvé que selon les
statistiques sanitaires de 2007 du ministère de la santé
publique, 420187 cas de diarrhées simples et dysenteries sont
déclarés au Niger parmi les enfants de 0 à 5 ans sur un
total de 563702 soit un pourcentage de 74,54%. Pour le quartier
Gamkallé, les chiffres de 2009 donnent 998 cas de maladies
diarrhéiques dont 80% concerne les enfants, les risques sont d'autant
plus élevés que les difficiles conditions d'accès à
l'eau potable viennent s'ajouter à une très mauvaise
administration des déchets par un mode d'évacuation des
déchets à risques sanitaires, les éboueurs
traditionnels qui assurent l'évacuation des excrétas le font sans
équipements adaptés à l'usage et les produits chimiques
pouvant réduire la dangerosité de ces déchets ne sont pas
utilisés. Ils sont donc exposés aux risques assez
élevés de contamination de la dysenterie. Ensuite, les
excréta ainsi enlevés sont abandonnés sur les
dépotoirs sans aucun traitement au préalable.Les maladies d'origine hydrique et les maladies
liées à l'hygiène sont les plus fréquentes et se
manifestent sous diverses formes : diarrhée sans
déshydratation, parasitose intestinale, dysenterie (diarrhée
glaveuse sanguinolente). Ces maladies constituent des principaux dangers pour
les enfants de la commune rurale d'Ambala Vao car elles constituent le
3ème motif de consultation interne.69(*)
Pour les rats, les excréta sont une source de
nourriture. S'ils viennent successivement en contact avec des excréta,
puis avec de la nourriture destinée à l'homme, il y a
possibilité de transmission de maladies. Ainsi, au Népal, il y a
eu des problèmes à cause de rats qui creusaient des galeries vers
les latrines à double fosse en entrant par les ouvertures
laissées dans les parois des fosses. Il y a là non seulement un
risque de propagation de maladies, mais aussi le fait qu'en fouissant, les rats
déposent des volumes considérables de terre dans les fosses, qui
se comblent alors très rapidement.Aussitôt
que les hommes se sont sédentarisés, ils ont vite
été confrontés au problème de leurs déchets
: matières fécales, urines, restes alimentaires, cadavres, etc.
Le plus souvent, ils les ont abandonnés à la nature, parfois
brûlés, rarement enfouis ou jetés à l'eau.
Très rapidement aussi et à cause de la croissance
démographique, surtout dans les cités, le problème des
déchets est vite devenu une préoccupation,
particulièrement au regard des problèmes d'hygiène que
cela posait (proliférations des rats, blattes, cafards), même si
à ces époques anciennes ces notions restaient parfois assez
floues. On notera quand même que la relation entre l'apparition de
maladies hydriques et le déversement de matières de vidange dans
la Seine avait donné lieu au tout premier édit royal "
écologiste " sous Philippe Le Bel (vers 1200). On avait aussi
noté la relation entre la prolifération des rats et la
présence des ordures fermentescibles dans les rues.70(*)
II.3.3. Lavage des mains après usage des
toilettes
Selon les résultats trouvés lors d'une
évaluation des connaissances sur les paramètres affectants
l'insalubrité péri-domiciliaire dans la zone de santé de
NGABA,le chercheur a rappelé l'historique de la journée
internationale de lavage des mains, a plus insisté sur les cinq moments
clés de lavage des mains : « il faut se laver
correctement les mains avec du savon ou de la cendre avec de l'eau qui coule
après avoir été aux toilettes, après avoir
changé les couches de l'enfant, avant de manger, avant de
préparer les aliments et avant d'allaiter un enfant. Le lavage des mains
est l'une des stratégies de lutte contre les maladies dites des mains
salles comme le choléra, la fièvre typhoïde
spécifiquement négligée par la population. Pour laver les
mains, il faut respecter quelques règles à savoir faire couler un
petit filet d'eau propre sur les mains ; appliquer du savon ou un peu de
la cendre sur les paumes des mains, frotter du savon ou de la cendre sur les
paumes des mains, continuer à frotter énergiquement sur les deux
mains en passant entre les doigts tout en comptant lentement jusqu'à
vingt ; rincer les mains avec de l'eau propre et en fin, les sécher
à l'air libre, en les secouant de haut en bas et de droite à
gauche. Il est à noter que lors du lavage des mains, ce n'est pas la
quantité d'eau qui est importante, mais l'utilisation du savon ou de la
cendre et le frottage des mains ainsi que les doigts qui permettent de tuer ou
d'éliminer les microbes.71(*)
Selon l'étude épidémiologique de la
fièvre typhoïde dans la ville de KINDU'' démontre que les
meilleures stratégies pour lutter contre la fièvre typhoïde
sont l'initiation à la pratique d'hygiène en considérant
les cinq moments de lavage des mains comme : laver les mains au savon ou
de la cendre avant d'introduire la nourriture dans la bouche, après
avoir été au toilette, après avoir changé les
couches du bébé et avant d'allaiter le bébé
seraient un atout pour se prévenir de cette maladie dite fièvre
typhoïde. Bref, si ces meilleures conditions ne sont pas
respectées, favoriseraient le taux élevé de la
prévalence de mortalité due à la fièvre
typhoïde.72(*)
D'après les résultats d'un sondage
réalisé du 20 au 23 octobre 2015 par l'Institut d'Etude de
Marché et d'Opinion (IEMO) sur la pratique d'hygiène
spécifique menée dans 63 pays, cette enquête mesure la part
d'individus se lavant automatiquement les mains avec du savon après
être allé aux toilettes. Ce sont les Saoudiens les plus nombreux
à se laver systématiquement les mains en sortant aux toilettes
avec 97% et les Chinois les moins nombreux seulement 23%. La France occupe la
50ème place avec 62% qui se lavent automatiquement les mains
après avoir allé aux toilettes. On trouve un taux plus important
de bons élèves à la matière chez les femmes 66%,
les 50 ans et plus de 65%, les étudiants 64% et les salariés 63%.
A l'inverse, la part d'individus se lave automatiquement les mains avec du
savon après avoir été aux toilettes et significativement
inférieure à la moyenne chez les hommes 56% et chez les individus
de 25 à 34 ans 56%.73(*)
D'après une étude menée en France
renseignent que, si 33% des Français râlent facilement contre
l'état-jugé déplorable des toilettes sur leurs lieux de
travail, ils ne sont pas pour autant de mois de la propreté. Une
étude vient de montrer qu'un Français sur 2 soit 48.7% ne se lave
pas les mains après chaque passage aux toilettes. Or c'est via les mains
qu'on véhicule un maximum des bactéries, virus et d'autres
germes. Pas seulement ceux de la gastro-entérite mais aussi ceux des
grippes et autres microbes de l'hiver. D'ailleurs, nous ne sommes que 21.5%
à faire le lien entre le fait d'avoir attrapé une maladie et un
manque d'hygiène. Sachant que nous passons environ 38.2h par an aux
toilettes, le risque de contacter une maladie par ce biais n'est pas
négligeable. A noter également que, nous occupons la
deuxième place sur le podium de la tendance cradingue : nous
talonnons les Italiens 54.5% ne se lavent pas les mains après avoir
été aux toilettes et nous devançons les Allemands 35%, les
Australiens 35%, les Britanniques 26.9% et les habitants du Benelux
25%.74(*)
Dans le même article, elle montre par ailleurs qu'un
Français sur 5 avoue utiliser son portable aux toilettes. Or une
récente une étude de l'Institut Britannique Which (IBW) a
justement montré que les écrans de nos Smartphones (et tablettes)
étaient truffés de cochonneries. Alors qu'on trouve une vingtaine
d'unités de bactéries sur la cuvette des toilettes, cet institut
Anglais a déniché 140 unités des bactéries E-Coli
(venant de l'intestin) sur un téléphone et jusqu'à 600 sur
les tablettes. Et ces appareils sont difficilement nettoyables à l'eau
et au savon (il est conseillé de les nettoyer avec une lingette en
microfibres). La journée mondiale du lavage des mains est
consacrée à l'hygiène des mains. A l'origine, cette
journée fut créée à destination des enfants dans
les écoles. Aujourd'hui elle s'attache surtout à souligner
d'importance de lavage des mains à l'eau et au savon pour éviter
la propagation des maladies.75(*)
Selon une enquête du programme de la santé
publique à Ouagadougou, 76 étudiants ont été
interrogés au total, soit en moyenne 8 étudiants par promotion.
Les entretiens ont tous été menés dans des institutions
supérieures. Il a été difficile de les mettre en
confiance, surtout lorsque la présence d'un enseignant les incitait
à modifier leur réponse. Près de la moitié des
étudiants a indiqué avoir été malade au cours du
dernier mois (en particulier des maux de ventre, infections urinaires et
diarrhées), ce qui montre l'importance de l'hygiène et de
l'assainissement, même si les enseignants nous ont confié ne pas
avoir d'importants problèmes d'absentéisme. On trouve des
dispositifs de lave-mains dans trois établissements. Les
étudiants désirant se laver les mains ne disposent
généralement que de robinets sans savon. De plus, comme
indiqué plus haut, ces lave-mains sont parfois condamnés. Les
lave-mains rencontrés étaient soit des structures en ciment (cas
de l'institut supérieur à Tenkodogo), soit des canaris
(récipient traditionnel pour le stockage de l'eau) disposés dans
chaque auditoire. Seuls 5% des étudiants interrogés indiquent
avoir, à leur disposition, du matériel pour se laver les mains.
Du savon n'a été trouvé que dans un seul institut
supérieur. Une étudiante souligne avoir dans son sac du savon
acheté par ses parents. Une pratique assez répandue veut que les
enseignants demandent aux étudiants de se laver les mains avant de
rentrer dans l'auditoire après chaque pause. Cette pratique ne se
résume généralement qu'à passer les mains sous
l'eau, sans savon.76(*)
De même, aucun matériel n'est mis à
disposition pour le nettoyage anal. Il y a bien de l'eau, mais aucun
récipient pour en amener dans la latrine. Les étudiants utilisent
donc des feuilles de papier arrachées de leurs notes. Certains utilisent
même des cailloux ou des morceaux de bois lorsqu'ils
défèquent en plein air.La moitié des étudiants se
sont déjà retenus d'aller déféquer à la
latrine, préférant attendre de rentrer chez eux. Ils sont tout de
même 70% à avoir déjà été à la
latrine pour déféquer. Ce qui signifie que 30% des
élèves n'y vont jamais. Une légère
différence existe selon le genre.21% des garçons et 39% des
filles n'utilisent jamais les latrines dans les institutions
supérieures. Elles sont 11% à avoir déjà
déféqué en plein air alors qu'aucun garçon n'a
admis ce fait. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, plus de
garçons 55% disent se retenir que des filles 42%. En revanche, les
étudiants sont moins réfractaires à utiliser les latrines
lorsqu'il s'agit d'uriner, mais pour déféquer c'est encore mieux
pour eux. En effet, 91% d'entre eux utilisent les latrines à cette
occasion.77(*)
Dans le même temps, il est plus simple pour les filles
et les garçons d'uriner en plein air en raison de l'attente
créée par l'utilisation presque exclusive au moment des pauses.
