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L'intervention de l'état dans les activités économiques et son incidence sur les recettes publiques. Cas de la DRKAT.

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par Destin BAGANZWA HERI
Université de Lubumbashi - Graduat 2013
  

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

« L'intervention de l'Etat dans les activités économiques et son incidence sur les recettes publiques » (Cas de la DRKat)

de graduat en Sciences Economiques et de Gestion

Présenté par : BAGANZWA HERI Destin

Travail présenté en vue d'obtention du diplôme

SEPTEMBRE 2013

Département d'économie générale

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

« L'intervention de l'Etat dans les activités économiques et son incidence sur les recettes publiques » (Cas de la DRKat)

Travail présenté en vue d'obtention du diplôme de graduat en Sciences Economiques et de Gestion

Présenté par : BAGANZWA HERI Destin

Dirigé par : M'BAYO MUSEWA LAKI Maurice

ANNEE ACADEMIQUE

2012_2013

Département d'économie générale

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EPIGRAPHE

ANNEE ACADEMIQUE 2012_2013

« Si nous sommes pauvres, Dieu n'y est pour rien. Ce sont ceux qui nous ont précédés qui n'ont jamais ressenti le désir de s'enrichir » (SB. FULLER)

« L'argent est cet esprit virtuel, qui se rependant partout anime et remue tout ; il est virtuellement toute chose, c'est l'instrument des instruments ; il sait enchanter les esprits sages et calmer même la fureur des plus féroces » (MONTECCUCILI)

A vous tous, je dédie ce présent travail et je vous présente mes sentiments fraternels!

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DEDICACE

A vous mes parents Jean Pierre BAGANZWA et Françoise KIKUNDA qui, depuis mon enfance jusqu'à ces jours cherchez toujours à faire de moi un grand homme et un espoir de demain par le biais de sages et intelligibles gênes et germes hérités de vous ; pour tant d'amour et de générosité ; pour tant des sacrifices, conseils, instructions et discipline que vous consentez toujours pour moi, et qui resteront gravés en moi jusqu'à la fin de temps.

A vous mes frères et soeurs ; cousins et cousines ; collègues et compagnons de lutte ; amis et connaissances dont : Le feu Rémi BAGANZWA, Junior BAGANZWA, Ange NGALYA, Grace NYOTA, le feu Paulin BAGANZWA, Come KYEMBWA, Jean Paul AMANI, Divine MAPËNDO, Yvonne BUZALAWA, Liévin BAGANZWA, Delphin MAFUTA, Claude KAPELE, Prosper BAGANZWA, Didace BAGANZWA, Milenge BAGANZWA, Hugues MWANGA, Eddy MILINGANYO, Luc MILINGANYO, Jonathan MILINGANYO, Aimée KILOSHO, Ishara RAMAZANI, Didier RAMAZANI, Irène RAMAZANI, Alain WASSO, Olcha MIZUMBI, Oeudi MIZUMBI, Stella MIZUMBI, Paola BWENGE, Ghislain MATAND, Julien KAZADI, Nick ARMANDA, Chiriq KISEBWE, Freddy MANYONGA, Steve FUAKAZOLA, Aurélie MAHEHO, Jacques MUHANGO, etc.

Destin HERI BAGANZWA

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AVANT PROPOS

Nous ne pouvons pas entamer l'élaboration du présent travail sans nous être acquittés du noble devoir d'exprimer nos sentiments de reconnaissance, de gratitude ainsi que nos sincères remerciements à l'égard de tous ceux qui, d'une manière ou d'une

autre nous ont épaulés et parrainés tout au long de notre cursus scolaire et académique.

En effet, nous tenons de prime abord à remercier notre Dieu, l'Eternel Tout Puissant, lui qui, depuis notre existence, n'a jamais cessé de nous assister tant durant

de bonnes que mauvaises périodes de la vie, lui qui élève les humbles, qui fortifie les faibles, qui ouvre l'intelligence des ignorants, nous a inspiré par le Saint-Esprit dans l'élaboration de cet intelligible et pertinent travail de fin de cycle.

Nous tenons également à remercier sincèrement notre Professeur Docteur Maurice M'BAYO MUSEWA LAKI, doyen de la faculté des sciences économiques et de gestion, pour avoir accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples occupations, pour ses observations, remarques, conseils et encouragements portés à notre égard.

Sans oublier aussi tout le corps professoral et académique pour nous avoir gouverné les pas dans le bain scientifique, ainsi que tous les membres de familles, amis,

collègues et compagnons de lutte qui n'ont cessé de nous prêter main forte et de nous

encourager dans la trajectoire de notre parcours. Que Dieu vous bénisse tous !

En menant cette étude, l'intérêt majeur de notre sujet est d'apporter une

documentation supplémentaire pouvant être mise à la disposition des autres chercheurs

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CHAPITRE PREMIER : INTRODUCTION GENERALE

1. Introduction

Comme chaque Etat du monde, l'Etat congolais a aussi quelques devoirs qu'il doit nécessairement réaliser, c'est entre autre : le payement des salaires de ses agents et fonctionnaires, la construction et la réhabilitation des routes pour faciliter l'écoulement des produits alimentaires de la campagne vers la ville, et surtout veiller sur la règlementation du cadre macro-économique pour permettre la croissance économique.

Cependant, pour subvenir à tous ces besoins et devoirs précités, l'Etat est obligé de recourir au prélèvement de l'impôt d'une part, et d'autre part taxer certaines

catégories des commerçants appelés « contribuables ».

Ainsi, dans le cadre du présent travail, nous allons analyser l'incidence qu'a l'intervention de l'Etat dans les activités économiques sur les recettes publiques,

précisément le cas de la DRKat (Direction des Recettes du Katanga).

Pour ce faire, notre travail est subdivisé en quatre chapitres, hormis les préliminaires et la conclusion générale : le premier chapitre porte sur l'introduction générale, le deuxième traite sur les considérations générales, le troisième parle de la présentation du cadre de recherche et le dernier traite enfin de l'incidence de l'intervention de la DRKat dans les activités économiques sur les recettes publiques de la province du Katanga.

