REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE KONGO
U.K.
B.P 202
KONGO CENTRAL
FACULTE DE DROIT
DEPARTEMENTDE DROIT PUBLIC
COOPERATION INTERNATIONALE COMME
FACTEUR DU DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE : Cas de la RDC
251657728
Elaboré par l'étudiant :
MATUZOLELE MAKIESE Thierry
Travail présenté en vue de l'obtention dugrade
de licencié
Directeur :LUMBIKA NLANDU
Richard
Professeur Docteur
ANNEE ACADEMIQUE 2014-2015
INTRODUCTION
La présente introduction est subdivisée en six
points. Il s'agit de la problématique, des hypothèses de travail,
de l'intérêt du sujet, de la méthode du travail, de la
délimitation du sujet et du plan du travail.
1.Problématique
L'essor des Etats Africains en général et de la
RDC en particulier ne peut provenir que de la manière dont ils
entretiennent leurs relations non seulement entre eux, mais surtout avec le
reste du monde. La coopération internationale apparait de nos jours
comme une nécessité qui se justifie par la communauté des
besoins des Etats et des individus à travers les échanges de
toutes sortes. Ceux-ci ne sont donc possibles que si toutes les parties
observent scrupuleusement certaines règles qui s'imposent à
eux.
Actuellement avec la mondialisation, il est sans nul doute
imaginable qu'un Etat non compétitif sur l'échiquier
international puisse se développer ou se désenvelopper
intégralement sans au préalable entretenir des rapports amicaux
et pacifiques, des échanges dans plusieurs domaines avec les
autres.(.1(*))Tous les Etats
Africains en général et la RDC en particulier sont
impérativement concernés par cette civilisation ou pratique
universelle et doivent forcement inciter la communauté internationale
à régenter un nouvel ensemble des règles pouvant
régir leurs rapports avec les autres sur la scène internationale.
Ce, pourla sauvegarde de la paix et de la sécurité
internationale, sources de tout développement fiable durable.(2(*))
Il est vrai que tout au long de
l'histoire, on a vu s'effectuer des transferts de connaissances d'un groupe
humain à un autre, d'une civilisation à une autre. Ces transferts
ont emprunté les voies les plus diverseséchanges pacifiques,
exode des minorités persécutées, notammentla colonisation.
Suite au phénomène de décolonisation, plusieurs Etats ont
vu le jour à l'échelle mondiale, en particulier les Etats
africains.
Ces Etats, à l'avènement de leur
indépendance, ont inconditionnellement adhéré à un
ordre juridico-politique préétablit par lespuissances
colonisatrices ; ce qui a engendré peu après une terrible
collision d'intérêt entre le centre et la
périphérie. (.3(*))
Le problème qui se pose dans le cadre de notre travail
n'est pas celui de tergiverser, de bouleverser l'ordre international ou la
société internationale mais plutôt celui de militer, de
procéder pour l'application des données nouvelles ou des facteurs
nouveaux en vue de promouvoir le développement du tiers monde, source de
paix et de sécurité internationale.
Trois grandes questions peuvent être posées
concernant notre travail ;
· Si la coopération internationale peut
procéder à la traduction du développement dans la
périphérie en termes d'échanges des valeurs
· Celle de savoir si les Africains sont-ils responsables
du sous-développement de l'Afrique ; cette même question se
pose au niveau de la RDC, de savoir si également les Congolais
peuvent-ils être responsables du sous-développement de leur
pays ?
· Qu'est-ce qui pourrait justifier le recours à la
pratique de la coopération internationale entre les Etats ?
Telles sont nos préoccupation majeures auxquelles nous
tenterons de répondre dans la suite du présent travail mais
nécessite les hypothèses.
2.
Hypothèse de travail
Sachant que les hypothèses sont un ensemble de
réponses provisoires qui rendent plus éminente les questions
posées dans la problématique et ces dernières mettent en
évidence notre préoccupation majeure. Nous serons tous
insinués qu'elles trouveront des réponses satisfaisantes, car
aucun travail scientifique ne saurait être, épluché,
pilé sans hypothèses.
Partant de nos préoccupations, il sied de noter que la
question de la traduction du développement met en évidence les
analyses de Joseph STIGLITZ dans «le Prix de
l'inégalité » les liens qui libèrent 2012, en
suite Samir AMIN dans « le centre et la périphérie
1973 ». En fin Walter RODNEY dans « Et l'Europe sous
développa l'Afrique ? 1972 ». Les solutions aux
problèmes du développement dans leur relation avec
l'environnement doivent impérativement et inconditionnellement venir de
l'Afrique elle-même en premier lieu loin de recourir à
l'intelligence extérieure.
C'est en préconisant une politique de
coopération entre partenaires égaux en droit et en devoir, en
effort et en sacrifice que seront résolues les difficultés
actuelles « Aider le tiers monde, c'et s'aider soi-même
à sortir de la crise » disait l'ex-Chef de l'Etat
Français François MITTERRAND. Concernant la dernière
question c'est les relations de la vie ou la réalité
internationale pourra justifier le recours à la pratique de la
coopération internationale entre les Etats.
3.
Intérêt du sujet
Notre travail s'intitule « la Coopération
internationale comme facteur du développement en Afrique cas de la
RDC » à travers cette analyse, nous serons obligés de
dégager les spécificité, les atouts et les faiblesses de
l'Afrique et ainsi que ceux de la RDC en terme d'échange de valeurs.
4.
Méthodes de travail
Le choix d'une méthodologie est nécessaire dans
la conception et la rédaction d'un labeur compte tenu du rôle de
facilitation, de commodité, d'aisance qu'elle joue. A cet effet pour
mieux éplucher, dépouiller notre analyse, il nous faudrait une
méthode que nous définissions comme un cheminement
cohérent de la pensée humaine en vue de donner solution
définitive à une question de fond. Cette méthode est
nécessaire parce qu'elle permet à tout chercheur
d'éclairer au début du travail ses options fondamentales.
Voilà pourquoi notre formation de juriste nous oriente vers les
méthodes juridique et sociologique.
La méthode juridique consiste à analyser,
à décrire les dispositions légales tant internes
qu'internationales ainsi que la doctrine afférente à la situation
de l'action de la coopération internationale pour scruter ou examiner en
fin, leur application à travers ses acteurs coopératifs
bilatéraux et multilatéraux.
Quant à la méthode sociologique, elle vise
à décrire les phénomènes concrets avec toutes les
manifestations en tenant compte de toutes leurs applications dans la vie
sociale. Un travail scientifique est complexe lorsqu'il se situe dans le temps
et dans sur ode, dans cette chanson il y a lieu d'élaborer, de
préparer murement la délimitation que va revêtir notre
sujet de recherche.(4)
5.
Délimitation du sujet
Un chercheur pour mieux conduire son étude, expertise,
il lui sied de former la limite soit de déterminer les limites de son
champ d'investigation dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, cette
étude partira des années 1960 à nos jours. L'ère
à laquelle beaucoup de pays Africains Commençaient à
entretenir des relations non seulement avec eux mais également avec le
monde extérieur sous l'organisation de l'unité Africaine (O.U.A)
en 1963 avec comme l'un de ses objectifs renforcer l'unité et la
solidarité des Etats Africains.
Dans l'espace, notre étude se localise sur le continent
Africain en général et plus précisément en RDC.
Dans cet espace, nous allons étudier la « Coopération
internationale comme facteur du développement en Afrique : cas de
la RDC ».
6.Plan
sommaire
Mener une étude scientifique est une chose, mais la
structure en est une autre. C'est pourquoi pour bien mener notre expertise ou
investigation, cette dernière ne peut se circonscrire que dans un plan
bien précis.Ainsi nous avons voulu repartir notre travail suivant une
subdivision certaine. Cette étude comprendra deux parties. D'une part le
cadre juridique de la coopération internationale (Partie I)dans laquelle
nous avons deux chapitres.L'évolution de la coopération
internationale (chap. I), types, principes et acteurs de la coopération
internationale (chap. II). D'autre part, la coopération internationale
commeustensile du développement. Dans laquelle nous avons
également deux chapitres. Dans la sphère plurilatérale
(chap. I) et dans la sphère nationale (chap. II). En fin, nous
apporterons nos critiques et suggestions.
________________________
(4)S. SHOMBA KINYIAMBA ; Méthodes de la
Recherche Scientifique, M.E.S. Kinshasa 2006.
Ière PARTIE : CADRE JURIDIQUE DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
Dans cette partie, il sera question d'étudier
l'évolution de la coopération internationale (chap. I), la
typologie, les principes et les acteurs de la coopération internationale
(chap. II).
CHAPITRE I. EVOLUTION DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
Dans ce chapitre, nous allons donc étudier Les
étapes dans l'évolution de la coopération internationale
(section I), la notion générale sur le développement
(section II) et la coopération internationale (section III).
Section I. Etapes.
Dans cette section, il nous sera question de distinguer trois
étapes dans l'évolution de la coopération internationale.
(§1), de la période de l'entre- deux guerre avec de la SDN
(§2) et la période allant de la 2eme Guerre mondiale
à l'époque contemporaine (§3).
§1. Du congrès de
Vienne de 1815
Cette coopération est fondée sur système
de Westphalie 1648 qui consacre l'Etat souverain et indépendant comme
entité du système internationale vers XIXème
siècle les Etats auront réalisé leur limite quant à
la gestion de problème technique, économique et même
politique auxquels ils sont confrontés. Raison pour laquelle
malgré leur divergence, ils vont exprimer la volonté de
coopérer notamment par système de la Haya qui envisage la
gestion de la paix en associant les petits Etats avec une approche
préventive et une périodicité régulière.
§2. Période
l'entre-deux-guerres avec la SDN (1919-40)
C'est une transition importante en matière de
coopération internationale c'est avec la création de la SDN que
le concept de la coopération international apparaitra effectivement soit
en 1920 : maintien de paix par une action collective ; promotion de
la coopération internationale dans la sphère économique et
social.
§3. Période allant
de la 2èmeguerre mondiale à l'époque contemporaine
Pendant cette période les Etats vont tenter de
restaurer progressivement un ordre économique effectif. Cette
période nous ramène à l'élaboration du cadre du
nouveau système économique internationale avec les institutions
de brettons Wood. Axées sur la définition des règles, la
restauration, système monétaire international.
La coopération internationale prend alors son
élan d'une manière significative surtout après la
deuxième guerre mondiale lors de la création de l'ONU en 1945
suite aux faiblesses de son précurseur qui est donc la SDN :
l'absence des Etats puissants ; manque des institutions des pressions
efficaces et ses principaux courants idéologiques n'étaient pas
clairs. La charte de l'ONU a consigné l'émergence des principes
égalité des Etats et ayant progressivement évolué
jusqu'à la reconnaissance du droit de l'auto-détermination.
Cette coopération implique de partenariat extérieur, c'est
notamment la relation entre Nord-Sud fondée sur l'idée à
la fois de renforcer de la coopération intergouvernementale.
(5)
Section II. Notionsgénérales sur le
développement
Dans section nous avons distingué : Concept du
développement (§1) et types de développement (§2).
§1. Concept du développement
La nation du développement recouvre une panoplie de
définitions dans des domaines différents.
La complexité de sa définition
créée des divergences entre les spécialistes, parfois de
même discipline par des opinions différentes. Ce terme se
définie en fonction du domaine dans lequel l'on se trouve. Quant
à nous, nous retiendrons seulement les définitions données
par ces deux auteurs.
Pour François PERROUX, le développement est une
combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rende
apte à accroitre cumulativement son produit réel.
(6)
Quant à Herman STRAUS, le développement est un
état réalisé ou atteint par une personne, un pays, une
entreprise... consistant aux changements de la situation ancienne
considérée comme mauvaise, par la nouvelle fondée sur un
progrès dans les réalisations quotidiennes et dans un domaine
spécifique.
Le développement auquel il faut s'habituer est celui de
la croissance spirituelle ou morale, matérielle et sociale
c'est-à-dire l'état antérieur est amélioré
par l'état présent ce dernier par l'état futur par une
dynamique cumulative de réalisation. (7)
§2. Types de développement
Dans ce paragraphe, nous avons
analysé quatre types de développement.
(5).Principles of international Law, in works, vol. II
p535-536. Ed. John Bowring, Edinburg, 1843.
(6).F. PERROUX, Notion générale sur le
développement, Montons, France 1963,p.13
(7).H. STRAUS, Le danger du
développement, Bruxelles 1989, p55
1. Développement
politique
Dans l'approche de la dynamique institutionnelle issue de
régimes pluralistes fondés sur le principe de la
démocratie et des droits, le développement politique
représente un ensemble des faits, des actions à caractère
idéologique ou politique dont la base consiste à provoquer les
changements pour les progrès des institutions établis dans un
pays. Ce type de développement se caractérise ou se consacre par
les idéologies ou des régimes politiques, les systèmes
politiques, la gouvernance, la vision de l'Etat (ambition, projection
perspective).
Ce type de développement est plus important guide
même les autres types de développement, il est plus
déterminant en relation internationale même s'il n'y a pas de
ressource, le pays va émerger si la politique est mise en place.
Dès qu'il y a la volonté politique on prétend harmoniser
tous les autres développements.