Ainsi 37% des garçons et 45% des filles disent avoir déjà
uriné en plein air. Ces étudiants refusant d'utiliser les
latrines évoquent à l'unanimité le manque de
propreté comme première et principale raison, et le risque
contaminations en deuxième lieu. Près de la moitié
évoquent également le manque d'intimité, la
sécurité (présence de serpents par exemple) et l'absence
des dispositifs pour le nettoyage anal. L'absence des dispositifs pour se laver
les mains est pour un quart d'entre eux l'une des raisons de leur
désaffection. Matériel pour le nettoyage anal 50 %, dispositif de
lave-mains 25%.Les professeurs ont généralement une cabine qui
leur est réservée et fermée à clé. Il a
été difficile de parler avec eux de ce sujet. Néanmoins,
ils n'ont pas concédé de problèmes particuliers. Etant les
seuls à utiliser leur cabine, elle est plutôt bien
entretenue.Contrairement aux étudiants, les professeurs et les
travailleurs ont souvent du savon à leur disposition entre le confort
32% le lavage des mains 30% et le nettoyage anal 22%.78(*)
II.4. Résumé de la
littérature
L'exploitation de la documentation existante sur l'importance
de l'utilisation des latrines hygiéniques, nous a été un
atout pour le cadrage de notre sujet de recherche. Elle concerne les
connaissances et pratiques.
Par rapport aux connaissances et pratiques, la revue de
littérature place l'importance de l'usage d'une latrine
hygiénique comme un moyen efficace pour se prévenir de
différentes maladies. Dans une étude menée au Mali, la
pénurie d'eau potable combinée au déficit d'assainissement
et aux mauvais comportements et pratiques d'hygiène sont à
l'origine de la propagation des maladies du péril fécal comme les
diarrhées hydriques.
Le non respect de l'hygiène des latrines se
définie par l'élimination des excrétas en plein air, la
construction des latrines déversant sur des rigoles à ciel
ouvert, le vidange des fosses septiques sans aucune précaution
provoquent des cas des dysenteries, diarrhée, fièvre
typhoïde, gastro-entérite etc. Cela entraîne la
prolifération des vecteurs des maladies suite aux mouches : les
mouches sont des vecteurs des maladies des mains salles qui sont attirés
par les excréments humains ou animaux, si ces excréments sont
exposés, ils constituent un milieu favorable pour leur reproduction et
une source des germes pathogènes.
II.5. Cadre de recherche
a) Cadre conceptuelle
Variable indépendantes Variable
dépendante
Utilisation des latrines hygiéniques
- Connaissances
- Pratiques
Figure 1: cadre
conceptuelle
b) Cadre opérationnel
Variables indépendantes Variable
dépendante
1. Connaissances
- Dimunition de la prolifération des vecteurs des
maladies ;
- Dimunition de la propagation des maladies
diarrhéiques ;
- Absence des odeurs ;
- Avoir un environnement sain.
2. Pratiques
- Entretien des latrines ;
- Evacuation hygiénique des excrétas;
- Lavage des mains après usage des toilettes.
Utilisation des latrines hygiéniques
Figure 2: cadre
opérationnelle
II.6. Définition des
variables
II.7.1. Variables indépendantes
è Connaissances :
ð Diminution de la prolifération des
vecteurs des maladies : veut dire une diminution de la
multiplication des agents porteurs des maladies quand on a une latrine
hygiénique.
ð Diminution de la propagation des maladies
diarrhéiques : c'est-à-dire une diminution de la
multiplication des maladies diarrhéiques lorsqu'on respecte
l'hygiène de latrine.
ð Absence des odeurs :
désigne le manque d'odeurs pour une latrine hygiénique.
ð Avoir un environnement sain :
c'est le fait de vivre dans un endroit propre suite à la présence
des latrines hygiéniques.
è Pratiques
ð Entretien des latrines : c'est le
nettoyage régulier des toilettes.
ð Evacuation hygiéniques des
excrétas : veut dire dans cette étude,
éliminer les matières fécales en utilisant une latrine
hygiénique
ð Lavage des mains après usage des
toilettes : c'est le fait de rendre les mains propre en utilisant
l'eau, du savon ou de la cendre après avoir été aux
toilettes.
II.7.2. Variable dépendante
® Utilisation des latrines
hygiéniques :désigne la prise en compte de l'usage
des toilettes propres en vue d'éviter d'être en contact avec les
germes pathogènes.
CHAPITRE III : APPROCHE METHODOLOGIQUE
III.1. Introduction
Ce chapitre présente les éléments
relatifs au type d'étude, la population d'étude, la population
cible, l'échantillonnage, méthodes, techniques etoutils de
collecte des données, le recrutement, la sélection et la
formation des enquêteurs, le pré-test, le déroulement de
l'enquête, la saisie et le traitement des données, la
considération éthique et les difficultés
rencontrées.
III.2.
Type d'étude
Cette étude est évaluative et transversale
réalisée dans le quartier Bujovu et sera basée sur
l'approche quantitative au moyen d'un questionnaire, mais aussi sur l'approche
qualitative au moyen d'un guide d'interview. La période maximale
del'étude va de mars à septembre 2019.
III.3.
Population d'étude
La présente étude concerne toute la population
du quartier Bujovu estimée à 39570habitants, repartie
en13382hommes, 12228femmes, 6526garçons et 7434 filles.79(*)
III.4.
Population cible
La population cible de l'étude
est constituée de tous les chefs des ménages du quartier Bujovu.
De la population totale, avec une taille moyenne de ménage
s'élevant à 5,7 selon les résultats de l'EDS (2013-2014)
de la RDC.C'est ainsi que, nous avons pris notre population totale 39570
divisée par la taille moyenne de ménage qui est de 5,7 dont 6942
chefs des ménages80(*)
III.5. Echantillonnage
L'échantillonnage avait comme
sous point : la détermination de la taille de notre
échantillon et le type d'échantillonnage qui facilitera la
collecte des données.
III.5.1. Détermination de la taille de
l'échantillon
Pour déterminer la taille de l'échantillon,
nous nous sommes servis de la formule de LYNCH ci-après81(*) :
D'où
n = La taille de l'échantillon
N = La population cible (Tous les chefs des ménages du
quartier Bujovu qui est de 6942).
Z =Valeur de la déviation standard à
l'intervalle de confiance donnée où cet intervalle est de 95% et
le Z de 1,96.
P = Proportion de la population qui porte la
caractéristique de la recherche.
q = Proportion de la population qui ne porte pas la
caractéristique de la recherche..
d : La marge d'erreur estimé à 5% soit
0,05.
En utilisant la formule de Lynch, la taille de
l'échantillon égale :
III.5.2. Type d'échantillonnage
Le choix de notre échantillon a fait recours à
la technique d'échantillonnage probabiliste qui consiste pour ce travail
à donner la chance à tous les chefs des ménages du
quartier Bujovu à participer à cette étude et
systématique car, elle va faire usage du pas de sondage.
Tableau 5: Répartition
de l'échantillon selon les différentes
notabilités
N°
|
Avenues
|
Nombre d'habitants
|
Nombre de Ménages
|
Proportion
|
Ménage à enquêté
|
Pas de sondage
|
01
|
JOLIBOIS
|
3312
|
581
|
0,08369346
|
30
|
19
|
02
|
BULENGERA
|
3056
|
536
|
0,077211178
|
28
|
19
|
03
|
BUNYEREZO
|
3278
|
575
|
0,082829156
|
30
|
19
|
04
|
BUHIMBA
|
3137
|
550
|
0,079227888
|
29
|
19
|
05
|
HANIKA
|
3068
|
538
|
0,07749928
|
28
|
19
|
06
|
BUHEKA
|
1616
|
284
|
0,0409104
|
15
|
19
|
07
|
GASIRA
|
1007
|
177
|
0,025496975
|
9
|
19
|
08
|
GAKUBA
|
3506
|
616
|
0,088735235
|
32
|
19
|
09
|
NYARUBANDE
|
4272
|
749
|
0,107893979
|
40
|
19
|
10
|
NYAKAGOZI
|
3416
|
599
|
0,086286373
|
31
|
19
|
11
|
BITEKO
|
4623
|
811
|
0,116825122
|
43
|
19
|
12
|
CYRAMBO
|
5279
|
926
|
0,133390954
|
49
|
19
|
Total
|
9 Avenues
|
39570
|
6942
|
1
|
364
|
-
|
Commentaire : il ressort de ce
tableau une population totale de ; avec notre échantillon de 364
ménages dont, nous allons enquêter avec un pas de sondage de 19.
Pour trouver le nombre de la population par avenue, nous avons
consultés le rapport du quartier Bujovu. En plus, pour trouver
l'effectif des ménages, nous avons pris la population totale par avenue
divisé par 5,7 selon les résultats de l'EDS-II (RDC 2013-2014).
En ce qui concerne la proportion, nous avons pris l'effectif des ménages
pour chaque avenue divisé par nombre total des ménages. Quant aux
ménages à enquêter, nous avons multiplié la
proportion obtenue pour chaque avenue par la taille de l'échantillon (n)
et en fin, le pas de sondage a été trouvé en divisant
l'effectif total des ménages par la taille de l'échantillon.
III.6. Méthodes et techniques de collecte des
données
Dans ce point, nous avons présenté les
méthodes, les techniques et les Outils de collecte des
données.
III.6.1. Méthodes de collecte des données
Pour collecter nos données,
nous avons fait recour à deux méthodes étant
premièrement quantitative pour récolter les
données chiffrées et en fin, la méthode qualitative
pour collecter les données non chiffrées.
III.6.2. Techniques de collecte des données
Pour collecter les données quantitatives, nous nous
sommes servi de la technique d'enquête. En plus, pour collecter les
données quantitatives, nous nous sommes servi de la technique
d'interviewpour collecter les données qualitatives auprès de l'IT
de l'aire de santé Bujovu.
III.6.3. Outils de collecte des données
Dans cette partie du travail, nous avons fait recours
à un questionnaire pour la récolte des données
quantitatives.
III.7.
Recrutement, sélection et Formation des enquêteurs
Pour réaliser l'enquête, nous avons
accordé la priorité sur le recrutement, la sélection et
la formation des enquêteurs.
L'enquête a été menée par 1 leader
local du quartier Bujovu du fait qu'il est influent pour nous accompagner et 2
étudiants de l'ULPGL de la 3ème année de
graduat de la Faculté de Santé et Développement
Communautaires. Ces étudiants ont été recrutés du
fait qu'ils connaissent bien le milieu d'étude et la langue locale avec
un niveau considérable de connaissance et enfin leur courage,
expérience dans les actions communautaires et leur souplesse
d'adaptation aux conditions difficiles. Et ces différents
critères interviennent pour sélectionner nos enquêteurs.
Cependant, après recrutement et sélection des
enquêteurs, une formation a été organisée à
leur faveur avec comme objectif de leur expliquer le pourquoi de l'étude
et leurs expliquer quelques règles à respecter dans le
remplissage du questionnaire d'enquête par l'enquêté pour
éviter les omissions, suivre la remarque ou le consigne.
III.8.
