République Démocratique du
Congo
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
«
I.S.T.A »
B.P. 6593 KIN 31
SECTION: METEOROLOGIE
CONTRIBUTION DES ENERGIES NOUVELLES SUR LA
GESTION
DURABLE DES ECOSYSTEMES FORESTIERS DE
LA CITE DE MBANZA - NGUNGU
DANS LA PROVINCE
DU BAS - CONGO
?
BIONGO BENA ALAIN
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade d'Ingénieur en
Météorologie.
Orientation : Génie
Environnement
Directeur : Professeur BETA MWAKATITA Co-directeur :
C.T MAKUBIKUA MASONGI
Contact :
Tél. :(+243) 89 720 61 93 / 81 020 96 79 E-mail
: biongoalain@
gmail.com
i
Année académique 2011-2012
Page | 2
EPIGRAPHIE
Dieu est pour nous un refuge
et un appui, un secours
qui
ne manque jamais
dans la détresse.
Psaumes 46 : 2
REMERCIEMENTS
ii
DEDICACE
A la chère famille BENA dont nous sommes fruit ;
A mon Père Rév. Axel BIONGO et ma Mère
Pascaline KIAMANGA de m'avoir mis au monde et consenti beaucoup d'efforts nous
dotant d'une éducation de base ;
A vous Rév. Désiré KINKELA et sa femme
Aline LUHENGO merci pour l'amour, l'éducation, le soutien et la patience
que vous avez apportés à ma modeste vie ;
A toi Mlle Fimama DIASONAMA notre fiancée, de qui nous
détenons le sens du courage, de l'honneur et de dignité, cette
oeuvre grandiose est le couronnement de votre patience durant 2ans ;
A vous mes frères et soeurs : Mounier BENA, Freud BENA,
Marleine BENA, Grâce MULEMVO, Maguy NLANDU, Martin NZUZI, Eddy NSIMBA,
Dieubéni BENA et vous autres qui nous sont chers dont les noms ne sont
pas repris ici.
A travers ce mémoire, laissez - moi vous dire que ceci
constitue le couronnement de vos efforts.
iii
Je dédie ce travail !
1-WaA' 15LC)N(iC) 15tN1-
SIGLES ET ABREVIATIONS
Page | 4
Notre gratitude s'adresse d'abord à Dieu le Père
et à Jésus notre sauveur qui faits de nous ce que nous sommes
aujourd'hui scientifiquement.
Nous exprimons nos très sincères remerciements
à l'endroit des Autorités Académiques ainsi qu'au corps
professoral de la section Météorologie de l'ISTA pour leur
encadrement pédagogique et leur formation tant morale
qu'intellectuelle.
Nos sincères remerciements s'adressent
particulièrement au
Professeur BETA MWAKATITA, Directeur du présent
mémoire ainsi qu'au C.T MAKUBIKUA MASONGI, Co - directeur, pour la
rigueur scientifique, la responsabilité, les critiques et suggestions
dans la direction de ce travail, malgré leurs multiples occupations.
Nos remerciements s'adressent également à
l'Ingénieur MATUMONA, à Monsieur MUKUEMUVI et à leurs
collaborateurs du CATEB pour leur contribution technique dans
l'élaboration de ce travail.
A mes maîtres et encadreurs de stage du MECNT de la DEH
- PE : Monsieur ILUNGA, NTUMBA, NGUNZA, MPOO,... et de la DDD : Monsieur
KILOLA, NSIELOLO, ILUNGA, MUBILAYI, KALOMBO, IPANGA,...
Au C.T Dally MABANZA, Monsieur Doudou LUTETE, Monsieur Alexis
KUTALU, Monsieur KUZANGULU, Monsieur BASIVIKIDI, Madame DIYAMONA, tous mes
oncles et tantes trouvent ici l'expression de notre gratitude.
Enfin, nous exprimons notre gratitude aux amis et
collègues de promotion : SA, VERHOUSTRAETEN, MUKALENGE, WANGU, KASHA,
LUSADISU, SAMBA, BAFUIDINSONI,... Pour leur aimable compagnie lors de notre
passage à l'ISTA.
A toute personne qui, de loin ou de près, a
contribué à l'élaboration du présent travail,
trouve ici l'expression de notre gratitude.
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CATEB : Centre d'Adaptation des Techniques Energie Bois
CCNUCC : Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement
Climatique
CDB : Convention sur la diversité biologique
CMED : Conférence mondiale sur l'environnement et le
développement
CFC : Chlorofluorocarbones
CNFO : Coalition pour les Nations de la Forêt Ombrophile
DDD : Direction du Développement Durable
DEH - PE : Direction des Etablissements Humains et Protection
de
l'Environnement
FAO : Fonds des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture
GES : Gaz à effet de Serre
GIEC : Groupe intergouvernemental des experts sur
l'évaluation du climat
IEC : Information Education Communication
MECNT : Ministère de l'Environnement, Conservation de la
Nature et Tourisme
MDP : Mécanisme de Développement Propre
ONG : Organisation non gouvernementale
PK : Protocole de Kyoto
PNEFEB : Programme National d'Environnement, Forêt, Eaux et
Biodiversité
PNUE : Programme des Nations Unies pour l'Environnement
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
PNSAR : Programme National de Relance du Secteur Agricole et
Rural
RDC : République Démocratique du Congo
REDD : Réduction des Emissions dues à la
Déforestation et à la Dégradation
SAFE : Accès sécuritaire aux bois de feu et
énergie alternatives dans le contexte
humanitaire
SAO : Substance Appauvrissant la couche d'Ozone SNEL :
Société Nationale d'Electricité
TFC : Travail de fin cycle
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Evolution de la température
Tableau 2 : Evolution de la pluviosité
Tableau 3 : Evolution de la population
Tableau 4 : Infrastructures sanitaires et leur appartenance
Tableau 5 : Infrastructures scolaires
Tableau 6 : Infrastructures supérieur es et
universitaires
Tableau 7 : Statistiques de production et de consommation du bois
et du charbon de bois
Tableau 8 : Indicateurs techniques sur l'énergie
hydroélectrique Tableau 9 : Statistique de la production de
l'énergie électrique
Tableau 10 : Comparaison de coûts entre lampes
incandescentes et lampes fluorescentes
Tableau 11 : Matrice de l'impact potentiel de l'utilisation des
technologies énergétiques
Tableau 12 : Prélèvement des données pendant
le TEE Tableau 13 : Prélèvement des données pendant le TCC
Tableau 14 : Composition des repas par test
Tableau 15 : Résultat de test d'ébullition d'eau
Tableau 16 : Résultat d'économie de combustible et
de temps de cuisson
Tableau 17 : Répartition des enquêtés selon
leurs quartiers
Tableau 18 : Modèle de calcul de la table de
contingence
Tableau 19 : Question relative à la source
d'énergie principale pour la cuisson dans les ménages
Tableau 20 : Question relative à l'instrument
utilisé pour la cuisson
Tableau 21 : Question relative à la taille des
ménages
Tableau 22 : Question relative aux conséquences sur la
déforestation
Tableau 23 : Question relative aux stratégies pour
réduire la déforestation
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Définition en objectifs concrets du
développement durable
Figure 2 : Localisation de la cité de Mbanza - Ngungu dans
la Province du Bas - Congo
Figure 3 : Graphique de l'évolution de la
pluviosité
Figure 4 : Graphique de l'évolution de la population de la
cité de Mbanza-Ngungu
Figure 5 : Carte géographique de la cité de Mbanza
- Ngungu Figure 6 : Lampe fluorescente compacte
Figure 7 : Cuisinière solaire
Figure 8 : Principe de fonctionnement du foyer
amélioré Figure 9 : Cycle du carbone au niveau d'une
forêt
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INTRODUCTION GENERALE
La Province du BAS - CONGO est confrontée à
d'énormes défis énergétiques nonobstant le fait
qu'elle dispose d'un nombre élevé de sources potentielles
d'énergie, comme l'hydroélectricité et la biomasse.
Le taux d'accès à l'électricité
pour toute la province n'est que de 6% ; il est - en deçà dans
les zones rurales. (Rapport ONG/SNV WORLD - RDC 2012)
Dans les zones urbaines et périurbaines, les services
d'électricité ne sont pas fiables, caractérisées
par des coupures de courant fréquentes et la tension instable.
En conséquence, même dans les zones urbaines et
périurbaines plus de la moitié de la population recourent aux
moyens traditionnels pour la cuisine, l'éclairage, ... en utilisant la
biomasse comme combustible dans les fours traditionnels, ce qui entraîne
une exploitation excessive du bois et du charbon de bois. En effet, le bois
représente plus de 80% de la consommation totale d'énergie dans
la province. (Rapport ONG/SNV WORLD - RDC 2012)
L'histoire de l'humanité prouve à suffisance que
la faim, les maladies et l'analphabétisme continuent de s'aggraver et
les écosystèmes dont dépend son bien être ne cessent
de se dégrader.
Le bouleversement qu'a connu l'Afrique depuis un siècle
et particulièrement depuis la deuxième moitié du
20e siècle, a eu pour effet les destructions de vastes
étendues forestières, la dégradation de la faune,
l'appauvrissement des écosystèmes.
En outre, la poursuite au rythme actuel de la destruction du
couvert végétal des forêts tropicales par l'agriculture, la
recherche des bois de chauffe et charbon des bois dans les pays subsahariens,
avec une vitesse évaluée à 0,7% du taux de
déforestation, peut conduire à une situation sans issue.
(Encyclopédie Microsoft encarta 2009)
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La RDC en général et la province du BAS - CONGO
en particulier ne font pas exception, malgré les atouts et
potentialités en énergie hydroélectrique que regorgent le
pays en général et la province du BAS - CONGO en particulier.
En effet le BAS - CONGO couvre un taux de déboisement
annuel de 0,6% et une moyenne nationale de 0,2% ; les forêts du Bas -
Congo se détruisent annuellement trois fois plus que l'ensemble des
forêts du pays. (Revue de la monographie de la Province du Bas - Congo,
Matadi 2005 p.75)
Il sied de souligner que l'électricité produite
au barrage d'INGA est aussi partagée avec les pays voisins, sans que la
demande locale ne soit couverte au BAS - CONGO comme partout ailleurs en RDC,
où l'accès de la population à l'électricité
est évalué à 1% en milieu rural, 30% dans les villes et 6%
sur le plan national alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est de
24,6%. (RDC, document de la stratégie de croissance et de
réduction de la pauvreté, Kinshasa, Juillet 2006 p.33)
Hormis la croissance démographique de la population
liée au taux de natalité élevé, il s'avère
que l'exode rural induit actuellement un mouvement massif de déplacement
des populations vers le centre de Mbanza - Ngungu.
Cet état des choses vient rendre de plus en plus
croissants les besoins en consommation du bois, ce qui représente une
menace réelle pour les écosystèmes forestiers. En outre,
la population riveraine des aires protégées s'adonne à une
exploitation incontrôlée des ressources forestières.
L'augmentation de la demande urbaine en bois - énergie
est à l'origine d'une pression accrue sur les ressources
forestières de la région, ce qui est particulièrement
problématique du fait de l'absence de mesures incitatives pour la
restauration ou la gestion durable de cette ressource.
Cette situation entraîne des conséquences
liées aux phénomènes d'érosions du sol, aux crues
éclaires, à la pollution de l'eau de surface, aux perturbations
climatiques au niveau local, à la perte d'habitat naturel des
espèces animales, à la réduction de la nappe
phréatique, etc.
Toutefois, cette demande en bois - énergie a
également permis un gain de revenu pour de nombreuses populations
locales, grâce à la production et à la commercialisation de
celui - ci.
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L'étendue réelle des impacts et
bénéfices du secteur bois - énergie dans le Bas - Congo
reste largement inconnue, le secteur étant essentiellement informel et
les données peu disponibles.
1. PROBLEMATIQUE
La question d'énergie domestique reste encore une
préoccupation majeure dans les pays en développement. Au niveau
national, la majorité de la population utilise encore plus le bois de
chauffe, le charbon de bois et les résidus agricoles pour satisfaire
à leurs besoins énergétiques en combustible de cuisson.
Etant donné que la demande du charbon de bois en
combustible de cuisson par les ménages dans le Bas - Congo reste
croissante, en vue de satisfaire les besoins des ménages utilisateurs en
combustible de cuisson, la présente étude s'efforcera de trouver
réponses aux questions ci - après :
1°. Les techniques améliorées de combustion
présentées dans le présent travail ont - elles
amélioré les revenus des ménages, la gestion durable des
écosystèmes et réduit l'usage des ressources ligneuses
?
2°. La formation, l'information permanente et la
vulgarisation de nouvelles sources d'énergie (nouvelle et renouvelable)
couplées de reboisement pourraient - elles réduire la
consommation du charbon de bois et ralentir le rythme de la
déforestation dans le Bas - Congo ?
2. HYPOTHESE
La pénétration de l'électricité
dans les centres urbains est restée trop limitée par rapport au
potentiel de production et de distribution de la SNEL. La substitution du
charbon de bois par l'électricité n'a jusqu'ici, eu que peu
d'effets sur la consommation de ce combustible.
Dans le cadre de la présente étude, nos
hypothèses de recherche se formulent de la manière suivante :
1°. Gérer durablement et améliorer la
valeur des ressources ligneuses bois - énergies (forêts naturelles
et plantées) par l'aménagement et l'exploitation rationnelle des
formations naturelles ainsi que le reboisement énergétique ;
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2°. Apporter une vision prospective et contribuer
à une meilleure compréhension et faisabilité de nouvelles
énergies de remplacement technologiquement, écologiquement,
sociologiquement et financièrement acceptables par les populations ;
3°. Réaliser des économies de combustibles
au niveau de l'utilisation ménagère par l'emploi des foyers
améliorés.
3. OBJECTIFS DU TRAVAIL 3.1. Objectif global
1°. Contribuer à la réflexion pour
réduire et/ou ralentir le rythme de la déforestation et de la
dégradation des forêts dites debout dans la province du Bas -
Congo ;
2°. Promouvoir et soutenir la diffusion des foyers
améliorés et soutenir l'approvisionnement en énergies
alternatives (gaz, bioénergie à petite échelle) et
améliorer l'accès à l'électricité.
3.2. Objectifs spécifiques
1°. Evaluer le niveau de connaissance de la population
sur les causes et conséquences de la déforestation dans le Bas -
Congo ;
2°. Constituer un ensemble d'informations à mettre
à la disposition des acteurs impliqués aux méfaits de la
déforestation dans leurs milieux et leur bien - être ;
3°. Proposer quelques axes stratégiques notamment
:
o La politique de reforestation par des essences à
croissance rapide ;
o L'approche de la sensibilisation permanente de
l'information, éducation et communication (IEC) de différents
acteurs sur les méfaits de la déforestation dans leur milieu de
vie ;
o Informer la population sur la promotion d'autres
alternatives des technologies plus économiques en ce qui concerne la
consommation de l'énergie.
Page | 12
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4.1. Intérêt général
Les potentialités écologiques dont regorge la
province du Bas - Congo sont un atout majeur pour son développement.
Cependant, décriée par plusieurs chercheurs en
matières des forêts et énergies dans la Province du Bas -
Congo, à l'instar du Professeur DIANZUNGU DIA BINIAKUNU
qui, devant l'avancée de la désertification dans sa
province s'écriait : « Nsi yankantu ngongo'eto :
Endiguer la désertification ». (DIANZUNGU
DIA BINIAKUNU, endiguer la désertification éditions centre
de vulgarisation agricole, Kinshasa, 1991)
Ces mots si étonnants ont suscité en nous une
certaine motivation d'un goût scientifique qui nous permet de cerner
notre réflexion sur un certain nombre de mécanisme de gestion de
ressources naturelles avant que le pire nous surprenne.
4.2. Intérêt particulier
L'essor de chaque civilisation s'est fait par la
maîtrise de ses potentialités énergétiques. Le choix
de ce sujet nous a motivés du fait que, la question de l'environnement
et des ressources naturelles restent une approche d'une portée tant
nationale qu'internationale, avec préoccupation majeure
nécessitant l'implication de tout être humain partout où il
se trouve.
L'Environnement étant une science pluridisciplinaire,
le développement repose sur elle et il est tout à fait aberrant
de parler du développement sans une approche énergétique,
raison pour laquelle il nous est impératif, à la sortie de l'ISTA
de produire un travail scientifique dans le domaine de l'énergie et le
développement durable.
4.3. Intérêt scientifique
L'ISTA en général étant une institution
qui a pour mandat de former des ingénieurs capables de provoquer le
changement et accompagner le développement des communautés ; or
ce développement repose sur
Page | 13
l'environnement et il est tout à fait aberrant de
parler du développement sans une approche énergétique,
raison pour laquelle il nous est impératif, à la sortie de cette
institution de produire un travail scientifique dans le domaine de
l'énergie et le développement durable.
4.4. Intérêt social et national
La RDC est le premier pays d'Afrique du point de vue de
l'étendue de la forêt. Cette forêt est essentielle à
la survie et au développement d'au moins 40 millions de Congolais.
Cette population vit principalement des produits naturels de
la biodiversité forestière tant pour l'alimentation, les moyens
de subsistance, l'habitat, que pour l'énergie consommée dans les
ménages dont 80% de toute l'énergie consommée dans le pays
provient du bois.
En effet, des milliers d'hectares de forêts sont
dégradés entraînant la perte de la biodiversité et
du maintien de l'équilibre écologique conduisant à une
pauvreté de masse.
5. APPROCHES METHODOLOGIQUES
Pour élaborer ce présent travail nous avons
procédé de la manière
suivante :
o Pour la documentation, nous avons consulté les
ouvrages et les Travaux de Fin de Cycles (TFC). Notons cependant que la plus
grande partie des données prises en compte dans ce travail, ont
été tirée de l'Internet à travers son moteur de
recherche Google qui nous a fourni différents sites du domaine de
l'environnement et du secteur de l'énergie.
o Pour la récolte des données sur le terrain,
nous avons élaboré un questionnaire d'enquête
adressé aux ménages, qui utilisent le charbon de bois et le
courant électrique.
5.1. Méthodes
Les méthodes ci - après nous ont servi dans
l'analyse des résultats du présent travail :
5.1.1. La méthode descriptive
Cette technique nous a permis de nous rendre compte de
l'ampleur des dégâts sur le terrain, et la progression de la
désertification dans la province.
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Cette méthode nous a permis de décrire le milieu
d'étude qui est la cité de Mbanza - Ngungu et ses environs, un
site bien indiqué dans la production et dans la consommation de charbon
de bois.
Les différentes variables d'étude de ce milieu
nous ont conduits à confirmer l'une des hypothèses
influençant le taux de la consommation de charbon de bois avec comme
conséquence la déforestation.
5.1.2. La méthode statistique
Cette méthode nous a permis d'analyser les informations
récoltées sur terrain et les présenter sous forme des
tableaux et des figures.
5.1.3. La méthode analytique
Elle nous a permis d'analyser les informations recueillies sur
les composantes du système forestier et son environnement, ainsi la
formulation objective des stratégies à mettre en place à
tous les niveaux, en commençant par la population utilisatrice du
charbon de bois, et la population d'exploitants forestiers en vue de la
conservation et de la protection des ressources forestières à
travers une utilisation rationnelle de celles - ci .
