![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa1.png)
DEDICACES
Je dédie ce modeste mémoire de Bachelier
à: Mon père Mwenze Médard et maman Michou Ma
mère Kajiri Mes soeurs : Louise, Sarah, Vicky, Solange, Belijah &
Olijah Mes frères : Sardou, Gina, Jérémie, Patrick,
Guellord & Benajah A mon grand frère Ilunga Djo et à ma
belle Soeur Kabobo Grace A leurs enfants : Gad & Granel A toute la
famille KASONGO NGOY A tous mes amis : Kabange Omba, Erick Tsongo, Jeannot
Kitenge, Cédric Ntemunyi, Ghislain, Odimba Otcha & Rabbi
Tshimanga Sans oublier mes très chères amis et collèges
à l'ESI : Yannick Kapend, Patrick Kajanu, Luc Kahozi, Trésor
Kayumba, Erick Tshibangu, Pius Kalaba, Reagan Nonda & Intime
Kayomb.
M. Lukombe
II
REMERCIEMENTS
Notre profonde gratitude et nos plus grands remerciements vont en
priorité à Dieu Tout Puissant qui sans son aide, ce travail
n'aurait jamais abouti.
Nous tenons à remercier en tout premier lieu Pr. Blaise
FYAMA Directeur de ce travail de nous avoir accordé son temps
malgré ses multiples préoccupations et de nous avoir aidés
par ses idées et ses conseils durant toutes les étapes de ce
travail.
Nous exprimons notre gratitude à tous les enseignants de
l'école supérieure des ingénieurs industriels et plus
particulièrement ceux du département de génie
électrique qui nous ont aidés par leurs explications durant le
premier cycle de notre formation.
La Société Nationale d'Electricité (SNEL)
qui nous a permis d'effectuer des mesures des charges aux disjoncteurs DGBT du
poste CRAA II et de la cabine CRAA III de distribution n'est pas
oubliée. Nous la remercions.
III
TABLE DES MATIERES
DEDICACES I
REMERCIEMENTS II
TABLE DES MATIERES III
TABLE DES FIGURES VI
TABLE DES TABLEAUX VII
LISTE DES SYMBOLES VIII
LISTE DES ACRONYMES X
INTRODUCTION GENERALE - 1 -
Chapitre 1 : GENERALITES SUR LA DISTRIBUTION DE L'ENERGIE
ELECTRIQUE
1.1. Introduction - 3 -
1.2. Importance de l'énergie électrique - 3 -
1.3. Gestion de l'énergie électrique - 4 -
1.4. Production de l'énergie électrique - 4 -
1.5. Réseaux électriques - 5 -
1.5.1. Définition - 5 -
1.5.2. Classification - 5 -
1.6. Notion sur les installations électriques - 10 -
1.6.1. Définition - 10 -
1.6.2. Canalisations électriques - 10 -
1.7. Détermination de la section des conducteurs en BT
et choix des dispositifs de
protection - 14 -
1.7.1. Calcul du courant d'emploi - 15 -
1° En courant continu : - 15 -
2° En courant alternatif : - 15 -
1.7.2. Détermination de la section minimale - 17 -
1.7.3. Choix des dispositifs de protection - 18 -
1.8. Estimation de la chute de tension - 21 -
IV
1.8.1. Chute de tension dans une canalisation - 21 -
1.8.2. Chute de tension relative - 22 -
1.9. Conclusion - 23 -
Chapitre 2 : ANALYSE DU MILIEU D'ETUDE
2.1. Introduction - 24 -
2.2. Présentation du site - 24 -
2.2.1. Brève historique - 24 -
2.2.2. Division - 25 -
2.2.3. Situation géographique - 25 -
2.3. Postes de livraison - 26 -
2.3.1. Description du poste CRAA II et de la cabine CRAA III - 28
-
2.3.2. Calcul des taux de charge - 31 -
2.3.3. Vérification de la chute de tension - 38 -
2.4. Procédures d'exploitation [15] - 42 -
2.4.1. Coupure en cas de défaut - 42 -
2.4.2. Coupure volontaire - 43 -
2.5. Observations sur ces réseaux - 43 -
2.6. Conclusion - 44 -
Chapitre 3 : REAMENAGEMENT DE L'INSTALLATION ELECTRIQUE
3.1. Introduction - 45 -
3.2. Nombres des ménages - 45 -
3.3. Calcul de la puissance d'utilisation globale - 46 -
3.3.1. Bilan de puissance de la consommation - 47 -
3.3.2. Choix de la puissance de la source d'alimentation normale
- 53 -
3.4. Dimensionnement des matériels du nouveau
réseau - 54 -
3.4.1. Détermination de la section du câble
principal - 54 -
3.4.2. Dimensionnement du jeu de barre - 56 -
3.4.3. Dimensionnement des départs - 57 -
V
- - - - -
- - - -
3.5. Dimensionnement du conducteur PE
|
- 61
|
3.6. Réaménagement proprement dit de l'installation
|
- 62
|
3.6.1. Assainissement du feeder Monastère (en amont)
|
- 63
|
3.6.2. En aval (coté basse tension)
|
- 63
|
3.7. Conclusion
|
- 65
|
CONCLUSION GENERALE
|
- 66 -
|
SUGGESTIONS
|
- 68 -
|
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
|
- 69 -
|
ANNEXES
|
- 71 -
|
ANNEXES A. : FACTEURS QUI INFLUENCENT LE CHOIX DE LA SECTION
|
|
MINIMALE
|
- 71
|
A.1. Lettres de sélection en fonction du mode de pose et
du type de câble
|
- 71
|
A.2 Facteur de correction lié aux principaux modes de pose
|
- 72
|
A.3 Facteur de correction pour groupement de plusieurs circuits
en une couche
|
- 73
|
A.5 Détermination de la section minimale S en fonction
de la lettre de sélection, du type
de conducteur et de l'intensité fictive IZ'
|
- 75 -
|
ANNEXE B : FACTEURS DE SIMULTANEITE Ks
|
- 76 -
|
B.1 Facteurs de simultanéité pour les armoires de
distribution
|
- 76 -
|
B.2 Facteurs de simultanéité pour immeuble
d'habitation
|
- 76 -
|
ANNEXE C : TABLE POUR TRANSFORMATEURS - 77 -
ANNEXE D : COEFFICIENT K POUR DIFFERENTS CONDUCTEURS - 78 -
VI
TABLE DES FIGURES
Figure 1.1- Schéma général
de production, transport et distribution de l'energie electrique . -8-
Figure 1.2- Mode de pose en caniveaux
|
- 12 -
|
Figure 1.3- Mode pose en galeries
|
- 12 -
|
Figure 1.4- Canalisation aérienne THT
à support métallique
|
- 14 -
|
Figure 1.5 - Le logigramme de la
détermination de la section d'une canalisation
|
-21 -
|
Figure 2.1 - Vue aérien de la cellule
CRAA
|
- 26 -
|
Figure 2.2 - Poste CRAA II
|
- 27 -
|
Figure 2.7- Cabine CRAA III
|
- 28 -
|
Figure 2.4- schéma unifilaire du poste
CRAA II
|
- 34 -
|
Figure 2.5- schéma unifilaire de la
cabine CRAA III
|
- 34 -
|
Figure 2.6-Schéma électrique CRAA
II
|
- 39 -
|
Figure 2.7 - Schéma électrique
CRAA III
|
- 39 -
|
VII
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1.1- Le niveau de tension selon la
CEI - 6 -
Tableau 1.2- Facteur d'utilisation Ku
- 16 -
Tableau 1.3 - Facteur de
simultanéité Ks - 17 -
Tableau 1.4- Valeurs de la chute de tension
maximales admises - 21 -
Tableau 1.5- Formule de la chute de tension
dans une canalisation - 21 -
Tableau 2.1 - Les charges des
différents départs (CRAA II) - 35 -
Tableau 2.2 - Les charges des
différents départs (CRAA III) - 36 -
Tableau 2.3 - Données du réseau
BT (CRAA II) - 40 -
Tableau 2.4 - données du réseau
BT (CRAA III) - 40 -
Tableau 2.5 -Calcul des chutes de tension en
certains points du réseau BT (CRAA II) - 41 -
Tableau 2.6 -Calcul des chutes de tension en
certains points du réseau BT (CRAA III) - 42 -
Tableau 3.1 - Bilan de puissance des
récepteurs - 48 -
Tableau 3.2 - Détermination de la
puissance max d'un ménage - 49 -
Tableau 3.3 - Détermination de la
puissance max d'une église - 50 -
Tableau 3.4 - Détermination de la
puissance max de l'atelier - 51 -
Tableau 3.5 - Température maximale des
conducteurs - 58 -
Tableau 3.6- Section minimale du conducteur
PE - 62 -
Tableau A.1- Lettres de sélection - 71
-
Tableau A.2 - Facteur de correction K1 - 72
-
Tableau A.3 - Facteur de correction pour
groupement de plusieurs circuits - 73 -
Tableau A.4 - Facteur de correction K3 pour
les températures ambiantes différentes - 74 -
Tableau A.5 - Détermination de la
section S des conducteurs de la canalisation - 75 -
Tableau B.1 - Ks pour
armoire de distribution - 76 -
Tableau B.2 - Ks pour
immeuble d'habitation - 76 -
Tableau C.1 - Table pour transformateurs - 77
-
Tableau D.1- Valeur de K pour les conducteurs
actifs et de protection - 78 -
VIII
LISTE DES SYMBOLES
Courant d'emploi théorique Courant d'emploi réel
Courant admissible
Courant admissible corrigé
Courant de court-circuit crête
Courant nominal absorbé Nombre moyen de ménages
Nombre des parcelles Nombre total de ménages Puissance
foisonnée
Puissance maximale des récepteurs
Puissance totale de l'atelier
Puissance totale des complexes hospitaliers
Puissance totale demandée Puissance totale des
églises
Puissance totale éclairage public
Puissance totale des ménages
Puissance maximale totale des récepteurs Puissance de la
source d'alimentation Résistance linéique
Surface d'une parcelle
Section minimale du jeu des barres Superficie de la cellule
CRAA
IX
X Réactance linéique o
DU Chute de tension B Couleur Bleue J
Couleur Jaune
R Couleur Rouge
U La tension de service Ke Facteur de
réserve Ks Facteur simultanéité Ku Facteur
d'utilisation
K1 Facteur tenant compte de l'influence du mode de pose
K2 Facteur tenant compte de l'influence mutuelle des circuits
placés côte à côte
K3 Facteur tenant compte de l'influence de la température
selon la nature de l'isolant
Icc Courant de court-circuit du transformateur
S Puissance apparente
k Coefficient d'asymétrie
lx Le lux (unité de l'éclairement)
t Temps de coupure du disjoncteur
X
LISTE DES ACRONYMES
BTA La Basse Tension, 1ère
catégorie
BTB La Basse Tension, 2ème
catégorie
CEI La Commission Electrotechnique
Internationale
CRAA Le Centre de Recherche
Agro-Alimentaire
DGBT Le Disjoncteur General Basse Tension
EDL L'Espace De Livraison
HTA La Haute Tension, 1ère
catégorie
HTB La Haute Tension, 2ème
catégorie
KWh Le Kilowatt Heure
MT La moyenne Tension
NF La Norme Française
NR Le Nombre des Récepteurs
PR La Puissance des Récepteurs
TBT La Très Basse Tension
TGBT Le Tableau General Basse Tension
W Le Watt
m Le mètre
Dep Départ
h Heure
kV Le kilovolt
kVA Le kilovolt Ampère
kmLe kilomètre
- 1 -
INTRODUCTION GENERALE
L'énergie électrique est un facteur primordial
du développement. Les pays en développement ont encore à
ce jour un déficit en taux d'électrification ou en desserte en
énergie électrique. En plus, les réseaux
électriques existants connaissent de nombreuses perturbations, dues
notamment aux chutes de tension dans des canalisations des abonnés et
aux problèmes de la sous production de l'électricité.
L'intérêt porté à ce sujet
d'étude de l'amélioration de la desserte en énergie
électrique basse tension d'une cellule communale par
réaménagement de l'installation existante : cas de la cellule
CRAA, est beaucoup plus basé sur l'innovation d'évaluer les
causes et proposer les pistes de solutions aux problèmes. Etant
donné que la science évolue avec des remises en question, nous
sommes appelés de partir des imperfections des autres, leurs
hypothèses, leurs théories, leurs affirmations afin de mettre en
exergue notre apport.
Vu que dans notre pays, la RDC, le domaine d'alimentation en
énergie électrique connaît beaucoup des difficultés
entre autre : les coupures intempestives du courant chez les abonnés,
les déclanchements des appareils de protection dû à
l'accroissement de la charge, le délestage, etc. Quand bien même
l'énergie électrique s'avère indispensable pour la survie
de notre société moderne, ce travail devra servir à la
Société Nationale d'Electricité (SNEL) à pouvoir
assurer l'alimentation de la cellule CRAA de manière permanente.
Notre problématique se résume ainsi aux
questions suivantes :
Quels sont les rayons d'action que doivent avoir les postes
CRAA I et CRAA II, et quelles dimensions optimales des sections des conducteurs
et des appareils de protection faudra-t-il choisir pour les différents
départs ? Afin de satisfaire à la préoccupation de la
population face à la chute de tension excessive, quel est la puissance
totale dont la cellule CRAA à besoin ?
Notre méthodologie d'approche, ayant comme objectif la
réponse à la dite problématique, a consisté dans un
premier lieu à la compréhension des besoins de ce contré
à travers l'analyse des propos recueillis des abonnés les plus
mal desservis du réseau et des mesures effectuées aux DGBT et aux
différents départs. Dans un deuxième lieu, nous avons
- 2 -
procédés à la déduction des
solutions décrivant toutes les étapes de mise en place du
réseau de distribution de la cellule CRAA.
Vu la complexité de ce sujet et compte tenu du temps
qui est impartie, il nous sera difficile de faire une étude en
considérant tous les aspects du réseau en général.
C'est ainsi que dans nos recherches, ce travail se basera sur
l'évaluation d'un bilan de puissance de l'énergie
électrique consommée et aussi sur la prévision de
consommation d'énergie, le dimensionnement des appareils de protection,
de la section de câbles électriques, du nombre des transformateurs
électriques à utiliser dans ce contré.
Outre l'introduction et la conclusion, le plan d'analyse de ce
travail s'articule en trois chapitres.
Le premier chapitre rappelle quelques notions de base
élémentaires et importantes à la compréhension de
la distribution de l'énergie électrique et des notions des
installations électriques.
Les recherches que nous avons menées sur les
installations électriques existantes de la cellule CRAA, ont permis
d'obtenir, par des mesures des charges, des données fiables pouvant nous
amener à des critiques sur le dimensionnement de ce réseau. Le
deuxième chapitre est donc consacré, dans sa deuxième
partie, aux analyses de ces mesures.
Le troisième chapitre ressort, à partir de ces
résultats, des propositions concrètes pour le meilleur
dimensionnement du réseau de distribution basse tension de cette cellule
qui pourront satisfaire à la demande de la population de ce coin de la
ville.
- 3 -
Chapitre 1 : GENERALITES SUR LA DISTRIBUTION DE
L'ENERGIE
ELECTRIQUE
1.1. Introduction
Dans le présent chapitre, nous allons rappeler les
notions de base indispensables à la distribution de l'énergie
électrique à fréquence industrielle, en mettant un accent
particulier sur la détermination de la section des conducteurs et de la
chute de tension en basse tension dans les lignes.
