Déterminants du recours à la contraception en postpartum.( Télécharger le fichier original )par Ulrich Stéphane MPELI MPELI ISSEA - Ingénieur dà¢â‚¬â„¢Application de la Statistique 2015 |
2.3. Méthodologie générale de l'étude
2.3.1. Source de données
2.3.1.1. Présentation du projet
2.3.1.2. Population cible et constitution des programmes
2.3.1.3. Schéma de l'étude Prenahtest
2.3.1.4. Présentation du questionnaire de l'enquête
Ce questionnaire assez dense a permis de collecter environ 240 variables sur 361 femmes, dans les divers domaines de la vie sexuelle et reproductive du couple ci-dessus présentés. Ces femmes incluses dans le projet ont été randomisées (randomisation par bloc) en deux grands groupes d'intervention ; 49,3 % des femmes a reçu le conseil post-test classique (CC), et le reste (50,7 %) a reçu le conseil post-test orienté vers le couple (COC). De plus, ces femmes avaient reçu l'intervention à des périodes différentes au cours de leur grossesse : certaines femmes ont 28 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année reçu l'intervention au premier trimestre de la grossesse (43,5 %), tandis que d'autres l'ont reçu au deuxième trimestre (56,5 %), (Tableau 21, Annexe E). Figure 4 : Diagramme de Grantt Recrutement Phase T0 Individus manquants = 58 Phase T2 Individus manquants = 59 Phase T1 Suivi Randomisation Conseil pré-test Test VIH Source : Auteur Les individus manquants correspondent aux personnes décédées et celles n'étant pas venues au rendez-vous. Notons également que certaines femmes de la phase T2 n'ont pas assisté à la phase T1 et vice versa. 2.3.1.5. Imputation des données manquantesNous avons utilisé une procédure d'imputation manuelle pour remplacer les valeurs manquantes ; seule la variable « Revenu » était concernée. L'imputation s'est faite dans les classes d'imputation qui étaient des strates que nous avons construites. En effet, nous avons supposé que le revenu d'une femme était lié à son niveau d'instruction et à celui de son 29 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année partenaire, puisqu'en général les femmes gèrent non seulement leur argent, mais aussi les sommes qu'elles reçoivent de leurs partenaires. Le croisement de ces deux variables nous a permis de constituer des strates, et à l'intérieur de chaque strate, nous avons affecté aux observations manquantes la moyenne correspondante. Les variables présentant des « valeurs manquantes » en raison des sauts logiques dans le questionnaire, n'étaient pas concernées par la procédure d'imputation. La stratégie a consisté à remplacer les non réponses de ces variables par la modalité « Non concerné ». 2.3.2. Méthodologie d'analyse statistiqueLa provenance des données de notre étude étant définie, il importe de décrire les méthodes d'analyse statistique que nous allons utiliser pour atteindre nos objectifs. Dans cette section, nous présentons le choix des méthodes, ainsi que la démarche d'analyse. 2.3.2.1. Choix des méthodes d'analyseL'analyse empirique comprend deux volets : un volet descriptif et un volet explicatif. La partie descriptive consiste en des analyses univariée, bivariée et multivariée. La partie explicative consiste en l'estimation d'un modèle de régression polytomique non ordonné. 2.3.2.2. Démarche d'analyseDans cette partie, nous présentons le but des différentes méthodes d'analyse utilisées. ? Analyses univariée et bivariée Les analyses univariée et bivariée permettront de ressortir les caractéristiques générales de la population étudiée. Le test du Khi-deux de Pearson est l'outil statistique qui sera utilisé pour tester l'indépendance entre la variable dépendante (le recours à la contraception en postpartum) et les autres variables nominales de l'étude ; cette étape nous permettra aussi de sélectionner les variables qui seront utilisées dans l'analyse multivariée. Il est recommandé d'adopter un seuil conservateur de 20 % ou 25 % (au lieu du seuil classique de 5 %) pour la sélection des variables initiales à considérer pour l'analyse multivariée (AHMADOU, et JUTAND, 2011). Par conséquent, toutes les variables ayant un seuil de significativité inférieur à 20 % seront retenues pour la suite de l'analyse. Le rapport de corrélation sera utilisé pour mesurer le lien entre la 30 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année variable d'intérêt et la variable quantitative (Revenu) ; nous appliquerons le logarithme à la variable « Revenu » pour résoudre les problèmes d'échelle dans la modélisation. Par ailleurs, nous retiendrons également certaines variables fréquemment retrouvées dans la littérature, indépendamment de leur niveau de significativité. Cette première partie de l'analyse donnera les premières impressions sur les premiers résultats quant à l'atteinte de nos objectifs. ? Analyses multivariées Nous utiliserons les méthodes d'analyse des correspondances multiples (ACM) et de classification pour ressortir le profil des femmes selon la pratique contraceptive. La présentation de ces méthodes est faite en annexe. ? Exécution de l'ACM Une ACM préliminaire sera effectuée pour déterminer les variables qui contribuent très fortement ou alors très faiblement à la formation des axes factoriels retenus. Ces variables seront retirées progressivement et envoyées en supplémentaire. Cette procédure est très avantageuse car elle assure une grande robustesse de l'ACM finale. Nous nous appuierons sur la règle du coude pour retenir le nombre d'axes factoriels à interpréter. Pour l'interprétation d'un axe, on sélectionnera les modalités qui ont les plus fortes contributions : une modalité contribue fortement à un axe, si sa contribution est supérieure à la moyenne des contributions sur cet axe. Nous utiliserons les cosinus carrés pour apprécier la qualité de représentation des modalités sur l'axe ; seules les modalités bien représentées seront maintenues. La valeur minimale pour le cosinus carré est la moyenne des cosinus carré sur un axe donné. En ce qui concerne les coordonnées des modalités, on considère généralement qu'une valeur-test supérieure à 2 en valeur absolue indique que la modalité correspondante est significativement différente du centre de gravité et peut faire l'objet d'interprétation. 31 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année ? Exécution de la classification Afin d'affiner les résultats obtenus en ACM, nous utiliserons la classification ascendante hiérarchique, qui permet de constituer des classes par agrégations successives, deux à deux des éléments les plus proches au sens d'une distance donnée. La condition d'arrêt est la minimisation de l'inertie intra-classes et la maximisation de l'inertie inter-classes. Nous utiliserons les axes retenus en ACM. La sélection des partitions optimales se fera automatiquement à l'aide de la procédure PARTI-DECLA, qui permettra non seulement la coupure du dendrogramme, mais aussi la description des classes obtenues. ? Modélisation Une fois les profils des femmes définis, nous utiliserons une méthode spécifique de modélisation sur variables catégorielles à savoir le modèle logit multinomial ou le modèle séquentiel (selon que l'hypothèse d'indépendance des alternatives non pertinentes (IIA) est vérifiée ou non), pour rechercher les déterminants du recours à la contraception, et quantifier les chances d'appartenance d'une femme à un groupe donné. ? Le modèle logit multinomial C'est un modèle utilisé lorsque les modalités de la variable supposées mutuellement exclusives sont non ordonnées (le nombre de modalités est supérieur à 2). Ce modèle permet de rendre compte des choix probabilistes car il décrit les choix individuels en présence d'utilité stochastique. Dans le cadre de notre étude, les modalités de la variable dépendante (recours à la contraception) sont : Aucune méthode, méthode moderne et méthode traditionnelle. ? Spécification du modèle On suppose qu'un individu j doit effectuer un choix entre M + 1 alternatives, c'est-à-dire que la variable dépendante Y a M + 1 modalités non ordonnées. On suppose aussi que Y est la manifestation d'une variable inobservable continue Ulk, représentant l'utilité indirecte de l'individu j associée à l'alternative k et reliée aux variables explicatives Xl. . On postule donc pour le modèle suivant : 32 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année { ( ) ( ) Les erreurs sont indépendantes et identiquement distribuées, ce qui garantit l'indépendance des alternatives Dans le cadre de notre étude, les variables explicatives varient uniquement en fonction des individus et les paramètres diffèrent selon les
modalités des variables explicatives. Si est le modèle de détermination de sous
l'hypothèse de normalisation ( ) ( ) [ ] ? ( )
Dans cette équation, représente l'indice de l'individu (une femme donnée) et l'indice de son choix. est le vecteur des paramètres à estimer, lié aux caractéristiques des individus. Les variables qualitatives sont introduites sous formes d'indicatrice en laissant une modalité comme référence. ? Justification du modèle L'idée étant d'estimer un ensemble de paramètres inhérents au recours à la contraception (variable nominale à trois modalités), les modèles probabilistes notamment le modèle logit multinomial non ordonné semble le mieux adapté, ceci parce qu'il n'existe pas une structure d'ordre entre les modalités de la variable d'intérêt. En effet, il est possible de déterminer la probabilité qu'un individu donné choisisse une modalité plutôt qu'une autre en fonction de ses caractéristiques spécifiques. Les paramètres de cette régression n'ont aucune relation avec les effets marginaux ; ils s'interprètent comme des écarts au référentiel (aux paramètres de la modalité de référence). Nous pouvons soupçonner la violation de l'hypothèse d'indépendance 33 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année des alternatives non pertinentes (IIA16), qui stipule que le rapport de deux probabilités associées à deux évènements particuliers, est indépendant des autres évènements. En d'autres termes, le choix préexistant entre deux modalités ne doit pas être influencé par une autre modalité. Si cette hypothèse n'est pas vérifiée, le modèle logit multinomial n'est plus approprié pour expliquer le phénomène étudié ; il faut donc recourir aux modèles alternatifs (modèle polytomique probit non ordonnée, modèle hiérarchisé ou séquentiel). ? Test de l'hypothèse IIA Le test de Hausman ou l'estimation SUEST (Seemingly unrelated estimation) sont souvent utilisés pour tester l'hypothèse IIA. Les hypothèses à vérifier sont les suivantes : ? { Dans le cadre de notre étude, nous utiliserons l'estimation SUEST, car c'est une généralisation du test de Hausman. L'hypothèse H0 sera rejetée si la p-valeur du test est inférieur à 5 % ; et dans ce cas, nous utiliserons un modèle séquentiel. ? Le modèle séquentiel Si l'hypothèse IIA n'est pas vérifiée, le modèle logit multinomial n'est plus approprié pour atteindre notre objectif ; il faut recourrir à un modèle alternatif. L'alternative naturelle à ce dernier consiste en un modèle probit multivarié dont l'estimation se révèle toutefois complexe dans l'état actuel des connaissances et surtout des moyens technologiques (AMEMIYA, 1985). Un autre modèle plus opérationnel a été développé pour pouvoir relâcher partiellement l'hypothèse forte de l'IIA ; il s'agit du modèle logistique multinomial emboîté ou hiérarchique. L'originalité de sa structure consiste à assembler les différentes alternatives en sous-groupes. La variance peut différer entre ces sous-groupes mais l'hypothèse IIA est maintenue à l'intérieur de ces derniers. On peut considérer ce modèle comme un problème de choix à deux niveaux (ou plus) (AMEMIYA, 1985). 16 Independance of Irrelevant Alternatives 34 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année Supposons que les J alternatives puissent être divisées en N sous-ensembles. On peut logiquement considérer le processus de choix comme suit : l'individu choisit un groupe d'alternatives n puis fait son choix «définitif» ] parmi les différentes alternatives du groupe n. Ce processus conduit à une structure arborescente similaire à l'exemple de la figure ci-dessous, considérant deux «groupes de choix» et quatre choix possibles. Figure 5 : Schéma du modèle séquentiel Choix
Choix 1 Choix 2 Deuxième niveau de choix Source : Auteur ? Estimation des paramètres du modèle La littérature propose plusieurs méthodes pour l'estimation des paramètres des modèles. Nous avons entre autre : ? La méthode des Moindres Carrés Ordinaires (MCO) ; ? La méthode des moments ; ? La méthode du Maximum de Vraisemblance (MMV). Les deux premières méthodes s'avèrent incompatibles pour mener ce genre d'analyse, en raison de la violation d'un certain nombre d'hypothèses comme celle de la normalité des résidus. Nous utiliserons donc la méthode du maximum de vraisemblance. La log-vraisemblance de l'échantillon de N observations indépendantes et identiquement distribuées est donnée par : 35 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année log L(Y, 131, 132, ., 13M) = ? = ? = - ? l g[ ? = ( ) Les paramètres du modèle sont solutions de l'algorithme de maximisation de la log-vraisemblance.
Dans les modèles logit, les paramètres de la spécification ne sont identifiables qu'à une et la variance ?? des ?? constante multiplicative près. En effet le coefficient estimé vaut b ?? erreurs n'est pas identifiable. Par conséquent, la valeur numérique des paramètres estimés dans les équations n'a pas d'interprétation pertinente. Ainsi nous utiliserons les rapports de côte (odds ratio (OR)) pour l'interprétation des résultats du modèle. Le rapport de côte est le rapport de la probabilité associée à un évènement (« ») à la probabilité de non survenue de cet évènement. Il est donné par : ORi = P(Yi = ) P(Yi = ) ORi = P(Yi = ) - P(Yi = ) On dira donc que l'individu i a ORi fois plus de chance que l'évènement associé à Yi = 1 se réalise, plutôt qu'il ne se réalise pas ; ou encore, l'individu i a ORi fois moins de chance que 36 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année l'évènement associé à Yi = 1 se réalise, plutôt qu'il ne se réalise pas (cette forme d'interprétation sera utilisée lorsque ORi < 1). Enfin, pour analyser l'impact d'une variable sur la probabilité d'observer l'événement d'intérêt mesuré par la variable dépendante nous calculerons les effets marginaux. 37 Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année 38 CHAPITRE 3 : CARACTERISATION DES FEMMES DANS
LE
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Source : Auteur (Données du CPC) |
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année |
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Aussi, presque toutes les femmes de la population d'étude avaient fait part du résultat de leur test de dépistage du VIH à leurs partenaires (96,7 %) et plusieurs femmes qui n'avaient pas partagé le résultat de leur test étaient des séropositives (66,7 %), (Tableau 21, Annexe E). Par ailleurs, un peu plus de 9 partenaires sur 10 (91,7 %) ne connaissant pas le statut sérologique de leur compagne ne s'étaient pas fait dépistés, (Tableau 21, Annexe E).
Du côté des partenaires, près de 6 partenaires sur 10 étaient âgés de 30 à 45 ans ; ils étaient pour la plupart des catholiques (57,9 %), ayant une activité génératrice de revenu (91,4 %), travaillant pour compte propre (Indépendant : 41 %), et ceci dans le secteur tertiaire (68,7 %), (Tableau 23, Annexe E).
En ce qui concerne les caractéristiques de couples (Tableau 24, Annexe E), on note qu'en majorité, les relations dataient d'au moins un an (90,9 %). Plus de la moitié des couples avait repris les rapports sexuels (74,2 %), ceci dans un délai d'au plus 120 jours après l'accouchement pour la plupart (59,5 %), et 9 femmes sur 10 trouvaient que leurs partenaires étaient impliqués dans le déroulement de la précédente grossesse. Aussi dans la plupart des couples, le désir d'avoir d'autres enfants était partagé (58,7 %), les conversations sur les méthodes contraceptives étaient fréquentes (67 %) et un peu plus de 6 partenaires sur 10 (62,9 %) avaient une attitude positive au cours de ces conversations. Néanmoins, seulement 14,1 % des femmes avait assisté à une consultation sur la planification familiale.
Enfin, pour le contact avec les médias (Tableau 25, Annexe E), il était demandé aux femmes de citer les médias qu'elles utilisaient au moins une fois par semaine entre la télévision, la radio, la presse écrite et Internet. Il ressort que la télévision et la radio étaient les médias les plus utilisés au moins une fois par semaine par les femmes (respectivement 93,4 % et 46 % de taux d'utilisation) ; parallèlement, la presse écrite et Internet étaient les médias les moins utilisés au moins une fois par semaine par les femmes (respectivement 19,9 % et 11,6 % de taux d'utilisation).
Les caractéristiques générales de la population d'étude présentées ci-dessus nous ont permis de nous approprier la base de données. Il ressort de cette première section qu'un peu moins de 6 femmes sur 10 (59,8 %) affirmaient utiliser une méthode contraceptive six mois après l'accouchement. Les méthodes les plus utilisées étaient le préservatif (38 %) et l'abstinence
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
périodique (23,1 %). Aussi, ces femmes étaient majoritairement des catholiques, de niveau d'instruction secondaire, âgées de 20 à 30 ans.
La présentation des caractéristiques générales de la population ainsi faite, il importe de mettre en évidence le lien entre les variables d'étude et notre variable d'intérêt qu'est le recours à la contraception.
Dans cette sous-section, nous analysons tour à tour les associations entre le recours à la contraception et les caractéristiques sociodémographiques, le type d'intervention reçu et le statut sérologique, les caractéristiques économiques et culturelles, les caractéristiques du partenaire et du couple, et le contact avec les médias.
Les principales caractéristiques sociodémographiques retenues ici sont l'âge de la femme, son niveau d'instruction, son statut matrimonial, le nombre d'enfants vivants et le fait de vivre ou pas sous le même toit que le partenaire.
? L'Age
Une des caractéristiques sociodémographiques les plus importantes est l'âge. C'est un facteur qui peut s'avérer discriminant, en faisant ressortir les différences intergénérationnelles. La figure 11 montre que le comportement des femmes en matière de contraception diffère d'un groupe d'âge à un autre.
Les femmes qui n'utilisaient aucune méthode contraceptive étaient majoritaires, dans la frange d'âge 20 ans et moins. Ce qui pourrait s'expliquer par le fait que ces femmes n'avaient pas plus d'un enfant pour la plupart, et désiraient en avoir d'autres (Tableau 27, Annexe F).
Aussi, le comportement en matière de contraception variait très peu chez les femmes appartenant aux autres groupes d'âge ; en effet, les méthodes traditionnelles restaient les moins utilisées.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 11: Répartition des choix en matière de contraception selon l'âge (%)
Source : Auteur (Données du CPC) ? Le niveau d'instruction
Le recours à la contraception ne semblait pas varier avec le niveau d'instruction. Comme le montre le tableau 4 ci-dessous, les méthodes traditionnelles étaient les moins utilisées. Néanmoins, les femmes du niveau supérieur utilisaient beaucoup plus les méthodes contraceptives modernes.
Tableau 4 : Pratique contraceptive et niveau d'instruction
Aucune |
Méthode |
Méthode |
||||
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
|
Sans niveau/Primaire |
18 |
5,0 |
17 |
4,7 |
8 |
2,2 |
Secondaire |
97 |
26,9 |
79 |
21,8 |
52 |
14,4 |
Supérieur |
30 |
8,3 |
36 |
10,0 |
24 |
6,7 |
Source : Auteur (Données du CPC) ? Le statut matrimonial
En ce qui concerne le statut matrimonial, c'est une variable qui peut révéler des différences de pratiques contraceptives entre les femmes mariées et celles qui ne le sont pas.