5.2. Techniques
5.2.1. Technique documentaire
Cette technique est orientée vers une fouille
systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le
domaine de recherche. Elle concerne les documentations écrites (les
ouvrages, les brochures, les rapports, les revues, l'internet, etc.). La
technique documentaire nous a permis de bien élaborer tous les chapitres
du présent travail.
5.2.2. Techniques d'interview
Cette technique nous a permis d'interviewer nos
enquêtés afin de recueillir les informations fiables en rapport
avec l'objet de recherche.
5.2.3. Technique d'observation
Elle a constitué pour nous la plus importante des
techniques utilisées pour recueillir les données
nécessaires à ce travail.
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5.2.4. Technique d'échantillonnage
Cette opération a consisté à
prélever un certain nombre d'échantillons dans l'ensemble des
éléments à traiter.
Cet échantillon a été
représentatif de notre population de référence qui est
celle de la cité de Mbanza - Ngungu.
6. ETAT DE LA QUESTION ET DELIMITATION DU TRAVAIL
Nous nous rendons compte que ce sujet d'étude est une
question qui est d'actualité et interpelle la conscience de tout
être humain, pour une prise en compte des mesures d'atténuation de
gaz à effet de serre et du changement climatique dans les pays
déjà attaqués par le problème de la
déforestation.
C'est ainsi que des conférences sur la prise de
conscience et d'adaptation ont déjà été
organisées au niveau mondial et d'autres sont en cours en RDC. Certains
chercheurs en ont déjà parlé ; notamment de :
1. Mécanisme REDD (Réduction des Emissions dues
à la Déforestation et à la Dégradation des
forêts) ;
2. La prise de conscience du changement climatique qui remonte
vers la conférence de Rio de Janeiro de la communauté
internationale sur cette question du changement climatique. C'est là
qu'on a élaboré la convention Cadre des Nations Unis sur le
Changement Climatique (CCNUCC).
L'un des moyens les plus efficaces pour endiguer la
désertification qui s'annonce déjà dans la Province du Bas
- Congo et plus précisément dans la cité de Mbanza -
Ngungu c'est de promouvoir la diffusion massive des foyers
améliorés au sein de la population.
Car ces derniers ont l'avantage de réaliser des
économies de combustible d'environs 30 à 50%.
La présente étude se réalise dans la
Province du Bas - Congo à travers la cité de Mbanza - Ngungu, qui
est notre échantillon d'étude et d'analyse sur la gestion durable
des écosystèmes forestiers.
Dans le temps, cette étude couvre une période
allant de 2003 à 2012, période au cours de laquelle la question
de la déforestation à été exacerbée par une
exploitation excessive du bois de chauffe et à une forte augmentation
démographique de 27,40% de la population de la dite cité.
Page | 16
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion générale,
notre travail est subdivisé en cinq chapitres :
o Le chapitre premier, parle des
généralités et de la définition des concepts de
base ;
o Le chapitre deuxième, décrit le milieu
d'étude qui est la cité de Mbanza - Ngungu et ses environs,
constituant ainsi notre échantillon dans la Province du Bas - Congo ;
o Le chapitre troisième, parle du secteur
énergétique au Bas - Congo en y détaillant les ressources
et les potentiels énergétiques disponibles, et
l'élaboration de deux projets dont : la cuisinière solaire en
cours de conception et le foyer amélioré ALFI fonctionnant
à base de gazéificateur qui est fabriqué et bien
testé ;
o Le chapitre quatrième, parle sur des forêts et
du changement climatique c'est - à - dire, le rôle qu'elles jouent
dans la séquestration des gaz à effet de serre ;
o Le chapitre cinquième, présentent les
résultats d'analyse, leur interprétation et le traitement des
données statistiquement prises lors de l'élaboration d'un
questionnaire d'enquête.
? Contribution : ce que chacun donne pour sa
part dans une dépense commune. (36 Dictionnaires et Recueils)
Page | 17
CHAPITRE Ier : GENERALITES ET CONCEPTS DE BASE
1.1. CADRE THEORIQUE
Le présent travail de recherche s'inscrit dans le
domaine de l'énergie et le développement durable.
Le développement doit être capable
d'intégrer l'innovation et la créativité, dans tous les
cas, l'élément innovateur doit d'une certaine façon
satisfaire aux deux principes ci - après :
1°. D'une part, il doit être intégré
à la communauté et y jouir d'une estime, cela de façon
à pouvoir agir par l'intérieur, il est donc en quelque sorte
favorable à la tradition, à la continuité ;
2°. D'autre part, il doit savoir se distancier,
être contestataire, évaluer, juger, remettre en question
l'institué, imaginer du neuf. Il est donc en même temps pour et
contre, c'est ce qui lui donne la faculté de provoquer un changement
doux, progressif, sans agressivité douloureuse.
1.2. CADRE CONCEPTUEL
1.2.1. Définition des concepts clés
? Environnement : ensemble des conditions
naturelles et culturelles susceptibles d'agir sur les organismes vivants.
? Ecosystème : unité
écologique constituée par un ensemble d'animaux et de
végétaux et le milieu dans lequel ils vivent.
Page | 18
· Erosion : c'est un processus
d'enlèvement et de transport des sols et des roches sous l'effet des
phénomènes atmosphériques, des mouvements en masse et de
l'action de cours d'eau, des glaces des vagues, du vent et des eaux
souterraines.
· Les énergies nouvelles : ce
sont les énergies de remplacement mises en vedette depuis la crise du
pétrole et que les écologistes considèrent comme
naturelles propres et inépuisables, pouvant satisfaire les besoins
énergétiques sans altérer l'environnement (vents,
géothermique, solaire).
· Gestion durable : ensemble des
procédures et des mécanismes visant à limiter ou à
prévenir les dommages inutiles ou coûteux qu'on peut causer aux
ressources naturelles, et à améliorer la conception et la
planification des activités tendant au développement par la prise
en considération des impératifs de l'environnement. (PNUE,
1986)
· Reboisement : plantation des
forêts sur des terres anciennement forestières, mais converties
à d'autres usages.
· Forêt : type de
végétation dominée par les arbres.
· Désertification :
dégradation des terres dans les zones arides, semi aride et subhumide
sèches due à divers facteurs, dont les variations du climat et
l'activité humaine.
· Déforestation : c'est la
conversion à long terme ou permanente de terrains forestiers en terrain
non forestiers.
· Gaz à effet de serre :
constituants gazeux de l'atmosphère, tant naturel qu'anthropique, qui
absorbent et émettent le rayonnement infrarouge thermique émis
par la surface de la terre, l'atmosphère et les nuages.
C'est cette priorité qui est à l'origine de l'effet
de serre :
? La vapeur (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), l'oxyde
nitreux (N2O), le méthane (CH4) et l'ozone (O3) sont les principaux gaz
à effet de serre présents dans l'atmosphère terrestre ;
? Il existe également des GES résultant
uniquement de l'activité humaine tels que les hydrocarbures et autres
substances contenant du chlore et du brome que traite le protocole de
Montréal.
Page | 19
? Charbon de bois : c'est le combustible le
plus utilisé dans les centres urbains des pays en développement
où le courant électrique fait défaut ou s'avère
excessivement cher et instable par rapport au niveau de la population.
? Foyer : c'est un dispositif servant
à bruler ou à consumer une matière dans le but d'en
extraire l'énergie de chauffe qu'elle contient.
? Foyer amélioré : c'est un
foyer conçu de manière à répondre aux insuffisances
souvent constatées dans l'utilisation des foyers traditionnels. Il faut
noter que les améliorations portent principalement sur le confort et
l'économie du combustible.
1.3. QUELQUES GENERALITES 1.3.1. Cadre de
l'énergie
a) Définition du concept énergie
L'énergie est une grandeur physique qui
représente la capacité d'un corps ou d'un système à
produire du travail.
Elle se manifeste sous plusieurs formes dont
l'équivalent implique soit la conversion ou la transformation en une
autre forme tout en restant constant.
Donc l'énergie n'est ni créée ni
détruite, mais elle est plutôt convertie en une forme
(1ere loi de la thermodynamique). C'est la loi de
conservation de l'énergie qui assure la survie, s'applique aussi aux
êtres vivants.
Les transformations d'énergie ne sont pas totales
à cause du désordre entropique qui entraîne des pertes
(2eme loi de la thermodynamique). Cette deuxième loi
montre comment survient le désordre lors de la conversion de
l'énergie en une autre.
Nous avons :
b) Données principales sur l'énergie
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o L'énergie primaire : C'est celle
qui est puisée dans les gisements d'énergies fossiles comme le
charbon, le pétrole, le gaz naturel, dans les sources d'énergie
renouvelables comme l'eau, la biomasse, les vents, les radiations solaires,
dans l'énergie de constitution de la matière nucléaire.
o L'énergie finale : C'est celle qui
est livrée à l'utilisateur sous forme de combustibles, de
carburants, d'électricité...
o Les énergies traditionnelles : Sont
celles qui sont puisées dans le milieu naturel, comme le bois et le
charbon de bois, les déchets végétaux et animaux,
l'énergie animale... qui ont longtemps été seules sources
d'énergie de l'humanité et qui jouent toujours un rôle
important dans bon nombre de pays du tiers monde.
o Les énergies modernes : Comme le
charbon, le gaz naturel, les produits pétroliers,
l'électricité, l'atome... qui jouent un rôle dominant dans
le monde.
o L'énergie verte ou pétrole vert
: C'est l'énergie solaire emmagasinée par les
végétaux grâce à la photosynthèse et
réutilisable par l'homme.
1.3.2.1. Etres vivants et énergie
La conversion et les échanges d'énergie se
manifestent chez les vivants dans de nombreux phénomènes comme la
croissance et la différenciation cellulaire, la régulation de la
température, la contraction musculaire, la sécrétion
glandulaire, l'influx nerveux, les réactions métaboliques,... et
cet aspect des choses montre que les vivants sont adaptés aux lois de la
thermodynamique.
Les végétaux chlorophylliens réalisent la
photosynthèse par laquelle le CO2 et l'eau (H2O) sont convertis en
produits carbonés et oxygénés par suite d'une longue
série des réactions qui se résument par une seule
équation globale :
Lumière
6CO2 + 12H2O + 673Kcal C6H12O6 + 6O2 + 6H2O
Chlorophylle
Page | 21
1.3.1.2. L'énergie solaire
Le soleil est la principale source de différentes
formes d'énergie disponibles sur terre.
Le soleil émet un rayonnement
électromagnétique dans lequel on trouve notamment les rayons
cosmiques, gamma, X, la lumière visible, l'infrarouge, les micros ondes
et les ondes radios en fonction de la fréquence d'émission.
Deux grandes familles d'énergie solaire se distinguent
:
a. Energie solaire thermique
Il se caractérise par l'émission d'un rayonnement
au détriment de l'énergie calorifique du corps
émetteur.
L'énergie thermique peut être utilisée
directement ou indirectement :
? Directement pour chauffer les locaux ou de l'eau sanitaire
(panneaux solaires chauffants et chauffe eau solaire) ou des aliments (fours
solaires).
? Indirectement pour la production de vapeur d'un fluide
caloporteur pour entraîner des turbines et ainsi obtenir une
énergie électrique (énergie solaire thermodynamique ou
hélio thermodynamique)
b. Energie solaire photovoltaïque
Elle se base sur l'effet photoélectrique pour
créer un courant électrique continu à partir d'un
rayonnement électromagnétique. Cette source peut être
naturelle (soleil) ou artificiel (une ampoule). L'énergie
photovoltaïque est captée par des cellules photovoltaïques, un
composant électronique qui produit de l'électricité
lorsqu'il est exposé à la lumière.
V' Energie marémotrice, elle est produite par le mouvement
de l'eau créé par les marées (variation du niveau de la
mer, courants de marée) ;
Page | 22
1.3.1.3. Energie éolienne
L'activité solaire est la principale source des
phénomènes météorologiques. Ces derniers sont
notamment caractérisés par des déplacements de masse d'air
à l'intérieur de l'atmosphère.
L'énergie éolienne a aussi été
vite exploitée à l'aide de moulins à vent
équipés de pales en forme de voile ; ces moulins utilisent
l'énergie mécanique pour actionner différents
équipements.
Aujourd'hui, ce sont les éoliennes qui prennent la
place des moulins à vent, elles transforment l'énergie
mécanique en énergie électrique, soit pour l'injecter dans
un réseau de distribution soit pour être utilisée sur
place.
Pour résoudre le problème d'espace, les
éoliennes sont plus souvent placées en mer.
1.3.1.4. Energie hydraulique
A l'instar de l'énergie éolienne, les
énergies hydrauliques (à l'exception de l'énergie
marémotrice) ont leur origine dans les phénomènes
météorologiques et donc du soleil.
Ces phénomènes prélèvent de l'eau
principalement dans les océans et en libèrent une partie sur les
continents à des altitudes variables, on parle du cycle de l'eau pour
décrire ces mouvements de l'eau en altitude possédant une
énergie potentielle de pesanteur. Cette énergie est alors
captée et transformée, lors des mouvements de l'eau qui retourne
vers les océans.
D'autres énergies hydrauliques existent et proviennent
généralement de sources marines :
V' Energie des vagues, elle est produite par le mouvement des
vagues ;
Ce type d'énergie ne dépend pas de conditions
atmosphériques (soleil, pluie, vent).
Page | 23
V' Energie hydrolienne, elle est produite par
l'utilisation des courants sous marins ;
V' Energie thermique des mers, elle est produite en
exploitant la différence de température entre les eaux
superficielles et les eaux profondes des océans ;
V' Energie osmotique, elle est produite par la
diffusion ionique provoquée par l'arrivée d'eau douce dans l'eau
salée de la mer.
1.3.1.5. Biomasse
Indirectement, il s'agit d'énergie solaire
stockée sous forme organique grâce à la
photosynthèse.
Elle est exploitée par combustion ou par
métabolisation, cette énergie est renouvelable à condition
que les quantités brulées n'excèdent pas les
quantités produites, cette condition n'est pas toujours remplie (On peut
citer notamment le bois et les biocarburants).
1.3.1.6. Energie géothermique
Le principe consiste à extraire l'énergie
géothermique contenue dans le sol pour l'utiliser sous forme de
chauffage ou pour la transformer en électricité.
Dans les couches profondes, la chaleur de la terre est
produite par la radioactivité naturelle des roches qui constituent la
croute terrestre : c'est l'énergie nucléaire produite par la
désintégration de l'uranium, du thorium et du potassium.
Page | 24
1.3.2. Cadre de la foresterie
1.3.2.1. Système forestier en R.D.C
Le secteur forestier en R.D.C est caractérisé par
:
1°. Une exploitation irrationnelle de la
biodiversité, du fait de la faiblesse des institutions en charge des
forêts, de la conservation et de la protection de la nature. Les causes
des problèmes de la déforestation liée à la
consommation énergétique irrationnelle du bois, résultent
de plusieurs facteurs dont certains peuvent être pris comme étant
fondamentaux entre autres (La croissance démographique,
le manque d'alternatives et l'accélération de
l'urbanisation) ;
2°. La non application du code forestier et de la loi sur
la conservation de la nature, l'immobilisation des concessions
forestières à des fins spéculatives du fait du
clientélisme politique et de la faiblesse de la redevance de superficie
;
3°. Le non respect de la réglementation en vigueur
dans l'exploitation commerciale des forêts et des aires
protégées ;
4°. L'exclusion des communautés locales dans la
gestion et le partage des ressources générées par la
forêt.
1.3.2.2. Protection des ressources naturelles
Les ressources naturelles comprennent toutes les plantes, les
animaux et les insectes, ainsi que l'environnement non vivant. Les interactions
complexes entre ces éléments sont essentielles au maintien de la
vie car chaque élément dépend de beaucoup d'autres.
Pourtant toutes ces ressources sont menacées, certains
scientifiques considèrent que plus d'un tiers de toute les plantes, des
animaux et des insectes sont menacés d'extinction, plus de 70% de toutes
les espèces végétales sont aussi menacées.
Page | 25
Les projections affirment que d'ici 2025, près de
6milliards des personnes vivront dans les pays souffrant de pénuries
d'eau. Des régions auparavant couvertes des champs productifs, des
forêts denses ou des zones de pacage pour les bétails se
transformeront en déserts improductifs. De nombreux autres pays
souffriront de pénuries alimentaires et se sont des populations pauvres
qui en subiront les plus d'impacts liés aux désastres
causés par :
o Le changement climatique : il provoque les
tempêtes de vent, un changement important du cycle des
précipitations, qui cause des inondations et des sécheresses.
o La dégradation de l'environnement :
elle est essentiellement d'origine humaine et due à la surexploitation
ou à la pollution des ressources naturelles.
o Les aléas naturels : sont
liés au climat (l'inondation, cyclones et sécheresses) et
géophysiques (séismes et volcans) ont toujours existé.
Lorsque ces aléas touchent une population vulnérable comme le cas
du volcan de NYRANGONGO au KIVU, cela provoque une catastrophe naturelle.
Les forêts dites debout (forêts non
déboisées ou forêts climaciques) jouent plusieurs fonctions
importantes notamment :
1°. La fonction de protection et de la
régulation des régimes hydriques : la forêt joue
un rôle dans la rétention des sols, diminution des ruissellements
et régulation des écoulements suivant les caractéristiques
physico - chimiques du sol et la régulation des régimes
hydriques. Le rôle joué par l'écosystème de la
biomasse forestière, d'une manière générale, les
changements d'humidités sont lents sous forêts que sous savanes
;
2°. La fonction de lutte contre l'érosion
: la forêt influence les ruissellements superficiels, elle agit
donc sur le processus d'érosion. Les expérimentations en bassins
versants comparatifs et en parcelles expérimentales
réalisées dans le monde tropical ont souvent mis en
Page | 26
évidence ce rôle essentiel, il en est de
même pour les pays du milieu tempéré. Dans le cadre de
l'aménagement global du terroir, le maintient du couvert forestier
conserve le capital « sol », diminue l'écoulement superficiel
et par là même, protège des méfaits de
l'érosion hydrique des zones avoisinantes ;
3°. La fonction d'énergie : la
forêt représente à peu près la moitié de
l'énergie contenue dans la biomasse terrestre. La crise du bois de
chauffe a été l'objet de plusieurs études menées
par la FAO en 1980. Il serait mieux de marquer l'importance portée sur
le charbon de bois dans les villes, toute fois celle - ci est liée
à plusieurs facteurs (sa légèreté, son transport
facile, son pouvoir calorifique compris entre 7.000 à 8.000Kcal/Kg
contre 3.500Kcal/Kg pour le bois, moins de degré de nuisance sanitaire.
(Projet Makala/CIFOR, 2011)
4°. Les considérations de la forêt
par la population : La RDC regorge une grande superficie de
forêt estimée à 155.000.000 d'hectares. Dont 62,1% de la
superficie totale du territoire national évaluée à
2.345.000Km2, 40% des forêts d'Afrique et 10% des forêts
tropicales humides du monde. (Rapport du PNEFEB)
Pour les personnes avisées, la forêt
représente un bien commun nécessaire pour l'économie de la
région et le maintient de l'écosystème. Mais pour
d'autres, elle représente un obstacle à leur méthode
d'élevage, des cultures et de leur établissement, nonobstant, les
multiples avantages que la forêt pourrait leur procurer entre autres :
bois de construction, énergie, fruits, médicaments, etc.
