SIMULATION DE L'INTEROPERABILITE DES NOUVELLES ARCHITECTURES
D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
DEDICACE
NOUS DéDIONS CE TRAVAIL À DIEU TOUT
PUISSANT,
i
Réalisé par LOGA LISSOUCK Bonasse Renaud &
BOUNOUNGOU DU BOA Hugues
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
REMERCIEMENTS
Derrière chaque réussite se cache les mains
d'Hommes Ainsi nos sincères remerciements vont à toutes les
personnes ayant contribué à la réalisation de ce travail.
Nous pensons à :
- Le Chef de département du Génie électrique
; Dr ESSIBEN DIKOUNDOU Jean-François
pour son suivi permanent
- Messieurs les membres du jury ; qui ont accepté
siéger pour ce travail.
- Notre encadreur Académique ; M. ZANGA MVODO
Martin Paulin pour ses conseils et
sa disponibilité
- Tout le personnel administratif de L'ENSET ; pour les
nombreuses dispositions prises
afin de nous assurer une formation de qualité.
- Nous remercions particulièrement, Mme MEDOU
BADANG Elisabeth, Directrice Générale d'Orange Cameroun
SA. pour nous avoir accordé ce stage au sein de sa
société.
- Nous remercions M. AYISSI René, Chef
de Service Intervention Réseau, notre encadreur professionnel.
- Nous remercions M. NDONGO ANDELA ALAIN CLAUDE,
Technicien Exploitation et support IT chargé du WIMAX.
- Nous adressons nos remerciements à M. MBARGA
Charles Max, pour nous avoir encadrés tout au long de ce stage
au service Multimédia et Help Desk.
- Nous sommes reconnaissant à l'endroit de tout le
personnel du service Multimédia et help Desk pour leur
disponibilité, leurs conseils et leurs enseignements.
- Tous les autres enseignants dudit département ; pour
la formation reçue autant théorique que pratique.
ii
- A tous ceux-là que nous n'avons pu citer
nommément ; veuillez retrouver ici toute notre reconnaissance profonde.
Nous restons à jamais très reconnaissants, pour les sacrifices
que vous avez consentis à notre égard. Recevez ici l'expression
de notre profonde satisfaction
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BOUNOUNGOU DU BOA Hugues
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AVANT-PROPOS
L'école Normale Supérieur d'Enseignement
Technique de Douala en abrégé ENSET est
créé par le décret présidentiel n°93/033, avec
pour mission fondamentale de former les professeurs des lycées
et collèges d'enseignement technique; formation
couronnée par les diplômes de professeurs d'enseignement technique
de grade I et II. L'ENSET a aussi des filières en formation
professionnelles qui forment des techniciens sur un cursus de deux, de
trois et de cinq ans dans des cycles BTS, LICENCE et MASTER dans les options
variées et diverses.
En cycle BTS, les étudiants ont les choix
parmi les filières suivantes :
- Électrotechnique (ET)
- Fabrication mécanique (FM)
- Industrie Textile et d'Habillement (ITH)
- Génie Civil (GCI) et autres.
En cycle LICENCE PROFESSIONNELLE, nous avons les
filières suivantes:
- Génie Réseaux &
Télécommunications (GRT)
- Gestion des Projets Informatiques (GPI)
- Génie Civil (GCI)
- Gestion des Ressources Humaines (GRH)
- Banque, Micro Finance (BMF)
- Gestion Technico-commerciale (GTC)
- Comptabilité, Finance et Audit (CFA).
En cycle MASTER PROFESSIONNEL, nous avons les
filières suivantes :
III
- Génie Réseaux &
Télécommunications (GRT) - Gestion des Projets Informatiques
(GPI) - Génie Civil (GCI)
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- Gestion des Ressources Humaines (GRH) - Banque, Micro Finance
(BMF)
- Gestion Technico-Commerciale (GTC).
A la fin de leur année de Master I Professionnel, les
étudiants effectuent un stage en entreprise pour leur permettre de
mettre en pratique les connaissances reçues tout au long de
l'année. Au terme de ce stage, les étudiants doivent
rédiger un rapport de stage.
iv
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BOUNOUNGOU DU BOA Hugues
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
RESUME
Ce travail porte sur la simulation de
l'interopérabilité des nouvelles architectures d'émetteurs
radio mobiles pour des terminaux mobiles fonctionnant dans la bande de
fréquences 200 KHz - 6 GHz. Avec l'évolution constante des
systèmes de communication, les terminaux doivent fonctionner dans
plusieurs bandes de fréquences, modes et technologies, correspondant
à une grande diversité de normes. Le concept d'une architecture
des émetteurs radio-mobiles est une évolution de celui des
émetteurs-récepteurs multistandards, caractérisés
par une mise en parallèle des circuits pour chaque standard. Il permet
alors d'optimiser coût et consommation. C'est dans ce contexte que les
chercheurs sont actuellement en train de préparer l'arrivée d'une
nouvelle génération d'architectures d'émetteurs pour des
réseaux baptisées 4G. Le réseau de 4ème
génération qui est encore l'objet de travaux de recherche vise
à améliorer l'efficacité spectrale et à augmenter
la capacité de gestion du nombre des mobiles dans une même
cellule. Il tend à offrir des débits élevés en
situation de mobilité à grande ou faible vitesse. Il vise aussi
à permettre et à faciliter l'interconnexion et
l'interopérabilité entre différentes technologies
existantes en rendant transparent à l'utilisateur le passage entre les
réseaux (la mobilité). Enfin, il vise à éviter
l'interruption des services durant le transfert intercellulaire, et à
basculer l'utilisation vers le tout IP. L'objet de l'étude est de
modéliser et simuler ces architectures d'émetteurs flexibles,
à la fois en norme et technologie utilisées, qu'en format de
modulation, capables d'assurer un bon rendement pour des applications
futures.
v
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BOUNOUNGOU DU BOA Hugues
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
ABSTRACT
This work deals with the simulation of the interoperability of
new architectures mobile radio transmitters for mobile terminals operating in
the frequency range 200 kHz - 6 GHz. With the constant evolution of
communication systems, terminals must operate in several frequency bands, modes
and technologies, corresponding to a variety of standards. The concept of an
architecture of mobile radio transmitters is an evolution of the multistandard
transceivers, characterized by a parallel circuit for each standard. It allows
then to optimize cost and consumption. It is in this context that researchers
are currently preparing for the arrival of a new generation of architectures
for networks of transmitters dubbed 4G. The 4th generation network which is
still under research aims to improve the spectral efficiency and increase the
management capacity of the number of mobiles in the same cell. It tends to
offer high data rates on the move at high or low speeds. It also aims to enable
and facilitate the interconnection and interoperability between different
existing technologies by making transparent to the user switching between
networks ( mobility) . Finally, it seeks to avoid the interruption of services
during the handover, and switch to use any IP. The purpose of the study is to
model and simulate these architectures flexible issuers, both in standard and
technology used that modulation format, capable of providing a good return for
future applications.
vi
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SOMMAIRE
Dédicace
|
I
|
Remerciements
|
Ii
|
Avant-Propos
|
iii
|
Résume
|
V
|
Abstract
|
Vi
|
Sommaire
|
Vii
|
Liste des figures
|
Viii
|
liste des tableaux
|
Ix
|
Liste des Abréviations
|
X
|
Introduction Générale
|
1
|
Première Partie: L'entreprise
|
3
|
Chapitre I: Présentation de
l'Entreprise
|
4
|
I- la naissance d'Orange
|
4
|
II- Activités
|
4
|
III- Organigramme
|
6
|
IV- Présentation de l'OCM
|
7
|
Deuxième Partie: Etude du Projet
|
8
|
Chapitre 1: Evolution des Architectures Radio
Mobiles
|
9
|
I- Evolution des Besoins Utilisateurs
|
9
|
II- Evolutions des Technologies Radio
Mobiles
|
10
|
|
Chapitre 2 : Nouvelles Architectures d'émetteurs
Radio Mobiles
|
15
|
I- Pourquoi faire évoluer les architectures
Radios Mobiles?
|
15
|
II- Introduction aux nouvelles technologies
d'architectures Radio Mobiles
|
19
|
III- Architectures et Mobilités des
émetteurs radios dans les réseaux WLAN
|
22
|
IV- Architectures et Mobilités des
émetteurs radios dans les réseaux 3G
|
24
|
V- Architectures et Mobilités des
émetteurs radios dans les réseaux 4G
|
30
|
|
Troisième Partie : Implémentation du
Projet
|
43
|
Chapitre 1 : Protocoles de Mobilité et
Interconnexion du WiMax avec les Réseaux
|
44
|
I- Protocole de mobilité
|
44
|
II- Interconnexion du WiMax avec les
réseaux
|
55
|
|
Chapitre 2: Simulation d'interopérabilité
des architectures radio mobiles
|
65
|
I- Présentation de la plateforme de
simulation
|
65
|
II- Présentation de la simulation
|
66
|
Conclusion Générale
|
73
|
Références Bibliographiques
|
74
|
Annexes
|
78
|
vii
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LISTE DES FIGURES
Figure 1: Organisation de l'OCM (Orange
Cameroun Multimédia) 6
Figure 2:Évolution des standards 3GPP
11
Figure 3:Evolution des réseaux sans
fils 11
Figure 4:Les différentes
générations de téléphonie mobile 12
Figure 5:Débit pic théorique
(Mbit/s) des différentes technologies radio-mobiles 14
Figure 6:Exemple de besoins en qualité
de service pour la 3G 18
Figure 7: Mode Infrastructure du WIFI 22
Figure 8:Architecture du réseau
d'accès 26
Figure 9:Architecture de l'UMTS 28
Figure 10:Architecture système avec le
HSDPA. 29
Figure 11:Architecture du WiMax mobile 34
Figure 12:Intra-ASN Handover 35
Figure 13:Inter-ASN Handover 36
Figure 14:Architecture de l'EPS 39
Figure 15:Architecture de l'UMTS 41
Figure 16:Fonctionnement de MIPv4 48
Figure 17:Fonctionnement de PMIPv4 50
Figure 18: HIP dans le modèle OSI
51
Figure 19:Architecture de MIH 54
Figure 20:Modèle d'interconnexion
fondé sur MSCTP 57
Figure 21:Echange des messages durant le
Handover avec MSCTP 57
Figure 22:Modèle d'interconnexion et
2ème scénario 59
Figure 23:Modèle d'interconnexion et
2ème scénario de mobilité 62
Figure 24:Page d'accueil de NS2 66
Figure 25:Simulation d'interconnexion du
WiMax mobile avec le WLAN (802.11e) 67
Figure 26:Délai de bout en bout 68
Figure 27:Les taux des paquets perdus 70
Figure 28:Les débits 71
viii
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Paramètres des Simulations
sous NS2 67
ix
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LISTE DES ABREVIATIONS
> 2G (2ème
génération): technologies de communication radio
mobile de 2ème
génération.
> 3G (3ème
génération): technologies de communication radio
mobile de 3ème
génération.
> 3G+: technologies de communication radio
mobile après la 3ème génération.
> 3GPP (3rd Generation Partnership
Project): coopération entre organisations
de standardisation régionaux en télécoms
visant la spécification technique de
la 3G.
> 3GPP2 (3rd Generation Partnership Project 2):
coopération entre
organisations de standardisation régionaux en
télécoms visant la spécification
technique de la 3G.
> 4G (4ème
génération): prochaine génération
prévue pour les technologies de
la communication radio mobile.
> AAA (Authentication Authorization
Accounting): protocole d'authentification,
d'autorisation et de traçabilité.
> ACK (Acknowledge):
acquittement.
> AGW (Access Gateway):
entité physique du réseau UMB.
> AP (Access Point): borne
émettrice du réseau WIFI.
> ASN (Access Service Network):
partie de l'accès radio du réseau WiMax.
> ASN-GW (Access Service Network
Gateway): passerelle responsable du lien
entre la partie radio et le réseau coeur WiMax.
> ASP (Access Service Provider):
fournisseur de service d'application.
> AT (Access Terminal): terminal
d'accès dans le réseau UMB.
> ATM (Asynchronous Transfer Mode):
protocole réseau de niveau 2 à
commutation de cellules.
x
> AuC (Authentification Center):
entité physique de l'UMTS.
> BS (Base Station) : borne
émettrice du réseau WiMax.
> BSS (Basic Service Set): type
d'architecture du WIFI.
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> CDMA 2000 (Code Division Multiple Access
2000): technologie de communication radio mobile de
troisième génération.
> CFP (Contention Free Period):
période définie dans l'IEEE 802.11e.
> CMIP (Client Mobile IP):
nommé aussi MIP est un protocole de Handover en macro
mobilité.
> CN (Core Network): coeur du
réseau UMTS.
> CN (Correspondant Node): noeud
qui communique avec une station.
> CP (Contention Period):
période définie dans l'IEEE 802.11e.
> CS (Circuit Switching
Network): réseau basé sur la commutation de
circuits.
> CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access with
Collision Avoidance): méthode d'accès au media.
> CSN (Connectivity Service
Network): réseau coeur du WiMax.
> Cygwin: utilitaire permettant
d'utiliser les commandes du système Unix sous le Windows.
> DAR (Dynamic Address
Reconfiguration): protocole de configuration automatique des
adresses utilisé lors de l'intervention de MSCTP.
> DCF (Distributed Coordination
Function): fonction de coordination distribuée dans le
WIFI.
> DHCP (Dynamic Host Configuration
Protocol): assure la configuration automatique des
paramètres IP d'une station.
> Diversity Set : liste de stations de
base candidates dans le cas d'un Handover.
> DNS (Domain Name System):
système de correspondance entre une adresse IP et un nom de domaine.
> EBS (Evolved Base Station):
borne émettrice du réseau UMB.
> EDCF (Enhanced DCF):
mécanisme défini dans l'IEEE 802.11e.
> EDGE (Enhanced Data For GSM
Evolution)
> EIR (Equipment Identity
Register): entité physique du réseau UMTS.
> eNodeB (Evolved NodeB): borne
émettrice dans le réseau LTE.
>
xi
EPC (Evolved Packet Core): nom du
réseau Coeur de l'EPS.
> EPDG (Evolved Packet Data
Gateway): entité physique du réseau LTE.
> EPS (Evolved Packet System):
réseau LTE + réseau SAE.
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ARCHITECTURES D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
> ESS (Extended Service Set): type
d'architecture WIFI.
> E-UTRAN (Evolved UMTS Terrestrial Radio Access
Network): partie radio du LTE.
> EV-DO (Evolution-Data optimized):
technologie de communication radio mobile de 3ème
génération.
> FA (Foreign Agent): routeur
localisé dans un réseau visité.
> FBSS (Fast Base Station Switching):
mécanisme de Soft Handover.
> FDD (Frequency Division Duplex): technique
de multiplexage.
> Forwarding: expédition des
paquets.
> Gateway: passerelle.
> GGSN (Gateway GPRS Support Node):
entité physique dans l'UMTS.
> GMSC (Gateway MSC): entité physique
du réseau UMTS.
> GPC (Grant per Connection): classe des
stations abonnées dans le WiMax
> GPRS (General Packet Radio Service) :
norme de téléphonie mobile dérivée du GSM et
qualifiée de 2.5G.
> GSM (Global System for Mobile Communications)
: norme de téléphonie mobile de 2ème
génération.
> HA (Home Agent): routeur localisé
dans le réseau d'attachement d'une station.
> HCF (Hybrid CF): mécanisme
définit dans l'IEEE 802.11e.
> HI (Host Identifier): identifiant d'une
machine.
> HIP (Host Identity Protocol): protocole
Handover en macro mobilité.
> HIT (Host Identity Tag): résultat
après le cryptage du HI.
> HLR (Home Location Register):
entité physique dans l'UMTS.
> HO (Handover): transfert
intercellulaire
> HSDPA (High-Speed Downlink Packet Access):
technologie de téléphonie radio mobile qualifiée de
3.5G.
> HSS (Home Subscriber Server):
entité physique du réseau LTE.
> IASA (Inter-Access System Anchor):
entité du réseau LTE.
>
xii
IEEE (Institute of Electrical and Electronics
Engineers): organisation internationale qui établit des
normes.
> IEEE 802.11e: version du WIFI dédiée
à la QoS.
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> IEEE 802.16m: version
améliorée du WiMax assurant la
rétrocompatibilité
entre la version fixe et mobile.
> IEEE 802.21: architecture conçue
pour le Handover entre les réseaux.
> IETF (Internet Engineering Task Force):
groupe international qui participe à
l'élaboration des standards pour le réseau
Internet.
> IMAT (Inverse Multiplexing ATM)
:
> IMS (IP Multimedia Subsystem):
architecture standardisée pour les opérateurs
de la téléphonie permettant de fournir des
services multimédia.
> IMT (International Mobile
Telecommunications) : organisation internationale
dans les télécommunications mobiles
> IP (Internet Protocol):
protocole de communication de réseau informatique.
> IPv4 (IP version 4): paquet IP
codé sur 4 octets.
> IPv6 (IP version 6): paquet IP
codé sur 6 octets.
> ISO (International Organization for
Standardization): organisation
internationale de normalisation.
> ISP (Internet Service
Provider): fournisseur du service Internet.
> ITU (International Telecommunication
Union): organisation internationale
chargée de la réglementation des
télécommunications dans le monde.
> LTE (Long Term Evolution):
technologie de communication radio mobile de
longue portée.
> M_SAP (Management SAP): SAP
qui spécifie l'interface entre le MIHF et le plan
de gestion du WiMax.
> MAC (Media Access Control):
sous couche inférieur de niveau liaison selon
l'IEEE 802.x par rapport au modèle OSI, et elle est
responsable du contrôle
d'accès au support physique.
> MBMS-SFN (Multicast Broadcast Mobile
Services - Single Frequency
Network):
> MDHO (Macro Diversity Handover):
mécanisme de Soft Handover.
xiii
> ME (Mobile Equipment):
équipement mobile.
