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Existence globale des solutions du système couplé maxwell-boltzmann-euler sur un espace temps de Bianchi I.

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par Timothée Raoul MOUTNGUI SEE
université de Yaoundé I - Master 2 2010
  

Disponible en mode multipage

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Mémoire de MASTER ii MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

EXISTENCE GLOBALE DES SOLUTIONS

DU SYSTÈME COUPLÉ DE

MAXWELL-BOLTZMANN-EULER SUR UN

ESPACE-TEMPS DE BIANCHI I

Mémoire Présenté et soutenu publiquement

en vue de l'obtention du MASTER

en Mathématiques

Option : Analyse

Par

MOUTNGUI SEE Timothée Raoul

Maître ès Sciences

Matricule: 08V 1011

Sous la direction de :

Pr. NOUTCHEGUEME Norbert

Professeur

Université de Yaoundé I

Année Académique 2010/2011

Mémoire de MASTER iii MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Mémoire de MASTER i MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Dédicace

A` ma mère OBONO Philomène félicité pour son soutien et sa forte contribution à mon éducation et à ma réussite.

Mémoire de MASTER ii MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Remerciements

Le travail que je présente aujourd'hui n'aurait jamais atteint ce stade si je n'avais bénéficié de l'encadrement du professeur NOUTCHEGUEME Norbert, pour nous avoir fait l'honneur de diriger ce travail en y mettant beaucoup de rigueur et de méthode. Sa disponibilité, son savoir et toute l'attention qu'il a toujours accordé à ce travail nous a permis de le mener à terme.

Je tiens à remercier tous les enseignants de la faculté des sciences de l'Université de Yaoundé I, en particulier les professeurs NGUETSENG, DOSSA Marcel, WAMON Francois, TONGA Marcel et les docteurs NOUNDJEU Pierre, AYISSI Raoult et FOMEKONG Christophe.

J'exprime ma reconnaissance à tous les enseignants du département de Mathématiques de la faculté des sciences de l'Université de Douala; particulièrement aux docteurs IKOLLO NDOUMBE Moïse et NGAKEU Ferdinang qui m'ont initié en Mathématiques.

Je remercie tous mes camarades de promotion, en particulier YEMATA KEU-NANG Francis et SEUTCHE Dietric qui m'ont été d'un grand secours pour l'ac-complissement de ce travail. Je dis merci à mes amies MPESSE AYISSI Danièle et MFOUMOU Ginette pour leur soutien tant bien moral que financier.

Je remercie mon père ESSE Benjamin, BITOUNI Elsie, mes petits frères ESSE Christian Eloi et NDIGUI Dimitri et mes petites soeurs NGO MOUTNGUI Christine et NGO NDIGUI Corine qui représentent tous ceux que j'ai de plus chers au monde. Enfin j'exprime ma gratitude aux familles MOUTNGUI, MBOUDOU et EYIKE EBOBISSE.

Mémoire de MASTER iii MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Résumé

On étudie l'existence globale des solutions du système couplé de Maxwell-Boltzmann-Euler, qui gouverne en théorie cinétique des plasmas relativistes, l'évolution avec collisions d'un train de particules massives de matière pure chargée dans un espace-temps de Bianchi I, en négligeant l'action des forces de gravitation devant les forces électromagnétiques.

Mémoire de MASTER iv MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Table des matières

Dédicace i

Remerciements ii

Résumé iii

Introduction 1

1 FORMULATION DU PROBLÈME ET ÉQUATIONS 3

1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues 3

1.2 Le système de Maxwell en F 5

1.3 L'équation de Boltzmann en f 8

1.4 Équations d'Euler et système différentiel en u = (uá) 11

1.5 Le système couplé à étudier 14

1.6 Les espaces de fonctions 16

2 EXISTENCE LOCALE DES SOLUTIONS 18

3 EXISTENCE GLOBALE DES SOLUTIONS 33

3.1 La méthode 33

3.2 Existence globale des solutions 39

Conclusion et perspectives 47

Annexes 48

Bibliographie 60

Mémoire de MASTER 1 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Introduction

Dans notre étude, nous étudions l'évolution à très grande vitesse et avec collisions d'un train de particules massives de matière pure chargée sous l'action des forces électromagnétiques créées par le mouvement des particules chargées. L'espace-temps étant celui de Bianchi I qui est une généralisation de l'espace-temps de Friedmann-Lemaitre-Robertson-Walker reconnu comme l'espace-temps de base de la cosmologie, où les phénomènes homogènes tel que nous les considérons ici sont importants. Notons que l'univers tout entier est modelé et ce que nous appelons particules dans la description cinétique, peuvent être des galaxies ou un groupe de galaxies, raison pour laquelle seulement l'évolution dans le temps est réellement significative, d'où l'importance des phénomènes homogènes.

Les équations de Maxwell sont les équations de base de l'électromagnétisme, elles déterminent le champ électromagnétique créé par le mouvement des particules chargées. Les équations de Maxwell dépendent du courant de Maxwell définit par la fonction de distribution f, la densité de charge e et le vecteur-vitesse matérielle unitaire u supposé temporel futur.

L'équation de Boltzmann relativiste en f considérée ici est l'une des équations de base de la théorie cinétique relativiste. Cette équation décrit la dynamique des particules massives et chargées en déterminant leur fonction de distribution f qui est une fonction scalaire positive de la position et de l'impulsion des particules. L'équation de Boltzmann généralise l'équation de Vlasov qui gouverne les cas sans collision en introduisant l'opéra-teur de collision. Les équations d'Euler expriment la conservation du tenseur d'impulsion-énergie Táâ qui représente le contenu matériel et énergétique de l'espace-temps. Le tenseur d'impulsion-énergie est défini en fonction de la fonction de distribution f des particules, du champ électromagnétique F, de la pseudo densité constante P0 des particules et du vecteur-vitesse matérielle u.

Mémoire de MASTER 2 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

TABLE DES MATIÈRES

Quelques auteurs ont prouvé l'existence locale des solutions pour l'équation de Boltzmann relativiste, en considérant cette équation seule comme D. Bancel en [1], K. Bichteler en [3] ou en la couplant à d'autres équations comme D. Bancel et Y. Choquet-Bruhat en [2]; R. T. Glassey et W. Strauss ont obtenu un résultat global en [4]. P.B. Mucha a étudié l'équation de Boltzmann couplé à l'équation d'Einstein en [7] et [8]. Récemment N. Noutchegueme et E. Takou en [11] et N. Noutchegueme et D. Dongo en [9] ont étudié l'équation de Boltzmann relativiste couplé à l'équation d'Einstein dans l'espace-temps de Robertson-Walker et dans l'espace-temps de Bianchi 1 respectivement, mais seulement N. Noutchegueme, D. Dongo et E. Takou ont prouvé l'existence globale des solutions de l'équation de Boltzmann en [10]. N. Noutchegueme et R.D. Ayissi ont prouvé l'exis-tence globale des solutions du système couplé Maxwell-Boltzmann sur un espace-temps de Bianchi I en [12]. L'objectif de notre travail est d'étendre le résultat de [12] au système couplé Maxwell-Boltzmann-Euler. La méthode pour prouver l'existence globale des solutions est similaire à celle faite en [12]. Dans le cas des particules chargées, l'impulsion p = (pá) des particules devient aussi une inconnue, et l'étude se ramène à un système différentiel du premier ordre non linéaire en (F, p, f, u), où nous appliquons le théorème de Cauchy-Lipschitz.

Notre travail se présente de la manière suivante :

Chapitre 1, on introduit les équations.

Chapitre 2, nous étudions l'existence locale.

Chapitre 3, nous prouvons l'existence globale.

Mémoire de MASTER 3

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

CHAPITRE UN

FORMULATION DU PROBLÈME

ET ÉQUATIONS

Tout indice grec á, â, ry, ... varie de 0 à 3 et tout indice latin i, j, k, ... varie de 1 à 3. On adopte la convention de sommation d'Einstein aábá = Eá aábá.

1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues

On considère l'évolution à très grande vitesse et avec collisions d'un train de particules massives et chargées , de vecteur-vitesse matérielle u = (uá), de pseudo-densité constante p0 > 0, de densité de charge e > 0, dans un espace-temps de Bianchi I (1[84, g), orienté dans le temps, où, en notant xá = (x0, xi) = (t, xi) les coordonnées usuelles de 1[84, avec t qui représente le temps et (xi) l'espace, g est une métrique donnée fixée de signature hyperbolique (-, +, +, +) qui s'écrit :

2gëu [?ág+ ?âgáu - ?ugáâ] 1

g = -dt2 + a2(t)(dx1)2 + b2(t) [(dx2)2 + (dx3)2] (1.1)
a > 0 et b > 0 sont deux fonctions données de classe C1 sur 1R dont la variable est notée t. Les symboles de Christoffel de la connexion de Levi-Civita V associée à g sont définis par :

rë áâ =

Les seuls symboles rëáâ non nuls sont les ri i0, r0 et on a :

ii

aÿa

r110 =, r220 = r330 =b; r011 = aÿa, r022 = r033 = bÿb. (1.2)

aÿ = dt . On rappelle que rëáâ = rëâá. On fait l'hypothèse que les fonctions ÿaa et bb sont bornées sur R i.e : C > 0 tel que :

Mémoire de MASTER 4 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.1 Espace-temps de base et fonctions inconnues

????

< C;

bÿ b

????

???? a aÿ

????

< C (1.3)

On déduit de (1.3) que l'on a , Vt E 1[8+ :

{

a(t) < a0eCt; b(t) < b0eCt; 1

a(t) < a01 eCt; 1

b(t) < b01 eCt (1.4)

o`u a0 = a(0) > 0,b0 = b(0) > 0.

D'après la loi de Laplace, les particules chargées en mouvement créent un champ électromagnétique représenté par une 2-forme antisymétrique fermée F = (F0i, Fij) où F0i et Fij sont respectivement les composantes électrique et magnétique de F. Nous considérons le cas homogène où F dépend de la seule variable t.

L'outil essentiel pour décrire la dynamique des particules massives et chargées est une fonction scalaire positive inconnue f de la position (xá) et de l'impulsion

p = (pá) = (p0, pi) = (p0, p) où p = (pi), i = 1, 2, 3, des particules, appelée fonction de distribution des particules massives et chargées ; f est donc définie sur le fibré tangent T(1[84) de coordonnées locales (xá, pá) :

f : T(1[84) ^' 1[84 x 1[84 ~ 1[8+, (xá, pá) E- f(xá, pá) E 1[8+.

On introduit un produit scalaire sur 1[83 en posant, pour p = (pá) = (p0, pi) = (p0, p) et q = (qá) = (q0, qi) = (q0, q) :

p ' q = a2p1q1+b2(p2q2+p3q3) (1.5)

On suppose que les particules ont une masse propre au repos m > 0. Les particules massives et chargées évoluent sur la nappe future de l'hyperboloïde de masse d'équation g(p, p) = -m2. Dans le but de simplifier les notations, on suppose la masse m normalisée à l'unité, i.e m = 1. On déduit alors de g(p, p) = -1 que l'on a vu (1.1) :

v

p0 = 1 + a2(p1)2 + b2 [(p2)2 + (p3)2] (1.6)

où le choix p0 > 0 s'explique par le fait que de façon naturelle, les particules s'éjectent vers le futur. (1.6) montre que p0 ne s'annule jamais et qu'en fait, f est définie sur le sous-fibré de T(1[84) de composantes locales xá et pi. Nous considérons le cas homogène où f ne dépend que de t et de pi.

Les trajectoires des particules sont les courbes s H (xá(s), pá(s)) dans le fibré tangent T(1[84), solutions du système différentiel :

dxá ds

dpá

= pá; = Pá (1.7)
ds

Mémoire de MASTER 5 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.2 Le système de Maxwell en F

où :

= Pá(F) = -Páëupëpu +ep'F á (1.8)

'

où, dans le cas homogène considéré, e > 0 est la densité de charge, fonction inconnue de la seule variable t. Les formules (1.7) et (1.8) montrent qu'en présence du champ électromagnétique F, les trajectoires initiales des particules sont déviées et ne sont plus les géodésiques comme dans le vide, et que le champ de vecteurs :

X(F) = (pá, Pá(F)) (1.9)

Pá est donné par (1.8), est tangent aux trajectoires.

1.2 Le système de Maxwell en F

Le système de Maxwell en F qui constitue les équations de base de l'électromagnétisme peut s'écrire, en notation covariante :

{

VáFá' = J' (1.10)

V'Fãá

VãFá'

+

+

= 0 (1.11)

VáF'ã

J' =

'f(t,p)ab2dp1dp2dp3

p

(1.10) et (1.11) sont respectivement les 1er et 2e groupe des équations de Maxwell, et Vá désigne la dérivée covariante dans g. Dans (1.10) J' représente le courant de Maxwell que nous prenons sous la forme :

- eu' (1.12)

IIP3 p°

ab2 = |detg|12 , u = (u') est le vecteur-vitesse matérielle unitaire supposé temporel futur, fonction inconnue de la seule variable t. La relation g(u, u) = -1 permet de déduire que l'on a, de façon analogue à (1.6) :

vu° = 1 + a2(u1)2 + b2[(u2)2 + (u3)2]

(1.13)

(1.13) montre que u° ne s'annule jamais et que les ui déterminent u°. Noter que l'analogie entre (1.6) et (1.13) provient du choix m = 1. On suppose que u = (u') ne dépend que de t.

Mémoire de MASTER 6 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.2 Le système de Maxwell en F

Remarque 1.1.
· On vérifie en utilisant
(1.2) que :

?áFá0 = 0 (1.14)

En effet,

?áFá0 = ?áFá0 + FááâFâ0 + F0áâFáâ

= F0 F11 + F022 F22 + F033 F33 11

= 0

d'où : ?áFá0 = 0

Les équations de Maxwell (1.10) imposent donc que l'on doit avoir :

J0 = 0 (1.15)

· On a toujours l'identité ?á?âFáâ = 0. Les équations de Maxwell (1.10) imposent donc que le courant de Maxwell J = (Jâ) est assujeti à la loi de conservation :

?ëJë = 0 (1.16)

On a en effet de (1.2), J = J(t) et (1.15) que :

?ëJë = ?ëJë + FëëâJâ = ?0J0 + 110J0

= 0

d'où : ?ëJë = 0

Les équations de Maxwell (1.11) sont en fait des identités exprimant la propriété que F est fermée i.e : dF = 0.

Les équations de Maxwell (1.11) se scindent en :

?0Fij + ?iFj0 + ?jF0i = 0 et ?iFjk + ?jFki + ?kFij = 0 (1.17)

En utilisant Fk ij= Fkji et Fij = -Fji, (1.17) s'écrit :

?0Fij + ?iFj0 + ?jF0i = 0 et ?iFjk + ?jFki + ?kFij = 0 (1.18)

Mémoire de MASTER 7 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.2 Le système de Maxwell en F

Le 2e groupe des équations (1.18) est identiquement vérifié car Fij = Fij(t) et pour cette même raison, le 1er groupe des équations (1.18) se réduit à :

?0Fij = 0

D'où :

Fij = Fij(0) := öij (1.19)

(1.19) montre que la partie magnétique Fij n'évolue pas et reste constamment égale à sa valeur (ou donnée) initiale, notée öij.

