EPIGRAPHE
« Même si ton esprit est rempli de la science,
si tu n'en fait pas preuve tu ne sers à rien car si tu as reçu
des dents puissantes c'est pour déterrer les cailloux et le rat. Qui
veut un bon trou use ses oncles ».
ii
DEDICACE
.fil l'Eternel Dieu tout-puissant ;
A la famille MILONDE toute entière ;
A vous mes très chers parents KAHINDO KATUNG0 et KAVIRA
VINYWASIKI ;
.fil mes frères et soeurs, cousins et cousines, neveux
et nièces
A mon grand-frère PALUKU MILONDE et son épouse
KAVIRA KYAVWENDA
Au commissaire de Police KAMBALE MILONDE
.fil l'Ir K.filMB.filLE NGEMULO
A KAVIRA KYAVIRO LOUANGE .fil toute la communauté
de l'IBTP-Force
A tous mes amis et connaissances sans oublier tous mes
compagnons de lutte.
III
REMERCIEMENTS
« L'effort est amer mais le fruit est doux » dit-on.
Qu'il me soit permit d'exprimer mes sincères gratitudes à tous ce
qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation du présent travail.
Que toute gloire et honneur soit rendu à l'Eternel Dieu
tout-puissant maître de tout le temps.
Notre reconnaissance distinguée au Directeur du Travail
l'Architecte ISE SOMO Adonis pour sa loyauté, dévouement et
conscience professionnelle et à l'Ir KASEREKA MUSAVULI Jeannot ayant
soutenu de près les démarches par des précisions
nécessaires à l'avancement dans la recherche.
Nos respectueux remerciements à toutes les
Autorités Académiques et Scientifiques de l'IBTP-Butembo pour la
formation des Ingénieurs.
Notre profonde gratitude est adressée à nos
très chers parents KAHINDO KATUNGO Osée et KAVIRA VINYWASIKI
Pascaline pour leur soutien tant financier que matériel consentis depuis
notre venue au monde jusqu'à ce stade.
Nos sincères remerciements au couple PALUKU MILONDE et
KAVIRA KYAVWENDA Liliane pour leur soutien financier, au commandant KAMBALE
MILONDE, au couple MBUSA KILUMBIRO et KAHINDO MILONDE, au couple KAKULE
KIHENYEWE et KAVIRA MILONDE, au couple de l'Ir Albert SADIKI et Ghislaine
MILONDE, à tous nos frères, soeurs, cousins, cousines, neveux et
nièces.
Notre considération à tous nos amis qui nous
témoignent de l'affection :LOUANGE KYAVIRO, LYDIE , Ir NGEMULO, Ir
MUHONGYA, Ir MBUGHA Solange, ELODIE,... ; nos compagnons de lutte tel que
Blaise MUKOKO,MUTHAHYA,KASUKA,MANDOLANI,VIRIMUMBALO,KASONIA , PITCHOU
,IYANYA,LOBHO ,SUKPENGO, ... et tous les agents de la Police Universitaires
2ème Cohorte (IBTP-BUTEMBO).
KASEREKA MILONDE
1
O. INTRODUCTION 0.1. PROBLEMATIQUE
La banque est appelée à faire face aux
sollicitations exponentielles du marché des services et aux initiatives
de la concurrence. Elle se doit donc être compétitive en
matière de sécurité, de solvabilité, de
serviabilité, de rapidité et de nouvelle technologie de
l'information et de la communication.
Le métier du banquier étant devenu de plus en
plus complexe dans le domaine de la sécurité, de contrôle
et de suivie des risques. Il s'appui sur la nouvelle technologie de
l'information qui représente une véritable migration structurelle
du métier. Le facteur clé du succès d'une banque doit se
traduire à des termes tels que : la banque est un réseau de
confiance. Les banques en ville de Butembo devraient prendre en compte cette
dimension des choses et devraient prendre ces données du marché
qu'ils pouvaient bien exploiter dans un cadre de communication, de marketing et
de la conquête du marché.
Soucieux de faire preuve de la rigueur la plus stricte dans la
manière de servir le clientèle, une banque digne de ce nom doit
se fixer quelques objectifs dont l'achat, la gestion, la garde et la vente de
tout actif financier, effectuer les opérations de banque, bourse,
financement, le conseil et l'assistance en matière de gestion
financière ainsi que tous les services destinées à
faciliter la création et le développement des entreprises.
Butembo une des villes de la République
Démocratique du Congo connait un essor et ici les activités que
pratique la majorité de la population sont liées au commerce et
à l'agriculture qui génère dans une large mesure de
l'argent. Par conséquent, le besoin d'avoir son argent en banque se fait
sentir dans le quotidien de la population or ce n'est pas du tout facile de
garder de l'argent avec soi, chez soi ou chez quelqu'un. Que faire devant ces
faits en vue d'apporter des solutions préventives à des
requêtes tel que la sécurité des fonds, la rapidité
dans les transactions c'est
2
dans cette optique que ce présent travail s'articule
sur « la construction d'une banque commerciale en ville de Butembo
».
0.2. HYPOTHESES
Après avoir réalisé des recherches
préliminaires, les hypothèses que nous pouvons émettre au
regard de notre problématique sont les suivantes :
? La banque accorderait une place importante à certains
aspects notamment : le confort, la sécurité, la
serviabilité, la solvabilité, la rapidité dans la gestion
de ses relations avec la clientèle.
? Les dimensionnements des éléments, la
construction de la salle de coffre doivent être de telle façon que
l'accès forcé y soit impossible, de même les murs et les
portails doivent résister le plus longtemps possible.
? La construction des pièces que relève la bonne
tenue des opérations de banque s'avère d'une importance capitale
afin de permettre à la clientèle de bien mener ses
transactions.
Ainsi donc ce travail devra répondre aux normes et
recommandations en vigueur tout en tenant compte de la qualité et la
quantité des matériaux à mettre en oeuvre, du type de
fondation, du dimensionnement et la réalisation impeccable des travaux
de construction. Ce qui permettra d'apporter notre pierre dans
l'amélioration du climat des affaires en ville de Butembo en y
construisant une banque commerciale.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet se justifie par un apport positif dans le
fonctionnement des banques et par la mise en place des ouvrages qui
répondent aux normes en vigueur dans le domaine de la construction.
Le voyage étant une opportunité pour tout
être humain, la culture d'avoir son argent en banque permette d'avoir sa
devise tant en monnaie locale qu'étrangère et avoir une garantie
sécuritaire de son argent
3
étant donné que la République
Démocratique du Congo connait une insécurité
récurrente.
Ainsi donc nous nous sommes fixé d'assurer la
sécurité de l'ouvrage par des calculs qui permettent aux ouvrages
de répondre aux exigences du milieu, actualiser nos acquis
antérieure dans la stabilité de la structure, l'utilisation saine
des matériaux, la quantification des matériaux,...
0.4. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
Pour arriver à un bon résultat, tout travail
scientifique doit utiliser des méthodes de recherche appropriées
afin de certifier les réponses aux conclusions qu'il met à la
disposition de la science. Cela dit, le choix des méthodes et techniques
s'avère important pour la démonstration, la recherche, l'analyse
et dépend du thème de recherche, de la nature et de l'importance
du problème qu'il veut résoudre. Dans ce travail nous avons fait
recours à certaines méthodes et techniques pour l'aboutissement
heureux de nos recherches :
? La documentation : grâce à cette technique nous
avons eu à consulter et à explorer différents ouvrages,
site internet et support afin d'y extraire des éléments et de
s'imprégner des différentes informations en rapport avec notre
recherche. Elle est utile car elle permette d'asseoir l'étude sur des
bases fiables.
? L'entretien a consisté d'avoir les entrevues
tête en tête avec toute personne susceptibles de nous fournir toute
information utile à notre recherche.
? Les descentes in situ qui nous ont donnés une
approche sur le prélèvement des données nécessaires
à l'étude du terrain à bâtir.
? Référence aux productions scientifiques de ce
genre et à l'expérience de nos ainés scientifiques.
4
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction, la conclusion et les annexes, ce
travail s'articule sur cinq chapitres :
? Le premier chapitre intitulé : données de base
sur le milieu d'étude.
? Le second chapitre intitulé : description architecturale
et
fonctionnement d'une banque.
? Le troisième chapitre intitulé : exécution
des travaux.
? Le quatrième chapitre intitulé : dimensionnement
des éléments de la
structure.
? Le cinquième chapitre intitulé : calcul du
Métré.
5
CHAPITRE I : DONNEES DE BASE SUR LE MILIEU D'ETUDE
I.1. GENERALITES SUR LA VILLE DE BUTEMBO1 I.1.1.
Situation géographique
Butembo est une de trois villes Nord-Kivu située au
Nord-Est de la République Démocratique du Congo. La
circonscription urbaine est située entre 0°05' et 0°10' de
latitude nord et 29°17' et 29°18' de longitude Est. Elle est
située à proximité de la dorsale occidentale du Rift
Albertin au Nord-Ouest du lac Edouard.
Depuis sa création, la ville de Butembo n'a jamais
été dotée d'une carte géographique de
référence objective. Les seules sources cartographiques
disponibles jusqu'à nos jours sont faites à main levée.
Selon les rapports de la mairie de Butembo, la superficie de la ville est
établie à 190,34km2. Le suivie de l'évolution
de cette ville est une nécessité et reste un défis pour
les municipalités locales étant donné que les outils
cartographique peu fiables, rares présentent des toponymies et les
légendes hétérogènes ne facilitant pas les
démarches scientifiques et toute autre intervention nécessitant
une carte géo référence en trois dimensions. La superficie
planimétrique de la ville de Butembo est de 152km2. Cette
superficie est différente de celle que l'on peut retrouver dans la
quasi-totalité des rapports de la mairie de Butembo estimant que la
ville s'étend sur 190,34km2. La différence
équivaut à 31,39km2. Cette différence trouve
son origine dans les outils utilisés ainsi que l'approche
adopté.
Superficies et périmètres de la ville de Butembo et
de ses communes
M
|
Commune
|
Surfaces planimétrique (km2)
|
Surface
topographique (km2)
|
Périmètre (km)
|
1.
|
Bulengera
|
48,89
|
50,18
|
39,65
|
2.
|
Kimemi
|
30,28
|
31,76
|
28,51
|
3.
|
Mususa
|
29,25
|
31,79
|
38,05
|
|
1 Dr MUHINDO SAHANI, Le contexte urbain et climatique
des risques hydrologiques de la ville de Butembo (Thèse)
6
4.
|
Vulamba
|
43,58
|
45,22
|
43,58
|
Total
|
152,00
|
158,95
|
|
I.1.2. Relief
Butembo se situe dans la région de haute altitude
caractérisée par des montagnes. Elle forme la dorsale occidentale
de la fossé tectonique au rift Valley qui plonge l'Est de la
République Démocratique du Congo.
Le Relief de Butembo est constitué de trois groupes :
? Une grande et large vallée (Thalweg) qui draine les
eaux provenant de différentes collines de la ville, s'étire du
Sud au Nord appelée vallée de KIMEMI qui fait d'ailleurs la plate
forme de la ville.
? Les collines de Vulamba à l'Ouest de la ville. Ces
collines culminent à plus de 2000m d'altitude.
? A part ceux-ci, on remarque certaines collines de plus
basses altitudes vers le Sud-est de la ville qui s'étend de Makerere
à Katwa et de Kasongomi à Bwinyole.
I.1.3. Climat
Butembo jouit d'un climat subtropical humide
tempéré par les montagnes. La température moyenne oscille
autour de 18° avec deux saisons des pluies de mars-avril-mai et
août-septembre-octobre-novembre. Influencée par le passage de la
zone de convergence intertropicale (ZCIT). Les deux saisons relativement
sèches vont de juin à juillet et de janvier à
février. La pluviométrie moyenne annuelle (1365mm) dans la
région est typique à la zone équatoriale (Bultot, 1950)
étant donné que la contrée jouxte la forêt de cette
zone.
I.1.4. Démographie
La démographie signifie étymologiquement la
description de la population ou du peuple. Elle étudie aussi son
état et sa variation, c'est également une étude
statistique de la population.