> MF-TDMA (Multiple Frequency Time Division
Multiple Access): mode de
multiplexage.
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ARCHITECTURES D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
> MIH (Media Independent Handover/IEEE
802.21): architecture conçue pour le Handover entre les
réseaux.
> MIH_LINK_SAP: SAP qui permet de relier le MIHF
et les couches inférieures.
> MIH_NMS_SAP (Network Management SAP):
SAP qui réalise les fonctions de la gestion.
> MIH_SAP: SAP qui permet le lien entre les
couches supérieures et les couches inférieures.
> MIHF (MIH Function): fonction
principale de MIH.
> MIMO (Multiple Input Multiple Output):
technologie d'antennes avancée.
> MIP (Mobile IP): protocole de Handover
en Macro mobilité.
> MIPv6 (Mobile IP version 6): protocole
de Handover en macro mobilité.
> MME (Mobility Management Entity):
entité physique du réseau LTE.
> MN (Mobile Node): noeud
mobile.
> MS (Mobile Station): station mobile
> MSC (Mobile service Switching Center):
entité physique dans l'UMTS.
> MSCTP (Mobile Stream Control Transmission
Protocol): protocole de Handover en macro mobilité.
> NAM (Network Animator): animateur des
réseaux appartenant à NS2.
> NAP (Network Access Provider):
fournisseur de l'accès radio WiMax.
> NAT (Network Address Translator):
routeur qui fait la traduction de l'adresse réseau.
> NGN (Next Generation Network) :
désigne le plus souvent le réseau d'une compagnie de
télécommunications dont l'architecture repose sur un plan de
transfert en mode paquet, capable de se substituer au réseau
téléphonique commuté et aux autres réseaux
traditionnels.
> NIST (National Institute of Standards and
Technology): agence de technologies.
> NodeB: borne émettrice dans le
réseau UMTS.
>
xiv
NS2 (Network Simulator 2): simulateur des
réseaux.
> NSP (Network Service Provider):
fournisseur d'accès IP au WiMax.
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> OFDM (Orthogonal Frequency Division
Multiplexing): procédé de codage des signaux
numériques.
> OFDMA (Orthogonal Frequency Division
Multiple Access): méthode d'accès à la
couche physique.
> OSI (Open System Interconnexion):
modèle de communication entre ordinateurs proposé par
l'ISO.
> Paging: radiomessagerie.
> PCF (Point Coordination
Function): fonction dans le WIFI permettant l'accès au
médium sans fil.
> PCRF (Policy & Charging Rules
Function): entité physique du réseau LTE.
> PDG (Packet Data Gateway):
passerelle entre le WiMax et l'UMTS.
> PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy)
:
> PDN (Packet Data Network):
réseaux basés sur la commutation de paquets.
> PDN-GW (Packet Data Network
Gateway): entité physique du réseau LTE.
> PDP (Packet Data Protocol):
protocole permettant l'obtention d'adresse pour une station dans les
réseaux GPRS, UMTS...
> PDSN (Packet Data Serving
Node): entité physique du réseau EV-DO.
> PMIP (Proxy Mobile IP):
protocole de Handover en macro mobilité.
> Polling: interrogation des stations par
la station de gestion.
> PS (Packet Switching Network):
réseau basé sur la commutation de paquets.
> PSTN (Public Switched Telephone
Network): réseau téléphonique
commuté.
> QAM (Quadrature Amplitude Modulation):
méthode de modulation.
> QoS (Quality of Service):
qualité de service.
> QPSK (Quadrature phase-shift
Keying): méthode de modulation.
> Qualcomm: entreprise américaine
de télécommunications.
> RNC (Radio Network
Controller): entité physique du réseau UMTS.
> Roaming: changement d'opérateur
par une station mobile en gardant sa même identité.
>
xv
RRC (Radio Ressource Control):
couche inférieure d'UMTS ou LTE responsable de la signalisation entre
l'UE et l'UTRAN ou l'EUTRAN.
> SAE (System Architecture
Evolution): réseau coeur de l'EPS et LTE.
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ARCHITECTURES D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
> SAP (Service Access Point): points
d'accès de service.
> SC-FDMA (Single Carrier - Frequency Division
Multiple Access): méthode d'accès à la couche
physique.
> SCTP (Stream Control Transmission
Protocol): protocole de transport.
> SDH (Synchronous Digital Hierarchy) :
ensemble de protocoles pour la transmission de données
numériques à haut débit.
> SDMA (Space Division Multiple Access):
technologie d'antennes avancée.
> SGSN (Serving GPRS Support Node):
entité physique du réseau UMTS.
> S-GW (Serving Gateway): entité
physique du réseau LTE.
> SLA (Service Level Agreement): document
qui définit la QoS requise entre un prestataire et un
client.
> SMS (Short Message Service): service de
messagerie.
> SMTP (Simple Mail Transfer Protocol):
protocole de transmission des e-mails.
> Soft Handover: technique de Handover en micro
mobilité.
> SRNC (Session Reference Network
Controller): entité physique du réseau UMB.
> SS7 (Signalisation System 7): ensemble
de protocoles de signalisation.
> TCP (Transmission Control Protocol):
protocole de transport.
> TDD (Time Division Duplex) : technique
de multiplexage.
> TDM/TDMA (Time Division Multiplexing/Time
Division Multiple Access): méthode d'accès au support
physique.
> TD-SCDMA (Time Division Synchronous Code
Division Multiple Access) : utilise le mode de duplexage par
répartition dans le temps (TDD) qui transmet les trafics montant et
descendant dans la même trame dans différents intervalles de
temps
> Tunneling: encapsulation des données d'un
protocole réseau dans un autre.
> UDP (User Datagram Protocol): protocole
de transport.
> UE (User Equipment): équipement
utilisateur.
> UMB (Ultra Mobile Broadband):
technologie avancée de communication radio mobile de longue
portée.
>
xvi
UMTS (Universal Mobile Telecommunications
System): technologie de communication radio mobile de
3ème génération de longue
portée.
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> UPE (User Plane Entity):
entité physique du réseau LTE.
> UTRAN (UMTS Terrestrial Radio Access
Network): partie radio du réseau
UMTS.
> UWB (Ultra Wide Band, IEEE 802.15.3):
technologie de communication radio
de courte portée.
> VLR (Visited Location
Register): entité physique dans l'UMTS.
> VoIP (Voice over IP):
téléphonie sur le protocole IP.
> VPN (Virtual Private Network):
réseau virtuel privé.
> WAG (WiMax Access Gateway):
passerelle entre le WiMax et l'UMTS.
> WCDMA (Wideband CDMA):
évolution de la technologie CDMA.
> WIFI (IEEE 802.11): technologie
de communication radio de portée moyenne.
> WiMax (IEEE 802.16):
technologie de communication radio de 3ème
génération de longue portée.
> WiMax mobile (IEEE 802.16e):
version du WiMax dédiée à la mobilité
des
terminaux.
> WLAN (Wireless Local Area
Network): réseau local sans fil.
> WMAN (Wireless Wide Area
Network): réseau étendu sans fil.
> X2: interface entre deux eNodeB du
réseau LTE.
> X25: protocole de communication en mode
paquets.
xvii
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
INTRODUCTION GENERALE
Les usages des communications et surtout des communications
mobiles connaissent aujourd'hui une profonde mutation sous l'impulsion du
déploiement de nouveaux standards de technologies radio à
haut-débit et la disponibilité croissante de clés USB 3G
ou de terminaux comme les smartphones, permettant d'accéder facilement,
rapidement, massivement à du contenu multimédia riche (par
exemple, vidéo, Internet, email, messagerie instantanée, fils
RSS, musique, TV mobile, réseaux sociaux ou réalité
augmentée) en plus des services classiques de téléphonie
et de messagerie de type SMS ou MMS.
Ces nouveaux usages et leurs intensités
entraînent une augmentation significative, presque exponentielle des
volumes de trafics véhiculés par les
émetteurs-récepteurs des réseaux radio-mobiles. Ils
constituent ainsi un défi majeur pour les opérateurs mobiles qui
doivent faire évoluer leur réseau pour absorber ces trafics et
continuer à offrir des services de qualité à leurs
abonnés. En effet, cette augmentation de trafic ne se traduit pas par
une augmentation de revenus proportionnelle.
1
Pour répondre à ce défi, de nouvelles
technologies permettant de réduire le coût de l'octet
transporté sur l'interface radio sont en cours de déploiement,
comme le HSPA+ (High Speed Packet Access) par exemple, ou le seront
bientôt comme la LTE (Long Term Evolution). L'émergence
de ces nouvelles technologies et le maintien des revenus par abonné
engendrent par conséquent une pression supplémentaire sur le
réseau de transport qui achemine les trafics mobiles entre les
différents noeuds d'un réseau radio-mobile vers les
réseaux externes (type Internet, Intranet, réseau de voix...). Il
devient ainsi nécessaire de changer la méthodologie de conception
des architectures et équipements réseaux de transport pour
accroître leur capacité tout en maîtrisant les coûts.
Les architectures de transport de type circuit et ATM (Asynchronous
Transfer Mode) sont en effet peu économiques lors du passage
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
à l'échelle. Les technologies de type paquet
(IP/MPLS, Carrier Ethernet, MPLS-TP) commencent à être
déployées pour traiter cette problématique. Ces
technologies sont plus avantageuses économiquement, plus
évolutives, plus adaptées à véhiculer et optimiser
des flux de trafic massivement constitués de services de données
(avec des caractéristiques de variation de débit très
forte en cours de session).
Ce travail dévoile les défis techniques qui
doivent être adressés lors de la migration d'une architecture de
réseau de transport mobile conventionnel vers des architectures
réseaux de transport tout paquet. Ces défis sont divers. Ils
recouvrent les besoins inhérents aux déploiements de nouveaux
standards émetteur-récepteur radio (débits très
élevés, nouvelles interfaces des noeuds mobiles, nouveaux
protocoles, nouvelles topologies), la nécessité de supporter sur
une même architecture réseau de transport des technologies mobiles
de différentes générations (compatibilité avec la
base installée), la nécessité de gérer la
qualité de service de bout en bout pour chaque service de façon
différenciée, la nécessité de disposer de
techniques permettant l'auto-rétablissement des réseaux de
transport avec des performances au moins aussi bonnes que celles des
réseaux conventionnels, le besoin de disposer d'outils simples et
efficaces permettant de gérer et superviser un réseau de plus en
plus complexe (en termes de services et de volumes de trafic
échangés) et enfin de s'assurer que le nouveau réseau de
transport déployé peut passer à l'échelle.
2
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Première Partie : L'ENTREPRISE
3
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CHAPITRE I :
PRESENTATION DE L'ENTREPRISE
I- La Naissance d'ORANGE
Tout commence au début des années 1990, CELLNET
et VODAFONE dominaient le marché britannique et avaient plus ou moins
établi un confortable duopole. Au cours des dix années
précédentes ces opérateurs avaient développé
une activité importante et comptaient à l'époque environ 1
million de client chacun.
En juillet 1993, la société HUTCHISON MICROTEL
qui s'employait depuis deux années à créer un
réseau numérique à la pointe du progrès, a
opté s'installer en Grande Bretagne et a mené une
réflexion sur la manière d'attirer des clients et de faire face
à la concurrence sur le marché britannique. En avril 1994, il
changea de nom et devint ORANGE.
En mai 2000, elle est rachetée par France Telecom. Ce
dernier décide de regrouper ses activités de
téléphonie mobile sous l'appellation d'ORANGE SA. A partir de cet
instant, un processus de « rebranding » est lancé à
travers le monde, pour permettre à toutes les filiales de
téléphonie mobile de France Telecom de devenir ORANGE. Par la loi
N° 98/014 du 14 juillet 1998 régissant les
télécommunications au Cameroun, le secteur des
télécommunications est restructuré et est ouvert aux
opérateurs privés ; la SCM, Société Camerounaise de
Mobile est née et connue encore sous le nom de Mobilis, filiale de
France Telecom à 100%, deviendra ORANGE CAMEROUN le 04 juin 2002.
II- ACTIVITES
Orange se classe au 2e rang sur le marché
mobile au Cameroun avec 43% de parts de marché derrière MTN
(source : estimation Orange).
4
Le parc mobile d'Orange en fin 2012 s'élevait à
5,8 millions de clients actifs (+23% par rapport à 2011) dont 98% en
mode prépayé.
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Spécialisée dans la téléphonie mobile
: vente de téléphones mobiles et accessoires,
abonnements pour accès au réseau, la
société Orange Cameroun SA. développe et
commercialise trois grandes familles de services :
- les Services de Communication Résidentiels (SCR),
c'est-à-dire la téléphonie fixe, la
téléphonie sans fil, les contenus
multimédias (MMS) ;
- les Services de Communication Personnels (SCP),
c'est-à-dire mobiles et accessoires ;
- les Services de Communication d'Entreprises (SCE) sous la
marque Equant puis Orange
Business Services.
Orange Cameroun SA (OCM) est une entreprise
spécialisée dans la téléphonie mobile. Son
activité principale est la vente des trafics de
communication répartie sur les systèmes de
transmissions suivant :
> Le WIFI
> Le WIMAX
> Le GSM
> L'EDGE
Elle offre une multitude de services :
> Vente de téléphones mobiles et accessoires.
> Abonnements pour accès au réseau.
> Messagerie vocale.
> Les SMS
> Présentation du numéro.
> Le Roaming ou itinérance.
> L'accès internet.
Sur le plan organisationnel, OCM comporte au minimum dix
directions telles que :
1. La Direction générale
2. la Direction des moyens généraux
3. la Direction technique et informatique
4.
5
La Direction marketing et communication
5. La Direction de communication
6. La Direction des ressources humaines
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7. la Direction des systèmes d'information
8. La Direction des ventes
9. La Direction service clients
10. La Direction régionale du centre
11. La Direction de contrôle et de gestion
12. La Direction juridique
III- ORGANIGRAMME
Figure 1:
Organisation de l'OCM (Orange Cameroun Multimédia)
6
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IV- PRESENTATION DE L'OCM
Orange Cameroun Multimédia Services est une
société à responsabilité limité (SARL)
unipersonnelle qui a vu le jour le 11 avril 2006. Elle a pour actionnaire
majoritaire Orange Cameroun SA. et est dirigée par Mme Elisabeth MEDOU,
Directrice Générale actuelle d'Orange Cameroun SA. L'OCM assurant
l'aspect GSM de la firme Orange Cameroun SA., l'OCMS pour sa part assure
l'aspect Internet : elle a pour principal objectif la gestion de la
transformation de données, de la voix, et de l'image par tous les moyens
de communication, ainsi que la fourniture d'accès à un
réseau de données.
7
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Deuxième Partie : ETUDE DU PROJET
8
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CHAPITRE 1 :
EVOLUTION DES ARCHITECTURES RADIO
MOBILES
INTRODUCTION
Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer notre vie sans
applications et services mobiles. À travers le monde, ce type de
services joue un rôle de plus en plus prépondérant dans la
vie quotidienne, à plus d'un titre. Il y a encore juste dix ans, les
services mobiles se limitaient principalement à la simple communication
vocale. De nos jours, nous dépendons des services mobiles non seulement
pour communiquer mais aussi pour l'éducation, les divertissements, les
services de santé, le commerce en ligne, le paiement etc...
I- EVOLUTION DES BESOINS UTILISATEURS
Les services mobiles modifient la façon dont nous
communiquons tous les jours :
Pourquoi, quand, à quelle fréquence
communiquons-nous ? Aujourd'hui la communication mobile est omniprésente
(partout et à tout instant), personnalisée (par exemple, avec la
messagerie instantanée ou les réseaux sociaux) ou interactive
(par exemple, avec la vidéo-téléphonie ou la
réalité augmentée). Utiliser des services de communication
mobile n'a jamais été aussi simple et ludique.
9
Les services mobiles ont évolué d'une offre de
communication basique fondée sur la voix et les SMS (Short Message
Service), à une offre de téléchargement
download/upload qui s'est améliorée année
après année avec l'émergence de nouvelles technologies
d'émetteurs radios. Grâce à ces avancées
technologiques successives, les opérateurs mobiles ont eu
l'opportunité d'introduire de nouveaux services centrés sur le
téléchargement de contenus multimédia comme la musique
à la demande, la vidéo à la demande et la navigation
Internet,
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voire des services upload tels que le partage de
contenus créés par l'utilisateur comme par exemple les
réseaux sociaux ou le partage de photos.
Cette expérience du téléchargement de
contenus à des débits de plus en plus élevés poussa
alors les utilisateurs à demander de plus en plus aux opérateurs
de télécommunications qui leurs fournissent typiquement trois
types de services à savoir :
? en mobilité : un service est «
mobile » dès lors qu'il permet à l'utilisateur de
communiquer et d'avoir accès aux contenus sans rupture de service, et
indépendamment de sa position géographique, de son
déplacement. Le degré de mobilité et de continuité
de service peut néanmoins varier d'un service à l'autre ;
? en nomadisme : un service « nomade
» a toutes les caractéristiques d'un service mobile hormis le fait
qu'il n'assure pas la continuité de service lors d'un déplacement
de l'utilisateur. Ce dernier peut donc utiliser un service à
différents points d'accès au service mais le service n'est jamais
maintenu lors de son déplacement d'une zone géographique à
une autre ;
? fixe : l'utilisateur ne peut profiter d'un
service « fixe » que lorsqu'il est présent dans une zone
géographique restreinte : à son domicile ou sur son lieu de
travail.
La technologie mobile a évolué et va constamment
s'améliorer pour que la communication, l'accès à
l'information et aux contenus multimédia soient de plus en plus
flexibles, et surtout adaptés au style de vie de chaque individu.