Pré-test
Avant de descendre sur terrain pour la collecte des
données, un questionnaire conçu et répondu par les
habitants du quartier Kahembea été avant tout, pré tester
auprès de 5 habitants du quartier car celle-ci, comporte les mêmes
caractéristiques que le quartier Bujovu.
III.9.
Déroulement d'enquête
Précisons que cette enquête a été
réalisée pendant 5 jours. Nous avons retenu 1 leader local ( 1
Chef d'avenue adjoint du quartier Bujovu) et 2 camarades étudiants de
l'ULPGL de la 3ème année de graduat de la
faculté de Santé et Développement Communautaires.
Dans la réalisation de cette enquête, nous nous
sommes dispatchés dans les 12 avenues que couvre le quartier Bujovu.
Pour cibler le ménages à enquêter, nous avons jetés
un stylo à l'air pour indiquer la direction à prendre et en fin,
un ménage a été pris en respectant le pas de sondage
s'élevant à 19 c'est-à-dire après 19
ménages, on a choisis un autre ménage à
enquêté.
En tant que chercheur principal de l'étude, nous avons
superviser le déroulement de l'enquête proprement dite en
collaborant avec les enquêteurs auxquels, nous avons leur indiquer les
limites à ne pas franchir pour chacun d'eux dans le but d'éviter
les récapitulations de faits sur le terrain.
III.10.
Saisie, traitement et analyse des données
Les données quantitatives étaient
traitées grâce au logiciel SPSS 20 (Statistical Package for Social
Science), puis vérifiées et analysées sur le logiciel
Microsoft office Excel 2017 et les commentaires étaient
présentés grâce au logiciel Microsoft Office Word 2010. Les
résultats étaient présentés sous forme des tableaux
simples de fréquences et de pourcentage.
III.11.
Considérations d'ordre éthique
Pendant l'enquête, nous avons prioriser les valeurs
morales (la dignité humaine, le respect et la considération). Le
libre consentement de la personne a été considéré
pour dire qu'aucun de nos répondants n'était pas forcé de
répondre mais, ça dépendait seulement de sa
volonté car éthiquement l'homme est au centre de toute chose et
nous devons promouvoir sa dignité selon l'objectif de
l'éthique82(*).
C'est pourquoi, nous auronsbesoin des informations
auprès de nos enquêtés dans la confidentialité et
juger bon de garder l'anonymat.
III.12.
Difficultés rencontrées
Tout au long d'élaboration de ce travail, la seule
difficulté que nous avons rencontré st que certains
enquêtés pensaient que nous étions des agents de la riposte
contre Ebola, ils hésitaient avant de répondre et certains
affichaient une attitude de méfiance. Pour contourner cette
difficulté nous nous sommes faits accompagner par un chef d'avenu
adjoint.
CHAPITRE IV. PRESENTATION
DES RESULTATS
Dans ce
chapitre, nous présentons les résultats conformément aux
objectifs. Ainsi, nous y dériverons les résultats sur les
caractéristiques des répondantes, connaissances de la population
du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques et pratiques encourageant l'utilisation des latrines
hygiéniques.
IV.1. Identification des répondants
Parlant
des caractéristiques des répondants, il s'agit de
présenter les résultats ayant trait à l'identification de
la personne concernée par la présente étude d'où la
présentation des résultats selon le sexe, l'âge,
l'Etat-civil, le niveau d'étude, ainsi que la profession.
Q1. Sexe du
répondant
Tableau 6: Répartition
des répondants selon le sexe
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Masculin
|
136
|
37,4
|
Féminin
|
228
|
62,6
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau indiquent que, plus de la
moitié des répondants soit 62,6% sont des femmes. En plus, moins
de la moitié des répondants soit 37,4% sont des hommes.
Q2. Age du
répondant
Tableau 7: Répartition
des répondants selon l'âge
Age
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Moins de 20 ans
|
92
|
25,3
|
20 ans à 24 ans
|
77
|
21,2
|
25 ans à 29 ans
|
46
|
12,6
|
30 ans et plus
|
149
|
40,9
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, près de la moitié
des répondants soit 40,9% sont âgés de 30 ans et plus.
Ajoutons que, moins de la moitié des répondants soit 25,3% sont
âgés de moins de 20 ans. Un tiers des répondants soit 21,2%
ont l'âge qui varie entre 20 à 24 ans. En outre, la plupart des
répondants soit 12,6% des répondants sont âgés de 25
à 29 ans.
Q3. Etat-civil du
répondant
Tableau 8: Répartition
des répondants selon l'Etat-civil
Etat-civil
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Célibataire
|
116
|
31,9
|
Marié (e)
|
194
|
53,3
|
Union de fait
|
54
|
14,8
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
A la lumière de ce tableau, les résultats
indiquent que, plus de la moitié des répondants soit 53,3% sont
mariés. En plus, moins de la moitié des répondants soit
31,9% sont célibataires, et, la plupart des répondants soit
14,8% sont en union de fait.
Q4. Niveau d'étude du
répondant
Tableau 9: Répartition
des répondants selon le niveau d'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Universitaire
|
29
|
8,0
|
Primaire
|
33
|
9,1
|
Secondaire
|
101
|
27,7
|
Sans étude
|
201
|
55,2
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Par rapport au niveau d'étude, la majorité des
répondants soit 55,2% sont sans niveau d'étude, et d'autres
répondants, soit 27,7% ont un niveau d'étude secondaire.
Ajoutons que, d'autres répondants soit 9,1% ont un niveau d'étude
primaire et seulement, 8% des répondants ont un niveau d'étude
universitaire.
Q5. Profession du
répondant
Tableau 10: Répartition
des répondants selon la profession
Profession
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Commerçant (e)
|
165
|
45,3
|
Sans emploi
|
49
|
13,5
|
Etudiant (e)
|
70
|
19,2
|
Motard
|
6
|
1,6
|
menuisier
|
44
|
12,2
|
Maçon
|
30
|
8,2
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, la majorité des
répondants soit 45,3% sont commerçants alors que, 13,3% sont sans
emploi, 19,2% sont des étudiants, 12,2% sont des menuisiers, 8,2% sont
des maçons, tandis que la minorité des répondants soit
1,6% sont des motards.
IV.2. Connaissances de la
population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques
IV.2.1. Diminution de la prolifération des
vecteurs des maladies
Q6. As-tu déjà entendu parler d'une latrine
hygiénique ?
Tableau 11: Répartition
des répondants selon la connaissance sur une latrine
hygiénique
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
305
|
83,8
|
Non
|
59
|
16,2
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau renseignent que, la
majorité des répondants soit 83,8% affirment avoir
déjà entendu parler d'une latrine hygiénique. Et moins de
la moitié des répondants soit 16,2% disent le contraire.
Q7. Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique
peut contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies
?
Tableau 12: Répartition
des répondants selon la contribution d'une latrine hygiénique
à la prolifération des vecteurs des maladies
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Non
|
305
|
100,0
|
|
Total
|
305
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau révèlent que,
la totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine
hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des
vecteurs des maladies.
Q8. Si Non, pourquoi ?
Tableau 13: Répartition
des répondants selon la raison
Raisons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Elle n'attire pas les vecteurs des maladies
|
103
|
33,8
|
Elle est propre
|
191
|
62,6
|
Je ne sais pas
|
11
|
3,6
|
Total
|
305
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, plus de la moitié des
répondants soit 62,6% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut
pas contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies parce
qu'elle est propre. Et 33,8% des répondants disent qu'elle n'attire pas
de mouches, tandis que 3,6% des répondants disent qu'ils ne savent
pas.
IV.2.2. Diminution de la propagation des maladies
diarrhéiques
Q9. As-tu déjà entendu parler des
maladies diarrhéiques ?
Tableau 14: Répartition
des répondants selon les connaissances sur les maladies
diarrhéiques
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
336
|
92,3
|
Non
|
28
|
7,7
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau montrent que, presque la
totalité des répondants soit 92,3% affirment avoir des
connaissances sur les maladies diarrhéiques. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 7,7% des répondants disent le
contraire.
Q9. Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut
contribuer à la prolifération des maladies diarrhéiques
Tableau 15: Répartition
des répondants selon la contribution d'une latrine hygiénique
à la propagation des maladies diarrhéiques ?
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Non
|
336
|
100,0
|
|
Total
|
336
|
100,0
|
A la lumière de ce tableau, les résultats
montrent que, la totalité des répondants soit 100% disent qu'une
latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la
prolifération des maladies diarrhéiques.
Q.10. Si Non, pourquoi ?
Tableau 16: Répartition
des répondants selon la raison
Raisons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Pas d'odeurs
|
170
|
51,4
|
Il n' y a pas des mouches et des rats
|
56
|
16,4
|
Parce qu'elle est propre
|
110
|
32,2
|
Total
|
336
|
100,0
|
Vu de ce tableau, plus de la moitié des
répondants soit 51,4% affirment qu'une latrine hygiénique ne peut
pas contribuer à la prolifération des maladies
diarrhéiques parce qu'elle n'a pas d'odeurs. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 32,2% disent qu'elle est propre. En
outre, et d'autres répondants soit 16,4% disent qu'il n'y a pas des
mouches et des rats.
IV.2.3. Absence des odeurs
Q.11. As-tu déjà entendu parler des
mauvaises odeurs ?
Tableau 17: Répartition
des répondants selon les connaissances sur les mauvaises
odeurs
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
283
|
77,7
|
Non
|
81
|
22,3
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Vu de ce tableau, les résultats montrent que, la
majorité des répondants soit 77,7% affirment avoir
déjà entendu parler des mauvaises odeurs. Alors que, la
minorité des répondants soit 22,3% disent le contraire.
Q12. Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique
peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs ?
Tableau 18: Répartition
des répondants selon les connaissances sur la latrine hygiénique
comme contribution aux mauvaises odeurs
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
283
|
100,0
|
|
Total
|
283
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau montrent que la
totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine
hygiénique peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs.
Q13. Si Oui, comment ?
Tableau 19: Répartition
des répondants selon la façon
Opinions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
En utilisant les produits de nettoyage
|
82
|
29,0
|
En nettoyant régulièrement la latrine
|
189
|
66,8
|
En canalisant les odeurs dans une tuyauterie
|
12
|
4,2
|
Total
|
283
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, plus de la moitié des
répondants soit 66,8% affirment qu'en nettoyant
régulièrement la latrine peut contribuer à l'absence des
mauvaises odeurs. En plus, un quart des répondants soit 29% disent en
utilisant les produits de nettoyage. En outre, d'autres répondants soit
4,2% disent qu'en canalisant les odeurs dans une tuyauterie
IV.2.4. Avoir un environnement sain
Q14. Est-ce qu'une latrine hygiénique peut
contribuer à un environnement sain ?
Tableau 20: Répartition
des répondants selon leur contribution d'une latrine
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
364
|
100,0
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau indiquent que, la
totalité des répondants soit 100% affirment qu'une latrine
hygiénique peut contribuer à un environnement sain.
Q15. Si Oui, comment ?
