AVANT-PROPOS
Ce rapport ne serait jamais rédigé sans la
volonté manifeste de toutes les autorités de la Réforme
dans l'Administration Publique Congolaise. Que toutes ces autorités, je
cite, SEM le Président de la République, chef de l'Etat, Joseph
Kabila KABANGE, SEM le Premier Ministre Matata MPONYO, SEM le Ministre de la
Fonction Publique ISUMBISHOMwapu et le coordonnateur de la CMRAP, Monsieur Jean
serge BIKORO qui ont rendu possible la mise en oeuvre de ce Projet
jeunes-professionnels, trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude.
Je tiens à remercier également tous mes
encadreurs de stage sans lesquels mon apprentissage serait chaotique compte
tenu de ma formation de base et le secteur d'activité dans lequel j'ai
été affecté. Il s'agit personnellement du Directeur Elvis
PEKEYABO, chef de division Pile MAHITE, et chef de bureau AndréMALOBA,
tous de la direction de L'exploration-production.
Que tous les autres fonctionnaires qui nous ont accueillis
avec beaucoup de sympathie et altruisme soient vivement honorés par
l'aboutissement de ce travail. Les discussions et entretiens faites avec eux
ont été d'une très grande utilité pour nous. Il
s'agit particulièrement de CDKABEYA, CB Bebhin, CBAldo,
messieursDenisKABUYA et Ferdinand IWA.
J'exprime ma reconnaissance à tous les héros
dans l'ombre, les agents et cadres du Secrétariat Général
aux Hydrocarbures qui ont accepté volontiers de participer à
cette étude. Ces derniers ont consentis librement à
répondre à un questionnaire que nous avons mis à leur
disposition. Qu'ils trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude pour
m'avoir donné de la matière à développer dans ce
rapport.
Enfin, je pense à ma petite famille, àmon
épouse et mes filles pour tant des sacrifices et privations durant cette
très longue période probatoire. Qu'elles trouvent ici le
couronnement de leur sacrifice.
INTRODUCTION
1.1 Problématique
La mission principale du Secrétariat
Général aux Hydrocarbures (SGH en sigle) est l'élaboration
et la mise en oeuvre de la politique gouvernementale en matière des
Hydrocarbures sur toute l'étendue du territoire national. Et plus
spécifiquement, l'application de la législation des
Hydrocarbures ; promotion de la mise en valeur des ressources
pétrolières ; suivi et contrôle technique des
activités de prospection de recherche et d'exploitation des ressources
pétrolières, des activités de raffinage, de transport et
de stockage des produits pétroliers, ainsi que des activités
connexes ; etc. Toutes ses missions se résument par la
quête du bien-être économique et social à apporter
aux citoyens comme c'est le cas pour les autres administrations.
Dans ce domaine des Hydrocarbures,quelques avancées ont
été enregistrées. Nombre des travaux
d'Exploration-Production entrepris les cinq (5) dernières années
ont permis la mise en évidence d'un potentiel incontestable
d'hydrocarbures sur l'ensemble des bassins sédimentaires de la RDC. Les
réserves prouvées en Hydrocarbures ne sont plus localisées
que dans la seuleprovince du Bas-Congo (Bassin côtier) car plusieurs
travaux de recherche et de prospection menés par le Ministère des
Hydrocarbures avec le concours des compagnies pétrolières et
Bureaux d'études spécialisés en la matière, ont
prouvé la présence d'importantes réserves
d'hydrocarbures dans la « Cuvette Centrale » couvrant les
provinces de l'Equateur, du Bas-Congo, du Bandundu, du Kasaï Oriental, du
Kasaï Occidental et le Maniema d'une part et dans le « Graben
Albertine » ainsi que le « Graben Tanganyika »
couvrant les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Province Orientale et le Katanga
d'autre part. (RDC-MH, 2009).
Au jour d'aujourd'hui, le développement de la RDC ne
peut se concevoir en dehors des ressources pétrolières
énormes qu'elle regorge. Son développement repose
essentiellement sur la relance du secteur des Hydrocarbures qui, à ce
jour, est l'un de meilleurs pourvoyeurs en recettes du Trésor
Public. De plus en plus, la demande mondiale d'hydrocarbures augmente,
entraîne les prix à la hausse et rende commercialement rentable
l'activité d'Exploration-Production. Ainsi, la RDC doit se hisser au
rang des pays producteurs et de bénéficier de toutes les
fonctions essentielles du pétrole dans l'économie mondiale
(Source d'énergie; Source de revenu et Matière
première) afin d'améliorer les conditions de vie de sa
population. (RDC-MH, 2009 ; PILIPILI &PILE, 2014).
Il ya lieu de noter que cette amélioration des
conditions de vie des populations ne peut être effective que lorsque
l'Administration Publique Congolaise (APC en sigle) en général et
le SGH en particulierse replacerontau coeur de l'action publique en vue de
soutenir et renforcer l'efficacité de l'Etat, restaurer son
autorité et reconstruire sa confiance vis-à-vis des citoyensen ce
qui concerne ses capacités réelles d'interventions via des
politiques publiques crédibles. (RDC-MFP, Note de cadrage :9).
Par ailleurs, le SGH n'est pas épargné de tous
les maux que souffre APC en général. Cette administration a perdu
sa réputation, car exécutant ses missions avec
inefficacité et rendant des services publics de qualité
douteuse et ne répondant plus au besoin des citoyens. D'aucuns pensent
que le manque des mécanismes de suivi-évaluation ainsi que
des mesures d'application sont à la base de cette
inefficacité dans APC en général. (RDC-MFP, Note de
cadrage:8).
Plusieurs tentatives des reformes ont été
initiées mais se sont soldées par des résultats mitigieux
parce qu'elles s'apparentaient auchapelet des bonnes intentions. Les moyens et
les conditions de travail ne suivaient pas. Depuis plus d'une décennie,
la bonne gestion et l'entretien du patrimoine de l'Etat sont quasi inexistants.
Les locaux abritant la majorité des services publics du pays sont
devenus vétustes et délabrés.
En outre, les outils et matériels utilisés par
les agents sont bien souvent inadaptés aux missions actuelles de l'APC
notamment en ce qui concerne l'utilisation des Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication.
Face à cette situation inquiétante, il est
réconfortant de savoir que l'objectif général que poursuit
la nouvelle réforme de l'APC est de normaliser (d'abord) et moderniser
(ensuite) la gestion de celle-cien vue de lui permettre de rendre d'une
manière efficace, efficiente et rationnelle des services publics de
qualité et compatibles aux besoins des citoyens et à l'objectif
de l'émergence du pays en ayant recours aux outils, techniques,
technologies et méthodes de gestion publique axée sur les
résultats.Il s'agit donc de rationaliser l'organisation et le
fonctionnement actuel de l'Administration publique et d'introduire
progressivement et d'une manière séquentielle et graduelle des
nouvelles pratiques et des innovations nécessaires et susceptibles
d'améliorer sensiblement la qualité, l'efficacité et la
performance de l'APC. Ceci permettra de rendre la fonction
publiquecomplètement dynamique, innovante et performante dans
l'accomplissement de ses responsabilités, ses missions et taches lui
reconnues par la loi.
Pour y arriver, les solutions sont communesà toute
l'administration mais aussi spécifiques en fonction des missions et
activités de chaque administration. Notre passage auSecrétariat
Général aux Hydrocarbures nous laisse quelques
impressions telles que :la démotivation
généralisée dans les rangs des agents et fonctionnaires de
l'Etat à la suite d'un salaire marginal ; des
conditions de travail déplorables(Un manque d'outils de travail
adaptés et un usage des techniques, technologies et méthodes de
gestion obsolètes) ; un bâtiment
délabré et suintant, des
matériels de bureau insuffisant ;conflits de compétences et
de chevauchement d'attributions en service ; etc.
De tout ce qui précède s'ajoute un
problème de rationalisation des missions de services. Certains agents et
fonctionnaires se trouvent plusieurs fois dans des missions qui ne
relèvent d'aucunes manières de leur compétence ou
formation de base et par conséquent un faible rendement et un travail
bâclé.D'après un fonctionnaire mécontent, plusieurs
missions sont exécutées au cabinet sans que l'administration ne
soit au courant ; et dans certaines missions et formations auxquelles
l'administration est concernée, le quota des personnels du cabinet est
relativement supérieur aux agents et fonctionnaires de l'Etat. Et
là encore, la question reste posée : pourquoi
l'administration se voit être piétiner par le cabinet quand on
sait que ce dernier est très fragile et instable comparativement
à l'administration qui elle reste permanente et est instrument
incontournable pour l'Etat?
La somme de tout ce qui estévoqué ci-haut
révèle que le SGH comme les autres administrations fait face
à des défis de normalité et de
modernité. Cette situation soulève quelques
interrogations dont les trois principalesconduiront notre analyse : la
désignation des agents et cadrespour effectuer une mission est-elle
rationnelle ? Pourquoi le cabinet ministériel est-il impliqué
dans les missions, formations et voire même certaines tâches qui
doivent être exclusivement exécutées par
l'administration ? Est-ceque les ressources humaines sont bien
géréesau SGH ?
1.2 Méthodologie
La méthodologie utilisée dans cette étude
est un sondage par l'auto-administration d'un questionnaire et l'usage d'un
guide d'entretien. Cette logique se justifie par la volonté de chiffrer
les données à collecter sur terrain afin de ne pas faire une
simple narration des faits constatés sur terrain. Ceci permettra aux
décideurs de se faire une idée claire et chiffrée de la
situation que traverse le SGH.
Les agents et cadres du SGH constituent notre population
cible. Cette étude poursuit trois principaux objectifs : ressortir les
opinions des agents et cadres du SGH sur la rationalisation des missions
de services; relever les conditions de travail dans l'administration et
principalement l'usage de la nouvelle technologie de l'information et de
communication et enfin identifier les besoins en formation des agents et cadres
et les raisons de l'implication du cabinet dans les tâches du SGH.
Soulignons que le besoin en formation est l'aspect de la
gestion des ressources humaines que nous exploitons dans notre recherche.