7
Une ville qui croit est une ville qui grandie, elle est aussi
comparable à un être vivant disent les sociologues, c'est le cas
de la ville de Butembo.
En général, la ville de Butembo a une population
homogène, l'ethnie YIRA communément appelée NANDE
représente la majorité de la population qui est constituée
d'autres ethnies en provenance de toute la république et des
étrangers. Cette population connait en général une
croissance démographique rapide.
Tableau N°1
Année
|
Populations
|
2000
|
405172
|
2001
|
424850
|
2002
|
443190
|
2003
|
492510
|
2004
|
521233
|
2005
|
527684
|
2006
|
539277
|
2007
|
555603
|
2008
|
581449
|
2009
|
606208
|
2010
|
627610
|
2011
|
646044
|
2012
|
659056
|
2013
|
678123
|
Source : Archives de la Mairie de Butembo
I.1.5. Situation socio-économique
I.1.5.1. Activités économiques
La vie économique est fonction de la façon dont
l'homme transforme son environnement économique. Un milieu accède
au développement économique à partir des activités
et du dynamisme de son peuple.
Le substrat géologique de la ville de Butembo est
très fragile et sensible à l'érosion. Ces soubassements
des roches du socle précambrien
8
L'économie comprend essentiellement 3secteurs qui sont
: le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire.
Le secteur primaire occupe la plupart des activités de
la population de Butembo qui sont l'agriculture et l'élevage.
L'agriculture reste parmi les activités principales de la population de
Butembo, elle est traditionnelle et vivrières et elle constitue une
source de revenue pour une certaine catégorie des personnes qui vivent
d'une part de la production de leurs champs. L'élevage de petit
bétail est pratiqué au centre de Butembo et celle des gros
bétails en dehors de Butembo.
Le secteur secondaire englobe les activités
industrielles et artisanales. L'industrie n'est pas développée en
Butembo sous prétexte du manque d'énergie électrique.
Le secteur tertiaire comprend les activités multiples
notamment le commerce, l'enseignement etc. Le commerce constitue la principale
activité économique de la ville de Butembo compte tenu de
l'importance de la quantité vendue, on y trouve le commerce de gros, de
demi-gros et de détail.
I.1.5.2. Activités culturelles
En ville de Butembo, il existe un bon nombre d'hôtels,
centre d'accueil, salle de spectacle et logement qui sont opérationnels.
Mais aussi le développement de la musique et du théâtre
prend de l'ampleur en ville de Butembo, ce qui occasionne la création de
plusieurs maisons de production.
I.1.6. Approche géotechnique de la ville
La ville de Butembo est généralement couverte
par un sol argilo-sablonneux. Dans les vallées on y trouve un sol
marécageux constitue des sédiments alluvionnaires. Le sol
latéritique couvre certaines collines et d'autres sont couvertes par un
sol rocailleux.
9
ont subi les plissements au cours du Paléozoïque
et les instruisions récentes des granites seraient influencées
par des mouvements orogénique.
Quatre principaux types des roches sont rencontrées
dans la ville de Butembo :
? Le complexe basique de la Luhule-Mobisio : elle est
composée de métabasaltes, de dolérites, de diorites et
d'ilôt des quartzites. Il se trouve autour de Mubunge.
? Assise sédimentaire de la Luhule-Mobisio : elle est
composée de schiste, de quartzite avec intercalation calcaires. Ces
schistes sont de couleur sombre et facilement détachable en plaquette,
intercalé d'important bancs de quartzites. Ils sont très
remarquable en bas de pente de la colline Lwamiso et sur les collines
situées à l'Ouest de la rivière Kimemi.
? Complexe orthognéissique : il est constitué
d'un ensemble des granites et de granodiorites laminé et
retromorphosés, parfois orthogneiss et migmatites et homogène. Il
est situé au centre et à l'Est de la ville. Une bonne partie du
territoire urbain est bâtie sur ce complexe orthognéissique.
? La série de Lubero : elle est constituée de
micaschiste avec des intrusion granitiques, des phyllades, des schistes, des
grès et des quartzites. Ils sont situés à l'Est de la
ville.2
2 Dr MUHINDO SAHANI, le contexte urbain et
climatique des risques hydrologique de la ville de Butembo, Thèse p72
3 Google, wikipedia
10
CHAPITRE II : DESCRIPTION ARCHITECTURALE ET
FONCTIONNEMENT D'UNE BANQUE COMMERCIALE
II.1. GENERALITE SUR LA BANQUE
II.1.1. Introduction
Dans toute économie, la banque joue un rôle
important. Elle est l'une des premières ressources de financement de
l'activité économique, son intervention dans la création
d'entreprises.
II.1.2. Historique de la Banque
Les origines de la banque remontent à
l'Antiquité, 3000ans avant Jésus-Christ, on trouve des traces
d'activités bancaires en Mésopotamie. Par exemple dans la ville
d'Ur, c'est le temple que joue le rôle de banque et les prêtres
celui du banquier en acceptant le dépôt d'argent et en
prêtant de l'argent aux souverains puis aux marchands. Chaque cité
Grecque était indépendante et frappait sa propre monnaie, les
changeurs de monnaie étaient indispensable au bon développement
du commerce. Les banquiers étaient installés sur la grande place
de la cité. C'est ensuite en Rome que les activités bancaires se
sont développées et que les bases juridiques des
opérations financières ont été posées.
Le mot banque dérive de l'Italien « banca »
qui désigne un banc en bois sur lequel les changeurs du Moyen-âge
exerçaient leurs activités ; les premiers banquiers de cette
époque sont des changeurs. Au 11e s il y a introduction de nouvelles
techniques financières. Au moyen-âge, chaque grand Seigneur ou
chaque souverain avait le droit de frapper sa propre monnaie ; des monnaies
différentes étaient donc en circulation dans un même pays.
Le rôle du changeur était donc de changer (moyennant payement) la
monnaie de celui qui arrivait de l'extérieur de la cité contre la
monnaie locale.3
Les premières banques publiques apparaissent pendant la
renaissance (19e S) et les banques privées connaissent une expansion en
Europe. A partir du 17e s la naissance du papier monnaie révolutionne
le
11
monde de la banque et de la finance. Les banques centrales
comme la banque d'Angleterre font leur apparition pour financer les Etats.
Après la 1ère guerre mondiale
l'histoire de la banque est conditionnée par le développement de
l'économie et l'organisation du système bancaire. Les Etats
jouent un rôle important dans le système bancaire. Depuis cet
époque, la banque est une entreprise qui gère le
dépôt et collecte l'épargne des clients, accorde les
prêt et offre des services financiers.
II.1.3. Définition
La banque est une entreprise ou établissement qui fait
profession habituelle de recevoir du public sous forme de dépôt ou
autrement des fonds qu'ils emploient pour leur propre compte en
opérations d'escompte, en opération de crédit ou en
opération financières.
En outre selon la loi bancaire en République
Démocratique du Congo du 14/01/1972, on entend par banque : « toute
entreprise qui fait profession habituelle de recevoir du publics de fond sous
forme de dépôt ou autrement fond remboursable en vue, en terme ou
en préavis fond qu'elle utilise pour son propre compte à des
opérations de crédit ou de placement.
Son rôle essentiel consiste à mettre les moyens
de payement à la disposition de l'économie tandis que son
rôle accessoire est d'aider l'épanouissement de cette
économie par diverses opérations connexe à la manipulation
des fonds. Cependant les banques modernes ont pour rôle d'essentiel de
collecter les capitaux disponibles pour son propre compte et les utilisers sous
sa responsabilité à des opérations de
crédit4.
Quelques définitions
1. Autorisation de prélèvement :
opération par laquelle un particulier ou une entreprise autorise telle
personne ou tel organisme à prélever des fonds sur son compte une
ou plusieurs fois.
4 CT TSASA BUEDE, Comptabilité bancaire, G3
COMPTABILITE, ISC/Bbo inédit 2010
12
2. Banque à distance : c'est tout ce qui concerne les
opérations effectuées en dehors des murs d'une banque comme la
consultation du solde, le virement. Ces opérations se font via le
téléphone ou l'internet.
3. Banque tirée : lorsqu'un client fait un
chèque pour régler un achat sa banque est tirée.
4. BIC (Bank Identifier Code) : ce code permet à toute
banque d'identifier un compte bancaire sur la planète. Il est surtout
utilisé lors de virement mais aussi par la police lorsqu'elle veut
déterminer la provenance ou la destination d'une somme d'argent.
5. La carte bancaire : c'est un moyen de paiement permettant
à son titulaire d'effectuer les achats et les retraits d'argents.
6. Le chèque : moyen de paiement crée à
la fin du XIXe S, il permet à une personne possédant un compte
bancaire de payer un achat ou d'effectuer un don à un particulier ou
à une entreprise. Il est valable 1an.
7. Chèque barré : c'est un chèque qui
doit obligatoirement être encaissé sur un compte bancaire. Par
opposition au chèque non barré pouvant être
remboursé en liquide au guichet.
8. Chèque sans provision : chèque qui a
été rejeté par la banque pour cause du solde
insuffisant.
9. Compte à terme : les fonds versés sur ce
compte sont bloqués pour une période donnée.
10. Compte en vue : ce type de compte permet au client de
disposer de son argent quand il veut sous respect des seuils de la
banque.5
11. Compte bloqué : le solde ne peut être
retiré
12. Crédit : opération par laquelle une banque
met à la disposition d'un particulier ou d'une entreprise une somme
d'argent contre un intérêt.
13. Compte à découvert : un compte qui a le
solde inférieur à zéro.
14. Escompte : opération par laquelle une banque
achète un effet de commerce avant son échéance à
son bénéficiaire. C'est une forme de crédit qui engendre
des frais comme les intérêts ou les commissions.
5 Google : Dictionnaire des expériences de la
banque
13
15. Espèces (ou monnaie fudiciaire) : ce terme
désigne les pièces de monnaie et les billets de banque.
16. Garantie : sûreté prise par la banque
vis-à-vis de son client pour s'assurer d'une éventuelle
défaillance de ce dernier dans le cadre de son crédit. (ici on
engage un bien précis).
17. Virement : moyen de paiement ou le débiteur donne
l'ordre à sa banque de créditer le compte d'un
bénéficiaire.
18. Compte à préavis : le titulaire du compte
ne peut en disposer de ses fonds en condition d'en avoir avisé la banque
un certain temps.
19. Le compte à terme à intérêt
progressif : Pour rendre attrayant le dépôt d'un montant
important, il a été crée ce compte dont le taux
d'intérêt augmentera en fonction de la période de
retrait.
II.1.4. Classification des banques
Selon la nature des opérations exécutées,
en distingue :
- Les banques de commerce ou commerciale : c'est une banque en
lien direct avec les particuliers.
- Le banque de spéculation et de placement : banque
d'affaire s'intéressant spécialement à l'étude,
contrôle et au service de caisse de grandes sociétés.
- Les banques pour l'étranger : qui s'occupent
principalement du financement du commerce extérieur.
- Les banques hypothécaires :
spécialisées dans les prêts sur garantie
immobilières.
- Les banques agricoles et industrielles : chargées
particulièrement d'apporter à l'agriculture ou à
l'industrie le concours financier dont elles ont besoin.
- Les banques populaires : bénéficient d'avance
de l'Etat pour aider au petit et au moyen commerce. A la petite et moyenne
industrie.
14
II.2. ARCHITECTURE DE LA BANQUE
Les conditions de construction d'une banque sont très
variables selon la nature de la banque considérée. Le cheminement
du client depuis la rue passe d'abord par un hall en cas d'attente des
sièges. Il y a différents guichets pour le versement, le retrait,
le transfert... Derrière les guichets, on trouve les postes de travail
pour la tenue des comptes courant et de la comptabilité.
