Annexes.
? Je vais vous développer la dépression chronique,
étant donné qu'il s'agit de la pathologie principale de
Joséphine.
La dépression chronique :
- Les causes, les symptômes et les
évolutions, ce que dit l'Organisation Mondiale de la Santé
(l'O.M.S), et ce que dit (l'INAMI), et les traitements et guérison
possible.
La/les dépressions telles qu'elles sont connues peuvent
toucher plusieurs individus que ce soit des enfants, des adolescents, et des
adultes de différents niveaux d'âges. Mais aussi de
différents niveaux de vie, sociaux et sociétaux.
D'après une enquête, les personnes
âgées ne sont pas plus dépressives que la moyenne soit
environ 5 % de la population en général. Par contre, ce chiffre
est nettement plus élevé en institution pour personnes
âgées (source de l'INAMI32) puisqu'il est de 15
à 20 %. D'autre part, le suicide de la population des personnes
âgées de 60 ans et plus, représente 30 % du total des
suicides.
La/les dépressions sont des maladies qui se
caractérisent notamment par une grande tristesse, un sentiment de
désespoir (humeur dépressive), une perte de motivation et de
facultés de décision, une diminution du sentiment de plaisir, des
troubles alimentaires et du sommeil, des pensées morbides et
l'impression de ne pas avoir de valeur en tant qu'individu.
Dans le milieu médical, le terme dépression
majeure est souvent employé pour désigner cette
maladie.
La dépression chronique est définie par
l'Organisation Mondiale de Santé (O.M.S) comme une succession de
plusieurs épisodes dépressifs caractérisés, dont
les symptômes persistent pendant une durée de deux ans minimum.
Un épisode dépressif caractérisé
peut durer entre six mois et un an. Au-delà de cette période, on
parle de troubles dépressifs récurrents puis de forme
chronique de la dépression.
33 Vu également au cours
d'anatomophysiologie de Monsieur Vantomme et la dépression vu au cours
de psychologie Monsieur Lallemand.
Principaux faits de l'O.M.S
· La dépression est un trouble mental courant qui
touche mondialement plus de 350 millions de personnes en 2016.
· La dépression est la première cause
d'incapacité dans le monde et contribue une forte augmentation à
la charge mondiale de la maladie.
· Les femmes sont plus atteintes que les hommes.
· Dans le pire des cas, la dépression peut
conduire au suicide.
· Il existe des traitements efficaces pour la
combattre.
· Les personnes sans emploi sont également
à haut risque. - Les causes :
Il n'existe pas une seule et unique cause de la
dépression. Des facteurs psychologiques, biologiques et
environnementaux peuvent tous être des causes de la
dépression. La noradrénaline, la sérotonine et la dopamine
sont les trois principaux neurotransmetteurs (les substances chimiques qui
transmettent les signaux électriques dans le cerveau)33
impliqués dans la dépression.
La plupart des médecins pensent qu'un
déséquilibre chimique entre ces neurotransmetteurs peut
être la cause d'une dépression. Ainsi, les antidépresseurs
fonctionnent en rétablissant cet équilibre et modifiant la
sensibilité des récepteurs qui captent ces substances
chimiques.
Chez les personnes âgées, il est souvent
difficile de reconnaître une dépression, parce que les
symptômes de cette maladie sont souvent confondus avec les processus
normaux du vieillissement typiques de cet âge et avec certaines maladies
comme celles de Parkinson ou d'Alzheimer.
Il faut savoir qu'à un âge avancé,
l'activité du cerveau ralentit, en raison d'une diminution de l'apport
d'oxygène, ceci peut favoriser le développement d'une
dépression.
Les personnes âgées sont souvent
confrontées à des situations difficiles et douloureuses comme la
perte d'êtres chers, l'apparition de maladies physiques ou encore la
difficulté de donner un sens à l'existence. L'isolement social,
la solitude ou le manque de soutien des membres de la famille sont aussi des
facteurs aggravants dans nos sociétés modernes et
occidentales.