Le questionnaire utilisé dans notre recherche renseigne
sur : l'identification des agents et cadres, leurs caractéristiques
sociodémographiques ; la rationalisation des missions des
services ; gestion des ressources humaines et proposition des
différentes stratégies en vue d'améliorer tant soit peu
les différents problèmes posés dans cette recherche (Cfr.
Annexe 5).
Pour ce qui est de l'échantillonnage et de la taille de
l'échantillon, il convient de noter que nous avons utilisé la
méthode d'échantillonnage par convenance. Au total, 21sur 30
questionnairesont été remplis.
Apres la collecte, les questionnaires ont été
revérifiés, chiffrés et codifiés à l'aide
d'un guide de codification. Ensuite, ils ont été saisis sur
ordinateur à l'aide du logiciel EPIDATA et les analyses proprement dites
ont été faites à l'aide des logiciels SPSS for Windows
(version 20.0)et Excel.
Laproblématique de la
rationalisation des missions de services et la gestion des ressources humaines
se justifie par le fait que l'administration publique est l'instrument par
excellence pour exécuter les politiques publiques avec efficacité
et efficience. Il est question de recentrer le profil et la compétence
des agents et cadres dans l'exécution des missions dans l'APC.
Cette étude présente un autre avantage dans ce
sens qu'elle permet de déceler le besoin des agents et cadres de SGHen
formation. Laquelle formation est toujours liée aux besoins de
l'administration et aux profils des bénéficiaires.En outre, cette
étude pourrait identifier un besoin de replacement des agents et cadres
du secrétariat en fonction de la formation de base et de leur
compétence.
Rendre l'administration un appareil des politiques par
excellence afin d'exécuter les travaux, les missions et autres
activités avec efficacité et efficience et permettre à
chaque agent et cadre de travailler là où, il peut donner les
meilleurs de lui-même sont le mobil l'intérêt
immédiat que porte cette étude.
PRESENTATION DU SECRETARIAT
GENERAL AUX HYDROCARBURES
2.1 Historiquedu
Secrétariat Général aux Hydrocarbures
La République Démocratique du Congo dispose d'un
potentiel pétrolier important dans ses bassins sédimentaires que
sont le bassin côtier, la Cuvette Centrale et la Branche Ouest du Rift
Est Africain (RDC, MH, 2013).
L'histoire pétrolière de la République
Démocratique du Congo renseigne que, tour à tour, le domaine des
hydrocarbures a été placé sous la gestion du
Ministère de l'Economie, au début du siècle passé,
puis de celui des Travaux publics les années 40 et 50 avant de devenir
une attribution du Ministère des Mines et de l'énergie en 1967 et
de se détacher par la suite des Mines pour le Ministère de
l'énergie en 1981. Il a fallu attendre beaucoup de temps pour voir
naitre le ministère du pétrole. (Cadre organique du SGH,
2003).
C'est depuis février 2007 que le secteur des
Hydrocarbures a été érigé en un Ministère
autonome (RDC, MH, Op.cit.).
Les premières activités se sont
développées dans le sous-secteur des approvisionnements
regroupant ainsi les importations, le transport et stockage et distribution des
produits pétroliers, ayant abouti à la construction du port
pétrolier de Matadi, construction du pipeline Matadi-Kinshasa ainsi
qu'un ensemble des dépôts d'une capacité de 300.000
m3.
Les recherches pétrolières des années 50
avaient mis en évidence les immenses potentialités
d'hydrocarbures dont regorgent le sous-sol congolais d'où l'apparition,
pour la première fois sur le plan des textes, de la question des
hydrocarbures en 1959.
La constitution d'une raffinerie et sa mise en service,
quelques années après l'indépendance politique de la RDC,
sont allées dans le sens d'une indépendance,
énergétique cette fois-ci, du pays en même temps qu'elle a
favorisé le développement d'une industrie
pétrolière nationale (Cadre organique du SGH, Op.cit.).
La production du premier baril du pétrole brut en 1975
a succédé le développement d'une vingtaine des champs
pétroliers dans le bassin sédimentaire de la côte
atlantique, complétant ainsi la chaine pétrolière du
maillon1(*) essentiel qui
lui manquait : l'Exploration-Production.(Cadre organique du SGH,
Op.cit.).
Trente ans après, avec 200 millions de barils produits
et exportés, cinq conventions signées et plus d'un milliards de
dollars de recettes au profit du Trésor, l'importance du secteur
pétrolier n'a pas arrêté de se préciser et la
nécessité d'une structure autonome de gestion des hydrocarbures,
n'a pas arrêté de s'imposer.
La mise en place en 1998 du Ministère du pétrole
s'est faite suivant les étapes successives ci-après :
- La nomination par le Chef de l'Etat d'un Ministre de
l'Economie et du Pétrole ;
- De celle de deux-vices Ministres en charge du pétrole
respectivement du développement de l'industrie Pétrolière
et de la commercialisation et de la fonction publique allant dans le sens de
la définition des structures de fonctionnement d'une administration
pétrolière ;
- La nomination d'un ministre d'Etat chargé du
Pétrole ;
- La nomination d'un ministre du pétrole, comme
confirmation de l'autonomie du ministère du pétrole par rapport
aux autres Ministères.
En outre, l'expérience humaine, technique et
administrative a induit une meilleurerèglementation d'une part et a
aussi autoriséune évaluation et une planification du secteur
d'autres part.
La saine et bonne gestion de l'Exploration-Production, du
raffinage, du transport et stockage et de la distribution des hydrocarbures
solides, liquides et gazeux, était désormais tributaires de la
création des structures outillées et permanentes permettant
à l'Etat de bénéficier des revenus issus de la mise en
valeur de ses ressources naturelles. (Cadre organique du SGH, Op.cit.).
Au jour d'aujourd'hui, la RDC dispose d'une
société de service dénommée SEP-Congo, qui à
ce jour demeure un partenaire stratégique du développement du
pays dans la sécurisation des approvisionnements tant à Kinshasa
qu'à l'intérieur du pays. Et depuis 08 février 2012 le
secteur connait cinquante-sept (57) fournisseurs agrées par le Ministre
des Hydrocarbures qui travaillent dans le secteur des hydrocarbures.
Ceci prouve à suffisance que le secteur des
hydrocarbures s'est déployé et est désormais un secteur
porteur d'espoir dans le processus de développement du pays.
Par ailleurs, le SGH connait une situation inquiétante,
voire même injuste. Etant un secteur productif et
générateur de recettes, son personnel travaille dans des
conditions déplorables et ne bénéficie même pas des
primes spécifiques (5% : royaltie, marge distribuable...etc.) comme
c'est le cas pour les autres administrations2(*). Et même celles qui ne produisent rien. A cette
situation s'ajoute la désignation non rationnelle des agents et cadres
pour effectuer une mission, l'absence des formations continues3(*), manque des outils
informatiques4(*) et par
conséquent faible utilisation de NTIC, etc.
Tout ce qui précède montre combien la
qualité et l'efficience des travaux dans l'administration publique
congolaise sont tributaires aux conditions de travail. Certes,
l'amélioration des conditions de travail et le repositionnement de
l'agent et cadre au coeur des activités et comme outil des politiques
publiques dans ce secteur hautement stratégique sont la clef du
changement.
2.2 Missions du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures
Conformément à l'ordonnance n° 07/018 du 16
mai 2007 fixant les attributions des Ministères, telle que
modifiée à ce jour, le Ministère des Hydrocarbures a pour
mission principale : l'élaboration et la mise en oeuvre de la
politique gouvernementale en matière des Hydrocarbures sur toute
l'étendue du territoire national. Ses missions spécifiques sont
les suivantes :
Ø Application de la législation des
Hydrocarbures ;
Ø Gestion du domaine des Hydrocarbures et des
informations y relatives ;
Ø Promotion de la mise en valeur des ressources
pétrolières ;
Ø Constitution et gestion des stocks
stratégiques des Hydrocarbures ;
Ø Octroi des droits et mesures pour les gisements des
Hydrocarbures et conservation des titres y afférents ;
Ø Octroi des autorisations d'importation, de transport,
de stockage et commercialisation et de fournitures des produits
pétroliers ;
Ø Suivi et contrôle technique des
activités de prospection de recherche et d'exploitation des ressources
pétrolières, des activités de raffinage, de transport et
de stockage des produits pétroliers, ainsi que des activités
connexes ;
Ø Suivi et contrôle de commercialisation des
produits des Hydrocarbures ;
Ø Octroi des droits pour les gisements des
Hydrocarbures et conservation des titres y afférents ;
Ø Et enfin la gestion des agents de carrière des
services publics de l'Etat en collaboration avec le Ministère de la
Fonction Publique.
Le SGH quant à lui possède les attributions
ci-après:
Ø Concevoir, Planifier, Organiser, Coordonner et
Contrôler les activités de l'Administration du Ministère
des Hydrocarbures conformément aux attributions globales et aux
directives du Ministre ;
Ø Assurer la liaison entre le Chef du Ministère
et les services administratifs ;
Ø Assurer l'unité de la jurisprudence
administrative, la sauvegarde de la tradition administrative et la discipline
du Ministère.
Ø Décide dans toutes les matières de sa
compétence et donne des avis pour celles qui ne le sont pas;
Ø Elabore le projet de Programme de l'Administration du
Ministère (Cfr le Statut du Personnel de carrière des services
publics de l'Etat.).
Soulignons que le bien fondé de toutes ces attributions
enRDC repose essentiellement sur la relance du secteur des Hydrocarbures qui,
à ce jour, est l'un de meilleurs pourvoyeurs en recettes du
Trésor Public. Ce qui impliquepar ricochet l'amélioration des
conditions de vie de tous les citoyens congolais.