1.2. Importance de l'énergie
électrique
L'électricité est au coeur de notre vie
quotidienne, à la maison et au travail; elle est indispensable à
la prospérité de notre pays. Maintenant, et dans les
années à venir, les consommateurs, les responsables des
politiques, les investisseurs, de même que les visionnaires et les
bâtisseurs, prennent les décisions qui détermineront
l'avenir de l'infrastructure d'électricité pour les prochaines
générations.
En effet disposer de l'énergie électrique est
irréfutablement un facteur de progrès, dès que l'on
dispose cette énergie en plus grande quantité, ça nous
offre plusieurs opportunités qui contribuent au développement
d'un pays. Il y a ainsi une relation positive entre la disponibilité
d'énergie, et le développement. En plus l'accroissement de la
consommation d'énergie électrique des pays en
développement ne doit être non seulement un objectif légal,
mais un impératif car un pays qui consomme plus d'énergie
électrique il se développe plus.
Les formes intermédiaires d'énergie qu'on peut
utiliser pour transporter une énergie contenue dans les sources primaire
d'énergie sont appelées vecteurs d'énergie. Parmi ces
formes d'énergie, on peut principalement citer l'énergie
électrique.
Nous avons remarqué que cette dernière est
facilement transportable par rapport aux autres vecteurs d'énergie car
le transport de l'énergie électrique s'effectue avec moins de
pertes, d'accidents et des risques. Notre monde contemporain est très
dépendant de l'électricité. Pour s'en convaincre, il faut
essayer d'imaginer ce que serait une journée sans lumière
électrique, sans ascenseur, sans usine, sans chambre froide, sans train
électrique pour les pays développés, sans air
conditionné dans les pays chauds, etc.
Ainsi, avoir une bonne source d'électricité est
un souci de première importance pour tous les gouvernements du monde
.D'où à partir des ressources primaires ou naturelles
d'énergie, nous devons produire l'énergie électrique,
cette énergie électrique peut être
- 4 -
transportée, répartie, distribuée et
consommée par des abonnés qui peuvent être soit industriels
ou domestiques.
1.3. Gestion de l'énergie électrique
Au commencement de l'utilisation de
l'électricité, on s'est surtout préoccupé de
consommer de l'énergie mais a l'heure actuelle, l'énergie
électrique est un bien de consommation indispensable pour toute les
activités humaines. Cette énergie qui est une forme noble et
propre, coûte cher, il faut donc en faire le meilleur usage possible au
moindre coût. Ainsi gérer l'énergie électrique,
c'est agir pour l'économiser et l'utiliser au mieux tout en gardant
l'efficacité et le confort de l'installation, pour bien gérer
l'énergie électrique, l'abonné doit :
> Souscrire une puissance nécessaire et suffisante ;
> Adapter sa consommation en fonction des périodes
tarifaires car l'énergie électrique ne se stocke pas.
Les centrales électriques ou usine
génératrice de l'énergie électrique sont, pour des
raisons techniques et économiques, rarement placées juste
à côté des appareils utilisant l'énergie qu'elles
produisent. Elles sont souvent aménager près de source
d'énergie primaire ou naturelle qui est éloigné de centre
de consommation. Pour que l'énergie produite soit utilisée par
les consommateurs un transfert d'énergie s'impose c'est à dire du
lieu de production au lieu de consommation, d'où on a affaire à
un réseau électrique.
1.4. Production de l'énergie
électrique
L'énergie électrique est une énergie
secondaire qui est produite à partir d'énergies primaires
contenues dans :
> L'uranium (énergie de fission exploitée dans
les centrales nucléaires) ;
> L'eau (énergie potentielle dans les barrages
hydroélectriques) ;
> Le charbon et le pétrole (énergie de
combustion) ;
> Le vent (énergie cinétique de l'air
transformée par les éoliennes) ;
> le soleil (rayonnement solaire transformé par les
cellules photovoltaïques ou par des
centrales à miroirs réflecteurs).
- 5 -
Dans presque tous les cas, l'énergie primaire est
transformée, dans des centrales, en énergie mécanique
à l'aide de turbines.
Les turbines sont directement couplées à des
alternateurs qui produisent l'énergie électrique sous forme de
tensions triphasées de fréquence et d'amplitude constante. [1]
1.5. Réseaux électriques
Les centres de grandes consommations d'énergie
électrique sont les villes et les régions très
industrialisées qui sont pour des raisons techniques et
économiques, le plus souvent éloignées des groupes
générateurs (centrales électriques) de l'énergie
électrique.
Pour réaliser la liaison entre les centres de
consommation et les groupes générateurs, il faut donc construire
un ensemble des lignes de transmission d'énergie. Cet ensemble constitue
le réseau de transport.
Les tronçons de ligne sont raccordés entre eux
dans des installations appelées postes de transformation ou cabines de
transformation. Ces postes comprennent des transformateurs, des appareils de
commande et de coupure, les appareils de mesure et de comptage, de
réglage, de protection et divers autres appareils auxiliaires
nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble.
1.5.1. Définition
Le réseau électrique est un ensemble des lignes
assurant la liaison électrique entre les centrales qui produisent
l'énergie électrique et les compteurs des abonnés qui
utilisent et consomment cette énergie.
Le cycle de vie d'un réseau électrique comporte
en effet quatre phases qui sont entre autre : la conception et
réalisation, fonctionnement et exploitation, maintenance, et
évolution. [2]
1.5.2. Classification
Les réseaux électriques se classifient
d'après :
? Les tensions qu'ils utilisent ;
? La fonction pour laquelle ils sont construits ;
- 6 -
> Leurs modes de raccordement ;
> La nature du courant qu'ils utilisent ; > La nature de
canalisation.
1.5.2.1. D'après les tensions utilisées
[3]
Selon la valeur de la tension (valeur efficace dans le cas du
courant alternatif), les réseaux électriques (conformément
à la CEI) sont classés comme montré dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 1.1- Le niveau de tension selon la
CEI
|
Courant alternatif (C.A)
|
Courant continu (C.C)
|
Très Basse Tension (T.B.T)
|
U = 50 V
|
U = 120 V
|
Basse Tension
|
B.T.A
|
50 V < U= 500 V
|
120 V < U= 750 V
|
B.T.B
|
500 V < U= 1000 V
|
750 V < U= 1500 V
|
Haute Tension
|
H.T.A
|
1000 V <U= 50.000 V
|
1500 V <U= 75.000 V
|
H.T.B
|
U > 50.000 V
|
U > 75.000 V
|
1.5.2.2. D'après les fonctions ou rôles
joués
Selon cette classification, nous distinguons : 1°
Réseaux d'utilisation
Ils alimentent les appareils domestiques et industriels
utilisant la BT. Le courant est livré aux particuliers soit par des
lignes aériennes, soit par des câbles souterrains à 4 fils
dont 1 neutre. Une dérivation à 2 fils, l'un branché sur
une des trois phases et l'autre sur le fil neutre alimente les petites
installations monophasées. Pour une installation triphasée avec
lampes et moteurs, le branchement comporte 4 fils.
- 7 -
2° Réseaux de distribution
Fournissent aux réseaux d'utilisation la puissance dont
ils ont besoin. Ils utilisent la tension MT ou HTA.
Notons ici que certains consommateurs importants (tels que :
la scierie, industries, usines, sociétés, hôpitaux, etc.)
reçoivent du secteur, l'énergie sous la MT, la distribution est
alors privée. Des tels abonnés achètent en gros
l'énergie et bénéficient une réduction du prix de
kWh et un règlement d'emploi très libéral. Pour les
abonnés ordinaires, des cabines ou postes de transformations MT/BT sont
repartis dans les localités et quartiers ; alors que les gros clients
sont reliés avec le secteur par une cabine de transformation
privée.
En somme, les réseaux MT et BT alimentent directement les
usagers. 3° Réseaux de répartition
Ils fournissent la puissance aux réseaux de
distribution et utilisent la HTB. Les distances n'excédent
généralement pas 150 km. Ce sont des réseaux
régionaux.
4° Réseaux de transport
Alimentent les réseaux de repartions et utilisent HTB.
Les distances mis en jeu sont très importantes, ce qui permet à
ces types de réseaux d'assurer l'alimentation de l'ensemble du
territoire (pays). Ce sont donc des réseaux nationaux assurant les
échanges d'énergie entre régions (provinces) et
éventuellement entre pays (réseaux internationaux).
5° Réseaux d'interconnexion
Ils assurent la liaison entre les réseaux de transport et
utilisent la même tension que
ceux-ci.
La figure ci-dessous schématise l'ensemble des stades
de transformation qui subit l'énergie électrique
transportée depuis la production jusqu'à l'utilisation. [4]
Ils permettent d'alimenter à partir d'un poste, plusieurs
postes de transformation
groupés de sorte que la ligne qui les alimente forme une
boucle, les branchements
- 8 -
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa2.png)
Figure 1.1- Schéma général de
production, transport et distribution de l'energie electrique
1.5.2.3. Selon le mode de raccordement
Dans cette classification, nous distinguons :
1° Réseaux radiaux, en antenne ou en
étoile
Ce sont des réseaux arborescents qui alimentent
à partir d'une cabine de transformation, plusieurs postes des
transformations ou plusieurs abonnés par des feeders (ou lignes) sans
jamais retrouver des points communs. Cependant, un défaut sur une
artère ou feeder met hors service les abonnés qu'il desserre
jusqu'à la réparation de ce défaut.
C'est le principal inconvénient de ce système.
Ces types de réseaux sont utilisés pour
l'électrification en milieu rural pour l'alimentation de la
clientèle, disposée et où la consommation est en
générale faible.
2° Réseaux bouclés
- 9 -
d'immeubles étant en antenne. Le feeder d'alimentation
des postes part du poste principal et y revient après avoir pris des
coupures en différents points de consommation.
Grace aux sectionneurs, ce système permet en cas de
défaut d'un tronçon quelconque, d'isoler la cabine
concernée et continuer à alimenter les cabines et tronçons
restants. La boucle n'a pas de discontinuité de sorte que les postes
débitent en parallèle. Cependant l'existence de plusieurs sources
en parallèle augmente la sécurité de l'alimentation, mais
le coût du réseau très élevé et le
contrôle et la protection deviennent complexes.
3° Réseaux maillés
Ce sont des réseaux où tous les feeders sont
bouclés et réunis en divers points formant ainsi l'aspect d'un
filet, le branchement d'immeubles étant radial. De plus, le nombre de
sources débitant en parallèle peut atteindre plusieurs centaines,
ce qui augmente la sécurité d'exploitation.
Ce système s'emploi dans un réseau BT où
les mailles correspondent fréquemment à la configuration
géométrique (plan cadastral) des rues dans des zones urbaines.
Cette forme de réseau, réduit sensiblement les
chutes de tension et nécessite que tous les feeders soient capable de
supporter des surcharges permanentes, mais il rend parfois plus difficile le
dépistage d'un défaut ou le réglage des dispositifs de
protection, c'est le principale inconvénient du maillage.
Des sectionneurs peuvent être prévus en
différents points pour ouvrir certaines mailles soit en permanence soit
en cas de défaut afin d'effectuer les réparations
nécessaires sans interrompre des abonnés.
1.5.2.4. D'après la nature du courant
utilisé
Nous en distinguons deux dans cette catégorie :
1° Réseau à courant continu
Il a été le premier système
utilisé pour l'alimentation des abonnés, car la première
génératrice industrielle fut la dynamo de Gramme, mais
pratiquement abandonnée à l'heure actuelle.
- 10 -
Depuis quelque temps, on utilise parfois ce réseau pour le
transport d'énergie à THT courant continu et sur des longues
distances ; c'est le cas de la ligne Inga-Shaba.
2° Réseau à courant
alternatif
Le courant alternatif monophasé semble être le
système le plus simple car il ne nécessite que deux conducteurs
mais le courant alternatif triphasé est en réalité le plus
économique.
1.5.2.5. Selon la nature de la canalisation
Concernant cette classification, les réseaux sont
groupés en deux, que nous assaillons de détailler dans la section
suivante. Nous retenons donc :
? Les réseaux souterrains ; ? Les réseaux
aériens.
1.6. Notion sur les installations électriques
1.6.1. Définition
Une installation ou un équipement électrique est
constitué par un ensemble de circuit de toutes tensions et natures de
courant et par un ensemble de matériels électriques
associés en vue de l'utilisation de l'énergie
électrique.
1.6.2. Canalisations électriques
Une canalisation électrique est un moyen qui permet de
canaliser l'énergie électrique afin de faciliter son transport
d'un point à un autre à travers des conducteurs ou des
câbles. [5]
La distribution de l'énergie électrique
nécessite des canalisations électriques de plus importantes qui
doivent prendre toute sorte de chemin, à l'intérieur des locaux,
en aérien ou en souterrain parfois même immergés.
Une canalisation électrique est constituée de trois
éléments qui sont :
? Des conducteurs ou câbles qui assurent la transmission
de l'énergie électrique ;
- 11 -
? Des conduits, moulures, goulottes, caniveaux qui assurent la
continuité de la protection mécanique ;
? De mode de fixation ou de pose qui prennent en compte le
montage de la canalisation sur les parois, dans les parois, dans le sol, dans
l'eau ou en l'air.
Parmi les sortes de canalisations électriques, il a
été retenu que les principales qui sont les plus couramment
utilisées :
? Les canalisations enterrées ou souterraines ;
? Les canalisations aériennes ;
? Les canalisations préfabriquées.
1.6.2.1. Les canalisations enterrées [6]
Lorsque le passage de canalisations aériennes
présente des inconvénients
(agglomération, aéroport, montagne,
environnement), on utilise des poses enterrées ou des canalisations
souterraines.
Le câble est armé (armure avec feuillards acier
par exemple) et les raccordements se font dans des boîtes
(repérées vers le sol) avec des serre-câbles et manchons
soudés.
La profondeur de pose se fait de 0,6 à 0,7
mètres en BT ; de 0,8 mètres en HT et de 1,20 mètres en
agglomération.
Nous retenons pour cela quatre modes de pose qui sont :
1° Pose en tranchées
Pour le passage sous les trottoirs et le bas-côté
des routes. Les câbles sont dans le sable (ou terre fine) et dans le
grillage sur lequel les briques sont posées pour une protection
complémentaire, éventuellement.
2° Pose en caniveaux et sous fourreaux
Les caniveaux sont généralement posés dans
le sol et sont utilisés dans les usines comme illustré par la
figure ci-dessous. Le câble ne possède pas de feuillards de
protection.
- 12 -
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa3.png)
Figure 1.2 - Mode de pose en
caniveaux
3° Pose en galeries
Les câbles sont posés sur des tablettes en
béton armé ou fixés par des colliers comme illustré
sur la figure ci-dessous. Ce mode est utilisé pour des départs de
centrale, de sous-stations (nombre élevé de câbles).
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa4.png)
Tablettes supportant les câbles
Caniveau pour écoulement des
eaux Figure 1.3- Mode pose en galeries
4° Pose sur chemins de câbles
Les câbles sont posés à l'intérieur du
profilé. Ce mode a pour utilisation dans l'industrie et le tertiaire et
possède deux types de chemin de câble ou tablette, « de
type
cablofil » et « en tôles perforées
». Les figures ci-dessous montrent les deux types de chemin de
câble.
métallique.
