2. LA RESURRECTION
Elle commence par la réunion entre le corps et
l'âme elle signifie que tous les êtres humains seront
ressuscités avec leur corps, puis rassemblés dans un endroit.
Là ils seront présentés devant la plus haute cour de
justice où Dieu sera l'unique Maître.
1.3. STRATEGIE
Le Petit Robert le défini comme un Art d'organiser et
de coordonner un ensemble d'opérations pour parvenir à un but.
Art de combiner des actions dans un but déterminé,
Selon les économistes, ce mot est défini comme
l'ensemble d'objectifs opérationnels choisis pour mettre en oeuvre une
politique préalablement définie.
1.4. PAUVRETE
Selon le Petit Robert, la Pauvreté signifie Manque de
biens, d'argent, Dénuement, Absence de ce qui est nécessaire.
Selon l'usage le plus courant, la pauvreté
caractérise la situation d'un individu qui ne dispose pas des ressources
réputées suffisantes pour vivre dignement dans une
société et son contexte.
Insuffisance de ressources matérielles affectant la
nourriture, l'accès à l'éducation, l'exercice d'une
activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens ou
encore le développement personnel.
Dans un contexte religieux ou spirituel :La
pauvreté, prend un sens différent, voire vertueux, ainsi le voeu
de pauvreté dans des ordres catholiques, est défini comme la
volonté d'être plus libre par la renonciation
aux « biens matériels » afin d'être en
position optimale d'écoute et de rencontre avec Dieu.
1.4.1. Seuil de la pauvreté
La pauvreté pécuniaire ou l'insuffisance de
revenu monétaire entraîne des difficultés, pour se nourrir,
s'habiller, se loger et ce plus ou moins intensément, selon que l'on a
éventuellement accès à des ressources naturelles
valorisables. Elle est estimée au moyen de seuil de pauvreté (un
individu est considéré comme pauvre lorsque son niveau de vie est
inférieur au seuil de pauvreté choisi).
Différentes définitions de ces seuils
existent ; les pays développés utilisent
généralement des seuils relatifs, alors que la pauvreté
dans les pays en développement est estimée au moyen de seuils de
pauvreté absolue. Du fait de sa simplicité, cette
définition est couramment utilisée pour définir les
individus pauvres et mesurer le taux de pauvreté d'une population.
1.4.2. Indicateur de pauvreté et indice de
développement humain.
Outre la dimension pécuniaire, la pauvreté
s'exprime sous des dimensions regroupées sous le terme de
« pauvreté humaine ». Il s'agit des dimensions
sanitaires, éducationnelles, sociales, culturelles, et politiques de la
pauvreté.
Le Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD) a créé en 1990 l'indice de développement humain,
puis deux indicateurs synthétiques de pauvreté : l'IPH-1 et
l'IPH-2 (Indicateur de Pauvreté Humaine). Ces indicateurs sont
très corrélés.
1.4.3. Les formes de la
pauvreté :
Au début du XXè siècle,
Benjamin SeebohmRowntree effectue de nombreuses enquêtes sur la
pauvreté dans la ville d'YORK et distingue ce qu'il appelle la
pauvreté primaire (absence de ressources suffisantes) de la
pauvreté secondaire (niveau de ressources qui pourrait être
suffisant mais qui est compromis par une gestion ou des dépenses
inconsidérées)
Serge Paugam distingue trois formes de
pauvreté :
- La pauvreté intégrée décrit la
situation de pays de régions économiquement en retard. Comme la
pauvreté est depuis longtemps largement rependue, les pauvres ne sont
pas stigmatisés et bénéficient de la solidarité
familiale ou de la socialisation par une pratique religieuse qui reste intense.
L'économie informelle est particulièrement
développée. C'est une pauvreté sans exclusion (ou, plus
exactement, l'exclusion suit sa dynamique propre indépendante de la
pauvreté).
- La pauvreté marginale correspond à la
pauvreté d'une petite partie de la population au sein d'une
société prospère. Ces pauvres considérés
comme des « cas sociaux »inadaptés au monde moderne
sont fortement stigmatisés.