Dans la réglementation des institutions politiques,
Michel ROCARD, donne quelques conditions de développement politique
comme moyen de réussir le défi de l'union. Le
développement politique exige notamment :
v L'ouverture des Etats à la démocratie
pluraliste
v Le respect mutuel des règles et de droit de
l'homme
v L'intégration de population dans les
différents secteurs par une meilleure politique de répartition et
de distribution du travail
v La participation de chaque citoyen aux efforts du
développement.
v Conscientisation de l'ensemble de la classe politique
à la défense des intérêts publics.(8)
2. Développement
économique
Contrairement au courant politique du développement, le
développement économique dans les stratégies de lutte
contre la pauvreté, est un ensemble de réalisation
matérielle traduite par la croissance des activités
économiques (capitaux financiers, machines, technologies, bien
physiques).
D'après Bruno LETARGIE, le développement
économique constitue une accumulation des infrastructures d'accueil des
investissements. Autrement dit le développement économique ne
trouve son fondement que lorsque le pays se dote des infrastructures d'accueil
pouvant servir la création des activités multisectorielles pour
l'accroissement de la production intérieure. (9)
(8)Counin, Politique étrangère,
2002 vol. 67, No 2, p. 506-507
(9) B. LETAGIE, Le soutien du développement
dans le pays du tiers monde, colin, Paris, 1998, p. 55
Quant à Lee KUAN YU, dans Premium vivre,
dindephilosophie ou du pain avant les roses. Autrement appelé
thèse de Lee. Dans cette théorie, il a donné de la
primauté au développement économique et en
reléguant au second plan les questions de liberté et de droits
publics. Le développement économique conduit à un
idéal de changement positif de l'être humain. D'où il sied
de porter cette dynamique dans le développement social.
3. Développement
social
Les mutations enregistrées vers la fin de la
2ème guerre mondiale le 28 Novembre 1945 et vers le
début des années 50, touche le secteur social ont formé de
nouvelle orientation redonnant la valeur à l'homme comme centre de
gravité dans tous les domaines cet à ce niveau qu'Etienne BERTHE
suppose que le développement social est une transformation de certaines
mentalités structure sociale. L'économiste REDUING AVALANGE donne
quelques critères sur le développement social aboutissant des
échanges en ce terme. Le développement social se mesure
par :
v La capacité d'un peuple à se nourrir plus ou
moins trois fois par jour sur base d'un revenu mensuel de 400$
v Réduction considérable du taux de
mortalité 30% par an et de mobilité
v Capacité de regrouper et d'insérer la
population dans le centre urbain.
De l'avis général, le développement
social s'observe à partir des plusieurs éléments
combinés se rapportant principalement à la nourriture ou à
l'alimentation, transport et télécommunication, santé,
loisir et alphabétisation.(10)
4. Développement
humain
Le rapport mondial sur le développement depuis 1990 et
propose une conception du développement humain, un indicateur pour sa
mesure, l'IDH et une analyse des différents problèmes politiques,
économiques et sociaux et de leur impact sur le développement
humain.
D'après le rapport du PNUD, le développement
humain est le processus selon lequel le plus d'opportunités sont
offertes aux personnes. Parmi celles-ci, vivre longtemps grâce à
l'accès à de bonnes conditions de santé, l'accès
à l'éducation et aux ressources nécessaire pour jouir d'un
niveau de vie décent. D'autres opportunités incluent la
liberté politique, garantie des droits humains.
D'après Amaya Sen, qui lui est professeur
d'économie, université, Harvard, lauréat du prix Nobel
d'économie 1998. Il apporte l'humanisation sur la notion du
développement qui dans l'économie comme liberté, on ne
peut pas faire de l'économie sans liberté.
(10) E. BERTHE, Développement et
sous-développement, PUF, Paris, 1996, p.45
Le développement doit se centrer sur la personne et non
sur les biens. Il fait référence autant à ce que la
personne peut faire ou être (option) et ce qu'elle peut en effet arriver
à faire ou à être (des buts), et non aux biens dont elle
dispose. Vivre longtemps, bénéficier de plus d'éducation,
de la dignité. Ces sont de éléments qui permettent
d'élargir la gemme d'option disponible pour un individu. Avoir les biens
est une condition nécessaire mais non suffisante pour élargir ces
options. Le principal objectif du développement est d'élargir les
choix qui s'offrent aux gens.
Le développement humain, en tant qu'approche, repose
sur l'idée fondamentale du développement à savoir faire
progresser la richesse de la vie humaine, plutôt que la richesse de
l'économie dans laquelle les êtres humains vivent ce qui n'en
représente qu'une partie. (11)
Section III. La coopération Internationale
Cette section nous parle de deux
paragraphes à savoir : (§1) et Outils ou termes de la
coopération internationale (§2).
§1. Notion de la coopération internationale
Le concept coopération
désigne une forme d'organisation dans laquelle des personnes physiques
ou morales s'assoient volontairement au plein pied pour défendre leurs
intérêts économiques, politique, culturels et autres et qui
grâce à cette coopération des uns avec les autres peuvent
même obtenir des avantages qu'elles ne pouvaient pas assurer en agissant
séparément et individuellement. La coopération
internationale dans les relations internationales s'opère dans un cadre
de partenariat et de réciprocité ce qui ne signifie pas
nécessairement un équilibre ou avantages. (12)
Mais en réalité, cela ne constitue qu'une vue
caricaturée de la communauté internationale qui répond au
fond à la philosophie du donnant-donnant, la philosophie chère
à un auteur international « Axel RODE » qui met un
accent particulier sur les mécanismes de coopération et de
négociation entre Etats dans les relations internationales.
(11)Cfr.PNUD,
RapportMondialsurledéveloppementhumain2005,http:/hdr.undp.org/repport/global/2005/Français/pdf/HDRO5_Fr_overview.pdf,
page consultée le 25 janvier 2015.
(12) NGANZI KIRONGO, Droit de la coopération
internationale, UK, Fadroit, Mb/ngungu, 2012-2013, p. 3-4
Cet auteur considère que pour éviter le
régime de l'anarchie pure dans les rapports interétatiques, les
Etats en particuliers ont intérêts à mettre sur pied des
modalités de coopération où chaque acteur trouve son
compte et préserve ses intérêts. Il s'agit d'une
opération où chacun donne et chacun reçoit en d'autre
terme donnant-donnant.(13)
La coopération internationale pourrait aussi être
définie comme étant une volonté politique commune entre
Etat A et B pour mener une action en observant la réalité de la
vie internationale, la coopération internationale est une emprise sur
celui qu'on aide et non une coopération entre Etat.
§2. Les outils ou terme de la coopération
internationale
Plusieurs outils et termes peuvent embrasser cette notion de
la coopération internationale notamment :
v Aide ;
v Assistance ;
v Aide non remboursable communément appelé
don ;
v Commission mixte ;
v Commission paritaire ;
v Bailleur ;
v Accord de non objection ;
Tous ces termes ont une connotation diplomatique. Seuls 3
premiers outils de base feront l'objet d'étude.
1.L'aide
Si la coopération internationale étant une
volonté politique commune entre Etat A et B pour mener une action.
L'aide en est une opération d'apport matériel remboursable
après un certain temps, elle est toujours donnée avec
facilité. Autrement dit cette aide n'entre pas dans une logique purement
commerciale plutôt stratégique mais qui finit par la
commercialité. L'aide ici est comprise dans sa signification
diplomatique, donc une facilitation et non une gratuité.
En conclusion, nous pouvons dire que le terme aide ne signifie
pas gratuité. Autrement dit l'aide est remboursable.
2.Assistance
L'assistance peut être définie comme l'action
d'assister, de secourir et de venir en rescousse à autrui cela se
concrétise en coopération internationale par la prestation de
service, par le canal des experts ou soit par la fourniture de
matériels.
(13) NGANZI KIRONGO, Idem.
D'après MASSON, dans son livre « aide
bilatérale : assistance commerce ou stratégie »
cette assistance est caractérisée par une prestation de service
en personnel ou en agent. Elle consiste à mettre à la disposition
de pays sous-développés, un capital humain en vue de seconder les
responsables locaux dans l'exécution de leur plan du
développement : (les experts, militaires, les professeurs qui vont
communiquer leur savoir, etc....). (14)
Bref, l'assistance est un appui en expertise mais un appui
très couteux, elle est négociée dans le délai et
facturée.
A titre exemplatif : on veut construire un barrage en RDC
par manque d'experts, il y aura une assistance technique de la Banque Mondiale
qui elle seule finance l'expertise et paie les experts ; toutes ces
charges entre dans la dette.
3. Don
Le terme « Don » était
utilisé vers les années 1960-70, il avait un caractère
humanitaire qui caché le caractère diplomatique. Autrement dit
lorsqu'un Pays fait un Don, il exprime la solidarité. Si le Don est
gratuit mais diplomatiquement ce payant.
Vers 1990, terme est transformé en aide non
remboursable. Cette dernière est faite lorsqu'il y a
nécessité, impératif ou sensibilité aux êtres
humains. Cet outil nécessite toujours un accord.(15)
(14) P. MASSON, Aide bilatérale, assistance,
commerce ou stratégie, PUF, Paris 1962, p269
(15)D.MAKIESE, Droit de la coopération
internationale,UK,notes manuscrites, Fadroit, Mb/ngungu,
2013-2014
CHAPITRE II. TYPES, PRINCIPES ET ACTEURS DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
Le présent chapitre est subdivisé en trois
sections : Types de coopération internationale (section I),
principes de la coopération internationale(section II) et acteurs de la
coopération internationale (section III).
Section I. Types de coopération internationale
Il sied de signaler que plusieurs types de coopération
peuvent être épluchés à travers cette étude
notamment : La coopération bilatérale (§1), la
coopération régionale (§2), la coopération
multilatérale (§3), et faire un commentaire sur la
coopération internationale décentralisée (§4).
§1. Coopération bilatérale
On peut définir la coopération bilatérale
comme la collaboration entre deux pays souverains tant au niveau
économique, diplomatique, social, culturel, scientifique etc. ce type de
coopération trouve son fondement dans le souci qu'ont deux pays de
défendre en commun leurs intérêts, de réaliser en
commun des projets. La coopération bilatérale ne met en rapport
que deux Etats par voies d'accords internationaux qui peuvent être :
1.Les accords d'assistance technique. Ils consistent à
l'envoi des experts d'un Etats vers un autre, en l'octroi des bourses
d'études, pour une formation accélérée.
2. Les accords de coopération économique et
financière. Ils sont conclus en vue de réalisation de programme
précis (prêt des crédits).
Cette coopération a comme source ce qu'on appelle
accord de commission mixte (accord-cadre, accord général ou
politique) sont ceux signés entre les deux partenaires. Qui pose de
grandeslignes. Est un accord multisectoriel qui ouvre la porte aux autres.
Autrement dit accord spécifique
par secteur. Il y a également ce qu'on appelle
accordssièges ceux signés entre un Etat et les OI.
La coopération sectorielle suppose un accord
général sans cela, on ne va pas dans le secteur celui-ci suppose
un soubassement qui est donc l'accord général.(16)
Cette coopération sera analysée dans une
perspective verticale et horizontale. Dans la première hypothèse,
il s'agit des échanges entre les pays de l'hémisphère Nord
et ceux de l'hémisphère Sud (N-S) autrement qualifié la
coopération au développement ; et dans la seconde
hypothèse, il découle des échanges des pays appartenant
à une même sphère (N-N) ; (S-S) et ce pays se localise
au moins au plein pied du développement.
(16) D. MAKIESE, Idem
La coopération bilatérale est
gérée par une commission dite mixte créée par les
deux Etats. Lorsque les relations sont très développées et
suivies par la plus haute hiérarchie, cette commission porte le nom de
grande commission mixte créée par deux chefs d'Etats parce que
tous les secteurs sont représentés. Cette coopération
réunie en nombre paritaire des experts de deux Etats.
Bref ce sont les mêmes accords qui arrêtent des
mécanismes et mettent en place des structures de coopérations le
plus souvent, ils sont l'émanation d'une « convention
générale de coopération ». Certains d'autres
peuvent être notamment :
1.Le fond de contre
partie
Il s'agit du fond qui provient du fruit de la vente d'un
produit agricole ou tout autre produit dans un PVD, acheté à
crédit dans un PD. Et c'est le dernier qui octroie le crédit. Ce
mécanisme permet au PD de participer dans le PVD au financement des
activités ayant un rapport avec le développement. Il est
également géré en commun par les deux partenaires.
2.Le cofinancement
Ce mécanisme est généralement connu sous
l'expression « projet à contrepartie ». Il
fonctionne de la manière suivante : un PVD conçoit un
projet, il le chiffre dans sa monnaie nationale et en devises. S'il trouve un
partenaire (PD) il se met d'accord avec lui pour l'exécution en commun
dudit projet. Ensemble, ils fixent la quatre-part de chacun qui, pour le PD
sera libérée en devises et pour le PVD, soit intégralement
dans sa monnaie nationale.
NB : Le projet n'est pas commun, il est
tout simplement exécuté en commun.
Le PD se limite à participer à son financement
et donc à sa réalisation.