Tableau 21: Répartition
des répondants selon la façon
Opinions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
En évitant les mauvaises odeurs
|
118
|
32,4
|
En protégeant contre les maladies
|
168
|
46,2
|
En évitant les mouches
|
60
|
16,5
|
En évitant la prolifération des rats
|
18
|
4,9
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau indiquent que, près
de la moitié des répondants soit 46,2% affirment qu'une latrine
hygiénique peut contribuer à un environnement sain en
protégeant contre les maladies. En plus, moins de la moitié des
répondants soit 32,4% disent qu'en évitant les mauvaises odeurs.
Et d'autres enquêtés, soit 16,5% disent qu'en évitant les
mouches et en fin, seulement 4,9% des répondants disent qu'en
évitant la prolifération des rats.
IV.3. Pratiques encourageant
l'utilisation des latrines hygiéniques.
IV.3.1. Entretien des latrines
Q16. Nettoyez-vous régulièrement votre
latrine ?
Tableau 22: Répartition
des répondants selon le nettoyage de la latrine
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
115
|
31,6
|
Non
|
249
|
68,4
|
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau montrent que, plus de la
moitié des répondants soit 68,4% affirment qu'ils ne nettoient
pas régulièrement leurs latrines. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 31,6% disent le contraire.
Q17. Si Oui, avec quoi ?
Tableau 23: Répartition
des répondants selon les produits de nettoyage de la latrine
Produits
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Eau et du savon
|
43
|
37,3
|
De la cendre
|
38
|
33,2
|
|
|
|
Eau seulement
|
34
|
29,5
|
Total
|
115
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau montrent que, la plus part
des répondants soit 37,3% utilisent l'eau et du savon pour nettoyer. En
plus, d'autres répondants soit 33,2% utilisent de la cendre. Et enfin
29,5% des répondants utilisent l'eau seulement.
Q18. Si Oui, pourquoi le nettoyez-vous
régulièrement ?
Tableau 24: Répartition
des répondants selon la raison du nettoyage
Raisons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Pour éviter les mouches
|
27
|
23,6
|
Pour éviter les mauvaises odeurs
|
34
|
29,5
|
Pour éviter les maladies
|
54
|
46,9
|
Total
|
115
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, certains répondants soit
23,6% nettoient leurs latrines pour éviter les mouches. En plus,
d'autres répondants, soit 29,5% disent que, c'est pour éviter
les mauvaises odeurs. Et en fin 46,9% affirment que, c'est pour éviter
les maladies.
Q19. Si Oui, quel équipement de protection vous
portez lors de nettoyage ?
Tableau 25: Répartition
des répondants selon l'équipement de protection lors du nettoyage
de la latrine
Equipement
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Les gants
|
1
|
0,869
|
Le cache-nez
|
1
|
0,869
|
Je n'utilise aucun équipement de protection
|
113
|
98,262
|
Total
|
115
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau montrent que, certains
répondants soit 0,86% portent les gants. En plus, d'autres
répondants soit 0,86% disent qu'ils portent le cache-nez. Et la plus
part des répondants affirment qu'ils n'utilisent aucun équipement
de protection pour nettoyer leurs latrines.
Q20. Si Non, pourquoi ?
Tableau 26: Répartition
des répondants selon la raison
Raisons
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Manque de temps
|
188
|
75,5
|
Manque d'eau
|
61
|
24,5
|
Total
|
249
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau indiquent que, plus de la
moitié des répondants soit 75,5% affirment qu'ils manquent du
temps pour nettoyer leurs latrines. En plus, moins de la moitié des
répondants soit 24,5% parlent de manque d'eau.
IV.3.2. Evacuation hygiénique des
excrétas
Q21. Avez-vous déjà vidé au moins
une fois votre latrine ?
Tableau 27: Répartition
des répondants selon le vidange de la latrine
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
221
|
60,7
|
Non
|
143
|
39,3
|
Total
|
364
|
100,0
|
A la lumière de ce tableau, les résultats
montrent que, la majorité des répondants soit 60,7% affirment
avoir déjà vidé au moins une fois leur latrine. Alors
que, la minorité des répondants soit 39,3% disent le
contraire.
Q22.Si Oui, Est-ce que cela a été
à la base de la pollution de l'environnement ?
Tableau 28: Répartition
des répondants selon le vidage de la latrine à la base de la
pollution de l'environnement
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
147
|
66,5
|
Non
|
74
|
33,5
|
Total
|
221
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, plus de la moitié des
répondants soit 66,5% affirment que le fait de vider leurs latrines a
été à la base de la pollution de l'environnement. En plus,
moins de la moitié des répondants soit 33,5% disent le contraire.
Q23. Si Oui, comment
Tableau 29: Répartition
des répondants selon la manière dont le vidage de la latrine
constitue la base de la pollution de l'environnement
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Il y a propagation des mauvaises odeurs
|
67
|
45,6
|
Il y a prolifération des mouches
|
80
|
54,4
|
Total
|
147
|
100,0
|
Vu de ce tableau, les résultats indiquent que, plus de
la moitié des répondants soit 54,4% affirment qu'il y a
prolifération des mouches par le fait de vider la latrine qui est
à la base de la pollution de l'environnement. En plus, près de la
moitié des répondants soit 45,6% parlent de la propagation des
mauvaises odeurs.
Q24. Y a-t-il des gens dans votre milieu qui
n'utilisent pas les latrines hygiéniques ?
Tableau 30: Répartition
des répondants selon l'existence des gens qui n'utilisent pas les
latrines hygiéniques dans leur milieu
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
217
|
59,6
|
Non
|
147
|
40,4
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau montrent que, plus de la
moitié des répondants soit 59,6% affirment que dans leur milieu,
il existe des gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques. En
plus, près de la moitié des répondants soit 40,4% disent
le contraire.
Q.25. Si Oui, pourquoi ?
Tableau 31: Répartition
des répondants selon la raison
Opinion
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Manque de moyen financier
|
141
|
65,0
|
Manque de volonté
|
76
|
35,0
|
Total
|
217
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau renseignent que, la majorité
des répondants soit 65% affirment que le manque de moyen financier est
à la base de l'existence des gens qui n'utilisent pas les latrines
hygiéniques. Alors que, la minorité des répondants soit
35% disent que c'est à cause du manque de volonté.
Q26. Quelles sont les conséquences de non
utilisation d'une latrine hygiénique ?
Tableau 32: Répartition
des répondants selon les conséquences de non utilisation d'une
latrine hygiénique
Conséquences de non utilisation d'une latrine
non-hygiénique
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Risque de contracter les maladies
|
220
|
60,4
|
Risque de multiplication des vecteurs des maladies
|
144
|
39,6
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau indiquent que, plus de la
moitié des répondants soit 60,4% parlent du risque de contracter
les maladies comme conséquence de non utilisation d'une latrine
hygiénique. En plus, moins de la moitié des répondants
soit 39,6% parlent de risque de multiplication des vecteurs des maladies.
IV.3.3. Lavage des mains après usage des
toilettes
Q27. Lavez-vous les mains après avoir
été aux toilettes ?
Tableau 33: Répartition
des répondants selon le lavage des mains après usage des
toilettes
Opinions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Oui
|
113
|
31,0
|
Non
|
251
|
69,0
|
Total
|
364
|
100,0
|
Par rapport au lavage des mains après usage des
toilettes, plus de la moitié des répondants soit 69% affirment
qu'ils ne se lavent pas les mains après usage des toilettes. En plus,
moins de la moitié des répondants soit 31% disent le
contraire.
Q28. Si Oui, avec quel produit ?
Tableau 34: Répartition
des répondants selon le produit de lavage des mains après usage
des toilettes
Produits
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Du savon et l'eau
|
45
|
39,8
|
De la cendre et l'eau
|
20
|
17,8
|
Eau seulement
|
48
|
42,4
|
Total
|
113
|
100,0
|
Par rapport aux produits de lavage des mains après
usage des toilettes, certains répondants soit 39,8% se lavent les
mains avec du savon et l'eau après usage des toilettes. En plus,
d'autres répondants soit 42,4% parlent de l'eau seulement. En outre,
seulement 17,8% des répondants utilisent de la cendre et l'eau.
Q29. Si Oui, quels en sont les avantages ?
Tableau 35: Répartition
des répondants selon les avantages de lavage des mains après
usage des toilettes
Avantages de lavage des mains après usage des
toilettes
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
Protection contre les maladies des mains sales
|
98
|
86,7
|
Prévention des maladies diarrhéiques
|
15
|
13,3
|
Total
|
113
|
100,0
|
A la lumière de ce tableau, les résultats
renseignent que, plus de la moitié des répondants soit 86,7%
affirment que l'avantage de se laver les mains après usage des toilettes
est de se protéger contre les maladies des mains sales. En plus,
près de la moitié des répondants soit 13,3% parlent de la
prévention contre les maladies diarrhéiques.
Q30. Quelles sont les conséquences du non
lavage des mains après avoir été aux toilettes
?
Tableau 36: Répartition
des répondants selon les conséquences du non lavage des mains
après usage des toilettes
Conséquences
|
Effectif
|
Pourcentage
|
|
La diarrhée
|
172
|
47,3
|
La fièvre typhoïde
|
21
|
5,7
|
Le choléra
|
102
|
28,0
|
Les infections urinaires
|
69
|
19,0
|
Total
|
364
|
100,0
|
Les résultats de ce tableau révèlent que,
près de la moitié des répondants soit 47,3% parlent la
diarrhée comme conséquences du non lavage des mains après
usage des toilettes. En plus, moins de la moitié des répondants
soit 28% parlent du choléra. En outre, d'autres répondants soit
19% parlent des infections urinaires. En fin, seulement 5,7% des
répondants parlent de la fièvre
typhoïde.
Encadré
Propos recueilli auprès de l'IT du centre de
santé Bujovu sur les connaissances de la population concernant
l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques : La
majorité des habitants du quartier Bujovu connaissent l'importance de
l'utilisation des latrines hygiéniques, les relais communautaires font
la sensibilisation quelque fois, mais aussi il y a maintenant plusieurs
publicités à la radio sur l'hygiène des latrines.
Propos recueilli auprès de l'IT du centre de
santé Bujovu sur les pratiques de la population en matière de
l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques : Les
latrines du quartier Bujovu la plus part sont en mauvais état, ce qui
favorise la présence des vecteurs des maladies. La population
néglige les règles d'hygiène des latrines, raison pour
laquelle les maladies diarrhéiques sont rependues dans ce
quartier.
|
CHAPITRE V. DISCUSSION DES
RESULTATS
V.1. Introduction
Notre étude s'est basée sur les connaissances et
pratiques de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation
des latrines hygiéniques. Après plusieurs investigations, voici
en libellé les résultats de notre enquête. Nous avons
procédé par une technique d'enquête pour collecter les
données quantitatives et l'interview pour les données
qualitatives. Et nous avons eu les informations en ce qui concerne
l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques. Notre objectif
global vise à évaluer le niveau de connaissances et des pratiques
de la population sur l'importance de l'utilisation de latrines
hygiéniques. Partant de notre outil de collecte, cette discussion
confère aux majeurs points suivants :
V.2.
Identification des répondants
Dans cette partie, discutons les données portant sur le
sexe, âge, l'Etat-civil, le niveau d'étude et la profession des
répondants.