2. Choix et intérêt du sujet

Avec le choix que nous avons opéré sur ce sujet, notre motivation réside

dans le souci de connaitre la situation économique de l'intervention de l'Etat dans les activités économiques et son incidence d'entrainement direct sur les recettes publiques.

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dans la bibliothèque de la faculté des sciences économiques et de gestion en particulier,

et en général pour tout l'univers scientifique.

Ce sujet aidera également les opérateurs économiques de la province du Katanga, dans le cadre de connaitre leur rôle et leur apport dans les recettes publiques de ladite province.

3. Problématique

La problématique est définie comme une question qui donne au travail la

structure, les concepts fondamentaux et les idées générales qui inspirent l'analyse. (M'BAYO MUSEWA M. 2004 : 37)1

Elle peut aussi être définie comme un champ de connaissance théorique dans lequel on pose la question de lieu. (ALTUSSER 1992 : 27)2

Sur ce, les interrogations suivantes surgissent :

a) En quoi l'intervention de l'Etat dans les activités économiques peut-elle être utile à l'augmentation des recettes publiques ?

b) Comment l'Etat doit-il intervenir dans les activités économiques enfin que les recettes publiques puissent augmenter ?

4. Hypothèses de recherche

L'hypothèse de recherche est définie comme une proposition provisoire, une présomption, un pressentiment qui exige à être vérifié. Celle-ci sera confrontée dans le

processus de l'élaboration de modélisation aux données recueillies dans le champ empirique. (M'BAYO MUSEWA M. Op. Cit. : 39)3

Elle peut encore être définie comme la proposition des réponses aux

questions que l'on se pose à propos de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse puisse fournir une recherche quant à elle de confirmer, d'affirmer, d'accepter ou de rejeter ces réponses anticipées. (P. RONGER 1971 :20)4

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Cependant, suite à la lecture réflexive des questions soulevées ci-dessus dans la problématique, nous allons avancer les tentatives des réponses suivantes :

a) Nous supposons que l'intervention de l'Etat dans les activités économiques peut nécessairement être utile à l'augmentation des recettes publiques, dans

la mesure où, plus les commerçants et opérateurs économiques payent leurs taxes et patentes, plus les recettes publiques doivent aussi augmenter parce

que c'est l'un des moyens dont se sert l'Etat pour couvrir ses dépenses de fonctionnement et d'équipement (charge salariale, charge en matériels,

charge en frais généraux, etc.).

b) Concernant la seconde problématique, nous pouvons dire que pour que l'Etat puisse arriver à augmenter ses recettes provenant du domaine économique, il faut qu'il arrive à réunir certains facteurs : politique, économique, environnemental et sécuritaire, etc.

Par-là, nous voulons dire que (hormis la corruption, la fraude et l'évasion fiscales qui ruinent éperdument notre économie) les troubles politiques et l'instabilité de

la situation socio-sécuritaire peuvent aussi arriver à empêcher le bon recouvrement des taxes, et surtout peuvent favoriser la baisse des cours des produits exportés, ainsi que réduire le volume des importations, influençant en général les recettes attendues du droit de douane.

5. Méthodes et techniques

a) Méthodes de recherche

Le vocable méthode signifie une marche raisonnée que l'on poursuit pour arriver à un but, elle est encore une marche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la démonstration de la vérité. (IPO ABELELA 1998 :19)5

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Ainsi, pour la présente étude, nous avons retenu les méthodes historique et fonctionnaliste.

? Méthode historique : elle consiste à faire une rétrospective des évènements dans le passé afin de faciliter la compréhension des faits présents (SABBWA 1971 :29)6

Cette méthode nous a aidé à connaitre l'historique de la DRKat ainsi que sa contribution dans les recettes publiques de la province du Katanga, depuis sa création en 2009, jusqu'en nos jours.

? Méthode fonctionnaliste : cette méthode est basée sur la notion de fonction, elle consiste cependant à analyser le rôle ou la contribution apportée par chaque élément d»une fonction à la survie de l'ensemble.

Ainsi, elle nous a servi pour analyser les apports des agents économiques dans les recettes publiques de la province du Katanga à travers la DRKat.

b) Techniques de recherche

La technique est définie comme un instrument qui permet de découvrir ou d'observer les faits et recueillir les différentes données de renseignements sur les faits. (P. RONGER : Op. Cit. : 29)7

Ainsi, pour notre travail, nous avons retenu encore deux techniques, qui sont la technique documentaire et la technique d'échantillonnage.

? La technique documentaire : cette technique porte sur l'étude des documents écrits, et elle nous a permis de consulter certains documents portants sur des études et théories antérieures, notamment les ouvrages, les annuaires, les mémoires, les TFC, les rapports annuels et toute autre donnée écrite cadrant avec notre sujet de recherche.

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? La technique d'échantillonnage : elle est basée sur l'échantillon, et nous a permis de prendre quelques années que la DRKat a déjà travaillées sans tenir compte de son fonctionnement dans le futur, pour mener notre investigation.

6. Délimitation du travail

Dans le cadre de notre présent travail, la DRKat (Direction des Recettes du Katanga) a été retenue comme notre champ d'investigation.

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CHAPITRE DEUXIEME : CONSIDERATIONS GENERALES

1. Définitions des concepts de base

a) L'intervention : c'est le fait de prendre part volontairement ou involontairement à une action afin d'en modifier le cours. (LAROUSSE de Poche 2010 :439)8

b) L'Etat (avec E majuscule) : c'est une forme de gouvernement ; nation (ou groupe des nations) organisée, soumise à un gouvernement et à des lois communes (Grand Larousse 1998 :399)9

Ici, l'Etat en question est considéré comme un organe administratif, qui a la charge d'aider le gouvernement à bien appliquer et structurer son intervention dans les activités économiques.

c) Activité économique : une activité est dite économique lorsqu'elle vise le lucre, les intérêts propres à elle, donc différente de celles des « asbl » et de certaines ONGs

d) Recettes publiques : c'est toute contribution perçue par l'administration publique compétente et payée par une personne appelée contribuable, selon la structure fiscale d'un pays, qui offre plusieurs aspects différents selon qu'on la considère au point de vue institutionnel ou économique. (Paul DEBRUYNE, Vander 1969 :51)10

2. Notion sur l'intervention de l'Etat dans les activités économiques

a) Notion :

Chaque Etat, même le plus petit du monde (Vatican) a toujours eu son budget, comportant d'une part la prévision de ses recettes, et d'autre part la prévision de ses dépenses (charges).