Il reste donc à déterminer la partie électrique (F0i) du champ électromagnétique F. L'expression de J0 fournie par (1.12) pour â = 0 donne alors vu (1.15) :

e(t) = u0 f3 f(t, p)ab2(t)dp (1.20)

dp = dp1dp2dp3 ; ce qui montre que f et les ui déterminent e. En posant dans les équations de Maxwell (1.10) â = i, on a :

V áFái = Ji

or

V áFái = ?áF ái + ?ááâFâi + ?iáâFáâ

= ?0F0i + ?ááâFâi

= ?0F0i + ?00âFâi + ?kFâi

= ?0F0i + ?kFâi

= ?0F0i + ?kk0F0i

= ?0F0i + (?110 + ?220 + ?330)F0i

= ?0F0i + + a 2 b/ F°i

(

ainsi V áFái = ?0F0i + ( aÿ

+ 2 bl Fai

/

Par ailleurs, (1.12) donne, vu (1.20) :

Ji = f ~0 f(t, p)ab2dp - eui

3

ui

= f3 P0f(t,p)ab2dp - u0 f3 f(t,p)ab2dp

Mémoire de MASTER 8 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.3 L'équation de Boltzmann en f

Le système ?áF ái = Ji, s'écrit donc de façon explicite :

( aÿ ) ? ?

bÿ pi

?0F 0i+ a +2 F 0i = p0 f(t, p)ab2dp- ui R3 f(t, p)ab2dp (1.21)

b u0

R3

C'est l'équation différentielle (1.21) qui déterminera la partie électrique F0i du champ électromagnétique F.

1.3 L'équation de Boltzmann en f

l'équation de Boltzmann relativiste en f, pour les particules chargées dans l'espace-

temps de Bianchi I s'écrit en notation covariante :

LXf = Q(f,f) (1.22)

LXf désigne la dérivée de Lie de f par rapport au champ de vecteurs X défini par (1.9) et Q l'opérateur des collisions que nous introduisons ci-après. (1.22) s'écrit donc, vu (1.9) et avec P á défini par (1.8) :

pá ?f

?xá + Pá ?f

?pá = Q(f,f) (1.23)
Nous considérons, le cas des collisions binaires et élastiques du à Lichnérowicz et Cher-nikov (1940) où, à un instant donné t et à une position donnée (xi) de R3, seules deux particules rentrent en collision à la fois, sans se détruire l'une et l'autre, la collision affectant seulement l'impulsion de chaque particule qui n'est plus la même avant et après le choc, seule la somme des 2 impulsions est conservée, suivant le schéma:

L'opérateur des collisions Q est alors défini de la façon suivante, en prenant en compte cette situation et en désignant par p, q les impulsions avant le choc, par p', q' les impulsions après le choc et en utilisant deux fonctions f et g sur R3 :

Q(f, g) = Q+(f, g) - Q-(f, g) (1.24)

1.3 L'équation de Boltzmann en f

{ Q+(f, g)(p) = f $3 abq0dq fS2 f(p')g(q')ó(t, p, q, p', q')(1.25)

où : Q (f, g)(p) = f$3 a q0 q fS2 f(p)g(q)ó(t, p, q, p', q')(1.26)

formules dont nous présentons les éléments étape par étape, en précisant les hypothèses adoptées :

· S2 désigne la sphère unité de R3 dont l'élément d'aire est noté

· ó est une fonction positive et régulière de tous ses arguments appelée noyau de la collision ou section efficace de choc.

Nous faisons sur ó les hypothèses suivantes. Il existe une constante C1 > 0 telle que :

{

0 < ó(t, p, q, p', q') < C1

(t, p1, q, p', q') - ó(t, p2, q, p', q')| < C1|p1 - p2| (1.27)

3

|p| = Ei)

[1(p2]

2

désigne la norme euclidienne sur R3

 

· Mémoire de MASTER 9 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

La loi de conservation p + q = p' + q' se scinde en :

{

p0 + q0 = p'0 + q'0 (1.28)

p + q = p' + q' (1.29)

(1.28) exprime la conservation de la quantité :

v v

?e = 1 + a2(p1)2 + b2[(p2)2 + (p3)2] + 1 + a2(q1)2 + b2[(q2)2 + (q3)2] (1.30)

appelée énergie élémentaire des particules de masse propre au repos m = 1. Quant à (1.29), on l'interprète en posant, suivant R. T. Glassey dans [5] :

{

p' = p + C(p, q, ù)ù (ù E S2) (1.31)
q' = q - C(p,q,ù)ù

C(p, q, ù) est une fonction scalaire de ses arguments.

On montre en utilisant (1.6) pour exprimer p'0 et q'0, en fonction de p' et q', puis (1.31) pour exprimer p' et q' en fonction de p et q que l'équation (1.28) conduit à une équation du second degré en C(p, q, ù), dont la seule solution non triviale est donnée par :

2p0q0?e ù · (?q - ?pl

C(p, q, ù) = (1.32)
?e2 - · (p + q)]2

Mémoire de MASTER 10 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.3 L'équation de Boltzmann en f

P = p0p, é est donné par (1.30), et où le point (· ) désigne le produit scalaire défini par (1.5). ( La preuve est faite en Annexe 1. )

On déduit, en utilisant les propriétés usuelles des déterminants, que le Jacobien du

changement de variables (p, q) (p', q') défini par (1.31) est :

?(p', q') ?(p, q)

p'0q'0

= -(1.33) p0q0

 

( La preuve est faite en Annexe 2. )

· Il apparait alors clairement, en utilisant (1.6) et (1.31) que les fonctions qui apparaissent dans les intégrales (1.25) et (1.26) qui définissent Q+ et Q- s'expriment uniquement en fonction de p, q et ù de sorte que les intégrales qui sont prises par rapport à q et ù laissent bien des fonctions Q+(f, g) et Q-(f, g), de la seule variable p. Dans la pratique, nous considérons des fonctions f sur R4, (t, p) H f(t, p) qui induisent pour t fixé dans R, des fonctions f(t) sur R3 définies par f(t)(p) = f(t, p).

· Maintenant, puisque f ne dépend que de t et p = (pi), l'équation de Boltzmann (1.23) en f s'écrit :

?f

+ ?t

Pi p0

?f ?pi

=

Q(f,f)

p0

(1.34)

 

De l'expression (1.2) des ?ëáâ et l'expression (1.8) de Pá, on a pour i = 1, 2, 3 fixé :

P i ( )

1

â

p0 = - ?i ëupëpu + epâF i
p0

( )

1

= - ?i 0up0pu - ?ijupjpu + ep0F0 i + epkF i

k

p0

( )

1

= - ?i 0up0pu - ?i iupipu + ep0F0 i + epkF i

p0 k

( )

1

= - ?i 0ip0pi - ?i i0pip0 + ep0g0áFái + epkgFká
p0

( )

1

= - 2?i 0ip0pi - ep0F0i + egijpkFkj
p0

( )

F0i + gij pk

= -2?i 0ipi - e p0 Fjk

d'où :

Pi p0

( )

F0i + gij pk

= -2?i 0ipi - e p0 Fjk (1.35)

1.4 Équations d'Euler et système différentiel en u = (uá)

= p0

Dans le système différentiel des trajectoires (1.7), on a, pour á = 0 et puisque x0 = t : dt

ds

d'où l'on déduit, que l'on peut prendre t comme paramètre, pour i = 1, 2, 3, en écrivant :

dpi

=

ds

1

= Pi ·

p0

Pi

= p0

(?)

dpi dt

ds

·

dt

d'où d'après (1.35), on a :

dpi

dt

k

= -2Pi0ipi - e[F0i + gij p0 Fjk], i = 1, 2, 3

api at

dpi

dt

af api

en plus on a, sur les trajectoires, en utilisant (1.34) et (?) :

df

=

dt

=

=

=

af

+ at

af

+ at

af

+ at

af api ·

af api ·

Pi p0 ·

Mémoire de MASTER 11 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Q(f, f)

p0

df

d'où :

dt

Q(f,f)

=

p0

Ainsi p = (pi) et f satisfont au système différentiel suivant, où on prend t comme para-

mètre :

{ dpi

dt = -2Pi0ipi - e[F0i + gij pk

p0 Fjk], i = 1, 2, 3 (1.36)

dfdt = p0 Q(f, f) 1(1.37)

Bien noter que les deux membres de (1.37) sont évalués sur les trajectoires (t, pi(t)).

1.4 Équations d'Euler et système différentiel en u = (uá)

Le contenu matériel et énergétique de l'espace-temps (1184,g) est représenté par le tenseur d'impulsion-énergie Táâ défini en fonction de la fonction de distribution f des particules, du champ électromagnétique F, de la pseudo-densité constante ñ0 > 0 des particules et du vecteur-vitesse matérielle u = (uá) par :

Táâ = T1áâ + ôáâ + ñ0uáuâ (1.38)

Mémoire de MASTER 12 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.4 Équations d'Euler et système différentiel en u = (uá)

où :

{ T1áâ = .IR3 p«psf(teab2dp (1.39)

ôáâ = -g??

4 FëuFëu + FáëF ë (1.40)
â

ôáâ défini par (1.40) est appelé tenseur de Maxwell associé au champ électromagnétique F.

Lemme 1.1. Le tenseur de Maxwell Táâ vérifie la relation :

?áTáâ = Fâë?áFáë (1.41)

Preuve. (1.40) donne :

Táâ = -gáâ

4

FëuFëu + FáëFâë

d'où

áâ

?áTáâ = -g4 ?á (FëuFëu) + ?á (FáëFâë)

1 ?â(FëáFëá) + ?á (F áëF â )

ë

?â(FëáFëá) + Fáë?áFâë + Fâë?áFáë

4

1

4

= -

= -

Donc pour avoir (1.41), il nous suffit de montrer que :

1 ) + Fáë?áF â

-4?â(FëáFëá ë =

D'après les équations de Maxwell (1.11), on a :

0

 

?âFëá + ?ëFáâ + ?áFâë

=

0

 
 

d'où

 
 
 
 
 
 

Fëá?âFëá + Fëá?ëFáâ + Fëá?áFâë

=

0

 
 
 

Fëá?âFëá + Fáë?áFëâ + Fëá?áFâë

=

0

 
 
 

Fëá?âFëá - Fáë?áFâë - Fáë?áFâë

=

0

 
 
 

2Fëá?âFëá - 4Fáë?áFâë

=

0

 
 
 

?â (FëáFëá) - 4Fáë?áFâë

=

0

(car

?â (FëáFëá) = 2Fëá?âFëá )

 

gâu?â (FëáFëá) - 4gâuFáë?áFâë

=

0

 
 
 

?u(FëáFëá) - 4Fáë?á (gâuFâë)

=

0

 
 
 

?u(FëáFëá) - 4Fáë?áFuë

=

0

 
 

Mémoire de MASTER 13 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.4 Équations d'Euler et système différentiel en u = (uá)

1 ) + FáëVáFâ

d'où : - 4Vâ(FëáFëá ë = 0

Ainsi nous avons :

VáTáâ = FâëVáFáë

Les équations d'Euler expriment la conservation du tenseur d'impulsion-énergie Táâ qui s'écrit :

VáTáâ = 0 (1.42)

Mais il est prouvé dans [6] que si f vérifie l'équation de Boltzmann (1.23) alors T1áâ défini par (1.39) vérifie VáT1,áâ = 0. (1.42) se réduit donc, vue l'expression (1.38) de Táâ et (1.41) à :

FâëVáFáë + Vá(ñ0uáuâ) = 0 (1.43)

(1.43) s'écrit en utilisant les équations de Maxwell (1.10) :

FâëJë + uâVá(ñ0uá) + (ñ0uá)Váuâ = 0 (1.44)

La multiplication contractée de (1.44) par uâ donne, compte tenu de : uâuâ = -1 et uâVáuâ = 0 :

Vá(ñ0uá) = FâëJëuâ (1.45)

Puisque ñ0 > 0 est une constante, (1.45) permet d'exprimer la quantité Váuá. En reportant la valeur de Vá(ñ0uá) fournie par (1.45) dans (1.44) on obtient :

FâëJë + uâ(FuëJëuu) + (ñ0uá)Váuâ = 0

soit :

uáVáuâ = - 1

ñ0

FâëJë - 1

ñ0

FáëJëuáuâ (1.46)

FâëJë - 1

ñ0

FáëJëuáuâ

FâëJë - 1

ñ0

FáëJëuáuâ

FâëJë - 1

ñ0

FáëJëuáuâ

C'est (1.46) qui fournira le système différentiel qui détermine le champ unitaire u = (uá). En effet (1.46) donne :

uáVáuâ = - 1

ñ0

uá(?áuâ + râáëuë) = -

1

ñ0

1

u0?0uâ + râáëuáuë = -

ñ0

uáuë

?0u = -

â râáë u0

ñ0u0 Fâ

1 ëJë - 1

ñ0u0 Fá ëJëuáuâ

1.5 Le système couplé à étudier

d'où :

1

ñ°u°FâëJë- 1

ñ°u°FáëJëuáuâ (1.47)

_ uáu

r

uâ -- -aa

u°

Mémoire de MASTER 14 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Remarque 1.2. On sait que J° = 0. Dans [12], l'hypothèse que f est invariant par SO3 et que les particules sont supposées spatialement au repos, entrainent que pour â = i, l'intégrale dans (1.12) est nulle et ui = 0 ; d'où Ji = 0.

L'équation (1.21) en F°i correspondante était donc homogène et se résolvait donc aussitôt pour donner F°i = â° F°i(0) ce qui avait permis de découpler l'équation en F.

Ici la situation est très différente car Ji =? 0 et les équations (1.21) en F°i et (1.47) en uâ doivent être couplées au système du début à la fin.

1.5 Le système couplé à étudier

· Il est fondamental de noter que, vu le système différentiel (1.36)-(1.37), p = (pi) qui était au départ une variable pour f, est maintenant devenu une fonction inconnue de t, au même titre que f. La variable pour la fonction f devra donc être notée dorénavant par une autre lettre que p, pour éviter toute confusion.

· Pour étudier (1.37), on s'interesse d'une manière générale à l'équation différentielle :

df 1

dt =

Q(f, f) (1.48)

pour une fonction, f : I c R -+ E, t H f(t) E E, où E est un espace de Banach de fonctions sur R3 à spécifier, avec pour q E R3, q H ?f(t)(q) E R. La restriction de f aux trajectoires (pi(t)) c R3 définies par le système conjoint (1.36) donnera la solution cherchée f de (1.37). L'étude de l'opérateur des collisions Q faite par exemple dans [12] montre que l'espace de Banach approprié est E = L1(R3). Maintenant pour ne pas surcharger les notations, au lieu d'introduire (1.48) en f on va toujours considérer (1.37) cette fois f joue le rôle de f? ; de même, toutes les intégrales en f sont en fait des

?f.

intégrales en

· L'équation (1.21) en F°i s'écrira, vu l'expression (1.20) de e :

i

Fÿ°i+HF°i = J 3 qq°2

f(t)(q)dq- f3 f(t)(q)ab2dq, i = 1, 2, 3 (1.49)

1.5 Le système couplé à étudier

où :

aÿ bÿ

H = +2 (1.50)
a b

H est une quantité appelée courbure moyenne de l'espace-temps (1[84, g). H jouera un rôle fondamental.