2.3 Présentation de
l'organisation structurelle du Secrétariat Général aux
Hydrocarbures
Le Secrétariat Général aux Hydrocarbures
est structuré actuellement dans 7 directions :
1. Direction de services Généraux et du
Personnels ;
2. Direction d'Exploration et Production ;
3. Direction de Transport et Stockage ;
4. Direction de Normes et législations ;
5. Direction d'Etudes et Planification ;
6. Direction de l'Inspection, contrôle et suivi des
activités pétrolières;
7. Direction de Projet pétrolier.
Les principales tâches de chacune de ces directions sont
les suivantes : La direction des services généraux et du
personnel s'occupe du bon fonctionnement de toute l'administration du point de
vue des outils de travail et du personnel. Celle d'Exploration et
Production est la direction clé de l'administration, parce qu'elle
répond au défi d'augmenter la production pétrolière
avec une meilleure technicité et une application des standards
internationaux.
La Direction de transport et Stockage permet
l'unification de la distribution des produits pétroliers sur l'ensemble
du territoire national dans l'application des règles du marché et
en respectant des normes en vigueur afin que la commercialisation soit
réellement un soutien à l'économie nationale.
La Direction de Normes et législations surveille
l'application de toute la règlementation dans le secteur des
hydrocarbures en amont et en aval. Celle d'Etudes et Planification permet la
réalisation des études de faisabilités de
différents projets pétroliers en se basant sur la
rédaction de termes de référence des projets.
S'agissant de la Direction de l'Inspection, contrôle et
suivi des activités du secteur pétrolier, elle garantit le
respect de normes et règles de l'industrie pétrolière par
un contrôle et une inspection permanente qui dissuadent les tentatives de
fraude afin de canaliser vers le Trésor Public les recettes attendues.
La Direction de Projetse limite quant à elle, à la
planificationdes projets d'investissement, à la définitiondes
objectifs du projet, à la gestion des données dans la banque des
données et enfin l'exécution et le suivi des projets relatifs
à la production des hydrocarbures. RDC, MH, 2013).
Le schéma repris dans l'organigramme ci-dessous
renseigne sur la nouvelle organisation de toute
l'administration/secrétariat général aux hydrocarbures qui
n'est pas encore effective parce que le nouveau cadre organique dans lequel cet
organigramme est tiré n'est pas non plus effectif.
Schéma 1 : ORGANIGRAMME DU SECRETARIAT
GENERAL AUX HYDROCARBURES
Secrétariat Général
Division Unique
Direction Exploration - Production
Direction Gaz et Biocarburants
Direction Raffinage et Pétrochimie
Direction Transport, Stockage et Distribution
Direction juridique
Direction Banque des Données
Direction Etudes et Planification
Direction Inspection, contrôle et suivi
Division Administrative et Financière
Division Intendance
Division Exploration Géologique et géochimique
Division Exploration Géophysique
Division Forage et Production
Division Gaz
Division Produits de synthèse organique
Division Biocarburants
Division Marché international de pétrole brut et
des produits pétroliers
Division Raffinage et Logistique
Division Pétrochimie
Division Approvisionnement
Division Distribution
Division Transport et stockage
Division HSEQ
Division Législation
Division Normes et Fiscalité
Division Données Techniques Amont
Division Informatique
Division Données Techniques Aval
Cellule Planification stratégique et statistique
Division Provinciale
Section Suivi
Cellule Etudes & Analyse sectoriel
Cellule Analyse et évaluation des projets
Section Inspection
Section Contrôle et Audit
251670528
251665408251664384251663360251662336251661312251668480251667456251660288251654144
251653120
251656192
251659264251657216251666432251669504251655168251658240251652096
Source : nouveau cadre organique du SGH,
2009
L'actuelle organisation se résume par la volonté
du SGH à transformer le potentiel pétrolier et gazier en
revenu/richesse. D'où la nécessité d'une mise en place des
structures de gestion appropriées pouvant concevoir une politique
à court, moyen et à long terme permettant ainsi la
maîtrise de la technologie et des moyens financiers. (Cadre organique
SGH, 2009).
ANALYSE DETAILLEE DE LA
PROBLEMATIQUE
3.1 L'Etat de la question
sur les missions de services, l'utilité de la NTIC et la gestion des RH
dans l'administration publique congolaise.
0.1.1 Problématique de la rationalisation des missions
de services dans l'administration publique
Le
service
public est une notion très importante. La
« défense » de cette notion et la crainte de sa
« remise en cause » sont des thèmes
récurrents du débat politique des nations. L'expression
« service public » désigne deux
éléments différents : une
mission, qui est une activité d'intérêt
général, et un mode
d'organisation consistant, de façon directe ou indirecte, à faire
prendre en charge ces activités d'intérêt
général par des personnes publiques (État,
collectivités territoriales, établissements publics) ou
privées mais sous le contrôle d'une personne publique (R.F., DIGL,
2013)5(*).
Le service public remplit quatre fonctions principales. On
distingue les services publics à finalité d'ordre et de
régulation (la défense nationale, la
justice, la protection civile, les ordres professionnels...), ceux ayant pour
but la protection sociale et sanitaire
(Sécurité sociale, service public hospitalier...), ceux à
vocation éducative et culturelle
(enseignement, recherche, service public audiovisuel...) et ceux à
caractère économique.
Rappelons que le régime juridique du service public est
organisé autour de trois grands principes. Le premier est celui de la
continuité du service public. Il repose sur la
nécessité de répondre aux besoins d'intérêt
général sans interruption.Le deuxième principe est celui
de l'égalité devant le service public. Il
signifie que toute personne a un droit égal à l'accès au
service, participe de manière égale aux charges
financières résultant du service et doit être
traitée de la même façon que tout autre usager du
service.Enfin, le dernier principe de fonctionnement du service public est
celui de l'adaptabilité ou
mutabilité. Présenté comme un corollaire du
principe de continuité, il s'agit davantage d'assurer au mieux
qualitativement un service plutôt que sa continuité dans le temps.
Cela signifie que le service public ne doit pas demeurer immobile face aux
évolutions de la société ; il doit suivre les besoins
des usagers (ex : souplesse d'organisation des services publics) ainsi que
les évolutions techniques. (R.P, DIGL, Op.cit.).C'est ici le lieu de
signifier que le SGH est un service à caractère
économique. L'une de ses missions spécifiques est le suivi et
contrôle de la commercialisation des produits des hydrocarbures notamment
le pétrole et le gaz.
Le problème dans ce secteur, conforment à notre
thème de recherche se situe autour du deuxième principe
d'organisation de service public, qui est celui de
l'égalité.L'accès au service n'est pas égal et
équilibré. Participer à une mission n'est pas chose facile
car un bon nombre des variables entrent en ligne de compte. Les personnels qui
n'ont pas d'affinité avec le cabinet ministériel (l'organe de
désignation des experts pour des travaux, missions, etc.). ne
participent pas aux travaux et missions.
Au SGH, il n'est pas étonnant de rencontrer un
attaché de première classe ou un chef de bureau qui n'a jamais
participé à une mission. Certains d'entre eux sont sous statut,
il y a au plus 10 ans.
Dans ce rapport, nous relevons le choix arbitraire qui ne
tient même pas compte des compétences des agents pour des
activités beaucoup plus techniques6(*).
0.1.2 Problématique des nouvelles technologies de
l'information et de communication dans l'administration publique
Par définition, les nouvelles technologies de
l'information et de communication (NTIC en sigle) désignent tout ce qui
relève des techniques utilisées dans le traitement et la
transmission des informations, principalement l'informatique, l'Internet et les
télécommunications (MULOJI S., 2008).
C'est donc l'avènement de l'Internet comme médias de masse et le
succès des blogs, des wikis, etc. qui ont conférés aux
NTIC une dimension sociétale.
Ainsi, depuis des milliers d'années, l'homme cherche
à améliorer ses moyens de communication ; et ce seulement au
XXe siècle que les télécommunications trouvent dans
l'informatique un allié solide, notamment avec Internet et forment de ce
fait, la partie la plus récente de l'histoire de la communication
humaine (HACHETTE J., 1999).
Du point de vueéconomique, les technologies de
l'information et de communication (TIC en sigle) jouent un rôle majeur
dans la compétitivité des entreprises et dans l'efficacité
des administrations et des services publics (santé, éducation,
sécurité). Elles sont devenues également un enjeu crucial
pour la production et la diffusion des biens culturels. Selon le rapport
« Technologies Clés 2015 », le secteur des TIC
est devenu un segment majeur de l'économie des principaux pays
industrialisés avec une contribution directe de 5,9 % du PIB en
Europe (et 7,5 % aux États-Unis). Au-delà du secteur
lui-même, les TIC contribuent au développement de tous les autres
secteurs économiques. Elles représentent en effet plus de
50 % de la croissance de la productivité en Europe.
L'investissement dans les TIC présente plusieurs
avantages. Sur le plan professionnel, elles permettent une création
de nouveaux emplois (entreprise et main-d'oeuvre).
Nombre des facteurs ont favorisé le
développement des TIC. Parmi lesquels : facteurs
économiques, sociaux, techniques et commerciaux. Sur le plan
économique par le développement des activités tertiaires
au détriment des activités primaires et secondaires dans les pays
industrialisés. (R.F., 2011).Sur le plan social par l'augmentation du
niveau d'éducation qui a favorisé l'utilisation d'
ordinateurs personnels
et de
logiciels plus ou
moins complexes (Pelgrum W J ET LAW N., 2004). Sur le plan technique par une
numérisation de toutes les informations de toute nature: textes, images,
photos, musique, films, etc. et enfin sur le plan commercial par l'essor
spectaculaire des offres commerciales des services de l'information et de la
communication.
Par ailleurs, chaque année, le
Forum
économique mondial publie un indice7(*)renseignant sur le bénéfice que peut tirer un
pays des technologies de l'information et des communications. D'après le
classement mondial de 2012, la Suède vient en tête et la France se
trouve à la 23èmeposition. (cfr tableau 1).
Tableau 1. Classement mondial sur le bénéfice
tiré des TIC par pays/Europe.
