Remerciements
Nous remercions Allah tout puissant de nous avoir donné
le courage, la force et la volonté pour la réalisation de ce
mémoire.
Nos vifs remerciements sont adressés à notre
encadreur Mme.MESLEM Kahina(USTHB) pour nous avoir
guidés et soutenus dans l'élaboration et la réalisation de
ce travail. Qu'elle trouve ici l'expression de nos sincères
remerciements.
Nous témoignons une reconnaissance particulière
à notre encadreur Mr. LEFGOUNE Madjid chef de
département Gestion Flux Gaz (SONATRACH TRC) pour nous avoir
proposé le thème de cette étude, soutenu et surtout de
nous avoir accueillis au sein du TRC, pour sa disponibilité, temps et
patience qu'il nous a accordés, en nous facilitant la
compréhension des clauses de travail, le côté technique et
le fonctionnement sur le plan pratique.
Nous tenons également à remercier les membres du
jury: Mr.BOUROUBI Sadek (Professeur USTHB) le président
de jury et Mme.BENYAHIA TANI Nesrine (Université
Alger3) d'avoir accordé de leurs temps précieux pour expertiser
notre travail, nous espérons qu'ils en soient satisfaits.
Nous tenons à exprimer notre gratitude à
Mr.MEZGHICHE Abdelhak (USTHB) pour sa disponibilité,
son aide et ses conseils.
Nos profonds remerciements s'adressent également
à l'ensemble du personnel du SONA-TRACH (TRC) et en particulier
Mr.LAALAM Boualam, Mr. SAHEB Lyes et Mme. KARA Nachida qui
nous ont facilité l'accomplissement de notre tâche, ainsi que
l'ensemble des enseignants qui nous ont formé au cours de notre cursus
à l'USTHB.
Nous voudrions également remercié du fond de
coeur notre camarade Mr. LABRECHE Mustapha pour sa
gentillesse, sa patience, son aide et sa disponibilité, nous voudrions
aussi lui témoigner notre reconnaissance pour nous avoir fait
découvrir le plaisir de travailler avec LATEX, sans oublier nos
collègues et amis.
Finalement, nous remercions toute personne ayant
contribué de près ou de loin à l'éla-boration de ce
mémoire, sans oublier tous ceux qui nous ont encouragé le long de
notre parcours universitaire.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
Ma chère mère, celle qui m'a donnée le
sens de vie, celle qui a toujours été là pour moi, et
qui n'a pas cessé de prier pour moi et de m'encourager, que Dieu me
la garde.
Mon très cher père, qui m'a toujours soutenue
et aidée à affronter les difficultés. A ma chère
grand mère.
A mes chères frères Yahia, Adel et mes soeurs
: Fatima, Mariem.
A mon amie et mon binôme Soumaya, merci pour sa
présence et pour avoir su m'écouter durant ces années.
Ainsi qu'à son adorable famille.
A tous mes chers amis pour leur amitiés, leur
encouragement, leur soutien :
Mina, BEN BIDA Gania, LABANE Hayet, Sihem, Nadjou, Selma
(gm), Amina(gm), Massouda et
Chahrazed
A tous ceux qui sont chères et dont je n'ai pas
cité le nom. A tous mes camarades de la promotion sortante
2015.
Soumia
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
Ma chère mère, pour ses sacrifices depuis
qu'elle m'a mis au monde, et qui n'a pas cessé de prier pour moi et
de m'encourager, et qui a su m'entourer de toute son affection et son
amour, que Dieu me la garde.
Mon très cher père, qui a veillé, tout
au long de ma vie, à ce que je n'eusse besoin de rien, que Dieu le
protège.
A mon frère Abes, mes soeurs : Hadjer, Manel, Asma et
son fils Anis.
A mon binôme Soumia, qui avec sa patience a tant
donné pour que nous achevions ce travail dans les meilleur conditions,
ainsi que toute sa famille.
A tous mes chers amis.
A tous mes camarades de la promotion sortante 2015, et a
tous ceux qui me sont chers.
Soumaya
Table des matières
Introduction générale
1
|
Présentation de la SONATRACH
|
14
|
|
1.1
|
Introduction
|
14
|
|
1.2
|
Historique
|
14
|
|
1.3
|
Description du groupe pétrolier SONATRACH
|
15
|
|
1.4
|
Organisation de la SONATRACH
|
16
|
|
|
1.4.1 Structures opérationnelles
|
16
|
|
|
1.4.2 Structures fonctionnelles
|
17
|
|
1.5
|
Organigramme de la SONATRACH
|
18
|
|
1.6
|
Présentation de l'activité Transport par
canalisation TRC
|
19
|
|
|
1.6.1 Missions de l'activités de TRC
|
19
|
|
|
1.6.2 Le transport au sein de la chaîne hydrocarbures
|
20
|
|
|
1.6.3 Organigramme de l'Activité TRC
|
21
|
|
|
1.6.4 Patrimoine de l'Activité TRC
|
22
|
|
|
1.6.5 Quantités livrées
|
22
|
2
|
Définitions et
généralités
|
23
|
|
2.1
|
Introduction
|
23
|
|
2.2
|
Généralités sur les hydrocarbures
|
23
|
|
|
2.2.1 Gaz naturel
|
23
|
|
2.3
|
Description d'un réseau de transport du gaz
|
25
|
|
|
2.3.1 Les gazoducs
|
25
|
|
|
2.3.2 Terminal de départ et d'arrivée
|
27
|
|
|
2.3.3 La station de compression: un maillon essentiel du
transport
|
27
|
|
|
2.3.4 Les compresseurs
|
29
|
|
2.4
|
Calculs hydrauliques : Définitions
|
31
|
3
|
Problématique et Modélisation
|
33
|
|
3.1
|
Introduction
|
33
|
|
3.2
|
Position du problème
|
33
|
|
3.3
|
Étude de l'existant
|
34
|
|
3.4
|
Modélisation du problème
|
35
|
|
3.5
|
Approche de modélisation
|
36
|
|
3.6
|
Données et paramètres du problème
|
36
|
|
|
3.6.1 Données du problème
|
36
|
|
|
3.6.2 Définition des paramètres du problème
|
38
|
|
|
3.6.3 Modélisation des courbes caractéristiques des
compresseurs
|
43
|
|
|
3.6.4 Estimation des valeurs de la hauteur adiabatique et du
rendement
|
|
|
|
adiabatique
|
45
|
|
3.7
|
Formulation mathématique du problème
|
50
|
|
|
3.7.1 Les hypothèses du problème
|
50
|
|
|
3.7.2 Définition des données
|
51
|
|
|
3.7.3 Paramètres du modèle
|
51
|
|
|
3.7.4 Contraintes
|
52
|
|
|
3.7.5 L'objectif
|
55
|
|
|
3.7.6 Evaluation du modèle
|
57
|
|
3.8
|
L'état de l'art
|
59
|
|
|
3.8.1 Introduction
|
59
|
|
|
3.8.2 Les différentes approches de modélisation et
de résolution de "Gaz
|
|
|
|
Pipeline Fuel Consumption Minimisation Problem (GPFCMP)" . . .
.
|
59
|
4
|
Méthode de résolution
|
62
|
|
4.1
|
Introduction
|
62
|
|
4.2
|
La programmation non linéaire mixte en nombres entiers
|
63
|
4.2.1 Qu'est ce qu'un programme MINLP ? 63
4.2.2 Technique de résolution 64
4.3 Les méthodes approchées 65
4.3.1 Les heuristiques classiques 65
4.3.2 Les métaheuristiques 67
4.4 Le recuit simulé 68
4.4.1 Présentation 68
4.4.2 L'analogie entre le recuit physique et le recuit
simulé 69
4.4.3 Paramètres opérationnelles 69
4.4.4 Principe de RS : 70
4.4.5 Algorithme général du Recuit simulé
71
4.5 Les algorithmes génétiques 72
4.5.1 Présentation 72
4.5.2 L'analogie entre la génétique biologique et
algorithme génétiques . 72
4.5.3 Le principe d'un algorithme génétique 73
4.6 Schéma des méthodes approchées 78
4.7 Démarches Hybrides 78
5 Résolution du problème 80
5.1 Adaptation d'une heuristique au problème 80
5.1.1 Principe de l'heuristique 80
5.1.2 Procédure de l'heuristique 81
5.1.3 Organigramme de l'heuristique 84
5.2 Adaptation des algorithmes génétiques au
problème 85
5.2.1 Codage des données 85
5.2.2 Population initiale 85
5.2.3 Évaluation 86
5.2.4 Sélection 86
5.2.5 Croisement 86
5.2.6 Mutation 89
5.3 Heuristique de réparation 91
|
5.4
|
5.3.1 Organigramme de l'adaptation des AG au problème
Adaptation du recuit simulé au problème
|
92
93
|
|
|
5.4.1 Initialisation
|
93
|
|
|
5.4.2 Paramètres opérationnelles
|
93
|
|
|
5.4.3 Voisinage
|
93
|
|
|
5.4.4 Principales étapes
|
93
|
|
|
5.4.5 Organigramme d'adaptation de recuit simulé au
problème
|
95
|
6
|
Description informatique
|
96
|
|
6.1
|
Introduction
|
96
|
|
6.2
|
C'est quoi le Delphi?
|
96
|
|
6.3
|
Présentation de l'application
|
97
|
|
|
6.3.1 Description de l'application
|
97
|
|
|
6.3.2 Utilisation de l'application
|
97
|
|
6.4
|
Résultats de l'application
|
112
|
|
|
6.4.1 Comparaison des résultats obtenus avec les
données réelles
|
117
|
Conclusion générale Bibliographie
Annexe
Table des figures
1.1
|
La chaîne de production des hydrocarbures
|
17
|
1.2
|
Schéma organisationnel et fonctionnel de la
SONATRACH.
18
|
|
1.3
|
Le processus du transport des hydrocarbures
|
20
|
1.4
|
Organigramme de l'Activité TRC
|
21
|
2.1
|
Consommation mondiale de gaz naturel, 2007-2035
|
24
|
2.2
|
Chaine de transport par gazoduc
|
25
|
2.3
|
Le gazoduc GALSI de Hassi R'mel vers Castilionne Della Pescia
(Italie)
|
26
|
2.4
|
Une station de compression avec quatre
machines(turbocompresseurs)
|
28
|
2.5
|
Un compresseur centrifuge
|
30
|
2.6
|
Schéma de fonctionnement d'un compresseur centrifuge
|
31
|
2.7
|
Schéma d'un tube
|
32
|
2.8
|
La perte de charge
|
32
|
3.1
|
Présentation de GZ1
|
37
|
3.2
|
Schéma d'une station de compression
|
37
|
3.3
|
Schéma d'un tronçon ij
|
39
|
3.4
|
La carte de fonctionnement d'un compresseur
|
43
|
3.5
|
Le rendement adiabatique théorique en fonction du
débit et de la vitesse
|
50
|
3.6
|
Représentation de la ligne étudiée
|
52
|
3.7
|
Schéma de la ligne
|
60
|
4.1
|
Le processus de l'analyse du système
|
62
|
4.2
|
Sélection par roulette
|
75
|
4.3
|
Sélection par tournoi (entre deux individus)
|
75
|
4.4 Croisement en un point 76
4.5 La mutation 76
4.6 Schéma d'hybride de bas niveau 78
4.7 Schéma d'hybride de Haut niveau 79
5.1 La structure d'un individu. 85
5.2 Organigramme d'adaptation de récuit
simulé au problème 95
6.1 Logo 97
6.2 Fenêtre de lancement de l'application
98
6.3 Saisie du mot de passe 98
6.4 Fenêtre principale du l'application 99
6.5 Menu "Données" 99
6.6 sous-menu "calcul moindres carrées"
100
6.7 Les calculs par moindres carrées 100
6.8 sous-menu "Conditions opératoires"
100
6.9 Conditions opératoires 101
6.10 sous-menu "Caractéristiques du gazoduc"
101
6.11 Caractéristiques du gazoduc 102
6.12 sous-menu "Caractéristiques des compresseurs"
102
6.13 Caractéristiques des compresseurs
102
6.14 Menu "Calcul perte de charge" 103
6.15 fenêtre "Calcul perte de charge" 103
6.16 sous-menu "Options" 104
6.17 sous-menu "Sites web" 104
6.18 Bouton "Résolution" 104
6.19 La fenêtre "Résolution" 105
6.20 Le champ correspondant au débit 105
6.21 Le champ correspondant aux méthodes de
résolution 105
6.22 Résolution par l'heuristique 106
6.23 Résolution par l'algorithme
génétique 107
6.24 Résolution par le récuit simulé
107
6.25 Barre d'outils 108
6.26 Champ correspondant à l'affichage de la
configuration optimale 108
6.27 Affichage de la quantité consommée
ainsi que sa proportion 109
6.28 Bouton "Voir la ligne" 109
6.29 La fenêtre "Voir la ligne" 109
6.30 Bouton "Aide" 110
6.31 La fenêtre "Aide" 110
6.32 Bouton "Apropos" 111
6.33 La fenêtre "A propos" 111
6.34 Résolution par l'heuristique 112
6.35 Résolution par l'algorithme
génétique 113
6.36 Résolution par le recuit simulé
114
Liste des tableaux
3.1
|
Résultats obtenue par estimation
|
49
|
4.1
|
Analogies recuit physique / recuit simulé
|
69
|
4.2
|
Analogie génétique biologique/algorithme
génétiques
|
72
|
6.1
|
Résultats obtenus par l'application
|
115
|
6.2
|
Comparaison entre les données réelles et les
résultats obtenus par l'optimisa-
|
|
|
tion
|
117
|
6.3
|
Caractéristiques de la ligne GZ1.
122
|
|
6.4
|
Profil Altimétrie
|
122
|
6.5
|
Caractéristiques des compresseurs.
123
|
|
6.6
|
Caractéristiques de gaz naturel.
123
|
|
Introduction générale
Le gaz naturel joue un rôle énergétique
croissant. L'importance de ses réserves et les avantages qu'il
présente sur le plan de l'environnement favorisent son utilisation,
notamment dans des secteurs à forte valeur ajoutée : industrie de
précision, production d'électri-cité.
Les coûts techniques de production, de traitement et
surtout de transport du gaz naturel restent toutefois élevés et
représentant un handicap. Cette difficulté est d'autant plus
réelle que la part des réserves de gaz naturel situées en
mer ou dans des zones plus éloignées au consommateur.
Pour transporter des quantités de plus en plus
importantes sur des distances toujours plus grande, le système de
transport de gaz naturel par canalisation reste le mode le plus utilisé
à travers le monde. Les compagnies gazières s'intéressent,
d'une manière régulière, à réduire les
coûts d'investissement et les charges d'exploitation pour le
développement et le maintien de leurs réseaux.
Dans notre étude, nous nous intéressons à
la minimisation des charges d'exploitation dans le transport du gaz naturel. En
effet, l'acheminement du gaz dans le réseau passe par divers dispositifs
de la conduite. le gaz perd en pression suite aux frottements avec la paroi de
la canalisation, cette perte en pression est compensée par les stations
de compression qui élèvent la pression de gaz.
Pour comprimer le gaz à travers les stations, ces
dernières ont besoins de consommer une quantité de gaz
prélevée à partir de la canalisation. Dans notre pays,
elles consomment beaucoup de gaz naturel, plus de 600 millions de
m3/an, soit un coût de 130 millions de
dollars par an.
L'objectif de notre étude, est donc de chercher une
meilleure solution qui permet de minimiser la quantité de gaz
consommée par les stations de compression de telle sorte à
satisfaire la demande en transport.
Pour mener à bien notre projet nous avons
élaboré le plan suivant:
· Le premier chapitre servira à faire une
brève présentation de l'entreprise SONATRACH, ses
activités, ses objectifs, ainsi que la branche TRC.
· Dans le deuxième chapitre, nous donnons
quelques généralités sur le gaz naturel et les termes
techniques utilisés dans ce mémoire.
· Le troisième chapitre propose la
problématique et l'objectif assigné à notre travail, ainsi
que la modélisation du problème.
· Le quatrième chapitre est réservé
aux méthodes de résolution du problème proposé.
· Le cinquième chapitre porte sur l'adaptation
des méthodes de résolutions au problème
étudié.
· Le sixième chapitre porte sur la description
générale de l'application informatique.
· Enfin, nous terminons notre travail par une conclusion
générale portant sur ce qui a été
élaboré.
14
Chapitre 1
Présentation de la SONATRACH
1.1 Introduction
SONATRACH est une compagnie algérienne et un acteur
internationale majeur dans l'industrie des hydrocarbures, c'est une compagnie
de recherche, d'exploration, de transport par canalisation, de transformation
et de commercialisation des hydrocarbures et leurs dérivés. Elle
intervient également dans d'autres secteurs tels que les énergies
nouvelles et renouvelables, le dessalement de l'eau de mer, la
génération électrique. Elle exerce ses métiers en
Algérie et partout dans le monde où des opportunités se
présentent.
