Chapitre I. Processus du choix d'investissement
? Risque systémique : Risque que
l'insolvabilité d'une banque importante entraîne
l'impossibilité pour d'autres banques d'honorer leurs engagements,
d'où effet de domino, entraînant d'autres défaillances.
Conclusion
Pour demeurer compétitive, une entreprise est
amenée à investir de façon régulière. Le
problème lié aux choix d'investissement est de ce fait
placé au centre de toute gestion de société.
La décision d'investissement est donc une
décision stratégique car elle engage le devenir de l'entreprise
sur le long terme. Or une erreur dans ce domaine peut avoir des
conséquences graves pour l'avenir de l'entreprise tant sur le plan
financier - le coût d'investissement est souvent élevé- que
sur le plan de la compétitivité -une erreur dans le choix peut
entraîner un retard par rapport aux concurrents difficile à
combler.
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ingénierie financière 2015-2016 26
CHAPITRE II.LES
PRINCIPALES SOURCES
DE FINANCEMENT DES
ENTREPRISE
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
Introduction
Les moyens de financement adoptés par les entreprises
sont de deux types : interne et / ou externe. Le financement interne se
caractérise par l'autofinancement, la cession d'actif ; augmentation du
capital ; alors que l'externe implique le recours à des tiers, agents et
intermédiaires financiers. Tout au long de leur existence, tant au
niveau de leur création, que leur fonctionnement et leur
développement, les entreprises ont besoin de fonds. D'où,
l'entreprise doit se doter d'un outil de production et financer son cycle
d'exploitation, notamment ses stocks et ses créances clients. La
manière de combiner les différents moyens de financement est un
élément de la stratégie financière qui a des
conséquences directes sur la situation économique de
l'entreprise, notamment sa valeur ajoutée, sa solvabilité et sa
rentabilité.
Le financement des entreprises a beaucoup
évolué au cours de ces dernières années. Des
changements importants sont à noter : de nouveaux instruments financiers
ont vu le jour ; d'une « économie d'endettement » à une
« économie de marchés financiers » aux « business
Angel 10»1 qui se sont apparus pour financer la « nouvelle
économie ». Dans ce qui suit, on présente les principaux
modes classiques de financement adoptés par les gestionnaires de
l'entreprise pour financer les nouveaux projets et les nouvelles
opportunités, en mettant l'accent sur l'autofinancement et les
principales sources de financement externe.
Section 1. Les sources de financement interne,
intermédiaires ou quasi fonds propres et externes
Les principales sources de financement peuvent être les
suivantes à savoir :
10 Les business Angel (ou BA) sont des personnes physiques
qui investissent leur argent personnel dans de jeunes entreprises innovantes.
En plus de son soutien financier, le business Angel accompagne l'entrepreneur
et lui fait profiter gratuitement de ses compétences, de son
expérience, de ses réseaux relationnels et d'une partie de son
temps. Cet "ange gardien" est souvent un ancien entrepreneur capable d'apporter
à une jeune entreprise des conseils précieux et un carnet
d'adresses. Ils interviennent principalement en début d'activité.
Ils peuvent aussi investir à d'autres stades de la vie de l'entreprise
(développement, reprise).
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
1.1. Les sources de financement interne
A) La capacité d'autofinancement et les fonds
propres
La caf représente l'ensemble des ressources
générées par l'entreprise autour de l'exo du fait de ses
opération courantes.
On peut la calculée de deux façons
différentes :
· méthode ascendante :
CAF=RN +DAP-plus-value sur cession-quotte part sur subvention
virée
· méthode descendante :
CAF=EBE +produit encaissé (sauf cession)-charges
décaissées (sauf vnc)
Néanmoins, la caf n'est pas un montant de
liquidé disponibles au cours de l'exercice. Elle ne représente
qu'un potentiel d'autofinancement. Ainsi, la partie du caf est caf-dB.
D'autre part, l'autofinancement est constitué par la
partie de la caf investie dans l'entreprise, soit :
autofinancement=caf-dividendes.
Dans ce cas, l'entreprise doit arbitrer entre une politique
généreuse de distribution de dividendes (qui satisfait
l'actionnaire mais limite ses possibilités d'autofinancement et une
politique restrictive de distribution qui produit les effets inverses.
L'autofinancement procure certains avantages en particulier.
· Il assure l'indépendance financière de
l'entreprise jusqu'à une certaine mesure
· Il accroit la capacité d'endettement de
l'entreprise en améliorant le ratio DMLT/CAF et le ratio DMLT/KP puisque
l'autofinancement contribue à augmenter les capitaux propres.
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