JUIN 2012
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
......................................................................................5
SIGLES ET ACRONYMES
...................................................................................6
PREFACE DU MAIRE
.........................................................................................7
INTRODUCTION
.............................................................................................10
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE LA COMMUNE
.................................................
3
1.1-Situation géographique et
administrative
15
1.2. Cadre physique
15
1.2.1- Relief, pluviométrie et
hydrographie
15
1.2.2-Géologie et nature des sols
16
1.2.3-Végétation et faune
17
1.2.4-Zonage géomorphologique
17
1.3. Milieu humain
20
1.3.1- Répartition de la population par
arrondissement
20
1.3.2. Structure de la population
21
1.3.3. Migrations
22
CHAPITRE 2 : ÉTAT ACTUEL DE
DEVELOPPEMENT ..........................................
23
2.1. Diagnostic spatial
23
2.1.1-Modes d'accès aux terres
23
2.1.2- Occupation du sol
23
2.1.3- Conflits fonciers
24
2.2. Diagnostic de l'économie locale
24
2.2.1-L'agriculture
24
2.2.2-L'élevage
27
2.2.3-La pêche
28
2.2.4- L'agroforesterie et l'exploitation
forestière
28
2.2.5- L'artisanat et la transformation des
produits agricoles
28
2.2.6- L'exploitation minière et
carrières
28
2.2.7-L'industrie
29
2.2.8- Le commerce
29
2.2.9- Le tourisme
30
2.2.10- Les infrastructures routières et
équipements marchands
30
2.2.11- Les infrastructures de communication
30
2.3. Services sociocommunautaires
30
2.3.1-Service et infrastructures
d'électricité
30
2.3.2- Service et infrastructures d'hydraulique et
d'assainissement
30
2.3.3- Service et infrastructures de
santé
31
2.3.4- Service et infrastructures
d'éducation
32
2.3.5- Service et équipements
administratifs
39
2.3.6- Services et équipements de
sécurité
40
2.3.7- Secteur de l'artisanat et de la formation
professionnelle
41
2.3.8- Urbanisation
41
2.3.9- La commune et les territoires
frontaliers
41
2.4. Diagnostic environnemental
42
2.4.1- Éléments du diagnostic
spécifique
42
2.4.2- Éléments du diagnostic
transversal
44
2.4.3- Les enjeux environnementaux
46
2.4.4- Synthèse du profil environnemental de
la Commune
47
2.5- Analyse des finances de la Commune de
Covè
49
2.5.1- Analyse rétrospective
49
2.5.1.1- Evolution des recettes et dépenses
de fonctionnement
49
2.5.1.2- Evolution des recettes et dépenses
d'investissement
50
2.5.1.3- Evaluation des capacités de
financement du développement
51
2.5.2- Analyse prospective des finances
53
2.6- Synthèse de la problématique de
développement de la commune
54
2.7. Synthèse des éléments de
diagnostic
55
CHAPITRE 3 : VISION ET ORIENTATIONS
STRATÉGIQUES DE DÉVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE
COVE.....................................................................................................
64
3.1-Vision de développement de la commune de
Covè
64
3.1.1-Rappel de la vision du Bénin
64
3.1.2- Vision de la Commune de Covè
64
3.2- Orientations stratégiques de
développement de la Commune de Covè
64
3.3-Logique de développement
65
3.3.1- Objectifs global et stratégiques
65
3.3.2- Cohérence avec les orientations
nationales
65
CHAPITRE 4 : PLAN ET PROGRAMMES DE
DEVELOPPEMENT .............................
67
4.1- Résumé du cadre logique du
PDC
67
4.2 -Plan quinquennal d'actions de la commune de
Covè
68
4.3. Programmes de développement et
coûts
81
4.4. Programme de gestion des risques
environnementaux et sociaux
92
4.4.1- Objectifs
92
4.4.2-Synthèse des enjeux
environnementaux
92
4.4.3-Rappel des projets et programmes
92
4.4.4-Programme
de Limitation des Impacts
93
4.4.5-Budget
94
4.5- Plan de financement
95
CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE MISE EN
OEUVRE .................................................
97
5.1 Appropriation du PDC
97
5.2 Mobilisation des acteurs et partenaires
techniques et financiers
97
5.3 Mobilisation des ressources propres et
externes
98
5.3.1 Ressources propres
98
5.3.2 Mobilisation des ressources externes
98
5.4 Phasage de mise en oeuvre du PDC
99
5.5 Suivi et évaluation du PDC
99
5.5.1- Monitoring du PDC
99
5.5.2- Évaluation du PDC
100
5.5.3- Outils du suivi et d'évaluation du
PDC(Mise en place d'une base de données)
100
5.5.4 Coût du suivi-évaluation
101
5.6 Conditions nécessaires pour la
réussite de la mise en oeuvre du PDC
101
CONCLUSION
................................................................................................
104
ANNEXES
......................................................................................................105
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Déclivités de la
commune de Covè
3
Tableau 2 : Pédologie de la commune de
Covè
15
Tableau 3 : Répartition de la
végétation de la commune de Covè
16
Tableau 4 : Caractéristiques des
unités géomorphologiques de la commune de Covè
17
Tableau 5: Estimation de la population de
Covè pour l'année 2010
20
Tableau 6 : Superficie des différentes
occupations du sol de la commune de Covè
23
Tableau 7: Evolution des cultures de 2007 à
2010
25
Tableau 8: Liste des bas-fonds aménageables
pour la riziculture
26
Tableau 9 : Ménages et populations de la
commune
26
Tableau 10: Evolution de l'effectif du cheptel
28
Tableau 11 : Situation des carrières dans la
commune de Covè
29
Tableau 12 : Répartition des
différents types établissements sanitaires de la commune de
Covè
31
Tableau 13: Evolution du personnel de
l'hôpital de zone depuis 2006
31
Tableau 14 : Répartition des
établissements scolaires suivant les arrondissements de la commune de
Covè
32
Tableau 15: Besoins en infrastructures et en
équipements scolaires
34
Tableau 16: Services et profil du personnel
administratif de la commune de Covè
39
Tableau 17: Evolution des recettes et
dépenses de fonctionnement
49
Tableau 18: Evolution des recettes et
dépenses d'investissement
50
Tableau 19 : Consommation des ressources
mobilisées
51
Tableau 20: Evolution des principales composantes
et taux des recettes de fonctionnement recouvrées par la commune
51
Tableau 21: Principales composantes des ressources
d'investissement de la commune et leur évolution de 2006 à
2010
52
Tableau 22: Budgets prévisionnels de la
commune au cours des 5 prochaines années
53
Tableau 23 : Cohérence par rapport aux
objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD)
65
Tableau 24 : Cohérence par rapport aux
études nationales de perspectives à long terme (NLTPS)
66
Tableau 25: Cohérence par rapport à
la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la
Pauvreté (SCRP 2011- 2015)
66
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : CARTE ADMINISTRATIVE DE LA
COMMUNE
3
Figure 2 : RELIEF ET HYDROGRAPHIE
19
Figure 3: Structure de répartition des
âges de la population de Covè
21
Figure 4: Répartition par sexe et par
arrondissement de la population de Covè
21
Figure 5: Importance de la population agricole par
rapport à la population totale de Covè
26
Figure 6: Répartition budgétaire
pondérale des programme
91
SIGLES ET ACRONYMES
Acronymes
|
Définitions
|
AEV
|
Adduction d'Eau Villageoise
|
BF
|
Borne Fontaine
|
BTP
|
Bâtiments et Travaux Publics
|
CA
|
Chef d'Arrondissement
|
CCC
|
Communication pour un Changement de Comportement
|
CeCPA
|
Centre Communal de Promotion Agricole
|
COGEC
|
Comité de Gestion Communale
|
CS
|
Circonscription Scolaire
|
CSA
|
Centre de Santé d'Arrondissement
|
CSC
|
Centre de Santé Communal
|
DDPD
|
Direction Départementale de la Planification et du
Développement
|
DDSP
|
Direction Départementale de la Santé Publique
|
DPP
|
Direction de la Programmation et de la Prospective
|
EM
|
Ecole Maternelle
|
EPP
|
Ecole Primaire Publique
|
EQF
|
Ecole de Qualité Fondamentale
|
FADeC
|
Fonds d'Appui au Développement des Communes
|
FODEFCA
|
Fonds de Développement, de la Formation Continue et de
l'Apprentissage
|
FPM
|
Forage muni de Pompe à Motricité humaine
|
IMF
|
Institution de Micro Finance
|
INSAE
|
Institut National de Statistiques et d'Analyse Economique
|
MAEP
|
Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la
Pêche
|
OMD
|
Objectifs du Millénaire pour le Développement
|
PADME
|
Association pour la Promotion et l'Appui au Développement
des Micro Entreprises
|
PADSE
|
Projet d'Appui au Développement du Secteur de
l'Education
|
PAGEFCOM
|
Programme d'Appui à la Gestion des Forêts
Communales
|
PDC
|
Plan de Développement Communal
|
PEA
|
Point d'Eau Autonome
|
PNDCC
|
Programme National de Développement Conduit par les
Communautés
|
PNLS
|
Programme National de Lutte contre le SIDA
|
PPLS
|
Programme Plurisectoriel de Lutte contre le SIDA
|
PSRSA
|
Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole
|
PV
|
Procès-Verbal
|
RGPH
|
Recensement Général de la Population et de
l'Habitat
|
SBEE
|
Société Béninoise d'Energie Electrique
|
SDAC
|
Schéma Directeur d'Aménagement Communal
|
SH
|
Service d'Hygiène
|
SIG
|
Système d'Information Géographique
|
SONAFEL
|
Société Nationale des Fruits Et Légumes
|
UCCT
|
Union Communale des Conducteurs de Taxi-moto
|
UCP
|
Union Communale des Producteurs
|
UVS
|
Unité Villageoise de Santé
|
PREFACE DU MAIRE
«D'ici 2025, Covè est une commune bien
aménagée, prospère, solidaire, bien gouvernée avec
un climat social apaisé où les conditions
socio-économiques et culturelles des populations sont
améliorées».Telle est la vision de développement
de la commune de Covè. Le présent Plan de développement
communal s'inscrit dans cette vision en intégrant au mieux les
aspirations des populations pour les cinq ans à venir. Il est
élaboré en adéquation avec leSchéma Directeur
d'Aménagement Communal (SDAC) qui a servi de base et de source
d'informations et de données importantes dans la perspective de
développement exprimée dans la vision.
Ce plan a pu voir le jour grâce à l'appui
financier du Projet d'Appui à la Gestion des Forêts
Communales(PAGEFCOM) etaux efforts de tous les acteurs de la Commune.Il est le
produit d'une analyse et d'une projection collective de toutes les couches
socioprofessionnelles, les élus, la diaspora, les ONG et associations
actives dans la commune ainsi que les services techniques
déconcentrés.
Je saisis l'occasion pour remercier tous ces acteurs qui ont
oeuvré pour l'aboutissement heureux et consensuel de ce précieux
outil de développement. L'appui du PAGEFCOM nous a permis de mettre un
accent particulier sur les préoccupations environnementales dans cette
deuxième version de notre PDC en y intégrant la protection de
l'environnement et la gestion durable des ressources naturelles.
Ce plan de développement communal (2012 -2016), le
second pour notre Commune depuis l'avènement de la
décentralisation, présente beaucoup de défis. Mais tirant
leçon du caractère trop ambitieux des PDC première
génération, nous l'avons voulu réaliste et
réalisable en comptant d'abord sur nos propres ressources, puis sur le
soutien de nos partenaires.
Le conseil communal de Covè et moi-même, sommes
convaincus que si toutes les filles et tous les fils de Covè unissent
leurs efforts, nous pourrons atteindre les principaux résultats contenus
dans ce plan de développement.
C'est pourquoi, je voudrais exhorter tout le monde à
faire des promesses et à prendre des engagements pour réaliser
cet idéal qu'est la vision de notre commune afin que nous puissions,
ensemble une fois encore, relever ces défis.
Enfin, je voudrais inviter les partenaires au
développement, les responsables de projets et programmes de
développement, les ONG locales, nationales et internationales à
nous accompagner dans la concrétisation de ce PDC verdi afin d'assurer
un mieux-être pour toute la population de Covè.
Le Maire de COVE
Mesmin Comlan DOVONOU
RESUME : CONTENU DU PDC
Le Plan de Développement Communal de Covè est le
fruit d'un long processus consultatif au cours duquel tous les acteurs
impliqués dans le développement de cette localité ont
exprimé leur aspiration quant au devenir de leur commune.Le
présent PDC est structuré autour de cinq chapitres.
Le chapitre I fait état des
généralités sur la Commune de Covè, notamment sa
Géographie, son organisation administrative.
Le chapitre II aborde l'état actuel du
développement de la commune et fait le diagnostic qui a permis
d'identifier les enjeux majeurs du développement de la commune. Avant
les enjeux, les forces et les faiblesses liées au développement
de la commune ont été relevées. Au nombre des forces et
faiblesses, on note les points suivants :
· Covè dispose d'importants plans d'eau (fleuve,
rivières, bas-fonds) dont la plupart reste non exploitée et des
terres cultivables non suffisamment valorisées ;
· des carrières de sable, de gravier et de
latérite et de granite existent et constituent également des
ressources potentielles pour la commune mais les voies d'accès à
ces carrières ne sont pas praticables ;
· les principales activités économiques
menées dans la commune sont l'agriculture avec un important
réseau de transformation artisanale des produits agricoles, le commerce;
l'élevage et la pêche y sont peu développés et
viennent soutenir les autres activités;
· les problèmes d'appauvrissement des terres, des
conflits entre transhumants et agriculteurs, des inondations viennent miner le
développement de ces activités;
· les problèmes de déboisement accroissent
l'érosion des sols qui accentue le comblement des cours d'eau;
· la non organisation du secteur d'exploitation des
carrières laisse un champ libre à une exploitation anarchique des
carrières soumettant ainsi la protection de l'environnement;
· l'exode rural des jeunes au profit du métier de
zémidjan, lui-même très précaire, réduit
considérablement la production primaire ayant pour conséquences
le renchérissement des coûts qui accroît les
difficultés d'écoulement des produits de transformation et de
ceux des petits commerçants;
· d'autres problèmes environnementaux comme la
collecte et la gestion des déchets, l'érosion des ressources
forestières et fauniques, la dégradation des pistes se posent
avec acuité ;
· le déficit de cadre de concertation dynamique
pour le développement de la commune et les clivages politiciens sont les
autres freins qui minent le développement de Covè.
Le chapitre IIIest fondé sur les enjeux du diagnostic
et intègre la vision et les orientations stratégiques de
développement de la commune. Quatre grandes orientations
stratégiques ont été définies pour les cinq
prochaines années (de 2012 à 2016) ; il s'agit de :
· Orientation stratégique 1 :
Amélioration de la gouvernance et de la performance de l'administration
locale;
· Orientation stratégique 2 : Renforcement de
l'économie locale;
· Orientation stratégique 3 :
Amélioration de l'accès des populations aux services
sociocommunautaires de qualité;
· Orientation stratégique 4 : Gestion durable
des ressources naturelles et protection de l'environnement.
L'objectif global à atteindre pour la période de
2012 à 2016 dans la commune de Covè est d'améliorer
les conditions de vie des populations à travers le renforcement du cadre
institutionnel et la promotion du développement socio-économique
de la Commune.
Il découle des orientations stratégiques et de
l'objectif global, sept objectifs stratégiques déclinés en
actions prioritaires dont l'ensemble constitue l'essentiel du plan d'action
quinquennal contenu dans le chapitre IV.
Ce plan d'action est articulé en programmes de
développement comportant sept programmes assortis de coûts. Il
s'agit de :
· PROGRAMME 1 : Amélioration de la gouvernance et
de la performance de l'administration locale;
· PROGRAMME 2 : Création des conditions favorables
au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la
pêche;
· PROGRAMME 3 : Développement des activités
marchandes, artisanales et industrielles;
· PROGRAMME 4 : Amélioration de la couverture en
eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection sociale;
· PROGRAMME 5 : Amélioration de l'accès
à l'éducation et aux activités culturelles sportives et de
loisirs;
· PROGRAMME 6 : Conservation et restauration des
ressources naturelles;
· PROGRAMME 7 : Amélioration de la gestion de
l'espace communal.
Un programme de limitation des impacts des différents
projets constituant ces programmes a été prévu à
partir des effets environnementaux négatifs attendus.
Un schéma indicatif de financement a bouclé
cette partie.
Le cinquième et dernier chapitre aborde la mise en
oeuvre du PDC en mettant un accent sur la question du suivi et
évaluation.
Le coût de la mise en oeuvre du présent plan
quinquennal de développement de la commune de Covèest
estimé à Trois milliardscent seize millions
quatre-vingt-cinq mille (3 116 085000) francs CFA, prenant
en compte les différents programmes de développement, le
programme de limitation des impacts et les frais de suivi-évaluation.
INTRODUCTION
Selon les dispositions de la constitution béninoise en
ses articles 150 et 153 et l'article 84 de la loi 97-029 du 15 janvier 1999
portant organisation des communes en République du Bénin, la
commune élabore et adopte son plan de développement. Elle veille
à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en
vue d'assurer les meilleures conditions de vie à l'ensemble de la
population. C'est dans ce cadre que le Conseil Communal de Covè a
décidé de se doter de son PDC verdi en partenariat avec le
PAGEFCOM qui a recruté le Cabinet GDL Consulting pour l'assistance
technique à la réalisation de cet important outil de pilotage du
développement local.
L'objectif poursuivi dans cette entreprise
d'élaboration du PDC verdi est de permettre aux élus locaux et
à la population de concevoir leur projet commun de
société. De manière spécifique, le PDC verdi a
pour finalité de :
· responsabiliser les populations sur le
développement à la base,
· gérer rationnellement les ressources de la
commune avec une attention particulière aux ressources naturelles,
· doter la commune d'un outil de cadrage de l'ensemble
des actions de développement,
· élaborer les plans d'actions annuels et
trimestriels de la commune en tenant compte des besoins des différentes
couches socioprofessionnelles,
· servir d'outil de négociation avec les
partenaires au développement.
La méthodologie utilisée pour conduire le
processus d'élaboration du PDC verdi est participative. Celle-ci
responsabilise les représentants des couches socio professionnelles
à chaque étape du processus en leur donnant le rôle de
premiers acteurs du processus. Ce produit final (PDC 2) est donc le
résultat d'une analyse participative et documentaire de la situation
actuelle de la commune de Covè. Il fait état de toutes les
informations qui existent notamment les atouts, les contraintes, les
opportunités et menaces.
Ainsi, sur la base de l'analyse de la situation actuelle, la
vision partagée et les orientations stratégiques pour le
développement de la commune sont formulées ; des programmes
et projets d'actions assorties d'un dispositif de mise en oeuvre sont retenus
pour une période de 5 ans.
Le présent document de PDC verdi est structuré
comme suit :
· la présentation de la commune,
· le bilan diagnostic,
· la vision et les objectifs,
· le cadre logique,
· les projets prioritaires de la Commune,
· la programmation financière,
· le schéma de financement,
· le système de suivi évaluation.
La spécificité ici c'est l'existence d'un plan
de mitigation des impacts sur l'environnementdes différents projets. Les
différents rapports (rapport évaluation bilan PDC 1, rapport de
diagnostic avec profil environnemental, rapport de mission...) qui accompagnent
ce PDC font partie intégrante du document.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
L'approche méthodologique suivie par GDL Consulting a
été inspirée des principales phases du guide national
édité par le Ministère en charge de la
décentralisation pour l'élaboration des PDC
2ème génération. Elle met au coeur du
processus, les services communaux avec une forte participation de la
population. Elle est subdivisée en cinq (05) phases principales
structurées en plusieurs étapes dont certaines sont
imbriquées. Il s'agit de :
· la préparation ;
· le diagnostic ;
· la définition de la vision, des orientations
stratégiques, des objectifs et des stratégies ;
· la programmation et la définition de
mécanismes de mise en oeuvre et de suivi- évaluation ;
· l'adoption.
Phase n°1 : La préparation
Elle a commencé par la présentation de la
démarche d'élaboration proposée par le cabinet GDL
consulting et la prise de décision par une délibération du
conseil communal qui a mis en place un comité de pilotage par
arrêté communal. Les membres du comité de pilotage ont
été formés et se sont dotés d'un règlement
intérieur.
Une campagne d'information et de sensibilisation a
été organisée pour susciter et obtenir l'adhésion
de la population. Cette phase s'est terminée par la réalisation
d'un bilan évaluatif du PDC 1ère
génération dont le rapport a été
présenté et validé au cours d'un atelier communal.
Phase n°2 : Le diagnostic
Il a commencé avec la conception des différents
outils de collecte, la collecte d'informations et la revue documentaire,
l'implication des conseils d'arrondissements à travers les CA, toutes
choses qui ont conduit à l'atelier de restitution et de validation des
résultats du diagnostic au niveau communal.
§ L'analyse documentaire
L'analyse documentaire a consisté en une exploitation
et valorisation de la cartographie et des informations collectées
antérieurement dans le premier PDC et autres documents disponibles.
§ Les assemblées
d'arrondissement
Elles se sont tenues dans les huit (08) arrondissements de la
commune de Covè. Les participants à ces assemblées sont :
le Chef d'Arrondissement (CA) et tous les élus communaux de
l'arrondissement, tous les chefs des villages de l'arrondissement, trois (03)
membres du comité de pilotage, des responsables des services
déconcentrés de l'Etat de l'arrondissement, des personnes
ressources. Ces assemblées ont permis de faire la synthèse et la
hiérarchisation des problèmes, d'approfondir et de cartographier
des éléments du diagnostic dans chaque secteur, de recenser les
principaux problèmes de développement et de désigner deux
(02) délégués dont une femme.
§ L'atelier de diagnostic institutionnel et
d'analyse financière
Cet atelier a connu la participation des élus
communaux, des chefs des villages, des membres du comité de pilotage,
des représentants des services déconcentrés de l'Etat, des
personnes ressources, des élus communaux, des chefs des services de la
mairie, du receveur percepteur. Il a permis d'aborder les thématiques
relatives au fonctionnement de l'administration communale dans sa mission, sa
dynamique d'organisation et le management des services, au fonctionnement du
conseil communal et des services communaux, à la situation
financière et à l'analyse de l'évolution du budget de la
commune.
§ La collecte et l'analyse des données
complémentaires
La collecte des données complémentaires est
faite principalement au niveau des services déconcentrés, des
services communaux et autres structures intervenant sur le territoire de la
commune. L'analyse des données collectées a permis
d'élaborer des tableaux présentant l'état des lieux, la
problématique de développement de la commune, les zones
d'attention particulière, de déterminer les domaines de
concertation intercommunale.
Ces analyses ont porté sur des questions comme les
milieux naturel et humain, l'occupation de l'espace par les différentes
activités, les activités économiques, les questions
sociales, le profil de l'environnement, le genre et développement et
autres questions spécifiques.
§ L'atelier de validation du diagnostic
communal
Les résultats du diagnostic établi sont
présentés et validés au cours d'un atelier qui a permis
d'aboutir à un bilan diagnostic. Cet atelier a impliqué
différents acteurs de développement que sont les conseillers
communaux, les têtes couronnées et les leaders d'opinion, les
Services Déconcentrés de l'Etat (SDE), les chefs traditionnels et
notables, les responsables religieux, les représentantes des
organisations des femmes, le comité de pilotage, les
représentants de la société civile, les
représentants des acteurs économiques.
Phase n°3 : La définition de la
vision, des orientations stratégiques et des objectifs de
Développement
Elle s'est déroulée au cours d'un atelier
communal ayant regroupé les mêmes acteurs que l'atelier de
diagnostic au niveau communal. Pour définir la vision, les participants
ont été répartis en deux groupes. Chaque groupe est parti
de la vision définie lors de l'élaboration du SDAC et qui est
issu de la vision du PDC 1ère génération.
Après une mise en commun des propositions, la vision de la Commune a
été dégagée et validée.
Pour la définition des orientations
stratégiques, les forces, les faiblesses, les opportunités et les
menaces majeures ont été identifiées en lien avec la
vision. Par la suite, elles ont été classées dans un
tableau à double entrée présentant les forces, faiblesses,
opportunités, menaces et les principaux enjeux ou défis à
relever. Ce qui a permis de dégager les orientations stratégiques
internes et externes. De ces orientations stratégiques, ont
été déduits les objectifs et les résultats à
atteindre. La cohérence des objectifs définis a été
établie avec les OMD et les orientations nationales.
Phase n°4 : La programmation
Cette phase s'est déroulée en trois
étapes.
§ Réunion de groupes thématiques de
travail
Pour la définition des activités, il a
été constitué des groupes thématiques. Chaque
groupe a évolué par objectif spécifique pour
définir des activités concrètes et cohérentes
pouvant permettre d'atteindre chacun des résultats.
§ Réunions de programmation
Après la définition des activités, le
comité technique a analysé leur cohérence et leur
pertinence. Sur la base des travaux du diagnostic et des priorités
exprimées par les arrondissements, des hypothèses de
programmation ont été proposées. Les travaux
antérieurs de planification (la liste des projets prioritaires et la
liste des pistes prioritaires envoyées au gouvernement) ont
été aussi valorisés. Une réunion du comité
de pilotage élargie aux élus communaux a permis de formuler le
plan d'actions quinquennal et la planification financière du PDC.