Elle a pour missions de valoriser de façon optimale
les ressources nationales d'hydrocar-bures et de créer des richesses au
service du développement économique et social du pays.
1.2 Historique
SONATRACH : plus d'un demi-siècle
d'existance ...
La Société Nationale de Transport et de
Commercialisation des Hydrocarbures SONATRACH a été crée
par le décrit N°63/491 du 31 décembre 1963 paru au journal
officiel du 10 nou-vombre 1964. Ces missions on été
élargies le 22 Septembre 1966 pour s'étendre à tous les
domaines de l'industrie pétrolière, la recherche et le transport
des hydrocarbures.[18] La nationalisation des hydrocarbures le 24
février 1971 a poussé SONATRACH à prendre en main le
destin pétrolier et gazier du pays.
15
1.3. DESCRIPTION DU GROUPE PÉTROLIER SONATRACH
Aujourd'hui et après sa restructuration en 1981,
SONATRACH garde les principales fonctions du secteur des hydrocarbures à
savoir :[18]
· L'exploitation, le forage et la production.
· Le transport des hydrocarbures.
· Le traitement et la liquéfaction du gaz
naturel.
· La commercialisation des hydrocarbures liquides et
gazeux.
1.3 Description du groupe pétrolier
SONATRACH
· Principales
activités:
- L'exploration.
- La production.
- Le transport terrestre et maritime des produits
pétroliers.
- La commercialisation et le partenariat en amont et en aval dans
le domaine des
hydrocarbures liquides et gazeux.
· Forme juridique:
Société par action (SPA).
· Effectif de
SONATRACH : 48 789 agents en 2013. [18]
Durant la période 2009-2013, l'effectif permanent
à enregistré une évolution qualitative (accroissement des
effectifs universitaires, diminution des effectifs exécution).
· Production totale d'hydrocarbures en 2013
: 187 millions TEP .[16]
· Chiffre d'affaires à l'exportation en
2013 : plus de 63 milliard de dollars.
· La production de gaz naturel en 2013
: 127,2 milliards de
m3.
· Position du groupe Sonatrach sur le plan
international [18]
Le groupe pétrolier et gazier est classé
1eren Afrique et 12eme dans le monde en 2013.
- Quatrième exportateur mondial de Gaz Naturel
Liquéfié (GNL).
- Troisième exportateur mondial de Gaz Pétrole
Liquéfié (GPL).
- Cinquième exportateur de Gaz Naturel(GN).
16
1.4. ORGANISATION DE LA SONATRACH
1.4 Organisation de la SONATRACH
1.4.1 Structures opérationnelles
Les activités opérationnelles exercent les
métiers du groupe et développent son potentiel d'affaires tant en
Algérie qu'à l'étranger. Les activités
opérationnelles, qui sont placées sous l'autorité d'un
vice-président sont: [18]
- Activité « Amont (AMT)
» :
L'activité Amont couvre les activités de
recherche, forage et la production d'hydrocar-bures. Elles sont assurées
par Sonatrach seule, ou en association avec d'autres compagnies
pétrolières.
- Activité « Transport par
Canalisation (TRC) » :
Au sien du groupe Sonatrach, l'activité Transport par
Canalisation TRC est en charge de l'acheminement des hydrocarbures,
(pétrole brut, gaz, GPL et condensât), depuis les zones de
production jusqu'aux zones de stockage, les ports pétroliers et les
unités de transformations, via des canalisations dédiés
à chaque produit.
- Activité « Aval (AVL)
» :
Elle prend en charge l'élaboration et la mise en ouvre
des politiques de développement et d'exploitation de l'aval
pétrolier et gazier. Elle a pour missions essentielles l'exploi-tation
des installations existantes de liquéfaction de gaz naturel et de
séparation de GPL, de raffinage, de pétrochimie et de gaz
industriel.
- Activité commercialisation "COM" :
chargée d'assurer la valorisation et l'écoulement de la
production sur le marché national et internationale.
17
1.4. ORGANISATION DE LA SONATRACH
La figure ci-dessous montre bien ces activités
FIGURE 1.1 - La chaîne de
production des hydrocarbures
1.4.2 Structures fonctionnelles
Elles sont organisées en cinq Directions Coordination
Groupe sous l'autorité d'un directeur:
· Direction Ressources Humaines et Communication « RHC
».
· Direction Activité Centrale « ACT ».
· Direction Stratégie Planification et Economie
« SPE ».
· Direction Finance « FIN ».
· Direction activités Internationales « INT
» (nouvelle direction créée en 2006). et quatre directions
centrales :
· Direction Audit Groupe « ADG ».
· Direction Juridique « JUR ».
· Direction Santé, sécurité en
Environnement « HSE ».
· Direction Techniques et Développement «
TEC» (nouvelle direction créée en 2006).
1.5. ORGANIGRAMME DE LA SONATRACH
1.5 Organigramme de la SONATRACH
FIGURE 1.2 - Schéma organisationnel
et fonctionnel de la SONATRACH.
18
Note : les flèches indiquent les interactions et
les flux d'informations.
19
1.6. PRÉSENTATION DE L'ACTIVITÉ TRANSPORT PAR
CANALISATION TRC
1.6 Présentation de l'activité Transport
par canalisation TRC :
Le transport par canalisation est un mode de transport de
matières gazeuses, liquides, solides ou polyphasiques,
réalisé au moyen de conduites constituant
généralement un réseau ou système de transport.
[18]
L'activité Transport par Canalisation
assure l'acheminement des hydrocarbures, pétrole brut, gaz, GPL
et condensât depuis les zones de production jusqu'aux zones de stockage,
aux complexes GNL et GPL, aux raffineries, aux ports pétroliers ainsi
que vers les pays importateurs. Elle dispose un réseau de canalisations
de près de 19599 km en 2013 contre 19063 en 2012, soit une augmentation
de 536 km suite à la réception du GR4 et répartis comme
suit: [18]
- Des gazoducs d'une longueur de 9689 km. - Des
oléoducs d'une longueur de 9910 km.
1.6.1 Missions de l'activités de TRC
La branche de transport par canalisation a pour mission:
- La gestion et l'exploitation des ouvrages concentrés
et les canalisations de transport des hydrocarburs.
- La coordination et le contrôle de l'exécution
des programmes de transport arrêtés en fonction des
impératifs de production et de commercialisation.
- La maintenance, l'intervention et la protection des
ouvrages concentrés et canalisation de transport des hydrocarburs.
- La conduite des études, la réalisation et la
gestion des projets de développement du réseau.
1.6. PRÉSENTATION DE L'ACTIVITÉ TRANSPORT PAR
CANALISATION TRC
1.6.2 Le transport au sein de la chaîne
hydrocarbures
Le transport par canalisation constitue le maillon
intermédiaire entre l'amont de l'acti-vité
pétrolière et gazière et les activités en aval en
matière de transformation, de traitement des hydrocarbures et leur
commercialisation. C'est une étape charnière dans la chaîne
des hydrocarbures.
20
FIGURE 1.3 - Le processus du transport des
hydrocarbures
21
1.6. PRÉSENTATION DE L'ACTIVITÉ TRANSPORT PAR
CANALISATION TRC
1.6.3 Organigramme de l'Activité TRC
L'organigramme de la société est
représenté comme suit:
FIGURE 1.4 - Organigramme de l'Activité
TRC
22
1.6. PRÉSENTATION DE L'ACTIVITÉ TRANSPORT PAR
CANALISATION TRC
1.6.4 Patrimoine de l'Activité TRC
· TRC dispose de 34 canalisations dont 11 sont
réservées au pétrole brut, 3 pour le condensât, 4
pour le GPL et 16 pour le gaz naturel.
· 357 millions TEP en Pétrole.
· 82 stations de pompage et de compression.
· 300 machines principales d'une puissance total de plus
de 2 millions CV , (où 1 CV=0.00073550 MW).
· 127 bacs de stockage d'une capacité de design
de 4.3 millions TEP.
· 03 ports pétroliers d'une capacité
opérationnelle de 320 MTA.
· 03 bases principales de maintenance.
· 01 Centre National de Dispatching Gaz (CNDG)
Hassi R'mel.
· 01 Centre de Dispatching des Hydrocarbures Liquides
(CDHL) Haoud El Hamra.
· 01 Centre de Stockage et Transfert des Huiles
(CSTH).
1.6.5 Quantités livrées
Les quantités évacuées en 2013 sont
réparties comme suit [18]
· Pétrole brut: 47,9 Millions
Tonnes.
· Gaz naturel: 80,2 Milliards
m3.
· Condensât: 8,6 Millions Tonnes.
· GPL : 6,4 Millions Tonnes.
Le réseau de transport par canalisation compte 16
gazoducs, avec une capacité de transport de 357 million TEP.
Depuis la mise en service des 02 gazoducs transcontinentaux,
Enrico Matei (reliant l'Algérie à l'Italie via la Tunisie) et
Pedro Duran Farrel (reliant l'Algérie à l'Espagne via le Maroc),
de nouveaux projets de construction de gazoducs sont en cours de
réalisation afin de répondre notamment à une demande
croissante du marché européen.[18]
23
Chapitre 2
Définitions et
généralités
2.1 Introduction
Confrontées à une problématique
d'optimisation liée au transport des hydrocarbures, plus
précisément les stations de compression, nous présenterons
dans ce chapitre la terminologie nécessaire avant de décrire la
problématique et ses facettes.
2.2 Généralités sur les
hydrocarbures
Les hydrocarbures sont des molécules organiques
exclusivement composées de carbone et d'hydrogène. Ils sont
inflammables, à l'image du pétrole et du gaz naturel , deux
carburants importants. Par ailleurs, ils ne se mélangent pas à
l'eau.
2.2.1 Gaz naturel
a- Description du gaz
Le gaz naturel est incolore, inodore, insipide, sans forme
particulière et plus léger que l'air. Il se présente sous
sa forme gazeuse au dessus de -161°C. Le gaz naturel est un mélange
d'hydrocarbures légers comprenant du méthane, de
l'éthane, du propane, des butanes et des
pentanes. Cependant, son composant principal est le
méthane(au moins 84,87%). Il possède une structure
d'hydrocarbure simple, composée d'un atome de carbone et quatre atomes
d'hydrogène CH4. Issu de la dégradation d'anciens
organismes vivants, il est souvent pré-
2.2. GÉNÉRALITÉS SUR LES HYDROCARBURES
sent dans les mêmes zones de production que le
pétrole à des profondeurs allant de 1000 à 6000
mètres sous terre, il est extrait par forage. Trois pays se partagent
plus de 50% des réserves mondiales de gaz naturel : la Russie (27%),
l'Iran (15%) et le Qatar (14%).
Les Caractéristiques principales du gaz naturel sont les
suivantes :
· Densité : 0.656 par rapport à l'air.
· Masse volumique: 0.78 kg/ m3.
· La capacité énergétique du gaz
naturel est appelée Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) : 9482
Kcal/ m3.
b- Utilité du gaz naturel
Le gaz naturel est la troisième source
d'énergie la plus utilisée dans le monde (aprés le
pétrole et le charbon), principalement dans:
- la production de chaleur pour la cuisson et le chauffage.
- le secteur industriel, comme matière première
pour l'industrie chimique (pétrochimie et raffinage).
- la production d'électricité.
- les transports : le gaz naturel pour véhicules (GNV)
est de plus en plus utilisé pour les transports publics urbains comme
les bus ou les camions-bennes.
24
FIGURE 2.1 - Consommation mondiale de gaz
naturel, 2007-2035
25
2.3. DESCRIPTION D'UN RÉSEAU DE TRANSPORT DU GAZ
2.3 Description d'un réseau de transport du
gaz
Le transport du gaz consiste à l'acheminer depuis la
zone d'extraction jusqu'à la zone de consommation afin d'alimenter les
réseaux de distribution.
A l'échelle nationale ou internationale, le transport
du gaz relie les gisements aux réseaux de distribution de manière
efficace, généralement invisible et en toute
sécurité, les moyens de transport du gaz doivent parfois couvrir
de longues distances et traverser plusieurs frontières afin de relier
les pays producteurs aux pays consommateurs. Il existe deux moyens
complémentaires pour transporter le gaz efficacement:
- les gazoducs.
- la transformation en gaz naturel liquéfié
(GNL).
FIGURE 2.2 - Chaine de transport par
gazoduc
2.3.1 Les gazoducs
Ils sont le moyen de transport du gaz naturel le plus
utilisé car ils sont fiables et rentables. Des tubes d'acier sont
soudés pour former une canalisation pouvant atteindre plus de 3 000
kilomètres de long. Le diamètre de ces tubes varie entre 20"
à 48" (1"pouce"=2.54cm).
Pour des raisons de sécurité et
d'environnement, les gazoducs sont le plus souvent enterrés (de 1
à 1.5 mètre). Cependant, dans les régions
désertiques ou lorsque le sol est gelé (ex : pergélisol),
le gazoduc est installé à même le sol. Les gazoducs
sous-marins sont posés au fond de l'océan.
26
2.3. DESCRIPTION D'UN RÉSEAU DE TRANSPORT DU GAZ
Chaque gazoduc à sa particularité c'est pour cela
qu'il faut affecter à chaque conduite ses propres
caractéristiques tels que :
· Les tronçons.
· La longueur en kilomètres.
· Le diamètre en pouce.
· le produit qu'il transporte.
· Le nombre de stations de compression.
· La provenance et la destination. Il existe deux types de
gazoducs
· Gazoducs Amont: Les lignes amont transportent le gaz
produit par les gisements vers les Centres de Dispatching.
· Gazoducs Aval : Les lignes Aval transportent le gaz
acheminé par les Gazoducs Amont est dispatché vers les
principales installations gazières nationales au nord ainsi que les
clients de Sonatrach (Espagne,Italie).
FIGURE 2.3 - Le gazoduc GALSI
de Hassi R'mel vers Castilionne Della Pescia (Italie)
27
2.3. DESCRIPTION D'UN RÉSEAU DE TRANSPORT DU GAZ
2.3.2 Terminal de départ et d'arrivée
· Terminal de départ
Un terminal de départ est un point source sert à
exploiter le gaz via le réseau principal, il
est essentiellement constitué de :
- Une gare de lancement de racleur pour nettoyer
périodiquement la conduite.
- Un réseau de tuyauterie.
- Un banc de filtration.
- Un banc de régulation qui a pour but de régler
la pression au départ du gazoduc pour
permettre l'exploitation à des valeurs basses de
débits.
- Un banc de comptage.
· Terminal arrivée
Un terminal arrivée est un point de livraison où
se terminent un ou plusieurs gazoducs
principaux, il est constitué principalement de :
- Une gare de réception de racleur de nettoyage.
- Un réseau de tuyauterie.
- Un terminal d'arrivé peut également comporter un
bacs de stockage.
2.3.3 La station de compression : un maillon essentiel du
transport
Situées sur des intervalles réguliers sur les
gazoducs (tous les 120 à 150 km), les stations de compression servent
à compenser les pertes de pression dues au déplacement du gaz
naturel. En effet, en circulant dans les canalisations, le gaz naturel est
ralenti par le frottement sur les parois, entraînant une baisse de
pression. Les stations de compression permettent de redonner de la pression au
gaz naturel afin que celui-ci soit transporté sur de grandes distances
et dispose d'une pression suffisante pour être livré aux points de
cession (réseaux de distribution et industriels).
Elles rassemblent plusieurs compresseurs qui aspirent le gaz
à basse pression pour le rejeter à une pression importante.
28
2.3. DESCRIPTION D'UN RÉSEAU DE TRANSPORT DU GAZ
Une station de compression est constitué
principalement de :
· Plusieurs turbocompresseur (un compresseur
entrainé par une turbine à gaz).
· Des aéroréfrigérateurs.
· Deux turbogénérateur.
· Un bâtiment de contrôle.
· Un bâtiment de service et de logistique.
· Une base de vie.
· Un bac d'eau et une pompe d'incendie.
FIGURE 2.4 - Une station de compression
avec quatre machines(turbocompresseurs)
Les aéroréfrigérants
Les aéroréfrigérants sont des
échangeurs de chaleur servant à baisser la température du
gaz à la sortie des compresseurs jusqu'à 60?, afin de
prévenir la détérioration du gazoduc. Il est prévu
un nombre de deux aéroréfrigérants par compresseurs.
29
2.3. DESCRIPTION D'UN RÉSEAU DE TRANSPORT DU GAZ
2.3.4 Les compresseurs
· La compression du gaz naturel
La pression d'arrivée du gaz naturel à une
station de compression est appelée pression d'aspiration,
et la pression de gaz sortante d'une station est appelée
pression de refoulement. On les notera respectivement
Pasp et Pref.
La compression du gaz est un processus destiné
à réaliser une augmentation de la pression d'aspiration
Pasp à la pression de refoulement
Pref.
La variation de température n'est qu'une
conséquence d'accroissement de la pression
des circonstances dans lesquelles s'effectue la compression. La
compression peut s'effectuer
dans des machines fonctionnant suivant des principes divers.