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A cet égard, nous pouvons dire que le budget est un instrument de gestion économique, exprimant les objectifs et les choix du gouvernement qui résultent

conjointement d'une analyse économique et d'une décision politique. (Paul DEBRUYNE,

Vander 1969 :51)11

Et pour aller plus loin, nous pouvons dire qu'il remplit à la fois le rôle de régulateur à court terme de l'économie, et celui de promoteur du développement à long terme.

Il exerce donc une influence directe sur la demande globale, et donc sur la

consommation et l'épargne, ainsi que sur le prix, sur le volume de la masse monétaire, sur la répartition des revenus et, enfin sur la production et l'orientation des investissements privés.

Reflétant le rôle économique de l'Etat, le budget doit tendre à coordonner les actions à court terme et à long terme de l'Etat.

Cela étant, le gouvernement se trouve obligé de fixer au budget certaines limites

globales, dictées par la capacité qu'offre l'économie de supporter les dépenses prévues (c'est-à-dire le rapport des dépenses au produit national), ainsi que le niveau des recettes disponibles en contrepartie.

Bref, l'activité budgétaire du gouvernement s'explique par la nécessité de satisfaire les besoins publics.

Et pour satisfaire ses besoins, l'Etat utilise quelques moyens pour se procurer les ressources dont il a besoin pour financer ses dépenses et ses activités ; d'où l'intervention de l'Etat dans les activités économiques.

Pour maximiser ses recettes, l'Etat doit raffiner ses modes de mobilisation et

doit mettre sur pieds des techniques appropriées pour drainer suffisamment des ressources au trésor public. Ces techniques et moyens spécifiques sont donc variés d'un Etat à un autre.

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En vue d'éclairer ce qui vient d'être dit, nous avons distingué trois sources différentes d'où proviennent les recettes de l'Etat (José MWANIA 2012 :45)12 :

? Sources permanentes : il s'agit des sources régulières qui procurent à l'Etat des recettes à des échéances déterminées : un mois, un trimestre, une année, etc. Ces sources permanentes sont « la fiscalité » et procurent à l'Etat entre 80 et 90 % de ses recettes budgétaires.

? La parafiscalité : les revenus des domaines publics et variés de l'Etat (revenus de son portefeuille), les recettes administratives et judiciaires.

? Sources occasionnelles ou exceptionnelles : il s'agit des moyens par lesquels l'Etat se procure des recettes occasionnelles pour combler les trous prévisibles entre les dépenses publiques et les recettes permanentes au cours d'un exercice budgétaire.

Les recettes qui proviennent de ces sources ne sont pas définitivement acquises.

Ce sont des recettes de trésorerie qui permettent de faire face à une situation financière

donnée ou de rembourser les emprunts après l'échéance convenue.

b) Modes d'intervention de l'Etat dans les activités économiques ? L'impôt :

C'est une contribution exigée par l'Etat et les collectivités locales pour assurer

leur bon fonctionnement.

Il tient son socle sur la structure fiscale, qui dépend d'un pays à un autre.

Sur le plan politique et administratif, la structure fiscale se définit par référence au pouvoir (légal ou règlementaire) de prélever les impôts, de modifier leur nature et surtout de changer leur barème, à l'autorité habilité à percevoir les impôts. (Dosser D. 1996 : 140)13

Deux types d'impôts à distinguer : l'impôt direct et l'impôt indirect.

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Un choix important à faire concerne la part relative des impôts directs et indirects dans la structure fiscale.

Du point économique et non administratif, la différence entre ces deux catégories se fonde sur la matière imposable.

L'impôt direct est perçu sur un facteur (IRP ou sur la dépense, sur la fortune, sur les plus-values en capital, sur la propriété immobilière, etc.), tandis que l'impôt indirect frappe un produit (taxes sur les ventes ou à la l'importation).

La distinction ne repose donc pas sur le type de contribuable, particulier ou entreprise, ni sur l'incidence des impôts. (Krivine, 1967 :225-234)14

D'une manière générale, l'impôt doit rapporter le plus possible par rapport à ses frais de perception, pour cela l'impôt doit être (M'PIRY, 2008 :22)15 :

? Universel : être payé par tous les citoyens sur la totalité de leur matière imposable ;

? Inéluctable : il faut que le contribuable ne puisse pas échapper à l'impôt par la fraude ni par l'évasion non frauduleuse, ni par la répercussion ;

? Invisible : dissimulé dans le prix des marchandises de telle manière que le contribuable ne sente pas directement son poids : impôts indirects.

Aussi, l'impôt doit occasionner peu des frais lors de sa perception : règle d'économie formulée par l'économiste Adam SMITH.

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? L'interventionnisme fiscal :

C'est grâce à l'interventionnisme fiscal que l'Etat intervient dans les activités

économiques.

Pour les auteurs modernes, l'interventionnisme fiscal est considéré comme l'un de meilleurs moyens financiers de l'Etat, qui permet à celui-ci d'intervenir dans la vie économique et sociale des citoyens, une technique susceptible d'orienter dans telle ou telle direction de l'activité nationale. (José MWANIA 2012 :47)16

Il existe plusieurs formes d'interventionnisme fiscal, citons entre autre :

? L'interventionnisme par pression ou dépression : il consiste à augmenter ou à

diminuer le poids de l'impôt selon les objectifs visés.

On obtient ainsi des résultats assez sensibles dans le domaine économiques du prix de revient des produits, allège le poids de taxes et augmente ainsi des transactions.

Au contraire, un accroissement des impôts oblige les consommateurs à restreindre leur consommation puisque la baisse de leurs disponibilités réduit leur demande des produits, entrainant ainsi la contradiction des affaires.

? L'interventionnisme par discrimination : il consiste à fixer aux contribuables des taux d'imposition variable suivant l'importance économique du contribuable : industriels et artisans.