1.3.3. Cadre du développement durable, viable ou
soutenable
Le développement durable peut être défini
comme une dynamique de changement qui répond de façon
équitable aux besoins fondamentaux des populations actuelles en
s'appuyant sur leur participation active et sur le maintien et
l'amélioration des écosystèmes planétaires dans le
respect des générations futures.
Ainsi, la notion de développement implique une
dimension de changement. Ce changement, pour être harmonieux, doit
à la fois s'appuyer sur l'innovation et la conservation.
Page | 27
Afin de mesurer le développement durable, une
définition en objectifs concrets est un préalable indispensable
pour la sélection d'indicateurs pertinents. Comme l'illustre la figure
ci - dessous :
Figure 1 : définition en objectifs concrets de
développement durable
Développement durable
Objectif 2 : les autres périls
globaux
Objectif 1 : le changement climatique
La préservation de l'environnement
Objectif 3 : l'accès aux biens
vitaux
Objectif 4 : la maitrise des ressources en
préservant l'environnement local Objectif 5 : la valorisation des
patrimoines locaux
Objectif 6 : le
Co
développement
L'économie : la
croissance
soutenable
Objectif 7 : une politique de santé
soutenable
Objectif 8 : l'aménagement soutenable du
territoire Objectif 9 : l'éducation et la formation
Objectif 10 : des modes de vie
soutenables
Le développement sociétal
soutenable
Indicateurs de développement durable
Source : La CMED, 1987 aussi connue sous le
nom de Rapport Brundtland
Voici les trois piliers du développement durable :
1°. L'économie
o Lutter contre la pauvreté,
o La sécurisation des revenus,
o Modifier les modes de production et de consommation, et
o Favoriser le commerce équitable.
2°. L'environnement
Page | 28
o Diminuer les rejets polluants,
o Lutter contre le déboisement, la
désertification et la sécheresse,
o Protéger la biodiversité, les forêts,
et les ressources halieutiques, et
o Promouvoir les énergies renouvelables.
3°. Le social
o Garantir l'accès à l'éducation de base
et à la santé,
o Lutter contre la faim,
o Améliorer les conditions de vie des populations,
o Lutter contre l'exploitation des enfants, et
o Renforcer les groupes sociaux et organisations non
gouvernementales.
A ces trois piliers s'ajoute la notion de « bonne
gouvernance ».
La cité de Mbanza - Ngungu a été
créée à l'époque coloniale par
l'arrêté n° 107/AIMO du gouverneur général.
Page | 29
CHAPITRE IIème : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE
2.1. PRESENTATION
La présentation du cadre d'étude s'avère
indispensable afin de permettre à nos lecteurs de bien comprendre le
contexte où nous menons nos investigations.
2.2. HISTORIQUE ET LOCALISATION
Figure 2: localisation de la cité de Mbanza -
Ngungu dans la Province du
Bas - Congo.
Source : Photos Unité Communication
PNUD Carte géographique de la province (MDK
Mapping -
Keyops)
Page | 30
L'initiative de la création d'une ville à cet
endroit est l'oeuvre du colonel Albert THYS qui, attiré
par un climat très favorable aux Européens et une eau de source
de très bonne qualité, s'est résolu de procéder
à un transfert de tous les bureaux de la compagnie du chemin de fer et
d'y bâtir un sanatorium pour les employés de l'entreprise.
C'est autant dire que Mbanza - Ngungu est née dans le
sillage de la création des ateliers centraux des chemins de fer ONATRA
qui par la suite, prit le nom de SCTP, pourvoyeur d'emploi et qui a
donné naissance à cette entité.
En 1904, il s'opéra le transfert de l'administration
du district des cataractes de TUMBA à 70 Km environs vers NSONA -
NGONGO, qui par la suite, prit le nom de THYSVILLE en 1905, en mémoire
de l'initiateur du projet, puis MBANZA - NGUNGU, sous le régime du
recours à l'authenticité prôné par le
Maréchal MOBUTU pendant la deuxième République.
Située dans la province du Bas - Congo, Mbanza -
Ngungu se trouve à 154Km de Kinshasa, la capitale de la RDC, et à
211Km de Matadi, le chef - lieu de la Province.
La cité de Mbanza - Ngungu, couvre une superficie de
93Km2, elle est située dans le secteur de BOKO, territoire de
Mbanza - Ngungu, district des Cataractes, province du Bas - Congo.
Les sols des vallées sont le siège des
dépôts alluviaux ou argileux, ce type de sol est riche en humus et
éléments nutritifs.
Page | 31
2.3. MILIEU BIOPHYSIQUE 2.3.1. Relief et
Végétation 2.3.1.1. Relief
En général, le relief présente un profil
accidenté dans la cité de Mbanza - Ngungu. Cette cité est
érigée en grande partie sur des collines hautes parsemées
de plusieurs têtes d'érosions à l'exception de quelques
quartiers comme le quartier LOMA (une partie) et camp EBEYA, où
l'altitude est plus basse.
Les collines forment une cité crête qui se
prolonge vers le Nord - Ouest par le plateau de BANGU.
Ce relief regorge en outre des roches calcaires et des
grottes qui se distinguent entre elles, à savoir : la grotte de guano,
la grotte des poissons aveugles et la grotte de la chute.
2.3.1.2. Végétation
La végétation est dominée par des
savanes arbustives et herbeuses. Il subsiste aussi des lambeaux des
forêts claires déboisées pour des besoins de l'agriculture
et du bois comme source d'énergie.
Un type de sol argilo - sablonneux (sol des vallées),
très fertile et permet aux agriculteurs de cultiver divers produits
principalement : les maniocs, les haricots, les tomates, les ciboules, les
choux, les poivrons, les aubergines, les pommes de terres, etc.
2.3.2. Géologie
La cité de Mbanza - Ngungu contient deux types de sols
qui se différencient l'un de l'autre, à savoir les sols des
vallées et les sols du plateau.
Page | 32
Les sols des plateaux, par contre, sont pauvres en phosphore
(P) et en potassium (K). Ils contiennent un peu d'argile, le silex de calcaire
et de carbonate de potassium.
La présence du calcaire par son acidité peut
être à la base de la faible teneur en phosphate assimilable car
ses facteurs interviennent dans le blocage des phosphates et de la potasse.
On rencontre aussi quelques portions de terre
latéritique infertile. Cette infertilité est due à la
latérite qui est un type de sol rouge vif ou brun des zones tropicales
humides.
En ce qui concerne le sous - sol, cette cité ne
contient qu'une seule carrière, celle de MANI. Le sable et la
latérite sont ramassés dans des cours d'eau.
2.3.3. Hydrographie et Hydrologie
La cité de Mbanza - Ngungu n'a aucune grande
rivière, mais quelques ruisselets disséminés dans la
vallée dont les trois principaux sont : LUNZADI, COUSCOUS, et LOMA.
Ces ruisselets permettent aux maraîchères de
surmonter partiellement la difficulté en eau pour leurs travaux de
maraîchage, surtout pendant la saison sèche.
Par ailleurs, la distribution de l'eau potable par la
REGIDESO provenant des nappes souterraines, contribue principalement à
l'approvisionnement en eau dans cette cité.
2.4. CLIMAT
A l'Equateur et entre les cercles tropicaux, zone où
se situe la cité de Mbanza - Ngungu, les rayons solaires sont
perpendiculaires deux fois par an et provoquent une alternance des saisons
sèches avec faibles variations de température et des saisons de
pluies à cause de l'évaporation. Dans cette cité, cette
alternance se présente comme suit :
Page | 33
o Une petite saison sèche appelée « KIANZU
» qui s'étend du début du mois de Janvier jusqu'au
début Mars, marquée par des périodes sèches de 3
à 4 semaines avec un régime de précipitation faible ;
o Une première saison de pluie appelée «
KINTOMBO » intervient vers mi-mars et prend fin vers le 20 MAI avec des
pluies longues et fortes généralement au cours du mois d'Avril
;
o Une saison sèche longue appelée « KISIVU
» qui va de la mi - Mai au mois de Septembre ;
o Une deuxième saison des pluies appelée «
MASANZA » s'étend du mois d'Octobre au mois de Décembre,
elle est caractérisée par des précipitations intenses et
menaçantes.
2.5. FACTEURS CLIMATIQUES
D'après la classification de KOPPEN, le climat de
Mbanza - Ngungu appartient au type AW4, c'est - à - dire un climat
tropical comportant 4 mois de saison sèche.
2.5.1. Température
La température varie très peu, sauf pendant la
saison sèche où elle descend sensiblement jusqu'à
atteindre la moyenne indiquée par le tableau ci - après :
Tableau 1 : Evolution de la température dans la
cité de Mbanza - Ngungu
durant l'année 2011.
Mois
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avr.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Aout
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Moy.
|
T°
|
24.9
|
25.3
|
25.1
|
24.8
|
22.8
|
21.5
|
23.0
|
24.9
|
24.4
|
25.5
|
25.4
|
24.3
|
24.3
|
|
En outre, pendant la journée, la température
moyenne oscille entre 15,4°C et 24,6°C en saison sèche et
entre 20,8°C et 25,7°C pendant la saison pluvieuse.
Source : Bureau de la cité de
Mbanza - Ngungu, Rapport Annuel 2011
Page | 34
2.5.2. Pluviosité
Pendant la saison pluvieuse, la cité de Mbanza -
Ngungu connaît des pluies relativement abondantes.
Actuellement, les précipitations moyennes
s'établissent entre 1 200 et 1 400 mm. Comme l'illustre le tableau ci -
dessous :
Page | 35
Tableau 2 : Evolution de la pluviosité dans la
cité de Mbanza - Ngungu pendant la période allant du Mois
de
Septembre 2011 jusqu'au Mois d'Août 2012.
NOMBRE DES
PLUIES
|
L'AN 2011
|
L'AN 2012
|
TOT. GEN.
|
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
|
0
|
3
|
2
|
0
|
0
|
1
|
3
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
16
|
MOYENNE
|
1
|
7
|
2
|
0
|
0
|
5
|
2
|
6
|
1
|
0
|
0
|
0
|
24
|
FORTE
|
0
|
4
|
10
|
8
|
0
|
1
|
5
|
7
|
13
|
0
|
0
|
0
|
48
|
TOT.
|
01
|
14
|
14
|
08
|
00
|
07
|
10
|
20
|
14
|
00
|
00
|
00
|
88
|
POURCENTAGE
(%)
|
1.13
|
15.90
|
15.90
|
9.10
|
0.00
|
7.95
|
11.40
|
22.72
|
15.90
|
0.00
|
0.00
|
0.00
|
100
|
|
Source : Station METTELSAT MUANDA,
2012
Page | 36
Figure 3 : Graphique de l'évolution de la
Pluviosité
14
12
10
4
8
0
6
2
Faible Moyen Fort
2.6. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
La population totale de la cité de Mbanza - Ngungu est
estimée à 109. 900 Habitants répartis comme suit :
Hommes : 21. 839 ; Femmes : 25. 328 ;
Garçons : 27. 632 ; Filles : 31. 026
et une population étrangère estimée
à 4. 075 âmes.
Comme nous pouvons le constater, le tableau ci - dessous
révèle que de 2003 à 2011, la population de la cité
de Mbanza - Ngungu a connu une augmentation de 30. 123 personnes (soit un
pourcentage de 27,40%).
Source : Bureau de la cité de Mbanza
- Ngungu, Rapport Annuel 2011
Page | 37
Tableau 3 : Evolution de la population de la
Cité de Mbanza - Ngungu
De 2003 à 2011
N0
|
ANNEE
|
POPULATION CONGOLAISE
|
POPULATION ETRANGERE
|
TOT. GEN.
|
|
F
|
G
|
f
|
Total
|
H
|
F
|
G
|
f
|
Total
|
|
2003
|
17 203
|
18 635
|
20 566
|
21 476
|
77 880
|
406
|
376
|
550
|
565
|
1 897
|
79 777
|
2
|
2004
|
17 474
|
19 138
|
22 570
|
22 976
|
82 158
|
379
|
352
|
532
|
525
|
1 788
|
83 946
|
3
|
2005
|
18 061
|
19 898
|
22 146
|
23 613
|
83 718
|
356
|
370
|
597
|
477
|
1 800
|
85 518
|
4
|
2006
|
18 451
|
20 565
|
23 610
|
25 278
|
87 904
|
366
|
347
|
608
|
618
|
1 939
|
89 843
|
5
|
2007
|
19 637
|
22 425
|
24 988
|
27 162
|
94 212
|
490
|
567
|
710
|
936
|
2 703
|
96 915
|
6
|
2008
|
19 825
|
22 870
|
25 099
|
27 983
|
95 777
|
602
|
702
|
837
|
1 210
|
3 351
|
99 128
|
7
|
2009
|
20 545
|
23 610
|
25 612
|
28 639
|
98 406
|
617
|
738
|
857
|
1 191
|
3 403
|
101 809
|
8
|
2010
|
21 016
|
23 902
|
26 409
|
29 265
|
100 592
|
528
|
772
|
890
|
1 256
|
3 446
|
104 038
|
9
|
2011
|
21 839
|
25 328
|
27 632
|
31 026
|
105 825
|
649
|
915
|
1 048
|
1 463
|
4 075
|
109 900
|
|
Page | 38
Figure 4 : Graphique de l'évolution de la
population de la Cité de Mbanza -
Populations
100000
80000
60000
40000
Populations
20000
0
2002 2004 2006 2008 2010 2012
120000
Ngungu.
2.7. SITUATION ECONOMIQUE
Les activités économiques dans la cité
de Mbanza - Ngungu comprennent celles du secteur primaire, secondaire et
tertiaire.
2.7.1. Le secteur Primaire
1°. Agriculture : c'est une cité
à vocation agricole. Parmi les cultures pratiquées, on y trouve
:
o Les cultures vivrières : maniocs, haricots, bananes,
arachides, maïs, patate douce, etc.
o Les cultures maraîchères : ciboules, choux
pommés, tomates, aubergines, carottes, poireau, piment, céleri,
etc.
Notons que la pratique des cultures maraîchères
pollue l'environnement et les nappes phréatiques compte tenu de
l'épandage des produits chimiques (insecticides). D'où il
convient mieux de chercher d'autres moyens pour appliquer des produits
bioorganiques.
Page | 39
2°. L'élevage : dans cette
cité, l'élevage est de moindre importance, et porte un
caractère domestique pour répondre aux besoins alimentaires des
familles. C'est ainsi que dans certaines familles on y trouve de petits
élevages des poules, lapins, canards, porcs et des chèvres.
3°. L'artisanat : ce secteur reste
développé avec des activités comme les menuiseries,
boulangeries et d'autres maisons artistiques.
4°. Les institutions financières :
la cité de Mbanza - Ngungu regorge plusieurs institutions
publiques et privées à savoir : la banque internationale de
crédit (BIC), Procrédit Bank, Amis fidèles SPRL, Camec,
Luymas, Cadeco, Soficom, Wapicom, Jérusalem, etc.
2.7.2. Le Secteur secondaire
Pour la plus part, le commerce effectué dans cette
cité est du secteur
informel.
On y trouve des magasins, boutiques, alimentations, galeries,
supers marchés, etc.
2.7.3. Le secteur tertiaire
Cette cité compte de petites et moyennes entreprises en
son sein. C'est le cas de la savonnerie, cristalline qui traite l'eau de
boisson, la briqueterie NDOMBASI, et Acotrepal qui transforme certains produits
maraichers, etc.
2.8. SITUATION SOCIOCULTURELLE
2.8.1. Les infrastructures sanitaires
Cette cité comprend plusieurs formations sanitaires
dont l'Hôpital Général NSONA - NKULU. A côté
de cette formation sanitaire, on trouve des centres hospitaliers et centres de
santé.
Page | 40
Tableau 4 : Infrastructures sanitaires de la
Cité de Mbanza - Ngungu et
leur appartenance
APPARTENANCE
|
CATEGORIE / NOMBRE
|
TOT.
|
H.G.R
|
C.C.S
|
P.S
|
Etat
|
1
|
8
|
3
|
12
|
Catholique
|
0
|
3
|
0
|
03
|
Protestante
|
0
|
2
|
0
|
02
|
Kimbanguiste
|
0
|
1
|
0
|
01
|
Confessionnelle
|
0
|
0
|
2
|
02
|
Privé
|
0
|
7
|
14
|
21
|
TOT.
|
01
|
21
|
19
|
41
|
Légende :
HGR : Hôpital Général de
Référence
CCS : Clinique / Centre de Santé
PS : Poste de Santé
Source : Bureau de la zone de santé
Nsona - Nkulu, Rapport Annuel 2012.
2.8.2. Les infrastructures scolaires
La cité de Mbanza - Ngungu compte plusieurs écoles
des cycles maternels, primaires et secondaires.
Signalons aussi qu'il y'a deux institutions d'enseignement
médicales (des ITM).
La situation est présentée dans le tableau ci -
dessous.
Page | 41
Tableau 5 : Infrastructures scolaires de la cité
de Mbanza - Ngungu
ECOLES
|
MATERNELLES
|
PRIMAIRES
|
SECONDAIRES
|
EF. TOT.
|
E.N.C
|
3
|
7
|
6
|
16
|
E.C.C
|
1
|
8
|
6
|
15
|
E.C.P
|
0
|
4
|
4
|
8
|
E.C.S
|
0
|
1
|
1
|
02
|
E.FRAT.
|
0
|
1
|
1
|
02
|
E.C.I
|
0
|
1
|
0
|
01
|
E.C.M
|
0
|
1
|
0
|
01
|
E.C.K
|
0
|
3
|
2
|
05
|
E.P.A
|
4
|
4
|
1
|
09
|
TOT.
|
08
|
30
|
21
|
59
|
ITM NS.
|
Non Conventionné
|
02
|
ITM CR
|
Privé
|
Légende :
E.N.C : Ecole Non Conventionnée
E.C.C : Ecole Conventionnée Catholique
E.C.P : Ecole Conventionnée Protestante
E.C.S : Ecole Conventionnée Salutiste
E. Frat. : Ecole Fraternelle
E.C.I : Ecole Conventionnée Islamique
E.C.M : Ecole Conventionnée Musulmane
E.C.K : Ecole Conventionnée Kimbanguiste
E.P.A : Ecole Privée agréée
I.T.M NS. : Institut de Techniques Médicales
NSONA-NKULU
I.T.M RC : Institut de Techniques Médicales CROIX-ROUGE
Source : Bureau de la sous -
division de l'EPSP, Rapport Annuel 2012 et Bureau de la Cité de Mbanza -
Ngungu, Rapport Annuel 2011
Page | 42
2.8.3. Les infrastructures supérieures et
universitaires
Tableau 6 : Les infrastructures supérieures et
universitaires
DENOMINATION
|
CATEGORIE
|
Université KONGO U.K
|
Privée Agréée
|
Institut Supérieur Pédagogique
I.S.P
|
Public
|
Institut Universitaire d'Etudes et de Formation
en Développement
I.U.E.F.D
|
Privée Agréée
|
Institut Supérieur de Techniques Appliquées et
Commercial
I.S.T.A.C
|
Privée Agréée
|
Source : Bureau de la Cité
de Mbanza - Ngungu, Rapport Annuel 2011
2.9. ORGANISATION POLITICO - ADMINISTRATIVE
Figure 5 : carte géographique de la cité
de Mbanza - Ngungu
Source : Institut géographique du
Congo
Page | 43
Page | 44
La Cité de Mbanza - Ngungu est subdivisée en six
(6) quartiers dont cinq (5) quartiers de droit commun, et un quartier de fait,
lequel est constitué de deux camps militaires et d'un camp police,
appelé « quartier EBEYA ».