Les femmes célibataires utilisaient moins les méthodes contraceptives (15 %) relativement aux autres femmes ; elles avaient la particularité d'être beaucoup plus jeunes (entre 15 et 20 ans) et n'avaient qu'un seul enfant pour la plupart.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 5 : Pratique contraceptive et statut matrimonial (%)
Aucune |
Méthode |
Méthode traditionnelle |
||||
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
|
Célibataire |
54 |
15,0 |
23 |
6,4 |
21 |
5,8 |
Union libre |
41 |
11,4 |
48 |
13,3 |
22 |
6,2 |
Mariée |
35 |
9,7 |
46 |
12,6 |
33 |
9,1 |
Autre |
15 |
4,1 |
15 |
4,2 |
8 |
2,2 |
Source : Auteur (Données du CPC)
En outre, on constate que les femmes mariées et celles en union libre utilisaient beaucoup plus les méthodes contraceptives modernes (respectivement 12,6 % et 13,3 %), en comparaison aux femmes célibataires.
? La cohabitation avec le partenaire et le nombre d'enfants vivants
Par ailleurs, un peu plus de 6 femmes sur 10 qui vivaient sur le même toit que le conjoint, utilisaient une méthode contraceptive (39,6 % pour une méthode moderne et 25 % pour une méthode traditionnelle). Seules 47,5 % des femmes ne vivant pas avec leur partenaire utilisaient une méthode contraceptive (28,7 % pour une méthode moderne et 18,8 % pour une méthode traditionnelle). Ceci pourrait s'expliquer par le fait qu'elles n'étaient pas en contact permanent avec le partenaire, et donc moins exposées aux risques de grossesse.
Figure 12 : Recours à la contraception selon le fait de vivre avec le partenaire (%).
Source : Auteur (Données du CPC) |
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année |
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Enfin, le nombre d'enfants nés vivants semble influencer la pratique contraceptive. En effet, plus les femmes ont d'enfants, moins elles en veulent d'autres. Ainsi, celles qui avaient au moins 2 enfants vivants avaient le moins recours aux méthodes contraceptives.
? Le type d'intervention
La répartition des choix en matière de contraception selon le type d'intervention reçu montre que les femmes ayant reçu le CC au deuxième trimestre ainsi que celles ayant reçu le COC au premier trimestre de la grossesse avaient plus recours aux méthodes contraceptives. Aussi, le CC semble être associé au recours à la contraception lorsqu'il est dispensé au deuxième trimestre de la grossesse, tandis que le COC semble apporter de meilleurs résultats lorsqu'il est dispensé au premier trimestre de la grossesse.
Figure 13 : Répartition des choix contraceptifs selon le type d'intervention reçu (%)
Source : Auteur (Données du CPC) ? Le statut sérologique
Par ailleurs, les femmes qui avaient été dépistées VIH positif au cours de la grossesse, présentaient une fréquence élevée de recours à la contraception moderne comparativement à celles qui avaient été dépistées VIH négatif.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 14 : Recours à la contraception et statut sérologique (%)
Source : Auteur (Données du CPC)
? La possession d'une activité rémunérée
Les méthodes contraceptives étaient plus utilisées chez les femmes qui n'avaient aucune activité génératrice de revenu (63,1 %), relativement aux femmes qui possédaient une activité rémunérée (56,3 %). Les proportions des femmes utilisant une méthode contraceptive traditionnelle étaient pratiquement les mêmes dans les deux groupes.
Figure 15 : Pratique contraceptive selon la possession d'une activité rémunérée (%)
Source : Auteur (Données du CPC) |
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année |
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? La religion
Comme nous l'avons dit plus haut, la pratique religieuse est une variable très importante, susceptible d'influencer le recours à la contraception.
Le tableau qui suit présente la répartition des choix contraceptifs selon la religion ; et comme on peut le remarquer, les femmes pratiquants l'Islam et d'autres religion (Bouddhisme, Hindouisme,...) étaient celles qui utilisaient le moins les méthodes contraceptives.
Tableau 6 : Pratique contraceptive et religion (%)
Aucune |
Méthode |
Méthode |
||||
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
|
Catholicisme |
92 |
25,4 |
81 |
22,4 |
56 |
15,5 |
Autres branches du christianisme |
45 |
12,5 |
42 |
11,6 |
24 |
6,7 |
Islam |
6 |
1,7 |
4 |
1,1 |
4 |
1,1 |
Autre |
2 |
0,6 |
5 |
1,4 |
0 |
0,0 |
Source : Auteur (Données du CPC)
Les résultats présentés ci-dessous sont tirés du tableau 26 de l'annexe E.
Généralement chef de ménage, le partenaire peut influencer significativement la pratique contraceptive de sa compagne. Les femmes dont les partenaires exerçaient dans le secteur tertiaire utilisaient plus les méthodes contraceptives modernes, tandis que celles dont le partenaire n'exerçait aucune activité rémunéré n'avaient en général recours à aucune méthode contraceptive.
La plupart des couples qui n'avaient pas repris les rapports sexuels (97,8 %) ou ayant repris plus tardivement (71,2 %) n'utilisaient aucune méthode contraceptive ; seules deux femmes n'ayant pas repris les rapports sexuels utilisaient une méthode contraceptive, notamment la stérilisation pour celle qui ne voulait plus avoir d'enfant. En outre, un peu moins de 5 femmes sur 10 dont le partenaire avait une attitude négative/passive au cours des conversations sur les méthodes contraceptives n'avaient pas recours à la contraception. Aussi, les femmes qui trouvaient que
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Oui
Non
leurs conjoints étaient impliqués dans le déroulement de la précédente grossesse avaient beaucoup plus recours aux méthodes contraceptives. Parallèlement, plus de 7 femmes sur 10 qui trouvaient que leurs conjoints n'étaient pas impliqués ou étaient faiblement impliqués dans le déroulement de la précédente grossesse n'utilisaient aucune méthode contraceptive. Enfin, le tableau 7 ci-dessous montre que la plupart des femmes qui n'avaient assisté à aucune consultation relative au planning familial avant la grossesse, n'utilisaient aucune méthode contraceptive durant la période postnatale.
Tableau 7 : Pratique contraceptive et consultation de planning familial (%)
Aucune |
Méthode |
Méthode traditionnelle |
|||
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
8 |
2,2 |
34 |
9,4 |
9 |
2,5 |
137 |
38,0 |
98 |
27,1 |
75 |
20,8 |
Oui
Non
Source : Auteur (Données du CPC)
Les médias font partis des sources d'information et peuvent instruire les femmes sur les méthodes contraceptives. Pour la suite de nos analyses, nous avons regroupé les quatre variables de la rubrique pour en former une seule (« contact avec les médias »), qui comprend les modalités Oui et Non, selon que l'enquêtée utilise ou pas l'un des quatre médias, au moins une fois par semaine.
Force est de constater que plus de 7 femmes sur 10 (75 %) qui n'avaient aucun contact avec les médias cités plus haut, n'utilisaient aucune méthode contraceptive.
Tableau 8 : Pratique contraceptive et contact avec les médias (%)
Aucune |
Méthode |
Méthode |
|||
Effectifs |
Fréquences (%) |
Effectifs |
Fréquences(%) |
Effectifs |
Fréquences (%) |
139 |
38,5 |
131 |
36,2 |
83 |
23,0 |
6 |
1,7 |
1 |
0,3 |
1 |
0,3 |
Source : Auteur (Données du CPC)
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Les analyses menées dans cette section nous ont permis de faire ressortir les liaisons qui pouvaient exister entre le recours à la contraception et les autres variables prises séparément. Néanmoins, seul un test pourrait confirmer nos soupçons quant à l'existence d'un lien entre ces variables.
L'objectif de cette section est de confirmer ou d'infirmer l'existence d'un lien entre le recours à la contraception et toutes les autres variables. Chaque variable de l'étude est croisée à la variable dépendante. Le test d'indépendance du Khi-deux est l'outil statistique approprié pour mener à bien cette analyse. Les hypothèses de ce test sont les suivantes :
? H0 : Les deux variables (croisées) sont indépendantes
? H1 : Il existe une dépendance entre les deux variables croisées
Tableau 9 : Résultats du test d'indépendance entre la pratique contraceptive et les potentiels variables explicatives (Variables nominales)
Variables |
P-Valeur |
Reprise des rapports sexuels |
2,17*10-38 |
Delai de reprise des RS |
1,71*10-19 |
Attit_MC3 |
6,45*10-8 |
Cons2 |
5,07*10-6 |
Désir d'avoir d'autres enfants |
9,99*10-6 |
Gr_IMP2 |
0,00037 |
StatMat |
0,009 |
Vit avec le partenaire |
0,011 |
Statut sérologique |
0,023 |
CAF3 |
0,040 |
Parité1 |
0,040 |
Domaine d'activité du partenaire |
0,060 |
Domaine d'activité |
0,074 |
Durée de la relation |
0,122 |
Contact avec les médias |
0,124 |
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Délai d'intervention |
0,128 |
Niveau d'instruction |
0,576 |
Religion_F1 |
0,539 |
Source : Auteur (Données du CPC)
Le tableau ci-dessus présente les variables, susceptibles d'influencer le recours à la contraception en postpartum. Nous les avons classées de la plus significative à la moins significative.
Les variables « Niveau d'instruction » et « Religion », se sont avérées non significatives au seuil 20 %, mais ont été néanmoins retenues pour la suite des analyses, en raison de leur poids dans les leçons tirées de la littérature (voir revue empirique, chapitre 2); ce qui fait donc un total de 18 variables nominales. Nous avons également observé que le revenu des femmes n'était pas lié à la pratique contraceptive car le rapport de corrélation calculé était de 0,0028. Cette variable sera néanmoins conservée pour la suite des analyses au même titre que le niveau d'instruction et la religion.
Cette partie de l'analyse nous a permis de desceller la nature des associations entre chacune des variables et la variable d'intérêt. Il en ressort que la plupart des femmes qui avaient repris les rapports sexuels dans un délai de plus de 120 jours après l'accouchement (71,2 %), n'utilisaient aucune méthode contraceptive, tout comme la majorité des femmes musulmanes. En outre, un peu plus de 5 femmes sur 10 (figure 12) qui ne vivaient pas sur le même toit que leurs partenaires n'utilisaient aucune méthode contraceptive ; ceci pourrait s'expliquer par le fait que ces femmes n'étaient pas exposées aux risques de grossesses comme les autres. Par ailleurs, les femmes séropositives utilisaient beaucoup plus les méthodes contraceptives modernes.
Toutefois, cette partie ne nous permet pas de cerner les liaisons multiples qui existent entre les variables. Il importe donc de recourir aux méthodes d'analyse factorielle pour ressortir le profil des femmes selon la pratique contraceptive.
Nous nous proposons dans cette section de définir une typologie des femmes en fonction de la pratique contraceptive. Nous commencerons par dresser le profil des femmes en utilisant l'ACM, après quoi nous ferons recours aux méthodes de classification pour affiner notre analyse. Les
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variables utilisées pour la suite de nos analyses sont celles retenues à l'issu de l'analyse bidimensionnelle précédente (Tableau 9).
Le problème étant d'identifier les relations existantes entre la pratique contraceptive et les modalités des variables explicatives, l'analyse des correspondances multiples (ACM) semble être la méthode d'analyses des données la mieux indiquée pour ressortir le profil des différents groupes de femmes. Les interprétations des différents axes sont faites sur la base du tableau 28 (Annexe G). Nous interprétons globalement les contributions, les proximités et les oppositions entre les modalités des différentes variables, en privilégiant les modalités suffisamment éloignées du centre du graphique (celles dont le cosinus carré est supérieur à la moyenne des cosinus carrés). Les variables « statut sérologique » et « délai d'intervention » ont été envoyées en illustratives, car les modalités qui les constituent ne contribuaient presque pas à la formation des axes retenus (ces contributions étaient en général de 0,0).
L'application de la règle du coude sur l'histogramme des valeurs propres conduit à retenir les sept premiers axes factoriels. Ces sept axes cumulent 44,55 % de l'inertie totale du nuage initial projeté.
Figure 16 : Histogramme des 29 premières valeurs propres
Source : Auteur (Données du CPC) |
|
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Toutefois, seules les trois premiers axes seront interprétés, ceci dans le but de ne pas rendre le travail lourd et aussi parce que ces axes ressortent suffisamment d'informations relatives avec notre problématique. Par ailleurs, ne seront interprétés sur ces axes que les modalités ayant un cosinus carré au moins égal à la moyenne des cosinus carrés sur chaque axe.
? Le premier axe restitue 12,07 % de l'inertie totale du nuage. Les modalités qui contribuent le plus à la formation de l'axe sont : la modalité « célibataire » du statut matrimonial (10,86 %), la modalité « Non » pour le fait de vivre avec le partenaire (9,66 %) et la modalité « 0-1 » du nombre d'enfants vivants (8,63 %). Ces modalités font également parties des mieux représentées sur cet axe (le cosinus carré moyen est de 0,13).
Cet axe oppose deux types de populations. D'une part nous avons les femmes célibataires âgées d'au plus 20 ans, qui ne vivaient pas sous le même toit que leur partenaire et n'avaient jamais eu de conversations sur les méthodes contraceptives avec ce dernier. Notons également que ces femmes n'avaient pas repris les rapports sexuels, ou les avaient repris un peu plus tardivement comparativement aux autres femmes (plus de 120 jours après l'accouchement). Par ailleurs, elles avaient au plus un enfant, et trouvaient que le partenaire ne s'était pas impliqué dans la précédente grossesse.
D'autre part, nous avons des femmes mariées âgées de plus de 30 ans, qui vivaient avec leur partenaire, et ceci depuis plus de 5 ans. Le partenaire était très favorable à l'utilisation des méthodes contraceptives et s'était largement impliqué dans la précédente grossesse. En outre, les couples concernés par ces femmes avaient repris les rapports sexuels, mais ne désiraient plus avoir d'enfants (ces couples avaient au moins deux enfants).
Globalement, le premier axe cristallise l'opposition/proximité des femmes selon les caractéristiques sociodémographiques. Il oppose les femmes de plus de 30 ans, qui vivaient dans des couples stables avec un partenaire présent, aux jeunes femmes de moins de 20 ans, qui ne vivaient pas avec leur partenaire : c'est l'axe de la stabilité matrimonial.
? Le deuxième axe renferme 7,62 % de l'inertie totale. La modalité « non » de la variable qui traduit la reprise des rapports sexuels est celle qui contribue le plus à la formation de cet axe (10,74 %), suivi de la modalité « 5 et plus » du nombre d'enfants vivants (10,22 %), et de la modalité « les deux » du désir d'avoir d'autres enfants (8,23 %).
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Il ressort de cet axe une opposition entre deux groupes de femmes :
Le premier groupe concerne les femmes âgées entre 20 et 30 ans, ayant au plus un enfant, qui vivaient avec leur partenaire depuis au moins un an (il s'agit ici de la variable durée de la relation), avaient repris les rapports sexuels et partageaient le désir de leur partenaire d'avoir d'autres enfants ; chacune de ces femmes trouvaient que son partenaire était impliqué dans le déroulement de la précédente grossesse, et ce dernier était favorable à l'utilisation des méthodes contraceptives.
Le deuxième groupe concerne les femmes âgées de plus de 30 ans, ayant au moins cinq enfants, vivant avec leur partenaire depuis plus de cinq ans, qui n'avaient pas encore repris ou avaient repris tardivement (relativement aux autres) les rapports sexuels et n'avaient eu aucune conversation sur les méthodes contraceptives avec ce dernier ; chacune de ces femmes trouvait que son partenaire n'était impliqué dans le déroulement de la précédente grossesse, et un seul membre du couple désirait avoir d'autres enfants.
En résumé, cet axe présente mieux l'opposition entre les caractéristiques du couple ; il oppose précisément les jeunes femmes, qui se trouvaient à leur première grossesse et qui étaient en quelque sorte en train de bâtir leur relation, aux femmes matures dans la relation, qui avaient déjà atteint leur nombre d'enfants désirés : c'est l'axe de la maturité de la relation.
? Le troisième axe restitue 6,11 % de l'inertie totale. Les modalités qui contribuent le plus à la formation de l'axe sont : la modalité « supérieur » du niveau d'instruction de la femme (11,81 %) et la modalité « secondaire » du domaine d'activité (9,12 %).
Sur cet axe, les femmes catholiques âgées de plus de 30 ans et qui ne vivaient pas avec leur partenaire, qui avaient un niveau d'instruction supérieur, exerçaient une activité du secteur tertiaire, avaient participé à une consultation sur la planification familiale, et qui avaient repris les rapports sexuels dans un délai allant de 90 à 120 jours après l'accouchement, sont opposées aux femmes âgées entre 20 et 30 ans vivant sous le même toit que leur partenaire, ayant un niveau d'instruction secondaire ou moins, qui exerçaient une activité du secteur secondaire ; en outre, ces dernières n'avaient participé à aucune consultation sur la planification familiale, n'avaient pas encore repris ou avaient repris tardivement (relativement aux autres) les rapports sexuels et avaient au moins deux enfants.
? Le plan factoriel 1-2 résume l'information contenue sur les deux premiers axes factoriels, et restitue 19,69 % de l'inertie totale du nuage. Il décrit clairement l'opposition entre les femmes
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qui utilisaient au moins une méthode contraceptive (moderne ou traditionnelle), et les femmes qui n'utilisaient aucune méthode. La figure ci-dessous schématise l'information contenue dans ce plan.
Figure 17 : Plan factoriel 1 - 2.
Source : Auteur (Données du CPC)
- Les utilisatrices des méthodes contraceptives : les femmes qui utilisaient une méthode contraceptive avaient en général entre 2 et 4 enfants, avaient déjà repris les rapports sexuels, ceci dans un délai d'au plus 60 jours après l'accouchement et vivaient sous le même toit que leur conjoint. Ce dernier était plutôt favorable à l'utilisation des méthodes contraceptives, et était très impliqué dans la précédente grossesse.
- Les non utilisatrices des méthodes contraceptives : en ce qui concerne les femmes qui n'utilisaient aucune méthode contraceptive, elles n'avaient pas encore repris les rapports sexuels ou les avaient repris tardivement relativement aux autres femmes (plus de 120 jours après
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l'accouchement) ; de plus, elles n'avaient pas eu de conversation sur les méthodes contraceptives avec le partenaire et au moins un membre du couple souhaitait avoir d'autres enfants.