3. Commission mixte
Elle est un cadre de rencontres périodiques entre
partenaires et qui permet de discuter des problèmes de
coopération. Elle trouve sa création dans un accord
spécifique. Ce mécanisme présente l'avantage d'organiser
le suivi des actions de coopération bilatérale, car à
chaque session, les partenaires évaluent le niveau
d'exécution.(17)
§2. Coopération régionale (continentale ou
plurilatérale)
La coopération régionale appelée
également continentale ou plurilatérale est celle qui porte
limitativement sur un grand nombre d'Etat. C'est l'image de la
coopération limitée par région parce que ceux qui
s'intègrent ont presque les mêmes caractéristiques
notamment politique, géographique ...A titre exemplatif nous
pouvons citer : Union Africaine et Union Européenne.
(17) NGANZI KIRONGO, Op. cité, p.
11
La coopération régionale est un
phénomène qui concerne aujourd'hui l'ensemble des régions
du monde. Cette coopération pourrait favoriser la création d'un
espace d'échanges. Comme l'objectif entre autre faire valoir leurs
intérêts avec plus d'assurance et plus de force dans le concert
des Nations.(18)
C'est la solidarité régionale ou continentale
à travers un traité international appelé charte de l'Union
Africaine (UA) adopté à Lomé (Togo) le 11 juillet 2000
avec comme objectif notamment renforcer l'unité et la solidarité
des Etats Africains. Elle est une coopération particulière par le
fait que ceux qui y entre ont presque les mêmes profits.
Par son essence, la coopération a vocation
d'intégration,Les Etats se fusionnent et gèrent ensemble pas
seulement les questions économiques de départ mais aussi toutes
les autres questions de différent domaine. Comme les organisations
Africaines ne sont pas en mesure d'assurer seules ces opérations de
maintien de paix. Elle ne dispose ni des moyens financiers, ni des moyens
institutionnels, pour gérer les crises et conflits très nombreux
en Afrique. La présence de l'ONU reste également indispensable
pour veiller au respect des principes des opérations de
paix.(19)
§3. Coopération multilatérale
Cette coopération et
directement liée à l'apparition des organisations internationales
des types universelles. Elle est surtout l'oeuvre des O.I regroupement d'Etats
qui poursuivent des objectifs communs. Sous une identité juridique
propre et dotés d'organes autonomes et permanent constituant des
cadres, les mieux indiqués pour défendre et atteindre les
objectifs de leurs coopération.
Cette coopération se situe au niveau mondial avec
l'adhésion de tous les Etats de la communauté internationale.
Elle est donc à vocation universelle et a compétence universelle
ou totale.
Cette coopération a comme source initiale la charte des
Nations-Unies. En dehors de cette dernière, la coopération
multilatérale repose sur tous les traités signés depuis
1945 sous l'égide ou pas de l'ONU. La source principale de la
coopération multilatérale c'est le droit international public
(traités internationaux).
(18) P. MALENGA, Coopération Belgo- Congolaise
en faveur de la province du Bas- Congo, Mémoire, Fadroit, UK,
2007-2008, p. 11
(19) D. MAKIESE, Cours de Relations Internationales
Africaines, notes manuscrites, de L1 Fadroit, UK, 2013-2014
Le mécanisme de cette coopération est le
système Onusien. Autrement dit les six principaux organes avec toutes
les institutions spécialisées de l'ONU.(20)
§4.Coopérationinternationale
décentralisée
La coopération décentralisée est un mode
de coopération comprenant toutes les relations d'amitié, de
jumelage ou de partenariats noués entre les collectivités locales
d'un pays et celles d'autre pays. Elle se concrétise par une convention
entre deux autorités locales.
Elle repose sur l'ensemble des actions des coopérations
internationales menées entre une ou plusieurs collectivités
territoriales et uneou plusieurs autorités étrangères
locales dans leurs intérêts commun.
Ace sujet, deux écoles existent. L'école
classique qui considère que le développement des pays
sous-développés passe par la coopération avec les pays
développés. L'école radicale par contre, pense que, dans
ces échanges, les pays développés gagnent plus que les
pays pauvres qui ne sortiront pas de leur misère. Selonla même,
'école la loi du marché qui domine la mondialisation des
échanges rend les pays riches plus riche et les pays pauvres plus
pauvres,
Par ailleurs, nous estimons que par une coopération
décentralisée, l'aide de l'occident pourra profiter aux groupes
vulnérables. D'où la politique des O.N.G la coopération
décentralisée fondée sur la
désétatisation de l'aide.(21)
Section II. Principes de la coopération
internationale
Tous les Etats sont juridiquement égaux et
souverains. Tous ont les mêmes droits et devoirs fondamentaux.
Cependant il existe les principes politico- juridiques de l'un
côté (§1) et les principes «pactesontServan da » de
l'autre côté (§2).
§1. Les principes politico-juridiques de la
coopération internationale.
Il y a trois principes politico-juridiques fondamentaux qui
président la coopération internationale
(22)
1. Les principes de l'égalité des
Etats
Sous le pied de l'article 2, §1 de la charte de
l'ONU stipule« l'organisation est fondée sur le principe de
l'égalité souveraine de tous les membres», il se manifeste
d'une part sur le plan diplomatique et d'autre part sur le plan
économique.
(20)M. DARRIBERE, Rôles de collectivités
territoriales, cas de la province du Bas-Congo, Mémoire, Fadroit, UK,
2007, p. 20
(21) BAVANDA LUBOTA, Cours Administration publique et
développement, 3ème Graduat, adroit, UK, 2011-2012, p.
10
(22) Dictionnaire de la terminologie du droit
international, Sirey, Paris, 1979, p264-265
Sur ce plan diplomatique, la norme fondamentale qui
régit la participation des Etats aux conférences internationales
est celle de l'égalité. Elle s'aspire par la formule selon
laquelle « Etat, une voix ». Sur le plan économique ce
principe se concrétise par l'égalité de traitement
qui intervient souvent dans le domaine commercial. L'inégalité
de développement des Etats remet partiellement en cause ce principe de
l'égalité économique.
2.Le principe de non
intervention
Si le principe de l'égalité et un fait de la
souveraineté, le principe de non intervention ou de non-ingérence
par contre trouve sa base juridique dans l'article2 §7 de la charte
aux termes duquel : « aucune dispositions de la présente
charte n'autorise les Nations-Uniesintervenir dans les affaires qui
relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un Etat ni
n'oblige les membres à soumettre des affaires de ce genre à
uneprocédure derèglement aux termes de la présente
charte».
Toutefois, ce principe ne porte en leur atteinte à
l'application des mesures de concrétisation prévues au chapitre
XVII de la charte des Nations-Unies.
3. Le principe
decoexistence pacifique
A la date du 24 octobre 1970, la matière de ce
principe a été codifiée par une grande importance
déclaration des N.U. Ce principe rêvait notamment dansla
résolution 2625 (XXV). Il postule pour les relations de paix entre Etats
au régime sociopolitiques opposées. La coexistence pacifique
comprend quatregrands éléments figurant dans un traité
SINO Indien en plus duprincipe quicaractérise lui-même, qu'on peut
citer :
v Le respect mutuel de l'intégrité territoriale
et de la souveraineté ;
v Non-agression mutuelle ;
v Nom immixtiondans lesaffaires intérieures ;
v Egalité et avantages mutuels.
§2. LeprincipePacaShuntServan da
« C'estle principe selon lequel lesEtats
remplissentde bonne foi, les obligations qu'ils ont assurées
conformément à la charte ». Il veut dire que les Etats
doivent exécuter fidèlement et partiellement leurs obligations
sur la coopération internationale. Il arrive de fois quel'Etat neremplit
pas ses obligations, ce dernier va engager sa responsabilité
internationale. Ce pendant nous pouvons retenir comme principe celui de la
clause dela Nations la plus favorisée. Par cette clause il
faut entendre que tous les Etats font parties de la signature s'engagent
mutuellement à charger automatiquement tout avantage
coopératif consentie à un Etat non signataire à l'autre
Etat signataire. Cette clause incarne le multilatéralisme et tend
à lutter contre toutes discriminations à l'égard de
certains partenaires du commerce international. L'objectif est de
décloisonner le commerce mondial.
Supposons que deux Etas A et B concluent un traité
par lequel il favorise le développement des échanges entre eux
et qu'ils y insèrent une clause de la nations la plus
favorisée, si par la suite l'Etat a accordé un avantage
intéressant à un troisième Etat y, il est tenu de
l'étendre automatiquement à l'Etat B qui, pourtant , n'est pas
partie à l'accord passé entre A et Y. cette clause a pour
effet de niveler par le haut les avantages que se concèdent les
Etats. On la retrouve à l'article 1er de l'accord de GATT.(2(*)3)
Section III. Acteurs de la coopération
internationale
Par acteur , il faut entendre toute autorité, tout
organisme et même à la limite toutes les personnes morales
susceptibles de jouer un rôle dans les champ social, à
l'occurrence sur la scène internationale.(24)Autrement dit,
il s'agit de tout ce qui est à même d'entreprendre une action
ou, tout simplement, de tenir un rôle ou de prendre une
décision ou d'exercer une influence sur les détenteurs du
pouvoir de décision et de force.(2(*)5)
Concernant les acteurs de la coopération internationale
quatre d'entre eux vont tirer l'attention de notre section. Il s'agit
notamment de l'Etat qui est le sujet principal ordinaire du droit
international, les organisations internationales, la question qui se pose
est celle de savoir si les ONG et les sociétés transnationales
ont de personnalités juridiques sur le plan international ?
Nonobstant cette interrogation fait l'objet de controverse doctrinale, mais en
principe elles ne disposent pas, à part le cas particulier du
comité international de croix -rouge (CICR).
Dans cette section, nous allons développer deux
paragraphes : Les acteurs étatiques et interétatiques
(§1) et les acteurs non étatiques (§2).
§1. Les acteurs étatiques et
interétatiques
Dans cette perspective des acteurs de la coopération
internationale dans ce paragraphe on sera à la mesure de
décrire brièvement l'action étatique qui est l'Etat ( I)
et les acteurs interétatiques : les O.I (II).
1.Etat
Le dictionnaire de la terminologie du droit international
désigne par un Etat « un groupement humain établi de
manière permanente sur le territoire ayant une organisation politique
propre dont l'existence politique dépend juridiquement de
lui-même et relevant directement du droit international. Il est
étudié en droit interne et également en droit
international comme sujet de ses droits, dans le cadre de notre travail,
il est aperçu comme acteur principal du milieu international.
Les éléments constitutifs de l'Etat
Traditionnellement, trois éléments sont
considérés comme nécessaires pour la constitution de
l'Etat à savoir, une population établie sur le territoire soumis
à l'autorité de gouvernement indépendant
Il est évident que ces 3 éléments
constitutifs ci-haut, ne sont pas suffisants pour qu' on se trouve en
présence d'un Etat. La doctrineinternationale ajoutela
souveraineté et la reconnaissance internationale.(26)
2. Les organisations
internationales (O.I)
Une organisation internationale est un rapport
coordonné entre les Etats, quelles que soient les modalités de
ces rapports. Une organisation internationale (O.I) est une structure de la
coopération internationale, une association d'Etats souverains
poursuivant des buts d'intérêts communs d'organes autonomes.
Dans les diverses compétences des O.I, une analyse du
point de vue de la science politique pour apparaitre l'importance de la
fonction des O.I. Du point de vue juridique, les compétences des O.I.
peuvent être rapprochées de celles exercées par les
Etats.(27)
Partant des OI comme acteur de la coopération
internationale, il y a lieu de faire la part de chose entre les OI
universelles qui veulent embrasser le problème de la
coopération au niveau mondial, par contre les organisations
interrégionales qui engagent en son sein plusieurs Etats appartenant
à une zone géographique (pt1), les organisation
régionales qui s'intéressent également de la
coopération au niveau d'un continent comme région (pt 2).
(26) M. Vasse, (dir), Dictionnaire des Relations
internationales, au XXème siècle, Collins, Paris
2000
(27)B. K.AZADI BASUE, Cours des Organisations
internationales, L1 Fadroit, UK, 2013-2014, p. 19
2.1. Lesorganisations
internationales au niveau universel
Les O.I à vocation universelle comprennent
théoriquement tous les Etats. Sans exception que ce soient grands ou
petits indépendant de leur système politique ou
économique, dans seule condition qu'ils répondent à la
définition juridique donnée, c'est -à-dire le respect
des dispositions de l'acte constitutif de l'organisation. A cet effet, nous
invoquerons l'ONU et ses institutions spécialisées qui lui sont
rattachées constituent par excellence un modèle des organisations
universelles.
2.1.1. L'ONU
Nous ne pouvons parler des O.I sans autant recourir à
l'ONU ainsi que les organismes de son système qui s'occupent
mieux de la coopération internationale. En effet, en vertu de
l'article1 pt 3 de la charte des NU inscrit la coopération parmi
les principaux buts ou objectifs de cette dernière.
2.1.2. Les institutions
spécialisées
Le système des NU pour le développement est
né empiriquement sous la pression des PVD ; des organismes nouveaux
ont ainsi été créés des institutions
spécialisées telles que notamment.
v AID (à vocation internationale pour ce
développement siège Washington 1960)
v BIRD (Banque internationale derecherche etde
développement, siège Washington 1945)
v FMI fond monétaire internationale, siège
Washington 1945.
v SFI société financière
internationalesiège Washington 1956.(2(*)8)
Après avoir étudié les O.I au niveau
universel, il nous sied récemment d'analyser les O.I qui assurent
la coopération internationale au niveau interrégional.