§ Atelier communal de validation et de
définition des mécanismes de mise en oeuvre et de
suivi-évaluation
La synthèse de tous les résultats issus du
processus d'élaboration du PDC, à savoir : les données
d'état des lieux, la vision, les orientations, les objectifs de
développement définis et la programmation quinquennale, a permis
de réaliser une version provisoire du PDC. Cette version provisoire du
PDC a été multipliée et distribuée aux élus,
aux cadres du milieu et à la diaspora. La synthèse de cette
version provisoire de même que le dispositif institutionnel et les
mécanismes de mise en oeuvre et de suivi-évaluation ont
été présentés à un atelier communal de
validation. Cet atelier a regroupé les différents acteurs de
développement que sont les conseillers communaux, le comité de
pilotage, les chefs des services communaux, les représentants des
diverses associations, les représentantes des organisations des femmes,
les représentants des acteurs économiques, la diaspora, les
représentants des services déconcentrés de l'Etat, les
représentants de la Préfecture et de la Direction
Départementale de la Prospective et du Développement. Les
participants ont apporté des éléments pour
améliorer le fond et la forme du document. Les diverses contributions
ont été ensuite intégrées au document final.
Phase n°5 : L'adoption.
L'adoption a été un acte du conseil communal qui
a consacré à ce plan son statut juridico-administratif pour
être le cadre d'orientation des actions de développement de la
Commune pour les cinq ans à venir.
CHAPITRE 1 : DESCRIPTION DE
LA COMMUNE
1.1-Situation géographique et administrative
Situé au Sud-Est du département du Zou, la
Commune de Covè couvre une superficie de 525 km² et est
limitée au Nord par la Commune de Dassa-Zoumè, au Sud par les
Communes de Zogbodomè et Zagnanado, à l'Est par la Commune de
Zagnanado et à l'Ouest par les communes de Djidja, Za-Kpota et
Zogbodomè. La ville est située entre 2°58' de longitude Est
et 7°2,25' de latitude Nord (Carte 1). L'agglomération urbaine
couvre 55 km² et est distante respectivement de 44, 40 et 157 km des
villes d'Abomey, de Bohicon (chef-lieu de département) et de Cotonou.
La commune de Covè est composée de huit (08)
arrondissements subdivisés à leur tour en trente-six (36)
villages et quartiers de villes. Ainsi, on distingue les arrondissements
d'Adogbé, de Gounli, de Houèko, de Houen-Hounso, de
Laïta-Cogbé, de Naogon, de Soli et de Zogba. La carte
administrative, indique les limites de chaque arrondissement ainsi que les
différentes pistes qui desservent la commune.
1.2. Cadre physique
1.1.1 1.2.1- Relief, pluviométrie et hydrographie
1.1.1.1 1.2.1.1- Relief et
hydrographie
Le relief est constitué d'un vaste plateau monotone de
100 m d'altitude environ légèrement incliné vers le
Sud-Est, ce qui explique les effets de l'érosion. Le relief de la
commune de Covè est caractérisé par un
dénivelé d'environ 190 mètre entre le point le plus haut
et le point le plus bas. Il importe de noter que plus de 7 % du territoire
de la commune a une déclivité supérieure à 8 %
(Tableau 1).
Tableau 1 : Déclivités
de la commune de Covè
Déclivité
|
Recouvrement
|
Tranche
|
km2
|
%
|
0 - 2
|
94,9
|
21,1
|
2 - 5
|
251,9
|
56,1
|
5 - 8
|
69,5
|
15,5
|
8 - 15
|
23,1
|
5,1
|
15 - 30
|
8,6
|
1,9
|
30 - 60
|
0,9
|
0,2
|
Source : SDAC de Covè 2011
La commune de Covè se retrouve sur deux bassins
versants et est traversée par d'importants cours d'eau. La majeure
partie de la commune (375 km2, soit 84 %) se draine vers le
fleuve Zou à travers ses affluents à régime permanent
comme Koussin-Lélé, Towé, Laha, Loto,
Kètè, Wassa, Wantè, Fionzoun, le lac Nacava etc.... Le
reste de la commune (74 km2) est drainé vers le fleuve
Ouémé par le biais des cours d'eau comme Azommon, Laha, Logbo,
Ouassa, Gbagbassawa. Ce complexe hydrographique, constitue les principales
sources d'eau d'usage multiple pour la population.
1.1.1.2 1.2.1.2- Climat et
pluviométrie
La commune de Covè bénéficie d'un climat
de transition entre le subéquatorial et le tropical humide de type
Soudano-Guinéen. Les conditions climatiques permettent d'enregistrer une
moyenne pluviométrique annuelle qui varie de 900 mm à 1100 mm. La
commune bénéficie de deux saisons pluvieuses et de deux saisons
sèches mais la perturbation des huit dernières années a
insufflé au climat un rythme aléatoire, ce qui tend à
laisser penser à une réduction des saisons en une saison
pluvieuse et une saison sèche.
1.1.2 1.2.2-Géologie et
nature des sols
La géologie des matériaux de surface est
principalement caractérisée par des formations de gneiss
migmatique et de la limite Turonien-Coniacien (~91-89 Ma) qui sont
constituées de sables quartzeux avec graviers et argiles kaoliniques
subordonnés et/ou de grès ferrugineux. Des zones de
dépôts alluviaux (anciens et récents) constitués de
sables, argiles avec graviers subordonnés et de niveaux charbonneux sont
observées dans la portion sud de la commune. La portion Nord de la
commune est recouverte de quartzites, gneiss oeillé et porphyrites.
Finalement, la commune est parsemée de petites formations de granulite
avec deux pyroxènes, veine de roche basique, pegmatite, de marbre et de
l'époque Maestrichtien (environ de 70,6 à 65,5 Ma) qui sont
composées de sables, argiles, marnes et calcaires avec niveaux
charbonneux à la base.
Sur le plan pédologique, plus de 60 % de la commune est
recouverte de sols ferrugineux qui sont caractérisés par une
dominance des oxydes de fer en raison d'une altération encore
incomplète des minéraux primaires. Pour leur part, les sols
ferralitiques qui sont engendrés par une altération très
poussée des minéraux primaires se retrouvent sur environ 29 % de
la superficie de la commune (Tableau 2). Finalement, des sols
hydromorphes, c'est-à-dire engorgés d'eau de façon
temporaire ou permanente, sont situés dans la pointe sud de la commune.
Tableau 2 :
Pédologie de la commune de Covè
Sols
|
Recouvrement
|
km2
|
%
|
Sols ferrugineux tropicaux appauvris peu ferruginisés
sur embréchite et granite
|
247,1
|
55,0
|
Sols ferralitiques, modaux, sur sédiment meuble
argilo-sableux du Continental terminal
|
62,3
|
13,9
|
Sols ferralitiques, modaux, sur grès et matériau
colluvial
|
60,9
|
13,6
|
Sols hydromorphes à pseudo-gley sur matériau
alluvial argileux et sédiment argileux du Paléocène
|
32,8
|
7,3
|
Sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sur matériau
colluvial sableux et sablo-argileux
|
16,0
|
3,6
|
Sols hydromorphes à pseudo-gley sur matériau
alluvial sablo-limoneux à limono-argileux
|
10,7
|
2,4
|
Sols ferrugineux tropicaux appauvris sans concrétions
sur granite calco-alcalin à biotite
|
7,7
|
1,7
|
Sols ferralitiques, modaux, faciès induré sur
grés et sédiment argilo-sableux du Crétacé
|
6,9
|
1,5
|
Sols hydromorphes à gley sur matériau alluvial
argileux
|
2,2
|
0,5
|
Sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sur embréchite
et granite
|
1,3
|
0,3
|
Sols ferrugineux tropicaux à concrétions sur
embréchite
|
1,0
|
0,2
|
Source : SDAC deCovè, 2011
1.1.3 1.2.3-Végétation et faune
Le couvert végétal est principalement
caractérisé par de la savane arborée et arbustive et des
mosaïques de culture et de friches. De plus, des marécages sont
situés dans la pointe sud de la commune. Des zones de mosaïque de
culture et jachère sous palmiers sont localisées le long de la
frontière Est de la commune. Finalement, des petites zones de galerie
forestière, de forêt claire/savane boisée, plantation et de
forêt dense parsèment la commune.
Les principales spéculations sont la culture du
maïs en tête de rotation, le manioc, le niébé et
l'arachide. Le régime des pluies y est souvent perturbé
entraînant des changements dans les cycles annuels de production.
1.1.4 1.2.4-Zonage
géomorphologique
La commune de Covè se retrouve dans six(06)
unités géomorphologiques du pays. La partie Nord de la commune se
retrouve dans les pénéplaines inférieure et
supérieure caractérisées par des formations de gneiss. Des
collines et escarpements mineurs sont également situés dans ces
pénéplaines. Les plateaux du Nord occupent la partie Est de la
commune tandis que la partie Sud est localisée dans les vallées
de l'arrière-pays et les plateaux du sud.
Selon la carte du SIG - DPP/MAEP, la commune de
Covèfait partie de la zone agro-écologique des terres de barre
dont les principales spéculations sont la culture du maïs en
tête de rotation, le manioc, le niébé et l'arachide. Le
régime des pluies y est souvent perturbé entraînant des
changements dans les cycles annuels de production.
Tableau 3 :
Répartition de la végétation de la commune de
Covè
Couvert végétal
|
Recouvrement
|
km2
|
%
|
Savane arborée et arbustive
|
196,6
|
43,5
|
Mosaïque de culture et de jachère
|
179,5
|
39,7
|
Marécage
|
50,2
|
11,1
|
Mosaïque de culture et jachère sous palmiers
|
12,9
|
2,9
|
Galerie forestière
|
5,5
|
1,2
|
Forêt claire/savane boisée
|
3,8
|
0,8
|
Agglomération
|
2,1
|
0,5
|
Plantation
|
Insignifiant
|
Insignifiant
|
Plan d'eau
|
1,2
|
0,3
|
Forêt dense
|
0,2
|
Insignifiant
|
Source : SDAC de Covè 2011
Tableau 4 :
Caractéristiques des unités géomorphologiques de
la commune de Covè
Unité
|
Sous-unité
|
Recouvrement
|
km2
|
%
|
Pénéplaine inférieure
|
À gneiss
|
154,7
|
34,5
|
À gneiss/migmatite
|
34,5
|
7,7
|
Plateaux du nord
|
Pentes
|
95,0
|
21,2
|
Plaine indurée
|
5,2
|
1,2
|
Plateau
|
5,1
|
1,1
|
Vallées de l'arrière-pays
|
Zone sèche
|
29,4
|
6,5
|
Inondé/marécageux
|
24,9
|
5,5
|
Plaine inondable
|
10,2
|
2,3
|
Pénéplaine supérieure
|
À gneiss
|
51,4
|
11,4
|
Plateaux du sud
|
Plateau
|
35,5
|
7,9
|
Plan d'eau
|
<0,1
|
Insignifiant
|
Collines et escarpements mineurs
|
Colline gneissique
|
3,0
|
0,7
|
Source : SDAC de Covè 2011
Figure 1 : CARTE ADMINISTRATIVE DE LA
COMMUNE

Figure 2 : RELIEF ET HYDROGRAPHIE

1.3. Milieu humain
1.1.5 1.3.1- Répartition de la
population par arrondissement
Selon les résultats du Recensement
Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) 2002, la
population de Covè est estimée à 34 442 habitants
avec un taux d'accroissement annuel de 0,92 %, la densité étant
de 82,4 habitants/km². Aujourd'hui, la population doit avoisiner le nombre
de 39 831 avec une densité de 96 habitants/km², la population
urbaine représentant environ 52 % de la population totale. Sur le plan
démographique, Covè a un taux d'accroissement annuel moyen
faible : 0,92 % (entre 1992 et 2002) résultant de l'effet
conjugué d'une absence de projets de développement de la commune
et de l'exode en direction des grands centres urbains (Bohicon, Cotonou, etc.).
L'analyse du poids démographique des arrondissements de
la commune de Covè montre que les tendances démographiques
observées en 2002 sont maintenues avec désormais pour :
· l'arrondissement de Naogon, un effectif de population
probablement supérieur à 8 000 habitants suivi de
près par celui de Houen-Hounso;
· les arrondissements d'Adogbé, de Gounli, de
Zogba et probablement celui de Lainta-Cogbé ont un effectif de
population compris entre 5 000 et 6 000 habitants ;
· les arrondissements de Houéko et Soli sont
très peu peuplés avec respectivement moins de 4 000 et
2 500 habitants.
Le poids démographique moyen des arrondissements de la
commune de Covè oscille entre 4 000 et 6 000 habitants par
arrondissement. Ce constat sur le poids démographique des
arrondissements de la commune de Covè traduitle caractère rural
des arrondissements qui sont sans dynamique démographique forte. A titre
de comparaison, un arrondissement comme celui de Godomey à Abomey-Calavi
à un poids démographique qui dépasse celui de l'ensemble
de la commune de Covè.
Tableau
5:Estimation de la population de Covè pour l'année
2010
Arrondissement
|
Population (Année 2010)
|
Houêko
|
3 600
|
Adogbé
|
5 900
|
Gounli
|
5 400
|
Houen-Hounso
|
7 700
|
Laïnta-Cogbé
|
4 700
|
Naogon
|
8 000
|
Soli
|
2 200
|
Zogba
|
5 200
|
Source : Projection faite
à partir des données du RGPH 3
1.1.6 1.3.2. Structure de la
population
La structure par groupe d'âges de la population montre
que la proportion des personnes âgées est encore très
marginale, par contre la tranche des 10-14 ans est la mieux
représentée dans tous les arrondissements.
Figure 3: Structure de répartition des
âges de la population de Covè

Source : RGPH 3,
INSAE, 2002.
Les principaux groupes
socioculturels sont : les Fon, groupe socioculturel majoritaire de la
commune à 98,6 % ; viennent ensuite minoritairement les Adja
(0,5 %), des Yoruba (0,4 %) et autres groupes (0,3 %). Sur le plan religieux,
80,6 % de la population de la commune s'adonnent aux pratiques religieuses
ancestrales «religions traditionnelles», 11,0 % sont des
catholiques, 0,5 % sont des protestants, 0,2 % sont des musulmans et
7,7 % pratiquent d'autres formes de religions.
Figure 4: Répartition par sexe et par
arrondissement de la population de Covè

Source : RGPH 3, INSAE, 2002
1.1.7 1.3.3. Migrations
La commune est confrontée à une faible
immigration mais à une forte émigration. Les immigrations
concernent d'une part les populations Adjas qui viennent s'installer dans la
commune pour cultiver les terres fertiles situées le long du fleuve
Couffo et, d'autre part, les quelques rares commerçants Ibos et Haoussas
qui s'installent dans la commune pour faire des affaires. Dans tous les cas, la
proportion de population immigrée est loin de compenser les
émigrations qui sont de type pendulaire, saisonnier, temporaire et
définitif.
L'émigration pendulaire se fait dans le cadre de la
recherche d'opportunités commerciales au niveau des marchés comme
Glazoué, Tchetti, Parakou, Cotonou, etc. Elles concernent surtout les
commerçants de produits agricoles. Les émigrations
saisonnières se font vers les régions des Collines et sont
relatives aux activités agricoles dans le but de trouver des terres
fertiles et/ou de trouver des opportunités d'emploi de salariés
agricoles. Les émigrations temporaires sont pratiquées
principalement par les tradi-praticiens qui vont s'installer dans les villes
(comme Cotonou, Abidjan, Libreville et autres) pour offrir leurs prestations
à des prix élevés. Enfin, les émigrations
définitives sont aussi observées et sont justifiées par
des problèmes familiaux ou des contraintes d'emploi ou la recherche de
débouchés économiques meilleurs.
CHAPITRE 2 : ÉTAT
ACTUEL DE DEVELOPPEMENT
2.1. Diagnostic spatial
1.1.8 2.1.1-Modes d'accès aux
terres
Les
modes d'accès à la terre sont l'héritage, l'achat, le
métayage, la location, l'emprunt et rarement la donation. Les femmes
accèdent à la terre seulement par achat.
1.1.9 2.1.2- Occupation du sol
La
savane arbustive est le type d'occupation du sol couvrant le plus de superficie
et elle est principalement observée dans la portion Nord de la commune.
Les mosaïques de champ et friches occupent près du quart de la
commune et se retrouvent essentiellement dans la partie Sud de la commune. Les
zones de savane arborée et de reboisement sont les troisième et
quatrième occupations du sol les plus importantes en termes de
superficies et se retrouvent principalement dans la partie Nord de la commune.
Les plantations de palmiers couvrent un peu plus de 2 % et parsèment la
commune. Les zones bâties sont observées principalement dans
l'agglomération de Covè et les forêts galerie le long de la
rivière Zou.
Au total, les zones caractérisées par des
forêts claires, périmètre aménagé, plantation
d'anacardiers, sol dénudé ou végétation
clairsemée, savane boisée, plage sablonneuse, affleurement
rocheux, orangeraie, emprise de route et de mangrove recouvrent au total moins
de 1 % de la commune.
Tableau 6 : Superficie des
différentes occupations du sol de la commune de Covè
Occupation de sol
|
Recouvrement
|
km2
|
%
|
Savane arbustive
|
224,41
|
49,8
|
Mosaïque champ et jachère
|
110,24
|
24,5
|
Savane arborée
|
43,81
|
9,7
|
Reboisement de rente ou forestier
|
28,92
|
6,4
|
Formation marécageuse
|
17,38
|
3,9
|
Plantation de palmiers à huile ou de cocotiers
|
11,16
|
2,5
|
Zone bâtie
|
7,27
|
1,6
|
Forêt galerie
|
4,47
|
1,0
|
Forêt claire
|
1,26
|
0,3
|
Périmètre aménagé
|
0,39
|
0,1
|
Plantation d'anacardiers
|
0,24
|
0,1
|
Sol dénudé ou végétation
clairsemée
|
0,23
|
0,1
|
Savane boisée
|
0,22
|
Insignifiant
|
Plage sablonneuse
|
0,13
|
Insignifiant
|
Affleurement rocheux
|
0,07
|
Insignifiant
|
Orangeraie
|
0,06
|
Insignifiant
|
Emprise de route
|
0,03
|
Insignifiant
|
Mangrove
|
0,02
|
Insignifiant
|
Source : SDAC de
Covè 2011
1.1.10 2.1.3- Conflits fonciers
Il existe des conflits inter communaux sur les limites et des
conflits de propriété sur les limites à l'intérieur
de la commune. Il est important de noter l'existence des conflitsde limites
administratives sur des superficies importantes évoqués par les
responsables communaux entre la commune de Covè et celle de Zagnanado.
Ce conflit est né de la scission de l'arrondissement de Banamè
dont une partie avoisinant 3 000 ha se retrouverait dans la commune de
Covè.
2.2. Diagnostic de
l'économie locale
Les principales activités économiques
sont l'agriculture, la chasse et la pêche qui occupent près
de 50 % des populations résidentes. Le commerce et les secteurs des
services et des industries manufacturières sont également des
activités importantes dans la commune. Le secteur industriel est
inexistant. On note que le secteur informel est plus marqué que le
secteur formel. Ce secteur informel est surtout représenté par
les activités tertiaires de commerce de produits alimentaires et
manufacturés tandis que le secteur formel est représenté
par le secteur public (services déconcentrés de l'État),
la SBEE, la SONEB, Bénin Télécom SA.
1.1.11 2.2.1-L'agriculture
1.1.11.1 2.2.1.1- Secteur de l'agriculture
Ce secteur englobe toutes les activités de production
végétale, l'aménagement des bas-fonds à des fins de
production et d'élevage, et la transformation des produits agricoles.
Le nombre de ménages agricoles est de 3 379 pour
une population totale de 19 220 agriculteurs. Les agriculteurs sont
retrouvés surtout dans les arrondissements de Laïnta-Cogbé,
Houen-Hounso, Naogon et Soli. La taille moyenne des ménages est, selon
le recensement de 2002, de 5,2 personnes par ménage dans la commune.
Cette taille moyenne varie d'un arrondissement à un autre. Les
ménages agricoles représentent 55,8 % des ménages de la
commune et ont une taille moyenne de 5,7 personnes par ménage. Par
ailleurs, il faut noter que les modes d'accès à la terre sont
l'héritage, l'achat, le métayage, la location, l'emprunt et
rarement la donation. Les femmes accèdent à la terre seulement
par achat.
· Production végétale
Les statistiques agricoles montrent que moins de la
moitié (40,54%) de la superficie cultivable de la Commune est
exploitée pour la production végétale. Les terres
étant surexploitées et le niveau d'accès aux intrants
faible, on assiste à une baisse considérable de la
fertilité des sols ; ce qui explique des rendements très bas
enregistrés au niveau des cultures. Le manque de variétés
améliorées, les pratiques agricoles de gestion de la
fertilité des sols et l'épuisement accentué des terres,
surtout les terres de barre ainsi que des pratiques de contrôle
phytosanitaire sur les plantations d'agrumes inadaptées sont aussi des
facteurs qui affectent la production. Les principales productions sont
l'arachide qui occupe 39,9 % des superficies cultivées annuellement et
le maïs qui occupe 19,1 % des superficies. Les cultures vivrières
produites varient d'un arrondissement à un autre. Houen-Hounso est
spécialisé dans les cultures maraîchères tandis que
Adogbé produit le maïs, le riz, le manioc, le haricot, le sorgho,
etc. À Laïnta-Cogbé, c'est surtout la patate, le maïs,
le taro et l'arachide alors qu'à Naogon l'arachide, le manioc, les
fruits, le haricot, le sorgho, le maïs et le riz sont
privilégiés. Les inondations répétées et le
lessivage des terres agricoles limitent leur exploitation.
Tableau 7: Evolution des cultures de 2007
à 2010
Cultures
|
2007-2008
|
2008-2009
|
2010-2011
|
Sup (Ha)
|
Rdt (Kg/Ha)
|
Prod (T)
|
Sup (Ha)
|
Rdt (Kg/Ha)
|
Prod (T)
|
Sup (Ha)
|
Rdt (Kg/Ha)
|
Prod (T)
|
Maïs local
|
2050
|
850
|
1743
|
2092
|
1000
|
2092
|
891
|
1050
|
935,5
|
Maïs amélioré
|
713
|
900
|
986
|
250
|
1900
|
475
|
2282
|
2100
|
4792
|
Sorgho
|
146
|
700
|
102
|
0
|
0
|
0
|
49,7
|
700
|
34,8
|
Riz
|
178
|
4000
|
712
|
239
|
5178
|
1237,5
|
312
|
5000
|
1560
|
Manioc
|
3170
|
12000
|
38040
|
525
|
10000
|
5250
|
832
|
10000
|
8320
|
Patate douce
|
7
|
3500
|
24
|
13
|
2850
|
37,05
|
14,5
|
3000
|
43,5
|
Igname
|
-
|
-
|
-
|
0
|
0
|
0
|
12
|
12000
|
144
|
Taro
|
13
|
3000
|
39
|
28
|
2050
|
57,4
|
0
|
0
|
0
|
Niébé
|
1800
|
500
|
899
|
1730
|
525
|
908,3
|
1255
|
650
|
815,8
|
Voandzou
|
07
|
450
|
4
|
4
|
600
|
2,4
|
21
|
600
|
12,6
|
Soja
|
06
|
450
|
3
|
55
|
800
|
44
|
101,5
|
800
|
81,2
|
Dohi
|
17
|
400
|
7
|
12
|
350
|
4,2
|
52,5
|
600
|
31,5
|
Pois d'angol
|
25
|
350
|
8
|
10
|
300
|
3
|
57
|
450
|
25,7
|
Tomate
|
100
|
3000
|
300
|
50
|
3000
|
150
|
18
|
3000
|
54
|
Piment
|
87
|
350
|
30
|
14
|
350
|
4,9
|
13
|
500
|
6,5
|
Goussi
|
24
|
350
|
8
|
18
|
350
|
6,3
|
12
|
350
|
4,2
|
Arachide local
|
7065
|
500
|
3530
|
3980
|
950
|
3781
|
3008
|
850
|
2557
|
Arachide améliorée
|
154
|
600
|
93
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Gombo
|
96
|
1200
|
115
|
16
|
1200
|
19,2
|
20
|
1200
|
24
|
Coton
|
846
|
900
|
76,14
|
180
|
825
|
148,5
|
4
|
1300
|
5,2
|
Palmier à huile
|
-
|
-
|
-
|
80
|
6
|
480
|
-
|
-
|
-
|
Palmier sélectionné
|
-
|
-
|
-
|
10
|
-
|
-
|
4
|
-
|
-
|
Ananas
|
-
|
-
|
-
|
1,25
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Source : SDAC de Covè 2011
Les bas-fonds occupent de vastes superficies dans la commune
et constituent une opportunité encore sous-valorisée. Les
problèmes d'accès au foncier d'une part, d'organisation pour
effectuer des aménagements d'autre part, et enfin de la faiblesse des
capacités d'investissement des individus expliquent que, sans
facilitation et appui extérieurs, les producteurs ne parviennent pas
à réaliser ne serait-ce que des aménagements sommaires.
Pourtant, les expériences du seul bas-fond aménagé
à Coussin-Lélé montrent que la productivité des
terres peut y atteindre un niveau élevé. Notons que le
maraîchage est développé dans certains arrondissements
pourvus de cours d'eau. Cette activité est surtout pratiquée par
les femmes. Le tableau 8 ci-dessous montre les bas-fonds à
aménager pour la riziculture ou le maraîchage.