? L'espace formé par les trois premiers axes factoriels restitue 25,80 % de l'inertie total du nuage. Cinq grands groupes de femmes peuvent se distinguer sur la figure 18 :
- Le premier groupe est constitué des femmes âgées de plus de trente ans, qui avaient au moins cinq enfants, et qui ne désiraient plus en avoir d'autres ;
- Le second groupe est constitué des femmes mariées qui entretenaient une relation avec leur partenaire depuis plus de cinq ans ;
- Le troisième groupe est constitué des femmes qui vivaient sous le même toit que leur partenaire, avaient entre deux et quatre enfants et avaient repris les rapports sexuels depuis l'accouchement. Ces femmes trouvaient que leur conjoint était impliqué dans le déroulement de la grossesse précédente, et ce dernier était favorable à l'utilisation des méthodes contraceptives : ce profil caractérise les femmes qui utilisaient une méthode contraceptive ;
- Le quatrième groupe est constitué des femmes qui avaient au plus 30 ans, qui entretenaient une relation avec leur partenaire depuis au plus cinq ans et désiraient avoir d'autres enfants. De plus ces femmes n'avaient pas repris les rapports sexuels depuis l'accouchement, ou les avaient repris dans un délai supérieur à 120 jours, et, n'avaient eu aucune conversation sur les méthodes contraceptives avec le conjoint : ce profil caractérise les femmes qui n'utilisaient aucune méthode contraceptive ;
- L'ultime groupe est celui constitué des femmes célibataires, et donc qui ne vivaient pas sous le même toit que leur partenaire ; aussi, ces femmes avaient au plus un enfant vivant.
L'on note cependant que toutes les modalités ne sont pas forcément bien représentées dans notre espace de projection, et certains groupes de femmes ne se distinguent pas clairement selon l'utilisation ou non des méthodes contraceptives. On conclue qu'on ne pourrait s'arrêter à ce niveau d'analyse pour définir nos profils, et donc une classification est nécessaire pour résoudre cette difficulté et affiner notre analyse.
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Source : Auteur (Données du CPC)
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Figure 18 : Espace formé par les trois premiers axes factoriels.
Afin de construire des groupes de femmes les plus stables possibles, nous avons implémenté une technique de classification constituée de deux grandes étapes : une classification ascendante hiérarchique et une classification non hiérarchique pour consolider les groupes constitués en classification ascendante hiérarchique. Nous avons laissé le soin au logiciel Spad de nous proposer les meilleures partitions possibles.
Les résultats de la classification ascendante hiérarchique nous suggèrent deux partitions optimales : la première comprend deux classes et la deuxième comprend huit classes. Toutefois, la deuxième partition (partition en huit classes) présente des classes d'effectifs faibles (6 % de l'échantillon, confère Figure 32, Annexe G), ainsi qu'une perte d'informations plus prononcée (Figure 33, Annexe G). Par ailleurs, la structure en deux groupes a déjà été envisagée dans l'analyse précédente. Nous retenons donc la partition en deux classes.
La consolidation de cette partition autour des deux centres mobiles des classes (Tableau 29, Annexe G) présente les caractérisations suivantes :
? Classe 1 : Femmes qui utilisaient une méthode contraceptive.
Ce groupe est constitué de femmes de plus de 30 ans, exerçant dans le secteur d'activité tertiaire, qui vivaient sous le même toit que les partenaires, avaient au moins deux enfants et ne désiraient plus en avoir d'autres. Ces femmes étaient soit mariées, soit divorcées ou veuves (Autre), et entretenaient une relation depuis plus de 5 ans. Par ailleurs, elles avaient repris les rapports sexuels dans un délai d'au plus 90 jours après l'accouchement, avaient assisté à une consultation relative au planning familial et avaient reçu le COC au deuxième trimestre de la grossesse. Aussi, ces femmes trouvaient que leurs partenaires étaient impliqués dans la précédente grossesse et ces derniers adoptaient une attitude positive au cours des conversations sur les méthodes contraceptives. Ce groupe représente 65,93 % de l'échantillon.
? Classe 2 : Femmes qui n'utilisaient aucune méthode contraceptive
Ce groupe est constitué de femmes d'au plus 20 ans, n'ayant pas d'emploi, qui ne vivaient pas sous le même toit que les partenaires et avaient au plus un enfant. Ces femmes étaient célibataires, et entretenaient une relation depuis au plus 5 ans. Par ailleurs, elles n'avaient pas repris les rapports sexuels (ou avaient repris les rapports sexuels tardivement relativement aux autres femmes) et n'avaient assisté à aucune consultation relative au planning familial. Aussi, ces
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femmes n'avaient eu aucune conversation sur les méthodes contraceptives avec leurs partenaires et trouvaient que ces derniers n'étaient pas impliqués dans la précédente grossesse. Ce groupe représente 34,07 % de l'échantillon.
Les méthodes descriptives nous ont permis dans un premier temps de mettre en évidence le degré d'association des différentes variables explicatives avec la pratique contraceptive, et ensuite de construire les profils des différents groupes de femmes. Force a été de constater que les femmes qui utilisaient une méthode contraceptive moderne différaient très peu des femmes qui utilisaient une méthode contraceptive traditionnelle; ce qui nous amène à soupçonner la non-vérification de l'hypothèse d'indépendance des alternatives non pertinentes (IIA19). Néanmoins, ces résultats ne renseignent pas de manière quantifiée sur les facteurs influençant le phénomène étudié. En d'autres termes, les résultats obtenus jusqu'à ce niveau de l'analyse ne fournissent pas les déterminants du recours à la contraception pendant la période postnatale. C'est ce qui nous amène à recourir à des outils plus appropriés pour apporter des réponses à cette préoccupation.
19 A vérifier dans le chapitre suivant
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L
'objectif de ce chapitre est de mettre en évidence les facteurs qui influencent le recours à la contraception durant la période postnatale, et de montrer comment ces facteurs interagissent. Nous allons dans un premier temps tenter d'expliquer le comportement des femmes en matière de contraception, et par la suite, nous confronterons nos résultats à ceux existants dans la littérature.
Le modèle de base étant spécifié dans la méthodologie, il convient de poser tout d'abord le problème que nous sommes amenés à résoudre.
Le problème que nous sommes amenés à résoudre est le suivant : les femmes pendant la période postnatale peuvent décider d'utiliser une méthode contraceptive pour prévenir une éventuelle grossesse précoce, ou de ne pas en utiliser du tout. Celles qui décident de recourir à la contraception ont à leur disposition deux grands groupes de méthodes à savoir : les méthodes modernes et les méthodes traditionnelles. On a donc :
t
Uik = Vk(Xi) + Eik
(Yi = k H Uik = max( Uio, ........ , Ui1lt)
U , représentant l'utilité indirecte de l'individu associée à l'alternative et reliée aux
ik
variables explicatives Xi (Tableau 9).
La présente section se propose donc de faire ressortir les facteurs pouvant expliquer le comportement des femmes en matière de contraception pendant la période postnatale.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Compte tenu des résultats obtenus dans la première partie de nos analyses, nous retenons 19 variables (Tableau 9) pour appréhender le comportement des femmes en matière de contraception.
Les résultats de l'estimation du modèle logit multinomial (Tableau 29, Annexe H) montrent qu'il est globalement significatif au seuil de 5%. Le pseudo-R2 de Mc Fadden est de 41,70 %, ce qui signifie qu'il y a une part de variabilité du phénomène étudié de près de 60 % qui n'est pas expliquée par les variables indépendantes retenues.
Tableau 10 : Description du modèle logit multinomial
Nombre d'observations |
LR chi2(72) |
Prob > chi2 |
Log likelihood |
Pseudo R2 |
361 |
323,20 |
0,0000 |
-225,93953 |
0,4170 |
Source : Données du CPC
Cependant, avant toute interprétation des résultats, il est indispensable de vérifier au préalable l'hypothèse IIA.
Nous avons effectué le test SUEST qui généralise le test de Hausman. L'hypothèse à tester était la suivante : H0 : l'hypothèse IIA est vérifiée.
Les résultats du tableau 11 nous amène à rejeter cette hypothèse au seuil de 5% (p-valeur = 0,000). Cela pose le problème de cohérence de la modélisation de type logit multinomial pour rendre compte des choix probabilistes.
Tableau 11 : Résultats du test SUEST
chi2( 36) |
Prob > chi2 |
421,05 |
0,0000 |
Source : Données du CPC
Ainsi, la modélisation logit multinomial n'est plus appropriée pour comprendre le comportement des femmes. En pareille situation, la littérature recommande d'utiliser un modèle séquentiel. Puisque les modalités « méthode moderne » et « méthode traditionnelle » se ressemblent, nous
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
allons les mettre ensemble et créer une nouvelle modalité groupée appelée «utilise une méthode contraceptive (utilise)».
Nous allons tout d'abord chercher à comprendre le comportement des femmes lorsqu'elles décidaient d'utiliser ou non une méthode contraceptive (premier niveau de l'analyse). Ensuite, il s'agira de comprendre le comportement des femmes qui utilisaient une méthode moderne, comparativement aux femmes qui utilisaient une méthode traditionnelle, sachant qu'elles avaient choisi d'utiliser une méthode contraceptive (deuxième niveau de l'analyse).
Nous allons utiliser un modèle logit dichotomique avec toutes les variables retenues à l'issue de la partie descriptive, pour rendre compte du comportement contraceptif des femmes.
Le modèle que nous allons estimer est le suivant :
lyi = {
Où Xi est la transposée de la matrice des variables explicatives, /3 le vecteur des paramètres à estimer et E, l'erreur de modélisation associée à l'individu i.
l
log
l
lai_interv + [317NIF + [3 l g
8Re
Le modèle estimé (modèle 1) est globalement significatif au seuil de 5 % (p-valeur=0,0000). Cela implique qu'il existe au moins un paramètre du modèle qui soit significativement différent de 0 ; en effet, quatre (04) variables (Rep_RS, Attit_MC3, Contact_media, Delai_interv) sont significatives au seuil de 5 %. En ce qui concerne le pouvoir explicatif du modèle, il est évalué par le pseudo-R2 de Mc Fadden qui donne une valeur de 51,13 % (Tableau 30, Annexe H).
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Toutefois, ces résultats doivent être pris sous réserve d'une éventuelle mauvaise modélisation et de l'influence que certaines femmes peuvent avoir sur la modélisation. Il est donc important de faire une analyse des résidus.
4.1.4.3.Diagnostic du modèle initial et sélection du meilleur modèle ? Analyse des résidus standardisés de Pearson
Le graphique des résidus standardisés (Figure 35, Annexe H) montre que certaines femmes se décrochent de façon significative des autres, de par leurs comportements. Ainsi toute femme ayant une valeur résiduelle supérieure à trois en valeur absolue semble être mal modélisée.
Ces femmes qui semblent influencer les paramètres du modèle et leur significativité sont au total six (06). La plupart d'entre elles avait repris les rapports sexuels (83,33 %), mais n'utilisait aucune méthode contraceptive (83,33 %) ; pourtant la plupart des partenaires y était favorable (66,67 %). Ces caractéristiques ne cadrent pas avec le profil que nous avons décrit dans le chapitre précédent. Ceci pourrait justifier l'influence de ces femmes sur les paramètres estimés. Nous allons donc les retirer successivement du modèle. A cet effet, nous estimons un deuxième modèle en retirant l'individu situé à la position 196 (ligne 196) qui se décroche très largement des autres (modèle 2), et ensuite nous allons retirer les autres individus qui semblent mal modélisés (modèle 3).
? Sélection du meilleur modèle
La précédente analyse montre que la présence des individus mal modélisés et atypiques dans l'échantillon peut biaiser les résultats des estimations. Les caractéristiques des modèles candidats sont renseignées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 12 : Comparaison des modèles candidats pour le premier niveau de l'analyse
Modèle 1
Modèle 2
Modèle 3
-118,843
-111,579
-94,403*
LV20
Pseudo R2 (%)
60,35*
51,13
54,02
TBC21 (%)
87,32*
83,43
86,11
AUC (%)
94,34*
91,51
91,97
262,8061*
297,1593
311,6861
AIC
406,0745*
455,5746
440,9452
BIC
Source : Auteur (Données du CPC) * Meilleur modèle pour le critère courant
20 Log-Vraisemblance
21 Taux de Bon Classement
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Le modèle 3 semble être celui qui apporte une plus grande précision sur l'explication du phénomène. En effet, il maximise la vraisemblance, a un plus grand pouvoir explicatif, une plus grande aire en dessous de la courbe ROC (AUC) et minimise les critères d'information d'AKAIKE (AIC) et de SCHWARZ (BIC); en fin de compte, il respecte tous les critères retenus. En accord avec les différents critères de sélection, nous retenons donc le modèle 3. Cette étape montre à quel point la détection des points influents est importante pour améliorer la qualité du modèle.
? Test de bonne spécification du modèle retenu
Le test de Hosmer-Lemeshow est l'outil statistique approprié pour savoir si le modèle spécifié est bon ou mauvais. Il s'appuie sur les hypothèses suivantes :
? H0 : Le modèle estimé s'ajuste bien aux données (Goodness of fit)
? H1 : Le modèle estimé ne s'ajuste pas bien aux données.
Le tableau 31 (Annexe H) montre que le modèle estimé s'ajuste bien aux données et les résultats obtenus peuvent donc faire l'objet d'interprétations.
En fin de compte, dix (10) variables se sont avérées déterminantes au seuil de 5 %, pour expliquer le recours à la contraception pendant la période postnatale. Il s'agit précisément et dans l'ordre décroissant de significativité : de la reprise ou non des rapports sexuels, du délai d'intervention, contact avec les médias, l'attitude du partenaire pendant la conversation sur les méthodes contraceptives, le statut matrimonial, le statut sérologique, la parité, le domaine d'activité de la femme, le niveau d'implication du partenaire dans le déroulement de la grossesse et la durée de la relation. Le tableau 13 présente les rapports de côte estimés ; les effets marginaux sont présentés dans le tableau 32 (Annexe H).
On note que les femmes qui n'utilisaient aucun média au moins une fois par semaine avaient 43,4 fois moins de chance d'utiliser une méthode contraceptive que les femmes qui utilisaient au moins un média (OR=0,023 ; IC à 95 % : 0,001-0,304). Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité d'utiliser une méthode contraceptive augmenterait en moyenne de 0,39 si les femmes qui n'utilisaient aucun média au moins une fois par semaine décidaient d'en utiliser au moins un.
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Tableau 13 : Résultats du modèle retenu pour le premier niveau de choix
Variables |
Odds ratio (OR) |
IC à 95 % |
P-value |
Rep_RS |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
0,003 |
0,000 - 0,004 |
0,000** |
Del_RS (en jours) |
|||
<=60 |
1 |
||
]60 - 90] |
1,236 |
0,441 - 3,464 |
0,687 |
]90 - 120] |
0,771 |
0,245 - 2,424 |
0,657 |
> 120 |
1,207 |
0,388 - 3,753 |
0,744 |
Attit_MC3 |
|||
Positive |
1 |
||
Négative/Pas |
0,135 |
0,020 - 0,876 |
0,036* |
NC |
0,265 |
0,105 -0,669 |
0,005** |
Cons2 |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
0,268 |
0,067 - 1,073 |
0,063 |
Désir_enfant |
|||
Les deux |
1 |
||
Un seul |
0,600 |
0,220 - 1,637 |
0,319 |
Non |
1,267 |
0,304 - 5,270 |
0,744 |
GR_IMP2 |
|||
Impliqué |
1 |
||
Pas/Faiblement Impliqué |
0,174 |
0,032 - 0,945 |
0,043* |
StatMat |
|||
Célibataire |
1 |
||
Union libre |
1,598 |
0,389 - 6,563 |
0,515 |
Mariée |
0,888 |
0,197 - 3,999 |
0,877 |
Autre |
0,125 |
0,024 - 0,640 |
0,013* |
Vi_part |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
1,474 |
0,398 - 5,456 |
0,561 |
Stat_Serologique |
|||
Séropositive |
1 |
||
Séronégative |
0,184 |
0,043 - 0,772 |
0,021* |
CAF3 |
|||
[15 - 20] |
1 |
||
]20 - 30] |
4,246 |
0,853 - 21,119 |
0,077 |
Plus de 30 ans |
1,944 |
0,043 - 0,772 |
0,496 |
Parité1 |
|||
[0 - 1] |
1 |
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66
[2 - 4] |
3,809 |
1,198 - 12,103 |
0,023* |
5 et plus |
2,941 |
0,470 - 18,387 |
0,249 |
Domaine_part |
|||
Sans emploi |
1 |
||
Primaire |
1,752 |
0,150 - 20,381 |
0,654 |
Secondaire |
1,039 |
0,181 - 5,942 |
0,965 |
Tertiaire |
1,848 |
0,398 - 8,566 |
0,432 |
Domaine_activite |
|||
Sans emploi |
1 |
||
Secondaire |
0,359 |
0,086 - 1,505 |
0,162 |
Tertiaire |
0,328 |
0,125 - 0,857 |
0,023* |
Dur_rel |
|||
Moins d'un an |
1 |
||
1 à 5 ans |
0,115 |
0,013 - 0,956 |
0,045* |
Plus de 5 ans |
0,108 |
0,011 - 1,055 |
0,056 |
Contact_média |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
0,023 |
0,001 - 0,304 |
0,004** |
Délai_interv |
|||
CC 1er Trim |
1 |
||
CC 2e Trim |
7,777 |
2,216 - 27,294 |
0,001** |
COC 1er Trim |
3,441 |
0,934 - 12,671 |
0,063 |
COC 2e Trim |
0,979 |
0,3340 - 2,815 |
0,969 |
NIF |
|||
Sans niveau/Primaire |
1 |
||
Secondaire |
0,374 |
0,076 - 1,832 |
0,225 |
Supérieur |
0,845 |
0,123 - 5,780 |
0,864 |
Religion_f1 |
|||
Catholicisme |
1 |
||
Christianisme (Autre) |
0,478 |
0,200 - 1,141 |
0,097 |
Islam |
0,750 |
0,079 - 7,108 |
0,803 |
Autre |
16,250 |
0,014 - 18131,97 |
0,436 |
LnRev |
0,723 |
0,337 - 1,552 |
0,407 |
Constante |
9261,107 |
1,488 -5.76e+07 |
0,040* |
Pseudo R2 |
0,6035 |
||
LV |
-94,403047 |
||
TBC |
87,32 % |
Source : Données du CPC (Sorties du logiciel Stata) * Significatif au seuil 5 %
** Significatif au seuil 1 %
(L'odds ratio prend la valeur 1 pour les modalités de référence).
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
67
L'attitude du partenaire au cours des conversations sur les méthodes contraceptives avait également un effet notable sur le recours à la contraception. Les femmes dont les partenaires adoptaient une attitude positive au cours desdites conversations avaient respectivement 7 et 3 fois plus de chance d'utiliser les méthodes contraceptives que celles dont les partenaires avaient une attitude négative ou passive (OR=0,135 ; IC à 95 % : 0,020-0,876), et celles qui n'avaient pas eu des discussions sur le sujet avec leurs partenaires (OR=0,265 ; IC à 95 % : 0,105-0,669). Les discussions sur les méthodes contraceptives augmenteraient la probabilité d'en utiliser de 0,11.