Excepté EBEYA, chaque quartier est dirigé par un
chef de quartier et secondé par un adjoint pour la majorité.
En outre chaque quartier est subdivisé en cellule, et
celles - ci en avenues. A la tête de chaque cellule, il ya un chef de
cellule et chaque avenue est dirigée par un chef d'avenue qui est
appelé à jouer un même rôle qu'un duc du village.
Voici les différents quartiers qui constituent la cité de Mbanza
- Ngungu :
1. Quartier DISENGOMOKA : il est
borné au Nord par le quartier Ngungu, à l'Ouest par celui de Noki
et à l'Est par le camp militaire Ebeya.
2. Quartier REVOLUTION : c'est la
juridiction la plus étendue par rapport aux autres et la plus
peuplée de la cité. Il est limité au Nord et au Sud par
Ngungu. Ce quartier abrite le parking central, le stade officiel Kitemoko, le
marché offitra, etc. Signalons également que ce quartier est
très menacé par des érosions de grande envergure qui
dépassent même la compétence de l'autorité
locale.
3. Quartier NGUNGU : un quartier qui se
trouve au centre de Mbanza - Ngungu. En effet, il renferme plusieurs
institutions et infrastructures publiques telles que : les écoles, le
marché central, etc.
4. Quartier NOKI : c'est un quartier
administratif par excellence, où l'on trouve les institutions du
district des Cataractes, du territoire de Mbanza - Ngungu, etc.
5. Quartier LOMA : c'est un quartier fort
accidenté et déchiré par des érosions. Les puits et
le central hydrographique de la REGIDESO sont érigés dans ce
quartier. Par ailleurs, la majorité de la population est rurale et les
espaces ruraux couvrent une grande partie par rapport aux autres quartiers.
Page | 45
6. Quartier EBEYA : ce quartier est
composé de deux camps militaires EBEYA et BILOLO (EFATBL) et le camp
police NSONA - NKULU. Il est à noter que les données
démographiques concernent exclusivement la population civile, c'est -
à - dire les épouses et les enfants des militaires et des
policiers qui y résident.
Page | 46
CHAPITRE IIIème : SECTEUR ENERGETIQUE AU BAS -
CONGO
3.1. RESSOURCES ET POTENTIELS ENERGETIQUES
3.1.1. ENERGIES NON RENOUVELABLES
o Energies fossiles
Les réserves de pétrole prouvées et
probables du bassin côtier ont été évaluées
à 730 millions de baril (1baril = 159litres), soit 766,725 x 106
m3 fin 1985. Les travaux d'exploration ont débuté vers
les années 50, les premiers forages ONSHORE en 1964 et ceux OFFSHORE
à la fin de 1970.
Deux sociétés exploitent le brut congolais,
à savoir :
1. CHEVRON, production OFFSHORE (zone maritime);
2. FINAREP, production ONSHORE (la concession couvre 426
km2 le long de la bande côtière).
La production du brut a diminué de 1990 à 1993
avant d'augmenter par la suite.
Quant aux produits pétroliers, le raffinage du brut est
assuré par la SOCIR (Société Congo - Italienne de
raffinage) à Moanda.
(Rapport du MECNT : la communication
nationale initiale de la RDC sur les changements climatiques, 1994)
3.1.2. ENERGIES NOUVELLES ET RENOUVELABLES
Les énergies nouvelles et renouvelables au Bas - Congo
sont de trois
ordres :
o Biomasse végétale
La biomasse végétale comprend les ressources
forestières et les déchets végétaux. A cette
végétation naturelle s'ajoutent les plantations industrielles
d'essences à croissance rapide à des fins
énergétiques composées essentiellement d'eucalyptus,
etc.
Ainsi, la biomasse consommée à des fins
énergétiques provient généralement du bois de feu
et du charbon de bois. Elle représente 80 % de l'énergie totale
consommée. Comme nous pouvons le constater dans le tableau ci - dessous
:
Page | 47
Tableau 7: Statistiques de production et de
consommation du bois de feu et
du charbon de bois au Bas - Congo
A. BESOINS DOMESTIQUES
|
Unité
|
Bois de feu
|
Charbon de bois
|
Total
|
- Milieux urbains
|
T.E.P
|
22.052,9
|
22.617,0
|
44.669,9
|
- Milieux semi-urbains
|
T.E.P
|
123.642,0
|
12.977,0
|
136.619,2
|
- Milieux ruraux
|
T.E.P
|
1.076.471,0
|
4.228,3
|
1.080.758,3
|
TOTAL (1)
|
T.E.P
|
1.222.165,9
|
39.822,3
|
1.262.047,4
|
B. ACTIVITES ARTISANALES
|
|
-Fabrication des pains
|
T.E.P
|
5.234,9 5.234,9
|
-Fabrication des chikwangues
|
T.E.P
|
114.100,7 114.100,7
|
TOTAL (2)
|
T.E.P
|
119.335,6 119.335,6
|
TOTAL(1) + (2)
|
1.341.501,5 39.822,3 1.381.383
|
T.E.P : Tonne Equivalent
Pétrole (Quantité de chaleur dégagée quand on
brûle une Tonne de
Pétrole).
Sources :
· Etude réalisée par DIKHULU et
LELO de la CNE/Bas - Congo, en Juin 2000 ;
· Evaluation de la production et de la
consommation de bois dans le Bas - Congo p. 42 et 50 ;
· Rapport Annuel 2002, Division Provinciale de
l'Energie/Bas - Congo.
o Energie solaire
L'Energie solaire, au Bas - Congo, est exploitée par
plusieurs personnes physiques ou morales. Il s'agit notamment de :
· Centres de santé pour éclairage et la
conservation des
médicaments (Congélateurs) ;
· Missions Catholiques et Protestantes pour
l'éclairage et les phonies;
· Entreprises privées pour les appareils phonies
· La SCTP (ONATRA) pour l'éclairage et la
communication entre les gares ;
· La Régie des Voies Maritimes (RVM) pour le
système de radiolocalisation, le sondage automatique et le dragage.
Page | 48
o Hydroélectricité
L'Energie hydro - électrique est distribuée par
la Société Nationale d'Electricité, SNEL en sigle, une
Société paraétatique créée en 1970.
Les différents réseaux interconnectés au
Bas - Congo, alimentent notamment : Matadi, Boma, Mbanza - Ngungu, Kwilu -
Ngongo, Kolo - Fuma, Lufutoto, Kimpese, Inkisi, Lemba et Kinzau - Mvuete, comme
l'illustre le tableau ci - dessous :
Tableau 8 : Indicateurs techniques sur l'Energie
Hydroélectrique desservie
en 2003
Centres
|
Energie
active distribuée (MWH)
|
Energie active consommée (MWH)
|
Abonnés (BT + MT)
|
Matadi
|
125.686
|
72.922
|
12.569
|
Boma
|
61.469
|
32. 631
|
5.593
|
Lemba
|
3.880
|
3.604
|
1.574
|
Kinzau - Mvuete
|
5.405
|
4.657
|
1.103
|
Kimpese
|
19.486
|
12.618
|
2.597
|
Kuilu - Ngongo
|
21.185
|
17.681
|
1.493
|
Mbanza - Ngungu
|
33.915
|
19.109
|
3.242
|
Inkisi
|
18.031
|
14.338
|
2.915
|
Kasangulu
|
6.025
|
5.716
|
1.273
|
TOTAL
|
295.082
|
183.276
|
32.359
|
Source :
? Rapport Annuel 2002, Division Provincial de
l'Energie/Bas - Congo ; ? Monographie de la Province du Bas - Congo,
2005.
Ainsi, l'énergie hydroélectrique reste encore la
source importante d'énergie commerciale en RDC.
Par rapport à l'ensemble des réseaux du Bas -
Congo cette énergie est évaluée à 295.082 MWH dont
183.276 MWH consommée, soit 62 % de l'énergie active
distribuée ; l'effectif d'abonnés (BT + MT) est de 32.359 soit
0,82 % de la population du Bas - Congo.
Comme le confirme dans l'article du MECNT sur la communication
nationale initiale de la RDC sur le changement climatique, le barrage d'INGA,
à lui seul, produit 75 % de la puissance électrique
installée au pays.
3. Technologies qui améliorent le rendement des
équipements déjà installés.
Page | 49
Le tableau ci - dessous montre les différentes
centrales Hydroélectriques et Thermiques actives approvisionnant la
Province du Bas - Congo.
Tableau 9 : Statistique de la production de
l'énergie électrique au Bas -
Congo
LES CENTRALES HYDROELECTRIQUES
ET THERMIQUES
|
PRODUCTION (MW)
|
Brute
|
Nette
|
1. Barrages Hydroélectriques
|
|
|
INGA I
|
1.972.288,00
|
1.079.457,52
|
INGA II
|
2.579.480,36
|
2.575.631,23
|
ZONGO
|
52.570,00
|
51.805,23
|
TOTAL (1)
|
4.604.278,36
|
3.706.893,98
|
2. Centrales Thermiques
|
|
|
|
MUANDA
|
3.837,828
|
3.815,988
|
TSHELA
|
47,725
|
45,834
|
LUKULA
|
0
|
0
|
TOTAL (2)
|
3.885,553
|
3.861,822
|
TOTAL (1) + (2)
|
4.608.163,913
|
3.710.755,802
|
Source :
? Rapport Annuel 2002, Division Provinciale de
l'Energie/Bas - Congo ; ? Monographie de la Province du Bas - Congo,
2005.
3.2. TECHNOLOGIES DANS LES SOUS SECTEURS RESIDENTIEL ET
ARTISANAL
Les options technologiques qui existent peuvent être
classées en trois grands groupes :
1. Technologies qui améliorent le rendement
énergétique dans les habitations et immeubles ;
2. Technologies qui améliorent le rendement
énergétique des nouveaux équipements ;
Page | 50
3.2.1. Cuisson
Dans la perspective d'une utilisation rationnelle de la
biomasse énergie les technologies suivantes sont couramment
adoptées pour la cuisson dans les ménages : Foyers
améliorés à biomasse, à pétrole et
au gaz.
Les connaissances actuelles dans le domaine permettent d'avoir
des foyers qui économisent entre 30 et 50% de bois, de charbon de bois
ou du combustible en général.
Des travaux de recherche doivent être poursuivis pour
réduire les émissions inhérentes au mode de combustion
dans ces foyers tout en leur garantissant un bon rendement.
Puisque pour plusieurs années encore les
énergies traditionnelles seront consommées dans les milieux
ruraux et dans les ménages urbains, cette technologie doit être
encouragée et développée à grande
échelle.
Pour avoir des chances de réussite, les programmes de
foyers améliorés doivent répondre aux questions
fondamentales suivantes :
1. Quelles sont les attentes de l'utilisateur à travers
ces améliorations ?
2. Dans l'esprit de l'utilisateur ces attentes sont - elles
satisfaites par l'acquisition du foyer amélioré ?
3. Le foyer économise - t - il du combustible ?
4. Quel est le coût du foyer ?
Nous proposons deux grands projets des foyers
améliorés pour une bonne gestion des écosystèmes
forestiers. Il s'agit du :
o Projet n°1 : Cuisinière solaire (four solaire)
;
o Projet n°2 : Foyer Amélioré au charbon de
bois.
Page | 51
3.2.2. Eclairage
En matière d'éclairage, les progrès
techniques ont permis de fabriquer des ampoules électriques qui ont un
label écologique. Ces ampoules répondent aux critères
suivants :
1. Réduire les dommages ou les risques
environnementaux liés à l'utilisation de l'énergie
(réchauffement de la planète, acidification, épuisement
des ressources d'énergie non renouvelables) en diminuant la consommation
d'énergie ;
2. Réduire les dommages ou les risques
environnementaux dûs à l'utilisation de mercure en diminuant la
teneur des ampoules en mercure et en augmentant la durée de vie moyenne
;
3. Diminuer l'impact des déchets sur l'environnement
en utilisant davantage de matériaux recyclés dans les emballages
(biodégradables ou plastiques) et en augmentant leur durée de
vie.
Figure 6: lampe fluorescente
compacte
Quand bien même les lampes électriques
représentent la meilleure option d'éclairage, il faut noter
qu'une part importante des populations rurales et urbaines n'a toujours pas
accès à l'électricité et doit se reposer sur des
sources d'éclairages non - électriques et polluants comme des
lampes à pétrole, des lampes à gaz ou des bougies. Les
lampes électriques peuvent être classées en trois
catégories :
o Lampes incandescentes ;
o Lampes fluorescentes ;
o Lampes à décharge.
Page | 52
Le tableau ci - dessous donne le prix des lampes couramment
utilisées dans les ménages.
Tableau 10 : Comparaison de coûts entre lampes
incandescentes et lampes fluorescentes (efficacité lumineuse
identique)
Type de Lampe
|
Prix
|
Durée de vie (heures)
|
|
US
|
|
700
|
0.76
|
1 000
|
Fluorescente compacte (30w)
|
1 800
|
1.95
|
8 000
|
|
Source : Atelier sur les énergies
renouvelables, Tunis 2000
3.2.3. Réfrigération
Les ménages qui sont essentiellement les unités
de transformation alimentaire réalisent aujourd'hui des économies
d'énergie en achetant des réfrigérateurs intégrant
les technologies suivantes :
o Isolation améliorée au polyuréthanne ;
o Moteur, compresseur, condenseur et évaporateur à
haut rendement ;
o Régulateur et contrôleur de charge.
Le secteur du froid en général est aussi gros
consommateur de substances appauvrissant la couche d'ozone (SAO : Substance
Appauvrissant la couche d'Ozone) et par effet induit contribuant au
réchauffement planétaire.
Toutes les technologies de reconversion des
équipements existants pour une utilisation avec des gaz, qui ne sont pas
incriminés par le Protocole de Montréal et ses amendements, sont
à encourager.
Des mesures d'accompagnement pourraient aider à
atteindre l'élimination complète des CFC : formation des
douaniers, des techniciens du froid, limitation puis interdiction de
l'importation des SAO et des équipements qui l'utilisent encore.
Page | 53
3.2.4. Climatisation
Les technologies les plus couramment adoptées tiennent
compte des formes et types d'habitats qui reçoivent l'équipement
d'air conditionné. Les maisons, institutions et commerces doivent par
conséquent bénéficier d'une architecture convenable et
d'une bonne technologie d'isolation.
Les équipements par contre ont des
caractéristiques technologiques semblables aux
réfrigérateurs (renforcement des isolations et réduction
des fuites, dispositifs électroniques de régulation du flux d'air
et de la tension du compresseur etc.).
Page | 54
3.3. IMPACTS SOCIO - ECONOMIQUES LIES A L'USAGE DE
DIVERSES SOURCES D'ENERGIE Tableau 11 : Matrice de l'impact potentiel de
l'utilisation des technologies énergétiques
Filières énergétiques
|
Technologies
|
Types
d'applications
|
Atouts/
désertifications
|
Impacts socio-économiques
potentiels positifs
|
Impacts socio-
économiques potentiels
négatifs
|
Solaire P.V
|
S.P.V
|
-Pompage -Eclairage -Irrigation
-Motorisation
|
-Renforcer les actions de
reboisement
-Protection des sols
-Accroissement et fourragère
|
-Intensification de la production
agricole
-Accroissement des revenus -Réduction de la corvée
des femmes -Amélioration des conditions santé, éducation
et d'existence
|
-Occupation d'espace -Pollution indirecte des
dispositifs de stockage
|
Solaire Thermique
|
-Chauffe eau -Cuisinières -Séchoirs
|
-Chauffage -Cuisson -Séchage
|
-Substitution au bois et
charbon de bois
-Réduction de la pression sur couvert
végétal
|
-Réduction des factures d'électricité
-Réduction de la corvée des femmes
-Amélioration de la santé de la femme
-Conservation des produits agricoles
|
-Occupation d'espace
|
Micro
Hydraulique
|
_
|
-Eclairage -Motorisation
|
_
|
-Amélioration du cadre de vie -développement de
l'artisanat
|
-Perturbation des
écosystèmes terrestres
et aquatiques en aval -Inondation des vallées avec
déplacement de population
|
Biomasse
|
-Fours et
meubles -Foyers améliorés
-Gazéificateurs
|
-Chauffage -Cuisson -Eclairage -Pompe -Motorisation
|
-Réduire la pression sur le couvert
végétal
-Renforcer les actions de reboisement
-Fertilisation des sols
|
-Fertilisation des sols
-Amélioration des conditions d'existence
-Amélioration des revenues
|
-Déforestation et
dégradation des
écosystèmes
-Présence des maladies
respiratoires aux ménages
|
|
Source : Atelier sur les énergies
renouvelables, Tunis 2000
Page | 55
3.4. ETUDE DES PROJETS
PROJET n°1 : LA CUISINIERE SOLAIRE
Figure 7: Cuisinière Solaire
Elle a été
expérimentée au SENEGAL
dans la zone de Méckhé par
Monsieur Alain SARR, afin de (d')
:
o Evaluer la
contribution des
énergies renouvelables (le cas
drs cuisinières solaires) à la
promotion du développement durable et à la
lutte contre la pauvreté ;
o Montrer que les
cuiseurs solaires
participent à la
restauration de
ressources
ligneuses ;
Page | 56
o Analyser le rapport entre la disponibilité des
cuiseurs solaires dans les foyers et l'amélioration des revenus des
ménages et la meilleure santé des femmes.
PROJET n°2 : LE FOYER AMELIORE AU CHARBON A
BOIS
1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Ce type de foyer utilise deux fois la puissance du charbon de
bois:
o La chaleur de rayonnement ;
o La combustion des gaz non utilisés ce que produit du
charbon de bois. Figure 8 : Principe de fonctionnement du
F.A
Le foyer amélioré fonctionne avec la nouvelle
technologie. Elle est basée sur le principe de gazéificateur, qui
par une alimentation en air secondaire permet de brûler les gaz non
utilisés.
Page | 57
La combustion complète du charbon de bois par
l'arrivée de l'air secondaire réduit considérablement les
émissions des gaz nocifs pour la santé et l'Environnement.
2. LES TESTS DE FOYERS DOMESTIQUES A CHARBON
Deux tests sont unanimement recommandés pour mesurer
l'économie de combustible d'un foyer :
o Le « test d'ébullition de l'eau
» ;
o Le « test de cuisine contrôlée
».
Nous n'avons pas pu mesurer les émissions de gaz
à effet de serre et autres polluants présents dans les
fumées, faute ou manque d'un équipement adéquat.
