Apport du contrôle fiscal dans la maximisation des recettes à la DPI/ Katanga.( Télécharger le fichier original )par Didier MONG MULEB Institut Supérieur d'Etudes Sociales (ISES/ Lubumbashi) - Graduat en Management/ Option Gestion Financière 2013 |
4. ProblématiqueLa problématique se définit comme étant l'ensemble des problèmes qui suscitent une science, un sujet d'étude. Elle peut être passée de façon affirmative ou interrogatoire.5(*) La problématique est l'ensemble des idées qu'on se fait sur une étude avec toutes les questions que celles-ci posent auxquelles on pourra tenter d'y proposer des solutions.6(*) La problématique s'est définie selon le dictionnaire usuel comme étant « un ensemble des questions que la science ou la philosophie pose ».7(*) Pour nous, ou pour notre part, nous disons que la problématique est la première étape de l'enquête scientifique qui implique au chercheur de pousser loin sa pensée pour la compréhension d'un fait donné où il soulève des questions auxquelles il tentera d'y répondre. D'une manière générale, le système fiscal congolais est caractérisé par un certain nombre des problèmes auxquels nous pouvons noter l'administration fiscale pléthorique du fait de l'incompétence d'une bonne partie de son personnel. Ce qui favorise la fraude et l'évasion fiscales généralisées expliquant la modicité des recettes par rapport au PIB. A ce problème s'ajoute un contrôle fiscal de complaisance, si non totalement absent dans certains secteurs comme le cas l'impôt qui entre dans les attributions de la DPI. Cependant, l'analyse de la fiscalité congolaise conduit au constant selon lequel le mode de recouvrement par contact entre les ajouts du fisc et les contribuables est à la base de la corruption, la concussion, le faux et usage de faux, la vente illicite et la surfacturation des documents officiels. Eu égard à ce qui précède, nous proposons à titre de problématique les questions que voici : - Quel peut être l'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga dans la maximisation des recettes publiques? - Quelle peut être la politique fiscale appliquée par la DPI/Katanga dans la maximisation de ses recettes publiques? 5. HypothèseL'hypothèse est la proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche formulée en de terme tel que l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse.8(*) L'hypothèse tend : « à formuler une réaction entre des faits significatifs, sous l'aspect d'une loi plus ou moins générale. Et le sens de l'hypothèse, même plus ou moins précise oriente au moins très largement la sélection des faits observés. Ceux-ci étant ressemblés, on peut alors essayer de les interpréter en déduisant une hypothèse qui vérifie, constituera un élément possible de la théorie ».9(*) Pour notre part, nous disons que l'hypothèse dépend du niveau culturel dans lequel se développe la discipline. C'est l'ensemble des réponses provisoires sur un problème d'études, lesquelles attendent une vérification. En réponse à nos préoccupations, nous soumettons des propositions suivantes : · L'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga dans la maximisation des recettes publiques apporterait un plus dans le budget de l'Etat pour couvrir les charges publiques, sur le développement socio-économique de la province, cet apport est remarqué lorsqu'il y a une amélioration sur le taux des recettes réalisées comparativement aux années prévues. Nous supposons que le DPI réalise des bonnes performances dans le contrôle, dès lors que les missions lui assignées sont atteintes. · La politique fiscale de maximiser les recettes serait de conscientiser les redevables, la motivation des agents et cadres. La DPI étant une régie financière ayant reçu de l'Etat congolais la prérogative exclusive d'encadrer toutes les recettes fiscales de l'impôt direct et indirect, devrait forcement recouvrir l'impôt sur toute l'étendue de la province, le contrôle devait être bien entretenu par le service compétent, le contrôle doit s'effectuer à l'intérieur et à l'extérieur. * 5PINTO R. et HRAWITZ M., Méthodes de recherche en sciences sociales, Vol II, éd. Dalloz, Paris 1971, P. 289 * 6SCOTW & MITCHELL T, Organisations et structure d'une entreprise, analyse du comportement, Public-Union, Paris, 1973, P. 361. * 7Larousse, Dictionnaire Usuel, Paris, 1987, P. 726. * 8RONGERE P., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971, P. 20 * 9IPO ABELELA, Notes de cours d'Initiation à la recherche scientifique, G1 Economie Générale, UNILU, 2010. |
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