Les femmes qui n'avaient pas repris les rapports sexuels avaient 333,3 fois moins de chance d'utiliser les méthodes contraceptives, relativement aux autres femmes (OR=0,003 ; IC à 95 % : 0,000-0,004). Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité d'utiliser une méthode contraceptive augmentait en moyenne de 0,77 lorsque les femmes recommençaient à avoir des rapports sexuels avec leurs conjoints.
Les femmes ayant reçu le conseil post-test classique au deuxième trimestre de la grossesse avaient 7 fois plus de chance d'utiliser une méthode contraceptive que les femmes ayant reçu la même intervention au premier trimestre (OR=7,777 ; IC à 95 % : 2,216-27,294). Théoriquement, si une femme qui avait reçu le conseil post-test classique au premier trimestre recevait la même intervention au second trimestre de sa grossesse, la probabilité d'utilisation des méthodes
contraceptives aurait augmenté de 0,15. |
||||||||||
Figure 19 : Evolution de la probabilité d'utilisation des |
Figure 20 |
: |
Evolution |
de |
la |
probabilité |
||||
méthodes contraceptives selon la reprise ou non des |
d'utilisation |
des |
méthodes |
contraceptives en |
||||||
rapports sexuels |
fonction du délai d'intervention |
|||||||||
Source : Données du CPC |
||||||||||
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année |
68 |
|||||||||
Les femmes divorcées, séparées, veuves (et autres) étaient les moins susceptibles d'utiliser les méthodes contraceptives ; elles avaient en effet 8 fois moins de chance de recourir à la contraception, relativement aux célibataires (OR=0,125 ; IC à 95 % : 0,024-0,640).
En ce qui concerne le statut sérologique, les femmes séropositives avaient 5 fois plus de chance de recourir à la contraception, relativement aux femmes séronégatives (OR=0,184 ; IC à 95 % : 0,043-0,772). Comme le montre la figure 22 ci-dessous, la probabilité d'utiliser une méthode contraceptive aurait augmenté de 0,1 pour une femme nouvellement infectée, toutes choses égales par ailleurs.
Figure 21 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes contraceptives selon le statut matrimonial |
Figure 22 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes contraceptives selon le statut sérologique |
Source : Données du CPC
De façon générale, les femmes ayant entre deux et quatre enfants avaient 3,8 fois plus de chance de recourir à la contraception après l'accouchement, par rapport aux femmes qui avaient au plus un enfant étaient plus susceptibles d'utiliser les méthodes contraceptives, relativement à celles qui avaient au plus un enfant (OR=3,809 ; IC à 95 % : 1,198-12,103).
Les femmes qui trouvaient que leurs partenaires n'étaient pas assez voir pas du tout impliqués dans le déroulement de la précédente grossesse avaient 5,7 fois moins de chance d'utiliser les méthodes contraceptives que les autres de femmes (OR=0,174 ; IC à 95 % : 0,032-0,945).
69
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Un autre facteur ayant eu un effet significatif sur le recours aux méthodes contraceptives est la durée de la relation. Les femmes qui avaient déjà vécu entre un et cinq ans avec leurs partenaires avaient 8,6 fois plus de chance de recourir à la contraception après l'accouchement que celles qui étaient en début de relation (moins d'un an), (OR=0,115 ; IC à 95 % : 0,013-0,956). Théoriquement, si une femme passait plus d'un an avec son conjoint, la probabilité d'utiliser les méthodes contraceptives diminuait en moyenne de 0,12 comme le montre la figure 24 ci-dessous.
Figure 23 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes contraceptives selon le niveau d'implication du partenaire dans la grossesse
Figure 24 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes contraceptives selon la durée de la relation
Source : Données du CPC
Ayant ainsi présenter les facteurs susceptible d'influencer la décision des femmes sur l'utilisation ou non des méthodes contraceptives pendant la période postnatale, il importe de montrer comment s'effectuait le choix entre « méthode moderne » et « méthode traditionnelle », chez les femmes qui utilisaient une méthode contraceptive.
Dans cette section, on restreint notre échantillon aux femmes utilisant une méthode contraceptive, afin de déterminer les facteurs pouvant influencer leur choix (méthode moderne ou méthode traditionnelle). Le processus d'estimation du modèle est identique au précédent.
70
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Le modèle que nous allons estimer est le suivant :
{ {
Où reste toujours la transposée de la matrice des variables explicatives, le vecteur des
paramètres à estimer et l'erreur de modélisation associée à l'individu . 4.1.5.2. Description du modèle de base
Le modèle de base estimé (modèle a) est globalement significatif au seuil de 5 % (p-valeur=0,0003). Le pseudo-R2 de Mc Fadden est de 25,00 % (Tableau 30, Annexe H). Ce qui nous fait penser qu'au moins une des variables déterminantes pour le premier niveau de l'analyse, ne l'est plus lorsque les femmes doivent choisir une méthode contraceptive ; en effet, six (06) variables (la participation à une consultation sur le planning familial, le statut sérologique, le statut matrimonial, le domaine d'activité, le délai de reprise des rapports sexuels et le groupe d'âge) semblent être pertinentes pour expliquer les choix contraceptifs des femmes.
Toutefois, ces résultats doivent aussi être pris sous réserve d'une éventuelle mauvaise modélisation et de l'influence que certaines femmes peuvent avoir sur la modélisation. Il est donc important de faire ici aussi une analyse des résidus.
Après l'analyse des résidus standardisés de Pearson, qui nous permettra d'éliminer les individus mal modélisés, nous sélectionnerons le meilleur modèle en nous appuyant sur les critères d'information.
? Analyse des résidus standardisés de Pearson
Le graphique des résidus standardisés (Figure 36, Annexe H) montre que certaines femmes se décrochent de façon significative des autres, de par leur comportement. Ainsi toute femme ayant une valeur résiduelle supérieure à deux en valeur absolue semble être mal modélisée.
71
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Ces femmes qui semblent influencer les paramètres du modèle et leur significativité sont au total treize (13). Elles étaient en majorité séronégatives (84,62 %), utilisaient une méthode contraceptive traditionnelle (61,54 %), mais n'avaient participé à aucune consultation relative à la planification familiale (76,92 %). Par ailleurs, toutes ces femmes avaient repris les rapports sexuels, et seulement 15 % d'entre elles ne désiraient plus avoir d'enfants. Pour la suite, nous allons les retirer successivement du modèle de base.
? Sélection du meilleur modèle
Nous avons estimé un second modèle en omettant l'individu qui se décroche très largement des autres (modèle b), ainsi qu'un troisième modèle en retirant les autres individus qui semblent mal modélisés (modèle c). Les résultats du diagnostic des modèles candidats sont renseignés dans le tableau 14 ci-dessous :
Tableau 14 : Comparaison des modèles candidats pour le deuxième niveau de l'analyse
LV |
Pseudo R2 (%) |
TBC (%) |
AUC (%) |
AIC |
BIC |
|||||
Modèle a |
-106,376 |
25,00 |
74,88 |
82,03 |
284,7524 |
405,4193 |
||||
Modèle b |
-102,645 |
27,16 |
75,24 |
83,18 |
277,2909 |
397,7867 |
||||
Modèle c |
-67,315* |
48,57* |
82,23* |
91,85* |
204,6311* |
319,5432* |
Source : Données du CPC * Meilleur modèle pour le critère courant
Comparativement aux autres modèles, le modèle final (modèle c) apporte une plus grande précision sur l'explication du phénomène. En effet, il maximise la log vraisemblance, a un plus grand pouvoir explicatif, un taux de bon classement plus élevé, et une plus grande aire en dessous de la courbe ROC; en outre ce modèle minimise les critères d'information d'AKAIKE et de SCHWARZ. Par ailleurs, le tableau 31 (Annexe H) montre que le modèle estimé s'ajuste bien aux données et les résultats obtenus peuvent donc faire l'objet d'interprétations. Ainsi, en accord avec les différents critères de sélection, nous retenons le modèle c.
Finalement, quinze (15) variables se sont avérées déterminantes au seuil de 5 %, pour expliquer les choix contraceptifs pendant la période postnatale. Les résultats du modèle final sont présentés dans le tableau 15 ci-dessous. Nous nous attarderons uniquement sur les variables d'intérêt de notre étude.
72
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 15 : Résultats du modèle retenu pour le deuxième niveau de choix
Variables |
Odds ratio (OR) |
IC à 95 % |
P-value |
Rep_RS |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
3,831 |
7,70e-07 - 1,91e+07 |
0,864 |
Del_RS |
|||
<=60 |
1 |
||
]60 - 90] |
2,563 |
0,767 - 8,561 |
0,126 |
]90 - 120] |
1,675 |
0,366 - 7,650 |
0,505 |
> 120 |
39,555 |
6,393 - 244,728 |
0,000** |
Attit_MC3 |
|||
Positive |
1 |
||
Négative/Passive |
30,673 |
0,493 - 1905,953 |
0,104 |
NC |
3,858 |
1,020 - 14,590 |
0,047* |
Cons2 |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
0,019 |
0,003 - 0,113 |
0,000** |
Désir_enfant |
|||
Les deux |
1 |
||
Un seul |
0,051 |
0,007 - 0,333 |
0,002** |
Non |
0,150 |
0,027 - 0,816 |
0,028* |
GR_IMP2 |
|||
Impliqué |
1 |
||
Pas/Faiblement Impliqué |
0,947 |
0,041 - 21,766 |
0,973 |
StatMat |
|||
Célibataire |
1 |
||
Union libre |
41,377 |
4,484 - 387,756 |
0,001** |
Mariée |
45,946 |
4,709 - 448,311 |
0,001** |
Autre |
62,005 |
4,134 - 929,856 |
0,003** |
Vi_part |
|||
Oui |
1 |
||
Non |
11,847 |
1,668 - 84,130 |
0,013* |
Stat_Serologique |
|||
Séropositive |
1 |
||
Séronégative |
0,009 |
0,000 - 0,175 |
0,002** |
CAF3 |
|||
[15 - 20] |
1 |
||
]20 - 30] |
29,567 |
2,483 - 351,960 |
0,007** |
Plus de 30 ans |
3,290 |
0,196 - 54,974 |
0,407 |
Parité1 |
|||
[0 - 1] |
1 |
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
73
[2 - 4] |
0,102 |
0,015 - 0,661 |
0,017* |
5 et plus |
1,077 |
0,078 - 14,728 |
0,955 |
Domaine_part |
|||
Sans emploi |
1 |
||
Primaire |
0,324 |
0,012 - 8,759 |
0,503 |
Secondaire |
63,983 |
5,039 - 812,426 |
0,001** |
Tertiaire |
12,901 |
1,519 - 109,564 |
0,019* |
Domaine_activite |
|||
Sans emploi |
1 |
||
Secondaire |
1,044 |
0,154 - 7,057 |
0,964 |
Tertiaire |
0,113 |
0,033 - 0,393 |
0,001** |
Dur_rel |
|||
Moins d'un an |
1 |
||
1 à 5 ans |
0,074 |
0,007 - 0,703 |
0,023* |
Plus de 5 ans |
1,313 |
0,143 - 12,061 |
0,809 |
Délai_interv |
|||
CC 1er Trim |
1 |
||
CC 2e Trim |
0,230 |
0,047 - 1,114 |
0,068 |
COC 1er Trim |
0,967 |
0,160 - 5,822 |
0,971 |
COC 2e Trim |
0,320 |
0,070 - 1,461 |
0,141 |
NIF |
|||
Sans niveau/Primaire |
1 |
||
Secondaire |
12,434 |
1,427 - 108,348 |
0,022* |
Supérieur |
24,546 |
1,882 - 320,011 |
0,015* |
Religion_f1 |
|||
Catholicisme |
1 |
||
Christianisme (Autre) |
0,682 |
0,229 - 2,027 |
0,492 |
Islam |
0,008 |
0,000 - 0,169 |
0,002** |
Autre |
|||
LnRev |
0,174 |
0,057 - 0,527 |
0,002** |
Constante |
7,62e+08 |
2900,908 - 2e+14 |
0,001* |
Pseudo R2 |
0,4857 |
||
LV |
-67,315 |
||
TBC |
82,23 % |
||
Source : Données du CPC * Significatif au seuil 5 % |
** Significatif au seuil 1 %
(L'odds ratio prend la valeur 1 pour les modalités de référence).
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
74
Les femmes qui n'avaient pas participé à une consultation sur le planning familial avaient 52,6 fois moins de chance d'utiliser les méthodes contraceptives modernes, relativement à celles qui avaient assisté à une consultation (OR=0,019 ; IC à 95 % : 0,003-0,113). Toutes choses égales par ailleurs, si les femmes qui n'avaient jamais participé à une consultation sur le planning familial avaient eu l'occasion de le faire, leur probabilité de recourir à la contraception aurait augmenté de 0,4.
Les femmes âgées de 20 à 30 ans avaient 29,5 fois plus de chance que les plus jeunes, de recourir aux méthodes modernes après l'accouchement (OR=29,567 ; IC à 95 %: 2,483-351,960). Toutes choses égales par ailleurs, la probabilité d'utiliser une méthode moderne augmenterait de 0,37 pour les femmes d'au plus 20 ans qui seraient devenu majeures.
Les femmes qui entretenaient une relation d'une durée allant de un à cinq ans avaient 13,5 fois moins de chance de recourir aux méthodes contraceptives modernes six mois après l'accouchement (OR=0,074 ; IC à 95 % : 0,007-0,703). De façon théorique, la probabilité d'utiliser une méthode contraceptive moderne aurait diminué de 0,28 chez les femmes dont la durée de la relation serait passée de moins d'un an à « 1-5 ans ».
Figure 25 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes modernes selon l'âge de la femme |
Figure 26 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes modernes selon la durée de la relation |
Source : Données du CPC
75
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Par ailleurs, les femmes qui vivaient en union libre, celles qui étaient mariées et celles qui avaient un autre statut matrimonial, avaient respectivement 41,3 (OR=41,377 ; IC à 95 % : 4,484-387,756), 45,9 (OR=45,946 ; IC à 95 % : 4,709-448,311) et 62 fois plus de chances (OR=62,005 ; IC à 95 % : 4,134-929,856) d'utiliser une méthode contraceptive moderne que les célibataires. Aussi, si une femme célibataire changeait de statut matrimonial, la probabilité d'utiliser une méthode contraceptive moderne augmenterait de 0,4.
Les femmes qui ne vivaient pas sous le même toit que leurs partenaires avaient 11,8 fois plus de chance d'utiliser une méthode contraceptive moderne (OR=11,847 ; IC à 95 % : 1,668-84,130).
Les femmes qui exerçaient dans le domaine tertiaire avaient 8,8 fois moins de chance d'utiliser une méthode contraceptive moderne (OR=0,113 ; IC à 95 % : 0,033-0,393).
L'obédience religieuse avait aussi un effet significatif sur le choix contraceptif. Les femmes musulmanes qui décidaient de recourir à la contraception six mois après un accouchement, avaient 125 fois moins de chance d'utiliser les méthodes modernes que les catholiques (OR=0,008 ; IC à 95 % : 0,000-0,169). Théoriquement, si une femme décidait de se convertir à l'islam, sa probabilité d'utiliser une méthode contraceptive moderne aurait diminué de 0,41 comme le montre la figure 27.
La probabilité d'utiliser les méthodes contraceptives modernes augmentait aussi avec le niveau d'instruction. En effet, les femmes du supérieur et du secondaire avaient respectivement environ 24,5 (OR=24,546 ; IC à 95 %: 1,882-320,011) et 12,4 fois plus de chance (OR=12,434 ; IC à 95 %: 1,427-108,384) d'utiliser une méthode contraceptive moderne, relativement aux femmes du primaire ou sans niveau. Aussi, la probabilité d'utiliser une méthode contraceptive augmenterait en moyenne de 0,27 si une femme sans niveau ou du niveau primaire accédait au secondaire ; cette même probabilité augmenterait de 0,35 si ladite femme accédait au niveau supérieur (Figure 28).
76
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 27 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes modernes selon la religion de la femme
Figure 28 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes modernes selon le niveau d'instruction de la femme
Source : Données du CPC
On note que les femmes qui avaient repris les rapports sexuels dans un délai de plus de 120 jours après l'accouchement, avaient 39,5 fois plus de chance d'utiliser une méthode moderne que les femmes qui avaient repris les rapports sexuels plus tôt (délai inférieur à 60 jours), (OR=39,555 ; IC à 95 % : 6,393-244,728). De plus, la probabilité d'utiliser une méthode moderne aurait augmenté en moyenne de 0,4 si les femmes qui avaient repris les rapports sexuels plus tôt, repoussaient le délai à plus de 120 jours (Figure 29).
Le statut sérologique était aussi discriminatoire dans le choix des méthodes contraceptives. Les femmes séronégatives avaient 111,1 fois moins de chance d'utiliser les méthodes modernes par rapport aux femmes séropositives (OR=0,009 ; IC à 95 % : 0,000-0,175). Aussi de façon théorique, la probabilité de recourir aux méthodes modernes augmenterait de 0,4 en moyenne pour les femmes nouvellement infectées (Figure 30).
77
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 29 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes modernes selon le délai de reprise des rapports sexuels
Figure 30 : Evolution de la probabilité d'utilisation des méthodes modernes selon le statut sérologique
Source : Données du CPC
En résumé des deux modèles, il ressort que dans l'arbitrage des choix contraceptifs, les femmes avaient tout d'abord un premier choix qui s'imposait à elles : celui d'utiliser ou de ne pas utiliser les méthodes contraceptives. Les critères qui déterminaient le choix du recours ou du non recours aux méthodes contraceptives sont par ordre de significativité : la reprise ou non des rapports sexuels, le délai d'intervention, contact avec les médias, l'attitude du partenaire pendant la conversation sur les méthodes contraceptives, le statut matrimonial, le statut sérologique, la parité, le domaine d'activité de la femme, le niveau d'implication du partenaire dans le déroulement de la grossesse et la durée de la relation.
Ayant fait le choix de recourir à la contraception, un second choix s'imposait à ces dernières, celui du type de méthodes contraceptives. En effet, elles pouvaient décider d'utiliser soit une méthode moderne, soit une méthode traditionnelle. Ce second choix était déterminé à partir des critères suivants, toujours par ordre de significativité : le délai de reprise des rapports sexuels, la participation à une consultation de planning familial, le statut matrimonial, les domaines d'activité de la femme et du partenaire, statut sérologique, le désir d'avoir d'autres enfants, la
78
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
religion, le revenu, l'âge, la cohabitation avec le partenaire, le niveau d'instruction de la femme, le nombre d'enfants, la durée de la relation et l'attitude du partenaire vis-à-vis de la planification familiale.
