à‰valuation de l'environnement de l'investissement et efficacité de la politique économique au Cameroun.( Télécharger le fichier original )par Guy YAKANA YOMBI Université de Yaounde 2 - Soa - Master 2 professionnel en intelligence économique, innovation, entrepreneuriat et développement de PME 2015 |
1.2. Définition selon les organismes spécialisésDe nombreux organismes ont fait de la promotion de l'investissement privé leur champ d'action pour une croissance plus accrues des économies. Parmi ces organismes, les plus influents sont la banque mondiale et le World Economic Forum. 1.2.1. Approche de la Banque mondialePour cet organisme, l'entreprise privée est au coeur du processus de développement. En effet, quelle que soit la catégorie à laquelle elle appartient, depuis les agriculteurs et les microentreprises jusqu'aux industries manufacturières locales et aux multinationales de l'économie formelle, l'entrepriseinvestit dans de nouvelles idées et de nouvelles installations qui renforcent les fondements de la croissance économique et de la prospérité. Toutefois, ce rôle dévolue à l'entreprise est tributaire d'un certain nombre de facteurs détermine les contributions qu'elle apporte à la société. La Banque mondiale regroupe cet ensemble de facteur sur le concept de climat d'investissement. La Banque mondiale définit le climat de l'investissement comme « l'ensemble des facteurs propres à la localisation de l'entreprise, qui influent sur les opportunités de marché ou le désir des entreprises d'investir à des fins productives, de créer des emplois et de développer leurs activités. »2(*). Ainsi, l'entreprise décide si elle doit ou non supporter descoûts aujourd'hui afin de modifier ou d'augmenter sa production plus tard. Pour arrêter sa décision,elle s'appuie sur ses ressources productives et sesstratégies, qui diffèrent d'une entité à l'autre. Mais sadécision est motivée par la recherche du profit qui lui-même est fonction des coûts, des risques et desobstacles à la concurrence associée à l'opportunité demarché qui se présente. 1.2.2. Approche du World Economic ForumLe point de départ de l'approche du World Economic Forum (WEF) est la compétitivité des entreprises. Pour le WEF, la compétitivité n'est pas seulement la résultante du cadre macro-économique et juridique qui sous-tendent une économie. D'autres facteurs tel que la santé, l'éducation, les ressources naturelles, la présence des groupes de soutien, les droits de l'homme, la disponibilité de l'information, ... influencent la compétitivité des entreprises. Le WEF parle alors de climat des affaires. En se fondant sur la théorie de la chaine de valeur de M. Porter (1990), le WEF présente le climat des affaires comme l'ensemble des facteurs (ressources, clients,fournisseurs, entrants potentiels, ...) qui détermine le niveau de compétitivité et donc de concurrence d'une entreprise. En d'autres termes, les décisions d'affaires dépendent de la « capacité microéconomique » de l'économie. De ces approches, nous présentons l'environnement de l'investissement comme l'ensemble des facteurs qui déterminent le niveau d'attractivité d'un territoire (climat de l'investissent) et influencent la condition d'existence et/ou de gestion des entreprises (climat des affaires), cette définition s'apparente à celle de l'environnement de l'entreprise. En fonction du degré d'influence de ces différents facteurs (plus ou moins fort) on peut distinguer les différentes composantes. * 2Banque mondiale (2005) ; Un meilleur climat de l'investissement pour tous : Rapport sur le développement dans le monde. De Boeck Supérieur. P 20 |
|