INTRODUCTION GENERALE
1. Présentation du sujet
Comme dans tous les pays du monde, la République
Démocratique du Congo aspire au développement, pour y arriver,
elle a besoin des ressources et pourtant dans le domaine fiscal, nous nous
rendons compte que plusieurs millions de francs congolais entrent chaque
année au fisc, raison pour laquelle, la part reconnue à la
province doit contribuer au développement de celle-ci et surtout de la
ville de Lubumbashi.
A cet effet, le souci de la transparence du contrôle
doit s'imposer au compte de l'Etat. Car, le parlement vote non seulement le
projet de la loi des finances de l'Etat pour une année civile par
contre, il détermine également les conditions
générales de l'équilibre financier des comptes et
prévoit des objectifs des dépenses en fonction des recettes. Le
fonds public indispensable souvent à équiper et à
développer le pays ainsi qu'à promouvoir l'économie
privée capable de préserver l'emploi et le bien-être
social.
L'impôt concerne tous citoyens dans la mesure où
il implique la fiscalité nationale pour la bonne marche du pays. Tel que
connu de tous, l' impôt est établis par la loi et sa contribution
aux charges publiques constitue un devoir pour toutes personnes physiques ou
morales vivant en République Démocratique du Congo. La part des
provinces étant retenue à la source en vue de permettre, aux
provinces de couvrir certaines charges lui révolue susceptibles
d'assurer le développement socio-économique.
Pour notre part, dans ce travail nous cherchons à
savoir l'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga et ses contributions
dans la maximisation des recettes. Nous considérons l'impôt comme
un moyen par lequel l'Etat se procure des ressources dont il a besoins en vue
de financer ses activités politiques, économiques, sociales et
culturelles.
2. Choix et intérêt du sujet
L'impôt est un droit civique, c'est le bien être
de la nation congolaise, l'impôt est l'un des grands
bénéfices pour le financement du budget public. Ce sujet attire
notre curiosité scientifique, entant que future fiscaliste au regard des
fraudes fiscales et l'évasion fiscale. Ce choix nous permet de connaitre
l'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga dans la maximisation des
recettes publique. A travers ce sujet, nous allons formuler les recommandations
pouvant permettre aux différentes régies financières de
combattre la fraude et l'évasion fiscale, d'où le triple
intérêt de notre étude, à savoir :
l'intérêt personnel, l'intérêt social et
l'intérêt scientifique.
a) Intérêt personnel
Sur le plan personnel, ce sujet nous permet d'approfondir
notre connaissance dans le domaine fiscal, ces recherches nous permettent
d'enrichir profondément le cadre qui relève par excellence, les
capacités que nous avons acquise à l'Institut Supérieur
d'Etudes Sociales (ISES/Lubumbashi) en sigle. Ce travail scientifique
réunit notre idée à défaut des
réalités de l'apport du contrôle fiscale à la
DPI/Katanga.
b) Intérêt social
La fiscalité étant l'une des ressources pour le
financement de budget public et le bien-être de la population, ce sujet
attire grandement notre attention, car l'apport du contrôle fiscal permet
de maximiser les recettes et de contribuer au développement du pays. Ce
travail servira à tous les fiscalistes désireux d'avoir
proposé des voies et moyens pour trouver des solutions en cas de fraude
et évasion fiscale des leurs contribuables sur base de
l'interprétation des données et à partir des critiques et
suggestions. Aux responsables de la DPI/Katanga de comprendre la situation de
l'apport du contrôle fiscal dans la maximisation des recettes
publiques.
c) Intérêt scientifique
Cette étude sert de cadre de référence
aux générations futures dans le domaine fiscal. Ce travail va
servir des bases des données aux recherches ultérieures dans le
domaine de la fiscalité. Ce travail apporte par ailleurs un plus dans la
réflexion scientifique et de proposition des solutions à ces
problèmes de maximiser les recettes qu'accuse les régies
financières en général particulièrement la
DPI/Katanga.
3. Etat de la question
La complémentarité dans la recherche
scientifique demeure indispensable pour la réussite d'un travail
scientifique. Toute étude qui se veut scientifique pour être
efficiente doit faire usage de la littérature existence sur le sujet.
L'état de la question est une étape à
laquelle un chercheur est passionné connait comment les autres
chercheurs ont posé, décomposé, analysé ou
solutionné un problème analogue sous d'autres creux, horizons ou
certaines époques.1(*)
L'état de la question peut être entendu comme une
étape nécessaire dans le processus de l'élaboration de
tout travail scientifique. Il consiste en un inventaire des travaux
antérieurs ayant trait à notre sujet de recherche.
Pour ce faire nous ne pouvons pas croire être le premier
à traiter ce domaine de recherche. Nous devons noter que des points de
ressemblance peuvent paraitre d'une manière ou d'une autre mais nous
tenons à circonstance certaines limites qui séparent les
recherches antérieures de notre étude pour ne pas rédiger
de la même manière.
Dans nos recherches nous avons parcouru quelques travaux
écrits de certains auteurs qui traitent sur la fiscalité. Parmi
eux nous avons entre autres :
· MUKINI MPUNGU, dans son ouvrage intitulé :
« L'incidence de l'impôt direct et indirect dans la
maximisation des recettes dans une régie
financière » ; Cas de la DPI/Katanga. Dans ce travail
l'auteur cherchait à élaborer un modèle
prévisionnel des contributions en fonction des différents types
d'impôts.2(*)
· OMOMBO KALUME Bienvenu, dans son ouvrage
intitulé : « L'impôt comme moyens de financement le
plus efficace du budget de l'Etat dans le développement du
pays » ; cas de la DGI/Katanga, selon cet auteur, estime que
l'impôt est même un instrument de développement du pays, et
sa part dans le budget public constitue l'une des ressources les plus
efficaces.3(*)
· FAMBA KASONGO Yvette ; dans son travail
intitulé : « L'apport du contrôle fiscal dans le
recouvrement de l'impôt sur le véhicule et son impact dans la
maximisation des recettes de la DRKAT » (Cas de la DURL) selon lui,
fait remarquer le bien fait de l'apport du contrôle fiscal de
l'impôt sur le véhicule est le recouvrement forcé, ce qui
permet à la DRKAT de maximiser les recettes publiques.3(*)
· MUSHIYA KALONGA Rachel, dans son travail
intitulé « Le contrôle de la fraude fiscale et son
apport dans les recettes douanières de l'exportation et
l'importation » Cas de la DGDA/Katanga. Cet auteur cherchant à
appuyer le système de guichet unique et le système
informatisé qui permettent des contrôler les fraudes fiscales et
qui apportent une grande contribution des recettes publiques.4(*)
Tous ces auteurs ont abordé le problème de la
maximisation des recettes fiscales, tel qu'il est ressenti à des
endroits bien différents. Car les difficultés de maximiser les
recettes dans une régie financières ne se présentent pas
de la même manière.
Dans le cadre de notre travail, l'originalité de ce
travail repose sur la problématique du contrôle fiscal de la
DPI/Katanga dans la maximisation de recettes publiques. Sa particularité
est que nous voulons faire voir aux fiscs l'avantage du contrôle fiscal
et les inconvénients de la fraude fiscale.
Après avoir passé en revue les analyses
antérieures : ce qui nous a permis de dégager
l'originalité de notre recherche.
4. Problématique
La problématique se définit comme étant
l'ensemble des problèmes qui suscitent une science, un sujet
d'étude. Elle peut être passée de façon affirmative
ou interrogatoire.5(*)
La problématique est l'ensemble des idées qu'on
se fait sur une étude avec toutes les questions que celles-ci posent
auxquelles on pourra tenter d'y proposer des solutions.6(*)
La problématique s'est définie selon le
dictionnaire usuel comme étant « un ensemble des questions que
la science ou la philosophie pose ».7(*)
Pour nous, ou pour notre part, nous disons que la
problématique est la première étape de l'enquête
scientifique qui implique au chercheur de pousser loin sa pensée pour la
compréhension d'un fait donné où il soulève des
questions auxquelles il tentera d'y répondre.
D'une manière générale, le système
fiscal congolais est caractérisé par un certain nombre des
problèmes auxquels nous pouvons noter l'administration fiscale
pléthorique du fait de l'incompétence d'une bonne partie de son
personnel. Ce qui favorise la fraude et l'évasion fiscales
généralisées expliquant la modicité des recettes
par rapport au PIB. A ce problème s'ajoute un contrôle fiscal de
complaisance, si non totalement absent dans certains secteurs comme le cas
l'impôt qui entre dans les attributions de la DPI.
Cependant, l'analyse de la fiscalité congolaise conduit
au constant selon lequel le mode de recouvrement par contact entre les ajouts
du fisc et les contribuables est à la base de la corruption, la
concussion, le faux et usage de faux, la vente illicite et la surfacturation
des documents officiels.
Eu égard à ce qui précède, nous
proposons à titre de problématique les questions que
voici :
- Quel peut être l'apport du contrôle fiscal de
la DPI/Katanga dans la maximisation des recettes publiques?
- Quelle peut être la politique fiscale appliquée
par la DPI/Katanga dans la maximisation de ses recettes publiques?
5. Hypothèse
L'hypothèse est la proposition des réponses aux
questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche
formulée en de terme tel que l'observation et l'analyse puissent fournir
une réponse.8(*)
L'hypothèse tend : « à formuler
une réaction entre des faits significatifs, sous l'aspect d'une loi plus
ou moins générale. Et le sens de l'hypothèse, même
plus ou moins précise oriente au moins très largement la
sélection des faits observés. Ceux-ci étant
ressemblés, on peut alors essayer de les interpréter en
déduisant une hypothèse qui vérifie, constituera un
élément possible de la théorie ».9(*)
Pour notre part, nous disons que l'hypothèse
dépend du niveau culturel dans lequel se développe la discipline.
C'est l'ensemble des réponses provisoires sur un problème
d'études, lesquelles attendent une vérification.
En réponse à nos préoccupations, nous
soumettons des propositions suivantes :
· L'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga
dans la maximisation des recettes publiques apporterait un plus dans le budget
de l'Etat pour couvrir les charges publiques, sur le développement
socio-économique de la province, cet apport est remarqué
lorsqu'il y a une amélioration sur le taux des recettes
réalisées comparativement aux années prévues. Nous
supposons que le DPI réalise des bonnes performances dans le
contrôle, dès lors que les missions lui assignées sont
atteintes.
· La politique fiscale de maximiser les recettes serait
de conscientiser les redevables, la motivation des agents et cadres. La DPI
étant une régie financière ayant reçu de l'Etat
congolais la prérogative exclusive d'encadrer toutes les recettes
fiscales de l'impôt direct et indirect, devrait forcement recouvrir
l'impôt sur toute l'étendue de la province, le contrôle
devait être bien entretenu par le service compétent, le
contrôle doit s'effectuer à l'intérieur et à
l'extérieur.