Rang
|
Pays
|
Score
|
Évolution du classement en 2 ans
|
1
|
Suède
|
5,94
|
-
|
2
|
Singapour
|
5,86
|
-
|
3
|
Finlande
|
5,81
|
3
|
4
|
Danemark
|
5,7
|
-1
|
5
|
Suisse
|
5,61
|
-1
|
6
|
Pays-Bas
|
5,6
|
3
|
7
|
Norvège
|
5,59
|
3
|
8
|
États-Unis
|
5,56
|
-3
|
9
|
Canada
|
5,51
|
-2
|
10
|
Grande-Bretagne
|
5,5
|
3
|
...
|
...
|
...
|
|
23
|
France
|
5,12
|
-19
|
Source : classement mondial 2012
En RDC, la modernisation de l'administration publique est un
défi à relever comme le montre si bien la stratégie
révisée de la réforme et modernisation de l'administration
publique (2012). Outre le manque des outils informatiques, il se pose aussi le
problème lié au troisième principe de l'organisation de
service public qui est celui de l'adaptabilité et de la
mutabilité. Il est question simplement de former les
personnels à des pratiques nouvelles et appropriées afin
d'évoluer avec l'évolution du monde (la
modernité/mondialisation).
0.1.3 Problématique de la Gestion des ressources
humaines dans l'administration publique
Selon Peretti JM (1999), parler de ressources humaines, ce
n'est pas considérer que leshommes sont des ressources, mais que les
hommes ont des ressources.La mission du management des ressources humaines est
de développer et mobiliser les compétences des
salariés.
Pour sa part, Bernard Gazier (2004), la Gestion des Ressources
Humaines a bien évolué depuis le temps où la fonction
était dénommée Administration du Personnel. Il ne s'agit
plus d'administrer mais bien de manager le capital humain. La Gestion des RH
comporte de multiples aspects, tous aussi importants les uns que les autres.
Pour cet auteur, les 6 principaux pans indissociables, caractéristiques
de cette activité complexe et essentielle à la mise en place de
la stratégie et au pilotage de la performance sont :
1. La gestion du recrutement et de
l'intégration ;
2. La gestion des rétributions ;
3. La gestion des carrières et des
compétences ;
4. La gestion de la formation ;
5. La gestion sociale ;
6. Et l'évaluation de la performance.
D'après cet auteur, la GRH se divise arbitrairement en
deux grandes activités :
· d'un côté l'administration des ressources
humaines qui prend en compte la
gestion de la
paie,
droit du
travail,
contrat
de travail, etc. ;
· et de l'autre, le développement des ressources
humaines prend en compte la
gestion
des carrières,
gestion
des compétences (GPEC) ,
recrutement,
formation, etc.
C'est pour quoi KAKULE K., (2010), définit la GRH comme
un ensemble de pratiques du management ayant pour objectif de mobiliser et
développer les ressources humaines pour une plus grande performance de
l'organisation.
Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes
focalisés à un seul aspect de la GRH en général
mais dans son aspect de développement de ressources humaines qui est la
formation.
L'importance de la formation professionnelle dans un monde en
perpétuel mutation n'est plus à démontrer. Ainsi, RAISSA
E. (2008) pense que dans l'administration publique, la formation
professionnelle a pour objet de :
· permettre l'adaptation des fonctionnaires au changement
des techniques et des conditions de travail ;
· favoriser leur promotion sociale par l'accès aux
différents niveaux de la culture et de la qualification professionnelle
et leur contribution au développement culturel, économique et
social de l'entreprise.
Il s'agit là bien d'un investissement qui sert à
adapter l'homme à son poste de travail.Dans cette étude, nous
allons présenter un état de besoin non exhaustif pour les agents
et cadres du SGH8(*).
3.2 Analyse SWOT du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures
En cohérence avec la question de recherche
posée, Il s'agira ici d'identifier les forces et faiblesse et
opportunités et menaces du secrétariat général aux
hydrocarbures.
3.2.1 Forces et faiblesses du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures
Comme le montre si bien le tableau 2, la grande force du SGH
repose sur la double qualité de son personnel : jeune et
Universitaire. Il n'est pas à démontrer que le SGH est l'une des
administrations jeunes tenant compte de l'ancienneté des autres
administrations. Ainsi donc, son personnel l'est aussi et en plus de cela, dans
plus de 90% de cas son personnel est universitaire. Ce grand atout
positionne cette administration parmi celles qui doivent
bénéficier d'avantages des formations pour garantir un travail de
qualité dans l'administration publique congolaise.
Par contre, plusieurs éléments constituent des
grandes faiblesses à la réalisation d'un travail de
qualité. Il s'agit notamment des mauvaises conditions de travail, un
salaire et enfin les mains liées par le cabinet ministériel.
Tableau 2 : Forces et Faiblesses du SGH
les forces (Strenghts)
|
les faiblesses (Weaknesses)
|
1. Administration relativement jeune ;
|
Mauvaises conditions de travail (infrastructures
délabrées et suintant, manque d'équipements : NTIC,
etc.) ;
|
2. Administration des cadres universitaires (à plus de
90 %).
|
Manque motivation et Désintéressement pour
certains ;
|
-
|
Mainmise pesante du cabinet ministériel sur certaines
attributions de l'administration.
|
Parmi lesmenaces que court le SGH, on enregistre de
façon permanente un chevauchement des attributions entre le cabinet et
l'administration d'une part et entre les différentes directions,
division au sein de l'administration d'autre part. A cela s'ajoute un conflit
des compétences qui n'est rien d'autre qu'une des conséquences
d'un chevauchement des attributions entretenu (Tableau 3).
Les deux grandes opportunités que doit saisir le SGH
afin de pallier aux différentes menaces qui le guette sont la mise en
application du nouveau cadre organique qui tient compte non seulement des
chevauchements d'attributions mais aussi des enjeux actuels d'une
administration moderne. Outre le nouveau cadre organique, s'ajoute la nouvelle
Loi n°15/012 du 1er aout 2015 portant régime général
des hydrocarbures qui innove par rapport aux ancienne lois dans la mise en
place des mécanismes de renforcement des activités de
prospection, d'exploration et exploitation des hydrocarbures en vue d'une
évaluation et d'un bon partage de la rente pétrolière.
Mais aussi et surtout, cette loi dispose des principes devant régir les
activités de raffinage, transport-stockage et distribution des produits
pétroliers.
Ce qui précède montre que si l'Etat congolais
tient à l'application de cette nouvelle loi, l'administration
bénéficiera des formations au regard des exigences de la nouvelle
loi afin de mener à bien les missions de services avec efficacité
et efficience.
3.2.2 Opportunités et
Menaces du Secrétariat Général aux Hydrocarbures
Tableau 3 : Opportunités et Menaces
les Opportunités
|
Menaces (Threats)
|
Nouveau cadre organique
|
Conflit des compétences
|
La loi n°15/012 du 1er aout 2015 portant régime
général des hydrocarbures.
|
Chevauchement des attributions
|
3.3 Présentation des
données d'enquêtes et Recherche des causes du problème
En voulant sans doute chercher les causes des
préoccupations susmentionnées, un sondage était
effectué comme le montre si bien notre méthodologie. Notons par
ailleurs que les données analysées dans ce rapport ne sont pas
représentatives de tout le Secrétariat Général aux
Hydrocarbures. Cet exercice nous a permis,dans les limites du possible, de
jauger l'ampleur de notre problème de recherche afin d'y proposer
quelques remèdes (pistes de solution). Loin de nous la prétention
de circonscrire tous les problèmes que connait cette administration pour
y apporter les solutions idoines car nous n'avions ni le temps, ni les moyens
et encore moins le pouvoir de décision. Nous illustrons modestement dans
les pages qui suivent quelques résultats de nos analyses et plus loin,
les recommandations qui peuvent s'inscrire dans le processus de
l'amélioration des conditions de travail des agents et cadres du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures.
3.3.1. Présentation des
résultats
De trente (30) questionnaires mis à la disposition des
agents et cadres de notre administration, seuls 21 questionnaires ont
été remplis ; soit un taux de participation d'à peu
près10% au regard de l'effectif total du personnel9(*).
3.3.1.1
Caractéristiques sociodémographiques des fonctionnaires
S'agissant de profil des fonctionnaires ayant participé
à l'étude, les résultats de nos analyses montrent que plus
de 23% d'agents n'ont pas signifié leurs directions respectives et plus
de 30% sont de la direction de projet pétrolier (figure 1).
Ces agents sont majoritairement chefs de bureau (41/%),
attachés de première et deuxième classe (35% et 18%
respectivement) et une faible proportion d'agent de bureau de première
classe. (Cfr figure 2). Agé en moyenne de 44,7 ans, ces agents ont une
ancienneté moyenne de 10,12 ans. (cfr tableau annexe 1).
En ce qui concerne le niveau d'instruction, il est
intéressant de constaté que les ressources humaines de cette
administration méritent d'être exploitées à bon
escient car la quasi-totalité soit plus de neuf agents sur dix (95%)
sont universitaires (licencié).Ils sont majoritairement géologue
(38,1%), économiste et juriste (28,6 %). Cette situation s'explique
étant donné que cette administration est très technique
comparativement aux autres administrations.
Tableau 4 : Formation de base des agents du SGH
ayant participé à l'étude
Formation de base
|
Effectifs
|
%
|
Géologue
|
8
|
38,1
|
Economiste
|
3
|
14,3
|
Juriste
|
3
|
14,3
|
Philosophe
|
2
|
9,5
|
Comptable
|
1
|
4,8
|
Raffineur
|
1
|
4,8
|
Missing
|
3
|
14,3
|
Total
|
21
|
100
|
251645952
251644928
3.1.1.2 Rationalisation des
missions et gestion de ressources humaines au SGH
Il ressort de nos analyses que plusieurs agents et cadres
(81%) ont déjà pris part à au moins une mission à
datée de leur entrée sous statut. Certains d'entre eux excellent
et sont quasiment devenus très expérimentés pour toutes
les missions effectuées au sein du SGH (Voir Tableau annexe 2). Par
ailleurs, une infime partie, minorité soit-elle (19%), fustige un
certain nombre de comportement de la part de ceux qui décident de qui
doit faire partie d'une mission. Notons que cette mission qui relevait en
principe de l'administration10(*), revient ces dernières années au
cabinet ministériel11(*). L'argument poussé par ces abandonnés
qui n'ont jamais, alors jamais participé à au moins une mission
malgré leur ancienneté est
celui-ci : « Manque de parapluie, pas de
branchement ».