II- EVOLUTION DES TECHNOLOGIES RADIO-MOBILES
10
Afin d'accompagner les besoins utilisateurs en termes de
nouveaux services mais aussi pour absorber des trafics de plus en plus
importants (induits par les nouvelles habitudes d'usage) avec des coûts
de déploiement moindres, les technologies radio-mobiles ne cessent
d'évoluer. De nouvelles normes définissant des nouvelles
générations de systèmes et des évolutions d'une
génération de système sont définies
régulièrement (à un rythme annuel) par les acteurs du
monde des radio-télécommunications (opérateurs,
fournisseurs d'infrastructures, fournisseurs de terminaux, fournisseurs de
puces...) au sein d'organismes de
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normalisation tels que le 3GPP (3rd Generation Partnership
Project), le 3GPP2 (3rd Generation Partnership Project2) ou
l'IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers).
La figure 2 montre l'évolution des normes 3GPP ainsi
que les chemins de migration possibles entre les différentes
générations de systèmes radio-mobiles.
Figure 2:Évolution
des standards 3GPP
Entre les différentes générations, des
changements majeurs seront apportés. Ils consistent en
général en de nouvelles fréquences de transmission, une
nouvelle interface radio (méthodes d'accès multiple, modulations,
codages et largeur du canal de transmission) plus efficace que les
générations précédentes et une nouvelle
architecture réseau adaptée aux nouveaux services et aux
performances de cette nouvelle génération
Figure 3:Evolution des
réseaux sans fils
11
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Figure 4:Les
différentes générations de téléphonie
mobile
Au cours de l'évolution des architectures radio-mobile,
nous pouvons citer :
? Dans le cas du 3GPP, le système GSM (Global
System for Mobile Communications) dit de 2ème
génération(ou 2G) qui utilise une transmission sur une porteuse
de 200 kHz et a été le premier système radio-mobile de
transmission numérique conçu originellement pour fournir des
services de téléphonie. Le GSM utilise un schéma
d'accès multiple dans le temps (TDMA, Time Division Multiple
Access) et une modulation mono-porteuse de type GMSK (Gaussian Minimum
Shift Keying) qui permet de transmettre 1 bit par symbole. Elle a par la
suite évolué en passant par le GPRS (General Packet Radio
Service) basé sur l'échange de données sauf voix
ensuite EDGE (Enhanced Data For GSM Evolution) qui n'est qu'une
version du GSM permettant une transmission allant jusqu'à 384Kbps et
basé sur les réseaux GPRS existant. Ce système est
aujourd'hui déployé dans la plupart des pays et il comptait en
fin 2009 plus de 3,6 milliards d'abonnés, soit plus de 80 % du total des
abonnés mobiles à travers le monde.
12
? Le système UMTS (Universal Mobile
Télécommunication System) dit de 3ème
génération (ou 3G) a été conçu pour
permettre la transmission efficace de services multimédia (voix,
vidéo, données) sur un canal de transmission de 5 MHz. La version
originale de l'UMTS utilise un schéma d'accès multiple par
répartition de codes (CDMA, Code
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Division Multiple Access) et utilise une modulation
de type QPSK (Quadrature Phase Shift Keying) qui permet de transmettre
2 bits par symbole. Les réseaux mobiles 3G actuels s'appuient sur le
standard UMTS, dont les performances ont évolués depuis 2002 pour
atteindre dans un premier temps des débits moyens de l'ordre de 250
kbit/s. Avec la technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access),
évolution de l'UMTS, le débit crête théorique
atteint 14 Mbit/s.
Pour faire face à l'afflux des services de
données sans fil, chacun de ces systèmes a connu des
évolutions et améliorations permettant d'augmenter le
débit utilisateur et les capacités offertes par chaque cellule
pour des transmissions de données en mode « paquet ». Ces
évolutions sont aujourd'hui en cours de déploiement et sont
souvent connues commercialement sous le nom de « 3G+ » ou «
Turbo 3G ».
? Début 2009, une évolution du système
3G, la LTE (Long Term Evolution) a été définie
par le 3GPP. Ce nouveau système à bande large est un
système tout IP optimisé pour fournir des services
multimédia sans-fil à très haut-débit et est
l'évolution choisie par les opérateurs cellulaires ayant
déployé des technologies de versions précédentes
3GPP et 3GPP2. On peut donc considérer la LTE comme un standard
unifié préfigurant la 4G. Ainsi, parmi les normes de
4ième génération, nous avons la LTE Advanced
qui prendra cependant plusieurs années pour être mise en place car
la LTE est aussi en cours de déploiement ; le WiMax (Worldwide
Interoperability for Microwave Access) qui désigne un mode de
transmission et d'accès à Internet en haut débit portant
sur une zone géographique étendue ; l'UMB (Ultra Mobil
Broadband) dont la dernière révision C propose aussi un
environnement réseau qui se repose sur le principe de tout-IP et dispose
de passerelles permettant l'interconnexion avec les réseaux de la
famille 3GPP.
13
Chaque génération repose sur des largeurs de
canal de transmission différentes et sur des techniques de transmission
de signal différentes. Il en résulte donc que les débits
écoulés par les sites relais des différentes technologies
sont significativement différents. À titre d'exemple, la figure 5
montre l'évolution des débits pics qui peuvent être
obtenus
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Figure 5:Débit pic
théorique (Mbit/s) des différentes technologies
radio-mobiles
14
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CHAPITRE 2 :
NOUVELLES ARCHITECTURES D'EMETTEURS
RADIO-MOBILES
INTRODUCTION
L'histoire des réseaux radio mobiles s'est bâtie
sur différentes générations de systèmes radio.
L'essor formidable des réseaux radio mobiles au cours des dix
dernières années est dû en grande partie aux
possibilités de communication offertes par ces systèmes en
situation de mobilité et d'itinérance. Afin d'améliorer
cette mobilité, il a fallu se concentrer l'architecture des
différentes technologies au cours du temps.
I- POURQUOI FAIRE EVOLUER LES
ARCHITECTURES RADIO-MOBILES ?
1. Contraintes techniques
15
Lorsqu'un opérateur mobile construit son réseau
de transport, plusieurs paramètres doivent être pris en compte
afin d'assurer efficacement son déploiement, son maintien en service et
son évolution. Cet exercice difficile consiste à trouver le
meilleur compromis entre le coût initial de déploiement du
réseau conçu pour répondre aux besoins actuels de services
et de capacité, et sa capacité à évoluer de
façon souple et peu coûteuse avec l'arrivée de nouveaux
services réclamant de plus en plus de bande passante et des contraintes
de qualité de services strictes.
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2. Support des technologies déjà
existantes
Les réseaux de transport mobile ont été
conçus historiquement avec des solutions PDH/SDH (Plesiochronous
Digital Hierarchy/Synchronous Digital Hierarchy) pour transporter les flux
GSM qui étaient alors majoritairement des communications vocales.
Lorsque la technologie UMTS a été introduite avec pour objectif
de fournir des premiers services de données en complément du
service de communication vocale, la technologie ATM a été
considérée comme la plus à même de transporter
efficacement ces deux types de flux.
Cette approche graduelle est à l'origine de la
superposition actuelle de plusieurs réseaux de transport en
parallèle comme par exemple PDH/SDH, ATM et IP (Internet
Protocol). Par conséquent, l'enjeu lié à
l'évolution des réseaux de transport mobile ne se limite pas
à se demander comment transporter les services de données qui
sont en très forte augmentation mais aussi à comprendre de quelle
manière ce transfert de capacité de données importante va
être réalisé de façon économique tout en
transportant les technologies plus anciennes sans impacter le ressenti
client.
3. Bandes passantes par site radio
Avant tout investissement et décision quant à
l'évolution de son réseau de transport, chaque opérateur
mobile doit dimensionner la capacité de transport nécessaire pour
chacun de ses sites radio. C'est la phase préalable à toute prise
de décision.
16
Lorsque le trafic est encore majoritairement composé de
communications vocales, des modèles de trafic de type Poissonniens et
les lois classiques d'Erlang peuvent être utilisés ; l'exercice
consiste à garantir l'écoulement du trafic tout en assurant un
certain nombre de KPI (Key Performance Indicators) comme par exemple
le taux de réussite d'appel... Chaque opérateur cherche donc
à trouver l'optimum entre l'expérience utilisateur et
l'investissement nécessaire pour fournir la capacité de transport
pour chaque site radio. L'augmentation exponentielle du trafic de
données et l'augmentation du débit pic que peut atteindre un
utilisateur viennent remettre en cause ces concepts éprouvés.
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En effet, le fait que les services de données
deviennent majoritaires, met en défaut les modèles classiques. Il
est donc nécessaire de trouver une modélisation prenant en compte
ces potentiels échanges de trafic en rafale. Un second effet lié
à la montée en débit vient aussi perturber les
méthodologies classiques de dimensionnement des réseaux de
transport des flux mobiles : l'augmentation des débits pics par
utilisateur lors des différents paliers d'évolution des
technologies radio. Cette amélioration rapide du débit pic
théorique atteignable dans des conditions idéales augmente le
rapport entre débit pic possible et capacité réelle
moyenne de trafic à transporter. Par exemple, le dilemme est de
décider s'il est nécessaire pour un opérateur de
dimensionner son réseau par rapport au débit pic atteignable, qui
est de 14,4 Mbit/s en HSDPA Release 5 par exemple, alors qu'un
dimensionnement « capacitaire » assurant une bonne expérience
utilisateur ne réclamerait que 7 Mbit/s.
Par conséquent, plusieurs approches sont possibles :
? dimensionnement capacitaire qui prend en compte les
estimations de trafic et essaie d'écouler ces services, tout en assurant
un certain nombre de KPI ;
? dimensionnement au pic utilisateur par NodeB qui permet
d'assurer qu'un utilisateur par site radio puisse atteindre le débit pic
correspondant à la technologie radio déployée ;
? dimensionnement au pic utilisateur par NodeB qui essaie
d'assurer qu'un utilisateur par cellule (un site radio est en
général constitué de trois cellules) puisse atteindre le
débit pic correspondant à la technologie radio
déployée et donc potentiellement plusieurs pics simultanés
par site radio en fonction du nombre de cellules.
4. Qualité de service
17
De façon à assurer une expérience
optimale à leurs clients, les opérateurs mobiles doivent
s'assurer que leur réseau garantisse la qualité nécessaire
à chaque service en termes de délai de transit, de gigue, de taux
de perte de paquets, de disponibilité ou de temps de protection maximal.
Par exemple, une augmentation du délai de transfert entre la station de
base et le contrôleur impacterait à la fois la voix (la
qualité de la voix diminue lorsque les délais
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de transmission augmentent), en dégradant
l'interactivité entre les utilisateurs et même les performances du
débit HSDPA pour un service de données (en effet, le débit
des couches supérieures de ce type de trafic est inversement
proportionnel au temps d'aller-retour du réseau).
La figure 6 fournit un exemple de performances
demandées pour le trafic temps réel et non temps réel dans
le cas de la technologie 3G. Ces valeurs sont dépendantes de
l'implémentation et peuvent bien sûr être affinées
par type de service.
Figure 6:Exemple de
besoins en qualité de service pour la 3G
5. Synchronisation
Quatre fonctions de synchronisation sont nécessaires
dans les réseaux mobiles :
? synchronisation du réseau ;
? synchronisation de chaque noeud ;
? synchronisation des trames échangées entre les
noeuds ;
? synchronisation de l'interface radio.
Au mieux, une mauvaise synchronisation va créer des
problèmes comme un blocage de certains appels, une interférence
entre cellules voisines ou une dégradation de la qualité vocale.
Dans le pire cas, une mauvaise synchronisation peut être à
l'origine de la coupure totale du réseau et donc de l'ensemble des
services transportés.
18
Dans les réseaux GSM et UMTS, seule une synchronisation
en fréquence est nécessaire. Par contre, tous les systèmes
de type TDD (Time Division Duplex) comme le TD-SCDMA (Time
Division Synchronous Code Division Multiple Access), le WiMax ou le
LTE-TDD
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
nécessitent aussi une synchronisation en phase/temps.
La technologie MBMS-SFN (Multicast Broadcast Mobile Services - Single
Frequency Network) qui est l'une des façons de gérer les
flux multicast/diffusion sur un réseau mobile réclame aussi une
synchronisation en phase/temps. Dans le cas de la synchronisation en
fréquence, plusieurs performances doivent être garanties.
6. Sécurité
Au moins trois points importants doivent être
vérifiés pour assurer la sécurité d'un
réseau :
? garantir l'intégrité des flux ;
? garantir la confidentialité des flux ; ? garantir la
disponibilité des flux.
La migration des réseaux de transport vers les
technologies de type paquet provoque de nombreux débats quant aux
nouvelles failles de sécurité et à leur robustesse face
à la cybercriminalité.
En fonction de la technologie paquet qui est utilisée
et de la configuration, il devient dorénavant très important de
mettre en place des fonctions de contrôle de trafic pour s'assurer qu'un
utilisateur malveillant ne pourra pas inonder le réseau de trafic
malveillant, le rendant ainsi indisponible, ou d'avoir accès à
certains équipements de l'opérateur.
II- INTRODUCTION AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES
D'ARCHITECTURE RADIO-
MOBILE
19
Au-delà de l'évolution des
caractéristiques de l'interface radio, l'architecture des
systèmes radio-mobiles connaît aussi des transformations
fondamentales. En effet, afin d'accompagner l'évolution des services et
des débits à transporter, celles-ci ont évolué
d'une architecture hiérarchique très stricte avec des connexions
de type circuit entre les différents
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
noeuds du réseau radio-mobile et un double
réseau coeur (un pour les services circuits, un autre pour les services
paquets) à une architecture plus ouverte, fondée sur la
technologie IP, avec moins de niveaux hiérarchiques et un réseau
coeur unifié.
1. Les nouvelles architectures radio-mobiles
Après les GSM, l'arrivée de l'UMTS
créé pour supporter efficacement les services multimédia,
avec une nouvelle technologie de transport entre les noeuds du réseau
est retenue (c'est la naissance de la 3eGénération) :
il s'agit de la technologie ATM. L'ATM est une technologie de transport de
paquets de taille fixe (appelés « cellules ATM ») sur un
réseau de type TDM. L'ATM permet de gérer des flux avec
différents niveaux de qualité de service, de transmettre des
débits supérieurs aux débits d'une ligne à 2 Mbit/s
(en utilisant des techniques de type IMA (Inverse Multiplexing ATM),
pour transmettre un flux sur plusieurs lignes en parallèle) et
éventuellement, d'agréger et de profiter du multiplexage statique
pour optimiser les bandes passantes dans le réseau de transport, en
particulier pour les services de données. L'architecture reste toutefois
classique et suit la même hiérarchie que celle d'un réseau
GSM, avec une différence qui consiste en l'interconnexion des
contrôleurs de station de base (RNC, Radio Network Controller)
par une interface normalisée.
20
Les Release 4 et 5 de la norme 3GPP
introduisent des évolutions significatives dans l'architecture des
réseaux mobiles. Tout d'abord, la Release 4 de la norme
introduit une nouvelle architecture pour le coeur de réseau circuit dite
NGN (Next Generation Network). Cette architecture optimise le
transport des flux dans le réseau coeur. Elle permet de distribuer
beaucoup plus les commutateurs de circuits (et ainsi d'optimiser les
communications qui restent locales), de séparer les plans de
signalisation et de trafic et de les traiter dans des serveurs
spécialisés, d'utiliser des technologies de transport
alternatives (ATM ou IP) pour interconnecter les commutateurs de voix de
nouvelles générations (MGW, Media Gateway ) et enfin de
se passer de transcodage de type loi A ou loi ì de la parole et de
conserver les codecs mobiles de bout en bout (gain en bande passante et en
qualité). Cela a entraîné des transformations
significatives d'un nombre important de réseaux mobiles et l'adoption de
solutions de transport IP dans le réseau coeur circuit. La Release 5
de la norme UMTS introduit quant à elle une option pour
améliorer le support des transferts de données
haut-débits, le
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HSPA, à un meilleur coût. C'est ainsi que l'IP
est aussi introduit comme option pour connecter les stations de base 3G (les
Node B) au RNC. La technologie IP est maintenant de plus en plus
utilisée dans le réseau d'accès radio 3G pour permettre
une introduction efficace des services HSPA.
Avec la 4G, l'architecture des réseaux mobiles change
radicalement. La topologie du LTE préfigure aussi l'architecture des
systèmes 4G en cours de définition à l'IMT
(International Mobile Telecommunications) : une topologie « plate
» et distribuée fondée sur IP tant pour les services de bout
en bout que pour le transport. Avec l'évolution des architectures et des
technologies, la méthodologie sur les méthodes d'accès que
ces dernières générations de téléphonie
mobile s'imposent alors.
2. Techniques d'accès
Les méthodes d'accès les plus utilisées
dans les nouvelles architectures Radio-mobiles depuis la 3G sont :
? W-CDMA (Wideband Code Division Multiple
Access), déployée en 3G par exemple en
Europe, et qui utilise une transmission duplex de type FDD
(Frequency Division Duplex). ? TD-CDMA (Time Division
Code Division Multiple Access) qui utilise une transmission
duplex de type TDD (Time Division Duplex) et qui n'a
été que très peu déployé.
? TD-SCDMA (Time Division Synchronous Code
Division Multiple Access), une version bas débit
déployée essentiellement en Chine et utilisant des porteuses de
1,25 MHz.
? OFDM (Orthogonal Frequency Division
Multiplexing) est un procédé de codage de signaux
numériques par répartition en fréquences orthogonales sous
forme de multiples sous-porteuses.
? OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple
Access) technique d'accès multiple basée sur l'OFDM, permet
d'obtenir des débits élevés en tirant avantage de la
diversité multi-utilisateur.