2.1. LE TEST D'EBULLITION DE L'EAU (TEE)
Le TEE permet, de façon simple et rapide, de
caractériser le comportement thermique d'un fourneau, c'est - à -
dire son efficacité à extraire l'énergie du combustible et
à la transmettre à la marmite.
Le rendement qu'il permet de calculer est le rapport entre
l'énergie transmise par le foyer à la marmite et l'énergie
contenue dans le combustible brûlé. Ce test permet de calculer
aussi la puissance du fourneau et sa consommation spécifique.
2.1.1. Le protocole du TEE
Il comprend les étapes suivantes :
? Noter les conditions météorologiques : la
température ambiante, intensité du vent, humidité relative
de l'air, etc.
? Peser la marmite à vide : ce poids sera noté
(MV) ? Remplir la marmite d'eau au 2/3 de sa capacité ?
Remettre le couvercle et le thermomètre
Page | 58
· Peser la marmite pleine, toujours avec couvercle et
thermomètre : noter (M0) ce poids
· Noter la température de l'eau dans la
marmite
· Nettoyer parfaitement le fourneau, puis le peser
à vide et noter (FV) ce poids
· Remplir à raz bord le fourneau avec du
charbon
· Allumer le feu avec des brindilles ou avec une
cuillère à soupe de pétrole (10 à 15ml) sans poser
la marmite
· Cinq minutes après l'allumage, peser le foyer
plein et noter ce poids (F0)
· Poser la marmite pleine d'eau, couvercle et
thermomètre en place et démarrer le minutage
· S'il existe un volet de fermeture de la porte, celui -
ci doit rester ouvert
· Relever la température toutes les cinq minutes,
sans déplacer la marmite ni le fourneau
· Au moment où l'eau se met à bouillir,
noter le temps (TE)
· Peser la marmite complète (eau, couvercle et
thermomètre inclus) et noter le temps (M1)
· Peser le fourneau plein du charbon restant (sans la
marmite) et noter (F1)
· Reposer la marmite sur le fourneau et fermer le volet
s'il existe pendant 60 minutes
· Veiller à ce que la température de l'eau
ne descende pas en dessous de la température d'ébullition : si
cela arrive, le test n'est plus valable
· 60 minutes après le début de
l'ébullition, peser la marmite complète et noter
(M2)
· Peser le foyer plein de charbon et des braises
restantes et noter (F2)
Page | 59
2.1.2. Expression des résultats
TE : Temps nécessaire pour parvenir
à l'ébullition (en mn)
TES : Temps d'ébullition
spécifique c'est - à - dire temps nécessaire pour amener
un litre d'eau de 0 à 100°C (en mn/l)
PCU1 ou 1: Pourcentage de chaleur
utilisé pour la première phase (phase de haute puissance qui
s'achève à l'ébullition) c'est - à - dire le
rapport de l'énergie récupérée par le contenu de la
marmite à l'énergie produite par la combustion pendant la
première phase
(%)
CS1 : Consommation spécifique de la
première phase c'est - à - dire la quantité de charbon
nécessaire pour amener un litre d'eau de 0 à 100°C (Kg/l)
P1 : Puissance pendant la première
phase c'est - à - dire la quantité d'énergie produite
pendant la première phase par unité de temps (kW)
PCUT ou t : Pourcentage de
chaleur utilisé totale c'est - à - dire le rapport de
l'énergie récupérée par le contenu de la marmite
à l'énergie produite par la combustion pendant la totalité
du test (%)
CS2 : Consommation spécifique de la
deuxième phase c'est - à - dire la quantité de charbon
nécessaire pour évaporer un litre d'eau pendant la
deuxième phase (Kg/l)
P2 : Puissance pendant la deuxième
phase c'est - à - dire la quantité d'énergie produite
pendant la deuxième phase par unité de temps (kW)
CT : Consommation totale de charbon durant le
test (Kg) MEV : Masse d'eau évaporée sur la
totalité du test (l)
F : Flexibilité (souplesse) c'est -
à - dire le rapport de la puissance de la première phase à
la puissance de la deuxième phase.
Page | 60
2.1.3. Modes de calcul pour la première
phase
o Coefficient de correction de la température
initiale de l'eau (K) :
La température initiale de l'eau sera ramenée
à 0°C par le coefficient de correction suivant :
Avec T° : température initiale de l'eau
o Autres coefficients :
Co = 4,18 kJ/kg. C° (capacité calorifique de
l'eau)
Li = 2.260 kJ/kg (chaleur latente de vaporisation de l'eau) PCI
= 29.000 kJ/kg (Pouvoir calorifique inférieur du charbon)
Le prélèvement des données pendant le
test d'ébullition d'eau sont repris dans le tableau ci - dessous :
Tableau 12 : Prélèvement des
données pendant le TEE
FOYER
|
MV
|
M0
|
M1
|
M2
|
F0
|
F1
|
F2
|
FV
|
T0
|
TE
|
TRAD.
|
3,92
|
8,92
|
8,58
|
8,06
|
10,42
|
9,98
|
9,57
|
1,5
|
32,1
|
21
|
AMEL.
|
3,66
|
8,66
|
8,56
|
7,88
|
11,26
|
10,95
|
10,72
|
2,6
|
32,1
|
28
|
|
Avec :
M0 : Poids marmite pleine (Kg)
M1 : Poids marmite pleine après ébullition (Kg)
M2 : Poids marmite pleine après mijotage
(Kg)
MV : Poids marmite vide + couvercle + thermomètre (Kg) F0
: Poids du foyer plein 5minutes après l'allumage
(Kg)
F1 : Poids du foyer plein la première
phase (Kg)
F2 : Poids du foyer plein après la
deuxième phase (Kg) FV : Poids du foyer à vide (Kg)
T0 : Température initiale de l'eau
(°C)
TE: Temps d'ébullition (mn)
o Temps d'ébullition spécifique TES
(mn/l):
Page | 61
- Pour le Foyer Traditionnel :
|
|
|
- Pour le Foyer Amélioré :
|
|
|
|
o Rendement (en %) :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Puissance de la première phase P1(en KW)
:
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Consommation spécifique de la première
phase CS1 (en Kg/l):
Page | 62
- Pour le Foyer Traditionnel :
|
-
|
-
|
- Pour le Foyer Amélioré :
|
-
|
-
|
|
2.1.4. Modes de calcul pour la deuxième phase
:
o Consommation spécifique de la deuxième
phase CS2 (en Kg/l) :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
0,232
CS2 = =0,34K€
0,680
o Puissance de deuxième phase P2 (en kW)
:
29000(F1 -- F2
P2 30 x 60
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
Page | 63
2.1.5. Modes de calcul pour la totalité du test
d'ébullition d'eau :
o Rendement t de 'essai :
- Pour le Foyer Traditionnel :
- Pour le Foyer Amélioré :
o Consommation totale de charbon (en Kg): CT =
F0 - F2
- Pour le Foyer Traditionnel :
CT = 10,42 - 9,57 = 0,86Kg
- Pour le Foyer Amélioré :
CT = 11,260 - 10,722 = 0,54Kg
o Masse d'eau évaporée
MEV = M0 - M2
- Pour le Foyer Traditionnel :
MEV = 8,92 - 8,06 = 0,86L - Pour le Foyer
Amélioré :
MEV = 8,66 - 7,88 = 0,78L
o Flexibilité :
F = P1 / P2
- Pour le Foyer Traditionnel :
F = 10 / 6,6 = 1,5
Un test de cuisine contrôlée consiste à
mesurer les consommations de charbon d'un fourneau pendant une véritable
préparation culinaire. Ce test
Page | 64
- Pour le Foyer Amélioré :
F = 5,3 / 3,7 = 1,4
Sources:
o René MASSE, Conception d'un foyer
amélioré domestiques à charbon de bois en Afrique
Subsaharienne, 2000.
o KAFUMBA, Les techniques améliorées
de combustion pour la préservation des forêts autour de Kinshasa,
Mémoire ISTA 2004.
2.1.6. Limites d'interprétation du TEE
L'interprétation des résultats doit tenir compte
de la difficulté de contrôler certains paramètres de
manière précise, comme par exemple : la qualité de
l'allumage, l'homogénéité du charbon utilisé, ainsi
que l'étanchéité du couvercle de la marmite.
C'est pourquoi il convient de réaliser au moins deux
TEE par fourneau. Avec tous les résultats détaillés ci -
avant, ce test permet de caractériser le comportement thermique d'un
fourneau en valeur absolue : mais il ne permet pas de dire s'il est
économe en combustible de cuisson ou pas. Un fourneau pourra par exemple
avoir un très bon pourcentage de chaleur utilisée totale (PCUT),
et consommer plus de charbon pour préparer un plat qu'un fourneau qui
aurait un PCUT moindre... Car, toute l'énergie qui arrive dans la
marmite n'est pas toujours utilisée pour la cuisson des aliments : en
phase de mijotage (cuire à petit feu), il suffit de maintenir les
aliments à une température inférieure à la
température d'ébullition de l'ordre de 85°C pour les
cuire.
Tout excès d'énergie dans la marmite pendant
cette phase a pour effet de vaporiser l'eau, ce qui provoque un risque
d'accrochage des aliments aux parois, densifie la sauce, durcit la viande,...
sans cuire plus vite le plat.
Or, on le sait, la vaporisation (changement de phase eau -
vapeur) se fait en consommant beaucoup d'énergie, ici inutilement.
C'est pourquoi, une fois les caractéristiques
thermiques des fourneaux connues, on compare leurs consommations de charbon
lors de la préparation de véritables plats : C'est l'objet des
TCC qui sera décrit.
2.2. LES TESTS DE CUISINE CONTROLEE (TCC)
Page | 65
permet de comparer les performances de consommations de deux
fourneaux, dans des conditions réelles d'utilisation.
Le choix de la préparation culinaire de
référence résultera de l'enquête
socioéconomique sur les consommations d'énergie domestique
à réaliser lors de notre descente dans la cité de Mbanza -
Ngungu.
Ci - dessous, nous présenterons le protocole de TCC
utilisé à Mbanza - Ngungu pour : le plat de
référence le Haricot + Pondu, Riz et la sauce au Poulet.
La recette utilisée correspond à un plat pour 6
personnes, une taille représentative des familles de la cité de
Mbanza - Ngungu.
2.2.1. Le protocole du TCC
Trois cuissons par type de foyer ont été
réalisées à l'abri de l'air. Le minutage commençait
cinq (5) minutes après l'allumage dont voici les différentes
étapes :
· Peser la marmite A et son couvercle vide ;
· Peser la marmite B et son couvercle vide ;
· Peser les aliments et l'eau nécessaire à la
préparation ;
· Peser les foyers F1 et F2 vides ;
· Remplir chaque foyer de charbon (laisser à
chaque cuisinière la liberté de le remplir comme elle en a
l'habitude) ;
· Peser les foyers F1 et F2 pleins ;
· Allumer le fourneau F1 et F2 avec une cuillère
à soupe de pétrole (10 à 15 ml) et noter l'heure ;
· Poser la marmite A et B sur le fourneau,
démarrer la cuisson et noter l'heure ;
· Rajouter du charbon seulement si nécessaire
après l'avoir pesé ;
· Sitôt que la cuisinière estime la cuisson
terminée noter l'heure et :
· Peser les marmites A et B avec leurs contenus ;
C'est pourquoi, dans une philosophie de tests de fourneaux, il
faut réaliser au minimum deux tests de cuisine comparée.
Page | 66
? Peser les fourneaux F1 et F2 avec les charbons restants.
2.2.2. Expression des résultats pour le TCC
Le prélèvement des données pendant le
test de cuisine contrôlée sont repris dans le tableau ci - dessous
:
Tableau 13 : Prélèvement des données
pendant le TCC
FOYER
|
Q0
|
Q1
|
EQC
|
QC
|
QNC
|
T
|
HARICOT + PONDU
|
TRAD.
|
3,5
|
1,73
|
1,77
|
4,01
|
7,90
|
240
|
AMEL.
|
3,5
|
2,75
|
0,75
|
4,35
|
7,93
|
209
|
POULET + RIZ
|
TRAD.
|
1,5
|
0,8
|
0,70
|
5,36
|
6,40
|
123
|
AMEL.
|
1,5
|
1,05
|
0,45
|
5,09
|
6,50
|
109
|
Q0 : Quantité initiale de charbon (Kg) ;
Q1 : Quantité de charbon restant (Kg) ;
T : Temps de cuisson (mn), un indicateur important pour les
cuisinières ;
EQC : Equivalent charbon de bois consommé (Kg) ;
QC : Quantité d'aliments cuits (Kg) ;
QNC : Quantité d'aliments non cuits (Kg).
MEV : Masse d'eau évaporée (l), permet de localiser
une perte excessive d'énergie, la chaleur utilisée à
changer la phase de l'eau vers la vapeur sans bénéfice pour la
cuisson du plat.
o L'équivalent charbon de bois consommé
(en Kg) : EQC = Q0 - Q1
o Consommation spécifique :
2.2.3. Limites d'interprétation du
TCC
La cuisinière influence certains résultats puisque
c'est - elle qui décide du remplissage initial de charbon, et de la fin
de cuisson.
Page | 67
Le pouvoir calorifique du charbon influence aussi les
résultats du TCC. C'est pourquoi, il convient de préparer la
quantité nécessaire à la réalisation de tous les
TCC qu'on veut conduire sur les différents fourneaux à comparer,
en mélangeant les contenus de plusieurs sacs de charbon, de provenances
différentes.
Ceci dit, seul ce TCC permet de comparer les performances de
consommation de deux fourneaux, ce qui intéresse les familles et qui est
au coeur des préoccupations de tous les promoteurs de projets FA. Ils ne
permettent pas de prévoir exactement quelles seront les consommations de
charbon, mais ils peuvent assurément dire quel est le fourneau le plus
économe en situation réelle.
2.3. COMPOSITION DES REPAS
Tableau 14 : Composition des repas par test
REPAS
|
FOYER TRADITIONNEL
|
FOYER AMELIORE
|
|
TEST en (Kg)
|
HARICOT + PONDU
|
-Haricot -Pondu -Sel -Ingrédients -Eau
-Huile
|
T1
|
T2
|
T3
|
T1
|
T2
|
T3
|
|
0,47
|
0,50
|
0,43
|
0,47
|
0,50
|
|
1,5
|
1,7
|
1
|
1,5
|
1,7
|
|
0,065
|
0,070
|
0,065
|
0,065
|
0,070
|
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
0,03
|
|
5,60
|
5,70
|
5,60
|
5,60
|
5,70
|
|
0,25
|
0,27
|
0,15
|
0,25
|
0,27
|
QNC
|
7,25
|
7,90
|
8,16
|
7,25
|
7,93
|
8,25
|
QC
|
4,5
|
4,01
|
5,75
|
4,93
|
4,35
|
5,81
|
|
POULET + RIZ
T4 T4
|
-Poulet
|
0,650 0,650
|
-Riz
|
2,3 2,3
|
-Eau
|
2,95 3
|
-Huile
|
0,5 0,5
|
-Sel
|
0,01 0,01
|
-Ingrédients
|
0,05 0,05
|
QNC
|
6,40 6,50
|
QC
|
5,36 5,09
|
|
Le tableau ci - dessus reprend les quantités de tous
les éléments qui sont entrés dans la composition de repas
tels qu'ils se préparent dans les ménages pour chaque test sur
les deux types de foyer.
Page | 68
Il donne aussi les quantités d'aliments au début,
c'est - à - dire avant la cuisson (QNC) et à la fin de
la cuisson (QC), utiles et nécessaires pour le calcul de la consommation
spécifique (Cs) dans le test de cuisine contrôlée.
2.4. MATERIELS UTILISES
? Ensemble foyer - marmite - combustible ; ? Deux
thermomètres à tige longue (160°C) ;
? Une balance mécanique d'une capacité de 20Kg et
d'une sensibilité de 50gr ;
? Un chronomètre pour le minutage ;
? Un vase gradué pour la mesure de l'eau.
2.5. INTERPRETATION DES RESULTATS DES TESTS 2.5.1. Test
d'ébullition d'eau
Tableau 15 : Résultat de test d'ébullition
d'eau
Type de Foyer
|
TE (mn)
|
TES (mn/l)
|
1
(%)
|
CS1 (kg/l)
|
P1 (Kw)
|
çt
(%)
|
CS2 (kg/l)
|
P2 (Kw)
|
CT (kg)
|
MEV (l)
|
F
|
Foyer Tradit.
|
21
|
6,6
|
16
|
0,13
|
10
|
13
|
0,80
|
6,6
|
0,86
|
0,86
|
1,5
|
F.Amél. ALFI
|
28
|
8,4
|
18
|
0,09
|
5,3
|
20
|
0,34
|
3,7
|
0,54
|
0,78
|
1,4
|
|
Le tableau 15 ressort, les fourneaux traditionnels à
charbon de bois sont trop puissants et les conduites du feu sont très
dispendieuses en énergie.
Ce ceux qui explique pendant la montée à
l'ébullition de l'eau, cette durée est d'autant plus courte,
qu'on transfert beaucoup d'énergie dans la marmite mais ce gain de temps
se fait au prix d'une surconsommation de combustible et amène rapidement
l'eau à l'ébullition (6,6 minutes/litre d'eau) comme pour tous
les autres foyers dont l'unique paroi de la chambre de combustion est en
contact direct avec l'air.
Cet aspect de chose a pour effet de vaporiser l'eau en
consommant beaucoup d'énergie, ici inutilement.
Page | 69
2.5.2. Test de cuisine
contrôlée
Tableau 16 : Résultat d'économie de
combustible et de temps de cuisson
Type de repas
|
Type de Foyer
|
EQC (Kg)
|
CS
|
Durée (mn)
|
Economie en
|
|
combustible
|
Haricot
+
Pondu
|
Traditionnel
|
1,77
|
0,44
|
240
|
0%
|
0%
|
|
0,75
|
0,17
|
209
|
12,9%
|
58%
|
Riz + Poulet
|
Traditionnel
|
0,70
|
0,13
|
123
|
0%
|
0%
|
|
0,45
|
0,08
|
109
|
11,4%
|
36%
|
|
Au regard de ces résultats, le tableau 16
relève que le foyer amélioré ALFI a réalisé
de bonnes performances par rapport au foyer traditionnel qui gaspille beaucoup
d'énergie occasionnée par la forme de la chambre de combustion
munis de nombreux trous d'aération.
Les tests révèlent que les économies en
combustibles réalisées par le foyer amélioré sont
de l'ordre de 58% et 36%, par rapport au foyer traditionnel.
Par son principe de gazéificateur, qui par une
alimentation en air secondaire pendant la phase de mijotage (basse puissance),
permet de brûler les gaz non utilisés et maintien la
température en deçà de la température
d'ébullition (85°C) car tout excès d'énergie dans la
marmite pendant cette phase a pour effet de vaporiser l'eau, ce qui provoque un
risque d'accrochage des aliments aux parois de la marmite, densifie la sauce,
durcit la viande,...sans cuire plus vite le plat comme pour le cas du foyer
traditionnel.
La combustion complète du charbon de bois par
l'arrivée de l'air secondaire réduit considérablement les
émissions des gaz nocifs pour la santé et l'environnement.