6. Méthodes et techniques de recherche
6.1. Méthode de recherche
La méthode est une démarche intellectuelle qui
consiste à analyser, comprendre, interpréter un fait ou un
phénomène en vue d'atteindre un objectif.10(*)
La méthode se définit dans le dictionnaire
Larousse comme une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver
à connaissance ou la démonstration d'une
vérité.11(*)
Dans notre travail, nous allons recourir à la
méthode de comparative, comparer, « c'est confronter deux ou
plusieurs faits pour déceler les ressemblances et les différences
qui existent entre eux ».12(*)
La méthode comparative conduit à l'explication
des faits sociaux dans la mesure où elle permet de déceler le
lien de causalité ou le facteur générateur des
différences ou des ressemblances constatées entre les faits
comparés.
C'est à travers cette méthode que nous allons
émettre un jugement, en nous référant aux résultats
des différentes recettes réalisées et celles
prévues pour notre période d'études. Nous avons d'abord
observé la réalisation des recettes de l'impôt pour une
période bien précise, comparé ces recettes par
après les conséquences dans le même ordre d'idées
pour voir si ces recettes augmentent en année par année.
6.2. Techniques de recherche
La technique est un moyen d'atteindre un but, mais qui se
situe au niveau des faits ou des étapes pratiques. Elle peut être
comprise comme un outil de recherche qui nous permet de récolter des
données dans un niveau ou encore, de produire ou d'attraper quelque
chose ici donnée.13(*)
Les techniques de recherche sont des procédés
opératoires, des moyens concrets de collecter de données
intégrées par des méthodes de recherche.
Dans notre travail, nous avons recouru aux techniques
ci-après :
a) Technique documentaire
Cette technique consiste à étudier et à
analyser les documents pour arriver à définir les faits de
phénomènes dont les documents portant de traces. Cet instrument
nous a conduits à la consultation des condensés statistiques de
la Banque Centrale du Congo, bulletins annuels de la DPI/Katanga, rapports
d'étape, rapports annuels publiés par la banque centrale du
Congo, des journaux officiels, articles, ouvrages scientifiques et autres
documents en rapport avec notre sujet d'étude.
b) Technique d'interview
Elle est une technique qui a pour but d'organiser un rapport
de communication verbale entre deux personnes l'enquêteur et
l'enquêté afin de permettre à l'enquêteur de
recueillir certaines informations de l'enquêté concernant un sujet
précis.
Grace à celle-ci nous avons récolter des
données nécessaires à ce travail par des entretiens que
nous avons eu avec le personnel de la DPI/Katanga, de la direction des
études (département des statistiques financières,
département de l'économie, département de finances
publiques), de la direction des comptes courants de la BCC et du
Ministère de finances.
7. Délimitation du sujet
De par son intitulé, ce travail suggère un
domaine d'investigations plus étendue et plus complexe. Il implique un
certain nombre de limitation, étant donné que traiter la
totalité de ce sujet conduirait inévitablement ou
débordement certains.
7.1. Délimitation dans l'espace
Notre travail va se limiter au niveau de la province du
Katanga, cadre de recherche est précisément la Direction
provinciale des impôts du Katanga (DPI/Katanga).
7.2. Délimitation dans le temps
Nous parlerons de la période de Cinq ans soit de 2018
à 2012, une période très courte en réalité,
mais assez riche pour arriver au bout de notre étude qui est
marquée par le changement économique de la ville et à une
croissance des recettes budgétaires.
8. Subdivision de travail
En dehors de l'introduction générale et la
conclusion, notre travail comporte trois (3) chapitres :
· Le premier chapitre traite sur les
généralités qui décrit les cadres conceptuels et la
présentation de l'institution d'études ;
· Le deuxième chapitre est consacré aux
approches théoriques du contrôle fiscal et la maximisation des
recettes ;
· Le troisième chapitre enfin est consacré
à l'analyse de l'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga dans
la maximisation des recettes publiques.
CHAPITRE I. LES GENERALITES.
Dans ce chapitre, nous parlons des
généralités de notre travail d'étude. Il s'agit de
donner quelques concepts de bases et connexes qui se réfèrent
à notre sujet d'étude, ainsi la présentation de notre
champs empirique.
1.1. CADRES CONCEPTUELS
1.1.1. Définition des concepts de base.
1. Fiscalité
Le terme « fiscalité » tire son
origine de « fisais » qui vient du latin, qui signifie
« panier » que les romains employaient pour recevoir de
l'argent. Il a donné également naissance au fisc, qui
désigne couramment l'ensemble des administrations publiques qui ont en
charge l'impôt.14(*)
Toutefois, l'ensemble de source sur la fiscalité
c'est-à-dire de traces sur le fait fiscal, est liée à
l'évolution des appareils de l'administration publique, à la
politique du gouvernement, au projet critique du législateur, aux
commentaires des intellectuels et parfois, souvent même aux
intérêt de partenaires sociaux tant nationaux qu'étrangers.
Ainsi donc, l'augmentation de charge publique est le premier
aspect quantitatif de l'évaluation de la fiscalité.
La fiscalité renseigne à la fois le
système de perception des impôts et l'ensemble de lois qui
régissent les procédés de perception. Le concept
évoque aussi l'ensemble des impôts qui sont en vigueur dans un
pays à une époque déterminée.
La fiscalité est un révélateur du
pouvoir, elle permet d'observer les rapports multiples entre la dynamique des
structures économiques et les politiques de l'Etat, entre les finances
publiques et la légitimité du pouvoir, entre le gouvernement et
les différents partenaires sociaux, entre les normes politiques et les
hommes d'affaires.
Elle est un observatoire privilège pour mieux
comprendre l'évolution des rapports entre l'Etat et la
société. Toutefois, il est nécessaire de retenir que la
fiscalité est un terme générique regroupant l'impôt,
son rôle, ses caractéristiques et ses principes.
2. Contrôle fiscal.
L'administration fiscale congolaise dispose du pouvoir de
contrôler les déclarations fiscales et tous les actes
utilisés pour l'Etablissement de l'impôt tant pour les personnes
physiques que pour les personnes morales.
Le contrôle fiscal est l'action menée par un ou
des représentations du trésor public en de vérifier que
les déclarations fiscales faites par le contribuable personne physique
ou morale sont en concordance avec les éléments dont disposent
l'administration fiscale.
3. Recette fiscale
Les recettes fiscales désignent
l'ensemble des revenus générés par le système
fiscal d'un Etat, c'est-à-dire par les impôts sur la production et
les importations, les impôts courants sur le revenu et le patrimoine et
les cotisations sociales.15(*)
Recette, c'est le total de ce qui est reçu en argent
par un Etablissement commercial, industriel ou public pendant une
période donnée.
Les recettes fiscales totales constituent un agrégat
comprenant :
v Les impôts sur la production et les importations tels
que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les droits perçus sur
les importations, les accises, les impôts à la
consommation ;
v Les impôts concourent sur le revenu, le patrimoine,
tels que l'impôt sur le revenu des personnes physiques et des
sociétés, l'impôt sur les plus-values, les taxes
liées à la propriété et à l'utilisation de
voiture par les ménages ;
v Les impôts sur le capital, tels que les droits de
succession, l'impôt sur les donations, ainsi que les
prélèvements occasionnels ou exceptionnels sur les
capitaux ;
v Les cotisations sociales effectives versées par les
employeurs, les salariés, les travailleurs indépendants et les
personnes sans emploi, volontairement ou en vertu d'obligation légales,
afin de financer l'assurance contre les risques sociaux (maladie,
invalidité, vieillesse, perte d'un Epoux, etc.).
4. Maximisation.
Maximisation c'est le fait d'atteindre le maximum. Il est
important de signaler par ailleurs que, la maximisation est concept très
étendu qui a plusieurs aspects et sa mesure est très
délicate.16(*)
En économie, la maximisation est le processus pour
lequel une entreprise détermine le niveau des prix et de sortie qui
renvoie le plus grand profit.
5. Régie Financière
Une régie financière est l'ensemble des
directions générales du ministre des finances chargé des
recettes : impôts directs, impôts indirects, droit de douanes,
etc.
Une régie financière est un système dans
lequel l'administration garde la responsabilité de la gestion, de
l'entreprise ou du service, qui est effectuée par des particuliers
rémunérés par des primes de gestion.
1.1.2. Définition des concepts connexes
1. Impôt
L'impôt est une prestation pécuniaire ou
prélèvement pécuniaire opéré par le citoyen
d'une nation par voie d'autorité à titre définitif et sans
contrepartie visible, en vue de couvrir les charges publiques et permettre
à l'Etat d'effectuer certaines interventions dans le domaine
économique et social. L'impôt est perçu par voie
d'autorité auprès des particuliers, l'impôt n'a pas de
contre partie17(*)
2. Parafiscalité.
La parafiscalité recouvre l'ensemble des taxes et des
redevances obligatoires perçues au profit des personnes publiques ou
privées autres que l'Etat, les collectivités locales ou les
établissements publics.
Elle est l'ensemble de prélèvements obligatoires
effectués sur les particuliers ou sur les entreprises, afin de financier
un ensemble déterminé de prestation spécifique18(*)
3. Taxe
A la différence de l'impôt, la taxe est une
contribution non imposable, il suffit seulement d'exercer une activité
économique, que vous allez payer. C'est le pris acquitté par
l'usager d'un service public en contre partie fournie.
4. TVA
La TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est un impôt
général sur la consommation qui frappe tous les biens et ses
vices de toute origine consommés ou utilisés à
l'intérieur du pays.
Elle est une taxe unique à paiement perçu
à chaque stade du circuit économique d'un produit et
supporté par le consommateur final.
5. Apport
Un apport est une contribution à une participation
à une oeuvre ou à une action, c'est procurer quelque chose.
6. Dépense.
Les dépenses publiques sont l'ensemble des charges
réalisées par les administrations publiques. Leurs financement
est assuré par les recettes publiques (impôt, taxe et autres
cotisations sociales) et par le déficit public.19(*)
1.1.3. Présentation du Champ d'investigation.
1.1.1.1. Présentation de l'institution
1.1.1.1.1. Dénomination
Le milieu dans lequel nous avons mené notre
étude se dénomme « Direction provinciale des
impôts du Katanga » en sigle DPI/Katanga placée sous
l'autorité de la direction générale des
impôts/Kinshasa.
1.1.1.1.2. Situation géographique
L'administration générale des impôts se
trouve pratiquement à Kinshasa au numéro 32, croisement des
avenue des Marais et province orientale, dans la commune de la Gombe, au niveau
du Katanga, la Direction se trouve dans la ville de Lubumbashi, au
numéro 12 de l'avenue SENDWE dans la commune de Lubumbashi.
1.1.1.1.3. Aperçu historique
La direction générale des impôts, DGI en
sigle est un service public placé sous l'autorité directe du
ministère ayant les finances dans ses attributions.