V.2.1. Sexe des répondants
Au vu de cette section, les résultats tels que
présentés ci-haut, nous constatons clairement que, sur 364
répondants, plus de la moitié des répondants soit 62,6
pourcent sont des femmes. En plus, moins de la moitié des
répondants soit 37,4 pourcent sont des hommes.
V.2.2. Age des répondantes
Par rapport à l'âge, près de la
moitié des répondants soit 40,9 pourcent sont âgés
de 30 ans et plus. Ajoutons que, moins de la moitié des
répondants soit 25,3 pourcent sont âgés de moins de 20 ans.
En plus, un tiers des répondants soit 21,2 pourcent ont l'âge qui
varie entre 20 à 24 ans. En outre, certains répondants soit 12,6
pourcent des répondants sont âgés de 25 à 29 ans.
Personnellement, nous remarquons que la majorité des
sujets enquêtés soit 40,9 pourcent se situent dans une tranche
d'âge comprise entre 30 ans de naissance et plus, dans l'ensemble des
enquêtés rencontrés dans le quartier Bujovu.
V.2.3. Etat-civil des répondants
Par rapport à l'Etat-civil, les résultats
montrent que, plus de la moitié des répondants soit 53,3 pourcent
sont mariés. En plus, moins de la moitié des répondants
soit 31,9 pourcent sont célibataires. En outre, certains
répondants soit 14,8 pourcent sont en union de fait.
D'après ces résultats, nous constatons que, la
plus grande partie des sujets enquêtés soit 53,3 pourcent sont
mariés.
V.2.4. Niveau d'étude des
répondantes
Tel qu'il apparait dans le tableau n°09, la
majorité des répondants soit 55,2 pourcent sont sans
étude, alors que certains répondants soit 27,7% ont un niveau
d'étude secondaire. Ajoutons que, d'autres répondants soit 9,1
pourcent ont un niveau d'étude primaire et seulement, 8 pourcent des
répondants ont un niveau d'étude universitaire.
En voyant ces résultats, nous remarquons
personnellement que, la plus grande partie des sujets enquêtés
n'ont pas fait les études. Cette situation juge les sujets
répondants comme ayant un niveau d'étude bas.
V.2.3. Profession des répondantes
La lecture du tableau n°10, la majorité des
répondants soit 45,3 pourcent sont commerçants alors que, la
minorité des répondants soit 1,6 pourcent ont une profession de
motard.
Personnellement, nous constatons que notre étude a
porté essentiellement sur les sujets enquêtés ayant une
profession commerçante suivi des étudiants, des menuisiers, des
ceux qui n'ont pas d'emploi, des maçons et en fin des motards?
enquêtés qui exercent la maçonnerie comme profession..
V.3. Connaissances de la
population du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques
Dans cette partie, abordons la discussion des résultats
se rapportant aux sous variables telles que la diminution de la
prolifération des vecteurs des maladies, la diminution de la propagation
des maladies diarrhéiques, l'absence des odeurs et enfin, avoir un
environnement sain qui ont constitués les connaissances de la population
du quartier BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ; ces résultats se justifient d'autant plus
que :
V.3.1. Diminution de la
prolifération des vecteurs des maladies
Selon nos enquêtes, sur 364 sujets
enquêtés, près de la totalité des répondants
soit 83,8 pourcent affirment avoir déjà entendu parler d'une
latrine hygiénique. En plus, moins de la moitié des
répondants soit 16,2 pourcent disent le contraire. Ajoutons que, la
totalité des répondants soit 100 pourcent affirment qu'une
latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la
prolifération des vecteurs des maladies ; plus de la moitié
des répondants soit 62,6 pourcent affirment qu'une latrine
hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des
vecteurs des maladies parce qu'elle est propre.
Au terme d'une étude sur les effets néfastes
du non-respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du
quartier Kahembe, les résultats montrent que, plus de la moitié
des enquêtés a nié la présence des mouches dans
leurs latrines, près de la moitié disent qu'il y a contact de ces
mouches avec leurs ustensiles de cuisine, et pour lutter contre les germes plus
du quart des enquêtés font la vaisselle au savon, plus de 3/10
font le nettoyages de leurs latrines et moins d'1/10 couvrent le trou de leurs
latrines pendant que près de 2/10 ne prennent aucune
précaution face à cela. Les latrines les plus proches sont
à moins d'un mètre de leurs maisons pour moins de 3/10 des
enquêtés. Les vecteurs des maladies sont visibles dans les
latrines du quartier Kahembe avec une proportion de plus de 3/10 pour les rats,
pas loin de 3/10 pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus
de 1/10 pour la présence des mouches.83(*)
Cependant, ces deux résultats ne sont pas contraires
par le fait que, notre étude prouve à suffisance que la
majorité des sujets enquêtés ayant affirmés avoir
déjà entendu parler d'une latrine hygiénique et que 100
pourcent des répondants ont souligné qu'une latrine
hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des
vecteurs des maladies,. Pourtant l'auteur dans son étude signale que,
les vecteurs des maladies sont visibles dans les latrines du quartier
Kahembe avec une proportion de plus de trois sur dix pour les rats, pas loin de
trois sur dix pour les mouches, moins du quart pour les moustiques et plus de
un sur dix pour la présence des mouches.
V.3.2. Diminution de la propagation des maladies
diarrhéiques
Notons sur ce point que, presque la totalité des
répondants soit 92,3 pourcent affirment avoir des connaissances sur les
maladies diarrhéiques. En plus, moins de la moitié des
répondants soit 7,7 pourcent des répondants disent le contraire.
En cela s'ajoute, une totalité des répondants soit 100 pourcent
disent qu'une latrine hygiénique ne peut pas contribuer à la
propagation des maladies diarrhéiques. En outre, plus de la
moitié des répondants soit 51,8 pourcent affirment qu'une latrine
hygiénique ne peut pas contribuer à la propagation des maladies
diarrhéiques parce qu'elle n'a pas d'odeurs. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 32,7 pourcent disent qu'elle est
propre. En outre, et d'autres répondants soit 16,7 pourcent disent
qu'il n'y a pas des mouches et des rats.
Dans une étude menée au Mali, la
pénurie d'eau potable combinée au déficit d'assainissement
et aux mauvais comportements et pratiques d'hygiène sont à
l'origine de la propagation des maladies du péril fécal comme les
diarrhées hydriques.
Comparativement aux résultats d'une étude
menée à BANCONI, portant sur les déchets ménagers :
impact sur la santé et l'environnement en commune I du district de
Bamako, cas de Banconi, les résultats ont montré qu'une portion
des populations fait des mauvaises pratiques en matière d'hygiène
et d'assainissement comme le vidange des latrines et les puisards, force est de
reconnaître que la dégradation de la qualité de l'eau des
puits est possible. Les dangers liés à la contamination
microbienne de l'eau ne se limite pas aux gastro-entérites aigues. En
2008, les maladies diarrhéiques représentent 8 085 cas soit
27 pourcent de l'ensemble de cas dont 13 pourcent des dysenteries
amibiennes.84(*)
V.3.3. Absence des odeurs
Tels qu'il apparait dans le tableau n°20, la
majorité des répondants soit 77,7 pourcent affirment avoir
déjà entendu parler des mauvaises odeurs. Alors que, la
minorité des répondants soit 22,3 pourcent disent le contraire.
En plus, la totalité des répondants soit 100 pourcent affirment
qu'une latrine hygiénique peut contribuer à l'absence des
mauvaises odeurs. Notons que, plus de la moitié des répondants
soit 66,8 pourcent affirment qu'en nettoyant régulièrement la
latrine peut contribuer à l'absence des mauvaises odeurs. En plus, un
quart des répondants soit 29 pourcent disent en utilisant les produits
de nettoyage. En outre, d'autres répondants soit 4,2 pourcent disent
qu'en canalisant les odeurs dans une tuyauterie.
Contrairement aux résultats d'une enquête
menée à Conakry dans laquelle sur 80 ménages qui ont fait
l'objet de son enquête, 88,75 pourcent disposent de latrines dans leur
concession tandis que 11,25 pourcent ont recours aux cours voisines ou aux
espaces vacants (ban côtières, parcelles et maisons
inhabitées). D'un point de vue sanitaire, l'évacuation
hygiénique des selles est probablement l'aspect le plus important au
niveau domestique. Il a aussi vu dans certaines cours que les selles des
enfants traînaient sur le sol. Ces selles sont généralement
recouvertes avec des cendres avant d'être évacuées au cours
du balayage. Les enfants qui marchent ont, quant à eux, le plus souvent
recours aux tas d'immondices les plus proches de la concession, la
proximité des concessions avec les selles, au delà des
désagréments liés aux odeurs pestilentielles, peut
constituer un risque des diarrhées à travers les mouches
également.85(*)
A l'instar de ces résultats obtenus de l'enquête
divergeant avec ceux obtenus par l'auteur qui souligne que, d'un point de vue
sanitaire, l'évacuation hygiénique des selles est probablement
l'aspect le plus important au niveau domestique qui peut éviter des
mauvaises odeurs et prévenir un risque des diarrhées à
travers les mouches.
V.3.4. Avoir un environnement sain
Pour ce qui est d'avoir un environnement sain, la
totalité des répondants soit 100 pourcent affirment qu'une
latrine hygiénique peut contribuer à un environnement sain.
Notons que, près de la moitié des répondants soit 46,2
pourcent affirment qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un
environnement sain en protégeant contre les maladies. En plus, moins de
la moitié des répondants soit 32,4 pourcent disent qu'en
évitant les mauvaises odeurs. En outre, la plupart des
enquêtés disent qu'en évitant les mouches et en fin,
seulement 4,9 pourcent des répondants disent qu'en évitant la
prolifération des rats.
Une meilleure gestion de l'environnement permettrait de
sauver, chaque année, 1,7 million d'enfants de moins de 5 ans et 4,9
millions de personnes âgées de 50 à 75 ans
considérés comme les groupes les plus exposés.
Actuellement dans la globalité, l'assainissement comprend
l'évacuation et le traitement des eaux et des solides usagés. Ces
matières incluent les eaux de pluie, de drainage, de lavage, les eaux
usées et / ou provenant des toilettes, les excréments,
et les déchets solides. En effet, la proximité avec les eaux
usées peut engendrer des maladies à transmission
féco-orale (
diarrhée,
typhoïde,
hépatites,
choléra), ou
liées à un vecteur (
paludisme,
filariose,
dengue).86(*)
Dans la même perspective de ces résultats obtenus
dans notre étude et ceux développés par l'auteur se
dégage au niveau où, souligne l'OMS qu'une meilleure gestion de
l'environnement permettrait de sauver, chaque année, 1,7 million
d'enfants de moins de 5 ans et 4,9 millions de personnes âgées de
50 à 75 ans considérés comme les groupes les plus
exposés. en concomitance avec nos résultats relevant que la
totalité des sujets enquêtés soit 100 pourcent affirment
qu'une latrine hygiénique peut contribuer à un environnement
sain.
Eu égard à ces résultats, nous infirmons
notre 1ère hypothèse vu que le niveau de connaissance
de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de
latrines hygiéniques est élevé.