Il existe deux types de compresseurs:
- Compresseurs à piston.
- Compresseurs centrifuges.
Dans notre travail, on n'utilise que les compresseurs
centrifuge montés en parallèle.
· Compresseur centrifuge
Les compresseurs centrifuges transforment l'énergie
mécanique de rotation en augmentation de pression du gaz. Autrement dit,
ils transforment la vitesse en pression et sont les plus utilisés dans
l'industrie des pipelines, en raison de leur domaine d'application, de leur
prix moins élevé, de leur souplesse d'exploitation et de leur bon
rendement qui varie dans l'intervalle suivant [0.70 - 0.85]. [11]
Les paramètres qui permettent le choix des compresseurs
sont:
- Le débit du gaz à comprimer.
- La pression de refoulement.
- Le taux de compression.
30
2.3. DESCRIPTION D'UN RÉSEAU DE TRANSPORT DU GAZ
FIGURE 2.5 - Un compresseur
centrifuge
· Principe de fonctionnement d'un compresseur
centrifuge
Le compresseur tourne à vitesse élevée
dans laquelle une ou plusieurs roues fournissent l'énergie
nécessaire au transfert du gaz. Lorsque cette énergie doit
être importante, il est nécessaire de prévoir plusieurs
roues conduisant parfois à l'amélioration de ces machines par
plusieurs étages de compression.
L'augmentation de pression est assurée par les roues,
les diffuseurs et les canaux de retour. La vitesse de rotation de la roue
soumet le gaz à une force centrifuge qui se traduit par une augmentation
de vitesse, de pression et de température dans la roue. Le diffuseur
puis le canal permet de ramener le gaz dans la roue suivante en gagnant encore
de la pression par rapport à celle de sortie par ralentissement de la
vitesse du gaz.
Les compresseurs centrifuges demandent une pression minimale
et une autre maximal
· Pression de d'aspiration (pression minimale)
: c'est la pression minimale exigée par les compresseurs pour
qu'ils fonctionnent.
· Pression de refoulement (pression maximale)
: c'est la pression maximale avec laquelle les stations refoulent le
gaz.
31
2.4. CALCULS HYDRAULIQUES : DÉFINITIONS
FIGURE 2.6 - Schéma de
fonctionnement d'un compresseur centrifuge
2.4 Calculs hydrauliques : Définitions
· Débit
Un Débit est le quotient de la quantité du
fluide qui traverse une section droite de la conduite par la durée de
cet écoulement, on a deux types de débit:
1. Débit massique M
si Am est la masse de fluide qui a traversé
une section droite de la conduite pendant le temps At de cet
écoulement, le débit massique est défini comme suit :
Am
M = Unité : kg/s At
2. Débit volumique Q
Si AV est le volume de fluide qui a traversé
une section droite de la conduite pendant le temps At de cet
écoulement, le débit volumique est défini comme suit:
AV
Q = Unité:
m3/s At
· Le diamètre D
On définie le diamètre d'un gazoduc par la formule
suivante
[ ~
Dext.2.54
D = - 2.e
100
Où
D : Le diamètre intérieur du tube en
mètre.
Dext : Le diamètre extérieur du tube
qui est donné en pouces.
e : épaisseur de la paroi du tube en
mètre.
Il faut aussi préciser que: 1 pouce=0.0254 m
2.4. CALCULS HYDRAULIQUES : DÉFINITIONS
FIGURE 2.7 - Schéma d'un tube
· La perte de charge
Lors de son transport dans les gazoducs, le gaz subit des
frottements avec les parois des canalisations. Ce qui fait perdre de la
pression au gaz et cette perte est appelée perte de charge. C'est le
phénomène le plus problématique du transport de gaz et de
là provient une des difficultés du problème. En effet,
sans la perte de pression induite par ce phénomène, le gaz
circulerait très facilement dans les gazoducs.
32
FIGURE 2.8 - La perte de charge
33
Chapitre 3
Problématique et Modélisation
3.1 Introduction
Le gaz naturel est devenu, ces dernières
années, un véritable enjeu mondial. Sa demande s'accroit de jour
en jour et pour fournir cette énergie aux différents usagers les
compagnies gazières s'intéressent d'une manière
régulière à réduire les coûts
d'investissement et les charges d'exploitation, les montants engagés par
ces compagnies sont importants, donc une amélioration dans les frais
d'investissements et les charges d'exploitation peut impliquer des montants
substrats importants. De ce fait ces compagnies doivent assurer le transport du
gaz aux consommateurs d'une manière à réduire les
coûts du transport pour le développement et le maintien de leurs
réseaux.
Dans ce cadre, l'Algérie avec des réserves
gazières importantes, doit profiter de cette conjecture favorable. Le
système de transport par canalisation est largement
développé à travers les grandes régions de notre
pays.
3.2 Position du problème
L'acheminement du gaz naturel dans le réseau de
transport passe par divers dispositifs constitués de pipes, de
régulateurs, de valves et de compresseurs. Le gaz naturel est introduit
avec une pression importante.
34
3.3. ÉTUDE DE L'EXISTANT
Le gaz perd en pression suite au frottement avec la cloison
des canalisations quand le gaz les traverse. La perte de compression est
compensée par les stations de compression qui élèvent la
pression.
L'objectif de cette étude est de déterminer
dans une première étape, le choix des stations à mettre en
marche, et dans une deuxième étape le nombre de compresseurs
qu'il faut faire fonctionner à fin de minimiser la quantité de
gaz consommer par les stations de compression en service tout en respectant les
conditions d'exploitation, à partir d'un débit Q donné
à l'entrée d'une station de compression avec une pression
d'aspiration Pasp, une pression de
refoulement Pref.
3.3 Étude de l'existant
Dans la pratique, l'opérateur de la station de
compression ajuste et essaye d'avoir le débit par l'arrêt des
turbocompresseurs ou par le contrôle ou l'ajustement des vitesses des
turbocompresseurs par son expérience, l'essentiel est de satisfaire la
demande des clients et les caractéristiques des compresseurs sans tenir
comptent de l'énergie consommée.
35
3.4. MODÉLISATION DU PROBLÈME
3.4 Modélisation du problème
La modélisation mathématique est une phase
importante pour décrire, analyser et prédire le comportement des
systèmes dans différents domaines du monde réel et les
résoudre. Il y a beaucoup de types différents de modèles
mathématiques, les plus utilisée en recherche
opérationnelle sont les modèles d'optimisation.
Un modèle d'optimisation en recherche
opérationnelle est une construction mathématique. Cette
dernière est constituée de trois composantes principales :
- Variables de décision:
L'étape la plus importante dans la construction d'un modèle est
le choix des variables qui vont présenter les décisions à
prendre.
- Contraintes : Un ensemble des
paramètres qui limitent le modèle réalisable, avec des
équations ou des inéquations composées des variables de
décision.
- Fonction objectif: Une fonction qui
définit l'objectif à atteindre, elle sert à
déterminer la meilleure solution au problème d'optimisation.
L'objectif du problème peut être de minimiser ou de maximiser
cette fonction jusqu'à l'optimum.
36
3.5. APPROCHE DE MODÉLISATION
3.5 Approche de modélisation
Pour permettre la résolution du problème
relatif à la perte de charge à travers la canalisation, la
présentation de la modélisation mathématique, les
paramètres, les variables, les contraintes, ainsi que la fonction
objectif serons définies dans ce qui suit.
La détermination d'un régime de fonctionnement
optimal des stations de compression nécessite le choix de la station de
compression à mettre en marche ainsi que le nombre de compresseurs qui
fonctionnent dans cette station choisie. D'autre part, pour chaque compresseur
en fonction on détermine le débit, la vitesse et la hauteur
adiabatique de telle sorte à minimiser l'énergie en respectant
son domaine de fonctionnement.
3.6 Données et paramètres du
problème
3.6.1 Données du problème
Présentation de la ligne GZ1 40»
La ligne de transport du gaz naturel GZ1 a été
réalisée en 1976/1979 sur une distance de 507 km pour
relier le gisement de gaz naturel de Hassi R'mel et le terminal de
raffinerie à Arzew.
Cette ligne fait partie d'un faisceau de canalisations de
pétrole, de gaz et de condensât. Elle se dirige à partir de
nord-ouest de Hassi R'mel vers l'ouest à Arzew.
GZ1 dispose de cinq stations de compression comme l'illustre
la Figure 3.1 : SC1 Timzhert (Laghouat), S M'seka (Laghouat), SC3 Medarreg
(Tiaret), SC4 Djebel Nador (Tiaret) et SC5 Kenenda (Relizane)
réparties sur la ligne assurant la mise sous pression du fluide
gazeux nécessaire à son écoulement, entrainées par
4 compresseurs centrifuges (voir Figure 3.2), les cinq stations de compression
consomment du gaz.
FIGURE 3.1 - Présentation de GZ1
FIGURE 3.2 - Schéma d'une station de
compression
37
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
Q = 5,747× 10-4 ·F
·
|
tv
|
) P 2
i - eseijP 2
Tb j
F?????? ??????? ·
D2,5
·
Pb Tm · Leij · G
· Z
|
|
avec
38
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
3.6.2 Définition des paramètres du
problème
I. Équation de chute de pression (perte en
charge)
La formule de perte de charge dans un tronçon "ij"
s'exprime de la façon suivante : [11]
Q2
P 2
i -eseijP j 2 = Rij.D5,
avec
· Pi : Pression initiale (entrante) dans le
tronçon (Kpas).
· Pj : Pression terminale (sortante) sur le
tronçon (Kpas).
· Q : Débit du gaz (m3/
jour).
· D : Diamètre intérieur du gazoduc
(mm).
· Rij : Constante qui dépend des
paramètres du tronçon.
· e : Base de logarithme népérien
(e=2,718...).
· seij une constante qui prend en
considération l'altitude de la conduite, sans unité,
définie par la formule suivante:
"Hj - Hi #
seij = 0,0684.G ,
Tf Z
avec
· Hi : L'altitude en amont de tronçon
(m).
· Hj : L'altitude en aval de tronçon
(m).
· Tf : La température finale du gaz K
(273,15+C°).
Cette constante sera calculée à partir de
l'équation du débit de la manière suivante:
II. Équation de calcul du débit
Q
L'equation de calcul du débit s'exprime de la
façon suivante: [11]
39
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
FIGURE 3.3 - Schéma d'un
tronçon ij
· Q : Débit du gaz
(m3/jours).
· Pb : Pression de base (Kpas).
· Tb :Température de base K
(273,15 + C° ).
· G : Gravité du gaz.
· Z : Facteur de compressibilité (sans
unité),
· Tm : Température moyenne du
gaz dans la conduite K (273,15 + C°).
2
· F = v avec ë :
facteur de friction.
ë
· Pi : Pression initiale dans le tronçon
(Kpas).
· Pj : Pression terminale sur le tronçon
(Kpas).
· D : Diamètre intérieur de la
conduite (mm).
· e : Base de logarithme népérien
(e=2,718...).
· Leij : Longueur équivalente qui prend en
considération la différence de l'altitude
entre l'amont et l'aval du tronçon.
L.(eseij - 1)
Leij = ,
seij
Transformation de l'équation de flux pour avoir la
formule de chute de pression, pour déterminer le coefficient
Rij.
1. On calcule Q2
Tb ) i - eseijP 2
F?????? P 2 j ???????
D5.
Q2 = (5,747)2 x
10-8 F2
Pb Tm Leij G Z
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
2. On fait sortir la formule de perte en
charge
?
???????????????
2
Pi2 - eseijP2 =
Q2
j D5
On pose A = 10-8 ×
(5,747)2 et B = Tb
Pb)
3. On fait sortir le coefficient Rij
?
????
.
G ·Tm ·Leij
·Z ?????
Tb !2 ????
(5,747)2 ·10-8 ·
· F2 ? ?
Pb
Rij =
|
G ·Tm ·Leij
·Z
|
|
A·B·F2 .
|
D'où la perte de charge sera exprimée comme suit
:
Q2
P 2
i -eseijPj 2 =Rij.D5.
4. Le facteur de compressibilité
On dit qu'un fluide est compressible, si pour une quantité
massique donnée de gaz qui occupe un volume donnée V1,
dans les conditions de pression et de
température(P1,T1), occupe un autre volume V2
en changent les conditions de (P1,T1) à
(P2,T2). [12]
Cette propriété de gaz est
représentée par le facteur de compressibilité Z
qui est exprimé en fonction de la température, la
pression et la composition de gaz.
Il exister plusieurs méthodes pour le calcul du facteur de
compressibilité, on peut citer la méthode de CNGA
(California Natural Gas Association), qui est la plus simple
et rapide en termes de calcul.[11]
1
Z =
?
?????
1+
?
?????
Pm ×
344,4(10)1,785×d
T 3,825 m
11
,
avec :
.
40
Pm : Pression moyenne (Kpas).
. Tm : Température moyenne K
(273,15+C?).
. d : Densité relative du gaz.
41
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
5. Nombre de Reynolds
Un paramètre important pour caractériser le type
de mouvement des fluides circulant dans un gazoduc, le nombre de Reynolds
dépend du débit massique M, le diamètre intérieur
du gazoduc, la densité et la viscosité du gaz, il peut être
calculé par la relation: [11]
4M
Re = ðDu,
· Re : nombre de Reynolds (sans unité).
· M : Le débit massique, M = Q x
ñ.
Q : Le débit volumique.
ñ : La masse volumique de gaz, (ñ
= 0,78).
· ð = 3,14...
· D : Diamètre intérieur du gazoduc.
· u : La viscosité du gaz (Kg/m.s), (u
= 1,25 x 10-5).
6. Coefficient de friction
Coefficient de résistance hydraulique établit
par Darcy, il est calculé de la même manière que pour les
liquides. Le calcul du coefficient de friction peut se faire par
l'intermédiaire de la formule suivante : [11]
/158 \
Re + 2 · Rug
ë = 0,067 ,
D
· Re : nombre de Reynolds (sans unité).
· Rug: La Rugosité de la conduite (mm), Rug
= 0,015.
42
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
7. Puissance de compression
La formule qui calcule la puissance d'un compresseur
nécessaire pour comprimer un débit Q est la suivante : [11]
" /Pj !m j
286,76
Wa = mG T1 - 1 ,
Pi
·
· m =
y
Wa : Puissance d'un compresseur
(joule/kg). y -1 , avec
y : Le rapport de chaleur spécifique qui vaut
1,28.
· T1 : Température d'aspiration de gaz (K)
.
· Pi : Pression d'aspiration (Kpas) .
· Pj : Pression de refoulement (Kpas).
8. Hauteur adiabatique
La Hauteur adiabatique caractérise la puissance
absorbée par le compresseur pour comprimer le gaz en supposons que la
transformation est adiabatique. [11]
" /Pj !m j
286,76
Had = mG T1.g - 1
Pi
|
.
|
Remarque:
On obtient la formule précédente en multipliant la
formule de la puissance de compression par g, où g =
9,
81m3.kg-1.s-2.
43
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
3.6.3 Modélisation des courbes
caractéristiques des compresseurs
Les différentes plages de fonctionnement des compresseurs
centrifuges sont définies par la carte de compression, propre à
chaque compresseur, dans notre cas tous les compresseurs sont identiques.
La carte de fonctionnement est donnée en fonction du
débit volumique Q (axe des abscisses), de la hauteur
adiabatique H (axe des ordonnées), la vitesse S et le
rendement adiabatique ç.
FIGURE 3.4 - La carte de fonctionnement
d'un compresseur
Interprétation
Les caractéristiques d'un compresseur sont limitées
par:
- Sur la gauche du diagramme : Limitation
par la zone de pompage (débit trop faible).
Le pompage se produit dans un compresseur centrifuge quand le
débit est réduit à tel point que le compresseur, à
une vitesse donnée, ne peut plus pomper contre la hauteur
44
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
de pression présente.
A ce moment, une inversion momentanée du sens
d'écoulement se produit ainsi qu'une chute de la hauteur de pression
normale et le cycle recommence. Cela provoque une impulsion et un choc dans
l'ensemble du compresseur et des tuyauteries associées.
Le fonctionnement du compresseur à gauche de cette
ligne se trouve dans une zone de pompage. Dans ce cas il faut soit diminuer la
hauteur soit augmenter le débit, de façon à ce que le
fonctionnement du compresseur retourne à droite de la ligne de
pompage.
- Sur la droite du diagramme: Limitation
par la zone de gavage (débit trop important). L'examen d'une courbe
caractéristique à vitesse donnée montre qu'au delà
d'un certain débit volumique, la hauteur utile diminue, de plus en plus
vite, vers les hauts débits. A ce moment, le rendement diminue
également très vite et toute augmentation de puissance ne permet
qu'une très faible augmentation de débit: il s'agira ainsi d'une
zone appelée zone de gavage du compresseur qui correspond aux
débits limites réalisables pour la (les) roue(s) du
compresseur.
- Vers le haut du diagramme : Limitation par
la vitesse maximale admissibles.