2.2.Les organisations
internationales au niveau interrégional
Les O.I. dites interrégionales sont celles qui
regroupent une litanie d'Etatsappartenant à de diverses zones
géographiques. Celles-ci sont fondées sur les
intérêts commun de leurs membres ex : OPEP (organisation
de pays exportateur de pétrole suivant le critère
géographique ( les OI universelles et interrégionales) il nous
semble impérieux d'éplucher les OI à vocation
régionale et sous régionale.
2.2.1. Les organisations
régionales et sous régionales
Ces O.Iconstituent des groupements d'Etat sur base
d'affinités coopératives. Elles sont la prétention de
rassembler quelques Etats seulement à raison de leur appartenance
à une région ousous-région.
2.2.1.1. Les organisations
régionales
Il sied de noter que, la coopération internationale se
développe le plus souvent entre les Etats et qui ont entre eux certaines
affinités politiques, idéologique etc.). Mais la proximité
géographique joue un rôle plus déterminant notammenten
Afrique, dans le continent africain, on peut libeller l'OUA qui est devenue
l'UA.
Comme toute oeuvre humain n'est pas parfaite, il y a eu
quelques imperfections au sein de l'OUA notamment au niveau de
mécanisme de prévention, de gestion et de résolution de
conflit également n'a pas fait promotion de l'Etat de droit et
de démocratie.
Suite à ces différentes imperfections que l'UA a
vues le jour. A travers d'adoption de l'acte constitutif de l'union 11/7/2000,
l'adoption de la déclaration de syrte (Lybie) qui prévoyait la
création de l'UA. ((*)29)
2.2.1.2.Organisations sous
régionales
Comme on l'a déjà dit les organisations ont
pour but de faciliter la coopération dans un secteur précis,
en Afrique , depuis l'adoption du plan d'action de Lagos, l'on parle
beaucoup d'organisations sous régionales. L'Afrique parrapport à
elle-même, a été divisée par l'OUA en cinq
régions
v L'Afrique du Nord
v L'Afrique de l'Ouest
v L'Afrique Centrale
v L'Afrique de l'Est
v L'Afrique du Sud
A chaque région correspond une organisation
internationale et d'intégration économique. Nous avons
comme :
UEDEAC : union douanière et économique des
Etats de l'Afrique 1964 ;
CEDEAO : Communauté économique des Etats
de l'Afrique de l'Ouest 1964 ;
CEPGL : Communauté économique depays de
grand Lac 1976 ;
CEEAC : Communauté économique des Etats
d'Afrique Centrale 1983 ;
SADEC en 1992 et OHADA : Organisation
d'harmonisation de droit des affaires en Afrique 1996.
§2. Les acteurs non-étatiques
Dans le milieu il n'y a non seulement les institutions
étatiques ou interétatiques qui agissent comme les acteurs de
la coopération internationale, mais on note
à-côté d'elles, de nombreuses autres institutions dites
non étatique qui disposent d'importants moyens financiers et dont
les actions sont souvent suivis d'impacts immédiats en matière
de coopération internationale qui peuvent être les
sociétés transnationales et les ONG.
1. Les
sociétéstransnationales
Il sied de signaler que plusieurs appellations sur le monstre
de l'économie moderne : fermes internationales, entreprises
internationales, sociétés multinationales, sociétés
transnationales ou mondiales. Mais le terme qui tire notre attention est
celui de l'expression que les NU recourent plus souvent «
sociétés transnationales ».
Un rapport des experts de NU fournit ceci à leur
propos en définissant « ce sont des entreprises qui sont
propriétaire d'installations de production ou de services ou les
contrôles en dehors du pays dans lequel elles sont
basées ». Certainement le professeur Dieudonné NGANZI
KIRONGO les définit comme une entreprise composée
d'entités économiques qui opèrent dans deuxou plusieurs
pays, quelle que soit la structure juridique et le secteur
d'activité » (SAMSUNG).((*)30).
a. Caractéristiques des sociétés
transnationales
Ces entreprises se caractérisent notamment par :
v Un statut national puisque toute société
commerciale ou financière possède une nationalité
v Une implication de filiales à l'étranger
v Une internationalisation des activités de production
2. Les organisations non
gouvernementales (ONG)
Les ONG apparaissent et se développe pour la
première fois aux USA ou début des années 70 et
l'initiative d'hommes comme Ralph NADER et John GARDER allaient limiter
à la sphère des produits de consommation de la grande masse
, cette lutte citoyenne gagne d'autres domaines et se mondialisent. Elles
peuvent se définir comme des groupementssans but lucratif. Crées
par des « Quidam » et qui expriment une solidarité
transnationale.
Par contre ledictionnaire du droit international public le
définit comme : une association privée quiexerce
sesactivités à but non lucratif. Elle intervient dans une gamme
variée dedomaines de la vie sociale.
Sur ce point ou pourrait citer quelques types ONG dans le
domaine notamment :
Ø Religieux (Caritas)
Ø Humanitaire (CICR)
Ce qui nous intéresse dans lecadre denotre
étude, c'est ledernier secteur (CICR) qui est laseule ONG sur le plan
mondial àavoir la personnalité juridique internationale.
v Analyse en CICR
Le CICR est une organisation àcaractère
humanitaire laplus célèbre, crée en 1963 à
l'initiative ducitoyen suisse Henry DUNANT. En réalité c'estune
association de droit suisse.
2.1. Mission
Il a pour mission de faire respecter et promouvoir le
droit humanitaire en temps de guerre politique ou civile par les
gouvernants et les belligérants. Il faut à cet effet, une
application de la règle selon laquelle les gouvernement pourront
en temps s'entendre pour confier à une organisation présentant
toutes les garanties d'impartialité et d'efficacité des
tâches humanitaires dévolues par les conventions.((*)31).
2.2. Nature juridique
Le CICR dispose d'une certaine capacité juridique
fonctionnelle découlant parfois au mandat leur imparti parles Etats.
Ces prérogatives lui sont reconnues par le statut des conventions
deguerre de 1949. En tout état de cause, CICR demeure une ONG à
laquelle lesEtats ont reconnu certaines compétences
spécifiques.
SECONDE PARTIE : LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME
MULTIPLICATEUR DU DEVELOPPEMENT
Dans cette seconde partie, nous allons étudier en deux
chapitres la Coopération internationale comme multiplicateur du
développement en Afrique (chap. I) et la coopération
internationale comme multiplicateur du développement en RDC (chap.
II).
CHAPITRE I. LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME QUOTIENT
DEDEVELOPPEMENT EN AFRIQUE
Dans ce chapitre nous analyserons la participation de
l'Afrique dans les affaires internationales (section I), la perdition de
l'Afrique sur la science internationale (section II).
Section I. Participation de l'Afrique dans les affaires
internationales
L'importance du continent Africain réside du fait qu'il
est considéré comme étant une partie indissociable du
monde dans toutes ses dimensions notamment géopolitique,
géostratégique, géophysique et
géoéconomique. Son importance relevée également
dans sa participation à l'Assemblée générale des
nations-unies où elle représente la moitié de l'effectif
total.
Pour mieux comprendre notre démarche, nous
procéderons à l'appréciation géopolitique de
l'Afrique sur la scène internationale (§1), l'appréciation
géostratégique de l'Afrique sur la scène internationale
(§2) et les facteurs d'influence de l'Afrique sur scène
internationale (§3).
§1. Appréciation géopolitique de l'Afrique
sur la scène internationale
L'Afrique est au coeur de nouvelles relations internationales,
la géopolitique africaine est l'instrument privilège de la
réflexion africainesur l'intégrationpolitique économique
et sociale. Récemment l'Afrique n'est plus le mouton de la
planète, elle séduit et intéresse les autres, dit Henry
LOPEZ « dans les R.I nouvelles » , l'Afrique est
aujourd'hui incontournable dans les relations internationales.
Sur le plan géopolitique, l'Afrique devrait consolider
sesacquis économiques et concentrer prioritairement ses efforts
d'affirmation au plan interne, afin d'acquérir l'influence
nécessaire pour siéger utilement auconseil de
sécuritédes Nations-Unies. Du fait que l'Afrique le
principalthéâtre des opérations de maintien depaix
desNations-Unies.((*)32).
Ce heurtent à des arguments d'ordre factuel et
empirique qui supplantent la simple rhétorique l'Afrique doit en outre
se résoudre à considérer « qu'une puissance
ne se décrète pas, mais ça se constate notamment
àl'épreuve de faits »incapacité de
l'Afrique à affirmer un statut de puissance au plan interne,
malgré la politique de sécurité par les instances
africaines, le défi de la conflictualité reste encore à
relever par l'Afrique.
Dans les conditions actuelles, cela ne représenterait
qu'un intérêt symbolique, une sorte de discrimination positive
pour l'Afrique de siéger au conseil de sécurité avecun
droit de veto. Or pourun continent avec autant de défis que
d'opportunité est un projet depuissance dont il est question. Autrement
dit siéger au conseil de sécurité sans capacités
inhérentes au statut de membre permanent, peut s'avérer contre
-productif voire confiner le continent africain au ridicule. L'Afrique devrait
consolider ses acquis économiques actuels et concentrer prioritairement
ses efforts d'affirmation au plan interne afin d'acquérir la
respectabilité internationale et influence nécessaires pour
siéger utilement au conseil de sécurité des
Nations-Unies.((*)33).
Mesuré : ce résumé porte sur ce que
géopolitiquement représentel'Afrique sur la scène
internationale. L'Afrique est considérée et participe à
toute les grandes conférences internationales, elle estaussi reconnue
par les grandes puissances de l'époque, par sa présence commence
à modifier le système des nations-Unies, elle a également
l'avantage de l'exclusivité. C'est-à-dire la liberté de
réunirtoutes les races, religions.
Frederick Ratzel/ allemand/ définie la
géopolitique comme étant sciencequi traite les relations qui
tiennent les événements politiques. La plupart des
évènements politiques sont liés à la nature.
Pour Henry Kissinger, la géopolitique se définit
en termes de rivalités de pouvoir autour des enjeux territoriaux. La
politique internationale c'est la politique étrangère des
intérêts, politique de puissance ou politique de
sécurité. Ces enjeux géopolitiques seraient donc
ceux-là.
Selon le même, il est impossible d'arriver à une
sécurité absolue dans les relations internationales car,
poursuit-il, le champ international est un lieu de perpétuel
réajustement des intérêts. Un Etat qui cherchait à
réaliser la sécurité absolue pour lui-même et en
fonction de ses seuls intérêts finirait par introduire de
l'insécurité sur la scène internationale non seulement
pour les autres mais également pour lui-même.
D'où il faut rechercher une sécurité
relative, acceptable à ses propres intérêts qui ne nuisent
pas totalement aux intérêts des autres.((*)34)
Bref la géopolitique est
considérée comme une gouvernance de la terre par des
idéologies. C'est la capacité de définir l'agenda du
monde.
§2. Appréciation
géostratégique de l'Afrique sur la scène
internationale
La question principale qu'on se pose est celle de savoir
quelles sont les chances des Etats Africains d'atteindre leur idéaux.
Autrement dit, il revient de savoir si l'Afrique peut redevenir un enjeu
stratégique dans le monde d'aujourd'hui ?
Répondre à la question de savoir si
« l'Afrique peut redevenir un enjeu stratégique dans le
monde d'aujourd'hui » reviendrait à
démontrerqu'elle a été enjeu stratégique et qu'elle
a entre temps perdu cette position. Si elle peut redevenir un enjeu
stratégique ?
Ce dans le monde d'aujourd'hui que l'Afrique est
appelée à opérer son développement celui de
garantir tout le droit de s'exprimer et de vivre librement à ses
populations que de leur assurer le minimum social commun. Il faut convenir
aussi que l'enjeu implique indubitablement les défis. L'enjeu permet de
relever des défis. Ce qui fait que dans la littérature ces deux
termes soient toujours utilisés simultanément.
L'Afrique a l'avantage stratégique notamment les
ressources naturelles importantes et non exploitées suffisamment.
L'importance stratégique de l'Afrique relève par le fait que
celui qui contrôle l'Afrique, contrôle le monde. Les grandes
puissances veulent maintenir leurs puissances en contrôlant certains
espaces qui leur permettent de rester toujours puissants. Si un espace a des
éléments qu'il faut contrôler cet espace est dit
stratégique. Bref tous les grands acteurs du monde sont en partenariat
avec l'Afrique.
Une des faiblesses de l'Afrique tient au fait qu'aucun pays
ne dispose de la puissance nécessaire pour y imposer une paix
impériale.
§3. Facteurs d'influence ou de faiblessede l'Afrique sur
la scène internationale.
Au niveau de ce paragraphe, nous
allons distinguer cinq types des facteurs.
1. Facteur géographique
Le facteur géographique a beaucoup plus d'influence.Le
nombre de population peut être un facteur de puissance. La plupart de
pays de forte densité sont de pays expansionnisteconflictogène.
Ces Etats se mesurent non seulement à la grandeur de leur pays mais
également au nombre de population, aussi que l'emplacement d'un Etat
influence sa position au niveau international.
2. Facteur historique
Le parcours d'un Etat est un facteur de puissance en relations
internationales. Le passé influence le présent. Souvent les Etas
glorieux du passé donnent de l'influence au présent.