Tableau 8: Liste des bas-fonds
aménageables pour la riziculture
Nom du bas-fond
|
Localisation
|
Superficie estimée en (Ha)
|
Koussin-Lélé
|
Adogbé
|
150
|
Logbo
|
Laïnta
|
102
|
Wassa
|
Cogbé
|
500
|
Houézounkpa
|
Houen
|
75
|
Laha
|
Toué
|
20
|
Kanté
|
Naogon
|
25
|
Total
|
-
|
872
|
Source : SDAC de Covè 2011
Figure 5: Importance
de la population agricole par rapport à la population totale de
Covè

Source : SDAC de
Covè 2011
Tableau 9 :Ménages et populations
de la commune
Arrondissement
|
Population totale
|
Population agricole
|
Nbre de ménage
|
Pop 2002
|
Taille ménage
|
Nbre de ménage
|
Pop 2002
|
% Pop agricole
|
Taille ménage
|
Adogbé
|
874
|
4 772
|
5.4
|
330
|
1 993
|
41.8
|
6.0
|
Azèhounholi
|
359
|
2 273
|
6.3
|
108
|
832
|
36.6
|
7.7
|
Domè
|
191
|
1 055
|
5.5
|
56
|
324
|
30.7
|
5.8
|
Voli
|
324
|
1 444
|
4.5
|
166
|
837
|
58.0
|
5.0
|
Gounli
|
815
|
4 334
|
5.3
|
252
|
1 624
|
37.5
|
6.4
|
Ahito
|
171
|
797
|
4.7
|
86
|
492
|
61.7
|
5.7
|
Domè
|
218
|
1 034
|
4.7
|
65
|
357
|
34.5
|
5.5
|
Hounholi
|
212
|
1 147
|
5.4
|
32
|
257
|
22.4
|
8.0
|
Kpagoudo
|
214
|
1 356
|
6.3
|
69
|
518
|
38.2
|
7.5
|
Houen-Hounso
|
1 247
|
6 243
|
5.1
|
766
|
4 212
|
67.5
|
5.5
|
Agbangnahoué
|
239
|
1 304
|
5.5
|
164
|
984
|
75.5
|
6.0
|
Azonholi
|
240
|
1 098
|
4.6
|
103
|
519
|
47.3
|
5.0
|
Dahoué
|
99
|
564
|
5.7
|
61
|
385
|
68.3
|
6.3
|
Dawigon
|
29
|
149
|
5.1
|
18
|
103
|
69.1
|
5.7
|
Gandahogon
|
220
|
1 080
|
4.9
|
139
|
729
|
67.5
|
5.2
|
Seslamè
|
146
|
737
|
5
|
109
|
610
|
82.8
|
5.6
|
Toué
|
274
|
1 311
|
4.8
|
172
|
882
|
67.3
|
5.1
|
Houèko
|
507
|
2 929
|
5.7
|
201
|
1 341
|
45.8
|
6.7
|
Houndo
|
369
|
2 184
|
5.9
|
168
|
1 087
|
49.8
|
6.5
|
Yénanwa
|
138
|
745
|
5.4
|
33
|
254
|
34.1
|
7.7
|
Lainta-Cogbé
|
770
|
3 790
|
4.9
|
688
|
3 413
|
90.1
|
5.0
|
Bagon
|
147
|
739
|
5
|
136
|
698
|
94.5
|
5.1
|
Dèkpada
|
178
|
804
|
4.5
|
153
|
696
|
86.6
|
4.5
|
Lainta-Adja
|
126
|
582
|
4.6
|
118
|
544
|
93.5
|
4.6
|
Lainta-Aga
|
179
|
913
|
5.1
|
160
|
825
|
90.4
|
5.2
|
Makpégon
|
140
|
752
|
5.4
|
121
|
650
|
86.4
|
5.4
|
Naogon
|
1 331
|
6 434
|
5.1
|
647
|
3 730
|
58.0
|
5.8
|
Aizondo
|
178
|
1 218
|
6.8
|
143
|
1 103
|
90.6
|
7.7
|
Athogon
|
457
|
2 124
|
4.6
|
248
|
1 235
|
58.1
|
5.0
|
Houèton
|
314
|
1 202
|
3.8
|
49
|
213
|
17.7
|
4.3
|
Houéyiho
|
57
|
299
|
5.2
|
6
|
47
|
15.7
|
7.8
|
Naogon Aga
|
325
|
1 591
|
4.9
|
201
|
1 132
|
71.2
|
5.6
|
Soli
|
345
|
1 746
|
4.9
|
155
|
925
|
53.0
|
6.0
|
Soli-Abayahoué
|
46
|
222
|
4.8
|
25
|
125
|
56.3
|
5.0
|
Soli-Aga
|
149
|
823
|
5.5
|
76
|
498
|
60.5
|
6.6
|
Soli-Agossouhoué
|
95
|
449
|
4.7
|
32
|
200
|
44.5
|
6.3
|
Soli-Vèmè
|
55
|
252
|
4.6
|
22
|
102
|
40.5
|
4.6
|
Zogba
|
833
|
4 194
|
5.0
|
340
|
1 982
|
47.3
|
5.8
|
Sekondjakpa
|
146
|
704
|
4.8
|
36
|
179
|
25.4
|
5.0
|
ZogbaFonli
|
260
|
1 370
|
5.3
|
124
|
720
|
52.6
|
5.8
|
Zogbaakpatchihoué
|
195
|
1 010
|
5.2
|
84
|
522
|
51.7
|
6.2
|
Zogoli
|
232
|
1 110
|
4.8
|
96
|
561
|
50.5
|
5.8
|
Total général
|
6 722
|
34 442
|
5.2
|
3 379
|
19 220
|
55.8
|
5.7
|
Source : SDAC Covè 2011
1.1.12 2.2.2-L'élevage
L'élevage est sous développé et non
intégré à l'agriculture. Il ne constitue pas encore une
source de revenu complémentaire substantielle pour les producteurs car
il est conduit de façon extensive et soumis aux épizooties. Des
actions pour développer des pratiques d'élevage plus intensives
et rémunératrices et la diversification des espèces
élevées sont à envisager.
L'évolution du cheptel se présente comme
suit :
Tableau 10: Evolution de l'effectif du
cheptel
Espèces
|
2007-2008
|
2008-2009
|
2009-2010
|
Caprins
|
5 225
|
5 356
|
5 490
|
Ovins
|
2 612
|
2 677
|
2 744
|
Porcins
|
1 959
|
2 008
|
2 058
|
Volailles
|
11 754
|
12 048
|
12 349
|
Source : SDAC de Covè 2011
1.1.13 2.2.3-La pêche
La pêche est une activité marginale dans la
commune de Covè. Elle est pratiquée par certains de façon
assez destructive sans que les autres pêcheurs ne parviennent à
prévenir certaines pratiques qui finalement réduisent la
production au détriment de tous. Par ailleurs, les déboisements
des berges et la mise en culture des lits des cours d'eau provoquent leur
érosion et leur ensablement. Ces cours d'eau sont parfois
gérés par des comités de pêche.
Toutefois, il existe des zones piscicoles et des plans d'eau
qu'on peut valoriser pour la pêche notamment à Toué,
Laïta, Houen, Dahoué, Aga, Bagon.
1.1.14 2.2.4- L'agroforesterie et l'exploitation forestière
La commune dispose d'une seule forêt naturelle dans
l'arrondissement de Laïnta-Cogbé.
Cette forêt permet de développer des
activités comme l'exploitation des essences forestières, la
fabrication de charbon, les bois d'oeuvre et de services. Les taxes
d'exploitation permettent à la commune de disposer de revenus
supplémentaires.
1.1.15 2.2.5- L'artisanat et la transformation des produits
agricoles
Plusieurs milliers de femmes à Covè se livrent
aux activités de transformations agroalimentaires et de commerce de
produits vivriers. Une des spécialités reconnues de la zone est
la transformation de l'arachide en galettes et en huile, dont les
qualités organoleptiques sont reconnues et recherchées par les
consommateurs. Néanmoins, ces produits sont menacés par la
concurrence des huiles industrielles à base de matières
premières peu coûteuses comme la graine de coton.
1.1.16 2.2.6- L'exploitation minière et carrières
La commune de Covè dispose de carrières de sable
dans presque tous les arrondissements. Les gisements miniers les plus
importants (granite, kaolin, sables, latérite) ne sont pas
exploités du fait de l'impraticabilité des pistes d'accès,
du manque de concasseur (granite), de la méconnaissance de l'utilisation
de certains matériaux comme le kaolin. Malgré leur faible niveau
d'exploitation, les carrières entraînent la dégradation du
sol et la destruction des cultures. Elles sont également source de
conflits entre les exploitants.
Tableau 11 : Situation des
carrières dans la commune de Covè
Type
|
Localisation
|
Arrondissement
|
Carrière de sable
|
Tous les villages
|
Laïnta-Cogbé
|
Atanmougo, Wansègo, Lèkpètègo,
Lahago
|
Houen- Housso
|
Goko
|
Adogbé
|
Agbantègo, Kantègo
|
Naogon
|
Carrière de gravier
|
Guézounvo
|
Laïnta
|
Atanmougo, Lahago
|
Houen- Housso
|
Gbaogo, Sovinzoungo, Towégo, Adouwégo, Koussin,
|
Adogbé
|
Kantè, Ahonhouinzoun, Towégo, Houètogo
|
Naogon
|
Carrière d'argile
|
Gbaogo,
|
Houen- Housso
|
Sovinzoungo,
|
Adogbé
|
Kinogo
|
Adogbé
|
Carrière de latérite
|
Guézoungo
|
Laïnta
|
Vla, Gbaogo, Abohounli
|
Houen- Housso
|
Agonhounkponon, Kantègo, Ahonwinzoun
|
Naogon
|
Vivigo
|
Adogbé
|
Gisement de calcaire
|
Agbanyianhoué
|
Houen- Housso
|
Hounviguéli
|
Houèko
|
Affleurement de granite
|
Toué (exploité)
|
Houen- Housso
|
Kinogo (non exploité)
|
Adogbé
|
Source : SDAC Covè 2011
1.1.17 2.2.7-L'industrie
Il n'existe pas d'industrie dans la commune de Covè.
1.1.18 2.2.8- Le
commerce
Le commerce occupe une place non négligeable dans la
commune et est pratiqué en majorité par les femmes. Le chef-lieu
de la commune est traversé par une route Inter-états, ce qui fait
d'elle un véritable carrefour d'échanges des produits vivriers et
autres produits manufacturés.La commune dispose de sept marchés
au total, soit un marché quotidien, cinq marchés saisonniers et
un grand marché à caractère régional qui constitue
le carrefour des échanges entre arrondissements et entre communes
voisines. Ce marché est situé au bord de la voie
bitumée ; ce qui constitue un avantage car il attire les
commerçants. Le marché de Covè est assez animé mais
trop exigu et vétuste. Alors que la route ABOK constitue une
opportunité pour l'intensification du commerce, ce marché risque
de perdre sa place s'il ne propose pas des conditions de mise en marché
plus adaptées.
1.1.19 2.2.9- Le
tourisme
Le potentiel touristique de la commune de Covè est
insignifiant et n'est nullement valorisé.
1.1.20 2.2.10- Les infrastructures routières et
équipements marchands
La commune de Covè
présente une insuffisance de voies d'accès de la
périphérie vers le centre. La majorité des voies
existantes se trouvent encore dans un état dégradé.
L'insuffisance et la dégradation des voies font que
certaines zones de la commune sont enclavées et restent inaccessibles en
certaines périodes. Ceci rend difficile le transport inter
arrondissement en général et le transport des produits agricoles
en particulier.
Globalement, la commune est desservie par deux types de
voie : les voies de communication : routes Inter-états, routes
nationales et les voies de desserte urbaine qui ont subi une forte action
érosive des eaux de ruissellement. L'assainissement pluvial est quasi
inexistant, seule la route Inter-états ABOK est revêtue
(bitumée) et assainie.
Les voies de desserte urbaine ne sont pas revêtues et
sont dans un état de dégradation avancée due
essentiellement à l'érosion par l'eau de ruissellement. Les plus
importantes font l'objet de reprofilage et de rechargement. Il est important de
noter que certaines artères de la ville de Covè seront
aménagées (Pavées ou rechargées en terre avec
ouvrage de drainage des eaux) dans le cadre du Projet d'Appui à la
Réalisation des Travaux Urbains de Voirie et d'Assainissement (PARVA)
9ème FED.
1.1.21 2.2.11- Les
infrastructures de communication
La commune est couverte par les réseaux GSM dans tous
les arrondissementset un réseau téléphonique Bénin
Télécom assez satisfaisant. La téléphonie
cellulaire y est aussi présente.
2.3. Services
sociocommunautaires
1.1.22
2.3.1-Service et infrastructures d'électricité
Le réseau de la Société Béninoise
d'Électricité (SBEE) existe dans tous les arrondissements de la
commune, surtout au niveau des chefs-lieux. On compte aujourd'hui environ
1 512 abonnés dans la commune de Covè.
1.1.23 2.3.2-
Service et infrastructures d'hydraulique et d'assainissement
Le réseau SONEB est présent dans tous les
arrondissements de la commune sauf dans l'arrondissement de
Laïnta-Cogbé. Il existe aussi des forages qui sont tous non
fonctionnels sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé qui en
compte six. La population qui n'a pas accès au réseau SONEB,
compte tenu d'un certain nombre de facteurs économiques, s'approvisionne
aux différents puits présents dans la commune. Il existe dans la
commune beaucoup de dépotoirs sauvages et pas de site de traitement des
déchets.La commune urbaine dispose d'un réseau d'eau potable
SONEB Covè (648 abonnés).
1.1.24 2.3.3-
Service et infrastructures de santé
Malgré la présence d'infrastructures sanitaires
publiques présentées dans leTableau 12 ci-dessous, les
populations de Covè fréquentent peu les centres de santé
publics et préfèrent s'en remettre aux agents de cabinets
privés qui n'ont pas toujours une qualification qui leur permet
d'exercer la profession. Par exemple, l'hôpital de zone qui est un
hôpital de référence, le taux de fréquentation des
autochtones est de 30%, les patients viennent pour la plupart du
Nigéria, de Pobè, de Bohicon, de Zogbodomè ou de
Za-Kpota.
Tableau 12 :
Répartition des différents types établissements
sanitaires de la commune de Covè
Arrondissements
|
Hôpital
|
CSA
|
CSC
|
Maternité
|
Dispensaires
|
Cabinet privé
|
Centre confessionnel
|
Houêko
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
0
|
Adogbé
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Gounli
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Houen-Houso
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
0
|
Laïnta-Cogbé
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Naogon
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Soli
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
Zogba
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
1
|
2
|
0
|
5
|
3
|
3
|
1
|
Source : SDAC de Covè 2011
Notons tout de même que l'hôpital de zone ne
dispose pas suffisamment du personnel nécessaire à la prise en
charge de tous les malades. Le tableau 13 montre l'évolution depuis
2006.
Tableau 13: Evolution du personnel de
l'hôpital de zone depuis 2006
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
Médecins gynécologues
|
02
|
02
|
02
|
02
|
02
|
01
|
Chirurgiens
|
00
|
00
|
01
|
01
|
00
|
01
|
Sages-femmes
|
05
|
05
|
05
|
05
|
05
|
05
|
Infirmiers spécialistes
|
02
|
02
|
02
|
02
|
04
|
04
|
Infirmiers généralistes
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17
|
17
|
Anesthésistes
|
02
|
02
|
02
|
02
|
02
|
03
|
Radiologues
|
00
|
00
|
00
|
00
|
00
|
02
|
Source : SDAC de Covè 2011
Le centre de promotion sociale s'occupe de la protection de
l'enfance, de la réadaptation et de l'intégration des personnes
handicapées, de la promotion de la femme et du genre et enfin de la
protection sociale.
Les femmes, même si elles sont bien formées sur
l'alimentation à donner à leurs enfants, ne sont en mesure
d'appliquer ces conseils qu'avec l'appui du mari et/ou un revenu propre. Or
beaucoup de jeunes mères n'ont pas les capacités
financières à démarrer une activité
génératrice de revenus. Le Ministère de la Famille met
à leur disposition une ligne de crédit à laquelle elles
n'ont pas accès facilement, faute d'information, d'appui à se
constituer en groupe de caution solidaire et à se faire faire les
pièces nécessaires pour postuler.
Le suivi pondéral et nutritionnel est assuré par
des femmes des communautés (relais communautaires) sous la supervision,
en partie, du centre de promotion sociale, en partie, des ONG. Leur
capacité d'intervention est limitée et dépendante des
fluctuations des apports d'aide alimentaire externe.
1.1.24.1 2.3.3.1- Acteurs de
développement
Les principaux acteurs de développement local sont le
Maire et le Conseil Communal, les chefs de villages et le conseil villageois,
les chefs d'arrondissement. A ceux-ci, il faut ajouter le personnel des
structures déconcentrées de développement, les
autorités traditionnelles, les acteurs de la société
civile et des organisations paysannes.
1.1.25 2.3.4-
Service et infrastructures d'éducation
Le Tableau 14suivant
présente la situation des infrastructures éducatives dans la
commune. Selon les enquêtes EMICOV de 2007, le taux net de scolarisation
au primaire est de 96,5 % et le taux d'alphabétisation des plus de 15
ans est de 41.1 %. En termes de ratio fille-garçon, le nombre de filles
pour 10 garçons au primaire est de 9,9 et ce nombre chute à 5,3
au secondaire.
Tableau 14 :
Répartition des établissements scolaires suivant les
arrondissements de la commune de Covè
Arrondissement
|
École maternelle Privée
|
École maternelle Publique
|
École primaire publique
|
École primaire privée
|
Collège public
|
Collège privé
|
Centre d'alphabétisation
|
Autre
|
Houèko
|
0
|
1
|
10
|
2
|
1
|
1
|
0
|
1
|
Adogbé
|
0
|
1
|
4
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
Gounli
|
0
|
1
|
4
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
Houen-Hounso
|
0
|
1
|
5
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
Laïnta-Cogbé
|
0
|
1
|
3
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
Naogon
|
1
|
1
|
5
|
0
|
1
|
0
|
1
|
1
|
Soli
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Zogba
|
1
|
1
|
4
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
2
|
7
|
38
|
3
|
4
|
3
|
2
|
3
|
Source : SDAC de Covè 2011
La majorité de la population de Covè, aussi bien
hommes que femmes, restent encore analphabètes. Les femmes et les jeunes
préfèrent pour la plus part apprendre le français
plutôt que leur langue maternelle, ce qui explique en partie, la faible
participation aux initiatives mises en place pour l'alphabétisation de
ces populations en langue. Beaucoup abandonnent avant d'atteindre le niveau de
la post-alphabétisation. Une autre raison de la faiblesse des
performances est liée à la fois à une offre
réduite, les maîtres alphabétiseurs se lassant du
bénévolat, et au découragement des apprenants, qui ne
voient pas l'utilité de leurs efforts. Il y a finalement peu de
documents, même officiels, dans la langue qu'ils apprennent ce qui rend
utile immédiatement leurs nouvelles aptitudes. Même chez les
apprentis, le diplôme d'alphabétisation n'est pas une composante
de leur diplôme de fin d'apprentissage.
Les maris voient d'un mauvais oeil les efforts de leurs
épouses qui les éloignent parfois de leurs tâches
domestiques et champêtres.
Tableau 15: Besoins en infrastructures et
en équipements scolaires
N° d'ordre
|
ECOLES:
Noms et Localisation
|
EFFECTIFS DES ECOLIERS
|
SALLES DE CLASSE
|
Besoins en Infrastructures (Magasins, Bureau, Latrines,
Salles de classes)
|
Nombre de Tables-bancs existants
|
Besoins
Réels
|
G
|
F
|
T
|
Matériaux définitifs
|
Matériaux Précaires
|
Documents de Propriétés
|
1
|
EPP/ADOGBE/A ARR ADOGBE
|
180
|
147
|
327
|
6
|
|
acte de donation
|
latrines + clôture
|
92
|
71
|
2
|
EPP/ADOGBE/B ARR ADOGBE
|
211
|
176
|
387
|
6
|
|
|
latrines + clôture
|
121
|
80
|
3
|
EPP/ADOGBE/C ARR ADOGBE
|
157
|
120
|
277
|
3
|
|
|
01 module de 3 classes+ bureau + magasin+ latrines
|
63
|
|
4
|
EPP/ADOGBE CHATEAU ARR ADOGBE
|
58
|
64
|
122
|
|
3
|
acte de donation
|
02 modules de 3 classes +bureau + magasins
|
28
|
72
|
5
|
EPP/ AHITO ARR GOUNLI
|
99
|
81
|
180
|
|
6
|
|
02 modules de 3 classes +bureau + magasins
|
74
|
20
|
6
|
EPP/AZONMONGO ARR ADOGBE VILLAGES AZEHOUNHOLI
|
44
|
27
|
71
|
|
2
|
acte de donation
|
01 module de 3 classes+ bureau +magasin+ latrines
|
14
|
35
|
7
|
EPP/COVE-A ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI
|
132
|
102
|
234
|
6
|
|
|
Latrines
|
91
|
26
|
8
|
EPP/COVE-B ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI
|
115
|
125
|
240
|
6
|
|
attestation de possession
|
01 module de 3 classes a besoin d'être
réfectionné
|
70
|
70
|
9
|
EPP/COVE-C ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI
|
147
|
101
|
248
|
6
|
|
acte de donation
|
réfection de tout le plancher des 02 modules +
renouvellement des portes et fenêtres
|
02 places: 29; 3 places:62
|
40
|
10
|
EPP/COVE-D ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI
|
126
|
134
|
260
|
6
|
|
|
01 module de 03 classes a besoin d'être
réfectionné
|
118
|
20
|
11
|
EPP/COVE-E ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI
|
117
|
138
|
255
|
6
|
|
attestation de possession
|
salle polyvalente pour les réunions
|
126
|
20
|
12
|
EPP/COVE-F ARR HOUEKO QUARTIER ZOGBODJI
|
64
|
64
|
128
|
3
|
3
|
attestation de possession
|
01 module de 03 salles de classe
|
85
|
65
|
13
|
EPP/DOVI-COGBE/A
|
177
|
110
|
287
|
6
|
|
|
01 magasin
|
169
|
50
|
14
|
EPP/DOVI-COGBE/B ARR LAINTA-COGBE VILLAGE DOVI-COGBE
|
127
|
78
|
205
|
0
|
6
|
|
02 modules de 3 classes +bureau + magasins
|
95
|
10
|
15
|
EPP/GOUNLI/A ARR GOUNLI
|
105
|
83
|
188
|
6
|
|
acte de donation
|
Latrines + magasin
|
121
|
20
|
16
|
EPP/GOUNLI/B ARR GOUNLI
|
106
|
96
|
202
|
6
|
|
acte de donation n°4e/024/SG/BAGD du 18/04/1994
|
|
90
|
25
|
17
|
EPP/HOUIN-A ARR HOUEN-HOUNSO
|
262
|
203
|
465
|
6
|
|
acte de l'autorité chargée de l'administration
|
Latrines
|
108
|
30
|
18
|
EPP/HOUIN-B ARR HOUEN-HOUNSO
|
159
|
138
|
297
|
6
|
|
Ar n°4e/004/SG-BAGD du 10/05/2000
|
|
155
|
60
|
19
|
EPP/HOUIN-C ARR HOUEN-HOUNSO
|
119
|
120
|
239
|
3
|
3
|
|
01 module de 03 salles de classe
|
39
|
93
|
20
|
EPP/HOUNSO-A ARR HOUEN-HOUNSO
|
175
|
165
|
340
|
4
|
2
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
88
|
50
|
21
|
EPP/HOUNSO-B ARR HOUEN-HOUNSO
|
187
|
131
|
318
|
7
|
|
|
|
178
|
|
22
|
EPP/KETEGADJI ARR ADOGBE
|
84
|
93
|
177
|
3
|
3
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
124
|
50
|
23
|
EPP/KINWEGO ARR ADOGBE
|
56
|
45
|
101
|
|
2
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
124
|
50
|
24
|
EPP/LAINTA-COGBE-A ARR LAINTA-COGBE
|
143
|
111
|
254
|
6
|
|
|
|
103
|
25
|
25
|
EPP/LAINTA-COGBE-B ARR LAINTA-COGBE
|
56
|
65
|
121
|
|
3
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
48
|
33
|
26
|
EPP/NAOGON-A ARR NAOGON
|
168
|
132
|
300
|
6
|
|
acte de donation
|
latrines + bureau
|
92
|
22
|
27
|
EPP/NAOGON-B ARR NAOGON
|
155
|
157
|
312
|
6
|
|
acte de donation
|
|
150
|
30
|
28
|
EPP/NAOGON-C ARR NAOGON
|
83
|
70
|
153
|
|
3
|
acte de donation
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
20
|
57
|
29
|
EPP/SOLI-A ARR SOLI
|
136
|
142
|
278
|
3
|
3
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau + latrines
|
120
|
180
|
30
|
EPP/SOLI-B ARR SOLI
|
154
|
125
|
279
|
6
|
|
acte de donation
|
Latrines
|
120
|
20
|
31
|
EPP/SOLI-C ARR SOLI
|
108
|
104
|
212
|
|
6
|
|
02 modules de 3 classes +bureau + magasins
|
48
|
75
|
32
|
EPP/TODO ARR ZOGBA
|
91
|
96
|
187
|
3
|
3
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
xxx
|
xxx
|
33
|
EPP/TOKPLEGBE-A QUARTIER HOUETON
|
159
|
156
|
315
|
6
|
|
|
latrines
|
119
|
le rangement par classe
|
34
|
EPP/TOKPLEGBE-B QUARTIER HOUETON
|
169
|
149
|
318
|
3
|
3
|
acte de donation
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
238
|
21
|
35
|
EPP/TOKPLEGBE-C QUARTIER HOUETON
|
135
|
141
|
276
|
1
|
5
|
|
02 modules de 3 classes + bureau + magasins+ latrines
|
47
|
130
|
36
|
EPP/TOUE ARR HOUIN-HOUNSO
|
112
|
93
|
205
|
6
|
|
|
Réfectoire + cuisine
|
124
|
|
37
|
EPP/YENAWA ARR HOUEKO
|
53
|
47
|
100
|
3
|
|
acte de donation
|
01 module de 03 salles de classe + latrines
|
72
|
|
38
|
EPP/ZOGBA/A ARR ZOGBA
|
108
|
140
|
292
|
3
|
|
acte de donation
|
|
134
|
48
|
39
|
EPP/ZOGBA/B ARR ZOGBA
|
152
|
140
|
292
|
6
|
|
acte de donation
|
Latrines
|
125
|
20
|
40
|
EPP/ZOGBA/C ARR ZOGBA
|
122
|
131
|
253
|
3
|
3
|
acte de donation
|
01 module de 03 salles de classe
|
82
|
50
|
41
|
EPP/ZOGBA/D ARR ZOGBA
|
105
|
78
|
183
|
4
|
|
|
01 module de 03 salles de classe + magasin + bureau
|
20
|
71
|
42
|
EPP/ZOUNSEGO ARR ADOGBE
|
98
|
50
|
148
|
3
|
3
|
acte de donation
|
01 module de 03 salles de classe + latrines
|
58
|
42
|
43
|
EM/ADOGBE ARR ADOGBE
|
42
|
41
|
83
|
1
|
|
|
01 module d'une section
|
|
01 salle de classe
|
44
|
EM/COVE-CENTRE AR HOUEKO
|
42
|
46
|
88
|
1
|
1
|
|
02 modules de classes+01 magasin + 01 bureau + latrines
|
|
60 chaisettes
|
45
|
EM/GOUNLI ARR GOUNLI
|
59
|
43
|
102
|
|
3
|
|
03 modules de classes+01 magasin + 01 bureau + latrines
|
73 chaisettes+37 tablettes
|
50 chaisettes + 60 tablettes
|
46
|
EM/HOUIN ARR HOUIN-HOUNSO
|
37
|
37
|
74
|
1
|
|
|
01 module de classes + 01 magasin + 01bureau + latrines
|
|
|
47
|
EM/LAINTA-COGBE AR LAINTA-COGBE VILLAGE ADJA
|
33
|
36
|
69
|
|
2
|
|
01 module de classe + 01 magasin + 01 bureau + latrines
|
|
25 chaisettes + 20 tablettes
|
48
|
EM/NAOGON AR NAOGON
|
42
|
53
|
95
|
|
2
|
|
01module de 02 classes + magasin + bureau + latrines
|
24 tablettes
|
50 tablettes
|
49
|
EM/ZOGBA ARR ZOGBA QUARTIER AKPATCHIHOUE
|
19
|
25
|
44
|
1
|
|
|
01module de 02 classes + magasin + bureau + latrines
|
24 tablettes + 48 chaisettes
|
40 tablettes+ 60 chaisettes
|
Source :Services de la Mairie
1.1.26 2.3.5-
Service et équipements administratifs
L'évolution politique et administrative de la
commune de Covè peut se retracer à travers trois (03) grandes
périodes au cours desquelles, elle a successivement eu le statut de
District rural puis de Sous-préfecture. Sous l'impulsion du renouveau
démocratique et de la décentralisation, Covè est devenue
Commune de plein exercice depuis les élections locales de
décembre 2002 qui ont permis de la doter d'un organe
délibérant, le Conseil Communal de 11 membres élus
pour 5 ans et d'un organe exécutif constitué par la mairie et les
bureaux d'arrondissement.
