ROYAUME DU MAROC
Thème : choix d'investissement et modes
de
financement des entreprises : « CAS du
GROUPE
BARKA »
Présenté par
AMADOU ABOUBACAR DALHATOU
Section B
Matricule
353
Encadrant :
M.ABDELLATIF M.KADDEM
Jurys:
Mr Rachid Boukharrazi
Mr Mohammed Elamrani
Année 2015/2016
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
SOMMAIRE
SOMMAIRE 3
DEDICACES 5
REMERCIEMEMENTS 6
AVANT-PROPOS 7
SIGLES ET ABREBIATIONS 9
TABLE DES ILLUSTRATIONS 10
RESUME 11
ABSTRACT 13
ÕÎá ã 14
INTRODUCTION GENERALE 16
PROBLEMATIQUE : 3
HYPOTHESES : 6
CHOIX ET L'INTERET DU SUJET : 7
METHODOLOGIE 8
DELIMITATIONS SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET 8
SUBDIVISION DU TRAVAIL 9
LES DIFFICULTES RENCONTREES 9
CHAPITRE I.PROCESSUS DU CHOIX D'INVESTISSEMENT
10
SECTION 1 : L'INVESTISSEMENT ET SES CARACTERISTIQUES 11
1.1 L'investissement : définition et typologie
11
1.2 Les caractéristiques d'un projet d'investissement
13
SECTION 2 LES CRITERES D'EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
DES INVESTISSEMENTS 17
2.1 LES CRITERES ATEMPORELS D'EVALUATIONS DES INVESTISSEMENTS
17
2.2 Les critères temporels de choix des
investissements 18
2.5 Analyse critique des critères de choix des projets
21
2.6 Les risques liés à la décision
d'investissement 23
CHAPITRE II.LES PRINCIPALES SOURCES DE FINANCEMENT DES
ENTREPRISE 27
SECTION 1. LES SOURCES DE FINANCEMENT INTERNE, INTERMEDIAIRES OU
QUASI FONDS PROPRES ET EXTERNES 28
1.1. Les sources de financement interne 29
1.2 Le financement par quasi-fonds propres 31
1.3 Les sources de financements externes 32
SECTION 2 : CHOIX DU MODE DE FINANCEMENT ET PLAN DE FINANCEMENT
34
2.1 Choix des modes de financement 34
2.2. Plan de financement d'investissement 38
CHAPITRE III.CHOIX D'INVESTISSEMENT ET MODES DE
FINANCEMENT DES ENTREPRISES « CAS DU
GROUPE BARKA » 42
SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DU GROUPE BARKA 43
1.1 .Historique 43
1.2. Organisation globale du groupe BARKA 44
1.2 Approche méthodologique et Présentations
des données 46
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
SECTION 2.EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS ET
CHOIX DE FINANCEMENT 49
2.1. Evaluations de la rentabilité des investissements
du groupe BARKA 50
2.2 Les principales sources de groupe BARKA et Choix du mode
de financement 51
2.3 Plan de financement 54
2.4 Analyse des résultats et recommandations
54
CONCLUSION GENERALE 59
GLOSSAIRE 63
BIBLIOGRAPHIE 67
OUVRAGES GENERAUX ET SPECIALISES 68
REVUES ET ARTICLES 69
THESES ET MEMOIRES 70
SITES INTERNET OU CYBER GRAPHIE 71
ANNEXES 72
ANNEXES N°1 ORGANIGRAMME DU GROUPE BARKA 73
ANNEXE N°2 COMPTE DU RESULTAT 74
ANNEXE N°3 : IMPACTS SUR L'EXPLOITATION 76
ANNEXES N°4 : PLAN DE FINANCEMENT 79
ANNEXE N°5 : EVOLUTION DES FLUX NETS DE TRESORERIES
ACTUALISES 80
ANNEXE N°6 : REMBOURSEMENTS DU CREDIT-BAIL 80
ANNEXE N°7 : CAPITAL-INVESTISSEMENT ET CYCLE DE VIE DE
L'ENTREPRISE 81
AUTRES QUESTIONS UTILES : 84
REPONSES AUX QUESTIONS 84
TABLE DES MATIERES .86
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2015-2016
DEDICACES
« A nos parent amadou Aboubacar, issaka, hachimou ;
saidou, qu'ils puissent trouver ici le fruit de leur souffrance Durant notre
parcourt à l'école jusqu'à ce moment.
A nos frères : chamsi, mohamed
A nos soeurs : maryem, saratou, nafissa, sahoura
A nos amis Grema Ary Mallan Gana, Mohamed, Abou Ibrahim et
autres»
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2015-2016
REMERCIEMEMENTS
« Qu'il me soit permis avant toute chose d'exprimer
ma
reconnaissance envers toutes les personnes qui de près
ou de loin m'ont soutenu dans mes efforts et ont contribué ainsi
à la réalisation de ce mémoire.
Je remercie le professeur M. ABDELLATIF M KADDEM mon
directeur de mémoire (mon professeur encadreur) pour sa bienveillance,
la pertinence de ses suggestions et de ses questionnements.
Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance aux responsables
de la société BARKA qui m'ont encouragé dans cette voie et
dont le soutien a grandement facilité ma tâche.
Je réserverai une place particulière à
M.noufel, responsable des services département dont les qualités
humaines et le savoir pratique m'ont permis d'illustrer ce travail par des
simulations pertinentes.
Je tiens à exprimer ma sincère gratitude aux
membres du jury qui ont bien voulu accepter de m'honorer ainsi de leur
présence. »
|
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
AVANT-PROPOS
Au terme de notre cycle de master en ingénierie
financière et dont l'orientation est
l'ingénierie, nous exprimons toute notre gratitude,
A ALLAH LE TOUT PUISSANT de qui émane toute
vie et qui donne un sens à l'existence, pour ta
générosité à notre égard ;
Qu'il nous soit permis d'exprimer ici, un agréable
sentiment de gratitude à l'endroit de tous ceux qui ont apporté
leur prière à la construction de notre avenir.
Nous remercions en premier lieu et particulièrement au
Professeur M.
ABDELLATIF M KADDEM, pour avoir
accepté de diriger ce travail et à qui nous reconnaissons une
compétence exceptionnelle et un esprit d'encadrement scientifique
professionnel efficace ;
Au Chef de travaux M.Noufel qui nous a encadrés dans la
réalisation de ce travail et qui a mis tout son savoir-faire à
notre profit, nous disons également merci.
Nous sommes également redevables aux autorités
académiques, ainsi qu'au corps professoral de l'Institut
Supérieur de commerce, de l'ingénierie, de tourisme, de
management, de Diplomatie et gouvernance, des énergies renouvelables de
FEZ (SUP'MANAGEMENT-FEZ), pour l'encadrement
professionnel qu'ils nous ont assuré. Nos remerciements s'adressent
également :
Au président fondateur du Sup 'management en sigle,
Monsieur ABDESSELAM
IDRISSI ERKIK et toute son équipe de la coordination,
pour les sages conseils et divers soutiens inestimables ;
A nos oncles ALHADJI ISSAKA, HACHIMOU, WAILOU,
HOUSSEINI, HASSAN,
SANI et cousines
SAHOURA, HADIZA NAFISSA, AMINATOU, pour leur soutien
tant moral, matériel que spirituel ;
A tous nos compagnons de lutte, GREMA ARY,
MOHAMED,ISSAKA,HAROUNA,INOUSSA,DJIBO,DJIBRIL,NOURISSALAM,
MANSSOUR,ISSOUFOU,ABOUBACAR,SOULEMANE,KARIM,avec qui
nous avons vécu et partagé les joies et les difficultés
ensemble durant notre deuxième cycle d'études universitaires.
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
Aux frères et soeurs de la grande famille unie en islam et
autres religions, que chacun trouve, à travers ces quelques lignes nos
remerciements.
Que le DIEU glorieux bénisse la combinaison de nos
efforts et notre persévérance.
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
SIGLES ET ABREBIATIONS
BFRE : Besoin en Fonds de Roulement
d'Exploitation
CAF : capacité d'autofinancement
CMPC : cout moyen pondéré du capital
DRCI : Délais de
Récupération du Capital Investi
FBCF : Formation Brute du Capital Fixe
FNL : Flux Net de Liquidité
IP : Indice de Profitabilité
IS : impôt sur les
sociétés
MEDAF : Modèle d'Evaluation d'Actifs
Financiers
PCG : plan comptable général
RE : rentabilité économique
RF : rentabilité financière
RN : résultat net
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TRIg : taux de rentabilité interne
globale
VAN : Valeur Actuelle Nette
VANg : valeur actuelle nette globale
VN : valeur nette
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TABLE DES ILLUSTRATIONS
Désignations
|
Titres
|
Pages
|
|
TABLEAUX
|
|
Tableaux N°1
|
modèle de calcul des flux nets de trésorerie
|
16
|
Tableaux N°2
|
Modèle du plan de financement
|
41
|
Tableaux N°3
|
Informations reçues du groupe barka
|
48
|
Tableaux N°4
|
Présentation du cout d'investissement, recettes
d'exploitation, charges d'exploitation et flux nets de liquidité
|
48
|
Tableaux N°5
|
Présentation du cout d'investissement, recettes
d'exploitation, charges d'exploitation et flux nets de actualisés
|
49
|
Tableaux N°6
|
Calculs de cumul des flux nets actualisés
|
50
|
Tableaux N°7
|
Calcul du cout d'autofinancement
|
53
|
Tableaux N°8
|
Calcul de cout de crédit-bail
|
53
|
Tableau N°9
|
Compte du résultat
|
73
|
Tableau N°10
|
Compte d'exploitation
|
74
|
Tableau N°11
|
Cout d'emprunt
|
74
|
Tableau N°12
|
Flux de trésoreries
|
75
|
Tableaux N°13
|
Plan de financement
|
77
|
|
GRAPHES
|
|
grapheN°1
|
organigramme
|
73
|
grapheN°2
|
Evolution du chiffre d'affaire
|
|
grapheN°3
|
Remboursement du crédit- bail
|
73
|
|
FIGURES
|
|
FigureN°1
|
modèle prévisionnel
|
13
|
FigureN°2
|
Carte d'implantation géographique
|
44
|
FigureN°3
|
Capital-investissement
|
76
|
Source : élaboré par nos soins
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2015-2016
RESUME
Lorsqu'un agent se procure des moyens et des facteurs de
production, on dit qu'il investit. Un investissement a pour objectif
d'accroitre la production future d'une entreprise ou la richesse d'un individu,
il s'accompagne toujours d'une dépense d'investissement.
Dès lors se pose la question de la rentabilité
et de l'intérêt de l'investissement. L'évaluation est
rendue difficile par l'étalement dans le temps des recettes de
l'investissement. Celles-ci doivent être actualisées pour
constituer des éléments de comparaison utiles avec la
dépense initiale.
Notre objectif dans ce travail est de présenter
différents outils qui permettent de juger de la pertinence d'un
investissement et qui constitue par la des critères de choix
d'investissement.
La décision d'investissement est une décision
importante et difficile
Nécessitent des fonds importants, Créent de la
valeur, Engagent l'avenir de l'entreprise Véhicule de progrès
Difficilement réversibles Incertaines : Création de valeur future
incertaine
Décisions stratégiques et planifiées
INVESTIR : quelle utilité pour les agents
économiques ? Pour l'individu : Maximisation de la
fonction d'utilité à travers :
Placement de l'épargne, Réalisation de projets
d'investissement, Atteinte d'objectifs personnels : dépassement de soi,
accomplissement, considération sociale, Pour l'entreprise
: Maximisation de la valeur (effet sur la valeur intrinsèque,
effet sur le cours boursier, solidité des fondamentaux de
l'entreprise...), Pour l'État : un levier fondamental
de la stabilité économique à travers ses politiques
budgétaire et monétaire.