V.4. Pratiques encourageant
l'utilisation des latrines hygiéniques.
V.4.1. Entretien des latrines
Quant en ce qui concerne l'entretien des latrines, plus de la
moitié des répondants soit 68,4 pourcent affirment qu'ils ne
nettoient pas régulièrement leurs latrine. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 31,6 pourcent disent le
contraire ; plus de la moitié des répondants soit 37,3
pourcent utilisent l'eau et du savon pour nettoyer. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 33,2pourcent utilisent de la cendre.
En outre, d'autres répondants soit 29,5 pourcent utilisent l'eau
seulement.
Ajoutons que également que, certains répondants
soit 23,6 pourcent nettoient leurs latrines pour éviter les mouches. En
plus, d'autres répondants soit 29,5 pourcent disent que, c'est pour
éviter les mauvaises odeurs. En outre, certains répondants soit
46,9 pourcent affirment que, c'est pour éviter les maladies. Notons
que, moins de la moitié des répondants soit
0,86 pourcent portent les gants. Et, moins de la moitié des
répondants soit 0,86 pourcent porte le cache-nez, Et d'autres
répondants soit 98,3 pourcent affirment qu'ils n'utilisent aucun
équipement de protection pour nettoyer leurs latrines. Plus de la
moitié des répondants soit 75,5 pourcent affirment qu'ils
manquent du temps pour nettoyer leurs latrines. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 24,5 pourcent parlent de manque
d'eau.
Vu ces résultats, Georges souligne dans la même
perspective que, l'eau est un solvant universel, c'est ainsi qu'elle joue aussi
un rôle important dans l'utilisation correcte de l'hygiène des
latrines et favorise souvent qu'il y ait une bonne gestion des latrines tout
en luttant contre la propagation des mouches autour des fosses septiques ou des
trous et surtout dans les milieux ruraux où on ne trouve encore que des
latrines traditionnelles. Rareté de l'eau dans les milieux, selon les
normes internationales on doit doter de l'eau dans les latrines pour permettre
de faire l'hygiène des latrines et en plus pour faciliter
l'écoulement facile des excrétas pour des latrines VIP et sur
tout dans les milieux urbains, c'est ainsi, il faut construire des points d'eau
en nombre suffisant et de bonne qualité dans le domicile ou à
proximité directe pour faciliter l'hygiène dans les annexes de
l'habitat.87(*)
Personnellement, nous remarquons que le problème de
manque d'eau est plus rependu dans le quartier Bujovu, et certains
répondants affirment que c'est ce qui est à la base de la non
utilisation des latrines hygiéniques.
V.4.2. Evacuation hygiénique des
excrétas
Par rapport à l'évacuation hygiénique des
excrétas, la majorité des répondants soit 60,7 pourcent
affirment avoir déjà vidé au moins une fois leurs latrine.
Alors que, la minorité des répondants soit 39,3 pourcent disent
le contraire ; plus de la moitié des répondants soit 66,5
pourcent affirment que le fait de vider leurs latrines a été
à la base de la pollution de l'environnement. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 33,5 pourcent disent le contraire.
Plus de la moitié des répondants soit 54,4 pourcent affirment
qu'il y a prolifération des mouches par le fait de vider la latrine qui
est à la base de la pollution de l'environnement. En plus, près
de la moitié des répondants soit 45,6 pourcent parlent de la
propagation des mauvaises odeurs.
Notons également que, plus de la moitié des
répondants soit 59,6 pourcent affirment que dans leur milieu, il existe
des gens n'utilisent pas les latrines hygiéniques. En plus, près
de la moitié des répondants soit 40,4 pourcent disent le
contraire ; la majorité des répondants soit 65 pourcent
affirment le manque de moyen financier est à la base de l'existence des
gens qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques. Alors que, la
minorité des répondants soit 35 pourcent accusent le manque de
volonté. Plus de la moitié des répondants soit 60,4
pourcent accusent le risque de contracter les maladies comme conséquence
de non utilisation d'une latrine hygiénique. En plus, moins de la
moitié des répondants soit 39,6 pourcent parlent de risque de
multiplication des vecteurs des maladies.
Après analyse des résultats de l'enquête,
nous remarquons personnellement que, la majorité des sujets
enquêtés affirment avoir déjà vidé au moins
une fois leurs latrine ; plus de la moitié des répondants
affirment que le fait de vider leurs latrines a été à la
base de la pollution de l'environnement comparativement aux résultats de
ceux trouvés par André KALONGA qui ont
révélés que, dans les zones d'endémies, toutes les
catastrophes provoquées par l'homme entrainent la
détérioration du système d'approvisionnement en eau et
d'assainissement et peuvent causer des flambées des maladies
diarrhéiques aigues Il souligne que, l'élimination des
excrétas en plein air, les latrines déversant sur des rigoles
à ciel ouvert aggravent cette situation, les cas de la fièvre
typhoïde, la diarrhée, l'amibiase sont régulières. La
fièvre typhoïde résulte en grande partie des eaux
insalubres, d'un assainissement inadéquat et du manque d'hygiène
de latrine.88(*)
V.4.3. Lavage des mains après avoir
été aux toilettes
Concernant le lavage des mains après avoir
été aux toilettes, les résultats révèlent
que,sur 364 sujets enquêtés, plus de la moitié des
répondants soit 69 pourcent affirment qu'ils ne se lavent pas les mains
après usage des toilettes. En plus, moins de la moitié des
répondants soit 31pourcent disent le contraire. Par rapport aux produits
de lavage des mains après usage des toilettes, plus de la moitié
des répondants soit 39,8 pourcentage se lavent les mains avec du savon
et l'eau après usage des toilettes. En plus, près de la
moitié des répondants soit 42,4 pourcent parle de l'eau
seulement. En outre, 17,8 pourcent des répondants utilisent de la
cendre et l'eau ; plus de la moitié des répondants soit 86,7
pourcent affirment que l'avantage de se laver les mains après usage
des toilettes est de se protéger contre les maladies des mains sales. En
plus, moins de la moitié des répondants soit 13, 3
pourcent parlent de la prévention des maladies
diarrhéiques ; près de la moitié des
répondants soit 47,3 pourcent accusent la diarrhée comme
conséquences du non lavage des mains après usage des toilettes.
En plus, moins de la moitié des répondants soit 28 pourcent
parlent du choléra. En outre, la plupart des répondants soit 19
pourcent parlent de l'amibiase. En fin, seulement 5,8 pourcent des
répondants parlent de la fièvre typhoïde.
D'après les résultats d'un sondage
réalisés du 20 au 23 octobre 2015 par l'Institut d'Etude de
Marché et d'Opinion (IEMO) sur la pratique d'hygiène
spécifique menée dans 63 pays, cette enquête mesure la part
d'individus se lavant automatiquement les mains avec du savon après
être allé aux toilettes. Ce sont les Saoudiens les plus nombreux
à se laver systématiquement les mains en sortant aux toilettes
avec 97 pourcent et les Chinois les moins nombreux seulement 23 pourcent. La
France occupe la 50ème place avec 62 pourcent qui se lavent
automatiquement les mains après avoir allé aux toilettes. On
trouve un taux plus important de bons élèves à la
matière chez les femmes 66 pourcent, les 50 ans et plus de 65 pourcent,
les étudiants 64 pourcent et les salariés 63 pourcent. A
l'inverse, la part d'individus se lave automatiquement les mains avec du savon
après avoir été aux toilettes et significativement
inférieure à la moyenne chez les hommes 56 pourcent et chez les
individus de 25 à 34 ans 56 pourcent.89(*)
Comparativement aux résultats de notre étude
et l'étude de l'auteur, notre étude prouve à suffisance
que la majorité des gens ne se lavent pas les mains après avoir
été aux toilettes comparativement avec l'étude
développée par l'auteur que la plupart des personnes de plusieurs
pays ne se lavent pas souvent les mains ni avec du savon, ni avec de l'eau
après avoir quitté aux toilettes.
Pour ce fait, notre 2ème hypothèse
est infirmée, dans le sens que, la population du quartier Bujovu n'a
pas des bonnes pratiques encourageant l'utilisation de latrines
hygiéniques.
En somme, les résultats de cette étude nous ont
permis d'évaluer le niveau de connaissances et des pratiques de la
population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines
hygiéniques. En se référant aux connaissances de la
population sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques,
la démarche à faire est de conscientiser la population à
respecter les pratiques d'hygiène des latrines et d'assainissement dans
le quartier.
Le problème d'utilisation des latrines non
hygiéniques est une réalité dans la ville de Goma en
général, et en particulier dans le quartier Bujovu notre milieu
d'étude. L'éducation sanitaire de la population de se
prévenir contre les risques des maladies diarrhéiques entre autre
le choléra, la fièvre typhoïde, les infections urinaires
etc..., le respect des conditions ou des règles d'hygiènes des
latrines et d'assainissements du milieu ainsi que les efforts des
professionnels de santé, l'implication du gouvernement restent la seule
option à prendre pour éradiquer ce désastre de non
utilisation des latrines non hygiéniques.
CHAPITRE VI. CONCLUSION
GENERALE ET SUGGESTIONS
VI.1. Conclusion générale
Cette étude a porté sur les
« connaissances et pratiques de la population du quartier Bujovu sur
l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ». Pour y
arriver, nous avons formulé la question principale pour connaitre quel
est le niveau des connaissances et pratiques de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques ?
Les questions spécifiques étaient de savoir :
1. Quel est le niveau de connaissances de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
2. Quelles sont les pratiques de la population du quartier
Bujovu face à l'importance de l'utilisation de latrines
hygiéniques ?
Pour y répondre nous avons émis les
hypothèses suivantes :
3. Le niveau de connaissance de la population du quartier
Bujovu sur l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques serait
moyen.
4. La population du quartier Bujovu adopterait des bonnes
pratiques encourageant l'utilisation de latrines hygiéniques.
Conformément aux questions spécifiques de cette
recherche, les objectifs ci-dessous ont été
poursuivis notamment l'objectif général, évaluer le
niveau de connaissances et des pratiques de la population sur l'importance de
l'utilisation de latrines hygiéniques ;
objectifs spécifiques :
- Evaluer le niveau de connaissances de la population sur
l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques ;
- Déterminer les pratiques de la population face
à l'importance de l'utilisation de latrines hygiéniques.
L'étude a été évaluative et
transversale avec une approche quantitative et qualitative. Nous avons
procédé par les techniques d'enquête et d'interview, avec
le questionnaire comme outil de collecte des données et le guide
d'interview. Pour obtenir les informations, un échantillon probabiliste
et systématique a été tiré au sein de notre
population cible. 364 chefs des ménages du quartier Bujovu ont
été choisis pour constituer notre échantillon auquel le
questionnaire a été administré. Ainsi, les principaux
résultats obtenus sont ci-après :
Par rapport aux connaissances de la population du quartier
BUJOVU sur l'importance de l'utilisation des latrines hygiéniques,
près de la totalité des habitants du quartier Bujovu affirment
avoir déjà entendu parler d'une latrine hygiénique. En
plus, moins de la moitié disent le contraire. Ajoutons que, la
totalité des habitants de Bujovu affirment qu'une latrine
hygiénique ne peut pas contribuer à la prolifération des
vecteurs des maladies, affirment aussi qu'une latrine hygiénique ne
peut pas contribuer à la propagation des maladies diarrhéiques,
affirment aussi qu'une latrine hygiénique contribue à un
environnement sain, et près de la moitié des répondants
affirment qu'une latrine hygiénique contribue à un environnement
sain. Ce qui revient à dire que leur niveau de connaissance est
élevé.