Ces résultats sont inquiétant lorsqu'on sait que
le nombre moyen de mission par agent aux SGH est estimé à 8,6 et
que de le nombre/l'effectif moyen par mission à 4 agents. (Cfr tableau
5).
Tableau 5 : Statistics
|
|
Nombre moyen de mission par fonctionnaire
|
Nombre moyen des fonctionnaires par mission
|
N
|
Valid
|
17
|
17
|
Missing
|
4
|
4
|
Mean
|
8,59
|
4,06
|
Pour ce qui est de la périodicité et du lieu de
la mission, les résultats de nos analyses indiquent une variation de 5
à 30 jours, ou plus, en fonction des objectifs assignés et du
lieu de mission. Ces missions se déroulement généralement
en dehors de Kinshasa. Elles sont locales/nationales (les Kivu, Katanga,
Equateur, Kongo-central, etc.)et parfois internationales.
Plusieurs objectifs sont assignés en fonction de chaque
mission. Voici en quelques lignes les différents objectifs des missions
effectuées au SGH relevés par notre étude :
§ Recouvrir le manque à gagner au trésor
public ;
§ Audit et vérification des capacités d'une
société ;
§ Contrôle des normes de sécurité
dans les dépôts pétroliers ;
§ Inspection et contrôle des opérateurs
pétroliers ;
§ Matérialisation du bloc
pétrolier ;
§ Recherche d'indices d'hydrocarbures ;
§ Assainir le secteur des hydrocarbures ;
§ Recherche des indices pétroliers de
surface ;
§ Sensibilisation et des opérateurs et
vulgarisations des textes légaux
§ Sensibilisation et vulgarisation des textes
règlementaires ;
§ Vérification des indices des hydrocarbures,
analyse et échantillonnage.
S'agissant de la formation des fonctionnaires, comme pour les
missions, la majorité des fonctionnaires a déjà
participé dans les différentes formations organisées par
le SGH (85,7%), essentiellement à Kinshasa. Le nombre moyen de formation
par agent est estimé à 5,33 pour une période variant de 5
à 28 jours. Ci-dessous les formations auxquelles ont pris par les agents
et cadre du SGH ayant participé à notre étude
sont :
· Application des méthodes de la
géophysique dans la recherche pétrolière ;
· Evaluation de l'impact environnemental dans le secteur
des hydrocarbures ;
· Formation en passation des marchés
publics ;
· Initiation à la géophysique ;
· Introduction à la prospection géophysique
pour les hydrocarbures ;
· La maitrise des techniques appliquées lors d'une
campagne sismique ;
· Maitrise du secteur des hydrocarbures en matière
de sécurité ;
· Renforcement de capacité sur la
déontologie dans l'administration publique ;
· Renforcement de capacité sur le partage des
produits pétroliers ;
· Renforcement des capacités sur les connaissances
et pratiques en aval pétrolier.
Il sied de noter que dans toutes ces formations, un quota
arbitraire est réservé au cabinet ministériel. Nos
analyses montrent qu'en moyenne 3,64 (soit 4) personnes prenant part aux
différentes formations viennent du cabinet.
En outre, la gestion des ressources humaines implique aussi
l'identification des besoins des agents en formationet cela en fonction des
besoins exprimés dans chaque service. Cette étude
révèle un état de besoin de formation au SGH. Il s'agit
des formations suivantes sur :
10. cout et fiscalité pétrolière.
11. inspection pétrolière ;
12. Exploration et production des hydrocarbures ;
13. Inspection pétrolière ;
14. Logiciel Pétrel pour l'interprétation des
données géologiques ;
15. Management ;
16. Renforcement de capacité sur l'audit et
fiscalité ;
17. Sédimentologie et stratigraphie
séquentielle ;
18. interprétation sismique en 3 dimensions ;
19. Stratigraphie séquentielle.
251651072
1. Audit des comptes pétroliers/couts
récupérables ;
2. Aval pétrolier ;
3. Cartographie numérique,
télédétection et analyse spécule, amont
pétrolier
4. Droit Ohada ;
5. contrat pétrolier ;
6. comptabilité ;
7. Enquête, méthode et procédure
judicaire ;
8. Sécurité de l'environnement ;
9. l'installation pétrolière ;
251646976
Cette liste n'étant pas exhaustive, relève un
état de besoin qui peut être profitable à la Direction des
services généraux et du personnel du SGH afin de rendre plus
efficace son personnels.
Du point de vu de l'utilisation de la nouvelle technologie de
l'information et de communication, il ressort de nos analyses que plusieurs
agents utilisent l'ordinateur et possèdent quelques connaissances sur
Windows (Word, Excel, Access et PowerPoint), quelques logiciels mais souhaitent
les approfondir. Il s'agit principalement de l'Excel approfondi, MAPSOURCE, ARC
GIS, QGIS, MAP INFO, AUTOCAD, PETREL, DIONISOS, TECHLOG, etc.
Plus d'un agent sur cinq enquêtés (28,6%)
décrie l'inexistence de la connexion internet dans lieu de travail bien
que capable de l'utilisée.
A la question suivante : « Etes-vous à
l'aise dans l'administration où vous travailler /donnez-vous les
meilleures de vous-même là ou vous travaillez ? », la
quasi-totalité des agents et cadres du SGH est inanime quant à sa
direction, division et bureau d'attache/d'affectation. Ceci pourrait signifier
que les affectations des agents au SGH tiennent compte de la formation de base
des agents et de leur compétence.
En outre, l'une des questions épineuses à
laquelle nous n'avons pas trouvé une réponse satisfaisante est
celle de l'implication du cabinet dans les missions relevant de
l'administration. A la question de savoir combien des agents dans une mission
viennent du cabinet, nos analyses relèvent qu'au moins un agent du
cabinet participe à n'importe quelle mission qu'effectue
l'administration. Ceci apparait anodin, mais lorsque nous analysons le profil
de ces derniers et leur apport dans la mission, on en arrive
à la problématique de la subjective qui caractérise les
décideurs dans leur choix des agents et cadres qui doivent participer
à une mission.
D'aucuns pensent qu'il s'agit-là de la preuve tangible
de la mainmise du cabinet dans les affaires privée de l'administration.
Ce qui explique des choix basés sur les affinités
cabinet-administration car certains experts du cabinet deviennent des simples
figurants dans certaines missions parce qu'ils ne sont pas du domaine et ne
maitrisent pas la technicité du domaine.
La raison pécuniaire en est la principale pour certains
agents qui déclarent ce qui suit : « la
mission et la seule et l'unique possibilité qui reste aux agents pour
survivre12(*)».
En dehors de la désignation des experts pour une
mission ou commission, ci-dessous, quelques taches relevant de l'administration
mais exécutées par le cabinet :
§ Traitement des dossiers techniques ;
§ Programmation des missions ;
§ Négociation avec les sociétés
pétrolières ;
§ Désignation des experts pour des
travaux ;
§ Suivi des dossiers/Suivi et contrôle des
activités pétrolières auprès des
opérateurs
§ Suivi et contrôle des sociétés
pétrolières.
Après cette liste, qu'est-ce qui reste à faire
dans l'administration ? Ceci explique pourquoi certains
agents tournent les pouces à ne rien faire, non pas parce qu'ils n'ont
pas vraiment à faire, mais parce qu'on leur prive ce qu'ils savent faire
avec méthode et compétence.
Ce comportement mérite d'être décrier
parce qu'il constitue, tout simplement, un frein à l'efficacité,
l'efficience, à l'harmonie entre le cabinet et l'administration, au bon
déroulement des activités de l'administration.
Cet état de chose nous renvoie aux raisons
fondamentales de l'implication forcée du cabinet dans l'exécution
des tâches de l'administration. Après notre petite investigation,
il s'avère que la lenteur administrative est la raison
fondamentale de cette implication. A celle-ci s'ajoute le manque de
volonté et l'absentéisme dont font montre les cadres et agents
des administrations.
Outre cette implication du cabinet ministériel, le SGH
connait quelques problèmes l'empêchant de fonctionner
correctement. Lors de notre passage, nous avons enregistré :
§ Manque de motivation conséquente ;
§ Chevauchement des attributions entre
Directions ;
§ Mauvaise condition de travail ;
§ Mauvaise rémunération ;
§ Connexion internet inexistante ;
§ Manque à faire/manque de dossier à
traiter ;
§ Manque de collaboration entre l'administration et le
cabinet ;
§ Rareté des missions ;
§ Manque des équipements de travail ;
§ Paralysie de l'administration par le cabinet ;
§ Non-respect des travaux géologiques.
Ces différents problèmes et difficultés
dénoncés méritent quelques pistes de solution afin de
palier si non les éradiquer. Sachant qu'un problème posé
de l'intérieur de l'administration peut trouver facilement une solution
interne, nous avons sollicité de la part des fonctionnaires ayant
participé dans notre étude, quelques pistes de solution aux
différents problèmes qui gangrènent le SGH. Voici
l'économie des pistes de solution proposée par les fonctionnaires
eux-mêmes :
§ Réinstaurer la communication/harmonie et la
cohésion entre le cabinet et le SGH ;
§ Respecter les différentes attributions et textes
régissant le SGH et que Cabinet s'occupe de ses
attributions propres ;
§ Nommer les inspecteurs pétroliers afin de
procéder à de contrôle et suivi des productions
pétrolières ;
§ Améliorer des conditions de travail :
- Beau cadre de travail ;
- Bien aérer/ Climatisatisation ;
- Connecter le SGH a l'internet ;
- Bonne politique salariale et une motivation
conséquente ;
- Mettre en place les NTIC ;
- Acquisition de logiciels spécifiques ;
- etc.
§ Mise sur pied d'un nouveau cadre organique avec une
bonne répartition des taches ;
§ Encourager et favoriser la formation continue au sein
du SGH et en fonction de besoin de chaque service afin de permettre aux
fonctionnaires d'être à la page ;
§ Respecter le code des hydrocarbures et la mettre
en application la nouvelle loi n°15/012 du 1er Aout portant
régime général des hydrocarbures.