- Vers le bas du diagramme : Limitation par
la vitesse minimale que peut développer la turbine.
On définit la hauteur adiabatique d'un compresseur
Had par l'énergie qui resterait emmagasinée
dans le fluide par suite d'un procédé de compression adiabatique
qui a lieu entre la pression d'aspiration du compresseur et la pression de
refoulement de ce dernier.
Les quantités reliées aux compresseurs
centrifuges sont le débit Q, La vitesse S, La hauteur
adiabatique Had et le rendement adiabatique
ç, ces relations sont représentées par les
équations suivantes:
La hauteur adiabatique
)
Had = a1 + a2 Q
)2
Q )3!
Q
+ a3 + a4 × S2,
S S S
|
(1)
|
Le rendement adiabatique
Q ) Q )2
Q )3
ç = b1 + b2 + b3 +
b4 , (2)
S S S
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
où les paramètres a1, a2,
a3, a4,b1, b2, b3 et b4 sont
des constantes qui dépendent du type du compresseur.
3.6.4 Estimation des valeurs de la hauteur adiabatique et
du rendement adiabatique
Pour estimer les valeurs de la hauteur adiabatique et du
rendement adiabatique théoriques, on doit trouver les valeurs des
paramètres a1, a2, a3, a4 (pour la
hauteur adiabatique) et b1, b2, b3, b4
(pour le rendement). La méthode des moindre carrées sera
utilisée pour minimiser l'erreur entre les données
observées à partir des courbes caractéristiques du
compresseur et les données théoriques calculées à
l'aide de formules exprimées ci-dessus.
Principe de la méthode des moindres
carrées
La méthode des moindres carrés,
indépendamment élaborée par Legendre et Gauss au
début du XIXe siècle, permet de comparer des données
expérimentales, généralement entachées d'erreurs de
mesure, à un modèle mathématique censé
décrire ces données.
Les modèles de régression linéaires
multiples [1] contiennent k variables explicatives X1,...,Xk,
ils sont définis comme suit :
Y = b0 + b1X1 +
b2X2 + ... + bkXk +
e
où les constantes
b0,b1,b2,...,bk sont des paramètres
du modèle et e est une variable aléatoire non observable
représente la différence entre la valeur de Y
observée et sa valeur approxi-mée par la relation
fonctionnelle suivante dite fonction de régression :
Y =
(X1,X2,...,Xk;b0,b1,b2,...,bk); =
b0 + b1X1 +
b2X2 +... + bkXk
Pour les n observations ou réalisation
(x1i,...,xki), i = 1,2,...,n, des
variables explicatives X1,X2,...,Xk, les valeurs
yi, i = 1,2,...,n, de la variable
aléatoire expliquée Y, sont données par :
45
yi = b0x1i +
b1x2i + ... +
bkxki + ei,i =
1,2,...,n,
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
Considérons les notations suivantes :
0
- y=
(y1,y2,...,yn), est le vecteur des n
observation de la variable expliquée Y, ce vecteur peut être aussi
comme une seule réalisation de vecteur aléatoire
Y0 =
(Y1,Y2,...,Yn),
où les variables aléatoires Yi, i
= 1,2,...,n, sont indépendante identiquement
distribuées.
- e est un vecteur colonne des variables
aléatoires (non observables) défini par :
- b est un vecteur colonne des paramètres de
régression :
b0=(b0,b1,...,bk),
- X est une matrice, de dimension, n
× (k + 1), dite matrice du plan d'expérience
et elle est donnée par :
? 1
1
.
X =
?????????????????????????????????????????????
.
|
x11
x12
.
.
.
x1n-1 x1n
|
x21 ...
x22 ...
.
.
.
x2n-1 ...
x2n ...
|
?
xk1
xk2
.
??????????????????????????????????????????
.
.
xkn-1
? ??
xkn
|
.
1
1
|
0
En utilisant ces notations, on peut regarder le vecteur
y= (y1,...,yn), comme une
réalisation du vecteur aléatoire Y satisfaisant le modèle
linéaire :
46
Y = X b +e.
47
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
Application
Notre modèle de régression est défini comme
suit :
Q(Q2
QHad =SS)
,(S)3;a1,a2,a3,a4!;
= a1 + a2 ()+ a3 ( )2 +
a4(Q)3 x S2 S
pour la hauteur adiabatique.
et
|
çad =
|
Q2 Q 3
!
Q S , ,
;b1,b2,b3,b4 ;
S S
|
Q Q2 Q 3
= b1 +b2 +b3 +b4
S S S
pour le rendement adiabatique.
On calcule le coefficient de corrélation entre les deux
valeurs (valeur observée et valeur théorique), noté r qui
est égale au rapport de leur covariance et du produit non nul de leurs
écarts types (le coefficient de corrélation est compris entre -1
et 1).
óXóY
Cor(X,Y) =
Cov(X,Y)
où Cov(X,Y) désigne la covariance
des variables X et Y, óX et óY leurs
écarts types.
Les valeurs des paramètres a1, a2,
a3, a4 pour la hauteur adiabatique (b1, b2,
b3, b4 pour le rendement adiabatique) calculées avec le
solveur de Microsoft Excel sont :
Pour la hauteur adiabatique :
a1 = 1,0000 x103,
a2 = -1,9912 x 10-12,
a3 = -7,5939 x 10-12,
a4 = -2,9715 x 10-10.
Le coefficient de corrélation r=0.991.
48
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
Pour le rendement adiabatique:
b1 = 6,7363x10-1,
b2 = -1,1512x10-2,
b3 = 4,9884x10-4,
b4 = -4,3506x10-6.
Le coefficient de corrélation r=0,976.
49
3.6. DONNÉES ET PARAMÈTRES DU PROBLÈME
Les valeurs de Hth et çth
calculées à partir des résultats :
Les données de la courbe du compresseur
|
Le calcul par les moindres carrés
|
Vitesse
|
Débit
|
Hauteur adiabatique
|
Rendement observé
|
Hauteur théorique
|
Rendement théorique
|
S
|
Q
|
Hobs
|
çobs
|
Hth
|
çth
|
3250
|
126 139
|
13 244
|
0,77
|
10 379
|
0,724
|
3250
|
165 530
|
13 121
|
0,80
|
10 148
|
0,807
|
3250
|
207 577
|
12 385
|
0,81
|
9 744
|
0,840
|
3250
|
226 608
|
11 649
|
0,80
|
9 498
|
0,821
|
3250
|
255 377
|
10 178
|
0,77
|
9 039
|
0,738
|
3900
|
152 252
|
19 252
|
0,77
|
14 941
|
0,726
|
3900
|
197 840
|
18 639
|
0,80
|
14 620
|
0,805
|
3900
|
247 410
|
17 535
|
0,81
|
14 056
|
0,840
|
3900
|
273 081
|
16 432
|
0,80
|
13 658
|
0,820
|
3900
|
306 275
|
14 592
|
0,77
|
13 020
|
0,739
|
4550
|
174 382
|
26 119
|
0,77
|
20 356
|
0,720
|
4550
|
228 821
|
25 629
|
0,8
|
19 920
|
0,803
|
4550
|
287 244
|
23 789
|
0,81
|
19 154
|
0,840
|
4550
|
317 340
|
22 195
|
0,80
|
18 615
|
0,821
|
4550
|
356 731
|
19 497
|
0,77
|
17 737
|
0,741
|
5200
|
198 282
|
34 090
|
0,77
|
26 594
|
0,719
|
5200
|
260 245
|
33 477
|
0,80
|
26 032
|
0,802
|
5200
|
325 749
|
31 024
|
0,81
|
25 064
|
0,841
|
5200
|
362 042
|
28 817
|
0,80
|
24 327
|
0,822
|
5200
|
406 744
|
25 506
|
0,77
|
23 193
|
0,743
|
5850
|
221 297
|
43 164
|
0,77
|
33 672
|
0,716
|
5850
|
291 227
|
42 306
|
0,80
|
32 967
|
0,800
|
5850
|
366 468
|
39 240
|
0,81
|
31 722
|
0,841
|
5850
|
404 974
|
36 297
|
0,80
|
30 848
|
0,824
|
5850
|
456 315
|
32 005
|
0,77
|
29 395
|
0,749
|
6500
|
245 640
|
52 974
|
0,77
|
41 572
|
0,716
|
6500
|
323 979
|
52 238
|
0,80
|
40 695
|
0,800
|
6500
|
407 629
|
48 192
|
0,81
|
39 152
|
0,841
|
6500
|
449 676
|
44 758
|
0,80
|
38 092
|
0,824
|
6500
|
505 443
|
39 608
|
0,77
|
36 345
|
0,749
|
6825
|
259 360
|
58615
|
0,77
|
45 821
|
0,718
|
6825
|
340 355
|
57 266
|
0,80
|
44 863
|
0,801
|
6825
|
429 316
|
53 097
|
0,81
|
43 134
|
0,840
|
6825
|
474 018
|
49 295
|
0,80
|
41 942
|
0,823
|
6825
|
474 018
|
43 777
|
0,77
|
40 088
|
0,750
|
TABLE 3.1 - Résultats obtenue par
estimation
50
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
le rendement adiabatique;
FIGURE 3.5 - Le rendement adiabatique
théorique en fonction du débit et de la vitesse
3.7 Formulation mathématique du
problème
3.7.1 Les hypothèses du problème
· Dans une station de compression, le
débit rentrant est égale au débit
sortant de la station de compression.
· Chaque station de compression est constituée
d'un nombre fixe de compresseurs centrifuges identiques (4
compresseurs ) montés en parallèle. Cette hypothèse
nous a conduit à diviser le débit écoulé à
travers la station de compression identiquement sur les compresseurs
utilisés.
· Dans une station de compression, le nombre de
compresseurs qu'on peut faire fonctionner est 3. Le quatrième reste en
mode « standby ».
· La ligne étudiée admet un seul terminal
départ et un seul terminal arrivé, donc le débit qui
rentre en aval du gazoduc est égale au débit en amont du
gazoduc.
· Le diamètre est le même pour tous les
tronçons.
51
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
3.7.2 Définition des données
Soient les données suivantes :
Tronçons:
( )
- Q : Le débit dans le gazoduc
m3/jour .
- Rij : Une constante de la formule de perte de charge
liée aux caractéristiques du tronçon (i,j).
- D : le diamètre du gazoduc (mm).
Compresseurs:
- Pmin : La pression minimale de service (kpa) .
- Pmax : La pression maximale de service (kpa).
- Smin : La vitesse minimale du compresseur (RPM) (Tour
Par Minute).
- Smax : La vitesse maximale du compresseur (RPM) (Tour
Par Minute).
( )
- qmin : Le débit minimal du compresseur
m3/h .
( )
- qmax : Le débit maximal du compresseur
m3/h . 3.7.3 Paramètres du
modèle
Pour simplifier la modélisation on définit les
paramètres suivants:
· I : L'ensemble de tous les points du gazoduc (
Voir la figure 3.6) I = {1, 2, 3, 4,
5, 6, 7, 8, 9, 10,
11, 12}
· Ec : L'ensemble des couples
ordonnées (i,j) représentant les stations de
compression. Ec = {(2,3),
(4,5), (6,7), (8,9),
(10,11)}
· Ep : L'ensemble des couples
ordonnées (i,j) représentant les tronçons.
Ep = {(1,2), (3,4),
(5,6), (7,8), (9,10),
(11,12)}
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
FIGURE 3.6 - Représentation de la
ligne étudiée
Variables de décision
Le problème posé se résume à :
Déterminer le nombre de compresseurs à mettre en
fonction à la station (i,j) où (i,j) E
Ec de telle sorte à minimiser la quantité de
gaz consommée par cette station, en fonction des invariants, tout en
respectant le domaine de fonctionnement des compresseurs.
Donc les variables de décision sont :
· Pi : pression au point i , i E
I.
· wij=
|
? ? ???
????
|
1 si la station (i,j) fonctionne.
0 sinon (i,j) E Ec
|
·
52
nij : Le nombre de compresseurs en fonction dans la
station (i,j) , (i,j) E Ec.
· Sij : La vitesse de rotation du compresseur dans
la station (i,j), (i,j) E Ec.
· hij : La hauteur adiabatique du compresseur dans
la station (i,j), (i,j) E Ec.
· qij : Le débit volumique passé par
le compresseur dans la station (i,j), (i,j) E
Ec.
3.7.4 Contraintes
a- Contraintes relatives aux tronçons
1. Pour un tronçon (i,j) E
Ep, il existe des règles de conservation en perte de
charge à respecter. Ceci est exprimé à l'aide de la
contrainte suivante (Voir calcul perte de charge page 40) :
2
Pi2 -
eseijPj2 = Rij.D5, ,
(i,j) E Ep.
53
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
2. La pression au point i doit être
supérieure à la pression minimale de service Pmin
et inférieure à la pression maximale de service
Pmax, ce qui est exprimé à l'aide de la
double contrainte suivante :
Pmin<Pi<Pmax ,i E I.
b- Contraintes relatives aux compresseurs
3. La pression de refoulement Pj d'une station de
compression (i,j) est supérieure ou égale à la
pression d'aspiration Pi de cette station. En effet, si la station de
compression fonctionne alors Pj > Pi sinon Pj =
Pi. Ce qui est présenté par la double contrainte
suivante :
Pj
1<Pi
|
Pmax , (i,j) E
Ec.
Pmin
|
|
Pour chaque station de compression en marche, le débit
qui passe par elle est divisé identiquement sur les turbocompresseurs en
fonction. D'où le débit qui passe par chaque tur-
bocompresseur est égal à
|
wij.Q nij
|
donc le triplet des variables
|
wij.Q nij
|
!,Pi,Pj doit satisfaire le
|
|
domaine de fonctionnement d'un turbocompresseur. Ce qui est
présenté par les contraintes suivantes :
4. La hauteur adiabatique est constante entre les compresseurs
de la même station :
hij =
|
qij qij qij )3) 2
! !2
1( a1 + a2 S +
a3 S + a4 S x
Sij??.wij, (i,j) E
Ec. ijij
_
|
|
avec
"
286,76 P. m
hij m.G T1.g p
-1 , (i,j) E Ec.
5. La hauteur adiabatique hij ne doit pas
dépasser la hauteur adiabatique maximale et doit être
supérieur ou égale à la hauteur adiabatique minimale, ce
qui est présenté par la double contrainte suivante :
HL.wij <_ hij.wij <_ HU.wij
, (i,j) E Ec.
54
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
avec
2 3
HL = (a1 + a2
max! + a3
max! + a4 max
)XSin,
2
Smax Smax Smax
?2 3
HU =?a1 + a2
min! + a3
min! + a4
min!?????X Smax.
Smin Smin Smin
6. Le débit Q est partagé de
manière équitable sur les compresseurs utilisés dans une
même station de compression :
24 · wij · qij.nij + (1 - wij) =
Q.w(i,j) (i,j) E Ec
7. Le rendement d'un compresseur dans la station de compression
(i,j) doit être inférieur ou égale à 1 :
! !2 !3
qij qij qij
b1 + b2 + b3 + b4 C
1, (i,j) E Ec.
Sij Sij Sij
8. La vitesse de rotation Sij d'un
compresseur en marche dans la station(i,j) ne doit pas dépasser
la vitesse maximale et doit être supérieur ou égale
à la vitesse minimale. Ce qui est présenté par la double
contrainte suivante :
Smin.wij C Sij.wij C Smax.wij.
9. Le débit qij qui passe par un
compresseur dans la station(i,j) ne doit pas dépasser le
débit maximal et doit être supérieur ou égale au
débit minimal. Ceci est exprimé par la double contrainte suivante
:
qmin.wij C qij.wij C qmax.wij, (i,j) E
Ec.
10. Le rapport entre le débit et la vitesse du
compresseur doit être compris entre pompage et gavage.
avec
55
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
qmin qmax
pompage = , gavage =
Smax
Smin
On peut exprimer ça par la double contrainte suivante :
S l S l S
qmin qij qmax
min ·
.wi · < .wi · < .wij,
(i,j) E Ec.
i j · max
3.7.5 L'objectif
Notre objectif est de minimiser la quantité du gaz
consommée par toute les stations de compression du gazoduc. Cette
quantité va être donc égale à la somme des
quantités du gaz consommées par chaque station de compression .
D'où :
Min(Z) = X fij
(i,j) EEc
avec : fij est la fonction qui calcule la
quantité du gaz consommée par la station (i,j) ,
(i,j) E Ec, définie comme suit :
?
???????????
fij =
hij
1000
?
????????
? ??
. wij
Q ·ñ ·
24 ·çij · çT R
·çmc ·P CI
avec :
çT R = 0,35 : Le rendement de la
turbine.
çmc = 0,95 : Le rendement
mécanique.
PCI :Pouvoir Calorifique
Inférieur du gaz ( PCI=36
000kj/m3).
! !2 !3
qij qij qij
· çij = b1 + b2 +
b3 + b4 ,
Sij Sij Sij
56
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
Donc on aura le modèle suivant :
? ?