La décision de financement comprend différentes
décisions : Le choix de la
répartition des capitaux apportés. L'entreprise
doit-elle recourir plus aux fonds propres ou à l'endettement ?
Le choix entre réinvestissement du surplus de
liquidités et distribution de dividendes.
Le choix entre financement interne (autofinancement) et
externe.
Ces différentes décisions, présentées
de façon séparée, sont en fait très liées
Ex. une politique qui privilégie le financement interne
conduit à ne pas distribuer de dividendes et à renforcer les
fonds propres.
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
La décision d'investissement étroitement
liée à la décision de financement comme toute autre
décision peut être prise dans un contexte non aléatoire
(décision en avenir certain) ou dans un autre contexte (choix de mode de
financement approprié).
L'investissement apparait comme une décision à
long terme et une anticipation de l'avenir. Un mauvais choix peut mettre en
cause la pérennité de l'entreprise. L'importance de la
décision d'investissement nécessite que les projets aient fait
l'objet d'une étude précise.
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
ABSTRACT
When an agent provides means and factors of production, they say
he invests. An
Investment aims to increase future production of a business or
wealth of an individual, it is always accompanied by a capital investment.
This raises the question of profitability and investment
interest. The assessment is
made difficult by the spreading in time revenue investment.
These should be updated to make useful comparisons with the initial expense.
Our objective in this work is to present different tools to
judge the appropriateness of an investment and which constitutes the selection
criteria for investments is lying.
The investment decision is an important decision and difficult
Require significant funds, Creates Value, Involve the future
progress of the company vehicle readily reversible Uncertain : Creation of
uncertain future value
strategic decisions and planned
INVESTING : that Miss usefulness for economic agents ? For the
individual: Maximizing the utility function through:
Investment savings, investment projects realization,
Achievement of personal goals: self-improvement, achievement, social
consideration, For the company: Maximizing Value (effect on the intrinsic
value, effect on the market price, strength of business fundamentals ...) For
the State: a fundamental lever of economic stability through its fiscal and
monetary policies.
The funding decision includes different decisions: Choosing
the distribution of capital contributed. The company need to use more equity
capital or debt?
The choice between reinvestment of excess liquidity and dividend
distribution. The choice between internal financing (self-financing) and
external.
These decisions, presented separately, are actually very
related
Ex. A policy that favors the internal funding leads to not
distribute dividends and strengthen capital.
The investment decision closely linked to the financing decision
as any other decision
can be made in a non-random context (decision by some future)
or another context (choice of suitable financing method).
The investment appears to be a long term decision and an
anticipation of the future. A
wrong choice can call into question the sustainability of the
company. The importance of investment decision requires that projects have been
the subject of a detailed study.
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
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2015-2016
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Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
INTRODUCTION
GENERALE
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
Introduction générale
De nos jours la vie économique et sociale est
organisée autour des entreprises qui donnent à toutes
civilisations plusieurs de ses caractères essentiels c'est à dire
: urbanisation, rythme de vie, cadre immédiat de l'activité
professionnelle ont autant des conséquences directes sur la monté
en puissance de cette catégorie de vie.
Cependant dans toute entreprise, les dirigeants sont
appelés à prendre un certain nombre de décisions assurant
la bonne marche et la continuité de ses activités. Ainsi par la
force des choses, il faut bien que les crédits nécessaires soient
prévus, ordonnancés, répartis, comptabilisés,
soumis au contrôle et à la discussion préalable. Or, on ne
peut planifier que ce qui est organisé et vérifiable. Ces
contraintes obligent les entreprises à passer d'une démarche
principalement productive à une démarche orientée vers les
besoins du marché.
On assiste alors à une forte concentration des firmes
qui conduit à un accroissement important de leur taille et à la
dispersion de leur implantation géographique.
Les directions générales sont donc
obligées de repenser leur structure en organisant des
délégations de responsabilités.
Cette décentralisation de l'autorité et des
responsabilités a nécessité à la construction d'une
nouvelle façon de la prise de décision et de vision à
court, moyen et long terme d'où la nécessité du choix
d'investissement et du mode de financement le moins chers pour l'entreprise.
En outre toute nation ne peut se développer que sur la
base des investissements qui a
son tour engendrent la croissance des entreprises qui ne se
passe pas sans la réduction du chômage ce qui implique par
conséquent l'amélioration du bien-être collectif.
Lors de sa création et au cour de son
développement ,l'entreprise au moment opportun doit déterminer
des ressources financières , matériels et humaines
nécessaires pour faire face à ses échéances et pour
utiliser au mieux les moyens dont elle dispose. Pour se faire cette
dernière doit engager des dépenses avant de percevoir des
entrées : réalisation des investissements (matériels,
immatériels, financiers...), pour planifier la
rémunération de main d'oeuvre.
Ainsi partant du fait que l'entreprise est une entité qui
économiquement combine des
facteurs de production (capital, travail) dans le but de produire
des biens et services destinés à
Amadou Aboubacar Dalhatou Sup 'management
2015-2016
Choix d'investissement et modes de financement des entreprises :
cas du groupe Barka
Introduction générale
Être vendus sur un marché solvable, mais pour
faire tout cela, l'entreprise a besoin de se financer.
Le financement1 peut être
défini comme le moyen permettant de disposer des ressources qui lui sont
nécessaire pour son activité. Ce dernier conditionne sa
survie.
A cet effet, une entreprise peut financer ses investissements
par autofinancement, sans faire appel à des capitaux extérieurs,
par conséquent cette solution présente pour l'entreprise
l'avantage de la rendre indépendante des tiers, mais elle a pour
inconvénient majeur de limiter l'entreprise dans ses possibilités
d'investissement.
Pour cela, le recours aux concours bancaires représente
le mode de financement le
plus couramment utilisé car il est parfois le moyen de
financement pour la quasi-totalité des entreprises.
En General, plus particulièrement au NIGER
l'essentiel du financement externe est fait en grande partie par les
banques. Celles-ci constituent un instrument fondamental du
développement des structures productives et assurent l'octroi de la
majeure partie des crédits à l'investissement.
Cependant, il faut reconnaitre que ce mode de financement par
crédit bancaires présente un certain nombre de limites pour
l'entreprise qui la rend tributaire des aléas de la distribution du
crédit (montant, cout, délais ...) et la politique
arrêtée par son banquier (choix des risques de taux, des
garanties...).
C'est pourquoi l'entreprise a besoin de diversifier les
sources de financement afin d'atteindre les objectifs précis comme :
? le choix d'un investissement rentable,
? développer ses activités,
? Investir dans la recherche afin d'avoir un avantage
concurrentiel.
C'est ainsi que les entreprises ont eu recours à d'autres
modes de financement tels que :
1 Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de
conférences, guide de choix d'investissement, édition
d'organisation 2006, pages 270
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 2
Choix d'investissement et modes de financement des entreprises :
cas du groupe Barka
Introduction générale
Le crédit-bail, l'augmentation du capital, l'affacturage,
l'escompte, l'emprunt Obligataire et autre lignes de crédits.
En d'autre terme, la transition d'une culture bancaire vers une
culture de marché afin de faire de financement direct un moyen
privilégié de financement de l'économie.
La sélection d'investissement et du mode de financement
est déterminé par plusieurs critères dont l'entreprise
doit tenir compte tels que :
? Les critères de sélection en avenir certain et
non risqué.
? Le cout de chaque mode de financement
? La dépendance des entreprises auprès des banques
et autres établissements de crédit
? L'insolvabilité de l'entreprise grâce à un
endettement lourd et élevé (situation
dangereuse).
? L'efficacité en faisant jouer l'effet de levier puisque
la rentabilité financière augmente
avec l'endettement.
Problématique :
Depuis la nuit des temps, l'homme a toujours manifesté le
besoin d'épanouissement dans sa vie en société aussi bien
pour son bien-être personnel que celui de son entourage.
En effet, l'action d'inventer est au coeur de la vie
économique de toute la société. Elle
détermine la capacité productive sans laquelle, il
ne peut y avoir ni production, ni croissance économique.
Néanmoins, elle exige une accumulation préalable des moyens
financiers.
L'investissement est la composante la plus vitale du produit
intérieur brut(PIB). Lorsqu'on constate une hausse de la demande globale
des biens et services au cours d'une récession, une large part de
celle-ci peut généralement être imputée aux
dépenses d'investissement. Ensuite, il est au coeur de toute analyse de
croissance et par là il est pris en compte dans l'élaboration des
politiques gouvernementales.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 3
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Introduction générale
Certaines approches accordent une importance majeure aux
anticipations de croissance
des entreprises et au rôle de l'incertitude dans la
détermination des niveaux d'investissement. Dans la mesure où les
entreprises peuvent modifier tant le calendrier que le volume de leurs
Investissements, la réussite de ces derniers, repose
essentiellement sur la période choisie et sur les circonstances dans
lesquelles ils seront réalisés.
A ce sujet, Robert Lucas2 a
souligné la manière dont les agents constituent leurs
anticipations quant à l'avenir. Les anticipations sont au centre de
l'économie, parce qu'elles influencent le comportement des
consommateurs, des investisseurs et de tous les autres acteurs
économiques. Or, ces anticipations dépendent de nombreux
facteurs, parmi lesquels les politiques économiques mises en oeuvre par
les pouvoirs publics.
Ainsi donc, la remise en cause de ces hypothèses et
l'incertitude de l'environnement
incite à une meilleure compréhension du
processus de prise de décision, en particulier les décisions
stratégiques.
En effet, dans un environnement turbulent, comme c'est le cas au
NIGER, il est
impérieux de s'interroger sur les paramètres
déterminant le niveau global de l'investissement productif.
Des nombreuses influences sont susceptibles d'être
prises en compte pour chercher à expliquer par quoi est
déterminé l'investissement.
La macroéconomie cherche à définir par
quoi est déterminé l'investissement. Il s'avère alors
qu'en situation de plein emploi des facteurs de production, seule la
rémunération réelle des facteurs est importante alors que,
si l'entreprise est confrontée à une contrainte sur ses ventes,
ce seront le coût relatif et la demande anticipée qui seront
déterminants. Ainsi, en cas de sous-emploi, la théorie de
l'accélérateur de Samuelson établit qu'une augmentation de
la demande anticipée relancera l'investissement.
2 Robert Lucas (né en1937, prix Nobel, 1995),
Théorie des anticipations rationnelle. Maxi fiche d'histoire de la
pensée économique, Ghislain Deleplace et Christophe lavialle,
2008, Pages 138.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 4
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Introduction générale
Ainsi La décision d'investissement est
étroitement liée à la décision de financement.
Elle
permet de prendre en compte les interrogations sur la
manière dont les fonds seront recueillis pour financer les projets
d'investissement jugés rentables.
Il existe des sources très diverses concernant l'origine
des moyens servant à financer
l'entreprise .mais toutes comportent un cout dont le calcul
permet de guider le choix des dirigeants.
D'autre part, le choix d'une politique de financement a une
incidence sur la structure du capital de l'entreprise.
Ainsi, si l'on tient compte de la rentabilité requise
par les apporteurs de fonds propres et du cout de la dette, une structure de
financement optimale serait celle qui permet aux actionnaires de maximiser la
valeur de leur fonds propres compte tenu du risque financier liés
à l'endettement.
Nous avons fait le choix d'étudier en quoi la
sélection d'investissement et de mode de financement le moins
onéreux permet-il d'assurer la pérennité de l'entreprise
?