3.Facteur sociologique et
culturel
La sociologie nous renvoi à la civilisation qui est
donc le mode de fonctionnement communautaire par contre la culture c'est
l'être intrinsèque d'un peuple. Autrement dit, ce sont les actions
connivencespar tout le monde. (Par l'individu, pays et la population). Bref
laculture est donc échelle de valeur inscrit dans nos cerveaux, elle
influence les Etats et les peuples.
4.Facteur
économique
L'industrie, la production économique, production
industrielle, la monnaie la valeur de monnaie d'un Etat, est un facteur de
puissance.
5.Facteur politique et
institutionnel
Le facteur institutionnel reste le plus important qui guide
les autres facteurs. Il est le plus déterminant en relations
internationales, même s'il n'y a pas de ressource, le pays va se
développer si la politique est mise en place dès qu'il y a
volonté politique, on prétend harmoniser tous les restes
de facteurs. Les facteurs est plus important à travers plusieurs
éléments notamment système politique, la bonne
gouvernance, la vision en relation internationale, en géopolitique le
budget est une ambition ; La cohésion sociale qui donc est une
force pour un Etat, un Etat où les gouvernants sont en conflit avec les
gouvernés il y aura désagrégation.((*)35)
Il sied de signaler lavaleur réelle de l'Afrique au
niveau international découle de l'appréciation de ce que
représente l'Afrique par rapport à chaque facteur de puissance.
C'est donc la réalité de vie internationale à travers tous
ces facteurs, qui pourrait justifier le recours à la pratique de la
coopération internationale entre les Etats.
Section II. Position stratégique de l'Afrique dans le
système international au regard du jeu des acteurs
« L'Afrique est une chance pour la
France » proclamait Dominique de VILLEPIN devant le parlement
Français en 2003 lors d'un débat relatif à la politique
africain de la France. Cette perception de la position stratégique
est mitigée à cause de la diversité et de la
multiplicité des acteurs de la société
internationale.
Pour mieux comprendre notre démarche, nous
procéderons à l'analyse de stratégies des acteurs externes
dans leur rapport avec l'Afrique (§1) puis à celle
développées par les acteurs internes dans les relations de
l'Afrique (§2).
§1. Les stratégies des acteurs externes dans le
rapport avec l'Afrique.
Les premières relations entre l'Afrique et le monde ont
commencé au début du XVème siècle selon
l'approche diachronique au moment oùl'Afrique jouissait encore
son âge d'or par le truchement de son rayonnement culturel. Cette
rencontre entre l'Afrique et le monde a engendré d'énormes
évènements notamment : la colonisation, les problèmes
liés à l'émergence des Etats Africains de même que
les partenariats et les coopérations multiformes pour le
développement de l'Afrique, les mesures d'allègement de la
dette.Bref toute sorte de mesures d'intéressement de l'Afrique ces
nombreuses actions engendrées par la rencontre de l'Afrique avec le
monde, suscitent des préoccupations.
§2. Les stratégies des acteurs internes dans le
rapport de l'Afrique avec le monde.
Ici il se dégage l'image d'une Afrique
contrastée, façonnier de son malheur, une Afrique endettée
et affamée, affaiblie par des guerres fratricides (meurtre d'un
frère ou d'une soeur), évènement qui conduit les humains
à s'entretuer génocide... Une Afrique absente ou sans
représentée dans le concert des nations. Mais une Afrique qui
présente les fleurs d'espoir. C'est aussi la position de (Ki-zerbo 2003)
lorsqu'il affirmait : « Nous sommes les wagons de l'histoire
et de la mondialisation... ».Cette position unanime de ces
différents auteurs peut être interprétée comme
l'expression de la cessation de l'attractivité de l'Afrique
vis-à-vis du reste du monde. L'Afrique n'est plus un
enjeustratégique du monde d'aujourd'hui. Elle relativise le concept de
« Enjeu stratégique ».((*)36)
SectionIII.Glossaire
Dans cette section, il nous revient d'expliquer les
théories des auteurs suivants en termes d'échange de
valeurs :
§1. CELSO FURTAGO
Avec sa théorie de la
« dépendance » et Samir AMIN avec sa
théorie du « centre et de la
périphérie » selon laquelle à
l'enrichissement du centre correspond la paupérisation de la
périphérie. Ces théories dites de la dépendance,
formulées dès la fin de la décolonisation par les auteurs
tiers-mondialistes considèrent l'exploitation du tiers-monde par
l'impérialisme comme facteur explicatif d'un sous-développement
qui se perpétue essentiellement à cause des échanges
inégaux entre le centre et la périphérie.
Donc pour lui, ce sont les échanges inégaux
entre les Nord et le Sud qui démystifient le développement du
continent. Pour sortir de ce système, il faut que les Etats du sud
s'inscrivent dans un développement dit autocentré.Un tel
modèle tend à ce qu'une production locale nourrit et rencontre
une demande locale, il faut également protéger la production
locale de la concurrence inégale de produit de pays plus
développés, il faut aussi miser de la production agricole pour
atteindre l'autosuffisance alimentaire. Bref maintenir le système
autocentré sous une certaine pression en privilégiant la
concurrence interne.
Selon Max, les Etats du Nord exploitent ceux du Sud. Pour
sortir, il faut une révolution c'est-à-dire les Etats du Sud
doivent s'unir pour contrôler les capitalistes.
§2. WalterRODNEY
Dans « Et l'Europe sous développa
l'Afrique » publié pour la 1ère fois en
1972. Ce livre reste d'actualité car il demeure incontournable pour ceux
d'entre nous qui s'interrogent face à une actualité qui regorge
d'exemples démonteront l'incapacité du continent Africain
à se développer. Sa préoccupation était celle de
savoir si les africains sont-ils responsables de leur
sous-développement ? L'auteur introduit l'idée selon
laquelle le développement de l'Europe et le sous-développement du
sud sont liés. Le sous-développement de l'Afrique étant la
conséquence de l'expatriation des ressources, mortalité,
morbidité.
Du point de vue politique, les Européens profitent du
manque d'unité entre les groupes politique africains. C'est aussi que
certaines souverainetés africaines forgèrent des alliances
avec les puissances Européennes pour vaincre leurs voisins. L'auteur
offre une reforme cinglante à tous ceux qui aujourd'hui encore
prétendent que l'Afrique devrait être reconnaissante envers
l'Europe et admettre les bienfaits du colonialisme.
Il n'y a pas l'avenir sans pardon. Celui-ci s'explique par la
reconnaissance. Après avoir démontré comment l'Europe
était à l'origine du sous-développement de l'Afrique, il a
également expliqué comment le commerce des esclaves, le
colonialisme et d'autres impérialismes occidentaux ont volé
à l'Afrique son développement. Nous devons nous dire la
vérité que ce qui est déjà arrivé appartient
au passé et ceux qui en parlent encore votent le présent et
obstruent leur avenir. Cela veut dire qu'actuellement, les Africains sont
responsables du sou développement de l'Afrique.Pour dire que la traite
négrière et le colonialisme appartiennent au passé...
A l'heure actuelle, il est évident que l'Afrique est le
continent le moins avancé du monde. La région souffre de toutes
sortes de problèmes dont 90% sont d'origine humaine. Naturellement la
région semble être la plus chanceuse parce que l'un de continent
le plus table géographiquement enregistrant les moins de catastrophes
naturelles. Par ailleurs l'Afrique est le principal fournisseur mondial de
Matière première plutôt que de transformer et valoriser les
matières premières, l'Afrique les exporte vers les pays qui vont
les transformer et les lui revendre a de prix exorbitant.
Selon lui, l'un des principaux problèmes qui
démystifient le développement de l'Afrique est l'échec du
leadership. La plupart des dirigeants Africains passés et
présents ont fait échouer lamentablement la région. Leur
observation de rester au pouvoir à rendu très difficile voire
impossible leur remplacement. Plus de 80% des élections en Afrique ne
sont pas crédible, libre et justes. Quelques pays peuvent se vanter
d'élections relativement libres et équitables.
L'autre problème est donc l'incapacité de se
citoyens à se reconnaitre mutuellement comme des frères naturels
ne serait-ce que parce qu'ils sont tous être humain. Chaque année,
des milliers de vie et de propriétés sont perdues en Afrique au
nom de différences religieuses et ethniques
Bref, le développement des pays africains est ironique
dans le sens où il s'agit d'une évolution qui accroit la
souffrance du peuple qui rend les pauvres plus pauvres et les riches plus
riches. L'Afrique à encore la chance de se développer tous les
atouts sont là ce qui font défaut sont la volonté et la
détermination.
Son savoir fait appel aux gens afin qu'ils reconnaissent que
le chemin vers la résolution des injustices historiques vient de la
compréhension du passé((*)37)
§3. Joseph Eugene STIGLITZ
Dans « le prix de
l'inégalité » le lien qui libèrent. Dans
l'ouvrage, il s'attaque à l'injustice. La montée des
inégalités sociales n'étant désormais plus
contestable, surtout aux USA. La mondialisation a une lourde part, elle donne
en effet du pouvoir au capital en déterminant du travail et accroitre
les risque d'instabilité : ceux qui y perdent leur travail ne
peuvent en retrouver et les gagnants refusent toujours de redistribuer une
partie de ce qu'ils gagnent aux perdant.
Stieglitz affirme que la politique économique peut
jouer unrôle pourréduire les inégalités. Il faut
une politique budgétaire orientée vers la promotion de
l'investissement public, taxer la pollution plus que le travail,
augmenter les impôts sur les riches.(38)
§4. Karl MARX
Dans matérialisme historique notons que ce courant de
pensée analyse l'évolution historique des sociétés
humaines. Ici l'auteur a privilégié le conflit comme
moteur du développement. Il souligne que dans une société
où le silence règne, est unemauvaise
société. Il faudra avoir de conflit pour se
développer c'est par cela, il définit le système disant
« qu'une thèse confrontée à une
antithèse, donne une synthèse » dit que la
richesse du capitaliste n'est que le résultat du vol capitalistique.
Pour lui tout conflit qualitativement aboutit à un bon
changement. Il conduit au bon développement d'une nation, il
considère que l'Etat est au service de Bourgois pour exploiter les
prolétaires. Contrairementà Georges BALANDIER dans le dynamisme
cette théorie comme le matérialismehistorique, croit au
changement. L'auteur est tout à fait d'accord que le conflit
constitue le moteur du développement ou de l'histoire.
Il croit aussi que l'Etatn'est pas neutre mais il nuancier en
disant « qu'unethèseconfrontée
àuneantithèse, cela aboutit à plusieurs
synthèses possibles ».Parce quel'avenir est
incertain. Quand il y a confrontation des idées, le changement est
incertain.Tous ces facteurs que nous venons de citer ci-haut constituent des
pesanteurs qui ont empêché et continuent
d'entraverl'émergence de la pensée stratégique sur le
continent africain.(39)
(38) J.E. STIGLITZ,
« le prix de l'inégalité », les liens qui
libèrent, 2012, p. 540
(39) K. NSABI, cours de méthode de recherche
en science sociales G2 FASEG UK 2015, p.18-20
Section IV. La
problématique de l'Afrique sur la scène internationale
L'idée de l'unité Africaine est un fait
politique déterminant bien que très difficile à analyser.
Les Africains eux même n'arrivent pas à préciser ce qu'ils
entendent par « Unité Africaine »
Cette section distingue deux chapitres : Sur le plan
économique (§1) et sur le plan politique (§2).
§1. Au plan social
Il faut noter que les problèmes de développement
de l'Afrique ou son piètement tiennent compte notamment àla
croissance démographiquequi constitue un excitateur de
développement, il n'en demeure pasmoinsvrai qu'au niveau africain.
L'Afrique contribue pour très peu aucommerce international en raison de
son insuffisance de production. Cet état de chose ne permet pas une
forte mobilisationfinancière pourrésoudre les problèmes
d'une population en forte croissance. Les conséquences directes deces
deux éléments (Production) croissance démographique) sont
la faiblesseou la détérioration de la formation académique
et professionnelle et de son corollaire de sous-emploi.
§2. Au plan politique
Il faut retenir que l'Afrique des indépendances a
été caractérisée par une nécessité
d'assimilation des modèles de politiques occidentales. Il en
découle une instabilité des régimespolitiques, la
démocratie en Afrique rime le multipartisme (avec unnombre incalculable
de partis politiques). Les partis politiques africains n'ont pas l'idéal
démocratique bien défini. Latranshumance politique est la monnaie
courante, ils délaissent leur rôleprincipal d'animateurde la vie
politique au service de la population et se sont inscrit dans l'ethnicisassions
dans la perspective et de prendre le pouvoir et de le conserver. Le
débats politiques se limitent aux critiques subjectives et
discriminatoires, les contestations électorales sont d'actualité,
la transparence électorale demeure un défi à relever.
Dans certains pays Africains, le jeu des acteurs politique a
encouragé les révisions répétées de la
constitution. Dans ces Etats pour pérenniser certains dictateurs au
pouvoir. La notion d'intérêt général et des peuples
est absente dans le débat politique. L'engouement pour la politique en
Afrique s'explique par le fait que l'accès au pouvoir donne une emprise
sur la richesse. Il y a donc confusion depatrimoine public et privé des
dirigeants politiques.
Selon Jacques Attali, Le plus grand problème en
Afrique, c'est l'absence d'Etat ! Et lorsqu'il y a l'Etat, l'absence de la
démocratie. Pour les Africains la conception de la démocratie
reste une perfectible. Autre problème serait donc celui de la carence
desystème éducatif(l'inadaptation de ses modèles depuis la
famille jusqu'au sommet). L'Afrique continue àsouffrir d'une crise
intellectuelle seulementà cause de la mauvaise gestion de ses
intellectuels.