Quant aux pratiques encourageant l'utilisation des latrines
hygiéniques, plus de la moitié des habitants du quartier Bujovu
affirment qu'ils ne nettoient pas régulièrement leurs latrines.
En plus, moins de la moitié disent le contraire ; plus de la
moitié ne se lavent pas les mains après avoir été
aux toilettes, et moins de la moitié disent le contraire. Et plus de la
moitié affirment que l'évacuation des excrétas a
été à la base de la pollution de l'environnement. Ce qui
revient à dire que la population du quartier Bujovu n'a pas de bonnes
pratiques en matière de l'utilisation des latrines
hygiéniques.
VI.2. Suggestions
Partant des résultats obtenus, compte tenu des
objectifs de départ, nous suggérons ce qui suit :
1. Aux habitants de l'aire de santé
Bujovu :
· De respecter les règles d'hygiène des
latrines en vue de lutter contre la propagation des maladies ;
· Pour ceux qui ne se lavent pas les mains
régulièrement après usage de latrines de commencer
à laver leurs mains car cela pourrait réduire le risque de
contracter la maladie.
2. Aux professionnels de santé
· De continuer à renforcer l'éducation
sanitaire aux habitants en matière de l'importance de l'utilisation des
latrines hygiéniques en octroyant les équipements
d'hygiène ;
3.Au gouvernement
De sensibiliser les habitants du quartier Bujovu au travers
ses RECO dans l'adoption des bonnes pratiques hygiéniques des latrines.
· D'octroyer l'eau à ce quartier car certains
répondants disent qu'ils ne nettoient pas régulièrement
leurs latrines à cause du manque d'eau
BIBLIOGRAPHIE
1 OUVRAGES
- FOUNTAIN, éducation sanitaire sur l'eau, hygiène
et assainissement, Mauritanie, 1980
- GUINDO, journée communale de l'eau à Bandiagara,
Mali, 2017, p 20
- Dictionnaire LAROUSSE, paris, cedex 06
- MSF, lutte contre la propagation des épidémies,
rue lausanne, Geneve 2016
- VIGARELLO Georges, le propre et le sale, le seuil, 1987, p
13
2 ARTICLES ET REVUES
- Enquêtedémographique sanitaire, RDC, 2013-2014
- Jeune Afrique, relèveépidémiologique,
disponible sur
www.jeuneafrique.com/relèveépidémiologique,
septembre 2016, consulté le 12 avril 2019
- OMS, santé et développement, 2012
- Les amis de la terre, les dechets organiques et les
toilettes-retour à la terre, thematique biodiversité, septembre
2012
- Radio okapi, environnement et santé, disponible sur
www.radiookapi.net ,
consulté le 4 Avril 2019 à 10h
3 TFC ET MEMOIRES
- André KALONGA PANDI ? evaluation des connaissances
sur les parametres affectant l'insalubrité peri-domiciliaire dans la
zone de NGABA, ISTM, 2009
- Appollinaire KOMBASSAIRE, accès à l'eau potable
et les risques diarrhéiques dans les zones irrégulières
d'Ouagadougou, conakry, 2011
- Emmanuel KYAMUSOKE BORAUZIMA, problématique de la
promiscuité et son impact sur la population du quartier Mapendo dans la
ville de Goma, UNIGOM, 2009
- EKOUE LAGNON, diagnostic du système de collecte des
excrétas et eaux usées domestiques dans les milieux inondables de
la ville de lomé : cas du quartier Zogbedji, 2013
- Germain MANITU MANDINGI, nature et analyse des indicateurs de
la qualité de l'habitat au camp lieutenant colonel kokolo, kinshasa,
2017
- Karim BITEKO, effets néfastes du non respect de
l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier kahembe,
ULPGL/Goma, inedit, 2013
- KASONGO AMZA, épidémiologie de la
fièvretyphoïde dans la ville de KINDU, Kindu, 2014, p 13
- Mamadou DIABATE, déchetsménagers impact sur la
santé et l'environnement en communeI, Banconi, 2010
- Pierre MAMBO BAKENGA, la pollution de l'environnement par les
ordures menagers, cas de la commune d'Ibanda, RDC, Bukavu, tfc inedit, 2012
p18
- Tresor KIHIMBA, problématique de gestion des latrines
dans les institutions superieurs et universitaires de la ville de Goma cas de
l'ISC/Goma, GOMA, 2012
4 RAPPORTS
- Rapport annuel du bureau de quartier Bujovu, 2018
- Rapport SNIS du centre de santé Bujovu,2018
- Medecins d'afriques, rapport de mission, RDC,GOMA, juillet
2017
- OMS, rapport sur la santé dans le monde, Geneve, 2015
- OMS, rapport sur le cholera disponible sur
www.int.clolera consulté le
14 avril 2019
5 WEBOGRAPHIE
- Adelline LAFITTE, 1 francais sur 2 ne se lave pas les mains
apres avoir été aux toilettes, disponible sur
http://:www.magazine-avantages,bien etre, article, site en
ligne,consulté le 30 avril 2019
- AGROBLOC, lavage des mains apres toilettes, rsultats de sondage
sur les pratiques d'hygienes, disponible sur
www.lavage des mains apres toilettes,
publié le 24 novembre 2015
- UNICEF, cité par dadou Andria MBOLANIRINA, gestion des
latrines, ville de TALATAVOLONONDRY, 2011, disponible sur
www.irinnews.org
ANNEXES
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Bonjour Monsieur, Madame, je suis Deborah KABUO MANTOLA. Dans
le cadre de l`élaboration de notre travail de fin de cycle en
Faculté de Santé et Développement Communautaires, nous
menons une étude portant sur « Les connaissances et pratiques
de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des
latrines hygiéniques ». Pour y parvenir, nous vous sollicitons
de bien vouloir répondre aux questions suivantes, car ces informations
ne seront utilisées que pour les besoins scientifiques de la recherche
et nous vous garantissons l`anonymat dans vos réponses. Nous vous prions
d`accepter nos remerciements anticipés. Encercler la lettre qui
correspond à la bonne réponse.
Section I. IDENTIFICATION DES REPONDANTS
|
N°
|
Questions
|
Réponses
|
01
|
Sexe du répondant
|
1. Masculin
2. Féminin
|
02
|
Age du répondant
|
1. Moins de 20 ans
2. 20 ans à 24 ans
3. 25 ans à 29 ans
4. 30 ans et plus
|
03
|
Etat-civil du répondant
|
1. Célibataire
2. Marié (e)
3. Divorcé (e)
4. Union de fait
5. Separé
6. Veuf (ve)
|
04
|
Niveau d'étude du répondant
|
1. Sans étude
2. Primaire
3. Secondaire
4. Universitaire
|
05
|
Profession du répondant
|
1. Commerçant (e)
2. Enseignant (e)
3. Etudiant (e)
4. Autres à préciser
|
SECTIONS II. CONNAISSANCES
|
Diminution de la prolifération des vecteurs des
maladies
|
07
|
As-tu déjà entendu parler d'une latrine
hygiénique ?
|
1. Oui
2. Non
|
08
|
Si oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut
contribuer à la prolifération des vecteurs des maladies ?
|
1. Oui
2. Non
|
09
|
Si Oui, comment ?
|
|
10
|
Si non, pourquoi ?
|
|
Diminution de la prolifération des maladies
diarrhéiques
|
11
|
As-tu déjà entendu parler des maladies
diarrhéiques ?
|
1. Oui
2. Non
|
12
|
Si Oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer
à la prolifération des maladies diarrhéiques ?
|
1. Oui
2. Non
|
13
|
Si Oui, comment ?
|
|
14
|
Si Non, pourquoi ?
|
|
Absence des odeurs
|
15
|
As-tu déjà entendu parler des mauvaises
odeurs ?
|
1. Oui
2. Non
|
16
|
Si oui, est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer
à l'absence des mauvaises odeurs ?
|
1. Oui
2. Non
|
17
|
Si Oui, Comment ?
|
|
18
|
Si non, Pourquoi ?
|
|
Avoir un environnement sain
|
19
|
Est-ce qu'une latrine hygiénique peut contribuer à
un environnement sain ?
|
1. Oui
2. Non
|
20
|
Si Oui, Comment ?
|
|
21
|
Si non, Pourquoi ?
|
|
SECTION III. PRATIQUES
|
Entretien des latrines
|
22
|
Nettoyez-vous régulièrement votre latrine ?
|
1. Oui
2. Non
|
23
|
Si oui avec quoi ?
|
|
24
|
Si Oui, Pourquoi le nettoyez-vous régulièrement
?
|
|
25
|
Si Oui, quel équipement de protection vous portez lors de
nettoyage ?
|
1. Les gants
2. Le cache-nez
3. La salopette
4. Les bottes
5. Autres à préciser...................
|
26
|
Si non pourquoi ?
|
|
Evacuation hygiénique des
excrétas
|
27
|
Avez-vous déjà
vidé au moins une fois votre latrine
|
1. Oui
2. Non
|
28
|
Si Oui, Est-ce que cela a
été à la base de la pollution de l'environnement
?
|
1. Oui
2. Non
|
29
|
Si Oui,
Comment ?
|
|
30
|
Y a-t-il des gens dans votre
milieu qui n'utilisent pas les latrines hygiéniques ?
|
1. Oui
2. Non
|
31
|
Si
oui, pourquoi ?
|
|
32
|
Si oui quelles sont les
conséquences ?
|
|
Lavage des mains après usage des
toilettes
|
33
|
Lavez-vous les mains après avoir été aux
toilettes ?
|
1. Oui
2. Non
|
34
|
Si Oui, avec quel produit ?
|
1. Du savon et l'eau
2. De la cendre et l'eau
3. Eau seulement
4. Tous ces produits
|
35
|
Si Oui, quel en sont les avantages ?
|
|
36
|
Quelles sont les conséquences ?
|
|
UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS-LACS
ULPGL BP.368/Goma
Guide d'interview adressé auprès de l'IT
de l'aire de santé Bujovu
Bonjour Monsieur, Madame, je suis Deborah KABUO MANTOLA,
étudiant en G3 à l'Université Libre des Pays de
Grands-Lacs, ULPGL/Goma dans la faculté de Santé et
Développement Communautaires.
Dans le cadre de notre travail de fin du premier cycle
(Graduat) portant sur « Connaissances et pratiques
de la population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des
latrines hygiéniques », ce guide est un
outil de collecte des données auprès de l'IT de l'aire de
santé Bujovu. Votre participation est très importante en
répondant aux questions ci-dessous. Dans l'anonymat, les données
fournies ne seront exploitées que pour des fins scientifiques.
Merci.
1. Quel est le niveau des connaissances de la
population du quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques?