Avant la création de la direction
générale des contributions au mois de Mars 1988, ce service
existait sous forme d'une direction parmi les neuf autres directions qui
dépendaient de ce ministère. Jadis, cette direction n'avait
aucune autonomie financière ni administrative. En son sein, elle n'avait
que quatre divisions au niveau central et une division provinciale dans chaque
province du pays.
Ces divisions correspondaient dans chaque province à
des bureaux. Le législateur a trouvé que cette structure
n'était pas efficace pour maximiser les recettes de l'Etat, c'est ainsi
que le 10 Mars 1988, sur ordonnance présidentielle n°088-039 qu'il
a été créé un service public dénommé
« Direction générale des contributions »
daté d'une autonomie financière et administrative ayant pour but
la gestion de toutes les missions d'assiettes et des recouvrements de
l'impôt dans tout le pays pour la maximisation des recettes fiscales.
La direction ainsi créée compte alors neuf
directions au niveau central et dans chaque province du pays une direction. La
route directe est assurée par un directeur général qui,
lui aussi est secondé d'un directeur général adjoint, tous
nommés et éventuellement demis de leurs fonctions par le
président de la République.
La création de la direction générale des
impôts est le changement de mode de paiement des recettes envers l'Etat.
En effet, avec la loi n°005/2003 du 13 mars 2003 portant restauration du
terme « impôts », le mot contribution est
réputé, remplacé par le terme impôt dans tous les
textes légaux et réglementaire en matière fiscale. Il
s'agit de marquer une instance sur le caractère obligatoire de l'apport
de tous les contribuables congolais ou résident à la constitution
nationale car, aux yeux du législateur le terme impôt symbolise
mieux la contrainte attachée à la participation de chaque
contribuable aux charges publiques.
Ainsi par le décret n°017/2003 au 02 Mars 2003, la
direction générale des impôts venait être
créée avec comme mission exercer, dans le cadre des lois et
règlements en vigueur, toutes les missions et prérogatives en
matière fiscale, en l'occurrence celles relatives à l'assiette,
au contrôle, au recouvrement et au contentieux des impôts, taxes,
redevances et prélèvement à caractère fiscal.
A cet effet, la direction générale des
impôts est chargée d'étudier et de soumettre à
l'autorité compétente les projets de loi, de décret et
d'arrêté en la matière.
Elle doit être consultée pour tout texte ou toute
convention à incidence fiscale ou tout agrément d'un projet
d'investissement à un régime fiscal dérogatoire la
direction générale des impôts exerce ses
compétences, de manière exclusive, sur toute l'étendue du
territoire nationale.
1.1.1.1.4. Structure organique
La direction générale des impôts est
dirigée par un directeur général et assisté par
deux directeurs généraux adjoints nommé et, le cas
échéant, relevés de leurs fonctions par le
président de la République sur proposition du ministre ayant les
finances dans ses attributions.
Elle comprend une administration centrale est composée
de la direction générale et des directions centrales
suivantes :
- Direction des ressources humaines ;
- Direction de la gestion budgétaire et des services
généraux ;
- Direction de l'information ;
- Direction des études, de la législation et du
contentieux ;
- Direction de la taxation et de la documentation ;
- Direction du contrôle fiscal ;
- Direction du recouvrement.
La direction opérationnelle est la direction des
grandes entreprises, DGE en sigle. Elle est chargée de la gestion de
l'ensemble des opérations fiscales des entreprises, personnes physiques
ou morales, dont les chiffres d'affaires annuel est supérieur à
l'équivalent en francs congolais à 400 000FC.
Elle s'occupe notamment de la tenue des dossiers uniques, du
contrôle, du recouvrement et du contentieux de ces entreprises en ce qui
concerne tous les impôts et autres droits relevant de la
compétence de la DGI.
Elle exerce également sa compétence en
matière de gestion des ressources humaines, de gestion budgétaire
et des services généraux et d'informatique.
Elle peut disposer des antennes dans les provinces. La
direction urbaine et les directions provinciales son chargées, dans leur
ressort, des tâches non dévolues à l'administration
centrale et à la DGE.
Elles disposent des services extérieurs, à
savoir les centres des impôts (CDI) et les centres d'impôt
synthétiques (CIS).
Les CDI sont chargés de gérer les contribuables
dont le chiffre d'affaires annuel est situé entre l'équivalent en
franc congolais de 50 001 FC et 400 000FC et les CIS, ceux dont le
chiffre d'affaires annuel est situé entre l'équivalent en francs
congolais de 10 001FC et 50 000FC.
La direction générale des impôts dispose
d'une inspection des services placée sous l'autorité directe du
directeur général.
1.1.1.1.5. Les impôts gérés par la DG.
A. Les impôts réels :
- Impôt sur la superficie des propriétés
financière bâties et non bâties : (EAD)
- Impôt sur les véhicules : (EAD)
- Impôt sur la superficiel des concessions
minières et d'hydrocarbures. (EAD).
B. Les impôts cédulaires sur les revenus
- Impôt sur le revenu locatif : (EAD)
- Impôt mobilier ;
- Impôt sur le revenu professionnel (impôt sur les
bénéfices et profits et impôts professionnels sur
rémunération)
C. L'impôt sur le chiffre d'affaires à
l'intérieur.
La direction générale des impôts recouvre
aussi les factures émises par le gouvernement, les entreprises et les
services publics qui sont rendues exigibles par elle.
Conformément à la constitution de la
République Démocratique du Congo, spécialement en son
article 204 point 16, les impôts ci-après relèvent de la
compétence des provinces :
- L'impôt foncier ; (EAD)
- L'impôt sur les véhicule ; (EAD)
- L'impôt sur les revenus locatif (EAD)
FONCTIONNEMENT DE LA DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU
KATANGA.
La Direction provinciale.
La Direction provinciale des impôts du Katanga est
chapeautée par le directeur provincial qui dépend de la direction
générale des impôts de Kinshasa suivie d'un corps
d'inspecteurs. Ensuite viennent des chefs de différentes divisions et
enfin les chefs de bureaux et les agents.
Le directeur provincial assume les responsabilités
ci-après :
- Il coordonne les activités des agents placés
sous son contrôle et assure le relais entre les agents de sa direction et
le directeur général ou son adjoint devant lequel il est
responsable des actes administratifs posés par ceux-ci ;
- Il conçoit la politique de gestion administratives
de ses subordonnées et supervise les différentes actions de ces
derniers ;
- Il décide dans les matières de sa
compétence et donne ses avis dans toutes celles qui ne les sont pas.
Les divisions
Dirigées par les chefs de division qui assurent les
fonctions suivantes :
- Ils assument la coordination primaire des activités
des bureaux afin de faciliter de coordination du directeur à
l'échelon le plus élevé ;
- Ils décident dans toutes les matières de leurs
compétences et donnent les avis dans toutes celles qui ne le sont pas.
Il faut noter aussi que les centres des impôts du type A
ou centre d'impôts synthétiques sont dirigés
également par les chefs de division.
Les Bureaux.
Composés des cellules des vérifications
polyvalents, des taxateurs, des huissiers fiscaux, des receveurs et des
chercheurs sont supervisés au même titre que les centres des
impôts synthétiques de type B par les chefs de bureaux.
Les chefs de bureaux assument :
- La collecte et le stockage de l'information ;
- L'étude et la préparation des projets de
décisions ;
- L'exécution directe de toutes les tâches
administratives ;
- La constitution des dossiers ;
Ils décident dans les matières de leur
compétence et donne les avis dans toutes celles qui ne les sont pas.
Fonctions de collaboration et d'exécution.
a. Attaché de bureau : il accompli toutes les
tâches qu'implique l'exécution d'une décision, d'un ordre,
d'une mesure d'ordre administratif légal ou réglementaire sans
l'autorité du chef de bureau ;
b. Agent de bureau : il accompli toutes les tâches
qu'implique l'exécution sous l'autorité de l'attaché de
bureau ;
c. Agent auxiliaire : accompli toutes les tâches
d'exécution sous l'autorité d'un agent de bureau ou d'un autre
agent hiérarchiquement plus gradé ;
d. Huissier : accompli les tâches subalternes
d'exécution.
Attribution des divisions
Le cadre organique actuel reconnait à la direction
provinciale des impôts/Katanga neuf divisions, à savoir :
1. L'inspection provinciale des services
Elle a pour objectif de surveiller la bonne marche des
services, la régularité des procédures, la discipline des
agents et la conformité des statistiques. Elle assure donc le
contrôle interne ses services et aussi réalise des missions
d'enquêtes diverses.
2. La division des ressources humaines
Cette division est composée de deux bureaux :
- Le bureau de gestion du personnel
- Le bureau paie
Cette division se charge à la fois de gestion de tous
les dossiers des agents et fonctionnaire de la direction provinciale des
impôts ainsi que leurs rémunérations. C'est celle qui
s'occupe de préparer les diverses affectations et de proposer les
décisions des procès verbaux d'ouverture d'action disciplinaire
à l'endroit des agents et cadre qui ont commis des forfait et celle
s'occupe enfin de la formation encours de carrière des agents et cadres.
3. La division de la gestion budgétaire et des
services.
Celle-ci a quatre bureaux notamment :
- Le bureau de la gestion des crédits et
dépenses
- Le bureau de la gestion des imprimés des valeurs
- Le bureau de la gestion des meubles et des immeubles
- Le bureau de la gestion des matériels, des charrois
et d'expédition.
Elle a pour attribution :
La gestion des crédits alloués, la coordination
et le suivi de la gestion de la part des pénalités et la gestion
des biens meubles et immeubles mis à la disposition de la DPI/Katanga.
4. La division de l'informatique.
Elle comprend deux bureaux, celui du suivi d'application et de
maintenance, elle s'occupe de l'élaboration de la stratégie de
l'information du système d'information, de l'information des services,
de l'analyse, le développement, la gestion des systèmes
d'exploitation et de l'assistance technique en matière des services.
5. La division de la taxation et documentation.
Elle comprend deux bureaux, celui de taxation et celui de
documentation, cette division est chargé : de la tenue, de
l'actualisation, de la gestion du système centralisé de la
définition des orientations en matières d'identification des
contribuables et de suivi des performances des contribuables et de suivi des
performances des services gestionnaires au niveau provincial.
6. La division du contrôle fiscal
A son sein elle comprend deux bureaux et quatre brigades
à savoir :
- Le bureau recherche et contrôle fiscal
- Le bureau programmation.
Chaque bureau à deux brigades de recherches, de
contrôle fiscal, de vérification et de programmation.
Cette division a pour attribution :
- L'élaboration de programme de recherche et de
recouvrement ;
- La tenue de la mis à jour d'une banque des
données de recouvrement ;
- La coordination des programmes de contrôle
fiscal ;
- La fixation des objectifs qualitatifs et quantitatifs de
contrôle ;
7. La division de recouvrement.
Cette division est subdivisée de la manière
suivante :
- Bureau recette provinciales ;
- Bureau précompte BIC ;
- Bureau véhicules ;
- Bureau apurement et attestation fiscal
Elle a pour attribution tant au niveau provincial qu'au niveau
national :
- La définition de la stratégie ainsi que des
objectifs quantitatifs et qualitatifs en matière du
recouvrement ;
- L'évaluation des performances des services
opérationnels et la consolidation de résultats en matière
de recouvrement ;...