L'administration de la mairie est dirigée par le Maire
et ses deux Adjoints, tous membres du Conseil Communal. Ils sont les garants de
l'application des décisions du CC, et sont responsables de
l'administration et du développement communal. Chaque Arrondissement
dispose d'un bureau dirigé par un Chef d'Arrondissement.
La mairie dispose pour son fonctionnement des services
administratifs, financiers et techniques. Au total, neuf (09) agents de toutes
les catégories animent le bureau de la Mairie et chaque arrondissement
est doté d'un secrétaire administratif.
Les différents services et le profil du personnel de la
Mairie de Covè se présentent comme suit :
Tableau
16:Services et profil du personnel administratif de la commune de
Covè
N° d'ordre
|
Service
|
Nom et Prénom de l'agent
|
Profil
|
1
|
Secrétariat Général
|
AHOUANGAN K. Frédéric
|
Attaché des services administratifs
|
2
|
Service Technique
|
SAVI C. Hermann
|
Ingénieur des travaux publics
|
3
|
Service des Affaires Financières
|
AITCHEDJI W. Kpèdé
|
Attaché des services financiers
|
4
|
Service des Affaires Domaniales et Environnementales
|
OUENSOU AHIDJE Geneviève
|
Préposée des services administratifs
|
5
|
Service des Affaires Economiques
|
DJENONTIN DOVONOU F. O. Angeline
|
Contrôleur des services financiers
|
6
|
Service Planification et Développement Local
|
ADANGNIHOUN A. Philippe Néri
|
Titulaire d'une Licence en Statistique Econométrie
|
7
|
Service de l'Information, de la Documentation et des
Archives
|
AKODO Constance
|
Préposée des services administratifs
|
8
|
Service des Affaires Générales et Sociales
|
HOUENOUKPO Louis
|
Secrétaire Adjoint des services administratifs
|
9
|
Service de la Transmission
|
KOSSOUHO Innocent
|
Secrétaire Adjoint des services administratifs
|
Dans l'ensemble, les services de la mairie et les bureaux des
arrondissements souffrent d'insuffisance de personnel qualifié et
d'équipements adéquats et modernes.
Les travaux de construction des locaux de la mairie sont en
cours d'achèvement et les bureaux de la plupart des arrondissements en
cours de réfection.
L'administration communale travaille avec l'appui
technique des services publics et sociétés
déconcentrés de l'Etat. Ces services physiquement
implantés sur le territoire de la commune se présentent comme
suit :
- le Centre de Santé de la Commune (CSC);
- le Centre de Promotion Sociale (CPS);
- la Circonscription Scolaire (CS);
- le Centre Communal pour la Promotion Agricole (CeCPA);
- le Service des Impôts;
- la Recette Perception;
- le Service de l'Alphabétisation;
- la poste et télécommunication;
- la SBEE et la SONEB;
- la Brigade de la gendarmerie;
- le Commissariat de police.
Les infrastructures administrativesdénombrées
dans la commune de Covè sont de plusieurs catégories.
Les arrondissements de Houêko, d'Adogbé et de
Zogba sont les arrondissements de concentration des structures administratives.
Le bureau de la mairie, la résidence du maire, le CeCPA et l'Union
Communale des Producteurs (UCP) se trouvent à
Adogbé.L'arrondissement de Houéko regroupe le commissariat,
l'orphelinat, le service des impôts et le bureau des postes. À
Zogba on retrouve la gendarmerie, la recette perception et la circonscription
scolaire. A Houen-Hounso, on retrouve le Centre de Promotion Sociale (CPS) et
le bureau de coordination de l'alphabétisation. Chaque arrondissement
dispose d'un bureau d'arrondissement. Les arrondissements de Gounlin, Soli et
Laïnta-Cogbé sont les moins pourvus en infrastructures.
1.1.27 2.3.6-
Services et équipements de sécurité
Aujourd'hui, les populations de Covè se sentent plus en
sécurité qu'il y a cinq ans grâce aux visites et
patrouilles organisées plus fréquemment par les agents de
sécurité (gendarmerie et police). L'existence de trois postes de
sécurité respectivement à Toué, Naogon sur l'axe
Covè - Gbannanmey et Gounli. La gendarmerie de Covè compte
actuellement :
· 02 sous-officiers supérieurs;
· 08 sous-officiers subalternes;
· 05 hommes de rang.
Le taux de criminalité a diminué mais la peur
des populations à dénoncer certains bandits et criminels reste
toujours grande. Le climat sécuritaire pourrait être meilleur si
le secteur n'était pas confronté à certains
problèmes comme l'insuffisance du nombre des agents de
sécurité (policiers et gendarmes compris) dans la Commune,
l'insuffisance des moyens mis à leur disposition et le mauvais
éclairage de la ville.
1.1.28 2.3.7-
Secteur de l'artisanat et de la formation professionnelle
L'orientation professionnelle des artisans ne correspond plus
aux besoins des demandeurs de leurs services. Il y a une pléthore de
maîtresses couturières, coiffeuses, soudeurs et menuisiers, alors
que l'économie locale a besoin de spécialistes dans les domaines
comme ceux des constructions rurales et urbaines, de la petite
mécanisation agricole et agro-alimentaire, des aménagements de
bas-fonds et pistes, etc.
1.1.29 2.3.8-
Urbanisation
Les infrastructures administrativesdénombrées
dans la commune de Covè sont de plusieurs catégories.
Les arrondissements de Houêko, d'Adogbé et de
Zogba sont les arrondissements de concentration des structures administratives.
Le bureau de la mairie, la résidence du maire, le CeCPA et l'Union
Communale des Producteurs (UCP) se trouvent à Adogbé
l'arrondissement de Houéko regroupe le commissariat, l'orphelinat, le
service des impôts et le bureau de poste. À Zogba on retrouve la
gendarmerie, la recette perception et la circonscription scolaire. A
Houen-Hounso, on retrouve le Centre de Promotion Sociale (CPS) et le bureau de
coordination de l'alphabétisation. Chaque arrondissement dispose d'un
bureau d'arrondissement. Les arrondissements de Gounlin, Soli et
Laïnta-Cogbé sont les moins pourvus en infrastructures. On note
égalementla création de structure hôtelières
modernes et de débits de boisson ainsi que l'accroissement du nombre des
infrastructures marchandes, scolaires et sanitaires.
Le réseau SONEB est présent dans tous les
arrondissements de la commune sauf dans l'arrondissement de
Laïnta-Cogbé. Il existe aussi des forages qui sont tous non
fonctionnels sauf dans l'arrondissement de Laïnta-Cogbé qui en
compte six. La population qui n'a pas accès au réseau SONEB,
compte tenu d'un certain nombre de facteurs économiques, s'approvisionne
aux différents puits existant dans la commune.
Le réseau de la Société Béninoise
d'Énergie Électrique (SBEE) existe dans tous les arrondissements
de la commune, surtout au niveau des chefs-lieux.
1.1.30 2.3.9- La commune et les
territoires frontaliers
1.1.30.1 2.3.9.1- Ressources
partagées
La commune de Covè partage le fleuve Zou avec la
commune de Za-Kpota. Les deux communes peuvent développer des
stratégies d'exploitation et de protection de cette ressource eau. La
commune pourrait s'associer à Zagnanado pour partager des services ou
développer ensemble des terroirs riverains. Le litige actuel sur la zone
Nord de Covè faisant corps avec la commune de Zagnanado rend
hypothétique cette éventuelle collaboration. Ce litige est
né du découpage administratif de 1978 créant la commune de
Covè. Il existe également des conflits de propriété
sur les limites à l'intérieur de la commune.
1.1.30.2 2.3.9.2-
Intercommunalité
Les projets d'intercommunalité souffrent de
problèmes de leadership et de conflits frontaliers avec les communes
voisines. Les communes de Covè, Ouinhi et Zagnanado veulent toutes
être capitales de la région Agonli et abriter l'hôpital de
zone pour le pays.
2.4. Diagnostic
environnemental
1.1.31 2.4.1-
Éléments du diagnostic spécifique
1.1.31.1 2.4.1.1- État des ressources naturelles
2.4.1.1.1- Les forêts, la faune et la
flore
Le couvert végétal de la commune de Covè
est principalement caractérisé par la savane arborée et
arbustive, des mosaïques de culture et des terres en friche
localisées le long de la frontière Est de la commune. Il existe
également des marécages pour la plupart situés dans la
pointe Sud de la commune et de petites zones de galerie forestière, de
forêt claire ou savane boisée et des plantations d'arbres.
La commune dispose d'une seule forêt naturelle dans
l'arrondissement de Laïnta-Cogbé et où se développent
des activités comme l'exploitation des essences forestières,des
bois d'oeuvre et de services, la fabrication de charbon.
Par rapport à l'état de ces ressources
naturelles, la tendance est à la dégradation, aussi bien du fait
de l'agriculture extensive, de la recherche permanente du bois de feu et du
charbon, principales sources d'énergie culinaire. Cependant, on assiste
à la reconstitution de certains écosystèmes par des
plantations et des aménagements divers grâce à
l'intervention de projets comme PAGEFCOM. Selon l'état des lieux, la
déforestation est plus accentuée dans la partie Nord de la
commune (les arrondissements de Naogon et d'Adogbé), tandis qu'au Sud le
phénomène est moins remarquable (l'arrondissement de
Laïnta-Cogbé).
A ces formations végétales s'ajoutent plusieurs
ilots de forêts sacrées d'importance culturelle communale à
savoir, les galeries forestières Kponzoun, Fionzoun, Ninhouinzoun,
Logbozoun, Dovozoun. D'autres types de forêts sacrées existent
dans tous les arrondissements. Il s'agit des Orozoun (sauf dans
l'arrondissement de Gounli) et des Dokounnonzoun qui méritent
d'être préservées et enrichies.
La faune sauvage qu'abritent ces formations, en dépit
du fait qu'elle est bien diversifiée, est cependant soumise à de
fortes pressions occasionnées par la chasse. La sauvegarde de la
biodiversité animale et végétale dépendra donc de
la sauvegarde et de la protection de ces écosystèmes.
2.4.1.1.2- Les ressources minières
La commune de Covè dispose de carrières de sable
dans presque tous les arrondissements.
L'exploitation de ces carrières est anarchique et non
réglementée par les autorités communales qui ne s'en
tiennent qu'à la perception de taxes sur les voyages de sable et des
autres ressources minières.
Il existe aussi dans la commune des carrières de
latérite, de gravier également exploitées de la même
façon. Quant au granite, il est exploité occasionnellement par
des sociétés ayant en charge le bitumage des routes.
Du fait des exploitations anarchique et non
règlementées de ces carrières, on enregistre des cas
d'excavations béantes, sans projet de restauration des sites, des
dégradations des pistes de desserte avec des risques d'accident. Elles
sont également source de conflits entre les exploitants.
2.4.1.1.3- Le sol
La population, étant en majorité paysanne
à dominance agricole non associée à l'élevage, sur
une superficie limitée, il en résulte une surexploitation des
terres, avec des variétés non améliorées et des
techniques agricoles rudimentaires inadaptées. Les sols
épuisés perdent leur fertilité et de surcroît sont
soumis à l'érosion poussée.
Les sols hydromorphes des bas-fonds sont, quant à eux
parfois soumis à des inondations répétées et au
lessivage qui rendent leur exploitation limitée faute de technique
appropriée.
Le niveau de la nappe souterraine étant très
profond (>30m), les ressources en eau souterraine sont
préservées des pollutions dues aux déversements en surface
de matières polluantes.
2.4.1.1.4- Les ressources en eau
Le fleuve Zou traverse la commune de Covè,
précisément sur sa limite ouest. Ce sont les arrondissements
d'Adogbé, Naogon, Houen-Hounso, Lainta-Cogbé qui
bénéficient de la présence de plans d'eau. Cette richesse
a permis le développement des activités de pêche. Le fleuve
et certains lacs sont gérés par des comités de pêche
contrairement aux rivières pour lesquelles l'accès est libre avec
des possibilités de retenues d'eau pour développer des cultures
de contre saison. Ces cours d'eau sont surtout confrontés aux
problèmes d'ensablement et d'envasement. Ce phénomène se
trouve accentué par le déboisement des berges. L'utilisation par
certains pêcheurs d'engins hors norme est souvent à l'origine de
conflits entre pêcheurs.
Le niveau de la nappe souterraine étant très
profond (>30m), les ressources en eau souterraine sont
préservées des pollutions dues aux déversements en surface
de matières polluantes.
1.1.31.2 2.4.2.2. La gestion du cadre de vie
2.4.2.2.1- Production et gestion des
déchets
L'inexistence d'un système de collecte et de gestion de
déchets ménagers et assimilés crée de
sérieux problèmes d'assainissement à l'intérieur
des agglomérations urbaines. Plusieurs tas permanents d'immondices sont
observés en plein marché et aux voisinages des maisons dans la
commune de Covè. A ce jour il est à noter que la mairie ne
dispose d'aucun domaine ni parcelle devant servir de lieu de regroupement ni de
traitement ou d'enfouissement des déchets. L'organisation de la collecte
et de la gestion des déchets constituent donc l'un des défis
importants à relever au niveau de la commune.
Il est à noter qu'actuellement, des projets de
lotissement sont en cour dans la plupart des Arrondissements et qu'il urge de
prévoir des espaces pour la gestion des déchets et
l'aménagement d'espaces verts.
2.4.2.2.2- Assainissement et espace
vert
Dans la commune de Covè, les eaux de ruissellement
provoquent la dégradation des voies, ce qui, en milieu urbain,
perturbent la circulation et provoquent des dégâts sur les
bâtiments. Il est alors nécessaire de freiner la vitesse de
ruissellement de ces eaux par des travaux de canalisation. Cet état des
pistes constitue l'un des facteurs favorisant le comblement des bas-fonds et
cours d'eau.
Aussi est-il nécessaire de souligner que l'abattage des
arbres des abords des rues, et l'inexistence de programme de reboisement de ces
abords accroît énormément les risques d'érosion
poussée des pistes qui ne résistent pas longtemps même
après recharge et reprofilage.
La commune ne dispose pas d'espace vertintra-urbain pour la
détente et le divertissement des populations, en même que les
cours d'école et des lieux publics se dénudent davantage sans
souci majeur de réhabilitation malgré l'accroissement de la
chaleur pendant les saisons sèches annonçant ainsi les effets des
changements climatiques.
En ce qui concerne les ouvrages d'assainissement privé
lié à l'évacuation des excréta, il faut noter que
le problème ne se pose pas, car les concessions et les maisons disposent
pour la plupart des latrines à fosses sèches et profondes.
1.1.32 2.4.2-
Éléments du diagnostic transversal
1.1.32.1 2.4.2.1- Le secteur productif et l'environnement
2.4.2.1.1- L'agriculture l'élevage et la
pêche et leur impact sur l'environnement
En l'état actuel de son développement, la
commune de Covè reste une commune rurale dont l'activité
principale des populations repose sur l'agriculture pluviale extensive et la
transformation des produits agricoles et dérivés.
L'exigüité des terres, doublée de leur infertilité
limitent cette activité à une agriculture de subsistance dont
certains produits comme l'arachide reste insuffisants à la consommation
locale.
L'élevage et la pêche, dans leur ensemble
demeurent marginaux. Seuls les éleveurs transhumants de bovins
détiennent des troupeaux plus ou moins importants et dont les passages
occasionnent souvent des conflits entre eux et les cultivateurs.
A ce stade de développement du secteur primaire dans la
commune, il serait exagéré d'évoquer une quelconque
pollution liée aux intrants agricoles et aux déjections et autres
déchets animaux. Cependant, la dégradation des sols liée
à une surexploitation et à un déficit d'apport de fumier
demeure le principal problème environnemental engendré par ce
secteur. Ainsi, tout projet d'appui au secteur, avant d'être porteur
d'espoir devra viser avant tout la qualité nutritionnelle des sols.
2.4.2.1.2- Le commerce, l'industrie, l'artisanat
et le tourisme et leur impact sur l'environnement
L'industrie et le tourisme restent les secteurs les plus
inexistants dans la commune. A ce titre point d'effet quant à
l'environnement.
En ce qui concerne le commerce et l'artisanat, ils viennent
à la suite du secteur primaire. En dehors du commerce des produits
agricoles dont les résidus ne dépassent guère le pouvoir
d'auto recyclage naturel, il faut noter que le commerce des produits
manufacturés, pour la plupart issus du secteur informel,
génère des déchets non biodégradables d'emballages,
de sachets plastiques, de boîtes de conserves et d'autres déchets
encombrants et dangereux comme piles, batteries et accumulateurs. L'artisanat,
notamment les salons de coiffure dame, les mécaniciens auto, moto, les
tailleurs et couturiers et autres métiers, sont aussi sources de
déchets dont les plus redoutables sons les huiles usagés, les
mèches. Par rapport à l'ensemble de ces déchets, ce qui
les rend redoutable est plus l'inexistence de cadre institutionnel et
organisationnel de leur gestion que leur importance. Ainsi, ce qu'il urge de
faire est la mise en place d'un cadre organisationnel de gestion de ces
déchets d'une manière adéquate et adaptée aux
conditions économiques et environnementales de la commune.
2.4.2.1.3- L'exploitation minière et son
impact sur l'environnement
Actuellement, le secteur de l'exploitation minière est
limité aux carrières de sable, de graviers et de latérite
et fonctionne en dehors de toute règlementation et de toute
organisation, ni associative, ni administrative. Tout individu disposant d'un
moyen de s'acheter un terrain ou une parcelle recouvrant la mine peut se
mettre, sans aucune formalité administrative, ni de reconnaissance,
à creuser et à vendre la matière et, c'est quand un camion
transportant la ressource est surpris par un agent collecteur de taxe ou une
autorité, que le conducteur est astreint à payer une taxe
préalablement fixée par les autorités communales. Ainsi,
une anarchie caractérise le secteur offre le lit une dégradation
désordonnée de l'environnement cautionnée par les
autorités communales contre la perception de quatre à six mille
francs par camion de six et dix roues. Ce qu'il urge de faire est alors la
règlementation du secteur et son organisation suivant un mode
approprié et profitable à l'ensemble de la communauté.
2.4.2.1.4- Autres activités d'exploitation
forestière et leur impact
Il faut noter à ce niveau, qu'en dépit de la
prérogative accordée à la commune par la loi quant
à la gestion des ressources forestières, le paradoxe de
l'exclusivité du domaine réservé aux forestiers demeure
d'actualité et l'implication des autorités communales dans la
gestion de l'exploitation reste marginale. Ainsi celles-ci n'ont pratiquement
aucun regard sur les exploitants forestiers officiellement reconnus de leur
ressort territorial. Ces derniers n'ont à faire qu'avec les forestiers.
Faute d'organisation de ces exploitants et leur faible implication dans la
gestion des ressources dont ils dépendent, ces derniers se sentent peu
concernés par la protection la sauvegarde la promotion et la
pérennisation desdites ressources pour les générations
futures. Du coup, une érosion et une dégradation continue des
forêts et ressources forestières s'observent dans la commune. Avec
les effets des risques liés aux changements climatiques qui se font de
plus en plus sentir, il conviendrait de créer un cadre de concertation
et d'action dynamique entre ces trois catégories d'acteurs afin de
promouvoir une exploitation durable des ressources forestières et la
sauvegarde de l'environnement.
1.1.32.2 2.4.2.2- Le secteur social et l'environnement
2.4.2.2.1- Les activités sanitaires et
l'environnement
Les principaux effets du secteur de la santé sur
l'environnement résident dans la mauvaise gestion des déchets
biomédicaux. En ce sens, il est à noter que la plupart des
centres de santé publics disposent d'un incinérateur fonctionnel
et les déchets générés sont traités, bien
conditionnés et incinérés. Cependant, aucun regard n'est
porté sur les déchets biomédicaux des cliniques et
cabinets de soins privés qui ne disposent d'aucun incinérateur.
Il conviendrait donc qu'un partenariat public-privé soit activé
entre responsables de ces centres afin que les déchets
biomédicaux de ces centres privés soient collectés et
incinérés au même titre que ceux des centres publics.
2.4.2.2.2- Les activités
socio-éducatives et l'environnement
La préservation de l'environnement étant avant
tout une question de comportement et d'habitude, il serait très
judicieux et prévoyant de trouver, avec l'appui d'experts
environnementaux, un mécanisme d'implication des jeunes scolaires dans
des activités citoyennes de salubrité publique, de bonne gestion
des déchets et de reboisement d'espaces publics en commençant par
le « verdissement » opérationnel des cours des
écoles et établissements secondaires. De telles initiatives,
lorsqu'elles vont bien s'ancrer dans la gestion communale, garantiraient la
durabilité dans les programmes de développement communal.
1.1.32.3 2.4.2.3- Secteur des équipements et
infrastructures et l'environnement
Dans la commune de Covè comme dans d'autres communes
semblables, les infrastructures et équipements se résument aux
constructions d'édifices publics, de salles de classe,
d'équipement mobiliers et marchands et l'entretien de la voirie ou
construction de pistes. Ces aménagements étant sans impact
négatif significatif sur l'environnement, ce qu'il conviendrait de faire
pour maximiser les chances de jouissance de ces ouvrages est de prévoir
à ces occasions des plantations d'arbres autour et aux abords
immédiats pour les préserver des effets des intempéries
devenant de plus en plus violentes.
2.4.2.2.3- Le transport et
l'environnement
Le trafic urbain n'étant pas très
développé, le secteur du transport n'a qu'un effet
négligeable sur l'environnement et l'effectivité des mesures
précédemment préconisées contribuerait à
atténuer de façon notable les quelques nuisances qui seraient
engendrées par ce secteur.
1.1.33 2.4.3- Les
enjeux environnementaux
A la lumière de tout ce qui précède, les
enjeux environnementaux majeurs suivants se dégagent suivant un ordre de
priorité décroissant. Il s'agit de :
· Appui à la restauration des terres agricoles en
vue d'une amélioration de la fertilité des sols ;
· Appui à l'organisation et à la mise en
place d'un système de gestion des déchets urbains dont la
valorisation devra servir à la restauration des terres ;
· Organisation et règlementation de l'exploitation
des carrières ;
· Amélioration du mode de lotissement et
verdissement de l'espace urbain.