- 13 -
1.6.2.2. Les canalisations aériennes
Les canalisations aériennes sont beaucoup plus
économiques que les canalisations souterraines. Elles souvent
utilisées pour la distribution d'énergie en HT et en BT à
des distances importantes ainsi que pour l'éclairage public, dans les
exploitations rurales et même urbaines, dans les avenues, quartiers de
moyenne importance.
Elles sont constituées par :
> Des conducteurs (en cuivre ou en aluminium)
qui sont nus ou munis d'un revêtement résistant aux
intempéries. Ils ont une résistance mécanique
élevée ;
> Des isolateurs servant à amarrer les
conducteurs et à les isoler du support. Ils sont fabriqués
porcelaine pour les HTA et HTB et en verre pour les BTA et BTB ;
> Différents supports : qui peuvent
en bois pour une hauteur maximale de 12 m au-dessus du sol et
de portée de 50 m maximum, en béton armé
ou encore métallique. Ces derniers sont des
pylônes rigides ou articulés ayant une hauteur allant
jusqu'à 100 m et de portée 800 m et plus.
L'ensemble de la tête du support des ferrures ou bras et
des isolateurs constituent un armement, on en distingue sept
qui sont plus couramment rencontrés :
> L'armement en quinconce ;
> L'armement en triangle ;
> L'armement en drapeau ;
> L'armement en double drapeau ;
> L'armement du type canadien ;
> L'armement en nappe ;
> L'armement en nappe voûte.
L'image ci-dessous montre la présentation de la
canalisation aérienne à support
- 14 -
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa5.png)
Figure 1.4- Canalisation aérienne TNT à
support métallique
1.6.2.3. Les canalisations
préfabriquées
Pour des déplacements d'appareils électriques
dans des ateliers par exemple, on utilise des canalisations
préfabriquées.
Ils sont constitués par des équipements suivants
:
> Des barres conductrices : la jonction avec des prises se
fait par emboîtement.
> Des isolateurs : ils isolent les barres.
> Un châssis qui, à l'aide d'accessoires, fixe
les barres et les isolateurs.
> Une enveloppe métallique protégeant les
conducteurs.
> Des accessoires de raccordement.
1.7. Détermination de la section des conducteurs
en BT et choix des dispositifs de
protection
Les installations électriques basse tension (B.T.) sont
soumises à un ensemble de textes qui peuvent être classés
en 3 catégories :
> Les textes réglementaires (décrets,
arrêtés ou circulaires d'application, notes et fiches techniques,
avis) relatif à la protection des travailleurs (décret du 14
novembre 1988) ;
Avec S : puissance apparente
absorbée (VA)
- 15 -
> Les textes normatifs (règles de conception) et
guides pratiques (norme NF C 15100, recueil UTE 18-510) ;
> Les cahiers des charges ou recommandations.
Si pour concevoir une installation, les réglementations
sont nécessaires, il faut aussi
avoir toutes les informations sur les récepteurs à
alimenter :
> Leur mode de fonctionnement (normal, démarrages
fréquents),
> Leur localisation dans le plan et le bâtiment,
> Leurs puissances installées, utilisées et
à prévoir ( Ku, Ks, Ke).
Tous ces éléments permettent de déduire la
puissance et le nombre de sources
nécessaires en fonction de l'installation et le type de
tarification adaptée.
Le type de canalisation, son mode de pose, la nature de
l'âme et de l'isolant des
conducteurs, la nature des appareils de protection, le type de
schéma de liaison à la terre étant connus on peut
réaliser les choix des éléments de l'installation. [7]
1.7.1. Calcul du courant d'emploi
Le courant d'emploi IB est
le courant qui est réellement transporté par les
conducteurs actifs. Il se calcul de manière
théorique comme suite :
1° En courant continu :
[Puissance absorbée (en
w)1
LTension de service (en V) (1.1)
2° En courant alternatif :
,la u (en triphasé) (1.2)
- 16 -
U : tension entre les deux conducteurs pour une alimentation
monophasée ou tension entre phases pour une alimentation
triphasée : Courant d'emploi théorique
Le calcul du courant d'emploi nécessite la connaissance
du courant nominal absorbé . Dans un circuit, les appareils ne sont pas
utilisés en permanence ou à régime nominal. Pour en tenir
compte il faut appliquer divers facteurs. [8]
? Les récepteurs ne sont pas utilisés à
leur puissance maximale (Facteur d'utilisation ) ; ? Les récepteurs ne
sont pas utilisés tous en même temps (Facteur de
simultanéité ) ;
? L'installation électrique peut évoluer
c'est-à-dire augmentation de la puissance (Facteur de réserve
).
1.7.1.1. Facteur d'utilisation
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de dans le cas
général.
Tableau 1.2- Facteur d'utilisation
Types de récepteurs
|
|
Chauffage ou éclairage
|
1
|
Prises de courant (hors indications particulières)
|
1
|
Moteurs électriques
|
0,75
|
1.7.1.2. Facteur de réserve
Le rôle du facteur de réserve, également
appelé facteur d'extension, est de prévoir une augmentation de la
puissance absorbée. On recommande le plus souvent de prendre une
valeur de comprise entre 1,1 à
1,2 et selon les conditions de prévisions. [9]
- 17 -
1.7.1.3. Facteur de simultanéité
Ce facteur est appliqué à un groupe de
récepteur, selon les conducteurs d'exploitation car tous les appareils
ne fonctionnent pas au même moment.
Le tableau ci-dessous donne les valeurs de dans le cas
général et pour les autres
cas, celles-ci sont données en annexe B.
Tableau 1.3 - Facteur de
simultanéité
Utilisation
|
|
Eclairage
|
1
|
Chauffage et conditionnement d'air
|
1
|
Prises de courant (n= nombre de prises)
|
0,1 + (O, 9/n)
|
Moteurs
|
Moteurs le plus puissants
|
1
|
Moteurs suivants
|
0,75
|
Autres moteurs
|
0,60
|
Le courant d'emploi admissible retenu sera donné par :
(1.3)
1.7.2. Détermination de la section minimale
Dans un conducteur isolé ou dans un câble
parcouru par un courant d'emploi , la section de l'âme conductrice doit
satisfaire la condition stipulant que l'échauffement de l'âme
conductrice ne doit pas entrainer la diminution des propriétés
des isolants ni de la gaine. [10]
Cette condition doit prendre en compte :
? La constitution du type de câble (type d'isolant) ;
? Le mode de pose (qui limite le refroidissement du câble)
;
? La température du milieu ambiant (air ou terre) ; ? La
chute de tension provoquée par le câble.
- 18 -
De ces influences découlent des facteurs de corrections
qu'il faudra
appliquer à l'intensité dans le câble pour en
déduire un courant admissible .
Ce courant admissible est l'intensité maximale, sans
protection, que peuvent supporter les conducteurs en permanence sans
détériorer l'isolant dans le temps.
Pour obtenir la section minimale des conducteurs, il faudra :
a) Déterminer une méthode de
référence désignée par une lettre de
sélection (voir annexe A) qui prends en compte le mode de pose et le
type de circuit (monophasé ou triphasé) ;
b) Déterminer le coefficient du circuit
considéré qui résume l'influence du mode
pose (voir annexe A), l'influence mutuelle des circuits
placés côte à côte (voir annexe A) et l'influence
de la température selon la nature de l'isolant (voir annexe A).
(1.4)
Le logigramme de la figure ci-dessous résume le
principe de la méthode décrite par les étapes
citées ci-haut.
1.7.3. Choix des dispositifs de protection
1.7.3.1. Propriétés des appareils de
protection
Les appareils de protection (les disjoncteurs et les fusibles)
sont généralement constitués des pouvoirs de coupures de
circuit en cas de défaut (surtension ou surintensité) ;
généralement la coupure est automatique.
Les dispositifs de protection doivent avoir en principe :
? La sélectivité : il doit
permettre de retrancher du réseau rien que le circuit affecter
du défaut et laissant les autres circuits non affecter par
le défaut sous tension ; ? La Rapidité : il doit
intervenir dans un temps très court possible pour limité les
dégâts dû aux effets du défaut pour
lesquels l'appareil a été prévus ;
- 19 -
Conditions d'installation des conducteurs
Détermination des coefficients K et de la lettre de
sélection
Intensité d'emploi
IB
Détermination de l'intensité assignée
In du dispositif de protection, prise
juste supérieure au courant d'emploi, In
> IB
In
Choix d'un courant admissible
Iz pour la canalisation, qui correspond
à la section des conducteurs que le dispositif de protection saura
protéger
Fusibles
Si In < 10 A,
Iz 1 31 In
Si 10 A< In < 25 A
, Iz 1 21
In
Si In > 25A Iz
1 10 In
Disjoncteur
Iz In Si le
calibre est réglable ou juste supérieur si le calibre est non
réglable
Iz1 Iz2
Détermination de la section S des conducteurs de la
canalisation, susceptible de véhiculer
Iz1 et
Iz2 à l'aide du courant
équivalent Iz qui prend en
compte l'influence du coefficient K (Iz
Iz/K), de lettre de sélection et de
la nature du revêtement (isolant) des conducteurs (voir annexe A)
Figure 1.5 - Le logigramme de la détermination
de la section d'une canalisation
> La robustesse ou autoprotection : cette
qualité traduit le fait que tout dispositif de protection ne doit en
aucun cas être endommagé par les effets du défaut au quelle
il intervient (sa implique le pouvoir de coupure) ;
> La sûreté : il doit
intervenir dans tout le cas de défaut pour lequel il est prévu
;
> L'insensibilité aux effets transitoires
: les brèves surintensités et surtension dû au
manoeuvre de commande et de mise sous tension ne doivent en aucun cas entrainer
les déclanchements des appareils de protection ;
> L'évolutivité : un
réseau électrique est rarement figer c'est-à-dire constant
ou encore stationnaire, il suit l'évolution des activités
à alimenter (la charge) sa configuration change, les puissances
transitées augmentes, le système de protection doit permettre de
suivre cette extension.
- 20 -
1.7.3.2. Règle général sur le
choix des dispositifs de protection
En conformité avec la NF C 15-100, un dispositif de
protection (disjoncteur ou fusible) assure correctement sa fonction si les
conditions indiquées ci-après sont satisfaites.
1° Courant nominal ou de réglage
Il doit être compris entre le courant d'emploi et le
courant admissible de la
canalisation :
(1.5)
2° Courant conventionnel de
déclenchement
Il doit satisfaire la relation suivante :
(1.6)
? Cas des disjoncteurs
Pour les disjoncteurs domestiques, la norme NF C 61-410
spécifie que le courant de
déclenchement et concernant les disjoncteurs
industriels, la norme NF C 63-120 spécifie
? Cas des fusibles
Les normes NF C 61-201 et ses additifs et NFC 63-210
spécifient que est le courant qui assure la fusion du fusible dans le
temps conventionnel (1 h ou 2 h) ; est appelé courant conventionnel de
fusion.
(1.7)
Avec = 1,6 à 1,9
Un commentaire à la NF C 15-100 introduit le coefficient
:
(1.8)
(1.9)
Ainsi, la condition n'est respectée à condition que
:
- 21 -
1.8. Estimation de la chute de tension
1.8.1. Chute de tension dans une canalisation
La norme NF C 15-100 impose que la chute de tension entre
l'origine de l'installation BT et tout point d'utilisation n'excède pas
les valeurs reprise dans le tableau 1.4 ci-après.
Lorsque les canalisations principales de l'installation ont
une longueur supérieure à 100 m, les valeurs limites admises des
chutes de tension peuvent être augmentées de 0,005 % par
mètre au-delà de 100 m, sans que ce supplément ne
dépasse lui-même 0,5 %. [11]
Tableau 1.4- Valeurs de la chute de tension maximales
admises
Type d'installation
|
Eclairage
|
Autres
|
Installation alimentées directement par un branchement
BT à partir d'une distribution publique
|
3
|
5
|
Installation alimentées par un poste de transformation
à partir d'une installation HT
|
6
|
8
|
|
Il faudra noter que ces valeurs ne sont valables qu'en
fonctionnement normal, sans tenir compte des appareils pouvant
générer des courant d'appel importants et des chutes de tension
au démarrage comme le cas des moteurs par exemple.
Cette chute de tension peut-être également
déterminée par calcul, les relations ci-dessous permettent de la
calculer dans une canalisation.
Tableau 1. 5- Formule de la chute de tension dans une
canalisation
Circuits
|
Chute de tension
|
|
En
|
Monophasé : (deux phases)
|
2
|
100
|
|
Monophasé : (phase et neutre)
|
2
|
100
|
|
Triphasé :
(trois phases équilibrées ou sans neutre)
|
v3
|
100
|
|
|
- 22 -
Avec :
IB : Courant d'emploi en ampère ;
L : Longueur du câble en km ;
Ro: Résistance linéaire d'un conducteur
en Ù/km, généralement R = 22,5 SZmm2/ km pour
le Cuivre 36 SZmm2/ km pour l'Aluminium, S (section en mm) ; R
négligeable pour S > 500 mm2 ;
X : Réactance linéique en Ù/km ;
négligeable pour S < 50 mm2. o
En l'absence d'indication prendre Xo = 0,1
Ù/km.
1.8.2. Chute de tension relative
Une chute de tension se produit lorsque la tension est
inférieure à la tension nominale. Les normes et les
décrets autorisent une baisse de la tension moyennée sur dix
minutes jusqu'à 10% de la tension nominale (c'est-à-dire 207 V en
basse tension) avant de considérer qu'il s'agit d'une chute de tension
excessive.
Un réseau électrique est dimensionné et
construit de telle sorte qu'entre le tableau de basse tension (dans le poste de
transformation) et le coffret de branchement le plus mal desservi, la chute de
tension maximale soit de 10%. [12]
Cependant, il peut arriver que les chutes de tension
dépassent la valeur admissible. En effet, bien qu'à la base le
réseau soit monté de sorte à ne pas connaître ce
problème de tension, les cinq points suivants énoncent les
raisons possibles :
> Les calculs qui doivent être faits pour savoir
comment ajouter un raccordement ne sont pas toujours traités jusqu'au
bout par manque de temps ;
> Les puissances consommées des utilisateurs peuvent
augmenter selon les ajouts d'installations des utilisateurs ;
> Les industries se développent sur le réseau
BT ;
> Pour raisons économiques, les rajouts de
raccordement ne sont pas toujours faits comme il le faudrait ;
> Le réseau est mis en place sachant que dans 95% des
cas, les utilisateurs ne consomment pas simultanément leur puissance
maximale. Mais des problèmes de tension peuvent survenir dans les 5% des
cas restants.
- 23 -
La chute de tension relative (en pourcentage) en
système triphasé peut être calculée par l'expression
suivante :
( ) :
100 (1.11)
Avec :
: Chute de tension en triphasé en volts;
U : Tension composée du réseau en volts (= 400 V)
;
P : puissance active transitant dans le tronçon en watts
;
L : longueur du tronçon en Kilomètres ;
: Résistance linéique du conducteur en ;'
;
: Réactance linéique du conducteur en ;'
;
: Déphasage entre tension et intensité qui sont en
régime alternatif sinusoïdal. En l'absence
de mesure de déphasage, on considère en pratique
0 4.