· Le système en p = (pi) s'écrira vu (1.36) et l'expression (1.20) de e :

{ ÿpi = -2?i0ipi - [F0i + gijpk öpj0k ] o fR3 f(t)(q)ab2dq

(1.51)

i = 1,2,3

où ?i0i est donné par (1.2) et d'après (1.19) öij = Fij(0) = Cte.

· L'équation en f est donnée (1.48) où pour simplifier f est notée f.

· En ce qui concerne le système en u = (uâ), on a le lemme suivant.

Lemme 1.2. En utilisant Fá ëuáuë = Fáëuáuë = 0 (car Fáë = -Fëá) et l'expression (1.12) de Jâ, (1.47) donne le système en (uâ) :

ñ0u0 Fâ ë [ I3 që(tg(q)ab2 dq - û0 f3 f(t) (q)ab2dql1

uáuë

ÿuâ = -?âáë

u0

Mémoire de MASTER 15 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1

ñ0u0Fáëuáuâ f3 g0 f(t)(q)ab2dq (1.52)

De plus (1.52) s'écrit, en explicitant les fonctions inconnues :

(ui)2

ÿu0 = -?0 ii 0

u

giiF0iab2

[/' 3 q0i I f(t)(q)dq - u0 f3 f(t)(q)dql1

ñ0u0

ab2

+

ñ0

giiF0i (u0 l f3 qo f(t)(q)dq-ui f3 f(t)(q)dq f --ab p ijui f3 q39

f(t)(q)dq (1.53)

et :

ab2giiöii qjf(t)(q) ab2giiöij

ÿui = -2?i0iui 0 f (t)(q)dq

ñ0u f3 qo dg ñ0(u0 )2 IIP3

ab2gjjF0jui

+

ñ0

2g 0juiuj

f3 g0f(t)(q)dq - ab pou° f3

f(t)(q)dq

- ab2öjk p0u0 JR 3 g° f(t)(q)dq. (i = 1, 2, 3) (1.54)

Mémoire de MASTER 16 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.6 Les espaces de fonctions

Preuve. (Voir Annexe 3)

On sait d'après (1.13) que les ui déterminent u0. On étudiera donc le système (1.54) en ui, i = 1, 2, 3, en prenant l'équation (1.53) en u0 comme une équation auxilliaire qui peut être éventuellement utile pour l'étude du système (1.54).

On pose dans toute la suite :

fEi = F0i

E = (Ei), i = 1, 2, 3

En définitive le système différentiel couplé à étudier en (Ei, pi, f, ui) est le suivant :

(S) : {

Ei = - (a + 2)

Ei + ab2 fR3 qo fdq

a b abu0 i 1 R3 fdq

(1.55)

i i ab2Ei ab2gijöjk pk

ÿpi = -2?0ip - u0 fR3 fdq - u0 p0 fR3 fdq (1.56)

df dt =

ui

p0Q(f, f)

1 (1.57)

=i

uz - ab2giiöij qj d ab2giiöijuj d ab2gjjEjui qj fdq

ñ0u0 f][P3 q0 f q + ñ0(u0)2 f][P3 f q + P0 fR3 q0 f q

ab2gñ0u0uiuj fR3 fdq - ab2öjk P0u0 iuj fR3 q0 fdq, i = 1, 2, 3 (1.58)

1.6 Les espaces de fonctions

- L1(1183) ; la norme dans L1(1183) sera notée ? · ? ou ? · ?L1(R3) ; ?r ? 118*+, on pose :

Xr = {f ? L1(1183); f = 0, ?f? = r}. (1.59)

Muni de la distance induite par ? · ?, Xr est un sous-espace métrique complet et connexe de L1(1183).

Soit I un intervalle de 118.

- C([I; L1(1183)]) = {f : I -? L1(1183); f continue et bornée} C([I;L1(1183)]) est un espace de Banach pour la norme |||f||| = sup{?f(t)?, t ? I}.

- C([I; Xr]) = {f ? C([I; L1(1183)]); f(t) ? Xr, ? t ? I}. (1.60)
Muni de la distance induite par la norme |||·||| de C([I; L1(1183)]), C([I; Xr]) est un espace métrique complet.

- 1183 est muni de la norme usuelle notée ? · ? ou ? · ?R3.

- C([I;1183]) = {p : I -? 1183; p continue et bornée}.

C([I;1183]) est un espace de Banach pour la norme |||p||| = sup{?p(t)?, t ? I}.

- E = 1183 × 1183 × L1(1183) × 1183

Mémoire de MASTER 17 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1.6 Les espaces de fonctions

Nous munissons cet espace de la norme :

?(E,p, f, u)? = ?E?R3 + ?p?R3 + ?f?L1(R3) + ?u?R3 (1.61)

Nous considérons aussi l'espace C([I;R3]) × C([I;R3]) × C([I; L1(1183)]) × C([I;R3]) muni de la norme :

|||(E,p,f,u)||| = |||E||| + |||p||| + |||f||| + |||u||| (1.62)

Ce qui en fait un Banach.

Remarque 1.3. Le système différentiel (S) s'écrit :

Xÿ = G(t, X)

:

X : I ? R -? E, X=(E,p,f,u),

G(t, X) = (G1(t, X), G2(t, X), G3(t, X), G4(t, X))

avec :

?

?????????

?????????

( )

aÿ

G1(t,X) = - a + 2bÿ Ei + ab2 ? qi

q0fdq - ab2ui ?R3 fdq

b R3 u0

(1.63)

G2(t, X) = -2Pi0ipi - abuoi?R3 fdq - ab2 ui0öjk P0 ?R3 fdq (1.64)

G3(t,X) = p01Q(f,f) (1.65)

G4(tX = -217iui - ab2giiöij qj d ab2giiöijuj d ab2gjjEjui qj fdq
) 0i ñ0u0 ?R3 q0 f q + ñ0(u0)2 ?R3 fdq + P0 f][P3 q0 f q
? ?

(1.66)

ab2gjjEjuiuj qk

-R3 fdq - ab2öjk uiuj q0 fdq, i = 1,2,3

ñ0u0 ñ0u0 R3

Mémoire de MASTER 18 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

CHAPITRE DEUX

EXISTENCE LOCALE DES

SOLUTIONS

Notre objectif est d'appliquer au système différentiel (S) la théorie des systèmes différentiels du premier ordre. A` cet effet, nous prouverons que les fonctions définies par (S) sont continues par rapport à la variable t et localement lipschitzienne par rapport à X = (E, p, f, u) pour la norme de l'espace de Banach E = 1183 × 1183 × L1(1183) × 1183

Proposition 2.1. Soit f, g ? L1(1183) ; alors p01 Q+(f, g), p01 Q-(f, g), p01 Q(f, g) appartiennent à L1(1183) et :

? p01 Q+(f, g)? = C(t)?f??g?; ? p0 1 Q-(f, g)? = C(t)?f??g? (2.1)

? p01Q+(f, f) - p0Q+(g,g)? =C(t)(?f? + ?g?)?f - g? 1(2.2)

?p01Q-(f,f) -p0Q-(g,g)? =C(t)(?f? + ?g?)?f -g? 1(2.3)

? 11

p0Q(f, f) - p0Q(g,g)? = 2C(t)(?f? + ?g?)?f - g? (2.4)

où C(t) = 4ðC1ab2(t), C1 > 0 étant la constante fournie par (1.27). Preuve.

1. L'expression (1.25) de Q+(f, g) donne, en utilisant la majoration (1.27) de ó par C1 :

?p0Q+(f,g)? = C1ab2(t)f3fR3 dp°d0q J s2 |f (a)

Le Jacobien (1.33) du changement de variables (p, q) ? (p', q') donne p0e P e dpg00 = d2:0'

'0 q'0'

Mémoire de MASTER 19 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Nous avons de (a), en utilisant 1

p'0q'0 = 1 d'après (1.6) :

?p01Q+(f,g)? = C1ab2(t)J I.Î(P')I dP' f 3 I9(q')I dq'du)J 2 d

3

= 4ðC1ab2(t)?f??g?

d'où la première inégalité.

De même l'expression (1.26) de Q-(f, g), l'inégalité (1.27) et 1

p0q0 = 1 donnent :

J J J

? p0 1 Q-(f,g)? = C1ab2(t) R3 |f(p)|dp R3 |g(q)|dq S2

= 4ðC1ab2(t)?f??g?

d'où (2.1)

2. Les expressions (1.25) et (1.26) de Q+ et Q- montrent que Q+, Q- ainsi que Q sont des opérateurs bilinéaires.

? ? p01Q+(f,f)- p0Q+(g,g)? =? 1

1 p0 Q+(f,f-g)+ p01Q+(f - g, g)?
=?p
01Q+(f,f-g)?+?p01Q+(f-g,g)?

= C(t)?f??f - g? + C(t)?g??f - g?

= C(t)(?f? + ?g?)?f - g?

d'où (2.2)

? ?p01Q-(f, f) - p0Q-(g, g)? = ?1

1 p0Q-(f, f - g)

+ p01Q-(f - g, g)?

= ?p01Q-(f, f - g)? + ?p01Q-(f - g, g)?

= C(t)?f??f - g? + C(t)?g??f - g?

= C(t)(?f? + ?g?)?f - g? d'où (2.3)

? ? p01Q(f, f) - p0Q(g, g)? = ?(1

1 p0Q+(f, f) - p01Q-(f, f)) - (p01Q+(g, g) - p01Q-(g, g))?

= C(t)(?f? + ?g?)?f - g? + C(t)(?f? + ?g?)?f - g?

= 2C(t)(?f? + ?g?)?f - g?

d'où (2.4)

Proposition 2.2. Soit p = (pz), u = (uz), pi = (pzi), ui = (uzi) ? 1183, j = 1, 2, f ? L1(1183). Alors :

=

p0Q+(f, f) - p0 Q+(g, g)) + (1

1 p0Q-(g, g) - p01Q-(f, f))?

= ? 1

p0 Q+(f, f) - p0 Q+(g, g)? + ? 1

1 p0 Q-(f, f) - p0 1Q-(g,g)?

?( 1

p0 = a|p1|; p0 = b|p2|; p0 = b|p3| (2.5)

u0 = a|u1|; u0 = b|u2|; u0 = b|u3| (2.6)

pk2

p02

uk

2

u0 2

????

pk1

p0 1

????

uk

1

u01

????

????

????

p0 1

1

p02

1

????

1

1

0

u0

2

u 1

?( )

??1 + a

? = 5 b + b ?p1 - p2? (2.7)
a

?( )
??1 + a

= 5 b + b

? ?u1 - u2? (2.8)
a

=

pk1p02 - pk2p01

p01p02

pk1(p02 - p01) + p01(pk1 - pk2)

p01p02

????

pk1 p0 1

pk2 p02

????

=

=

????

????

????

????

(2a + 4b)?p1 -0 p2?, j = 1, 2 (2.9)
pi

= (2a + 4b)?u1 -0 u2?, j = 1, 2 (2.10)
ui

? 1 1

0Q(f, f,p1) - 0Q(f, f,p2)? = 8ðC1ab2?f?2?p1 - p2?, j = 1,2 (2.11)

pi pi

où C1 > 0 est la constante donnée par (1.27).

Preuve. Remarquons que d'après (1.6) et (1.13), il nous suffit de prouver les inégalités en p et la proposition en découlera.

1. (2.5) est une conséquence directe de l'expression (1.6) de p0

2. Soit k ? {1, 2, 3}

Mémoire de MASTER 20 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

En utilisant p02 = 1, on déduit :

|pk1||p02 - p01| =+|pk 1 -pk 2| (a)

p01p02

????

pk2

pk1

p0 1

p02

????

En utilisant l'expression (1.6) de p0 :

2)2

p0 1 - p0 2 = (p0 1)2 - (p0 0

p01 + p2

a2(p1 1 + p1 2)(p1 1 - p1 2) + b2(p2 1 + p2 2)(p2 1 - p2 2) + b2(p3 1 + p3 2)(p3 1 - p3 2)

=

(b)

p0 1 + p0 2

Nous avons de (a) et (b) :

????

pk1 p01

k

p2 p02

????

=

[a2(|pp11| + |pk1p12|) + b2(|pk1p21| + |pk1p22|) + b2(|pk1p31| + |pk1p32|) + 1] ?p1 - p2?(c)

p01p02(p01 + p02) J

Nous avons en utilisant convenablement les inégalités (2.5) : Pour k = 1 :

|p11|2 + |p11p12| p01p02(p01 + p02) =

2 |p11p21| + |p11p22| 2 |p1 1p3 1| + |p1 1p3 2| 2

a2; p0 1p0 2(p0 1 + p0 2) = ab; p0 1p0 2(p0 1 + p0 2) = ab

Pour k = 2 :

|p21p11| + |p21p12| p01p02(p01 + p02) =

Pour k = 3 :

|p31p11| + |p31p12| p01p02(p01 + p02) =

(c) donne alors :

2 |p21|2 + |p21p22| 2 |p2 1p3 1| + |p2 1p3 2| 2

ab; p0 1p0 2(p0 1 + p0 2) = b2 ; p0 1p0 2(p0 1 + p0 2) = b2

2 |p31p21| + |p31p22| 2 |p3 1|2 + |p3 1p3 2| 2

ab; p0 1p0 2(p0 1 + p0 2) = b2 ; p01p02(p01 + p02) =b2

????

p11

p01

p12

p02

????

2

p21

p 2

p0 1

p02

=(5 + 2)?p1 - p2? b

????

3

p 2

p0 1

p31

p02

=

(3 + 4b)?p1 - p2? a (5 + 2)?p1 - p2?

b

Mémoire de MASTER 21 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

or

3 + 4b

a

( )

1 + a

= 5 b + a b

( )

5 + 2a b = 5 + 5a 1 + a

b =5 b + a b

d'où :

?( )

??1 + a

= 5 b + b

? ?p1 - p2?, k = 1, 2, 3
a

????

pk2

pk1

p01

p02

????

3. Nous avons en utilisant l'expression (1.6) de p0 et (b) :

????

1 p01

1
p02

????

???(p01)2 - (p02)2 ?= ???p01p02(p01 + p02) ?

= ????

????

a2(p11 + p12)(p11 - p12) + b2(p21 + p22)(p21 - p22) + b2(p31 + p32)(p31 - p32)

p01p02(p01 + p02)

a2(|p11| + |p12|) + b2(|p21| + |p22|) + b2(|p31| + |p32|)

= ?p1 - p2? (d)
p01p02(p01 + p02)

En utilisant (2.5) et p0j = 1, j = 1,2 :

|p11| + |p12| p01p0 2(p01 + p0 2) =

2 |p2 1| + |p2 2| 2 |p3 1| + |p3 2| 2

;

ap0 p0 1p0 2(p0 1 + p0 2) = ;

bp0 2) = , j = 1,2 (e)

p0 1p0 2(p0 1 + p0 bp0

j j j

(d) et (e) donnent :

????

1 p01

1
p02

????

= (2a + 4b)?p1 - p2? ,j = 1,2

p0j

??

??

?= ?

? ?