Ainsi donc, le délai d'intervention et le statut sérologique étaient importants pour le premier niveau de choix, tandis que les femmes s'appuyaient sur le statut sérologique et le niveau d'instruction uniquement au deuxième niveau de choix : ce qui confirme les hypothèses de recherche que nous avons émises.
La discussion des résultats sera structurée autour des points suivants : ? Les principaux facteurs associés à la pratique contraceptive ; ? Les limites de l'étude.
Dans notre étude, nous avons observé que le recours à la contraception en postpartum était associé au statut VIH positif (P-valeur = 0,021, modèle 1). Ce résultat est similaire à celui décrit par AKINRINOLA et al., au Nigéria en 2014. Par contre BROU et collaborateurs ont trouvé en 2009 à Abidjan que le statut VIH de la femme n'influençait pas significativement le recours à la contraception. Le résultat obtenu dans notre contexte, s'expliquerait par le fait que la majorité des femmes séropositives (73,33 %) avaient repris les rapports sexuels très tôt, et souhaitaient se prémunir d'une grossesse précoce. Par ailleurs, environ 9 femmes sur 10 avaient partagé les résultats de leur test du VIH avec les partenaires, et la majorité des partenaires adoptait une attitude positive au cours des conversations sur l'utilisation des méthodes contraceptives.
Les femmes d'un niveau d'étude supérieur avaient plus de chance d'utiliser une méthode contraceptive moderne, relativement aux femmes sans niveau/primaire. Ce résultat est similaire à celui trouvé par AURORA et SILVANA en 2001 au Maroc, et par NGUEYAP en 2000 en Afrique subsaharienne. Dans notre contexte, ceci s'explique par l'acquisition des nouvelles connaissances (notamment en matière de contraception) chez les femmes de niveau d'instruction supérieur.
En ce qui concerne la religion, les femmes musulmanes utilisaient beaucoup plus les méthodes traditionnelles. Ceci pourrait être dû au fait que la plupart des femmes musulmanes avait au plus
79
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
un niveau d'instruction primaire, et n'avait pas assez d'informations sur les méthodes contraceptives modernes.
Nous avons également observé que les femmes célibataires utilisaient beaucoup moins les méthodes contraceptives modernes relativement aux autres femmes. Ceci s'explique dans notre contexte par le fait qu'elles étaient les plus jeunes, et avaient moins d'enfants, relativement aux femmes mariées ou en union.
En dépit du fait que cette étude apporte des informations sur les facteurs susceptibles d'influencer le recours à la contraception et les choix contraceptifs, chez les femmes sortant d'une grossesse, nous souhaitons souligner certaines faiblesses à prendre en compte lors de l'exploitation de ces résultats.
La première limite de cette étude concerne l'exhaustivité des variables susceptibles d'influencer le recours à la contraception en postpartum immédiat, en contexte VIH. Il s'agit notamment de variables comme le mode d'accouchement (qui peut être par césarienne ou non), la pratique de l'avortement dans l'entourage de la femme, le nombre et le type de partenaires sexuels. La présence de ces variables aurait permis d'étudier divers interactions et produit des informations supplémentaires à prendre en compte dans la compréhension du recours à la contraception en contexte VIH. Elles ont été écartées de l'étude en raison du taux élevé de valeurs manquantes pour certaines.
Une autre limite de ce travail est la méthode d'imputation choisie pour les données manquantes de la variable « revenu ». Nous avons utilisé d'une part les variables niveau d'instruction de la femme et niveau d'instruction du partenaire pour former des strates ; et à l'intérieur de chaque strate, nous affections aux observations manquantes, le revenu moyen correspondant. Cette méthode nous est apparue pertinente sur le plan épidémiologique, mais n'a pas fait l'objet d'une validation.
Enfin, la taille de l'échantillon utilisé pour le deuxième modèle a pu avoir un impact sur l'estimation des coefficients, et de ce fait sur la robustesse des résultats. En effet, en restreignant l'échantillon de départ aux femmes utilisant une méthode contraceptive, la taille de l'échantillon d'étude s'est trouvée diminuée de plus d'un tiers (40,2 %).
80
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Il était question dans ce travail d'étudier le recours à la contraception, six mois après l'accouchement chez les femmes qui connaissaient leur statut sérologique. Pour cela nous avons utilisé les données d'un échantillon de femmes recrutées et suivies dans le cadre du projet Prenahtest conduit entre 2009 et 2011 au Cameroun. Les analyses descriptives nous ont permis de décrire la population sur laquelle portait l'étude et de caractériser les femmes qui utilisaient une méthode contraceptive. Par la suite nous avons ressorti les facteurs qui influençaient le recours à la contraception et les choix contraceptifs par le biais d'un modèle séquentiel. Nos décisions ont été prises au seuil de 5 %.
Les principaux résultats auxquels nous avons abouti sont les suivants :
A six mois postpartum, un peu plus de quatre femmes sur dix (40,2 %) n'utilisaient aucune méthode contraceptive durant la période postnatale. Les femmes qui utilisaient au moins une méthode contraceptive représentaient 59,8 % de la population totale; soient 36,5 % pour une méthode moderne et 23,3 % pour une méthode traditionnelle. Par ailleurs, la prévalence du VIH dans la population générale était de 12,5 % et les femmes séropositives étaient pour la plupart, âgées de 20 à 30 ans (53,3 %), et avaient un niveau d'étude secondaire (64,4 %). Les femmes incluses dans le projet ont été randomisées en deux grands groupes d'intervention : 49,3 % des femmes avait reçu le conseil post-test classique, et le reste (50,7 %) a reçu le conseil post-test orienté vers le couple. Elles recevaient ces interventions soit au premier trimestre (43,5 %), soit au deuxième trimestre de la grossesse (56,5 %).
En général, les femmes qui utilisaient une méthode contraceptive vivaient sous le même toit que leurs partenaires, avaient entre deux et quatre enfants, trouvaient que leur conjoint était impliqué dans le déroulement de la grossesse précédente. De plus, ce dernier était favorable à l'utilisation des méthodes contraceptives.
Le choix de la méthode contraceptive passait par un choix préliminaire qui concernait le fait d'utiliser ou de ne pas utiliser une méthode contraceptive ; par la suite, les femmes qui décidaient de recourir à la contraception pendant la période postnatale, opéraient un second choix entre les méthodes modernes et les méthodes traditionnelles.
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Les femmes qui avaient reçu le conseil post-test classique au deuxième trimestre de la grossesse avaient 7 fois plus de chance d'utiliser une méthode contraceptive que les femmes ayant reçu la même intervention au premier trimestre (OR=7,777 ; IC à 95 % : 2,216-27,294).
En ce qui concerne le statut sérologique, les femmes séropositives avaient 5 fois plus de chance de recourir à la contraception, relativement aux femmes séronégatives (OR=0,184 ; IC à 95 % : 0,043-0,772). En outre, les femmes séronégatives avaient 111,1 fois moins de chance d'utiliser les méthodes modernes par rapport aux femmes séropositives (OR=0,009 ; IC à 95 % : 0,0000,175).
Les femmes des niveaux d'instruction supérieur et secondaire avaient respectivement environ 24,5 (OR=24,546 ; IC à 95 %: 1,882-320,011) et 12,4 fois plus de chance (OR=12,434 ; IC à 95 %: 1,427-108,384) d'utiliser une méthode contraceptive moderne, relativement aux femmes du primaire ou sans niveau.
Les femmes qui trouvaient que leurs partenaires n'étaient pas assez voir pas du tout impliqués dans le déroulement de la précédente grossesse avaient 5,7 fois moins de chance d'utiliser les méthodes contraceptives que les autres de femmes (OR=0,174 ; IC à 95 % : 0,032-0,945).
Au sortir de cette étude et au vu de nos résultats, nous recommandons :
· Au Centre Pasteur du Cameroun
De continuer cette étude en augmentant la taille de l'échantillon et en prenant en compte les variables comme « le mode d'accouchement », « le type d'allaitement » et la « pratique de l'avortement » dans l'entourage de la femme, qui pourront sans doute permettre de mieux expliquer le phénomène étudié.
· A la communauté scientifique nationale et aux acteurs de la santé publique
De prendre en compte les possibles similarités entre les femmes utilisant une méthode contraceptive moderne et celles utilisant une méthode traditionnelle, dans la mise en place des interventions relatives au recours à la contraception. Ceci permettra d'économiser les ressources, que ce soit en termes de temps ou d'argent.
· Au ministère de la santé publique
- De promouvoir la sensibilisation des populations afin de les amener à comprendre l'importance de l'utilisation des méthodes contraceptives pour l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
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- D'élaborer un document qui définit la politique de planification familiale. Certes, il existe des services en charge de la planification familiale au Cameroun, mais il n'existe pas un document officiel qui définit clairement la politique de planification familiale.
[1] AHMADOU A., JUTAND M-A., 2011, `Analyse des données épidémiologiques : Régression linéaire multiple', UE STA201, Master 2 Santé Publique, Spécialité Epidémiologie, Université Victor Segalen Bordeaux 2, disponible sur http://campus.isped.u-bordeaux2.fr/.
[2] AKINRINOLA B., KEOGH S., AKINYEMI O., DZEKEDZEKE K., AWOLUDE O., ADEWOLE I., 2014, `Differences in Unintended Pregnancy, Contraceptive Use and Abortion by HIV Status Among Women In Nigeria and Zambia'. Reproductive Health Matters, 20(39,
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[6] AURORA A., SILVANA S., 2001, `Condition féminine, milieu social, planification familiale et santé infantile au Maroc', in : F. Gendreau (ed.), Les transitions démographiques des pays du Sud, Édition Estem, Paris, 301-314.
[7] BECQUET R., 2007, Pratiques contraceptives dans le postpartum immédiat en relation avec les modalités d'alimentation infantile chez des mères infectées par le VIH, Expérience du projet Ditrame Plus ANRS 1201/1202, Abidjan, Côte d'Ivoire. In: Sexualité et procréation confrontées au Sida dans les pays du Sud. Paris, France, Les collections du CEPED.
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[9] BROU H., VIHO I., DJOHAN G., EKOUEVI D.K., ZANOU B., LEROY V., DESGREES-DU-LOU A. 2009, `Pratiques contraceptives et incidence des grossesses chez des femmes après un dépistage VIH à Abidjan', Côte d'Ivoire, Revue d'épidémiologie et de Santé Publique 57 (2009) 77-86.
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[11] CHOMTEU KOUAM S., 2010, `Analyse des déterminants de la pratique contraceptive moderne chez les femmes en union du Cameroun : cas de la ville de Yaoundé', ISSEA.
[12] COMITE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA, 2010, `l'impact du VIH et du SIDA au Cameroun à l'horizon 2020', P 2-3, 32P.
[13] CONNOR, P.D., TAVERNIER, L.A., THOMAS, S.M., GATES, LYTTON, S.M., 2002, `Determining risk between Depo-Provera use and increased uterine bleeding in obese and overweight women. Journal of the American Board of Family Practice' 15(1) : 7-10.
[14] DABIS F. 2008; The public health impact of couple-oriented prenatal HIV counselling in low and medium HIV prevalence countries. ANRS Protocol version 5; 37(2);5-6.
[15] DESGREES DU LOU A., FERRY B., 2006, `Sexualité et procréation confrontées au SIDA, Permanences et adaptations dans les pays fortement touchés par l'épidémie', 15p, Paris.
[16] ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE (EDS III), 2004, Rapport final, Cameroun.
[17] ENQUETE PAR GRAPPES A INDICATEURS MULTIPLES (MICS), 2006, Rapport final, Cameroun.
[18] ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE (EDS IV), 2011, Rapport final, Cameroun.
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[19] EVINA A., NGOY K., 2001, `L'utilisation des méthodes contraceptives en Afrique : de l'espacement à la limitation des naissances' ; In Transitions démographiques des pays du Sud, actes des 3e journées du Réseau Démographie, Rabat, PARIS : ESTEM, pp. 253-268.
[20] FRIDMANN S., GOUJARD C., TABURET A.-M., FAUCHER P., `Particularités de la contraception chez les femmes infectées par le VIH'.
[21] GILBERT SAPORTA, 2006, `Probabilités, Analyse des données et Statistique', Editions Technip, 2e édition.
[22] HAUSMAN, J. et Mc FADDEN, D. 1984 `A specification test for the multinomial logit model', Econometrica, 52, pp. 1219-40.
[23] HAUTE AUTORITE DE SANTE, 2015, Document de synthèse - Méthodes contraceptives - Focus sur les méthodes les plus efficaces disponibles.
[24] KAPIGA, SAIDI H.; LYAMUYA, ELIGIUS F; LWIHULA, GEORGE K; HUNTER, DAVID J., 1998, `The incidence of HIV infection among women using family planning methods in Dar es Salaam, Tanzania', AIDS, 1;12(1):75-84.
[25] KENGNE NDE C., ISSEA, 2014, Facteurs associés à la non implication du partenaire dans la santé sexuelle et reproductive du couple.
[26] KOUADIO Y-M., KOUAME H-Y., ENSEA 2003, `Déterminants socioéconomiques et culturels du recours à la contraception avant le mariage : cas de la Côte d'Ivoire'.
[27] LALLEMANT C., BRIAND N., LE COEUR S., LALLEMANT M., Paris 2006, `Choix contraceptifs en postpartum chez les femmes infectées par le VIH en Thaïlande : la place de la stérilisation'. Sexualité et procréation confrontées au sida dans les pays du Sud, Les Collections du CEPED, 2006 DESGREES DU LOU, A. FERRY, B.
[28] LE COEUR S., KANSHANA S., JOURDAIN G., 2003, `Transmission du VIH-1 de la mère à l'enfant et sa prévention'. Med. Trop., 63 : 381-390.
[29] LEBART L., MORINEAU A., PIRON M.., 2002, ` Statistique exploratoire multidimensionnelle', Dunod, Paris.
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[30] LEROY V., Paris 2006, `La contraception face au VIH/Sida dans les pays du Sud : enjeux médicaux, sociaux et comportementaux'. In: Sexualité et procréation confrontées au Sida dans les pays du Sud. Paris, France, Les collections du CEPED.
[31] LIBBEY J., Décembre 2009, `La contraception au niveau mondial, les grands enjeux', Eurotext-Médecine thérapeutique, Médecine de la reproduction, gynécologie et endocrinologie. http://www.jle.com/fr/revues/mtg/e-docs/procreation_et_vih_304658/article.phtml.
[32] MOHAMMED A., WOLDEYOHANNES D., FELEKE A., MEGABIAW B., 2014, `Determinants of modern contraceptive utilization among married women of reproductive age group in North Shoa Zone, Amhara Region, Ethiopia'. Reproductive Health.
[33] NGUEYAP F., 2000, `Pratique contraceptive en Afrique subsaharienne : Niveaux, tendances et déterminants', disponible sur http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:010023378.
[34] ODUTOLA A, BAISLEY K, HAYES RJ, RUSIZOKA M, TANTON C, WEISS HA, CHANGALUCHA J, ROSS DA, WATSON-JONES D., 2012, `Pregnancy and contraceptive use among women participating in an HIV prevention trial in Tanzania'., Sex Transm Infect, Oct;88 (6):436-43. Epub 2012 Mar 21.
[35] ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE, 1999. `Soins à la mère et au nouveau-né dans le postpartum : Guide pratique'. (WHO/RHT/MSM/98.3).
[36] ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE, 2012, `Contraception hormonale et VIH :
fiche technique'. Disponible sur
http://whqlibdoc.who.int/hq/2012/WHO_RHR_12.08_fre.pdf [consulté le 27 février 2015].[37] ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE, 2013, Centre des médias, Planification
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http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs351/fr/[38] ORNE-GLIEMANN J., BALESTRE E., MIRIC M., DARAK S., BUTSASHVILI M., TCHENDJOU P., DABIS F., DESGREES DU LOU A., PEREZ-THEN E., EBOKO F., PLAZY M., KULKARNI S., 2013, `Increasing HIV testing among male partners', The Prenahtest ANRS 12127 multicountry randomised trial, for the Prenahtest ANRS 12127 Study Group, AIDS, 27:000-000.
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[40] PLAZY M., ORNE-GLIEMANN J., BALESTRE E., MIRIC M., DARAK S., BUTSASHVILI M., TCHENDJOU P., DABIS F., DESGREES DU LOU A., 2013, `Enhanced prenatal HIV couple oriented counselling session and couple communication about HIV (ANRS 12127 Prenahtest Trial)'.
[41] POPULATION REFERENCE BUREAU, 2011, Un guide sur la santé sexuelle et reproductive en Afrique de l'ouest francophone à l'attention des journalistes, 60(2): 2-3.accéssible en ligne via www.prb.org.
[42] PROGRAMME COMMUN DES NATIONS UNIES SUR LE VIH/SIDA (ONUSIDA), Rapport mondial : Rapport ONUSIDA sur l'épidémie mondiale de sida 2013, « ONUSIDA / J502/1/F », ISBN 978-92-92503-033-4, (Classification NLM : WC 503.6).
[43] PROGRAMME COMMUN DES NATIONS UNIES SUR LE VIH/SIDA (ONUSIDA), Communiqué de presse, GENÈVE, 16 février 2012, disponible sur http://www.unaids.org/fr/resources/presscentre/pressreleaseandstatementarchive/2012/february/2 0120216pshormonal, consulté le 19 Mai 2015.
[44] REPUBLIQUE DU CAMEROUN, MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, Plan Opérationnel de planification familiale au Cameroun, 2015-2020.
[45] REPUBLIQUE DU CAMEROUN, MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE, Plan Stratégique National de la Santé de la Reproduction, Maternelle, Néonatale et Infantile (PSR/SRMNI), 2014-2020.
[46] REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE, MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES, Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH (PTME), Politique et Recommandations, 2008.
[47] REYNOLDS HW, JANOWITZ B, HOMAN R, JOHANSON L., 2006, `The value of contraception to prevent perinatal HIV transmission'. Sex Transm Dis ;33:350-6.
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[48] TCHENDJOU P., NDOMBO P., EBOKO F., MALATESTE K, NGO ESSOUNGA A., AMASSANA D., MOSSUS T., TEJIOKEM M., BOISIER P., ORNE-GLIEMANN J., 2011, `Factors Associated With History of HIV Testing Among Pregnant Women and Their Partners in Cameroon : Baseline Data From a Behavioral Intervention Trial (ANRS 12127 Prenahtest)'.
[49] UNION AFRICAINE, 2013, Rapport annuel sur la situation de la santé maternelle, néonatale et infantile en Afrique.