Cette expression montre que la chute de tension relative est
proportionnelle à la distance du tronçon et à la puissance
active transitant dans le tronçon. Les résistances et
réactances linéiques du conducteur dépendantes de la
nature des câbles (aluminium, cuivre...) et de leur section jouent
également un rôle dans la chute de tension relative.
1.9. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons exposés les notions de base
nécessaire à la distribution de l'énergie
électrique à fréquence industrielle. Nous avons
présentés aussi la méthode à suivre pour mener
à bien la détermination de la section minimale et le choix des
dispositifs de protection d'une canalisation.
- 24 -
Chapitre 2 : ANALYSE DU MILIEU D'ETUDE
2.1. Introduction
Dans le présent chapitre, nous présentons la
cellule CRAA (c'est-à-dire sa division, son historique et sa situation
géographique) qui représente le milieu d'étude pour le
présent travail, et nous faisons l'analyse de la situation existante de
toute l'installation électrique basse tension pour enfin aboutir
à des thèses qui nous amènerons au
réaménagement de cette installation.
2.2. Présentation du site
2.2.1. Brève historique
La cellule CRAA est l'une des cellules du quartier Gambela I
dans la commune de Lubumbashi. Sa superficie de (1,64×0,64) km2
soit 1,1 km2 (valeur approximative estimée avec le logiciel
Google Earth) était occupée d'une part par les cultivateurs qui
oeuvraient leurs travaux champêtres et d'autre part, par l'ancien
cimetière Kimbebe.
Ce contré a vu les jours en 1998 lors de la
distribution des terrains par le ministère de l'enseignement
supérieure et universitaire aux agents de CRAA tout autour de ce centre
pour essayer d'étouffer le cambriolage qui se manifestait. Du fait que
ce centre se trouvait dans le terrain de l'Unilu, c'est ainsi par la même
occasion que ses professeurs furent bénéficiaires eux aussi des
parcelles octroyer par l'université de Lubumbashi. Cette cellule doit
son au Centre de Recherche Agro-alimentaire, en sigle CRAA, qui y existait
avant.
Auparavant, cette cellule s'approvisionnait en énergie
électrique au travers la cabine de transformation que disposait le
centre CRAA dénommée CRAA I.
Vu la prolifération des maisons et l'avènement
de certaines petites et moyennes entreprises dans ce contré, la
Société Nationale d'Electricité (SNEL) songea d'y
installer, par
demande de la population, une autre cabine de transformation
CRAA II de 400 qui, par sa propre puissance n'était plus en mesure de
desservir toute la population au fil du temps. C'est
ainsi qu'en 2014, l'on installa une autre cabine de
transformation CRAA III de 630 afin de palier à la demande qui ne
cessait de croitre du jour au jour.
- 25 -
Mais, malgré l'installation de toutes ces cabines, la
globalité de la population n'a jamais été satisfaite de la
qualité du réseau car la construction des nouvelles maisons et
des nouveaux morcellements des parcelles, qui nécessitent des nouveaux
raccordements, continuent jusqu'à aujourd'hui.
Notons ici que les cabines CRAA II et CRAA III font objet de
notre étude d'amélioration de la desserte en énergie
électrique que présente ce contré.
2.2.2. Division
Le quartier Gambela I est subdivisé en 6 cellules qui
sont quant à elles subdivisées en différents blocs :
> Cellule Polytechnique ;
> Cellule Mohamed ;
> Cellule Psychologie ;
> Cellule Gambela ;
> Cellule Mapendo ;
> Cellule CRAA qui est notre champ d'étude.
2.2.3. Situation géographique
Le quartier Gambela I est limité :
> Au nord, par l'avenue Umba Kyamitala;
> Au sud, par le boulevard M'siri ;
> A l'Est, par la route Likasi et l'avenue LD.Kabila ;
> A l'Ouest par la route Kassapa.
La cellule CRAA quant à elle, est circonscrite par les
limites suivantes :
> Au nord, par l'avenue Umba Kyamitala ;
> Au sud, par l'avenue polytechnique ;
> A l'Est, par la route Likasi et l'avenue LD.Kabila ; >
A l'Ouest, par les avenues Batuku et Circulaire I.
- 26 -
Le logiciel Google earth fourni les coordonnées
géographiques ci-dessous tel que montré par la vue
aérienne de la figure 2.1.
? Latitude sud : 11° 36' 12,48» ; ? Longitude Est :
27° 29' 11,36» ; ? Elévation : 1284 m ;
? Altitude : 3,00 km.
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa6.png)
Avenue Umba
Avenue LD. Kabila
Route Likasi
Avenue Circulaire I
Avenue Polytechnique
Figure 2.1 - Vue aérienne de la cellule
CRAA
2.3. Postes de livraison
Un poste de livraison reçoit de l'énergie
électrique du réseau MT et la transforme en BT en assurant la
protection des personnes et des matériels. Le comptage de
l'énergie ne doit pas perturber le réseau amont de
distribution.
- 27 -
Deux postes (cabines) HTA/BT de livraison de
l'énergie électrique assurent l'alimentation de cette cellule. Ce
travail est basé sur le poste CRAA II (qui est un poste bas de
poteau) et sur la cabine CRAA III (qui est une cabine en
maçonnerie traditionnelle).
Ils sont alimentés en simple antenne (réseau
arborescent) et ont un transformateur
triphasé chacun respectivement de 400 et 630 , avec comme
tensions de service de
15/0,4 .
Les images ci-dessous montrent respectivement le poste bas de
poteau CRAA II et la cabine en maçonnerie traditionnelle CRAA III.
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa7.png)
Figure 2.2 - Poste CRAA II
- 28 -
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa8.png)
Figure 2.2- Cabine CRAA III
2.3.1. Description du poste CRAA II et de la cabine CRAA
III
Ces deux point de livraison de la cellule CRAA sont
constitués en général par :
? Un transformateur ;
? Une protection électrique dans le coffret BT ; ? Une
canalisation électrique.
2.3.1.1. Transformateur
Le transformateur est un appareil
électromagnétique statique destiné à transformer un
courant alternatif primaire en un autre courant secondaire de même
fréquence ayant dans le cas général d'autres
caractéristiques, en particulier, un autre courant et une autre tension.
[13]
- 29 -
Le transformateur permet donc de modifier la tension et le
courant dans un circuit. Grâce à lui, l'énergie
électrique peut être transportée à grande distance
de façon économique et distribuée dans les usines et les
maisons.
Le poste CRAA II est un poste de type bas de poteau ayant un
transformateur abaissant la moyenne tension de 15000 V en basse tension de 400
V. Il est alimenté en simple antenne par le feeder Monastère du
poste Unilu HT/MT.
Sa puissance est de 400 , c'est-à-dire :
400 et 0 4 , étant donné que /3 , le courant
nominale du
transformateur se déduit par :
400
577 35
/3 /3 0 4
Le courant nominale secondaire est donc presqu'égal
à 577,4 A.
La cabine CRAA III est une cabine de transformation en
maçonnerie traditionnelle qui transforme du 15000 V en 400 V. Elle est
également alimentée par le même feeder du poste
Unilu. Sa puissance est de 630 , c'est-à-dire que le
courant nominal secondaires selon est
égal à 909 3 .
2.3.1.2. Protection électrique
La Commission Electrotechnique Internationale (C.E.I)
définie la protection comme l'ensemble des dispositions destinées
à la détection des défauts et des situations anormales des
réseaux afin de commander le déclenchement d'un ou de plusieurs
disjoncteurs et, si nécessaire d'élaborer d'autres ordres de
signalisations. [14]
Dans le cas d'un transformateur, la protection
électrique est assurée en moyenne tension tout comme en basse
tension.
1° Coté moyenne tension
Du coté MT, les machines sont protégées par
les mêmes composants qui sont :
- 30 -
> Des parafoudres de 17,5 kV qui assurent la protection du
transformateur contre les surtensions dues notamment aux foudres en cas
d'orages et aux harmoniques pouvant se présenter dans la ligne ;
> Des ruptofusibles qui protègent contre les
court-circuits.
2° Coté basse tension
Du coté BT, nous avons pour les deux points de livraison
:
> Les mises à la terre qui protègent les
personnes dans le poste face à l'électrocution par contact aux
matériaux métalliques ;
> Des fusibles qui doivent fondre en cas des
surintensités qui sont dues soit aux court-circuits soit aux surcharges
excessives;
> Des disjoncteurs général basse tension (DGBT)
de 630 A (CRAA II) réglé à 80 %
du courant nominal du transformateur 578 (valeur lue sur la
plaque signalétique), c'est-à-dire que courant nominal de
déclenchement sera donné par 1:
1 0 8 578 462 4
Et pour CRAA III, nous avons un disjoncteur de 1250 A
réglé toujours à 80 % et un courant secondaire du
transformateur de 909,3 (valeur reprise dans le tableau 2.1), son courant
nominal de déclenchement sera égal à :
2 0 8 909 3 727 44
2.3.1.3. La canalisation électrique
Pour montrer rapidement et simplement l'ensemble de la
canalisation du poste CRAA II, nous allons faire recours aux schémas
unifilaires des figures ci-dessous.
Ces canalisations sont constituées par :
> Des conducteurs de 2 185 2 par phase et de 1 185 2 au neutre
reliant
le transformateurs au DGBT ;
> Du câble montée ligne de 95 2 ;
- 31 -
? De 6 départs (pour CRAA II) qui sont des conducteurs en
aluminium ayant pour isolant le PVC (communément appelé
pré-assemblés) et sont suspendus aux
poteaux dont les départs 1, 3, 4 et 5 ont une section de
35 2 et les départs 2 et 6
ont chacun respectivement une section de 25 2 et 50
2 .
? De 4 départs (pour CRAA III) qui sont toujours des
pré-assemblés suspendus aux
poteaux ayant pour les départs 1, 2 et 4 une section de
35 2 et pour le départ 3,
une section de 70 2
Les figures ci-dessous présentent les schémas
unifilaires du poste CRAA II et de la cabine CRAA III et les tableaux
ci-dessous donnent respectivement pour le poste CRAA II et la cabine CRAA III
des valeurs des courants en ampères (charges) pour chaque départ
de trois phases et de couleur Rouge, Jaune et Bleue.
2.3.2. Calcul des taux de charge
Le taux de charge est le rapport, en pourcentage, du courant
prélevé aux borne du disjoncteur c'est-à-dire la somme des
courants transitant dans les canalisations des différents
départs, sur le courant nominale du transformateur.
Notons ici que les charges reprises dans les tableaux
ci-dessous, ont été prélevées à des heures
de moindre consommation et à des heures de forte consommation (heure de
pointe).
2.3.2.1. Taux de charge du poste CRAA II
1° Taux de pointe
Le courant nominal du transformateur étant de 578 A et
la pointe que nous remarquons dans le tableau ci-haut est celle de la phase
rouge au niveau du DGBT qui donne 502 A.
Le taux de pointe 1 100 (2.1)
- 34 -
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa9.png)
Ruptofusible
Arrivée
Feeder Monastère 15 kV
Ruptofusible
DGBT
DGBT
1250 A
630 A
Fusibles
Transformateur 400 kVA
Jeux des barres
Transformateur 630 kVA
TGBT
TGBT
Fusibles
Dep 1 Dep 2 Dep 3 Dep 4
Dep 5 Dep 6 Dep 1 Dep 2 Dep. 3 Dep
4
230/400 V 230/400 V 230/400 V 230/400
V 230/400 V 230/400 V 230/400 V 230/400
V 230/400 V 230/400 V
Figure 2.4- schéma unifilaire du poste CRAA II
Figure 2.5- schéma unifilaire de la cabine CRAA III
- 35 -
Tableau 2.1 - Les charges des différents
départs (CRAA II)
|
ARRIVEE GEN.
|
|
|
|
|
|
|
4 352
|
4 252
|
4 352
|
4 352
|
4 352
|
4 502
|
Heures
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
15h45'
|
471
|
386
|
241
|
37
|
37
|
49
|
145
|
121
|
97
|
80
|
43
|
44
|
97
|
5
|
-
|
22
|
28
|
30
|
69
|
127
|
42
|
15h51'
|
447
|
381
|
237
|
30
|
36
|
49
|
149
|
124
|
102
|
79
|
50
|
44
|
88
|
5
|
-
|
23
|
29
|
29
|
60
|
130
|
40
|
15h55'
|
481
|
400
|
243
|
41
|
38
|
51
|
140
|
125
|
99
|
85
|
50
|
48
|
84
|
7
|
-
|
22
|
33
|
33
|
66
|
125
|
36
|
18h 35'
|
402
|
374
|
286
|
41
|
28
|
43
|
123
|
126
|
156
|
61
|
48
|
19
|
87
|
5
|
-
|
5
|
19
|
7
|
83
|
150
|
59
|
18h48'
|
468
|
449
|
388
|
45
|
35
|
50
|
156
|
143
|
187
|
66
|
59
|
48
|
88
|
7
|
-
|
25
|
27
|
8
|
87
|
178
|
94
|
19h10'
|
502
|
465
|
410
|
63
|
40
|
58
|
171
|
149
|
189
|
69
|
63
|
52
|
102
|
8
|
-
|
28
|
27
|
8
|
89
|
179
|
101
|
- 36 -
Tableau 2.2 - Les charges des différents
départs (CRAA III)
|
ARRIVEE GEN. DGBT
|
Dep.1
|
Dep. 2
|
Dep. 3
|
Dep. 4
|
4 x 352
|
4 x 352
|
4 x 702
|
2
4 x 35
|
Heure
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
R
|
J
|
B
|
14h 55'
|
501
|
397
|
309
|
286
|
172
|
103
|
70
|
115
|
140
|
45
|
67
|
19
|
100
|
90
|
81
|
15h10'
|
493
|
430
|
330
|
270
|
174
|
114
|
66
|
120
|
127
|
45
|
62
|
21
|
100
|
90
|
78
|
15h15'
|
520
|
440
|
360
|
303
|
170
|
119
|
80
|
139
|
149
|
52
|
73
|
23
|
95
|
90
|
84
|
15h20'
|
470
|
430
|
359
|
271
|
170
|
126
|
84
|
133
|
150
|
48
|
64
|
25
|
89
|
90
|
85
|
15h30'
|
458
|
436
|
371
|
280
|
175
|
135
|
71
|
130
|
155
|
49
|
65
|
27
|
97
|
82
|
76
|
19h 32'
|
519
|
461
|
279
|
286
|
196
|
-
|
79
|
131
|
159
|
51
|
69
|
30
|
102
|
96
|
81
|
19h 53'
|
525
|
496
|
275
|
291
|
210
|
-
|
81
|
126
|
139
|
48
|
69
|
41
|
106
|
91
|
94
|
20h 03'
|
540
|
521
|
292
|
298
|
212
|
-
|
82
|
135
|
156
|
54
|
78
|
41
|
108
|
98
|
95
|
20h 22'
|
540
|
525
|
297
|
299
|
211
|
-
|
80
|
138
|
156
|
55
|
80
|
42
|
107
|
95
|
97
|
D'où le taux moyen 2 100
·
- 37 -
5 2
1 578
100 86 85
1 87
2° Taux moyen
Le courant moyen que nous calculons à partir des
valeurs prélevées au DGBT et en appliquant la moyenne
arithmétique, nous obtenons 459 A.