- La pauvreté disqualifiant concerne les
sociétés post-industrielles touchées par des
difficultés économiques. Les pauvres sont
considérés à travers l'image de la chute ou de la
déchéance. L'angoisse du chômage et de l'exclusion touche
une grande partie de la société.
La pauvreté résultegénéralement
des conditions de départdéfavorables (mauvais accès
à la formation, santé déficiente...), et parfois
d'accidents (destruction de biens, accident de santé, perte d'emploi,
etc.).
Mais cela engendre souvent un cercle vicieux.La
pauvreté obligée à bas prix, donc dans des quartiers ayant
mauvaise réputation, où il y a peu de travail et une offre
éducative dégradée, une criminalité sinon plus
élevée du moins plus violente, une prévention
médicale moins active, etc.
Les chances de trouver un revenu par le travail sont
moindres, la tentation plus forte de faire appel au travail illégal (au
noir), à des sources de revenus illusoires (loteries,...) ou dangereuses
(crime, drogue) ou encore dégradantes (prostitution), les risques
d'accidents sont plus importants, et l'exploitation par les mafias, ou groupes
organisés, sont des facteurs de désocialisation,à la fois
personnelle et globale.
Les estimations de la pauvreté dépendent des
définitions utilisées. Ainsi, d'après le programme des
Nations unies pour le développement, les pays où la
pauvreté est plus forte sont des pays d'Afrique, en particulier les pays
les moins avancés.
Les indicateurs du PNUD permettent d'établir des
comparaisons entre pays ; ainsi vers 2005, le Tchad est le pays où
la pauvreté humaine est la plus forte, et la Sierra Leone est le pays
où le développement humain est le plus faible ;
L'Islande est le pays à plus grand développement
humain, et la Suède à plus faible pauvreté humaine.
En 2008-10, la Banque Mondiale a fixé à 1,25
dollar américain par jour le seuil de pauvreté internationale,
contre un dollar précédemment. Le nouveau seuil représente
le seuil de pauvreté moyen des 10 à 20 pays les plus pauvres.
Selon ce nouveau critère, 1,4 milliard de personnes
dans le monde en développement vivent avec moins de 1,25 dollar par jour
en 2005, contre 1,9 milliard en 1981. Le taux de pauvreté mondial a
été divisé par deux (de 52 % à 26 %), mais il est
en Afrique subsaharienne (50 %). Pour les pays à revenu
intermédiaire, la banque mondiale trouve plus indiqué de fixer le
seuil de pauvreté à 2 dollars par jour, ce qui donne un total de
2,6 milliards de personnes sous ce seuil.
Selon le seuil de pauvreté de 1dollar par jour en PPA
1985, la majorité des pauvretés se trouvent en Asie du Sud (39
%), Asie de l'Est (33 %) et en Afrique Sub-saharienne (17 %). Les pays comptant
plus dela moitié de leur population sous le seuil de pauvreté
sont : Guatemala, Guinée-Bissau, Inde, Kenya, Lesotho, Madagascar,
Népal, Niger, Sénégal, et Zambie.
Ces progrès diffèrent selon les régions.
L'Asie de l'Est affichait le taux de pauvreté le plus
élevé du monde avec 80 % en 1981. Ce taux est tombé 18 %
et 60 millions de personnes y sont sorties de la très grande
misère.
Cette mesure de la pauvreté et son évolution
contrarie l'idée popularisée dans certains milieux politiques que
la situation économique se dégrade pour les plus pauvres du fait
de la mondialisation et en généralement du capitalisme ;
elle suscite donc scepticisme et critique. Par exemple selon Thomas Pogge (un
philosophe de la justice, et non un économiste) :
« Les méthodes de calcul de la Banque
Mondiale sont extrêmementdouteuses. Ii y a des raisons de penser qu'avec
une méthode plus plausible on observerait une tendance plus
négative et une pauvreté beaucoup plus étendue (...) tant
que la méthode actuelle de la banque mondiale et les données qui
se basent sur elle conserveront leur monopole dans les organisations
internationales et dans la recherche universitaire sur la pauvreté, on
ne pourra pas prétendre prendre ce problème réellement au
sérieux. »
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