II.2.1. Enoncé du programme
La banque commerciale est une maison qui privilège la
sécurité, la serviabilité, la rapidité,... raison
pour laquelle, elle comprend les parties suivantes :
1. Le rez-de-chaussée bas
- Le garage
- 2 dépôts
- Atelier
- Dépôt carburant
- Sanitaire
2. Au rez-de-chaussée
· Hall d'accueil
C'est un espace permettant à la
clientèle d'accéder rapidement aux différents services. Il
doit être bien aménagé pour permettre une circulation
aisée de la clientèle. Ici on aménage des sièges
pour l'attente.
· Les guichets
- 2 guichets pour le dépôt (1,4x5)m2
- 2 guichets pour le transfert idem
- 2 guichets pour le retrait (1,4x5)m2
- L'adhésion (3x4)m2
- Le forex pour l'échange de monnaie
(3x4)m2
- Une salle de virement (3x4)m2
15
- Une salle de crédit (3x4)
- Une salle pour les personnes ayant le chèque de
dimension (3x4)
- Une salle des opérations pour les gros somme de
dimension (2x5)m2
· Circuit argent
- Salle de comptage (6x5) m2
- Fourgonnette : espace aménagé pour recevoir le
véhicule qui
transporte l'argent de la banque (6,5 X 4,5)m2
- Salle de coffre (ou chambre forte) (3 x 4)
- Antichambre (4x2) m2
· Salle de réunion
Elle sert de cadre pour les réunions techniques pour
l'évaluation des opérations bancaires.
· Partie administration
C'est ici même ou se trouve la gestion de l'entreprise. On
a :
- Bureau du gérant
- Bureau du gérant adjoint
- Trésorerie de dimension (4x3)m2
- La caisse
- Le secrétariat
- La comptabilité
- Chef du personnel
- Chef de service crédit
3. Ier étage
Comprend deux hébergements, une pour le gérant
et l'autre pour le gérant adjoint.
IIIe étage
Il comprend deux appartements
16
III.2.3. Exigences fonctionnelles
Une banque possède des exigences qu'il ne faut omettre.
Pour un bon fonctionnement, il nécessite un grand respect des normes de
sécurité. La salle de coffre, doit être bien
surveillée tout le temps même après les heures de
service.
Pour protéger le personnel de la banque, les clients et
pour sécuriser les valeurs entreposée, un système de
sécurité performant et de rigueur, la vidéo surveillance
numérique (camera et écran) est indispensable.
L'ouvrage est à deux étages avec un
rez-de-chaussée, il est composé en ossature à Béton
armé. Il est couvert d'une toiture en tôles galvanisées.
L'immeuble est de niveau différent et par conséquent, la charge
n'est pas uniformément repartie sur le sol, ainsi donc il y a
nécessité d'un joint de rupture pour lutter contre le tassement
différentiel.
II.2.4. Données élémentaires de notre
site
Le site dans lequel se trouve notre bâtiment se situe
sur rue Président de la République ou se trouve le siège
de la Banque commerciale du Congo BCDC. Il partage un mur de clôture avec
la paroisse CBCA KIMEMI. Il présente le donnée suivante :
0°08'36''00 Nord ; 29°17'38», 40 Est et une
élévation de 1712m.
Jusqu'à présent une analyse géologique
approfondie du site n'est pas encore été réalisée
faute des moyens. Néanmoins, le sol environnant est composée de
:
? Assise sédimentaire telle que les schistes, les
quartzites et les intercalations calcaires.
17
CHAPITRE II : EXECUTION DES TRAVAUX
Excepté la préparation du terrain, les travaux
de construction d'une édifice sont subdivisés en :
- Travaux de gros oeuvres
- Travaux du second oeuvre
III.1. PREPARATION DU TERRAIN
La préparation du terrain est une étape
essentielle pour fournir une assise solide à l'ouvrage. Elle consiste
à débarrasser les éléments funestes au
traçage du bâtiment sur terrain et à l'exécution des
fouilles. L'adaptation facile de la construction d'une bâtisse
étant fonction de la préparation du terrain, deux manières
de préparation sont envisagées dont le décapage et le
terrassement.
- Le décapage consiste à enlever la couche
superficielle constituée des terres végétales.
- Le terrassement est l'une des interventions à
effectuer, il a pour objectif de niveler le terrain, le faire l'excavation,
creuser une fouille en tranchée pour des canalisations ou des
fondations, il est réalisé soit manuellement soit avec les engins
mécaniques appropriés. En enlevant des terres pour abaisser le
niveau du terrain, il s'agit du terrassement en déblai, en relevant le
niveau du terrain par apport des terres, il s'agit du terrassement en
remblai.
Préalablement, une phase préparatoire est
réalisée sur le site comprenant entre autre :
- La démolition des constructions existantes
- Le débroussaillage, l'abattage et le dessouchage des
arbres - Le nivèlement du terrain
- L'implantation du bâtiment6
6 Ir KASAMBYA Martin, Cours de technologie du
bâtiment, G2 BTP, IBTP/Bbo, inédit 2012-2013
18
III.2. LES GROS OEUVRES
Les gros oeuvres est l'ensemble d'ouvrage constituant la
structure même d'une bâtisse elle peut être
en maçonnerie, en béton armé en bois et en métal.
Il s'agit de : la fondation, du mur, du plancher et de la toiture.
III.2.1. L'implantation
Avant l'exécution des travaux de construction d'un
bâtiment, on procède d'abord par le tracé sur terrain.
L'implantation consiste à matérialiser sur le terrain un plan
d'un ouvrage conçu au bureau d'Etude.
Dans les constructions importantes l'implantation se
réalise au moyen des instruments topographique et pour les constructions
ordinaires on se contente des cordeaux ou ficelles et pour réaliser le
tracé, comme il faudra vérifier à tout moment les fouilles
exécutées, on place les piquets qui vont permettre à
l'aide des ficelles de rétablir sans failles les alignements
indiqués. Pour notre cas, nous allons nous servir de l'implantation sur
chaise avec comme matériels : ruban, piquets, équerre,
rapporteur, niveau à bull d'air, chaise, marteau, manchette.
Mode d'exécution
- Détermination des lignes et points de repère
facile à trouver sur le terrain (axe de la route).
- Effectuer les opérations de mise en place des
chaises d'implantation, chaise l'angle rentrant, chaise pour le mur de refend,
chaises double dans le cas de pentes accentuées.
Vérification de 2 alignements perpendiculaires
Pour vérifier deux alignements, nous prenons ou
mesurons une même longueur sur ces deux alignement et leur
hypoténuse sera égale. D'autre part, on peut se contenter du
principe du triangle rectangle avec a2 + b2 = c2 souvent
interprété de sorte que : a = 3, b = 4 et c = 5.
19
III.2.2. Les fouilles
La fouille est une excavation ou trou creusé dans le
sol pour édifier une construction ; c'est-à-dire une excavation
à partir de laquelle on construit une fondation.
Sortes des fouilles
- Fouilles en déblais : travail effectué
à ciel ouvert. Les limites des fouilles sont déterminées
à partir de l'implantation. Il faut éviter les éboulements
en étayant les parements. L'enlèvement des déblais
s'effectue par le jet de pelle.
- Fouilles en rigoles : pour les fondations superficielles
- Fouilles en tranchées : elle s'exécute comme
une fouille en rigole mais avec les empattements plus forts. Elle est
utilisée pour le passage des canalisations, le branchement
d'égout etc.
- Fouilles en excavation : fouille pour les grands travaux ou
pour les profondeurs importantes.
- Fouilles en puits : elles se font pour les fondations sur
puits.
- Fouilles sous oeuvres : ce système se fait lorsqu'il
s'agit des fondations du bâtiment qui doit descendre plus bas que celle
du bâtiment voisin existant.
Mode d'exécution
Avant l'exécution des fouilles, il faut dessoucher,
nettoyer, enlever la terre végétale. Les fouilles
exécutées pour les fondations doivent avoir un fond parfaitement
dressé horizontalement, sans interposition du sol remanié. Sur un
terrain en pente, elles peuvent présenter plusieurs plans successifs
formant des fouilles en rédan (gradin). Dans le terrain sensible
à l'action de l'eau (marne, argile...) le bétonnage est
effectué dans un plus bref délai après l'ouverture des
fouilles.
20
III.2.3. Les fondations
La fondation est une partie qui repose sur le sol et qui
transmet les charges et surcharges d'une construction sur le sol. C'est aussi
l'élément de raccordement de la construction au terrain sur
lequel elle est battue. Elle correspond à l'ensemble des ouvrages
enterrés qui assurent la stabilité de l'ouvrage en
répartissant les charges latéralement sur le sol.
III.2.3.1. Rôle d'une fondation
Elle transmet au sol les effets :
? Des charges permanentes ? Des charges d'exploitations ? Les
actions climatiques
Elle reçoit donc les actions ascendantes du sol. Il est
demandé à la fondation la stabilité de l'ensemble de
l'ouvrage.
III.2.3.2. Qualité
Une bonne fondation dépend de sa résistance aux
efforts qu'elle subit ainsi que de la résistance du terrain aux efforts
qu'on lui impose.
III.2.3.3. Sortes de fondation
Il y a deux sortes de fondation : les fondations
superficielles et les fondations profondes. Les fondations superficielles sont
telles que le profondeur des fouilles est inférieure à 3m et le
rapport entre la largeur et la profondeur est inférieur au 1/6. Au
delà de 3m, on parle des fondations profondes.
Parmi les fondations superficielles, on a les semelles
(continue sous mur, sous poteaux, isolées ou excentrées) et les
radiers tandis que parmi les fondations profondes, on a les puits et les pieux
même si les puits sont quelque fois qualifiés de fondations
semi-profondes.7
III.2.3.4. Types de fondations
? La rigole : c'est une simple fondation normale sur un
terrain solide. Une semelle étroite en béton ou en moellon
remplie dans la rigole sur laquelle reposera le mur en
élévation.
7 Ir MAPENDO KABYABU, cours de Fondation G2BTP,
IBTP/Butembo, inédit 2013
21
- La semelle : repartie les charges et surcharges sur une
grande partie et s'exécute lorsque la charge dépasse la
résistance du terrain.
- La grille : elle consiste à un grillage des poutres
en béton armé de grande hauteur reposant sur le sol par
empattement plus ou moins large.
- Le radier général : c'est un plancher (dalle)
renversée qui repartie toutes les charges sur toute la surface à
construire.
- Le puits : est une construction cylindrique en
maçonnerie, en béton ou métallique. Il peut être de
section circulaire, rectangulaire, ou carrée.
- Les pieux : c'est un système appliqué pour des
fortes épaisseurs de mauvais terrain à traverser avec un bon sol
situé à une profondeur supérieur à 10m et pour les
terrains noyés avec des surcharges importantes.
III.3.2.5. Choix du type de fondation
En fonction des indications fournie par la reconnaissance du
sol, il convient de choisir le type de fondation le plus adapter pour limiter
l'ampleur du tassement : rigole, semelle, radier général, sur
pieux ou puits. Le bon comportement du bâtiment peut nécessiter
une adaptation de la structure.
Notre fondation est superficielle du type semelle
isolée sous poteaux. L'assurance de l'horizontalité est
confirmée par un béton de propriété de 10cm
d'épaisseur dosé à 250kg/m3.
III.2.4. Les murs
Les murs sont des ouvrages en maçonnerie ou autre
matériaux qui s'élève verticalement ou obliquement sur une
certaine hauteur et qui sert à séparer les espaces ou à
supporter une poussée.
III.2.4.1. Rôle du mur
Les murs participent à plusieurs fonctions entre autre
:
- La stabilité mécanique sous l'action des
charges ou efforts horizontaux dus au vent.
- La protection contre les agents atmosphériques par
son étanchéité à l'air et l'eau.
22
? La protection des personnes contre le risque d'incendie
? L'isolation aux exigences hygrothermiques
? La protection des biens contre le vol
? L'esthétique de la construction par la qualité du
parement extérieur.
? Le soutènement des terres pour les murs enterrés
;
III.2.4.2. Sortes de mur
? Suivant leurs dimensions on distingue :
- Les murs d'un bâtiment : mur de cave, de façade,
de refend, cloison,
mur ossature et mur mitoyen
- Les murs à hauteurs d'appui : mur de soutènement,
garde fou, mur de
clôture, mur isolé avec ou sans contre fort.
