3.5- Collecte des données
Pour administrer les questionnaires, nous nous sommes rendu
dans les arrondissements ciblés pour rencontrer les personnes
concernées. Nous sommes allé de ménage en ménage
pour effectuer les enquêtes. Nous avons partagé les questionnaires
aux enquêtés instruits et les avons assistés dans la
réponse aux questions. Ce qui nous a permis de limiter les mauvais
remplissages, les pertes de questionnaire et de rendre les informations plus
exploitables. Par contre, pour les enquêtés non-instruits, nous
avons essayé de transcrire fidèlement leurs opinions sur nos
feuilles d'enquête.
Pour ce qui concerne les entretiens, nous les avons
réalisés après un rendez-vous. Ces entretiens ont
duré chacun plus de dix (10) minutes.
Nos investigations se sont déroulées du 20 mai
au 7 juin de l'année 2013.
3.6- Traitement des données
ü Traitement des données du
questionnaire
Nous avons procédé au traitement des
informations que nous avons recueillies lors de nos enquêtes à
l'aide de logiciel Microsoft Excel. Les réponses ont été
évaluées en considérant l'effectif total de
l'échantillon et l'information recherchée. Elles sont
représentées ainsi dans des graphes à l'aide de ce
logiciel.
ü Traitement des données de
l'entretien
Après transcription de toutes les interviews, nous
avons procédé à une analyse de contenu en faisant des
rapprochements et des différenciations.
3.7- Difficultés rencontrées
Lors de nos enquêtes dans la commune de Bohicon, nous
avons été confronté à bon nombre de
problèmes pouvant constituer un obstacle au déroulement de notre
enquête. Mais avant d'en faire mention, il faut souligner que ces
investigations ont coïncidé avec le déroulement de la phase
opératoire de la quatrième édition du RGPH dans le pays.
Cela a favorisé notre accueil par les habitants
prédisposés psychologiquement à recevoir dans leur maison
des agents devant leur administrer de questions. Néanmoins, cette
occasion n'a pas réglé le problème de réticence de
la population à répondre à nos questions. En effet, nous
sommes obligé d'expliquer et de réexpliquer le but de notre
étude afin d'apaiser les inquiétudes de la population
déjà sollicitée par les enquêteurs du RGPH. De plus,
avec les tâches qui sont les leurs dans le cadre de la réalisation
de cette phase du recensement des populations, les chefs d'arrondissements ne
se retrouvent pas à leurs services, ce qui nécessite des appels
téléphoniques intempestifs, si leurs secrétaires acceptent
de nous donner leurs numéros. Plusieurs rendez-vous n'ont pas
été respectés par les CA qui prétendent suivre les
activités des agents recenseurs. Cette situation a perduré et
nous a empêché de pouvoir d'interviewer le CA de Bohicon I qui
assumait l'intérim de celui de Oussaho. D'où l'entretien est
réalisé avec quatre (4) chefs d'arrondissement au lieu de cinq
(5).
De même, c'est à la mairie que nous avons
noté l'indisponibilité cruciale des agents. Il a
été prévu de nous entretenir avec le Chef Service
Communication et Protocole de la mairie et de consulter certains documents.
Mais une fois sur le terrain, les réalités ont été
tout autres. Le CSCP était perpétuellement absent à son
poste. Dès le premier jour de notre enquête, il nous a
été servi qu'il est allé en mission et que ce n'est pas
possible de le joindre par téléphone. Durant tout le temps de
notre enquête, semble-t-il que sa mission n'a pas pris fin.
Concernant les documents à consulter, cela n'a pas
été non plus facile. Nous avons fini par rencontrer le Chef
Service Planification et Développement local, suite, lui aussi, à
ses absences répétées durant notre enquête. Mais
l'accès au PDC de la commune a été difficile. En effet, ce
PDC 2e génération n'est pas jusque-là
validé par l'autorité de tutelle (préfecture) alors que ce
document est censé être élaboré depuis la fin de la
mise en exécution du PDC 1re génération en
2008. L'accès ou la copie des données de ce document est
protégée par la loi et nous avons été obligé
de faire une consultation sur place.
Les intempéries climatiques aussi ont rendu notre
enquête difficile. Pendant notre séjour dans la commune, il y a eu
pluie presque tous les jours, d'où les difficultés de nous rendre
sur les lieux d'enquête.
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