Le problème de coordination de conscientisation de
responsabilisation d'application intelligible et rationnelle des
stratèges de développement par rapport aux besoins nous avons
également le non-respect aux textes tant nationaux
qu'internationaux.((*)40)
Section V. L'Union Africaine et la solution aux
problèmes africains
Union africaine est une organisation continentale pour
résoudre le problème de l'Afrique. Est une institution qui
englobe tous les pays du continent excepté le Maroc. Cette section
comprend deux paragraphes : Les déboires de l'Organisation de
l'Unité Africaine (§1) et l'Union Africaine (§2).
§1. Les déboires de l'Organisation de
l'Unité Africaine
L'idée de la notion de l'OUA plonge ses racines
à la fin du XIXème siècle. L'OUAofficiellement
crée le 25 Mai 1963 à Addis-Abeba sous les efforts de l'empereur
d'Ethiopie SélassiéIer, conduisant
àréunirles représentants la plupart des Etats africains
indépendants. Les raisons justifiant ces déboires ne sont pas
seulement le fait des pressions extérieures mais également des
blessures qu'elle connaissait de son fondement
idéologique« le
panafricanismeminimaliste », celui-ci est basé sur
l'intangibilité des frontièreshéritées de la
colonisation et de lanon-ingérence dans les affaires des pays membres.
En opposition au « panafricanisme maximaliste »,
(Libyen Mouammar al-Kadhafi) qui prône pour la création des
Etats-Unis d'Afriques.
Les souhaits des Africains étaient que l'OUA atteigne
ses objectifs pour libérer l'Afrique notamment : de défendre
efficacement les intérêts du continent, la non-ingérence
dans les affaires intérieures des autres Etats. Règlement
pacifique des différends par voie de négociation,
médiation. Ce souhait hélas risque de demeure un voeu pieux
étant donnéela montée sans cesse croissante de la
domination occidentale et orientale.
Comme toute oeuvre humaine n'est pas parfaite, il y a eu
quelques imperfections au sein de cette organisation notamment au niveau des
mécanismes de prévention de gestion et de résolution de
conflits. Elle n'a pas mis également en place un plan de défense
du continent pouvant assurer une paix durable sur le continent. Elle n'a pas
aussi faitpromotion de l'Etat de droit et de démocratie. Suite à
tous ce déboires que l'OUA va donc donner naissance à l'UA.
§2. L'Union Africaine
Comme nous l'avions dit au début de la section V du
chapitre I, Seconde partie. Elle est donc une institution plurilatérale
récemment regroupetous lespays d'Afrique à l'exception du Maroc,
celle qui donc est venu corriger les insuffisances de l'OUA.
Pour résoudre les problèmes de l'Afrique, il
nous faut beaucoup plus des solutions endogènes qu'exogènes.
Parce que les solutions endogènes sont les meilleurs moyens de
résoudre les problèmes, elles sont plus proches de gens facile
à suivre lorsqu'elles sont soutenues par une volonté politique.
Car cette dernière peut amener l'Afrique à une union
pacifique.
La réponsequ'apportera l'union aux problèmes
chroniques de l'Afrique participera à modeler sa vocation. Les enjeux de
l'union Africaine sont ceux de l'Afrique tout entière. Il est certain
qu'un Etat isolé ne pourrait réussir à relever seul ses
défis, car les pandémies ne reconnaissent pas de
frontière. Les problèmes quiternissent l'Afrique trouvent leurs
fondement dans les situations régionales sur ce, le développement
économique nécessite une réponse coordonnée entre
les pays africains car la démocratie et le respect des droits de l'homme
ne s'imposent pas d'eux-mêmes, l'idée d'une Union Africaine
incontournable est nécessaire la suivie de l'Afrique.
L'une des principales forces d'influence en matière de
développement est encore la procédure d'adhésion,
l'exemple de l'Espagne, du Portugal, de la Grèce et la Turquie montrent
bien comment la perspective d'adhésion à l'Union
Européenne est un moteur de changement.
Bref, pour que les pays africains aient de l'influence
entermes de coopération internationale, il faudrait qu'ils se regroupent
en organisation régionale.((*)41)
CHAPITRE II. LA COOPERATION
INTERNATIONALE COMME INSTRUMENT DUDEVELOPPEMENT
En République Démocratique du Congo, la question
de la coopération internationale entre Etat est réglée par
les articles 213, 214,215, 216 et 217 du titre IV de la constitution du 18
Février 2006 telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20
janvier 2011 portant révision de certains articles.((*)42)
Section I. Relation de l'UE avecRDC
Les relations entre la RDC et l'UE reposent sur l'aide
fournit par l'union et ses Etats membres pour assurer la stabilité
du pays. La commission de l'union européenne est un partenaire
historique majeur de la RDC présente depuis 1958 , elle a appui la
RDC dans ses actions.
L'UE a un passé récent, déployé
des projets partiellement importants en faveur de la paix et de la
stabilité en RDC. Entre janvier 1992 et janvier 2002la
coopération officielle del'UE avec la RDC aété suspendue
et limitée à une coopération décentralisée.
Cette suspension s'explique par le déficit démocratique et la
gestion peu transparente del'Etat et de ses ressources.
Pendant cette période, l'UE lance un programme d'appui
à la réhabilitation des infrastructures sociales de base mis en
oeuvre par des opérateurs non gouvernementaux.
Elles soutien également fermentle dialogue inter
congolais par le financement des activités de la médiation et de
la réintégration des anciens combattants à travers (MDRP)
multi country démobilisation and réintégration program.
Une aide d'urgence estégalement octroyée aux personnes
réfugiées, déplacées.
Avec la stabilisation de la situation politique du pays et
l'ouverture du dialogue inter congolais deSun city, la coopération UE et
la RDC est renouéeofficiellement enjanvier 2002 par la programme
indicatif national duFED entre UE et RDC pour un montant de 120 million $.
Cette section comprend deux paragraphes : Mots
clés de la coopération entre UE-RDC (§1) et
intérêt national de la coopération (§2).
§1. Mots clés dela coopération entre
UE-RDC
Les relations se sont beaucoup plus basées sur la
réforme du secteur de la sécurité et de l'Etat de droit,
les appuis de l'UE aux processus, ont contribué au respect de l'Etat de
droit et à l'amélioration de la sécurité des
personnes et des biens sur l'ensemble du territoirenational.
L'UE a également contribué à
améliorer l'application du droit en RDC dans des zones
géographiques précises en fournissant des appuis au
fonctionnement et à l'accessibilité du système
judiciaire.
En ce qui concerne de la faible capacité des
administrations, la durabilité et, en conséquence les impacts des
interventions financées par l'UE ont été fortement
hypothéqués par les faiblesses structurelles et de
dysfonctionnement qui caractérisent la conduite de l'action
publique : carence dans la programmation et l'exécution du budget,
faibles capacités des administrations centrales, faible respect du
principe de l'Etat de droit.
Pour rappel, la coopération entre UE avec la RDC avait
été sus pendue entre 1992et 2002. Pendant de cette
coopération entre UE ACP serait donc les accords de Cotonou ,
signés le 23 Juin 2000 pour une période de vingt ans
révisable tous les cinq ans ces accords révisés en
2005.((*)43).
L'Union Européenne a pour objectif ultime non seulement
de contrôler les lacunes juridiques qu'exploite le crime organisé
en RDC mais également soutenir la construction d'un Etat de droit et de
la justice d'un côté et d'autre coté l'instauration des
droits de l'homme.
§2. Intérêt national de la
coopération
La RDC, elle s'engage dans une politique
d'hégémonie elle tend à jouer un rôle sur la
scène internationale , c'est-à-dire apporter sa contribution
à la solution des problèmes internationaux, à marquer
l'évolution de la communauté ou à devenir la plaque
tournante d'un ensemble régionale auquel il appartient. La RDC peut
pour passer son ambition dans les faits compter uniquement sur
l'intelligence, l'imagination, la clairvoyance et le savoir-faire de ses
dirigeants mais la tâche sera plus aisée si les dirigeants
construisent leur actions à partir d'une certaine puissance.
But de dialogue Nord-Sud et de rechercher un nouvel ordre
économique au bénéfice du sud, la relance du dialogue
de la conférence de Cancun en Mexique du 21 ou 25 octobre
1971((*)44).
Section II. Facteurs dudéveloppement de la RDC
Le salut de la RDC ne dépendra pas non seulement des
facteurs exogènes c'est-à-dire des relations de
coopération qu'elle entretient avec les autres, mais
également et surtout des facteurs endogènes
c'est-à-dire de l'organisation urgente de l'administration de la
territoriale aux préoccupations du développement et du
progrès social (infrastructures, énergétique, de transport
et de communication).
Cette démarche vers le progrès ne peut provenir
que d'unebonne coopérationde congolais entre eux.((*)45)
Le développement est quelque chose de
simultané : il part de l'homme pour atteindre toute sa
société et part de celle-ci pour aboutir à l'homme. Pas
donc de développement social et économique sans
développement humain et vice versa.
.
Ledéfi du développement de la RDC,
nécessite qu'une attention particulière soit accordée
à l'éducation comme socle du développement (§1) et
à l'explosion démographique comme défi à relever
(§2).
§1. Education comme socle du développement
Un pays sans éducation est un pays sans avenir.
L'éducation est un investissement pour un avenir meilleur. Eduquer c'est
aussi instruire pournourrir des ambitions. C'est aussi former pour canaliser un
potentiel et mieux l'orienter. L'instruction devrait être d'avantage
privilégiée en Afrique. L'accessibilité à
l'éducation doit être une des priorités des Etats
Africains. Elle constitue un desmoyens pour réduire lapauvreté
etaider à l'instauration de sociétés plus
intégratrices, elle est le fondement du développement durable, un
instrument essentiel pour faire évoluer les valeurs.
L'éducation aide l'homme à comprendre
v La société : pour
augmenter la compréhension des institutions sociales, promouvoir la
justice sociale, le système démocratique et participatifs et les
soins de santé.
v L'environnement : pour renforcer la
sensibilisation aux ressources naturelles et à la fragilité
del'environnement physique, la protection de l'environnement
v L'économie : pour sensibiliser
aux potentialités et aux limites de la croissance économique.
De grands penseurs comme Rousseau, Kant, Aristote ont
insisté sur (importance de l'éducation. L'éduction
sortl'homme de l'Etat primaire, mieux, de l'Etat de nature. Pour Kant
d'ailleurs, l'homme ne devient homme que par éducation
sansl'éducation l'homme n'est rien. Elle favorisel'harmonie
sociale, des personnes éduquées savent comment secomporter ausein
dela société. Elle est l'essence même du
développement humain. La RDC doit, si elle veut s'assurer un
développement rapide, adapter le type de formation à
l'évolution du monde, elle doit orienter sonéducation selon ses
potentialités pour qu'elle réponde aux exigences de
développement qui s'imposent à elle.
§2. L'explosion démographique comme défi
pour le développement de la RDC
La croissance démographique excessivement rapide n'est
par unegarantie dedéveloppement et de progrès dans un contexte
comme lenôtre. Avoir une famille est une bonne chose.Nourrir et faire
émerger une famille nombreuse peut être un rendez-vous
manqué. Avec ce système, il y a accroissementdes bouches
ànourrir plutôt que des ressources.Les bouches à nourrir
étant plus nombreuses que les richesses et ressources disponibles.
Comment les sociétés peuvent-elles faire face
à la croissance démographique excessivement rapide ? Selon
Robert MALTHUS, il faudrait faire intervenir la nature : famine croissante,
conflit ouvert,guerre et maladie, réduiraient peut-être de
manière draconienne la taille de la population.Et c'est la solution
idéale ?
Non. Parce que le jour où la nature décide de
faire ce qu'elle veut, cela ne devrait pas être connu de l'homme. A
celui-ci incombe le devoir de programmer la façon dont il entend
gérer la crise, cette crise est réelle,plusieurs plan sont
possibles ; favoriser les grands investissements, planifier la production
et la consommation.
L'une des solutions pour absorber la crise et tenter
l'affront du développement, c'est peut être réduire
l'accroissance démographique pour pouvoir satisfaire ces nombreuses
bouches sans énergie vitale. En entretenant sérieusement etde
manièreidoineles bouches existantes en canalisant celles qu'on
entend nourrir.((*)46)
Section III. La diplomatie congolaise comme ustensile du
développement socio-économique en RDC.
Nous
ne pouvons distinguer que deux paragraphes : Définition du concept
(§1), lapolitique extérieure (§2).
§1 :
Définition du concept
On a toujours eu àfaire usage de concept de
« diplomatie » sans pour autant chercher d'en
connaître sa signification ou son sens. Du moins, chacun d'entre nous
en retient une essentielle de la sauvegarde de la paix et de son
établissement ; c'est-à-dire la prévention du
climat de sérénité dans les relations des divers ordres
qu'entretiennent les Etats.
Selon le dictionnaire Larousse :La diplomatie est
considérée comme science ou pratique des RI. D'une part comme
carrière ou fonction d'un diplomate, d'autres parts comme ensemble des
diplomates.((*)47)
Il faut savoirque jadis, pour exprimer les relations entre
Etats ou caractériser la pratique de ces relations, on parlait de
négociation. Ce n'est que vers la fin du XVIIIème
qu'a parût l'emploi du concept « diplomatie »
celle-ci visait la science qui permettait de retrouver les droits
inscrits dans les chartes et sur lesquels les souverains pouvaient appuyer
leurs revendication.