21
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III- ARCHITECTURES ET MOBILITES DES EMETTEURS RADIOS
DANS LES RESEAUX
WLAN
1. IEEE 802.11
IEEE 802.11, ou WIFI (Wireless Fidelity) est un
standard international décrivant les caractéristiques du
réseau LAN sans fil (WLAN). Il connecte des ordinateurs portables, des
équipements de bureau, des équipements personnels (PDA)... en
créant un réseau sans fil couvrant un rayon de dizaines de
mètres et tolérant une mobilité à très
petite vitesse. IEEE 802.11 définit deux technologies : le mode
infrastructure divisé en deux architectures
? L'architecture BSS (Basic Service Set) :
composée d'une seule cellule couverte par un seul point d'accès
(AP) qui est l'intermédiaire permettant l'échange d'informations
entre plusieurs stations.
? L'architecture ESS (Extended Service Set) :
composée de plusieurs points d'accès connectés par un
système de distribution, et formant un large réseau
composé de plusieurs cellules. Le deuxième mode défini par
le WIFI est le mode Ad-Hoc qui permet l'échange direct des informations
entre les stations sans obligation de passage par le point d'accès.
Figure 7: Mode
Infrastructure du WIFI
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2. IEEE 802.11e
IEEE 802.11e est une version améliorée de l'IEEE
802.11 introduisant la QoS au niveau au de la couche MAC pour le transport des
trafics de type voix, audio et vidéo à travers le réseau
WLAN. Avec l'IEEE 802.11, la fonction de coordination distribuée
(DCF Distributed Coordination Function) qui est une variante
améliorée de la méthode d'accès CSMA/CA et qui
permet d'éviter les collisions durant la transmission par le
ralentissement aléatoire après chaque trame (backoff),
présente quelques problèmes : elle ne prend en charge que le
service Best-Effort, elle ne garantit pas le délai et la gigue, elle
dégrade le débit quand la charge est grande. Avec l'IEEE 802.11,
la fonction PCF (Point Coordination Function) permettant
l'accès au medium sans fil sans contrainte, présente
également quelques problèmes: le schéma de Polling central
est inefficace, un délai imprévisible du Beacon Frame due
à la coopération incompatible entre les modes CP (Contention
Period) et CFP (Contention Free Period), et enfin un temps de
transmission des stations scrutées (Polled Stations) inconnue.
L'IEEE 802.11e définit plusieurs classes de service, et définit
deux nouveaux mécanismes :
? EDCF (Enhanced DCF) qui définit
différents paramètres pour différentes catégories
de trafic et remplace DIFS (DCF Inter Frame Space) par AIFS
(Arbitration IFS) (AIFS>DIFS), sachant que AIFS est plus court pour
les trafics audio et vidéo.
? Le deuxième mécanisme est le HCF (Hybrid
CF) qui fournit le Policing, détermine l'accès au canal en
contrôlant le canal à travers le HC (Hybrid Coordinator)
et fonctionne avec les modes CFP et CP.
Le WIFI est un standard très à la mode
actuellement, sa version 802.11e vient ajouter une certaine QoS pour les
utilisateurs. Les inconvénients majeurs de cette technologie sont la
courte portée, et la non prise en charge des utilisateurs mobiles. Une
version plus évoluée du WIFI (IEEE 802.11s) est proposée
récemment pour résoudre ces problèmes en proposant le mode
MESH (Ad-Hoc), où les stations mobiles peuvent jouer eux-mêmes le
rôle d'un point d'accès pour permettre plus de couverture aux
utilisateurs. Elle prend en charge aussi une certaine mobilité des
utilisateurs (faible ou moyenne vitesse).
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
IV- ARCHITECTURES ET MOBILITES DES
EMETTEURS RADIOS DANS LES RESEAUX 3G
1. L'UMTS
L'UMTS (Universal Mobile Telecommunication System)
est un système de communication sans fil mobile exploitant une large
bande passante, et utilisant un protocole de transfert de données en
mode paquet, ce qui lui permet de prendre en charge beaucoup de services
multimédias. UMTS est une amélioration des standards GSM et
GPRS.
Le réseau UMTS est composé de deux domaines : un
réseau d'accès radio UTRAN (UMTS Terrestrial Radio Access
Network) et un réseau coeur encore appelé CN (Core
Network).
a) Le réseau d'accès UTRAN
Le réseau d'accès UTRAN est doté de
plusieurs fonctionnalités. Sa fonction principale est de
transférer les données générées par
l'usager. Il est une passerelle entre l'équipement usager et le
réseau coeur via les interfaces Uu et lu. Cependant, il est
chargé d'autres fonctions > Sécurité : Il permet la
confidentialité et la protection des informations
échangées par l'interface radio en utilisant des algorithmes de
chiffrement et d'intégrité.
> Mobilité : Une estimation de la position
géographique est possible à l'aide du réseau
d'accès UTRAN.
> Gestion des ressources radio : Le réseau
d'accès est chargé d'allouer et de maintenir des ressources radio
nécessaires à la communication.
> Synchronisation : Il est aussi en charge du maintien de la
base temps de référence des mobiles pour transmettre et recevoir
des informations.
Le réseau d'accès UTRAN est composé de
plusieurs éléments :
> Une ou plusieurs stations de base appelés Noeud B ou
en anglais NodeB
> Des contrôleurs radio RNC (Radio Network
Controller)
24
> Des interfaces de communication entre les différents
éléments du réseau UMTS
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i. NodeB
Son rôle principal est d'assurer les fonctions de
réception et de transmission radio pour une ou plusieurs cellules du
réseau d'accès de l'UMTS avec un équipement usager. Le
NodeB travaille au niveau de la couche physique du modèle OSI (codage et
décodage).
ii. RNC
Son rôle principal est de router les communications
entre le NodeB et le réseau coeur de l'UMTS. Il travaille au niveau des
couches 2 et 3 du modèle OSI (le contrôle de puissance en
boucle externe, le contrôle du handover, le contrôle de l'admission
des mobiles au réseau et la gestion de la charge, l'allocation de codes
CDMA, le séquencement de la transmission de données en mode
paquet, la combinaison/distribution des signaux provenant ou allant vers
différents Noeuds B dans une situation de macro
diversité.).
iii. Les interfaces de communication
Plusieurs types d'interfaces de communication coexistent au sein
du réseau UMTS:
? lu : Interface entre le réseau d'accès UTRAN
et le réseau coeur de l'UMTS. Elle permet au contrôleur radio RNC
de communiquer avec le SGSN ;
? Uu : Interface entre un équipement usager et le
réseau d'accès UTRAN. Elle permet la communication avec l'UTRAN
via la technologie CDM ;
? lur : Interface qui permet à deux contrôleurs
radio RNC de communiquer.
? lub : Interface qui permet la communication entre un NodeB
et un contrôleur radio RNC.
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Figure 8:Architecture du
réseau d'accès
b) le réseau coeur
Le réseau coeur de l'UMTS est composé de trois
parties dont deux domaines :
? Le domaine CS (Circuit Switched) utilisé pour
la téléphonie
? Le domaine PS (Packet Switched) qui permet la
commutation de paquets ? Les éléments communs aux domaines CS et
PS :
Ces deux domaines permettent aux équipements usagers de
pouvoir gérer simultanément une communication paquets et
circuits. Ces domaines peuvent être considérés comme des
domaines de service. Ce type d'architecture permet de pouvoir créer
ultérieurement d'autres domaines de service.
j. Les éléments communs
Le groupe des éléments communs est composé
de plusieurs modules :
? Le HLR (Home Location Register) représente
une base de données des informations de l'usager : l'identité de
l'équipement usager, le numéro d'appel de l'usager, les
informations relatives aux possibilités de l'abonnement souscrit par
l'usager.
26
? L'AuC (Authentication Center) est en charge de
l'authentification de l'abonné, ainsi que du chiffrement de la
communication. Si une de ces deux fonctions n'est pas
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respectée, la communication est rejetée. L'Auc
se base sur le HLR afin de récupérer les informations relatives
à l'usager et pour ainsi créer une clé
d'identification.
? L'EIR (Equipment Identity Register) est en charge
de la gestion des vols des équipements usagers. Il est en possession
d'une liste des mobiles blacklistés par un numéro unique propre
à chaque équipement usager, le numéro IMEI
(International Mobile station Equipment Identity).
ii. Le domaine CS Il est composé
de plusieurs modules :
? Le MSC (Mobile-services Switching Center) est en
charge d'établir la communication avec l'équipement usager. Il a
pour rôle de commuter les données.
? Le GMSC (Gateway MSC) est une passerelle entre le
réseau UMTS et le réseau téléphonique
commuté PSTN (Public Switched Telephone Network). Si un
équipement usager contacte un autre équipement depuis un
réseau extérieur au réseau UMTS, la communication passe
par le GMSC qui interroge le HLR pour récupérer les informations
de l'usager. Ensuite, il route la communication vers le MSC dont dépend
l'usager destinataire.
? Le VLR (Visitor Location Register) est une base de
données, assez similaire à celle du HLR, attachée à
un ou plusieurs MSC. Le VLR garde en mémoire l'identité
temporaire de l'équipement usager dans le but d'empêcher
l'interception de l'identité d'un usager. Le VLR est en charge
d'enregistrer les usagers dans une zone géographique LA (Location
Area).
iii. Le domaine PS
Il est composé de plusieurs modules :
27
? Le SGSN (Serving GPRS Support Node) est en charge
d'enregistrer les usagers dans une zone géographique dans une zone de
routage RA (Routing Area)
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? Le GGSN (Gateway GPRS Support Node) est une passerelle
vers les réseaux à commutation de paquets extérieurs tels
que l'Internet.
Figure 9:Architecture de
l'UMTS
L'UMTS est une technologie qualifiée de 3G et
proposée par le 3GPP. Elle offre un certain niveau de QoS acceptable
à un nombre limité d'utilisateurs. Cette technologie n'a pas
connu le vrai succès que GSM ou encore GPRS ont connu, mais elle a
été quand même déployée dans plusieurs
zones.
2. Le HSDPA
Pour offrir des services (de type interactive, streaming
et background) à haut débit supérieurs à 2
Mbits/s par l'UMTS, le 3GPP a défini HSDPA (High Speed Downlink
Packet Access) dans la Release 5. Il s'agit d'une technologie
d'accès radio qui permet d'atteindre des hauts débits dans le
lien descendant supérieurs à 10 Mbits/s. La technique HSDPA n'est
que l'évolution logicielle de la technologie WCDMA (Wideband CDMA)
de la Release 99. Elle est dotée d'un ensemble de
propriétés dont la combinaison permet d'améliorer la
capacité du réseau ainsi que le débit de données
jusqu'à plus de 10 Mbits/s. Parmi ces propriétés, nous
retrouvons des techniques connues et utilisées dans des standards
d'évolution tel que le GSM/EDGE et que l'on résume dans la
Figure 10 et l'on définit par les points suivants :
28
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Figure 10:Architecture
système avec le HSDPA.
? la technique de modulation et de codage adaptatif AMC permet
la variation du débit de transmission de manière adaptative pour
pallier les dégradations du signal dues aux conditions de propagation.
Cependant, les performances de cette technique sont assez sensibles à
des erreurs dans l'estimation des conditions du canal et aux retards implicites
de sa transmission vers le Noeud-B;
29
? une méthode de retransmission hybride rapide
appelée H-ARQ (Hybrid Automatic Repeat reQuest) : la
méthode H-ARQ est vue comme un complément à la
précédente AMC en apportant la possibilité d'ajuster le
débit de transmission de manière plus fine. Le Node-B transmet un
paquet de données au mobile. Si au bout d'un certain temps ce dernier
n'envoie pas un acquittement positif (ACK, Acknowledgement) ou si
l'acquittement est négatif (NACK, Negative-Acknowledgement)
alors, le Noeud-B considère que le paquet n'a pas été
reçu convenablement et il renvoie à nouveau le même paquet.
Le mobile le garde et le combine avec les paquets retransmis par la suite. Ce
type de retransmission est appelée soft combining et il existe
un autre type qui s'appelle Incremental Redundancy. Ce qui augmente la
probabilité de décoder correctement l'information ;
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? des algorithmes d'ordonnancement rapide de paquets (Fast
Packet Scheduling) : les deux techniques précédentes
permettent d'améliorer les performances de la liaison radio en faisant
changer le débit de transmission en fonction des caractéristiques
instantanées du canal. Les algorithmes d'ordonnancement permettent de
sélectionner les utilisateurs de cellule auxquels il faut allouer le
canal de transmission de données HS-DSCH (High Speed-Downlink Shared
Channel) pendant un interval de temps de transmission ITT (Interval
Time Transmission).
V- ARCHITECTURES ET MOBILITES DES
EMETTEURS RADIOS DANS LES RESEAUX 4G
Toujours en cours de recherches et de standardisation, le
réseau 4G (4 génération) est proposé comme future
génération des réseaux mobiles après la 3G. Ce
réseau a également pour objectif d'abolir les frontières
de la mobilité. Par définition, la 4G assure la convergence de la
3G avec les réseaux de communication radio fondés sur le
protocole IP. La connexion devra être possible quel que soit le mode de
couverture. L'institution internationale de standardisation ITU
(International Telecommunications Union ou en français
Union Internationale des Télécoms) n'a toujours pas
donné de définition à la 4G. Les trois technologies
supposées comme candidates potentielles pour une validation 4G sont:
? LTE poussée par les Européens, avec Ericsson
en tête suivi de
Nokia et Siemens.
? WiMax version 802.16m soutenu par Intel sachant que le WIMAX
a été ajouté à la liste des standards 3G par l'ITU
le 19/10/2007.
? UMB soutenu par le fondeur américain Qualcomm
(fabriquant des puces).
30
La 4e génération vise à
améliorer l'efficacité spectrale et à augmenter la
capacité de gestion du nombre de mobiles dans une même cellule.
Elle tente aussi d'offrir des débits élevés en situation
de mobilité et à offrir une mobilité totale à
l'utilisateur en établissant l'interopérabilité entre
différentes technologies existantes. Elle vise à rendre le
passage entre
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les réseaux transparent pour l'utilisateur, à
éviter l'interruption des services durant le transfert intercellulaire,
et à basculer l'utilisation vers le tout-IP.
1. Réseau WiMAX
a) Présentation
WiMax (Worldwide Interoperability for Microwave
Access) est une solution pour des réseaux MAN (Metropolitan
Area Network) sans fil. En utilisant un accès WiMax, on peut
atteindre théoriquement un débit jusqu'à 70 Mb/s avec une
distance de 50 km. WiMax se sert de la technologie micro-onde avec plusieurs
bandes de fréquences. Par rapport au modèle OSI, IEEE 802.16 se
focalise comme tous les standards IEEE sur les couches 1 et 2. Il
possède une version mobile appelée WiMax mobile appartenant au
standard IEEE 802.16e; c'est la version qui apporte la mobilité au WiMax
fixe tout en restant interopérable avec celui-ci. A partir d'une station
de base (BS) vers des clients mobiles (MS) se déplaçant à
moins de 120 km/h en passant d'une antenne à l'autre, l'IEEE 802.16e
prévoit la transmission de données à des débits
allant jusqu'à 30 Mb/s sur une zone de couverture d'un rayon
inférieur à 3,5 km. Pour bénéficier des services de
cette technologie, les équipements mobiles devront intégrer un
composant dédié. Au niveau de l'interface physique, IEEE 802.16e
utilise la méthode d'accès OFDMA qui permet d'adapter les canaux
de manière dynamique.
b) L'architecture du WiMax mobile
L'architecture du WiMax mobile est composée de
terminaux mobiles MS (Mobile Station) qui communiquent via un lien
radio avec une station de base BS (Base Station) qui joue le
rôle d'un relais avec une infrastructure terrestre fondée sur le
protocole IP. Les BS sont connectées à un élément
du réseau appelé ASN-GW (Access Serving
Network-GateWay) utilisé comme passerelle pour
gérer le raccordement des BS avec le réseau IP.
31
L'IEEE 802.16e est composé aussi du NAP (Network
Access Provider) qui est l'entité responsable de fournir
l'infrastructure nécessaire pour l'accès radio à un ou
plusieurs fournisseurs de services. Elle contrôle un ou plusieurs ASN
(Access Service Network) qui est formée d'une ou plusieurs BS,
et d'un ou plusieurs ASN-GW. La dernière composante de l'IEEE 802.16e
est le NSP (Network Service Provider). Cette entité fournit
l'accès au réseau IP et offre
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aux abonnés l'accès aux services réseau.
Le NSP contrôle un ou plusieurs CSN (Connectivity Service
Network) qui est le coeur du réseau WiMax. Les fonctions des
différents éléments formant l'architecture du
réseau WiMax mobile sont décrites ici :
> NAP (Network Access Provider) :
Une entreprise qui fournit l'infrastructure d'accès radio
à un ou plusieurs fournisseurs de services de réseau.
> NSP (Network Service Provider)
: Une entité qui fournit la
connectivité IP et les services réseau aux abonnés
compatibles avec le niveau de service établi. Pour fournir ces services,
un NSP établit des ententes contractuelles avec un ou plusieurs
programmes d'action nationaux. Un NSP peut également établir des
accords de Roaming avec d'autres fournisseurs de services réseau et des
ententes contractuelles avec des tiers fournisseurs de l'application (par
exemple ASP) pour fournir des services IP aux abonnés.
> CSN (Connectivity Service Network)
: Représentation logique des fonctions du NSP,
par
exemple :
V' Raccordement à Internet.
V' Authentification, autorisation et gestion.
V' Gestion de l'adresse IP.
V' Mobilité et Roaming entre ASNs.
V' Gestion de la politique et de la QoS fondée sur le SLA
(Service Level
Agreement). Elle contient des éléments de gestion
comme le DHCP, l'AAA, le
HA, etc.
> ASN (Access Serving Network) :
Représentation logique des fonctions du NAP, exemple :
V' Interface d'entrée au réseau 802.16.