8. La division des affaires sociales.
Elle comprend aussi deux bureaux, celui des relations
publiques et voyage et celui de loisirs. Elle a pour attributions :
- De veiller aux relations entre les agents et les cadres
ainsi que entre le service et les contributions ;
- De gérer en bonne et due forme, les
équipements des joueurs ainsi que leur entretiens ;
- De faire un suivi régulier au centre de formation
médical auquel la DPI/Katanga est abonné est organisé le
cas échéant, une mutualité de secours en cas de
décès ou des interventions des maladies graves des personnes de
premier degré des agents et cadres.
9. La division des contentieux.
Elle est subdivisée en deux bureaux, dont celui des
instructionsdes réclamations et celui des informations contribuables.
Elle est chargée :
- De l'instruction des dossiers soumis au directeur provincial
ou évoqués par lui ;
- De traiter tous les cas litigieux entre l'administration
fiscale et les contribuables ayant introduit dans le délai leurs
réclamation qui sera instruit par l'autorité fiscale afin
d'arriver à partager les parties en conflits ;
- Du suivi des instantes en cours dans les cas de recours
juridictionnel :
- De l'assistance, le cas échéant, des services
opérationnels dans le traitement des dossiers importants.
DIRECTION PROVINCIALE
SECRETARIAT
INSPECTION PROVINCIALE
D. GEST. BUDGT ET SERVICES GENERAUX
DIVISION RESSOURCES HUMAINES
DIVISION INFORMATIQUE
DIVISION DE TAXE ET DE DOCUMENTATION
DIV. CONT. FISCAL
DIV. RECOUVREMENT
DIV. DES CONTENTIEUX
DIV. DES
AFFAIRES SOCIALES
B. GEST. CREDIT ET LICENCE
SECRETARIAT
SECRETAIRE
SECRETAIRE
G. IMPRIME DE VALEUR
B. DE BUDGET DU PERS.
BUREAU PAIE
BUREAU DE TAXATION
B. CHARDIT ET EXPL.
B. SUIVI D'APPLIC
BUREAU MAINTENANCE
BUREAU DE DOCUMENTATION
SECRETARIAT
B. COOR. CONTROLE
2° BRIGADE
3° BRIGADE
B. RECHER.
1° BRIGADE
B. RECETTE PROV.
B. VEHICULE
B. APPURT TESTATION
SECRETAIRE
B. RECOUVR. BI
B. INST DE RECLAMAT
SECRETARIAT
B. INFO CONTRIBUABLE
B. AFFAIR
B. REL. PUBLIC
CENTRE DES IMPOTS SYNTHETIQUES DU GROUPE A
CENTRE DES IMPOTS SYNTHETIQUES DU GROUPE B
SECRETARIAT
B. DE L'INFORMATIQUE
B. TAXATION RECH ET REC
B. CONTROLE FISCAL
B. RECOUVREMENT
CELL INFORMATIQUE
CELL TAX DOC RECHER ET RECETTE
CELL CTRL FISCAL
CELL CRTL RI
CELLULE SUIVI DES APPLICATION
CELLULE GEST PERSONNEL
CELLULE CONTROL
CELLULE ATTESTATION FISCALE
CELLULE SUIVI DES MAINTENANCE
CELLULE GEST DOSS DE DEC
CELLULE VERIFICATION
CELLULE VERIFICATION
CELLULE STATISTIQUE
S/C ENR ET DERT
S/C GESTION DES
S/C ENR ET GEST
S/C RET ET STATISTIQUE
S/C ATTEST FISC ET APPL
S/C CTR/PCX PROGRAMME
S/C VERIFICATION
S/C GEST
SECRETARIAT
2.3.2. ORGANIGRAMME DE LA DPI/Katanga
Source : Direction des ressources humaines de la
DPI/Katanga
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE SUR LE CONTROLE
FISCAL DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES
II.1. LE SYSTEME FISCAL CONGOLAIS
2.1.1. LES RECETTES FISCALES
Avant d'aborder ce point, il nous parait nécessaire de
souligner ici que, le système fiscal congolais est déclaratif
c'est-à-dire, c'est le contribuable lui-même qui déclare
ses biens.
II.1.2. SORTE D'IMPOTS
En RDC, il existe deux sortes d'impôt
Ø IMPOTS DIRECTS
Ø IMPOTS INDIRECTS
Est celui dont la charge est supporté
définitivement par la personne visée par la loi, l'assujettie n'a
pas la possibilité de s'en dégager en le récoltant sur
quelqu'un d'autre.20(*)
Celui qui paie cet impôt, c'est la même personne
qui le supporte. Il comprend l'impôt réel et l'impôt
cédulaire sur le revenu. En d'autre terme l'impôt direct est celui
qui touche le contribuable sans interposition entre l'administration fiscale et
le contribuable.
1.1. IMPOT REEL
Est celui qui frappe une opération, un bien ou une
somme d'argent uniquement dans sa nature, sa valeur monétaire, ou sa
quantité, abstraction faite de la personne du contribuable.21(*)
1.1.1. Impôt foncier ou impôt sur la superficie des
propriétés foncières bâties ou non bâties
Cet impôt, frappe la jouissance d'un bien immobilier ou
sa propriété, la loi stipule que l'impôt foncier comporte
deux assiettes fiscales à savoir :
· Les propriétés foncières
bâties
· Les propriétés foncières non
bâties
L'arrêté ministériel n° 020 du 08
octobre 1997 modifiant certaines dispositions en matière d'impôt
réel, la quelle actuellement en vigueur prévoit une imposition
mixte, les villas sont imposable par mètre carré (m2)
de superficie et les autres constructions et terrain restent imposables
parfaitement. Dans le deux cas, les tous sont fixés en fonction de rang
de localité.
Cet impôt, a été
rétrocédé aux entités territoriales
administratives, qui est géré par la direction provinciale des
recettes du Katanga « DR/KAT » en sigle
1.1.2. Impôt sur les Revenus
L'impôt sur les revenus est consacré par
l'ordonnance loi n° 69-089 du 10 Février 1969 telle que
modifié et complété à ce jour. Cet impôt
comprend trois catégories d'impôts à savoir :
1. L'impôt sur les Revenus locatifs
Il est payé par le propriétaire d'un ou
plusieurs immeubles ou terrain donnés en locations. Toutefois, lorsqu'un
locataire donne à son tour aussi en location une partie du
bâtiment qu'il a logé, il devient aussi assujetti de l'impôt
sur les revenus locatifs22(*).
En ce qui concerne ces impôts, les exemptions
prévues sont en faveur de l'état, des entités
politico-administratives et des organismes publics qui n'ont d'autres
ressources que cette provenant des subventions budgétaires ou la gestion
des assurances sociables. De même, sont aussi concerné par cas
exemption.
Les institutions religieuses, organismes philanthropique, les
ASBL, les établissements d'utilité publique et les organismes
internationaux.23(*)
2. Impôt Mobilier
L'imposition mobilière est payée sur les revenus
de capitaux mobiliers investis au Congo et il s'applique sur :
- Les revenus d'actions et ceux des obligations à
charge des sociétés par action
- Les revenus des parts des associés non actifs dans
les sociétés par action :
· Allais dans les sociétés par action aux
membres du conseil d'administration
· Les montants net des redevables
· Les remboursements totaux ou partiels des parts
sociales aux actionnaires aux associer dans la mesure où ils comprennent
des moyens d'auto financement
Les redevables réels de cet impôt sont les
sociétés ou personnes physiques de droit commun. La
débitions de ces impôts est entrainée par la mise à
la disposition des bénéficiaires de leurs revenus.
L'impôt mobilier est annuel, cependant, pour toutes les
sociétés étrangères installées en R.D.C, la
déclaration doit être faite au plus tard le 10 Avril de l'exercice
comptable qui est celui pendant lequel les revenus ont été
réalisés. Les taux y afférents fixés sont 50% sur
les sociétés étrangère de leurs revenus mobiliers
40% sur leur bénéfices comptables corrigés fiscalement.
3. Impôt sur le revenu professionnel
Ce type d'impôt comprend :
- Les bénéfices de toute entreprise commerciale,
industrielle ou celle de prestation des services ;
- Les rémunérations diverses de toute personne
phtisique rétribuée par un tiers sans être liée par
un contrat d'entreprise ;
- Les profils réalisés par des agents oeuvrant
dans les professions libérales ;
1.1.3. L'impôt sur les bénéfices des
entreprises
Cet impôt est établi sur les résultats
bénéficiant réalisés pour toute entreprise
commerciale, industrielle, ou celles des prestations des services. Toutes fois,
la notion de celle du point de vue comptable.
Pour être fiscal, le résultat comptable doit
être corrigé par l'augmentation de la déduction des
réintégrations éventuelles et par la diminution des
déductions éventuelles. Ainsi, on entend par
réintégration l'ensemble des charges comptables non
déductibles, du point de vue fiscal et la déduction comprend des
produits d'exportation finalement déductibles ainsi que les pertes
professionnelles admises du point de vue fiscal.
Cet impôt est dû pour une année. Toutefois,
vu la permanence des charges publiques, il a été institué
en matière d'impôt sur les bénéfices de
sociétés un système de perception par
prélèvement des acomptes provisionnels. Les acomptes provisionnes
c'est pour les structures refermées c'est-à-dire là
où on a déjà modernisé l'administration fiscale
(exemple : DGE et CDI), les précomptes BIC c'est les structures non
reformée.
Les acomptes calculés sur base du
bénéfice fiscal de l'exercice fiscal précèdent,
doivent éventuellement être majorés et doivent par
conséquent être perçu respectivement avant le 01/09/N et
avant le 02/12/N ainsi que la dernière perception doit être avoir
lieu avant le 01/04.n1 dans l'ordre de 40%, 40%, et 20% toute
régularisation tant qu'en faveur du contribuable qu'à celle de la
fiscalité doit être exactement calculé. Par ailleurs,
lorsque le résultat s'est réellement avéré
déficitaire, la loi prévoit des impositions minimales
précises. L'impôt dépend des catégories des
contribuables, lorsqu'il s'agit des personnes morales, le faux d'impôt
sur le bénéfice est fixé à 40% et pour des
personnes physiques de droit commun, le taux est fixé à 30%.
Néanmoins, lorsque le résultat de l'exercice
s'avéré déficitaire, l'article 92.1 du code des
impôts prévoit les impositions minimales (1/100 du chiffre
d'affaire déclaré).