[50] WILTON J., 2012, Mise à jour sur la recherche : Les contraceptifs hormonaux augmentent-ils le risque de transmission du VIH chez les femmes?, disponible sur http://www.catie.ca/fr/pdm/printemps-2012/research-update-do-hormonal-contraceptives increase-risk-hiv-transmission-among-w.
Sites Web
[1] http://www.contraceptions.org/ consulté le 05 mars 2015 à 11h17.
[2] http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/VIH-sida-IST/Infection-a-VIH-et-sida/Prevalence-du-VIH consulté le 05 mars 2015 à 18h17.
[3] http://www.who.int/topics/family_planning/fr/ consulté le 02 avril 2015 à 09h14.
[4] http://www.statcan.gc.ca consulté le 03 mars 2015 à 13h06.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
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Le Centre Pasteur du Cameroun (CPC) est un établissement public administratif camerounais doté de l'autonomie financière et de la personnalité juridique. Il a été créé en 1959 à Yaoundé. Il dispose depuis 1985 d'une Annexe à Garoua, et depuis 2004 d'une antenne à Douala. Il est placé sous la double tutelle des Ministères de la Santé Publique et des Finances. Il est organisé tel qu'indiqué dans le tableau 1.1 de l'annexe 1. Le CPC est membre du Réseau International des Instituts Pasteur (RIIP) dont il partage la mission principale de la lutte contre les maladies infectieuses. Assurant dans ce but quatre missions : Service, Santé Publique, Formation et Recherche.
Pour mener à bien ses missions de service (analyses biomédicales, Hygiène et environnement, vaccinations), le Centre Pasteur du Cameroun dispose de Laboratoires de : Virologie, Hématologie, Bactériologie, Parasitologie, Mycobactériologie, Biochimie, Immunosérologie, Anatomocytopathologie.
Sur le plan de la recherche, les différents thèmes de recherche s'appuient sur les priorités de santé publique du Cameroun et de la sous-région. Entre 2011 et 2012, le Centre Pasteur du Cameroun a développé 23 projets sur les thèmes suivants: VIH/SIDA, Hépatites, Arbovirus et virus de fièvres, hémorragiques, Grippe humaine, Tuberculose et Ulcère de Buruli, Résistance aux agents anti-infectieux, Bactériologie de l'environnement (salmonelloses, légionelloses) - Carences nutritionnelles- Exposition humaine aux pesticides et aux métaux lourds. Le Centre Pasteur dispose d'un laboratoire de niveau de haute sécurité biologique BSL 3 (P3).Tous ces programmes se font en collaboration avec des structures et organisations nationales et internationales et bénéficient de financements de différents bailleurs de fonds (Agence Nationale de la Recherche sur le Sida et les hépatites (ANRS France), RIIP, Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (France), Agence nationale pour la recherche (France), EGPAF, Union Européenne, FAO, OS, HKI, Fondation privées comme Total, FGSK ou Sanofi Pasteur.
Sur le plan de la santé publique, le CPC assure des missions de laboratoire national de référence et de santé publique pour plusieurs maladies. Il assure également des missions non seulement pour le Cameroun, mais aussi pour la sous-région dans les domaines tels que : la surveillance
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épidémiologique des maladies, les investigations d'épidémies, le contrôle qualité externe des laboratoires, notamment pour la participation aux grands programmes nationaux (exemple : le programme national de lutte contre l'infection à VIH/SIDA).
Dans ses missions de formation, le CPC dispose d'une école de formation de techniciens médico-sanitaires en analyses médicales qui forme chaque année une promotion de 20 techniciens aux techniques d'analyses biomédicale. Par ailleurs, il accueille des étudiants des universités nationales et internationales quels que soient les domaines d'étude en biologie et santé publique, notamment en Licence, Master, thèse de Doctorat, ainsi que des médecins en spécialisation et des techniciens de laboratoire dans le cadre de la formation continue.
Les personnels scientifiques du Centre Pasteurs sont tous évalués par une commission du RIIP, la Commission d'Évaluation des Personnels Scientifiques de recrutement Local. En 2012, les chercheurs et scientifiques du Centre Pasteur du Cameroun ont signé / cosigné 17 publications dans des journaux internationaux à comité de lecture.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 31 : Organigramme du CPC
Source : Documents internes.
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Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Encadré 1 : Aperçu sur la TME. L Péi d l Tii A. La PTME a pour objectif de diminuer la transmission verticale du VIH. C'est-à-dire, le passage du virus VIH d'une mère séropositive à son enfant, lors de la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement. ? Moments critiques et les taux de transmission En l'absence de toute intervention, le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant varie entre 15 et 30 % si l'enfant est nourri au lait artificiel; ce taux peut atteindre 30 à 45 % quand l'enfant est allaité au sein. La transmission peut survenir pendant la grossesse, pendant le travail d'accouchement et l'accouchement lui-même ainsi que pendant la période d'allaitement. ? Facteurs influençant la transmission Les facteurs qui influencent la transmission mère-enfant peuvent être liés à la mère, à l'enfant ou encore à l'accouchement Tableau 16 : Facteurs associés à la PTME |
|||
Source : République Islamique de Mauritanie, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, 2008. |
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> Interventions spécifiques PTME
Le paquet d'interventions spécifiques PTME comprend :
- L'identification des femmes séropositives à travers le (conseil et) dépistage du VIH,
- L'usage des antirétroviraux chez femmes enceintes séropositives,
- Les pratiques obstétricales à moindre risque,
- Le conseil et le support pour une alimentation à moindre risque pour l'enfant,
- Le suivi de la mère, de son enfant et éventuellement de sa famille.
> Prise en charge élargie de la PTME
Pour une réduction significative de l'infection à VIH chez l'enfant, l'Organisation Mondiale de la Santé et les autres agences des Nations Unies préconisent une approche élargie basée sur quatre piliers :
1) La prévention primaire du VIH ciblant principalement les femmes en âge de procréer,
2) La prévention des grossesses non désirées chez les femmes VIH+,
3) Les interventions "spécifiques" PTME ciblant la femme enceinte VIH+,
4) La prise en charge de la femme séropositive, de son enfant et de sa famille.
Source : République Islamique de Mauritanie, Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, 2008.
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
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ANNEXE C : UTILISATION DES METHODES CONTRACEPTIVES AU CAMEROUN
Tableau 17 : Répartition des femmes en union selon la méthode contraceptive utilisée (%)
Méthode moderne |
Une |
Méthode traditionnelle |
N'utilise |
Total |
Effectif de |
|||||||||
Pil ule |
DIU |
Inje |
Impla |
Condo m masculi n |
Condo féminin |
MAMA |
Autre |
Rythme |
Retrai t |
Autre |
||||
0,4 |
0,1 |
1,1 |
0,2 |
9,6 |
0,4 |
0,4 |
0,0 |
3,9 |
2,9 |
0,9 |
0,1 |
83,9 |
100,0 |
868 |
1,6 |
0,1 |
1,8 |
0,7 |
11,5 |
0,1 |
0,3 |
0,1 |
6,1 |
4,1 |
1,3 |
0,7 |
77,9 |
100,0 |
1935 |
2,1 |
0,1 |
3,3 |
0,6 |
8,5 |
0,1 |
0,5 |
0,1 |
9,2 |
6,6 |
2,3 |
0,3 |
75,2 |
100,0 |
2122 |
2,1 |
0,2 |
4,0 |
0,6 |
7,4 |
0,0 |
0,1 |
0,0 |
10,4 |
7,9 |
2,3 |
0,2 |
74,8 |
100,0 |
1617 |
2,9 |
0,3 |
3,3 |
0,9 |
6,4 |
0,2 |
0,4 |
0,0 |
11,8 |
8,9 |
2,1 |
0,9 |
72,6 |
100,0 |
1393 |
2,0 |
1,0 |
4,7 |
1,3 |
3,3 |
0,1 |
0,2 |
0,0 |
11,8 |
9,7 |
1,6 |
0,5 |
74,8 |
100,0 |
998 |
1,6 |
0,2 |
2,5 |
0,5 |
1,7 |
0,0 |
0,1 |
0,0 |
9,1 |
7,6 |
1,2 |
0,4 |
82,1 |
100,0 |
860 |
2,4 |
0,2 |
3,2 |
1,0 |
15,2 |
0,1 |
0,4 |
0,1 |
16,1 |
11,6 |
3,6 |
0,9 |
61,0 |
100,0 |
1884 |
2,8 |
0,4 |
3,8 |
0,9 |
10,0 |
0,1 |
0,4 |
0,0 |
10,1 |
8,0 |
1,8 |
0,4 |
70,5 |
100,0 |
2750 |
2,7 |
0,3 |
3,5 |
0,9 |
12,2 |
0,1 |
0,4 |
0,0 |
12,6 |
9,4 |
2,5 |
0,6 |
66,6 |
100,0 |
4633 |
1,3 |
0,2 |
2,5 |
0,5 |
3,5 |
0,1 |
0,3 |
0,0 |
5,7 |
4,3 |
1,1 |
0,3 |
85,6 |
100,0 |
5158 |
1,2 |
0,4 |
2,7 |
0,6 |
3,4 |
0,0 |
1,3 |
0,0 |
0,5 |
0,5 |
0,0 |
0,0 |
88,9 |
100,0 |
524 |
3,2 |
0,8 |
6,4 |
1,5 |
11,9 |
0,3 |
0,3 |
0,0 |
8,9 |
6,2 |
2,3 |
0,5 |
66,4 |
100,0 |
744 |
1,7 |
0,2 |
2,3 |
0,8 |
15,5 |
0,1 |
0,4 |
0,1 |
19,3 |
13,2 |
4,9 |
1,2 |
59,3 |
100,0 |
936 |
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
96
Caractéristiques sociodémograph iques |
N'impo |
Une e modern e |
|
Groupe d'âges |
|||
15-19 |
16,1 |
12,2 |
|
20-24 |
22,1 |
16,0 |
|
25-29 |
24,8 |
15,6 |
|
30-34 |
25,2 |
14,7 |
|
35-39 |
27,4 |
15,6 |
|
40-44 |
25,2 |
13,4 |
|
45-49 |
17,9 |
8,8 |
|
Résidence |
|||
Yaoundé/Douala |
39,0 |
22,9 |
|
Autres villes |
29,5 |
19,4 |
|
Ensemble urbain |
33,4 |
20,8 |
|
Rural |
14,4 |
8,7 |
|
Région |
|||
Adamaoua |
11,1 |
10,6 |
|
Centre (sans Yaoundé) |
33,6 |
24,6 |
|
Douala |
40,7 |
21,4 |
Stérili sation fémini ne
0,0
0,0
0,3
0,3
1,1
0,8
2,1
0,3
0,9
0,7
0,4
1,1
0,3
0,3
Est |
12,5 |
9,1 |
0,1 |
1,3 |
0,0 |
1,6 |
0,5 |
5,6 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
3,4 |
3,2 |
0,1 |
0,1 |
87,5 |
100,0 |
433 |
|
Extrême-Nord |
3,7 |
3,3 |
0,1 |
0,8 |
0,0 |
1,6 |
0,0 |
0,5 |
0,0 |
0,3 |
0,0 |
0,3 |
0,2 |
0,0 |
0,1 |
96,3 |
100,0 |
1986 |
|
Littoral (sans Douala) |
29,7 |
16,4 |
0,7 |
3,0 |
0,0 |
3,8 |
0,2 |
8,8 |
0,0 |
0,0 |
0,0 |
13,2 |
10,0 |
2,9 |
0,4 |
70,3 |
100,0 |
370 |
|
Nord |
4,9 |
4,7 |
0,6 |
1,1 |
0,1 |
2,0 |
0,4 |
0,4 |
0,1 |
0,0 |
0,0 |
0,2 |
0,2 |
0,0 |
0,0 |
95,1 |
100,0 |
1245 |
|
Nord-Ouest |
38,1 |
20,9 |
1,3 |
2,4 |
1,0 |
3,4 |
1,0 |
11,5 |
0,0 |
0,3 |
0,0 |
17,2 |
12,9 |
3,7 |
0,6 |
61,9 |
100,0 |
704 |
|
Ouest |
33,7 |
16,4 |
0,4 |
1,0 |
0,2 |
2,2 |
1,1 |
11,0 |
0,2 |
0,3 |
0,0 |
17,3 |
13,4 |
3,2 |
0,7 |
66,3 |
100,0 |
994 |
|
Sud |
32,4 |
22,9 |
0,5 |
3,7 |
0,0 |
5,5 |
2,2 |
10,7 |
0,0 |
0,2 |
0,1 |
9,5 |
7,4 |
1,3 |
0,8 |
67,6 |
100,0 |
255 |
|
Sud-Ouest |
40,0 |
22,5 |
1,8 |
4,3 |
0,2 |
5,4 |
0,6 |
9,1 |
0,4 |
0,7 |
0,0 |
17,4 |
14,1 |
2,5 |
0,9 |
60,0 |
100,0 |
652 |
|
Yaoundé |
37,3 |
24,3 |
0,2 |
3,2 |
0,2 |
4,0 |
1,1 |
15,0 |
0,1 |
0,4 |
0,1 |
13,0 |
10,0 |
2,3 |
0,6 |
62,7 |
100,0 |
948 |
|
Niveau d'instruction |
|||||||||||||||||||
Aucun |
4,1 |
3,3 |
0,5 |
0,7 |
0,0 |
1,2 |
0,2 |
0,3 |
0,0 |
0,4 |
0,0 |
0,8 |
0,5 |
0,2 |
0,1 |
95,9 |
100,0 |
2673 |
|
Primaire |
21,6 |
12,5 |
0,7 |
2,1 |
0,3 |
3,7 |
0,6 |
4,8 |
0,1 |
0,3 |
0,0 |
9,1 |
6,9 |
1,8 |
0,4 |
78,4 |
100,0 |
3677 |
|
Secondaire |
38,7 |
23,9 |
0,4 |
2,7 |
0,3 |
3,9 |
1,2 |
14,8 |
0,2 |
0,3 |
0,0 |
14,8 |
11,1 |
2,9 |
0,8 |
61,3 |
100,0 |
3037 |
|
Supérieur |
51,7 |
34,3 |
0,4 |
3,4 |
0,5 |
1,9 |
0,6 |
26,5 |
0,2 |
0,5 |
0,3 |
17,4 |
13,9 |
3,2 |
0,3 |
48,3 |
100,0 |
405 |
|
Nombre d'enfants vivants |
|||||||||||||||||||
0 |
21,8 |
17,4 |
0,1 |
0,5 |
0,0 |
0,2 |
0,4 |
16,0 |
0,1 |
0,0 |
0,1 |
4,4 |
3,5 |
0,6 |
0,3 |
78,2 |
100,0 |
1064 |
|
21,7 |
14,5 |
0,1 |
1,7 |
0,0 |
2,4 |
0,4 |
9,3 |
0,2 |
0,3 |
0,0 |
7,3 |
5,4 |
1,5 |
0,4 |
78,3 |
100,0 |
3381 |
||
26,0 |
14,4 |
0,8 |
2,4 |
0,3 |
3,6 |
0,8 |
6,1 |
0,1 |
0,4 |
0,0 |
11,6 |
8,7 |
2,3 |
0,5 |
74,0 |
100,0 |
2723 |
||
23,4 |
13,2 |
1,0 |
2,3 |
0,5 |
4,3 |
1,1 |
3,5 |
0,1 |
0,3 |
0,0 |
10,2 |
7,7 |
2,1 |
0,4 |
76,6 |
100,0 |
2624 |
||
Ensemble |
23,4 |
14,4 |
0,5 |
1,9 |
0,2 |
3,0 |
0,7 |
7,6 |
0,1 |
0,3 |
0,0 |
8,9 |
6,7 |
1,8 |
0,4 |
76,6 |
100,0 |
9792 |
Source : INS (Rapport final EDS-MICS, 2011).