Henry KISSINGER dit que le concept de diplomatie dans son
action classique consiste à rapprocher les points de vue divergents par
le biais de la négociation.((*)48).
Paul REUTER, Lui pense que la diplomatie est en principe
l'ensemble des négociations diplomatiques, comme étant le mode
d'achèvement normal des litiges internationaux.((*)49)
PLANTEY quant à lui,Attribue à la diplomatie la
fonction d'atténuer les conséquences de la modification des
rapports de force entre États.((*)50).
§2. La politique extérieure
Cette politique a toujours fait de confusion avec la
diplomatie mais il fait savoir qu'une nette disparité importante
existe entre diplomatie et politique étrangère, même si
, elles sont étroitement liées.
LaPolitique extérieure correspond aux
stratégies et politique de plusieurs hautes autorités de l'Etat.
Par contre la diplomatie est la mise en oeuvre de la politique
étrangère par l'intermédiaire des diplomates.((*)51)
M. KESSLERestime quela politique extérieure est une
politique protéiforme. Elle est l'activité par laquelle un
État établit, définit et règle ses rapports avec
les gouvernements étrangers.((*)52)
Par la même occasion , il nous faut relever une
nette antinomie qui existe entre politique étrangère et
politique internationale, la première est définie comme
étant les différents mécanismes de la préservation
de l'intérêt national d'un Etat dans ses relations avec
l'étranger, tandis que la politique internationale quant à elle
, est perçue comme l'ensemble des interactions entre Etats sur la
scène internationale.
À travers la situation économique , la RDC qui
est l'un des pays parmi les plus vastes et le plus peuplés du
continent Africain, n'a pour autant par le niveau de vie qui devrait
correspondre à ses immenses ressources naturelles (minerais , bois,
produit agricole ) et cela par le simple fait que son système
socio-économique a longtemps été handicapé par une
guerre civile et un niveau de corruption active et passive le plus
élevé de la planète.((*)53).
Dans ce paragraphe, il sied de déterminer les
différentscoefficients de la politique extérieure
notamment : la démographie (pt 1), la géographie (pt 2) et
l'économie (pt 3). Celles-ci constituent les soubassementsdans
laformation dela politique extérieure de notre pays.
1. La démographie
Nous affirmons ensemble avec LABANA LASAY'ABARque le capital
humain joue un rôle important dans les politiques nationales et dans la
politique mondiale. La démographie dela RDC essentiellement
constituée d'une population inégalement répartie. La
population de la RDC est estimée à près de 54 Millions
d'habitants (en 2003), situé au 4èmerang des pays
africain avec une densité de 22.4 hab./km2.(
54)
2. La géographie
Dans l'exercice de leurs fonctions, les diplomates congolais
tiennent compte desaspects relatifs aux exigences qui découlent de la
géographie continentale et de l'immensité territoriale. Avec une
dimension superficielle de près de 2.345.000Km2 au coeur du
continent africain, le Congo apparait comme moteur de par sa position
stratégique tant sur le plan Africain que sur l'échiquier
mondial C'est dans ce sens que nombreux acteurs confirment que grâce
à sa position centrale et à la l'immensité de sa
superficie deuxième après le soudan, notre pays est
appelé à jouer un rôle important dans les relations
internationales du continent africain.
Il nous faut dire que la configuration géographique de
la RDC, lui est favorable et lui permet de jouir d'un statut régional
privilégié.((*)55).
3. L'économie
L'importance de ces matières premières est
fondamentale.L'accès et le contrôle de ces gisementssont l'une
desraisons déterminantes de la présence des pays occidentaux.
La politique étrangère d'un État ayant
comme objectif premier, la recherche de l'intérêt
général, la RDC devra orienter sa diplomatie en tenant compte de
la valeur qu'attachent des différentsÉtats en vue de
réaliser en son tour son intérêt, celui d'atteindre un
développement socio-économique.((*)56).
Section IV. Démystification du développement en
RDC
Cette section comprend quatre paragraphes : la diplomatie
congolaise (§1), la mauvaise gouvernance et la corruption (§2), le
non-respect de droit de l'homme (§3) et absence de l'Etat de droit et
démocratique (§4).
§1. La diplomatie congolaise
Les faiblesses de notre diplomatie se situent d'abord au
niveau de l'effectif et des relations humaines. Ce problème date depuis
l'avènement de la deuxième République ; les
affectations des autorités tenaient compte du militantisme politique qui
avait favorisé l'injection d'agents membre du groupe d'animation du
ministère desaffaires étrangères, et de la
coopération internationale. Les personnes ayant échoué
dans leurs activités viendront ensuite renforcer
l'instabilité des ministres appelés à animer le
MINAFFECI. C'est la mêmeidée lors de la prise dupouvoir par les
autorités de l'AFDL. Les relations humaines au MINAFFECI ont partide ce
clientélisme. Cette autorité estdiminuée dufait
del'insubordination de ces ambassadeurs.
En suite certaines faiblesses se montrent par l'insuffisance
des moyens financiers, les financements des activités des diplomates
s'est compliqué davantage sous la 2ème
République. De même par la pléthoredes missions
diplomatique et des postes consulaires. Compte tenu du nombre
élevé de ces missions 10 à 68 ambassades, il
s'avère que le budget qui y était alloué chaque
année était insuffisant pour résoudre les problèmes
des frais de fonctionnement et ceux des salaires de diplomates en poste.
En fin la participation à l'administration publique
internationale et l se fait d'une manière désordonnée et
sans objectifs clairement précis. Il n'existe pas une politique
extérieure bien définie. Cette situation se traduit par le retard
de paiement des contributions annuelles, c'est l'absence et le retard de la RDC
aux rencontres internationales.((*)57).
§2. La mauvaise gouvernance et la corruption
Ce sont donc deux grands maux qui caractérisent le
régime politique actuel Dans une étude publiée sur le site
de « unmondelibre.org », l'économiste Congolais
Oasis KODILA TEDIKA, a fait remarquer que la corruption est inscrite dans les
moeurs du Congo et touche tous lesstades de la société. Au niveau
de l'Etat, il estimé que 55% de recettes échappent au
trésor congolais à cause de la fraude fiscale liée
à la corruption. Mais au niveau du gouvernement des efforts sont fournis
pour renverser cette tendance depuis 2009. Notamment la mise en place de la
TVA.Notre étude présumel'héritage colonial belge qui ne
fait pas parmi les meilleures et d'indépendance quecertains analystes
qualifient de « précoce ratée » du
fait qu'aucun cadre congolais a été préparé pour
gouverner à cause évident deleur absence au pays.
MINANI BIHUZO, à la question de la gouvernance, il
suggère dans ses études que l'héritage colonial en Afrique
est l'une des raisons expliquant l'instabilité apparemment
endémique de ce continent.((*)58)
§3. Non-respect de droit de l'homme
Les droits socio-économiques ne sont pas
respectés au pays il avait fait allusion notamment aux droits d'avoir la
nourriture, d'avoir un emploi, d'accéder aux soins de santé et
à l'éducation
En RDC, nous vivons d'une très grande violation de
droit de l'homme tous les territoires sous contrôle du gouvernement de
l'actuel régime
Lesatteintes à la liberté individuelle sont
prévues à l'article 17 de la constitution, il est de principe que
laliberté estla règle et la détention en est l'exception.
Suivant les instruments internationaux surles droits de homme, l'arrestation
doit se réaliser dans lecas et formesprévus par la loi. Elle
doit êtresoumise àun contrôle ou une surveillance judiciaire
pour assurer qu'elle est légale. Le code congolais de procédure
pénale reprend ce principe et fixe les modalités dans lesquelles
doit être opérée une arrestation.
Quant à la violation de la liberté de mouvement,
(article 30 de la constitution de la RDC.Cette liberté est
protégée par la DUDH dans son article 13.((*)59).
§4. Absence de l'Etat de droit et démocratique
Dire que la démocratie est le pouvoir du peuple, par le
peuple et pour le peuple, tout le monde sait le dire mais on ne va pas
suffisamment au-delà pour expliquer à ce terme peuple que c'est
lui ; lors de scrutins libres et dont il doit exiger la transparence, qui
choisit ses dirigeants et sanctionne ou renouvelle leur mandant.
Pour André MBATA « RDC » a des
problèmes d'Etat de droit et démocratique. Question est celle de
savoir si le Congo (RDC) est-il un pays démocratique ? En
règle générale, les pays qui affichent l'étiquette
démocratique dans leur appellation nele sont pas. En commençant
par la République Démocratique d'Allemagne (ex RDA ) avant sa
réunification avec la République fédérale
d'Allemagne. De ce constat, la réponse à notre question est donc
Non, la RDC n'est pas un Etat démocratique.((*)60).
Pour J.J ROUSSEAU, la démocratie est le régime
qui convient mieux aux anges qu'aux hommes.Dece point de vue, découle
l'idée selon laquellela démocratie est un idéal qui ne
sera jamais atteint par les Etats. Chaque fois qu'on s'y approche, les
exigences des citoyens éloignent l'horizon démocratique.
Dans la théorie du contrat social, la source ultime de
l'autorité gouvernementale provient des individus qui sont dotés
de la liberté naturelle et des droits naturels. En RDC les congolais ne
sont dotés de la liberté naturelle ni des droits naturels.
L'idéal démocratique incarné par l'esprit
du contrat social. Car la pratiquedémocratique repose sur le recours
à l'extension du droit de vote. C'est par l'usage dusuffrage universel
direct que les hommes quelle que soit leur classe sociale réalise leur
condition l'égalité naturelle en tant qu'êtres humains.
En RDC, l'expérience de 2006 et celle de 2011 montrent
que le suffrage universel direct n'est pas la condition de
l'égalité naturelle des êtres humains. Le rôle des
pauvre est réduit à élire les riches mais jamais à
être élus ni à représenter les leurs à l'ASS.
Nat.
L'État de droit se distingue de la
démocratie en ce sens que la démocratie est juste un
système politique tandis que l'Etat de droit signifie la primauté
de la constitution sur tous les citoyens, car, c'est ce qui garantit la
protection des droits fondamentaux et libertés fondamentales.
Bref, la démocratie concerne la politique et
l'Étatde droit couvre tout. Un Etat de droit est celui dans lequel le
pouvoir est rationalisé, où l'on protège les
libertés individuelles et collectives, celui où les pouvoirs sont
séparés, où l'Etat est soumis à son propre
pouvoir(hiérarchisation du droit, des normes, pyramide kesselienne), par
contre un Etat démocratique est celui qui applique le
pluralisme.((*)61)
CONCLUSION
Comme le souligne Joseph Ki-zerbo historien africain en
disant que « le développement estun phénomène
total qu'il faut également embrasser dans sa
totalité ».
Notre suggestion partirait plus particulièrement
auniveau dela recherche pluridisciplinairecomme moteur de la pensée
stratégique. Bien que celle-ci s'est essentiellement
développée dans un conteste militaire où la pensée
stratégique n'est concevable que dans une approche pluridisciplinaire.
Elle ne pourra donc émergervéritablement surle continent
qu'à condition que les civiles et les militaires travaillent en
synergie. La recherche doit être considérée à la
fois comme le moteur et le fondement du développement de la
pensée stratégique sur le continent africain.
Il faut donc privilégier l'approche pluridisciplinaire
cela veut dire qu'elle soit applicable à tous lessecteurs
d'activité, la pensée stratégique doit faire l'objet de
recherche tous azimuts. Elle doit être le centre
d'intérêt deplusieurs disciplinesnotamment la géopolitique,
la science politique, les relations internationales et la diplomatie.
Considérée comme un instrument d'aide à la décision
politique, au service d'intérêts des Etats.
Cette recherche constitue lesocle dela stratégie
globale dans la mesure où elle permet d'aborder de façon
transversale les questions qui touchent aux intérêts des Etats
africains.
La mise en oeuvre de la pensée stratégique
nationale fondée surla notion de stratégique globale suppose la
mise en relation de toutes lesstructures nationalesd'intelligence (politique,
universitaire) afin de la sauvegarde des intérêts vitaux des
Etats.
Le développement de la pensée stratégique
sur le continent à travers la recherche pluridisciplinaire, implique la
définition de concepts et méthodes qui permettent à la
pensée stratégique d'envisager des solutions axées sur la
sécurité globale.
Le développement de la pensée stratégique
en Afrique doit passer par une coopération inter étatique et se
manifeste par des échanges entre secteur public et privé. Cela
permet de décloisonner la pense stratégique de la sortir du
domaine militaire et de la situer au coeur de plusieurs domaines. Cette
approche permettra aux Etats africains de mieux gérer,
appréhender les dangers et menacesqui guettent le continent africain.
Bref la recherche pluridisciplinaire doitêtre la
condition sine qua non de la construction et du développement de la
pensée stratégique sur le continent africain.
Pour l'Afrique, ce sont donc ses potentiels culturels et
intellectuels qui la mettent en capacité d'émerger. Au
XXIème siècle avec sa propre vision du monde, sa
propre conception de la gouvernance, son propre itinéraire de
développement pour cela il faut un sursaut collectif.