II.2. IMPOT INDIRECT
L'impôt indirect ou impôt sur la dépense
vise les revenus mais ne les frappe pas en tant que tels. Il le souscrit dans
leur emploi lors des achats des biens ou des services au même de la
consommation. Il est destiné à être supporté en
définitive par le consommateur dans la mesure où il est
systématiquement intégré dans le prix des marchandises le
contribuable la paie souvent sans se rendre compte.24(*)
L'impôt indirect en R.D.C comprend essentiellement la
taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui a remplacé l'ICA
(impôt sur le chiffre d'affaires) qui était une modalité
d'imposition en cascade.
2.1. DEFINITION DE LA TVA
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA), est un impôt
sur le la dépense que la plupart de pays est intégrée dans
les législations, compte tenu de la neutralité économique
et de sa relative simplicité25(*).
La TVA est un impôt général sur la
consommation qui frappe tous les biens et services de toute origine
consommée à utiliser à l'intérieur du pays26(*)
La TVA est une taxe unique à payement fractionné
perçu à chaque stade de circuit économique d'un produit et
supporté par le consommateur final.
2.2. CARACTERISTIQUE DE LA TVA
Il ressort de l'ordonnance-loi n° 10/001 du 20 Août
2010 portant institution de la TVA en RDC ainsi que les différents
textes légaux et réglementaires y relatif que la TVA vise les
buts et/ou objectifs suivants :
- Moderniser le système d'imposition indirect en
palliant la faiblesse de l'impôt sur le chiffre d'affaire (ICA)
(caractère commutatifs et étroitesse de la base
d'imposition) ;
- Améliorer la compétitivité des produits
de fabrication locale par rapport à ceux importés ;
- Améliorer la rentabilité du système
fiscal congolais
- Améliorer l'attractivité du pays à
l'investissement
- Faciliter l'intégration de la RDC d'un groupement
économique sous régionaux.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est donc un
impôt général sur la consommation qui frappe tous les biens
et services.
Ainsi la TVA à comme caractéristique
- La TVA est un impôt sur la consommation : c'est
le consommateur qui apporte la TVA, car il ne peut pas la déduire
- La TVA est un impôt indirect : ce sont les
entreprises qui calculent et collecte la taxe pour la réserver à
l'état.
- La TVA est un impôt unique : alors que l'ICA est
un impôt commutatif qui frappe toute vente de produits à chaque
fois qu'elle survient, augmente d'autant plus le prix facturé au
consommateur final que le nombre d'intermédiaires. La TVA quant à
elle, quelle que soit la longueur du circuit économique
achète des biens ou des services, il peut déduire la TVA pour lui
ne constitue pas un coût à incorporer dans le prix de revient du
bien au service.
2.3. L'ASSUJETTI A LA TVA
Est assujetti à la TVA, la personne physique ou morale,
y compris l'Etat, les provinces, les ETD (entités territoriales
décentralisées) et les organismes de droit public qui effectuent
de manière indépendante, à titre habituel ou occasionnel
des opérations économiques.
Sont exclus :
- Les salariés
- Les personnes liées par un contrat de travail
- Tout autre rapport juridique créant un lien de
subordination.
2.4 LES GRANDS PRINCIPES DE LA TVA
Ici, il faut signaler que nous analysons ces principes au
regard de l'ordonnance-loi n° 10/001 du 20 Août 2010 portant
institution de la TVA.
2.4.1. Champ d'application
Sont soumis à la TVA, les opérateurs relevant
d'une activité économique effectuée à titre
onéreux par un assujetti agissant en tant que tel. Au regard de la TVA
les activités économiques correspondent à la livraison des
bien et aux prestations des services.
Ces activités sont : les activités de
producteur, de commerçant, de prestataire de service, de professions
libérales ou assimilées etc.
2.4.2. La Base imposable et le taux d'imposition
a) La base imposable
Elle est constituée par toute les sommes, valeurs,
biens ou services perçues en contrepartie de l'opération, y
compris les subventions ainsi que tous les frais, impôts, droit et taxes
de toute nature y afférente à l'exclusion de la TVA
elle-même.
Les impôts, droits et taxes concernés sont ceux
constituant des charges d'exploitation pour les redevables.
b)Le taux d'imposition
Un seul positif de 16%, à côté du taux
Zéro pour les exportations
2.4.3. EXONERATIONS LIMITEES ET DESTRICTE
INTERPRETATION.
Les exonérations sont uniquement justifiées par
des considérations d'ordre social, fiscal (éviter la double
imposition) et diplomatique. Pour ce faire, il est prévu une liste des
exonérations limitativement établie par l'ordonnance-loi portant
instruction de la TVA. Il est ainsi interdit de faire une interprétation
par analogie ou similitude ainsi que d'accorder d'autres exonérations
par des lois spécifiques ou des conventions particulières.
2.4.4. Déductibilité de la TVA
supportée par les entreprises
Sauf exclusion prévue par la loi, la TVA qui a
gravé les éléments constitutifs du coût de revient
d'un bien ou d'un service est déductible de la TVA collectée sur
les clients de l'entreprise/
2.4.5. Limitation du droit à déduction pour
les assujettis partiels
La déduction de la TVA supporte lors des achats de
biens et services s'effectue par application d'un prorata pour les entreprises
qui réalisent aussi bien les opérations taxables (dans le champ)
que les opérations non taxables (hors champ ou exonérées).
Ce prorata est le rapport entre le chiffre d'affaire annuel relatif aux
opérations ouvrant droit à déduction et le chiffre
d'affaire total.
2.4.6. Régularisation des déductions
opérée dans certain cas
Les déductions de la TVA opérées sont en
principe définitives. Cependant, elles peuvent être
corrigées et donner lieu soit à des reversements de la TVA au
profit du trésor, soit à des déductions
complémentaires au profit de l'assujetti.
2.4.7. Imputation et remboursement des crédits de la
TVA
a) Imputation des crédits de la TVA
Le crédit de la TVA dégagé au cours d'un
mois est à imputer sur la déclaration du mois suivant ou sur la
déclaration des mois suivants jusqu'à épuisement. Ce
crédit ne peut être cédé.
b) Rebroussements des crédits de la TVA
Le crédit de la TVA n'est remboursable qu'entreprise
exploratrices ; les entreprises en cessation d'activité ; les
entreprises ayant perdu la qualité d'assujetti, les entreprises qui
réalisent l'investissement lourd et dont les projets, agrées au
régime général de code des investissements,
dépassant un montant à 200.000 USD.
LES RECETTE NON FISCALES
1. LES RESSOOURCES DOMANIALES
Au sens restreint, elles désignent les revenus de
l'Etat, tirés de la gestion des biens et droits, mobiliers et
immobiliers de son domaine public et privé : vente de bois des
forêts, droit de chasse, de stationnement et d'occupation sur le domaine
public. Au sens large, elle englobe des revenus précédents ainsi
que services industriels et commerciaux27(*)
2. LES TAXES ADMINISTRATRIVES
La taxe administrative est une rémunération en
faveur d'une personne morale publique pour un service rendu par elle28(*)
3. LA TAXE PARAFISCALE
C'est une institution intermédiaire entre la taxe
administrative et l'impôt. Elle est obligatoire, mais
prélevée au profit de certains organismes publics,
économiques ou sociaux, privés ayant le caractère des
collectivités.
4. LA TAXE FISCALE
Une taxe rémunératoire est une taxe sur
l'autorisation d'urbanisme
5. LA TAXE REMUNERATOIRE
Une rémunératoire c'est une taxe perçue
sur l'agriculture, pèche et élevage ; taxe sur la
santé, taxe sur l'identification annuelle de gardes de protection des
biens et des personnes civiles.
A la différence de l'impôt, la taxe est une
contribution non impossible
RECETTES DE TRESORERIE OU TEMPORAIRES
1. EMPRUNTS PUBLICS COMME MOYEN DE TRESORERIE
a) Emprunt à long terme
Quand les recettes budgétaires ne couvrent pas les
dépenses et sont remboursables grâce à l'épargne
publique.
b) Emprunt à court terme
Solution provisoire dans le cadre de l'année
budgétaire en cours, ils sont remboursables au cours de
l'année.
2. EMISSION DE LA MONNAIE COMME RESSOURCE DE TRESORERIE
Le trésor peut se procurer des ressources en ayant
recours aux avances de la Banque centrale. La création de la monnaie
suppose l'insuffisance de toutes les autres ressources (impôt, taxe,
emprunts). Lorsque la planche à billets finance le déficit du
budget, cela a des conséquences inflationnistes.
II.1.4 RECETTES EXTRAORDINAIRES
Les principales recettes extraordinaires sont :
- Dons
- Aide internationale
- Emprunt public international
2.4.8. Obligation de la TVA
a)Obligation déclaratives et de paiement
Tout redevable de la TVA est tenu de souscrire chaque mois au
plus tard le 15 du mois qui suit celui de la réalisation des
opérations, une déclaration en double exemplaire,
accompagnée du paiement de la TVA.
Toutefois, la déclaration doit être souscrite
même si aucune opération impossible n'a été
réalisée au cours du mois concerné. Dans le cas, elle est
revêtue de la mention « Néant ».
b) Obligation de terme de comptabilité
Toute personne assujettie à la TVA doit tenir une
comptabilité régulière comportant notamment un livre
journal, une balance des comptes, un journal de ventes, un journal des achats,
un livre d'inventaire et un livre des immobilisations.
c)Obligation de délivrer une facture
Tout redevable de la TVA doit délivrer une facture ou
un document en tenant lieu pour les livrés biens livrés ou les
services rendus à un autre redevable.
2.4.9. Principe de comptabilisation de la TVA
TVA collectée; est celle que le vendeur de biens ou le
prestataire de service facture au client lors de la vente. Elle se trouve donc
sur la facture qui doit contenir les mentions reprises à l'article 100
du décret n° 011/42 du 22/11/2011 portant mesure d'exécution
de la TVA. La TVA collectée est quelque fois appelée TVA
facturée en aval.
· TVA déductive : la TVA déductive est
celle payée par l'entreprise qui achète des biens aux services
lorsqu'elle achète ou empreinte, elle est une avance de l'impôt
faite au trésor public par l'assujetti et constitue une créance
de l'assujetti envers le trésor. Elle est appelée souvent
« TVA payée en amont ».
· TVA nette due (TVA à décaisser) : A
la fin de chaque mois l'assujetti doit déterminer sa position
vis-à-vis du trésor. L'assujetti est tenu de souscrire une
déclaration de la TVA à l'administration fiscale et payer la TVA
à l'Etat au plus tard le 15 du mois qui suit celui de la
réalisation des opérations imposables.
La TVA nette due ou la TVA à décaisser est la
différence entre la TVA collectée et la TVA déductible.
Cela supposé que le montant de la TVA collectée est
supérieur à celui de la TVA déductible.
Il y a TVA nette due lorsque la TVA collecté à
la TVA déductible
251656704
2.1. LE CONTROLE FISCAL
L'administration dispose de plusieurs moyens et peut engager
plusieurs procédures pour exercer un contrôle fiscal.