97
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 18 : Variables utilisées pour la réalisation de l'étude
QUESTIONNAIRE |
BASE POUR L'ETUDE |
||||
N° |
Intitule dans le questionnaire |
Modalités |
Libellé |
Codification |
Modalités |
VARIABLE D'INTERET |
|||||
T2Q81 & T2Q82 |
« Utilisation des méthodes |
Contraception |
1= Aucun 2= Méthode moderne 3= Méthode traditionnelle |
||
CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES |
|||||
T0Q05 |
Quelle est votre date de |
Age |
(En continue) |
||
CAF1 |
1= [15-25[ 2= [25-35[ 3= 35 ans et plus |
||||
CAF2 (quartiles) |
1= [15-24[ 2= [24-27[ 3= [27-32[ 4= 32 ans et plus |
||||
CAF3 |
1= [15-20] 2= ]20-30] 3= plus de 30 ans |
||||
T2Q06 |
Quel est votre niveau d'étude ? |
a= Sans niveau b= Primaire c= Secondaire d= Supérieur |
NIF |
1 = a + b 2 = c 3= d |
1= Sans niveau/Primaire 2= Secondaire 3= Supérieur |
98
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
99
T2Q12 |
Quel est votre statut matrimonial actuel? |
a= Célibataire jamais mariée b= Union libre / Concubinage c= Mariée en polygamie d= Mariée en monogamie e= Divorcée f= Séparée g= Veuve h= Autre |
Statut_Matrimo |
1= a 2= b 3= c 4= d 5= e 6= f 7= g 8= h |
1= Célibataire jamais mariée 2= Union libre 3= Mariée en polygamie 4= Mariée en monogamie 5= Divorcée 6= Séparée 7= Veuve 8= Autre 9= . |
StatMat |
1= a |
1= Célibataire jamais mariée 2= Union libre 3= Mariée 4= Autre |
|||
T2Q13 |
Avec qui vivez-vous? |
a= Partenaire b= Enfants c= Membres de la famille de la femme d= Membres de la belle-famille e= Coépouses f= Autre |
Vi_part |
1= a 2= b + c + d + e + f |
1= Oui 2= Non |
T0Q41 |
Combien d'enfants vivants avez- vous actuellement? |
a= Garçons b= Filles |
Parité1 |
a + b |
1= 0-1 2= 2-4 3= 5 et plus |
Parité 2 |
a + b |
1= 0-2 2= 3-4 3= 5 et plus |
|||
TYPE D'INTERVENTION ET STATUT SEROLOGIQUE |
|||||
T2Q00 |
Groupe d'étude |
a= Conseil classique b= Conseil orienté vers le couple |
Groupe |
1= a |
1= CC 2= COC |
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
100
T2Q00 & T0Q37 |
Groupe et Age gestationnel |
Délai_interv |
1= CC-1er Trim22 2= CC-2e Trim 3= COC-1er Trim 4= COC-2e Trim |
||
T2Q109 |
Quel était votre dernier résultat ? |
a= Positif b= Négatif c= Ne veut pas en parler d= indéterminé |
Stat_Sérologique |
1= a |
1= Positif 2= Négatif 3= Inconnue |
T2Q113 |
Avez-vous informé votre partenaire actuel des résultats de votre test du VIH fait à T0? |
a= Oui b= Non |
Part_res |
1= a |
1= Oui 2= Non |
T2Q136 |
Votre partenaire actuel a-t-il fait le test de VIH depuis la dernière interview ? |
a= Oui b= Non c= NSP |
Depist_part |
1= a |
1= Oui 2= Non / NSP |
VARIABLES D'ORDRE ECONOMIQUE ET CULTUREL |
|||||
T2Q07 |
Avez-vous une activité rémunérée au moment de cette interview ? |
a= Oui b= Non |
Activité |
1= a |
1= Oui 2= Non |
T2Q08 |
Quel type de travailleur êtes- vous dans votre PRINCIPALE activité rémunérée? |
a= Employé du secteur public b= Employé du secteur privé c= Travailleur indépendant d= Saut de la question |
TypTra |
1= a 2= b 3= c 4= d |
1= Employé_Public 2= Employé_Privé 3= Indépendant 4= Sans emploi |
T2Q09 |
Quel est le domaine de votre PRINCIPALE activité rémunérée? |
Dom_activite |
1= Sans emploi 2= Primaire 3= Secondaire 4= Tertiaire |
||
T2Q10 |
Quelle somme d'argent gérez- |
Revenu |
(En continue) |
22 Trimestre
vous-en moyenne par mois? |
Logarithme du |
LnRev |
|||
T0Q12 |
Quelle est votre religion? |
a= Catholicisme b= Christianisme Orthodoxe c= Autres branches du Christianisme d= Islam e= Hindouisme f= Bouddhisme g= Croyances primitives (traditionnelle, animisme) h= Judaïsme i= Aucune j= Autre |
Religion_F Religion_F1 |
1= a 2= b 3= c 4= d 5= e 6= f 7= g 8= h 9= i 10= j 1= a 3= d 4= e + f + g |
1= Catholicisme 2= Christianisme Orthodoxe 3= Autres branches du Christianisme 4= Islam 5= Hindouisme 6= Bouddhisme 7= Croyances primitives (traditionnelle, animisme) 8= Judaïsme 9= Aucune 10= Autre 1= Catholicisme 2= Christianisme 3= Islam 4= Autre |
CARACTERISTIQUES DU PARTENAIRE
T2Q24 |
Quelle est la date de naissance de votre partenaire ? (âge) |
Age_part |
(En continue) |
||
CAH1 |
1= [15-25[ 2= [25-35[ 3= 35 ans et plus |
||||
CAH2 (quartiles) |
1= [15-30[ 2= [30-33[ 3= [33-39[ 4= 39 ans et plus |
||||
CAH3 |
1= [15-30] 2= ]30-45] |
101
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
102
3= plus de 45 ans |
|||||
T2Q25 |
Quel est le niveau scolaire de votre partenaire actuel ? (Préciser la classe / le niveau) |
a= Sans niveau b= Primaire c= Secondaire d= Supérieur |
NIH |
1 = a + b 2 = c 3= d |
1= Sans niveau/Primaire 2= Secondaire 3= Supérieur |
T2Q26 |
Votre partenaire actuel a-t-il une activité rémunérée au moment de cette interview ? |
a= Oui b= Non |
Activité_part |
1= a |
1= Oui 2= Non |
T2Q27 |
Quel type de travailleur votre partenaire actuel est-il dans sa PRINCIPALE activité rémunérée? |
a= Employé du secteur public b= Employé du secteur privé c= Travailleur indépendant d= Saut de la question |
TypTra_part |
1= a 2= b 3= c 4= d |
1= Employé_Public 2= Employé_Privé 3= Indépendant 4= Sans emploi |
T2Q28 |
Dans quel domaine se situe la PRINCIPALE activité rémunérée de votre partenaire? |
Domaine_part |
1= Sans emploi 2= Primaire 3= Secondaire 4= Tertiaire |
||
T2Q30 |
De quelle religion est votre |
a= Catholicisme b= Christianisme Orthodoxe c= Autres branches du Christianisme d= Islam e= Hindouisme f= Bouddhisme g= Croyances primitives (traditionnelle, animisme) h= Judaïsme i= Aucune j= Autre k= Ne Sait Pas |
Religion_P |
1= a 2= b 3= c 4= d 5= e 6= f 7= g 8= h 9= i 10= j 77= k |
1= Catholicisme 2= Christianisme Orthodoxe 3= Autres branches du Christianisme 4= Islam 5= Hindouisme 6= Bouddhisme 7= Croyances primitives (traditionnelle, animisme) 8= Judaïsme 9= Aucune 10= Autre 11= Ne Sait Pas |
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
103
Religion_P1 |
1= a 2= b + c |
1= Catholicisme 2= Christianisme 3= Islam 4= Autre |
|||
CARACTERISTIQUES DU COUPLE |
|||||
T2Q31 |
Depuis combien de temps êtes- vous avec votre partenaire actuel ? (en mois) |
Dur_rel |
1= Moins d'un an 2= 1 à 5 ans 3= Plus de 5 ans |
||
T2Q44 |
Pourriez-vous affirmer que votre partenaire actuel s'est impliqué dans la grossesse à laquelle nous faisons allusion ? |
a= Très impliqué b= Normalement impliqué c= Pas assez impliqué d= Pas du tout impliqué |
Gr_IMP1 |
1= a 2= b 3= c 4= d |
1= Très impliqué 2= Normalement impliqué 3= Pas assez impliqué 4= Pas du tout impliqué |
Gr_IMP2 |
1= a + b 2= c + d |
1= Impliqué 2= Pas / Faiblement impliqué |
|||
T2Q52 |
Depuis l'accouchement/ la fin de la grossesse, avez-vous eu des rapports sexuels? |
a= Oui b= Non |
Rep_RS |
1= a |
1= Oui 2= Non |
T2Q60 |
Après l'accouchement/ la fin de la grossesse combien de temps avez-vous mis avant la reprise des rapports sexuels ? (En jours) |
Del_RS |
1= <= 60 jours 2= ]60-90] 3= ]90-120] 4= > 120 jours |
||
T2Q72 & T2Q74 |
« Souhaitez-vous avoir un autre enfant dans le futur? » |
a= Oui pour les deux conjoints b= Oui pour un conjoint c= Non pour les deux conjoints |
Desir_enfant |
1= a |
1= Les deux 2= Un seul 3= Non |
T2Q73 |
Quand voulez-vous avoir un autre |
a= [1-12 mois] b= ]12-36 mois] c= Après 3 ans d= Non concerné e= NSP |
Période_désir |
1= a 2= b 3= c 66= d 77= e |
1= [1-12 mois] 2= ]12-36 mois] 3= Après 3 ans 66= Non concerné 77= NSP |
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
104
T2Q76 & T2Q78 |
« Participation à une |
a= Oui, en couple b= Oui, seule c= Non |
Cons1 |
1= a 2= b |
1= Oui, en couple 2= Oui, seule 3= Non |
||||
Cons2 |
1= a + b 2= c |
1= Oui 2= Non |
|||||||
T2Q90 |
Depuis la dernière interview, avez-vous parlé de l'utilisation d'une méthode contraceptive avec votre partenaire actuel ? |
a= Oui b=Non |
Disc_MC |
1= a |
1= Oui 2=Non |
||||
T2Q96 |
Quelle a été l'attitude principale de votre partenaire actuel au cours de cette dernière conversation sur l'utilisation d'une méthode contraceptive ? |
a= Intéressé, attentif b= Intéressé, participant au débat c= Passif, pas vraiment intéressé d= Eludant le sujet, l'air agacé e= En colère, violent f= Ne s'en souvient plus g= Autre h= Saut de la question |
Attit_MC1 |
1= a 2= b 3= c 4= d 5= e 6= f 7= g 66= h |
1= Intéressé, attentif 2= Intéressé, participant au débat 3= Passif, pas vraiment intéressé 4= Eludant le sujet, l'air agacé 5= En colère, violent 6= Ne s'en souvient plus 7= Autre 66= Non concerné |
||||
Attit_M |
1= a + b 2= c |
1= Positive 2= Passive 3= Négative 4= Autre 66= Non concerné |
|||||||
Attit_MC3 |
1= a + b |
1= Positive 2= Négative / Passive 3= Autre 66= Non concerné |
|||||||
CONTACT AVEC LES MEDIAS |
|||||||||
T0Q16a |
Utilisation de la télévision au |
Use_TV |
1= Oui 2= Non |
||||||
T0Q16b |
Utilisation de la radio au moins |
Use_radio |
1= Oui 2= Non |
||||||
T0Q16c |
Utilisation de la presse écrite au |
Use_presse |
1= Oui 2= Non |
||||||
T0Q16d |
Utilisation de Internet au moins |
Use_Internet |
1= Oui 2= Non |
Source : Auteur
105
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 19 : Méthodes contraceptives les plus utilisées
Effectif |
Fréquence (%) |
|
Préservatifs |
113 |
38 |
Injectables |
9 |
2,5 |
Pilule |
6 |
1,7 |
Abstinence périodique |
44 |
12,0 |
Retrait |
40 |
11,1 |
Source : Données du CPC
Tableau 20 : Caractéristiques sociodémographiques
Variables |
Effectif |
Fréquence (%) |
|
Age (Moyenne : 27,81 ans ; Ecart-type : 5,57 ans ; Médiane : 27 ans ; IQR : 24-32 ) |
|||
[15 |
- 20] |
33 |
9,1 |
]20 |
- 30] |
223 |
61,8 |
Plus de 30 ans |
105 |
29,1 |
Niveau d'étude
Sans niveau/Primaire |
43 |
11,9 |
Secondaire |
228 |
63,2 |
Supérieur |
90 |
24,9 |
Statut matrimonial |
||
Célibataire jamais mariée |
98 |
27,1 |
Union libre |
111 |
30,7 |
Mariée |
114 |
31,6 |
Autre |
38 |
10,5 |
Vit avec le partenaire
Oui |
260 |
72,0 |
Non |
101 |
28,0 |
Nombre d'enfants vivants |
||
0-1 118 32,7 |
106
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
2-4 |
202 |
56,0 |
5 et plus |
41 |
11,3 |
Source : Données du CPC
Tableau 21 : Type d'intervention et statut sérologique
Variables |
Effectif |
Fréquence (%) |
Groupe d'intervention |
||
Conseil Classique (CC) |
178 |
49,3 |
Conseil Orienté vers le Couple (COC) |
183 |
50,7 |
Délai d'intervention |
78 |
21,6 |
CC-1er Trimestre |
||
CC-2e Trimestre |
100 |
27,7 |
COC-1er Trimestre |
79 |
21,9 |
COC-2e Trimestre |
104 |
28,8 |
Partage du résultat du test(VIH) avec le partenaire |
||
Oui |
349 |
96,7 |
Non |
12 |
3,3 |
Partenaire dépisté
Oui |
92 |
25,5 |
Non/NSP |
269 |
74,5 |
Source : Données du CPC
Tableau 22 : Caractéristiques d'ordre économique et culturel
Variables |
Effectif |
Fréquence (%) |
Activité rémunérée |
||
Oui |
174 |
48,2 |
Non |
187 |
51,8 |
Type de travailleur
Employé_Public |
50 |
13,9 |
Employé_Privé |
46 |
12,7 |
Indépendant |
78 |
21,6 |
Sans emploi |
187 |
51,8 |
107
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Domaine d'activité |
||
Sans emploi |
187 |
51,8 |
Secondaire |
42 |
11,6 |
Tertiaire |
132 |
36,6 |
Revenu mensuel |
||
Moyenne (Ecart-type) |
71 171,75 (45 423) |
|
Médiane (IQR23) |
50 000 (50 000 - 90 000) |
|
Religion |
||
Catholicisme |
229 |
63,4 |
Autres branche du christianisme |
111 |
30,7 |
Islam |
14 |
3,9 |
Autre |
7 |
1,9 |
Source : Données du CPC
Tableau 23 : Caractéristiques du partenaire
Variables |
Effectif |
Fréquence (%) |
Age |
||
[15-30] |
109 |
30,2 |
]30-45] |
226 |
62,6 |
Plus de 45 ans |
26 |
7,2 |
Religion |
||
Catholicisme |
209 |
57,9 |
Autres branches du christianisme |
96 |
26,6 |
Islam |
21 |
5,8 |
Autre |
35 |
9,7 |
Domaine d'activité |
||
Sans emploi |
31 |
8,6 |
Primaire |
12 |
3,3 |
Secondaire |
70 |
19,4 |
23 Intervalle Interquartile
108
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tertiaire 248 68,7 |
||
Activité rémunérée |
||
Oui |
330 |
91,4 |
Non |
31 |
8,6 |
Type de travailleur |
||
Fonctionnaire/Agent de l'Etat |
90 |
24,9 |
Employé_Privé |
92 |
25,5 |
Indépendant |
148 |
41 |
Sans emploi |
31 |
8,6 |
Source : Données du CPC
Tableau 24 : Caractéristiques du couple
Variables |
Effectif |
Fréquence (%) |
Durée de la relation |
||
Moins d'un an |
33 |
9,1 |
1 à 5 ans |
180 |
49,9 |
Plus de 5 ans |
148 |
41 |
Niveau d'implication du partenaire dans la grossesse |
||
Impliqué |
333 |
92,2 |
Pas/Faiblement impliqué |
28 |
7,8 |
Reprise des rapports sexuels |
||
Oui 268 74,2 |
||
Non 93 25,8 |
||
Délai de reprise des rapports sexuels (jours) |
||
<= 60 94 26,0 |
||
]60-90] 77 21,3 |
||
]90-120] 44 12,2 |
||
> 120 146 40,5 |
||
Désir d'avoir d'autres enfants |
||
Les deux |
212 |
58,7 |
Un seul |
92 |
25,5 |
109
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Non 57 15,8 |
||
Réception en consultation |
||
Oui |
51 |
14,1 |
Non |
310 |
85,9 |
Discussion des méthodes contraceptives |
||
Oui |
242 |
67 |
Non |
119 |
33 |
Attitude du partenaire au cours de la conversation |
||
Positive |
227 |
62,9 |
Négative/Passive |
15 |
4,2 |
Non concerné |
119 |
33 |
Source : Données du CPC
Tableau 25 : Contact avec les médias
Variables |
Effectif |
Fréquence (%) |
Utilisation de la télévision |
||
Oui |
337 |
93,4 |
Non |
24 |
6,6 |
Utilisation de la radio |
||
Oui |
166 |
46 |
Non |
195 |
54 |
Utilisation de la presse écrite |
||
Oui |
72 |
19,9 |
Non |
289 |
80,1 |
Utilisation de Internet |
||
Oui |
42 |
11,6 |
Non |
319 |
88,4 |
Source : Données du CPC (Sorties du logiciel SPSS)
110
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 26 : Analyse bidimensionnelle
PRATIQUE CONTRACEPTIVE (%) |
P-valeur du test |
||||
Aucune |
Méthode |
Méthode |
|||
Caractéristiques sociodémographiques |
|||||
0-1 |
21,9 |
19,1 |
11,9 |
||
Parité |
2-4 |
16,3 |
15,0 |
11,1 |
0,367 |
5 et plus |
1,9 |
2,5 |
0,3 |
||
Type d'intervention et statut sérologique |
|||||
Groupe d'étude CC 19,7 |
16,6 |
13,0 0,32 |
|||
COC 20,5 |
19,9 |
10,2 |
|||
Partage du Oui 38,5 résultat du test Non 1,7 |
35,5 1,1 |
22,7 0,753 0,6 |
|||
Partenaire Oui 9,1 dépisté Non 31,0 |
10,8 25,8 |
5,5 0,399 17,7 |
|||
Variables d'ordre économique et culturel |
|||||
Employé_Public |
5,0 |
5,5 |
3,3 |
||
Type de travailleur |
Employé_Privé Indépendant |
6,1 10,0 |
3,3 6,9 |
3,3 4,7 |
0,55 |
Sans emploi |
19,1 |
20,8 |
11,9 |
||
Sans emploi |
19,1 |
20,8 |
11,9 |
||
Domaine d'activité |
Secondaire |
5,8 |
4,7 |
1,1 |
0,074* |
Tertiaire |
15,2 |
11,1 |
10,2 |
||
Caractéristiques du partenaire |
|||||
San niveau/Primaire |
2,8 |
1,9 |
,8 |
||
Niveau d'instruction |
Secondaire |
21,6 |
21,1 |
10,5 |
0,262 |
Supérieur |
15,8 |
13,6 |
11,9 |
||
Possède une Oui 35,7 activité Non 4,4 |
34,3 2,2 |
21,3 0,335 1,9 |
|||
Fonctionnaire/Agent de l'Etat |
8,6 |
10,2 |
6,1 |
||
Type de travailleur |
Employé du secteur privé |
11,1 |
7,8 |
6,6 |
0,466 |
Indépendant |
16,1 |
16,3 |
8,6 |
||
Sans emploi |
4,4 |
2,2 |
1,9 |
||
Domaine Sans emploi 4,4 d'activité Primaire 1,9 |
2,2 0,6 |
1,9 0,06* 0,8 |
111
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Secondaire 9,7 Tertiaire 24,1 |
7,2 26,6 |
2,5 18,0 |
|||
Catholicisme Autres branches du |
22,4 10,0 |
20,8 11,4 |
14,7 5,3 |
||
Religion_P1 |
christianisme |
0,402 |
|||
Islam |
2,5 |
1,9 |
1,4 |
||
Autre |
5,3 |
2,5 |
1,9 |
||
Caractéristiques du couple |
|||||
[1-12 mois] |
5,0 |
2,5 |
1,1 |
||
Période à |
]12-36 mois] |
11,6 |
12,5 |
8,0 |
|
laquelle désire un |
Après 3 ans |
9,1 |
10,8 |
6,9 |
0,26 |
autre enfant |
Non concerné |
9,7 |
8,9 |
5,3 |
|
NSP |
4,7 |
1,9 |
1,9 |
||
Contact avec les médias |
|||||
Utilisation de la Oui 36,8 télévision Non 3,3 |
34,6 1,9 |
21,9 0,585 1,4 |
|||
Utilisation de la Oui 16,9 radio Non 23,3 |
16,9 19,7 |
12,2 0,319 11,1 |
|||
Utilisation de la Oui 8,0 |
6,4 |
5,5 0,519 |
|||
presse Non 32,1 |
30,2 |
17,7 |
|||
Utilisation de Oui 4,7 Internet Non 35,5 |
3,9 32,7 |
3,0 0,856 20,2 |
Source : Données du CPC * Significatif
Tableau 27 : Répartition du nombre d'enfants vivants en fonction de l'âge des femmes
Age |
|||
20 ans et |
30 ans et |
||
moins |
]20 - 30] |
plus |
|
0-1 |
30 |
77 |
11 |
Parité1 2-4 |
3 |
139 |
60 |
5 et plus |
0 |
7 |
34 |
Source : Auteur (Données du CPC)
112
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 28 : Outils d'aide à l'interprétation de l'ACM
113
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
114
Source : Auteur (Données du CPC)
Modalités illustratives
Source : Auteur (Données du CPC)
115
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 32 : Dendrogramme de la classification ascendante hiérarchique : coupures en deux et huit classes.