???????+ ?

4.

????

Q(f, f,p1) - Q(f, f,p2)

p0j

Q+(f, f,p1) - Q+(f, f,p2)

pj

0

Q-(f,f,p1) - Q-(f, f,p2)

p0j

Mémoire de MASTER 22 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

L'expression (1.25) de Q+ donne :

???? =

????

Q+(f, f,p1) - Q+(f, f,p2)

pj

0

??

|f(p')||f(q')| ??ó(t, p1, q, p', q') ? ó(t, p2, q, p', q')

1 /' ab2dq~ pj R3 g0 s2

En utilisant la seconde inégalité (1.27) du noyau de la collision ó et en procédant comme dans la preuve de la première inégalité (2.1), on obtient :

? ?

? ?

?Q+(f,f,p1) - Q+(f,f,p2) ?

? p0 ?

j

= 4ðC1ab2?f?2?p1 - p2?

De même on obtient :

? ?

? ?

?Q-(f, f,p1) - Q-(f, f,p2) ?

? p0 ?

j

d'où :

= 4ðC1ab2?f?2?p1 - p2?

? ?

? ?

?Q(f, f, p1) - Q(f, f, p2) ?

? p0 ?

j

= 8ðC1ab2?f?2?p1 - p2?, j = 1, 2

Proposition 2.3. Soit

X1 = (E1,p1, f1, u1) ? E = 1183 × 1183 × L1(1183) × 1[83

X2 = (E2, p2, f2, u2) ? E

alors il existe des constantes C2, C3, C4, C5, C6 telles que :

?G1(t,X1) - G1(t,X2)?63 = C2(?E1 - E2? + ?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (2.12) ?G2(t, X1) - G2(t, X2)?63 = C3(?E1 - E2? + ?p1 - p2? + ?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (2.13) ?G3(t, X1) - G3(t, X2)?L1(63) = C4(?p1 - p2? + ?f1 - f2?) (2.14) ?G4(t, X1) - G4(t, X2)?63 = C5(?E1 - E2? + ?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (2.15) ?G(t, X1) - G(t, X2)? = C6?X1 - X2? (2.16)

{

?X1 - X2? = ?E1 - E2? + ?p1 - p2? + ?f1 - f2? + ?u1 - u2?

C2=10(1+C)(1+ab2)(1+ab+ab+1a+1b)(1+?f2?)

C3 = 10(1 + C)(1 + a + b)4(1 + ab + ab + a1 + 1b)2(1 +?E1?)(1 +?f2?)(1 + ? ij ij|)

C4 = 16ðC1ab2(1 + a + 2b)(1 + ?f1? + ?f2? + ?f2?2)

C5 = 200

ñ0 (1 + C)(1 + ñ0)(1 + a + b)5(1 + ab + ba + a1 + 1b)2(1 + ?E1? +?E2?)(1 + ?f1? + ?f2?)×

(1 + ?u1? + ?u2?)(1 + >ij ij|)

C6 = C2 + C3 + C4 + C5

(2.17)

Preuve.

Mémoire de MASTER 23 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Mémoire de MASTER 24 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

1. D'après (1.63) on a :

( aÿ bÿ )

G1(t, X1) - G1(t, X2) = a + 2 (Ei 2 - Ei 1)

b

fz ( [uJ

+ ab2J 3q(ff2)2 u23 f2dq u~ ][P3 f1dq] (1)

Pour le premier terme de (1) on a d'après (1.3) :

????

( aÿ bÿ )

a + 2 (Ei 2 - Ei 1) ???? = 3C?E1 - E2? (2)

b

Pour le deuxième terme de (1) on a :

ab2 f

????

i R3 qo (fi - f2)dq????= (b2 + ab)?f1 - f2? (3)

Pour le troisième terme de (1) on a en utilisant (2.6) et (2.8) :

????

ui1

ab2 [u2 JR3 f2dq - u0 1J 3 f1dq]???? =???ab2 [(u2 u01 ) J3 f2dq + u0 1J 3(f2 - f1)dq]

[ ( ) (1 ) ]

= ab2 5 1+ a b +b ?f2??u1-u2? + a + 1 ?f1 -f2?

a b

( )

= 5ab2 1+ a b + a b + a 1 + 1 (1+?f2?)(?f1-f2?+?u1-u2?) b

d'où :

ab2

[uo J f2dq - uo J f1dq]????=

u2 R3 U 3

( )

5ab2 1+a b +a b +1 a +1 (1+?f2?)(?f1-f2?+?u1-u2?) (4) b

De (1), (2), (3) et (4) on obtient (2.12) et l'expression de C2 dans (2.17).

Remarquons que :

- (ab2g11 = b2 a ; ab2g22 = ab2g33 = a) (ab2gii = b2 a + a, i = 1,2,3)

- D'après (2.5) on a :

???= a1+1 ?b, k = 1,2,3 et j = 1,2

pkj p0j

????

- (ab2g11 = a3b2; ab2g22 = ab2g33 = ab4) (ab2gjj = ab2(a2 + b2), j = 1, 2, 3).

2. L'expression (1.64) de G2 donne :

r Ei f E f 1

G2(t, X1) - G2(t, X2) = 2?i0i(pi2 - pi1) + ab2 L 0 J f2dq fidq]

U2 R3 u1 R3

2 iipk 1pk 1

+ ab g öik [p2 u2 3 f2dq p° u ~3 f1dq]

(5) 1

?101 = ÿaa , ?202 = ?303 = bÿb et en utilisant (1.3) on a :

|?i0i| = C

d'où le premier terme de (5) donne :

|2?i0i(pi2 - pi1)| = 2C?p1 - p2? (6)

Ei

? ????

ab2 [ 1

ô J f2dq -- 0 fldq] =

2 R3 u1 R3

i

ab2 [ 10 (Ei2 - El)/ f2dq +

0 0) E1 f f2dq +

E01 (1

2 - f1)dq]

u2 R3 ( u2 u1 R3 u1 R3

= ab2 (?f2??E1 - E2? + (2a + 4b)?E1??f2??u1 - u2? + ?E1??f1 - f2?)

= K3(?E1-E2?+?f1-f2?+?u1-u2?) ( En utilisant (2.10) )

où :

K3 = 4(1 + a + b)4(1 + ?E1?)(1 + ?f2?)

d'où :

????

ab2 [uL Ei E f f2dq -- u0 3 f1dq]????=K3(?E1 - E2? + ?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (7)

2 1

? Écrivons le troisième terme de (5) comme suit :

????

p2 1 f pi

ab2giiöik[ f2dq0 0 p0 10p2 u2 R3 u1

fR

3

]???? =

f1dq

Mémoire de MASTER 25 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

????

2 ii ( k kl 1 (u0

1 1 l k1 k(lab g cpik [1 P200J 0f2dq +0JPf2dq0PO (12 - f1)dqJ\p2 p1 u2 R3 2 u1 P1 R3 u1 p1 R3

(b2 ) ? [ ( ) (1 )

1 + a

= a + a |öik| 5 b + b ?f2??p1 - p2? + (2a + 4b) a + 1 ?f2??u1 - u2?

a b

i,k

(1 ) ]

+ a + 1 ?f1 - f2? b

= K'3(?p1-p2?+?f1-f2?+?u1-u2?) ( En utilisant (2.7) et (2.10) )

où :

/ l2

K'3=5(1+a+b)2I 1+ b+a+ 1 + 1) (1+?f2?)?ik|

\\ ab

d'où :

????

i,k

ab2giiöik [p2 2 20 0 JR3 f2dq -p1 1 JR3 f1 q]???? = KW?p1 - p2? + ?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (8)

de (5), (6), (7) et (8) on obtient (2.13) et l'expression de C3 dans (2.17). 3. L'expression (1.65) de G3 donne :

G3(t, X1) - G3(t, X2) =

1

1

p0Q(f1, f1, p1) -p0 Q(f2, f2, p2)

1 2

1 1

= (Q(f1, f1, p1) - Q(f2, f2,p1)) + (Q(f2, f2,p1) - Q(f2, f2,p2))

p0 p0

1 1

( 1 )

- 1

+ Q(f2, f2,p2) (9)
p0 p0

1 2

Pour le premier terme de (9) dans lequel p1 est fixé, utilisons (2.4) avec f1 = f, f2 = g pour obtenir :

? 10 (Q(f1, f1,p1) - Q(f2, f2,p1))? = 8ðC1ab2 (?f1? + ?f2?) ?f1 - f2? (10)

p1

Pour le deuxième terme de (9) dans lequel f2 est fixé, utilisons l'inégalité (2.11) avec j = 1, f = f2 pour obtenir :

? 10 (Q(f2, f2,p1) - Q(f2, f2,p2))? = 8ðC1ab2?f2?2?p1 -p2? (11)

p1

Pour le troisième terme de (9) dans lequel f2 est fixé utilisons (2.9) avec j = 2 :

? )? ?

? ( 1 ?

? ? ?

? - 1 Q(f2, f2,p2) ?

? Q(f2, f2,p2) ? ?= (2a+4b)?p1 -p2? ?

p0 p0 ? p0 ? (12)

1 2 2

Mémoire de MASTER 26 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Nous déduisons de (12) en utilisant l'inégalité (2.4) dans laquelle on pose f = f2, g = 0 que :

? (? ? ?

) ?

1 1 ?

- Q(f2, f2, p2) ? = (2a + 4b)?p1 - p2?(8ðC1ab2?f2?2)
?

p0 p0

1 2

Soit :

? ? ( 1 ) ? ?

?- 1 ? ? = 16ðC1ab2(a + 2b)?f2?2?p1 -p2? (13)

? Q(f2, f2,p2)

p0 p0

1 2

de (9), (10), (11) et (13) on obtient (2.14) et l'expression de C4 dans (2.17). 4. L'expression (1.66) de G4 donne :

G4(t, X1)-G4(t, X2) = 2?i0i(ui2-ui1)

ab2giiöij

+

ñ0

r i+ab2 ii j /' 9 /'

Lu0 J gp f2dq - 0 J g0 f1dq g ö [(u01)2 fJ f1dq -22J f2dq R3 q R3 0 R3 (u2) R3

+ ab2gjj

ñ0

[Ej1ul f qj f1dq - Ej2u2 q~ l ab2gjj u2 j ui

J

0

q0

1

R3 u

R3

ñ0

-0

j1

1

R3 q

R3

f2dq +

u2E2u2 f2dq

E

ui f

[ ]

abñ0jk uou2 f 3 ~0f2dq - uoui f3 g0f1dq (a)

2 1

on a ainsi :

|2?i0i(ui2 - ui1)| = 2C?u1 - u2? (b)

Pour le deuxième terme de (a) on a :

????

ab2giiöij ñ0

1qj1 q~fidq

0 nof2dq

- 0 0

[u2R3q u1J3q

????

ab2giiöij ñ0

[(

u? - ) fR30f2dq +0fq(f2 q u1 ~3 q

) ]

?f1 - f2?

2

) ? ) (1

+a ?f2??u1 - u2? + a + 1

a b

i

(b [ (1

1

? |öij| (2a + 4b) a + 1

ñ0 b

,j

= K5(?f1 -f2?+?u1 -u2?) ( En utilisant (2.10))

où :

4 ?

(1 + a + b)2(1 + a

K5 = b + a b + a 1 + 1 b )2(1 + ?f2?) ij|

,j

ñ0 i

dq

Mémoire de MASTER 27 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

d'où :

????

ab2giiöij ñ0

[ 1 ?qj 1 20 q0f2dq u1 J f1dq]????=K5(?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (c)

Pour le troisième terme de (a) on a :

?????

ab2giiöij ñ0

[(u01)2 ~ f1dq -( 2 u0) IR3 f2dq]?????=

2

?????

ab2giiöij ñ0

[(uuj01

1 - uu0) u10

1 fIIt 3 f1dq + ( u10

1 - u1 2j I3 f1dq + (uu

2 f3(f1 - f2)dq 2 2

(b2 )? [ ( ) (1 )

1 1+ a

= a +a |öij| 5 b+ b ?f1??u1-u2?+(2a+4b) a+ 1 ?f1??u1-u2?

ñ0 a b

i,j

+(a+b) ?f1-f2?]

= K'5(?f1-f2?+?u1-u2?) ( En utilisant (2.8) et (2.10) )

où :

K5 = 20(1 + a + b)2(1 + a +a +a + b)2(1+ñ0

,j

?f1?)? ij| i

d'où :

?????

ab2giiöij ñ0

[(u01)21IIt3 J fldq - (u2) p 2 f2dq K5(?f1-f2?+?u1-u2?) (d)

R

 

Pour le quatrième terme de (a) on a :

????

ab2gjj ñ0

[Ej1ul I3 qqjn of1dq - Ej2u2?3qpf2dq]??=

 

ab2gjj ñ0

????

LEj1(ui1 - ui2) I

q0 f1dq + (Ej1 - Ej2)u J gp f1dq + Ej2u J gp(f1 - f2)d]L3 q3 q R3 q

Mémoire de MASTER 28 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

[(1 ) (1 )

ab2

= (a2+ b2) a+1 ?E1??f1??u1-u2?+ a+1 ?f1??u2??E1-E2?

ñ0 b b

+(a+b)?E2??u2??f1-f2?]

= K''5(?E1-E2?+?f1-f2?+?u1-u2?) où :

2

K'' 5 =

ñ0

(1 + a + b)5(1 + ab + ab + a1 + 1b)(1 + ?E1? +?E2?)(1 + ?f1?)(1 +?u2?)

 

d'où :

ab2gjj ñ0

????

[Ej1uiJ 3 q0f1dq - Ej2u2 J 3 q0f2dq]???? = K5 (?E1-E2?+?f1-f2?+?u1-u2?) (e)

Pour le cinquième terme de (a) on a :

????

ab2gjj ñ0

L2 j i 1 j i
uj f uj f ab2gjj r (u2 ul j i f
u2 E2u2 3 f2dq - u0 E1u11 3 f1dq]??=?ñ0 L 1 u2 - u10 ) E2u2 J 3 f2dq

 

+ (Ej2 - Ej1)u0u2 J 3 f2dq + (ui2 - u1)Ei o f 3 f2dq + uôEiui J 3(f2 - f1)dql

1 1 1 R J

[ ( ) (1 )

ab2

= (a2 +b2) 5 1+ a b + b ?E2??u2??f2??u1 -u2?+ a + 1 ?f2??u2??E1 -E2?

ñ0 a b

(1 ) (1 ) ]

+ a + 1 ?E1??f2??u1-u2?+ a + 1 ?E1??u1??f1-f2?

b b

= C' (?E1-E2?+?f1-f2?+?u1-u2?) ( En utilisant (2.8) )
5

où :

C5= po(1+a+b)5(1+ ab + a+1a+1b)(1+?E1?+?E2?)(1+?f2?)(1+?u1?+?u2?)

d'où :

[

ab2gjj ñ0

????

uEj2u u02 f2dq-0Ej1ui J 3 f1dq]????= C5(?E1-E2?+?f1-f2?+?u1-u2?) (f)
2iI3u1

pour le sixième terme de (a) on a :

????

ab2öjk ñ0

f3q0f2u1 k[uu;

jf ~kuui f qqo

q u JR3 fldq] =ab2 [(- )u J f2du2 1 qk R3 qo ñ0 u2 u12

 

j fk j f k

i2-ui1

1

+ (u) u J 3 q0 f2dq+uul 0 J 3 q0 (f2-f1)dq]

[ ( )(1 ) (1 )2

ab2 ? ?