D'où le taux moyen 1
|
100 (2.2)
|
459
1 578
100 79 41
1 79
2.3.2.2. Taux de charge de la cabine CRAA III
1° Taux de pointe
Le courant nominal du transformateur étant de 909,3 A et
la pointe dans le tableau 2.3 ci-haut est 540 A.
54
2 9 9 3
100 59 38
2 59
2° Taux moyen
Le courant moyen que nous calculons à partir des valeurs
prélevées au DGBT et en appliquant la moyenne arithmétique
donne 465,3 A ;
- 38 -
2 51
2.3.3. Vérification de la chute de tension
L'estimation de la chute de tension relative a
été effectuée dans différents tronçon dans
la canalisation de CRAA II et de CRAA III. Considérons les
schémas électriques de la figure 2.6 et 2.7 ci-dessous illustrant
le positionnement des abonnés ou des espaces de livraison (EDL) dans
chacune des canalisations.
Un certain nombre de variables sont à considérer
pour estimer la chute de tension en un point du réseau, c'est notamment
la longueur du réseau entre l'utilisateur et le poste d'alimentation,
type et section des câbles, puissances appelées sur le ou les
tronçons concernés. [12]
Il est possible, à partir des données de
réseau cartographiées, de restituer ces données de
façon ponctuelle pour un utilisateur donné. Cependant, à
l'heure actuelle, la SNEL ne dispose d'aucune de ces données de
façon automatique. De plus, il existe une base de données sur les
EDL (Espaces De Livraison), mais non pour les utilisateurs, population sur
laquelle nous cherchons à faire des estimations.
Les estimations de la chute de tension relative s'effectuent
en considérants les données récoltées (voir
tableaux ci-dessous) dans les différentes répartitions des
réseaux BT de la cellule CRAA.
Il faut noter que nous considérons sur chaque
tronçon la puissance moyenne (pour estimer la chute de tension possible)
et des câbles en aluminium. Les tronçons PA contiennent la
puissance cumulée à desservir pour ces départs de ces
points de livraison.
G
F
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa10.png)
P
A
- 39 -
D
E
C
Figure 2.6-Schéma électrique CRAA
II
Légende
: EDL
: Poste HTA/BT
: Tronçon (canalisation BT)
: Feeder HTA
B
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa11.png)
F
E
C
P
D
Figure 2.7 - schéma électrique CRAA
III
- 40 -
Tableau 2.3 - Données du réseau BT (CRAA
II)
Tronçon
|
Section
( )
|
Longueur (km)
|
;
|
;
|
Puissance (W)
|
PA
|
35
|
0,012
|
1,03
|
0,1
|
62927
|
AB
|
35
|
0,08
|
1,03
|
0,1
|
57299
|
PC
|
25
|
1,83
|
1,44
|
0,1
|
9852
|
PD
|
25
|
0,31
|
1,44
|
0,1
|
31731
|
DE
|
16
|
0,12
|
2,25
|
0,1
|
19130
|
DF
|
16
|
0,45
|
2,25
|
0,1
|
18487
|
FG
|
16
|
0,53
|
2,25
|
0,1
|
15891
|
Tableau 2.4 - données du réseau BT (CRAA
III)
Tronçon
|
Section
( )
|
Longueur (km)
|
;
|
;
|
Puissance (W)
|
PA
|
35
|
0,009
|
1,03
|
0,1
|
71523
|
AB
|
35
|
0,25
|
1,03
|
0,1
|
49962
|
PC
|
35
|
0,14
|
1,03
|
0,1
|
65666
|
CD
|
25
|
0,59
|
1,44
|
0,1
|
20442
|
CE
|
25
|
1,64
|
1,44
|
0,1
|
16441
|
EF
|
16
|
1,02
|
2,25
|
0,1
|
9155
|
Nous en déduisons que (en utilisant la formule 1.11) :
?
?
?
|
2.3.3.1.
(
|
Pour le poste
62927
57299
9852 1
|
CRAA II
0 012 1 3+
|
1
|
4
|
100
100
100
|
3
16
|
0 5
06
67
|
;
;
;
|
(
|
)
|
4
0 08 1 3+
|
1
|
4
|
(
|
)
|
4
83 1 44+ 1
|
4
|
|
|
)
|
4
|
|
- 41 -
> > > >
>
>
>
>
>
>
|
( )
|
31731 0 31 1 44: 1 4
|
100 100 100 100
4
100
|
9 09 ;
3 28 ;
11 91
12 05
0 43
8 35 ;
6 15 ;
11 16
24 94
13 36 .
|
;
.
;
;
;
|
( )
|
4
|
|
19130 0 12 2 254: 1 4
18487 0 45 2 25: 1 4
|
( )
( )
|
4
15891 0 53 2 25: 1 4
|
2.3.3.2.
( )
|
4
Pour la cabine CRAA III
71523 0 009 1 3: 1
|
( )
|
4
49962 0 25 1 3: 1 4
|
100
100
4 100
|
( )
|
4
65666 0 14 1 3: 1 4
|
( )
|
4
20442 0 059 1 44:
|
( )
|
4
16441 1 64 1 4 1 4
|
100
100
|
|
4
9155 1 02 2 25: 1 4
|
( )
|
4
|
À partir de ces calculs, nous pouvons déterminer
les chutes de tension sur les EDL comme nous les montrons dans les tableaux
ci-dessous.
Tableau 2.5 -Calcul des chutes de tension en certains
points du réseau BT (CRAA II)
|
Cumul %
en
|
|
Chute de tension en B : PA + AB
|
3,56
|
Chute de tension en C
|
16,67
|
Chute de tension en E : PD + DE
|
12,37
|
Chute de tension G : PD + DF + FG
|
33,05
|
- 42 -
Tableau 2.6 -Calcul des chutes de tension en certains
points du réseau BT (CRAA III)
|
Cumul %
en
|
|
Chute de tension en B : PA + AB
|
8,78
|
Chute de tension en D : PC + CD
|
17,31
|
Chute de tension en F : PC + CE + EF
|
44,45
|
2.4. Procédures d'exploitation [15]
Dans une installation électrique, il faut veiller
continuellement à assurer :
> La continuité de services ;
> La protection des personnes et des biens de
l'installation.
Pour remplir ces conditions, il est nécessaire d'avoir
prévu à la construction du
poste :
> Les manoeuvres à accomplir en cas d'incident ;
> Les personnels habilités à effectuer ces
manoeuvres ; > Les cosignes à appliquer.
Cet ensemble des mesures est regroupé dans les
procédures d'exploitation que la société nationale
d'électricité ne prend pas du tout en compte.
La coupure d'un poste de livraison doit être effective
soit en cas de défaut, soit en cas d'une coupure volontaire pour une
intervention sur l'installation tels que : changer les fusibles, intervenir sur
le transformateur afin d'assurer la maintenance.
2.4.1. Coupure en cas de défaut
> Le défaut peut être externe au poste de
livraison ou de la canalisation, dans ce cas, la coupure s'effectue
automatiquement par le système de protection fusibles ou disjoncteur. En
général, seul le départ concerné par le
défaut doit être mis hors tension ;
- 43 -
> Le défaut peut être interne au poste, dans ce
cas, il faut isoler le poste de toute alimentation et relier le feeder
d'alimentation à la terre. Ces défauts sont tels que la
diminution du pouvoir diélectrique d'huile du transformateur, le
court-circuit entre spires du transformateur, etc.
2.4.2. Coupure volontaire
Il s'agit d'intervenir sur l'installation, pour une
réparation ou une modification et dans ce cas, on doit :
> Couper le courant en aval par le disjoncteur ;
> Couper l'arrivée du courant à l'aide de
l'appareil de commande situé en amont (sectionneur) ;
> Relier le circuit à la terre.
2.5. Observations sur ces réseaux
Dans ce contré, sur les observations qui ont
été faites sur tous les réseaux électriques, nous
avions retenus les suivantes :
> Bon nombre d'abonnés qui sont les plus
éloignés du poste, sont alimentés par une ou deux phases
ce qui justifie le déséquilibre observé sur ce
réseau car entre
le taux de pointe et taux moyen, il y a une différence de
près de 10 % ;
> Le fonctionnement du transformateur (poste CRAA II) à
près de 90 %, ce qui crée l'échauffement
exagéré de celui-ci surtout dans les heures de pointes. Cet
échauffement a pour conséquence la détérioration de
l'isolement et la diminution de la durée de vie du transformateur ;
> Le déclenchement des disjoncteurs dû à
la charge et le délestage du feeder MT, ce qui n'assure pas la
continuité de service ;
> Le vieillissement du disjoncteur du poste CRAA II dû
à la fréquence de déclenchement élevée ;
> Certains abonnés ne sont pas desservis en
énergie électrique parce que dans certains départs,
certaines phases sont délestées pour éviter le
déclenchement intempestif du disjoncteur. C'est-à-dire que
lorsque l'on alimente tous abonnés avec toutes 3 les phases, il y a
déclenchement du disjoncteur ce qui justifie
- 44 -
l'incapacité de ce poste de pouvoir répondre
à toutes les demandes en puissance de la population ;
? La sélectivité des protections n'est pas
assurée car les fusibles existant ne sont pas calibrés en
fonction de la charge et en fonction de la protection (DGBT) se trouvant en
amont;
? La distance entre le point de livraison et le dernier
abonné s'étend à plus de 3 kilomètres, ce qui
crée une chute de tension excessive qui avoisine les 40 % de la tension
(valeur incohérente d'avec les normes) et explique le dépassement
des rayons d'actions des transformateurs parce que le rayon d'action d'un poste
neuf est de l'ordre de 350 à 400 m environ en zone non
agglomérée et de 250 à 300 m environ en zone
agglomérée. Ce rayon d'action peut varier fortement en fonction
de la puissance des consommateurs alimentés. Il sera placé de
façon à desservir au mieux les charges à alimenter, mais
sa position dépendra principalement de l'emplacement du terrain
disponible pour l'y construire [16];
? Pour certains départs, la section est sous
dimensionnée, c'est notamment le cas du départ 2 du poste CRAA
II. Ce dépassement introduit davantage la chute de tension ;
? Le manque des boites de sectionnement pour abonnés (BSA)
;
? L'enchevêtrement des réseaux CRAA II et CRAA III,
ce qui complique le diagnostic des pannes.
2.6. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présentés le milieu
d'étude qui est la cellule CRAA. Nous avons présentés
également l'analyse de toute l'installation existante. Nous avions
constatés que cette installation présente des imperfections qui
sont dues notamment au déséquilibre de la charge, à la
chute de tension excessive chez les abonnés les plus
éloignés des point de livraison, le fonctionnement anormale du
poste CRAA II, le sous dimensionnement de la section des conducteurs et
l'indisponibilité de la tension dans le feeder Monastère
alimentant les points de livraison.
(3.2)
- 45 -
Chapitre 3 : REAMENAGEMENT DE L'INSTALLATION
ELECTRIQUE
3.1. Introduction
Le réaménagement est l'action de
réaménager qui veut dire aménager de nouveau, sur des
nouvelles bases. Ce terme vient du verbe « aménager » qui
signifie : transformer, modifier pour rendre plus pratique ou plus
agréable.
Ainsi, dans le présent chapitre, nous allons
aménager nouveau l'installation électrique existante de la
cellule CRAA en ressortissant la demande globale en puissance de cette
dernière et en se basant plus particulièrement au
redimensionnement de la section des conducteurs des différents
départs pour chacun des points de livraison existants.
3.2. Nombres des ménages
Etant donné que la superficie est connu, nous pouvons
déterminer le nombre de parcelles tout en sachant que le service
cadastral de la ville de Lubumbashi octroi des parcelles ayant :
? Une longueur (L) moyenne de 40 mètres ; ? Une largeur
(l) moyenne de 30 mètres.
La surface est donc égale à :
(3.1)
40 30 1200 2
La superficie ( ) mesurée avec le logiciel Google Earth
est de 1 1 2
soit 1 100 000 2. Etant donné que nous avons
des avenues qui sont contenue dans cette superficie, nous pouvons
estimés la superficie des parcelles à 1.000.000 m2.
Le nombre de parcelles dans cette superficie donne :
12
834 parcelles.
En effet, nous avons pris un échantillon de 100 parcelles
dont :
? 71 sont habitées par 1 ménage ;
? 14 par 2 ménages ; ? 8 par 3 ménages ; ? 6 par 4
ménages ; ? 1 par 10 ménages.
Le nombre moyen de ménages par parcelle est de :
71 1 + 14 2 + 8 3 + 6 4 + 1 1
1
71+28+24+24+1
|
1 33 ménage.
|
1
|
Avec le nombre de parcelles trouvé ci-haut, qui est de
834, nous déduisons une totalité de ménages de toute la
celle CRAA :
(3.3)
834 1 33 1109 22
1109 menages.
3.3. Calcul de la puissance d'utilisation globale
La puissance d'utilisation (ou puissance installée) est
la somme arithmétique des puissances nominales de l'ensemble des
récepteurs de l'installation. Si l'ensemble des caractéristiques
de l'installation ne sont pas connues, il est possible d'utiliser des tableaux
constructeurs pour obtenir une estimation de la puissance installée.
Eu égard à ce qui précède, nous
pouvons déduire, pour chaque ménage, un nombre de
récepteurs suivant (après inventaire) :
- 47 -
3.3.1. Bilan de puissance de la consommation
Afin de déterminer la demande en régime normal,
nous émettons les hypothèses
suivantes :
> La population s'accroit d'une année à l'autre
;
> L'évolution de la demande des autres consommateurs
est difficile à prévoir d'une manière précise, car
elle dépend fortement de l'environnement socio-économique dans
lequel ces consommateurs évoluent. Toutefois, nous supposons une
croissance économique saine ;
> Nous ne sommes pas en connaissance de certaines autres
charges à ce stade.
Nous notons que l'ensemble de consommateurs, dans la cellule
CRAA, est reparti en 6 classes selon la puissance consommée. Ces classes
sont :
> Les ménages ;
> Les écoles ;
> Les églises ;
> Les petites industries ;
> Les complexes hospitaliers ;
> L'éclairage public.
3.3.1.1. Les ménages
En tenant compte du niveau de vie de la population qui habite
ce contré, la configuration d'une maison qui peut être
approximé en moyenne à ce qui suit, sans oublier qu'une parcelle
peut contenir d'autres annexes de plus.
> Un salon ;
> Une chambre à coucher pour parents ; > Une chambre
à coucher pour garçons ; > Une chambre à coucher pour
filles ; > Une cuisine.
- 48 -
> Chauffe-eau : 1000 W ;
> Congélateur : 750 W ;
> Cuisinière : 2000 W
> Fer à repasser : 1000 W ;
> Frigo : 250 W ;
> Lampe à incandescence : 100 W ;
> Lecteur vidéo : 20 W ;
> Radio cassette : 20 W ;
> Télévision couleur : 75 W ;
> Ventilateur : 45 W ;
Le tableau ci-dessous donne un bilan de puissance
consommée fonction des coefficients d'utilisation et de
simultanéité.