? L'interventionnisme par amputation : il s'agit de surtaxer de gros revenus et exonérer des revenus faibles : droits de la succession en Grande Bretagne et aux

Etats Unis d'Amérique.

? L'interventionnisme par redistribution : il s'agit d'accroitre les taux des impôts sur les gros revenus et d'augmenter simultanément des subventions et avantages destinés aux bénéfices des revenus faibles : interventionnisme, rendement et égalité.

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? L'établissement fiscal :

L'établissement de l'impôt se fait en trois étapes principales : déterminer l'assiette de l'impôt, liquider l'impôt et recouvrer l'impôt. (José MWANIA, 2012 : 47-49)17 :

? Déterminer l'assiette de l'impôt : c'est l'élément économique sur lequel est assis l'impôt ou l'élément économique sur lequel repose l'impôt.

Tandis qu'asseoir un impôt, c'est déterminer quelles sont les matières imposables et mesurer dans chaque cas la qualité de matière imposable à laquelle doit s'appliquer l'impôt.

Exemple : Dans le domaine des droits de portée, l'assiette de l'impôt sur les biens importés peut être soit la qualité ou le volume de ces biens, soit la valeur CIF de ces biens.

Dans le premier cas, par exemple, l'assiette serait le nombre des tonnes de blé ou pièces de rechange importés, dans le deuxième cas, l'assiette serait la valeur de ces biens rendus à la frontière de Kasumbalesa.

Dans tous ces cas, la législation fiscale et douanière indique la modalité de la détermination de l'assiette de chaque type d'impôt.

Une autre étroitement liée à celle de l'assiette de l'impôt est la matière imposable.

? Liquidation de l'impôt : déterminer la matière imposable consiste à mesurer avec exactitude la qualité, le poids, la taille ou la valeur du bien soumis à l'impôt, une fois la matière imposable définie, il reste à liquider l'impôt.

Liquider un impôt c'est déterminer le montant dû par le contribuable, il s'agit donc d'appliquer à la matière imposable un taux fixé par la loi.

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Exemple : L'impôt sur le bénéfice des sociétés est de 40 % L'assiette imposable ou assiette de l'impôt = bénéfice.

La matière imposable est le bénéfice net = bénéfice brut-charges professionnelles.

L'opération par laquelle on diminue la matière imposable avant d'appliquer le taux de l'impôt s'appelle : déduction ou abattement.

Il s'agit de diminuer la base imposable soit pour des raisons économiques, soit pour des

raisons sociales ou politiques.

? Le recouvrement de l'impôt : recouvrer l'impôt est l'opération par laquelle l'argent passe du patrimoine du contribuable au patrimoine de l'Etat pour couper court, des poches des contribuables aux caisses de l'Etat.

Il est à noter qu'un vocable aussi nécessaire à cette matière est le terme « personnaliser l'impôt ».

Personnaliser l'impôt c'est tenir compte de la situation personnelle du contribuable. Les deux techniques de la personnalisation de l'impôt sont (M'PIRY, 2010 : 34)18 :

? La progressivité : un taux d'impôt est dit progressif lorsqu'il s'oppose à un taux d'impôt proportionnel. L'impôt progressif est celui dont le taux augmente au fur et à mesure que s'accroit la qualité de la matière

imposable.

Exemple : L'impôt sur le bénéfice : De 100.001 à 200.000 $ : 8 %

De 200.001 à 300.000 $ : 10 %

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Tandis que l'impôt est dit proportionnel quand son taux demeure fixe, quelle que soit la quantité de la matière imposable détenue par le contribuable (10 % par exemple quel que soit le montant du revenu).

? La discrimination : elle consiste à tenir compte d'autres éléments de la situation sociale des contributions que le niveau de leur revenu.

Exemple : Dans l'imposition des revenus, on distinguerait les sources :

? Les revenus du travail

? Les revenus du capital

? Les revenus des opérations spéculatives

? Les revenus des activités commerciales et industrielles

? Les revenus des contribuables décidés à investir et les

bénéfices distribués selon les parts d'actions

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CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE

Pour faciliter la compréhension de notre étude, il nous serait de présenter l'organisme de recherche. Notre champ d'investigation dont il est question ici est la Direction des Recettes du Katanga, DRKAT en sigle. Pour un Etat, une des sources importantes sure et intarissable du financement des charges publiques.

SECTION 1 : PRESENTATION DE LA DIRECTION DES RECETTES DU KATANGA

« DRKAT »

II.1.1. Historique de la Direction des Recettes du Katanga

Elle a été créée par l'édit n°0004/2009 du 25 septembre 2009, aux termes des articles 175 de la constitution ainsi que 54 et 55 de la loi n°08/12 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration de provinces.

Le recouvrement desdits impôts et taxes requiert au préalable l'existence d'une organisation appropriée et structurée. C'est dans cette optique qu'il avait été créée au gouvernorat de la province, à l'époque « région du Shaba » par arrêté régional n°90/068/SHABA du 25 janvier 1991 sur décision n°77/AR/SHABA/90 du 04 décembre 1990 de l'assemblée régionale du SHABA.

Devant les nouvelles réalités découlant du décret-loi n°089 du 10 juillet 1998 portant fixation de la nouvelle nomenclature des taxes autorisées aux entités et de l'arrêté interministériel n°002/CAB/MIN/AFF.INTER et FIN/99 du 20 mai 1999 portant modalité de contributions cédées aux entités administratifs décentralisées : il s'est posé un problème en terme d'effectif et des compétences qui a conduit au recrutement de nouvelles unités à partir de 2004, chargées particulièrement de la mobilisation des recettes des impôts cédés .

Le service ainsi crée en 1991 a connu, à travers le temps plusieurs mutations et dénominations. Celui-ci était appelé, à l'investiture de notre gouvernement provincial « service de mobilisation des recettes provinciales »

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Il est composé de 66 agents dont 31 agents affectés à la mobilisation des recettes des impôts cédés, 23 contrôleurs, 10 ordonnateurs des recettes affectés dans les divisions génératrices des recettes et 2 agents d'appoint.