= ?öjk ?? 5 1+a b +b a +1 ?f2??u2??u1-u2?+ a +1 ?f2??u1 -u2?

ñ0 a b b

j,k

(1 )2 ]

+ a+1 ?u1??f1-f2? b

= C''5(?f1-f2?+?u1-u2?) ( En utilisant (2.8) )

Mémoire de MASTER 29 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Mémoire de MASTER 30 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

où :

2

C''5 = ñ0(1+a+b)3(1+b+ab+a+b) (1 + ?f2?)(1 + ?u1? + ?u2?) öjk

\\ j,k

d'où :

????

ab2öjk ñ0

[u202 ui2

f 0f2dq

- uoui f 0f1dq]

????= C5(?f1 - f2? + ?u1 - u2?) (g)

ainsi de (a), (b), (c), (d), (e), (f) et (g), on obtient (2.15) et l'expression de C5 dans (2.17).

5. Additionnons (2.12), (2.13), (2.14) et (2.15) et utilisons la définition (1.61) de la norme de l'espace E pour avoir (2.16).

D'où la proposition.

Nous sommes maintenant en mesure de prouver le théorème suivant :

Théorème 2.1. Soit T > 0, t0 ? [0, T], Xt0 = (Et0, pt0, ft0, ut0) ? E. Alors il existe un nombre réel ä > 0 tel que le système différentiel (S) ait une unique solution

X = (E, p, f, u) ? F satisfaisant X(t0) = Xt0. De plus, f satisfait la relation :

|||f||| = sup {?f(t)?, t ? [t0, t0 + ä]1 = ?ft0?L1(R3) (2.18)

où F = C([t0, t0 + ä];103) × C([t0, t0 + ä];103) × C([t0, t0 + ä]; L1(1[83)) × C([t0, t0 + ä];103).

Preuve. Nous appliquons la théorie des systèmes différentiels du premier ordre au système (S).

1. Puisque toutes les fonctions apparaissant dans (S) a, b, ÿa, ÿb, 1a, 1b, ó, ... sont continues par rapport à t, il vient que G = (G1, G2, G3, G4) l'est aussi.

Par la continuité des fonctions z = a, b, 1a, 1b à t = t0, il existe ä0 > 0 tel que :

(1)

t ?]t00, t0+ä0[ |z(t)| = |z(t0)|+1

(1) implique, en utilisant (1.4) pour borner z, que :

t ?]t0 - ä0, t0 + ä0[ |z(t)| = (a0 + b0 + 1+ 1)eCt0 + 1 (2)

a0 b0

Mémoire de MASTER 31 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Posons

B(Et0,1) = {E E 1[83,IIE - Et0II < 1} B(ft0, 1) = {f E L1(1[83), IIf - ft0II < 1} B(ut0,1) = {u E 1R83, IIu - ut0II < 1}.

Alors :

{ E E B(Et0,1) = IIEII < IIEt0II + 1

f E B(ft0,1) = IIfII < IIft0II + 1 (3)
u E B(ut0,1) = IIuII < IIut0II + 1

Considérons le voisinage Vt0 =]t0 - 80, t0 +80[xB(Et0,1) x 1[83 x B(ft0, 1) x B(ut0,1) de (t0, Xt0) dans le Banach 1[8 x 5, soit donc :

(t, X1), (t, X2) E Vt0 (4)

où :

Xi = (Ei, pi, fi, ui), i = 1, 2

(3) implique :

{ IIEiII < IIEt0II + 1 IIfiII < IIft0II + 1 IIuiII < IIut0II + 1

i = 1, 2 (5)

On déduit de (2.16), des définitions (2.17) de C2, C3, C4, C5 et C6, de la relation (2) de z = a, b, 1a, 1b, de la relation (5) de Ei, fi, ui, i = 1, 2, qu'il existe une constante C7 = C7(ñ0, a0, b0, t0, Et0, ft0, ut0, öij) telle que :

IIG(t, X1) - G(t, X2)II <-- C7IIX1 - X2II (2.19)

Ce qui montre que G est localement lipschitzienne par rapport à X = (E, p, f, u). L'existence d'une unique solution X = (E, p, f, u) du système (S) sur un intervalle [t0, t0 +8], 8 > 0 telle que X(t0) = Xt0 est ainsi garantie par le théorème de Cauchy-Lipschitz.

La relation (2.18) de f est établie dans la reférence [10] qui étudie l'existence globale des solutions pour l'équation de Boltzmann relativiste.

Mémoire de MASTER 32 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Le résultat suivant est une conséquence immédiate du Théorème 2.1 pour (t0 = 0).

Théorème 2.2. Soit X0 = (E0,p0,f0,u0) E 5, öij E R donnés, alors il existe T > 0 tel que :

Le système différentiel (S) a une unique solution X = (E,p, f, u) E C([0, T];R3) x C([0,T];R3) x C([0,T];L1(R3)) x C([0,T];R3) telle que X(0) = X0. De plus, f satisfait la relation :

fffffff = f0 (2.20)

CHAPITRE TROIS

EXISTENCE GLOBALE DES

SOLUTIONS

?p,

f,

u)

3.1 La méthode

Notons par [0, T[ le domaine maximal d'existence de la solution notée (E, donnée par le théorème 2.2 du système (S) avec pour donnée initiale

X0 = (E0, p0, f0, u0) ? R3 × R3 × L1(R3) × R3 = E.

Nous voulons prouver que T = +8.

· Si nous avons déjà T = +8, le problème d'existence globale est résolu.

· Nous allons montrer que si nous supposons T < +8, la solution (E,

?p,

T?u) = X peut

 

Mémoire de MASTER 33

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

être prolongée au delà de T, ce qui contredit la maximalité de T.

· La stratégie est comme suit :

Supposons 0 < T < +8, soit t0 ? [0, T[. Nous montrerons qu'il existe ä > 0 indépendant de t0 tel que le système (S) ait une unique solution X = (E, p, f, u) sur [t0, t0 + ä] avec la condition initiale

?X(t0) = (?E(t0), ?p(t0), h0), u(t0)).

Alors, en prenant t0 suffisamment proche de T tel que 0 < T - t0 < ä2, il s'ensuit que T < t0 + ä2, nous pouvons ainsi prolonger la solution X = (?E,?p, ?f,?u) sur [0, t0 + ä2] qui contient strictement [0, T[ et ceci contredit la maximalité de T. Dans le but de simplifier les notations se sera suffisant si nous pouvons chercher ä tel que 0 < ä < 1.

· Dans ce qui suit nous fixons un nombre r > 0 et nous prenons f0 tel que ?f0? = r, par (2.20) nous avons :

??f(t0)? = ?f0? (3.1)

Mémoire de MASTER 34 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.1 La méthode

Nous déduisons de (2.18) et (3.1) que toute solution f de l'équation de Boltzmann sur [t0, t0 + ä] telle que f(t0) = ?f(t0) satisfait :

I If(t)I I < r , Vt E [t0, t0 + ä] (3.2)

Notons que (3.2) montre que toute solution X = (E, p, f, u) du système (S) sur [t0, t0 +ä] telle que :

satisfait :

(E, p, f, u)(t0) = (

?E(t0),

p(t0), h0),

-u-(t0))

X = (E, p, f, u) E C([t0, t0+ä];1[83)xC([t0, t0+ä];1[83)xC([t0, t0+ä]; Xr)xC([t0, t0+ä];1[83)

Xr est défini par (1.59), C([t0, t0 + ä]; Xr) par (1.60), avec I = [t0, t0 + ä]. Dans ce qui suit, [0, T[ désigne le domaine maximal d'existence de la solution

X = (E, p, ?f, u) de (S) telle que :

( ?E(0),?p(0), ?f(0), u(0)) = (E0, p0, f0,u0) E S, I If0I I < r.

Nous prouvons le résultat suivant qui sera utile dans la suite.

Lemme 3.1. Les applications t E(t) ; t p(t) ; t ' u(t) sont uniformement

bornées sur [0, T[ et on a :

| Éi(t)| < (|Ei 0|+Ci 8T)e3CT, V t E [0, T[ , i = 1, 2, 3 (3.3)

|P(t)| < (|pi0|+Ci11T)e2CT, Vt E [0, T[ , i = 1, 2, 3 (3.4)

|i(t)| < (|ui0|+Ci12T)e(2C+Ci13)T, Vt E [0,T[ , i = 1, 2, 3 (3.5)

{

Ci8 = Ci8(a0, b0, r, T) (3.3 bis)

Ci11 = Ch (a0, b0, r, T, |Ei0|, ~i,jij|) (3.4 bis)

Ci12 = 02 (ñ0, a0, b0, r, T, Ei,jij|) (3.5 bis)

Ci13 = Ci (ñ0, a0, b0, r, T, |Ei 0|, ?i,j ij|) (3.5 bis)

13

Preuve. 1) Considérons (1.55) dans lequel on pose E = E, f = f et u = u i.e, l'égalité :

Ei = - +2 b Ei+ab2 J gni fdq- ui ab2 J f dq , sur [0, T[. (1)

C a b) R3 u°(u)

q R3

Mémoire de MASTER 35 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.1 La méthode

????

+ 2

aÿ a

bÿ b

????

de (1.3), on a :

= 3C (2)

1

|?u3|

|?u2|

1, b

,

a

1 b

=

?u)

?u) =

=

)

u0(

u0(

Nous avons de (1.4) et (2.6) : |?u1|

?

?

?

et

u0(?u

( 1 )

z(t) = a0 + b0 1 + a0 + b0 eCT, ?t ? [0, T[ , où :

z=a, b, 1a, 1b

En utilisant (2.20) (|||

?f||| = ?f0? = r), on obtient :

ab2 Jqo fdq- ô Z ab2 J f dq???= Cs (3)

R3 q u (u) R3

où :

Ci8 = Ci8(a0, b0, r, T).

(1), (2) et (3) donnent alors :

|ÿ?Ei| = 3C|?Ei|+Ci8 , i = 1,2,3 (4)

Intégrons (4) sur [0, t] (t ? [0, T[), on obtient :

| ?Ei(t)|

= (|

? t

?Ei(0)| + Ci 8T) + 3C | ?Ei(s)|ds

0

?Ei(0) = Ei0 , i = 1,2,3

donc :

? t

| ?Ei(t)| = (|Ei 0|+Ci 8T)+3C | ?Ei(s)|ds (5)

0

d'après le lemme de Gronwall on a :

| ?Ei(t)| = (|Ei0| + Ci8T)e3CT, ? t ? [0, T[ , i = 1,2,3 (3.3)

?E, p = ?p, f =

f? et u = ?u i.e, l'égalité :

D'où t ?-? ?E(t) est uniformement bornée.

2) Considérons (1.56) dans lequel on pose E =

ÿ?pi

= -2?i0i?pi

ûi 2 ? ~c1?
0 (T) f3 fdq-ab2giip0(?p)öik u0(?u) f 3 fdq (6)

3.1 La méthode

?101 =

aÿ a

, ?202 = ?303 =

bÿ b

de (1.3) on a :

|2?i0i?pi| = 2C|?pi| (7)

d'après (3.3) et en procédant comme ci-dessus, on a avec 1

u0(?u) = 1 :

????

où :

?Eiab2 ?fdq??

u0(

u) I3? = Cs (8)

Ci9 = Ci (a0, b0, r, T, |Ei 0|). 9

ab2g33 = a |?p1| < 1 |P| < 1

b2

ab2g22

De même avec ab2g11 =

a g = g , p0(?p) -- a, p0(?p) -- b

pO(P) = b et 1
u0(?u) = 1, on a :

????

ab2gii

?pk

?

p0(p)öik

1? f fdq????= Ci0 (9)

u0(u)3

où :

Ci10 = Ci (a0, b0, r, T, ? 10

i,k

ik|).

On déduit de (6), (7), (8), (9) et (3.3) que :

|ÿ?pi|= 2C|?pi|+Ci (10)

11

où :

?

Ci 11 = Ci (a0,b0,r,T, |Ei 0|, 11

i,k

ik|).

Mémoire de MASTER 36 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

En intégrant (10) on obtient ?t ? [0, T[ :

? t

|?pi(t)| = (|?pi(0)| + Ci11T) + 2C |?pi(s)|ds , ?t ? [0, T[ , i = 1, 2, 3

0

En appliquant le lemme de Gronwall nous avons avec ?pi(0) = pi0, i = 1,2,3 :

|?pi(t)| = (|pi0| + Ci11T)e2CT, ?t ? [0, T[ , i = 1, 2, 3 (3.4)

3.1 La méthode

3) Considérons (1.58) dans lequel nous posons E = l'égalité :

E, f =

f, u =

?u et u0 = u0(?u) i.e,

ab2giiqj ab2giiöij ~
· ab2gjP0 JR3

jEui qjui = -2ri0iû -ñ0u R 0 öijf3 q0 fdq + P0(u0)2 u' f fdq + q0?fR3

ab2gjjûiûj?Ej

L2 ui?uj qk 3 fdq - ab çjk ñ0u0 JR3 q0?fdq (11)

ñ0u0

De la même façon que ci-dessus on déduit les inégalités suivantes, pour les 2e et 3e termes de (11) :

{

|ri0i| = C

?? (12)

-

ii

j

ii

iñ0

0

0

ñ0

0

ab2g

fr q

f ab2g

r

u

JR3 q

" dq +

(u

)2 u JR3 fdq C12

où :

Ci 12 = Ci 0, a0, b0, r, T, ? 12

i,j

ij|).

Mémoire de MASTER 37

Intégrons (14) sur [0, t] (t ? [0, T[), ce qui donne :

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Pour les 4e, 5e et 6e termes de (11), on a :

ab2gjj?Ej / q ô fdq-ab2gjj Ejlj f fdq-ab2öjk ~ 0 f q0 fdq û? ??= Ci13|?u | (13)

C Po JR3 q ñ0u R3ñil-ri

R3 q

où :

Ci113 = C13 0, a0, b0, r, T, |Ei0LE

I E

i,j

ij|).

de (11), (12) et (13) on obtient :

| ÿûi| = 2C|?ui| + Ci13|u| + Ci12

i.e.

| ÿûi| = (2C+Ci13)|i|+Ci12 , i = 1, 2, 3 (14)

t

û(t)

|

|=(|?ui(0)| + Ci12T) + (2C + Ci13)/ |û(s)|ds , i = 1, 2,3

0

Le lemme de Gronwall donne avec ûi(0) = ui0, i = 1, 2, 3 :

|iii(t)| = (|ui0| + Ci12T)e(2C+Ci13)T, ?t ? [0, T[, i = 1,2,3 (3.5)
De (3.3), (3.4) et (3.5) on obtient le lemme.

Le lemme 3.1 nous permet de déduire la proposition suivante :

Mémoire de MASTER 38 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.1 La méthode

Proposition 3.1. Il existe 3 constantes R1 > 0, R2 > 0, R3 > 0 telles que :

||| ?E||| = R1, |||?p||| = R2, |||?u||| = R3.