Ainsi, les sources industrielles du changement climatique
à long terme (catastrophe climatique) sont des gaz apparus à
partir de l'industrialisation :
Page | 70
CHAPITRE IVème : LES FORETS ET LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE
4.1. LE CARBONE ET L'EFFET DE SERRE
La communauté scientifique semble être
arrivée à un consensus sur la réalité d'un
phénomène global de modification du climat à
l'échelle de la planète (GIEC, 2001).
Les experts s'accordent pour attribuer ce changement
climatique à l'augmentation de la concentration des gaz dits «
à effet de serre » dans l'atmosphère à la suite de
certaines activités humaines, les principales étant : la
consommation de combustibles fossiles, les industries, les usines, les
véhicules, les déchets, et le déboisement en zone
tropicale sont annuellement responsables de 80% des émissions de GES.
Ils utilisent le terme « changement climatique
» pour se référer à tout changement dans le
temps, qu'il soit dû à la variabilité naturelle ou aux
activités humaines.
Au contraire, dans la convention cadre des Nations unies sur
le changement climatique, ce terme désigne uniquement les changements
dûs aux activités humaines. La convention - cadre utilise le terme
« variabilité climatique » pour
désigner les changements climatiques d'origine naturelle.
Selon ce même rapport du GIEC, la température
moyenne a déjà augmenté de 0,8°C au cours du
20è siècle en Europe et, une augmentation de la
température mondiale de 2 à 2,4°C au - dessus du seuil de
l'ère préindustrielle, serait catastrophique pour
l'équilibre planétaire, au risque de compromettre même son
existence, comme c'est le cas aujourd'hui ; D'où le défit de tous
les habitants de la terre de contribuer à l'effort commun de maintenir
la variation à la hausse de la température planétaire en -
dessous de 2 à 2,4°C ; si l'on tient à sauver la
planète et continuer à y vivre.
Page | 71
CFC-12, CF4, 3F4, tandis qu'à moyen terme on cite des
gaz ayant toujours existé, mais augmentant dans l'atmosphère
à la suite des activités humaines : CO2, CH4, N2O (Rapport REDD,
2009)
4.2. LA PLACE DES FORETS DANS LA DYNAMIQUE DU
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les forêts participent au phénomène
climatique à travers différents processus et sous plusieurs
formes. Elles peuvent être :
4.2.1. Des réservoirs de carbone
Les forêts constituent d'importants réservoirs
de carbone en interaction permanente avec l'atmosphère, et sensibles aux
éléments extérieurs comme à l'activité
humaine.
Ce carbone provient directement du prélèvement
dans l'atmosphère du CO2 et se retrouve au niveau de quatre principaux
réservoirs :
o La végétation : biomasse
végétale vivante constituée des tissus ligneux (bois) et
non ligneux.
o La litière : nécromasse ou
biomasse végétale morte, constituée de débris
végétaux. Elle constitue un support important
d'éléments minéraux nécessaires à la
croissance des plantes. Selon la FAO, les forêts mondiales stockaient 283
Gigatonnes (Gt) de carbone dans leur seule biomasse, tandis que le carbone
total stocké dans la biomasse forestière, le bois mort, la
litière et le sol représentait 1 000Gt, soit environ 50% de plus
que la quantité que l'on trouve dans l'atmosphère.
o Les sols : dont la fraction organique
(humus) provient de la décomposition de la litière et la fraction
minérale des processus géologiques. Difficile à mesurer et
présentant des variations lentes, le carbone du sol représente
néanmoins un réservoir très conséquent. Selon le
rapport spécial du GIEC sur les activités relatives à
« l'utilisation des terres, au changement d'utilisation des terres et la
foresterie », 19 pourcent du carbone dans la biosphère sont
stockés dans la végétation et 81 pourcent dans les
sols.
La capacité future d'absorption du carbone par les
écosystèmes forestiers est devenue un enjeu de connaissance. Elle
passe d'abord par une
Page | 72
o Les produits boisés issus de la
forêt exploités par l'homme constituent aussi d'importants
réservoirs de carbone, dont la longévité dépend de
leur utilisation : moins d'un an pour le bois - énergie et plusieurs
dizaines d'années pour le bois matériau.
4.2.2. Des sources de gaz à effet de serre (GES)
Les forêts deviennent des sources de gaz à effet
de serre quand elles sont en régression : la biomasse se
dégradant ou brûlant, le carbone organique retourne à
l'atmosphère sous forme de CO2.
4.2.3. Des puits de CO2
Grâce à la photosynthèse, les forêts
fonctionnent comme des pompes ou « puits » de CO2 fixé au
niveau des parties chlorophylliennes des plantes puis stocké dans les
différents réservoirs sous forme de végétaux comme
matière organique.
Le GIEC (2000) donne la définition suivante des puits:
« Tout processus ou mécanisme qui absorbe un gaz à effet de
serre ou un précurseur de gaz à effet de serre présent
dans l'atmosphère. Un réservoir donné peut être un
puits de carbone atmosphérique, et ce durant un certain laps de temps
quand il absorbe plus de carbone qu'il n'en libère », Les puits
réalisent un « piégeage » ou une « fixation »
de carbone, défini comme : « processus tendant à faire
augmenter la teneur en carbone d'un bassin ou d'un réservoir de carbone
autre que l'atmosphère ».
On estime qu'il existe dans la biosphère terrestre un
puits de carbone qui absorbe environ 2,3 GtC (Giga tonne carbone) annuellement,
soit près de 30 pourcent des émissions fossiles (qui sont de 6,3
à 6,5 GtC/an), et que ce taux tend à augmenter (source :
Valentini et al., 2000).
Il est remarquable de noter que ce chiffre est à peu
près du même ordre de grandeur que celui des émissions de
CO2 liées à la déforestation, estimé entre 1,6 et 2
GtC/an. L'absorption de carbone par les écosystèmes contrebalance
donc globalement les émissions de la déforestation tropicale.
Page | 73
meilleure compréhension de nombreux déterminants du
cycle du carbone comme l'illustre la figure ci - dessous :
Figure 9: Le cycle du carbone au niveau d'une
forêt
(5)
(1) (3) (4)
(7)
Biomasse végétale vivante
Biomasse végétale morte ou
gnécromasse
(2)
CO2 atmosphérique
(6)
Sol : carbone organique et minéral
Produits s extraite de la
forêt
Source : FAO, Programme Forêts et
changement climatique, 1987.
(1) Croissance des organismes végétaux :
Processus de fixation de carbone atmosphérique via la
photosynthèse ;
(2) Mortalité, chute de débris ligneux, chute
des feuilles ;
(3) Respiration ;
(4) Dégradation des produits ;
(5) Emission du CO2 dans l'atmosphère ;
(6) Décomposition de la matière organique et
minéralisation ;
(7) Extraction de produits forestiers : récolte,
éclaircie, élagage.
Les actions de différents déterminants sont
complexes. Ainsi, les conditions climatiques et la concentration
atmosphérique en CO2 interviennent à la fois au niveau de la
photosynthèse et de la dégradation de la matière organique
par respiration hétérotrophe. Dans ce cas, la distinction entre
facteurs naturels et anthropiques (si l'homme est effectivement responsable du
changement climatique) est particulièrement difficile à faire.
Plusieurs modèles ont montré que l'accroissement
du CO2 dans l'atmosphère avait un « effet fertilisant » sur la
croissance des végétaux, augmentant ainsi l'absorption de carbone
et la taille potentielle du réservoir
Page | 74
(GIEC, 2000), ce qui expliquerait la tendance actuelle de
progression forestière, mais des questions subsistent sur le devenir
à long terme du carbone fixé.
4.3. LES ACTIVITES FORESTIERES : UN MOYEN DE LUTTE
CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
4.3.1. Comme puits de carbone
Les activités forestières peuvent être
sollicitées dans leur fonction de puits de carbone pour la contribution
à l'atténuation du changement climatique, même si l'on
comprend bien que ce potentiel est borné pour de simples raisons de
limites physiques (limites à la croissance des plantes, limites aux
surfaces à reboiser ou réhabiliter) et qu'ils ne peuvent
aucunement dispenser l'humanité de réduire les émissions
de gaz à effet de serre issues de l'utilisation des combustibles
fossiles.
4.3.2. En protégeant les forêts existantes
La dimension de puits de carbone ne constitue qu'un aspect du
rapport entre la forêt et le changement climatique.
Le réservoir de carbone constitué par la
biomasse et les sols est très important, ce qui montre toute
l'importance qu'il est nécessaire d'accorder à la conservation
des forêts naturelles et aux modifications de certaines pratiques
agricoles, lorsque celles - ci contribuent au déclin de ces
réservoirs.
L'un des aspects du débat sur les puits de carbone est
la prise en considération ou non des activités de conservation,
lorsque celles - ci visent à « protéger » un massif
forestier menacé de déboisement par des activités
humaines, agricoles notamment.
Cette option de conservation est considérée par
des spécialistes du climat comme la « meilleure stratégie de
maintenance des puits » dans la mesure où elle contribue plus
efficacement au stockage du carbone dans les sols et qu'elle préserve la
biodiversité associée à la présence de forêts
anciennes. (Valentini et al. 2000)
4.3.3. En réduisant les émissions de GES
Il ne faut pas oublier que de nombreuses activités
liées à la forêt sont émettrices de gaz à
effet de serre et qu'il est souvent possible, par la mise en oeuvre de
techniques appropriées, de réduire ces émissions.
L'hypothèse implicite du renouvellement automatique de
la ressource biomasse est prise en défaut dans un certain nombre de pays
arides ou semi -
Page | 75
En outre, l'exploitation des forêts naturelles peut
conduire à d'importants dégâts sur les sols et le
peuplement lorsqu'elle n'est pas maîtrisée, et la transformation
du bois, qui génère des quantités plus ou moins
importantes de déchets, lesquels peuvent être réduits ou
valorisés par leur utilisation comme matière première ou
comme combustibles. Tels que :
1°. L'exploitation à faible impact (EFI), dans le
cadre de plans d'aménagement forestier, consiste à mettre en
oeuvre un ensemble de techniques (planification des pistes de débardage,
optimisation de l'emplacement des parcs à bois, abattage
maîtrisé) et à réduire les dégâts
d'exploitation liés aux opérations forestières, qui se
traduisent par une mortalité accrue des ligneux ;
2°. L'utilisation de bois d'oeuvre en substitution des
matériaux dont la fabrication nécessite beaucoup d'énergie
(ciment, acier) permet de contribuer doublement à la lutte contre
l'effet de serre, comme par exemple le remplacement des constructions en
béton ou en acier par des constructions en bois (charpentes, poutres,
etc.).
L'utilisation de 1 m3 de bois transformé
dans le bâtiment permet de stocker environ 1 tonne de CO2 pour une
durée moyenne de 20 ans et d'éviter en outre l'émission
nette, hors sous - produits de 0,3 t de CO2 si l'on remplace du béton,
et 1,2 t de CO2 si l'on remplace de l'acier. (Locatelli B.,
1996. Forêts tropicales et Cycle du Carbone. CIRAD)
4.3.4. Comme source de combustible renouvelable
(nouvelle)
La constitution de plantations ou la gestion durable des
ressources boisées permet l'établissement d'un puits de carbone,
à la fois en biomasse et dans les sols.
Deuxièmement, l'utilisation de ce bois, lorsqu'il se
substitue à d'autres combustibles fossiles (charbon minéral, ou
pétrole), soit pour des usages domestiques, pour la production
d'électricité ou enfin pour des usages industriels (fonte de fer,
par exemple) permet de réduire les émissions liées
à l'utilisation de ces derniers.
L'utilisation énergétique de la biomasse conduit
à un rendement soutenu des massifs forestiers c'est - à - dire
à un accroissement de la force du puits (capacité annuelle
d'absorption de CO2 de l'atmosphère) par rapport à des formations
végétales qui seraient laissées à elles -
mêmes, sans acte de gestion.
Page | 76
arides, comme les pays sahéliens d'Afrique par exemple
là, les politiques nationales et les programmes régionaux tentent
de faire baisser la consommation de bois - énergie pour diminuer la
pression sur la ressource et à rééquilibrer l'offre et la
demande de bois - énergie.
4.4. LES MULTIPLES DIVIDENDES DES PROJETS CARBONE
En plus de contribuer à la protection de
l'environnement global, ces activités forestières offrent des
perspectives de bénéfices globaux, régionaux et locaux,
à condition d'être adaptées au contexte où elles
sont développées.
4.4.1. Des activités économiques
1°. Elles peuvent offrir des revenus potentiels à
des populations rurales vivant généralement loin des centres
d'activités (zones forestières, par exemple). Les projets de
plantation industrielle génèrent des emplois (travaux
d'établissement, entretien de pépinières, contrôle,
récolte, activités dérivées). Quant aux projets de
développement de plantations villageoises, ils visent la
rétribution directe par le biais d'un fonds d'investissement des
populations rurales participant à ces activités.
2°. Les projets de plantation de bois d'oeuvre, surtout
s'ils sont couplés à des projets d'accroissement de
l'efficacité des industries du bois, renforcent la
compétitivité de la filière bois d'un pays forestier,
à travers un accroissement de la valeur ajoutée de la
transformation et une augmentation de la production. En outre, le
développement de ces industries permet la fourniture de matériaux
de construction adaptés aux populations tant urbaines que rurales.
3°. Les bénéfices en terme de
développement des projets « exploitation à faible impact
» sont décalés dans le temps, mais pas moins réels.
En limitant la dégradation des massifs forestiers consécutive
à des pratiques d'exploitation destructrices, ces projets contribuent au
maintien d'une production durable de bois d'oeuvre.
4.4.2. L'adaptation au changement climatique et la lutte
contre la désertification
1°. Le développement de plantations d'arbres
à usages multiples contribue à la lutte contre la
désertification et l'érosion dans les régions soumises
à ce type de dégradation. Ces plantations constituent l'une des
options les plus intéressantes, dans le domaine de l'agriculture et de
la forêt,
Page | 77
pour la fixation du carbone, l'apport des revenus aux projets
ruraux, la fourniture de matériaux combustibles.
2°. La conservation des massifs forestiers est un moyen
d'adaptation au changement climatique : elle permet en effet la protection
contre l'érosion superficielle, la régulation du régime
des eaux, la limitation des glissements de terrains et des
éboulements.
4.4.3. L'indépendance énergétique
L'amélioration de la gestion des formations naturelles
fournissant du bois énergie et les plantations destinées au
même usage contribuent à l'approvisionnement
énergétique des citadins et des villageois (après
transformation en charbon de bois) à des coûts
modérés et permettent de réduire la dépendance du
pays vis - à - vis des importations de combustibles fossiles. La
valorisation énergétique de la biomasse peut en outre permettre
une production décentralisée d'électricité dans des
zones mal desservies par les réseaux nationaux.
Page | 78
CHAPITRE Vème : PRESENTATION DES DONNEES -
ANALYSE ET INTERPRETATION
5.1. PRESENTATION DES DONNEES
Pour aboutir à bien mener les informations relatives
à notre objet d'étude, un échantillon de 84 personnes
tirées au hasard population du site a été mis en exergue.
C'est de cette manière que l'on a espéré recueillir les
points de vue de différentes couches de la population que notre
enquête a ciblées sur la question liée à la
consommation de charbon de bois pour les ménages de la cité de
Mbanza - Ngungu.
Ces résultats nous permettent d'envisager un paquet de
stratégies sous une approche globalisante, en vue de ralentir la
déforestation liée à l'usage de ce combustible ligneux
dans la cité de Mbanza - Ngungu et ses environs.
L'objectif de l'enquête est de voir dans quelle mesure
on peut orienter les stratégies nous permettant d'atténuer les
risques liés à la déforestation causée par la coupe
de bois à usage énergétique dans la cité de Mbanza
- Ngungu.
Le tableau 15 ressort les effectifs et pourcentages des
personnes interviewées dans les six quartiers de la cité de
Mbanza - Ngungu, dont : 14.3% de nos enquêtés soit 12 personnes
sont du quartier Disengomoka, 4.8% soit 4 personnes du quartier Ebeya, 17.9%
soit 15 personnes du quartier Loma, 15.4 soit 13 personnes du quartier Ngungu,
25% soit 21 personnes du quartier Noki et 22.6% soit 19 personnes du quartier
Révolution.
Page | 79
Tableau 17 : Répartition des
enquêtés selon leurs quartiers
Ordre
|
Variables
|
Quartiers
|
Total Gén.
|
%
|
Diseng.
|
Ebeya
|
Loma
|
Ngungu
|
Noki
|
Révolut.
|
1
|
Sexe
|
M
|
9
|
2
|
8
|
5
|
12
|
12
|
48
|
57.1
|
F
|
3
|
2
|
7
|
8
|
9
|
7
|
36
|
42.9
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
100
|
2
|
Etat Matrim.
|
Marié
|
4
|
2
|
12
|
5
|
11
|
7
|
41
|
48.8
|
Célib.
|
8
|
2
|
2
|
5
|
9
|
10
|
36
|
42.9
|
Divorcé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
01
|
1.2
|
Veuf
|
0
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
06
|
7.1
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
100
|
3
|
Profes.
|
Sans
|
4
|
1
|
1
|
1
|
6
|
1
|
14
|
16.7
|
Serv.Et.
|
5
|
1
|
9
|
8
|
13
|
15
|
51
|
60.7
|
Com.
|
2
|
0
|
2
|
4
|
2
|
2
|
12
|
14.3
|
Milit.
|
0
|
2
|
0
|
0
|
0
|
0
|
02
|
2.4
|
Chauf.
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
01
|
1.2
|
paysan
|
1
|
0
|
2
|
0
|
0
|
1
|
04
|
4.7
|
total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
100
|
Pourcentage/Quartier
|
14.3
|
4.8
|
17.9
|
15.4
|
25.0
|
22.6
|
100
|
Page | 80
Ce tableau ressort par identité ce qui suit
:
o 57.1% de nos enquêtés soit 48 personnes ont
été constituées des hommes et 42.9% soit 36 personnes sont
constituées des femmes ;
o 48.8% soit 41 personnes étaient des mariés,
42.9% soit 36 personnes étaient des célibataires, 1.2% soit 1
personne divorcée, et enfin 7.1% soit 6 personnes veuves ;
o 16.7% soit 14 personnes sans emplois, 60.7% soit 51
personnes oeuvraient dans les services étatiques, 14.3% soit 12
personnes étaient des commerçants, 2.4% soit 2 militaires, 1.2%
soit 1 chauffeur et enfin 4.7% soit 4 des paysans.
5.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS DE
L'ENQUETE
5.2.1. Analyse de l'enquête
La population était soumise à un questionnaire
comprenant deux feuilles d'une dizaine de questions dans son ensemble (voir
annexe 1).
Les informations récoltées ont
été traitées statistiquement à l'aide des tests
d'hypothèses (test de khi - carré), en passant par le calcul de
la table de contingence.
Le pourcentage obtenu en fonction des éléments
de réponse récoltés a été soumis à un
test statistique ou tests d'hypothèses qui présentent une
méthode plus générale de décision.
La démarche consiste à opposer deux
hypothèses :
o L'une, notée H0 (hypothèse nulle), est
appelée hypothèse privilégiée, c'est - à -
dire celle que l'on souhaite voir réalisée ;
o L'autre, notée H1, est appelée
l'hypothèse antagoniste, c'est toute hypothèse contraire à
H0.