Au-delà des pistes de solution évoquées
par les fonctionnaires, la question fondamentale reste posée :
Quelles sont les véritables causes des maux que souffre
l'administration publique en général et le SGH en
particulier ?
3.3.2. Causes Principales des
problèmes du Secrétariat général aux
hydrocarbures
La cause profondede tous les problèmes de
l'administration publique congolaise en général et le SGH en
particulier est la mauvaise gestion du pays comme les
souligne plus d'un fonctionnaire.
Notons que la politique est exercée uniquement pour
assurer le bien-êtrede la population. C'est donc pour
l'intérêt généralqu'on aspire à faire de la
politique. Contrairement en RDC, d'aucuns pensent que les postes
ministériels sont distribués comme les arachides par les
différents partis politiques au nom des intérêts politiques
sans pour autant tenir compte d'abord du bien-être de la population et
ensuite de profil des candidats ministrables.
Nous vivons aujourd'hui la matérialisation de la
pensée de
Jean-François
Bayart (1989)13(*),
celle de la politique du ventre. Cet auteur pense que ceux qui exercent une
fonction
politique, l'exercent
pour en retirer certains avantages personnels.
Lorsqu'on regarde la configuration politique actuelle, Il est
malheureux de constater que le remaniement se fait
pratiquement tous les deux ans. Ainsi, au nom de l'instabilité politique
et de la pauvreté qui caractérisent le pays, les arrivistes n'ont
que pour mission :
§ S'enrichir autant qu'ils peuvent parce qu'ils
peuvent sauter à tout moment ;
§ Aider les membres de la famille politique, biologiques,
culturelles ; etc.
§ Corruption jusqu'à la dent ;
§ Etc.
Par ailleurs, l'administration est par conséquent
influencée directement par la politique du pays. La politisation de
l'administration publique congolaise se caractérise entre autre par les
affinités entre les différents cabinets ministériels et
les secrétariats généraux. Lorsqu'un NGBANDI devient
ministre, tous les ngbandi de l'administration concernée fêtent
parce que désormais, il n'y a plus des missions des services et/ou
formation sans les ngbandi; même si celles-ci ne sont pas compatibles
à leur formation de base, à l'intérêtimmédiat
de leur service d'attache, etc.
Toutes ces choses peuvent changer si certaines choses sont
recadrées telles que :
§ Stabilitépolitique ;
§ Choix de ministres par compétence
c'est-à-dire en fonction de leur formation de base, expérience,
maitrise du secteur, etc.) ;
§ Dépolitisation de l'administration publique
congolaise ;
§ Rationalisation des missions de services en fonction
des compétences des agents (formation de base, expérience,
intérêtimmédiat du service impliqué) ;
§ Promotion en fonction de la cotation objective des
fonctionnaires ;
§ Etc.
L'objectif poursuit dans l'administration publique doit être à jamais la recherche de
l'intérêtgénéral et non égoïste ou
individuel.
Ci-dessous le schéma qui résume les facteurs
explicatifs de l'ensemble de problèmes rencontrés au SGH.
Schéma 2 : Problèmes et facteurs
explicatifs au SGH
§ Manque de motivation conséquente ;
§ Chevauchement des attributions entre
Directions ;
§ Mauvaise condition de travail ;
§ Mauvaise rémunération ;
§ Connexion internet inexistante ;
§ Manque à faire/manque de dossier à
traiter ;
§ Manque de collaboration entre l'administration et le
cabinet ;
§ Rareté des missions ;
§ Manque des équipements de travail ;
§ Paralysie de l'administration par le cabinet.
Problèmes
Externes
Politique
Internes
§ Politisation de l'administration publique
congolaise ;
§ Cotation fantaisiste ;
§ Tribalisme ;
§ Cadre organique non conforme aux enjeux de
l'heure ;
§ Pas de formation en fonction de besoin de
service ;
§ Corruption dans le contrôle et suivi des
activités lambda sur terrain ;
§ Etc.
Politique
Administration
Facteurs explicatifs des causes
251649024
§ Gouvernement instable ;
§ Ministre sans profil conséquent ;
§ Non atteinte des objectifs assignés ;
§ Mauvaise gestion de chose publique/Détournement
de fond ;
§ Intérêt égoïste ;
§ Corruption ;
251648000
Face à cette situation, nous essaierons dans le point
qui suit de relever l'écart entre ces différents problèmes
posés par rapport à la situation idéale
préconisée par la réforme.
3.3.3. Instruments exploitables
pour la normalisation de la situation
La Réforme del'Administrations Publique congolaise
correspond à l'innovation dans la Fonction Publique, à savoir :
simplifierles procédures, motiver les fonctionnaires,
accélérer l'exécution des décisions, faciliter
l'accès aux services publics,à garantir la sécurité
de tous, à déraciner les pratiques corruptives et à
maîtriser la dépense publique. L'ensemble deces actions a pour
seul but de rendre les services publics plus performants et davantage
appropriés aux besoins des citoyens et aux enjeux des Etats
modernes. (Min. F.P.,2012).
La République Démocratique du Congo n'est pas le
seul pays au monde qui procède par des reformes. Les exemples des autres
pays sont légions.14(*)
Il sied de noter que l'ensemble des problèmes qui sont
posés SGHne s'écarte pas des problèmes de toute
l'Administration Publique Congolaise. Par ailleurs, ces problèmes sont
solutionnés dans le cadre stratégique révisée de la
réforme. Le tableau ci-dessous (tableau 6) reprend quelques
problèmessoulevés par les fonctionnaires du SGHque nous
regroupons en fonction de leur rapprochement les uns envers les autres et les
pistes de solution proposées dans la nouvelle stratégie de
laréforme dans l'administration publique. Il nous appartiendra d'estimer
l'écart entre le réel (situation actuelle) et l'idéal
à atteindre. Ainsi, au jour d'aujourd'hui, nous pouvons conclure au
regard des informations collectées que le cadre stratégique de
l'administration publique congolaise est la bible de
l'administration qui, une fois mise en application, dirigera l'administration
publique congolaise vers l'émergence tant souhaité par les
autorités congolaises en général.
Problèmes
|
Piste de solution/objectifs de la reforme
|
Principaux Résultats Attendus
|
Ecarts
|
a.
Rémunération
· Manque de motivation conséquente ;
· Mauvaise rémunération ;
· Rareté des missions.
|
Objectif spécifique 5 : Dynamiser la politique
salariale.
§ Une stratégie véritablement incitative,
efficace et durable, est développée en matière de
rémunération des fonctionnaires.
§ Le salaire redevient l'élément central de
la paye du fonctionnaire.
|
§ Une politique salariale adéquate est mise en
oeuvre pour assurer la fidélisation des fonctionnaires et
l'attractivité des jeunes professionnels ;
§ Le salaire redevient la majorité minimale des
2/3 de la rémunération de l'agent ;
§ Le salaire représente l'assiette de calcul pour
l'impôt et la pension de retraite ;
§ Les primes se sont octroyées que sur base
légale et ne constituent qu'un complément du traitement.
|
§ Aucun résultat attendu n'est jusque-là
atteint ;
§ Les fonctionnaires du SG aux Hydrocarbures croupissent
dans la misère contrairement aux cadres qui travaillent dans le cabinet
ministériel. Les fonctionnaires sont appelés à vivre des
missions et formations ;
§ Pas de prime spécifique.
|
b. Attributions
· Chevauchement des attributions entre Directions ;
· Paralysie de l'administration par le cabinet ;
· Manque à faire/manque de dossier à
traiter ;
· Manque de collaboration entre l'administration et le
cabinet ;
|
Objectif spécifique 3 : Rationaliser les structures
des Ministères,
L'Administration Publique de la RDC souffre de conflits de
compétences et de chevauchement d'attributions, ce qui l'empêche
de délivrer les services attendus par les citoyens. Il faut par
conséquent :
§ Réorganiser l'Administration Publique afin de
permettre une meilleure prise en charge des attributions de chaque
Ministère et leur adaptation aux besoins réels, par
l'introduction d'une culture de gestion par missions dans une logique de
rapport : besoin(s)-mission(s)-objectif(s)-
résultat(s)-activité(s) et non plus une logique inverse.
|
§ Le cadre organisationnel et fonctionnel de
l'Administration publique est réexaminé par une revue des cadres
organiques ;
§ Les missions et les structures sont
rationalisées et il n'y a plus de conflits de compétences et
chevauchement d'attributions ;
§ Les cadres organiques des administrations tel que
révisés et actualisés servent de référence
pour les nouveaux emplois dans l'Administration publique ;
§ Chaque service administratif redéfinit ses
missions et son organisation pour respecter le principe d'un agent
qualifié pour une fonction identifiée sur un poste vacant et
budgétisé.
|
§ Nouveau cadre organique du secrétariat
général aux Hydrocarbures disponible avec missions et
organisation redéfinies mais n'est pas encore mis en oeuvre ;
§ Persistance de la paralysie de l'administration par le
cabinet ;
§ Manque à faire de temps en temps.
|
c. Condition de travail
· Mauvaise condition de travail (infrastructure
délabré et suintant, manque de chaise, table, etc.) ;
· Manque des équipements de
travail (ordinateurs, imprimante, scanner, onduleur, etc. .) ;
· Connexion internet inexistante.
|
Objectif général 3 : dynamiser le
fonctionnement de l'administration publique.
§ Améliorer le fonctionnement de l'administration
publique dans toutes ses dimensions pour pouvoir répondre aux
défis qui lui sont posés.