32
V' Gestion des ressources radio et contrôle d'admission. -
Gestion de la mobilité. V' QoS et politique de renforcement.
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y' Acheminement pour la sélection de CSN. Elle contient
une ou plusieurs stations de bases responsables de la communication avec les
abonnés, et un ou plusieurs ASN-GW qui constituent une passerelle qui
assure la connexion des BSs avec le CSN.
> ASN-GW (ASN Gateway) : Elément du
réseau WIMAX qui agit comme une entité logique dans le
système WIMAX. Il sert à représenter une agrégation
du plan de contrôle des entités fonctionnelles avec la fonction
correspondante dans l'ASN ou la fonction résidente dans le CSN, ou une
autre fonction dans l'ASN.
Fonctionnalités de l'ASN GW : Gère la
mobilité, le Handover (transfert intercellulaire) et le forwarding. Il
agit comme une passerelle. Il contrôle les ressources radio. Il renforce
la QoS et la classification des fonctions et se charge de la gestion et de la
sécurité.
Fonctions de l'ASN-GW :
y' Gestion de localisation et du Paging.
y' Serveur pour la session réseau et le contrôle de
la mobilité.
y' Contrôle d'admission et mise en cache des profils
d'abonnés, et des clés de
chiffrement.
y' AAA (Authentication Authorization Accounting)
client/proxy.
y' Fournit les fonctionnalités de l'agent
étranger.
y' Routage IPv4 et IPv6 pour sélectionner le CSN.
> La station de base : Située dans
l'ASN et responsable de la communication sans fil avec les abonnés.
33
> Les terminaux d'abonnés : Ce sont
des équipements spéciaux équipés d'une carte WiMax
qui permet la communication avec ce réseau. Ils sont situés dans
la zone de couverture d'une BS pour pouvoir communiquer avec cette
dernière.
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L'architecture de l'IEEE 802.16e est illustrée ci-dessous
:
Figure 11:Architecture du
WiMax mobile
c) IEEE 802.16m
L'IEEE 802.16m est une amélioration du WiMax
(802.16-2004) et du WiMax mobile (802.16e) assurant la compatibilité
avec les deux systèmes. Les débits théoriques
proposés par cette version atteignent 100 Mb/s en situation de
mobilité, et à 1 Gb/s quand la station abonnée est fixe.
Le système 802.16m peut opérer dans des fréquences radio
inférieures à 6 GHz. IEEE 802.16m utilisera la technologie MIMO
(Multiple Input / Multiple Output) comme le Mobile WiMax en proposant
d'améliorer la technologie d'antenne pour obtenir une bande passante
plus grande. On peut voir le 802.16m comme une technologie qui profite des
avantages de la 3G et du 802.16 pour offrir un ensemble de services à
très haut débit (Streaming vidéo, IPTV, VoIP). L'IEEE
802.16m gardera la même architecture et la même pile protocolaire
que le 802.16e.
d) Mobilité WIMAX
34
Mobilité dans l'IEEE 802.16e
? Fonctions relatives au déplacement du MS Il y a trois
fonctions principales de gestion du déplacement de la station mobile
:
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y' Data Path : prend en charge la configuration du chemin et
la transmission des données.
y' MS Context : s'occupe de l'échange des informations
relatives au MS dans le réseau coeur.
y' Handover : c'est la fonction la plus intéressante,
elle s'occupe de la signalisation et prend les décisions relatives au
passage entre les cellules.
> Handover de niveau 2 (ASN Anchored Mobility
Management) qui correspond à la couche liaison du modèle
OSI. C'est encore la mobilité Intra ASN (entre BSs de
même ASN / Handover de couche 2 du modèle OSI) :
y' Micro mobilité :
y' Pas de mise à jour de l'adresse IP.
Deux types de Handover :
y' Hard Handover : Début du nouveau service avec la
nouvelle BS après la déconnexion avec l'ancienne BS (délai
d'arrêt). La station communique avec une seule BS.
y' Soft Handover : Début du nouveau service avec la
nouvelle BS avant la déconnexion avec l'ancienne BS (pas de délai
d'arrêt). La MS communique avec plusieurs BSs en même temps, et
maintient une liste de BSs active set.
Figure 12:Intra-ASN
Handover
35
> Handover de niveau 3 (CSN Anchored Mobility Management)
qui correspond au handover de couche 3 du modèle OSI. C'est encore la
mobilité Inter-ASN (entre BSs de différentes ASN)
y' Macro mobilité
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y' Mise à jour de l'adresse IP.
y' Fondée sur MIP : Proxy MIP (PMIP) ou Client MIP
(CMIP)
Figure 13:Inter-ASN
Handover
2. Le réseau LTE
a) Présentation
LTE (Long Term Evolution of 3G) est la norme de
communication mobile la plus récente qui est proposée par
l'organisme 3GPP dans le contexte de la 4G. Comme l'IEEE 802.16m, elle propose
des débits élevés pour le trafic temps-réel, avec
une large portée. Théoriquement, le LTE peut atteindre un
débit de 50 Mb/s en lien montant et 100 Mb/s en lien descendant.
b) Architecture
En réalité, l'ensemble de ce réseau
s'appelle EPS (Evolved Packet System), et il est composé des
deux parties :
? le réseau évolué d'accès radio LTE
appelé E-UTRAN (Envolved-UTRAN) ? le réseau coeur
évolué appelé SAE (System Architecture
Evolution).
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Le seul inconvénient de cette nouvelle technologie est
l'installation de ses nouveaux équipements qui sont différents de
ceux des normes précédentes, et le développement des
terminaux adaptés.
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i. Accès radio LTE
Pour offrir des débits élevés, le LTE
emploi la technologie OFDMA dans le sens descendant, et le SC-FDMA (Single
Carrier - Frequency Division Multiple Access) dans le sens montant. Le LTE
respecte les délais requis par le trafic temps-réel. Cette
technologie prend en charge la mobilité des utilisateurs en
exécutant le Handover à une vitesse allant jusqu'à 350
km/h. Le LTE a pris en charge l'interconnexion et
l'interopérabilité avec les normes 2G et 3G, et les
réseaux CDMA-2000. Contrairement à la 3G qui nécessite
d'allouer une bande de fréquence de 5 MHz, le LTE propose plusieurs
bandes de fréquences allant de 1.25 jusqu'à 20 MHz. Cela lui
permettra de couvrir de grandes surfaces.
ii. Réseau coeur SAE
Contrairement aux normes 2G et 3G qui proposent deux domaines
de commutation de circuit et de paquet, SAE ne propose qu'un seul domaine
paquet fondé sur l'IP et appelé EPC (Evolved Packet
Core). Il y a deux types de communication au niveau de SAE :
? Default bearer qui est une connectivité permanente
sans garantie de débit entre un abonné et son réseau SAE
d'attachement
? Dedicated bearer qui est une connectivité avec
garantie de débit et d'une certaine QoS dans le cas de l'utilisation
d'un trafic temps-réel sensible au délai.
iii. Réseau global EPS
En comparant avec les normes 2G et 3G, l'architecture de l'EPS
est plus simple. En particulier la nouvelle entité eNodeB remplace les
fonctions des deux composants NodeB et RNC définis dans la 3G. L'EPS est
composé de :
? UE : équipement utilisateur.
? eNodeB : responsable de la transmission et de
la réception radio avec l'UE.
? MME (Mobility Management Entity) :
MME est responsable de la gestion de la mobilité et
l'authentification des utilisateurs. Elle est responsable aussi du Paging
lorsque l'utilisateur est en état inactif. Elle sélectionne les
composants dédiés aux
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types de la communication de l'utilisateur. Elle gère
le Handover inter-domaines et inter-réseaux. Et enfin elle s'occupe de
la signalisation.
? Serving GW (Serving Gateway) ou UPE
(User Plane Entity) : joue le rôle d'une passerelle
lors du Handover inter-domaines et inter-réseaux. Responsable du routage
des paquets.
? PDN GW (Packet Data Network Gateway) ou
IASA (Inter-Access System Anchor) : chargé de la
mobilité entre différents systèmes, il est composé
de l'élément 3GPP Anchor qui permet d'exécuter la
mobilité entre LTE est les technologies 2G/3G, et
l'élément SAE Anchor qui permet d'exécuter la
mobilité entre le système 3GPP et les systèmes non 3GPP
(WIFI, WIMAX, etc.). Sachant que l'élément SAE Anchor ne prend
aucune décision concernant la mobilité, il exécute
seulement les décisions prises par l'UE. Responsable de l'attribution
des adresses IP aux utilisateurs.
? HSS (Home Subscriber Server) :
base de données, évolution du HLR de la 3G. Elle
contient les informations de souscriptions pour les réseaux GSM, GPRS,
3G et LTE...
? PCRF (Policy & Charging Rules Function)
: fournit les règles de la taxation.
? ePDG (Evolved Packet Data Gateway) :
un élément réseau qui permet
l'interopérabilité avec le réseau WLAN en fournissant des
fonctions de routage des paquets, de Tunneling, d'authentification,
d'autorisation et d'encapsulation/ décapsulation des paquets.
L'architecture du réseau EPS est présentée ci-dessous:
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Figure 14:Architecture de
l'EPS
c) Mobilité LTE
Dans LTE la gestion de mobilité est distribuée,
les eNodeB prennent la décision de Handover d'une façon autonome
sans implication des éléments : MME et S-GW. Les informations
nécessaires au Handover sont échangées entre les eNodeB
via une interface appelée X2. Le MME et le S-GW recevront une
notification avec un message complet de Handover après que la nouvelle
connexion aura été attribuée entre l'UE et la nouvelle
eNodeB. Après réception du message, les Gateways effectuent le
chemin de commutation. Durant le Handover il y a un délai durant lequel
l'UE n'est pas connecté au système. Pour résoudre cela,
une solution temporaire de Forwarding des données perdues de l'ancien
eNB vers le nouveau eNB est proposée. Dans ce cas il n y a pas de
mémorisation des données au niveau des Gateways.
L'intérêt de cette solution est de minimiser la charge de
signalisation au niveau de l'interface entre l'eNB et l'MME/S-GW.
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3. Architecture UMB
a) Présentation
L'UMB (Ultra Mobile Broadband) ou plus exactement
«CDMA2000 1xEV-DO Revision C» est son nom commercial. Avec la
première révision A avec le CDMA, le débit offert
était de 450 à 800 Kb/s vers des points fixes uniquement.
Ensuite, avec la révision B il y avait une amélioration des
débits jusqu'à 46,5 Mb/s. La dernière révision C
proposée ajoute la gestion de la mobilité de l'utilisateur en
grande vitesse et offre des débits théoriques à l'ordre de
288 Mb/s en voie descendante, et 75 Mb/s en voie montante. Elle propose aussi
un environnement réseau qui se repose sur le principe de tout-IP et
dispose de passerelles permettant l'interconnexion avec les réseaux de
la famille 3GPP.
L'UMB repose sur une méthode d'accès de type OFDMA
utilisant des mécanismes sophistiqués de contrôle et de
signalisation, une gestion fine des ressources radio (RRM : Radio Resource
Management), une gestion adaptative des interférences des liens
retour (RL : Reverse Link) et la technique FDD (Frequency Division
Duplex). Elle utilise aussi des techniques avancées d'antennes
comme MIMO (Multiple In Multiple Out), SDMA (Space Division
Multiple Access), et formation des faisceaux, tout en restant compatible
avec les normes antérieures. Parmi les caractéristiques
décrites dans la spécification, nous noterons son usage
polyvalent (fixe, pédestre, mobile jusqu'à plus de 300 km/h), son
temps de latence de l'ordre de 14,3 ms, sa large couverture, et sa
flexibilité de déploiement entre 1.25 MHz et 20 MHz.
b) Architecture UMB
Les éléments du réseau et les interfaces
formant l'architecture de l'UMB sont :
? AT (Access Terminal) : c'est le
périphérique sans fil compatible avec l'UMB.
? AGW (Access Gateway): c'est un routeur qui
présente le premier point de rattachement au réseau IP.
? eBS (Evolved Base Station) : c'est une
entité logique supportant la communication radio avec l'AT.
40
? SRNC (Session Reference Network Controller) : il
est responsable du maintien de la référence de la session avec
l'AT. Il est responsable aussi de la prise en charge de la
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gestion du statut IDLE (inactif) de l'AT, et de la fourniture des
fonctions de contrôle de
Paging quand l'AT est inactif. L'architecture de l'UMB est
présentée ci-dessous :
Figure 15:Architecture de
l'UMTS
c) Mobilité UMB
Il y a trois types de mobilité dans l'UMB : dans un
même domaine AGW, entre deux domaines AGW, et entre deux technologies
différentes.
? Handover inter-eBS : l'AT peut changer d'eBS à travers
le Handover de couche 2.
? Handover inter-AGW : c'est dans le cas où le mobile
passe d'une cellule gérée par un AGW à une autre
gérée avec un autre AGW, ce Handover est de niveau 3.
? Handover inter-systèmes : entre UMB et une autre
technologie.
Malgré les qualités de cette technologie,
actuellement elle ne connaît pas un grand succès par rapport au
WiMax et LTE. Peut-être parce qu'elle n'est pas soutenue par plusieurs
industriels connus comme les autres, ou l'installation de ses équipement
pose un problème ; mais dans tous les cas elle reste une technologie
avancée qui propose une bonne QoS avec prise en charge de la
mobilité des utilisateurs.
41
La 4G, toujours en cours de recherche, est un futur standard
qui vise en général à améliorer la QoS en terme de
débit, mobilité... dans le cas d'échange de trafic
temps-réel sensible au délai par les abonnés. Cependant,
il y a quelques buts visés par la 4G qui sont très difficiles
à réaliser, comme offrir des débits très
élevés pour des utilisateurs qui se déplacent à
très grande vitesse, ou encore garantir à l'utilisateur un
Handover transparent et sans
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aucune interruption. Parmi les objectifs de la 4G, nous avons
intervenu au niveau des problématiques de la QoS et la mobilité
dans une technologie candidate à la 4G, et au niveau des
problématiques des interconnexions et du Handover transparent entre les
réseaux.
42
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Troisième Partie : IMPLEMENTATION DU
PROJET
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CHAPITRE 1 :
PROTOCOLES DE MOBILITE ET INTERCONNEXION
DU WIMAX AVEC LES RESEAUX
I- PROTOCOLES DE MOBILITE
1. Le Handover
Le Handover ou le transfert intercellulaire est l'ensemble des
fonctions et des opérations mises en oeuvre entre une ou plusieurs
stations de service et une station mobile, pour permettre à cette
dernière de changer de cellule et de bénéficier des
services d'une autre cellule au lieu de l'ancienne. La station mobile aura la
possibilité de continuer sa communication en cours avec un minimum
d'interruption, sachant que les deux cellules impliquées sont
gérées par un ou plusieurs réseaux.
Le Handover intervient dans trois cas :
? Une station mobile en mouvement passe d'une cellule à
une autre.
? Une indisponibilité signalée par la station de
service, soit parce qu'elle est tombée en panne, ou qu'elle est trop
chargée par d'autres mobiles en communication, ou bien encore que le
signal d'une autre station de service devient meilleur que le sien. Dans l'un
de ces cas, s'il existe d'autres stations de service voisines disponibles, le
Handover sera établi.
? Beaucoup d'interférences entre les stations mobiles
dans une même cellule. Dans ce cas un mobile décide de changer de
cellule pour subir moins d'interférences.
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Les types de Handover sont :
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? Handover horizontal : entre deux cellules gérées
par la même technologie (par exemple entre deux cellules WiMax), il est
divisé à son tour en deux types : y' Handover intra-domaine ou de
couche 2 : entre deux cellules du même domaine réseau (par exemple
entre deux cellules WiMax couvertes par deux stations de base
gérées par la même passerelle ASN-GW).
y' Handover inter-domaine ou de couche 3 : entre deux cellules
de domaines différents mais de la même technologie (par exemple
entre deux cellules WiMax couvertes par deux stations de base
gérées par deux passerelles ASN-GW différentes)
? Handover diagonal : entre deux cellules gérées
par deux technologies proposées par le même organisme (par exemple
entre IEEE 802.11 et IEEE 802.16 ou encore entre 3GPP-UMTS et 3GPP-HSDPA).
? Handover vertical : entre deux cellules gérées
par différentes technologies (par exemple entre WiMax et UMTS).
2. Micro mobilité en utilisant des protocoles de
niveau 2
Les protocoles de mobilité interviennent
généralement au cours du Handover. Il existe plusieurs niveaux de
mobilité faisant référence au modèle OSI. Le niveau
de mobilité le plus bas, est le niveau 2 qui correspond à la
couche liaison du modèle OSI. Ce niveau de mobilité est connu
sous le nom Micro Mobilité.
Par définition, la Micro Mobilité concerne le
déplacement d'une station mobile entre deux points d'attachement
situés sur le même réseau sans changement de son adresse IP
courante.
Dans le WiMax mobile, on parle de Micro Mobilité
lorsqu'une station mobile effectue un transfert intercellulaire entre deux
cellules gérées par la même passerelle (ASN-GW). Dans ce
cas la station mobile ne change pas d'adresse IP et garde toujours son ancienne
adresse.
45
Dans la suite nous allons présenter des
mécanismes de Handover de niveau 2 utilisés par le standard IEEE
802.16e : Hard Handover et Soft Handover (MDHO et FBSS)
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a)Hard Handover IEEE 802.16e
Le mécanisme du Hard Handover est appliqué
généralement dans le cas d'une mobilité relativement lente
ou moyenne.
Durant le Handover, ce mécanisme oblige la station
mobile à interrompre la connexion avec l'ancienne station de base avant
d'établir la connexion avec la nouvelle station de base
(mécanisme Break-Before-Make). Dans ce cas, le mobile ne peut
communiquer qu'avec une seule station de base au cours d'une communication.