????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
???
????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
P =
Min(Z) = P(i,j) ?Ec fij
s.c
P i
2-eseijPj2=
Rij.Q2 ?(i,j)?Ep
...(1)
D5
Pi = Pmin ?i ? I ...(2)
Pi = Pmax ?i ? I ...(3)
Pi
Pj =
Pi
! !2
qij qij qij !3??????
× S2 ??????.wij ?(i,j) ?
Ec ...(6)
+a3 +a4 ij
Sij Sij Sij
Pmax ?(i,j) ? Ec
...(5)
Pmin
??
????
??
? ???
a1 + a2
Pj = 1 ?(i,j) ? Ec
...(4)
hij =
Pj !m !
286,76
hij = mG T1.g - 1 ?(i,j) ?
Ec
Pi
hij.wij = HL.wij (i,j) ?
Ec ...(7)
hij.wij = HU.wij (i,j) ?
Ec ...(8)
qij.n(i,j) = Q.w(i,j)
?(i,j) ? Ec ...(9)
! !2 !3
qij qij qij
b1 +b2 +b3 +b4 = 1
?(i,j) ? Ec ...(10)
Sij Sij Sij
Sij.wij = Smin.wij (i,j) ?
Ec ...(11)
Sij.wij = Smax.wij (i,j) ?
Ec ...(12)
qij qmin ?(i,j) ? Ec
...(13)
wij = .wij
Sij Smin
qij qmax
.wij = .wij ?(i,j) ?
Ec ...(14)
Sij Smax
qij.wij = qmin.wij ?(i,j) ?
Ec ...(15)
qij.wij = qmax.wij ?(i,j) ?
Ec ...(16)
Pi = 0 ?i ? I ...(17)
nij ? {0,1,2,3}
?(i,j) ? Ec ...(18)
qij = 0 ?(i,j) ? Ec
...(19)
hij = 0 ?(i,j) ? Ec
...(20)
Sij = 0 ?(i,j) ? Ec
...(21)
wij ? {0,1} ?(i,j) ?
Ec ...(22)
57
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
3.7.6 Evaluation du modèle
a- Nombre de variables
· |I| = 12 , alors nous avons :
- 12 variables de type Pi.
· |Ec| = 5, alors nous avons :
- 5 variables de type qij.
- 5 variables de type Sij.
- 5 variables de type hij.
- 5 variables de type nij.
- 5 variables de type wij.
Donc le nombre de variables est :12 + 5 + 5 + 5 + 5 + 5 =
37.
b- Nombre de contraintes
· |Ep| = 6 alors nous avons :
- 6 contraintes de type (1)
· |I| = 12, alors nous avons :
- 12 contraintes de type (2).
- 12 contraintes de type (11).
· |Ec| = 5 alors nous avons :
- 5 contraintes de type (3).
- 5 contraintes de type (4).
- 5 contraintes de type (5).
- 5 contraintes de type (6).
- 5 contraintes de type (7).
- 5 contraintes de type (8).
- 5 contraintes de type (9).
- 5 contraintes de type (10).
- 5 contraintes de type (12).
- 5 contraintes de type (13).
- 5 contraintes de type (14).
- 5 contraintes de type (15).
58
3.7. FORMULATION MATHÉMATIQUE DU PROBLÈME
- 5 contraintes de type (16).
Donc le nombre des contraintes est :6 + (2 * 12) + (13 * 5) =
95.
L'analyse du modèle mathématique du
problème posé montre qu'on est en présence d'un
problème non linéaire mixtes en nombre entiers MINLP
(Mixed-Integer NonLineaire Programming), en fonction
d'une variable bivalente (wij), une variable entière (
nij) et des variables continues
Pi, qij, sij
et hij.
Notre problème appartient à la famille des
problèmes appelés "Gaz Pipeline Fuel Consumption Minimisation
Problem (GPFCMP)". Dans ce qui suit, nous présenterons une petite
bibliographie concernant les travaux réalisés liés au
problème (GPFCMP).
59
3.8. L'ÉTAT DE L'ART
3.8 L'état de l'art
3.8.1 Introduction
Dans le monde technologique dans lequel nous vivons, la
croissance de la demande des hydrocarbures en général et le gaz
naturel en particulier, a créé une pression sur nombreuses
entreprises. Ces dernières doivent résoudre des problèmes
d'optimisation concernant le transport de gaz par canalisation. C'est ce besoin
d'optimisation dans ce secteur très concurrentiel qui a enrichi la
recherche en problème de "Gaz Pipeline Fuel Consumption Minimisation
Problem (GPFCMP)".
3.8.2 Les différentes approches de
modélisation et de résolution de "Gaz Pipeline Fuel Consumption
Minimisation Problem (GPFCMP)"
Plusieurs points de vue ont été utilisés
pour aborder ce problème, qui possède plusieurs invariants selon
les hypothèses de modélisation et les décisions à
prendre. Une de ces hypothèses réalisées dans beaucoup de
travaux est que le nombre de compresseurs qui fonctionnent au sein de chaque
station de compression est fixé et le débit qui passe par les
tronçons et les stations de compression est considéré
comme une variable, où la plupart des approches proposées ont
été basées sur des technique de la programmation
dynamique, citons les travaux de Wong et al. [12] et Carter [1] qui ont
travaillé sur un algorithme de programmation dynamique lorsque le
débit est fixé.
Pecell et al [8]. ont traité le problème tout en
utilisant le gradient réduit généralisée (GRG) pour
l'optimisation non linéaire. D'autre part, Wu et al [15]. ont
proposé un modèle mathématique pour la minimisation du
coût de carburant sur une seule station de compression.
60
3.8. L'ÉTAT DE L'ART
Le premier ouvrage qui prend en considération le nombre
d'unités de compression comme une variable est celui de Wu et al [15],
ils ont d'abord déterminé au premier lieu la quantité
d'écoulement à travers la station de compression, puis, à
une deuxième étape, de déterminer le nombre d'unité
qu'il faut mettre en fonction pour ce flux particulier.
Ensuite en 2003, Zaleta a étudié ce
problème sur une ligne [5] qui comporte une seule station de compression
qui possède dix unités de compression (Voir la figure 3.7).
FIGURE 3.7 - Schéma de la
ligne
Le débit qui passe par les tronçons et la
station de compression est considéré comme une variable de
décision, Zaleta prend en considération les contraintes relatives
à la plage de fonctionnement des compresseurs et la contrainte
concernant le débit qui passe par les deux tronçons (3,4) et
(3,5) où leur somme est égale au débit au noeud 3. Pour la
résolution elle utilise une démarche déterministe,
où elle fait l'implémentation à l'aide de logiciel de
modélisation GAMS (Algebraic modeling language ou AML). Il faut
souligner que lorsque l'instance du problème augmente le solveur ne peut
pas résoudre le problème.
Chebouba et al. proposent dans [3] un algorithme basé
sur la technique de la programmation dynamique en première partie, et
dans une deuxième partie un programme qui fait le choix automatique des
compresseurs à utiliser.
61
3.8. L'ÉTAT DE L'ART
Les métaheuristiques n'étaient pas largement
utilisées pour résoudre "Gaz Pipeline Fuel Consumption
Minimisation Problem (GPFCMP)" :
- Les algorithmes génétiques ont
été utilisés pour la première fois, en 1985 par
Goldberg, où les contraintes concernant la plage de fonctionnement des
compresseurs sont prise en considération.
- Chebouba et Smati [4] ont appliqué pour la
première fois les algorithmes de colonies de fourmis pour la
résolution de ce problème.
En 2011, et pour la première fois Rodriguez et al. [6]
formulent le problème de façon multi-objectif en maximisant la
quantité transportée et en minimisant la consommation des
compresseurs.
Il est à noter qu'il existe d'autres travaux qui
traitent ce problème mais il s'avère que ces recherches ont
été si spécifiques où il est question de
modéliser un problème de flux dans un réseau non
linéaire. La plupart de ces travaux ne prennent pas en
considérations toutes les contraintes du problème.
62
Chapitre 4
Méthode de résolution
4.1 Introduction
A l'heure actuelle, il est généralement admis de
considérer la résolution de problèmes comme un processus
complexe de modélisation mathématique. Ce processus complexe peut
se traduire par la mise en oeuvre d'une démarche de résolution
impliquant plusieurs phases. Résoudre des problèmes après
la formulation mathématique nécessite un questionnement sur la
nature du modèle. Ceci consiste à comprendre
l'énoncé et à construire une modélisation, puis
mettre en oeuvre des stratégies et des procédures de
résolution. Ces phases sont indissociables, la démarche
considérée pour analyser et résoudre un système est
illustrée dans le schéma suivant:
FIGURE 4.1 - Le processus de l'analyse du
système
63
4.2. LA PROGRAMMATION NON LINÉAIRE MIXTE EN NOMBRES
ENTIERS
4.2 La programmation non linéaire mixte en
nombres entiers
Les problèmes d'optimisation sont classés en
grandes catégories, linéaire(LP), non li-néaire(NLP),
programmation linéaire mixte en nombres entiers (MILP), en fonction de
leurs caractéristiques mathématiques. La formulation la plus
complexe, rencontrée fréquemment à l'ingénierie,
relève des problèmes non linéaires mixte en nombres
entiers « Mixed Integer
Non Lineair
Programming».
4.2.1 Qu'est ce qu'un programme MINLP?
Un programme non linéaire mixte en nombres entiers
MINLP est un problème d'op-timisation consiste à minimiser une
fonction objectif non linéaire à n variables mixtes,
discrètes et continues soumises à un ensemble de contraintes non
linéaire exprimées sous forme d'équations ou
d'inéquations.
La formulation générale d'un problème MINLP
est donnée par:
? ? ???????????????
???
???????????????????
Où
Min f (x,y) S.C :
h(x,y) = 0 g(x,y) 0
x ? X
y ? Y entier
- f (x,y) : fonction objectif.
- h(x,y) : Ensemble des contraintes
égalité.
- g(x,y) : Ensemble des contraintes
inégalité.
- X : Ensemble des variables continues.
- Y : Ensemble des variables entières.
64
4.2. LA PROGRAMMATION NON LINÉAIRE MIXTE EN NOMBRES
ENTIERS
La variable x correspond généralement aux
variables physiques (débit, pression, température, etc). Et la
variable y correspond aux variables qui traduisent l'existence ou non d'une
opération unitaire, le nombre d'unités d'une entité,
etc.
4.2.2 Technique de résolution
La programmation non linéaire mixte en nombre entier
combine la difficulté de l'opti-misation combinatoire sur des ensembles
de variables entières avec la difficulté de la manipulation d'une
fonction objectif non linéaire et des contraintes non linéaires.
L'exécution des méthodes dites exactes (programmation dynamique,
séparation et évaluation) pour la résolution de ce
problème risque de prendre un temps de calcul considérable.
Afin d'éviter ce genre de situation, on se contente
souvent d'une solution dite approchée données par certaines
méthodes appelées « méthodes approchées»
et dont la valeure de la fonction objectif correspondante se rapproche de celle
de la solution exacte.
Vu qu'on est en présence d'un problème non
linéaire en variables mixtes assez complexe, nous proposons d'utiliser
une heuristique pour obtenir une solution réalisable et de
l'amé-liorer avec deux métaheuristiques : Algorithme
génétique et recuit simulé.
65
4.3. LES MÉTHODES APPROCHÉES
4.3 Les méthodes approchées
Face au caractère intraitable de certains
problèmes d'optimisation combinatoire, où la solution optimale de
ces problèmes est souvent hors d'atteinte en raison de l'explosion
combinatoire de leur espace de recherche et vu la nécessité de
fournir des solutions de "bonne" qualité en un temps "raisonnable", les
heuristiques [9] deviennent l'unique moyen d'obtenir une bonne solution en un
temps raisonnable.
4.3.1 Les heuristiques classiques
Heuristique « dérivée de mot grec
heuriskêin, trouver » est un terme de didactique qui signifie
l'art d'inventer, de faire des découvertes.
Une heuristique est une méthode spécifique
développée pour résoudre un problème donnée,
elle lui est intimement liée et conçue pour prendre en charge les
caractéristiques de celui-ci et couvrir les propriétés de
ses différentes instances. Ces méthodes sont
généralement basées sur un raisonnement logique ou
intuitif et se doivent d'être simples, rapide et bien sûr de
fournir des solutions de bonne qualité. La difficulté majeur est
toutefois de déterminer une garantie de performance d'une heuristique,
aussi pour un même problème, il existe souvent plusieurs
heuristiques et selon l'instance traitée, leurs performances peuvent
varier, donc il est impossible de dire qu'une heuristique est meilleure qu'une
autre.
Les heuristiques peuvent être classées en deux
catégories :
· Les heuristiques de construction: sont des
méthodes approchées qui démarrent d'une entité
élémentaire quelconque et construisent de proche en proche une
solution réalisable, par exemple la méthode de plus proche voisin
pour le problème PVC.
· Les heuristiques d'amélioration : sont des
méthodes approchées qui démarrent d'une solution
réalisable (probablement moins intéressante), et
l'améliorent de proche en proche. Par exemple, on trouve la
méthode 2-opt (PVC).
66
4.3. LES MÉTHODES APPROCHÉES
On retrouve en général des principes de base
utilisés dans ces heuristiques tels que :
- Principe glouton: ce principe repose sur le choix
définitif des valeurs de la solution, ce qui interdit toute modification
ultérieure. Autrement dit d'après Sakarovitch [9] « Il
consiste à "manger" les élément de la solution dans un
certain ordre sans jamais remettre en question un choix une fois qu'il est
effectué ».
- Principe de construction progressive : c'est une extension
du principe glouton dans la mesure où l'on s'autorise, cette fois-ci,
à modifier des valeurs déjà assignées. On retrouve
par exemple l'algorithme de Ford pour la recherche des chemins optimaux.
- Principe de partitionnement : ce principe repose sur le fait
que résoudre le problème global se révèle souvent
plus complexe que résoudre la somme des sous problèmes qui le
composent. Toute la difficulté réside alors dans le fusionnement
des solutions de chaque sous problème. On retrouve par exemple
l'algorithme de Dichotomie.
67
4.3. LES MÉTHODES APPROCHÉES
4.3.2 Les métaheuristiques
Depuis environ, une quarantaine d'années, sont apparues
des approches de résolution plus générale, qui peuvent
donc, moyennant la fixation de certaines paramètres et quelques
adaptations, s'appliquent à une large classe de problèmes
d'optimisation, ces méthodes sont dites heuristiques de haut niveau ou
métaheuristiques (dérivées de la composition de deux mots
grecs : « heuriskien » qui signifie trouver,
et « Méta » qui signifie dans un
niveau supérieur).
La polyvalence, l'efficacité concrète et la
relative simplicité des métaheuristiques, leur ont
conféré une popularité et une extension remarquables
durant ces 25 dernières années. Leur efficacité
dépend néanmoins du soin apporté à la fixation des
paramètres et à l'adap-tation du problème traité,
leur principe et parfois inspiré d'observations réalisées
dans des domaines totalement différents que celui de l'optimisation sous
contraintes, c'est le cas pour les métaheuristiques de type «
recuit simulé », « algorithme génétique »
et « algorithme de colonies de fourmis ».
Les métaheuristiques sont des méthodes dites
stochastiques, fondées sur des règles d'évo-lution
probabilistes, contrairement aux méthodes déterministes qui
s'appuient sur les propriétés mathématiques. On
désigne deux stratégies de recherche des métaheuristiques
:
L'intensification ou exploitation: on entend
l'exploitation de l'information rassemblée par le système
à un moment donné. C'est ce qui permet l'amélioration de
la valeur d'une solution trouvée dans un certain voisinage, i.e, permet
d'examiner en profondeur une zone particulier de l'espace de recherche.
La diversification ou exploration: on entend
au contraire, l'exploration de l'espace de recherche encore inconnu. Elle est
généralement obtenue par des processus stochastiques.i.e., permet
d'orienter la recherche vers des nouvelles zones (autorisés) dans
l'espace de recherche.
68
4.4. LE RECUIT SIMULÉ
Les métaheuristiques peuvent être classées
de nombreuses façons. On peut cependant distinguer:
Les métaheuristiques à parcours
Les métaheuristiques les plus classiques sont celles
fondées sur la notion de parcours. Ces algorithmes partent d'une
solution initiale (obtenue par une méthode de résolution, ou par
tirage aléatoire) et construisent une trajectoire dans l'espace des
solutions en tentant de se diriger vers des meilleurs solutions. La
méthode du recuit simulé (SA), recherche tabou (TS) et recherche
à voisinage variables (VNS) sont des exemples typiques de ce type de
métaheuristiques.
Les métaheuristiques à
populations
Ces méthodes utilisent la notion de population: elles
manipulent un ensemble de solutions en parallèle. Chaque
élément de population parcourt un certain nombre de solutions
dans l'ensemble local. Les algorithmes génétiques et Les
algorithmes de colonies de fourmis présentent les exemples les plus
connus des méthodes qui travaillent avec une population.