§ Améliorer les conditions de travail existantes
des agents publics de la RDC de pair avec l'utilisation renforcée des
NTIC dans le cadre de l'e-administration.
|
§ Les prescrits architecturaux et matériaux
utilisés à l'origine de la construction pour tous les
bâtiments publics sont respectés ;
§ les NTIC sont systématiquement utilisées
dans l'Administration Publique congolaise ;
§ Un manuel de normes de qualité est
élaboré et vulgarisé ;
§ Les mécanismes de formation et de renforcement
des capacités sont mis en place sur la qualité, notamment pour
les hauts fonctionnaires, par le biais de l'ENA ;
§ La Charte des usagers des Services Publics de l'Etat
est élaborée et diffusée ;
|
§ Le SGH attend comme pour les autres administrations la
mise en place pour occuper le nouveau bâtiment de l'administration
publique vers Royal.
§ Les NTIC ne sont pas encore utilisées
systématiquement au SG aux hydrocarbures comme dans toute
l'administration publique congolaise.
§ Les mécanismes de formation et de renforcement
des capacités sont mis en place sur la qualité, notamment pour
les hauts fonctionnaires, par le biais de l'ENA ne sont pas encore effectifs.
§ La charte n'est pas encore élaborée et
diffusée.
|
Tableau 6 : Ecart entre les solutions proposés et le
problème réel sur terrain
Conclusion et
Recommandations
Notre étude a porté sur la rationalisation des
missions des services et la gestion des ressources humaines dans
l'administration publique congolaise : cas du secrétariat
général aux hydrocarbures. Le but poursuit était
d'élucider la rationalité dans la désignationdes agents et
cadres pour effectuer une mission, l'implication du cabinet ministériel
dans les missions, formations et certaines tâches qui reviennent de droit
de l'administration et enfin analyser la gestion des ressources humaines dans
son volet formation des agents et cadres au secrétariat
général aux Hydrocarbures.
Pour y arriver, un sondage par l'auto-administration d'un
questionnaire et l'usage d'un guide d'entretien ont été
utilisés dans cette étude. Cette méthodologie a
été utilisée afin de nous permettre dans les limites du
possible de chiffrer les données à collecter sur terrain. Ceci
nous à éviter une simple narration des faits constatés sur
terrain.Ainsi, les principaux résultats obtenus dans cette étude
montrent que la quasi-totalité du personnel au SGHsoit plus de neuf
agents sur dix (95%) sont universitaires (licencié). Une ressource
humaine importante à exploiter pour le bon fonctionnement de
l'administration. Ce personnel est principalement géologue (38,1%),
économiste et juriste (28,6 %).
Pour ce qui est de la rationalisation des missions des
services, nos analyses révèlent que81% des agents et cadresdu
SGHont déjà pris part à au moins une mission à
datée de leur entrée sous statut. Les abandonnés (19%),
ceux qui n'ont jamais participé à au moins une mission et cela
malgré leur ancienneté déclarent subir
par « manque de parapluie et de
branchement ». Ceci s'explique par des choix basés
sur les affinités cabinet-administration au péril de
l'efficacité et efficience qui doivent caractériser
l'administration publique.
En outre, certaines activités relevant de
l'administration telles que le traitement des dossiers
techniques ;Programmation des missions ;Négociation avec les
sociétés pétrolières ;Désignation des
experts pour des travaux ;Suivi des dossiers/Suivi et contrôle des
activités pétrolières auprès des opérateurs
/ sociétés pétrolières sont exécutées
au niveau du cabinet.
S'agissant de le Gestion des ressources humaines, il est
constaté une unanimité quant au repositionnement des agents dans
leur direction, division et bureau d'attache/d'affectation. Ceci nous a
amené à la conclusion selon laquelle les affectations des
fonctionnaires au SGH tiennent quand même compte de la formation de base
des agents en particulier et de leur compétence en général
même si les conditions dans lesquelles ces fonctionnaires travaillent
méritent d'être dénoncées.
Les principaux problèmes relevés aux SGH se
résument par Manque de motivation conséquente ;Chevauchement
des attributions entre Directions ;Mauvaise condition de
travail ;Mauvaise rémunération ;Connexion internet
inexistante ;Manque à faire/manque de dossier à
traiter ;Manque de collaboration entre l'administration et le
cabinet ;Rareté des missions ;Manque des équipements de
travail ;Paralysie de l'administration par le cabinet ; etc.
Notons que, les résultats de cette étude quoi
qu'embryonnaire, pourraient permettre aux autorités d'identifier par
où commencer pour résoudre un certain nombre de problèmes
posés au SGH.Ce travail ne critique pas aveuglement les
compétences des agents de l'Etat qui travaillent dans le cabinet
ministériel aux Hydrocarbures mais se veut un miroir pour que le
choix/la désignation de ceux qui doivent faire partie d'une mission,
activité, travaux commandés, etc. s'opère sur base des
critères beaucoup plus objectifs dans toute l'administration publique
congolaise en général et au SGH en particulier.
Tous les problèmes relevés au SGH rencontrent
les objectifs généraux et spécifiques du cadre
stratégique révisée de la réforme de
l'administration publique congolaise. Et comme la quasi-totalité de
propositions faites en vue d'améliorer la situation sont loin de
rencontrer ces problèmes réels qui se posent sur terrain, nous
proposons ce qui suit :
A très court terme
§ Améliorer les conditions de travail dans son
volet infrastructure-équipement afin de permettre aux fonctionnaires de
travailler dans un lieu salubre et confortable ;
§ Règlementer et rationnaliser les missions de
services dans l'administration publique par une note circulaire du premier
ministre dans toutes les administrations en fonction de :
- Formation de base des fonctionnaires ;
- Ancienneté des fonctionnaires ;
- Objet et technicité des missions ;
- Quota entre l'Administration et le cabinet.
§ Initier les formations des agents et cadres selon les
besoins spécifiques de chaque service/ administration afin d'en garantir
l'efficacité dans le fonctionnement ou déroulement des
activités au SGH ;
§ Réinstaurer la communication/harmonie entre le
cabinet et l'administration en respectant les attributions entre cabinet
et l'administration ;
§ Respecter des codes des hydrocarbures et mettre en
application la loi n°15/012 du 1er Aout 2015 portant
régime général des hydrocarbures.
A moyen et long terme
§ Mise en oeuvre une politique salariale adéquate
pour assurer la fidélisation des fonctionnaires et ;
§ Rationaliser de façon durableles missions et les
structures dans l'administration publique congolaise éradiquer les
conflits de compétences et chevauchement d'attributions entre direction
d'une part et entre les administrations et les cabinets ministériels
d'autres part ;
§ Mettre en oeuvre les nouveaux cadres organiques
redéfinissant les missions et l'organisation dans chaque
administration
§ Mettre en application et de façon
systématiqueles NTIC dans toute l'administration publique
congolaise ;
§ Mettre sur pied les mécanismes de formation et
de renforcement des capacités pour tous les fonctionnaires de la RDC.
Aux autorités politiques
§ Instaurer la démocratie et la stabilité
des institutions ;
§ Dépolitiser l'administration publique
congolaise ;
§ Designer les ministres en fonction de leur formation de
base, expérience, maitrise du secteur, etc.
Bibliographie
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Ressources Humaines ?
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Pages.
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République démocratique du Congo. Février 2006. PDF, 57
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Modernisation de l'Administration Publique. 79 pages.
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révisée de la Réforme de l'Administration Publique de la
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CADRAGE sur la Vision, Politique et Stratégie de Mise en OEuvre de la
Réforme de l'Administration Publique. 38 Pages.
RDC, Ministère des Hydrocarbures (2013), Amont
pétrolier : présentation des bassins sédimentaires.
Consulté le 26/10/2015 sur
http://www.hydrocarbures.gouv.cd/spip.php?article13.
Publié le : 2013-03-13 15:07:43.
RDC, Ministère des Hydrocarbures (2013), Aval
pétrolier. Consulté le 26/10/2015 sur
http://www.hydrocarbures.gouv.cd/spip.php?article15.
Publié le : 2013-03-13 16:29:04.
RDC, Ministère des Hydrocarbures (2013), Historique du
secrétariat général aux Hydrocarbures. Consulté le
26/10/2015 sur
http://www.hydrocarbures.gouv.cd/spip.php?article14,
Publié le : 2013-03-13 16:15:16.
RDC, Ministère des Hydrocarbures (2014), Cadre
organique du Secrétariat Général aux Hydrocarbures. 75
Pages.
RDC, Ministère des Hydrocarbures (2007),
Ordonnance n° 07/018 du 16 mai 2007 fixant les attributions des
Ministères, telle que modifiée à ce jour.
RDC, Ministère du Plan (2013-2014), Enquête
démographique du Congo.
REPUBLIQUE FRANCAISE, Direction de l'information globale et
légale (2013) la notion du service public.
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/notion-service-public.html
consulté le 10/11/2015.
REPUBLIQUE FRANÇAISE, Ministère du Travail,
de l'Emploi et de la Santé (2011), L'évolution des métiers
en France depuis vingt-cinq ans, Dares Analyse, septembre 2011, n°6.