Ce mécanisme est bénéfique du point de
vue de l'allocation des ressources, mais en cas d'échange du trafic
temps-réel de volume important, ou dans le cas du déplacement du
mobile avec une vitesse importante, ce mécanisme provoque une
interruption de service au cours du Handover, ce qui n'est pas bon pour du
trafic temps-réel.
Le Hard Handover est un protocole de niveau 2 très
connu et très employé par les opérateurs. Son seul
inconvénient est qu'il oblige la station mobile de rompre la connexion.
Son grand avantage est qu'il n'est pas du tout gourmant en ressource vu que la
station mobile n'a le droit de se connecter qu'avec une seule station
émettrice à la fois.
b) Soft Handover IEEE 802.16e
Le Soft Handover est appliqué dans le cas d'une
mobilité importante. Il propose deux techniques : le MDHO et le FBSS.
i. MDHO
46
Durant le Handover, le MDHO (Macro Diversity
Handover) permet à la MS de se connecter aux stations de base
voisines appartenant à une liste de BSs (Diversity Set) maintenue par la
MS avant d'interrompre la connexion avec l'ancienne station de base
(mécanisme Make-Before-Break). Dans ce cas le mobile communique avec
plusieurs stations de base en même temps. Contrairement au Hard Handover,
ce mécanisme utilise beaucoup de ressources radio vu qu'il se connecte
à plusieurs BSs en même temps, mais il permet d'éviter
l'interruption du service au cours du Handover.
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ii. FBSS
Le FBSS (Fast Base Station Switching) est très
proche du MDHO dans son principe
(Make-Before-Break). Il ajoute une technique qui se
résume dans le fait que le mobile peut choisir parmi les BSs avec
lesquelles il est connecté une seule qui sera appelée BS ancre
(Anchor BS). Il va échanger avec cette BS ancre tous ses données
ainsi que les messages de signalisation. La MS aura le droit de changer de BS
ancre quand elle le voudra, à condition qu'elle choisisse une nouvelle
BS ancre parmi la liste des BSs appartenant à son Diversity Set avec
lesquelles elle est connectée. Généralement, la MS change
de BS ancre quand cette dernière n'est plus disponible en nombre de
connexions ou en ressources, ou bien encore quand le signal d'une autre BS
candidate deviendra meilleur que celui de sa BS Ancre courante.
Le Soft Handover est peu employé par les
opérateurs vu qu'il consomme beaucoup de ressources, surtout avec le
protocole MDHO qui autorise à la station mobile de communiquer avec
toutes les stations émettrices au même temps. Le grand avantage du
Soft Handover c'est la continuité de la communication sans interruption
au cours du Handover de niveau 2 par un utilisateur, ce qui permet de
répondre aux exigences de trafics temps-réel. Mais l'utilisation
du Soft Handover doit être soumise à des conditions de
disponibilité des ressources.
Le FBSS qui est plus récent que le MDHO, utilise moins
de ressources que le MDHO, et cela grâce à la technique qu'il
emploie, et qui permet de communiquer avec une seule station émettrice
élue tout en restant connecté avec les stations émettrices
voisines. En général le FBSS est très efficace dans le cas
de mobilité à grande vitesse avec échange de trafic
temps-réel sensible au délai.
3. Macro-Mobilité en utilisant des protocoles de
Niveau
3
47
La mobilité de niveau réseau est connue
également sous le nom Macro-Mobilité. Il s'agit de gérer
le déplacement d'un utilisateur mobile entre deux domaines
différents. Ce déplacement nécessitera une mise à
jour de la base de données : "Location Directory" et une mise à
jour de l'adresse IP courante de la station mobile. La station mobile effectue
dans ce
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cas un transfert intercellulaire entre deux cellules
gérées par différentes passerelles. Par exemple dans le
cas de l'IEEE 802.16e, le mobile passe entre deux cellules couvertes par deux
stations de base gérée chacune par un ASN-GW différent.
Dans ce cas, la station mobile doit mettre à jour son
adresse IP courante pour s'adapter avec le nouveau réseau qui
gère la deuxième cellule.
a) Mobile IPv4
Le protocole Mobile IPv4 aussi nommé Client Mobile IP
(CMIP) et proposé par un groupe de travail de l'IETF, vient ajouter des
nouvelles extensions au protocole IP pour permettre la mobilité. Ce
protocole est déjà fort ancien, et il n'a pas connu de
succès en raison des délais induits. Il permet à
l'utilisateur de s'enregistrer dans un réseau étranger, et de se
connecter par le biais de son réseau mère via une combinaison de
FA (Foreign Agent) et de HA (Home Agent).
Le principe de fonctionnement de MIP est décrit
ci-dessous
Figure 16:Fonctionnement
de MIPv4
48
? Quand une station mobile se déplace dans un
réseau autre que son réseau mère, un routeur du
réseau visité (FA) peut agir en tant qu'agent relais. Il diffuse
périodiquement des paquets dans le réseau pour détecter
les nouveaux venus. Il détecte alors l'arrivée de la nouvelle
station mobile et l'ajoute au réseau étranger en
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lui attribuant une nouvelle adresse IP temporaire (cette
méthode nécessite une réserve d'adresses pour la gestion
des mobiles).
? Ensuite, quand le mobile décide de communiquer avec
un correspondant depuis le nouveau réseau, il envoie une requête
vers son correspondant grâce à sa nouvelle adresse IP. L'adresse
source du paquet IP envoyé ne correspond pas à l'adresse IP
courante du mobile, mais elle correspond à l'adresse de son agent
mère (HA) du réseau de rattachement.
? Le correspondant renverra sa réponse vers l'agent
mère du réseau de rattachement. ? L'agent mère crée
alors un tunnel avec le mobile et envoie directement le paquet vers ce
dernier.
b) Proxy Mobile IPv4
PMIP (Proxy Mobile IP) est une version
améliorée de CMIP (Client Mobile IP) ou MIP (Mobile
IP). Les raisons pour lesquelles PMIP a été proposé
sont les suivantes :
? Le protocole MIP est embarqué dans la station mobile,
ce qui provoque plus de complexité au niveau de cette
dernière.
? MIP est incompatible avec IP-sec sur lequel reposent les
passerelles VPN (Virtual Private Network) et les passerelles NAT
(Network Address Translator). Comme la station mobile est parfois
obligée de passer par ces deux dernières composantes du
réseau, il est primordial de corriger ce défaut.
Pour résoudre ces problèmes, le protocole PMIP a
été proposé. Il introduit une entité fonctionnelle
appelée Proxy MIP pour aider MIP à traverser les passerelles VPN
et NAT et pour diminuer la complexité au niveau de la station mobile. Le
Proxy est installé entre la station mobile et son correspondant HA et
joue le rôle d'intermédiaire entre les deux. PMIP ne
nécessite pas un changement d'adresse au niveau du point d'attachement
quand le mobile se déplace, et le mobile n'est pas obligé
d'implanter le protocole MIP.
Le fonctionnement de PMIP est présenté
ci-dessous :
49
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Figure 17:Fonctionnement
de PMIPv4
Positionnons nous après la deuxième étape
présentée avec MIP (section précédente). Avec PMIP,
à la troisième étape le HA crée un tunnel avec
l'agent relais (FA) qui est en même temps un Proxy MIP (et pas
directement avec la station mobile comme avec MIP) et lui envoie les paquets. A
la fin à l'étape 4), le Proxy délivre les paquets vers la
station mobile.
c) Mobile IPv6
Actuellement, la mobilité utilisant le protocole IPv4
avec les mécanismes MIPv4 et PMIPv4 souffre d'un problème
important qui consiste à l'échange triangulaire au cours d'une
communication. Cette méthode oblige les paquets de passer par l'agent
mère de l'utilisateur avant d'arriver au correspondant, ce qui augmente
forcément le délai. MIPv6 a été proposé pour
résoudre ce problème grâce à un système de
correspondance d'adresses qui permet à l'agent mère de
l'utilisateur en mobilité d'envoyer sa nouvelle adresse à son
correspondant. Et son correspondant pourra le contacter directement grâce
à cette adresse via un tunnel qu'il créera pour cela. Le seul
inconvénient de ce protocole c'est qu'il s'appuie sur l'IPv6 qui n'est
pas encore déployé en grande échelle.
50
Le Handover de niveau 3 ou plus est relatif à la phase
de changement de services d'une station émettrice (BS dans le cas de
WiMax) à une autre voisine par une station mobile. Deux cas sont
possibles dans ce type de Handover : le premier est que les deux stations
émettrices appartiennent au même réseau, mais chacune
d'elles est gérée par une passerelle appart qui fait le lien avec
le réseau coeur IP, donc on dit que les stations émettrices
appartiennent à des domaines différents. Le deuxième cas
est que chacune des deux stations émettrices
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appartient à un réseau différent
carrément. Dans les deux cas, une mise à jour de l'adresse IP
courante de la station mobile est nécessaire.
4. Macro-Mobilité en utilisant des Protocoles de
Niveau
3+
a) HIP
IP pose de plus en plus de problèmes avec les nouveaux
besoins de mobilité et de Multihoming (machine pouvant disposer de
plusieurs adresses IP).
Le protocole HIP (Host Identity Protocol) est une
solution récente proposée par l'IETF pour résoudre un
certain nombre de problèmes rencontrés avec Internet. Il propose
une nouvelle architecture qui sépare l'identité d'une machine en
proposant un nouveau type d'identification : Host Identifier (HI), et
le localisateur qui est l'adresse IP de la machine. En se
référant au modèle OSI, HIP nécessite une nouvelle
couche de niveau 3.5 intercalée entre la couche réseau et la
couche transport.
Figure 18: HIP dans
le modèle OSI
51
Avec le protocole HIP, un système est identifié
avec un HI unique. Au cours d'un échange de paquets entre deux
systèmes, le HI sera crypté avec une fonction de hachage pour
devenir un HIT (Host Identity Tag), et ce HIT servira à
identifier les paquets échangés par les deux systèmes. Et
dans ce cas, les adresses IP n'interviendrons que pour le routage des
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paquets, ainsi, les noeuds HIP peuvent être mobiles et
multi-domiciliés. Pour l'échange d'identités de
manière sécurisée entre deux noeuds HIP, ce dernier
utilise le protocole IPsec.
b) MSCTP
i. Présentation
La mobilité de niveau transport est proposée
comme un concurrent de la mobilité de niveau réseau pour mieux
supporter l'intégration des services. La gestion de la mobilité
dans le niveau transport est prise en charge exclusivement par le protocole
SCTP (Stream Control Transmission Protocol) et son extension DAR
(Dynamic Address Reconfiguration). SCTP étendu avec DAR
constituent le protocole MSCTP (Mobile SCTP). MSCTP est proposé
dans le but d'éviter les interruptions des services observées
avec TCP et UDP (User Datagram Protocol) pendant le changement de
l'adresse IP par le mobile. C'est un protocole de niveau transport similaire
à TCP (Transmission Control Protocol). Il fournit une
communication point à point orientée connexion entre
différentes applications se déroulant sur les différentes
machines. La différence majeure avec TCP est le Multihoming. Il
gère plusieurs adresses IP au niveau des terminaux en conservant la
connexion point à point intacte.
ii. Fonctionnement
52
Au début, dans son réseau mère, le
terminal mobile implantant le protocole MSCTP, choisit une seule adresse IP
comme adresse primaire utilisée pour l'échange des messages avec
un correspondant. Les autres adresses IP que possède le mobile sont
utilisées seulement pour les retransmissions. L'extension DAR permet aux
terminaux d'ajouter, de supprimer et de changer les adresses IP pendant une
session SCTP entre les mobiles implantant les agents MSCTP, sans perturber
l'établissement des connexions en utilisant les messages de
configurations des adresses. Durant une communication entre une MS et son
correspondant localisé dans un réseau externe. Au cours du
déplacement de la MS du réseau mère vers un réseau
étranger, et en passant par la zone de Handover (dans le début de
la zone de couverture du réseau étranger), le mobile
reçoit une adresse IP du réseau étranger soit par le
contact d'un serveur DHCP existant dans ce réseau, ou par la
configuration automatique de l'adresse IPv4. Il poursuit sa communication avec
son correspondant via son réseau mère.
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La station mobile est maintenant capable d'établir la
liaison avec son correspondant en utilisant sa deuxième adresse IP. Elle
est devenue accessible depuis son réseau de rattachement et le
réseau étranger dans lequel elle a eu sa deuxième adresse
IP.
Ensuite, le mobile envoie à son correspondant via son
réseau mère sa deuxième adresse IP pour l'informer de son
existence. Le correspondant ajoute la nouvelle adresse IP à la liste des
identifiants de la connexion avec la station mobile et répond avec un
acquittement (le mobile poursuit sa communication avec son correspondant via
son réseau mère). Puis, quand le mobile commence à quitter
la zone de couverture de son réseau domicile (à la fin de la zone
de couverture du réseau domicile dans la zone du Handover où le
service du réseau étranger devient meilleur que celui du
réseau domicile), il notifie son correspondant d'assigner la nouvelle
adresse IP (la deuxième) comme adresse IP primaire à la place de
la première, ce que le correspondant l'approuve en répondant avec
un acquittement, et la nouvelle adresse IP devient l'adresse de communication
de base de la station mobile. A partir de ce moment, le mobile et son
correspondant échangent tous leurs messages à travers le
réseau étranger et plus via le réseau domicile. Et
finalement, quand le mobile quitte définitivement la zone de couverture
du réseau domicile vers la zone de couverture du réseau
étranger (après la zone de Handover), il informe son
correspondant de supprimer la première adresse IP de l'association ce
que le correspondant confirme avec un acquittement. Il poursuit alors sa
communication avec son correspondant à travers le réseau
étranger.
Le MSCTP est un protocole de niveau 4 (transport), sa force
réside dans son utilisation de la technique du Multi-Homing qui permet
d'ouvrir plusieurs connections IP avec une même association MSCTP, et la
technique du Multi-streaming qui se réfère à l'envoi de
plusieurs types de streams en parallèle sur différentes
connections IP de la même association MSCTP. Il est peu employé
actuellement vu qu'il est encore très récent, et vu qu'il
nécessite une configuration au niveau des Softwares, surtout qu'il faut
l'utiliser au lieu de TCP et UDP.
5. Architecture de mobilité IEEE 802.21 (MIH)
L'architecture IEEE 802.21 connue aussi sous le nom MIH
(Media Independent Handover) fournit des méthodes et des
fonctionnalités pour aider la station mobile à détecter
les réseaux disponibles dans son environnement et lui permettre
d'initier le Handover vertical
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entre les réseaux détectés. La norme
permet simplement de fournir des informations qui aident à l'initiation
du Handover, la sélection du réseau et l'activation de
l'interface. L'exécution et la décision du Handover ne font pas
partie de la norme. MIH a conçu une nouvelle fonction qui fournit des
nouveaux points d'accès de services : SAP (Service Access Point) pour
faire le lien entre les couches inférieures (1 et 2) et les couches
supérieures (3+). Ces derniers auront besoin d'informations
spécifiques des couches inférieures que MIH fournira.
L'architecture protocolaire de MIH est présentée ci-dessous
Figure 19:Architecture de
MIH
Il y a trois types de points d'accès de service (SAP)
définies pour MIH :
? MIH_SAP pour l'accès des couches supérieures aux
couches inférieures et au MIH ? MIH_LINK_SAP pour relier la fonction de
MIH et les couches inférieures
? MIH_NMS_SAP pour des fonctions de gestion.
54
Un Handover de niveau 3+ est employé dans les
mêmes conditions que le Handover de niveau 3. Les protocoles de niveau 3+
sont généralement des technologies récentes qui permettent
la mise à jour de l'adresse IP courante de la station mobile avec des
options et des techniques qui permettent de minimiser le délai au cours
du Handover pour permettre d'offrir un bon niveau de QoS à l'utilisateur
du trafic temps-réel.
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
Enfin, MIH est une architecture proposée par l'IEEE.
Elle propose des modules qui s'installent au niveau des réseaux et des
utilisateurs pour permettre l'échange rapide des informations sur le
réseau avant le Handover. Cela facilite forcément la
décision de l'utilisateur mobile.
En termes de pile protocolaire, MIH permet de faire le lien
entre les couches basses et les couches supérieures à travers des
SAP positionnés au niveau de la couche MIH. Ce mécanisme semble
intéressant, mais jusqu'à présent il n'a pas encore connu
le succès attendu.
II- INTERCONNEXION DU WIMAX AVEC LES
RESEAUX
Après avoir traité le problème de la
mobilité horizontale au sein d'une seule technologie, qui a
été dans notre cas le WiMax mobile, nous allons nous
intéresser aux problèmes de la mobilité diagonale (entre
deux technologies de même famille) et à la mobilité
verticale (entre deux technologies différentes). L'intérêt
principal d'une telle problématique est de réaliser l'un des buts
de la 4G qui se résume sur l'interopérabilité et le
passage transparent entre différentes technologies. Pour cela nous
allons proposer des modèles d'interconnexion entre le WiMax mobile
(technologie candidate à la 4G) et d'autres technologies de
communication à la fois différentes et très
utilisées actuellement.
Les réseaux proposés pour établir leur
interconnexion avec l'IEEE 802.16e sont respectivement l'IEEE 802.11e (WLAN),
l'UMTS (3G) et le LTE (3G+).
1. Interconnexion du WiMax mobile avec le WLAN
(802.11e)
55
Le but de cette étude est d'établir
l'interconnexion entre le WiMax mobile et la version du WIFI
dédiée à la QoS: IEEE 802.11e. Pour cela, nous allons
proposer deux modèles d'interconnexion, le premier est fondé sur
le protocole de mobilité MSCTP, et le deuxième sur l'architecture
de mobilité: IEEE 802.21.
