d. La para-virtualisation : « hyperviseur de type
1 »
Un hyperviseur de type 1 est comme un noyau système
très léger et optimisé pour gérer les accès
des noyaux de systèmes invités à l'architecture
matérielle sous-jacente. Si les OS invités fonctionnent en ayant
conscience d'être virtualisés et sont optimisés pour ce
fait, on parle alors de para-virtualisation (méthode indispensable sur
Hyper-V de Microsoft et qui augmente les performances sur ESX de VMware par
exemple). Actuellement l'hyperviseur est la méthode de virtualisation
d'infrastructure la plus performante mais elle a pour inconvénient
d'être contraignante et onéreuse, bien que permettant plus de
flexibilité dans le cas de la virtualisation d'un centre de traitement
de données
Migration de serveurs physiques vers une infrastructure
virtuelle
Figure 10 : Para-virtualisation (source: conception
Powerpoint 2010)
Exemples : Citrix Xen Server, VMware
vSphere, Microsoft Hyper-V Server, Parallels Server Bare Metal, KVM, Oracle VM,
et Lime
e. La virtualisation au niveau matériel
Le support de la virtualisation peut être
intégré au processeur ou assisté par celui-ci, le
matériel se chargeant, par exemple, de virtualiser les accès
mémoire ou de protéger le processeur physique des accès de
plus bas niveau. Cela permet de simplifier la virtualisation logicielle et de
réduire la dégradation de performances.
Exemples : Hyperviseur IBM Power & Micro-partitionnement AIX,
Mainframes : VM/CMS, Sun LDOM, Sun E10k/E15k, HP Superdome, AMD-V et Intel.
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