? Suivant la charge on a :
- Les murs porteurs : mur de façade, de refend...
- Les murs non porteurs : mur de clôture, monument
garde-corps,
cloison, mur de remplissage d'ossature.
? Suivant les matériaux constitutifs on a :
- Le mur en briques : briques pleines, perforée, creuse,
à vide d'air, etc
- Le mur en terre battue : brique adobe séchée en
soleil avec une terre à
faible pourcentage d'argile
- Le mur en béton : agglomérer (bloc ciment,...)
- Mur en bois : planche, panneau,...
- Le mur en maçonnerie mixte : utilisation des briques
dans les angles
et les bais.
- Le mur composite : béton-pierre, ou béton-brique
pierre-brique.
Nos murs sont en briques pleines cuites. Une bonne brique doit
satisfaire aux exigences de qualité requise pour la maçonnerie :
être stable à l'humidité, avoir une résistance
mécanique correspondante aux charges appliquées sur le mur, ne
doit pas être gélive ni avoir porosité assez grande,....
23
III.2.4. La toiture
La toiture d'un bâtiment est constituée par
l'ensemble comprenant la couverture et son support (charpente en bois,
métallique ou composant à béton armé). La
couverture forme l'élément enveloppe qui couvre le bâtiment
tandis que la charpente est un assemblage des pièces du bois ou de
métal servant à soutenir la couverture. Pour notre cas, on
utilise une charpente en bois, il convient d'en donner quelques qualités
pouvant permettre la reconnaissance d'une bonne essence. Le bois est reconnu
bon par les éléments suivants :
- Copeaux souple c'est-à-dire qui se plient facilement
- Pas de pénétration d'eau
- Pur et de dureté égale
- Couche annuelles régulières
- Homogénéités
- Son clair
III.2.4.1. Vocabulaire de la charpente
- Arbalétrier : partie de la ferme sur laquelle repose les
pannes
- Chevron : longue pièce verticale appliquée sur
les pannes et servant
d'assise aux éléments d'appuis de la couverture.
- Entrait ; pièce horizontale de formant un triangle
isocèle avec
l'arbalétrier
- Ferme : ensemble de la pièce formant dans un plan
vertical l'ossature
en triangle d'une charpente.
- Panne : pièce de bois appliqué à la
perpendiculaire des arbalétriers
- Fiche
- Contre fiche
III.2.4.2. Qualité d'une bonne couverture
La qualité de la couverture est directement liée
aux exigences auxquelles elle doit répondre. Les premières des
qualités est son imperméabilité à l'eau, à
la neige poudreuse et à la pluie quelque soient les conditions du vent
qui accompagnent celle-ci. Les éléments qui la constituent
présentent tant d'autres caractéristiques telles qu'une bonne
24
résistance à la flexion (surcharge climatique),
au choc (grêle), à l'arrachement, au rayonnement solaire et aux
ultraviolets, à la corrosion, au gel. Dans la mesure du possible la
couverture doit présenter, également une bonne isolation
thermique et acoustique, cette dernière est indispensable lorsque les
ouvrages sont construit à proximité des aéroports.
III. LE SECOND OEUVRE
Le second oeuvre est l'ensemble de travaux de finition des
ouvrages en construction et qui assurent la protection des
gros oeuvres. Il est donc l'ensemble d'ouvrage d'achèvement d'une
construction, ces travaux ne participent pas à la stabilité de
l'ouvrage. Ils doivent être exécutés avec
délicatesse car ce sont ces travaux qui témoignent la
beauté même de l'ouvrage.
III.3.1. Les enduits
L'enduit est une couche de mortier appliquée sur un mur
qui
permet de :
? Assurer la protection de la maçonnerie en
étanchéifiant le mur. Il doit cependant être respirant et
laisser la vapeur d'eau s'échapper de la maison. Il doit aussi avoir la
capacité de supporter les variations de chaleur sans craqueler.
Souplesse en intérieur et dureté en extérieur.
? Assurer la décoration et donner la touche finale de
personnalisation de la maison
Il existe 2catégorie d'enduits notamment : les enduits
préparés sur chantier et les enduits industriels prêt
à l'emploi.
Préparation du support
? Quelque soit le type, les supports (briques, béton
etc) doivent être propre et résistant.
? Brosser le support à l'aide d'une brosse
métallique.
? Afin d'obtenir des arêtes parfaitement droites, placer
des règles dans chaque angle et les maintenir en place à l'aide
de chevillettes enfoncées dans le mur. Dans le cas des surfaces
importantes à enduire, placer les règles d'appuis tous le 2m.
25
? Humidifier le support avant l'application de l'enduit, enfin
d'améliorer l'accrochage du matériau. Il ne faut pas appliquer
l'enduit sur un support ruisselant.
Pour notre avant-projet nous avons opté pour l'enduit
traditionnel préparé sur chantier qui est
généralement réalisé en trois couches successives
appliqué à la main ou à la machine. Ces trois couches sont
:
1. Le gobetis : c'est une couche semi-liquide jetée
sur le mur, fortement dosée avec une charge de granulométrie
importante (0/4-0/6) qui permet d'avoir une bonne accroche.
2. Le dressage, dit aussi dégrossi, corps d'enduit ou
renformis, il permet de rattraper les défauts de
planéité.
3. La finition est la dernière couche, le mortier est
étalé à l'aide d'une lisseuse8.
III.3.2. Les revêtements
Les revêtements sont des éléments qui
couvre une surface pour le protéger et le décorer. On distingue
le revêtement sol et le revêtement mur. Pour notre projet le sol
est pavé par les carreaux.
III.3.3. Le plafond
Le plafond dans le domaine d'architecture est une surface
horizontale qui constitue la partie supérieure d'une pièce ou du
tout lieu ouvert. Il peut être fait de plâtre, de menuiserie, de
matière thermoplastique ou de divers autres matériaux. Il a pour
rôle de :
? Isolation acoustique interne de la pièce ?
Réduire l'espace à climatiser
? La décoration de la pièce
Dans la famille des plafonds, on trouve :
? Le faux plafond : qui est un plafond situé sous le
plafond original afin de diminuer la hauteur de la pièce.
8 Architecte ISE SOMO Adonis, Technologie du second
oeuvre G3 BTP, IBTP/Bbo inédit 2012-2013
26
On a :
? Plafond suspendu : ils sont désolidarisés des
plafonds d'origine
laissant un espace pour stocker les affaires, passer les
câbles
électriques etc.
? Plafond tendu : il s'agit d'une toile tendue sous le plafond
d'origine, il
est esthétique.
- Le plafond classique ; on a :
? Le plafond à la française : avec poutres
apparentes
? Le plafond staff : avec décoration en plâtre
? Le plafond à caisson : plafond formé de caisson
creux
III.3.4. La peinture
La peinture est un produit liquide contenant les pigments.
Elle est composée de trois éléments essentiels à
savoir.
- Le pigment (couleur) - Le liant (colle)
- Le solvant et additif
La peinture est utilisée pour :
- La décoration - La protection - La visibilité
Ainsi donc une bonne peinture doit être :
- Economique
- Durable
- Informatif ou significatif
Sortes de peintures selon l'application :
- A l'extérieur : peinture résistante à
l'eau, non collectrice des
poussières, lisse et ayant séchage rapide.
- A l'intérieur : peinture permettant un confort serein
aux usagers. Elle
doit être brillante et contenir 20 à 25% d'huile.
27
CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA
STRUCTURE
IV.1. LES DALLES
IV.1.1. Définition
Une dalle est un élément en béton
armé de forme rectangulaire, carrée, triangulaire,
trapézoïdale, circulaire... d'épaisseur faible
vis-à-vis de ses autres dimensions. Le calcul de tels
éléments fait appel à la théorie des plaques en
supposant la dalle simplement appuyée sur son pourtour. Les moments qui
en résultent sont ensuite corrigés pour tenir compte de la
continuité.
Les dalles sont destinées comme :
- Dalle d'habitation pour des maisons ordinaires
- Dalle industrielle : elle reçoit beaucoup des
charges, soit des machines, dépôts des marchandises...
- Dalle de pont : dalle plus épaisse, tient compte des
charges trop grandes, de vibration....
On distingue :
- Dalle mince : 7cm à 12cm (dalle non solidaire aux
poutres)
- La dalle nervurée : elle est composée d'une dalle
mince avec les
poutres
- La dalle mixte : dalle avec poutrelles enrobées. Ici
l'ossature est
métallique.
- La dalle épaisse : e varie de 12 à 30cm
- La dalle-champignon : la dalle repose sur les piliers par
l'intermédiaire
des chapiteaux
- Le plancher-dalle : c'est une dalle reposant sur les piliers
sans
chapiteaux
- La dalle translucide : verre armé
- La dalle à corps creux : généralement
mince, elle, peut avoir 4cm
d'épaisseur avec des poutres moins espacées (30
à 50cm)9.
9 Ir KASAMBYA MASUMBUKO, Cours de calcul des
structures en béton armé, IBTP/Bbo, inédit 2013-2014
28
IV.1.2. Calculs des dalles
Les charges qui sollicitent la dalle sont de deux types :
? Les charges permanentes qui sont désignées par
G. Elles évoluent de façon relative au cours de la vie de
l'ouvrage (cas d'éventuelle modification au niveau de structure). Elles
sont généralement dues à l'action de la pesanteur sur
toutes les parties de l'ouvrage prenant appuis sur l'élément de
structure étudiée. Leur évaluation est faite à
partir des données géométriques (dimensions) et de la
connaissance des poids spécifiques des matériaux. Les charges
permanentes sont prises en comptes comme une charge uniformément
répartie par m2. on a : le poids propre de l'ouvrage, poids
du revêtement, isolation, canalisation, crépissage...
? Les charges d'exploitations sont désignées par
la lettre P et résultent de l'usage normal de l'ouvrage. La valeur
minimale est fixée pour les charges uniformément réparties
en fonction du type d'utilisation des locaux comme habitation, bureau,
cantine...
Epaisseurs usuelles des dalles
de la partie entre poutres. On pose :
= petite portée de la dalle (entre nus d'appuis) =
grande portée de la dalle (entre nus d'appuis)
On a
Nous prenons .
29
La relation permet de classifier les dalles portant dans le
sens.
Si , la dalle porte dans un seul sens (petit
côté)
Si , la dalle porte dans 2 sens
IV.1.2.1. Méthode de calcul
Dans notre travail la méthode rapide des constructeurs
nous permet de dimensionner les différents panneaux. Suivant la valeur
de
l'argument , le règlement donne les valeurs de et .
Les moments au centre de la plaque, c'est-à-dire les
moments maximum sont donnés par :
Les valeurs de et sont données dans le tableau suivant
:
|
|
|
0,40
|
0,110
|
0,245
|
0,45
|
0,1039
|
0,286
|
0,50
|
0,0973
|
0,328
|
0,55
|
0,0911
|
0,377
|
0,60
|
0,0849
|
0,435
|
0,65
|
0,0787
|
0,492
|
0,70
|
0,0728
|
0,550
|
0,75
|
0,0670
|
0,612
|
0,80
|
0,0615
|
0,684
|
0,85
|
0,0561
|
0,757
|
0,90
|
0,0511
|
0,831
|
0,95
|
0,0465
|
0,915
|
1,00
|
0,0423
|
1,00
|
30
Lorsque , on peut considérer la dalle comme reposant
sur
deux appuis, parallèle au grand côté. On
calcule alors les moments par :
, . Comme le montre ce tableau, , ce qui
signifie que le moment le plus important est dans le sens de la
petite portée.
IV.1.2.2. Evaluation des charges
1. Charges permanentes
Elles comprennent :
? Poids propre de la dalle :
? Cloisons éventuelles : 50 ,
? Revêtement par 1cm : 20 , comme l'épaisseur de
revêtement est égale à 2cm, on a 40
? Ciment lisse 2cm d'épaisseur et de poids volumique
2. Charges d'exploitation
Notre ouvrage étant un hébergement nous allons
prendre la
charge d'exploitation maximum qui est de (balcon).