Liste des
abréviations
RDC : République Démocratique du Congo
MH : Ministère des Hydrocarbures
Min. Plan : Ministère du Plan
Min. FP : Ministère de la Fonction Publique
SGH : Secrétariat Général aux
Hydrocarbures
APC : Administration Publique Congolaise
RF : République Française
DIGL : Direction de l'inspection Global et Légale
NTIC : Nouvelles technologies de l'Information et de
Communication
TIC : Technologies de l'information et de Communication
CB : Chef de Bureau
CD : Chef de Division
GRH : gestion des Ressources Humaines
Annexes
Tableau Annexe 1 : Moyenne d'âge et
d'ancienneté
Statistics
|
|
Age
|
Ancienneté
|
N
|
Valid
|
7
|
17
|
Missing
|
14
|
4
|
Mean
|
44,71
|
10,12
|
Tableau annexe 2 : participation aux missions des
services
Avez-vous déjà participe à une mission ici
aux hydrocarbures
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
oui
|
17
|
81
|
81
|
81
|
non
|
4
|
19
|
19
|
100
|
Total
|
21
|
100
|
100
|
|
Tableau annexe 3 : participation aux formations
Avez-vous déjà participe à une formation
ici aux hydrocarbures
|
|
Frequency
|
Percent
|
Valid Percent
|
Cumulative Percent
|
Valid
|
oui
|
18
|
85,7
|
85,7
|
85,7
|
non
|
3
|
14,3
|
14,3
|
100,0
|
Total
|
21
|
100,0
|
100,0
|
|
Tableau annexe 4 : nombre moyen de formation par
fonctionnaire depuis l'entrée sous statut
Tableau c. Statistics
|
Si oui, combien depuis de formation depuis entrée sous
statut
|
N
|
Valid
|
18
|
Missing
|
3
|
Mean
|
5,33
|
Annexe 5 : Questionnaire (Ci-dessous)
République Démocratique du
Congo
MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE
Cellule de Mise en OEuvre de la Réforme de
l'Administration Publique
CMRAP
Secrétariat général aux Hydrocarbures
ETUDE SUR LA RATIONALISATION DES MISSIONS DES SERVICES
DANS L'ADMINISTRATION PUBLIQUE CONGOLAISE ET GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES : CAS DU SECRETARIAT GENERAL AUX HYDROCARBURES
QUESTIONNAIRE INDIVIDUEL
OCTOBRE 2015
Confidentialité
Nous sommes des Jeunes Professionnels. Dans le cadre de notre
rapport final de stage, nous cherchons à avoir les informations
concernant la Rationalisation des Missions des Services Publics de l`Etat et la
bonne utilisation des Ressources Humaines dans votre administration. Sur ce
sujet, nous allons vous soumettre à ce petit exercice. Il s'agit d'une
auto administration du questionnaire. Elle ne prendra qu'environ 10 minutes.
Toutes les informations que nous recueillons resteront strictement
confidentielles et vos réponses ne seront jamais divulguées en
dehors du cadre de cette étude. C'est pourquoi nous n'allons pas
prélever votre adresse dans ce questionnaire, ni votre nom de famille.
Vous pouvez commencer
Heure du début de l'interview :
/1_/1/ H /1/0_/ Min
251650048
MODULE 0 : IDENTIFICATION DE L'ENQUETE
(E)
N°
|
Variables
|
Réponses
|
Codes
|
1
|
Numéro questionnaire
|
|
/__/__/
|
2
|
Direction
|
|
/___/
|
3
|
Division
|
|
/__/
|
4
|
Grade
|
|
/__/__/
|
5
|
Ancienneté
|
|
/ _/_/
|
MODULE 1 : CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAPHIQUES DES
ENQUETES
N° de la question
|
Question
|
Réponses ou modalités
|
codes
|
Q101
|
Age
|
.................................................
|
|
Q102
|
Statut matrimonial du répondant
|
1. Mariée monogame 2. Mariée polygame 3. Uni(e)
de fait
|
/__ /
|
Q103
|
Niveau d'instruction
|
0. Sans instruction 1.Primaire 2 Secondaire. 3.
Supérieur graduat 4. Supérieur licence 7. Postuniversitaire. 8.
NSP
|
/__ /__/
|
Q104
|
Quelle est votre formation de base
|
|
|
MODULE 2 : RATIONALISATION DES MISSIONS DE
SERVICES
Q201
|
Avez-vous déjà participe à
une mission ici aux hydrocarbures ?
|
1. Oui
2. Non
|
/___/
|
Q202
|
Si non pourquoi ?
Si oui, combien depuis le mois de janvier 2015
|
|
/___/
/__/
|
Q203
|
Combien étiez-vous dans la dernière mission
à laquelle vous avez participé(e)
|
|
/ _/
|
Q205
|
Lieu de la mission
|
|
/___/
|
Q206
|
Périodicité (en jours ou en mois)
|
|
/___/
/_/
|
Q207
|
Quel était l'objectif poursuivi dans cette
mission ?
|
|
/___/
|
Q209
|
Combien dans cette mission venez du cabinet ?
|
|
/_/
|
Q210
|
Quel est le profil de ceux qui viennent du cabinet (formation de
base).
|
|
/___/
/___/
|
Q211
|
Citez quelques taches relevant de l'administration mais
exécutées par le cabinet
|
|
|
- MODULE 3 : UTILISATION DES RESSOURCES
HUMAINES
N° de la question
|
Question
|
Réponses ou modalités
|
Codes
|
Q301
|
Avez-vous déjà participe à
une formation ici aux hydrocarbures ?
|
1. Oui 2. Non /_/
Si non, Allez au Q 308
|
Q302
|
Si oui, combien depuis le mois de Janvier 2015
|
|
Q303
|
Combien étiez-vous dans la dernière formation
à laquelle vous avez participé(e)
|
|
Q304
|
Lieu de la formation
|
|
Q305
|
Périodicité (en jours ou en mois)
|
|
Q306
|
Quel était l'objectif poursuivi dans cette (ces)
formation (s) ?
|
|
Q307
|
Combien dans cette formation venaient du cabinet ?
|
|
Q308
|
Avez-vous besoin d'une formation ?
|
1. Oui 2. Non
|
/__/
|
Q309
|
Si, oui, la (les) quelle (s) ? (dans quel domaine) ?
|
|
Q310
|
Etes-vous capable d'utiliser un ordinateur
|
1. Oui 2. Non
|
|
Q311
|
Si oui, lesquels logiciels utilisez-vous ?
|
|
|
Q312
|
Lesquels aimeriez-vous apprendre ?
|
|
|
|
Etes-vous capable d'utiliser l'internet ?
|
1. Oui 2. Non
|
|
Q313
|
Votre service est-il connecté sur internet
|
1. Oui 2. Non
|
/__/
|
Q314
|
Si non, pourquoi ?
|
|
|
Q315
|
Citez les matériels informatiques utilisés dans
votre service ?
|
|
|
Q316
|
Etes-vous à l'aise dans l'administration où vous
travailler /donnez-vous les meilleures de vous-même là ou
vous travaillez ?
|
1. Oui 2. Non
Si non, Allez au Q 401
|
/ _/
|
Q317
|
Si, Non dans quel (s) service (s) sentiriez-vous à l'aise
et donneriez-vous les meilleures de vous-même ?
|
|
|
Q318
|
Pourquoi ?
|
|
|
MODULE 4: PROPOSITIONS DES STRATEGIES
N° de la question
|
Question
|
Modalités de réponses (encerclez la
modalité correspondant au bon choix)
|
Code
|
Q401
|
Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans votre
administration/service ?ri
|
|
/___/
|
Q402
|
Que proposez-vous pour améliorer les conditions de travail
dans votre administration/service
|
................................................
|
/___/
/___/
/___/
/___/
|
Nous vous remercions pour votre disponibilité !
Tables de
matières
0. AVANT-PROPOS
1
1. INTRODUCTION
2
1.1 Problématique
2
1.2 Méthodologie
4
2. PRESENTATION DU SECRETARIAT GENERAL AUX
HYDROCARBURES
5
2.1 Historique du Secrétariat
Général aux Hydrocarbures
5
2.2 Missions du Secrétariat
Général aux Hydrocarbures
7
2.3 Présentation de l'organisation
structurelle du Secrétariat Général aux Hydrocarbures
8
3. ANALYSE DETAILLEE DE LA PROBLEMATIQUE
10
3.1 L'Etat de la question sur les missions de
services, l'utilité de la NTIC et la gestion des RH dans
l'administration publique congolaise.
10
3.1.1 Problématique de
la rationalisation des missions de services dans l'administration
publique
10
3.1.2 Problématique des
nouvelles technologies de l'information et de communication dans
l'administration publique
11
3.1.3 Problématique de
la Gestion des ressources humaines dans l'administration publique
12
3.2 Analyse SWOT du Secrétariat
Général aux Hydrocarbures
13
3.2.1 Forces et faiblesses du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures
13
3.2.2 Opportunités et Menaces du
Secrétariat Général aux Hydrocarbures
14
3.3 Présentation des données
d'enquêtes et Recherche des causes du problème
15
3.3.1 Présentation des
résultats
15
3.3.1.1 Caractéristiques
sociodémographiques des fonctionnaires
15
3.1.1.2 Rationalisation des missions et gestion
de ressources humaines au SGH
16
3.3.2 Causes Principales des
problèmes du Secrétariat général aux
hydrocarbures
20
3.3.3 Instruments exploitables
pour la normalisation de la situation
21
Conclusion et Recommandations
24
Bibliographie
26
Liste des abréviations
28
Annexes
29
Tables de matières
33
* 1 Le maillon de la chaine
pétrolière se résume par l'exploration et production, le
transport et stockage, la raffinerie et la commercialisation. Cfr rapport
mensuel des activités du mois de septembre
* 2 Même celles qui ne
produisent rien comme le souligne un cadre du Syndicat au SGH.
* 3 Certains agents et cadres
n'ont jamais connu une mission et /ou formation depuis leur arrivée dans
l'administration.
* 4 Certains bureaux ne le sont
que par le nom. Ils possèdent juste une chaise et une table.
* 5
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/approfondissements/notion-service-public.html
consulté le 10/11/2015.
* 6 La compétence ici
fait référence à la formation de base, niveau
d'étude, expérience et domaine d'activité. Le SGH est un
secteur très technique.
* 7 Le Networked Readiness
Index
* 8 Cet état de besoin
est l'ombre des opinions exprimées par les agents et cadres qui ont
participé à l'étude.
* 9194 cadres et agents
d'après la Direction des services généraux et du personnel
du SGH, 2015
* 10 Désignation des
fonctionnaires pour les travaux/activités et mission
* 11 Cette situation sera
développée dans les pages qui suivent.
* 12 Comme pour dire en RDC,
les fonctionnaires ne vit pas de son salaire mais de ses différentes
primes et les missions.
* 13 Politologue
français directeur de recherche de classe exceptionnelle au CNRS, dont
la spécialité est la sociologie historique comparée de
l'État.
* 14 Sortir de la Crise en
Italie ; Faire face à la réunification pour l'Allemagne ;
Préserver l'essentiel de l'appareil d'Etat comme pour la Suède et
le Danemark ; Améliorer l'image de l'Administration pour les Etats-Unis
d'Amérique ; Décentraliser et maîtriser les dépenses
publiques pour la France ; etc.