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a) Modèle d'interconnexion
Le modèle commun entre les deux modèles qui
seront proposés dans les deux prochaines sections, est composé
d'une cellule WiMax avec un rayon de couverture de 1 km et une cellule WIFI
d'un rayon de couverture de 300 m.
Les deux cellules forment une zone commune de Handover avec
une distance maximale de 180 m entre les limites des deux cellules. La cellule
WiMax est couverte par une BS connectée à un ASN-GW qui est
lié à son tour via le réseau IP au CSN (Fournisseur
d'accès WiMax).
La cellule WIFI est couverte par un AP (point d'accès)
connecté à un routeur qui est lié à son tour via le
réseau IP au fournisseur d'accès WIFI (CSN WIFI). Les deux CSN
sont connectés tous les deux et liés au correspondant externe de
la station mobile via le réseau Internet.
Le scénario présente le cas où la MS se
déplace depuis la cellule WiMax vers la cellule WIFI. La MS traverse
dans l'une des cellules une distance de 200 m, et traverse dans la zone de
Handover une distance de 100 m. Dans cette étude, il n y a que l'IEEE
802.16e qui permet la mobilité. L'IEEE 802.11e ne supporte que la
mobilité très faible de type piéton.
b) Modèle d'interconnexion fondé sur
MSCTP
En reprenant le modèle commun déjà
présenté dans la section précédente, nous ajoutons
au modèle d'interconnexion bâti sur le protocole MSCTP à la
condition que les deux utilisateurs finaux : la station mobile et son
correspondant doivent implanter le protocole MSCTP comme couche
supérieure. L'architecture d'interconnexion proposée entre WiMax
et WIFI en utilisant MSCTP est présentée dans la figure
ci-dessous :
56
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BOUNOUNGOU DU BOA Hugues
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
Figure 20:Modèle
d'interconnexion fondé sur MSCTP
L'échange des messages entre la station mobile et son
correspondant (CN) durant sa mobilité entre les réseaux WiMax
mobile et le WIFI, en utilisant le protocole MSCTP est présenté
dans la figure ci-dessous :
Figure 21:Echange des
messages durant le Handover avec MSCTP
2. Interconnexion du WiMax mobile avec la 3G (UMTS)
a) Modèle d'interconnexion et scénarios
de mobilité
57
Cette partie décrit le modèle d'interconnexion
entre WiMax mobile et UMTS fondé sur MIH + MSCTP, et les
scénarios de mobilité entre les deux réseaux.
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
Nous proposons une cellule WiMax avec un rayon de couverture
de 3 km, et une cellule UMTS de même rayon de couverture. Les deux
cellules forment une zone commune de Handover, d'une surface de 3
km2. La MS choisie pour établir les scénarios de
mobilité doit pourvoir opérer avec les deux réseaux.
Concernant le mobile WiMax, la BS est connectée
à un ASN-GW lié à son tour via le réseau IP au CSN.
Dans le réseau UMTS, le NodeB est connecté au RNC qui est
lié au SGSN qui est lié à son tour au GGSN, et ce dernier
permettra l'accès au réseau PDN (Packet Data
Network).
L'interconnexion entre les deux réseaux est
assurée par deux passerelles localisées entre les deux
réseaux : WAG (WiMax Access Gateway) et PDG (Packet Data
Gateway).
A travers la WAG, les données depuis/vers le
réseau WiMax sont acheminées vers la MS avec les services UMTS.
Les fonctions de WAG incluent le renforcement du routage des paquets à
travers le PDG, le traitement des informations comptables, et le filtrage des
paquets. Les fonctions principales du PDG sont le routage des paquets
reçus/envoyés au PDN depuis/vers le MS, et l'exercice des
fonctions d'un agent étranger.
Pour utiliser les services de MIH dans le modèle
d'interconnexion, l'abonné mobile doit implanter le module MIH ; un
serveur MIH doit être installé entre les deux réseaux ; le
CSN du WiMax doit intégrer un module MIH, et le coeur du réseau
UMTS aussi. Dans ce cas, l'échange des informations sur les
réseaux va être effectué entre les modules MIH
installés dans les deux réseaux, et le serveur MIH.
Pour utiliser le protocole MSCTP, les utilisateurs finaux
(station mobile et son correspondant) doivent implanter ce protocole au niveau
des couches supérieures.
Dans le premier scénario de mobilité, la MS
utilisant l'application VoIP est localisée au début à la
1ère position dans la cellule UMTS, va se déplacer
vers la 2ème position dans la zone de Handover entre les deux
réseaux. Ensuite, elle va quitter la zone de Handover vers la
3ème position localisée à la fin de la zone de Handover et
au début de la cellule WiMax. Et finalement, elle va joindre la
4ème position localisée dans la cellule WiMax.
58
Dans le deuxième scénario, la MS va traverser le
même chemin, mais dans le sens contraire, depuis la cellule WiMax vers la
cellule UMTS.
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
Dans les deux scénarios, nous proposons deux vitesses
de mobilité : 50 et 100 km/h, pour voir l'impact de l'augmentation de la
vitesse dans le cas du Handover vertical. Le modèle d'interconnexion, et
le 2ème scénario sont illustrés dans la figure ci-dessous
:
Figure 22:Modèle
d'interconnexion et 2ème scénario
b) Schéma de Handover
Cette partie décrit l'échange des informations
entre toutes les entités durant le scénario de mobilité
depuis WiMax vers UMTS.
59
Au début, la MS est localisée à la
première position dans la cellule WiMax, en train de communiquer avec
son correspondant localisé dans un réseau externe via le
réseau WiMax (BS - ASN-GW - CSN - Internet - CN). Ensuite, quand elle
commencera à se déplacer vers la deuxième position dans la
zone de Handover, l'entité MIHF (MIH Function) dans la MS
échange des informations sur les réseaux voisins avec les modules
MIH, pour détecter les réseaux cibles d'un Handover. En
s'approchant de la deuxième position dans la zone de Handover, et quand
l'un des rapports échangés avec les modules MIH est positif, et
que la MS détecte un nouveau réseau qui est dans ce cas le
réseau UMTS ; l'initiation et la préparation du Handover
démarrent. L'échange des messages entre les entités MIH se
focalise sur la mesure, la mapping
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et la comparaison du niveau de la QoS entre les deux
réseaux. Si le rapport des mesures est positif, la réservation
des ressources du réseau UMTS va être établie.
A ce stade, la MS continue toujours à communiquer avec
son correspondant via le réseau WiMax. Ensuite, quand elle va commencer
à quitter la deuxième position vers la troisième
située à la fin de la zone de Handover et au début de la
cellule du réseau UMTS, elle va procéder à
l'exécution du Handover ; pour cela elle devra d'abord obtenir une
adresse IP du réseau UMTS, et donc elle va procéder au contexte
PDP (Packet Data Protocol : protocole permettant l'obtention d'adresse
pour une station dans les réseaux GPRS, UMTS...) pour l'obtenir.
Un contexte PDP est un ensemble d'informations qui
caractérise un service de transmission de base. Il regroupe des
paramètres qui permettent à un abonné de communiquer avec
une adresse PDP définie, selon un protocole spécifique (IP ou
X.25), suivant un profil de QoS déterminé (débit,
délai, priorité...).
Après l'obtention de l'adresse IP UMTS, la MS
possède maintenant deux adresses IP. Et avec l'aide du protocole MSCTP,
la MS pourra classer ses adresses IP et en choisir une comme adresse primaire.
Elle va donc utiliser l'extension DAR du protocole MSCTP pour prévenir
son correspondant de l'existence de sa deuxième adresse IP obtenue
récemment. Son correspondant va ajouter sa deuxième adresse comme
adresse secondaire dans sa table d'adresses et va confirmer la bonne
réception à la MS par un ACK.
Après, quand la MS atteint la troisième position
à la fin de la zone de Handover et au début de la cellule UMTS,
elle va utiliser son extension DAR pour choisir la deuxième adresse IP
comme adresse IP primaire au lieu de la première adresse IP qui
deviendra secondaire ; ensuite elle va contacter son correspondant via le
réseau UMTS pour le prévenir de basculer la deuxième
adresse IP comme adresse IP primaire, et son correspondant va répondre
avec un ACK. La MS va continuer sa communication avec son correspondant via le
réseau UMTS.
60
Finalement, quand la MS quitte la troisième position en
direction de la quatrième position dans la cellule UMTS, elle va
utiliser l'extension DAR pour supprimer sa première adresse IP WiMax
parce qu'elle n'en a plus besoin, et va contacter son correspondant via le
réseau UMTS pour l'avertir de supprimer la première adresse de sa
table d'adresses, ce que son correspondant confirmera avec un ACK ; et la MS
continuera finalement sa
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communication avec son correspondant via le réseau UMTS
(NodeB - RNC - SGSN - GGSN - PDN - CN).
3. Interconnexion du WiMax mobile avec la 3G+ (LTE)
Ce travail vise à établir l'interconnexion entre
deux technologies candidates à la 4G : le WiMax mobile et le LTE.
Pour cela, un modèle d'interconnexion et
d'interopérabilité sera proposé ; et nous allons aussi
proposer de combiner l'architecture MIH avec le protocole MSCTP pour pouvoir
résoudre le problème de Handover vertical ente les deux
technologies dans le cas de la mobilité.
a) Modèle d'interconnexion et scénarios
de mobilité
Le modèle d'interconnexion entre WiMax mobile et LTE
fondé sur MIH + MSCTP est composé d'une cellule WiMax et une
cellule LTE, et les deux cellules forment une zone commune de Handover.
La station mobile qui va effectuer le Handover entre les deux
cellules doit pourvoir opérer avec les deux réseaux. Concernant
le mobile WiMax, la BS est connectée à un ASN-GW lié
à son tour via le réseau IP au CSN. Dans le réseau LTE,
l'eNodeB est connectée au S-GW et au MME, et le S-GW est lié
à son tour au PDN-GW qui permet l'accès vers le réseau
WiMax. L'interconnexion entre les deux réseaux est assurée par le
PDN-GW (SAE Anchor).
Pour utiliser les services de MIH dans le modèle
d'interconnexion un ensemble de conditions doit être respecté:
l'abonné mobile doit implanter le module MIH, un serveur MIH doit
être installé entre les deux réseaux, le CSN du WiMax doit
ajouter un module MIH et le SAE du réseau LTE aussi. Et dans ce cas
l'échange des informations dans les deux réseaux va être
effectué entre les modules de MIH installés dans les deux
réseaux et le serveur MIH.
Pour utiliser le protocole MSCTP, les utilisateurs finaux
(station mobile et son correspondant) doivent implanter ce protocole dans leurs
couches supérieures.
61
Pour pouvoir décrire les schémas
d'échanges des messages au cours du Handover, deux scénarios de
mobilité sont proposés : dans le premier scénario, la MS
localisée au début dans la première position dans la
cellule LTE va se déplacer vers la deuxième position dans la
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zone de Handover entre les deux réseaux ; ensuite, elle va
quitter la zone de Handover vers la troisième position dans la fin de la
zone de Handover et le début de la cellule WiMax. Et finalement, elle va
joindre la quatrième position localisée dans la cellule WiMax.
Dans le deuxième scénario, la MS va traverser le
même chemin mais dans le sens contraire, depuis la cellule WiMax vers la
cellule LTE.
Le modèle d'interconnexion et le deuxième
scénario sont illustrés dans la figure ci-dessous :
Figure 23:Modèle
d'interconnexion et 2ème scénario de mobilité
b) Schémas du Handover
Commençons par détailler l'échange des
messages durant le Handover depuis le WiMax mobile vers le LTE en utilisant MIH
et MSCTP ; il n'est pas très différent de celui entre le WiMax et
UMTS.
62
Au début, la MS est localisée dans la cellule
WiMax dans la première position en train de communiquer avec son
correspondant localisé dans un réseau externe, via le
réseau WiMax (BS - ASN-GW - CSN - Internet - CN). Ensuite, quand elle
commence à se déplacer vers la deuxième position dans la
zone de Handover, l'entité MIHF dans la MS échange des
informations sur les réseaux voisins avec les modules MIH pour
détecter les réseaux disponibles.
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
En s'approchant de la deuxième position dans la zone de
Handover, et quand l'un des rapports échangés avec les modules
MIH est positif, et que la MS détecte un nouveau réseau qui est
dans ce cas le réseau LTE ; l'initiation et la préparation du
Handover commencent, et l'échange des messages entre les entités
MIH se focalise sur la mesure, le Mapping et la comparaison des niveaux de la
QoS entre les deux réseaux. Si le rapport de mesure est positif, la
réservation des ressources du réseau LTE sera établie.
A ce stade, la MS continue toujours à communiquer avec
son correspondant via le réseau WiMax. Ensuite, quand la MS va commencer
à quitter la deuxième position vers la troisième
située à la fin de la zone de Handover et au début de la
cellule du réseau LTE, elle va procéder à
l'exécution du Handover ; pour cela elle devra d'abord obtenir une
adresse IP du réseau LTE, et donc elle demandera du réseau LTE
une adresse IP, et si tout va bien elle l'aura.
Après l'obtention de l'adresse IP LTE, la MS
possède maintenant deux adresses IP, et avec l'aide du protocole MSCTP,
la MS pourra classer ses adresses IP et choisir une comme adresse primaire.
Ensuite elle va prévenir son correspondant de l'existence de sa
deuxième adresse IP obtenue récemment. Son correspondant va
ajouter sa 2ème adresse comme adresse secondaire dans sa table
d'adresses et va confirmer la bonne réception à la MS par un
ACK.
Après, quand la MS atteint la troisième position
à la fin de la zone de Handover et au début de la cellule LTE,
elle va utiliser l'extension DAR du protocole MSCTP pour choisir la
deuxième adresse IP comme adresse IP primaire au lieu de la
première qui deviendra secondaire ; ensuite elle va contacter son
correspondant via le réseau LTE pour le prévenir d'assigner la
deuxième adresse IP comme adresse IP primaire, et son correspondant va
répondre avec un ACK. Et la MS va continuer sa communication avec son
correspondant via le réseau LTE.
63
Finalement, quand la MS quitte la 3ème position en
direction de la 4ème position dans la cellule LTE, elle va utiliser
l'extension DAR du protocole MSCTP pour supprimer sa 1ère adresse IP
WiMax parce qu'elle n'en aura a plus besoin dans la cellule LTE, et va
contacter son correspondant via le réseau LTE pour l'avertir de
supprimer la 1ère adresse de sa table d'adresses, ce que son
correspondant confirmera avec un ACK ; et la MS continuera finalement sa
communication avec son correspondant via le réseau LTE (eNodeB - S-GW -
PDN-GW - CN).
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L'échange des messages au cours du Handover dans
l'autres sens : depuis LTE vers le WiMax est presque pareil, excepté
à l'étape de l'obtention de l'adresse IP WiMax
(deuxième adresse), la MS doit contacter une BS pour
ça, et la BS va contacter à son tour un serveur DHCP pour
l'attribution de l'adresse IP.
64
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
CHAPITRE 2 :
SIMULATION D'INTEROPERABILITE DES
ARCHITECTURES RADIO- MOBILES
I- PRESENTATION DE LA PLATE FORME DE
SIMULATION
Dans cet étude, nous avons opté pour la
simulation des architectures d'émetteurs radio mobile d'utiliser NS2
(Network Simulator version 2) sous sa version ns-allinone-2.34. En
effet NS est un outil logiciel de simulation de réseaux informatiques de
la plateforme UNIX/LINUX, il est parmi les simulateurs les plus utilisés
dans les laboratoires de recherche, afin de simuler et étudier les
performances des architectures et surtout des protocoles réseau. Il
offre une plateforme de développement de nouveaux protocoles, des
bibliothèques pour la génération de topologies
réseau, des trafics ainsi que des outils de visualisation tels que
l'animateur réseau NAM (Network Animator) et permet de les
tester. Il est bien adapté aux réseaux à commutation de
paquets et à la réalisation de simulations de grande taille ; A
titre d'exemple la liste des principaux composants actuellement disponibles
dans NS par catégorie est :
? application : Web, ftp, Telnet, générateur de
trafic (CBR...) ;
? transport : TCP, UDP, RTP, SRM ;
? routage unicast : Statique, dynamique (vecteur distance) ;
? routage multicast : DVMRP, PIM ; gestion de file d'attente :
RED, DropTail,
Token bucket.
65
Par ailleurs, NS2 ne permet pas de visualiser le
résultat des expérimentations. Il permet uniquement de stocker
une trace de la simulation, de sorte qu'elle puisse être exploitée
par un autre logiciel, comme NAM. NAM est un outil de visualisation qui
présente deux intérêts
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
principaux : représenter la topologie d'un
réseau décrit avec NS-2, et afficher temporellement les
résultats d'une trace d'exécution NS-2. Par exemple, il est
capable de représenter des paquets TCP ou UDP, la rupture d'un lien
entre noeuds, ou encore de représenter les paquets rejetés d'une
file d'attente pleine. Ce logiciel est souvent appelé directement depuis
les scripts TCL pour NS-2, pour visualiser directement le résultat de la
simulation.
La procédure d'installation et d'utilisation de NS2
peut être consultée sur le lien suivant :
http://y-baddi.developpez.com/tutoriels/ns2/article.pdf
Figure 24:Page
d'accueil de NS2
II- PRESENTATION DE LA SIMULATION
La simulation effectuée dans cette étude a
été faite sur le modèle interconnexion du WiMax mobile
avec le WLAN (802.11e) étudiées dans le chapitre
précédent et axées principalement sur des critères
de performances tels que :
? le délai de bout en bout
? le taux des paquets perdus ? le débit.
66
Cependant cette simulation sera paramétrée selon
le modèle d'architecture et les types d'équipement
correspondant.
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Figure 25:Simulation
d'interconnexion du WiMax mobile avec le WLAN (802.11e)
Au cours des simulations, nous allons choisir d'utiliser le
protocole PMIP comme protocole de niveau 3 au sein de l'architecture MIH.