Au centre de cette question principale se trouve sept
questions secondaires qui nous permettrons de cerner les principales
opportunités de la sélection d'investissement et de mode de
financement approprié à savoir :
1. Qu'est-ce qu'un investissement ?
2. Comment évaluer un investissement ?
3. Peut-on évaluer financièrement et
économiquement un projet en avenir certain et non risqué ?
4. Quels sont les risques encourus par l'entreprise ?
5. Quelles sont les principales modalités de financement
des entreprises ?
6. Quel est le cout de chaque mode de financement ?
7. Quel est le mode de financement le mieux approprié
?
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 5
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
. Introduction
générale
Pour vérifier ses hypothèses, j'ai fait recourt
à la méthode d'évaluation de la rentabilité des
investissements afin de déceler les liens de causalité entre le
cout du capital investit et les flux nets de trésorerie qu'il
génère dans l'avenir. Quant aux techniques, j'ai utilisé
les techniques documentaires, de questionnement.
Cependant, ce qui nous démarque de ces travaux
précités est le fait que notre étude traite des du choix
des investissements dans le domaine de transport et le mode de financement
approprié, cas du groupe BARKA et vise les objectifs suivants :
? ressortir les différents critères
d'évaluations de la rentabilité des investissements du groupe
BARKA et le mode de financement le moins onéreux dans le domaine de
transport face aux risques encourus ;
? évaluer le niveau de rentabilité des
investissements du groupe.
? déterminer le cout de chaque mode de chaque mode de
financement
? choisir le mode de financement le moins onéreux
Mais aussi, nous avons en plus utilisé, à part
les méthodes comptables, la méthode financière pour
évaluer la rentabilité dans ce secteur face aux risques encourus
pour la prise de décisions d'y investir.
Hypothèses :
Par définition, l'hypothèse est une proposition
de réponse à la question posée. Elle tend à
formuler une relation entre des faits significatifs même plus au moins
précise, elle aide à sélectionner les faits
observés. Ceux-ci rassemblés, elle permet de les
interpréter, c'est-à-dire De leur donner une signification. Une
fois vérifiée, elle constituera un élément possible
de la théorie. Ce qui précède nous amène à
formuler les hypothèses suivantes :
Malgré la turbulence dans le secteur, les
investissements dans le domaine de transport au Niger seraient expliqués
par deux principaux postulats : les postulats réels d'une part (la forte
demande, le climat économique prometteur, le développement de
l'entreprise elle-même et l'espérance à un avenir meilleur)
; les postulats financiers d'autre part (rentabilité
élevé, délai de récupération court,
accès facile au crédit, non fonctionnement du circuit bancaire)
;
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 6
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Introduction générale
? Ces investissements dégageraient une VAN positive,
c'est-à-dire, les flux nets de liquidité couvriraient le
coût d'investissement avant la durée de vie estimée de
l'investissement.
? Ces investissements seront récupérés
dans un délai généralement court, c'est-à-dire les
capitaux investis seront récupérés avant même la
durée de vie du projet d'investissement.
? Le mode de financement choisit soit le moins chers possible,
car un investissement dont le financement est chers induit à la
qualité de l'ingénierie financière de l'entreprise (du
groupe BARKA).
? les investisseurs dans le secteur de transports
préconiseraient quelques stratégies pour faire face aux
éventuels risques, notamment : conclure les contrats d'assurance avec
les sociétés d'assurance au NIGER (NIYA, LEYMA ; UGAN, BANQUES
...) pour diversifier les investissements.
Choix et l'intérêt du sujet :
Le choix de ce sujet n'est pas un fait du hasard. En effet, au
Niger particulièrement dans les entreprises, depuis longtemps nous
assisterons à un problème d'évaluation des projets
d'investissement car les entreprises investissent avant d'évaluer la
rentabilité de chaque investissement effectué surtout s'il s'agit
des gros moyens. En outre le problème de financement des entreprises au
Niger est une question fondamentale à se poser car un bon nombre des
entreprises ignorent quel mode de financement choisi c'est-à-dire le
mieux approprié pour financer leurs activités.
Les agents économiques qui s'intéressent aux
investissements dans le domaine de
transport et différents secteurs trouveront dans ce
travail, un modèle d'évaluation de rentabilité de ces
derniers et son impact sur le risque de l'avenir.
Les futurs chercheurs et financiers en particulier en tireront
profit, non seulement sur le pourquoi du phénomène,
c'est-à-dire la « rentabilité» des investissements,
mais aussi sur la liaison entre l'investissement dans le domaine de transport,
le cout de chaque mode financement et les facteurs qui l'expliquent (facteurs
réels, facteurs financiers).
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ingénierie financière 2015-2016 7
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Introduction générale
En fin, ce travail servira de référence
économico-financière pour certaines prises de décision
d'investissement dans un environnement moins risqué.
Méthodologie
Entreprendre une recherche et la mener à bon port
requiert des instruments appropriés pouvant permettre d'obtenir les
informations utiles et les méthodes adaptés.
En effet, une méthode est constituée de
l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, qu'elle
démontre et qu'elle vérifie3.
Ainsi, pour atteindre le but de notre recherche,
l'élaboration d'un questionnaire
administré au groupe BARKA a été un des
moyens pour collecter les données nécessaires à notre
étude.
Nous avons également utilisé les techniques
documentaires. La technique documentaire
nous a permis d'exploiter les fiches de suivi et
différents rapports d'activités des investisseurs, des articles
et mémoires hormis les ouvrages consultés.
En ce qui concerne les méthodes, nous avons recouru aux
méthodes comptables et financières et
hypothético-déductives. La première méthode nous a
facilité le calcul des couts et de déterminer l'influence des
différents facteurs explicatifs des investissements dans le domaine de
transport et le choix de financement approprié.
Quant à la deuxième, elle nous a permis de voir
si nos hypothèses formulées sur des bases théoriques du
choix des investissements s'appliquent au cas particulier du groupe BARKA.
Délimitations spatio-temporelle du
sujet
Les opérateurs économiques visés dans ce
travail sont ceux qui investissent leur capital dans n'importe quel
investissement en particulier dans le transport.
3 M.GRAWITZ et R.PINTO, méthodes de sciences
sociales, Dalloz, 4éme éd, Paris, 1971, p128
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ingénierie financière 2015-2016 8
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Introduction générale
Etant donné que le boom pétrolier et minier est
un phénomène fondamentale au Niger, cela nous a motivé
d'étaler notre étude dans cet intervalle de temps, dans une
entreprise unipersonnelle.
Subdivision du travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail retient
des articulations suivantes :
+ Le premier chapitre passe en revue le contour des
différents mots clés utilisés pour la compréhension
de l'étude ; c'est-à-dire la notion du choix d'investissement.
+ Le deuxième chapitre est consacré aux
principales sources de financement des entreprises + Le troisième
chapitre traite le cas pratique du groupe BARKA c'est-à-dire sur des
résultats
et leurs interprétations ; sur la discussion des
résultats et, en fin, quelques
recommandations évoquées dans la conclusion
clôturent ce travail
Les difficultés rencontrées
Nous nous sommes heurtés à bien des
difficultés au cours de nos recherches lors de la récolte de
données, qui ont constitué un obstacle de notre travail.
Nous pouvons citer les plus importantes que sont :
+ Le refus de répondre et de nous donner des chiffres
réels à notre questionnaire car c'est seulement à la
cinquième entreprise que j'ai fut avoir ce dont j'ai besoin pour
réaliser ce travail.
+ La grande distance parcourue lors de nos recherches pour
atteindre nos répondants (Niger Maroc) ;
+ L'insuffisance du temps pour pouvoir mieux consulter la
documentation adéquate pour certaines informations, pouvant nous
permettre l'obtention des données objectives.
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ingénierie financière 2015-2016 9
CHAPITRE I.PROCESSUS
DU CHOIX
D'INVESTISSEMENT
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Introduction
La survie et la croissance de toute entreprise suppose
l'amélioration et le développement de ses moyens de production et
de commercialisation, ce qui exige la réalisation des investissements
plus ou moins importants et sur tous les plans : technique, commercial,
financier, humain...
La décision d'investissement est une décision de
nature stratégique et, à ce titre, elle
engage l'avenir de l'entreprise. Une mauvaise orientation peut
condamner la survie de la société. Il y a à cela deux
raisons essentielles :
? L'investissement est un choix irréversible : il est
difficile de céder des biens, souvent Spécifiques, en cas de
surcapacité de production ;
? L'investissement nécessite des fonds substantiels :
si les flux monétaires sont inférieurs aux flux anticipés,
des problèmes de trésorerie apparaîtront car il faut de
toute façon supporter les charges fixes.
C'est pourquoi, des outils d'aide à la décision
basés sur l'application de techniques quantitatives sont proposés
afin de permettre une meilleure évaluation de la décision
d'investissement.
Section 1 : L'investissement et ses
caractéristiques
1.1 L'investissement : définition et typologie
A) Définitions selon quelques approches de
l'investissement ? Notion comptable4 :
Le plan comptable national définit l'investissement
comme étant "l'ensemble des biens et valeurs durables acquis ou
crées par l'entreprise". Le nouveau système comptable financier
définit l'investissement (immobilisation) comme étant "un actif
corporel détenue par une entité pour la production, la fourniture
de service, la location, l'utilisation à des fins
4 Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de
conférences, guide de choix d'investissement, édition
d'organisation 2006, pages 2
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 11
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Administratives et dont la durée d'utilisation est
supposée se prolonger au-delà de la durée d'un
exercice".
· Notion économique5
:
La définition économique est plus large que la
définition comptable, en ce sens qu'un investissement représente
"une mobilisation de ressources aujourd'hui, dans l'espoir d'en Tirer dans le
futur un montant supérieur". La notion économique de
l'investissement englobe non seulement les achats de biens
d'équipements, mais également d'autres dépenses (formation
du personnel, programme de développement, ...etc.).
· Notion financière6
:
Du point de vue financier, un investissement englobe toute
dépense qui générera des revenus ou réalisera des
économies sur une période plus ou moins longue, est qui est
capable d'assurer sa remboursabilité. La vision financière de
l'investissement met en avant l'équilibre dans le temps entre les
ressources et les emplois.
B) classification des investissements
L'entreprise peut procéder à plusieurs types
d'investissement qui peuvent être classés par leur objet ou par
leur nature.
a) Classification des investissements selon l'objet
On peut distinguer :
· L'investissement de remplacement ou de modernisation :
remplacer un équipement totalement amorti, usé ou
démodé par un autre nouveau.
· L'investissement de rationalisation ou de
productivité : chercher à réduire les coûts de
fabrication et, par là même, de revient des produits, ou à
améliorer leur productivité et leur qualité.
· L'investissement d'expansion ou de capacité :
vise à accroître la capacité de production et de
distribution de l'activité de l'entreprise, ou se lancer dans une
nouvelle activité.
· L'investissement de restructuration : vise à
redresser la situation des entreprises en difficulté technique,
commerciale ou financière et ce en gardant la même activité
de l'entreprise, ou bien en procédant à son changement vers
d'autres domaines.
5 Idem
6 Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de
conférences, guide de choix d'investissement, édition
d'organisation 2006, pages 3
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ingénierie financière 2015-2016 12
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
b) Classification des investissements selon la
nature
Dans la classification des investissements par nature, on peut
distinguer :
? L'investissement industriel ou commercial : l'acquisition
des biens physiques ou corporels (terrains, constructions,
matériel...).
? L'investissement incorporel : l'acquisition d'actifs
immatériels permettant d'améliorer la rentabilité de
l'entreprise.