1.1.34 2.4.4-
Synthèse du profil environnemental de la Commune
Secteurs du PDC
|
Problèmes environnementaux majeurs par
secteur
|
Description sommaire
|
Niveau de pression sur la (les)
ressource(s)
|
Groupes d'acteurs affectés
|
Ressources naturelles affectées
|
A
|
B
|
C
|
Secteurs productifs et commerciaux
Agriculture, Elevage, Pêche
Industries, Tourisme
Commerce, Artisanat
|
- Perte de fertilité et dégradation des
sols/Comblement des cours d'eau
- Néant
- Production de déchets non bio dégradables
|
Surexploitation des sols sans apports suffisants de
fumier/Erosion des sols et drainage des matériaux vers les cours
d'eau.
|
X
|
X
|
|
Agriculteurs
Pêcheurs
Public
|
Sol
Eau
|
Secteurs sociaux
Education / alphabétisation
Santé
Gestion du Foncier
|
- Risques de contamination par les déchets
biomédicaux (DBM)
- Gestion anarchique des terres et problèmes
d'aménagement du territoire
|
Les centres de santé privés ne disposent pas
d'ouvrages d'incinération de leurs DBM qui sont mal
gérés.
|
X
|
X
|
|
Public
|
Sol
|
Secteurs équipements et
infrastructures
Transports
Marchés
|
- Insignifiant
- Production de toutes sortes de déchets
|
Le commerce des produits manufacturés
génère des déchets non biodégradables d'emballages,
de sachets plastiques, de boîtes de conserve, de piles, de
batteries...
|
|
X
|
|
Public
|
Eau
Sol
|
Environnement et gestion des ressources
naturelles
Forêts, Faune
Sols
Eaux et assainissements
Mines
Cadre de vie, Gestion des déchets
|
-Déforestation, érosion des ressources
forestières et fauniques
-Mise à nu des sols.
-Dégradation des sols et pistes et non restauration des
sites
-Existence de nombreux dépotoirs sauvages
|
-Exploitation anarchique sans réglementation qui
génère des fosses.
|
X
|
X
|
|
Agriculteurs
Pêcheurs
Public
|
Sol
Eau
Faune
Flore
|
2.5- Analyse des finances
de la Commune de Covè
Les questions de financement et de gestion financière
du développement à la base constituent les principaux
problèmes auxquels sont confrontées nos administrations locales.
Une analyse critique pertinente rétrospective permettra de poser le
diagnostic juste et de projeter des corrections afin d'accroitre les chances de
financement du développement de la commune.
1.1.35 2.5.1- Analyse rétrospective
1.1.35.1 2.5.1.1- Evolution des recettes et dépenses
de fonctionnement
Tableau 17:Evolution des recettes et
dépenses de fonctionnement
Années
|
Recettes de fonctionnement (millions)
|
Dépenses de fonctionnement (millions)
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Taux (%)
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Taux (%)
|
Salaires et autres charges
|
Taux (%)
|
2006
|
126
|
81
|
64%
|
126
|
81
|
64%
|
58
|
72%
|
2007
|
144
|
110
|
76%
|
144
|
94
|
65%
|
70
|
74%
|
2008
|
141
|
87
|
61%
|
141
|
81
|
57%
|
59
|
73%
|
2009
|
162
|
95
|
59%
|
162
|
93
|
58%
|
70
|
75%
|
2010
|
169
|
108
|
64%
|
169
|
96
|
57%
|
68
|
71%
|
Moyenne
|
149
|
96
|
65%
|
149
|
89
|
60%
|
65
|
73%
|
Source : comptes administratifs 2006-2010.

Au cours des cinq années (2006-2010), le taux moyen des
recettes de fonctionnement réalisées par rapport aux
prévisions se situe autour de 65% avec un accroissement très
irrégulier en dents de scies. Cet écart important (35%) entre les
prévisions et les réalisations mérite de s'y pencher et de
travailler à son amélioration. Ainsi, on peut situer
principalement à deux niveaux les dysfonctionnements à l'origine
de cette contre-performance. Dans un premier temps au niveau de la
méthode et des techniques de prévision, et secundo au niveau des
efforts et méthodes de recouvrement. Il est à noter que le taux
moyen annuel d'accroissement des prévisions se situe autour de 09%.
1.1.35.2 2.5.1.2- Evolution des recettes et dépenses
d'investissement
Tableau 18:Evolution des recettes et
dépenses d'investissement
Années
|
Recettes d'investissement (en millions)
|
Dépenses d'investissement (en millions)
|
Prévision
|
Réalisation
|
Taux
|
Prévision
|
Réalisation
|
Taux
|
2006
|
60
|
22
|
37%
|
60
|
46
|
76%
|
2007
|
103
|
59
|
57%
|
103
|
63
|
61%
|
2008
|
105
|
87
|
83%
|
105
|
49
|
47%
|
2009
|
195
|
78
|
40%
|
195
|
63
|
32%
|
2010
|
217
|
52
|
24%
|
217
|
113
|
52%
|
Moyenne
|
136
|
60
|
48%
|
136
|
67
|
54%
|
· 07% de taux d'accroissement moyen des
recettes d'investissement réalisées
· 13% de taux d'accroissement moyen des
dépenses d'investissement réalisées
Source : A partir des comptes administratifs
2006-2010.


Les recettes d'investissement réalisées
évoluent en cloche au cours des cinq dernières années. Ce
qui traduit une irrégularité des réalisations dont les
causes doivent être recherchées pour qu'une correction en soit
apportée si possible. Avec cette tendance, on note un taux moyen de
réalisation des recettes situé autour de 48% des
prévisions. Ce taux est faible et constitue une contre-performance qu'il
faut corriger à tout prix dans la commune où les besoins
d'investissement sont largement au-dessus des disponibilités. Il est
aussi nécessaire de préciser que le taux moyen des
dépenses d'investissement réalisées reste faible à
54% par rapport aux prévisions de recette. D'où la
nécessité de mettre en place des mesures decorrection.
L'examen des comptes révèle aussi beaucoup
d'irrégularités liées aux déséquilibres
entre recettes et dépenses réalisées ; toute chose
qui mérite des corrections à l'avenir.
A côté de ces faibles taux des recettes, il
convient d'évaluer le niveau de consommation des recettes
réalisées.
Tableau 19 : Consommation des ressources
mobilisées
Années
|
Fonctionnement réalisé (en millions)
|
Investissement réalisé (en millions)
|
Recette
|
Dépense
|
Taux
|
Recette
|
Dépense
|
Taux
|
2006
|
81
|
81
|
100%
|
22
|
46
|
209%
|
2007
|
110
|
94
|
85%
|
59
|
63
|
106%
|
2008
|
87
|
81
|
93%
|
87
|
49
|
63%
|
2009
|
95
|
93
|
98%
|
78
|
63
|
81%
|
2010
|
108
|
96
|
89%
|
52
|
113
|
217%
|
Total
|
481
|
442
|
92%
|
298
|
334
|
112%
|
Moyenne
|
96
|
88
|
92%
|
60
|
67
|
112%
|
Source : A partir des comptes administratifs
2006-2010.
On peut remarquer, à travers ce tableau une
surconsommation par rapport aux recettes réalisées, en moyenne
112% sur les cinq ans. Cette situation de dépense excédentaire
par rapport aux réalisations s'explique par des crédits de
l'exercice antérieur (année n-1) transférés
tardivement par l'Etat en cours d'exercice (année n).
En ce qui concerne la consommation des recettes de
fonctionnement, on peut noter un score moyen appréciable de 93%, mais
qui reste à améliorer car le fonctionnement reste sous perfusion
de ressources transférées.

1.1.35.3 2.5.1.3- Evaluation des capacités de
financement du développement
Tableau 20: Evolution des principales
composantes et taux des recettes de fonctionnement recouvrées par la
commune
Années
|
Ressources propres
|
Ressources transférées (millions)
|
Taux
|
Total des recettes recouvrées
|
Ressources fiscales (en millions)
|
Taux
|
Ressources non fiscales (millions)
|
Taux
|
2006
|
27
|
33%
|
10
|
13%
|
44
|
54%
|
81
|
2007
|
53
|
48%
|
16
|
15%
|
41
|
37%
|
110
|
2008
|
53
|
61%
|
17
|
20%
|
16
|
18%
|
87
|
2009
|
54
|
57%
|
25
|
26%
|
16
|
17%
|
95
|
2010
|
63
|
58%
|
25
|
23%
|
20
|
19%
|
108
|
Moyenne
|
50
|
52%
|
19
|
19%
|
27
|
29%
|
96
|
Source : A partir des comptes administratifs
2006-2010.
Tableau 21: Principales composantes des
ressources d'investissement de la commune et leur évolution de 2006
à 2010
Années
|
Ressources transférées (millions)
|
Ressources reportées (millions)
|
Total
|
2006
|
22
|
0
|
22
|
2007
|
59
|
0
|
59
|
2008
|
87
|
0
|
87
|
2009
|
78
|
0
|
78
|
2010
|
52
|
0
|
52
|
Total
|
298
|
0
|
298
|
Moyenne
|
60
|
0
|
60
|
Source : A partir des comptes administratifs
2006-2010.
Les résultats des deux tableaux
précédents nous permettent d'apprécier la capacité
de la commune à pouvoir se développer (capacité
d'autofinancement). En effet, on peut remarquer que le fonctionnement de
l'administration communale reste à près de 30% financé par
l'administration centrale (l'Etat). De plus, les tendances ne prévoient
pas dans ce domaine une possible prise en charge dans un proche avenir. Des
efforts certains sont alors attendus dans ce domaine au cours des cinq
années à venir afin de faire rêver à un possible
développement.
Il est à remarquer aussi que la totalité des
ressources d'investissement provient des transferts de ressources à
travers les divers fonds et subventions au développement local. On note
également une grande variabilité des montants affectés
d'une année à une autre avec une tendance à la baisse les
deux dernières années.
La moyenne annuelle des transferts de ressources
d'investissement s'élève à peine à 60 millions CFA
et le taux d'accroissement moyen annuel est de 07%. Cependant,
l'irrégularité de cet accroissement rend incertain toute
prévision linéaire.
De tout ce qui précède, il conviendra
d'approfondir la recherche des causes des dysfonctionnements relevés en
collaboration avec le service des affaires financières afin d'apporter
en urgence les corrections nécessaires. Il s'agira de :
- améliorer les taux de réalisation des
recettes aussi bien de fonctionnement que d'investissement ;
- améliorer les taux de consommation des recettes
réalisées ;
- améliorer la tenue des comptes du budget
communal ;
- accroitre la part des ressources propres dans les recettes
de fonctionnement
- mettre en place une stratégie d'appui à
l'accroissement des ressources d'investissement.
1.1.36 2.5.2- Analyse prospective des finances
Cette phase est réservée aux projections des
dépenses sur les cinq années à venir. Elle concerne
fondamentalement les dépenses d'investissement.
En effet, de l'analyse précédente, l'objectif
principal qui pourra être fixé quant au budget de fonctionnement
est que la commune parvienne à terme, à assurer
entièrement son fonctionnement à partir de ses ressources
propres.
Concernant les investissements, les remarques suivantes
méritent d'être précisées.
- Le taux moyen d'accroissement annuel des recettes
d'investissement réalisées est de 07%.
- Le taux moyen d'accroissement annuel des dépenses
d'investissement réalisées est de 13%.
- L'investissement réel moyen au cours des cinq
années concernées est de 67 millions avec un maximum de 113
millions enregistré en 2010, mais avec un déséquilibre en
excès par rapport au aux recettes réalisées (52
millions).
Ainsi, en dépit de l'irrégularité de cet
accroissement, la projection future peut se baser sur le taux moyen
d'accroissement annuel de dépenses d'investissement
réalisées qui est de 13%.
Sachant que plusieurs facteurs déterminent les
transferts de ressources dont l'économie nationale, des contextes
politiques, les lobbying politiques et autres qui rendent plus
compliqués les calculs de prévision, il conviendrait de rester
dans une hypothèse optimiste en affectant ce taux (faible) d'un
coefficient multiplicateur de 150%. Ce qui nous amènera à 20% de
projection d'accroissement des investissements.
Ainsi, en prenant pour base d'investissement, le montant de
113 millions de ressources réellement investies en 2010, les projections
se présentent comme suit.
Tableau 22: Budgets prévisionnels
de la commune au cours des 5 prochaines années
|
2011 (base réelle 2010)
|
Projection Année 1 (2012)
|
Projection Année 2 (2013)
|
Projection Année 3 (2014)
|
Projection Année 4 (2015)
|
Projection Année 5 (2016)
|
RECETTES (millions)
|
|
|
|
|
|
|
Recettes d'investissement propres (30% des recettes propres)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Transferts d'investissement prévu
|
113
|
137
|
163
|
195
|
234
|
281
|
Capacité d'investissement
|
|
137
|
163
|
195
|
234
|
281
|
Budget d'investissement pour 5 ans
|
|
1010
|
Source : présent diagnostic financier
1.1.37 2.6-
Synthèse de la problématique de développement de la
commune
Au regard de l'état des lieux ainsi fait et des
analyses, il ressort que, de nombreux enjeux ou défis restent à
relever pour l'amorce effective du développement de la commune. Le
tableau suivant récapitule les forces, les faiblesses des
mécanismes en place, les menaces possibles pouvant aggraver ou rendre
difficile la mise en place des nouveaux mécanismes de
développement et les opportunités exploitables pour l'atteinte
des objectifs du présent PDC.
2.7. Synthèse des
éléments de diagnostic
Secteurs
|
Forces
|
Faiblesses
|
Menaces
|
Opportunités
|
Enjeux
|
GOUVERNANCE LOCALE
|
· Régularité dans la tenue des sessions
ordinaires du conseil communal
· Existence des commissions permanentes du conseil
communal
· Existence des services clefs nécessaires au
fonctionnement de l'administration communale
· Existence d'une Cellule communale de passation des
marchés
· Existence de bâtiments adéquats pour
certains bureauxd'arrondissement
· Existence d'un arrêté communal organisant
les services
· Présence de Services déconcentrés
de l'État
appuyant la commune
|
· Influence négative des rivalités
politiques sur la performance administrative locale
· Irrégularité de la tenue des
réunions communales
· Non fonctionnement des commissions permanentes du
conseil communal
· Inexistence d'un plan de renforcement des
capacités du personnel.
· Insuffisance de communication et de collaboration entre
services communaux
· Absence de système d'aide aux prises de
décisions communales et de leur suivi-évaluation
· Faible capacité de la Cellule communale de
passationdes marchés
· Faible appropriation des processus de passation et de
suivi des marchés par les services communaux
· Faiblesse du système de suivi contrôle des
réalisations d'ouvrage.
· Faible capacité de gestion des arrondissements
etvillages
|
· Les clivages et rivalités politiques
· La crise économique et financière au plan
national et international
· Certaines pesanteurs socioculturelles
|
· Existence de PTF intervenant dans l'appui
Institutionnel des communes
· Appui de la tutelle et des services
départementaux
|
· Mettre en place les différents plans
nécessaires au bon fonctionnement de l'administration
· Créer un cadre de concertation et de recherche
de solutionsfavorablesà une bonne gouvernance politico-administrative
locale
|
SECURITE
|
· Existence d'une brigade de Gendarmerie et d'un
commissariat de police
· Existence de 03 postes de sécurité
(Toué, Naogon et Yénawa)
· Existence d'un plan de couverture sécuritaire
|
· Insuffisance du personnel (environ 1207 habitants pour
un agent de sécurité)
· Insuffisance de matériels et de fournitures de
bureau
· Manque de moyen de déplacement
· Réticence de la population à
dénoncer les malfrats
· Insuffisance d'éclairage de la ville
· Difficulté d'accès aux arrondissements
(voies non tracées, pistes en mauvais état...)
|
· Recrudescence des actes de criminalité par des
malfrats venus des communes voisines et du Nigéria
|
· Possibilité de partenariat
public-privé
· Possibilité de partenariat avec la police
· Possibilité d'intercommunalité
|
· Faire le lotissement et l'urbanisation de la ville puis
l'éclairage
· Équipement et dotation de la brigade de
gendarmerie et du commissariat de police en personnel
· Renforcement de la collaboration entre forces de
l'ordre territoriales et populations
· Installer des dos d'ânes (ou ralentisseurs de
vitesse) devant le marché et l'école catholique Saint Augustin
pour une meilleure sécurité routière
· Mise en place par la mairie de brigade civile de
sécurité par arrondissement
· Renforcer les contrôles sécuritaires au
niveau des points d'entrée de la commune
|
AGRICULTURE, PECHE, ELEVAGE
AGRICULTURE, PECHE, ELEVAGE (Suite
&fin)
|
· Disponibilité de superficies de terres
cultivables (37000ha)
· Existence d'une trentaine de cours d'eau permanents et
d'une vingtaine de plans d'eau saisonnier
· Existence de Cheptel (toutes espèces, bovins,
caprins, porcins, volailles, lapin)
· Existence d'unités de transformation artisanale
de produits agricoles
· Existence de filières porteuses comme
l'arachide, le riz le palmier à huile et les agrumes et les cultures
maraichères
· Existence de bas-fonds aménageables favorable
à la culture maraichère et du riz (plus de 1000 ha)
· Existence de sites favorables à la pisciculture
(plus de 200 ha)
· Existence d'un centre de mécanisation agricole
en cours de réalisation
|
· Pauvreté des terres
· Agriculture type pluvial et artisanale
· Essouchage difficile
· Pollution des plans d'eau et utilisation d'engins
inadaptés
· Appauvrissement des cours d'eau
· Déboisement et dénudement des berges
· Difficulté d'accès aux intrants (semences
et engrais)
· Faible rendement des productions
· Surexploitationdes terres mises en valeur
· Faible valorisation des terres cultivables
· Inexistence de matériels adaptés pour
l'essouchage
· Dégradation des pistes de desserte rurale
· Inexistence de titre foncier et Conflits domaniaux
· Élevage non structuré et non
développé
· Pêche artisanal et de subsistance
· Inexistence de crédit spécifiquement
agricole
· Érosion poussée des terres et comblement
des cours d'eau
· Conflit domanial avec la commune de Zangnanado
· Transformation artisanale de l'arachide
· Inexistence d'un siège pour l'UCP
· Inexistence d'un mécanisme de financement de
l'agriculture
|
· Risques climatiques (sècheresse, inondation)
· La transhumance qui engendre des dégâts
considérables surtout au niveau des cultures de décrue
· Bradage des terres aux étrangers
|
· Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole
(PSRSA)
· Intérêt des PTF au secteur
· Possibilité de partenariat
public-privé
· Possibilité de partenariat
décentralisé
· Possibilité d'intercommunalité
· Disponibilité de techniciens
spécialisés pour le suivi l'appui et les conseils en
matière de production
· Existence d'une loi sur le foncier rural
|
· Promouvoir l'agriculture intégrée,
· Dynamiser le cadre de concertation
Mairie-Producteurs-CeCPA
· Promouvoir l'élevage des espèces locales
améliorées
· Aménager les plans d'eau et les aleviner en
espèces prolifiques
· Reboiser les berges
· Appuyer l'accès aux intrants agricoles
· Favoriser l'appui financier au secteur agricole par des
crédits adaptés
· Mettre en place un système d'information
agro-météorologique local
· Renforcer l'organisation des
agriculteurs-éleveurs
· Appuyer la transformation des produits agricoles
· Mettre en place un centre de formation agro-pastorale
et de transformation
· Mettre en place un système de
sécurisation des terres
· Appuyer le transfert de
technologies pour l'amélioration des techniques culturales et
d'élevage
· Aménager les bas-fonds
· Achever la construction, équiper et mettre en
service le centre de mécanisation agricole
· Tracer les couloirs de transhumance
· Équiper les maraichers en matériels de
travail
· Construire un siège pour l'UCP
· Créer une structure administrative dans la zone
nord de Covè
|
INDUSTRIE,
COMMERCE ET ARTISANAT
|
· Existence de plusieurs unités de transformation
de l'arachide en huile et kluiklui
· Existence d'un marché central et quelques
marchés de nuit
· Traversée de la commune par voie
bitumée
· Existence d'une organisation des artisans
· Nombre élevé et varié
d'artisans
· Forte demande de perfectionnement des responsables
d'ateliers au centre des métiers
· Existence de transformateurs de noix de palme
· Existence d'un centre des métiers
· Existence d'un centre de labellisation de l'huile
d'arachide
· Existence d'une décortiqueuse de riz dans la
commune (sur le périmètre Koussin-Lélé
· Existence d'un marché de
céréales
· Existence de plusieurs unités de transformation
de l'arachide (en huile et kluiklui)
|
· Insuffisance de matériels de transformation et
de Fonds de Roulement
· Insuffisance de réseaux routiers
· Accès difficile aux marchés ruraux
· Faible niveau de compétence des artisans face
aux évolutions technologiques actuelles
· Inexistence d'opportunité de prêt pour un
meilleur développement des activités des artisans
· Inexistence d'un siège le bureau du collectif
des artisans
· Inexistence d'industrie de transformation
· Inexistence d'un siège pour le bureau du
collectif des artisans
· Inexistence de station-service de produits
pétroliers
|
· · Rareté de matières
premières pour certains artisans
· L'accroissement de la pauvreté des
populations
· Risque d'incendie d'habitations par le commerce des
produits frelatés
|
· Proximité avec commune urbaine de Bohicon
· Existence de structures (ONG, Fonds national) d'appui
et de prise en charge des apprentis
· Existence de PTF (FODEFCA et SUISS-Contact) intervenant
dans le secteur de l'artisanat
|
· Entretenir régulièrement les pistes
rurales
· Renforcer l'équipement marchand
· Construire des magasins de stockage des produits
à commercialiser
· Renforcer le cadre de concertation avec les artisans
· Prévoir un domaine pour le siège des
artisans
· Appuyer l'accès des artisans aux prêts
· Appuyer la création de conditions pour le
renforcement des capacités (formation) des artisans
· Renforcer la valorisation des produits agricoles par
l'appui à la transformation
· Mettre en place un mécanisme de contrôle
du respect des pris officiels (cas du ciment)
|
ENVIRONNEMENT, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT
|
· Existence d'une cellule d'hygiène et
d'assainissement de base au niveau de la commune
· Existence d'ONG intervenant dans le domaine de la
collecte des ordures ménagères dans la ville et le
marché
· Existence de points d'eau potable et du réseau
SONEB
· Existence de forêts aménagées
· Existence d'une forêt sacrée
· Existence de latrines publiques dans les centres
socio-sanitaires
· Existence d'incinérateur de déchets
biomédicaux
|
· Non-respect du périmètre de protection
autour des points d'eau
· Inexistence de système de gestion des ordures
à moyen et long terme
· Inexistence de système de collecte des
déchets domestiques
· Insuffisance de latrine dans les lieux publics
· Déforestation continue
· Création et exploitation anarchique de
carrières
· Insuffisance de caniveaux d'évacuation des eaux
pluviales
· Érosion continue des sols
· Comblement (ensablement et envasement) continu des
plans d'eau
· Insuffisance d'agents d'hygiène
· Accroissement des maladies hydriques et
diarrhéiques
|
· Changements climatiques
· Sous-emploi et chômage
· Bradage des terres
· Accroissement démographique
|
· Intérêt des PTF au secteur
· Possibilité de partenariat
public-privé
· Possibilité de coopération
décentralisée
· Possibilité d'intercommunalité
|
· Accroître les ouvrages d'alimentation en eau
potable
· Bien organiser les comités d'entretien de
gestion des ouvrages
· Accroître les périmètres de
reboisement
· Planter des arbres le long des voies
· Organiser l'exploitation des carrières et
règlementer le secteur
· Mettre en place un système durable de collecte
et de gestion des déchets dans les centres de concentration
· Protéger les berges par des friches
· Impliquer les jeunes scolaires aux activités de
protection de l'environnement
· Appuyer les écoles et cours secondaires à
la plantation d'arbres sur leur cour
|
EDUCATION ET SANTE
|
· Existence de formations sanitaires de divers ordres
dans la commune (1HZ, 2 CSA)
· Existence de quantité suffisante de vaccins
(tous les types), dans le cadre du Programme Elargi de Vaccination (PEV)
· Existence d'écoles primaires dans tous les
arrondissements
· Existence de salle de bibliothèque au centre de
métiers, à l'EPP centre et à la maison des jeunes
· Existence d'une mutuelle de santé
· Existence de Maîtres alphabétiseurs
qualifiés
|
· Insuffisance de personnel qualifié dans
l'hôpital et les centres de santé d'arrondissement
· Insuffisance de matériels
médico-techniques
· Inexistence de subventions pour les centres de
santé et faible niveau de recettes desdits centres
· Pas d'ambulance pour l'hôpital de zone
· Taux de scolarisation inférieur à moyenne
nationale
· Mauvaise répartition des enseignants et des
stagiaires dans les écoles
· Insuffisance d'écoles maternelles malgré
le grand besoin exprimé par la population
· Inexistence de cantines scolaires
· Précarité des conditions de travail
à la circonscription scolaire
· Insuffisance d'enseignants et d'infrastructures
scolaires
· Faible niveau des élèves et
écoliers
· Conflits domaniaux pour certaines écoles
· Harcèlement sexuel
· Non valorisation de la bibliothèque
Inexistence d'équipements et d'ouvrages pour les salles de
bibliothèque
· Insuffisance d'infrastructures pour les écoles
maternelles
· Mauvais accueil par les agents de santé de
l'hôpital de zone et des CSA
· Vente illicite des médicaments et consommables
médicaux par les agents de santé
· Inexistence d'infrastructures pour les cours
d'alphabétisation
· Profusion de structures illégales de soins de
santé
· Insuffisance d'intervention dans programmes et projets
d'appui au secteur de la santé dans la commune
· Baisse du taux de fréquentation des centres de
santé publics
· Accroissement du taux de délinquance
juvénile
|
· Accroissement de la pauvreté
|
· Possibilité de coopération avec d'autres
écoles extérieures ou mairies
· Possibilité d'appui par des ONG et PTF
· Scolarisation gratuite des filles au secondaire
1er cycle
· Gratuité des frais de scolarité à
la maternelle et au primaire
· Gratuité de la césarienne et du
traitement du paludisme chez les femmes enceintes et les enfants de 0 à
5 ans
· Prise en charge des indigents
|
· · Accroître le personnel qualifié des
centres de santé
· Accroître le taux de fréquentation
scolaire
· Créer un cadre de concertation de recherche de
solution et d'actions synergique
· Accroitre les infrastructures immobilières et
mobilières des écoles
· Créer un cadre d'émulation pour les
élèves et écoliers
· Accroître le plaidoyer et le lobbying
auprès du pouvoir central
· Promouvoir l'adhésion des populations aux
mutuelles de santé
|
PROTECTION SOCIALE, LOISIR ET SPORT
|
· Existence de locaux abritant le CPS
· Existence des relais communautaires
· Bonne fréquentation du centre social
· Existence de centres de jeunes et loisirs
· Existence de petits groupements et d'association
appuyés par le CPS
· Existence d'un terrain de football
· Existence d'un terrain de basketball au centre des
métiers
· Existence d'un comité de gestion des sports
|
· Inexistence d'un budget de fonctionnement pour le CPS
· Insuffisance du personnel
· Insuffisance de moyens roulant, financier et de
fournitures de bureau
· Difficultés d'obtention des pièces pour
constituer les dossiers de secours
· Pas de motivation des relais communautaires
· Sous-exploitation des terrains
· Rareté d'activité culturelle et de
loisir
· Inexistence d'une clôture en matériaux
définitif pour le CPS
· Inexistence de gardien pour le CPS
· Inexistence d'infrastructures sportive dans le stade
· Manque d'organisation en matière de sport et
loisir
· Inexistence d'équipes communales de sports
· Non fonctionnalité du centre des jeunes et
loisirs
· Inexistence d'un répertoire des indigents
· Inexistence d'aires de sports de mains au niveau du
centre des jeunes
|
· Migration des talents sportifs vers d'autres
communes
|
· Possibilité d'appui par des ONG et PTF
· Intérêt des PTF au secteur
|
· Accroître le personnel qualifié du centre
de promotion sociale
· Créer un cadre de concertation de recherche de
solution et d'actions synergique
· Appuyer les activités du centre
· Accroître le plaidoyer et le lobbying
auprès du pouvoir central et des PTF
· Dynamiser participation citoyenne pour la motivation
et l'appui des jeunes à l'activité sportive et culturelle
· Rendre fonctionnel le centre des jeunes et des
loisirs
· Réaménager le bâtiment abritant le
CPS
· Engager un agent de soutien pour le CPS
· Motiver les relais communautaires
· Rendre gratuit l'établissement des dossiers pour
les secours aux indigents
· Établir un répertoire communal des
indigents
|
APPROCHE GENRE
|
· Existence d'associations de femmes
· Émergence de quelques filles ou femmes pouvant
servir de modèles
· Existence d'ONG favorisant l'émergence des
filles et des femmes
· Existence d'une section communale de la
fédération béninoise du club des mamans
|
· Faible niveau d'instruction des filles
· Faible taux de femmes leader dans la
communauté
· Faible qualification professionnelle des femmes
· Absence de femmes dans les Conseils d'arrondissement et
dans le conseil communal
· Forte dépendance de la femme
|
· Inadéquation de certaines dispositions des
textes avec des
réalités
socioculturelles
|
· Existence de programmes et institutions d'appui
à la promotion de la femme
|
· Créer un cadre de concertation de recherche de
solution et d'actions synergique sensible au genre
|
CHAPITRE 3 : VISION
ET ORIENTATIONS STRATÉGIQUES DE DÉVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE
COVE
3.1-Vision de
développement de la commune de Covè
1.1.38 3.1.1-Rappel
de la vision du Bénin
La vision du Bénin définie après les
études nationales de perspectives à long terme est
formulée comme suit :
« Le Bénin est, en 2025, un pays
phare, un pays bien gouverné, uni et de paix, à économie
prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de
bien-être social ».