Dans ce qui suit, nous détaillerons la méthode
recuit simulé et celle des algorithmes génétiques.
4.4 Le recuit simulé (Simulated Annealing)
4.4.1 Présentation
Comme son nom l'indique, cette métaheuristique RS
simule une opération de "recuit" qui est courante, notamment en
sidérurgie. De quoi s'agit-il? Un matériel, qui par exemple a
subi des déformations, est chauffé afin de lui fournir un haut
degré d'énergie susceptible de faire disparaitre. Puis le
matériel est refroidi très lentement, afin qu'il puisse retrouver
progressivement un équilibre, c'est-à-dire un état stable
correspondant à un niveau minimum d'énergie. L'analogie est faite
entre le niveau d'énergie et la valeur de la fonction à
minimiser. Aussi, la simulation nécessitera d'introduire dans la
méthode RS, un paramètre
69
4.4. LE RECUIT SIMULÉ
è appelé température.[13]
4.4.2 L'analogie entre le recuit physique et le recuit
simulé
On résume dans le tableau suivant l'analogie qui se trouve
entre les termes employés en recuit physique et ceux employés en
recuit simulé :
Problème d'optimisation
|
Système physique.
|
fonction objectif de coût/objectif f(x)
|
énergie libre E(x).
|
variable de problème
|
"Cordonnées"des atomes.
|
trouver une bonne configuration
|
trouver un état de basse énergie.
|
TABLE 4.1 - Analogies recuit physique / recuit
simulé
4.4.3 Paramètres opérationnelles
La fixation des paramètres
Déterminer la valeur la plus appropriée des
paramètres est certainement l'aspect le plus délicat de
l'implémentation du recuit simulé, qui sont choisi en fonction du
problème considéré et de l'instance traitée.
a) La température initiale
Elle doit être élevée pour accepter
suffisamment et facilement une solution moins bonne que la solution courante,
donc tous les voisins de la solution courante ont la même
probabilité d'être acceptés.
b) Le coefficient de refroidissement
Le paramètre á est à choisir
avec précaution. En effet, s'il est choisi trop grand, la
température baissera très rapidement et l'algorithme pourra
être bloqué dans un minima local, si au contraire il est choisi
trop petit, la température baissera très lentement et le temps de
calcul sera très grand.
70
4.4. LE RECUIT SIMULÉ
c) Le nombre d'itérations à chaque palier
de température
Un paramètre borne le nombre d'essais (itérations)
par palier. A la fin d'un palier, le compteur est incrémenté si
le pourcentage d'acceptation est inférieur à un seuil, remis
à zéro si la qualité de la meilleure solution a
évolué au cours du palier.
d) Critère d'arrêt
Tout au long du processus la température sera
diminuée, il faudra donc déterminer une température
finaleof telle que la procédure du recuit simulé se
termine lorsque la température courante atteint la température
finale.
4.4.4 Principe de RS :
Le principe du recuit simulé est de parcourir de
manière itérative l'espace des solutions, on part d'une solution
notée x initialement générée d'une
manière aléatoire ( ou trouvée à l'aide d'une autre
méthode approchée) qui correspond à une énergie
initiale Z(x) et une température initiale
o0, généralement élevée.
-AZ
o .
À chaque itération de l'algorithme un changement
s'effectue sur la solution. Cette solution x' fait varier
l'énergie du système, AZ =
Z(x') - Z(x) si cette variation
est négative ( la nouvelle solution améliore la fonction
objectif) et permet de diminuer l'énergie du système, elle est
acceptée. Si la solution trouvée est moins bonne que la
précédente alors elle sera acceptée avec une
probabilité calculée suivant y = e
En fonction du critère de Métropolis, un
nombre p E [0,1] est comparé à la
probabilité
y = e
|
-AZ
o . Si y ~ p la nouvelle solution est
acceptée.
|
|
Le fonctionnement de critère de Métropolis
est interprété par:
- Si AZ = Z(x') -
Z(x) < 0, alors e-AZ
o > 1, donc p est toujours
inférieure à cette valeur est
'
on accepte la solution x.
-AZ
- Si AZ > 0, alors eo ' 1, tout voisin est
systématiquement acceptée.
- Si AZ > 0 et o <<<, alors
e
|
-AZ
o 0, une dégradation à peu de chance d'être
accepté.
|
71
4.4. LE RECUIT SIMULÉ
4.4.5 Algorithme général du Recuit
simulé
Algorithm 1 Recuit Simulé
ENTRéES: x := x0 ; Z = Z(x); xop := x ;
Z(xop); è := è0 ; nr ; èf
; á
Début
tantque è > èf faire
tantque nb ~ nr faire
x' := ô(x) ;
Z(x');
ÄZ = Z(x')-Z(x);
si ÄZ < 0 alors
x := x' ;
Z(x) := Z(x');
si Z(x') < Z(xop) alors
xop := x' ;
Z(xop) := Z(x'); finsi
sinon p E [0,1];
-ÄZ
y := eè ;
si p ~ y alors
x := x' ;
Z(x) := Z(x');
finsi
finsi
nb := nb +1;
fin tantque
è := á.è ;
fin tantque
Fin
72
4.5. LES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
4.5 Les algorithmes génétiques
Les algorithmes génétiques sont des algorithmes
d'optimisation s'appuyant sur des techniques dérivées de la
génétique et des mécanismes d'évolution de la
nature : croisements, mutations, sélections, etc. Ils appartiennent
á la classe des algorithmes évolutionnaires.
4.5.1 Présentation
Dans la nature, les êtres vivants croisent et
interagissent les uns avec les autres. Chaque individu est
caractérisé par un génotype indépendant de
l'environnement où il vit. Les opérateurs
génétiques fonctionnent au niveau génotypique tandis que
le mécanisme de sélection opère au niveau
phénotypique (le phénotype d'un individu est l'ensemble des
traits caractéristiques d'un individu, alors que le génotype est
le codage de ces traits en gènes). Les algorithmes
génétiques sont à la base des algorithmes d'optimisation
stochastiques, mais peuvent également servir pour l'apprentissage
automatique, par exemple. Les principes fondamentaux des algorithmes
génétiques dans le cadre de l'optimisation mathématique
ont été développés entre 1960 et 1970 par John
Holland. [13]
4.5.2 L'analogie entre la génétique
biologique et algorithme génétiques
On résume dans le tableau suivant l'analogie qui se
trouve entre les termes employés en génétique biologique
et ceux employés pour les algorithmes génétiques:
Problème d'optimisation
|
Système biologique.
|
Ensemble des points de l'espace de recherche
|
Génotype.
|
Ensemble particulier de points de l'espace de recherche
|
Population.
|
Un point particulier de l'espace de recherche
|
Individu.
|
Ensemble de variables caractérisant un point de
l'espace
|
Chromosome.
|
Une variable
|
Gène.
|
Valeur possible de la variable
|
Allèle.
|
TABLE 4.2 - Analogie génétique
biologique/algorithme génétiques
73
4.5. LES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
4.5.3 Le principe d'un algorithme
génétique
A. Initialisation
A.1. Codage des données
Le codage est une partie très importante des
algorithmes génétiques, il permet de représenter une
solution x du problème d'optimisation par une séquence (string)
de caractères, cette séquence sera appelée individu, elle
constitue l'ensemble des gènes du chromosome. Plusieurs codages sont
employés. Voici quelques exemples. [13]
· Le codage binaire : représente
une solution par une suite de variables binaires.
· Le codage par permutations de valeurs
entières : le gène est codé par une valeur
entière dans un ensemble de cardinalité égale au nombre de
gènes.
A.2. Fonction fitness d'un individu
A un individu donné est associée une fonction
fitness (forme physique), elle mesure la performance de cet individu et a pour
but d'évaluer si un individu est mieux adapté qu'un autre
à son environnement. Elle est évidemment étroitement
liée avec la fonction objectif du problème d'optimisation.
[13]
A.3. Population initiale
Différents individus sont considérés,
souvent générés aléatoirement afin d'assurer une
population diversifiée. La population initiale est ainsi
constituée d'un ensemble d'individus {1,...,N} et le
paramètre n est appelé taille de la population.
La taille N d'une population est un paramètre important
d'un algorithme génétique. Elle doit être fixée en
tenant compte de la longueur d'un individu, une taille grande favorise une
meilleur diversification mais au prix d'un plus grand temps de calcul pour une
itération. [13]
74
4.5. LES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
B. Itération d'un algorithme
génétique
Sur base de la population courante, diverses opérateurs
vont être appliqués successivement à des sous-ensembles
d'individus, appelés des parents, pour générer de nouveau
individus appelés enfants.
B.1. Opérateur de sélection
Il s'agit des pairs d'individus qui sont
sélectionnées au sein de la population courante, une telle paire
sera noté P1 et P2. Il convient donc de définir
un mécanisme de sélection de paires de parents. Cet
opérateur de sélection est généralement
aléatoire mais doit néanmoins d'autant plus favoriser la
sélection d'un individu que sa fonction fitness est meilleure. [13]
Plusieurs méthodes existent et sont, généralement,
basées sur la théorie de Darwin. Nous présenterons les
deux plus connues:
· La roulette (roulette Wheel sélection)
: [13] Cette méthode exploite la métaphore d'une
roulette de casino. La roue est divisée en autant de secteurs que
d'individus dans la population. La taille de ces secteurs est proportionnelle
à l'adaptation de chaque individu (une probabilité pi).
Un nombre aléatoire r E [0,1] désigne alors
l'individu i* sélectionné par la formule :
? ? ???
????
0 < r < Pi*
i=1 pi, si i* = 1.
Pi*-1
i=1 pi < r < Pi*
i=1pi, si non.
75
4.5. LES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
FIGURE 4.2 - Sélection par roulette
· Sélection par tournoi(tournatment
selection) : [13] Plusieurs individus (classiquement deux) sont
d'abord choisis totalement aléatoirement dans la population. Ils se
confrontent alors sur base de leur valeur fitness et le meilleur est
sélectionné.
FIGURE 4.3 - Sélection par tournoi (entre deux
individus)
B.2. Opérateur de croisement
Un opérateur de croisement (crossover) consiste
à créer de nouveaux individus -des enfants- en échangeant
des caractères -des gènes- entre les deux parents. La zone de
croisement est généralement choisie aléatoirement dans les
chromosomes. Toutefois l'opérateur
4.5. LES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
de croisement n'est pas systématiquement
appliqué à chaque paire de parents, mais avec une
probabilité de croisement pc (classiquement =
0.9, nous suivrons ici aussi le schéma classique où deux
enfants (notés E1 et E2) sont créés par
le croisement. [13]
76
FIGURE 4.4 - Croisement en un
point
B.3. Opérateur de mutation
Pour des raisons de diversification, il est bon de temps en
temps de modifier très légèrement un enfant
créé. C'est le rôle de l'opérateur de mutation qui
est appliqué à un enfant avec une petite probabilité
pm (classiquement= 0.01). [13]
FIGURE 4.5 - La mutation
C. Critère d'arrêt
Les critères les plus utilisés sont les suivants
:
· Arrêt de l'algorithme après un certain
nombre de générations, fixé au départ; c'est ce que
l'on est tenté de faire lorsque l'on doit trouver une solution dans un
temps limité.
· L'algorithme peut être arrêté
lorsque la population n'évolue plus ou plus suffisamment rapidement,
c.-à-d. les meilleurs individus ne s'améliorent plus depuis un
certain nombre de générations. [13]
77
4.5. LES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
Paramètres internes de l'algorithme
génétique
Les algorithmes génétiques possèdent des
paramètres internes qui doivent être choisis avec les
considérations suivantes :
· Taille de la population N : Elle doit
être judicieusement choisie en fonction de la taille du
problème.
· Probabilité de croisement :
Plus le taux de croisement est élevé, plus il y aura de nouvelles
structures qui apparaissent dans la population.
· Probabilité de mutation: la
probabilité de mutation est généralement inférieur
à 0.01, mais il n'est pas rare de voir dans d'autres applications un
taux plus important, par exemple dans les problèmes d'ordonnancement.
4.6. SCHÉMA DES MÉTHODES APPROCHÉES
4.6 Schéma des méthodes
approchées
4.7 Démarches Hybrides
Cette méthodologie combine différentes
approches, elle permet d'amplifier les avantages de ces méthodes et
d'autre part réduire les limites. Les algorithmes hybrides peuvent
être classés en deux catégories :
1- Bas niveau d'hybridation: Ce type
d'hybridation consiste à intégrer une méthode de
résolution (méthode 2) dans une autre méthode
(méthode 1) (Voir figure 4.6 ).
Par exemple on peut intégrer l'heuristique 2-OPT
(méthode 2) dans le Récuit simulé (méthode 1) comme
une transformation admissible.
78
FIGURE 4.6 - Schéma d'hybride de
bas niveau
79
4.7. DÉMARCHES HYBRIDES
2- Haut niveau d'hybride (pipeline) : Ce type
d'hybridation consiste à trouver une solution par une méthode,
ensuite l'améliorer par une autre méthode ( Voir figure 4.6
). Par exemple:
on peut utiliser une Recherche Locale dans les méthodes
évolutives. L'avantage est que la Recherche Locale réduit le
danger de passer à côté d'une solution optimale sans la
voir. En règle générale, une méthode
évolutive est excellente pour détecter de bonnes régions
dans l'espace de recherche alors qu'une Recherche Locale explore efficacement
les régions prometteuses, donc on peut utiliser l'algorithme
génétique en première étape, ensuite en appliquant
le Récuit simulé en démarrant de la solution
trouvée par l'algorithme génétique.
FIGURE 4.7 - Schéma d'hybride de
Haut niveau
80
Chapitre 5
Résolution du problème
5.1 Adaptation d'une heuristique au problème
Pour la résolution de notre problème, nous
présentons une heuristique de type amélioration basée sur
le principe de construction progressive. Cette heuristique se fera en
deux étapes, une première pour l'initialisation, en
démarrant d'une solution initial aléatoire réalisable, et
une deuxième pour l'amélioration de la solution.
5.1.1 Principe de l'heuristique
1. Étape Initialisation:
1.1 Initialiser toutes les stations en
marche.
1.2 Pour chaque station i
générer aléatoirement:
a. Le nombre de compresseurs en marche entre (1, 3) tout en
respectant le débit maximal rentrant à un compresseur
(qmax =530 000 m3/h).
b. Les vitesses de rotation des turbocompresseurs en marche
comprises entre
(Smin = 3 250 et Smax = 6 825 ) tout en
respectant les contraintes concernent la hauteur adiabatique Had
et le rendement adiabatique ç.
2. Étape Amélioration:
2.1 Pour chaque pression d'aspiration d'une
station de compression i calculer sa valeur en supposant que la
station de compression i -1 n'est pas en marche on aura deux cas:
a.1 (Si Paspi = 45 bars ) alors la station i - 1
reste en marche.
81
5.1. ADAPTATION D'UNE HEURISTIQUE AU PROBLÈME
a.2. (Si Paspi > 45 bars ) alors changer l'état
de la station i - 1 de 1 à 0. 5.1.2 Procédure de
l'heuristique
82
5.1. ADAPTATION D'UNE HEURISTIQUE AU PROBLÈME
Procédure Heuristique NSCM ( E : Q :
entier; a1, a2, a3, a4, b1,
b2, b3, b4, T1, g, G, m : réel;
S :w,n,q,s,H,eta,Pasp,Pref :vecteur)
Début
//Initialisation
Pour i := 1 à 5
faire w[i] := 1;
Q
l[i] := 24.530000 ; // Pour respecter
les contraintes du débit max
n[i] := random(l,3);
Q
q[i] := n[i].24 ;
S[i] := random(3250,6825);
H[i] :=
|
? q[i] ! q[i] !2
??q[i]
!3??????.S[i]2 ;
???a1 + a2. +
a3. + a4
S[i] S[i]
S[i]
|
? q[i] ! q[i] !2
?!3?????? ; eta[i] :=
???q[i]
?b1 + b2. +
b3. + b4
S[i] S[i]
S[i]
Si ( (eta[i] <
0) ou (eta[i] > 1) ou
((H[i] < 9 092) ou
(H[i] > 4 579) ) alors
Répéter S[i] :=
random(3 250, 6 825);
? q[i] ! !2
? q[i]
H[i] :=
????!3??????.S[i]2
;
q[i]
a1 + a2. + a3. +
a4
S[i] S[i]
S[i]
? q[i] !
? q[i] !2
!3?????? eta[i] := ????q[i]
b1 + b2. + b3. +
b4
S[i] S[i]
S[i]
jusqu'à ( ( eta[i]
> 0) et ( eta[i] < 1) et
( H[i] > 4 5769) et
(H[i] < 9 092) )
Fait;
5.1. ADAPTATION D'UNE HEURISTIQUE AU PROBLÈME
0.5
;
?
??????????????
?
???????????
? ??
Pasp[i] :=
2
(Pref [i - 1])2 -
r[i].5!
ese[i]
?