2.1.1. Contrôle sur pièces et droit
d'information.
Au-delà du contrôle purement formel
(vérification des dates, des noms, etc.). Elle peut effectuer un
« contrôle sur pièces », dans ses bureaux, des
déclarations et document fournis par le contribuable.
Elle peut compléter les informations en sa possession
par des demandes auprès de tiers dans le cadre du droit de communication
ou auprès du contribuable dans le cadre de demande
d'éclaircissement ou de justifications.
Elle peut enfin exercer son pouvoir du contrôle lors de
vérification de comptabilité, d'examens contradictoires de
l'ensemble de la situation fiscale personnelle, de vérifications
particulières ou encore lors de contrôles matériels.
2.1.2. Droit de communication
Le droit de communication a une porté encore plus
étendue que le pouvoir de vérification puisqu'il permet non
seulement de prendre connaissance des documents comptables d'un contribuable,
mais également de recueillir auprès de tiers tous renseignement
permettant de regrouper, et aussi de vérifier, les déclarations
disposées par le contribuable lui-même.29(*)
Ce droit de communication peut être exercé
auprès des entreprises privées (y compris notaires, avocats,
expert-comptable, etc.) des tribunaux, des organismes de sécurité
sociale, des administrations publiques.
Il peut porter sur toutes les pièces comptables et les
différents documents juridiques (procès-verbaux
d'assemblées, registre, cession d'actions, etc.).
Les renseignements individuels, portant sur l'identité
ou l'adresse des personnes ou d'ordre économique ou financier,
recueillir au cours des enquêtes statistiques ne peuvent en aucun cas
être utilisés a des fins de contrôle fiscal.
L'administration peut aussi formuler des demandes de
renseignement à des personnes non tenues à ce droit de
communication. Ces personnes ne sont pas obligées de répondre aux
informations demandées.
L'administration, après avoir adressé un avis de
passage, prend connaissance des documents demandés au siège des
organismes concernés.
2.1.3. Demande d'information
1. Demande de renseignements.
La simple demande de renseignement n'est soumise à
aucun formalisme particulier. Elle vise simplement à compléter
les informations dont dispose l'administration. Aucun délai de
réponse n'est imposé au contribuable qui n'est donc pas tenu d'y
répondre.
Une absence de réponse tend à déclencher
une procédure contraignante.
2. Demande d'éclaircissement.
Il s'agit ici de demander des informations
complémentaires pour éclairer certaines insuffisances ou
contradiction relevées dans les déclarations du contribuable. La
demande d'éclaircissement ne peut porter que sur les
éléments mentionnés dans la déclaration de revenu
du contribuable (montant, situation de famille, etc.)
Le délai de réponse dont dispose le contribuable
ne peut être inférieur à deux mois et celui-ci peut
solliciter, par écrit, un délai complémentaire.
Si la réponse du contribuable parait insuffisante,
l'administration peut formuler une seconde demande sur les points
concernés. Dans ce cas, le délai de réponse ne peut
être inférieur à un mois.
Si elle n'obtient pas de réponse dans les délais
importuns, l'administration peut enclencher une procédure de taxation
d'office.
3. Demande de justification.
L'admis ration peut demander aux contribuables des
justifications, c'est-à-dire des éléments de
preuve :
- Sur sa situation et ses charges de famille ;
- Sur les charges retranchées du revenu net global en
ouvrant droit à une réduction d'impôt.
- Sur ses savoirs au revenu d'avoir à
l'étranger ;
- Sur tous les éléments de base servant au
calcul de l'impôt.
L'administration ne peut exiger, dans ce cadre, le
délai des dépenses du contribuable (relevées de comptes,
etc.).
2.1.4. Organisation de la mission de contrôle fiscal.
Le contribuable sur place s'exerce un siège de
l'entreprise ou au lieu de son principal établissement, pendant les
heures de services. Dans l'hypothèse ou pour des raisons d'objection le
contrôle ne peut s'effectuer en ces lieux, l'assujetti doit
expressément demander qu'il se déroule, soit dans les locaux de
l'administration des recettes non fiscales, soit dans ceux de son comptable ou
de son cabinet-conseil.
La direction de contrôle fiscal est composée de
trois services :
- Service du contrôle
- Service de l'enseignement
- Service de succession
1. Service de contrôle.
La mission du service de contrôle s'inscrit dans la
mission globale à savoir, le financement des prestations publiques,
l'équité et la justice fiscale.
Les objectifs sont essentiellement les suivantes :
ü Donner à tous les contribuables l'assurance que
chacun est imposé selon sa capacité contributive
réelle ;
ü Décourager l'évasion et la fraude
fiscales ;
ü Assurer les moyens nécessaires au financement
des prestations de l'Etat.
Dans ce contexte, le service procède à des
contrôles nécessitant des moyens d'investigations importants
auprès des entreprises et des particuliers.
Le domaine d'activité couvre toutes les
catégories de contribuables, tous les types d'impôts ainsi que
l'ensemble des branches économiques.
Le service de contrôle peut intervenir dans le cadre de
la taxation courante ou par le biais de procédures en rappel ou en
soustraction d'impôts sur les taxations déjà entrées
en force. Ces redressements fiscaux peuvent être effectués
jusqu'à 10 ans après le fin de la période fiscale
concernée.
La procédure en rappel d'impôt consiste en un
redressement fiscal majoré des intérêts de retard.
La procédure en soustraction est par contre ouverte
dès qu'il y a soupçon de fraude de la part du contribuable et/ou
de son mandataire.
2. Service de l'enregistrement
Le service de l'enregistrement n'est pas en charge de
l'inscription ou l'enregistrement des nouveaux contribuables. Cette tâche
est en effet gérée par le service du registre fiscal.
Le service de l'enregistrement prélève un
impôt appelé « droit d'enregistrement »,
régi par une loi cantonade particulière : la loi sur les
d'enregistrement.
L'enregistrement consiste à analyse et à
mentionner dans un registre spécial toute pièce, constatation,
déclaration, condamnation, convention, transmission, cession et en
général toutes opérations ayant un caractère civil
ou judiciaire enregistrées dans le carton de Genève par les
notaires, huissiers et autres instance de l'Etat.
3. Service des successions
Les droits de successions sont un impôt perçu sur
toute transmission de biens résultant d'un décès.
4. Clôture de la mission de contrôle fiscal.
Les opérations de contrôle sur place
s'achèvent par l'établissement d'une feuille d'observation et
matérialisent par la notification de redressement ou par un avis
d'absence de redressement.
Les montants retenus à charge de l'assujetti dans la
feuille d'observation fait l'objet d'un débat contradictoire ou à
départ, doit être sanctionné par un procès-verbal
d'accord, de désaccord ou de carences, selon le cas.
Le procès-verbal de clôture doit être
explicité et comporter notamment les mentions substantielles
ci-après :
- Les références et l'objet de l'ordre de
mission ;
- L'identité de l'assujetti ;
- La qualité des signatures et leurs noms ;
- Toutes les références de preuve de parement et
autres documents justification fournis par l'assujetti ;
- Les points de convergence ou de divergence retenus
après débat en précisent leurs actes
générateurs chiffrés ;
- La créance due à l'Etat et les
pénalités y relatives.
En cas d'irrégularités constatées lors du
contrôle, l'agent de l'administration des recettes fiscales
établit une feuille d'observations qu'il adresse à l'assujetti.
Ce document indique le motif de rectification ou d'irrégularités
et invite ce dernier à fournir des observations motivées dans un
délai de sept (7) jours à compter de la date de réception
de la feuille d'observation.
Le départ de réponse dans le délai
fixé vaut acceptation et les droits, taxes ou redevances mis à sa
marge sont immédiatement mis en recouvrement.
2.3. LES REGLES FINANCIERES EN RDC.
Les impôts et les droits de douane sont prévus
par un texte légal ; le cours de législation fiscale te
douanière nous a fait brosser à titre indicatif l'ensemble des
dispositions légales, réglementaires et conventionnelles
relative à la fiscalité et à la douane admise dans notre
pays. L'ensemble de ces dispositions forme ce qu'on appelle système
fiscal congolais.
Par définition, on entend par système fiscal
comme mode d'organisation c'est-à-dire l'ensemble des mécanismes
qui régissent les procédures d'imposition dans un pays
donné.
C'est ainsi au Congo, on parle de système fiscal
centralisé qui comprend les impôts perçu par la Direction
Générale des Impôts (DGI) et les droits de douanes et
accises à payer à la Direction Générale des Douanes
et Accises, en sigle DGDA.
La Direction Générale de Recettes
Administratives, Domaniales, judiciaire et de participation (DGRAD). Toutefois,
aujourd'hui, on assiste à une timide tendance vers la
décentralisation en la matière avec la création en
créant en provinces des institutions comme la Direction des Recettes du
Katanga (DR/KAT) et la Direction Provinciale des Impôts (DPI/Katanga en
sigle) qui sont chargées de recouvrer les impôts et taxes dus aux
provinces. Il y a une catégorie d'impôts qui sont
déjà cédés à la province et
gérés par la DR/KAT, il s'agit :
- L'impôt foncier
- L'impôt sur les revenus locatifs ;
- Vignettes
- Taxes sur circulation routière.
Le système fiscal centralisé tel que connu en
RDC est opposé à la fiscalité des entités
décentralisées qui comprend un important faisceau d'impôts
et taxes parafiscales que reçoivent les entités territoriales
décentralisées qui sont les villes, les communes, les secteurs et
chefferies.30(*)
CHAPITRE III : L'APPORT DU CONTROLE FISCAL DE LA
DPI DANS LA MAXIMISATION DES RECETTES PUBLIQUES DE 2008 A 2012.
Dans ce chapitre, nous analysons la part des recettes
mobilisées par la DPI/Katanga de 2008 à 2012 pour le compte du
trésor public et ensuite nous essayons de comparer les recettes
prévues à celles réalisées par la DPI/Katanga pour
dégager enfin les écarts.
3.1. La participation de la DPI au trésor public
(2008 - 2012)
Dans cette section, à l'aide des tableaux, nous
dégageons la part des recettes recouvrées par la DPI/Katanga dans
les recettes publiques en CDF, et la manière dont elles ont
évolué.
Tableau N°1 : La participation de la DPI aux recettes
publiques de 2008 à 2012 (en milliers de CDF)
Nature
Année
|
Recettes publiques (province)
|
Recettes recouvrées par la
DPI/Katanga
|
Taux de participation
|
2008
|
221 300 890
|
49 427 406
|
22,33 %
|
2009
|
306 024 937
|
71 356 046
|
23, 32 %
|
2010
|
495 263 434
|
110 296 298
|
22,27 %
|
2011
|
576 828 713
|
157 902 557
|
27,37 %
|
2012
|
772 823 008
|
261 760 356
|
33,87 %
|
Source : Condensés statistiques de la Banque
centrale.