Après l'investiture du gouvernement provincial, ce dernier, soucieux de la réalisation de son plan triennal de développement qui requiert d'importantes ressources financières, a jugé impérieux de procéder à l'évaluation préalable de l'organisation d'une nouvelle structure chargée de la mobilisation des recettes susceptibles de lui permettre

l'atteinte de cet objectif.

Il ressort de cette évaluation que l'organisation trouvée en place était embryonnaire :

- Inexistence des fichiers ou répertoire des redevables assujettis au paiement des impôts

- Non maitrise, voir absence des données statistiques afférentes à plusieurs taxes ;
- Insuffisance des effectifs par rapport à l'abondance de la matière et à commis à la

tâche ;

- Manque de logistique nécessaire

- Existence de deux protocoles de collaboration conclus entre la province et l'administration des impôts pour le recouvrement en équipe mixte des impôts provinciaux appelés « impôts cédés », cependant, cette collaboration a été

entravée par l'impossibilité permanente de l'administration des impôts préoccupés

de ses urgences internes

Force est de constater qu'une telle structure ne peut pas garantir la mobilisation d'importantes ressources financières requises à la réalisation du développement de la province du Katanga dont l'objectif ultime est la transformation de l'environnement socio-économique de la province au profit de la population.

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Cela est d'autant plus vrai de l'abondance de la manière constituée des

recettes fiscales et non fiscales, le recouvrement doit être maitrisé, à savoir :

- Les recettes fiscales issues des impôts provinciaux notamment l'impôt sur les concessions minières, l'impôt foncier, l'impôt sur les revenus locatifs et l'impôt réel sur les véhicules automobiles, dont la compétence est devenue exclusive aux provinces, conformément aux articles 171 et 204 point 16 de la constitution ainsi que 43 et 53 de la loi n°08/012 supra ;

- Les recettes à caractère national faisant l'objet de retenue à la source de 40% aux termes des articles 175 de la constitution ainsi que 54 et 55 de la loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces ;

- Les recettes des taxes d'intérêt commun ;

- Les recettes des participations ;

- Les recettes exceptionnelles ;

- Les recettes issues des taxes spécifiques de la province en l'occurrence les taxes

fiscales, administratives et rémunération

- Il ressort de ce qui précède que le nombre de ces impôts et taxes exigent pour leur encadrement, leur maximisation, mieux leur canalisation au trésor provincial,

une prise en charge efficace d'un personnel suffisant, qualifié, compétent et motivé travaillant avec des méthodes de gestion moderne. C'est ce qui nécessite d'un service public provincial susceptible de répondre à cet objectif primordial.

II.1.2. NATURE JURIDIQUE

La Direction des Recettes du Katanga est un service public provincial sous la tutelle du ministère provincial ayant les finances dans ses attributions, dotées d'une personnalité juridique et d'une autonome administrative et financière.

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II.1.3. MISSIONS

La Direction des Recettes du Katanga exerce toutes les missions et prérogatives en matière des recettes à caractère national ainsi que des recettes, non fiscales et autres revenant à la province du Katanga sur toute son étendue.

Elle vient aussi en appui aux entités territoriales décentralisées dans le cadre de la mobilisation des recettes de leurs compétences.

Les missions et prérogatives visées à l'article 2 du présent édit comprennent notamment celles concernant :

+ L'assiette, le contrôle, le recouvrement, et le contentieux des impôts provinciaux et locaux ;

+ Le contrôle, l'ordonnancement, le recouvrement et le traitement du contentieux des recettes non fiscales ;

+ L'étude et la soumission à l'autorité compétente des projets d'édits, d'arrêtés, de circulaires et décisions en leur matière ;

+ Le suivi et la tenue des statistiques des recettes à caractère national et celle relative aux matières à compétence conçurent.

Elle est consultée par tout texte ou toute convention ayant une incidence sur la matière des recettes à caractère national, fiscale et non fiscale revenant à la province ou toute autre décision d'admission au régime dérogatoire au droit commun. La direction des recettes du Katanga dispose d'un budget dont les ressources proviennent de :

- Une allocation budgétaire égale à 22% des recettes provinciales fiscales et non fiscales dont 20% pour les dépenses de rémunération et de fonctionnement, et 2% pour les dépenses d'implantation ;

- 50% des pénalités fiscales et non fiscales recouvrées constituant la caisse du contentieux ;

- Des subventions du gouvernement provincial ;

- Des dons et legs.

La qualité de 20% des recettes non fiscales encaissés prévues à l'alinéa

1er du présent article sera repartie de la manière suivante :

y' 80% sont destinés à la rémunération du personnel et au fonctionnement de la Direction des recettes du Katanga (DRKAT) ;

y' 20% reviennent à chaque service d'assiette au prorata de ses réalisations.

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En cas de dépassement des assignations budgétaires mensuelles, la Direction des Recettes du Katanga fait une rétrocession de l'ordre de 20% du surplus sous forme de plus-value à la motivation du personnel.

SECTION 2 : STRUCTURE FONCTIONELLE DE LA DIRECTION DES RECETTES DU

KATANGA

La structure de la Direction des Recettes du Katanga est subdivisée en

Direction, Divisions, Bureaux, Centres et cellules. Sont rattachés à la direction, les

divisions et bureaux ci-après :

II.2.1. Divisions

+ La division de gestion des impôts provinciaux et locaux (DGI) ;

+ La division de gestion des recettes non fiscales et autres (DGR)

+ Division de recouvrement (DR) ;

+ Division de suivi (DS) ;

+ Division de l'administration et des finances (DAF) ;

+ Division de l'inspection (DI) ;

+ Division urbaine des recettes de Lubumbashi (DRL) ;

+ Division urbaine des recettes de Likasi (DRLI) ;

+ Division urbaine des recettes de Kolwezi (DRKO).

II.2.2. Bureaux

+ Secrétariat de Direction, (SD), avec rang de bureau ;

+ Bureau juridique, contentieux et Etude (BJCE) ;

+ Bureau informatique (BI) ;

+ Bureau des recettes du haut-Katanga (BHK) ;

+ Bureau des recettes du haut-Lomami (BRL) ;

+ Bureau des recettes du Tanganyika (BT) ;

+ Bureau des recettes du Lualaba (BL) ;

+ Bureau de gestion des recettes du péage (BRP).