Tableau 3.1 - Bilan de puissance des
récepteurs
Type d'appareil
|
Puissance
des
récepteurs
(W)
|
Nombre des
récepteurs
|
PR xNR (W)
|
Ku
|
Ks
|
Chauffe-eau
|
1000
|
1
|
1000
|
1
|
0,6
|
Congélateur
|
750
|
1
|
750
|
0,75
|
0,6
|
Cuisinière
|
2000
|
1
|
2000
|
1
|
0,6
|
Fer à repasser
|
1200
|
1
|
1200
|
1
|
0,6
|
Frigo
|
250
|
1
|
250
|
0,75
|
0,6
|
Lampe à incandescence
|
100
|
10
|
1000
|
1
|
0,6
|
Lecteur vidéo
|
20
|
1
|
20
|
1
|
0,6
|
Radio cassette
|
20
|
1
|
20
|
1
|
0,6
|
Télévision couleur
|
75
|
1
|
75
|
1
|
0,6
|
Ventilateur
|
45
|
1
|
45
|
0,75
|
0,6
|
Où :
PR : Puissance des récepteurs ; NR : Nombre des
récepteurs ; Ku: Facteur d'utilisation ;
- 49 -
: Facteur de simultanéité.
[a puissance maximale d'un ménage (voir tableau
ci-dessous) est déterminée
par :
(3.4)
Tableau 3.2 - Détermination de la puissance max
d'un ménage
Types d'appareil
|
PR NR (W)
|
|
|
(W)
|
Chauffe-eau
|
1000
|
1
|
0,6
|
600
|
Congélateur
|
750
|
0,75
|
0,6
|
337,5
|
Cuisinière
|
2000
|
1
|
0,6
|
1200
|
Fer à repasser
|
1200
|
1
|
0,6
|
720
|
Frigo
|
250
|
0,75
|
0,6
|
112,5
|
Lampe à incandescence
|
1000
|
1
|
0,6
|
600
|
Lecteur vidéo
|
20
|
1
|
0,6
|
12
|
Radio cassette
|
20
|
1
|
0,6
|
12
|
Télévision couleur
|
75
|
1
|
0,6
|
45
|
Ventilateur
|
45
|
0,75
|
0,6
|
20,25
|
Total
|
6360
|
|
3659,25
|
[a puissance maximale d'utilisation d'un ménage en
fonction des facteurs d'utilisation et de simultanéité est donc
égale à peu près 3,66 kW. D'où
3 66 .
La puissance totale demandée par les ménages est
donnée par :
(3.5)
3 66 1109 4058 94
4059 .
- 50 -
3.3.1.2. Les écoles
Dans la cellule CRAA, nous retrouvons 6 écoles qui font
72 classes au total (chaque classe ayant en moyenne les dimensions de 5
×10 m). Pour une salle de classe, les normes et arrêtés
exigent un éclairement de 300 lx. [17]
Cet éclairement sera produit par 8 luminaires
fluorescents à grille de filament de 75 W qui seront côte à
côte et espacé de 2,5 m.
Nous pouvons donc avoir :
> 8 × 72classes = 576 luminaires ;
> La puissance totale demandée (avec 1) des
écoles est
576 75 43200
43 2
3.3.1.3. Les églises
Nous disposons dans ce contré 11 églises qui
peuvent avoir en moyenne des récepteurs suivants :
> 6 baffles de 250 W ;
> 1 mixeur de 120 W ;
> 1 synthétiseur de 120 W ;
> 15 lampes à incandescences de 100 W.
Le tableau ci-dessous donne le bilan de puissance de ces
récepteurs. Tableau 3.3 - Détermination de la puissance
max d'une église
Types d'appareil
|
PR N R (W)
|
|
|
(W)
|
Baffles
|
1500
|
1
|
0,6
|
900
|
Lampes à incandescence Mixeur
|
1500
|
1
|
0,6
|
900
|
Synthétiseur
|
120
|
1
|
0,6
|
72
|
|
120
|
1
|
0,6
|
72
|
Total
|
3240
|
|
1944
|
15
- 51 -
La puissance d'une église étant de 1944 W, donc
la puissance totale demandée de toutes les églises donne :
1944 11 21384 21 4
3.3.1.4. Les petites industries
Nous considérons comme petite industrie, l'atelier de
soudure qui se trouve dans cette cellule, elle comporte des
éléments suivants :
? Une foreuse de 2500 W ;
? Une disqueuse de 2100 W ;
? Un poste à souder de 15 kW;
? Trois lampes à incandescence de 100 W.
Son bilan de puissance est donné dans le tableau
ci-dessous. Tableau 3.4 - Détermination de la puissance max de
l'atelier
Types d'appareil
|
PR N R (W)
|
|
|
(W)
|
Foreuse
|
2500
|
1
|
0,6
|
1500
|
Disqueuse
|
2100
|
1
|
0,6
|
1260
|
Poste à souder
|
15000
|
1
|
0,6
|
9000
|
Lampes à incandescence
|
300
|
1
|
0,6
|
180
|
Total
|
19900
|
|
11940
|
La puissance totale demandée par l'atelier est : 11 94
3.3.1.5. Les complexes hospitaliers
Le centre hospitalier existant dans la cellule a une puissance
installée estimée à
15 kW. Avec 1, nous avons une puissance totale de :
- 52 -
3.3.1.6. L'éclairage public
Faute du plan cadastral définitif de la cellule qui ne
pas à notre disposition, nous pouvons considérer en
première approximation 110 lampes (projecteurs) pour l'ensemble, car le
logiciel Google Earth montre, en longueur de près de 1,64 km, cinq
avenues parallèles dont quelques-unes s'achèvent à une
longueur donnée et n'arrivent pas au bout.
Ainsi, dans une multitude des lampes qui existent sur le
marché, nous optons pour le ballon fluorescent car celui-ci est
caractérisé par :
? Efficacité lumineuse élevée,
jusqu'à 80 lm/W ;
? Durée de vie : 10 000 h ou plus dans de bonnes
conditions ; ? Lumière blanche et variée.
Le ballon fluorescent s'est imposé dans tous les
éclairages extérieurs et des locaux industriels de grandes
dimensions. [17]
Notons que dans le domaine de l'éclairage public, son
principal avantage reste sa robustesse, sa fiabilité et son prix
(étant donné que nous recherchons toujours électrifier
à moindre coût).
Nous prenons ici une lampe de 250 W, c'est-à-dire pour
l'ensemble de la cellule,
nous aurons une puissance totale de (avec 1):
110 250 27500
27 5
La puissance totale demandée (ou foisonnée) de la
cellule CRAA, est égale à la
somme de toutes ces puissances partielles évaluées
ci-dessus, nous obtenons ainsi :
(3.6)
4059 43 2 21 4 11 94 15 27 5
soit .
La puissance totale foisonnée en est (avec un facteur de
puissance retenue
par la SNEL de 0,85):
- 53 -
3.3.2. Choix de la puissance de la source d'alimentation
normale
On entend par source normale, la source d'alimentation
permettant l'exploitation normale des équipements.
A partir de la puissance totale foisonnée Pf fournie
par le bilan de puissance, la puissance de la source d'alimentation ( )
s'obtient par l'expression suivante [18] :
(3.7)
Où :
: Puissance du transformateur (source d'alimentation) ; :
Puissance totale foisonnée ;
: Facteur de réserve ou d'extension future ( 1 3
valeur que nous
avons optés dans ce travail).
3551 3 1 3 4616 69
![](tude-de-l-amelioration-de-la-desserte-en-energie-electrique-basse-tension-d-une-cellule-communa12.png)
La puissance disponible étant de 1030 ,
c'est-à-dire 400 pour le poste
CRAA II et 630 , elle n'est capable de desservir normalement que
22 % de la
population de ce coin de la ville. Les 88 % restant,
équivalent à 3587 nous permet de
pouvoir augmenter d'autres transformateurs.
Etant donné que la cellule CRAA est entourée par
d'autres cellules non électrifiées, nous privilégions dans
ce travail, les transformateurs de grande puissance car ceux-ci peuvent
desservir à des rayons d'action considérables.
Vu la puissance restante et vu que les transformateurs doivent
fonctionner à 75
% de la charge nominale, nous pouvons ajoutés 4
transformateurs de 1250 dans ce contré afin de répondre
à la demande en énergie électrique qu'il
présente.
- 54 -
3.4. Dimensionnement des matériels du nouveau
réseau
Les transformateurs trouvés ci-haut sont tous de 1250 ,
ainsi dans ce
paragraphe, nous allons calculer tous les matériels en
fonction de cette puissance et cela sera équivalent à tous ces
transformateurs.
Vu la puissance de 1250 , l'enceinte que contenir le
transformateur doit être soit une cabine maçonné
traditionnel soit un poste compact car les normes exigent qu'à
partir de la puissance de 160 à 1250 , les points de
livraison en énergie électrique soient des postes
d'extérieur. [19]
Etant donné que les postes compacts coûtent cher,
nous optons ici les cabines maçonnés traditionnels parce que
ceux-ci peuvent être construits à moins cher.
3.4.1. Détermination de la section du câble
principal
Le câble principal dont il est question, c'est le
câble reliant le transformateur, le disjoncteur et le jeu de barre. Pour
déterminer cette section nous devons calculer d'emploi et le facteur de
correction K à appliquer à l'intensité du courant d'emploi
pour avoir le courant admissible dans les conducteurs.
3.4.1.1. Courant d'emploi
Le tableau 2.1 donne un courant nominal, pour ces
transformateurs, de 1804 A. Ce courant est celui qui va circuler dans le
circuit principal, donc du transformateur
jusqu'au jeu de barre. Nous le considérons comme le
courant d'emploi 1804 .
3.4.1.2. Facteur de correction K
Les câbles de liaison transformateur- jeu de barre les
rependus sur le marché étant les câbles en caoutchouc ou en
PVC, nous obtenons dans ce cas la lettre de sélection F, ce qui permet
de suivre le logigramme de la figure 1.5.
Le facteur est composé des facteurs tenant compte des
influences suivant (voir
annexe A):
? Le mode de pose (K1) : pour la lettre de sélection F, K1
= 1 ;
? Le groupement des circuits (K2) : étant donné
que nous avons 3 phases, cela équivaut à 3 circuits, d'où
on a K2 = 0,80 ;
- 55 -
? La température ambiante (K3) : la température
ambiante de la ville étant de 25 °C, le facteur K3 = 1,07.
En appliquant la formule 1.4, nous obtenons :
1 2 3 1 0 80 1 07 0 856
La protection sera assurée par le disjoncteur, le courant
18 4
856 2107
Le courant est un courant fictif qui doit être
supporté par le câble dans des
conditions standards et c'est avec ce courant que nous allons
choisir les câbles dans le tableau A.5 en annexe.
Ainsi en tenant compte de l'intensité de 2107 A, nous
devons prendre un câble qui a une intensité immédiatement
supérieure.
Donc nous prenons par phase un câble multiconducteur en
PR3 de section de
400 2 et de longueur presqu'égal à 7
mètres, car 2168 A divisé par 3 donne à peu
près 723 A ce qui donne cette section dans le tableau A.5.
Le conducteur du neutre doit être inferieure que celle
des phases parce que la norme NF C 15-100 exige que ce conducteur aura une
section inferieur lorsque les conducteurs de phases ont une section
supérieure à 16 mm2 pour le cuivre et 25
mm2 pour l'aluminium. [20]
La chute dans cette canalisation sera égale à :
v3
Avec : 2168
0 005
22 5
4
36
4
|
0 056 /
0 09 /
|
0 85 (Valeur retenue par la SNEL)
v3 2168 0 005 0 056 0 85 0 09 0 85 1 076 En pourcentage, on a
:
( ) 1 1 76 0 269
4
La section de 400 mm2, nous la retenons parce
qu'avec elle, la chute de tension ne dépasse pas la condition de 5 %
(voir tableau 1.4) imposée par la norme NF C 15-100.
- 56 -
3.4.2. Dimensionnement du jeu de barre
Le courant de court-circuit provoque une contrainte thermique
dans le conducteur. Pour éviter la dégradation des isolants (qui
peut ensuite conduire à des défauts d'isolement) ou une
détérioration des supports barres, il faut utiliser des
conducteurs ayant les sections minimales.
La valeur du courant de court-circuit pour nos transformateurs
de 1250 est
de 30 09 tel qu'illustré dans le tableau C.1 (en
annexe) pour les transformateurs immergés dans un diélectrique
liquide conformément à la norme NF C 52-112.
Le courant de court-circuit crête ( ) correspondant
à la valeur extrême de l'onde dans les contacts (ou connexions)
entre les barres les appareillages est donné par la formule ci-dessous
:
f (3.8)
Où :
: Courant de court-circuit crête en kilo ampères
;
: Courant de court-circuit du transformateur ( 30 09 ) ;
: Coefficient d'asymétrie (qui est égale à 1
pour un facteur de puissance de 1.
30 09 f2 1 42 553
43 .
L'effet thermique dû au passage du courant de
court-circuit au niveau d'un jeu de barre se traduit par l'échauffement.
Cet échauffement doit être compatible avec les
caractéristiques des supports de barres.
La section minimale du jeu des barres est donnée par la
formule 3.9 ci-dessous (température de 80°C avant
court-circuit):
Où :
f (3.9)
: Section minimale des barres par phase ; : Courant de
court-circuit crête ;
- 57 -
: Temps de coupure de l'organe de protection (disjoncteur) en
seconde (= 0,1)
1000 43
7
|
v0 1 194 25
(Valeur normalisée)
|
3.4.3. Dimensionnement des départs
L'architecture des réseaux BT est largement
conditionnée par la voirie, la nature et la densité des
constructions. Sauf cas particulier, la meilleure structure est la plus simple
: de type arborescent, le moins de longueur possible, sections de conducteur
uniques ou à défaut décroissantes.
Les réseaux BT peuvent être
réalisés en lignes aériennes (torsadé) ou en
câbles souterrains. La technique de réalisation doit être
conforme aux dispositions du cahier des charges de concession en vigueur
localement. Si la technique de réalisation est libre, c'est à
dire non imposée par l'environnement ou par le cahier des charges de
concession, elle sera à choisir en fonction : [21]
> du dimensionnement électrique ;
> de la densité de charge de la zone et de son
évolutivité ; > du contexte esthétique ;
> du moindre coût des travaux.
3.4.3.1. Dimensionnement des câbles de phase
[20]
Trois méthodes sont retenues pour le dimensionnement
des câbles de phases dont la section des conducteurs sera d'une section
au moins égale à la plus forte des trois sections
calculées :
> La méthode tenant compte des échauffements
des câbles (norme NF C 15-100 partie 523) ;
> La méthode qui tient compte de la chute de tension
(norme NF C 15-100 partie 525) ;
- 58 -
? La méthode qui tient compte aussi des courants de
court-circuit (norme NF
C 15-100 partie 533).
1° Méthode
Le principe de cette méthode est de limiter
l'échauffement du câble, afin de lui assurer une durée de
vie satisfaisante. Cette température est définie dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 3.5 - Température maximale des
conducteurs
Type d'isolation
|
Température maximale de
fonctionnement
(°C)
|
Polychlorure de Vinyle (PVC)
Polyéthylène réticulé (PR) et
Ethylène-Propylène (EPR)
|
Conducteur : 70 Conducteur :
90
|
Note : Les températures maximales de
fonctionnement indiquées dans ce tableau ont été prises
dans les normes NF C 32 -300 et NF C 32-301.
|
Apres avoir choisi le type d'isolation et sa température,
il faut :
? Définir un mode de référence (B, C, D,
E, F) en fonction d'un mode pose.
? Pour chacun des modes de référence, on doit
vérifier la nature et le type de conducteurs ;
? Suivre la méthodologie du logigramme de la
détermination de la section d'une canalisation (figure 1.5).