Les scientifiques pensent également qu'il
existe des prédispositions génétiques à la
dépression. Il y a donc un risque plus grand de développer une
dépression si des antécédents de la maladie existent dans
la famille. Les événements marquants de la vie comme la mort d'un
proche, un grand changement, un stress chronique, l'abus d'alcool ou de drogue
peuvent aussi déclencher des épisodes de dépression.
Certaines maladies comme les maladies cardiaques, le cancer et certains
médicaments sont susceptibles de causer une dépression.
- Les symptômes et les
évolutions:
Dans le détail, les principaux symptômes de la
dépression sont les suivants:
· Signes physiques:
Le sommeil est souvent perturbé avec de l'insomnie, la
personne déprimée va se réveiller très tôt
dans la nuit (de minuit à 4 heures du matin) et le sommeil peut
être associée à des rêves angoissants. Parmi les
divers symptômes physiques notons aussi un manque d'appétit (qui
se caractérise par une perte de poids), des troubles digestifs, une
perte de désir sexuel (libido), de la fatigue ou une perte
d'énergie.
34 Voir lexique.
? Signes psychiques (changement de l'humeur):
On observe souvent un sentiment constant de manque de plaisir
(la personne ressent une perte d'intérêt pour la plupart des
activités quotidiennes), une tristesse, un certain désespoir ou
encore une difficulté à exprimer ses sentiments.
L'anxiété est très souvent présente.
? La réalisation des tâches quotidiennes devient
pénible et nécessite un grand effort.
? On observe aussi un renfermement social et des changements
dans les relations avec l'entourage.
? Signes psychomoteurs:
On observe un ralentissement général dans les
actions physiques ou mentales. Le mouvement est souvent ralenti et l'attitude
différente, notamment au niveau du non verbal, l'expression du visage
avec par exemple un regard absent.
? Pensées négatives:
Des pensées négatives se produisent à
plusieurs reprises, parfois associées avec une diminution de la
perception de la réalité. Dans certains cas, des pensées
suicidaires peuvent apparaître.
- Un dépistage tôt de la maladie (consulter au
plus vite un médecin) est fortement recommandé. En fait bien
souvent le patient dépressif est envoyé chez le médecin
par sa famille ou ses proches, car il a lui-même perdu le sens de
l'analyse.
- Les traitements et guérison
possible :
Ainsi, lorsqu'un patient est en phase de rémission
grâce au traitement, le praticien cherchera à identifier et
à traiter tout ce qui pourrait compromettre à une
rémission totale. Pour cela, il veillera à tous les aspects de la
vie de son patient, qu'il s'agisse de son fonctionnement social, de son
intégration professionnelle, de son bien-être... Pour
l'accompagner au mieux sur le chemin de la guérison, il
réévaluera son diagnostic et sera attentif à la
présence éventuelle d'autres maladies psychiatriques, comme un
trouble anxieux, une addiction ou des problèmes somatiques, qui
pourraient être associées à la dépression. Le
traitement médicamenteux pourra être adapté (augmentation
des doses, changement de substances, adjonction d'un second
antidépresseur) à condition de respecter les tolérances
individuelles des patients.
- L'accompagnement et l'encadrement et l'écoute active
avec le dialogue seront nécessaires, via la famille, et le psychiatre ou
le psychologue. Également aussi avec les institutions comme la clinique
ou l'M.R.S avec une équipe d'infirmièr(e)s et
d'aides-soignants... Afin de permettre de mener à bien la
réémission et de pouvoir écarter tout futur danger
potentiel qui pourrait se produire. Par exemple, via une rechute, un
déni, ou un syndrome de glissement34...
- Le principal traitement biologique correspond à la
prise d'antidépresseur, mais ils sont connus pour entraîner de
nombreux effets secondaires avec un sevrage difficile.
- De nombreuses thérapies pour lutter contre la
dépression existent, elles doivent être adaptées à
chaque patient. Il y a la psychothérapie, la psychanalyse, la cure de
sommeil et l'hypnose...
- Concernant la médecine douce qui peut être
complémentaires aux thérapies, il peut s'agir
d'antidépresseur naturel, les traitements homéopathie,
l'acupuncture, une bonne nutrition et les traitements
luminothérapies.
- Les soins longs correspondent aux cures et aux
hospitalisations.
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