1.1.39 3.1.2-
Vision de la Commune de Covè
La formulation de la vision a tenu compte des
éléments suivants :
· l'état des lieux de la Commune ;
· les atouts, contraintes, opportunités et menaces
pour le développement de la commune ;
· les orientations nationales ;
· la vision nationale (Bénin 2025) ;
· la vision de développement de la commune
définie par les populations est la suivante :
« D'ici 2025, Covè est une commune
bien aménagée, prospère, solidaire, bien gouvernée
avec un climat social apaisé où les conditions
socio-économiques et culturelles des populations sont
améliorées ».
3.2- Orientations
stratégiques de développement de la Commune de Covè
Les orientations stratégiques de développement
de la commune ont été définies à partir de la
vision et de la synthèse de l'analyse diagnostic par secteur de
développement.
Ainsi, les quatre grandes orientations stratégiques du PDC
de la Commune de Covè d'ici à 5 ans se résument comme
suit :
· Orientation stratégique 1 : Promotion de la
gouvernance locale pour un apaisement du climat social;
· Orientation stratégique 2 :
Amélioration du revenu des populations à travers le
développement de l'économie locale;
· Orientation stratégique 3 :
Amélioration de l'accès des populations à des services
sociocommunautaires de meilleure qualité;
· Orientation stratégique 4 : Gestion durable
des ressources naturelles et protection de l'environnement.
3.3-Logique de
développement
1.1.40 3.3.1-
Objectifs global et stratégiques
L'objectif global du PDC de la commune de Covè pour la
période de 2012 à 2016 est d'améliorer les
conditions de vie des populations à travers la promotion de la
gouvernance locale et le développement socio-économique de la
Commune.
Il découle des orientations stratégiques et de
l'objectif global, les sept objectifs spécifiques suivants :
Orientation stratégique 1 : Promotion de
la gouvernance locale pour un apaisement du climat social
Ø OS 1 : Améliorer la
gouvernance et la performance de l'administration locale.
Orientation stratégique 2 :
Amélioration du revenu des populations à travers le
développement de l'économie locale
Ø OS 2 : Créer les
conditions favorables au développement de l'agriculture, de
l'élevage et de la pêche;
Ø OS 3 : Développer les
activités marchandes, artisanales et industrielles.
Orientation stratégique 3 :
Amélioration de l'accès des populations à des services
sociocommunautaires de meilleure qualité
Ø OS 4 : Améliorer la
couverture en eau potable, le bien-être sanitaire et la protection
social;
Ø OS 5 : Améliorer
l'accès à l'éducation et aux activités culturelles,
sportives et de loisirs.
Orientation stratégique 4 : Gestion
durable des ressources naturelles et protection de l'environnement
Ø OS 6 : Conserver et restaurer
les ressources naturelles;
Ø OS 7 : Améliorer la
gestion de l'espace communal.
1.1.41 3.3.2-
Cohérence avec les orientations nationales
La mise en cohérence des orientations
stratégiques du PDC avec les orientations nationales
révèle une parfaite adéquation entre celles-ci, comme le
montrent les tableaux ci-après :
Tableau 23 : Cohérence par rapport
aux objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD)
Objectifs du Millénaire pour le
Développement
|
Orientations stratégiques de la Commune de
Covè cohérentes
|
Eliminer l'extrême pauvreté et la faim
|
Orientations stratégiques 1, 2, 3, 4
|
Assurer une éducation primaire pour tous
|
Orientation stratégique 3
|
Promouvoir l'égalité et l'autonomisation des
sexes
|
Orientations stratégiques 1, 2, 3, 4
|
Réduire la mortalité infantile
|
Orientation stratégique 3
|
Améliorer la santé maternelle
|
Orientation stratégique 3
|
Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et les autres
maladies
|
Orientation stratégique 3
|
Assurer un environnement durable
|
Orientation stratégique 4
|
Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement
|
-
|
Tableau 24 : Cohérence par rapport
aux études nationales de perspectives à long terme (NLTPS)
Orientations stratégiques des études
nationales de perspectives à long terme
|
Orientations stratégiques de la Commune de
Covè cohérentes
|
Consolidation de la démocratie et de la bonne
gouvernance
|
Orientation stratégique 1
|
Promotion d'une culture de développement
|
Orientations stratégiques 1 et 3
|
Renforcement de la lutte contre la pauvreté dans un
cadre de sécurité
|
Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4
|
Renforcement d'une diplomatie active de proximité et de
coopération internationale
|
Orientation stratégique 1
|
Promotion d'un aménagement du territoire qui assure le
développement régional et la gestion rationnelle de
l'environnement
|
Orientation stratégique 4
|
Promotion d'une culture et d'un environnement favorables au
développement technologique
|
Orientations stratégiques 1, 2 et 4
|
Renforcement des bases humaines et matérielles de
l'économie
|
Orientations stratégiques 2 et 3
|
Renforcement des valeurs familiales et communautaires
|
Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4
|
Tableau 25: Cohérence par rapport
à la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la
Pauvreté (SCRP 2011- 2015)
Stratégie de croissance pour la réduction
de la pauvreté
|
Orientations stratégiques de la Commune de
Covè cohérentes
|
Accélération de la croissance économique
|
Orientation stratégique 2
|
Développement des infrastructures
|
Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4
|
Renforcement du capital humain
|
Orientations stratégiques 1, 2, 3 et 4
|
Renforcement de la qualité de la gouvernance
|
Orientation stratégique 1
|
Développement équilibré et durable de
l'espace
|
Orientation stratégique 4
|
CHAPITRE 4 : PLAN ET
PROGRAMMES DE DEVELOPPEMENT
4.1- Résumé
du cadre logique du PDC
OBJECTIS STRATEGIQUES
|
RESULTATS ATTENDUS
|
Orientation stratégique 1 : Promotion de la
gouvernance locale pour un apaisement du climat social
|
OS 1 : Améliorer la gouvernance et
la performance de l'administration locale
|
R 1 : Les recettes fiscales de la
commune sont accrues
|
R 2 : Les capacités techniques et
organisationnelles de l'administration locale sont renforcées
|
R 3 : Le cadre de concertation entre
administration communale, société civile et services
déconcentrés de l'Etat est dynamisé
|
Orientation stratégique 2 :
Amélioration du revenu des populations à travers le
développement de l'économie locale
|
OS 2 : Créer les conditions
favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de
la pêche
|
R 1 : Les acteurs agricoles sont mieux
organisés pour développer les filières agricoles
prioritaires
|
R 2 : La transhumance est
organisée
|
OS 3 : Développer les
activités marchandes, artisanales et industrielles
|
R 1 :La circulation des biens et des
personnes à l'intérieur de la commune est
améliorée
|
R 2 :Les infrastructures et
équipements marchands et industriels sont améliorés
|
R 3 : L'accès au financement des
artisans et unités de transformation est facilité
|
Orientation stratégique 3 :
Amélioration de l'accès des populations à des services
socio communautaires de meilleure qualité
|
OS 4 : Améliorer la couverture en
eau potable, le bien-être sanitaire et la protection sociale
|
R 1 : Les ouvrages d'hydraulique
villageoise sont accrus et mieux gérés
|
R 2 :Le taux de morbidité et de
mortalité ont baissé
|
OS 5 : Améliorer l'accès
à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et
de loisirs
|
R 1 : La prise en charges des
handicapés, personnes âgées et enfants en situation
difficile est améliorée
|
R 2 : Les infrastructures scolaires sont
renforcées et équipées
|
R 3 : Le centre des métiers de
Covè est valorisé
|
Orientation stratégique 4 : Gestion durable
des ressources naturelles et protection de l'environnement
|
OS 6 : Conserver et restaurer les
ressources naturelles
|
R 1 : Les plantations communales sont
accrues
|
R 2 : Les forêts naturelles et
sacrées sont conservées et protégées
|
OS 7 : Améliorer la gestion de
l'espace communal
|
R 1 : L'occupation de l'espace communal
est planifiée et réglementée du point de vue communal et
intercommunal
|
R 2 : le potentiel de carrières
existant est mieux exploité pour le développement de
l'économie locale
|
R 3 : Le cadre de vie des populations
est assaini
|
4.2 -Plan quinquennal
d'actions de la commune de Covè
RESULTATS
|
INDICATEURS
|
SOURCES DE VERIFICATION
|
ACTIVITES
|
CHRONOGRAMME
(ANNEE)
|
ACTEURS
|
LOCALISATION
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
OS 1 : Améliorer la gouvernance et la
performance de l'administration locale
|
R 1 : Les recettes fiscales de la commune
sont accrues
|
- le Service Marchand dispose du matériel informatique
et d'un logiciel adéquat
- les recettes fiscales augmentent de 15% par an
|
Rapports de formation et de sensibilisation puis
d'identification de nouvelles matières imposables
Service des impôts
Compte administratif de la mairie
|
A 1-Réaliser un état des lieux
des autres ressources imposables dans la commune
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
|
Toute la commune
|
A 2- Recruter et former les agents pour les
travaux d'assiette et de recouvrement
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
|
A 3- Informatiser le Service Marchand de la
Mairie
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
|
R 2 : Les capacités techniques et
organisationnelles de l'administration locale sont renforcées
|
- 8 bureaux d'arrondissements sont équipés en
matériel et outils de travail
-les nouveaux locaux de la mairie
- Au moins 60% des services de la mairie sont
informatisés
- les besoins en formation du personnel technique et
administratif de la Commune sont satisfaits à au moins 75%
- Les services sont dotés à 90% de personnel
qualifié
|
PV de réception
Rapports de formation
Compte administratif\ gestion du personnel et des ressources
humaines
|
A 1- Achever la réhabilitation et
équiper les bureaux d'arrondissements
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
Partenaire
|
Chefs-lieux d'arrondissements
|
A 2- Achever la construction du bureau de la
Mairie et l'équiper
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
Partenaire
|
Arrondissement central
|
A 3- Informatiser les services de la commune
et des arrondissements
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
Partenaire
|
Mairie et chefs-lieux d'arrondissement
|
A 4- Recruter du personnel qualifié
pour les bureaux d'arrondissements et la mairie
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie
|
-
|
A 5- Former les élus locaux sur la
gestion du développement local
|
X
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
Partenaires
|
A 6- Former le personnel existant de la
mairie et des arrondissements
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie
|
A 7- Assurer la tenue régulière
des conseils d'Arrondissement et de village
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
R 3 : Le cadre de concertation entre
administration communale, société civile et services
déconcentrés de l'Etat est dynamisé
|
- Le cadre de concertation avec la société
civile est fonctionnel
- Au moins 3 rencontres sont organisées entre les
forces vives de la commune d'ici à fin 2016
- Les effectifs du personnel des services
déconcentrés de l'Etat ont augmentés d'au moins 30%
-Infrastructures réalisées et équipements
fournis
|
Statut, règlement intérieur du cadre de
concertation de la société civile
Rapports d'activités
Témoignages des usagers des services
déconcentrés
PV de réception des infrastructures et
équipements
Visite
|
A 1- Créer un cadre de concertation
entre l'administration communale, la société civile et les
services déconcentrés de l'Etat et le rendre fonctionnel
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
|
-
|
A 2-Raffermir les liens entre la commune, les
cadres ressortissants et la diaspora
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
|
-
|
A 3- OEuvrer au renforcement de l'effectif du
personnel des services publics déconcentrés
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, Brigade de gendarmerie, commissariat de police
|
Commune
|
A 4- OEuvrer pour la construction et
l'équipement d'infrastructures modernes pour la brigade de gendarmerie
et le commissariat de police
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
OS 2 : Créer les conditions favorables au
développement de l'agriculture, de l'élevage et de la
pêche
|
R 1 : Les acteurs agricoles sont mieux
organisés pour développer les filières agricoles
|
- D'ici fin 2014, l'UCP est une association très
dynamique faisant la promotion de l'agriculture dans la commune
-D'ici fin 2014, l'Union Communale des Eleveurs est
dynamisée et renforcée
-Au moins 01filière porteuse est promue
- Au moins 02 périmètres maraîchers sont
aménagés
-Plan d'aménagement disponible
-Montant mobilisé
-Nombre d'agriculteurs et éleveurs ayant accès
respectivement les intrants et produits vétérinaires
-Nombre de magasins de stockage construits
-Nombre d'ouvrage de maîtrise de l'eau
|
Rapports d'activités
Visites
|
A 1- Appuyer la structuration des agriculteurs, des
éleveurs et des pêcheurs
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie
CeCPA
|
Toute la commune
|
A 2- Promouvoir la mécanisation agricole et appuyer la
maîtrise de l'eau pour l'agriculture de contre saison
|
|
|
X
|
X
|
X
|
A 3- Renforcer les capacités des organisations
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie CeCPA
|
Toute la commune
|
A 4- Faciliter l'accès des producteurs aux
crédits de campagne
|
|
|
|
|
|
UCP,
Mairie, CeCPA, Opérateurs économiques
|
|
A 5- Réorganiser et promouvoir la filière
arachide, riz, agrume, palmier à huile et les cultures
maraichères
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Toute la commune
|
A 6- Faciliter l'accès des agriculteurs aux intrants
spécifiques (engrais et produits phytosanitaires) de vivriers et aux
produits vétérinaires
|
X
|
X
|
X
|
|
|
UCP,
Mairie, CeCPA, Opérateurs économiques
|
Toute la commune
|
A 7- Construire des magasins de stockage des produits
agricoles
|
|
X
|
X
|
X
|
|
Toute la commune
|
A 8- Élaborer un Plan d'aménagement des
bas-fonds
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Toute la commune
|
A 9- Rechercher des partenaires pour le financement des
aménagements
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie, CeCPA, UCP
|
Adogbé, Houen-Hounso, Laïnta-Cogbé et
Naogon
|
R 2 : La transhumance est
organisée
|
-Nombre d'aires aménagées
-Textes de réglementation
-Fréquence des conflits
|
Rapports
Archives Mairie
|
A 1- Définir, délimiter, matérialiser les
couloirs de transhumance et aires de pâturage
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie, CeCPA
Communes voisines
|
Couloirs et zones de pâturage traditionnels
|
A 2- Appuyer l'aménagement des aires de
pâturage
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 3- Règlementer la pratique à travers la prise
d'un arrêté communal et des dispositions intercommunales
|
X
|
X
|
|
|
|
OS 3 : Développer les activités
marchandes, artisanales et industrielles
|
R 1 : La circulation des biens et des
personnes à l'intérieur de la commune est
améliorée
|
-A partir de 2013, les voies et pistes sont
régulièrement entretenues
|
PV de réception des travaux, visite de terrain
|
A 1- Aménager les voies urbaines et les pistesde
transport rural
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
UCT
|
Toute la commune
|
A 2- Mettre en place un dispositif d'entretien des pistes
communales
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
R 2 : Les infrastructures et
équipements marchands et industriels sont améliorées
|
Au moins 02 gares routières construites /
réhabilitées
|
Rapports
Visite
|
A 1- Construire / réhabiliter les gares
routières
|
|
X
|
X
|
X
|
|
Mairie
UCCT
|
2 arrondissements
|
Au moins 3 marchés construits/réhabilités
|
Rapports
Visite
|
A 2- Moderniser les marchés existants
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
|
Commune
|
Au moins 5 hangars construits dans 2 marchés
|
Rapports
PV de réception
Visite
|
A 3- Construire 5 hangars dans 2 marchés
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie, PAGEFCOM
|
Marché central et marché de Kinwogo
|
- La conservation des fruits et légumes s'est
améliorée
-Organisations d'acteurs du système
dynamisées
-Acteurs renforcés
-Certification de la qualité des produits
dérivés de l'arachide
-Zones urbaines et centres commerciaux
|
PV de réception
PV de formations
Rapports d'activités
|
A 4- Organiser l'approvisionnement en produits agricoles des
transformateurs
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
UCP, Mairie,
partenaires
|
Toute la commune
|
A 5- Appuyer la formation des transformatrices d'arachide, de
noix de palme, des noix de palmiste et du manioc en techniques
améliorées de transformation
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Toute la commune
|
A 6- Appuyer la labellisation nationale des produits
dérivés de l'arachide (kluiklui et huile)
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 7- Renforcer la couverture de la commune en énergie
électrique
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 8- Faciliter la création dans les nouvelles zones
urbaines des centres commerciaux et des centres d'affaires (CC et
CA)
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Zones urbaines
|
R 3 : L'accès au financement des
artisans et unités de transformation est facilité
|
- Le nombre d'unité de production et de transformation
artisanales ayant accès au crédit
-Nombre d'unités de transformation et d'artisans
renforcés
-Domaine mis à disposition
-Nombre de jeunes formés
|
- Statistiques
-Rapports d'activités des artisans et unités de
transformation
- Rapport d'activités des IMF
-Acte de donation du domaine
|
A 1- Faciliter l'accès des transformateurs aux
crédits
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, FODEFCA, CLCAM, PADME, ONG, MJSL
|
Commune
|
A 2- Attirer des fonds d'appui aux artisans
de la commune (crédits et subventions pour l'acquisition de
matières premières et d'équipements modernes) + fonds de
garantie
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 3- Former et donner des appui-conseils aux
artisans et unité de transformation dans leurs domaines
d'activités respectifs
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 4- Créer un cadre
réglementaire incitatif pour le commerce formel
|
X
|
X
|
X
|
|
|
A 5- Doter les artisans d'un domaine pouvant abriter le
siège de leur Collectif
|
|
X
|
|
|
|
A 6- Former les jeunes en entreprenariat
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
OS 4 : Améliorer la couverture en eau
potable, le bien-être sanitaire et la protection sociale
|
R 1 : Les ouvrages d'hydraulique
villageoise sont accrus et mieux gérés
|
- nombre de PMH modernes sont forés
- 01 château équipé de bornes fontaines
est réalisé
-100% des infrastructures d'hydrauliques villageoises
disposent d'une structure de gestion fonctionnelle
|
Rapports SH
PV de réception des ouvrages
Visite de terrain
Rapports Mairie
Visite de terrain
|
A 1- Réaliser 10 forages munis de
pompes à motricité humaine et assurer la maintenance de
l'existant
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, SH, ONG
«
|
Arrondissements ruraux
|
A 2- Construire un château d'eau
équipé de bornes fontaines
|
|
|
X
|
X
|
|
A 3- Former les comtés de gestion des
infrastructures hydrauliques
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, ONG
|
Arrondissements ruraux
|
A 4- Former les réparateurs locaux des
forages pour un meilleur entretien des infrastructures hydrauliques
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, SH, ONG
|
R 2 : Le taux de morbidité et de
mortalité baissent
|
-Accroissement des ressources humaines des centres de
santé
- Le taux de fréquentation des CS est ramené
à 75 % en 2016
-au moins 2 centres de santé construits
-Clôture réalisée
|
Documents sanitaires : gestion des ressources humaines
Rapports de monitoring des zones sanitaires
PV de réception
|
A 1- Appuyer le renforcement des capacités de centres
de santé et de l'hôpital de zone en ressources humaines
qualifiées et matérielles
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, DDSP, COGEC
|
Tous les arrondissements Hôpital de zone
|
A 2- Négocier des partenariats avec les programmes
nationaux d'appui au secteur de la santé
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Tous les arrondissements
|
A 3- Recruter des agents communautaires de santé
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 4- Construire des centres de santé dans les
arrondissements qui n'en disposent pas
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
Lanta-Cogbé, Houin,
|
A 5- Clôturer le centre de santé de Naogon et celui
de Lanta-Cogbé
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Naogon
|
Niveau d'équipements de la maternité
|
PV de réception
Rapport d'activité
|
A 6- Equiper une maternité isolée
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie, COGES, PAGEFCOM
|
Zounsègo Arrondissement Adogbé
|
-Nombre de séances
-Nombre de personnes touchées par les séances,
-Nombre de PV VIH pris en charge
|
Rapport d'activités
|
A 7- Organiser des séances de sensibilisation sur le VIH
SIDA et appuyer la prise en charge des PV-VIH
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
Tous les arrondissements
|
R 1 : La prise en charges des
handicapés, personnes âgées et enfants en situation
difficile est améliorée
|
-Clôture du centre
-Equipements et matériels mis à disposition
- Au moins 10% des cas indigents sont pris en charge par la
mairie
- Cellule communale d'écoute et de suivi
|
Visite du le terrain
Document de réception
Documents et rapport du CPS
|
A 1- Clôturer le CPS et le doter de matériels
didactiques, d'équipement et matériels de travail
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie, CPS, Partenaires
Ministère de tutelle,
CS
|
Tous les arrondissements
|
A 2- Faciliter l'aide aux indigents (légalisation gratuite
des pièces pour la constitution des dossiers de secours aux indigents,
travail en synergie entre les forces de l'ordre et le CPS...)