Dans notre cas, les conducteurs que la SNEL a jugée bon
d'utiliser pour éviter le cambriolage qui se présente dans la
ville et envisager le moindre coût, sont les conducteurs en aluminium
avec isolation PVC.
Le mode de référence ou la lettre de
sélection est F, car nous optons dans ce travail, des câbles
mono-conducteurs suspendus aux poteaux.
Le courant d'emploi étant de 1804 A (courant nominal du
transformateur), le
courant assigné , selon le logigramme, doit être
supérieur à c'est-à-dire presqu'égal à
- 59 -
1820 A ; les câbles, au TGBT, sont immédiatement
protéger par les fusibles et que le
courant qui doit être véhiculer est supérieur
à 25 A, le courant admissible donne :
1 10 1 10 1820
2002
Le courant admissible corrigé avec le facteur de
correction K (calculé ci-haut) donne en définitif :
2002
Pour un transformateur de plus de 250 , nous pouvons avoir 8
départs. [21]
Nos transformateurs étant de 1250 , nous optons aussi 8
départs, ce qui pourra faciliter l'équilibrage des charges aux
phases, ainsi, le courant admissible par départ sera d'au moins 301
A.
Le tableau A.5 de la détermination de la section
minimale en fonction de la
lettre de sélection, du type de conducteur et de
l'intensité fictive donne une section
de 180 2.
2° Méthode
Pour que la plupart des récepteurs fonctionne
correctement, il est nécessaire de garantir une tension minimum aux
bornes de ceux-ci.
Pour cela, la norme NF C 15-100 a établi le tableau 1.4
indiquant la chute de tension maximale admise suivant le type de
récepteur.
Cette méthode consiste, à partir de la chute de
tension indiquée dans ce tableau, ressortir la section minimale en
appliquant sa formule générale.
La formule utilisée dans ce travail est la formule du
tableau 1.5.
Dans notre cas, nous prenons en compte :
? La chute de tension 5 de la tension nominale basse tension,
c'est-à-dire
20 V ;
? Le courant d'emploi de 301 A ;
? Un rayon d'action de près de 500 mètres
c'est-à-dire que la longueur à considérer
est de 0,5 km ;
? La réactance linéique de 0,1 ?/km par manque
d'indication ;
? La résistivité de l'aluminium de 36 ?mm2/km
- 60 -
> Un facteur de puissance de 0,85.
Ainsi on a :
v3
D'où :
20/ 0 1 0 85
v3 301 0 5 0 0752 / 0 85
36 /
Or (loi de Pouillet) 3 752
La section minimale, avec cette méthode, est donc
égale à :
159 57 2
3° Méthode
Lors du passage d'un courant de court-circuit dans les
conducteurs d'une canalisation durant un très court instant (quelques
dixièmes de secondes à cinq secondes au maximum),
l'échauffement est considéré adiabatique.
C'est à dire que l'échauffement reste limité
à la partie conductrice du câble. Pour des temps inférieurs
à 5 secondes, la relation est :
(3.10)
Où :
: Courant de court-circuit du transformateur ;
: Le temps de coupure du dispositif de protection ;
: Coefficient caractéristique de l'isolant du conducteur ;
: Section minimale du conducteur.
Dans notre cas, nous retenons :
> Le courant de court-circuit de 30,09 kA (= 30090 A) ;
> Le temps de coupure d'un dixième de seconde ;
- 61 -
> Le coefficient K = 68 (voir tableau D.1 en annexe D) ;
La section minimale est égale à :
v
300902 0 1 682 139 93
2
La section des phases qui doit desservir les boite de
sectionnement pour abonnes retenue est celle de 180 mm2 et la valeur
normalisée la plus proche est de 185 mm2
(aluminium).
3.4.3.2. Choix du conducteur neutre
La norme NF C 15-100 dans ses impératifs, stipule que la
section du neutre doit
être égale à celle des conducteurs de phase (
) dans les cas suivants :
> Dans les circuits monophasés ;
> Dans le cas des circuits triphasés de section de
phase inférieure à 16 mm2 en Cuivre et 25 mm2
en Aluminium ;
> Dans le cas de circuits triphasés susceptibles
d'être parcourus par des courants harmoniques de rang 3 ou multiples de 3
dont le taux d'harmoniques est compris entre 15% et 33%.
Attention si le neutre est chargé un coefficient de
0,84 est appliqué au courant admissible des câbles.
Etant donné que la section des phases retenue est de
185 mm2, c'est-à-dire, supérieure à 25 mm2, la section du
neutre dans tous les départs sera égale à celle des
phases. D'où nous aurons pour chaque départ :
3.5. Dimensionnement du conducteur PE
Son rôle est d'interconnecter les masses
métalliques d'une installation et de véhiculer les courants de
défaut. Ils doivent être de coloration vert/jaune lorsqu'ils sont
isolés, et protégés contre les risques mécaniques
et chimiques.
De plus en régime TN et IT, il est fortement
recommandé de les faire cheminer dans la même canalisation que les
conducteurs actifs.
Un problème se pose, ce que ces abonnés sont
alimentés par la moyenne tension via les points de livraison. Cette
alimentation en moyenne tension est assurée par le feeder
- 62 -
Les conducteurs de protection doivent respecter les conditions
suivantes vis à vis de la connectique :
? Le circuit du câble de protection ne doit pas
comporter d'organe de coupure (coupe-circuit, disjoncteur, ...) ;
? Le circuit du câble de protection doit relier les
masses en parallèles et non en série ;
? Il faut prévoir dans le tableau de raccordement une
borne.
Lorsqu'un conducteur de protection est commun à
plusieurs circuits empruntant le même parcours, la section du conducteur
de protection doit être dimensionnée en fonction de la plus grande
section des conducteurs des phases.
La section minimale est définie dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 3.6- Section minimale du conducteur
PE
Section des conducteurs des phases
|
Section du conducteur de protection
|
|
|
<
|
16
|
2
|
|
|
16
|
2
|
<
|
|
35
|
2
|
16 2
|
|
|
>
|
35
|
2
|
|
/ 2
|
Etant donné que la section des phases est
supérieure à 35 mm2, la section du conducteur de
protection (PE) sera égale à :
/ 185 / 2 92 5 2
2
Sa valeur normalisée est de 95 mm2
(aluminium).
3.6. Réaménagement proprement dit de
l'installation
Le réaménagement de l'installation de la cellule
CRAA, dans l'idéal, elle consiste à améliorer la desserte
en énergie électrique basse tension afin de rendre disponible
l'alimentation régulière des abonnés de ce coin de la
ville.
- 63 -
Monastère qui aujourd'hui a des problèmes qui
sont dues particulièrement à la surcharge des cabines de
transformation qui y sont installées.
Afin d'assurer la disponibilité de service, nous devons
en premier lieu chercher des solutions, qu'il faudra proposer à la SNEL,
qui pourront maintenir la tension dans le feeder (MY) Monastère et en
second lieu réaménager l'installation existante du coté
basse tension.
3.6.1. Assainissement du feeder Monastère (en
amont)
L'assainissement dont il est question va consister à la
séparation, au niveau du poste UNILU, le tronçon qui est entre le
poste et le tunnel. Car, vu la puissance totale demandée par la cellule
CRAA de 4,617 MVA et celle qui est déjà disponible de 17,095 MVA
face à celle du poste de 16,485 MVA, ça sera impossible que
l'injecteur puisse supporter toute cette charge.
Le délestage opéré sur le feeder est
dû à la surcharge, la problématique c'est que d'une part le
courant est limité à partir du DGMT au poste UNILU fait que, avec
la charge que les cabines sollicitent, celui-ci ne le supporte pas et d'autre
part le réglage du DGMT du feeder Pyrotech au poste ZIL. Ce
phénomène impacte non seulement les désagréments
aux abonnés mais aussi sur les recettes de la société,
d'où impérieuse nécessité de diviser le feeder en
deux ternes dont la première alimentera toutes les cabines du poste
jusqu'au tunnel et la seconde desservira la partie en aval du tunnel.
3.6.2. En aval (coté basse tension)
3.6.2.1. Choix des protections
L'étude de l'installation électrique consiste
à déterminer précisément les canalisations et leurs
protections (disjoncteurs et fusibles) dont le rôle est d'éviter
les conséquences des incidents, surcharges et court-circuit, en
permettant de :
? Limiter les contraintes thermiques auxquelles sont soumis les
matériels ; ? Préserver la stabilité de l'installation
;
? Réduire la durée des perturbations.
- 64 -
1° Les disjoncteurs
Les disjoncteurs que disposent les points de livraison
existant ont été normalement calibrés, mais il faudra
seulement remplacer celui du poste CRAA II car il a déjà vieilli
et ne déclenche pas même en cas des surcharges.
En ce qui concerne les disjoncteurs de nouvelles cabines,
leurs calibres seront choisi en tenant compte de la norme NF C 15-100 qui exige
que le courant nominale (ou calibre) du doit être compris entre le
courant d'emploi et le courant admissible ( voir la formule 1.5 du paragraphe
1.7) ; ainsi dans ce cas, les courants nominal et admissible du transformateur
de 1250 KVA étant respectivement de 1804 A et 2107 A, nous optons, comme
dans cette plage il n'y a aucune valeur normalisée, le calibre de
2650 A.
2° Les fusibles
En conformité avec les normes et étant donné
que le courant admissible dans les canalisations (ou par départ) est de
301 A, nous pouvons prendre des fusibles de calibre normalisé de
310 A.
Les points de livraison existant auront respectivement avec
les leurs, auront des fusibles de calibre respectivement de 120 A
pour CRAA II et 310 A pour CRAA III.
3.6.2.2. Dimensionnement de la section des câbles
des départs
Pour le poste CRAA II, nous avons :
? Câble suspendus aux poteaux, d'où la lettre de
sélection est F ;
? Transformateur de 400 ;
? Le courant d'emploi pour les 6 départs est de 96,2 A ; ?
Le câble envisagé est le PVC3.
Nous obtenons, dans le tableau A.5, une section pour les
phases de 50 mm2 (aluminium). Cette section étant
supérieure à 25 mm2, le neutre prendra la même
section,
d'où nous aurons par départ pour alimenter les
BSA.
Pour la cabine CRAA III, nous avons aussi :
- 65 -
? Câble suspendus aux poteaux, d'où la lettre de
sélection est F ;
? Le transformateur de 630 ;
? Le courant d'emploi pour les 4 départs est de 227,3 A
;
? Le câble envisagé est le PVC3.
Nous obtenons, dans le même tableau, une section pour les
phases de 50 mm2 (aluminium). Cette section étant
supérieure à 25 mm2, le neutre prendra la même
section,
d'où nous aurons par départ pour alimenter les
BSA.
3.7. Conclusion
Les propos recueillis aux abonnés les plus mal
desservis et les mesures qui ont été effectuées au niveau
des DGBT, nous amène à conclure que la population de la cellule
CRAA présente des besoins en électricité qui ne sont pas
aujourd'hui résolus, ce qui nous a permis, dans ce chapitre, de
déterminer la puissance globale afin de déduire le nombre des
sources d'alimentation que cette population a besoin, la section des
différents départs qu'il faut utiliser pour éviter le
problème de la chute de tension et de proposer le séparation du
feeder Monastère en deux ternes pour assurer la continuité de
service.
- 66 -
CONCLUSION GENERALE
Le travail dont il est question dans cette recherche a
porté sur l'étude de l'amélioration de la desserte en
énergie électrique basse tension d'une cellule communale par
réaménagement de l'installation existante : cas de la cellule
CRAA.
En effet, l'accès à l'électricité
n'est pas une condition suffisante du développement économique et
social d'un pays mais sans doute sa disponibilité en qualité et
en quantité suffisante, en est une condition nécessaire.
Cependant, partant de la problématique qui est
l'indisponibilité de l'électricité causée par des
déclenchements des disjoncteurs en moyenne tension tout comme en basse
tension, et la chute de tension qui se manifeste chez les abonnés les
plus mal desservis de ce coin de la ville, il nous a paru nécessaire de
trouver une alternative c'est-à-dire chercher des solutions durables
pour faire face à ces situations inquiétantes.
Cette population présente un besoin en énergie
électrique d'une puissance de
4617 face à 1030 qui existe déjà, ceci
montre que seul 22 % des ménages seront bien desservis.
Ainsi donc, nos résultats que nous avons obtenus lors
de nos analyses montrent que pour répondre aux besoins de la cellule
CRAA, il sera nécessaire d'utiliser :
? Pour le poste CRAA II, une section des départs et des
fusibles respectivement de 4 X 50 mm2 et 120 A ;
? Pour la cabine CRAA III, une section des départs et
des fusibles respectivement de 4 X 120 mm2 et 310 A ;
? Quatre transformateurs de 1250 qui pourront alimenter les 88
% des ménages restant dont chacun aura un jeu de barre de 240
mm2, un disjoncteur général basse tension de 2650 A,
des fusibles dans chacune des phases pour 8 départs de 310 A, une
section de 4 X 185 mm2, une section du conducteur de protection de
95 mm2 et câble principal de 240 mm2 ;
? Revoir l'injecteur MT afin de maintenir la disponibilité
de la tension dans le feeder Monastère pour assurer la continuité
de service
- 68 -
SUGGESTIONS
Pour mener à bien la gestion des recettes et la
continuité de service, la société nationale
d'électricité (SNEL) doit :
> Identifier tous les abonnés afin de savoir son gain
mensuel ou annuel pour tel ou tel autre cellule ou quartier ;
> Délimiter le réseau pour chaque point de
livraison, selon les normes et selon la puissance du transformateur, afin
d'éviter le problème de chute de tension et placer des boites de
sectionnement pour abonnés (BSA) à des distances d'intervalles
allant jusqu'à 200 mètres ;
> Faire le calcul nécessaire pour le raccordement des
nouveaux abonnés ce qui va permettre de savoir si il faudra calibrer
à nouveau les dispositifs de protection soit modifier la section des
départs soit encore augmenter un autre départ sur le jeu de barre
;
> Faire une interpellation à la tutelle sur la
révision de la production de l'énergie électrique, ce qui
va lui permettre de répondre aux besoins de tous ses abonnés de
la haute tension jusqu'en basse tension ;
> Engager des travailleurs compétant qui pourront
contribuer à l'évolution de la société.
> Faire l'entretien régulier et selon un programme des
réseaux de terre surtout dans les saisons sèches, afin de
réduire sa résistance et d'assurer la sécurité des
personnels et des matériels.
- 69 -
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] Théodore WILDI et Gilbert SYBILLE,
"électrotechnique", 4ème édition, Ed.
De Boeck, Paris, juin 2005, pp 983-1022.
[2] Benoit de METZ-NOBLAT, "Calcul sur les réseaux
électriques BT et HT", Schneider Electric Building a New world,
Merlin Gerin, Edition Décembre 2004, p 05.
[3] D.G. Fink et H.W. Beaty, "Transport et Distribution
de l'énergie électrique : Calcul d'une ligne
aérienne", Manuel des travaux pratiques, 1976.
[4] Christian BISSIERES, " Distribution électrique
et sécurité", Physique appliquée, Nice, 2010, pp
01-10.
[5] Jacobs HENRY, " Les différents types
de canalisations électriques", Cours de technologie
d'électricité, Université de Liège, Avril 2008.