? L'investissement financier : l'acquisition des titres
financiers (titres de participation, prêts, TVP...) dans le but
d'améliorer le résultat financier de l'entreprise.
? L'investissement humain : augmentation de l'effectif du
personnel (recrutement...) ou amélioration de sa qualification
(formation, mise à jour des compétences...)
Quel que soit le type d'investissement envisagé, la
décision d'investir reste une décision stratégique et
difficilement réversible car elle engage l'avenir de l'entreprise, sa
productivité et sa compétitivité sur le marché.
Avant donc d'investir, il faut toujours procéder
à des calculs économiques pour comparer les recettes futures et
incertaines, aux dépenses actuelles et certaines. Cette étude de
rentabilité se fait généralement en deux étapes
:
La rentabilité économique :
c'est l'appréciation de la rentabilité liée à
l'investissement sans tenir compte du mode de financement adopté pour sa
réalisation.
La rentabilité financière :
c'est la rentabilité du projet, compte tenu des charges liées au
mode de financement choisi.
1.2 Les caractéristiques d'un projet
d'investissement
Le problème d'investissement revient à
sélectionner des projets en comparant le coût de l'investissement
I0 et ce qu'il peut rapporter, c'est à dire les gains futurs
espérés G1, G2,...Gn.
Figure N°1 modèle des flux
d'investissement
Dates
Flux Fi.
0
|
1
|
2
|
3
|
n
|
-Io
|
+G1
|
+G2
|
+G3
|
+Gn
|
|
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 13
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Ce modèle permet de représenter de façon
simple et schématique la réalité de l'investissement en
réduisant le problème à la prise en compte des flux
financiers, des gains, du temps et du taux de rentabilité.
Mais, cette schématisation présente deux limites
essentielles :
y' Elle réduit la réalité économique
en négligeant d'autres variables qui peuvent s'avérer
Être tout aussi importantes pour un projet
d'investissement (facteurs
humains,
Aspects stratégiques,...).
y' Elle utilise à la fois des données certaines
(le montant de l'investissement) et des données incertaines (estimations
des gains futurs).
C'est pourquoi, les résultats obtenus doivent être
relativisés, ce modèle n'étant qu'un outil d'aide à
la décision parmi d'autres.
Avant de procéder à l'évaluation de la
rentabilité d'un projet d'investissement, il y a lieu de connaître
les différents paramètres le caractérisant et qui sont :
le capital investi, les flux nets de trésorerie, la durée de vie
du projet d'investissement et, enfin, la valeur résiduelle.
A) La dépense d'investissement : le capital
investi
La dépense d'investissement est la dépense que
doit supporter l'entreprise pour réaliser un projet d'investissement
donné. Cette dépense comprend les éléments suivants
:
y' Le prix d'achat (hors TVA) ou le coût de production de
biens d'investissement y' Les frais accessoires tels que : les frais de
transport, d'installation, y' Les droits de douane s'il s'agit d'un bien
importé...
y' La TVA non récupérable si l'entreprise a un
droit de déduction inférieur à 100%. En ce qui concerne
l'augmentation du besoin de financement de l'exploitation, tout projet
d'investissement accroît généralement l'activité de
l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter le BFR
d'exploitation. Or, ce besoin nouveau appelle un financement nouveau. Ainsi, le
capital investi doit prendre en compte le supplément initial du BFRE
lié au projet et les augmentations successives qui vont
s'échelonner sur la durée de vie du projet. D'autre part, selon
le cas, le versement d'une caution ou le paiement de l'option dans un contrat
de crédit-bail font également partie des flux
d'investissements.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 14
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Tous ces flux doivent être pris en compte lors du
décaissement effectif car l'investissement n'est pas obligatoirement
fixé sur une seule période.
N.B :
? En cas d'investissement de remplacement, la dépense
d'investissement doit être diminuée de la valeur de cession des
biens anciens qui seront remplacés par les nouveaux.
? Si la dépense d'investissement est
étalée dans le temps et ne sera pas engagée d'un seul coup
; il y a lieu d'actualiser les dépenses successives pour les ramener
à la période initiale avec un taux d'actualisation « a
»
DI = I1 / (1+a) + I2 / (1+a) 2 +..... I k /
(1+a) k
B) Les flux nets de trésorerie ou Cash-flow
nets
Les flux nets de trésorerie, appelés aussi
Cash-Flow, correspondent à la différence entre ce que rapporte
l'investissement (chiffre d'affaires prévisionnel lié au projet)
et ce qu'il coûte (charges supplémentaires liées à
l'investissement).
Cash-flows = (Recettes imputables au projet) -
(Dépenses imputables au projet)
Pour simplifier, le FNT est assimilé à la CAF
avant frais financiers ; il correspond donc au résultat net avant frais
financiers et avant dotations aux amortissements :
Cash-flow = résultat avant frais financiers et
après impôt + dotations aux amortissements
La notion de la CAF est une notion purement économique ;
elle ne contient aucun élément lié au financement.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 15
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Tableau N°1 : Les FNT peuvent donc
être calculés à l'aide d'un tableau correspondant à
la durée de vie du projet.
P1 P2 Pn
Chiffre d'affaires prévisionnel
|
|
|
|
|
- charges supplémentaires
|
|
|
|
|
- dotations aux amortissements
|
|
|
|
|
=Résultat avant impôt
|
|
|
|
|
-IS
|
|
|
|
|
Résultat net
|
|
|
|
|
+ dotations aux amortissements
|
|
|
|
|
=Flux nets de trésorerie.
|
|
Source : Le plan de financement I du PCG,
DOG OGIEN ; maxi fiche de gestion financière d'entreprise ; DUNOD, paris
2008, pages 56
Remarque :
? Les FNT sont calculés avant frais financiers et
après impôt afin d'apprécier la rentabilité du
projet sans tenir compte du mode de financement choisi.
? Dans le cas d'un investissement de remplacement, il faut
raisonner en termes de FNT différentiel ; celui obtenu par la
différence entre FNT avec le projet et le FNT sans le projet.
C) La durée de vie du projet
d'investissement
La rentabilité d'un projet d'investissement doit
être appréciée sur sa durée de vie
économique, c'est-à-dire la période pendant laquelle
durera l'exploitation dans des conditions économiques favorables.
L'horizon prévisionnel correspond
généralement à la durée d'amortissement du
matériel, toutefois, dans le cas de projet à durée de vie
très longue, une valeur résiduelle est adoptée en fin de
l'horizon prévisionnel.
D) La valeur résiduelle
La valeur résiduelle correspond à la valeur de
cession du bien objet d'investissement, à la fin de sa durée de
vie économique.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 16
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Dans les projets caractérisés par une longue
durée de vie économique, la valeur résiduelle correspond
à la valeur de rendement au-delà de l'horizon prévisionnel
retenu ; elle correspond alors à la somme des cash-flows
actualisés séparant la fin de l'horizon prévisionnel
retenu à la fin de la durée de vie économique du
projet.
La valeur résiduelle doit être
intégrée au dernier CF de la durée de vie du projet (avec
prise en considération des incidences fiscales éventuelles)
Dans la même logique, il faut également tenir
compte des éventuelles baisses du BFR, ou sa récupération
à la fin du projet.
Section 2 les critères d'évaluation de
la rentabilité économique des
investissements
2.1 Les critères atemporels d'évaluations
des investissements
Les critères atemporels sont des mesures de
rentabilité qui ne tiennent pas compte de facteur temps sur la valeur de
l'argent. On distingue essentiellement deux critères atemporels qui sont
le taux moyen de rentabilité et le délai de
récupération.
A) taux moyen de rentabilité (TMR)
C'est une méthode comptable, le TMR est le rapport du
bénéfice annuel moyen après impôt à
l'investissement net moyen pendant la durée du
projet.
TMR (1)=bénéfice net moyen
annuel/investissement net moyen
Remarque : le TMR est parfois calculé
par rapport à l'investissement initial, on obtient
annue
alors, le return on original investissement(ROI) qui se
définit comme suit :
ROI=bénéfice net moyen annuel/Investissement
initial.
-Prise de décision :
On compare le TMR d'un projet à un taux minimum à
fin de déterminer si le projet doit être
accepté ou rejeté : sera retenu, tout projet dont
le TMR est supérieur aux taux minimum.
Si on dispose de plusieurs projets dont on ne doit retenir qu'un
seul, on optera pour celui qui a
le TMR le plus élevé. Bien entendu, on ne peut
accepter un projet dont le TMR est le négatif.
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ingénierie financière 2015-2016 17
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
-Avantages et inconvénients :
La principale qualité du TMR et sa
simplicité.il est basé
sur des renseignements qui sont immédiatement disponibles. Par contre,
les principales faiblesses de la méthode proviennent, de ce qu'elle est
fondée sur des bénéfices comptables et non sur des
cash-flows, et de ce qu'elle ne tient pas compte de l'étalement des flux
dans le temps : les bénéfices de la dernière année
sont pris en compte exactement de même manière que ceux de la
première année, alors qu'ils sont en réalité plus
risqués car plus incertain.
B) Le délai de récupération ou de
recouvrement
Le délai de récupération mesure le temps
au terme duquel les flux nets de trésorerie actualisés
générés par le projet arrivent à couvrir la
dépense d'investissement.
Le délai de récupération correspond,
alors, à la période d'exploitation nécessaire pour la
récupération du capital investi. Plus ce délai est
court, plus le projet est supposé être intéressant
en raison :
· du risque couru par l'entreprise (plus l'horizon est
éloigné, moins les prévisions sont fiables et plus
l'environnement est incertain) ;
· de la rentabilité (en général, plus
le délai de récupération est court, plus le projet est
rentable).
Cependant, ce critère ne permet pas de cerner la
rentabilité globale du projet dans la mesure où il ne tient pas
compte des FNT actualisés qui interviennent après la
récupération du capital investi. Il ne peut, donc, être
utilisé que comme un critère d'appoint permettant de renforcer
les autres critères d'appréciation de la rentabilité des
projets.
2.2 Les critères temporels de choix des
investissements
La procédure recommandée pour évaluer un
investissement est de déterminer les coûts et les avantages qu'il
génère. Les flux de trésorerie potentiels qu'il peut
dégager dans l'avenir sont ensuite appréciés sur des
critères de rentabilité ou de sécurité. On compte
cinq critères usuels à déterminer pour chaque
investissement : valeur nette (VN), valeur actuelle nette (VAN), indice de
profitabilité (IP), taux interne de rentabilité (TIR). Les
critères de rentabilité sont déterminés par une
analyse actuarielle.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 18
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix
d'investissement
A) La Valeur Actuelle Nette
Cette méthode consiste à comparer la
dépense initiale à la valeur actuelle des cash-flows nets
attendus sur la durée de vie de l'investissement, la valeur actuelle
nette est égale à :
Avec :
i : année.
N : la durée de vie de l'investissement.
CFi : le cash-flow de l'année i.
(1+t)-i : le coefficient d'actualisation.
T : le taux d'actualisation.
I : le cout de l'investissement.
VAN=I0+ (CFNt/ (1+K) t)
La signification financière de la VAN :
· VAN > 0 : l'investissement est rentable
(accepté).
· VAN = 0 : investissement sans rendement.
· VAN < 0 : l'investissement n'est pas rentable
(rejeté).
Si l'entreprise a le choix entre plusieurs projets qui
s'excluent mutuellement, elle optera mutuellement pour celui qui procure la VAN
la plus élevée.
-Avantages et inconvénients :
Si la VAN tient compte de l'actualisation et se base sur le
cash-flow, elle présente l'inconvénient d'être subjective
puisqu'un investissement initial plus import procure souvent à la firme
des CFN plus importants, donc vraisemblablement une VAN plus
élevée sans être forcément pour autant le projet le
plus rentable.