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2. Quelles sont les pratiques de la population du
quartier Bujovu sur l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
3. Que suggérez-vous pour que les habitants du
quartier Bujovu maitrisent l'importance de l'utilisation des latrines
hygiéniques ?
............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
* 1OMS, Rapport sur la
santé dans le monde, Genève, 2015
* 2Idem.
* 3Idem.
* 4 UNICEF& WHO,
Joint monitoring program and drinking water and sanitation special,
NEW YORK, 2016.
* 5Idem.
* 6 ASS SERGE FATAKI,
Hygiène et assainissement, cours inédit, ULPGL GOMA,
FSDC-G2, 2017-2018.
* 7 Archives du bureau du
quartier bujovu de 2018 N°98 du 18 Novembre 1998
* 8OMS, Rapport sur eau,
hygiène, assainissement, Genève 2016.Disponible sur
www.who.int/watersanitationhelthdeseases,
consulté le 12.4.2019 à 11h
* 9 Idem
* 10 Jeune Afrique,
Releveepidemiologique, disponible sur
www.jeune
afrique.com/releveepidemiologique, septembre 2016, consulté le 12.4.2019
à 14h
* 11Radio okapi,
environnement et santé, disponible sur
www.Radiookapi.net,consulté le
14.4.2019 à 10h.
* 12OMS, Rapport sur le
choléra, disponible sur
www.int.cholera , consulté
le 14.4.2019.
* 13 MSF,lutte contre la
propagation des epidemies,rue lausanne,Genève 2016.
* 14Médecins
d'Afrique, RDC, rapport de mission , GOMA, juillet 2017.
* 15 Rapport SNIS du centre
de santé Bujovu, 2018
* 16 Idem
* 17 Notre
pré-enquête sur terrain.
* 18 Idem
* 19 Dictionnaire LAROUSSE,
paris, cedex 06.
* 20 Idem.
* 21Ass Serge FATAKI,
hygiène et assainissement, cours inédit, ULPGL, Goma,
FSDC, G2, 2017-2018
* 22 Dictionnaire LAROUSSE,
paris, cedex 06
* 23 Idem.
* 24 Idem.
* 25 Idem.
* 26OMS, «
Santé et Développement », 2012.
* 27 GUINDO,
Journée communale de l'eau à Bandiagara, MALI, le 1
avril 2017p.20.
* 28 Mamadou DIABATE, Déchets
ménagers impact sur la santé et l'environnement en commune
I du district de Bamako : cas de Banconi, BAMAKO, Masters, 2010.
* 29 Karim BITEKO, Effets néfastes du non
respect de l'hygiène des latrines dans les ménages du quartier
Kahembe, Université Libre des Pays des Grands
Lacs/GOMA - Grade 2013 p.25
* 30 J. PICKFORD & R.
REED, Water, Engineering and Development Centre, Lough Borough
University of Technology, ANGLETERRE, 2011.
* 31
La Cellule
de Communication, insalubrité dans la ville de Goma, 15 avril
2015 disponible
surhttp://caritasgoma.org/comment-nettoyer-la-ville-de-goma-de-haut-en-bas/
* 32UNICEF, cité
par Dadou AndriaMBOLANIRINA,Recherche sur la gestion des latrines,
ville de TALATAVOLONONDRY, 2011disponible sur
www.irinnews.org/frconsulté
le 2 avril 2017 à 16h12.
* 33UNICEF, cité par
ITELE, Le manque d'accès à l'eaupotable cause la mort
publié sur
www.itele.fr , publié le 19
mars 2015, consulté le 1 avril 2017 à 12h.
* 34 NANITU MANDANGI, Nature
et analyse des indicateurs de la qualité de l'habitat au camp
`'Lieutenant-colonel KOKOLO'' à Kinshasa, inédit, UNIKIN,
2006 p.32.
* 35 O. GUINDO,
Journée communale de l'eau à BANDIAGARA, le 25 avril
2013 p .14.
* 36Pé LOH GAMY, Problèmes
d'assainissement et de gestion des ordures ménagères, des eaux
usées en milieu rural : le cas de la C.R.D. de DIECKE.,
Université générale LANSANA CONTE DE SONFONIA CONAKRY
(Guinée) - Maitrise de géographie, 2004, p.13.
* 37 Mamadou Diabaté,
op.cit.
* 38Water sanitation
program(WSP-2002),
in www.wsp=watersanitationprogramme.cd.
* 39 Les amis de la terre,
Les déchets organiques et les toilettes - retour a la terre,
Thématiques Biodiversité, Septembre 2012.
* 40Germain MANITU MANDANGI,
Nature et analyse des indicateurs de la qualité de l'habitat au camp
lieutenant colonel KOKOLO à Kinshasa, RDC, 2017.
* 41 EDS-RDC, 2013-2014,
page155.
* 42Trésor KIHIMBA,
problématique de gestion des latrines dans les institutions
supérieures et universitaires de la ville de Gomacas de l'ISC/GOMA,
2012.
* 43Trésor KIHIMBA,
2012. Op.cit.
* 44Apollinaire KOMBASSERE,
Accès à l'eau potable et les risques
diarrhéiques dans les zones irrégulières
d'Ouagadougou, Conakry, 2011.
* 45Apollinaire KOMBASSERE,
Conakry, 2011. Idem.
* 46OMS, Rapport mondial
sur l'environnement et santé, 2014.
* 47
UNICEF,
SanitationProgrammingHandbook, 2014.
* 48 André KALONGA PANDI, L'évaluation
des connaissances sur les paramètres affectant l'insalubrité
péri domiciliaire dans la zone de santé de NGABA, ISTM-Licence en
santé publique, 2009, p.18.
* 49 Pierre MAMBO BAKENGA, La pollution de
l'environnement par les ordures ménagères. Cas de la commune
d'Ibanda Sud- Kivu, ville de Bukavu en RDC, ISDR-BUKAVU, TFC Inédit,
2012 p.18.
* 50 Souleymane DIABAGATE., Analyse de la situation
de l'assainissement dans les quartiers défavorisés
d'Abidjan : Cas du quartier Sagbé dans la commune d'Abobo,
Université d'Abidjan COCODY-DEA de Géographie option
Environnement 2009 p .27.
* 51 Emmanuel KYAMUSOKE BOARUZIMA,
Problématique de la promiscuité de logement et son impact sur la
population du quartier MAPENDO dans la ville de Goma en
RDC
Université ouverte campus de Goma /nord Kivu en
RDC - licence en santé publique 2009.
* 52 André KALONGA
PANDI, Evaluation des connaissances sur les paramètres affectant
l'insalubrité péri domiciliaire dans la ZS de NGABA,
ISTM-Licence en santé publique, 2009.
* 53 KATCHE Guillaume, Les facteurs favorisant le
paludisme à AKEIKOI, Institut National de Formation des Agents de
Santé(INFAS), Diplôme d'Etat, 2010, p.56.
* 54 Alexis ATOKARE,
Facteurs explicatifs de la morbidité diarrhéique chez les
enfants de moins de 5 ans au Tchad, mémoire, Université de
Yaoundé/ Cameroun. DESS en démographie, 2008 page 65.
* 55Gestion des
déchets dans la ville de Goma, ISIG, TFC -inédit, 2011.
* 56 Karim BITEKO travail de
fin de cycle sur effets néfastes du non respect de l'hygiène
des latrines dans les ménages du quartier Kahembe,
Université Libre des Pays des Grands Lacs/GOMA,
inédit, 2013.
* 57FOUNTAIN, Education
sanitaire sur l'eau, hygiène et assainissement, Mauritanie, 1980,
p281.
* 58HEALTH DIGNITY &
DEVELOPMENT: What will it take?, UN Millennium Project Task Force on
Water & Sanitation, Final Report, ABRIDGED, 2005, p32.
* 59 OMS/UNICEF (JMP),
Rapport Programme commun de suivi donne des estimations sur la couverture
en services d'assainissement à travers les pays, ainsi que des
informations sur la proportion des ménages qui utilisent des latrines
non améliorées, des latrines améliorées,
Niger, 2013.
* 60 VIGARELLO Georges,
le propre et le sale, le seuil, 1987, p13.
* 61FRANCEYS, J. PICKFORD &
R. REED, Water, Engineering and Development Centre, University of
Technology, Loughborough, ANGLETERRE, 2011.
* 62Ludovic Alves
Miranda,Gestion des latrines dans les institutions supérieures et
universitaires au Burkina Faso, 2010.
* 63Idem.
* 64Rapport ONEA, Op.cit.
* 65Ekoué LAGNON AHATEFOU,Diagnostic du
système de collecte des excrétas et eaux usés domestiques
dans les milieux inondables de la ville de Lomé : cas du quartier
ZOGBEDJI, 2013.
* 66 André KALONGA
PANDI, Evaluation des connaissances sur les paramètres affectant
l'insalubrité péri-domiciliaire dans la zone de santé de
NGABA, Institut Supérieur des Techniques Médicales,
Mémoire Inédit Licence en santé publique, 2007.
* 67Rapport
ONEA, Gestion des latrines publiques et institutionnelles
auBURKINAFASO : cas d'Ouagadougou, inédit, 2010.
* 68Rapport
ONEA, 2010. Op.cit.
* 69Nguengar NASSARTEBAYE,
Accès à l'eau potable et à
l'assainissement,étude appliquée au quartierGamkalle de
la commune IV de NiameyauNiger, Mémoire Inédit, 2010.
* 70Philippe Le Bel, Ecologiste
(vers 1200).
* 71 Aline NZUZI, op.cit.
* 72 KASONGO AMZA,
Epidémiologie de la fièvre typhoïde dans la ville de
Kindu, mémoire, 2014, p13.
* 73 AGROBLOC, Lavage
des mains après avoir été aux toilettes, résultats
de sondage sur les pratiques d'hygiènes disponible sur
http://:www.Lavage des mains en sortant des toilettes publié
le 24 novembre 2015, mis à jour le 30 avril 2017, p1.
* 74 Adeline LAFITTE, 1
Français sur 2 ne se lave pas les mains après avoir
été aux toilettes disponible sur
http://www.magazine-avantages.fr/bien-être.3.asp2,
article, site en ligne consulté le 30 avril 2018 à 13h5', p2.
* 75Adeline LAFITTE,
op.cit.
* 76Ludovic Alves Miranda,
op.cit.
* 77Ludovic Alves Miranda,
op.cit.
* 78Idem.
* 79Rapport annuel du quartier
Bujovu, 2018.
* 80EDS (Enquête
Démographique Sanitaire), RDC,2013-2014.
* 81 SHABANI KASONGO, Cours
de Recherche Action, Inédit, G3FSDC/ULPGL/GOMA, 2019.
* 82 Marina MUTEHO KASONGO,
Cours de Bioéthique, Inédit, 2017.
* 83 Karim BITEKO, op cit
* 84 Mamadou DIABATE ? Op
cit
* 85 Appolinaire LOMBASSAIRE,
Op cit
* 86 Rapport OMS , Op cit
* 87 VIGARELLO Georges, Op
cit
* 88 André PANDI
KALONGA , Op cit
* 89 AGROBLOC, Op cit