D'où la surcharge d'exploitation est de :
IV.1.2.3. Calcul des panneaux La charge totale
Panneau n°1
Le panneau porte dans le 2sens
31
v Détermination des moments
· Moment au centre de la plaque
et ux sont données dans le tableau en fonction
de p = 0,95.10 Ainsi donc ux = 0,0465 et
D'où
· Moments aux appuis
v Calcul des armatures
Pour les dispositions constructives le diamètre ne
doit pas dépasser le 1/10 de sa hauteur totale et l'espacement des
armatures dans la dalle ne doit pas dépasser le double de la hauteur
totale ni le chiffre absolue de 20cm.
Nous utilisons le ciment CPA 325 dosé à
350kg/m3 et les armatures HA Fe E40 A de 0 <_ 20mm.
da = 2800 kg/
Avec
10 Ass2. KASAMBYA MASUMBUKO, cours de calcul des
structures en BA G3 BTP, IBTP/Bbo, inédit 2013-2014
32
v Armatures dans le sens de
soit
v Armatures dans le sens de
v
Armatures aux appuis
Conditions supplémentaires à vérifier
a) Effort tranchant
- Au milieu de 3 3
- Au milieu de
b) Cisaillement au droit de la plaque
33
4 = 7,5 kg/
L'épaisseur adopté convient sans avoir recours
à des armatures transversales dues à l'effort tranchant.
C) Condition de non fragilité La plaque n'est pas fragile
si :
a
Avec A qui vain
· Sens de
· Sens de
/
4 = 7,5 kg/
· Sens de
· Sens de
D'où
D'où la plaque n'est pas fragile, il y a suffisamment
d'armatures par rapport au volume du panneau.
Panneau n°2
34
Le panneau porte dans 2sens
? Détermination des moments
? Moment au centre de la plaque
et sont données dans le tableau du constructeur en
fonction de p = 0,625 0,650.
D'où
? Moments aux appuis
? Calcul des armatures
? Armatures dans le sens de
Avec
35
v Armatures dans le sens de
v Armatures aux appuis
Conditions supplémentaires à vérifier
c) Effort tranchant
- Au milieu de 3 3
- Au milieu de
d) Cisaillement au droit de la plaque
/
L'épaisseur adopté convient sans avoir recours
à des armatures dues à l'effort tranchant.
C) Condition de non fragilité La plaque n'est pas fragile
si :
D'où
36
? Sens de ? Sens de
/
= 7,5kg/
? Sens de ? Sens de
D'où
D'où la plaque n'est pas fragile, il y a suffisamment
d'armatures. Panneau n°3
|
|
|
|
D'où le panneau porte dans les 2sens
|
? Détermination des moments
|
? Au centre de la plaque
En fonction de p = 0,8,
et
37
= 0,684 x 1204,416
823,81da11m = 82381,6da11 ? Moments aux appuis
v Calcul des armatures
v Armatures dans le sens de
v
Armatures dans le sens de
v Armatures aux appuis
Espacement pour les armatures
38
Conditions supplémentaires
a) Effort tranchant
- Au milieu de
- Au milieu de
b) Cisaillement au droit de la plaque
/
L'épaisseur adopté convient. C) Condition de non
fragilité
· Sens de
· Sens de
/ et /
· Sens de
· Sens de
La plaque n'est pas fragile.
Panneau n°4
39
Le panneau porte dans un sens
· Moment au centre de la plaque
· Moments aux appuis
? Calcul des armatures
· Armatures dans le sens de
· Armatures de répartition
Conditions supplémentaires
c) Effort tranchant
8
- Au milieu de l :T =P. 2 =85 2, 2=
1190daN
- Au milieu de ly: Ty = 0 car la dalle
porte dans un seul sens.
d) Cisaillement au droit de la plaque
40
4 = 7,5 kg/cm`
8,625 L'épaisseur adopté convient.
C) Condition de non fragilité
8r
· Sens de
· Sens de
· Sens de
· Sens de
D'où
D'où la plaque n'est pas fragile.
Panneau n°5
|
|
|
Le panneau porte dans les 2sens
|
|
|
|
? Détermination des moments
|
|
|
|
|
· Moments en travée
41
sont donnés en fonction de dans le tableau du
et
constructeur.
D'où
? Moments aux appuis
Calcul des armatures
? En travées
? Armatures aux appuis
42
Conditions supplémentaires
a. Effort tranchant - Au milieu de
- Au milieu de
b. Condition de non fragilité La plaque n'est pas fragile
si
Avec
· Sens de
· Sens de
/ et /
· Sens de
· Sens de
D'où la plaque n'est pas fragile, il y a suffisamment
d'armatures par rapport au volume du panneau.
c. Cisaillement au droit de la plaque
/
43
1,079 < 8,625 L'épaisseur adopté convient sans
avoir recours aux armatures dues à l'efforts tranchant.
Panneau n°6
|
|
|
Le panneau porte dans les 2sens
|
|
|
|
? Détermination des moments
|
|
|
|
|
· Moments au centre de la plaque
sont donnés en fonction de p = 0,50 ux =
0,0849 et
D'où
·
Moments aux appuis Calcul des armatures
/ et /
44
? Armatures aux appuis
Conditions supplémentaires
a. Effort tranchant
- Au milieu de
- Au milieu de
b. Cisaillement au droit de la plaque
/
et L'épaisseur adopté convient.
c. Condition de non fragilité La plaque n'est
pas fragile si :
Avec
· Sens de
· Sens de
45
? Sens de ? Sens de
D'où la plaque n'est pas fragile.
Notre dalle sera armée par les armatures trouvées
au panneau
n°3. Sens de , sens de . Aux appuis : sens de , sens
de . Espacée de 16cm.
Ar ( 8) Ap ( 10)
IV.2. LES POUTRES
IV.2.1. Définition
Une poutre est un solide engendré par une aire plane S
qui se meut dans l'espace de manière que durant son mouvement son contre
de gravité G parcoure une ligne donné l et que l'aire se
maintienne constamment normale à cette ligne. La ligne l qu'on appelle
axe ou fibre moyenne de la poutre peut être une ligne droite, la poutre
est dite droite. Ce sont ces poutres qui feront l'objet de calcul dans ce
présent travail.
Considérons la dalle rectangulaire. Appelons p =
ix et soit q la charge en daNm2/ appliquée
à la dalle. De chaque angle de la dalle, on trace
46
IV.2.2. Dimensions
Les sections des poutres sont déterminées de
telle sorte qu'avec la moindre quantité des matériaux, elles
supportent un moment fléchissant maximum possible. Ainsi donc les
sections Carrées sont défavorable au profit des sections
rectangulaires dont la hauteur est supérieure à la largeur de la
section.
La hauteur h pour une poutre normalement chargée et de
portée usuelle est telle que :
La largeur est en général donnée par
celle des appuis. Elle est souvent choisie de façon à pouvoir
loger les aciers. Elle est comprise entre
heth.
Les dimensions de la poutre (hauteur et largeur) ne doivent
pas être faibles pour que la poutre ne soit pas très
déformable à la moindre charge. Néanmoins, pour
éviter le danger, il faut que la hauteur maximale soit environ
égale à 2fois ou 3fois la largeur de la section.
Le porté initial étant 4,8m (plan de
poutraison) nous avons :
Nous adoptons ht = 30cm.
La largeur b>_ zt~b>_
Z°b>_15cm
Nous adoptons b = 20cm . Notre poutre a comme
dimension
(30cmx20cm).
IV.2.3. Evaluation des charges 1. Poids de la dalle
47
la bissectrice, ces différentes lignes vont
délimiter deux triangle ayant pour base le petit côté et
deux trapèzes le long des poutres les plus longues11.
La charge à prendre en compte pour le calcul du moment
fléchissant et de l'effort tranchant dans une section S de la poutre est
donne dans le tableau suivant :
|
Charge équivalente pour
|
|
M
|
????
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Avec
|
Avec
|
????
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
????
|
|
Poutre de rive L1
Charges par mètre carré des panneaux
considérées.
Panneau 10 :
(chambre)
Panneau 9 : (Hall)
Panneau 8 : (Chambre)
Panneau 7 : (Hall)
11 Ir KASAMBYA MASUMBUKO,
Cours de calcul des structures G3 BTP, IBTP/Bbo, Inédit
2013-2014
48
Panneau 6 : (Balcon)
Linéarisation des charges
Panneau 10 : /
,
/ = /
Panneau 9 : / (Triangle)
,
/
= /
Panneau 8 : / (Triangle)
Panneau 7 : / ( ) ( ) (Trapèze)
,
/ ( )( )
/
Panneau 6 : / (Triangle)
,
/ = /
2. Poids du mur sur la poutre
49
Si la hauteur du mur est inférieure à la demi
porté l de la poutre, la charge P du mur est comptée
uniformément répartie, tandis que si h est supérieur
à la demi-portée de la travée l la charge qui sollicite
réellement la poutre est un triangle dont la hauteur est égale
à 5/8 de l.
Travée 1.
Car
Poids du mur par m2
/
Travée 2.
D'où la charge est triangulaire de hauteur
/
Travée 3
Nous avons une charge triangulaire de hauteur
/
Les travées 4 et 5 ne portent pas de mur. 3. Poids propre
de la poutre
50
4. Charges linéarisées
définitives
SCHEMA DE CALCUL
Travée 1 :
Travée 2
Travée 3
Travée 4
Travée 5
51
Pour le calcul de cette poutre, nous utilisons la méthode
de CAQUOT car elle est couramment utilisée.
1. Evaluation des moments sur appuis
Pour le calcul des moments aux appuis Ma ; on fait les
hypothèses suivantes : seul les charges sur les travées voisine
de l'appui sont prise en compte. On adopte les longueurs des portées
fictives l' tel que :
Pour le cas des charges uniformément repartie, les moment
aux appuis intermediaires sont donnée par :
Calcul des portées fictives
? ? ? ? ?
s
52
s
s
s
2. Evaluation des moments en travée
Pour le calcul des moments en travée, , on utilise la
longueur des portées réelles :
Avec :
Travée 1 :
53
Travée 2
Travée 3
et
Travée 4
et
Travée 5 :
Panneau 6 :
et
54
3. Calcul des efforts tranchants
Nous avons la même représentation de la poutre.
Pour cela, linéarisons les charges trapézoïdales et
triangulaires par les formules ci-
dessous : Pt = K1 x q z avec K1 = 1 -- z
(charges trapézoïdales) Pt = ( 1 -- 2) (q1;)
charges triangulaire
Panneau 10 : q = 610daN/m2,
Panneau 9 : q = 730daN/m2,
Panneau 8 : q = 610daN/m2,
Panneau 7 : q = 730daN/m2 ,
(1--)(q)
( 1 -- .9 9
) (730x4.7)
55
,
Cela étant, nous avons les charges définitives
ci-après : Travée 1
Travée 2 Travée 3 Travée 4 Travée 5
Afin nous avons le schéma de calcul suivant :
1. Moments aux appuis
La figure ci-haut, montre que les conditions aux appuis sont
les mêmes. Il y a changement de la charge sur chaque travée. On
utilise la longueur des portées fictives.
s
s
s
2. Efforts tranchants
1ère Travée
Travée 2 :
,
57
( )
Mtt,+Me _ --967,5x3 _
3e Travée
( )
( )
4e Travée
( )
5e Travée
( )
( )
Diagramme des moments fléchissant
58
Diagramme des efforts tranchants
CALCUL DES ARMATURES 1. Armatures
longitudinales
=2800kg/cm2 (
Du tableau
Prenons
59
2° Armatures transversales
Pour les cadres Avec
Espacement
|
|
|
|
avec
|
|
|
|
|
|
_
|
|
|
|
|
|
Pour le FeE24, ben = 2400 Kg/ En prenant At de Q6
avec 4Q
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
60
IV.3. LES POTEAUX
IV.3.1. Définition
Un poteau est un élément soumis à des
charges verticales qui lui sont transmises par les éléments
porteurs tels qu'une dalle, poutre... et cela jusqu'à la fondation.