B) Le taux interne de rendement7
Le TIR est le taux « r » tel que la dépense
d'investissement est équivalente à la somme des FNT
actualisés. Autrement dit, c'est le taux « r
» qui annule la VAN.
TIR =r tel que : n
- D + E CFk / (1+r)k + VRn / (1+r)n = 0
k=1
7 Amel hachicha maitre-assistant ; cour du choix
d'investissement et de financement, 2013, pages 16 7 Idem
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 19
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Le TIR est déterminé de manière
itérative, par essais successifs jusqu'à
annulation de l'équation de la VAN.
Remarque :
? Il est recommandé pour la détermination du TIR
d'utiliser comme premier taux d'itération l'inverse du délai de
récupération actualisé 1/DR, qui donne
généralement une approximation de la valeur du TIR.
? Lorsque le projet génère des FNT constants, le
cumul des facteurs d'actualisation est une constante, le TIR peut être
déterminé par une simple lecture sur la table financière
adéquate.
Le TIR doit être comparé au taux de rendement
minimum exigé par l'entreprise, appelé taux de rejet :
Si le TIR est supérieur au taux de rejet ; le projet est
jugé rentable et peut donc être réalisé, sinon et
dans le cas où le TIR est inférieur à ce taux de rejet, le
projet ne doit pas être retenu.
L'investisseur peut choisir comme taux de rejet, le taux
représentant le coût d'opportunité, le coût des
capitaux de l'entreprise, ou bien un taux subjectif reflétant l'exigence
de rentabilité minimale qu'il se fixe pour ses projets.
Généralement, chaque projet se caractérise
par un TIR unique, mais il existe certains projets où on peut calculer
des TIR multiples, c'est le cas des projets caractérisés par
l'apparition des FNT négatifs au cours de la durée de vie du
projet.
C) L'indice de profitabilité8
Cet indice mesure l'avantage relatif de l'investissement
c'est-à-dire l'avantage induit par une unité monétaire de
capital investi, l'indice de profitabilité égal à la somme
des cash-flows actualisés divisée par le capital investi.
8 Amel hachicha maitre-assistant ; cour du choix
d'investissement et de financement, 2013, pages 17
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 20
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix
d'investissement
Avec :
I=investissement initial CF=cash-flow net actualisés
T=taux d'actualisation i=durée du projet
I
IP =
? n CF(1 + t)i i=1
La signification financière de l'IP :
· IP > 1 : l'investissement est rentable
(accepté).
· IP = 1 : investissement sans rendement.
· IP < 1 : l'investissement n'est pas rentable
(rejeté).
2.5 Analyse critique des critères de choix des
projets
Chacun des critères d'évaluation des projets a ses
propres caractéristiques :
· VAN : évalue la rentabilité absolue du
projet.
· IP : évalue la rentabilité relative du
projet.
· DR : s'intéresse surtout au risque du projet.
· TIR : mesure la rentabilité globale du projet.
L'usage de ces critères à la fois peut parfois
révéler une discordance (notamment entre la VAN et le TIR) dans
la comparaison des projets et, donc, ne pas donner le même classement
à ces projets surtout lorsqu'il s'agit de projets dont les morphologies
des FNT sont différentes.
A) Les causes d'une divergence de classement des
projets d'investissement
Les différents critères d'évaluation des
projets fondés sur l'actualisation se basent dans leur calcul sur
l'hypothèse implicite de réinvestissement des FNT
générés par le projet jusqu'à la fin de la
durée de vie (c.-à-d. qu'il n'y a pas de distribution de
bénéfices).
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 21
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
Dans le cas de la VAN, l'IP et le DR, le réinvestissement
(ou la capitalisation) est fait au taux d'actualisation (correspondant au
coût d'opportunité ou au coût des capitaux de l'entreprise)
; alors que dans le cas du TIR, le réinvestissement est fait au taux
« r » correspondant au TIR. Cette différence peut être
à la base des discordances entre les classements des projets faits par
l'usage des différents critères.
B) Les critères globaux ou
intégrés
Dans le cas où l'usage des critères de la VAN et
du TIR aboutissent à une divergence de classement des projets (et donc
divergence dans le choix du projet à retenir), la solution est d'adopter
les critères de VAN et TIR dits globaux ou intégrés, ces
critères reposent sur l'hypothèse explicite de
réinvestissement des FNT à un taux réaliste
déterminé en fonction des possibilités
réelles de placement ou de réutilisation des FNT.
a) La VAN globale ou intégrée
La détermination de la VAN globale ou
intégrée passe par deux étapes :
? Calculer la valeur acquise par les FNT capitalisés au
taux « c » à la fin de la durée de vie du projet.
? Actualiser la valeur acquise au taux d'actualisation retenu. La
formule devient alors :
N
VANg = -D + Ó CFt (1+c)
n-k x (1+a)-n.
k=1
b) Le TIR global ou intégré
Le TIR global ou intégré est le taux « RG
» tel que la valeur acquise des CF capitalisés en fin de
période égale à la dépense d'investissement.
La détermination du TIR global passe aussi par deux
étapes :
? Calculer la valeur acquise par les FNT capitalisés au
taux « c » à la fin de la durée de vie du projet.
? Déterminer le taux « RG » tel que la VANg =
0, c.à.d. le taux d'actualisation qui donne l'équivalence entre
la valeur acquise et la dépense d'investissement.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 22
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
2.6 Les risques liés à la décision
d'investissement
« Gérer les risques, c'est prévoir à
moindre coût - les ressources financières, nécessaires et
suffisantes en vue de leurs manifestations éventuelles. C'est aussi les
contrôler en les Éliminant si possible, en les atténuant en
les transférant, optimisant de cette manière l'utilisation qui
est faite des ressources de l'entreprise.».
En effet, il existe plusieurs types de risques auxquels
l'entreprise est confrontée, entre autres, les risques industriels et
commerciaux, les risques financiers, les risques internationaux et d'inflation
etc.
A) Les conséquences du risque :
Dans l'entreprise, la notion de risque est omniprésente
et se trouve à différents niveaux d'activités.
Définissons les différentes catégories de risques
liés à l'exploitation commercialisation et la politique
d'investissement d'une entreprise.
? Risque d'affaires
Le risque d'affaires est en relation avec la
variabilité possible des profits avant intérêt et
impôt générés par les opérations normales de
l'entreprise. Ce type de risque est souvent relié à la
conjoncture économique, au marché ou à l'efficacité
de production de l'entreprise.
? Risque financier
Le risque financier est le risque additionnel qui
découle de l'utilisation de modes de financement à charges fixes.
La présence de frais fixes de financement contribue à
déterminer la liquidité de l'entreprise et peut à la
limite rendre techniquement insolvable cette dernière.
? Risque d'investissement
Ce risque est attribuable à la variabilité des
flux monétaires générés par les projets
d'investissements acceptés par l'entreprise. Dépendant de
l'ampleur des projets, ce genre de risque peut avoir un impact
considérable sur la valeur au marché de l'entreprise.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 23
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
· Risque de portefeuille
Le risque d'un portefeuille de projets correspond à la
variabilité des flux monétaires de l'ensemble de projets
d'investissement de l'entreprise.
B) Autres classifications des risques9
Selon PERARDJ, il existe plusieurs sortes de
risques, notamment :
· Risque commercial : risque
représenté par la variation des bénéfices attendus
avant impôts et les frais financiers. Il dépend de la structure
des coûts de l'entreprise, des caractéristiques de la demande et
de la situation de l'entreprise sur son marché.
· Risque d'entreprise : risque qui
regroupe le risque financier et le risque commercial. Il est
représenté par la variabilité du bénéfice
par action.
· Risque d'exploitation : Risque
lié à l'incertitude des rendements d'exploitation. Il
dépend essentiellement de la ventilation des charges entre charges
variables et charges fixes.
· Risque d'inflation : Risque qu'un
accroissement du niveau général des prix réduise le
pouvoir d'achat des gains des investisseurs provenant d'un placement d'un
titre.
· Risque d'un actif : Risque mesurant
le rendement, il se compose d'après les mobiles d'évaluation des
actifs financiers, du risque systématique et du risque
spécifique.
· Risque de base : risque de variation
des cours des instruments de même maturité, mais liés
à des indices différents.
· Risque de capital : Risque de perte
sur une position de change non couverte du fait de l'évolution
défavorable de la devise. Il revêt plusieurs formes : Risques de
change et de sanctions de consolidation ou des Risques économiques. Pour
évaluer ces risques, on calcule la position de change de transaction de
consolidation et économique. Plusieurs techniques permettent de se
couvrir contre le risque de change.
· Risque de contrepartie : Risque pour
une banque ou une entreprise qu'une contrepartie n'honore pas ses obligations
envers elle.
·
9 Olivier Hassid, la gestion des risques, 2éd,
Dunod, 2008 pages 6
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 24
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
· Risque de crédit : Risque
qu'une perte se produise quand la contrepartie fait défaut, il comprend
le risque politique, le risque sectoriel et le risque de contrepartie.
· Risque de défaut : Risque
qu'un emprunteur ne puisse pas verser les intérêts de l'emprunt ou
rembourser le capital.
·
Risque de liquidité : Risque qui se
produit lorsqu'un marché ne peut pas absorber des achats ou des ventes
sans influence sur les cours. Impossibilité de régler ses dettes
à l'échéance.
· Risque de livraison : Risque qui
désigne la possibilité que l'acheteur ou le vendeur d'un
instrument financier ou des devises n'honore pas ses obligations à la
date d'échéance.
· Risque du marché : Risque
portant sur l'évolution des taux d'intérêts ou des cours.
Il est fonction de la volatilité des taux et des cours. Il
représente la possibilité des pertes liées aux variations
des facteurs de Risque du marché comme le taux d'intérêt,
les cours de change, les cours des actions et des produits de base. Il ne peut
pas être éliminé par la diversification. Il doit être
supporté par les investisseurs.
· Risque de portefeuille : le Risque
d'un portefeuille est mesuré par l'écart type. Cet écart
type est fonction de la pondération et du risque (écart type) de
chacun des titres et de la corrélation entre ces titres. La
diversification réduit le risque ; s'il y a une bonne diversification,
le risque du portefeuille est inférieur à la somme des risques de
chacun des titres.
· Risque de réinvestissement :
Risque qu'un investisseur soit obligé de placer les revenus provenant
des placements ou de ses titres à un taux plus faible à cause de
la baisse du taux d'intérêt.
· Risque financier : Risque de ne pas
couvrir les charges financières. Il est lié à la structure
financière de l'entreprise. Il s'accroît lorsque l'entreprise
augmente son endettement et, par conséquent, ses charges de
remboursement. L'entreprise augmente alors son risque d'insolvabilité du
bénéfice par action est plus grand.
· Risque souverain : Risque de non
payement des intérêts ou de non remboursement du principal d'un
emprunt par un Etat.
· Risque spécifique : Risque
propre à un actif considéré. C'est un risque diversifiable
c'est-à-dire qu'il peut être éliminé avec une bonne
diversification du portefeuille.
·
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 25
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre I. Processus du choix d'investissement
? Risque systémique : Risque que
l'insolvabilité d'une banque importante entraîne
l'impossibilité pour d'autres banques d'honorer leurs engagements,
d'où effet de domino, entraînant d'autres défaillances.
Conclusion
Pour demeurer compétitive, une entreprise est
amenée à investir de façon régulière. Le
problème lié aux choix d'investissement est de ce fait
placé au centre de toute gestion de société.
