CHAPITRE II. TYPES, PRINCIPES ET ACTEURS DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
Le présent chapitre est subdivisé en trois
sections : Types de coopération internationale (section I),
principes de la coopération internationale(section II) et acteurs de la
coopération internationale (section III).
Section I. Types de coopération internationale
Il sied de signaler que plusieurs types de coopération
peuvent être épluchés à travers cette étude
notamment : La coopération bilatérale (§1), la
coopération régionale (§2), la coopération
multilatérale (§3), et faire un commentaire sur la
coopération internationale décentralisée (§4).
§1. Coopération bilatérale
On peut définir la coopération bilatérale
comme la collaboration entre deux pays souverains tant au niveau
économique, diplomatique, social, culturel, scientifique etc. ce type de
coopération trouve son fondement dans le souci qu'ont deux pays de
défendre en commun leurs intérêts, de réaliser en
commun des projets. La coopération bilatérale ne met en rapport
que deux Etats par voies d'accords internationaux qui peuvent être :
1.Les accords d'assistance technique. Ils consistent à
l'envoi des experts d'un Etats vers un autre, en l'octroi des bourses
d'études, pour une formation accélérée.
2. Les accords de coopération économique et
financière. Ils sont conclus en vue de réalisation de programme
précis (prêt des crédits).
Cette coopération a comme source ce qu'on appelle
accord de commission mixte (accord-cadre, accord général ou
politique) sont ceux signés entre les deux partenaires. Qui pose de
grandeslignes. Est un accord multisectoriel qui ouvre la porte aux autres.
Autrement dit accord spécifique
par secteur. Il y a également ce qu'on appelle
accordssièges ceux signés entre un Etat et les OI.
La coopération sectorielle suppose un accord
général sans cela, on ne va pas dans le secteur celui-ci suppose
un soubassement qui est donc l'accord général.(16)
Cette coopération sera analysée dans une
perspective verticale et horizontale. Dans la première hypothèse,
il s'agit des échanges entre les pays de l'hémisphère Nord
et ceux de l'hémisphère Sud (N-S) autrement qualifié la
coopération au développement ; et dans la seconde
hypothèse, il découle des échanges des pays appartenant
à une même sphère (N-N) ; (S-S) et ce pays se localise
au moins au plein pied du développement.
(16) D. MAKIESE, Idem
La coopération bilatérale est
gérée par une commission dite mixte créée par les
deux Etats. Lorsque les relations sont très développées et
suivies par la plus haute hiérarchie, cette commission porte le nom de
grande commission mixte créée par deux chefs d'Etats parce que
tous les secteurs sont représentés. Cette coopération
réunie en nombre paritaire des experts de deux Etats.
Bref ce sont les mêmes accords qui arrêtent des
mécanismes et mettent en place des structures de coopérations le
plus souvent, ils sont l'émanation d'une « convention
générale de coopération ». Certains d'autres
peuvent être notamment :
1.Le fond de contre
partie
Il s'agit du fond qui provient du fruit de la vente d'un
produit agricole ou tout autre produit dans un PVD, acheté à
crédit dans un PD. Et c'est le dernier qui octroie le crédit. Ce
mécanisme permet au PD de participer dans le PVD au financement des
activités ayant un rapport avec le développement. Il est
également géré en commun par les deux partenaires.
|