1.7.2. Détermination de la section minimale
Dans un conducteur isolé ou dans un câble
parcouru par un courant d'emploi , la section de l'âme conductrice doit
satisfaire la condition stipulant que l'échauffement de l'âme
conductrice ne doit pas entrainer la diminution des propriétés
des isolants ni de la gaine. [10]
Cette condition doit prendre en compte :
? La constitution du type de câble (type d'isolant) ;
? Le mode de pose (qui limite le refroidissement du câble)
;
? La température du milieu ambiant (air ou terre) ; ? La
chute de tension provoquée par le câble.
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De ces influences découlent des facteurs de corrections
qu'il faudra
appliquer à l'intensité dans le câble pour en
déduire un courant admissible .
Ce courant admissible est l'intensité maximale, sans
protection, que peuvent supporter les conducteurs en permanence sans
détériorer l'isolant dans le temps.
Pour obtenir la section minimale des conducteurs, il faudra :
a) Déterminer une méthode de
référence désignée par une lettre de
sélection (voir annexe A) qui prends en compte le mode de pose et le
type de circuit (monophasé ou triphasé) ;
b) Déterminer le coefficient du circuit
considéré qui résume l'influence du mode
pose (voir annexe A), l'influence mutuelle des circuits
placés côte à côte (voir annexe A) et l'influence
de la température selon la nature de l'isolant (voir annexe A).
(1.4)
Le logigramme de la figure ci-dessous résume le
principe de la méthode décrite par les étapes
citées ci-haut.
1.7.3. Choix des dispositifs de protection
1.7.3.1. Propriétés des appareils de
protection
Les appareils de protection (les disjoncteurs et les fusibles)
sont généralement constitués des pouvoirs de coupures de
circuit en cas de défaut (surtension ou surintensité) ;
généralement la coupure est automatique.
Les dispositifs de protection doivent avoir en principe :
? La sélectivité : il doit
permettre de retrancher du réseau rien que le circuit affecter
du défaut et laissant les autres circuits non affecter par
le défaut sous tension ; ? La Rapidité : il doit
intervenir dans un temps très court possible pour limité les
dégâts dû aux effets du défaut pour
lesquels l'appareil a été prévus ;
- 19 -
Conditions d'installation des conducteurs
Détermination des coefficients K et de la lettre de
sélection
Intensité d'emploi
IB
Détermination de l'intensité assignée
In du dispositif de protection, prise
juste supérieure au courant d'emploi, In
> IB
In
Choix d'un courant admissible
Iz pour la canalisation, qui correspond
à la section des conducteurs que le dispositif de protection saura
protéger
Fusibles
Si In < 10 A,
Iz 1 31 In
Si 10 A< In < 25 A
, Iz 1 21
In
Si In > 25A Iz
1 10 In
Disjoncteur
Iz In Si le
calibre est réglable ou juste supérieur si le calibre est non
réglable
Iz1 Iz2
Détermination de la section S des conducteurs de la
canalisation, susceptible de véhiculer
Iz1 et
Iz2 à l'aide du courant
équivalent Iz qui prend en
compte l'influence du coefficient K (Iz
Iz/K), de lettre de sélection et de
la nature du revêtement (isolant) des conducteurs (voir annexe A)
Figure 1.5 - Le logigramme de la détermination
de la section d'une canalisation
> La robustesse ou autoprotection : cette
qualité traduit le fait que tout dispositif de protection ne doit en
aucun cas être endommagé par les effets du défaut au quelle
il intervient (sa implique le pouvoir de coupure) ;
> La sûreté : il doit
intervenir dans tout le cas de défaut pour lequel il est prévu
;
> L'insensibilité aux effets transitoires
: les brèves surintensités et surtension dû au
manoeuvre de commande et de mise sous tension ne doivent en aucun cas entrainer
les déclanchements des appareils de protection ;
> L'évolutivité : un
réseau électrique est rarement figer c'est-à-dire constant
ou encore stationnaire, il suit l'évolution des activités
à alimenter (la charge) sa configuration change, les puissances
transitées augmentes, le système de protection doit permettre de
suivre cette extension.
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