IV.3.2. Rôle
- Les poteaux supportent les charges verticales (effort
de compression)
- Ils participent à la stabilité
transversale pour le système poteaux-poutres pour combattre les efforts
horizontaux
IV.3.3. Hypothèses
La susceptibilité d'une pièce au flambement est
définie par son
élancement.
Avec
v avec
La longueur de flambement est fonction de la longueur libre
et de la nature de liaison des extrémités12.
· : poteau articulé à ses deux
extrémités ou encastré à ses deux
extrémités avec possibilité de translation
· poteau encastré à une
extrémité et articulé à l'autre
· : poteau encastré rigidement à ses
2extremités
· : poteau encastré à une
extrémité et libre à l'autre
v
12 Ir KASAMBYA, Cours de Béton Armé,
IBTP/Bbo 2013-2014
61
· : poteau encastré dans un massif de fondation ou
traversé par des poutres ayant au moins même
raideur que lui
· : Autres cas
Pour les maisons en étage, la longueur réelle du
poteau est celle se trouvant entre les planchers.
- L'effort de compression est centré
On appelle flambement ou flambage une déformation que
subit une pièce longue soumise à un effort de
compression simple.
Le poteau étant soumis à une
compression centrée (
, on devra tenir compte de la majoration des charges selon la
situation du poteau.
- De 15% pour un poteau intérieur avec seulement
2travées.
- De 10% pour un poteau intérieur voisin de rive pour plus
de 3travées - De 0% pour les autres poteaux intérieurs et ceux de
rives
IV.3.4. La descente des charges
Pour faciliter la détermination de la charge qui
sollicite un poteau, il faut faire la descente des charges.
Ainsi donc, on appelle « descente des charges » le
principe qui consiste à répartir les charges sur
différents éléments qui constituent la structure de
l'ouvrage. Elle est aussi une estimation du cheminement des charges dans la
structure en commençant par le haut de l'ouvrage jusqu'à la
fondation. Les charges et surcharges que supporte une dalle sont transmises aux
poteaux en passant par les poutres, les poteaux à leurs
tours les transmettent aux fondations.
Pour le cas en étude, nous allons commencer au niveau
le plus haut qui est la toiture. Signalons que nous n'avons pas calculé
la ferme de notre charpente, toute fois nous prendrons la charge standard de la
toiture. Comme nous avons une charpente en bois couvert des tôles, nous
avons les charges ci-après :
62
? Charpente en bois (panne + fermes + chevrons) 0,2-0,6KN/m2
? La couverture en tôle : 0,06KN/m2
Le poids qui s'impose sur notre poteau est de
60KN/m2. toute fois nous ne pouvons pas négliger les
surcharges climatiques dues au vent.
IV.3.4.1. La toiture
1. Détermination de l'effort du vent sur la
toiture
Le vent agit horizontalement sur une surface. Il est
important d'en tenir compte dans les calculs les différents ouvrages, de
construction car ses effets créent les désastres surtout sur la
toiture mais aussi les parois de murs.
En effet le vent souffle avec une inclinaison de 10°
avec l'horizontale, son effort est représenté par la figure
ci-dessous :
L'angle de notre versant étant de 15°, l'effort du
vent est donnée
par :
F=Psin2
Avec P= qextrême (Pression dynamique extrême)
2. Détermination de la pression du
vent
La pression dynamique extrême est une pression que le
construction subit statiquement une fois et pour laquelle les désordres
légers sur l'ouvrage sont tolérées. Elle est donnée
par13 :
qextrême=qnx1,75
13 Ir MAPENDO KABYABU, cours de construction en bois,
G3 BTP,IBTP/Bbo, inédit 2013-2014
63
Avec qn= Pression dynamique normale
Pour la détermination de la pression dynamique, on a : .
Avec
(la masse volumique de l'air sec)
Comme cette formule est un résultat de deux facteurs,
on préfère utiliser la formule suivante :
.
Avec
On a trois types de site : (site protégé (fond de
cuvette), le site
normal (plaine ou plateau sans dénivellation et le site
exposé
(littoral). Nous prenons pour le site
exposé.14
15m.
on a donc :
(pression normale)
La pression dynamique extrême
Déterminons ensuite la pression qui s'exerce sur notre
toiture.
14 J.C., ESSONE NKOGHE, cours de structure, tome IV,
introduction à la réglementation au dimensionnement des
structures, Ouagadougou à juin 2002, opcit p12.
64
- Ouvrier sur la toiture pour entretien :
100daN/m2
- Mise en oeuvre de la couverture : 30daN/m2
Etant donné que la pression est une force exercée
sur une
surface, nous avons la force N au plan qui est donnée par
: .
Ou e= écartement entre 2fermes successives distance entre
2pannes
d'où
Evaluation des charges
1. Surface d'influence du poteau
C'est une zone d'interface des charges qui sollicitent ce
poteau. Cette zone est limitée par des médiatrices de l'axe fait
par l'appui considéré et les appuis voisin de celui-ci.
65
La surface d'influence (Si) Si=3x4,1 = 12, 3 m2
Descente des charges sur le poteau type.
1. Poteau étage 2
v Effet du vent + poids de la couverture + poids des surcharges
+ poids de pannes et fermes.
Poids de la poutre P=
R(0,20 x 0,30 x 3) + (0,2 x 0,3 x 9,1)] x 2
La charge totale que porte ce poteau est :
2. Poteau étage 1
v Poids propre du poteau : P = 320 c
v Revêtement carreaux : 50 daN.m2
v Poids du mur en brique : P = (3 + 9
v Charge d'exploitation : 250daN/m2
Poids de la dalle
Enduit sur le mur d'épaisseur 20mm
66
+ Poids de la poutre : 1065daN Majoration 10%
3. POTEAU RDC
+ Charge d'exploitation /
+ Poids propre du poteau :
+ Revêtement: + Poids du mur:
+ Poids de la dalle
+ Enduit sur le mur :
+ Poids de la poutre : 1065daN
Majoration 10%
4. Poteau Rez-de-chaussée bas
+ Charge d'exploitation (bureau)
+ Poids propre du poteau :
+ Poids de la poutre : 1065 daN
+ Revêtement:
+ Poids du mur:
+ Poids de l'enduit sur le mur :
67
Majoration 10% P4 = 19684,41 daN
v La longrine : la section de la longrine est (40x15) sur une
longueur d'intéressement du poteau de 7,1m.
v La semelle recevra à sa base : Pr + poids de la
longrine
La semelle recevra à sa base une charge de compression
de : 62558,14+1065= 63623,14daN
DETERMINATION DES ARMATURES 1.
Vérification du flambement
Pour les poteaux encastrés dans un massif de fondation
au traversés par des poutres ayant au moins le même raideur que
lui l = 0,701°.
Pour qu'il n'y a pas flambement, il faut que le <_
14,4.
pas de flambement
1. Armature longitudinales
68
On prend le Max (A',Amin). Le
béton est dosé à 350kg/m3, en contrôle
strict 6bo = 82,5kg/cm2.
Avec :
Avec
Avec 6
1. Processus de calcul
Deux cas peuvent se présenter ici. En effet, lorsque l'on
charge le poteau, l'un ou l'autre de deux matériaux peut atteindre le
1er sa contrainte admissible.15
Si 6 'a > 156 'bo ; le béton
atteint le 1er sa contrainte admissible
15 Ass2. KASAMBYA, cours de Béton Armé,
G2 BTP/Bbo inédit 2012-2013
69
Si ; c'est l'acier
1.
La solution économique dans ce cas consiste à
faire travailler le béton à sa contrainte admissible :
- L'effort repris par le béton est alors
- L'effort que doit reprendre l'acier :
- La contrainte des aciers est de : - La section d'acier est
alors
NB :
- Ne pas faire l'erreur de prendre comme contrainte dans les
aciers la valeur de ,
- Si l'on trouve le béton est surabondant
pour reprendre la charge. On met alors en place une section d'armatures
égale à .
2.
La solution économique consiste à faire
travailler l'acier à sa contrainte admissible . Alors la contrainte
dans le béton sera de :
- L'effort que peut équilibrer le béton est : -
L'effort que doit équilibrer l'acier :
- La section d'acier est alors :
|
|
a. Poteau étage 2
70
Vérification du flambement, comme le poteau est
rectangulaire.
Vérification si 6_ 'a >_ 156
a_ 'bo = 82,5kg/cm (350kg/cm3, contrôle
strict)
L.
_ ' _
|
avec les aciers de nuance
|
_
_
_
le béton travaille à sa contrainte admissible.
L'effort que reprend le béton est :
_
d'armature égale à Amin.
71
b. Poteau étage 1
B' = 400cm2
? Vérification du flambement Comme le poteau est
rectangulaire
L'effort dans le béton est :
d'armature égale à Amin.
c. Poteau du rez de chaussée
72
B' = 400 cm2
? Vérification du flambement Comme le poteau est
rectangulaire
;
L'effort dans le béton est :
L'effort que doit reprendre l'acier :
? Vérification de
d. Poteau RDC bas
cm2
·
73
Vérification du flambement
· L'effort que reprend le béton est :
· L'effort que reprend l'acier est
·
On prend Max (A' = Amin). On prend A' = ;3,88cm2 1;
2° Armatures transversales
Il faut d'abord calculer la longueur de recouvrement, on a
des
barres comprimées donc, .
74
Le diamètre des armatures transversales est donné
par la
relation : . Comme on a
Prenons
ESPACEMENT DES ARMATURES TRANSVERSALES
? Zone courante
L'espacement admissible t est égale au plus petit de deux
espacement et définis par :
* + et * +
Avec ccontrainte moyenne du béton
diamètre des armatures transversales.
Nous savons que = 2
b
* +
* +
On prend
? Zone de recouvrement
D'où l'espacement
75
Avec : lr = longueur de recouvrement
avec
D'où
Or
On a donc
On retient le recouvrement le plus défavorable, donc
36cm. Alors le nombre de nappe à mettre en oeuvre sera :
ri
Avec a' en/ = 4200kg/cm2 (
(rond lisse FeE22)
Avec
[161
I6J
76
On prendra dans la zone de recouvrement
77
78
IV.4. LA FONDATION
La fondation d'une construction est constituée par les
parties de l'ouvrage en contact avec le sol auquel elle transmet les charges de
la superstructure. Cet ouvrage le transition doit être conçu pour
transmettre les efforts supportés par l'ossature supérieure en
créant entre le sol et la fondation une répartition admissible
des contraintes. La fondation d'un ouvrage est donc la partie essentielle car
sa bonne réalisation résulte la tenue de l'ensemble.
Méthode de calcul
Pour le calcul des armatures, nous utilisons la
méthode des bielles. La semelle doit respecter l'homothétie pour
une bonne répartition des charges au sol. La transmission des efforts se
fait par les bielles de compression qui créent des tensions dans la
partie inférieure de la semelle.
Avec le grand coté du rectangle (bx pour le pilier)
le petit côté du rectangle (by pour le pilier)
charge en kilogramme à transmettre au sol.
79
Pour que, la contrainte sur le sol ne dépasse pas la
contrainte admissible, il faut :
On prendra = de manière que la semelle et le poteau
soit homothétique.
, e >-- 60 + 6 (e et Oen cm)
C
Bx -- bx l 8(ht -- d1))
Calcul de la semelle
Rappelons que notre semelle supporte une charge de
compression Q = 63623,14daN.
dsol= 2kg/cm2 (sol argileux)
da = 2800kg/cm2 (FeE400 < 20mm)
Dimension du poteau 20cm x 20 cm
Prenons Bx = 180cm, comme Bx =
Bv on a Avec
(
180-20) 4
80
Prenons
? Détermination des efforts
avec d2=4cm
Armatures
Nous aurons
, Prenons
81
82
CHAPITRE V : CALCUL DU METRE
V.1. METRE POUR LES TRAVAUX DE GROS OEUVRES
Le métré c'est la quantification des
matériaux nécessaire pour réaliser l'ouvrage. Pour bien
effectuer les calculs, il faut :
? Avoir devant soit le plan de l'ouvrage pour mieux calculer
les longueurs cumulées ayant les mêmes épaisseurs
? Bien lire pour n'est pas compter plus d'une fois les
longueurs cumulé ? Longueur cumulé
La longueur cumulée de différents compartiments
est de 530m.
