2.3. Services
sociocommunautaires
1.1.22
2.3.1-Service et infrastructures d'électricité
Le réseau de la Société Béninoise
d'Électricité (SBEE) existe dans tous les arrondissements de la
commune, surtout au niveau des chefs-lieux. On compte aujourd'hui environ
1 512 abonnés dans la commune de Covè.
1.1.23 2.3.2-
Service et infrastructures d'hydraulique et d'assainissement
Le réseau SONEB est présent dans tous les
arrondissements de la commune sauf dans l'arrondissement de
Laïnta-Cogbé. Il existe aussi des forages qui sont tous non
fonctionnels sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé qui en
compte six. La population qui n'a pas accès au réseau SONEB,
compte tenu d'un certain nombre de facteurs économiques, s'approvisionne
aux différents puits présents dans la commune. Il existe dans la
commune beaucoup de dépotoirs sauvages et pas de site de traitement des
déchets.La commune urbaine dispose d'un réseau d'eau potable
SONEB Covè (648 abonnés).
1.1.24 2.3.3-
Service et infrastructures de santé
Malgré la présence d'infrastructures sanitaires
publiques présentées dans leTableau 12 ci-dessous, les
populations de Covè fréquentent peu les centres de santé
publics et préfèrent s'en remettre aux agents de cabinets
privés qui n'ont pas toujours une qualification qui leur permet
d'exercer la profession. Par exemple, l'hôpital de zone qui est un
hôpital de référence, le taux de fréquentation des
autochtones est de 30%, les patients viennent pour la plupart du
Nigéria, de Pobè, de Bohicon, de Zogbodomè ou de
Za-Kpota.
Tableau 12 :
Répartition des différents types établissements
sanitaires de la commune de Covè
Arrondissements
|
Hôpital
|
CSA
|
CSC
|
Maternité
|
Dispensaires
|
Cabinet privé
|
Centre confessionnel
|
Houêko
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
0
|
Adogbé
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Gounli
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Houen-Houso
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
Laïnta-Cogbé
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Naogon
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Soli
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
Zogba
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
1
|
2
|
0
|
5
|
3
|
3
|
1
|
Source : SDAC de Covè 2011
Notons tout de même que l'hôpital de zone ne
dispose pas suffisamment du personnel nécessaire à la prise en
charge de tous les malades. Le tableau 13 montre l'évolution depuis
2006.
Tableau 13: Evolution du personnel de
l'hôpital de zone depuis 2006
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Médecins gynécologues
|
02
|
02
|
02
|
02
|
02
|
01
|
Chirurgiens
|
00
|
00
|
01
|
01
|
00
|
01
|
Sages-femmes
|
05
|
05
|
05
|
05
|
05
|
05
|
Infirmiers spécialistes
|
02
|
02
|
02
|
02
|
04
|
04
|
Infirmiers généralistes
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17
|
Anesthésistes
|
02
|
02
|
02
|
02
|
02
|
03
|
Radiologues
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
02
|
Source : SDAC de Covè 2011
Le centre de promotion sociale s'occupe de la protection de
l'enfance, de la réadaptation et de l'intégration des personnes
handicapées, de la promotion de la femme et du genre et enfin de la
protection sociale.
Les femmes, même si elles sont bien formées sur
l'alimentation à donner à leurs enfants, ne sont en mesure
d'appliquer ces conseils qu'avec l'appui du mari et/ou un revenu propre. Or
beaucoup de jeunes mères n'ont pas les capacités
financières à démarrer une activité
génératrice de revenus. Le Ministère de la Famille met
à leur disposition une ligne de crédit à laquelle elles
n'ont pas accès facilement, faute d'information, d'appui à se
constituer en groupe de caution solidaire et à se faire faire les
pièces nécessaires pour postuler.
Le suivi pondéral et nutritionnel est assuré par
des femmes des communautés (relais communautaires) sous la supervision,
en partie, du centre de promotion sociale, en partie, des ONG. Leur
capacité d'intervention est limitée et dépendante des
fluctuations des apports d'aide alimentaire externe.
1.1.24.1 2.3.3.1- Acteurs de
développement
Les principaux acteurs de développement local sont le
Maire et le Conseil Communal, les chefs de villages et le conseil villageois,
les chefs d'arrondissement. A ceux-ci, il faut ajouter le personnel des
structures déconcentrées de développement, les
autorités traditionnelles, les acteurs de la société
civile et des organisations paysannes.
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