- Le taux de participation c'est le taux des recettes
réalisées par la DPI/Katanga dans l'ensemble des recettes
publiques provinciales
Commentaire du tableau
En 2008, les recettes mobilisées par la Dpi se sont
établies à 49 427 406 CDF contre 40 466 571
CDF de 2007. La DPI/Katanga a participé à hauteur de 22,33% aux
recettes publiques. Ce faible taux de participation s'explique par la
conjonction de plusieurs facteurs notamment l'application tardive des nouveaux
textes réglementaires en rapport avec les réformes fiscales et
tarifaire ainsi que l'attentisme observé dans le nivellement au compte
général du trésor public d'une partie des recettes dans
les territoires réunifiés.
En 2009, les recettes mobilisées par la DPI/Katanga se
sont établies à 71 356 046 CDF contre
49 427 406 CDF. La DPI a participé à hauteur de 23,32%
aux recettes publiques. Cette augmentation du taux de participation s'explique
par les performances observées au niveau de la DPI. Celle-ci
résulte principalement de paiement des acomptes provisionnels, de
l'utilisation de la déclaration auto-liquidation aux
échéances et d'un meilleur encadrement des opérations de
contrôle fiscal à la direction des grandes entreprises.
En 2010, les recettes mobilisées par la DPI se sont
établies à 110 296 298 CDF contre 71 356 046
CDF. La DPI a participé à hauteur de 22,27% aux recettes
publiques. Malgré cette diminution du taux de participation qui est
passé de 23,32% à 22,27%, les recettes publiques ont
accusé des taux parce que les autres services générateurs
des recettes ont accusé des taux des mobilisations excédentaires.
Le taux d'accroissement des recettes recouvrées par la DPI est
significatif à cause de la création du centre d'impôt qui
s'occupe de la perception de toutes recettes des petites entreprises.
En 2011, les recettes mobilisées par la DPI/Katanga se
sont établies à 157 902 557 CDF contre
110 296 298 CDF. La DPI a participé à hauteur de 27,37%
aux recettes publiques. Cette augmentation du taux de participation s'explique
par le bon encadrement des échéances de paiement des acomptes
provisionnels et d'un meilleur encadrement des opérations de
contrôle fiscal à la direction des grandes entreprises et au
centre d'impôt.
Par contre en 2012, le taux de participation est passé
de 27,37% à 33,87%, la DPI a accusé un taux de mobilisation
excédentaire.
A partir de 2011, grâce aux nouveaux textes
réglementaires en rapport avec les réformes fiscales et
tarifaire, la participation de la DPI/Katanga aux recettes de l'Etat a connu
une augmentation sensible.
Nous pouvons représenter cette situation dans une
figure :
Source : Production propre sur base de données du
tableau N°1
Tableau N°2 : Eclatement des recettes
mobilisées par la DPI de (2008 - 2012)en Millier de CDF
Nature
Année
|
Impôt/sociétés
|
IPR
|
Autres Impôts
|
TVA (ICA)
|
2008
|
89 030 151
|
15 875 292
|
5 091 492
|
1 955 741
|
2009
|
12 853 069
|
22 918 423
|
7 350 351
|
28 234 203
|
2010
|
19 867 223
|
35 425 398
|
11 361 580
|
43 642 097
|
2011
|
28 442 109
|
50 715 328
|
16 266 670
|
6 247 845
|
2012
|
47 134 870
|
84 046 535
|
26 955 267
|
103 623 684
|
Source : Différents bulletins Annuels de la
DPI/Katanga de 2008 à 2012
Tableau N°3 : Recettes réalisées
Année
|
Recettes
|
2008
|
49 427 406
|
2009
|
71 356 046
|
2010
|
110 296 298
|
2011
|
157 902 557
|
2012
|
201 760 356
|
Source : Par nous-mêmes sur base de données
du tableau N°2
Commentaire :
Au regard de ce tableau N°3 qui représente
l'évolution des recettes maximisées par la DPI/Katanga durant
notre période d'étude de 2008 à 2012, nous avons
constaté, en 2008, sur les 49 427 s406 CDF mobilisés par la
DPI, une grande partie provient de la taxe sur la valeur ajoutée qui a
remplacé l'impôt sur le chiffre d'affaires.
L'impôt professionnel sur les
rémunérations des salariés et l'impôt exceptionnel
sur les rémunérations du personnel expatrié ; il
totalise 15 875 292 CDF les sociétés totalisent
8 903 151, TVA(ICA) 1 955 741 CDF. Autres impôts
totalisent 5 091 492.
Tableau N°4 : Recettes mobilisées par la DPI
en termes de %
Nature
Année
|
Impôt/sociétés
|
IPR&IRPE
|
TVA (ICA)
|
Autres
|
2008
|
18,01%
|
32,12%
|
39,57%
|
10,3%
|
2009
|
18,01%
|
32,12%
|
39,57%
|
10,3%
|
2010
|
18,01%
|
32,12%
|
39,57%
|
10,3%
|
2011
|
18,01%
|
32,12%
|
39,57%
|
10,3%
|
2012
|
18,01%
|
32,12%
|
39,57%
|
10,3%
|
Source : Nous-mêmes sur base des données du
tableau N°2
Commentaire
Nous remarquons que de 2008 à 2011, la part de
l'impôt indirect dans les recettes mobilisées par la DPI/Katanga
est constante de 39,57%. De même la part de l'impôt professionnel
sur les rémunérations du personnel national et expatrié
est restée constante de 2008 à 2012. Voire même la part des
sociétés représente 18,01% des recettes mobilisées
par la DPI/Katanga.
De 2008 à 2012, les recettes mobilisées par la
DPI pour le compte de Trésor augmentent. Cette croissance est due
à l'implication de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), du cadre
macro-économique, les reformes structurelles à tous les niveaux,
notamment à la DGI, la démocratisation.
Au niveau de la DPI/Katanga, la création des
différents centres d'impôts, l'instauration du système
déclaratif auto-liquidatif sont à la base de cet accroissement
des recettes. Nous remarquons qu'il y a croissance au niveau de l'impôt
indirect.
3.2. Comparaison entre les recettes prévues et
celles réalisées
Dans cette section nous comparons les recettes prévues
à celles réalisées pour dégager les écarts
et voir son évolution en milliers de CDF.
Tableau N°5 : Analyse de l'évolution des
recettes de la DPI/Katanga de 2008 à 2012 en milliers de CDF.
Nature
Année
|
Recettes prévues
|
Recettes réalisées
|
Ecarts
|
2008
|
51 488 007
|
49 427 406
|
- 2 060 601
|
2009
|
77 762 800
|
71 356 046
|
- 6 406 754
|
2010
|
115 498 000
|
110 296 298
|
- 5 201 702
|
2011
|
140 997 000
|
157 902 557
|
11 905 557
|
2012
|
250 303 129
|
261 760 355
|
11 387 226
|
Source : Condensé statistique de la Banque
Centrale du Congo
Nous pouvons calculer l'écart de chaque année en
appliquant la formule ci-après : E = R - P
Avec :
· E : écart en CDF
· P : Recettes prévues en CDF
· R : Recettes réalisées en CDF
Au cas où l'écart est positif, nous parlerons du
surplus ou de la plus-value et est négatif de la moins-value.
En 2008, l'écart est négatif d'une valeur de
2 060 601 CDF, les prévisions sont supérieures aux
réalisations. L'apport du contrôle fiscal par la DPI/Katanga n'a
pas pu maximiser ses recettes malgré la réforme des grandes
entreprises qui a eu lieu au cours de cette année de même qu'en
2009 & 2010.
Par contre, en 2011 & 2012, l'écart est positif,
les prévisions sont inférieures aux réalisations. La
DPI/Katanga a mobilisé plus des recettes prévues. Il s'est
dégagé une plus-value de 16 905 597 CDF, l'effort du
contrôle fiscal des agents publics a permis à la DPI/Katanga de
maximiser les recettes. Ces deux dernières années de notre
étude, 2011 & 2012, prouvent que la DPI/Katanga peut mettre la barre
ci-haut dans ses prévisions pour réaliser plus des recettes que
celles qu'elle mobilise jusque-là.
De 2008 à 2012, les prévisions et les
réalisations croisent mois les écarts sont remarquables.
3.3. Problèmes liés au contrôle
fiscal dans la maximisation des recettes mobilisées par la
DPI/Katanga
Il convient de constater qu'en République
Démocratique du Congo comme dans beaucoup de pays en
développement, les recettes fiscales et nos fiscales jouent le
rôle de répartition des charges publiques et d'interventionnisme
étatique. Ces recettes sont un moyen pour une intervention efficace dans
la vie économique.
L'actualité sociale du pays est dominée par des
revendications de toutes sortes réclamant à l'Etat de
réhabiliter les infrastructures de base, d'augmenter les salaires de
différents agents de la fonction publique.
Pour répondre à ces revendications l'Etat doit
mobiliser davantage de ressources. Vu cette importance, le souci de maximiser
les recettes fiscales se manifesterait par des actions positives dont le
résultat c'est serait d'accroitre le compte du trésor et de
permettre à l'Etat de couvrir toutes ses dépenses.
Mais par contre, nous constatons qu'il n'en est pas le cas,
ceci suite à des problèmes liés à la taxation, au
manque d'éthique, à la fiscalisation des activités
informelles et d'autres problèmes que rencontre la DPI/Katanga en tant
que service chargé de la mobilisation des recettes.
3.3.1. Problème lié à la taxation
Nous analysons le problème sous deux aspects :
1. De façon générale, les
prélèvements fiscaux diminuent les revenus globaux des
contribuables, constituent un sacrifice pour ceux-ci.
Lorsqu'on augmente le taux d'imposition, les recettes fiscales
augmentent mais il existe un taux au-delà duquel cela entraine un effet
de découragement chez les contribuables, d'où l'évasion
fiscale.
Comme l'estime LAFFER : « trop d'impôts
tue l'impôt » la courbe de LAFFER étudie la relation
entre les recettes fiscales et le taux d'imposition mais au-delà du
point (T), l'effet de découragement s'installe. L'augmentation de toute
taxation finie par réduire les recettes fiscales pour la simple raison
que les contribuables essaye de se soustraire à leur tour ; LAFFER
montre que le même niveau de recettes fiscales (N) peut être
réalisé avec un taux faible (T1) ou élevé (T2).
Il conclut que l'allégement de la pression fiscale est
susceptible d'augmenter le montant des recettes fiscales, de favoriser
l'épargne et de stimuler l'investissement.
2. Le deuxième aspect de ce problème est
lié à l'inégalité dans la répartition des
charges fiscales.
Le terme « terrorisme fiscal » est
utilisé par l'un des présidents de la FEC
(Fédération des entreprises congolaises) où certains
payent les impôts au taux plus élevé, d'autres ne payent
pas parce qu'ils sont traités comme intouchables.
