3.3.4. Type et provenance du matériel de
plantation
Les résultats obtenus à l'issue de notre
étude nous prouvent, à preuve du contraire, que les paysans de
WALUNGU utilisent les rejets comme matériel de plantation lesquels
rejets qui proviennent des voisins ; cette échange
incontrôlée des rejets expliquent même la propagation des
maladies et ravageurs qui sont visibles dans presque toutes les bananeraies de
cette contrée.
3.3.5. Les maladies et les ravageurs
La quasi-totalité des bananeraies visitées
présentaient des symptômes assez visiblement similaires à
partir desquels nous avions fait allusion au banana Buchy top virus et à
la maladie de panama dite fusariose ; cette dissémination s'explique par
le fait que les paysans s'échangent le matériel de plantation
sans tenir compte de l'origine mais regardant seulement la qualité
visée ; les ravageurs les plus importants restent les nématodes
et les charançons qui affectent considérablement le rendement ;
ceci s'expliquerait aussi par l'échange entre paysans des rejets pour la
plantation. Les paysans continuent d'utiliser les méthodes
traditionnelles. Les rejets sont produits par les paysans eux-mêmes, la
technique de culture de tissus est inconnue et la plupart de rejets sont
contaminés (Kufimfut et al., 1998).
3.3.6. Rentabilité des cultivars
La moyenne de récolte pour chaque cultivar est reprise sur
le graphique ci-après :
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27
35
30
25
20
15
10
5
0
Moyenne de RECOLTE (kg)
Figure 12 : les cultures associées avec le
bananier.
Figure 11 : moyenne en kilogramme pour chaque
cultivar.
Sur ce graphique on observe comment la moyenne de
récolte est faible et fluctifie autour de 14,76kgs sauf
pour la variété plantain dont la
moyenne atteint 25kgs ; pourtant la recherche prouve que
certaines variétés peuvent donner des rendements plus
élevés telles que FHIA (110kgs), E4(60
kg),...
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