1. LA FONDATION
1.1. Métré de terrassement ? Fouilles en rigole
Nous avons prévue une rigole de 1m de profondeur et
une largeur de 0,40m.
? Volume de déblais : longueur cumulée des murs
ayant le même épaisseur x la section de la fouille = (530 x 1 x
0,40)m3.
V = 212m3.
? Volume déblayé stocké : volume
déblayé + 12,5% du volume de déblais avec 12,5% le
coefficient de foisonnement : 212+12,5/100 x 212 = 238,5m3
1. Béton de propreté
Sur une couche de 10cm, il s'étend sur toute la longueur.
Volume du béton :
Quantité des agrégats dans 1 3 du
béton Volume du béton fini x 1,25 = 26,5m3 ? Sable et
gravier
83
Dans la pratique, le sable prend 1/3 du béton et le
gravier le 2/3
du béton.
Pour le cas en étude on a :
· Quantité de sable : 26,5 x 1/3 =
8,83m3
· Quantité de gravier :
· Eau de gâchage : 26,5 x 100 = 2650litres
· Quantité de ciment : 250 x 21,2 (dosage
250kg/m3)= 5300kg
En sac :
Pour déterminer la quantité de ciment on prend
le volume du béton fini multiplié par le dosage.
2. Moellon
D'après ALBANBUCHI, le constructeur, eds PELAUSANNE
PARIS. Pour avoir 1m3 de maçonnerie en moellon il faut16
:
- 1,15m3 des moellons cubées librement
- 0,330m3 de mortier - 0,439 m3 de sable
Volume à construire :
? Quantité de moellon ? Quantité du mortier ?
Volume du sable ? Quantité de ciment :
? Eau de gâchage
N.B : Le moellon, le sable sont arrondis au multiple de 3 car
la benne du chantier est de capacité 1,5m3, 3m3,
6m3, 9m3, 12m3.
16 Ass. Ir KAVUNGA, cours d'Analyse des Travaux, G3
BTP, IBTP/Bbo, inédit 2013-2014
84
3. La longrine
C'est une couche de béton que repartie
uniformément les charges du mur à la fondation.
Epaisseur : 15 Largeur : 40cm V=
V=
Quantité des agrégats
Il faut d'abord frappé le volume du béton fini par
1,25.
On a
Quantité de sable
Quantité de gravier :
Quantité de ciment : 31,8 x 250= 7950Kg = 159 sacs Eau de
gâchage : 39,75 x 100 = 3975 litres Armatures :
? Armature longitudinale Longueur d'armature :
Longueur d'armature :
? Armature transversales
Longueur linéaires des armatures transversales = longueur
développé de cadre x nombre de cadre
85
- Longueur développé de cadre
[ ]
- Nombre de cadre (espacement 15cm)
- Longueur des armatures transversales
- Nombre des barres
· Fil à ligature : dans la pratique 10
étriers sont ligaturées par 0,25Kg
Pour le cas en étude, on a : 3534 cadres x 0,25 : 808,5Kg.
4. Remblais
- Ce volume de remblais est égal à la surface
à bâtir moins la surface occupée par la fondation, le tout
multiplié par la hauteur de soubassement
- Le volume de terre déblayé et stocké =
volume déblayé + 12,5 du volume de déblais.
- La terre stocké dans le condition de compactage volume
stocké -30% de remblais ;
- Le volume à ajouter égal : volume de terre de
remblais -la terre dans de condition de compactage
- Le volume de terre à acheter = volume de terre à
ajouter x 1,125 On a : Surface à bâtir = 1098,48 m2
- Surface occupé par la fondation = 0,4 x 530 = 212 m2
- Volume déblayé et stocké = 212 + 12,5/100
+ 212 = 238,5 m3
- Volume de remblais = (S. bâtie - S (occupé par
fondation X Soubassement) = (1098,48 - 212) x 0,30 = 265,94 m3
- Volume de terre stocké dans le condition de
compactage
/
- Volume de terres à ajouter
- Volume de terre à acheter
86
Tableau récapitulatif du métré de la
fondation.
N°
|
Désignation des postes de
travail
|
Unité
|
Quantité
|
PU
|
PT
|
OBS
|
1.
|
Terrassement
|
|
|
|
|
|
|
- Terre à déblais
|
|
238,5
|
|
|
|
|
- Terre à remblais
|
|
265,94
|
|
|
|
|
Fondation
|
|
|
|
|
|
|
- Béton de propreté
|
|
|
|
|
|
|
(B250)
|
|
|
|
|
|
|
· Sable
|
|
8,83
|
|
|
|
|
· Gravier
|
|
17,66
|
|
|
|
|
· Ciment
|
sacs
|
106
|
|
|
|
|
· Eau
|
l
|
2650
|
|
|
|
|
- Moellon rendu chantier
|
|
316,94
|
|
|
|
|
- Sable
|
|
120,98
|
|
|
|
|
- Ciment
|
sacs
|
546
|
|
|
|
|
- Eau
|
l
|
27560
|
|
|
|
|
- Longrine
|
|
|
|
|
|
|
· Sable
|
|
13,26
|
|
|
|
|
· Gravier
|
|
26,5
|
|
|
|
|
· Ciment
|
sacs
|
159
|
|
|
|
|
· Eau
|
L
|
3975
|
|
|
|
|
|
pc
|
277
|
|
|
|
|
· Armature longitunale
· Armature
|
pc
|
330
|
|
|
|
|
transversales
|
Kg
|
808,5
|
|
|
|
|
· Fil à ligature
|
|
|
|
|
|
|
2. LE MUR EN ELEVATION 1. RDC
Dimension de la brique : 210 mm x 65 mm x 100mm.
Le volume d'une brique entourée de mortier s'obtient
en majorant toutes les dimensions de 5mm. On aura : volume d'une brique.
· Nombre de brique dans
/
· Volume du mortier pour 1 de maçonnerie = 0,136
· Volume à maçonner = surface pleine x
épaisseurs du mur
87
Surface pleine ayant même épaisseur = surface du
mur - les surfaces des ouvertures supérieures à 1m2
· Surface fenêtres : 198,8m2
· Lc=530m
· Surface portes : 287 m2
· Surface des ouvertures = 485,8 m2
· Surface du mur = 2014 m2
· Surface pleine = (2014 -485,8) m2=
1528,2m2
· Volume total à maçonner = 1528,2 x 0,20 =
305,64 m3
- Nombre de briques pour notre cas : 305,64 x 633
briques/m3 =
- Volume du mortier : Quantité de sable : 41,56 x
Quantité de ciment Mc300; Eau de gâchage : 41,56 x 1
2. Etage 1
· Surface pleine du mur : 270 x 2,8 = 756m
· Surface des ouvertures : 121,2m2
> Surface pleine du mur = (756 - 121,1)m2
> Volume total à maçonner : 634,8 x 0,20 =
> Nombre de briques = 1260,96 x 633 = 803
> Volume du mortier : (126,96 x 0,136)m3 =
> Quantité de sable : 17,26 x 1,25 = 21,58
> Quantité de ciment Mc 300 = 17,26 x
300 104 sacs
> Quantité d'eau : 17,26 x 100 = 1726 litres
3. Etage 2.
N.B : Comme pour l'étage 1 et l'étage deux nous
avons les mêmes dimensions, l'estimation des matériaux sera le
même pour les 2 étages.
88
3. METRE POUR L'OSSATURE
1. LA DALLE
Le volume de notre dalle est : Surface de la cage
Surface dalle
Notre dalle a pour volume
- Quantité des agrégats
? Gravier
? Sable :
- Quantité de ciment :
On estime en Kg par mètre cube du béton
armé la quantité
d'acier. Pour la dalle on a : / . Nous prenons /
Comme nous 76,6
N.B : Comme nous avons 2 dalles de même volume, les
valeurs ci-haut trouvé seront multipliées par deux.
2. LES POUTRES
Ils relient tous les poteaux
Quantité d'agrégats :
- Quantité de gravier :
- Quantité de sable
- Quantité de ciment
- Armatures
Armatures longitudinale Longueur d'armature :
Nombre d'armature
--Pour 108 colonnes on a :
89
· Armatures transversales
Longueur linéaires des armatures transversales = longueurs
développé de cadre x nombre de cadre
- Longueur développé d'une cadre
- Nombre de cadre (espacement 12 cm) Longueur des armatures
transversales
Nombre de barres
Fil à ligature : Nombre de cadre x 0,25 = 4417 cadres x
0,25 = 1104,25Kg 1. LES COLONNES
Au total, notre bâtiment compte 108 colonnes (20 x
20)Cm ; Pour la hauteur sous plafond 3,5m.
Volume d'une colonne :
Comme nous avons 108 colonnes --Volume totale
- Quantité des agrégats :
· Gravier :
Ö16 Ö10
· Sable :
- Quantité de ciment
- Quantité d'eau :
- Nombre d'armatures
La longueur cumulée des armatures d'une colonne est de
:
-
90
Nombre de barres :
- Nombre des cadres (espacement 15 cm) =
?Nombre des cadres : T1y = 2736 cadres
0,15
- Fils à ligature.
Dans la pratique, 10 étriers (cadres) sont
ligaturées par 0,25Kg. 0n a : 2736 x 0,25 = 684 Kg (de fil à
ligaturel
4.METRE POUR LA CHARPENTE a) Bois de la
charpente
Pour la charpente, on détermine la longueur
linéaire de la ferme type et des lignes de pannes.
PC8 = 1,2m PC) = 1,4m PC10 = 0,8m PC11=1m
PC12 = 0,7m
PC13 = 0,6m
PC14 = 0,4m
PCi = 2,4m
PC2 = 2,4m
PC3 = 2,2m
PC4 = 2, m
PC5 = 1,8m PC = 1,6m PC7 = 1,4m
|
|
|
|
|
Longueur linéaire de la ferme : Tirant +
poinçon + 2 arbalétrier + Fiche et contre-fiche.
En utilisant le basting (petit madrier) Volume de notre ferme
(dimension (6,5 x 12 x 450) Volume de ferme : 0,65 x 0,12 x 174m =
1,35m3
- Volume du bois des fermes = 1,35 x 24 = 32,4
- Les clous : 10Kg pour 1m3 324Kg
91
le nombre des chevrons b. Les pannes
La longueur d'une panne est égale à la longueur
du versant de la toiture. Leur nombre est fonction des dimensions de la
tôle et qui influence aussi leur écartement. Nous avons 17 lignes
de panne de longueur de 21,6m chacune et 30 lignes de pannes de longueur
37,8m.
? Volume = longueur d'une ligne x nombre de ligne x la section
du bois.
D'où le nombre total de chevrons est la sommes des
chevrons pour les fermes et le nombre des chevrons pour les pannes = 924+334 =
1258 chevrons.
N.B : Pour l'assemblage nous ajoutons le 1/10 du bois
5.METRE POUR LA COUVERTURE17
Pour déterminer le nombre des tôles sur une
toiture, deux exigences technologiques sont en mètre en
considération : le recouvrement transversale est de 10 cm et le
recouvrement longitudinal est de 15cm.
Surface à couvrir
Nombre de plaque
La surface utile de la plaque = longueur utile de la plaque x
largueur utile de la plaque.
1. Surface à couvrir :
2. Surface à couvrir :
Nous utilisons la tôle BG 28 de dimension (80 cm x 305
cm)
17 Ir KAVUSA MATUMO, Analyse de travaux, Partie
pratique, G3 BTP, IBTP/Butembo, inédit 2014
92
Nombre de tôle
Dans la pratique 1Kg de clous fixe 10 tôles pour notre
cas nous aurons 29,9Kg de clous de tôles.
IV.II. METRE POUR LES TRAVAUX DU SECOND OEUVRE
1. Le crépissage Dosage :
La surface à crépir est le double de la surface
pleine. Connaissant l'épaisseur du crépissage, on déduit
le volume.