???????????
?
????????
? ??
m
.Pasp[i -1]
H[i -1]
~286,76.g.T1 ~ + 1
G.m
Sinon Pref [i -1]
:=
0.5
?
??????????????
?
???????????
? ??
Pasp[i] :=
(Pref [i - 1])2 - r[i].Q2!
D5
ese[i]
H[i] !
n[i].q[i].ñ. 1000
eta[i].çmc.çT R.P CI
Sinon f [i] =
Fsi
Z := Z +f [i]
Fait
Fin.
//Amélioration
pour i := 2 à 5
faire
~ ~
Si Pasp[i] > 45
alors
w[i -1] := 0;S[i -1] := 0;n[i -1] := 0;H[i -1] := 0;eta[i
-1] := 0; Pref [i -1] := Pasp[i -1]
1
Fsi
Fait;
Z := 0;
pour i := 1 à 5 faire
Si (w[i] = 0)
alors f [i] := 0
83
5.1. ADAPTATION D'UNE HEURISTIQUE AU PROBLÈME
5.1.3 Organigramme de l'heuristique
Smin, Smax, max a1, a2,
a3, 04 b1, b2, b3,
b4
G
f ( sne) 1 Ftif.
P + 1 (2876 X X T1 x 1 y
x Pr, p,
9(Pr.f,) --
|
2
(p,.1) -- rt X
Q2/D5
eSe!
|
*
1. WJ:=1
2. l .-- Q RmasX24
3. ntf := Tandom(l, 3)
4. ckJ 24Xn
|
S -- random(3250,6825)
l f }}2 ((( 7)ll3
HQd: ai+a2( ) +Q,
() +a4 xSzï
(9~p} Ry}}z /4e1}a
n:=b1+b2(Sl+b1( ) +b4(7)
|
Non
k := k + 1
Oui
Sil := := Had
l
k := k + 1
Non
i := 1
w,1 := 0, nig := 0, [hi := 0, S, := 0,
h,1 := 0
Pref. i a p;, asp,+, := 9
(Prefi)
Oui
|
|
|
|
|
I
|
|
Prep; asp; Pa-sp,f, · tf (Prefi~
|
|
|
|
|
|
|
> 45 bars
--"11111.11P-1
r Non
Oui
I-
i:=i+1
Pref; := f(asp,) P ni+1 := A(P ®fi)
|
i:=i+1
**
Solution X,
P,1,11, ,,H, eta: vecteur
Non
Qui
84
r11111111.4 **
85
5.2. ADAPTATION DES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES AU
PROBLÈME
5.2 Adaptation des algorithmes génétiques
au problème
5.2.1 Codage des données
Nous définissons le chromosome comme étant un
vecteur V de taille 15, composé de trois parties :
- Partie une : Un vecteur de taille 5 de
composante bivalentes ( 1 si la station de compression est en marche, 0
sinon).
- Partie deux: Un vecteur de taille 5 de
composantes entières( le nombre de turbocompresseurs en marche dans la
station de compression correspondante).
- Partie trois : Un vecteur de taille 5 de
composantes entières( les vitesses de rotation des turbocompresseurs
dans les stations de compression).
La structure d'un individu est présentée dans la
figure ci-dessous.
FIGURE 5.1 - La structure d'un
individu.
5.2.2 Population initiale
On génère n solutions réalisables du
problème, obtenues par l'heuristique NSCM, qui constituera une
population initiale pour l'algorithme génétique.
Vu que les constantes n'influencent pas sur la solution, on va
pas les considérer dans l'éva-luation des individus, ce qu'on
appelle fitness.
86
5.2. ADAPTATION DES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
AU PROBLÈME
5.2.3 Évaluation
Procédure Évaluation ( E
: nT C, S, q, H, Eta: matrice; S : f : matrice, Z :
vecteur)
Début
Pour i := 1 à n
faire
Y := 0
Pour j := 1 à 5
faire
f (i,j] :=
|
H [i,j] !
Q ·
1000
24·Eta[i,j] ;
|
Y := Y +f [i,j];
Fait;
Z [i] := Y ;
Fait;
Fin.
5.2.4 Sélection
La sélection des individu pour la reproduction se fait
par la sélection de deux individus aléatoirement. Pour chaque
paire d'individus tirées aléatoirement on compare et on
sélectionne le meilleur, ce qui produit deux parents P1 et
P2. L'étape sélection est décrite dans la
partie (1) de la procédure croisement.
5.2.5 Croisement
Dans notre cas, nous avons utilisé le croisement en un
point. Pour effectuer ce type de croisement sur des chromosomes, on tire
aléatoirement une position de croisement dans chacun des parents. On
échange ensuite les deux chaînes terminales de chacun des deux
chromosomes, ce qui produit deux enfants E1 et E2. Pour ce
qui est du probabilité de croisement nous avons choisi
Pc = 0.9.
87
5.2. ADAPTATION DES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES
AU PROBLÈME
Procédure Croisement ( E : P1, P2 :
vecteur; S : P 1, P 2, E1, E2, H1, H2, q1, q2, Eta1, Eta2 :
vecteur)
Début
Pour i := 1 à n faire
/* Partie(1)*/
t := random(n);
u := random(n);
minimum :=min (Z [t],Z [u]);
Si (minimum=Z [t]) alors indice1 :=t
Sinon indice1 :=u;
v := random(n);
w := random(n);
minimum :=min(Z [v],Z
[w]);
Si (minimum=Z [v]) alors
indice2 :=v
Si non indice2 :=w;
Pour k := 1 à 15
faire
P 1[k] := B[k,indice1];
P 2[k] := B[k,indice2];
Fait;
/* Partie(2)*/
r := random[0,1]; Si (r <
pc) alors
s := random(5);
Pour k := 1 à s - 1
faire E1[k] := P 1[k] ;
E2[k] := P 2[k];
E1[k + 5] := P 1[k +5] ;
E2[k +5] := P 2[k +5]; E1[k
+ 10] := P 1[k + 10] ; E2[k +10] :=
P 2[k +10]; Fait;
Pour k := s à 5
faire E1[k] := P 2[k];
E2[k] := P 1[k];
E1[k +5] := P 2[k +5];
E2[k +5] := P 1[k +5]; E1[k
+10] := P 2[k +10]; E2[k + 10] :=
P 1[k + 10] ;
Fait;
Pour k := 1 à 5
faire
P [i,2k] :=
|
'Q2 '
(P [i,2k - 1])2 -
R[K] · D5
;
se[k]
|
y
|
?
??????????????
|
|
|
?
???????????
? ??
|
|
|
P [i,2k +1] :=
|
|
+1
|
|
|
|
Fait; Si non
- Garder les deux parents P1 et P2; Fsi;
Fait; Fin.
88
5.2. ADAPTATION DES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES AU
PROBLÈME
89
5.2. ADAPTATION DES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES AU
PROBLÈME
On aura le résultat suivant:
5.2.6 Mutation
On sélectionne un individu aléatoirement, selon
la probabilité de mutation qui est égale à 0.002,
un point (un gène) dans la troisième partie (vecteur des
vitesses) sera choisi aléatoirement pour être changé.
La procédure de mutation est décrite ci dessous
:
H [m,d] :=
?? 2 )3??????·
a1
+a2 ·q[m,d]
+a_.q[m,d]+a..q[m,d]
(B[m,á])2 ;
B[m,á] 3
B[m,á] 4 B[m,á]
Procédure Mutation (E/S F : vecteur)
Début
Pour i := 1 à n
faire
m := random(n) ; /* Soit l'individu F
*/
r := random[0,1];
Si (r < pm)
alors
á := random(10,15);
d := á -10;
Si (B[m,d] # 0)
alors
B[m,á] :=
random(3250,6825);
q[m,d] !
q[m,d] !2
q[m,d] !3
Eta[m,d] := b1 +b2
· +b3 · +b4 · ;
B[m,á] B[m,á]
B[m,á]
Si ((Eta[m,d] >
1)ou (Eta[m,d] < 0)) et ((H
[m,d] > 45769.670)ou (H
[m,d] < 9092.202)) alors
Répéter
B[m,á] :=
random(3250,6825);
? 2 3
H [m,d] := a1 +a2 ·
q[m,d] +a3 · q[m,d] +a4
· q[m,d]
· (B[m,á])2 ;
B[m,á] B[m,á]
B[m,á]
q[m,d] !
q[m,d] !2
q[m,d] !3
Eta[m,d] := b1 +b2 ·
+b3 · +b4 · ;
B[m,á] B[m,á]
B[m,á]
jusqu'à ((Eta[m,d]
< 1)et (Eta[m,d] > 0)) et
((H [m,d] < 45769.670)et (H
[m,d] > 9092.202))
Fsi; Fsi; Fsi; Fait ;
Fin.
90
5.2. ADAPTATION DES ALGORITHMES GÉNÉTIQUES AU
PROBLÈME
91
5.3. HEURISTIQUE DE RÉPARATION
5.3 Heuristique de réparation
Après avoir utilisé et appliqué les
procédures (croisement, mutation), l'admissibilité des individu
n'est pas toujours assurée, pour cela nous proposons une heuristique de
réparation pour rétablir l'admissibilité des individus qui
a le même principe de l'heuristique NSCM décrite
précédemment , cela ce fait de la manière suivante :
- Si la pression d'aspiration n'est pas vérifiée
dans une station k ( inférieur à 45 bars) , nous proposons de
revenir en arrière ( c'est à dire la station k-1) tout en
vérifiant l'ajustement et le fonctionnement de cette station.
- En d'autre terme nous allons mettre en marche autant de
stations afin de rétablir l'admis-sibilité des individu ayant
perdu cette dernière.
92
5.3. HEURISTIQUE DE RÉPARATION
5.3.1 Organigramme de l'adaptation des AG au
problème
93
5.4. ADAPTATION DU RECUIT SIMULÉ AU PROBLÈME
5.4 Adaptation du recuit simulé au
problème
5.4.1 Initialisation
Cette étape consiste à déterminer une
solution réalisable du problème, qui constituera une solution de
départ pour l'algorithme du recuit simulé. l'initialisation est
obtenue par l'heuristique NSCM (Nombre de Stations de Compression en Marche)
décrite précédemment.
5.4.2 Paramètres opérationnelles
· O0 = 500.
· á = 0,5.
· nr = 50.
· Of = 0,0006.
5.4.3 Voisinage
Pour définir une solution
(X',Z(X')) a partir d'une solution
(X,Z(X)), en considérant uniquement la partie 3 (le
vecteur des vitesses), on génère aléatoirement une
position entre 1 et 5, si la station correspondante à la position
générée est en marche alors en génère
aléatoirement (entre 3250 et 6825) une vitesse de rotation des
compresseurs en marche dans cette station.
5.4.4 Principales étapes
(1). Choisir aléatoirement une position k entre
1 et 5 tel que la station k est en marche.
(2). Générer aléatoirement une vitesse de
rotation S[k] entre Smin et
Smax.
(3). Si solution réalisable trouvée alors Fin, si
non aller à (2).
5.4. ADAPTATION DU RECUIT SIMULÉ AU PROBLÈME
?
?????a1 + a2
H [k] :=
q[k] ! q[k] !2
q[k] !3?????? (S [k])2 ;
+ a3 + a4
S [k] S [k] S
[k]
Procédure Voisinage ( E : X : Vecteur, S :
X' : Vecteur)
Début
Pour k := random(1,5);
Si w[k] = 0 alors
Répéter
k := random(1,5);
Jusqu'à w [k] ~ 0;
Fsi;
S[k] := random(3250,6825);
? q[k] !
? q[k] !2 q[k]
H [k] :=
????!3?????? (S [k])2
;
a1 + a2 + a3 + a4
S [k] S [k] S
[k]
q[k] ! q[k] !2
q[k] !3
Eta[k] := b1 + b2 +
b3 + b4 ;
S [k] S [k] S
[k]
Si ((Eta[k] > 1)ou
(Eta[k] < 0)) et ((H [k]
> 45769.670)ou(H [k] <
9092.202)) alors Répéter
S[k] := random(3250,6825);
q[k] ! q[k] !2
q[k] !3
Eta[k] := b1 + b2 +
b3 + b4 ;
S [k] S [k] S
[k]
jusqu'à ((Eta[k] < 1)et
(Eta[k] > 0)) et ((H [k]
< 45769.670)et(H [k] >
9092.202))
Fsi; Fin.
94
5.4. ADAPTATION DU RECUIT SIMULE AU PROBLÈME
5.4.5 Organigramme d'adaptation de recuit simulé au
problème
|
|
|
|
5mlm Smax, a1, a2,
a3, a4 61, 62, b3, b4
0°, Of, a,Tt,
|
|
|
|
Solutions initiale X trouvée par l'heuristique, Z(X)
|
|
|
nb :=1
|
Choisir X' dans V(X), r :=random(1,5), si w[r] 0 alors S[r]
:=random(3250,6825)
{/ {( `I 2 1j 3 \j 2
H[r].=(al+l1
S[r])+c1(S[r]! +d'(S[r]l 1XS[l]
2 3
eta[r]:=a2+b2(s~r])+(s~r]I
+d2(S[r]~
J
I
AZ := Z (X') -- Z (X)
Non
|
Oui
|
|
p := randoin[0,1]
|
|
|
|
|
|
|
|
Oui
|
|
|
-BE
p < e r
|
Non
|
|
|
|
|
|
|
nb < 20
|
Non
Oui
nb := nb-F1
nb := nb+1
8 := a8
Oui
futioml X. Z(X) ,eta : vecteur
**
Non
4
95
Fin
FIGURE 5.2 -- Organigramme d'adaptation de récuit
simulé au problème
96
Chapitre 6
Description informatique
6.1 Introduction
Nous aboutissons maintenant à l'étape finale
à savoir l'élaboration d'une application aussi convivial que
possible, munie d'une interface claire et accessible, facilitant ainsi son
utilisation. Avant de procéder à la présentation de notre
application, une description de l'environnement de programmation utilisé
(DelphiXE3) s'avère nécessaire.
6.2 C'est quoi le Delphi?
Delphi est un environnement de développement de type
RAD (Rapid Application Development). En utilisant Delphi, Il est possible de
créer des applications Microsoft Windows très efficaces avec un
minimum de codage manuel.
Delphi fournit tous les outils qui sont nécessaires
pour développer, tester déboguer et déployer des
applications incluant une importante bibliothèque de composants
réutilisables, un ensemble d'outils de conception, des modèles
d'application et de fiches, ainsi que des experts de programmation. Ces outils
simplifient le prototype et réduisent la durée de
développement. Ceci explique notre choix pour l'une des versions de
Delphi pour créer notre application.
97
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
6.3 Présentation de l'application
Cette section comportera une description de l'application et
des explications bien détaillées afin de permettre à
l'utilisateur de connaître les étapes à suivre pour sa
manipulation.
6.3.1 Description de l'application
- Nom de l'application: Gasline.
- Outil de développement: Delphi XE3. - Version du
logiciel : V1.0.
- Logo:
FIGURE 6.1 - Logo
6.3.2 Utilisation de l'application
Lors du lancement de l'application, la fenêtre ci-dessous
apparait :
98
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
FIGURE 6.2 - Fenêtre de lancement de
l'application
Elle comporte une zone à écrire et deux boutons: -
Zone à écrire : pour saisir le mot de passe
FIGURE 6.3 - Saisie du mot de
passe
- Quitter: pour quitter l'application.
- Entrer : permet d'accéder à
la fiche principale.
Une fois que le mot de passe saisi est correcte, la
fenêtre suivante s'affiche :
99
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
FIGURE 6.4 - Fenêtre principale du
l'application
La fenêtre principale comporte les menus suivants :
- Menu « Données » :permet à
l'utilisateur de voir les données utilisée.
FIGURE 6.5 - Menu "Données"
Dans le menu « Données » : l'utilisateur trouve
4 sous-menus :
- Calcul moindres carrées:
100
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
FIGURE 6.6 - sous-menu "calcul moindres
carrées"
En cliquant sur ce sous-menu un fichier Excel contenant les
calculs concernant l'estima-tion des paramètres caratéristiques
des compresseurs par la methode des moindres carrées s'ouvre :
FIGURE 6.7 - Les calculs par moindres
carrées
- Conditions opératoires:
FIGURE 6.8 - sous-menu "Conditions
opératoires"
101
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
En cliquant sur ce sous-menu la fenêtre ci-dessous
s'affiche :
FIGURE 6.9 - Conditions opératoires
- Caractéristiques du gazoduc:
FIGURE 6.10 - sous-menu "Caractéristiques du
gazoduc"
En cliquant sur ce sous-menu la fenêtre ci-dessous
s'affiche :
102
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
FIGURE 6.11 - Caractéristiques du gazoduc
- Caractéristiques des compresseurs:
FIGURE 6.12 - sous-menu "Caractéristiques des
compresseurs"
En cliquant sur ce sous-menu la fenêtre ci-dessous
s'affiche :
FIGURE 6.13 - Caractéristiques des
compresseurs
103
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
- Menu « Calcul perte de charge»: permet à
l'utilisateur de calculer la perte de charge pour différents
débits.