- 24 -

Les divisions urbaines des recettes sont subdivisées en bureaux et centres tandis que les bureaux des recettes des districts sont subdivisés uniquement en centres des recettes fiscales et non fiscales situés dans les territoires et/ou commune.

La direction des recettes du Katanga est dirigée par un directeur, nommé et, le cas échéant, relevé de ses fonctions par le gouvernement de province, sur proposition du ministre provincial ayant les finances dans ses attributions, et après délibération au conseil provincial des ministres. La direction supervise et coordonne

l'ensemble des activités de la direction des recettes du Katanga.

A ce titre, il dispose de tous les pouvoirs nécessaires pour l'accomplissement des tâches dévolues à la direction.

En cas d'absence ou d'empêchement, l'intention du directeur est assurée

par un chef de division, désigné par le ministre provincial ayant les finances dans ses

attributions sur proposition du directeur.

A ce titre, elle est chargée de :

+ L'actualisation et le suivi des répertoires des contributions ;

+ La définition des orientations, l'élaboration du programme de recensement, en

matière d'identification des contribuables ;

+ L'élaboration et l'exécution des procédures et missions d'assiette, la coordination

et la supervision des procédures d'assiette sur toutes les matières fiscales ;

+ L'élaboration et la mise en oeuvre du programme de recherche et de

recoupement ;

+ La fixation des objectifs quantitatifs et qualitatifs du contrôle fiscale ;

+ L'évaluation des performances et la consolidation des résultats du contrôle ;

+ La tenue et la mise à jour d'une banque des données de recoupement ;

+ La programmation et la réalisation des missions de contrôle ;

+ L'application de la politique en matière de répression des infractions fiscales et du

suivi des dossiers auprès des instances judiciaires ;

+ L'élaboration des statistiques.

- 25 -

La division de gestion des recettes non fiscales est chargée de toutes les missions et prérogatives concernant les opérations de contrôle et l'ordonnancement des taxes administratives, fiscales, rémunérations et autres droits ainsi que le suivi et contrôle de la part de 40% des recettes à caractère national de la compétence de la province du Katanga ;

A ce titre, elle a pour tâche :

+ Le contrôle avant l'émission, de perception de la régularité de toutes les opérations de constatation et de liquidation ainsi que mener, les cas échéants, les enquêtes et investigation qu'appelle la motivation de toute décision de renvoi, pour redressement, des dossiers non conformes ;

+ La gestion de la documentation de l'assiette et des dossiers individuels des assujettis, l'élaboration des assujettis ; l'élaboration des statistiques de cette ordonnance ;

La division de recouvrement est chargée de :

+ La définition de stratégies et de la fixation des objectifs et qualitatifs en matière de recouvrement ;

+ La perception des sommes dues au trésor provincial au titre de tous les impôts, taxes, redevances et autres droits relevant de la compétence de la province ;

+ L'émission et la gestion des imprimés relatifs aux opérations de recouvrement ;

+ L'établissement et l'analyse des soldes des recettes à recouvrer et la définition de la politique en matière de recouvrement ces créances jugés irrécouvrables ;

+ L'apurement des comptes courants des redevables des impôts, taxes redevables et autres droits de la compétence de la province ;

+ L'élaboration des statistiques des recettes recouvrées et non recouvrées ;

+ La poursuite des opérations de recouvrement des recettes et la délivrance des acquis libératoires ;

- 26 -

La division de suivi des centres fiscales et non fiscales est chargée d'assurer la coordination des activités des divisions urbaines et des bureaux des recettes de district ;

A ce titre, elle s'occupe :

+ Du suivi des opérations d'assiette et de recouvrement menées par les divisions urbaines et bureaux des recettes des districts concernant les recettes des district concernant les recettes fiscales, non fiscales et autres ;

+ De la centralisation des statistiques des recettes ordonnancées et recouvrées par les divisions urbaines et les bureaux des recettes des districts ;

La division de l'administration et des finances a pour attributions :

+ La gestion du personnel affecté à la direction des recettes du Katanga ; + La formation en cours de carrières des agents ;

+ La gestion des biens meubles et immeubles mis à la disposition de la Direction des recettes du Katanga ;

+ L'élaboration et le suivi d'un budget de la direction des recettes du Katanga ;

+ La coordination, l'harmonisation et le suivi de la gestion de la part des pénalités revenant à la direction des recettes du Katanga.

Les divisions de l'inspection, contrôle des divisions, les bureaux des recettes et les autres rattachés à la direction des recettes du Katanga sur base d'un programme de contrôle préalablement approuvé après la direction ou, le cas échéant, pour des contrôles spontanés sur instruction de cette dernière .

Les divisions urbaines des recettes ainsi que les bureaux des recettes des districts sont chargés de mener, dans leurs ressorts respectifs, les opérations d'assiettes et de recouvrement des taxes, redevances et autres droits dus après les contribuables ou assujettis conformément aux textes légaux et réglementaires.

Le secrétaire de direction est chargée de :

+ La coordination des activités du secrétariat de directeur ;

+ La constitution des dossiers soumis au directeur ou évoqués par lui.

- 27 -

Le bureau juridique, contentieux et étude est chargée :

+ Des études juridiques, fiscales ou non fiscales de fond ;

+ D'élaboration des projets des textes en matière fiscale et non fiscale relevant de

la compétence de la province ;

+ De l'émission des avis surtout au projet de décision tendent à admettre au régime

fiscal d'exception tout assujetti aux impôts et taxes reconnus à la province ;

+ De la proposition de retrait éventuel des agréments aux régimes fiscaux

d'exception ;

+ De l'élaboration des rapports d'activités de la direction des recettes du Katanga ;

+ De la communication et de la vulgarisation de la législation ainsi que de la

réglementation fiscale et non fiscale ;

+ De la centralisation et de l'analyse des statistiques des recettes ;

+ De suivi des relations avec les autres administrations fiscales ;

+ De l'élaboration, de la coordination et de la supervision des procédures

contentieuses sur les impôts, taxes, redevances sont soumises à la signature du

directeur ;

+ De suivi des constances en cours dans les cas de recours juridictionnel ;

+ De l'examen et de la soumission au directeur des réclamations contentieuses, le

cas échéant, les projets de décision y relatifs.