Surface à crépir Volume à crépir
· Surface intérieur de toilettes : 210 m2
· Surface à crépir = 1528,2 - 210 = 1318,2
m2
· Epaisseur de l'enduit = 0,02m.
--Volume à crépir
· Quantité de sable
· Quantité de ciment :
· Quantité d'eau :
2. Pavage en carreaux
Pour connaitre le nombre de pavé nécessaire
à l'exécution d'un pavage, on divise la surface de pavage par les
dimensions d'un pavé plus 1/2 joint.
Nombre des carreaux Surface à carreler
Dimension d'un pavé Avec le démi-joint on a :
--Nombre de pavés
· Mortier de pose
· Quantité de sable
· Quantité de ciment
3. 93
Plafonnage en languette Surface de languette
?Nombre de languette
Surface à plafonner
- Nombre de languette
? Gitage pour 15 pièces, nous avons 0,01225
? Clous de fixation / . Pour 960
4. Peinture à huile
Dans le technologie de la peinture, il faut 0,3l pour peintre
à
2 ou 3 couches.
1528,2 x 0,3 = 458,4 litres = 459 litres.
94
TABLEAU RECAPUTILATIF DU METRE
N°
|
Désignation des postes de travail
|
Unité
|
Quantité
|
PU
|
PT
|
OBS
|
1.
|
Installation du chantier
|
|
|
|
|
|
|
- Accès au chantier
|
FF
|
|
|
|
|
|
- Baraque de
chantier (stockage
de l'outillage et ciment)
|
FF
|
|
|
|
|
|
- Installation
sanitaire
|
FF
|
|
|
|
|
|
- Clôture du chant
|
FF
|
|
|
|
|
2
|
Préparation du terrain
|
|
|
|
|
|
|
- Travaux
d'implantation
|
FF
|
|
|
|
|
3
|
Travaux de fondation
|
|
|
|
|
|
|
- Terre à déblais
|
|
|
|
|
|
|
- Terre à remblais
|
m3
|
238,5
|
|
|
|
|
- Béton de propreté
|
m3
|
265,94
|
|
|
|
|
· Sable
|
|
|
|
|
|
|
· Gravier
|
m3
|
8,83
|
|
|
|
|
· Ciment
|
3
m
|
17,66
|
|
|
|
|
· Eau
|
sacs
|
106
|
|
|
|
|
- Moellon rendu
chantier
|
l
|
2650
|
|
|
|
|
· Sable
|
m3
|
316,94
|
|
|
|
|
· Ciment
|
m 3
|
120,98
|
|
|
|
|
· Eau
|
sacs
|
546
|
|
|
|
|
- Longrine
|
l
|
27560
|
|
|
|
|
· Sable
|
m3
|
13,26
|
|
|
|
|
· Gravier
|
m3
|
26,5
|
|
|
|
|
· Ciment
|
sacs
|
159
|
|
|
|
|
· Eau
|
l
|
3975
|
|
|
|
|
· Armatures
|
|
|
|
|
|
|
longitudinales
|
pc
|
277
|
|
|
|
|
· Armatures
|
|
|
|
|
|
|
transversales
|
pc
|
330
|
|
|
|
|
· Fil à ligature
|
|
|
|
|
|
4
|
Mur en élévation
|
Kg
|
808,5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(21x10x6,5)
|
pc
|
354203
|
|
|
|
|
- Mortier MC 300
· Sable
|
m3
|
|
|
|
|
|
· Ciment
· Eau
|
sacs l
|
95,11
|
|
|
|
5
|
Dalle
|
|
458
|
|
|
|
|
95
|
· Gravier
|
m3
|
|
|
|
|
|
· Sable
|
m3
|
63,8
|
|
|
|
|
· Ciment
|
sacs
|
31,9
|
|
|
|
|
· Eau
|
l
|
537
|
|
|
|
|
· Armature HA
|
pc
|
9575
|
|
|
|
6
|
Poutres
|
|
1149
|
|
|
|
|
· Gravier
|
m 3
|
26,5
|
|
|
|
|
· Sable
|
m3
|
13,25
|
|
|
|
|
· Ciment
|
sacs
|
223
|
|
|
|
|
· Eau
|
l
|
3975
|
|
|
|
|
· Armature HA
|
pc
|
277
|
|
|
|
|
· Armature Dx 6
|
pc
|
377
|
|
|
|
|
· Fil à ligature
|
Kg
|
1104,25
|
|
|
|
7
|
Poteau
|
|
|
|
|
|
|
·
|
|
|
|
|
|
|
· Sable
|
m3
|
13,68
|
|
|
|
|
· Ciment
|
m3
|
6,84
|
|
|
|
|
· Eau
|
sacs
|
115
|
|
|
|
|
· Armatures HA
|
l
|
2052
|
|
|
|
|
· Fil à ligature
|
pc
|
215
|
|
|
|
|
8
|
TOITURE
|
Kg
|
684
|
|
|
|
|
- Bois de la
charpente (6,5 x
|
|
|
|
|
|
|
12 x 450)
|
m3
|
32,4
|
|
|
|
|
- Clou de la
charpente
|
|
|
|
|
|
|
- Tôles
|
Kg
|
324
|
|
|
|
|
- Clous de tôle
|
pc
|
299
|
|
|
|
9
|
Travaux du second
|
Kg
|
29,9
|
|
|
|
oeuvre
|
|
- Enduit extérieur
et intérieur
|
|
|
|
|
|
|
MC 300
- Sable
|
m3
|
|
|
|
|
|
- Ciment
|
sacs
|
34
|
|
|
|
|
- Eau
|
l
|
162
|
|
|
|
|
- Revêtement sol
- Carreau
|
pc
|
2700
|
|
|
|
|
- Mortier de pose
|
|
26224
|
|
|
|
|
(MC 300)
|
|
|
|
|
|
|
- Sable
|
m3
|
16,6
|
|
|
|
|
- Ciment
|
m3
|
107
|
|
|
|
|
- Peinture
|
l
|
459
|
|
|
|
10
|
Plafond
|
|
|
|
|
|
|
- Languette
|
pc
|
9846,1
|
|
|
|
|
- Gitage
|
m3
|
9
|
|
|
|
96
CONCLUSION GENERALE
En République Démocratique du Congo, le secteur
bancaire attire de plus en plus l'attention de la population, pourtant ce
secteur semble être un atout majeur dans la réalisation des
transactions dans le pays comme à l'étranger. Ceci nous a fort
touchés et exigés de prendre les dispositions adéquates et
appropriées pour la construction d'une banque commerciale en ville de
Butembo vue l'importance qu'occupe la banque pour essayer de mettre fin au
détournement des salaires des fonctionnaires par le système de
bancarisation institué par l'Etat.
Dans ce présent travail, nous nous sommes basé
sur la technologie du bâtiment, le dimensionnement des
éléments de la structure entre autre les planchers, les poutres,
le poteau et la semelle, le calcul du métré.
Comme le prix des matériaux varie du jour au lendemain,
le coût total du présent travail n'a pas été
déterminé. Notre attention s'est focalisée sur
l'évaluation des quantités des matériaux.
Nous somme convaincu que, ce travail servira de document de
référence pour tous chercheur qui dans le futur travailleront
dans ce domaine.
L'oeuvre humaine étant imparfaite par essence, nous ne
prétendons pas avoir proposé une solution parfaite, il est donc
nécessaire de laisser une brèche aux remarques, aux suggestions
et aux commentaires pour enrichir nos idées issues de nos laborieuses
investigations.
97
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. H.RENAUD, F.LETERTRE , Ouvrages en béton armé,
Ed. Foucher, Paris 2004
2. J.C ESSONE NKOHE, Cours de structure, tome
IV, introduction à la réglementation au dimensionnement des
éléments de structure, Ouagadougou, Juin 2002.
3. C.NATCHERGAL, Agenda du bâtiment, éd DE
BOECK, Bruxelles 1998
4. M.SAHANI, le contexte urbain et climatique des risques
hydrologiques de la ville de Butembo (thèse)
5. NEUFERT, 8ème édition
II. COURS
1. Architecte ISE SOMO, cours de Technologie du
second oeuvre, G3 BTP, IBTP/Butembo, inédit 2013-2014
2. Ir KAVUNGA DANIEL, Cours d'analyse des travaux, G3
BTP, IBTP/Butembo, inédit 2013-2014
3. Ir KAVUSA MATUMO, Pratique d'analyse des travaux,
G3 BTP, IBTP/Butembo, inédit 2013-2014
4. Ir MAPENDO KABYABU, cours de constructions en bois,
G3 BTP, IBTP/Butembo, inédit 2013-2014
5. Ir MAPENDO KABYABU, Cours de Fondation, G2 BTP,
IBTP- Butembo, inédit 2012-2013
6. Ir KASAMBYA Martin, cours de calcul des structures,
G3 BTP, IBTP-Butembo, inédit 2013-2014
7. Ir KASAMBYA Martinov, cours de technologie du
Bâtiment, G2 BTP, IBTP/Butembo, inédit 2013-2014 III.
TFC
1. K.KAGHOMA Adélard, Avant-projet de construction
d'une agence de transfert en ville de Butembo, IBTP-Butembo, inédit
20122013
2. B.MTUMAYI, Etude et vérification de la
stabilité de
l'immeuble F.E.C/Butembo, IBTP/Butembo, inédit
2012-2013
3. K.SYALYAKULA, calcul des structures du
bâtiment- bibliothèque à trois niveaux de
l'ULPGL/Butembo, IBTP/Butembo, inédit 2010-2011.
98
Tables des Matières
EPIGRAPHE i
DEDICACE ii
REMERCIEMENTS iii
O. INTRODUCTION 1
0.1. PROBLEMATIQUE 1
0.2. HYPOTHESES 2
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 2
0.4. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 3
0.5. SUBDIVISION DU TRAVAIL 4
CHAPITRE I : DONNEES DE BASE SUR LE MILIEU D'ETUDE 5
I.1. GENERALITES SUR LA VILLE DE BUTEMBO 5
I.1.1. Situation géographique 5
I.1.2. Relief 6
I.1.3. Climat 6
I.1.4. Démographie 6
I.1.5. Situation socio-économique 7
I.1.6. Approche géotechnique de la ville 8
CHAPITRE II : DESCRIPTION ARCHITECTURALE ET
FONCTIONNEMENT D'UNE BANQUE COMMERCIALE
10
II.1. GENERALITE SUR LA BANQUE 10
II.1.1. Introduction 10
II.1.2. Historique de la Banque 10
II.1.3. Définition 11
II.1.4. Classification des banques 13
II.2. ARCHITECTURE DE LA BANQUE 14
II.2.1. Enoncé du programme 14
III.2.3. Exigences fonctionnelles 16
II.2.4. Données élémentaires de notre site
16
CHAPITRE II : EXECUTION DES TRAVAUX 17
III.1. PREPARATION DU TERRAIN 17
III.2. LES GROS OEUVRES 18
III.2.1. L'implantation 18
III.2.2. Les fouille 19
III.2.3. Les fondations 20
99
III.2.4. Les murs 21
III.2.4. La toiture 23
III. LE SECOND OEUVRE 24
III.3.1. Les enduits 24
III.3.2. Les revêtements 25
III.3.3. Le plafond 25
III.3.4. La peinture 26
CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS DE LA STRUCTURE 27
IV.1. LES DALLES 27
IV.1.1. Définition 27
IV.1.2. Calculs des dalles 28
IV.2. LES POUTRES 45
IV.2.1. Définition 45
IV.2.2. Dimensions 46
IV.2.3. Evaluation des charges 46
IV.3. LES POTEAUX 60
IV.3.1. Définition 60
IV.3.2. Rôle 60
IV.3.4. La descente des charges 61
IV.4. LA FONDATION 78
CHAPITRE V : CALCUL DU METRE 82
V.1. METRE POUR LES TRAVAUX DE GROS OEUVRES 82
IV.II. METRE POUR LES TRAVAUX DU SECOND OEUVRE 92
CONCLUSION GENERALE 96
BIBLIOGRAPHIE 97
Tables des Matières 98
|