3.3.2. Le manque d'éthique
Une fois à la gestion des affaires publiques, les
mandataires, les dirigeants, les hauts cadres des régies
financières oublient qu'ils ont une mission spéciale à
accomplir, celle de travailler pour l'intérêt
général de la nation en tenant compte de la production
intérieure brute au prix du marché de 2008 à 2012, les
recettes recouvrées par la Dpi/Katanga pour le compte du Trésor
seraient le quadruple de celles qui est été mobilisées.
En 2008, le PIB est de 2 283 520 CDF mais la DPI n'a
mobilisé que 49 427 406 CDF pour le compte du Trésor
public, soient 2,16%.
En 2009, le PIB (produit intérieur Brut) est
estimé à 2 601 000 000 CDF mais la DPI n'a
mobilisé que 110 286 298 CDF pour le compte du trésor
public, soient 3,28%.
En 2010, le PIB est estimé à
4 000 658 200 CDF mais la DPI n'a mobilisé que
157 902 557 CDF, soient 3,95%.
En 2012, le PIB au prix du marché est estimé
à 4 963 464 000 CDF mais la DPI n'a mobilisé que
261 760 355 CDF, soient 5,27%.
3.4. La fiscalisation des activités
informelles
Pour le professeur BAKANDEJA, l'activité informelle est
le fort de priver les pouvoirs publics de revenus importants.
L'informel donne lieu à l'évasion fiscale
généralisée : au mépris des lois. Ceci touche
la légitimité de l'Etat et la morale politique et contribue
à la base de l'efficacité de l'action administrative lorsque dans
un pays, le secteur informel, cela dénote sinon la faillite de l'Etats
du moins son incapacité à assurer la promotion des
activités économiques.
En 1990, selon un rapport de la conférence Nationale
souveraine, le secteur informel représentait 60% des activités
économiques. Douze ans après, il est évident que ce
pourcentage se ramène à plus de 80% des activités
actuellement.31(*)
Pour ce faire, l'opinion générale aujourd'hui
déchante l'échec du précompte BIC, le trésor public
se trouve des recettes générées par le précompte
BIC.
Néanmoins, l'introduction du précompte BIC a
donné à l'Etat les avantages ci-après :
1) Amélioration du rendement de l'impôt sur les
bénéfices et profils
2) Uniformisation des recettes de l'état contre le
risque de change en atténuant les effets de l'inflation sur les recettes
fiscales ;
3) La constitution d'une banque des données servant au
recoupement
4) La réduction de la pression fiscale
3.5. Autres problèmes liés au
contrôle fiscal de la DPI/Katanga
1. Minoration systématique de la base taxable
La minoration orchestrée par les pouvoirs publics par
la pratique excessive des exonérations d'une part, et d'autre par la
faillite des différentes entités pourvoyeuses au trésor
public.
Le pouvoir public accorde des exonérations aux
entreprises pour une nouvelle création ou une expansion afin que
celles-ci bénéficient des avantages fiscaux par les nouveaux
investissements. Les entreprises en adressant la demande des
exonérations, elles promettent de créer des emplois tout en
sachant qu'en cherchant les avantages fiscaux, elles auront des charges de
payer les nouveaux employés et l'Etat même s'il perdait en
accordant les exonérations, il bénéficiera d'une autre
manière par l'IPR qui sera prélevé sur le salaire des
employés.
Mais chaque fois, ces entreprises ne créent pas assez
d'emplois comme promis en adressant leur demande, l'Etat perd doublement.
2. La fraude documentaire
Le système fiscal congolais est déclaratif,
cédulaire, auto-liquidatif et territorial. Lorsque les entreprises
viennent déclarées, ils ont tendance à falsifier leurs
documents, leurs états financiers rien que pour diminuer le poids de
l'impôt. Raison pour laquelle la direction des grandes entreprises envoi
des vérificateurs aux entreprises pour le redressement.
3. La négligence du facteur humain
Comme nous le savons, l'homme est l'acteur principal de la
production. D'où le principe « l'homme qu'il faut à la
place qu'il faut ». Aujourd'hui, suite à la modernisation pour
être plus compétitive, toute organisation qui cherche à
maximiser ses recettes, à accroitre son rendement se sent dans
l'obligation d'informatisation du système la plupart des agents de la
DPI/Katanga n'ont pas la maîtrise de l'outil informatique tandis que la
gestion de l'impôt n'est plus manuelle.
Il convient de signaler que la motivation est un
élément primordial pour stimuler l'employé à
travailler davantage. Il règne une discrimination entre les agents de la
DPI/Katanga, tous ne sont pas traités de la même façon.
Raison pour laquelle toute personne ne cherche à être
affectée à la direction des grandes entreprises où la
prime de contentieux est le quadruple de ce que les autres agents de la DPI
touchent.
En bref, les agents de la DPI ne sont pas bien motivés,
ce qui est à la base de la corruption, de la fraude documentaire, d'un
travail mal rendu. D'où au lieu de recouvrir pour le compte du
trésor, les agents se payent de leur manière ou exécutent
le travail sans amour.
4. Le manque des moyens
Face à la nouvelle technologie de la gestion de
l'impôt, le logiciel utilisé à la DPI est
vétusté à ce jour. L'insuffisance des matériels
informatiques ou le manque du logiciel approprié à la gestion de
l'impôt est un obstacle pour l'accroissement des recettes de la
DPI/Katanga
Le système d'impôt est aussi territorial, la DPI
doit percevoir des impôts dans toute l'étendue du territoire
provincial du Katanga mais la DPI/Katanga pose des problèmes pour
atteindre d'autres coins de la province à cause de
l'insécurité, des guerres,....
3.6. Recommandations d'améliorer le
contrôle fiscal de la DPI/Katanga pour la maximisation des recettes
publiques
Au vu des différents problèmes que rencontre la
DPI/Katanga lors de la maximisation des recettes fiscales, quelques
propositions peuvent être avancées :
- Pour lutter contre le terrorisme fiscal, il s'avère
indispensable à l'Etat de revoir le taux d'imposition en vue de
permettre à toutes les catégories des personnes avec leurs
revenus modestes de s'acquitter des droits et obligations envers l'Etat. Ceci
permettra à la DPI/Katanga de maximiser un peu plus de recettes et de
mettre la barre plus haute lors des prévisions des recettes.
- L'Etat doit doter à la DPI/Katanga d'une nouvelle
technologie de la gestion de l'impôt, motiver le personnel, assurer la
formation du personnel.
- Les nouvelles techniques apprises par les
vérificateurs lors des formations vont aider la DPI/Katanga à
apporter plus dans les recettes publiques.
- Qui est de la conscientisation au public pour s'adapter
à l'instauration de la nouvelle taxe sur la valeur ajoutée
- L'installation des antennes de la DPI dans tous les
territoires de la province du Katanga
- L'informatisation du système, grâce à un
serveur central le mandataire peut voir facilement le redevable qui n'a pas
encore apuré ses dettes et
- prendre une décision, mettre en place une politique
managériale pour que la DPI atteigne son objectif.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre travail de fin de
cycle dont l'objet d'étudeest : « l'apport du
contrôle fiscal de la DPI dans la maximisationde recettes fiscales, cas
de la Direction provinciale des impôts du Katanga(DPI/Katanga) en sigle
pour une période allant de 2008 à 2012 ».
La problématique consiste à savoir :
- Quel peut être l'apport du contrôle fiscal de la
DPI/Katanga dans la maximisation des recettes publiques ?
- Quelle peut être la politique fiscale appliquée
par la DPI/Katanga dans la maximisation des recettes publiques ?
Pour arriver au bout de notre réflexion, nous avions
utilisé la méthode comparative qui a été
appuyée par la technique documentaire et la technique d'interview libre
en vue de la récolte des informations utiles en rapport avec notre sujet
d'études.
Avant de traiter notre sujet d'étude, nous avons
parlé de l'introduction générale. Au premier chapitre nous
avons décrit les généralités sur lesquelles
reposent les concepts de base et connexes de notre travail ainsi que la
présentation de notre champ d'investigation. Au deuxième chapitre
nous avons traité les approches théoriques de notre sujet
d'études. Au troisième chapitre qui relève l'analyse de
l'apport du contrôle fiscal de la DPI/Katanga dans la maximisation des
recettes publiques enfin la conclusion générale.
Après l'analyse des données recueillies, nous
sommes parvenus aux conclusions selon lesquelles ; il y a croissances des
recettes publiques et des recettes mobilisées par la DPI/Katanga pour le
compte du trésor public 2008 à 2009, mais le taux de
participation en pourcentage a diminué en 2009 à 2010, et il y a
eu une augmentation de 2011 à 2012.
Le taux de participation a montré que la DPI/Katanga
occupe une place importante dans la mobilisation des recettes. En comparant les
prévisions aux réalisations nous avons remarqué que de
2008 à 2010, la DPI/Katanga a enregistré unemoins-value pour le
compte du trésor public, tandis que de 2011, elle a enregistré
une plus-value.
Ceci prouve que la DPI/Katanga peut mettre la barre ci-haut
dans ses prévisions et mobiliser les recettes plus importantes par
rapport à celles qu'elle recouvre jusque-là.
En comparant le Produit IntérieurBrut (PIB) et les
recettes recouvrées par la DPI/Katanga de 2008 à 2012, nous
constatons que la DPI/Katanga peut mobiliser plus les recettes publiques pour
accroitre le compte du trésor public et permettre à l'Etat de
couvrir ses dépenses.
Si la DPI/Katanga n'arrive pas à maximiser d'abondantes
recettes c'est à cause de l'insécurité dans le pays, du
taux d'impositionélevée, de l'inégalité dans la
répartition de recettes, du manque d'éthique, du
développement du secteur informel, de la fraude documentaire, de la
négligence du facteur humain, du manque des moyens matériels.
Pour que la DPI/Katanga arrive à apporter plus dans le
contrôle fiscal, il faut :
- Diminuer le taux d'imposition pour permettre à tout
le monde de s'acquitter du devoir fiscal ;
- Qu'on réajuste des taxes et impôts pour ne pas
préjudicier l'Etat ;
- Qui est une campagne d'information des masses en
matière fiscale ;
- Que le contrôle fiscal soit appliqué à
l'intérieur et à l'extérieur ;
- Que tous les agents de la DPI/Katanga soient traités
de la même façon.
La DPI/Katanga fait partiedes régies financières
qui financent les dépenses publiques. Donc la DPI/Katanga maximise les
recettes pour financer les dépenses publiques, réduisent le
déficit du secteur public et contribue beaucoup dans le budget de l'Etat
et les finances publiques.
Notre travail étant une oeuvre humaine, il est sujet
à l'imperfection et ne manquera certainement pas d'étaler
quelques faiblesses au travers de certains jugements émis. Qu'à
ce sujet,nous demandonsl'indulgence surtout qu'il ne s'agit ici que d'un
apprentissage à la recherche scientifique. Les remarques et suggestions
qui seront formulées sont utiles pour améliorernos études
futures.
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