La décision d'investissement est donc une
décision stratégique car elle engage le devenir de l'entreprise
sur le long terme. Or une erreur dans ce domaine peut avoir des
conséquences graves pour l'avenir de l'entreprise tant sur le plan
financier - le coût d'investissement est souvent élevé- que
sur le plan de la compétitivité -une erreur dans le choix peut
entraîner un retard par rapport aux concurrents difficile à
combler.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 26
CHAPITRE II.LES
PRINCIPALES SOURCES
DE FINANCEMENT DES
ENTREPRISE
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 27
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
Introduction
Les moyens de financement adoptés par les entreprises
sont de deux types : interne et / ou externe. Le financement interne se
caractérise par l'autofinancement, la cession d'actif ; augmentation du
capital ; alors que l'externe implique le recours à des tiers, agents et
intermédiaires financiers. Tout au long de leur existence, tant au
niveau de leur création, que leur fonctionnement et leur
développement, les entreprises ont besoin de fonds. D'où,
l'entreprise doit se doter d'un outil de production et financer son cycle
d'exploitation, notamment ses stocks et ses créances clients. La
manière de combiner les différents moyens de financement est un
élément de la stratégie financière qui a des
conséquences directes sur la situation économique de
l'entreprise, notamment sa valeur ajoutée, sa solvabilité et sa
rentabilité.
Le financement des entreprises a beaucoup
évolué au cours de ces dernières années. Des
changements importants sont à noter : de nouveaux instruments financiers
ont vu le jour ; d'une « économie d'endettement » à une
« économie de marchés financiers » aux « business
Angel 10»1 qui se sont apparus pour financer la « nouvelle
économie ». Dans ce qui suit, on présente les principaux
modes classiques de financement adoptés par les gestionnaires de
l'entreprise pour financer les nouveaux projets et les nouvelles
opportunités, en mettant l'accent sur l'autofinancement et les
principales sources de financement externe.
Section 1. Les sources de financement interne,
intermédiaires ou quasi fonds propres et externes
Les principales sources de financement peuvent être les
suivantes à savoir :
10 Les business Angel (ou BA) sont des personnes physiques
qui investissent leur argent personnel dans de jeunes entreprises innovantes.
En plus de son soutien financier, le business Angel accompagne l'entrepreneur
et lui fait profiter gratuitement de ses compétences, de son
expérience, de ses réseaux relationnels et d'une partie de son
temps. Cet "ange gardien" est souvent un ancien entrepreneur capable d'apporter
à une jeune entreprise des conseils précieux et un carnet
d'adresses. Ils interviennent principalement en début d'activité.
Ils peuvent aussi investir à d'autres stades de la vie de l'entreprise
(développement, reprise).
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 28
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
1.1. Les sources de financement interne
A) La capacité d'autofinancement et les fonds
propres
La caf représente l'ensemble des ressources
générées par l'entreprise autour de l'exo du fait de ses
opération courantes.
On peut la calculée de deux façons
différentes :
· méthode ascendante :
CAF=RN +DAP-plus-value sur cession-quotte part sur subvention
virée
· méthode descendante :
CAF=EBE +produit encaissé (sauf cession)-charges
décaissées (sauf vnc)
Néanmoins, la caf n'est pas un montant de
liquidé disponibles au cours de l'exercice. Elle ne représente
qu'un potentiel d'autofinancement. Ainsi, la partie du caf est caf-dB.
D'autre part, l'autofinancement est constitué par la
partie de la caf investie dans l'entreprise, soit :
autofinancement=caf-dividendes.
Dans ce cas, l'entreprise doit arbitrer entre une politique
généreuse de distribution de dividendes (qui satisfait
l'actionnaire mais limite ses possibilités d'autofinancement et une
politique restrictive de distribution qui produit les effets inverses.
L'autofinancement procure certains avantages en particulier.
· Il assure l'indépendance financière de
l'entreprise jusqu'à une certaine mesure
· Il accroit la capacité d'endettement de
l'entreprise en améliorant le ratio DMLT/CAF et le ratio DMLT/KP puisque
l'autofinancement contribue à augmenter les capitaux propres.
B) Les cessions d'éléments d'actif
Les cessions d'éléments de l'actif peuvent
résulter de trois volontés différentes :
· Renouveler le parc des immobilisations. En effet, ce
renouvellement normal s'accompagne généralement de la vente du
matériel remplacé.
· La recherche de sources de financement. Dans certains
cas, l'entreprise est contrainte de vendre des actifs qui ne sont pas
nécessaires à son activité pour trouver de nouveaux
capitaux. Le recentrage des activités. L'entreprise cède des
usines, des filiales ou des participations, dès lors qu'elle
décide de revenir à son métier dominant. Dans ce cas, les
sommes en jeu peuvent être considérables.
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ingénierie financière 2015-2016 29
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
C) Augmentation du capital
Il existe plusieurs modalités d'augmentation de capital
(par apports nouveaux en nature ou en numéraire, par incorporation de
réserves ou par conversion de dettes. La modalité qui nous
intéresse ici est l'augmentation de capital en numéraire car
c'est la seule qui procure à l'entreprise des ressources
monétaires nouvelles.
? Les formalités juridiques
-Réunion de l'assemblée générale
extraordinaire ;
-Délibération des mandataires sociaux pour
arrêter les modalités de l'opération (montant, prix
d'émission...) ;
-Dépôt au greffe du tribunal de commerce des
décisions prises
? Les modalités pratiques
-L'augmentation de capital par apports nouveaux nécessite
de déterminer :
- le nombre d'actions nouvelles à créer ;
- le prix d'émission.
-Le prix d'émission se situe entre la valeur nominale de
l'action et sa valeur avant
augmentation. La différence entre le prix
d'émission et la valeur nominale constitue la prime
d'émission.
-Pour garantir l'équité entre les anciens et les
nouveaux actionnaires, les anciennes actions
sont assorties d'un droit préférentiel de
souscription.
? Les catégories d'actions
- Les actions ordinaires : elles confèrent à leur
détenteur un droit de gestion et un droit sur les
résultats ;
- Les actions à dividende prioritaire sans droit de vote
;
-Les certificats d'investissement (actions sans droit de vote)
;
- Les actions à bons de souscription d'actions (ABSA) : ce
sont des actions ordinaires
accompagnées d'un bon de souscription à une action
à un prix déterminé à l'avance.
? Les conséquences de l'augmentation de
capital
+ Augmentation des ressources financières
;
- Dilution du bénéfice et diminution du taux de
rentabilité financière ;
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 30
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
- Dilution du pouvoir de contrôle.
1.2 Le financement par quasi-fonds propres
Les quasi-fonds propres correspondent à des dettes qui
sous certaines conditions ne sont pas remboursables ou peuvent l'être par
la distribution d'actions se situe entre les fonds propres et les dettes.
A) Les titres participatifs
Titres de créances dont l'émission est
réservée aux sociétés de secteur public et aux
sociétés coopératives. Leur rémunération est
indexée sur le niveau de l'activité. En cas de liquidation, ils
sont remboursables en dernier rang.
B) Les prêts participatifs
Titres de créances émis par les
établissements de crédit au profit des entreprises. Ils sont
rémunérés par participation aux résultats. En cas
de liquidation, ils sont remboursables en dernier rang.
C) Les subventions d'investissement
Accordées dans le cadre de projet de
développement, ces subventions sont définitivement acquises par
l'entreprise mais elles sont intégrées dans les produits
imposables par dixième pour les terrains ou au prorata des
amortissements pour les immobilisations amortissables.
D) conditionnées
Avances accordées dans le cadre de projet de recherche.
Celles-ci ne sont remboursables qu'en cas de succès du projet.
E) les comptes courants bloqués des
associés
Lorsqu'une entreprise a besoin de ressources
financières, elle peut faire appel à ses associés. Les
apports ainsi déposés sont rémunérés par un
intérêt et peuvent faire l'objet d'une convention de blocage.
Dans ce dernier cas, les sommes déposées peuvent
être assimilées à des fonds propres.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
1.3 Les sources de financements externes
Le financement par les sources externes constitue le
complément indispensable du financement par capitaux propres.
A) Financement par emprunt bancaire indivis
Dans ce type de financement, l'entreprise a pour seul
interlocuteur la banque prêteuse, ou le
pool bancaire si le financement est accordé par
plusieurs banques réunies.
Ces financements peuvent être utilisés
immédiatement et en totalité, mais ils peuvent aussi
être mis à la disposition de l'entreprise, cette
dernière utilisant les fonds au fur et à mesure de
ses besoins. Dans le premier cas, on parle de prêt
à moyen ou long terme, dans le deuxième
cas, de crédit à moyen ou long terme.
La seconde solution est évidemment plus souple, mais
elle donne lieu au paiement d'une
commission de confirmation qui s'élève souvent
à 0,25% du montant total du crédit.
Les modalités de remboursement de ces indivis peuvent
être de trois sortes :
? remboursement par amortissements constants
? remboursement par annuités constantes
? remboursement in fine.
B) emprunt obligataire
L'emprunt obligataire est un emprunt direct
réalisé par appel public à l'épargne et
réservé aux
grandes entreprises ayant le droit de faire appel à
l'épargne publique.
? Les conditions juridiques :
L'emprunt obligataire concerne les sociétés de
capitaux qui remplissent les conditions
suivantes :
-doit avoir au moins deux ans d'existence ;
-doit avoir publié deux bilans approuvés par les
actionnaires ;
-doit avoir appelé la totalité de son capital
;
-doit publier une notice d'information
? Les caractéristiques d'obligation
:
L'obligation est un titre de créance qui se
caractérise par :
- une valeur nominale (valeur sur laquelle est calculé
l'intérêt) ;
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 32
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
- un prix d'émission (prix à payer par le
prêteur en général au-dessous du pair, c'est-à-dire
au-
dessous de la valeur nominale) ;
- un prix de remboursement (montant remboursé au
prêteur) ;
- un taux d'intérêt fixe ou indexé (taux de
rémunération du prêteur).
? Les clauses d'amortissement :
L'amortissement in fine est la clause la plus fréquente
car les autres modalités (annuités
constantes ou amortissements constants) nécessitent de
tirer au sort les obligations à amortir.
? Les catégories d'obligations :
- Les obligations ordinaires représentent un simple droit
de créance sur l'entreprise émettrice ;
elles donnent droit à un intérêt payable une
fois par an (date de jouissance).
-Les obligations convertibles confèrent à leurs
titulaires le droit de demander la conversion de
leurs titres en actions.
- Les obligations remboursables en actions sont obligatoirement
remboursées à l'échéance
prévue en actions.
- Les obligations à bons de souscription d'actions (OBSA)
sont accompagnées d'un bon de
souscription d'actions à un prix fixé d'avance.
C) financement par Le crédit-bail (leasing) et
la cession bail (ou leaseback)
? crédit-bail
Un contrat de crédit-bail est un contrat conclu avec un
organisme de crédit-bail et portant sur la location d'un bien meuble ou
immeuble. Cette location est faite avec l'option de rachat du bien à un
prix fixé d'avance (valeur de rachat).
Ainsi, au terme du contrat, l'entreprise aura
généralement le choix entre restituer le bien et acheter le bien
et en devenir propriétaire. Dans certains cas, il est aussi possible de
prolonger le contrat de location en renégociant les différentes
conditions.
? la cession bail ou lease-back
C'est une opération qui consiste pour une entreprise
à céder des biens mobiliers ou immobiliers (matériel,
usine...) à une société de crédit-bail qui lui
laisse la jouissance sur la base d'un contrat de crédit-bail
prévoyant les conditions du rachat.
Cette opération est intéressante lorsque
l'entreprise à épuiser toutes les autres sources de
financement.