R1 = R1(a0, b0, r, T, E0)

R2 = R2(a0, b0, r, T, öij, E0, p0)
R3 = R3(ñ0, a0, b0, r, T, öij, E0, u0).

Preuve. On pose

Ri 1 = Ci 8 + (|Ei 0| + Ci e3C(T+1), i = 1, 2, 3.

[ 8T)e3CT]

En prenant :

3

R1 = Ri

? 1 i=1

On déduit de (3.3) que :

|||?E||| = R1

On pose :

Ri2 = [C1 + (|pi0| + Ci11T)e2CT1 e2C(T+1), i = 1, 2, 3

3

R2 = Ri

? 2 i=1

Et on déduit de (3.4) que :

|||?p||| = R2

En posant :

R3 = [Ci12 + (|ui0| + Ci12T)e(2C+Ci131 e(2C+C13)(T+1), i = 1,

3

R3 = Ri

? 3

2,

3.

(3.6)

(3.7)

(3.8)

(3.9)

(3.10)

(3.11)

i=1

On déduit de (3.5) que :

||| ?u||| = R3

d'où la proposition.

Comme nous le verrons les nombres R1, R2, R3 sont pris suffisamment grands, pour borner non seulement X mais aussi, toute solution X du problème de Cauchy sur [t0, t0+ä] avec la donnée initiale en t0 ? [0, T[.

Mémoire de MASTER 39 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

3.2 Existence globale des solutions

Dans ce qui suit nous posons :

B(R1) = {E E R3;IIEII < R1}

B(R3) = {u E R3;IIuII < R3}

Pout tout t0 E [0, T[ et ä > 0, on pose :

Yä = C([t0, t0 + ä]; B(R1)) x C([t0, t0 + ä];R3) x C([t0, t0 + ä]; Xr) x C([t0, t0 + ä]; B(R3)).

Soit (E, p, f, u) E Yä, on obtient du système (S) défini par (1.55)-(1.56)-(1.57)-(1.58) en posant dans G = (G1, G2, G3, G4) donné par (1.63)-(1.64)-(1.65)-(1.66) : f = f, u = u dans G1, E = E, f = f, u = u dans G2, p = p dans G3 et E = E, f = f dans G4, le système différentiel suivant :

?

????????

????????

ÿEi = G1(t, E, f,u) (3.12)

ÿpi = G2(t, E, p, f, u) (3.13)

dfdt = G3(t, p, f) (3.14)

ÿui = G4(t, E, f, u) (3.15)

où :

?

??????????? ?

????????????

( aÿ ) ?

qi

G1(t, E, f,u) = - a + 2ÿb Ei + ab2 ? q0 fdq - ab2ui R3 fdq (3.16)

b R3 u0(u)

G2(t, E,p, f, u) = -2Pii0pi - u0(u) ?R3 fdq - g p°(p)öjk u0(u) ?R3 fdq (3.17)
G3(t,p, f) = 1

p0(p)Q(f, f,p) (3.18)
G (t E, f u)-- ab2g0(uiiöij) II$ f3 qjq0 fdq + ab2giiöijuj2?R3 fdq

, = --2Pi i0ui P0u

4

ñ0 (u0(u))

+ab2gjjEjui ? q0 fdq - ab2gjjEjuiuj ? ?

qj qk

R3 fdq - ab2öjk uiuj q0 fdq, i = 1, 2, 3 (3.19)

ñ0 R3 ñ0u0(u) ñ0u0(u) R3

Nous prouvons :

Proposition 3.2. Soit t0 E [0, T[, ä E]0, 1[ et (E, p, f, u) E Yä donnés. Alors le système différentiel (3.12)-(3.13)-(3.14)-(3.15) a une unique solution (E,p, f, u) E Yä telle que

(E, p, f, u)(t0) = ( ?E(t0), ?p(t0), ?f(t0), ?u(t0)).

Mémoire de MASTER 40 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

Preuve. Puisque a, b, ÿa, ÿb, 1a, 1b, E, p, f, u sont des fonctions continues en t, les fonctions G1, G2, G3 et G4 le sont aussi.

1) Considérons l'équation (3.12) en E avec G1 défini par (3.16) dans laquelle f, u sont fixés. Nous déduisons de (2.12) dans lequel on pose f1 = f2 = f et u1 = u2 = u que :

?G1(t, E1, f,u)-G1(t,E2,f,u)? = C2?E1-E2? (a)

où :

C2 = 10(1+C)(1+ab2)(1+a b +b a+1 a+1 )(1+?f?) (b)

b

utilisons (1.4) pour borner z = a, b, 1a, 1b, nous obtenons alors, en utilisant 0 < ä < 1 :

( + 1 )

|z(t)| = a0+b0+ 1 eC(T+1), ?t ? [t0,t0+ä] (c)
a0 b0

(d)

Nous déduisons de (b), en utilisant ?f? = r(car f ? C([t0, t0 + ä]; Xr)) et (c) que : C2 = C'2, C'2 = C'2(a0, b0, r, T)

de (a) et (d), G1 est globalement lipschitzienne par rapport à E et l'existence locale d'une solution E de (3.12) est ainsi garantie.

Puisque E satisfait (3.12), en suivant le même procédé que dans le Lemme 3.1 en remplaçant E par E, f par f et u par u, on obtient en procédant comme dans la preuve du Lemme 3.1 plus précisement numero (4) :

|ÿEi| = 3C|Ei| + Ci8 , i = 1,2,3

En intégrant sur [t0, t0 + t] où t ? [0, ä[, on a :

fto+t

(t0 + t)| = (|Ei(t0)| + C8) + 3CJIEi(s)|ds

to

?

or d'après (3.3) et la condition initiale E(t0) =

E(t0), on a :

|Ei(t0)| = |?Ei(t0)| = (|Ei0| + Ci8T)e3CT

d'où :

t0+t

|Ei(t0 + t)| = [Ci8 + (|Ei0| + Ci8T)e3CTl + 3CJ |Ei(s)|ds

to

J

3.2 Existence globale des solutions

Le lemme de Gronwall donne :

[ 8T)e3CT]

|Ei(t0+t)| = Ci 8 +(|Ei 0|+Ci e3C(T+1), ?t ? [0, ä[, i = 1, 2, 3 (3.20)

Ce qui montre que toute solution E de (3.12) satisfaisant E(t0) = ?E(t0) et définie sur [t0, t0 + ä[ est uniformement bornée. Par la théorie standard des systèmes différentiels du premier ordre, la solution E est définie sur l'intervalle [t0, t0 + ä] tout entier, et d'après (3.6), (3.7) et (3.20) on a E ? C([t0, t0 + ä]; B(R1)).

2) Considérons l'équation (3.13) en p avec G2 défini par (3.17) dans laquelle E, f, u sont fixés. Nous déduisons de (2.13) dans lequel on pose E1 = E2 = E, f1 = f2 = f et u1 = u2 = u que :

?G2(t, E, p1, f, u) - G2(t, E, p2, f, u)?| =C3?p1 - p2? (e)

où :

?

C3 = 10(1 + C)(1 + a + b)4(1 + a + b + 1 + 1

b a a b)2(1 +?E?)(1 +?f?)(1

+

ij

ij|) (f)

Nous déduisons de (f), en utilisant (c), ?f? = |||f||| = r et ?E? = |||E|||

= R1

(car (E, f) ? C([t0, t0 + ä]; B(R1)) × C([t0, t0 + ä]; Xr)) que :

C3 = C'3, C'3 = C' (a0, b0, r, R1, T, |öij|) (g)
3

,

|ÿpi|=2C|pi|+Ci11

i = 1,2,3

Intégrons sur [t0, t0 + t] où t ? [0, ä[ :

t0+t

|pi(t0 + t)| = (|pi(t0)| + Ci11ä) + 2CJIpi(s)|ds

to

or d'apres (3.4), et pi(t0) = ?(t0), on a :

|pi(t0)| = |P(t0)| = (|pi0| + Ci11T)e2CT

d'où :

t0+t

|pi(t0 + t)| = [C1 + (|pi1 i0| + Ci11T)e2CT1 + 2C |pi(s)|ds

JJ t0

Nous déduisons de (e) et (g) que G2 est globalement lipschitzienne par rapport à p et

l'existence locale d'une solution p de (3.13) est ainsi garantie.

De façon analogue à (10) dans la preuve du lemme 3.1 on a :

Mémoire de MASTER 41 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Mémoire de MASTER 42 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

et le lemme de Gronwall donne :

[ 11T)e2CT]

|pi(t0 + t)| = Ci 11 + (|pi 0| + Ci e2C(T+1), ?t ? [0, ä[, i = 1,2,3

Ce qui montre que toute solution p de (3.13) satisfaisant p(t0) = ?p(t0) et définie sur [t0, t0 + ä[ est uniformement bornée et on a ainsi p ? C([t0, t0 + ä]; 1183).

3) Il est prouvé dans [9] que l'équation (3.14) en f a une unique solution f ? C([t0, t0 + ä]; Xr) telle que f(t0) = 7(t0).

4) Considérons l'équation (3.15) en u avec G4 défini par (3.19) dans laquelle E, f sont fixés. Par la continuité des fonctions z = a, b, 1a, 1b à t = t0, il existe ä0 > 0 tel que :

t ? ]t0 ? ä0, t0 + ä0[= |z(t)| = |z(t0)| + 1 d'après (1.4) et t0 < T, on a :

( + 1 )

t ? ]t0?ä0, t0+ä0[= |z(t)| = a0+b0+ 1 eCT+1 (h)

a0 b0

Soit :

B(?u(t0),1) = {u ? 1[83; ?u - ?u(t0)? < 1}

alors :

u ? B(?u(t0),1) = ?u? = ??u(t0)? + 1

la proposition 3.1 donne :

u ? B(?u(t0), 1) = ?u? = R3 + 1 (i)

Considérons le voisinage Wto =]t0 ? ä0, t0 + ä0[×B(?u(t0),1) de (t0, u(t0)) dans le Banach II8 × 1183, soit donc :

(t, u1), (t, u2) ? Wto (j)

Nous déduisons de (2.15) dans lequel on pose E1 = E2 = E, f1 = f2 = f :

?G4(t, E, f, u1)-G4(t, E, f, u2)? = C5?u1-u2? (k)

Mémoire de MASTER 43 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

où :

C5 =

200(1 + C)(1 + ñ0)(1 + a + b)5(1 + a + b + 1 + 1)2(1+2?E?)(1+2?f?)×

ñ0 b a a b

(1+?u1?+?u2?)(1+E ij|)(l) i,j

Nous déduisons de (l), en utilisant (h), (i), (j), ?f? = |||f||| = r et ?E? = |||E||| = R1 que :

C5 = C'5, C'5 = C'5(a0, b0, ñ0, r, R1, R3, T, öij) (m)

De (k) et (m), G4 est localement lipschitzienne par rapport à u et l'existence locale d'une solution u de (3.15) telle que u(t0) = ?u(t0) est garantie.

Puisque u satisfait (3.15), en suivant le même procédé que dans le Lemme 3.1 en remplaçant E par E, f par f et u par u, on obtient en procédant comme dans la preuve du Lemme 3.1 plus précisement numero (14) :

|ÿui| = (2C + Ci13)|ui| + Ci12 , i = 1,2,3

Intégrons sur [t0, t0 + t] où t ? [0, 8[, on a :

f t0+t

|ui(t0 + t)| = (|ui(t0)| + Ci128) + (2C + Ci13)JIui(s)|ds

to

or (3.5) et la condition initiale u(t0) =

?u(t0) donne :

13)T

|ui(t0)| = |?ui(t0)| = (|ui 0| + Ci 12T)e(2C+Ci

d'où :

f

to+tui(t0 + t)| =[Ci12 + (|ui0| + Ci12T)e(2C+Ci13)Tl + (2C + Ci13) I u(s)|ds

o

JJ

En appliquant le lemme de Gronwall, on obtient :

|ui(t0+t)| = [C12+(|ui0|+Ci12T)e(2C+Ci13)T] e(2C+C13)(T+1), ?t ? [0, 8[, i = 1, 2, 3 (3.21)

Ce qui montre que toute solution u de (3.15) satisfaisant u(t0) = ?u(t0) et définie sur [t0, t0 + 8[ est uniformement bornée. Par la théorie des systèmes différentiels du premier ordre la solution u est définie sur l'intervalle [t0, t0 +8] tout entier, et d'après (3.10), (3.11)

Mémoire de MASTER 44 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

et (3.21), on a u E C([t0, t0 + 8]; B(R3)).

D'où la proposition

Notons que Yä défini précédemment est un sous-espace métrique complet de l'espace de Banach C([t0,t0 +8];1[83) xC([t0,t0 +8];1[83) xC([t0,t0 +8];L1(1[83)) xC([t0,t0 +8];1[83)

la proposition 3.2 nous permet de définir l'application :

g : Yä -- Yä (3.22)

(E,p,f,u) (E,p,f,u)

Nous prouvons :

Proposition 3.3. Soit t0 E [0, T[, Il existe un nombre réel 8 E]0,1[, indépendant de t0, tel que le système (S) défini par (1.55)-(1.56)-(1.57)-(1.58) ait une unique solution (E,p, f, u) E Yä satisfaisant :

(E,p, f, u)(t0) = ( ?E(t0), p(t0), h0), ?u(t0)).

Preuve. Nous prouverons qu'il existe 8 E]0,1[, indépendant de t0 tel que l'appli-cation g définie par (3.22) soit une application contractante de l'espace métrique complet Yä, ainsi elle admettra un unique point fixe (E,p, f, u) solution du système (S).

Avec la donnée initiale (?E(t0),

p(t0), h0),

u(t0)) à t = t0, le système différentiel (3.12)-

(3.13)-(3.14)-(3.15) avec G1, G2, G3 et G4 donnés par (3.16)-(3.17)-(3.18)-(3.19) équivaut au système intégral suivant :

{

Ei(t0 + t) = ?Ei(t0) + ? t0+t

t0 G1(ô, E, f, u)(3.23)

pi(t0 + t) = .1-3i(t0) + ? t0+t

t0 G2(ô, E, p, f, u)(3.24)

f(t0 + t) = h0) + ? t0+t

t0 G3(ô, p, f)(3.25)

ui(t0 + t) =?ui(t0) + ? t0+t

t0 G4(ô, E, f,u)dô, t E [0, 8], i = 1, 2, 3 (3.26)

À (Ej, pj, fj, uj) E Yä, correspond une solution (Ej, pj, fj, uj) E Yä avec j = 1, 2, leur

existence est prouvée dans la proposition 3.2.