[6] SCHNEIDER ELECTRIC, "Détermination des
sections de conducteurs", Guide de conception des réseaux
électriques industriels, Paris, 2001, pp 04-08.
[7] Sutra Y., "Choix de la section d'un conducteur
", Electrotechnique, 2012, pp 01-03.
[8] FICHE DE LA METHODE, "Déterminer le
courant admissible dans un conducteur pour en déduire sa section ",
Avril 2004.
[9] Banza B., "Distribution Basse Tension ", cours
de Bureau d'étude (G3), Université de Lubumbashi, ESI,
Département de génie électrique, 2014-2015, pp 28-29.
[10] Union Technique de l'Electricité et de la
communication UTE C 15-105, " Installations électriques
à Basse Tension", Guide pratique, Juillet 2003.
[11] SCHENEIDER ELECTRIC, Etude d'une installation Protection
des circuits : "Catalogue distribution électrique", Paris
2002.
[12] Héléna CASTERMANT, Michel DIEBOLT, Myriam
MAUMY-BERTERAND et Claire REINHART, "Qualité de la tension des
réseaux de distribution : Estimation des proportions d'utilisateurs mal
desservis ", Journée de Méthodologie statistique, mars
2009.
- 70 -
[13] M. Kostenko et L. Piotrovski, "Machines
électriques Tome I ", 3ème édition, Ed.
Mir, Moscou 1979, p 370.
[14] Mohamed ZELLAGUI, "Etude des protections des
réseaux électriques MT (30& 10 kV) ", Mémoire de
Master, Université Mentouri Constantine, Juillet 2010.
[15] R. Laurent, Technologie d'électricité
Tome II, Lyon, septembre 1954, pp 22-23.
[16] ELECTRICITE DE STRASBOURG RESEAU (ESR), "Principe
d'étude et de développement du réseau pour le raccordement
des utilisateurs BT", Juillet 2011, p 05.
[17] Marc LA TOISON, "Eclairage Matériel et projet
", Technique de l'ingénieur, Traité Construction, Paris,
2010, p 03.
[18] Ahmed O. BAGRE, Installations électriques
Basse Tension, Cours d'énergie et froid, Université de
Tunis, Tunis 1989, p 63.
[19] Jean-Claude TURPAIN, Daniel NOEL et Michel ROCHET,
Système d'énergie électrique Guide de
référence : Les postes MT/BT, ELEC International
symposium, Ed. 1998, p 02.
[20] M. MATHELIER, Dimensionnement d'une installation
électrique, cours d'application industriel de
l'électricité, iUT de Saint-Nazaire, Université de Nantes,
Avril 2010.
[21] Electricité Réseau Distribution France
(ERDF), Direction Technique, Principe d'étude et de
développement du réseau pour le raccordement des clients
consommateurs et producteurs BT, 2ème édition,
Paris, Mars 2011.
- 71 -
ANNEXES
ANNEXES A. : FACTEURS QUI INFLUENCENT LE
CHOIX DE LA SECTION MINIMALE A.1. Lettres de sélection en fonction du
mode de pose et du type de câble
Tableau A.1- Lettres de sélection
Types d'éléments conducteurs
|
Mode de pose
|
Lettre de sélection
|
Conducteurs et câbles multiconducteurs
|
- Sous conduit profilé en apparent
ou encastré ;
- Sous vide de construction, faux plafond ;
- Sous caniveau, moulures, chambranles.
|
B
|
- En apparent contre mur ou
plafond ;
- Sur chemin des câbles ou tablettes non
perforées.
|
C
|
Câbles multiconducteurs
|
- Sur échelle, corbeaux, chemin de
câble perforé ;
- Fixés en apparent, espacés de la paroi ;
- Câbles suspendus.
|
E
|
Câbles mono conducteurs
|
F
|
- 72 -
A.2 Facteur de correction lié aux principaux
modes de pose
Tableau A.2 - Facteur de correction K1
Lettres de
sélection
|
Cas d'installation
|
Exemple
|
|
B
|
Câbles dans des conduits
encastrés directement dans des matériaux isolants
|
|
|
0,70
|
Conduits encastrés dans des
matériaux isolants
|
|
|
0,77
|
Câbles
multiconducteurs
|
|
|
0,90
|
Vides de construction et caniveaux
|
|
|
0,95
|
|
C
|
Pose sous plafond
|
|
|
0,95
|
|
|
B, C, E, F
|
Autres cas
|
|
|
1
|
|
- 73 -
A.3 Facteur de correction pour groupement de plusieurs
circuits en une couche Tableau A.3 - Facteur de correction pour groupement de
plusieurs circuits
Lettre de sélection
|
Disposition des câbles jointifs
|
Facteur de correction K2
|
Nombre de circuits ou des câbles
multiconducteurs
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
12
|
16
|
20
|
B, C
|
Encastrés ou noyés dans les parois
|
1,00
|
0,80
|
0,70
|
0,65
|
0,60
|
0,57
|
0,54
|
0,52
|
0,50
|
0,45
|
0,41
|
0,38
|
C
|
Simples couches sur les murs ou les planchers ou les tablettes
non perforées
|
1,00
|
0,85
|
0,79
|
0,75
|
0,73
|
0,72
|
0,72
|
0,71
|
0,70
|
0,70
|
-
|
-
|
Simple couche au plafond
|
0,95
|
0,81
|
0,72
|
0,68
|
0,66
|
0,63
|
0,62
|
0,62
|
0,61
|
0,61
|
-
|
-
|
E, F
|
Simple couche sur des tablettes horizontales perforées ou
des tablettes verticales
|
1,00
|
0,88
|
0,82
|
0,77
|
0,75
|
0,73
|
0,72
|
0,72
|
0,72
|
0,72
|
-
|
-
|
Simple couche sur des échelles à câbles
corbeaux, etc.
|
1,00
|
0,87
|
0,82
|
0,80
|
0,80
|
0,79
|
0,78
|
0,78
|
0,78
|
0,78
|
-
|
-
|
- 74 -
Lorsque les câbles sont disposés en plusieurs
couches, il faudra appliquer en plus le facteur de correction suivant (facteur
multiplicatif de K2) :
? 2 couches : 0,80 ;
? 3 couches : 0,73 ;
? 4 ou 5 couches : 0,70
Tableau A.4 - Facteur de correction K3 pour les
températures ambiantes différentes
Température ambiantes (°C)
|
ISOLATION
|
Elastomère (caoutchouc)
|
Polychlorure de vinyle (PVC)
|
Polyéthylène
réticulé (PR) Butyle, Ethylène, Propylène
(EPR)
|
10
|
1,29
|
1,22
|
1,15
|
15
|
1,22
|
1,17
|
1,12
|
20
|
1,15
|
1,12
|
1,08
|
25
|
1,07
|
1,07
|
1,04
|
30
|
1,00
|
1,00
|
1,00
|
35
|
0,93
|
0,93
|
0,96
|
40
|
0,82
|
0,87
|
0,91
|
45
|
0,71
|
0,79
|
0,87
|
50
|
0,58
|
0,71
|
0,82
|
55
|
-
|
0,61
|
0,76
|
60
|
-
|
0,50
|
0,71
|
- 75 -
A.5 Détermination de la section minimale S en
fonction de la lettre de sélection, du type de conducteur et de
l'intensité fictive
Tableau A.5 - Détermination de la section S des
conducteurs de la canalisation
|
Isolant et nombre des conducteurs chargés (2 ou
3)
|
Caoutchouc ou PVC
|
Butyle ou PR ou éthylène PR
|
Lettre de
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
sélection
|
B
|
PVC3
|
PV
|
|
PR3
|
|
PR2
|
|
|
|
|
C
|
|
|
|
PV
|
PR3
|
|
PR2
|
|
|
|
E
|
|
|
PVC3
|
|
PV
|
PR3
|
|
PR2
|
|
|
F
|
|
|
|
PVC3
|
|
PV2
|
PR3
|
|
PR2
|
Section
|
1,5
|
15,5
|
17,5
|
18,5
|
19,5
|
22
|
23
|
24
|
26
|
|
Cuivre
|
2,5
|
21
|
24
|
25
|
27
|
30
|
31
|
31
|
36
|
|
(mm2)
|
4
|
28
|
32
|
34
|
36
|
40
|
42
|
45
|
49
|
|
|
6
|
36
|
41
|
43
|
48
|
51
|
54
|
58
|
63
|
|
|
10
|
50
|
57
|
60
|
63
|
70
|
75
|
80
|
86
|
-
|
|
16
|
68
|
76
|
80
|
85
|
94
|
100
|
115
|
115
|
-
|
|
25
|
89
|
96
|
101
|
112
|
119
|
127
|
149
|
149
|
161
|
|
35
|
110
|
119
|
126
|
130
|
147
|
158
|
185
|
185
|
200
|
|
50
|
134
|
144
|
153
|
168
|
179
|
192
|
207
|
225
|
242
|
|
70
|
171
|
184
|
196
|
213
|
229
|
246
|
268
|
289
|
310
|
|
95
|
207
|
223
|
238
|
256
|
278
|
298
|
328
|
352
|
377
|
|
120
|
239
|
259
|
276
|
276
|
322
|
346
|
382
|
410
|
437
|
|
150
|
|
299
|
319
|
344
|
371
|
395
|
441
|
473
|
504
|
|
185
|
|
341
|
364
|
392
|
424
|
430
|
506
|
542
|
575
|
|
240
|
|
403
|
430
|
461
|
500
|
536
|
599
|
641
|
679
|
|
300
|
|
464
|
497
|
530
|
576
|
621
|
693
|
741
|
783
|
|
400
|
|
|
|
|
656
|
754
|
825
|
|
940
|
|
500
|
|
|
|
|
749
|
868
|
946
|
|
1083
|
|
630
|
|
|
|
|
855
|
1005
|
1088
|
|
1254
|
Section
|
2,5
|
16,5
|
18,5
|
19,5
|
21
|
23
|
25
|
26
|
28
|
|
Aluminium
|
4
|
22
|
25
|
26
|
28
|
31
|
33
|
35
|
38
|
|
(mm2)
|
6
|
28
|
32
|
33
|
36
|
39
|
43
|
45
|
49
|
|
|
10
|
39
|
44
|
48
|
49
|
54
|
59
|
62
|
67
|
|
|
16
|
53
|
59
|
61
|
66
|
73
|
79
|
84
|
91
|
|
|
25
|
70
|
73
|
78
|
83
|
90
|
98
|
101
|
108
|
121
|
|
35
|
86
|
90
|
96
|
103
|
112
|
112
|
126
|
135
|
150
|
|
50
|
104
|
110
|
117
|
125
|
136
|
136
|
154
|
164
|
184
|
|
70
|
133
|
140
|
150
|
160
|
174
|
192
|
198
|
211
|
237
|
|
95
|
161
|
170
|
183
|
195
|
211
|
235
|
241
|
257
|
289
|
|
120
|
186
|
197
|
212
|
226
|
245
|
273
|
280
|
300
|
337
|
|
150
|
|
227
|
245
|
261
|
283
|
316
|
324
|
346
|
389
|
|
185
|
|
259
|
280
|
298
|
323
|
363
|
371
|
397
|
447
|
|
240
|
|
305
|
330
|
352
|
382
|
430
|
439
|
470
|
530
|
|
300
|
|
351
|
381
|
406
|
440
|
497
|
508
|
543
|
613
|
|
400
|
|
|
|
|
526
|
600
|
663
|
|
740
|
|
500
|
|
|
|
|
610
|
694
|
770
|
|
856
|
|
630
|
|
|
|
|
711
|
808
|
899
|
|
996
|
- 76 -
ANNEXE B : FACTEURS DE
SIMULTANEITE
B.1 Facteurs de simultanéité pour les
armoires de distribution
Tableau B.1 - Ks pour armoire
de distribution
Nombre de circuits
|
Ks
|
2 et 3
|
0,9
|
4 et 5
|
0,8
|
6 et 9
|
0,7
|
10 et plus
|
0,6
|
B.2 Facteurs de simultanéité pour
immeuble d'habitation
Dans le cas d'un immeuble d'habitation, Ks se
détermine par rapport au nombre d'abonnés desservis par un
même circuit (souvent un circuit = un étage).
Tableau B.2 - Ks pour immeuble
d'habitation
Nbre d'abonnés situés en aval
|
Ks
|
2 à 4
|
1
|
5 à 9
|
0,78
|
10 à 14
|
0,63
|
15 à 19
|
0,53
|
20 à 24
|
0,49
|
25 à 29
|
0,46
|
30 à 34
|
0,44
|
35 à 39
|
0,42
|
40 à 49
|
0,41
|
50 et au-dessus
|
0,40
|
- 77 -
ANNEXE C : TABLE POUR TRANSFORMATEURS
Tableau C.1 - Table pour transformateurs
Transformateurs triphasés immergés dans un
diélectrique liquide,
Conforme à la norme NF C 52-112 (Valeurs
calculées pour une tension à vide de 420 V)
|
S (kVA)
|
50
|
100
|
160
|
200
|
250
|
315
|
400
|
500
|
630
|
800
|
1000
|
1250
|
1600
|
2000
|
2500
|
In (A)
|
69
|
137
|
220
|
275
|
344
|
433
|
550
|
686
|
866
|
1100
|
1375
|
1718
|
2200
|
2749
|
3437
|
Ucc(%)
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
4
|
6
|
6
|
6
|
6
|
6
|
6
|
Icc (kA)
|
1,81
|
3,61
|
5,78
|
7,22
|
9,03
|
11,37
|
14,44
|
18,05
|
22,75
|
19,26
|
24,07
|
30,09
|
38,52
|
48,15
|
60,18
|
RTR
|
43,75
|
29,9
|
13,7
|
10,9
|
8,75
|
6,94
|
5,47
|
4,38
|
3,47
|
4,10
|
3,28
|
2,63
|
2,05
|
1,64
|
1,31
|
XTR
|
134,1
|
67
|
41,9
|
33,5
|
26,8
|
21,28
|
16,76
|
13,41
|
10,64
|
12,57
|
10,05
|
8,04
|
6,28
|
5,03
|
4,02
|
- 78 -
ANNEXE D : COEFFICIENT K POUR DIFFERENTS CONDUCTEURS
Tableau D.1- valeur de K pour les conducteurs actifs et de
protection
Isolant
|
PVC
|
PR/EPR
|
Caoutchouc (60°C)
|
Caoutchouc (85°C)
|
Caoutchouc siliconé
|
Nu sans isolant
|
9° max. (°C)
|
160/140 (2)
|
250
|
200
|
220
|
350
|
200/150 (1)
|
Conducteur de protection non incorporé dans
un câble ou conducteurs regroupés
|
Cuivre
|
143/133 (2)
|
176
|
159
|
166
|
201
|
159/138 (1)
|
Aluminium
|
95/88 (2)
|
116
|
105
|
110
|
133
|
105/91 (1)
|
Acier
|
52/49 (2)
|
64
|
58
|
60
|
73
|
58/50 (1)
|
Conducteur actif (ou de
protection) constitutif d'un câble multiconducteur
ou conducteur regroupés
|
Cuivre
|
115/103 (2)
|
141
|
134
|
134
|
132
|
138
|
Aluminium
|
76/68 (2)
|
94
|
93
|
89
|
87
|
91
|
Acier
|
|
|
|
|
|
50
|
(1) Si risque particulier d'incendie ;
(2) Section supérieure à 300 mm2 ou
conducteurs regroupés.
|