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ingénierie financière 2015-2016 33
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
Le crédit-bail présente l'avantage d'être
flexible, adapté pour les biens sujets à l'obsolescence rapide et
de procurer un financement total de l'investissement.
Comptablement, le crédit-bail apparaît dans les
engagements hors bilan et ne déséquilibre, donc, pas la structure
du bilan.
Aussi, les redevances de crédit-bail sont
déductibles fiscalement, ce qui génère un avantage fiscal
important pour l'entreprise.
+ Permet d'avoir la jouissance d'un bien sans
apport initial ;
+ N'apparaît pas au bilan et n'affecte pas
la capacité d'endettement ;
+ Permet de réaliser des économies
d'impôt sur les loyers plus importantes que dans l'hypothèse d'une
acquisition ;
+ Constitue une assurance contre le risque
technologique, car l'échange du matériel est plus facile à
réaliser.
- Le crédit-bail est toujours plus
coûteux qu'une acquisition avec financement par un emprunt classique.
Section 2 : choix du mode de financement et plan de
financement
Le choix du mode de financement adéquat doit être
fait en cherchant à optimiser la rentabilité du projet tout en
préservant l'équilibre financier de l'entreprise. A cet effet,
l'entreprise doit tenir compte d'un certain nombre de contraintes tels : la
capacité d'endettement, la capacité de remboursement, l'effet de
levier.
2.1 Choix des modes de financement
La comparaison des coûts de différentes formules de
financement s'impose alors pour faire un choix judicieux. Cette comparaison
peut être faite soit sur la base du coût actuariel, soit sur la
base des décaissements nets actualisés.
A) Les contraintes classiques du choix de financement ?
la règle de l'équilibre financier minimum
- Les emplois stables doivent être financés par des
ressources stables.
-Cette règle se mesure avec le ratio de couverture stable
des capitaux investis (le résultat doit être > à 1) :
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 34
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
R28 = Financement stable/Capitaux investis
? la règle de l'endettement maximum
Le montant des dettes financières (hors concours bancaires
courants) ne doit pas excéder le montant des fonds propres.
Cette règle se mesure avec le taux d'endettement financier
(le résultat doit être < à 1) :
R26 = Endettement/Fonds propres
? la règle d'autofinancement minimum
L'entreprise doit autofinancer une partie (en
général 30%) des investissements pour lesquels elle sollicite des
crédits.
B) Les critères du choix de financement
a) la rentabilité financière
L'endettement a une influence parfois positive, parfois
négative sur la rentabilité financière (voir la notion
d'effet de levier de l'endettement). Lorsqu'une entreprise envisage de
réaliser de nouveaux emprunts, il est intéressant de mesurer son
incidence sur ce levier de l'endettement.
Effet de levier avant IS :(Re-i) E/FP
Effet de levier après IS :((Re-i) E/FP)) (1-t)
Avec Re=rentabilité économique
(résultat/capitaux économiques)
FP=capitaux propres appelés
E=emprunt (endettement+concour bancaire)
I=taux d'intérêt
T=taux de prélèvements le résultat (taux de
participation +impôt sur bénéfice)
b) Le coût actuariel
Le coût d'une source de financement peut être
exprimé par un taux pour lequel la somme reçue par l'entreprise
est équivalente au total des remboursements réalisés.
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Chapitre II. Les principales sources de financement
des entreprises
C) Le coût de l'endettement Le coût d'un
emprunt est le taux « t » tel que :
n
M0 = Ó PPLi + FFi
(1-T)
i=1(1+t)i
Avec :
- M0 : le montant de l'emprunt.
- t : le taux actuariel de l'emprunt. - PPL : le principal de
l'annuité. - FF : les frais financiers.
-T : le taux d'imposition (30%)
D) Le coût du crédit-bail
Selon le même principe, le coût du crédit-bail
est exprimé par le taux actuariel « t » tel que :
n
M0 = Ó Li (1-T) +
Ai.T
i=1 (1+t)i
Avec :
-M0 : le montant du financement par
crédit- bail ; Li : les loyers versés à
l'année i.
- T : taux d'imposition ; t :
le taux actuariel exprimant le coût du crédit-bail.
- Ai : dotation aux amortissements du bien financé par
crédit-bail à l'année i.
Remarque :
Ai .T : représente l'économie d'impôt
à laquelle renonce l'entreprise lorsqu'elle recoure à
l'option de crédit-bail.
La valeur de rachat est prise en compte dans l'évaluation
de la rentabilité de l'investissement.
E) Les décaissements nets actualisés
La comparaison entre les différentes formules de
financement peut aussi être faite sur la base des décaissements
nets actualisés : il s'agit d'établir pour chaque type de
financement un tableau des encaissements et décaissements et d'en
calculer la VAN ; le financement à retenir est celui qui donne la VAN la
plus élevée (ou bien la somme des décaissements nets
actualisés la plus faible).
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 36
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
La comparaison doit être faite en tenant compte de
l'incidence fiscale, c.à.d. les économies fiscales
qu'entraîne la déductibilité de certaines charges
(dotations aux amortissements, frais financiers, redevances
crédit-bail...).
F) L'existence d'une structure de financement optimale
de l'entreprise : théorème de Modigliani-Miller (Anne Gualino,
finance d'entreprise, édition
extenso ; 2009 pages 464) À ce niveau nous allons voir
qu'une bonne partie de la recherche financière moderne a consisté
à détruire des mythes :
-la première est l'existence d'une hiérarchie des
sources de financement en fonction de leur cout.
- la second est l'existence d'une structure de financement
optimale.
a) le cout du capital
Entre emprunt et capital quel est le moins couteux ?
Si on se réfère au compte du résultat la
réponse est le capital puisque le cout de l'emprunt réduit le
bénéfice au contraire les dividendes. Toute fois si la
rémunération des actions s'avère supérieur celle de
la dette, on peut assister à une désinfection de l'investisseur
pour les actions. En réalité il n'est rien car l'actionnaire
requière pas seulement de dividendes mais également une
plus-value c'est-à-dire une croissance des bénéfices qui
soutient la hausse des couts. Le cout des fonds propres c'est-à-dire le
taux de rentabilité espéré par l'actionnaire comprend non
seulement les dividendes mais aussi la plus-value en capital.
Ainsi défini le cout de rentabilité
espéré par l'actionnaire dépasse le cout de la dette
puisque le taux de rentabilité espéré par l'actionnaire
dépasse le taux d'intérêt.
b) théorème de Modigliani et
Miller
Fondamentalement une entreprise ne crée pas de la
valeur en gérant son passif. Autrement dit la valeur d'une entreprise ne
dépend pas de la façon dont elle se finance. Cela veut dire que
l'on ne modifie pas le cout du financement en non modifiant la structure. Le
cout moyen pondéré de capital CMPC ne change pas du fait des
réaménagements des sources de finanement.en effet
cétérus parivus une entreprise endettée ne vaut pas moins
qu'une entreprise non
edettée.si le cout de la dette
s'avère inférieur au cout des fonds propres on peut penser
réduire le cout moyen en s'endettant. Toutefois il ne s'agit que d'une
illusion : ce que l'entreprise gagne en s'endettant a un cout moindre, elle le
perd par une augmentation du cout de ses fonds propres. Plus l'entreprise
s'endette plus son risque financier augmente et plus le
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 37
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
Taux de rentabilité requis par l'actionnaire augmente.
Le mécanisme laisse le cout, moyen pondéré du capital
inchangé.
Puisque l'actionnaire peut défaire au niveau de la
gestion de ses actifs. Ce que fait l'entreprise pour gérer son passif,
il n'existe des gestions de passif optimal.
2.2. Plan de financement d'investissement
Afin de pouvoir visualiser les flux prévisionnels de
fonds générés par la politique d'investissement et le
choix du mode de financement, il faut établir un tableau
prévisionnel dit : plan de financement qui regroupe l'ensemble des
emplois et ressources futurs de l'entreprise.
A) Le plan de financement : définition et
utilité
Le plan de financement est un tableau pluriannuel de flux
financiers établi sur un horizon prévisionnel de 3 à 5
années. Il est généralement associé à un
projet d'investissement envisagé par l'entreprise. Il a pour objet de
recenser les flux financiers en entrée (ressources) et en sorties
(emplois) caractérisant aussi bien la réalisation des
investissements que les premières années d'exploitation.
L'élaboration du plan de financement
prévisionnel répond à plusieurs objectifs :
-Apprécier l'équilibre financier du projet
(capacité des ressources à couvrir les besoins de financement
générés par le projet), ainsi que le degré
d'adéquation du mode de financement retenu (structure du mode de
financement, date de mise à disposition des différentes
ressources ainsi que leurs durées de disponibilité).
-Donner les bases de négociation avec les
établissements de crédit ; en effet, le plan de financement est
un document nécessaire dans la constitution du dossier de crédit
dans la mesure où il constitue une justification de l'utilisation des
fonds demandés.
-Prévenir les difficultés financières et
les différents risques qui peuvent se présenter afin
d'évaluer les possibilités d'ajustement possibles.
B) L'élaboration du plan de financement
D'abord, il faut préciser qu'il n'y a pas de
présentation normalisée du tableau de financement ; chaque
investisseur peut le concevoir à sa manière, l'essentiel est de
mettre en évidence
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 38
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
Année par année d'une part, l'ensemble des
dépenses liées au projet envisagé et, d'autre part,
l'ensemble des ressources qui seront mobilisées pour couvrir ces
dépenses.
Généralement, le plan de financement est
établi selon une structure qui s'apparente à celle du tableau de
financement ; il s'agit de deux documents complémentaires : alors que le
tableau de financement est rétrospectif, le plan de financement est
prévisionnel, leur rapprochement est très utile dans la mesure
où il permet de dégager les écarts, de les d'analyser et
d'assurer le suivi et le contrôle de la politique financière de
l'entreprise.
Le plan de financement contient généralement
trois parties distinctes : les emplois, les ressources et les soldes.
? Les flux d'emplois
Les flux d'emplois sont les dépenses
occasionnées par la mise en oeuvre d'un projet. Il s'agit,
principalement, des éléments suivants :
- La dépense d'investissement : il s'agit du montant de
toutes les dépenses liées au programme d'investissement
prévu, tels que l'acquisition d'éléments de l'actif
immobilisé.
- L'augmentation du BFR : la réalisation des
investissements entraîne généralement une augmentation des
besoins d'exploitation due à l'augmentation du volume d'activité.
Ainsi, le montant du BFR supplémentaire engagé chaque
année doit apparaître en « emplois » dans le plan de
financement.
- Les remboursements des dettes financières : il s'agit
du remboursement des emprunts contractés pour le financement de
l'investissement ; seul le principal des annuités est pris en
considération, les frais financiers sont déjà
déduits du résultat et donc du cash-flow.
-La distribution de dividendes : il s'agit des dividendes qui
seront distribués aux associés et qui sont calculés sur la
base du bénéfice lié au projet et relatif à
l'année antérieure.
- La réduction des capitaux propres : Exemple d'une
réduction du capital social. ? les flux de
ressources
Il s'agit des flux liés aux ressources utilisées
dans le financement du projet d'investissement. : - La CAF : il s'agit des
Cash- Flow générés annuellement par le projet
d'investissement.
- L'augmentation des capitaux propres : il s'agit, par
exemple, du capital effectivement libéré et net des frais
d'émission.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 39
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
- Les emprunts à moyen et long terme : il s'agit du
montant effectivement reçu des différents emprunts
contractés pour la réalisation du projet ; les emprunts indivis
sont pris pour leur valeur nominale, alors les emprunts obligataires pour leur
prix d'émission.