Page | 81
Khi - carré a été calculé en
suivant les données du tableau 16 ci - après
présenté :
Tableau 18 : modèle de calcul de la table de
contingence
On effectue successivement les opérations suivantes :
(1)
(2)
Avec :
a: la somme partielle de chaque ligne ; b : la somme partielle de
chaque colonne ;
x : le nombre de cas observés (chiffre repris dans chaque
case) ;
y : le résultat de chaque case trouvé à
partir de l'opération (2), dont la sommation des totaux partiels de
toutes les lignes est égale à celle des totaux partiels de toutes
les colonnes et vaut la double sommation x2 (khi - carré)
définie précédemment.
La valeur de khi - carré calculée xc
2 à l'aide des opérations (1) et (2) est ensuite
comparée avec la valeur de khi - carré déduite de la table
de la distribution de khi - carré donnée par la loi de K. PEARSON
(voir annexe 2) en tenant compte du degré de liberté (v) de khi -
carré : xá 2(v) et du seuil de confiance ou
risque imposé (á).
Page | 82
On compare enfin les deux valeurs de khi - carré en
présence, ce qui permet d'énoncer la règle de
décision de la manière suivante :
Si xc 2 < xá 2(v) : accepter
H0
xc 2 > xá 2(v) :
refuser H0, pour un risque de première espèce á
donnée.
Par contre le nombre de degrés de liberté (v) est
déduit de la relation ci - après :
V= (i - 1) (j - 1)
Où i : est le nombre de lignes,
J : le nombre de colonnes.
5.2.2. Interprétation des résultats de
l'enquête
P
|
R
|
Tot.
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
|
M
|
20
|
0
|
28
|
0
|
48
|
F
|
19
|
0
|
16
|
1
|
36
|
Tot.
|
39
|
0
|
44
|
1
|
84
|
%
|
46.4
|
0.0
|
52.4
|
1.2
|
100
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
22.285
|
0.0
|
25.143
|
0.571
|
48
|
F
|
16.714
|
0.0
|
18.857
|
0.429
|
36
|
Tot.
|
39
|
0.0
|
44
|
1
|
84
|
P
|
R
|
Tot.
|
0
|
1
|
2
|
3
|
M
|
0.234
|
0
|
0.325
|
0.571
|
1.130
|
F
|
0.312
|
0
|
0.433
|
0.760
|
1.505
|
Tot.
|
0.546
|
0.0
|
0.758
|
1.331
|
2.635
|
P : Population M : Effectif masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Page | 83
Tableau 19: Question relative à la source
d'énergie principale pour la cuisson dans les ménages
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
Dis.
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
1
|
Quelles sources
d'énergies utilisez - vous souvent pour la
cuisson dans votre ménage ?
|
0. Charbon de bois
|
M
|
3
|
2
|
6
|
1
|
2
|
6
|
20
|
39
|
F
|
1
|
0
|
5
|
5
|
4
|
4
|
19
|
1. Bois de chauffe
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
00
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
M
|
6
|
0
|
2
|
4
|
10
|
6
|
28
|
44
|
|
F
|
2
|
1
|
2
|
3
|
5
|
3
|
16
|
3. Pétrole
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
01
|
F
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Total
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
La marche à suivre est la suivante :
a.les effectifs b. calcul de y c. calcul de
z
Page | 84
Il s'avère que :
? 46,4% de la population utilise le charbon de bois comme
source
principale d'énergie ;
? 0% utilise le bois de chauffe (personne n'utilise le bois de
chauffe);
? 52,4% utilise de l'électricité ;
? 1,2% utilise du pétrole.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 16 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population utilise de l'électricité
comme source principale d'énergie pour la cuisson dans le ménage
;
H1 = la population utilise le charbon comme source principale
d'énergie pour la cuisson dans le ménage.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé : xc 2 = 2,635
- Nombre de degrés de liberté : v = 3
- Risque ou seuil de confiance : á = 3% ou á =
0,03
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 3 et á
= 0,03 vaut : xá 2(v) = 9,35
o Conclusion : xc 2 < xá
2(v) : H0 est acceptée
On conclut que la population utilise de
l'électricité comme source principale d'énergie
pour la cuisson dans le ménage.
Page | 85
Tableau 20: Questions relatives à l'instrument
utilisé pour la cuisson
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
|
En cas d'une panne
(coupure) du courant électrique, quel genre de
foyer utilisez - vous dans votre ménage ?
|
0. Brasero simple
|
M
|
8
|
2
|
8
|
5
|
10
|
7
|
40
|
70
|
|
1
|
1
|
7
|
8
|
9
|
4
|
30
|
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
2
|
06
|
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
4
|
|
M
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
3
|
6
|
08
|
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
|
M
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
00
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs b. calcul de y c. calcul de
z
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
3
|
|
40
|
2
|
6
|
0
|
48
|
F
|
30
|
4
|
2
|
0
|
36
|
Tot.
|
70
|
6
|
8
|
0
|
84
|
%
|
83.3
|
7.2
|
9.5
|
0.0
|
100
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
|
M
|
40
|
3.429
|
4.571
|
0
|
48
|
F
|
30
|
2.571
|
3.429
|
0
|
36
|
Tot.
|
70
|
6
|
8
|
0
|
84
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
0
|
1
|
2
|
3
|
|
M
|
0
|
0.596
|
0.446
|
0
|
1.042
|
F
|
0
|
0.794
|
0.595
|
0
|
1.389
|
Tot.
|
0
|
1.390
|
1.041
|
0
|
2.431
|
|
P : Population M : Effectif masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Page | 86
Il s'avère que :
? 83% de la population utilise le brasero simple dans leur
ménage; ? 7,2% utilise le foyer traditionnel à 3pierres ;
? 9,5% utilise le brasero à piles ;
? 0% utilise le foyer amélioré.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir
des données du tableau 17 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population utilise le brasero simple ; H1 = la
population utilise le brasero à piles.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé : xc 2 = 2,431
- Nombre de degrés de liberté : v = 3
- Risque ou seuil de confiance : á = 3% ou á =
0,03
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 3 et á
= 0,03 vaut : xá 2(v) = 9,35
o Conclusion : xc 2 < xá
2(v) : H0 est acceptée
On conclut que la population utilise le brasero simple dans
leur ménage.
Page | 87
Tableau 21: Questions relatives à la taille des
ménages
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
|
Quelle est la taille de votre ménage ?
|
0. Moins de 4 Personnes
|
M
|
3
|
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
13
|
23
|
|
2
|
1
|
0
|
4
|
1
|
2
|
10
|
|
M
|
5
|
1
|
3
|
1
|
5
|
7
|
22
|
37
|
|
0
|
0
|
6
|
3
|
2
|
4
|
15
|
|
M
|
1
|
1
|
4
|
2
|
4
|
1
|
13
|
24
|
|
1
|
1
|
1
|
1
|
6
|
1
|
11
|
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs b. calcul de y c. calcul de
z
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
|
13
|
22
|
13
|
48
|
F
|
10
|
15
|
11
|
36
|
Tot.
|
23
|
37
|
24
|
84
|
%
|
27.4
|
44.0
|
28.6
|
100
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
|
13.143
|
21.143
|
13.714
|
48
|
F
|
9.857
|
15.857
|
10.286
|
36
|
Tot.
|
23
|
37
|
24
|
84
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
|
0.0015
|
0.0347
|
0.0371
|
0.0733
|
F
|
0.0020
|
0.0463
|
0.0463
|
0.0978
|
Tot.
|
0.0035
|
0.0810
|
0.0866
|
0.1711
|
|
P : Population M : Effectif masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Page | 88
Il s'avère que :
? 27,4% de la population ont une taille de moins de 4personnes
dans le ménage;
? 44% de la population ont une taille de 4 à
8personnes;
? 28,6% de la population ont une taille de plus de
8personnes.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 18 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population dont la taille du ménage est comprise
entre 4 et 8 ; H1 = la population dont la taille du ménage est plus de
8personnes.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé : xc 2 = 0,1711
- Nombre de degrés de liberté : v = 2
- Risque ou seuil de confiance : á = 2% ou á =
0,02
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 2 et á
= 0,02 vaut : xá 2(v) = 7,38
o Conclusion : xc 2 < xá
2(v) : H0 est acceptée
On conclut que la population a une taille de ménage
comprise entre 4 et 8personnes. Donc la moyenne de la population dans le
ménage est de 6personnes.
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
|
18
|
3
|
8
|
6
|
13
|
48
|
F
|
12
|
8
|
5
|
3
|
8
|
36
|
Tot.
|
30
|
11
|
13
|
9
|
21
|
84
|
%
|
35.7
|
13.1
|
15.5
|
10.7
|
25.0
|
100
|
|
P
|
R
|
To
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
|
17.14
|
6.29
|
7.43
|
5.14
|
12
|
48
|
F
|
12.86
|
4.71
|
5.57
|
3.86
|
9
|
36
|
Tot.
|
30
|
11
|
13
|
9
|
21
|
84
|
|
P : Population M : Effectif masculin F : Effectif des femmes R :
Les réponses
Page | 89
Tableau 22: Questions relatives aux
conséquences sur la déforestation
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
|
Connaissez - vous
quelques conséquences de la déforestation dans
votre milieu ?
|
0. Perturbation climatique
|
M
|
2
|
0
|
3
|
3
|
4
|
6
|
18
|
30
|
|
1
|
1
|
3
|
3
|
3
|
1
|
12
|
|
M
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
3
|
11
|
|
1
|
1
|
2
|
0
|
1
|
3
|
8
|
|
M
|
3
|
1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
8
|
13
|
|
0
|
0
|
0
|
4
|
1
|
0
|
5
|
|
M
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2
|
2
|
6
|
09
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
|
M
|
3
|
0
|
5
|
1
|
3
|
1
|
13
|
21
|
|
1
|
0
|
2
|
1
|
3
|
1
|
8
|
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs b. calcul de y
Page | 90
c. calcul de z
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
|
0.043
|
1.72
|
0.043
|
0.143
|
0.083
|
2.03
|
F
|
0.057
|
2.30
|
0.058
|
0.191
|
0.111
|
2.717
|
Tot.
|
0.1
|
4.02
|
0.101
|
0.334
|
0.194
|
4.75
|
|
Il s'avère que :
? 35,7% de la population affirme que les conséquences de
la déforestation entraînent la
perturbation climatique ;
? 13,1% de la population affirme le réchauffement
climatique ;
? 15,5% de la population affirme les érosions ;
? 10,7% de la population affirme les pertes de la
biodiversité ;
? 25% de la population affirme la sécheresse.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir
des données du tableau n°19 donne les résultats suivants
:
o Les hypothèses :
H0 = la population affirme que les conséquences de la
déforestation c'est la perturbation climatique ; H1 = la population
affirme que les conséquences de la déforestation c'est la
sécheresse.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé : xc 2 = 4,75
- Nombre de degrés de liberté : v = 4
- Risque ou seuil de confiance : á = 4% ou á =
0,04
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 4 et á
= 0,04 vaut : xá 2(v) = 9,49
o Conclusion : xc 2 < xá
2(v) : H0 est acceptée
On conclut que la population affirme que les
conséquences de la déforestation est la perturbation
climatique.
Page | 91
Tableau 23: Questions relatives aux stratégies
pour réduire la déforestation
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
|
A quelles stratégies
pensez - vous pour réduire la déforestation
liée à la coupe de bois
pour les besoins énergétiques ?
|
0. Education environnementale
|
M
|
0
|
1
|
2
|
1
|
5
|
0
|
9
|
13
|
|
0
|
0
|
2
|
2
|
0
|
0
|
4
|
|
M
|
7
|
1
|
3
|
4
|
5
|
6
|
26
|
44
|
|
2
|
0
|
4
|
4
|
3
|
5
|
18
|
|
M
|
2
|
1
|
3
|
0
|
4
|
6
|
16
|
27
|
|
1
|
1
|
1
|
2
|
4
|
2
|
11
|
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs b. calcul de y c. calcul de
z
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
|
9
|
26
|
16
|
51
|
F
|
4
|
18
|
11
|
33
|
Tot.
|
13
|
44
|
27
|
84
|
%
|
15.5
|
52.4
|
32.1
|
100
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
0
|
1
|
2
|
|
M
|
7.89
|
26.71
|
16.39
|
51
|
F
|
5.11
|
17.29
|
10.61
|
33
|
Tot.
|
13
|
44
|
27
|
84
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
0
|
1
|
2
|
|
M
|
0.156
|
0.018
|
0.009
|
0.183
|
F
|
0.241
|
0.029
|
0.014
|
0.284
|
Tot.
|
0.397
|
0.047
|
0.023
|
0.467
|
|
P : Population M : Effectif masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Page | 92
Il s'avère que :
? 15,5% de la population adopte l'éducation
environnementale comme stratégie pour réduire la
déforestation;
? 52,4 % de la population adopte le reboisement; ? 32,1% de la
population adopte la sensibilisation.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir des
données du tableau 20 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population adopte le reboisement ; H1 = la population
adopte la sensibilisation.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé : xc 2 = 0,467
- Nombre de degrés de liberté : v = 2
- Risque ou seuil de confiance : á = 2% ou á =
0,02
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 2 et á
= 0,02 vaut : xá 2(v) = 7,38
o Conclusion : xc 2 < xá
2(v) : H0 est acceptée
On conclut que la population adopte le reboisement comme
stratégie pour réduire la déforestation.
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
3
|
|
19
|
4
|
25
|
2
|
50
|
F
|
11
|
4
|
19
|
0
|
34
|
Tot.
|
30
|
8
|
44
|
2
|
84
|
%
|
35.7
|
9.5
|
52.4
|
2.4
|
100
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
3
|
|
17.86
|
4.76
|
26.19
|
1.19
|
50
|
F
|
12.14
|
3.24
|
17.81
|
0.81
|
34
|
Tot.
|
30
|
8
|
44
|
2
|
84
|
|
P
|
R
|
Tot.
|
|
1
|
2
|
3
|
|
0.072
|
0.121
|
0.054
|
0.551
|
0.798
|
F
|
0.107
|
0.178
|
0.079
|
0.810
|
1.174
|
Tot.
|
0.179
|
0.299
|
0.133
|
1.361
|
1.97
|
|
P : Population M : Effectif masculin F : Effectif de femmes R :
Les réponses
Page | 93
Tableau 24: Questions relatives aux technologies
énergétiques dans le ménage
N°
|
Question
|
Réponses
|
S
|
Quartiers
|
Total
|
|
Eb.
|
Lom.
|
Ngu
|
Noki
|
Rév
|
|
Quels sont les types de technologies
énergétiques qui doivent
être classés comme
prioritaires dans le secteur du ménage ?
|
0. Chaleur
|
M
|
3
|
1
|
2
|
5
|
5
|
3
|
19
|
30
|
|
2
|
0
|
2
|
2
|
2
|
3
|
11
|
|
M
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
4
|
08
|
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
2
|
4
|
|
M
|
5
|
1
|
5
|
3
|
7
|
4
|
25
|
44
|
|
1
|
2
|
3
|
3
|
6
|
4
|
19
|
|
M
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
02
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
12
|
4
|
15
|
13
|
21
|
19
|
84
|
|
La marche à suivre est la suivante :
a. les effectifs b. calcul de y c. calcul de
z
Page | 94
Il s'avère que :
? 35,7% de la population propose la chaleur comme type de
technologies
énergétiques prioritaires dans le secteur du
ménage ;
? 9,5% de la population propose le froid ;
? 52,4% de la population propose l'éclairage ;
? 2,4% de la population propose autre.
TEST D'HYPOTHESE
Le test d'hypothèse appliqué à partir
des données du tableau 21 donne les résultats suivants :
o Les hypothèses :
H0 = la population propose l'éclairage ; H1 = la
population propose la chaleur.
o Démarche :
- Valeur de khi - carré calculé : xc 2 = 1,97
- Nombre de degrés de liberté : v = 3
- Risque ou seuil de confiance : á = 3% ou á =
0,03
- Valeur tabulaire de khi - carré pour v = 3 et á
= 0,03 vaut : xá 2(v) = 9,35
o Conclusion : xc 2 < xá
2(v) : H0 est acceptée
On conclut que la population adopte l'éclairage comme
type de technologies énergétiques prioritaires dans le secteur du
ménage.
Page | 95
CONLUSION GENERALE
Au terme de cette étude qui a porté sur la
contribution des énergies nouvelles sur la gestion durable des
écosystèmes forestiers au Bas - Congo, nous venons d'apporter une
vision prospective et contribuer à une meilleure compréhension et
faisabilité des nouvelles énergies de remplacement
technologiquement, écologiquement, sociologiquement et
financièrement acceptables par les populations.
Disons que, la croissance effrénée par la
consommation de la braise ou charbon de bois par les ménages dont la
taille moyenne varie entre 4 à 8 personnes dans la cité de Mbanza
- Ngungu, telle affirmée par nos enquêtes, a pour
conséquences la perturbation climatique.
Pour nous permettre de nous rassurer de la
réalité de la déforestation dans cette cité
liée à la consommation de l'énergie - bois « charbon
de bois ». Nos questions de recherche formulées dans nos
hypothèses, nous ont amenés à aboutir aux confirmations
suivantes: 15,5% de nos enquêtés estiment l'éducation
environnementale comme stratégie pour réduire la
déforestation ; 52,4 % de nos enquêtés confirme le
reboisement ; 32,1% de nos enquêtés estiment la
sensibilisation.
Au regard des résultats d'enquête menée
dans cette cité, de nouvelles options de gestion, l'agroforesterie, la
réhabilitation des infrastructures hydro électriques et
installation d'autres alternatives d'énergie nouvelle et renouvelable
non exploitées dans la province, les plantations et une meilleure
efficacité au niveau des producteurs et des consommateurs, peut fournir
des garanties pour un futur approvisionnement durable en bois énergie
tout en préservant la ressource naturelle à la base.
L'utilisation des foyers améliorés est
limitée, c'est la phase importante d'enquête du milieu que nous
avons décrit au tableau 20 stipulant que : 83% de la population utilise
encore le brasero simple dans leur ménage; 7,2% utilise le foyer
traditionnel à 3pierres ; 9,5% utilise le brasero à piles et 0%
utilise le foyer amélioré.
Les tests réalisés ont démontré
que l'emploi des foyers améliorés pour un usage ménager ne
prétend pas résoudre totalement la crise due à la
pénurie de bois de feu des régions défavorisées. Il
est cependant clair qu'une économie de matière ligneuse est
possible allant de l'ordre de 36 à 58%.
Page | 96
La diffusion massive de foyers améliorés est
l'un des moyens les plus efficaces pour enrayer la progression de la demande de
charbon de bois. Permettant des économies de combustibles d'environ 50%,
cette solution se traduira par des sensibles gains de temps et d'argent pour la
ménagère et atténuera les pressions qui s'exercent sur les
écosystèmes forestiers au Bas - Congo.
Une étude menée par PROBEC (2010) a
démontré que la fabrication des foyers améliorés
à Kinshasa est économiquement viable et que leur utilisation
pourrait contribuer à la réduction de la consommation de bois de
40% et bénéficier aux ménages pauvres. (Source : Projet
Makala/CIFOR, 2011).