Le bureau de l'informatique est chargé :

+ De l'élaboration du schéma directeur de l'informatique de la direction des recettes

du Katanga ;

+ De la mise en oeuvre dudit schéma ;

+ De la gestion informatisée et de la maintenance de l'ensemble du système

informatique de la direction des recettes du Katanga.

- 28 -

Le bureau de gestion des recettes du péage est chargé :

? Du contrôle de la perception des recettes du péage sur toute l'étendue de la province ;

? De s'assurer de la bonne tenue des statistiques relatives à cette perception.

DIRECTEUR

II.2.3. Organigramme de la DRKAT

29

Bureaux des
recettes
exceptionnelles
et de
participations

Division de recouvrement

Division de suivi

 

Division

d'administration et financière

 
 

Division de
l'inspection

 
 
 
 
 
 
 

Bureau central de l'inspection

Division des recettes fiscales

Division des suivis des opérations d'assiette

Bureau des
ressources
humaines

 
 

Bureau de l'inspection de Lubumbashi

Division des recettes non fiscales

 
 

Division des suivis des opérations de recouvrement

Bureau des finances et budget

 
 

Bureau de l'inspection de Likasi

 
 

Bureaux des services généraux

 
 

Bureau de l'inspection de Kolwezi

 

Division urbaine des recettes de Lubumbashi

Bureau urbain de gestion des impôts foncier et sur les concessions minières

Bureau urbain de gestion sur le revenu locatif

Bureau urbain de gestion des impôts réels sur les véhicules

Bureau urbain de gestion des recettes non fiscales

Bureau urbain de gestion des recettes non fiscales

Division
urbaine des
recettes de
Likasi

Bureau urbain de gestion des impôts foncier et sur les concessions minières

Bureau urbain de gestion des impôts sur le revenu locatif

Bureau urbain de gestion des impôts réels sur les véhicules

Division
urbaine des
recettes de

Kolwezi

Bureau urbain de gestion des impôts foncier et sur les concessions minières

Bureau urbain
des impôts dur
le revenu locatif

Bureau urbain de gestion des impôts réels sur les véhicules

Bureau urbain

de

recouvrement

Bureau urbain de suivi des centres

Bureau urbain administratif et financier

Bureau de péage

Bureau juridique

Division de gestion des recettes non fiscales et

Bureaux des
taxes fiscales

Bureaux des
taxes

administrative

Bureaux des taxes

rémunérations

Bureau de recouvrement

Bureau urbain de suivi des centres

Bureau urbain administratif et financier

Bureau des

Division de gestion des impôts provinciaux et locaux

Bureaux de documentation

Bureaux de taxation

Bureaux de
contrôle
fiscal

Secrétariat de la

Source : RAPPORTS ANNUELS DRKat (2010, 2011 et 2012)

30

CHAPITRE QUATRIEME : L'INTERVENTION DE LA DRKat DANS LES ACTIVITES ECONOMIQUES ET SON INCIDENCE SUR LES RECETTES PUBLIQUES DE LA PROVINCE DU KATANGA

1. Présentation des données brutes

Comme nous l'avons dit dans la présentation de notre cadre de recherche, la DRKat a été créée un certain 25 Septembre 2009, par l'édit n® 004/2009, aux termes des articles 175 de la constitution ainsi que 54 et 55 de la loi n® 08/12 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Cela étant, notre étude se base sur les trois dernières années comptées de fonctionnement de ladite institution, soit de 2010 à 2012, et cela par le tableau représentatif des recettes suivantes en CDF :

 

ANNEES

RUBRIQUES

2010

2011

2012

Recettes fiscales

69.980.000.000

73.556.000.000

75.115.000.000

Recettes de taxes d'intérêt commun

32.500.000.000

37.012.000.000

39.500.000.000

Recettes de participation

11.000.000.000

13.575.000.000

15.377.000.000

Recettes

exceptionnelles

7.560.000.000

8.875.000.000

9.170.000.000

RECETTES TOTALES

121.040.000.000

133.018.000.000

139.162.000.000

31

Commentaires :

En analysant ces données, nous constatons que :

? Pour l'année 2010, la Direction des Recettes du Katanga était venue en tête devant toutes les autres directions de recettes de province de la RDC avec une performante croissante des recettes de plus de 105 % perçues dans les activités économiques.

Cela veut dire que ses recettes sont passées de 49 milliards de FC en 2009 à plus de 120 milliards de FC en 2010, (soit plus de 105 % de recettes recouvrées), et cela s'explique par le fait que l'année 2009 était l'année de début des activités, et cela n'avait pris que plus ou moins un trimestre de travail et de perception de recettes.

? Pour l'année 2011, la Direction de Recettes du Katanga était une fois de plus venue en tête sur le plan perception de recettes devant toutes les autres directions de recettes de toutes les provinces de la RDC en passant de plus de 120 milliards de FC à plus de 130 milliards de FC, soit une croissante performance de plus de 9 % des recettes recouvrées par cette régie financière.

? Pour l'année 2012, comme d'habitude, cette régie est une fois encore de plus venue en premier lieu devant les autres directions de recettes des autres provinces avec des recettes totales de plus de 139 milliards de FC, soit encore une performante croissance de plus de 10 % par rapport à l'année précédente.

« Avec cette performante croissance des recettes publiques, concernant ces régies financières qui sont installées presque dans chaque province, la Direction des Recettes du Katanga se place au premier rang avant celle de Bas-Congo (DRBC), celle de Kinshasa (DRKin) et celle du Kasaï Occidental (DRKor) », a indiqué le Directeur Provincial de la DRKat, le professeur Félix KALABA BIN SANKWE, ce mardi 05 février 2013 à la Radio OKAPI à 15h17min.