Source : Auteur (Données du CPC) |
||
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année |
116 |
|
Tableau 29 : Caractéristiques des classes obtenues après la classification
117
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
118
Source : Auteur (Données du CPC)
Figure 33 : Histogramme des indices de niveau
Source : Données du CPC
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
119
Tableau 30 : Résultats du modèle logit multinomial
Méthode moderne
Méthode traditionnelle
Coefficients P-value
Coefficients P-value
Aucune
méthode
(Référence)
Variables
Rep_RS (Ref = Oui) Non -6,374 0,000** |
-4,720 0,000** |
Del_RS (Ref = <=60) ]60 - 90] ]90 - 120] > 120
0,114 0,820
-0,141 0,813
0,286 0,606
-0,223 0,672
-0,303 0,622
-0,991 0,111
Attit_MC3 (Ref = Positive)
Négative/Pas
-0,711 0,449
-1,574 0,139
NC
-0,702 0,117 -1,374 0,005**
Cons2 (Ref = Oui)
-0,035 0,959
Non -1,558 0,013*
Désir_enfant (Ref =
Les deux)
Un seul
-0,251 0,646
-0,895 0,080
0,090 0,898
Non -0,108 0,867
GR_IMP2 (Ref = Impliqué)
0,197 0,823
Pas/Faibl Imp -1,265 0,196
StatMat (Ref = Célibataire) Union libre
1,009 0,136
-0,344 0,631
Mariée
0,729 0,320
Autre
-0,514 0,515
Vi_part (Ref = Oui)
Non 0,766 0,220
Stat_Serologique (Ref = Séropositive)
Séronégative -1,320 0,036*
-0,422 0,577
-2,016 0,022*
0,048 0,941
0,245 0,754
CAF3 (Ref = [15 - 20]) ]20 - 30]
Plus de 30 ans
Parité1 (Ref = 0-1) [2 - 4]
5 et plus
1,494 0,101
0,764 0,459
0,389 0,485
0,396 0,656
-0,256 0,759
0,016 0,987
1,199 0,053
-0,402 0,683
Domaine_part (Ref = Sans emploi)
120
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Primaire |
-1,092 |
0,434 |
-0,083 0,946 |
|
Secondaire |
0,704 |
0,411 |
-0,652 0,472 |
|
Tertiaire |
0,679 |
0,371 |
0,096 0,898 |
|
Domaine_activite (Ref = Sans emploi) |
||||
Secondaire |
-0,815 |
0,209 |
-1,072 0,183 |
|
Tertiaire |
-1,127 |
0,015* |
-0,300 0,532 |
|
Dur_rel (Ref = Moin d'un an) |
||||
1 à 5 ans |
-2,043 |
0,029* |
-0,842 0,400 |
|
Plus de 5 ans |
-1,575 |
0,120 |
-1,224 0,262 |
|
Contact_média (Ref = Oui) |
||||
Non -2,916 |
0,039* |
-3,099 0,036* |
||
Délai_interv (CC 1er Trim) |
||||
CC 2e Trim |
1,266 |
0,036* |
1,966 0,002** |
|
COC 1er Trim |
0,988 |
0,106 |
0,230 0,734 |
|
COC 2e Trim |
-0,113 |
0,829 |
0,290 0,608 |
|
NIF (Ref = Sans niveau/Primaire) |
||||
Secondaire |
-0,452 |
0,528 |
-0,994 0,221 |
|
Supérieur |
-0,013 |
0,988 |
-0,921 0,344 |
|
Religion_f1 (Ref = Catholicisme) |
||||
Christ (Autre) |
-0,574 |
0,177 |
-0,767 0,097 |
|
Islam |
-0,584 |
0,609 |
0,676 0,561 |
|
Autre |
2,664 |
0,327 |
-10,870 0,986 |
|
LnRev |
-0,304 |
0,404 |
0,266 0,513 |
|
Constante |
6,771 |
0,099 |
-0,233 0,960 |
|
N |
361 |
|||
LR chi2(72) |
323,20 |
|||
Prob > chi2 |
0,0000 |
|||
LV |
-225,9395 |
|||
Pseudo R2 |
0,4170 |
|||
Source : Données du CPC |
* Significatif au seuil 5 % |
|||
** Significatif au seuil 1 % |
||||
Ref : Modalité de référence |
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
121
Tableau 31 : Résultats des modèles dichotomiques de base (modèle séquentiel)
Modèle 1
Modèle a
Odds ratio P-value
Odds ratio P-value
Variables
Rep_RS (Ref = Oui) Non 0,003 0,000** |
2,490 0,752 |
Del_RS (Ref = <=60) ]60 - 90] ]90 - 120] > 120
0,933 0,882
0,815 0,706
0,853 0,756
1,155 0,748
1,307 0,639
3,656 0,022*
Attit_MC3 (Ref = Positive)
0,293 0,154
2,734 0,323
Négative/Pas
NC
0,373 0,015* 2,034 0,129
Cons2 (Ref = Oui) Non 0,361 0,083 |
0,163 0,001** |
Un seul
0,525 0,162
Non
0,855 0,796 0,341 0,064
0,537 0,313
GR_IMP2 (Ref = Impliqué) Pas/Faibl Imp 0,565 0,477 |
0,498 0,508 |
StatMat (Ref = Célibataire) Union libre
1,491 0,518
5,869 0,011*
Mariée
1,233 0,753
Autre
0,333 0,128 5,152 0,025*
6,768 0,035*
Vi_part (Ref = Oui) Non 1,558 0,443 Séronégative 0,452 0,171 |
2,525 0,138 0,148 0,009** |
Domaine_part (Ref = Sans emploi)
Domaine_activite (Ref = Sans emploi)
CAF3 (Ref = [15 - 20]) ]20 - 30]
Plus de 30 ans
Parité1 (Ref = 0-1) [2 - 4]
5 et plus
Primaire Secondaire Tertiaire
Secondaire Tertiaire
1,741 0,466
1,267 0,790
2,044 0,158
1,195 0,824
0,697 0,738
1,125 0,879
1,140 0,618
0,460 0,201
0,464 0,068
5,867 0,042*
3,163 0,264
0,386 0,126
2,187 0,430
0,288 0,383
3,864 0,130
1,374 0,673
1,426 0,626
0,343 0,015*
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
122
Dur_rel (Ref = Moin d'un an)
1 à 5 ans |
0,246 0,109 |
0,346 0,174 |
|
Plus de 5 ans |
0,287 0,191 |
0,668 0,627 |
|
Contact_média (Ref = Oui) |
|||
Non 0,045 0,008** |
1,097 0,959 |
||
Délai_interv (CC 1er Trim) |
|||
CC 2e Trim |
4,406 0,007** |
0,553 0,288 |
|
COC 1er Trim |
2,136 0,175 |
1,981 0,296 |
|
COC 2e Trim |
0,967 0,944 |
0,720 0,552 |
|
NIF (Ref = Sans niveau/Primaire) |
|||
Secondaire |
0,504 0,302 |
1,748 0,440 |
|
Supérieur |
0,646 0,592 |
2,478 0,293 |
|
Religion_f1 (Ref = Catholicisme) |
|||
Christ (Autre) |
0,506 0,082 |
0,940 0,833 |
|
Islam |
0,839 0,864 |
0,208 0,128 |
|
Autre |
8,998 0,370 |
1 (empty) |
|
LnRev |
0,961 0,906 |
0,724 0,066 |
|
Constante |
123,270 0,202 |
9825,458 0,040* |
|
Pseudo R2 |
0,5113 |
0,250 |
|
LV |
-118,84305 |
-106,376 |
|
TBC |
86,43 % |
74,88 % |
|
Source : Données du CPC |
* Significatif au seuil 5 % |
||
** Significatif au seuil 1 % |
|||
Ref : Modalité de référence |
Figure 34 : Résidus standardisés de Pearson en fonction des femmes (1er niveau)
Source : Données du CPC |
|
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année |
123 |
Figure 35 : Résidus standardisés de Pearson en fonction des femmes (2e niveau)
Source : Données du CPC
Figure 36 : Détection des points influents par la hat matrix
Source : Données du CPC
Tableau 32 : Résultats des tests de Hosmer-Lemeshow
Modèle 3 |
Modèle c |
||
Chi2(8) |
Prob > chi2 |
Chi2(8) |
Prob > chi2 |
6,33 |
0,6103 |
5,06 |
0,7516 |
Source : Données du CPC
124
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Figure 37 : Courbes ROC (premier niveau de choix)
Source : Données du CPC
Figure 38 : Courbes ROC (Deuxième niveau de choix)
Source : Données du CPC
125
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tableau 33 : Résultats des effets marginaux
Variables |
Modèle 3 |
Modèle c |
||
Effets marginaux P-value |
Effets marginaux |
P-value |
||
Rep_RS (Ref = Oui) |
||||
Non |
-0,768 |
0,000** |
0,148 |
0,864 |
Del_RS (Ref = <=60) |
||||
]60 - 90] |
0,017 |
0,685 |
0,104 |
0,118 |
]90 - 120] |
-0,022 |
0,661 |
0,057 |
0,504 |
> 120 |
0,015 |
0,741 |
0,406 |
0,000** |
Attit_MC3 (Ref = |
||||
Positive) |
||||
Négative/Pas |
-0,195 |
0,06 |
0,378 |
0,095 |
NC |
-,0119 |
0,007** |
0,149 |
0,039* |
Cons2 (Ref = Oui) |
||||
Non |
-0,092 |
0,022* |
-0,433 |
0,000** |
Désir_enfant (Ref = Les deux) |
||||
Un seul |
-0,045 |
0,334 |
-0,327 |
0,001** |
Non |
0,184 |
0,738 |
-0,209 |
0,021* |
GR_IMP2 (Ref = |
||||
Impliqué) |
||||
Pas/Faibl Imp |
-0,177 |
0,066 |
-0,005 |
0,973 |
StatMat (Ref = |
||||
Célibataire) |
||||
Union libre |
0,032 |
0,529 |
0,411 |
0,000** |
Mariée |
-0,009 |
0,876 |
0,422 |
0,000** |
Autre |
-0,207 |
0,005** |
0,455 |
0,001** |
Vi_part (Ref = Oui) |
||||
Non |
0,030 |
0,543 |
0,273 |
0,008** |
Stat_Serologique (Ref = |
||||
Séropositive) |
||||
Séronégative |
-0,108 |
0,002** |
-0,518 |
0,001** |
CAF3 (Ref = [15 - 20]) |
||||
]20 - 30] |
0,131 |
0,121 |
0,374 |
0,004** |
Plus de 30 ans |
0,067 |
0,508 |
0,131 |
0,404 |
Parité1 (Ref = 0-1) |
||||
[2 - 4] |
0,120 |
0,029* |
-0,251 |
0,011* |
5 et plus |
0,100 |
0,220 |
0,008 |
0,955 |
Domaine_part (Ref = |
||||
Sans emploi) |
||||
Primaire |
0,049 |
0,645 |
-0,124 |
0,501 |
Secondaire |
0,003 |
0,966 |
0,459 |
0,000** |
126
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Tertiaire |
0,054 |
0,464 |
0,282 |
0,013* |
Domaine_activite (Ref = |
||||
Sans emploi) |
||||
Secondaire |
-0,083 |
0,197 |
0,004 |
0,964 |
Tertiaire |
-0,092 |
0,020* |
-0,239 |
0,000** |
Dur_rel (Ref = Moin d'un an) |
||||
1 à 5 ans |
-0,123 |
0,004** |
-0,286 |
0,016* |
Plus de 5 ans |
-0,128 |
0,011* |
0,030 |
0,809 |
Contact_média (Ref = |
||||
Oui) |
||||
Non |
0,045 |
0,008** |
0 |
|
Délai_interv (CC 1er |
||||
Trim) |
||||
CC 2e Trim |
0,150 |
0,001** |
-0,162 |
0,060 |
COC 1er Trim |
0,103 |
0,050 |
-0,003 |
0,971 |
COC 2e Trim |
-0,002 |
0,969 |
-0,125 |
0,134 |
NIF (Ref = Sans niveau/Primaire) |
||||
Secondaire |
-0,075 |
0,153 |
0,278 |
0,016* |
Supérieur |
-0,011 |
0,863 |
0,353 |
0,009** |
Religion_f1 (Ref = |
||||
Catholicisme) |
||||
Christ (Autre) |
-0,063 |
0,101 |
-0,042 |
0,490 |
Islam |
-0,023 |
0,811 |
-0,533 |
0,001** |
Autre |
0,127 |
0,227 |
||
LnRev |
-0,026 |
0,405 |
-0,192 |
0,000** |
Source : Données du CPC * Significatif au seuil 5 %
** Significatif au seuil 1 % Ref : Modalité de référence
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
127
DEDICACE .i
REMERCIEMENTS ..ii
SOMMAIRE ..iii
SIGLES, ABBREVIATIONS ET ACRONYMES .v
LISTE DES TABLEAUX vii
LISTE DES FIGURES ..ix
AVANT-PROPOS xii
RESUME .xiii
ABSTRACT xiv
INTRODUCTION GENERALE 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE L'ETUDE
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET GENERALITES 6
1.1. Concepts et définitions 6
1.2. Généralités sur la planification familiale au Cameroun ..8
1.2.1. Politiques de santé de la reproduction/planification familiale au Cameroun ..8
1.2.2. Les défis prioritaires en planification familiale 9
1.2.3. Les objectifs de prévalence contraceptive 11
1.3. Présentation des différentes méthodes contraceptives ..12
128
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
1.3.1. Les méthodes contraceptives modernes 12
1.3.2. Les méthodes contraceptives traditionnelles 14
1.4. Situation actuelle de la contraception au Cameroun .15
1.4.1. Accès et utilisation de la contraception 15
1.4.2. Approvisionnement en méthodes contraceptives ..16
1.5. Pratiques contraceptives et transmission VIH ..17
1.5.1. Approches en défaveur de la contraception hormonale 18
1.5.2. Approches en faveur de la contraception hormonale 19
1.5.3. Position de l'OMS 19
CHAPITRE 2 : SYNTHESE DES TRAVAUX DE LA LITTERATURE ET APPROCHE
METHODOLOGIQUE .21
2.1. Leçons théoriques sur les déterminants du recours à la contraception .21
2.2. Etudes empiriques relatives au recours à la contraception 22
2.3. Méthodologie générale de l'étude .26
2.3.1. Source de données 26
2.3.1.1. Présentation du projet 26
2.3.1.2. Population cible et constitution des programmes .27
2.3.1.3. Schéma de l'étude Prenahtest 28
2.3.1.4. Présentation du questionnaire de l'enquête ...29
2.3.1.5. Imputation des données manquantes .30
2.3.2. Méthodologie d'analyse statistique ..31
129
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
2.3.2.1. Choix des méthodes d'analyse ..31
2.3.2.2. Démarche d'analyse .31
DEUXIEME PARTIE : CADRE PRATIQUE DE L'ETUDE
CHAPITRE 3 : CARACTERISATION DES FEMMES DANS LE POSTPARTUM ET
COMPORTEMENTS RELATIFS A LA CONTRACEPTION 39
3.1. Caractéristiques générales des femmes et comportements contraceptifs .39
3.1.1. Caractéristiques générales de la population d'étude .39
3.1.2. Analyse des associations entre le recours à la contraception et les caractéristiques de la
population .44
3.1.2.1. Recours à la contraception et caractéristiques sociodémographiques des
femmes ..44
3.1.2.2. Recours à la contraception, type d'intervention et statut sérologique 47
3.1.2.3. Recours à la contraception, caractéristiques économiques et culturelles ..48
3.1.2.4. Recours à la contraception, caractéristiques du partenaire et du couple ..49
3.1.2.5. Recours à la contraception et contact avec les médias ..50
3.1.3. Etude des liens entre le recours à la contraception et les caractéristiques de la
population .51
3.2. Typologie des femmes en matière de contraception .52
3.2.1. Profil des femmes selon la pratique contraceptive 52
3.2.1.1. Choix du nombre d'axes factoriels 53
3.2.1.2. Le premier axe factoriel 53
3.2.1.3. Le deuxième axe factoriel 54
3.2.1.4. Le troisième axe factoriel .55
130
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
131
3.2.1.5. Le plan factoriel 1-2 .55
3.2.1.6. L'espace factoriel 1-2-3 56
3.2.2. Typologie du recours à la contraception
..59
CHAPITRE 4 : EXPLICATION DU RECOURS A LA CONTRACEPTION POSTPARTUM.61
4.1. Explication du comportement contraceptif des femmes 61
4.1.1. Position du problème 61
4.1.2. Estimation du modèle logit multinomial 62
4.1.3. Vérification de l'hypothèse IIA 62
4.1.4. Explication de la décision d'utiliser une méthode contraceptive .63
4.1.4.1. Présentation du modèle 63
4.1.4.2. Description du modèle de base 63
4.1.4.3. Diagnostic du modèle initial et sélection du meilleur modèle .64
4.1.4.4. Interprétation des résultats du modèle final (modèle 3) .65
4.1.5. Explication du choix de la méthode contraceptive 70
4.1.5.1. Présentation du modèle 71
4.1.5.2. Description du modèle de base 71
4.1.5.3. Diagnostic du modèle initial et sélection du meilleur modèle .71
4.1.5.4. Interprétation des résultats du modèle final ..72
4.1.6. Synthèses des résultats des deux modèles .78
4.2. Discussion des résultats 79
4.2.1. Des limites de l'étude 79
Rédigé par: MPELI MPELI Ulrich Stéphane, Elève Ingénieur d'Application de la Statistique, 4ème année
132
4.2.2. Des facteurs associés au recours à la contraception
80 |
|
CONCLUSION GENERALE |
81 |
BIBLIOGRAPHIE |
83 |
ANNEXES |
89 |
Annexe A : Présentation de la structure d'accueil |
90 |
Annexe B : De la transmission mère-enfant du sida |
.93 |
Annexe C : Utilisation des méthodes contraceptives au Cameroun |
.95 |
Annexe D : Dictionnaires des variables |
97 |
Annexe E : Compléments de l'analyse unidimensionnelle |
105 |
Annexe F : Compléments de l'analyse bidimensionnelle |
110 |
Annexe G : Compléments de l'analyse multivariée |
112 |
Annexe H : Compléments sur la modélisation |
119 |
TABLE DES MATIERES |
..127 |