Page | 97
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. BIONGO A., Four Amélioré, edition CEDI,
Kinshasa, 1988
2. CARLOTTA W., Manuel de formation pour le foyer
amélioré au Bénin, Mars 2012.
3. DIANZUNGU D., Endiguer la désertification,
éditions centre de vulgarisation agricole, Kinshasa, 1991.
4. ROSSEL J., Physique générale, édition
du GRIFFON, Paris 1988
5. ORIA M., Sciences naturelles, librairie Hatier 8,
Paris1963.
6. PNSAR, Monographie de la Province du Bas - Congo,
Matadi, 2005.
7. MASSE R., Conception d'un foyer amélioré
domestique à charbon de bois en Afrique subsaharienne, 2002
8. KEMP R.H et PALMBERRG C. - L, Aménagement
durable des forêts, FAO Rome, 1997.
II. NOTES DES COURS
9. BETA M., Protection et Conservation de la Nature,
Cours de 2ème Génie Environnement/Météo,
ISTA - NDOLO, 2012, Inédit.
10. BETAM., Energie et Environnement, Cours de
2ème Génie Environnement/Météo, ISTA -
NDOLO, 2012, Inédit.
11. CIZUNGU B., Biométrie, Cours de
2ème Génie Environnement/Météo, ISTA -
NDOLO, 2012, Inédit.
12. FAKA D., Technologie de l'Environnement, Cours de
2ème Génie Environnement/Météo, ISTA -
NDOLO, 2012, Inédit.
13. TSHITALA P., Les principes écologiques du
développement, Cours de 2ème Génie
Environnement/Météo, ISTA - NDOLO, 2012, Inédit.
Page | 98
III. TFC ET MEMOIRES
14. SARR A., Contribution des énergies
renouvelables à la promotion du développement durable et la lutte
contre la pauvreté : cas des cuisinières solaires de
Méckhé, Mémoire ATEGU, Sénégal, 2009.
15. KAFUMBA J., Les techniques améliorées de
combustion pour la préservation des forêts autour de Kinshasa,
Mémoire - ISTA, 2004
16. MAKUBIKUA P., Les caractéristiques principales
du rayonnement solaire à Kinshasa et son utilisation pour les besoins
techniques, TFC - ISTA, 1986
IV. REVUES ET RAPPORTS
17. GEIC, Bilan 2007 des changements climatiques,
conséquences, adaptation et vulnérabilité
contribution du groupe de travail II au quatrième rapport
d'évaluation, GIEC, OIM - PNUE.
18. Nations Unies, protocoles de Kyoto à la
convention - Cadre des Nations Unies sur le changement
Climatique, 1998.
19. Rapport ABC Comprendre REDD et ses enjeux
,2009 41p.
V. SITES WEBOGRAPHIES
20.
http://www.fuelnetwork.org/index.php/IASC-TASK-force-SAFE-workshops;
21.
http://www.fao.org/africa/publications/nature-and-faune-magazine/.
22. Encyclopédie Microsoft encarta, SL, 2009.
23.
www.wikipedia.org.
24.
www.google.energie-bois.org.
25.
https://energypedia.info/index.php/File:GIZ_Werner_Stove_Eclair_Manual_
Benin fra.pdf
Page | 99
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHIE . i
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
SIGLES ET ABREVIATIONS ..
LISTE DES TABLEAUX .. v
LISTE DES FIGURES vi
INTRODUCTION GENERALE 1
1. PROBLEMATIQUE 3
2. HYPOTHESE . 3
3. OBJECTIFS DU TRAVAIL 4
3.1. Objectif global . 4
3.2. Objectifs spécifiques 4
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5
4.1. Intérêt général . 5
4.2. Intérêt particulier 5
4.3. Intérêt scientifique 5
4.4. Intérêt social et national . 6
5. APPROCHES METHODOLOGIQUES 6
5.1. Méthodes . 6
5.1.1. La méthode descriptive 6
5.1.2. La méthode statistique . 7
5.1.3. La méthode analytique . 7
5.2. Techniques 7
5.2.1. Technique documentaire 7
5.2.2. Technique d'interview . 7
5.2.3. Technique d'observation . 7
5.2.4. Technique d'échantillonnage 7
6. ETAT DE LA QUESTION ET DELIMITATION DU TRAVAIL 8
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL . 9
CHAPITRE Ier : GENERALITES ET CONCEPTS DE
BASE .. 10
1.1. CADRE THEORIQUE 10
1.2. CADRE CONCEPTUEL 10
1.2.1. Définition des concepts clés 10
1.3. QUELQUES GENERALITES 12
1.3.1. Cadre de l'énergie 12
a. Définition du concept énergie . 12
b. Données principales sur l'énergie 12
1.3.1.1. Etres vivants et énergie . 13
1.3.1.2. L'énergie solaire 14
Page | 100
a. Energie solaire thermique .. 14
b. Energie solaire photovoltaïque 14
1.3.1.3. Energie éolienne 15
1.3.1.4. Energie hydraulique 15
1.3.1.5. Biomasse 16
1.3.1.6. Energie géothermique 16
1.3.2. Cadre de la foresterie 17
1.3.2.1. Système forestier en RDC 17
1.3.2.2. Protection des ressources naturelles 17
1.3.3. Cadre du développement durable, viable ou
soutenable 19
CHAPITRE IIème : PRESENTATION DU MILIEU
D'ETUDE 22
2.1. PRESENTATION 22
2.2. HISTORIQUE ET LOCALISATION . 22
2.3. MILIEU BIOPHYSIQUE 24
2.3.1. Relief et Végétation .. 24
2.3.2. Géologie 24
2.3.3. Hydrographie et Hydrologie . 25
2.4. CLIMAT .. 25
2.5. FACTEURS CLIMATIQUES . 26
2.5.1. Température . 26
2.5.2. Pluviosité . 27
2.6. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES .. 29
2.7. SITUATION ECONOMIQUE 31
2.8. SITUATION SOCIOCULTURELLE . 32
2.9. ORGANISATION POLITICO-ADMINISTRATIVE 35
CHAPITRE IIIème : SECTEUR ENERGETIQUE AU
BAS-CONGO 39
3.1. RESSOURCES ET POTENTIELS ENERGETIQUES . 39
3.1.1. Energies non renouvelables 39
o Energies fossiles 39
3.1.2. Energies nouvelles et renouvelables 39
o Biomasse .. 39
o Energie solaire . 40
o Hydroélectricité 41
3.2. TECHNOLOGIES DANS
LES SOUS SECTEURS RESIDENTIEL
ET ARTISANAL 42
3.2.1. Cuisson 43
3.2.2. Eclairage 44
3.2.3. Réfrigération . 45
3.2.4. Climatisation 46
3.3. IMPACTS SOCIO - ECONOMIQUES A L'USAGE DE DIVERSES
SOURCES D'ENERGIE 47
Page | 101
3.4. ETUDE DES PROJETS . 48
PROJET n°1 : LA CUISINIERE SOLAIRE 48
PROJET n°2 : LE FOYER AMELIORE AU CHARBON A BOIS .
49
1. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT 49
2. LES TESTS DE FOYERS DOMESTIQUES A CHARBON . 50
2.1. LE TEST D'EBULLITION DE L'EAU (TEE) .. 50
2.1.1. Le protocole du TEE 50
2.1.2. Expression des résultats . 52
2.1.3. Modes de calcul pour la première phase 53
2.1.4. Modes de calcul pour la deuxième phase 55
2.1.5. Modes de calcul pour la totalité du test
d'ébullition d'eau 56
2.1.6. Limites d'interprétation du TEE 57
2.2. LES TESTS DE CUISINE CONTOLEE (TCC) 57
2.2.1. Le protocole du TCC 58
2.2.2. Expression des résultats pour le TCC . 59
2.2.3. Limites d'interprétation du TCC . 59
2.3. COMPOSITION DES REPAS 60
2.4. MATERIELS UTILISES 61
2.5. INTERPRETATION DES RESULTATS DES TESTS . 61
2.5.1. Test d'ébullition d'eau . 61
2.5.2. Test de cuisine contrôlée 62
CHAPITRE IVème : LES FORETS ET LE
CHANGEMENT
CLIMATIQUE 63
4.1. LE CARBONE ET L'EFFET DE SERRE . 63
4.2. LA PLACE DES FORETS DANS LA DYNAMIQUE DU
CHANGEMENT CLIMATIQUE 64
4.2.1. Des réservoirs de carbone 64
4.2.2. Des sources de gaz à effet de serre (GES) 65
4.2.3. Des puits de CO2 65
4.3. LES ACTIVITES FORESTIERES : UN MOYEN DE LUTTE
CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE . 67
4.3.1. Comme puits de carbone . 67
4.3.2. En protégeant les forêts existantes . 67
4.3.3. En réduisant les émissions de GES . 67
4.3.4. Comme source de combustible renouvelable 68
4.4. LES DIVIDENDES MULTIPLES PROJETS CARBONE . 69
4.4.1. Des activités économiques 69
4.4.2. L'adaptation au changement climatique et la lutte contre
la
désertification . 69
4.4.3. L'indépendance énergétique . 70
|
|
Page |
|
102
|
CHAPITRE Vème : PRESENTATION DES DONNEES
|
- ANALYSE ET
|
|
|
INTERPRETATION
|
|
..
|
71
|
5.1. PRESENTATION DES DONNEES
|
|
|
71
|
5.2. ANALYSE ET INTERPRETATION
|
DES
|
RESULTATS
|
|
D'ENQUETES
|
|
|
73
|
5.2.1. Analyse de l'enquête
|
|
|
73
|
5.2.2. Interprétation des résultats de
l'enquête
|
|
|
75
|
CONCLUSION GENERALE
|
|
.
|
88
|
BIBLIOGRAPHIE
|
|
..
|
90
|
TABLE DES MATIERES
|
|
..
|
92
|
ANNEXES
I. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
II. TABLE DE LA DISTRIBUTION DE Khi - CARRE
(X2)
III. FICHES DE PRISE DES DONNEES
IV. PHOTOS
ANNEXE I
Institut Supérieur de Techniques
Appliquées
I.S.T.A / NDOLO
Section :
Météorologie
Option : Génie Environnement
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I. Identification de
l'enquêté(e)
1. Etat matrimonial : marié célibat.
Divorcé (e) veuf (ve)
2. Sexe : M F
3. Profession : Sans Service Etatique
Commerçant
Militaire Chauffeur Paysan
4. Nombre de personnes à charge :
5. Quartier : Disengomoka Ngungu Noki Loma Révolution
Ebeya
II. Renseignements sur le sujet
1. Queles sources d'énergies souvent
utilisez-vous pour la cuisson dans votre ménage?
Charbon de bois Bois de chauffe Electricité
Pétrole
2. Connaissez-vous les sources de prélèvement
pour le charbon de bois (ou bois) ?
Oui Non Sans opinion
3. Si Oui, lesquelles ?
Agriculture sur brûlis Forêt Plantations
publiques Autres (à
préciser)
4. En cas d'une panne (coupure) du courant
électrique, quel genre de foyer utilisez-vous dans votre ménage
?
Brasero simple Foyer traditionnel à 3pierres Brasero
à piles
Foyer amélioré
5. Etes-vous satisfaits du rendement ? Oui Non si
Non
pourquoi ? .
6. Que proposez-vous pour l'améliorer ?
7. Quele est la taille de votre
ménage ?
Moins de 4 personnes 4 à 8 personnes Plus de 8
personnes
8. Combien dépensez-vous par jour pour la
consommation du charbon de bois (ou les bois) dans votre ménage?
Moins de 1.000Fc 1.000Fc à 2.000Fc Plus de
2.000Fc
9. Connaissez-vous quelques conséquences de la
déforestation dans votre milieu ?
Perturbation climatique Réchauffement
planétaire Erosion
Pertes de la biodiversité Sécheresse
10. Connaissez-vous quelques causes de la
déforestation dans ce milieu ?
Production de charbon de bois Bois de chauffe
Agriculture
Bois de construction
11. A quelles stratégies pensez-vous pour
réduire la déforestation liée à la coupe de bois
pour les besoins énergétiques domestiques dans votre milieu
?
Education environnementale Reboisement
Sensibilisation
12. Est-il nécessaire de promouvoir de nouvelles
technologies énergétiques dans les secteurs d'utilisation
?
Non Oui Absolument
13. Quels sont les types de technologies
énergétiques qui doivent être classés comme
prioritaires dans le secteur du ménage?
Chaleur Froid Eclairage
Autre (à préciser)
14. Quels sont les secteurs qui doivent être
considérés comme prioritaires pour le transfert de technologies
énergétiques ? (Utiliser des chiffres allant de 1 à
6)
Ménages PME Production électrique
Agricole
Industrie moderne Transport
15. Quels critères avez-vous utilisé pour
classer les secteurs par ordre de priorité ?
Importance socio-économique
Dégradation de l'environnement
Importance dans le bilan énergétique
Disponibilité des ressources
énergétiques locales
Définition : On entend par
technologies énergétiques, les équipements utilisés
pour transformer une source énergétique (pétrole, charbon
minéral, bois de feu et dérivés, énergies
renouvelables, etc.) en une forme d'énergie utilisable dans la
production de biens et de services.
Ménage = Résidence PME= Petites et Moyennes
Entreprises
Merci de votre collaboration !
ANNEXE II :
TABLE DE DISTRIBUTION DE X2 (LOI DE
PEARSON)
Valeurs de x2 ayant la probabilité P d'être
dépassée
P
V
|
0 ,990
|
0,975
|
0,950
|
0,900
|
0,100
|
0,050
|
0,025
|
0,010
|
1
|
0,00016
|
0,00098
|
0,00393
|
0,0158
|
2,71
|
3,84
|
5,02
|
6,63
|
2
|
0,02
|
0,05
|
0,10
|
0,21
|
4,60
|
5,99
|
7,38
|
9,21
|
3
|
0,12
|
0,22
|
0,35
|
0,58
|
6,25
|
7,81
|
9,35
|
11,24
|
4
|
0,30
|
0,48
|
0,71
|
1,06
|
7,78
|
9,49
|
11,1
|
13,28
|
5
|
0,55
|
0,83
|
1,15
|
1,61
|
9,24
|
11,07
|
12,8
|
15,09
|
6
|
0,87
|
1,24
|
1,64
|
2,20
|
10,64
|
12,59
|
14,0
|
16,81
|
7
|
1,24
|
1,69
|
2,17
|
2,83
|
12,02
|
14,07
|
16,0
|
18,47
|
8
|
1,65
|
2,18
|
2,73
|
3,49
|
13,36
|
15,51
|
17,5
|
20,09
|
9
|
2,09
|
2,70
|
3,33
|
4,17
|
14,68
|
16,92
|
19,0
|
21,66
|
10
|
2,56
|
3,25
|
3,94
|
4,86
|
15,99
|
18,31
|
20,5
|
23,21
|
11
|
3,05
|
3,82
|
4,57
|
5,58
|
17,27
|
19,67
|
21,9
|
24,72
|
12
|
3,57
|
4,40
|
5,23
|
6,30
|
18,55
|
21,03
|
23,3
|
26,22
|
13
|
4,11
|
5,01
|
5,89
|
7,04
|
19,81
|
22,36
|
24,7
|
27,69
|
14
|
4,66
|
5,63
|
6,57
|
7,79
|
21,06
|
23,68
|
26,1
|
29,14
|
15
|
5,23
|
6,26
|
7,26
|
8,55
|
22,31
|
25,00
|
27,5
|
30,58
|
16
|
5,81
|
6,81
|
7,96
|
9,31
|
23,54
|
26,30
|
28,8
|
32,00
|
17
|
6,41
|
7,56
|
8,67
|
10,08
|
24,77
|
27,59
|
30,2
|
33,41
|
18
|
7,01
|
8,23
|
9,39
|
10,86
|
25,99
|
28,87
|
31,3
|
34,80
|
19
|
7,63
|
8,91
|
10,1
|
11,65
|
27,20
|
30,14
|
32,9
|
36,19
|
20
|
8,26
|
9,59
|
10,9
|
12,44
|
28,41
|
31,41
|
34,2
|
37,57
|
21
|
8,90
|
10,3
|
11,6
|
13,24
|
29,61
|
32,67
|
35,5
|
38,93
|
22
|
9,54
|
11,0
|
12,3
|
14,04
|
30,81
|
33,92
|
36,8
|
40,29
|
23
|
10,2
|
11,7
|
13,1
|
14,85
|
32,01
|
35,17
|
38,1
|
41,64
|
24
|
10,9
|
12,4
|
13,8
|
15,66
|
33,20
|
36,41
|
39,4
|
42,98
|
25
|
11,5
|
13,1
|
14,6
|
16,47
|
34,38
|
37,65
|
40,6
|
44,31
|
26
|
12,2
|
13,8
|
15,4
|
17,29
|
35,56
|
38,88
|
41,9
|
45,64
|
27
|
12,9
|
14,6
|
16,2
|
18,11
|
36,74
|
40,11
|
43,2
|
46,96
|
28
|
13,6
|
15,3
|
16,9
|
18,94
|
37,92
|
41,34
|
44,5
|
48,28
|
29
|
14,3
|
16,0
|
17,7
|
19,77
|
39,09
|
42,56
|
45,7
|
49,59
|
30
|
15,0
|
16,8
|
18,5
|
20,60
|
40,26
|
43,77
|
47,0
|
50,89
|
ANNEXE III :
FICHES DE PRISE DES DONNEES
TEST D'EBULLITION DE L'EAU POUR FOYER A CHABON DE
BOIS
DATE . FOYER .
OPERATEUR . MARMITE .
N° TEST .
COMBUSTIBLE . TEMPERATURE DE L'AIR .
HUMIDITE . HUMIDITE DE L'AIR .
CONDITION ATMOSPHERIQUES . INTENSITE DU VENT .
TEMPERATURE D'EAU
|
DEPART
|
FIN EBULLITION
|
FIN MIJOTAGE
|
|
|
|
MARMITE VIDE
|
|
|
|
MARMITE PLEINE
|
|
|
|
POIDS FOYER VIDE
|
|
|
|
POIDS CHARBON
|
|
|
|
CHARBON
|
|
|
|
HEURE
|
|
|
|
MASSE D'EAU
|
|
|
|
CHARBON CONSOMME
|
|
|
|
PETROLE CONSOMME
|
|
|
|
EAU EVAPOREE
|
|
|
|
TEMPS
|
|
|
|
RENDEMENT
|
GLOBAL
|
PREMIERE PHASE
|
DEUXIEME PHASE
|
|
|
|
CONSOMMATION SPECIFIQUE
|
|
|
|
PUISSANCE
|
|
|
|
FLEXIBILITE
|
|
|
|
ANNEXE IV : PHOTOS D'EXPERIMENTATION DES
FOYERS
Photo 1 : les matériels utilisés
pendant le test Photo 2 : vue de dessus du Foyer ALFI
Photo 3 : prélèvement des
données lors des tests d'ébullition et de cuisine
comparée
Photo 4 : cuisson du pondu Photo 5 : cuisson de la
sauce au poulet
Page | 109