Écrivons le système intégral (3.23)-(3.24)-(3.25)-(3.26) pour j = 1 et j = 2, et prenons la

Mémoire de MASTER 45 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

différence, nous obtenons avec i = 1, 2, 3 :

{ Ei1(t0 + t) - Ei2(t0 + t) = ? t0+t {G1(ô, E1, f1, u1) - G1(ô, E2, f2, u2)}(ô)(3.27)

t0

pi1(t0 + t) - pi2(t0 + t) = ?t0+t {G2(ô, E1,p1, f1, u1) - G2(ô, E2,p2, f2, u2)}(ô)(3.28)

t0

f1(t0 + t) - f2(t0 + t) = ? t0+t {G3(ô,p1, f1) - G3(ô,p2, f2)}(ô)(3.29)

t0

ui1(t0 + t) - ui2(t0 + t) = ?t0+t {G4(ô, E1, f1, u1) - G4(ô, E2, f2, u2)}(ô)(3.30)

t0

Maintenant nous avons d'après la proposition 2.3 :

IIG1(ô, E1, f1, u1)-G1(ô, E2, f2, u2)II <- C' (IIE1-E2II+IIf1-f2II+IIu1-u2II)(ô) (3.31)

2

IIG2(ô, E1,p1, f1, u1)-G2(ô, E2,p2, f2, u2)II <-

C' (IIE1-E2II+IIp1-p2II+IIf1-f2II+IIu1-u2II)(ô) (3.32)

3

IIG3(ô,p1, f1)-G3(ô,p2, f2)II <- C' (IIp1-p2II+IIf1-f2II)(ô) (3.33)

4

IIG4(ô, E1, f1, u1)-G4(ô, E2, f2, u2)II <- C' (IIE1-E2II+IIf1-f2II+IIu1-u2II)(ô) (3.34)

5

où, en utilisant (Ej, pj, fj, uj), (Ej,pj, fj, uj) E Yä, j = 1, 2, on a :

C2 = C2(a0,b0,r,T)

C3 = C3(a0,b0,r,R1,T,öij)

C4 = C4(a0,b0,r,T)

C5 = C5(a0,b00,r,R1,R3,T,öij)

Notons déjà que les constantes C2, C3, C4 et C5 sont indépendantes de t0.

Maintenant en utilisant les inégalités (3.31)-(3.32)-(3.33)-(3.34), nous déduisons de (3.27)(3.28)-(3.29)-(3.30) en utilisant la norme ||| ·||| et le fait que t E [0, ä] :

 

|||E1

-

E2|||

<- C2ä(|||E1 - E2||| + |||f1 - f2||| + |||u1 - u2|||)

 
 

(3.35)

 

|||p1

-

p2|||

<- C'3ä(|||E1 - E2||| + |||p1 - p2||| + |||f1 - f2||| + |||u1

-

u2|||)

(3.36)

{

|||f1

-

f2|||

<- C ä(|||p1 - p2||| + |||f1 - f2|||)

 
 

(3.37)

 

|||u1

-

u2|||

<- C'5ä(|||E1 - E2||| + |||f1 - f2||| + |||u1 - u2|||)

 
 

(3.38)

Mémoire de MASTER 46 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

Additionnons pour obtenir :

|||E1-E2|||+|||p1-p2|||+|||f1-f2|||+|||u1-u2||| <

(C2 + C3 + C4 + CDä(|||E1 - E2||| + |||p1 - p2||| + |||f1 - f2||| + |||u1 - u2|||)

+(C'2 + C3 + C4 + C'5)ä(|||E1 - E2||| + |||p1 - p2||| + |||f1 - f2||| + |||u1 - u2|||) (3.39)
Si on prend ä tel que :

0 < ä < InfS1,4(C2+ Cg+ C4+ C5)} (3.40)

(3.40) implique en particulier que 0 < (C2 +C3 +C4 +C5)ä < 14, on obtient ainsi de (3.39) que :

3 (|||E1 - E2||| + |||p1 - p2||| + |||f1 - f2||| + |||u1 - u2|||) < 1 (|||E1 - E2||| + |||p1 - p2|||

4 4

+|||f1 -f2|||+|||u1 -u2|||)

|||E1-E2|||+|||p1-p2|||+|||f1-f2|||+|||u1-u2||| <

1(|||E1 - E2||| + |||p1 - p2||| + |||f1 - f2||| + |||u1 - u2|||) (3.41)

3

ce qui donne :

(3.41) montre que l'application g définie en (3.22) est une application contractante dans l'espace métrique complet Y8, qui admet un unique point fixe (E, p, f, u) E Y8 solution du système intégral (3.23)-(3.24)-(3.25)-(3.26) et delà, solution du système différentiel (S) défini par (1.55)-(1.56)-(1.57)-(1.58) tel que :

(E, p, f, u)(t0) = ( ?E(t0), p(t0), ?f(t0), -u-(t0))

D'où la proposition

Basé sur la méthode détaillée dans la section 3.1, nous avons prouvé le résultat suivant :

Théorème 3.1. Soit X0 = (E0, p0, f0,u0) E S = 1[83 x 1[83 x L1(1183) x 1183, öij E IR donnés tel que I If0I I < r, où r > 0 est un nombre réel donné. Alors le système différentiel (S) défini par (1.55)-(1.56)-(1.57)-(1.58) a une unique solution globale X = (E, p, f, u) définie sur tout l'intervalle [0, +oo[ et telle que :

(E, p, f, u)(0) = (E0,p0, f0, u0).

D'où l'existence globale des solutions du système couplé de Maxwell-Boltzmann-Euler sur un espace-temps de Bianchi I.

Mémoire de MASTER 47 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Conclusion et perspectives

Dans ce travail nous avons étudié l'existence globale des solutions du système couplé de Maxwell-Boltzmann-Euler, qui gouverne l'évolution à très grande vitesse d'un train de particules massives de matière pure chargée, soumises à la seule action des forces électromagnétiques créées par les particules chargées, et en négligeant l'action des forces de gravitation. Le cadre géométrique choisi était l'espace-temps courbe de Bianchi de type I de la cosmologie.

Une étude complète de la situation consisterait à prendre également en compte l'ac-tion du champ de gravitation. Il faudrait alors coupler le système étudié aux équations d'Einstein qui sont un système non-linéaire du second ordre en a et b.

C'est ce que nous envisagerons de faire dans nos prochaines investigations.

Mémoire de MASTER 48 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Annexes

Annexe 1

Preuve que dans (1.31) on a :

2p0q0?e ù · (?q - p)

Cp

(, q,ù) = (1.32)

F2 - [ù · (p + q) 2 1.32

Remarquons que (1.5) et (1.6) nous donnent les relations suivantes :

 

(p0)2

=

1 + p · p

 
 

(p'0)2

=

1 + p' · p'

 

{

 
 
 

(1)

 

(q0)2

=

1 + q · q

 
 

(q'0)2

=

1 + q' · q'

 

(1.28) et (1.30) donnent :

é = p'0 + q'0

é =

(p'0 + q'0)2

 

=

(p'0)2

+ (q'0)2

+ 2p'0q'0

=

(p'0)2

+ (q'0)2

+ 2(-6-- - q'0)q'0

=

(p'0)2

- (q'0)2

+ 2-6-q'0

= 1 + p' · p' - 1 - q' · q' + 2éq'0 d'après (1)

= p' · p' - q' · q' + 2eq'0

d'où :

-q'0 = p'·p'-q'·q'-e (2)

Mémoire de MASTER 49 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

Calculons p' · p' - q' · q' en utilisant (1.31), où pour simplifier les notations C(p, q, w) sera noté C :

p' · p' = (p + Cw) · (p + Cw)

= p · p + 2Cp · w + C2w · w

= p · p + 2Cp · w + C2 (car w ? S2)

de même :

q' · q' = q · q - 2Cq · w + C2

ainsi :

p'·p'-q'·q' = 2Cw·(p+q)+p·p-q·q (3)

En remplaçant (3) dans (2) on obtient :

-2?eq'0 =

2Cw · (p + q) + p · p - q · q - ?e2

 
 

=

2Cw · (p + q) + (p0)2 -

1 - (q0)2 + 1

- ?e2

(d'après (1))

=

2Cw · (p + q) + (p0)2 -

(q0)2 - ?e2

 
 

= 2Cw · (p + q) + (p0 + q0)(p0 - q0) - ?e2 = 2Cw · (p + q) + ?e(p0 - q0) - ?e2 = 2Cw · (p + q) + ?e(p0 - q0 - ?e) = 2Cw · (p + q) - 2q0?e

d'où :

-2?eq'0 = 2Cw · (p + q) - 2q0?e

En élevant au carré on a :

4?e2(q'0)2 = (2Cw · (p + q) - 2q0?e)2

(1) donne:

4?e(1 + q' · q') = 4C2(w · (p + q))2 - 8q0?e(w · (p + q))C + 4(q0?e)2

or

1 + q' · q' = 1 + q · q - 2Cq · w + C2

Mémoire de MASTER 50 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

ainsi on a :

4é(1 + q · q - 2Cq · ù + C2) = 4(ù · (p + q))2C2 - 8q°?e(ù · (p + q))C + 4(q°?e)2

ce qui donne :

2

4 [ù·(p+q)] -é )C2+4(2éq·ù?2q°éù·(p+q))C +4(q°Z)2-4é(1+q·q) = 0 (4)

Le calcul des coefficients de l'équation (4) donne :

? 2éq · ù - 2q°é ù · (p + q) = 2é ù · (éq - q°(p + q)) = 2é ù · (p°q + q°q - q°p - q°q) = 2é ù · (p°q - q°p) = 2p°q°?e ù · (?q - ?p)

?p =; .

? 4(q°)2é - 4é(1 + q · q) = 4é(q°)2 - 4-62(q°)2

= 0

d'où l'équation (4) devient :

2 ~

4 [ù·(p+q)] -é)C2+8p°q°é ù·(-?p) = 0

(5)

l'équation du second degré en C(p, q, ù) est ainsi obtenue en (5), elle admet pour solution non triviale :

2p°q°?e ù · (?q - ?p)

,..2

C(p,q,ù __

) - [ù · (p + q)]2

d'où le résultat.

3.2 Existence globale des solutions

Annexe 2

Preuve que le Jacobien du changement de variables (1.31) est :

?(p', q') ?(p, q)

p'0q'0

= _(1.33) p0q0

Le Jacobien du changement de variables (p, q) (p', q') défini par (1.31)

est donné par :

?(p', q') ?(p,q)

=

????????????????

?p'1 ?p1

?p'2 ?p1

?p'3 ?p1

?q'1 ?p1

?q'2 ?p1

?q'3 ?p1

?p'1 ?p2

?p'2 ?p2

?p'3 ?p2

?q'1 ?p2

?q'2 ?p2

?q'3 ?p2

?p'1 ?p3

?p'2 ?p3

?p'3 ?p3

?q'1 ?p3

?q'2 ?p3

?q'3 ?p3

?p'1 ?q1

?p'2 ?q1

?p'3 ?q1

?q'1 ?q1

?q'2 ?q1

?q'3 ?q1

?p'1 ?q2

?p'2 ?q2

?p'3 ?q2

?q'1 ?q2

?q'2 ?q2

?q'3 ?q2

?p'1 ?q3

?p'2 ?q3

?p'3 ?q3

?q'1 ?q3

?q'2 ?q3

?q'3 ?q3

????????????????

?(p', q')
?(p, q)

=

????????????????

1 + ?C

?p1 ù1 ?p2 ù1

?C ?p3 ù1

?C ?q1 ù1

?C ?q2 ù1

?C ?q3 ù1

?C

?p1 ù2 1 + ?C

?C ?p2 ù2 ?p3 ù2

?C ?q1 ù2

?C ?q2 ù2

?C ?q3 ù2

?C

?p1 ù3

?C ?p2 ù3 1 + ?C

?C ?p3 ù3 ?q1 ù3

?C ?q2 ù3

?C ?q3 ù3

?C

_ ?C w1 _ aCwi _ aCù1 1 _ ?C _ ?Cwi _ aCù1

?p1 a,2 ap3 ?q1 ?q2 aq3

_ ?C ù2 _ ?C ù2_ ?Cù2 _ ?Cù2 1 _ ?C ù2 _ ?C ù2

?p1 ?p2 ap3 aq1 ?q2 ?q3

_ ?Cw3 _aCw3 _aCw3 _aCù3 _?Cù3 1 _ ?C ù3

?p1 a,2 aP3 aq1 ?q2 ?q3

????????????????

C(p, q, ù) est tout simplement noté C, ù = (ù1, ù2, ù3). En effectuant les opérations élémentaires L4 - L1 + L4 ; L5 - L2 + L5 ; L6 - L3 + L6, on obtient :

?(p', q') ?(p, q)

= ????????????????

1 + ?C

?p1 ù1 ?p2 ù1

?C ?p3 ù1

?C ?q1 ù1 ?C

?C ?q2 ù1 ?C

?q3 ù1

?C

????????????????

?p1 ù2 1 + ?C

?p2 ù2 ?p3 ù2

?C ?q1 ù2 ?C

?C ?q2 ù2 ?C

?q3 ù2

?p1 ù3

?C ?p2 ù3 1 + ?C

?C ?p3 ù3 ?q1 ?C ù3 ?q2 ?C ù3 ?C

?q3 ù3

1 0 0 1 0 0

0 1 0 0 1 0

0 0 1 0 0 1

Mémoire de MASTER 51 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

Des opérations élémentaires C1 ?- C1 -C4 ; C2 ?- C2 -C5 ; C6 ?- C3 -C6, on obtient:

?(p', q')
?(p, q)

=

????????????????

1 + ( ?C

?p1 - ?C )ù1 ( ?C

?p2 - ?C )ù1 ( ?C

?p3 - ?C )ù1 ?C

?q1 ù1 ?q2 ?C ù1 ?C

?q3ù1

?q1 ?q2 ?q3

( ?C

?p1 - ?C )ù2 1 + ( ?C )ù2 ?q1ù2 ?C

?C

?p2 - ?C )ù2 ( ?C

?p3 - ?C ?q2ù2 ?C

?q3ù2

?q1 ?q2 ?q3

( ?C

?p1 - ?C )ù3 ( ?C

?p2 - ?C )ù3 1 + ( ?C

?p3 - ?C )ù3 ?C

?q1 ù3 ?q2 ?C ù3 ?C

?q3 ù3

?q1 ?q2 ?q3

0 0 0 1 0 0

0 0 0 0 1 0

0 0 0 0 0 1

????????????????

[ (?C ) ][ (?C ) ( ?C ) ]

= 1+ ù1 1+ ù3

?p1 - ?C ?p2 - ?Cù2+ ?p3 - ?C

?q1 ?q2 ?q3

(?C ) )( ?C

1ù2 ?p1 - ?C )( ?C (?C

1ù3 )

?p2 -?C ?p1 - ?C ?p3 - ?C

?q1 ?q2 ?q1 ?q3

( ?C ) ( ?C ) ( ?C )

= 1 + ù3

?p1 - ?C ù1 + ?p2 - ?C ù2 + ?p3 - ?C

?q1 ?q2 ?q3

d'où :

?(p', q')
?(p, q)

( ?C ) ( ?C ) ( ?C )

= 1+ ù1+ ù2+ ù3 (1)

?p1 - ?C ?p2 - ?C ?p3 - ?C

?q1 ?q2 ?q3

( ) ( ) ( )

?C

Calculons ?p1 - ?C ?C ?C

, ?p2 - ?C et ?p3 - ?C .