FIGURE 6.14 - Menu "Calcul perte de charge"
En cliquant sur ce menu la fenêtre ci-dessous s'affiche
:
FIGURE 6.15 - fenêtre "Calcul perte de
charge"
104
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
- Menu « Outils » : dans ce menu l'utilisateur trouve 2
sous-menus:
1 - Options: permet à
l'utilisateur d'ouvrir "calculatrice" ou "bloc notes".
FIGURE 6.16 - sous-menu "Options"
2 - Sites web: permet à l'utilisateur
d'acceder à quelque sites web utiles.
FIGURE 6.17 - sous-menu "Sites web"
La fenêtre principale comporte aussi 4 boutons:
- Bouton « Résolution
»
FIGURE 6.18 - Bouton "Résolution"
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
En cliquant sur ce bouton la fiche suivante s'affiche:
FIGURE 6.19 - La fenêtre "Résolution"
Sur cette fiche, l'utilisateur doit "choisir" ou "saisir
manuellement" le débit dont il veut calculer la configuration optimale
correspondante:
FIGURE 6.20 - Le champ correspondant au
débit
l'utilisateur doit aussi choisir la méthode de
résolution parmi les méthodes suivantes :
105
FIGURE 6.21 - Le champ correspondant aux méthodes de
résolution
106
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
En choisissant "Heuristique" une fenêtre pour la
résolution s'affiche, en cliquant sur le boutons "Executer" on obtient
la fiche suivante :
FIGURE 6.22 - Résolution par
l'heuristique
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
De même pour l'algorithme génétique:
FIGURE 6.23 - Résolution par l'algorithme
génétique
La même chose si l'utilisateur choisit "Recuit
simulé" :
FIGURE 6.24 - Résolution par le récuit
simulé
107
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
L'utilisateur trouve dans les trois fenêtres
précédentes quartes boutons dans la barre d'ou-
tils :
· Accueil: permet à l'utilisateur
d'aller à la fenêtre principale.
· Enregistrer: permet à
l'utilisateur d'enregistrer les résultats obtenues dans un fichier
Excel.
· Calculatrice : permet à
l'utilisateur d'ouvrir "Calculatrice".
· Quitter: pour quitter l'application.
FIGURE 6.25 - Barre d'outils
Il trouve aussi deux boutons, un permet d'exécuter la
méthode de résolution et l'autre pour le retour à la
fenêtre de résolution.
Les résultats obtenus seront affichés dans les
champs présentés dans les figures ci-dessous.
FIGURE 6.26 - Champ correspondant à l'affichage de
la configuration optimale
108
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
FIGURE 6.27 - Affichage de la quantité
consommée ainsi que sa proportion
Si l'utilisateur veut exécuter les deux méthodes
"Algorithme génétique" et "Recuit simulé" alors il choisit
"Executer AG et RS".
- Bouton « Voir la ligne »
: permet à l'utilisateur de voir le tracé de la ligne
étudiée (GZ1).
FIGURE 6.28 - Bouton "Voir la ligne"
En cliquant sur ce bouton la fiche suivante s'affiche:
FIGURE 6.29 - La fenêtre "Voir la ligne"
109
110
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
- Bouton « Aide »
FIGURE 6.30 - Bouton "Aide"
En cliquant sur ce bouton la fiche suivante s'affiche:
FIGURE 6.31 - La fenêtre "Aide"
111
6.3. PRÉSENTATION DE L'APPLICATION
- Bouton « A propos
»
FIGURE 6.32 - Bouton "A propos"
En cliquant sur ce bouton la fiche suivante s'affiche:
FIGURE 6.33 - La fenêtre "A propos"
6.4. RÉSULTATS DE L'APPLICATION
6.4 Résultats de l'application
Après avoir programmé les méthodes
exposées dans le chapitre précédent, nous avons
illustré nos résultats en choisissant comme exemple un
débit de 32000000m3/jour :
- Résultats obtenus par l'heuristique NSCM pour le
débit choisi:
FIGURE 6.34 - Résolution par
l'heuristique
112
La quantité du gaz consommée:
11654.85m3/h
113
6.4. RÉSULTATS DE L'APPLICATION
- Résultats obtenus par l'algorithme
génétique:
FIGURE 6.35 - Résolution par
l'algorithme génétique
La quantité du gaz consommée:
11563.97m3/h
114
6.4. RÉSULTATS DE L'APPLICATION
- Résultats obtenus par le recuit simulé:
FIGURE 6.36 - Résolution par le
recuit simulé
La quantité du gaz consommée:
11260.515m3/h
115
6.4. RÉSULTATS DE L'APPLICATION
Pour des débits entre 20 000 000 et 38 000 000
m3/jour, une exécution des trois
méthodes a donné les résultats suivants:
Débit (m3/jour)
|
Configuration optimale
|
Quantité du gaz consommée
|
Trouvée par
|
SC1
|
SC2
|
SC3
|
SC4
|
SC5
|
24000000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
3000
|
NSCM
|
25000000
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
3400.454
|
RS
|
26000000
|
0
|
0
|
3
|
3
|
0
|
3659.55
|
RS
|
27000000
|
0
|
3
|
0
|
0
|
3
|
4814
|
AG
|
28000000
|
0
|
3
|
0
|
3
|
0
|
5873
|
NSCM
|
29000000
|
3
|
3
|
0
|
0
|
3
|
7048
|
AG
|
32000000
|
0
|
3
|
3
|
3
|
3
|
12520.84
|
RS
|
33000000
|
3
|
0
|
3
|
3
|
3
|
14484.93
|
AG
|
34000000
|
3
|
3
|
0
|
3
|
3
|
15889.013
|
RS
|
35000000
|
3
|
3
|
3
|
0
|
3
|
17843.95
|
RS
|
36000000
|
3
|
3
|
3
|
3
|
3
|
22276.31
|
AG
|
37000000
|
3
|
3
|
3
|
3
|
3
|
24946.32
|
AG
|
38000000
|
3
|
3
|
3
|
3
|
3
|
25826.92
|
AG
|
TABLE 6.1 - Résultats obtenus par l'application
116
6.4. RÉSULTATS DE L'APPLICATION
A partir du graphique, on remarque que l'algorithme
génétique est plus performant que les deux autres méthodes
pour certains débits, pour les autres débits, le recuit
simulé devient plus efficace surtout en temps d'exécution, ce qui
justifie l'utilisation des deux méta-heuristiques.
On peut illustrer le résultat des trois approches pour
les débits entre 20 000 000 et 38 000 000
(m3/jour) à l'aide d'outil graphique sous
MATLAB, qui exprime la quantité consommée en fonction des
débit rentrants
Après l'exécution des trois méthodes pour
différents débits entre 20 000 000 et 38 000 000
(m3/jour), les résultats obtenus montrent
l'importance du choix des stations de compression à mettre en marche
pour des débits importants.
En effet, l'augmentation du débit rentrant dans le
gazoduc engendre une chute de pression importante (en dessous de la pression
minimale 45 bars), ce qui conduit à augmenter le nombre de stations en
marche ainsi que la vitesse de rotation des turbocompresseurs en fonction.
117
6.4. RÉSULTATS DE L'APPLICATION
6.4.1 Comparaison des résultats obtenus avec les
données réelles
Une comparaison entre la quantité du gaz
consommée pour le régime de fonctionnent usuel et la
quantité de gaz consommée pour le régime de fonctionnent
obtenue avec l'opti-misation pour les débits usuels est
représentée dans le tableau ci-dessous.
Débit
(m3/jour)
|
Consommation
|
Régime usuel
|
Régime optimisé
|
Gain
|
26873129
|
Quantité (m3/h)
|
19210,75
|
6025,85
|
13184,9 (m3/h)
|
Proportion
|
1.7%
|
0,54%
|
1,16%
|
27000893
|
Quantité (m3/h)
|
23103,29
|
7440.79
|
15662,5 (m3/h)
|
Proportion
|
2,1%
|
0,66%
|
1,44%
|
26863871
|
Quantité (m3/h)
|
24289
|
6006,74
|
18279,26 (m3/h)
|
Proportion
|
2,2%
|
0,54%
|
1,66%
|
27035567
|
Quantité (m3/h)
|
19481,25
|
6905,54
|
12575,71 (m3/h)
|
Proportion
|
1,7%
|
0,61%
|
1,09%
|
25126400
|
Quantité (m3/h)
|
18589,875
|
3849,43
|
14740,445 (m3/h)
|
Proportion
|
1,8%
|
0,36%
|
1,44%
|
23481194
|
Quantité(m3/h)
|
14136,115
|
3036,463
|
11099,685 (m3/h)
|
Proportion
|
1,4%
|
0,31%
|
1,09%
|
25247167
|
Quantité (m3/h)
|
13923
|
4006,98
|
9916,02 (m3/h)
|
Proportion
|
1,3%
|
0,38%
|
0,92%
|
25691742
|
Quantité (m3/h)
|
14654,4
|
4159,15
|
10495,25 (m3/h)
|
Proportion
|
1,4%
|
0,39%
|
1,01%
|
TABLE 6.2 - Comparaison entre les données
réelles et les résultats obtenus par l'optimisation
Conclusion générale
Notre projet de fin d'étude nous a permis de nous
confronter pour la première fois à un problème du monde
réel avec le bagage académique dont nous disposons.
L'entreprise SONAT RACH nous a confié une
étude qui a pour titre "Optimisation de transport du gaz par
canalisation".
Pour mener bien ce projet, il a fallu maîtriser et
comprendre des notions hors notre domaine d'étude comme les
données physiques techniques et économiques. Au-delà de la
connaissance de ces données, nous avons essayé le calcul
hydraulique avec différentes formules afin d'obtenir un résultat
qui traduit la réalité.
Nous avons abouti l'élaboration d'un modèle
mathématique qui est un problème non linéaire mixte en
nombre entiers.
En ce qui concerne l'approche de résolution, nous nous
sommes orientées en premier temps vers le solveur GAMS ( General
Algabraic Modeling System) qui est une démarche déterministe, que
nous avons bien maitrisé, mais vu la complexité de notre
problème, GAMS n'a pas pu implémenté toutes les
contraintes surtout celles qui définissent le domaine de fonctionnement
d'un compresseur. Cette difficulté nous a incité vers une
combinaison de l'algorithme génétique avec GAMS. Cette
approche a éliminé la diversification de l'algo-rithme
génétique , ce qui nous a conduit à abandonner cette
approche.
Enfin, nous avons élaboré une heuristique qui
permet de déterminer une solution réalisable, puis
d'améliorer cette dernière à l'aide de deux
metaheuristiques ( Algorithme génétique et Recuit
simulé).
Par cette dernière approche nous pensons que notre
objectif est atteint. Sachant que le manager suscite un grand
intérêt pour la réalisation d'un outil d'aide à la
décision et afin de concrétiser notre travail, nous avons
élaboré une application qui porte le nom »GASLINE»
et qui permet de déterminer le nombre de stations de compression
à mettre en marche ainsi que le nombre de compresseurs qui marche dans
chaque station à partir d'un débit injecté au gazoduc.
Au terme de notre travail, nous estimons que l'approche que
nous avons adapté donne des résultats cohérents et
satisfaisants. Notre grand souhait serait que notre travail soit
bénéfique à SONAT RACH et qu'elle fasse l'objet
de développement et de recherche plus approfondies.
Bibliographie
[1] M.Bentarzi, Régression multiple, Document non
publié.
[2] R. G. Carter, Pipeline Optimization : Dynamic programming
after 30 years, PSIG Annual Meeting, 28-30 October, Denver, Colorado 1998.
[3] A. Chebouba et A.Smati, Optimisation d'un pipeline de
transport de gaz naturel par la programmation dynamique avec choix automatique,
2003; 39 1-14.
[4] A. Chebouba, Farouk Yalaoui, A. Smati, Lionel Amodeo, K.
Younsi, A. Tairi, Optimization of Natural Gas Pipeline Transportation using Ant
Colony, Optimization Algorithm Computers and Operations Research 06/2009
(19161923);
[5] D. Cobos Zaleta, Modelos de Optimización Entera
Mixta no Lineal en Sistemas de Transporte de Gas Natural, tesis en
opción al grado de mastero en ciencais en ingenía de sistemas,
2003.
[6] R.Hernandez, Optimization of Gas Transmission Networks
under Energetic and Environmental Considerations, thèse doctorat en
Génie de procédé et de l'environnement, 2011.
[7] S.Hocine, Identification de modèles de procedes
par programmation mixte déterministe , thèse doctorat, 2006.
[8] H. S. Lall and P. B. Percell (1990). A dynamic
programming based gas pipeline optimizer. In A. Bensoussan and J. L. Lions
(editors), Analysis and Optimization Systems, Volume 144, Lecture Notes in
Control and Information Sciences, pp. 123-132, Springer-Verlag, Berlin.
[9] S.Micheal, Technique Mathématique de la recherche
opérationnelle Optimisation Combinatoire , Haermann, 1984.
[10] A. Rojey, Le gaz naturel Production traitement transport,
Paris, Éditiond Tech-nip, 2008, 300 p.
[11] E.Shashi, Menon, Gas Pipeline Hydraulics, CRC Press, Boca
Raton, FL 2005.
[12] SONATRACH, PetroGas Consult, Calcul thermohydraulique des
gazoducs.
[13] J.Tegham, Recherche opérationnelle Tome1, Ellipses,
2012.
[14] P.J.Wong and R.E.Larson , Optimization of natural-gas
pipeline systems via dynamic programming . IEEE Transactions on Automatic
Control , AC-13 (5); 475-481, 1968.
[15] R. Z.Wu , Model relaxations for the fuel cost minimization
of steady-state gas pipeline networks , Mathematical and Computer Modeling,
31(2-3); 197-220, 2000.
[16] Rapport annuel Sonatrach 2013.
[17] http ://
www.GRTgaz.com.
[18]
www.Sonatrach.dz.
Annexe
Les données
|
Les valeurs
|
Longueur (km)
|
507
|
Diamètre "en pouce"
|
40
|
Nuance d'acier
|
X60
|
Épaisseur du tube (mm)
|
11.9
|
Rugosité du tube (mm)
|
0.015
|
Nombre de station de compression
|
(05)
Sc1,Sc2,Sc3,Sc4,Sc5
|
Nombre de turbocompresseurs (par station)
|
04 (3+1)
|
Mode d'assemblage des compresseurs
|
Parallèle
|
Pression maximale du service design (bars)
|
70
|
Capacité maximale réelle
(109Sm3 / ans)
|
13.679
|
Le débit maximum de gazoduc
|
(36.106m3 / h)
|
TABLE 6.3 - Caractéristiques de la ligne GZ1.
|
PK (km)
|
Altitude (m)
|
Terminal départ
|
0.000
|
749
|
Station 1
|
75
|
840
|
Station 2
|
149
|
1045
|
Station 3
|
226
|
970
|
Station 4
|
295
|
1235
|
Station 5
|
397
|
205
|
Terminal arrivée
|
507
|
56
|
TABLE 6.4 - Profil Altimétrie
Les données
|
la valeur
|
Unité
|
Type (km)
|
Centrifuge
|
/
|
débit maximale
|
530000
|
m3/min
|
débit minimale
|
126200
|
m3/min
|
La vitesse minimale du compresseur
|
3250
|
RPM (Rotation Par Minute)
|
La vitesse maximale du compresseur
|
6825
|
RPM (Rotation Par Minute)
|
Le rendement mécanique (çT R)
|
0.95
|
/
|
Le rendement de la turbine (çmc)
|
0.35
|
/
|
La pression minimale d'aspiration
|
45
|
bar
|
La pression maximale de refoulement
|
70
|
bar
|
TABLE 6.5 - Caractéristiques des
compresseurs.
COMPOSITION DU GAZ NATUREL
|
Formules
|
Composés
|
%
|
Masse molaire
|
CH4
|
Méthane
|
0.862
|
16.04
|
C2H6
|
Ethane
|
0.093
|
30.07
|
C3 H 8
|
Propane
|
0.013
|
44.09
|
n-C4H10
|
n-Butane
|
0.001
|
58.12
|
i-C4H10
|
Isobutane
|
0.001
|
58.12
|
n-C5H12
|
n-Pentane
|
-
|
72.15
|
i-C5H12
|
Isopentane
|
-
|
72.15
|
n-C6H14
|
n-Hexane
|
-
|
86.18
|
n-C7H16
|
n-Heptane
|
-
|
100.21
|
H2S
|
Hydrogène sulfuré
|
-
|
34.08
|
CO2
|
Dioxyde de carbone
|
0.020
|
44.01
|
N2
|
Azote
|
0.010
|
28.01
|
Masse Molaire
|
18.47
|
Masse Volumique
|
0.78 kg / m3
|
TABLE 6.6 - Caractéristiques de gaz
naturel.
|