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 3- Créer et assurer le fonctionnement d'une cellule
communale d'écoute et de suivi des jeunes filles
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 4- Primer les meilleurs élèves des écoles
primaires
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 5- Primer les meilleures élèves filles aux
différents examens scolaires
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 6- Animer périodiquement des séances de
sensibilisation sur les violences faites aux femmes
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
OS 5 : Améliorer l'accès à
l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de
loisirs
|
R 2 : Les infrastructures scolaires sont
renforcées et équipées
|
-Nombre de salles de classe construites dans les EM et EPP
- Nombre d'équipements mobiliers fournis
-Nombre de latrines réalisées
-Nombre de points d'eau potable réalisés
-Nombre de cantines scolaires fonctionnelles
-Bloc administratif pour la CS
|
Rapports
Visite
PV de réception
|
A 1- Construire 04 salles de classe équipées plus 4
aires de jeux dans les EM
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie,
CS,
MEMP, PAGEFCOM
|
EM Gounli, Hounso, Laïnta-Cogbé, Naogon,
|
A 2- Construire 1 salle de classe équipée à
l'EPP Kinwogo
|
|
|
|
|
|
EPP Kinwogo
|
A 3- Construire dans les écoles maternelles 07 salles
de classe équipées et des bureaux et magasins répondant
aux normes EQF
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
CS
MEMP Partenaires
|
EM Gounli, Adogbé, Covè centre, Houin,
Laïnta-Cogbé, Naogon, Zogba
|
A 4- Construire dans les écoles primaires des salles de
classe équipées répondant aux normes EQF
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Toute la CS (Cf. Tableau des besoins)
|
A 5- Equiper les salles de classe des EPP en mobiliers (629
tables-bancs)
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 6- Réaliser 15 modules de latrines à 4 cabines
dans les EPP
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 7- Réaliser 6 modules latrines à 2 cabines
dans les EM
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 8- Doter les écoles en points d'eau potable et en
cantines scolaires
|
X
|
|
X
|
X
|
X
|
A 9- OEuvrer à la construction d'un bloc administratif
pour la circonscription scolaire
|
X
|
X
|
X
|
X
|
|
Chef -lieu de la commune
|
R 3 : Le centre des métiers de
Covè est valorisé
|
Nombre de personnes formées / recyclées
Nombre de jeunes en fin de formation assistés
|
Archives
Rapports d'activités
|
A1- Promouvoir les activités du centre des
métiers de Covè
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
Centre des métiers
Partenaires
|
Tous les arrondissements
|
A 2- Assister certains jeunes pensionnaires du centre des
métiers en fin de formation pour leur installation
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 3- Promouvoir les activités sportives dans le
centre
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
R 4 : Les activités culturelles, sportives et
de loisirs sont promues
|
-Tribune
-Au moins 03 terrains réalisés
-Nombre d'initiatives sportives soutenues
|
-PV de réception
-Rapport d'activité
|
A 1- Construire une tribune officielle dans le stade
municipal
|
|
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, MJSL, Partenaires
|
Arrondissement de Covè
|
A 2- Construire des terrains de sport de main dans le stade
municipal
|
|
|
X
|
X
|
|
A 3- Appuyer l'organisation des activités sportives
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Toute la commune
|
-Nombre de centres fonctionnels d'alphabétisation
-Nombre de personnes alphabétisées
|
A 4- Appuyer la promotion de l'alphabétisation
fonctionnelle
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, MCAT
|
Toute la commune
|
La bibliothèque communale et les équipements
|
A 5- Construire et équiper une bibliothèque
communale
|
|
|
X
|
X
|
|
Arrondissement de Covè
|
Les célébrations
|
A 6- Contribuer à l'organisation de la fête
annuelle Agonlinhoué avec les autres communes
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, autres mairies de la région, Association de
développement
|
Covè et autres communes de la Région
|
A 7- contribuer à l'organisation des rituels de
purification (azongnigni) avec les autres communes
|
|
X
|
X
|
X
|
X
|
OS 6 : Conserver et restaurer les ressources
naturelles
|
R 1 : Les plantations communales sont
accrues
|
-Nombre de domaines identifiés et
sécurisés
-Nombre de nouvelles plantations
-Plan élaboré
|
Rapports
visite
|
A 1- Créer de nouvelles plantations communales
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, CeCPA,
Service eaux et forêts
PAGEFCOM
Partenaires
|
Adogbé, Naogon, Lainta-Cogbé et Houen-Hounso
|
A 2- Sécuriser des plantations communales
|
X
|
X
|
|
|
|
R 2 : Les forêts naturelles et
sacrées sont conservées et protégées
|
Plan élaboré
Nombre de forêts sacrées enrichies
Plan de gestion et d'aménagement
Nombre de forêts sacrées protégées
|
Rapports
Visite
|
A 1- Elaborer et mettre en oeuvre un plan d'aménagement
et de gestion durable des forêts
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, CeCPA,
Service eaux et forêts
PAGEFCOM
Partenaires
|
Tous les arrondissements
|
Nombre de forêts communales additionnelles
|
Rapports
Visite
|
A 2- Ériger les forêts naturelles en forêts
communales
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 3- Clôturer la forêt Kponzoun
|
|
X
|
X
|
X
|
|
Forêt Kponzoun
|
A 4- Construire dans la forêt Kponzoun une auberge et des
miradors
|
|
X
|
X
|
|
|
A 5- Acquérir des animaux pour la forêt
|
|
|
|
X
|
X
|
A 6- Aménager les étangs et cours d'eau
|
|
X
|
X
|
|
|
OS 7 : Améliorer la gestion de l'espace
communal
|
R 1 : L'occupation de l'espace communal
est planifiée et réglementée du point de vue communal et
intercommunal
|
- Le SDAC est disponible et est mis en oeuvre
- Arrêtés communaux réglementant
l'occupation de l'espace
-Plan d'aménagement
-Les conflits domaniaux ont diminué de 50% au moins
d'ici à 2016
Les opérations de lotissements entamés sont
achevés d'ici à 2016
|
Rapports
Visite
Rapports
Mairie
Visite de terrain
|
A 1- Vulgariser et mettre en oeuvre le
schéma Directeur d'aménagement de la Commune
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
ABE/MEHU
PAGEFCOM
Partenaires
|
Toute la commune
|
A 2- Matérialiser les limites du
territoire de la commune
|
X
|
X
|
|
|
|
Toute la commune
|
A 3- Elaborer un plan d'aménagement
des zones humides (lacs et bas-fonds)
|
|
X
|
X
|
|
|
Zone humides
|
A 4- Mettre en place un
système de gestion du patrimoine foncier
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie
ABE/MEHU
PAGEFCOM
Partenaires
|
Toute la commune
|
A 5- Appuyer la gestion alternative des
conflits fonciers
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
A 6- Faciliter la poursuite des
opérations de lotissement en cours
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
Partenaires
|
A 7- Faciliter l'ouverture de nouveaux
chantiers de lotissement
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
Partenaires
|
R 2 : le potentiel de carrières
existant est mieux exploité pour le développement de
l'économie locale
|
-Potentiel des différents types de carrières
identifié
-Sites aménagés
-Exploitation des carrières dynamisée et
rentable pour la commune
|
Rapports d'activités
Visite
|
A 1- Élaborer des plans
d'aménagement et de gestion des carrières des ressources
minières en synergie avec les autres communes
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie
ABE/MEHU
PAGEFCOM
Partenaires
|
Tous les sites de carrières exploitées et
exploitables dans la commune
Gisement de calcaire dans Agbangnianhoué dans Houen-
Hounso et Hounviguéli dans Houêko
|
A 2- Règlementer et organiser
l'exploitation des carrières
|
|
X
|
X
|
X
|
|
|
A 3- Mettre en place un cadre de suivi de la
mise en oeuvre des plans
|
|
X
|
X
|
X
|
|
Mairie
ABE/MEHU
PAGEFCOM
Partenaires
|
A 4- Commanditer des études
exploratoires pour les gisements de calcaire
|
|
X
|
X
|
X
|
|
R 3 : Le cadre de vie des populations
est assaini
|
- Les structures de pré collectes des ordures
ménagères sont fonctionnelles
- 15 latrines et urinoirs sont construits dans les
écoles et entretenus en 5 ans
- 03 points intermédiaires de regroupement des ordures
ménagères sont aménagés
- 01 décharge finale et de traitement des ordures
ménagères est aménagée
|
Rapports
Visites de terrain
Visite de terrain
Mairie
Structures d'assainissement
PV de réception
Plan de gestion
|
A 1- Contribuer à l'organisation des
séances de Communication pour le Changement de Comportement (CCC) en
hygiène et assainissement de base
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Mairie, SHAB, ONG
|
Tous les arrondissements
|
A 2- Contribuer à la formation des
relais communautaires en matière d'hygiène et d'assainissement de
base
|
|
X
|
|
|
|
A 3- Susciter l'installation et renforcer les
capacités techniques et organisationnelles des ONG et Associations de
pré-collecte des ordures ménagères
|
X
|
|
X
|
|
X
|
Mairie, SHAB, MEHU
Partenaires
|
Tous les arrondissements
|
A 4- Renforcer et étendre le
réseau de drainage des eaux usées et des eaux de ruissellement
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Chefs lieux d'arrondissement
|
A 5- Construire des infrastructures
d'assainissement dans la commune (latrines, puisards, bacs à ordures)
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
Toute la commune
|
A 6- Construire 8 modules de latrines de type ML4-VIP dans les
villages et EPP
|
X
|
X
|
|
|
|
Mairie, SHAB, MEHU
PAGEFCOM
|
Domè, Houndo, Dahoué, Dékpada, Aïzondo,
Fonli, EPP Kinwogo et Soli
|
A 7- Doter le marché central et le marché
à céréales de 3 grands bacs à ordures
|
X
|
X
|
|
|
|
Marché central covè
|
A 8- Mettre en place un plan de gestion des
déchets de la commune
|
X
|
X
|
X
|
|
|
Mairie, SHAB, MEHU
Partenaires
|
Toute la commune
|
4.3. Programmes de
développement et coûts
PROGRAMMES / PROJETS
|
ACTIVITES
|
COUTS ANNUELS (Millions de F CFA)
|
MONTANT PAR PROJET
(Millions de F CFA)
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
PROGRAMME 1 : Amélioration de la
gouvernance et de la performance de l'administration locale
|
Projet 1 : Amélioration des recettes fiscales
de la commune
|
A 1-Réaliser un état des lieux des autres
ressources imposables dans la commune
|
PM
|
02
|
02
|
|
|
12
|
A 2- Recruter et former les agents pour les travaux d'assiette
et de recouvrement
|
|
02
|
02
|
|
|
A 3- Informatiser le Service Marchand de la Mairie
|
|
02
|
02
|
|
|
Projet 2 : Renforcement des capacités
techniques et organisationnelles de l'administration locale
|
A 1- Achever la réhabilitation et équiper les
bureaux d'arrondissements
|
|
05
|
05
|
|
|
123
|
A 2- Achever la construction du bureau de la Mairie et
l'équiper
|
PM
|
25
|
|
|
|
A 3- Informatiser les services de la commune et des
arrondissements
|
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 4- Recruter du personnel qualifié pour les bureaux
d'arrondissements et la mairie
|
PM
|
02
|
02
|
|
|
A 5- Former les élus locaux sur la gestion du
développement local
|
|
03
|
03
|
|
|
A 6- Former le personnel existant de la mairie et des
arrondissements
|
|
03
|
03
|
|
|
A 7 : Assurer la tenue régulière des
conseils d'arrondissement et de village.
|
|
02
|
02
|
02
|
02
|
A 8- Créer un cadre de concertation entre
l'administration communale, la société civile et les services
déconcentrés de l'Etat et le rendre fonctionnel
|
PM
|
02
|
02
|
|
|
A 9Raffermir les liens entre la commune, les cadres
ressortissants et la diaspora
|
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 10- OEuvrer au renforcement de l'effectif du personnel des
services publics déconcentrés
|
PM
|
PM
|
PM
|
PM
|
PM
|
A 11- OEuvrer pour la constructionet l'équipement
d'infrastructures modernes pour la brigade de gendarmerie et le commissariat
de police.
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
05
|
PROGRAMME 2 : Création des conditions
favorables au développement de l'agriculture, de l'élevage et de
la pêche
|
Projet 3 : Appui à l'organisation et au
développement des filières agricoles prioritaires
|
A 1- Appuyer la structuration des agriculteurs, des
éleveurs et des pêcheurs
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
|
248
|
A 2- Promouvoir la mécanisation agricole et appuyer la
maîtrise de l'eau pour l'agriculture de contre saison
|
PM
|
|
10
|
20
|
20
|
A 3- Renforcer les capacités des organisations
|
PM
|
03
|
03
|
03
|
03
|
A 4- Faciliter l'accès des producteurs aux
crédits de campagne
|
PM
|
|
05
|
05
|
05
|
A 5- Réorganiser et promouvoir les filières
arachide, riz, Agrumes, palmier à huile et les cultures
maraîchères.
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 6- Faciliter l'accès des agriculteurs aux intrants
spécifiques (engrais et produits phytosanitaires) de vivriers et aux
produits vétérinaires
|
PM
|
05
|
05
|
08
|
08
|
A 7 Construire des magasins de stockage des produits
agricoles
|
|
15
|
30
|
15
|
|
A 8- Élaborer un Plan d'aménagement et de
gestion des bas-fonds
|
PM
|
|
05
|
05
|
|
A 9- Rechercher des partenaires pour le financement des
aménagements
|
PM
|
PM
|
PM
|
|
|
A 10- Définir, délimiter, matérialiser
les couloirs de transhumance et aires de pâturage
|
PM
|
05
|
05
|
|
|
A 11- Appuyer l'aménagement des aires de
pâturage
|
PM
|
|
|
10
|
10
|
A 12- Règlementer la transhumance à travers la
prise d'un arrêté communal et des dispositions intercommunales
|
|
|
05
|
05
|
|
PROGRAMME 3 : Développement des
activités marchandes, artisanales et industrielles
|
Projet 4 : Développement des
infrastructures routières et équipements marchands
|
A 1- Aménager les voies urbaines et les pistes de
transport rural
|
PM
|
30
|
30
|
30
|
30
|
424
|
A 2- Mettre en place un dispositif d'entretien des pistes
communales
|
PM
|
20
|
20
|
20
|
20
|
A 3- Construire / réhabiliter les gares
routières
|
|
15
|
15
|
15
|
|
A 4- Moderniser les marchés existants
|
|
25
|
25
|
25
|
|
A 3- Construire 4 hangars dans le marché central et 1
dans le marché de Kinwogo
|
13
|
PM
|
|
|
|
A 6- Organiser l'approvisionnement en produits agricoles des
transformateurs
|
PM
|
05
|
05
|
|
|
A 7- Appuyer la formation des transformatrices d'arachide, de
noix de palme, des noix palmiste, du manioc et autres en techniques
améliorées de transformation
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
|
A 8-Appuyer la labellisation nationale des produits
dérivés de l'arachide (kluiklui et huile)
|
|
|
02
|
02
|
02
|
A 9- Renforcer la couverture de la commune en énergie
électrique
|
PM
|
12
|
08
|
08
|
05
|
A 10- Faciliter la création dans les nouvelles zones
urbaines des centres commerciaux et des centres d'affaires (CC et
CA)
|
PM
|
10
|
15
|
15
|
|
Projet 5 : Facilitation de l'accès au
financement des activités artisanales et de transformation
|
A 1- Facilité l'accès des transformateurs aux
crédits
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
05
|
84
|
A 2- Attirer des fonds d'appui aux artisans de la commune
(crédits et subventions pour l'acquisition de matières
premières et d'équipements modernes) + fonds de garantie
|
PM
|
05
|
04
|
04
|
03
|
A 3- Former et donner des appui-conseils aux artisans et
unités de transformation dans leurs domaines d'activités
respectifs
|
PM
|
03
|
05
|
05
|
05
|
A 4- Créer un cadre réglementaire incitatif pour
le commerce formel
|
|
05
|
05
|
|
|
A 5- Doter les artisans d'un domaine pouvant abriter le
siège de leur collectif
|
|
PM
|
|
|
|
A 6- Former les jeunes en entreprenariat
|
|
05
|
05
|
05
|
05
|
PROGRAMME 4 : Amélioration de la couverture
en eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection
sociale
|
Projet 6 : Appui à la diminution des taux des
affections infectieuses
|
A 1- Réaliser 10 forages munis de pompes à
motricité humaine et assurer la maintenance de l'existant
|
PM
|
12
|
12
|
08
|
08
|
210
|
A 2- Construire 'un château d'eau équipé
de bornes fontaines
|
|
|
15
|
10
|
|
A 3- Former les comités de gestion des infrastructures
hydrauliques
|
PM
|
03
|
|
03
|
|
A 4- Former les réparateurs locaux des forages pour un
meilleur entretien des infrastructures hydrauliques
|
PM
|
02
|
|
02
|
|
A 5- Appuyer le renforcement des capacités de centres
de santé et de l'hôpital de zone en ressources humaines
qualifiées et matérielles
|
PM
|
03
|
03
|
03
|
03
|
A 6- Négocier des partenariats avec les programmes
nationaux d'appui au secteur de la santé
|
|
02
|
02
|
02
|
02
|
A 7- Recruter des agents communautaires de
santé
|
PM
|
PM
|
PM
|
PM
|
PM
|
A 8- Construire des centres de santé dans les
arrondissements qui n'en disposent pas
|
PM
|
20
|
20
|
20
|
|
A 9- Clôturer le centre de santé de Naogon et
celui de Laïnta-Cogbé
|
PM
|
|
15
|
15
|
|
A 10- Equiper la maternité isolée de
Zounsègo (Arrondissement d'Adogbé)
|
05
|
PM
|
|
|
|
A 11- Organiser des séances de sensibilisation sur le
VIH SIDA et appuyer la prise en charge des PV-VIH
|
|
05
|
05
|
05
|
05
|
Projet 7 : Appui à la prise en charge des
handicapés, personnes âgées et enfants en situation
difficile
|
A 1- Clôturer le CPS et le doter de matériels
didactiques, d'équipement et matériels de travail
|
PM
|
15
|
|
|
10
|
85
|
A 2- Faciliter l'aide aux indigents (légalisation
gratuite des pièces pour la constitution des dossiers de secours aux
indigents, travail en synergie entre les forces de l'ordre et le CPS...)
|
PM
|
02
|
02
|
02
|
02
|
A 3- Créer et assurer le fonctionnement d'une cellule
communale d'écoute et de suivi des jeunes filles
|
|
03
|
03
|
03
|
03
|
A 4- Primer les meilleurs élèves des
écoles primaires
|
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 5- Primer les meilleures élèves filles aux
différents examens scolaires
|
|
03
|
03
|
03
|
03
|
A 6- Animer périodiquement des séances de
sensibilisation sur les violences faites aux femmes
|
|
02
|
02
|
02
|
02
|
PROGRAMME 5 : Amélioration de
l'accès à l'éducation et aux activités culturelles,
sportives et de loisirs
|
Projet 8 : Amélioration des conditions de travail
dans les centres éducatifs
|
A 1- Construire 04 salles de classe équipées plus 4
aires de jeux dans les EM Gounli, Hounso, Laïnta-Cogbé, Naogon et 1
salle de classe équipée à l'EPP Kinwogo
|
36
|
PM
|
|
|
|
931
|
A 2- Construire dans les écoles maternelles de Gounli,
Adogbé, Covè centre, Houin, Laïnta-Cogbé, Naogon,
Zogba 07 salles de classe équipées et des bureaux et magasins
répondant aux normes EQF
|
PM
|
20
|
35
|
35
|
23
|
A 3- Construire dans les écoles primaires des salles de
classe équipées répondant aux normes EQF
|
|
162
|
162
|
162
|
162
|
A 4- Equiper les salles de classe des EPP en mobiliers (629
tables-bancs)
|
PM
|
04
|
04
|
04
|
04
|
A 5- Réaliser 15 modules de latrines à 4 cabines
dans les EPP
|
PM
|
14
|
14
|
14
|
14
|
A 6- Réaliser 6 modules latrines à 2 cabines
dans les EM
|
PM
|
03
|
03
|
03
|
03
|
A 7- Doter les écoles en points d'eau potable et en
cantines scolaires
|
PM
|
|
10
|
10
|
10
|
A 8- OEuvrer à la construction d'un bloc administratif
pour la circonscription scolaire
|
PM
|
05
|
10
|
05
|
|
Projet 9 : Promotion du centre des métiers de
Covè
|
A1- Promouvoir les activités du centre des
métiers de Covè
|
PM
|
03
|
03
|
03
|
03
|
44
|
A 2- Assister certains jeunes pensionnaires du centre des
métiers en fin de formation pour leur installation
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 3- Promouvoir les activités sportives dans le
centre
|
|
03
|
03
|
03
|
03
|
Projet 10 : Promotion des activités
culturelles, sportives et de loisirs
|
A 1- Construire une tribune officielle dans le stade
municipal
|
|
|
15
|
15
|
15
|
171
|
A 2- Construire des terrains de sport de main dans le stade
municipal
|
|
|
10
|
10
|
|
A 3- Appuyer l'organisation des activités sportives
|
05
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 4- Appuyer la promotion de l'alphabétisation
fonctionnelle
|
05
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 5- Construire et équiper une bibliothèque
communale
|
|
|
18
|
10
|
|
A 6- Contribuer à l'organisation de la fête
annuelle Agonlinhoué avec les autres communes
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
05
|
A 7- contribuer à l'organisation des rituels de
purification (Azongnigni) avec les autres communes
|
|
02
|
02
|
02
|
02
|
PROGRAMME 6 : Conservation et restauration des
ressources naturelles
|
Projet 11 : Renforcement et protection du capital
forestier
|
A 1- Créer de nouvelles plantations communales
|
PM
|
05
|
05
|
05
|
05
|
310
|
A 2- Sécuriser des plantations communales
|
PM
|
05
|
05
|
|
|
A3- Elaborer et mettre en oeuvre des plans participatifs
d'aménagement et de gestion durable des forêts
|
PM
|
10
|
10
|
10
|
10
|
A 4- Ériger les forêts naturelles en forêts
communales
|
PM
|
|
|
10
|
20
|
A 5- Clôturer la forêt Kponzoun
|
|
30
|
30
|
30
|
|
A 6- Construire dans la forêt Kponzoun une auberge et des
miradors
|
|
30
|
30
|
|
|
A 7- Acquérir des animaux pour la forêt
|
|
|
|
20
|
20
|
A 8- Aménager les étangs et cours d'eau
|
|
10
|
10
|
|
|
PROGRAMME 7 : Amélioration de la gestion de
l'espace communal
|
Projet 12 : Renforcement du cadre institutionnel de
planification de la gestion de l'espace communal
|
A 1- Vulgariser et mettre en oeuvre le schéma Directeur
d'aménagement de la Commune
|
PM
|
03
|
03
|
03
|
03
|
159
|
A 2- Matérialiser les limites du territoire de la
commune
|
PM
|
|
|
05
|
05
|
A 3- Elaborer un plan d'aménagement des zones humides
(lacs et bas-fonds)
|
|
|
05
|
05
|
|
A 4- Mettre en place un
système de gestion du patrimoine foncier
|
PM
|
05
|
05
|
|
|
A 5- Appuyer la gestion alternative des conflits fonciers
|
PM
|
02
|
02
|
02
|
02
|
A 6- Faciliter la poursuite des opérations de
lotissement en cours
|
PM
|
20
|
20
|
10
|
|
A 7- Faciliter l'ouverture de nouveaux chantiers de
lotissement
|
|
|
|
10
|
10
|
A 8- Élaborer des plans d'aménagement et de
gestion des carrières des ressources minières en synergie avec
les autres communes
|
PM
|
|
05
|
05
|
|
A 9- Règlementer et organiser l'exploitation des
carrières
|
PM
|
05
|
05
|
|
|
A 10- Mettre en place un cadre de suivi de la mise en oeuvre
des plans
|
|
|
02
|
02
|
|
A 11- Commanditer des études exploratoires pour les
gisements de calcaire
|
|
|
05
|
05
|
05
|
Projet 13 : Assainissement du cadre de vie des
populations
|
A 1- Contribuer à l'organisation des séances de
Communication pour le Changement de Comportement (CCC) en hygiène et
assainissement de base
|
PM
|
02
|
02
|
02
|
02
|
127
|
A 2- Contribuer à la formation des relais
communautaires en matière d'hygiène et d'assainissement de
base
|
|
02
|
|
02
|
|
A 3- Susciter l'installation et renforcer les capacités
techniques et organisationnelles des ONG et Associations de pré-collecte
des ordures ménagères
|
PM
|
02
|
02
|
|
|
A 4- Renforcer et étendre le réseau de drainage
des eaux usées et des eaux de ruissellement
|
PM
|
15
|
10
|
05
|
|
A 5- Construire des infrastructures d'assainissement dans la
commune (latrines, puisards, bacs à ordures)
|
PM
|
05
|
10
|
10
|
15
|
A 6- Construire 6 modules de latrines de type ML4-VIP à
Domè, Houndo, Dahoué, Dékpada, Aïzondo, Fonli et 2
dans les EPP Kinwogo et Soli
|
18
|
PM
|
|
|
|
A 7- Doter le marché central et le marché
à céréales de 3 grands bacs à ordures
|
18
|
PM
|
|
|
|
A 8- Mettre en place un plan de gestion des déchets de
la commune
|
PM
|
05
|
|
|
|
TOTAL PROJETS :2 928 000 000 francs
CFA
Au total, 13 projets répartis en sept (7) programmes
d'actions composent le présent plan de développement de la
Commune. Ces programmes qui touchent à tous les secteurs de la vie des
populations sont planifiés pour être mis en oeuvre de façon
concomitante durant les cinq ans que durera le Plan. Leur importance et leur
poids budgétaire varient d'un programme à un autre.
Numérotés de 1 à 7, la répartition pondérale
de ces sept programmes peut être schématisée comme le
montre les diagrammes qui suivent.