?q1 ?q2 ?q3

On pose :

A=2p0q0?eù·(?q-?p)et B=?e2- [ù · (p + q)]2

(1.32) donne :

A

C = B

d'où :

?C

?C

?pi

?qi =

i = 1, 2, 3 (2)

B(aP - aq) - A(ap - aq)

,

B2

or

A = 2p0q0?e ù · (?q - ?p)

= 2?e ù · (p0q - q0p)

= 2?e[a2ù1(p0q1 - q0p1) + b2ù2(p0q2 - q0p2) + b2ù3(p0q3 - q0p3)]

Mémoire de MASTER 52 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

En dérivant :

a2p1

;

p0

??e ?p0 ?p1 ?p1

??e a2q1

?q1 q0

?A ?p1

= 2a2p1

p0ù ·(p0q -q0p)-2a2?e ù1q0 +2a2?e p1

p0(ù · q) (3)

de même :

?A ?q1

2 q1 0 0 2?1 0 2?q1

Et :

= 2a 0ù · (p q - q p) + 2a e ù p ? 2a e q0 (ù · p) (4)

1

?p1 = 2a2?e ~0

?B

-2a2ù1ù·(p+q) (5)

?q1 = 2a2?e q1

q0

?B

2a2ù1ù ·(p+q) (6)

(3) et (4) donnent :

?A ?A ?p1 ?q1

)

= 2a2(ù·(p0q-q0p))(p1 (p1 )

p0 - q1 -2a2?e ù1(p0 +q0)+2a2?e p0(ù ·q)+ q1

q0 (ù·p)

q0

d'où :

?A
?p
1

) )

?q1 = 2a2(ù·(p0q-q0p))(p1 (p1

?A p0 -q1 -2a2?e2ù1+2a2?e p0 (ù·q)+q1

q0 (ù·p) (7)

q0

(5) et (6) donnent :

?B ?B ?p1 ?q1

(p1 )

= 2a2?e p0 - q1q0

(8)

En procédant comme ci-dessus, on a :

?A

? ?p2

= 2b2p2

p0ù · (p0q - q0p) - 2b2?e ù2q0 + 2b2?e p2 p0 (ù · q) (9)

?A ?q2

= 2b2 q2

q0 ù · (p0q - q0p) + 2b2?e ù2p0 - 2b2?e q2

q0 (ù · p) (10)

= 2b2?e p

p0

-2b2ù2ù·(p+q) (11)

?B ?p2

2

= 2b2?e q

q0

2b2ù2ù·(p+q) (12)

?B ?q2

2

Mémoire de MASTER 53

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

(9) et (10) donnent :

?A ?A ?p2 ?q2

)

= 2b2(ù · (p0q - q0p))(p2 (p2 )

p0 - q2 - 2b2?e2ù2 + 2b2?e p0 (ù · q) + q2

q0 (ù · p) (13)

q0

3.2 Existence globale des solutions

(11) et (12) donnent :

?B ?B

?p2 ?q2

(p2 )

= 2b2?e p0 - q2 (14)

q0

?A

? ?p3

?A ?q3

2 p3

0 0 2? 3 0 2? 3

= 2bp0ù ' (pq - qp) - 2be ùq + 2bep0(ù ' q) (15)

2 q3 0 0 ~ 2~ q3

= 2bq0ù ' (pq - qp) + 2b23P0 - 2beq0(ù ' p) (16)

?B ?p3

= 2b2?e p3

p0

-2b2ù3ù'(p+q) (17)

?B ?q3

= 2b2?e q3

q0

2b2ù3ù'(p+q) (18)

Mémoire de MASTER 54 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

(15) et (16) donnent :

?A ?A ?p3 ?q3

= 2b2(ù ' (p0q - q0p))(p0 3 - q0 ) - 2b2?e2ù3 + 2b2?e (P0 (ù ' q) + q0 (ù ' p)) (19)

(17) et (18) donnent :

?B ?B ?p3 ?q3

(p3 )

= 2b2?e p0 - q3 (20)

q0

De (1), (2), (7), (8), (13), (14), (19) et (20) on obtient :

?(p', q') ?(p, q)

= 1+

( [ ( ?A ) ( ?A ) ( ?A )]

1 B ù1 +ù2 +ù3

?p1 - ?A ?p2 - ?A ?p3 - ?A

B2 ?q1 ?q2 ?q3

[ (?B ) (?B ) (?B )])

-A ù1 ?p1 - ?B + ù2 ?p2 - ?B + ù3 ?p3 - ?B

?q1 ?q2 ?q3

= 1 +

[ 1

B

?e2 A2

2p0q0(ù ' (?q - p))2 2?e2 + Pq0(ù ' p)(ù ' q)] + B2p0q0

C2

= 1 + p0q0 +

Bp0q0 [ - (p0)2(q0)2((ù ' p

)2 +(ù'?q)2 2(ù ' ?p)(4,0

)(w

- p0q0

?e2 (p + q))2 - p0q0(ù (p + q))2 + ?e2(ù ' p)(ù ' q)]

C2

= 1 + p0q0

2p0q0

Bp0q0 [e - (ù ' (p + q))2] Bp0q0 [ - (q0)2(ù ' p)2

- (p0)2(ù

+ 2p0

q0(ù'p)(ù'q)-p0

q0(ù'p)2-p0q0(ù'q)2-2p0

q0(ù'p)(ù'q)+?e2(ù'p)(ù'q)]

3.2 Existence globale des solutions

C2

= 1+ p°q°

2+

2

Bp°q° [-q°(ù ·p)2?e-p°(ù ·q)2?e+?e2(ù·p)(ù·q)]

2

_ -1+P q°+

Bp°q° [-q°p°(ù·p)(ù·?p)-p°q°(ù·q)(ù·?q)+p°(ù·p)(ù·q)+q°(ù·p)(ù·q)]

2

= -1 + pq°+

Bpq ((w'P) °° [ù · (q - p)] + (ù ·?q)[ù · (p - q)])

2

_ -1+P q° +

2?ep°q°(ù · (?q - ?p))(ù · (p - q))

Bp°q°

d'où :

2

= -1 + pq +

°

C

(ù · (p - q))

p°q°

?(p', q') ?(p,q)

2

= -1+ pq° +

C

(ù·(p-q)) (21)

p°q°

Mémoire de MASTER 55 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Par ailleurs, (1.6) et (1.31) donnent :

(p'°)2 = 1 + p' · p'

= 1 + p · p + 2C(ù · p) + C2 = (p°)2 + C2 + 2C(ù · p)

d'où :

(p'°)2 = (p°)2 + C2 + 2C(ù · p)

de même on a :

(q'°)2 = (q°)2 + C2 - 2C(ù · q)

or

?e2 = (73'0)2

P0)2 + (q'°)2 + 2p'°q'° = (p°)2 + (q°)2 + 2p°q°

ainsi

2p'°q'° = ?e2 - (p'°)2 - (q'°)2

= ?e2 - [(p°)2 + (q°)2 + 2C2 + 2Cù · (p - q)] = ?e2 - [?e2 - 2p°q° + 2C2 + 2Cù · (p - q)] = 2p°q° - 2C2 - 2Cù · (p - q)

d'où :

p'°q'°

C2

= -1 + p°q° +

C

(ù · (p - q)) (22)

p°q°

p°q°

Mémoire de MASTER 56 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

de (21) et (22), on conclut que :

8(p', q')
8(p,q)

p'°q'°

= -

p°q°

d'où le résultat.

3.2 Existence globale des solutions

Annexe 3

Preuve du Lemme 1.2

(1.47) donne :

uáuë

ÿuâ = -?âáë u0

ñ0u0 Fâ

1 ëJë - 1

ñ0u0FáëJëuáuâ

= -?âáë

uáuë

1që

ñ0u0 Fâë (f3 q0 f(t, q)ab2dq - euë

u0

1/ a

ñ0u0 Fáëuáuâ (JJ3 q0 f(t, q)ab2dq - euë

= -?âáë

uáuë

uë

ñ0u0Fâë(~3 qëf(o )ab2dq - u0 ?3 f(t,q)ab2dq)

u0

1 ë

ñ0u0 Fáëuáuâ R3 q0 f(t, q)ab2dq + ñ0eu0uâFáëuáuë

= -?âáë

uáë - ñou0Fâ(f3 qëf(qo q)ab2dq - uë

3 fut,q)ab2dq)

1/ a

0 Fáëuáuâ J q0 f(t, q)ab2dq

ñ0u R3 q

d'où le système (1.52).

En explicitant les fonctions inconnues on a :

uáuë

ÿu0 = -?0áë u0

ñ0 ttë

F0 [ f3 q0.Î(t, q)ab2dq - u0 JR 3 f(t, q)ab2dq]

?

1 që

ñ0u0 Fáëuáu0 q0 f(t, q)ab2dq

R3

(ui)2

= -?0

ii u0

ë

ñ0u 10gëâF0 (?3 g0 f(t, q)ab2dq - u0 ?f(t,q)ab2dq)

1

ñ0

(ui)2

ÿu0 = -?0 ii

0

u

giiF0iab2

ñ0u0

f

Faauá J gaof(t, q)ab2dq

R3 q

[ ? ? ]

q0f(t)(q)dq- ui qi

R3 f(t)(q)dq

u0

R3

Mémoire de MASTER 57

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

(F0ëu0 + Fui)

 

fR3ë q0 f(t)(q)ab2dq

ñ0

ab2

ñ0

ab2

= +

ñ0

3.2 Existence globale des solutions

or

(F0ëu0 + Fui)

që F0iu0 / qi 2 F0iui /

?3 ° f(t)(q)ab2 dq = - J o f(t)(q)ab dq+ J f (t)(q)ab2dq

q

ñ0 ~3 q ñ0 R3

 

ñ0

ab2 ñ0

j

öijui fq0f(t)(q)dq

R3

i f

FOiab2

=

ab2 j

ñ0 (u0 f g0 f(t)(q)dq - uz f(t)(q)dq) - po ~Zjui q° f(t)(q)dq

3 3 3

i f

l ab2 qj

g0ágFáâ (u0 f 3 q0 f(t)(q)dq - ui f(t)(q)dq) - po ö f q° f(t)(q)dq

3 3

l / 9

giiFoi (u0 Jl[~ g0 f(t)(q)dq - ui J f (t)(q)dq) - ab poz'uz J~ q0 f(t)(q)dq

3 R3 3

on obtient ainsi (1.53).

En plus on a de (1.52) avec â = i :

uáuë

ÿui = -Piáë u0

1

ñ0u0Fi ë (? 3 qëf(q~q)ab2 dq - u0 f

3 f(t)(q)ab2dq)

1 /

N

1 O Fáëuaui J R3 q0 f(t)(q)ab2dq

Calcule de A, B et D :

· A = -Piáë

uáuë

ujuë

i ë i i i

=

-ri - Pu0 = = --POiu -- POiu --2Poiu

u0

donc A = -2Pi0iui (1)

ëë

· B = ñ0u0 Fi ë ( f q0 f(t)(q)ab2dq - u0R J 3 f(t)(q)ab2dq)

1

= ñ0u0Fi 0(f3 f(t)(q)ab2dq - f3 f dq)

+ ñ0u0 Fi j ( R3 q0 f(t)(q)ab2dq - u0 R3 f(t)(q)ab2dq)

( f3 q0 f(t)(q)dq - 0f f (t)(q)dq)

qj

u

( f3 q0 f(t)(q)dq - u0 f f(t)(q)dq)

u

gFájab2

ñ0u0

ab2giiFij ñ0u0

R3

R3

Mémoire de MASTER 58

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

ab2giiöij qj ab2giiöijuj

donc B = ñ0u0 f3 q0f(t)(q)dq ñ0(u0)2 f3 f(t)(q)dq (2)

Mémoire de MASTER 59

MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

3.2 Existence globale des solutions

1

ë

· D = ñ0u0 Fáëuáui R3 q0 f(t)(q)ab2dq

ab2 = ñ0u0 (F0ëu0 + Fuj)ui f3 q0 f(t)(q)dq

ab2F0ëui f 3 qA0 f(t)(q)dq + ab2ñ0u0jui f3 q0 f(t)(q)dq

ñ0

= ab2F0juiq

f q0f(t)(q)dq + ab2Fj0 ab2F

0u~uz f Î(t)(q)dq + jk0ujui f

of(t)(q)dq

ñ0 R3 q ñ0u R3 ñ0u JR3 q

ab2gjjF0jui

fj ab2 F0juiuj uiuj k
3 g0 f(t)(q)dq+ 9 p0u0 f3 f(t)(q)dq+ab2öjk ñ0u0 fR3 q0 f(t)(q)dq

ñ0

ab2gjjF0jui

donc D = -

ñ0

f3 qj f(t)(q)dq+ab2gjjF0

uiuj R3 f(t)(q)dq

ñ0u0

2 uiuj qk

+ ab öjkñ0u0 JR3 q0f(t)(q)dq (3)

De (1), (2), (3) et du fait que ÿui = A - B - D, on obtient (1.54).

Mémoire de MASTER 60 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.

Bibliographie

[1] D. Bancel, Problème de Cauchy pour l'équation de Boltzmann en Relativité Générale. Ann. Henri Poincaré, Vol XVIII, 3, 263, (1973).

[2] D. Bancel ; Y. Choquet-Bruhat, Uniqueness and local stability for the Einstein-Maxwell-Boltzmann system. Comm. Math. Phys, 33, 87 (1973).

[3] K. Bichleter, On the Cauchy problem for relativistic Boltzmann equation. Comm. Math. Phys, 4, 352 (1967).

[4] R. T. Glassey ; W. Strauss, Asymptotic stability of the relativistic Maxwellian. Publ. Math. RIMS Kyoto, 29, 301 (1992).

[5] R. T. Glassey, The Cauchy problem in kenetic theory, SIAM, Indiana University, Bloomington, Indiana (1996).

[6] Jurgens Eulers, A survey of General Relativity theory. Astrophysics and Cosmology. Ed. W. Israel (14), (26).

[7] P. B. Mucha, Global existence for the Einstein-Boltzmann equation in the flat Robertson-Walker space-time. Comm. Math. Phys. 203, 107, (1999).

[8] P. B. Mucha, Global existence of solutions of the Einstein-Boltzmann equation in the spatially homogeneous case in Evolution Equation, Existence, Regularity and Singularities, Banach Center publications, volume 52, Institute of Mathematics, Polish Academy of Science, Warzawa (2000).

[9] N. Noutchegueme, D. Dongo, Global existence of solutions for the Einstein-Boltzmann system in a Bianchi type 1 space-time for arbitrarily large initial data. Class Quantum Grav. 23, 2979-3003 (2006).

BIBLIOGRAPHIE

[10] N. Noutchegueme, D. Dongo, E. Takou, Global existence of solutions for the relativistic Boltzmann equation with arbitrarily large initial data on a Bianchi type 1 space-time. Gen. Relat. Grav (2005), 37 (12) 2047-2062.

[11] N. Noutchegueme, E. Takou, Global existence of solutions for the Einstein-Boltzmann system with cosmological constant in a Robertson-Walker space-time. Commun. Math. Sci, vol. 4, no. 2, pp 291-314, (2006), International Press.

[12] N. Noutchegueme, R. D. Ayissi, Global existence of solutions to the Maxwell-Boltzmann system in a Bianchi type 1 space-time. Adv. Studies Theor. Phys, Vol. 4, 2010, no. 18, 855-878.

Mémoire de MASTER 61 MOUTNGUI SEE c?UYI 2010-2011.






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