Au niveau national, nous allons rétrécir nos
annotations parce que comme la RDC est dans l'Afrique, tout presque a
été déjà dit dans la sphère continentale.
Etantpays Africain, tous les Etats africains n'ont pas connu unemême
dosede colonisation sur base des obstacles surmontables de l'intégration
en Afrique,
Nos suggestions au niveau national, c'est que notre
civilisation ne nous permet pas d'évoluer parce qu'il y a absence de la
science,ne nouspermet pasd'avoir lesaptitudes de réaliser nos objectifs.
Il faut donc que chaque province crée ses propres institutions pouvant
répondre aux besoins de la province. Donc pas nécessairement
question de la coopération avec le monde extérieur qui pourrait
développer la RDC. Il faut mettre une armée forte et puissance,
une économie forte et une diplomatie bien rodée.
Le constituant congolais a voulu que les règles qu'il a
mises soient directement d'application et également respectées.
Malheureusement nos autorités vont à l'encontre. Pour y arriver,
elles doivent imprimer ce qu'on appelle enscience politique une
démocratie de conscience. C'est-à-dire toutes
assumassions sans complaisance, qu'elles soient de la majorité ou de
l'opposition, elles doivent prendre un charge en premier lieu le peuple par le
biais de leurs fonctions assumées et gérer la chose publique non
pas avec l'état d'âme mais plutôt avec l'âme de
l'Etat.((*)62).
Cette démarche vers le développement ne peut
provenir que d'une bonne coopération de congolais entre eux pour faire
bloc à notre conspiration internationale, en effet, les congolais
doivent à tout prix militépour la cohésion nationale. De
manière générale, les congolais doivent veillerà la
cohésion nationale par les mécanismes des concertations et des
dialogues.
Notre travail s'intitule « La
coopération internationale comme facteur du développement en
Afrique cas de la RDC », a travers cette analyse, nous sommes
obligés de dégager les spécificités, les atouts et
les faiblesses de l'Afrique en général ainsi que ceux de la RDC
en particulier en matière de la coopération internationale et
aussi en terme d'échange de valeurs
Notre étude a porté sur deux parties. La
première traite sur le cadre juridique de la coopération
internationale. Dans cette partie, nous avons l'intérêt
d'étudier l'évolution de la coopération internationale
comme chapitre premier et Types, principes et acteurs de la coopération
internationale comme second chapitre. La seconde partie porte sur la
coopération internationale comme multiplicateur du développement.
A ce niveau, nous aurions affaire à la coopération internationale
comme multiplicateur du développement en Afrique comme chapitre premier
et la coopération internationale comme multiplicateur du
développement en RDC comme second chapitre.
A travers cette étude, nous avons utilisé la
méthode juridique ainsi qu'à la méthode sociologique,
complétées par technique documentaire
Comme nous l'avions dit au départ qu'un Etat
isolé sur la scène internationale ne peut prétendre
à un développement. Soit l'autarcie n'a pas sa place de
développement. Il faudrait que les africains entretiennent les relations
non seulement avec le monde extérieur pour prétendreà un
développement mais également avec eux-mêmes.
Malgré ces efforts de la coopération, Machiavel
à travers ses réflexions consignées dans son ouvrage
capital « le prince » paru en 1513. Il y
réfléchit sur la façon d'accéder au pouvoir et de
le conserver.
Pour lui, c'est la loi de la jungle qui régit les
relations entre les Etats ; le plus fort impose sa loi au plus faible.Par
conséquent, les relations entre Etats ne peuvent être
qu'anarchiques et conflictuelles. Ils sont en compétition permanentes
dans ce climat d'insécuritégénéralisé, de
conflictualité, les Etats ne doivent avoir d'autres
préoccupations, d'autre part que celui de la guerre et des
préparatifs de la guerre.
Assurer le développement socio-économique d'une
nation a toujours été au centre des préoccupations d'un
gouvernement et de ses dirigeants. Le Prof BUABUA souligne quedans un monde
entier, tous les Etats sont confrontés aux préoccupations
majeures : Il s'agit d'unepart, de préoccupation de trouver des
ressources pour favoriser le fonctionnement continu et normal de la machine
administrative. Et d'autre part celle de répondre aux problèmes
Socio-économiques de la population. Ces deux préoccupations
constituent le socle de ce que nous appelons intérêt
général.
Comme le souligne MACHIAVEL toujours dans son ouvrage le
prince : Il pense que deux craintes doivent habiter le prince. La
crainte du dedans et la crainte du dehors.
La première pousse le prince à assurer sa propre
sécurité et à veiller sur la conduite de ses sujets.
Laseconde doit pousser le prince à chercher à connaître les
intentions et les desseins des puissances environnantes. Meilleur moyen de se
prémunir contre la crainte extérieure, c'est de se faire debons
amis et avoir une bonne armée. C'est ce qui donc justifie le recours
à la pratique de la coopération entre Etats.
Table des matières
INTRODUCTION
1
1. Problématique
2
2. Hypothèse de travail
3
3. Intérêt du sujet
4
4. Méthodes de travail
4
5. Délimitation du sujet
4
6. Plan sommaire
5
Ière PARTIE : CADRE
JURIDIQUE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE
6
CHAPITRE I. EVOLUTION DE LA COOPERATION
INTERNATIONALE
7
Section I. Etapes.
7
§1. Du congrès de Vienne de 1815
7
§2. Période l'entre-deux-guerres avec
la SDN (1919-40)
7
§3. Période allant de la
2ème guerre mondiale à l'époque
contemporaine
7
Section II. Notions générales sur le
développement
8
§1. Concept du développement
8
§2. Types de développement
8
Section III. La coopération
Internationale
11
§1. Notion de la coopération
internationale
11
§2. Les outils ou terme de la
coopération internationale
12
CHAPITRE II. TYPES, PRINCIPES ET ACTEURS DE
LA COOPERATION INTERNATIONALE
14
Section I. Types de coopération
internationale
14
§1. Coopération bilatérale
14
§2. Coopération régionale
(continentale ou plurilatérale)
15
§3. Coopération
multilatérale
16
§4. Coopération internationale
décentralisée
17
Section II. Principes de la coopération
internationale
17
§1. Les principes politico-juridiques de la
coopération internationale.
17
§2. Le principe Pacta Sunt servanda
18
Section III. Acteurs de la coopération
internationale
19
§1. Les acteurs étatiques et
interétatiques
19
§2. Les acteurs non-étatiques
23
SECONDE PARTIE : LA COOPERATION
INTERNATIONALE COMME MULTIPLICATEUR DU DEVELOPPEMENT
25
CHAPITRE I. LA COOPERATION INTERNATIONALE
COMME QUOTIENT DE DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE
26
Section I. Participation de l'Afrique dans les
affaires internationales
26
§1. Appréciation géopolitique de
l'Afrique sur la scène internationale
26
§2. Appréciation
géostratégique de l'Afrique sur la scène
internationale
28
§3. Facteurs d'influence ou de faiblesse de
l'Afrique sur la scène internationale.
28
Section II. Position stratégique de
l'Afrique dans le système international au regard du jeu des acteurs
29
§1. Les stratégies des acteurs externes
dans le rapport avec l'Afrique.
30
§2. Les stratégies des acteurs internes
dans le rapport de l'Afrique avec le monde.
30
Section III. Glossaire
30
§1. CELSO FURTAGO
30
§2. Walter RODNEY
31
§3. Joseph Eugene STIGLITZ
32
§4. Karl MARX
33
Section IV. La problématique de l'Afrique
sur la scène internationale
33
§1. Au plan social
34
§2. Au plan politique
34
Section V. L'Union Africaine et la solution
aux problèmes africains
35
§1. Les déboires de l'Organisation de
l'Unité Africaine
35
§2. L'Union Africaine
36
CHAPITRE II. LA COOPERATION INTERNATIONALE
COMME INSTRUMENT DU DEVELOPPEMENT
36
Section I. Relation de l'UE avec RDC
37
§1. Mots clés de la coopération
entre UE-RDC
37
§2. Intérêt national de la
coopération
38
Section II. Facteurs du développement de la
RDC
38
§1. Education comme socle du
développement
39
§2. L'explosion démographique comme
défi pour le développement de la RDC
40
Section III. La diplomatie congolaise comme
ustensile du développement socio-économique en RDC.
40
§1 : Définition du concept
40
§2. La politique extérieure
41
Section IV. Démystification du
développement en RDC
43
§1. La diplomatie congolaise
43
§2. La mauvaise gouvernance et la
corruption
44
§3. Non-respect de droit de l'homme
44
§4. Absence de l'Etat de droit et
démocratique
45
CONCLUSION
46
BIBLIOGRAPHIE
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* (1) NGANZI KIRONGO, Cours de
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* (2) F. TALA-NGAI, RDC de l'an
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* (3) EDEM KODJO, Et demain
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* (23) MVIOKI BABUTANA, Cours
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(24) Salomon (J) (dir), dictionnaire de droit
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* (25)Secrétariat des
sociétés de nations, Dix ans de la coopération
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* (28)DZAKA-KIKOUTA, Relations
économiques internationales, notes de cours manuscrites 1er
Licence, Fadroit, UK 2013-2014, P. 4
* (29) D. MAKIESE, Op.
cit.p.15
* (30)D. MAKIESE, Op. city
p. 15
* (31)Jacques bouleverse, droit
et politiques du développement et de la coopération PUF,
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* (32) D. MAKIESE, Op.
cityp. 15
* (33) P. TAVERNIER, soixante
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consulté le 20 mai 2013 ridi-org/Adi
* (34)NGANZI KIRONGO, Cours de
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* (35) D. MAKIESE,
Opacity p. 15
* (36) D. de VILLEPIN
l'Afrique est une chance pour la France devant le parlement
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* (37) W. RODNEY, Et
comment l'Europe sous développa l'Afrique 1972
* (40)Jacques
Attali ,Major de promotion polytechnique, (x63) docteur d'Etat en
science économique ingénieur de l'école de mine à
paris, chroniqueur à l'express et l'auteur de plus de 40livre , traduit
, dans plus de vingt langues diffusé à plus de 6 million
d'exemplaires fut le premier produit de la banque européenne pour la
reconstruction et de développement à Londres 1991 à
1993
* (41)) R. A.Y. HOLOU, Sur la
difficulté et retards de développement économique que
connait le continent Africain
* (42)Constitution de la
République Démocratique du Congo du 18 février 2006 telle
que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant
révision de certains articles
*
(43)http://ec.europa.eu/europeaid/what/humain right/index= Fr.htm,
consultée le 12 Mars 2015
* (44)(J).BARREA,
Théories des relations internationales la grammaire des
évènements, 3ème Ed. Artel, Bruxelles, 1994, p.
90-112
* (45) Déclaration de
Léonard Shé Okitundu, ministre des affaires
étrangères de la RDC, émission salon de la presse, CNB, le
16 Juillet 2002
* (46)P.
MUYAYA, Défi du développement de la RDC,
conférence de Presse, UPC, 05 Mars 2014
* (47)Dictionnaire Larousse 2008,
Brocard Coulommiers, Paris2007, p. 324
* (48) H. KISSINGER, le chemin
de la paix,Dembélé, Bruxelles, 1972, p. 409
* (49)P. REUTER, Droit
international public, PUF, paris 1962, p. 887
* (50)A. PLANTEY, la
négociation internationale, Dunaires, paris 1980 p. 31
* (51) G. KABAMBA WA KALAMBA,
Cours de droit diplomatique et consulaire, 3ème graduat,
Relations internationales UNIKIN 2007-2008.
* (52)M-C KESSLER,
l'évaluation de la politique étrangère, L'exemple
François au crible politique, l'évolution des politiques de
développement. Approche pluridisciplinaires Ed Harmattan, Paris,
2001.
* (53) Forum économique
mondial sur l'Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007 : Crackings
2007
(54) J. BASTIEN, De bonnes raisons
d'espérer, in jeune Afrique l'intelligent (l'Etat d'Afrique, 2004,
hors-série no6, 2004, p. 202
* (55) J.B.LABANA, Politique
extérieure du Congo, Sirius Mes, Kinshasa, 2004, p. 59
* (56) Idem.
* (57) T. KIANGA, la RDC vers
l'alternative de la diplomatie dynamique. Master en international relation
and international publics, center for American, surdents, Shanghai / china,
février 2006, p. 19
* (58) R. MINANI BIHUZO, du pacte
de stabilité de MAIROBI à l'acte d'enseignement de Goma : en
jeux et défit du processus de paix en RDC Ed CEPAS/ PRODHECIC, Kinshasa
2008.
* (59) Scott Campbell,
représentant du haut-commis des Nations-Unies aux droits de l'homme en
RDC
* (60) A. MBATA, la RDC a des
problèmes d'Etat de droit et démocratique (André
MBATA BETUKUMESU MANGU, auteur du livre sur l'abolition de la peine de mort et
le constitutionalisme en Afrique, professeur, rédacteur en chef de
l'institut pour la démocratie la gouvernance la paix et le
développement
* (61) Cfr Hans Kelsen,
Théorie pure du droit, traduction, Paris, Dallez, 1962
* (62) MATUZOLELE MAKIESE ;
la province et l'exercice de pouvoir sous constitution du 18 février
2006 telle que révisée à ce jour : cas de la province
du Bas-Congo, TFC, G3 UK 2011-2012, p. 42
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