1. Paramètres de simulation
Les paramètres des simulations adoptés pour cette
étude sous le simulateur NS2 sont illustrés dans le tableau
ci-dessous
|
67
|
Tableau 1:
Paramètres des Simulations sous NS2
|
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|
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SIMULATION DE L'INTEROPERABILITE DES NOUVELLES ARCHITECTURES
D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
Durant une simulation, le trafic échangé par la
station mobile avec son correspondant est la VoIP. La taille d'un paquet VoIP
est fixée à 160 octets. En utilisant le protocole MSCTP, le type
de trafic VoIP sous NS2 sera le CBR/SCTP ; et en utilisant MIH, le type de
trafic VoIP généré sous NS2 est le CBR/UDP.
2. Résultats des simulations
a) Délai de bout en bout
Dans cette section nous allons calculer les délais des
paquets durant les simulations, pour les deux vitesses proposées : 2 et
5 m/s, avec les deux techniques du Handover vertical: MSCTP et MIH, et en
appliquant les deux scénarios : Handover depuis WiMax vers WIFI, et le
Handover depuis WIFI vers WiMax. Les résultats obtenus sont
présentés par les courbes :
Figure 26:Délai de
bout en bout
68
Avec une vitesse égale à 2 m/s, la seule courbe
qui excède légèrement le seuil des délais
fixé à 100 ms pour évaluer le niveau de la QoS pour le
trafic VoIP, est la courbe représentant le Handover depuis WIFI vers
WiMax en utilisant le MIH. Les trois autres courbes reflètent un bon
niveau de QoS parce qu'elles ne dépassent pas le seuil. Nous remarquons
aussi qu'en appliquant MIH, le processus du Handover est exécuté
temporairement avant le cas où nous appliquons MSCTP. Les délais
obtenus avec MSCTP sont légèrement inférieurs à
ceux obtenus avec MIH. Le Handover depuis WiMax vers WIFI produit des
résultats meilleurs
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que ceux du cas contraire. Les délais dans les zones
hors Handover sont également meilleurs dans la cellule WIFI que dans la
cellule WiMax. Pour conclure avec la vitesse de 2 m/s, et avec la configuration
que nous avons proposée, les résultats des délais obtenus
avec les deux techniques de Handover vertical sont acceptables. Dans les zones
hors Handover, les délais sont meilleurs dans le réseau WIFI, et
sont meilleurs quand le mobile exécute un Handover en passant depuis la
cellule WiMax vers la cellule WIFI et en utilisant le protocole MSCTP. Quand la
vitesse du mobile est égale à 5 m/s, les délais se
dégradent dans la cellule WIFI puisque ce dernier ne supporte que la
mobilité à vitesse très faible. Ensuite, les quatre
courbes obtenues excèdent toutes durant le processus du Handover le
seuil fixé à 100 ms pour évaluer un niveau de la QoS
acceptable pour du trafic VoIP. MSCTP produit toujours des résultats
légèrement meilleurs que ceux obtenus avec MIH. Nous devons noter
aussi qu'avec une vitesse de 5 m/s, contrairement au cas où la vitesse
est égale à 2 m/s, les délais obtenus dans la cellule
WiMax sont inférieurs à ceux obtenus dans la cellule WIFI. De
même, le Handover depuis WIFI vers WiMax produit des délais
meilleurs que ceux obtenus dans le sens contraire parce que WiMax mobile
contrairement au WIFI supporte la faible ou forte mobilité.
En résumé, dans le cas d'une très faible
mobilité, les résultats sont meilleurs, et le cas parfait avec
cette condition est quand le Handover est mis en oeuvre depuis WiMax vers WIFI
en utilisant le protocole MSCTP ; mais les autres cas présentés
aussi dans la figure 25 avec une vitesse très faible sont acceptables
également. Avec une vitesse de 5 m/s, les résultats ne sont pas
acceptables durant le Handover avec les deux techniques ; et le meilleur cas
obtenu est celui où le mobile effectue un Handover depuis WIFI vers le
WiMax en utilisant le protocole MSCTP.
b) Taux des paquets perdus
Nous calculons dans cette section les pourcentages des paquets
perdus, en considérant les mêmes conditions de la section
précédente ; et nous fixons un seuil proposé pour
évaluer le niveau de QoS pour du trafic VoIP à 1%.
69
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Figure 27:Les taux
des paquets perdus
Dans cette figure, avec une vitesse du mobile égale
à 2 m/s, toutes les courbes reflètent de bons résultats.
Le pire pourcentage de paquets perdus durant le Handover à cette vitesse
est de 1% dans le cas du Handover depuis WIFI vers WiMax en utilisant MIH. Les
résultats obtenus dans le cas du Handover depuis le WiMax vers le WIFI
en utilisant MSCTP sont satisfaisants pour le trafic VoIP ; et la valeur
maximale obtenue dans ce cas est de 0.8% de pertes.
Avec une vitesse de 5 m/s, similairement aux résultats
des délais, les taux des paquets perdus durant le Handover
excèdent tous le seuil fixé à 1% [73]. Comme dans la
section précédente, avec une vitesse très faible, la QoS
est meilleure dans le réseau WIFI ; et meilleure quand le Handover est
depuis WiMax vers WIFI. Quand la vitesse est de 5 m/s, la QoS est meilleure
dans le WiMax mobile, et meilleure quand le Handover est depuis WIFI vers
WiMax. Finalement, MSCTP offre une QoS légèrement meilleure
à celle de MIH.
c) Débits
70
Finalement, dans cette section nous évaluerons les
débits détectés au niveau du mobile selon les conditions
déjà présentées dans la section 1.
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Figure 28:Les
débits
Dans cette figure, nous voyons encore que le protocole MSCTP
produit des résultats légèrement meilleurs que ceux
obtenus avec MIH. Aussi, avec une vitesse fixée à 2 m/s, tous les
résultats sont acceptables avec MSCTP et MIH, et dans les deux sens du
Handover. Avec une vitesse de 5 m/s, les résultats requièrent une
révision, parce que durant le Handover le niveau de QoS n'est pas
acceptable. Le meilleur cas ici est quand la vitesse du mobile est égale
à 2 m/s, avec l'utilisation du protocole MSCTP, sachant que le Handover
se déroule depuis WiMax vers WIFI. La valeur minimale de débit
obtenue dans ce cas est égale à 9 kb/s. Le plus mauvais cas est
quand la vitesse est égale à 5 m/s, en utilisant MIH, et le
Handover est depuis WiMax vers WIFI, le minimum obtenu dans ce cas est
égal à 2 kb/s.
Notre étude s'est focalisée sur l'interconnexion
entre deux réseaux de la famille IEEE (802.11e et 80.16e), et nous nous
sommes concentrés sur l'aspect de la QoS pour le trafic VoIP,
spécialement durant le Handover diagonal.
71
Nous avons proposé et comparé deux
modèles d'interconnexion fondés sur deux techniques de Handover
entre technologies différentes. En regardant les résultats, nous
concluons qu'avec une très faible mobilité, les deux techniques
de Handover représentent une bonne solution pour le problème
d'interruption des services au cours du Handover vertical. Notons qu'avec MSCTP
nous obtenons des résultats légèrement meilleurs que ceux
obtenus avec MIH. De plus le Handover depuis WIFI vers WiMax,
génère des résultats meilleurs que le
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cas contraire quand la mobilité est très faible.
Avec une vitesse moyenne, nous obtenons le résultat contraire, parce
qu'IEEE 802.16e tolère l'augmentation de la vitesse. En
général avec une vitesse moyenne, les résultats ne sont
toutefois pas acceptables en les comparants avec le niveau de QoS requis par la
VoIP. Dans les sections qui suivent, nous allons nous concentrer sur
l'interconnexion entre des réseaux de familles différentes, par
exemple mixer un réseau du monde informatique avec un réseau du
monde télécommunications
72
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CONCLUSION GENERALE
Les systèmes de communication utilisant le support
hertzien constituent aujourd'hui une solution de substitution aux moyens
filaires pour le raccordement direct des clients. Plusieurs communautés
collaborent afin de standardiser les technologies qui sont, tantôt
concurrentes, tantôt complémentaires de ces réseaux. Chaque
technologie devrait pouvoir trouver sa place, son usage et sa cible. Le choix
d'une technologie sans fil dépend de l'usage que l'on souhaite en faire.
Il apparaît clairement que pour traiter efficacement la mobilité
de niveau 2 et de niveau 3 pour des systèmes homogènes et encore
plus des systèmes hétérogènes, une solution unique
n'est pas satisfaisante. Nous assistons actuellement au développement de
l'offre des services de communications mobiles. En plus des services de la
voix, les opérateurs et les fournisseurs de services proposent des
services multimédias nécessitant un haut débit. Ainsi,
face à ce perpétuel développement technologique, chaque
opérateur est amené à optimiser son réseau afin de
faire face à la dégradation de la qualité de service.
L'optimisation du réseau permet d'améliorer
considérablement ses performances en termes de couverture, de
capacité et de qualité de service. Le gain en performance se
traduit aussi par la réduction pour l'opérateur des
investissements en infrastructures. Il vaudra mieux combiner ces techniques en
particulier en tenant compte des paramètres environnementaux et des
besoins en QoS des utilisateurs. Dans le cadre de la préparation du
réseau 4G, il est important de proposer des modèles
d'interconnexion et d'interopérabilité entre des technologies
avancées.
73
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Qualité de Service et Interconnexion de Réseaux Mobiles de
Nouvelle Génération » rédigé le 10 juin 2010
et consulté le 24 juillet 2014 à 10h.
? Massaër GASSAMA « Etude des scénarios
d'optimisation dans le déploiement des services hauts débits dans
les systèmes radio mobiles » rédigé entre 2006-2007
et consulté le 28 juillet 2014 à 23h.
? Samuel Pierre et Max Maurice « Introduction aux
Réseaux Mobiles » en 2008 et consulté le 29 juillet 2014
à 15h.
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une architecture » rédigé le 5 octobre 2010 et
consulté le 9 aout 2014 à 9h.
? Mohamed MESSAOUI « Développement d'un outil
d'aide à la gestion des capacités des équipements BSS en
MapBasic sous le SIG MapInfo » rédigé entre 2010-2011 et
consulté le 15 aout 2014 à 16h.
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BOUNOUNGOU DU BOA Hugues
SIMULATION DE L'INTEROPERABILITE DES NOUVELLES ARCHITECTURES
D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
TABLE DE MATIERE
DEDICACE i
REMERCIEMENTS ii
AVANT-PROPOS iii
RESUME v
ABSTRACT vi
SOMMAIRE vii
LISTE DES FIGURES viii
LISTE DES TABLEAUX ix
LISTE DES ABBREVIATIONS x
INTRODUCTION GENERALE 1
Première Partie : L'ENTREPRISE
3
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L'ENTREPRISE 4
I- La Naissance d'ORANGE 4
II- ACTIVITES 4
III- ORGANIGRAMME 6
IV- PRESENTATION DE L'OCM 7
Deuxième Partie : ETUDE DU PROJET
8
CHAPITRE 1 : EVOLUTION DES ARCHITECTURES RADIO MOBILES
9
INTRODUCTION 9
I- EVOLUTION DES BESOINS UTILISATEURS 9
II- EVOLUTION DES TECHNOLOGIES RADIO-MOBILES
10
CHAPITRE 2 : NOUVELLES ARCHITECTURES D'EMETTEURS
RADIO-MOBILES 15
INTRODUCTION 15
I- POURQUOI FAIRE EVOLUER LES ARCHITECTURES RADIO-MOBILES
? 15
1. Contraintes techniques 15
2. Support des technologies déjà
existantes 16
3. Bandes passantes par site radio 16
4. Qualité de service 17
5.
75
Synchronisation 18
6. Sécurité 19
II- INTRODUCTION AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES
D'ARCHITECTURE RADIO-MOBILE 19
1. Les nouvelles architectures radio-mobiles
20
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D'EMETTEURS EN SYSTEME RADIO MOBILE
2. Techniques d'accès 21
III- ARCHITECTURES ET MOBILITES DES EMETTEURS RADIOS DANS
LES RESEAUX WLAN 22
1. IEEE 802.11 22
2. IEEE 802.11e 23
IV- ARCHITECTURES ET MOBILITES DES EMETTEURS RADIOS DANS
LES RESEAUX 3G 24
1. L'UMTS 24
a) Le réseau d'accès UTRAN 24
i. NodeB 25
ii. RNC 25
iii. Les interfaces de communication 25
b) le réseau coeur 26
i. Les éléments communs 26
ii. Le domaine CS 27
iii. Le domaine PS 27
2. Le HSDPA 28
V- ARCHITECTURES ET MOBILITES DES EMETTEURS RADIOS DANS
LES RESEAUX 4G 30
1. Réseau WiMAX 31
a) Présentation 31
b) L'architecture du WiMax mobile 31
c) IEEE 802.16m 34
d) Mobilité WIMAX 34
2. Le réseau LTE 36
a) Présentation 36
b) Architecture 36
i. Accès radio LTE 37
ii. Réseau coeur SAE 37
iii. Réseau global EPS 37
c) Mobilité LTE 39
3. Architecture UMB 40
a) Présentation 40
b) Architecture UMB 40
c) Mobilité UMB 41
Troisième Partie : IMPLEMENTATION DU PROJET
43
CHAPITRE 1 : PROTOCOLES DE MOBILITE ET INTERCONNEXION
DU WIMAX AVEC LES RESEAUX 44
I- PROTOCOLES DE MOBILITE 44
1. Le Handover 44
2. Micro mobilité en utilisant des protocoles de
niveau 2 45
a) Hard Handover IEEE 802.16e 46
b) Soft Handover IEEE 802.16e 46
i. MDHO 46
ii. FBSS 47
3. Macro-Mobilité en utilisant des protocoles de
Niveau 3 47
a) Mobile IPv4 48
b)
76
Proxy Mobile IPv4 49
c) Mobile IPv6 50
4. Macro-Mobilité en utilisant des Protocoles de
Niveau 3+ 51
a) HIP 51
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b) MSCTP 52
i. Présentation 52
ii. Fonctionnement 52
5. Architecture de mobilité IEEE 802.21 (MIH)
53
II- INTERCONNEXION DU WIMAX AVEC LES RESEAUX 55
1. Interconnexion du WiMax mobile avec le WLAN (802.11e)
55
a) Modèle d'interconnexion 56
b) Modèle d'interconnexion fondé sur MSCTP
56
2. Interconnexion du WiMax mobile avec la 3G (UMTS)
57
a) Modèle d'interconnexion et scénarios de
mobilité 57
b) Schéma de Handover 59
3. Interconnexion du WiMax mobile avec la 3G+ (LTE)
61
a) Modèle d'interconnexion et scénarios de
mobilité 61
b) Schémas du Handover 62
CHAPITRE 2 : SIMULATION D'INTEROPERABILITE DES
ARCHITECTURES RADIO- MOBILES _____ 65
I- PRESENTATION DE LA PLATE FORME DE SIMULATION
65
II- PRESENTATION DE LA SIMULATION 66
1. Paramètres de simulation 67
2. Résultats des simulations 68
a) Délai de bout en bout 68
b) Taux des paquets perdus 69
c) Débits 70
CONCLUSION GENERALE 73
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 74
TABLE DE MATIERE 75
ANNEXES 78
Schéma 1. Handover depuis 802.16e vers
UMTS en utilisant MSCTP + MIH A
Schéma 2. Handover depuis 802.16e vers
LTE en utilisant MSCTP + MIH B
Tableau : Comparaison entre 802.16e, 802.16m, LTE et
WiMax C
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ANNEXES
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Schéma 1. Handover depuis 802.16e vers
UMTS en utilisant MSCTP + MIH
A
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Schéma 2. Handover depuis 802.16e vers
LTE en utilisant MSCTP + MIH
B
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Tableau : Comparaison entre 802.16e, 802.16m, LTE et
WiMax
|
802.16e
|
802.16m
|
LTE
|
UMB
|
Coeur de Réseau
|
IP
|
IP
|
IP
|
IP
|
Max des Débits
Lien Descendant Lien Montant (pour 20
Mhz)
|
75 Mb/s
|
> 130 Mb/s
|
100 Mb/s
|
288 Mb/s
|
25 Mb/s
|
> 75 Mb/s
|
50 Mb/s
|
75 Mb/s
|
Technologie d'accès
|
OFDMA
|
OFDMA
|
OFDMA, SC-
FDMA
|
OFDMA
|
Technique avancée des antennes
|
MIMO
|
MIMO,
beamforming
|
MIMO
|
MIMO,
beamforming
|
Bande Passante du canal
|
1.25 à 20 MHz
|
5 à 20 MHz
|
1.25 à 20 MHz
|
1.25 à 20 MHz
|
Mobilité supportée
|
120 Km/h
|
350 km/h
|
> 350 Km/h
|
> 300 km/h
|
Totale mobilité
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Economie d'énergie
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Oui
|
Couverture de la cellule (zone dense)
|
2-7 Km
|
1-7 Km
|
5 Km
|
1-5 Km
|
Capacité de la cellule
|
100-200 utilisateurs
|
> 200
utilisateurs
|
>200 utilisateurs à
5 MHz > 400 pour une large BP
|
> 200
utilisateurs
|
Héritage
|
IEEE 802.16a
jusqu'à
802.16d
|
IEEE 802.16a
jusqu'au e
|
GSM/GPRS/UMTS/ HSDPA
|
CDMA2000/ EVDO
|
Mode de Duplexage
|
FDD + TDD
|
FDD + TDD
|
FDD + TDD
|
FDD
|
Efficacité Spectrale
|
3.75
Bit/Sec/Hz
|
8 Bit/Sec/Hz
|
5 Bit/Sec/Hz
|
5 Bit/Sec/Hz
|
C
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|