N°
|
Programmes
|
Projets
|
Montants (millions F CFA)
|
1
|
Amélioration de la gouvernance et de la performance de
l'administration locale ;
|
Projet 1 : Amélioration des recettes fiscales
de la commune
|
12
|
135
|
Projet 2 : Renforcement des capacités
techniques et organisationnelles de l'administration locale
|
123
|
2
|
Création des conditions favorables au
développement de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche
;
|
Projet 3 : Appui à l'organisation et au
développement des filières agricoles prioritaires
|
248
|
248
|
3
|
Développement des activités marchandes,
artisanales et industrielles ;
|
Projet 4 : Développement des infrastructures
routières et équipements marchands
|
424
|
508
|
Projet 5 : Facilitation de l'accès au
financement des activités artisanales et de transformation
|
84
|
4
|
Amélioration de la couverture en eau potable, du
bien-être sanitaire et de la protection sociale ;
|
Projet 6 : Appui à la diminution des taux des
affections infectieuses
|
210
|
295
|
Projet 7 : Appui à la prise en charge des
handicapés, personnes âgées et enfants en situation
difficile
|
85
|
5
|
Amélioration de l'accès à
l'éducation et aux activités culturelles, sportives et de loisirs
|
Projet 8 : Amélioration des conditions de travail
dans les centres éducatifs
|
931
|
1146
|
Projet 9 : Promotion du centre des métiers de
Covè
|
44
|
Projet 10 : Promotion des activités
culturelles, sportives et de loisirs
|
171
|
6
|
Conservation et restauration des ressources naturelles
|
Projet 11 : Renforcement et protection du capital
forestier
|
310
|
310
|
7
|
Amélioration de la gestion de l'espace communal
|
Projet 12 : Renforcement du cadre institutionnel de
planification de la gestion de l'espace communal
|
159
|
286
|
Projet 13 : Assainissement du cadre de vie des
populations
|
127
|
TOTAL
|
2 928
|
Figure
6:Répartition budgétaire pondérale des
programme
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4.4. Programme de gestion des
risques environnementaux et sociaux
1.1.42 4.4.1-
Objectifs
Ce programme a pour objectif global de promouvoir un
développement communal intégré qui prend en compte les
dimensions environnementales dans toutes ses composantes.
1.1.43
4.4.2-Synthèse des enjeux environnementaux
Les enjeux environnementaux majeurs de la commune de
Covè sont les suivants :
· la restauration des terres agricoles en vue d'une
amélioration de la fertilité des sols ;
· l'organisation et à la mise en place d'un
système de gestion des déchets urbains dont la valorisation devra
servir à la restauration des terres ;
· l'organisation et la règlementation de
l'exploitation des carrières ;
· l'amélioration du mode de lotissement et
verdissement de l'espace urbain.
1.1.44 4.4.3-Rappel
des projets et programmes
Au total treize (13) projets sont prévus dans le PDC.
Ils se répartissent dans tous les secteurs de la vie des populations
à travers les sept programmes de développement communaltels que
stipulés ci-dessous.
· PROGRAMME 1 : Amélioration de la gouvernance et
de la performance de l'administration locale ;
· PROGRAMME 2 : Création des conditions favorables
au développement de l'agriculture, de l'élevage et de la
pêche ;
· PROGRAMME 3 : Développement des activités
marchandes, artisanales et industrielles ;
· PROGRAMME 4 : Amélioration de la couverture en
eau potable, du bien-être sanitaire et de la protection sociale ;
· PROGRAMME 5 : Amélioration de l'accès
à l'éducation et aux activités culturelles, sportives et
de loisirs ;
· PROGRAMME 6 : Conservation et restauration des
ressources naturelles ;
· PROGRAMME 7 : Amélioration de la gestion de
l'espace communal.
Contrairement au programme 1, 6 et 7 ci-dessus, les quatre
autres programmes, dans exécution, impacteront, dans certaines mesures,
négativement l'environnement et il conviendrait de prendre des
dispositions pour minimiser ces impacts, maximiser et rendre durable le
bénéfice attendu des aménagements prévus au titre
de ces programmes et projets.Ces mesures environnementales sont
résumées dans le tableau qui suit.
1.1.1 4.4.4-Programme de Limitation des
Impacts
Secteurs/Projets
|
Préconisations pour la qualité
environnementale
|
Type de priorité
|
Période de mise en oeuvre
|
Acteurs
|
Sources de vérification
|
1
|
2
|
3
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Responsables
|
Associés
|
PRODUCTIF, EQUIPEMENT ET INFRASTRUCTURES:
Projets 1 ; 2 ; 3
|
-
Préserver / reboiser des bandes de terre en friche le long des berges
- Promouvoir
l'usage des engrais biologiques/
- Assolement et rotation cultures annuelle et les agrumes
(alternances spatiales et temporelle des cultures)/
- Valorisation par réutilisation dans les champs des
déchets de fientes et de déjections/
- Promouvoir l'agropastoral/
- Plantation d'espèces spécifiques
-
Aménagement de réceptacles d'eau de ruissellement pluviale pour
les pistes et voies
- Plantation d'arbres le long des pistes
|
X
X
X
X
X
X
X
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Matérialité sur le terrain
rapports
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - - - SOCIAUX
Projets 4 ; 5 ; 6 ; 7,
|
- Formation des agents à une bonne gestion des DBM
- Organiser la collecte et le transport de ces DBM
- Prévoir un centre communal d'incinération des
DBM
- Faire planter des arbres dans les écoles, les lieux
publics
|
X XX
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Matérialité sur le terrain
rapports Matérialité sur le terrain
rapports
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - ENVIRONNEMENT ET RESSOURCES NATURELLES
Projets : 8, 9, 10:
|
- Prévoir la restauration des sites d'exploitation de
carrière
- Prévoir des mesures de gestion rationnelle et durable
de l'eau /
- Planifier les centres de regroupement et de transfert des
déchets et le pavoisement des rues dans les plans de lotissement/
- Mettre en place un système de gestion des
déchets solides ménagers
- Mettre en place un système de valorisation des boues
de vidange pour la restauration des terres
|
X
X
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Matérialité sur le terrain
rapports
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
- - - - 1.1.2 4.4.5-Budget
Secteurs/Projets
|
Préconisations pour la qualité
environnementale
|
Période de mise en oeuvre
|
Acteurs
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Responsable
|
Associés
|
Coût (milliers de FCFA)
|
PRODUCTIF,
EQUIPEMENT ET INFRA-STRUCTURES:
Projets 1 ; 2 ; 3.
|
Préserver / reboiser des bandes de terre en friche le
long des berges
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
Mairie
|
CeCPA, Producteurs
DDEHU
|
1 200
|
Promouvoir l'usage des engrais biologiques (fumier)
|
|
|
x
|
x
|
x
|
|
1.300
|
Assolement et rotation entre cultures annuelle et les agrumes
(alternances spatiales et temporelle des cultures)
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
1.200
|
Valorisation par réutilisation dans les champs des
déchets de fientes et de déjections/
|
|
|
x
|
x
|
x
|
|
Promouvoir l'agropastoral
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
3 000
|
Plantation d'espèces spécifiques
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
5 000
|
Aménagement de réceptacles d'eau de
ruissellement pluviale pour les pistes et voies
|
|
|
x
|
x
|
x
|
|
Plantation d'arbres le long des pistes
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
6 500
|
SOCIAUX
Projets 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ;
10
|
Recyclage des agents à une bonne gestion des DBM
|
|
x
|
x
|
|
|
CCS
DDS
|
3 000
|
Faire planter des arbres dans les écoles, les lieux
publics
|
x
|
x
|
x
|
x
|
x
|
CS, Directeurs d'écoles
|
5 000
|
ENVIRONNEMENT ET RESSOURCES NATURELLES
Projets : 11 ; 12 et 13
|
Prévoir la restauration des sites d'exploitation de
carrière
|
x
|
x
|
x
|
x
|
|
PAGEFCOM
CeCPA
DDEHU
DDMEE
|
2 000
|
Prévoir des mesures de gestion rationnelle et durable
de l'eau
|
x
|
x
|
x
|
x
|
|
4 000
|
Planifier les centres de regroupement et de transfert des
déchets et le pavoisement des rues dans les plans de lotissement
|
x
|
x
|
x
|
x
|
|
2.500
|
Mettre en place un système de valorisation des boues de
vidange pour la restauration des terres
|
|
x
|
x
|
x
|
x
|
5 000
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
39.700
|
4.5- Plan de
financement
Projets
|
Coût du projet (Montant en millions de
francs)
|
Source de financement
|
Chronogramme d'exécution et financement (en
millions de francs)
|
Commune
|
FADEC
|
Etat
|
Autres
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
2016
|
Projet 1 : Amélioration des recettes fiscales de la
commune
|
12
|
|
|
|
|
PM
|
06
|
06
|
|
|
Projet 2 : Renforcement des capacités techniques et
organisationnelles de l'administration locale
|
123
|
|
|
|
|
PM
|
57
|
32
|
17
|
17
|
Projet 3 : Appui à l'organisation et au
développement des filières agricoles prioritaires
|
248
|
|
|
|
|
PM
|
38
|
78
|
81
|
51
|
Projet 4 : Développement des infrastructures
routières et équipement marchands
|
424
|
|
|
|
|
PM
|
122
|
125
|
120
|
57
|
Projet 5 : Facilitation de l'accès au financement des
activités artisanales et de transformation
|
84
|
|
|
|
|
PM
|
23
|
24
|
19
|
18
|
Projet 6 : Appui à la diminution des taux des
affections infectieuses
|
210
|
|
|
|
|
05 + PM
|
47
|
72
|
68
|
18
|
Projet 7 : Appui à la prise en charge des
handicapés, personnes âgées et enfants en situation
difficile
|
85
|
|
|
|
|
PM
|
30
|
15
|
15
|
25
|
Projet 8 : Amélioration des conditions de travail dans les
centres éducatifs
|
931
|
|
|
|
|
36 + PM
|
208
|
238
|
233
|
216
|
Projet 9 : Promotion du centre des métiers de
Covè
|
44
|
|
|
|
|
PM
|
11
|
11
|
11
|
11
|
Projet 10 : Promotion des activités culturelles,
sportives et de loisirs
|
171
|
|
|
|
|
10 + PM
|
17
|
60
|
52
|
32
|
Projet 11 : Renforcement et protection du capital
forestier
|
310
|
|
|
|
|
PM
|
90
|
90
|
75
|
55
|
Projet 12 : Renforcement du cadre institutionnel de
planification de la gestion de l'espace communal
|
159
|
|
|
|
|
PM
|
35
|
52
|
47
|
25
|
Projet 13 : Assainissement du cadre de vie des
populations
|
127
|
|
|
|
|
36 + PM
|
31
|
24
|
19
|
17
|
TOTAL PROJETS
|
2 928
|
|
|
|
|
87 + PM
|
715
|
827
|
757
|
542
|
Programme de limitation des impacts
|
39,7
|
TOTAL
|
2 967,7
|
Programme de suivi-évaluation (5%)
|
148,385
|
TOTAL GENERAL
|
3 116,085
|
.
CHAPITRE 5 : STRATEGIE DE
MISE EN OEUVRE
Après son adoption par le Conseil Communal et son
approbation par la tutelle, il revient au Maire et à son conseil
communal de mettre en oeuvre ou d'opérationnaliser le Plan de
Développement Communal. Ces derniers devront mobiliser en premier lieu
les citoyennes et citoyens, solliciter l'appui technique des services
déconcentrés d'une part et d'autre part plaider pour l'appui
technique et financier des partenaires techniques et financiers. Ils devront
mettre en place des mécanismes leur permettant d'assurer avec
efficacité la mise en oeuvre de ce plan.
La prise en compte des aspects transversaux suivants doivent
bénéficier d'une attention particulière auprès des
acteurs dans le cadre de la mise en oeuvre des projets et programmes.
Il s'agit :
· des options d'aménagement du territoire communal
contenues dans le SDAC,
· de la lutte contre le trafic des enfants,
· du genre et équité sociale,
· de l'environnement et des changements climatiques,
· de l'intercommunalité.
5.1 Appropriation du PDC
C'est une étape déterminante pour assurer
l'adhésion de tous les acteurs et garantir une mise en oeuvre efficace
du PDC. L'appropriation concerne tous les acteurs de la commune dont
l'implication effective s'avère nécessaire pour la mise en oeuvre
du plan. C'est pour cela que le maire, au terme du processus d'adoption et
d'approbation, devra organiser des séances de restitution et
d'explication du contenu et des mécanismes possibles de mise en oeuvre
du PDC. Cette présentation devra être poursuivie dans les
arrondissements où chaque chef d'arrondissement aura la
responsabilité de réunir son conseil d'arrondissement et ses
populations pour leur présenter le PDC et les projets qui seront
exécutés dans leur arrondissement respectif et en même
temps solliciter leur participation au financement et la réalisation
desdits projets.
5.2 Mobilisation des acteurs et partenaires techniques et
financiers
Le PDC est un document de gestion stratégique et
opérationnelle de la commune. Il est nécessaire que pendant sa
mise en oeuvre qu'il soit rendu visible et que le maire maintienne la
mobilisation des acteurs et des partenaires autour de la vision de
développement que la commune s'est fixée. Un plan de
communication sera élaboré à cet effet et mis en oeuvre.
Tous les moyens de communication seront utilisés pour
atteindre les résultats : contacts individuels, réunions,
tables rondes, crieurs publics, bulletins d'information, émissions
radio, etc.
5.3 Mobilisation des ressources
propres et externes
1.1.45 5.3.1
Ressources propres
Les ressources financières, une fois un dossier de
projet est techniquement bon, constituent le deuxième intrant le plus
important pour la réalisation des projets. Les ressources propres de la
commune, mobilisées au cours des trois dernières années
sont insuffisantes pour assurer le fonctionnement et financer les
investissements. Les actions et stratégies suivantes ont
été définies pour accroître les recettes :
· Renforcement des équipements des services de
recouvrement en matériels roulants et autres,
· Mise en place d'un mécanisme de motivation des
agents collecteurs et les services en charge de recouvrement,
· Recensement des matières imposables,
· Information et sensibilisation des contribuables,
· Evaluation de la gestion des équipements
économiques et définition de nouveaux modes de gestion
après les avoir expérimenté,
· Construction des équipements marchands.
Les actions de formation et de création d'un service en
charge de cette question devraient aussi envisager.
1.1.46 5.3.2 Mobilisation des ressources externes
Les ressources externes regroupent les ressources
transférées par l'Etat et celles que la commune peut mobiliser
auprès d'autres PTF.
1.1.46.1 5.3.2.1- Mobilisation des ressources auprès
de l'État
Les ressources transférées par l'Etat à
travers le FADeC et les ministères sectoriels dépendraient du
niveau de consommation et la qualité de la gouvernance au sein de la
commune. Une commune qui a un faible niveau de consommation des ressources et
qui ne tienne pas les sessions ordinaires dans le délai peut voir ses
ressources réduites.
La commune doit faire l'effort de respecter les principes de
bonne gouvernance ceci grâce à l'organisation à temps des 4
sessions ordinaires, le vote du budget et du compte administratif dans le
délai. Mais aussi et surtout l'implication des populations et la
réédition des comptes.
1.1.46.2 5.3.2.2- Mobilisation de ressources auprès
des PTF
Il s'agit pour la commune de diversifier ses sources de
mobilisation de ressources à travers la mise en place d'autres
stratégies à travers la réalisation des actions suivantes
:
· identification et création d'un
répertoire des partenaires techniques et financiers potentiels de la
commune,
· définition et élaboration des
mécanismes de mobilisation des ressources auprès de ces
partenaires,
· mise en oeuvre et suivi-évaluation des
stratégies.
5.4 Phasage de mise en oeuvre du PDC
Le PDC sera décliné en tranches annuelles et
trimestrielles. Avant l'ouverture de session budgétaire, un atelier
bilan de mise en oeuvre du PDC sera organisé avec la participation de
toutes les parties prenantes. Au cours de cet atelier, le bilan des actions ou
projets programmés sera réalisé. Une autre planification
annuelle sera réalisée en tenant compte des performances de
l'année écoulée et des facteurs de l'environnement
externe.
Au terme de cet atelier, la commune disposera d'une autre
planification annuelle. Chaque planification annuelle sera
déclinée en plan trimestre.
La mise en oeuvre de chaque projet du PDC doit être
précédée de l'élaboration de la fiche projet et de
la réalisation d'une étude de faisabilité et d'impact
environnemental.
5.5 Suivi et évaluation du PDC
1.1.47 5.5.1- Monitoring du PDC
Le monitoring comprend les revues trimestrielles et
annuelles.
La revue trimestrielle vise à
faire le point des réalisations du trimestre en cours et à
planifier les activités du trimestre suivant. Chaque chef service et
chaque chef d'arrondissement feront le point des activités menées
au sein de son service et dans son arrondissement, les difficultés
rencontrées et des pistes de solutions. Une journée suffira pour
faire ce bilan trimestriel.
La revue annuelle poursuit les mêmes
objectifs que la revue trimestrielle. Mais celle-ci doit précéder
l'ouverture de la session budgétaire. Elle va durer deux jours et
permettra de doter la commune d'un plan d'investissement et d'un plan d'actions
pour l'année suivante. Tous les acteurs de développement seront
associés notamment le Forum des Acteurs de Développement.
En prélude à cette revue annuelle, chaque chef
d'arrondissement réunira son conseil d'arrondissement élargie aux
personnes ressources et aux organisations de la société civile de
son arrondissement pour faire le bilan de l'exécution du PDC dans son
arrondissement.
1.1.48 5.5.2- Évaluation du PDC
Il est recommandé deux évaluations de mise en
oeuvre du PDC : une évaluation à mi-parcours qui
interviendra vers la fin de la troisième année d'exécution
et une évaluation finale au terme des cinq ans du PDC. Ces
évaluations seront faites par l'équipe communale (élus et
administration communale) avec l'appui d'une personne ressource. Cette
dernière évaluation va surtout porter sur l'appréciation
de l'atteinte des objectifs du PDC et les impacts sur les conditions de vie des
populations.
1.1.49 5.5.3- Outils du suivi et d'évaluation du
PDC(Mise en place d'une base de données)
L'élaboration de la deuxième
génération du PDC, a nécessité plus d'efforts de
collecte de données et d'informations, toute chose facilitée par
la réalisation préalable du SDAC.
Cependant, beaucoup de données nécessaires dans
le domaine socio-économiques n'existent pas, ou sont très
difficilement accessible. Beaucoup de ces données devant être
disposer par les services de la mairie ne le sont pas. Ainsi, il devient
difficile voire impossible à la mairie d'initier des projets bien
renseignés et bien élaborés au point de décrocher
des financements.
Ainsi, pour le montage détaillé des projets et
programmes du PDC, pour un suivi rigoureux de la mise en oeuvre de ce PDC et en
vue de faciliter l'élaboration de la troisième
génération du PDC, la commune doit envisager la mise en place un
dispositif simplifié de collecte, d'analyse et de gestion des
informations et données sur la commune. .
Cette base de données doit permettre d'apprécier
l'atteinte des OMD et les indicateurs de la Stratégie Nationale de
Croissance pour la Réduction de la Pauvreté.
Les autres outils de suivi et d'évaluation du PDC
à mettre en place sont :
· le tableau de suivi des activités et des
résultats intermédiaires
· le tableau de suivi des indicateurs
· le tableau de suivi budgétaire
· le plan de collecte des informations et des
données
· etc.
Tableau-type desuivi des
activités et des résultats
Il compare les activités prévues et
réalisées mais aussi les résultats intermédiaires
obtenus.
Projet
|
Résultats attendus
|
Activités prévues
|
Activités réalisées
|
Résultats intermédiaires atteints
|
Ecarts, justifications, recommandations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tableau-type de suivi des
indicateurs
Ce tableau permet d'apprécier l'atteinte des
résultats et objectifs du PDC.
Objectif/résultats
|
Valeur de l'indicateur à la fin du PDC (ou valeur cible
en 2016)
|
Valeur cible ou valeur de référence en 2011
|
Valeur prévue de l'indicateur à la fin de 2012
|
Valeur réelle de l'indicateur à la fin de
2012
|
Ecart, justification et recommandations
|
|
|
|
|
|
|
Le Suivi budgétaire
Il doit prendre en compte à la fois les recettes de
fonctionnement et d'investissement, les dépenses de fonctionnement et
d'investissement. Il permet d'apprécier les efforts de mobilisation de
ressources mais également de consommation des ressources. Le suivi
budgétaire est un système de veille pour une gestion efficiente
des ressources.
Tableau-type de
suivibudgétaire
|
Trimestre x
|
Janvier à ce jour
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecart
|
%
|
Prévision
|
Réalisation
|
Ecart
|
%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1.1.50 5.5.4
Coût du suivi-évaluation
Pour un accomplissement efficient des tâches du
suivi-évaluation, on pourra estimer un montant global situé
autour de 05 % du budget total des programmes de développement, y
compris le programme de limitation des impacts environnementaux, soit au
totalcent quarante-huit millions trois cent quatre-vingt-cinq mille
(148.385.000)francsFCFA.
5.6 Conditions nécessaires pour la réussite de
la mise en oeuvre du PDC
Il s'agit des conditions qui doivent être
réalisées pour garantir le succès de la mise en oeuvre du
PDC.
ü La volonté politique du
maire et du conseil communal.
Sans l'engagement et la détermination du maire et de
son conseil communal à faire de ce PDC, leur outil de lutte contre la
pauvreté et d'amélioration des conditions de vie des populations,
aucun succès n'est possible.
Ceux-ci doivent se traduire par l'appropriation par chacun des
élus du contenu du PDC et sa promotion auprès des acteurs et des
partenaires de la commune. Ensuite, le conseil communal doit donner les moyens
nécessaires au maire pour qu'il assure dans les conditions requises la
mise en oeuvre du PDC.
ü La responsabilisation des chefs
d'arrondissement et du personnel de l'administration communale
Tout comme le maire, les chefs d'arrondissement ont un
rôle important à jouer dans la mise en oeuvre du PDC. C'est pour
cela, qu'il est essentiel de les responsabiliser davantage dans leur
rôle.
L'administration communale reste la cheville ouvrière
dans la mise en oeuvre du PDC. Il est donc important qu'à chaque niveau,
le personnel s'approprie le PDC, connaisse sa responsabilité dans la
réalisation des résultats attendus. Cela exige de ce personnel,
la mesure et le devoir citoyen vis-à-vis des populations qu'ils sont
censés servir et, de la part des autorités qui les emploient, la
reconnaissance d'un minimum de droit au travail décent, à la
motivation en cas de bon résultat, à la réprimande et au
rappel à l'ordre en cas mauvaise foi. Et c'est cela le principe de
responsabilité.
ü Le respect des principes de bonne
gouvernance
Il passe par le bon fonctionnement des organes communaux et
infra-communaux élus (Conseil d'Arrondissement, Conseil de
Village/Quartier), la réédition des comptes et la transparence,
tant il est vrai que l'absence de transparence est mère de toutes les
suspicions et soupçons, souvent non fondés, qui vicient et
l'ambiance de travail et compromettent la réalisation des
résultats.
ü Le Contrôle Citoyen
Le contrôle citoyen, loin d'être un moyen
dissuasif, est un moyen d'incitation par le reconnaissance de l'effort et la
pression de l'expression des besoins des populations. Car, chez nous un adage
fon enseigne que tout un peuple ne se réuni pas pour être
bête. Ainsi, même le citoyen animé de mauvaise intension se
livre à ses pairs. C'est pourquoi il est recommandé mise en place
d'un système d'information et de communication officielles du public
soit mis en place pour informer régulièrement sur la conduite du
PDC.
ü La coordination des interventions des acteurs
La commune est le lieu par excellence des interventions de
plusieurs acteurs et partenaires.
Il est à reconnaitre qu'en l'état actuel de
l'exercice des compétences, beaucoup d'interventions directes se font
dans les communes sans que les résultats et expériences ne soient
capitalisés au niveau de l'administration communale. Il est
recommandé qu'un mécanisme de coordination soit mis en place afin
que les retombées soient maximisées pour les populations.
Au total, aussi vrai que le PDC est un outil important de
planification stratégique et opérationnel du développement
local, il n'en demeure pas moins qu'il ne vaudra que ce que les hommes et
femmes chargés de sa mise en oeuvre en feront. Ainsi les acteurs, avec
à leur tête le Maire se doivent de se donner la main afin de
prouver aux populations de Covè, astreintes à la pauvreté,
à l'exode rurale des jeunes qui n'ont pour autre métier que le
Zémidjan dans nos villes, au trafic des enfants, qu'il n'y a de richesse
que d'hommes et que, seul l'Homme vaut le développement.
CONCLUSION
Au terme de cette mission, la Commune de Covè dispose
d'un PDC verdi, réaliste et réalisable. Cette prouesse est
à mettre à l'actif du Maire, de tout son conseil communal, du
personnel technique de la mairie, des responsables des services
déconcentrés de l'Etat et de toute la population de Covè.
Leur mobilisation et leur engagement sans faille a largement contribué
à l'aboutissement heureux de ce processus d'élaboration du PDC
verdi. L'oeuvre n'aurait pas pu se réaliser sans le soutien technique et
financier du PAGEFCOM. Le cabinet GDL consulting à jouer son rôle
de facilitateur et d'assistance technique. C'est donc la conjugaison des
efforts de toutes ces parties qui ont conduits au présent plan de
développement de la Commune de Covè.
Les orientations stratégiques de la Commune sont au
nombre de quatre :
· Le renforcement de l'économie locale,
· L'amélioration de l'accès des populations
aux services sociocommunautaires de qualité,
· La gestion durables des ressources naturelles et
protection de l'environnement,
· L'amélioration de la gouvernance et de la
performance de l'administration locale.
Ces nouvelles orientations permettent d'appréhender
l'ampleur de la tâche qui attend les acteurs et partenaires de la Commune
de Covè, car le défi majeur à relever dans les cinq
années à venir est celui de la mise en oeuvre conséquente
de ce PDC verdi. Pour ce faire la Commune doit se doter d'une stratégie
claire de mobilisation des ressources et d'un plan rigoureux de suivi
évaluation. En plus de tout ce qui précède, la
volonté et l'engagement citoyen des filles et fils de Covè
constituent le meilleur gage de développement de la Commune. Il revient
donc au Maire et à l'ensemble du conseil communal d'oeuvrer
inlassablement à concilier les opinions et mobiliser toutes ces forces
pour la construction local et communale.
ANNEXES
ü Carte de répartition des infrastructures socio
communautaires à réaliser;
ü Liste des membres du Conseil communal.
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