32

2. La contribution de la DRKat dans les recettes publiques de la province

du Katanga

En se basant sur les analyses et commentaires de la section précédente, nous pouvons affirmer avec toute sagacité scientifique que l'intervention de la DRKat dans les activités économiques dans la province du Katanga est d'une grande ampleur parce que cela est prouvé par la maximisation des recettes perçues par cette dernière, fruit d'une administration sérieuse et rigoureuse de cette régie financière, ainsi que de tout le gouvernement provincial du Katanga en général ; et en particulier du ministère provincial des finances dirigé par son Excellence monsieur le Ministre Christian MWANDO SIMBA.

Pour aller plus loin avec nos analyses, nous remarquons que presque chaque année, plus de 40 % du budget national de la RDC sont alloués par la province du Katanga par le biais de ses recettes ; et dans ces 40 %, hormis les autres régies financières des recettes publiques (DGI/Katanga, OFIDA/Katanga, DGRAD/Katanga, etc.), nous constatons que plus de 6 % proviennent de la DRKat.

33

CONCLUSION GENERALE

Nous voici arrivés au terme de notre analyse, portant sur le sujet intitulé : « L'intervention de l'Etat dans les activités économiques et son incidence sur les recettes publiques » (Cas de la DRKat)

Les questions ayant retenu notre attention dans la problématique ont été les

suivantes :

? En quoi l'intervention de l'Etat dans les activités économiques peut-elle être utile à l'augmentation des recettes publiques ?

? Comment l'Etat doit-il intervenir dans les activités économiques enfin que les recettes publiques puissent augmenter ?

A la lecture de ces questions, les hypothèses retenues ont été les suivantes :

? L'intervention de l'Etat dans les activités économiques peut nécessairement être utile à l'augmentation des recettes publiques, dans la mesure où, plus les commerçants et opérateurs économiques payent leurs taxes et patentes, plus les recettes publiques aussi augmentent.

? Pour que l'Etat puisse arriver à augmenter ses recettes provenant du domaine économique, il doit nécessairement réunir certains facteurs, et bannir d'autres comme la corruption et les fraudes fiscales.

Ceci étant, pour bien mener notre travail, nous avons articulé notre étude autours de quatre chapitres hormis les préliminaires : commençant par l'introduction générale, en passant par le deuxième chapitre portant sur les considérations générales,

suivi par du troisième chapitre se focalisant sur la présentation du champ d'investigation (DRKat) et le dernier chapitre a concerné l'intervention de la DRKat dans les activités

économiques et son incidence sur les recettes publiques de la province du Katanga,

lequel travail a finalement débouché sur une conclusion générale faisant l'objet de ce

point.

34

Différentes méthodes et techniques nous ont servies d'approcher notre analyse : la méthode historique et celle fonctionnaliste, et la technique documentaire et celle d'échantillonnage.

Durant notre parcours, nous avons eu à analyser les évolutions des recettes publiques de la province du Katanga à travers l'intervention de la DRKat dans les activités économiques.

Au regard de ce que nous avons trouvé comme données concernant les activités de la DRKat, une comparaison a été faite d'une année à une autre, et à chaque cas comparé, nous avons vu qu'il y a toujours une augmentation des recettes.

Cependant, cette augmentation des recettes est due à plusieurs facteurs à

savoir :

? Le recouvrement forcé de la patente par les agents de cette régie financière ;

? La formation des agents percepteurs de la DRKat en matière de la perception et faire subir des mesures sanctionaires et pénales aux agents ayant l'habitude de détourner les recettes perçues sans les faire arriver à la destination du trésor public ;

? La lutte contre le coulage des recettes ;

? La bonne foi des agents et opérateurs économiques qui s'acquittent de leurs obligations sans beaucoup de problèmes.

35

Recommandations et suggestions

Nos recommandations et suggestions face à notre étude se focalisent sur quelques points nécessaires que les autorités urbaines doivent appliquer pour maximiser plus davantage ces recettes, c'est entre autre :

? La direction de province doit mettre la police à la disposition des agents de cette régie financière (DRKat) au moment de leur recouvrement forcé des taxes sur des maisons commerciales, alimentations, boutiques et kiosques ; et fermer toute maison qui n'est pas en ordre avec le payement ;

? Multiplier des formations et séminaires des agents en matière de la perception ;

? Faire subir des mesures pénales et sanctionnaires à tous les agents détourneurs des recettes publiques.

Enfin, nous pensons ne pas être « le premier », moins encore le « dernier » à pouvoir aborder un tel thème.

Cependant, le domaine que nous avons traité jusque-là reste réduit et laissant ainsi la voie aux autres chercheurs qui viendront nous compléter en traitant les points que nous n'avions pas pu toucher.

Néanmoins, en tant que oeuvre humaine, les différentes critiques de la part des lecteurs portant sur les imperfections et les fautes de frappe de saisie et d'orthographe de cette dernière restent toujours les bienvenues chez nous.

36

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGE :

1. ABELELA I., Notes de cours de méthodes de recherche, G3 INFO, I.S.D.E, 1998

2. ALTUSSER, Méthodes de recherche, PUF, Paris 1992

3. DOSSER D., Impôts indirects et développement économique, Paris 1996

4. KALDOR N., Les prélèvements fiscaux dans les pays en voie de développement, Paris 1971

5. KRIVINE D., Les problèmes fiscaux et monétaires dans les pays en voie de développement, Paris 1967

6. M'BAYO M., Méthodes de recherche en sciences sociales, UNILU 2011

7. M'PIRY, Notes de cours des finances publiques, UNILU 2008

8. MUSGRAVE R.A, The theory of Public Finance, New York 1959

9. MWANIA J., Notes de cours des Finances Publiques, UNILU 2012

10. DEBRUYNE P., Politique et gestion des Finances Publiques congolaises, Vander 1969

11. RONGER P., Méthodes en sciences sociales, Ed. DALLOZ, Paris 1971

12. SABBWA, Méthodes des sciences sociales, Ed. DALLOZ, Paris 1971

II. REVUES, RAPPORTS, MEMOIRES, TFC et dictionnaires :

1. Rapports annuels DRKat (2010, 2011 et 2012)

2. Dictionnaire LAROUSSE de Poche 2010

3. Dictionnaire Grand Larousse 1998






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