3.7. CONTRAINTES LIEES A LA PLANTATION ET ENTRETIEN
DES
CULTURES
La figure 18 reprend les techniques d'entretien par
localité.
![](Identification-des-facteurs-contraignant-la-production-du-bananier-musa-spp--Walungu50.png)
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Il découle de ce graphique que les techniques
d'entretien les plus couramment utilisées par bon nombre de paysans
(83,33%) sont le sarclage et l'élagage ;
l'oeilletonnage est de plus en plus abandonné, ce n'est qu'une partie de
la population soit 8,33%qui pratique cette technique pourtant
réputée noble pour aboutir à des bons rendements dans la
culture des bananiers.
3.8. AUTRES RESULTATS
Outre les autres résultats repris sur les graphiques,
il y a d'autres qui ont eu un score de100%. Ainsi, il s'agit de : maladies et
ravageurs rencontrées dans le milieu (le banana Buchy top virus, la
fusariose de même que) ; la lutte contre les maladies et ravageurs (tous
nos enquêtés procèdent à l'élimination des
sujets atteints), l'accès au marché (tous enquêtés
ont évoqué la question des taxes multiples dont ils sont victimes
et qui entravent ainsi l'écoulement facile de leur production),
l'obtention d'un crédit de la part de l'Etat (nos enquêtés
ont avoué qu'ils n'ont jamais reçu un quelconque fond pour la
relance de la culture du bananier dans leur milieu). La pratique de la
jachère, à l'issue de nos investigations les résultats
obtenus nous permettent de déduire en affirmant que la totalité
de la population de WALUNGU ne pratique jamais la jachère en culture du
bananier ; sur le 100% des individus enquêtés, tous ont
avoué n'avoir jamais pratiqué la jachère, pourtant les
résultats de recherche certifient que lorsqu'on escompte avoir des
bonnes récoltes, on doit faire une jachère de 2 ans en plantant
les légumineuses comme le Stilosanthes ou le
Salopogonium(CIRAD, 2006).
![](Identification-des-facteurs-contraignant-la-production-du-bananier-musa-spp--Walungu51.png)
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