- Les apports en comptes courants d'associés : sont
inscrits à la date de leur mise à disposition au profit de
l'entreprise.
- La cession d'éléments de l'actif
immobilisé : il s'agit de ressources liées à la cession
des
actifs et dont peut disposer l'entreprise surtout dans le cas
d'investissement de remplacement, elles sont inscrites en fonction de leur date
d'encaissement effectif.
Remarque : Dans le cas du financement de
l'investissement par crédit-bail, l'actif en question ne figure pas
parmi les emplois du plan de financement, de même, le montant des loyers
payés est déduit des cash-flows et, donc, n'est pas pris en
considération en ressources.
? Les soldes11
Les soldes sont obtenus en faisant la différence entre les
ressources et les emplois de chaque année, ils peuvent donc être
soit des excédents (lorsque le solde est positif), soit des
déficits (lorsque le solde est négatif).
Il est utile de calculer pour chaque exercice le solde
cumulé pour déterminer la vraie situation financière de
l'entreprise.
Généralement, la présentation du plan de
financement prend la forme suivante :
11 Anne Gualino, finance d'entreprise, extenso
edition,2009 ;pages 223
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 40
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka Chapitre II. Les principales sources
de financement des entreprises
Tableau N°2 : présentation du
plan de financement
années
|
N+1
|
N+2
|
N+3
|
N+4
|
N+5
|
Ressource :
-Flow).
|
|
|
|
|
|
TOTAL RESSOURCES
|
|
|
|
|
|
Emplois :
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES EMPOIS
|
|
|
|
|
|
Solde simple (emplois-ressources)
|
|
|
|
|
|
Solde cumulés
|
|
|
|
|
|
Sources : Le plan de financement I du PCG, DOG
OGIEN ; maxi fiche de gestion financière d'entreprise ; DUNOD, paris
2008, pages 56
Conclusion
L'étude du financement intervient en amont pour
vérifier que la structure du bilan permet d'envisager une demande de
crédit ou un appel de fonds aux actionnaires. Après une
étude de rentabilité et la sélection d'un investissement,
on fait le choix du financement le mieux adapté et le moins
coûteux pour l'entreprise : capitaux propres, emprunts auprès
d'établissements de crédit ou recours au crédit-bail. Il
est nécessaire de dissocier les caractéristiques de
l'investissement d'une part, et la politique financière d'autre part.
L'effet de levier financier permet parfois l'amélioration de la
rentabilité financière en masquant une rentabilité
économique médiocre.
Ainsi Pour sélectionner un projet, sa valeur actuelle
nette (VAN) doit être positive ; or celle-ci est conditionnée par
un taux d'actualisation. Le choix du taux d'actualisation détermine donc
le rejet d'un projet ou son acceptation. Le taux d'actualisation est
indexé sur le coût moyen pondéré du capital. Le
coût des emprunts est calculé net d'impôt, tandis que le
coût des capitaux propres est estimé selon des modèles de
théorie financière.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 41
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
CHAPITRE III.CHOIX
D'INVESTISSEMENT ET MODES DE
FINANCEMENT DES ENTREPRISES
« CAS DU GROUPE BARKA »
|
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 42
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Introduction
L'investissement mobilise très souvent des moyens
financiers importants, cette situation
implique qu'un investissement ne peut se réaliser sans
études préalables qui impliquent des choix sur la base
d'hypothèses.
Ainsi compte tenu du poids croissant de la branche transport
dans l'activité de la société et de son potentiel de
développement à court , moyen ,et long terme au plan national au
vu du boom pétrolier et minier, le promoteur a décidé de
la création en 2009 d'une filiale exclusivement chargée du
transport routier de marchandises.
Dénommée AZIMA SA, elle est dotée d'une
valeur estimée à 150 000 000 FCFA et pour objet
principal :
-le transport spécial
-le transport routier des marchandises
- les opérations logistiques, Les
paramètres de l'étude
Matériel : matériels de
transport, Prix d'achat : 100 000 000 FCFA, Les calculs présentés
dans cette étude ont été établis sur 5 ans. Nous
avons appliqué un taux d'actualisation des flux de 5% par an.
L'investissement est amorti en linéaire sur 5 ans et sera revendu, sur
la dernière année de l'étude, pour un montant de 0 f
Section 1 : présentation générale
du groupe BARKA
1.1 .Historique
L'entreprise des travaux publics, Bâtiments,
hydraulique, transport, commerce, BARKA SA est créée en 1977 et
implantée dans 4 régions du pays (DIFFA, NIAMEY, ZINDER et
AGADEZ), c'est une société anonyme unipersonnelle au capital de
cinq cent million (500000000) de francs CFA soit (762 195 euros).
Forte de son capital humain, riche de son expérience,
bientôt trente-cinq ans, grâce à ses équipements
perfectionnés et renouvelés.
Aussi l'entreprise s'est fixée comme objectif, le
développement et la performance des compétences
nigériennes, de même elle a pour ambition de porter son
savoir-faire au-delà des frontières du Niger.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 43
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Spécialisée initialement dans le
génie-civil, l'entreprise BARKA a pu développer ses
activités pour couvrir tous les domaines de travaux publics,
hydrauliques, urbains et agricoles, les ouvrages d'art, transport et commerce.
L'entreprise BARKA a un agrément du ministère de
l'équipement et du transport pour un plafond illimité de
catégorie (IV) puis un autre agrément du ministère de
l'hydraulique de catégorie A.E.P en puits et forages.
Le chiffre d'affaire de l'entreprise est en nette
évolution durant ses huites années.
Figure N°2 : Carte d'implantations géographiques
du groupe BARKA
Source :
groupebarka.com
1.2. Organisation globale du groupe BARKA
Les formes d'organisation (ou
structure) d'une entreprise
définissent la façon dont est découpé et
coordonné le travail au sein d'une entreprise1, et le mode de
fonctionnement qui en découle. Cette organisation varie
considérablement d'une entreprise à l'autre .Les
paramètres qui expliquent cette diversité sont eux-mêmes
nombreux et leurs combinaisons multiples justifient les innombrables variantes
pratiquées par les organisations :
? Paramètres externes = activité et
métier, clientèle(s), technologies, filière
technico-économique, situation concurrentielle, taille et
maturité...
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 44
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
? Paramètres internes = histoire, valeurs et culture,
stratégie, avantage concurrentiel, chaine de valeur, processus
opérationnels, politiques, structures, moyens, méthodes...
A) Les principales composantes structurelles
Les principales composantes structurelles du GROUPE BARKA se
présentent comme suit :
a) service administration, finance et
comptable
Chargée des toutes les opérations
financières et de la comptabilité telles que : les
opérations bancaires, les opérations d'encaissement et de
décaissement, le virement bancaire, les opérations de
chèque bref toute opération liée aux états
financiers du groupe BARKA.
b).Responsable technique :
Son rôle est la supervision de l'ensemble des
activités du groupe BARKA telles que : le planning général
de l'entreprise, les jours des congés, la programmation des
activités du jour bref toutes l'information liées à la
communication que ça soit à l'interne ou à l'externe de
l'entreprise.
c)le responsable marketing et commercial :
Le responsable marketing et commercial a pour mission de se
charger sur tout de toutes activités lié à la
clientèle telle que : la publicité sur internet, le budget des
services rendus(le savoir-faire), la négociation et politique
commerciale et de promotion pour y remédier aux différents
besoins de la clientèle :
d) le service production et d'exploitation :
A ce niveau c'est la production des biens et services qui sont
en jeux bref c'est le centre opérationnel.
e)Service achat et approvisionnement :
Service chargé de toute opération d'achat et
d'approvisionnement : achat de matières, immobilier, mobilier, corporels
et incorporels...
Schématiquement nous pouvons synthétiser un peu
la direction d'entreprise (organigramme général) comme suit :
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 45
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
B) Organigramme du groupe BARKA
Un organigramme est une représentation formelle de la
répartition de l'autorité et des responsabilités dans
l'entreprise. Il formalise les relations hiérarchiques au sein de
l'entreprise et identifie les unités de travail ainsi que leurs missions
principales.
Annexe N°1 : Organigramme de l'entreprise
Source : élaboré par nous-même en fonction
des informations reçues du groupe BARKA
1.2 Approche méthodologique et Présentations
des données
A) Approche méthodologique
Le terme méthodologie sert à désigner
l'ensemble des méthodes et techniques à utiliser soit pour
rassembler les données, soit pour traiter les résultats des
investigations.
La méthode étant l'ensemble des règles et
des principes qui conduisent à la connaissance objective ; les
techniques apparaissent comme des outils de recherche mis en oeuvre en fonction
d'une stratégie générale définie au
préalable.
a) Les Méthodes
Pour réaliser ce travail, deux méthodes ont
été utilisées : la méthode historique et la
méthode analytique.
La méthode historique nous a été utile en
voulant comprendre l'historique des PME dans le secteur de génie civil
dans son ensemble, et plus particulièrement celle du GROUPE BARKA
La méthode analytique qui nous permet d'analyser les
donnes concrètes en vue d'une explication et d'établir un rapport
entre les différents donnés disponibles et la situation de
l'entreprise elle-même.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 46
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
b) Les Techniques de Collecte des
données
Nous avons choisi d'utiliser deux techniques pour collecter les
données, à savoir la technique documentaire et celle de
questionnement.
La technique documentaire a consisté à consulter
des ouvrages, rapports revues et sites internet en rapport avec le
présent travail.
La technique de questionnement consiste : au cours de cette
étude, nous avons récolté des informations en envoyant un
questionnaire aux responsables du groupe Barka relativement à notre
travail.
Après la collecte des données, nous sommes
passés au traitement et reclassement de documents comptables, notamment
le tableau de flux net de trésorerie.
Après avoir recueilli les informations comptable, nous
avons procède à des classements des données comptables qui
consistent à opérer des calculs sur certains postes du bilan ou
à réintégrer des éléments hors bilan, pour
donner l'image la plus représentative de la réalité
économique. Cela nous a permis de présenter le tableau de flux
net de trésorerie en distinguant par leurs valeurs liquides et leurs
intérêts pratiques.
B) Présentation des données
A partir des données financières (2014-2015) de
groupe BARKA, nous établissons un tableau de flux net de
trésorerie de liquidité et actualisé.
Ici il est question d'examiner les différents
critères scientifiques (TMR, TRI, VAN, DRCI, IP) afin de permettre une
analyse minutieuse de la rentabilité des investissements du groupe
BARKA.
Nous allons évaluer les investissements en tenant
compte de l'actualisation des flux nets de trésorerie, de l'impôt,
de l'amortissement des machines de transport et des charges
financières.
Il faudra donc actualiser les flux
générés chaque année parce que, l'on ne peut
comparer des sommes à percevoir dans l'avenir de la même
manière, l'actualisation permet d'amener les
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 47
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Sommes à percevoir dans l'avenir à leur valeur
actuelle en les multipliant par un facteur d'actualisation donné par (1
+ ??)-??ou par 1
(1+??)fl, i étant le taux d'actualisation
(coût de capital) et n le nombre d'années de survenances
des flux. La préoccupation majeure est de déterminer le taux
d'actualisation qui doit refléter le coût du capital investi : ce
taux représente, le rendement que pouvait générer le
capital s'il est investi ailleurs. Et donc c'est le taux en dessous duquel on
n'a pas intérêt à investir.
D'où, conformément au taux d'actualisation de 10%
généralement retenue par la banque mondiale dans
l'évaluation économique et financière des projets, 5% sera
ici retenu comme la rentabilité entendue de nos investissements. Le
tableau ci-après va conduire nos analyses. Tableau N°3
: extrait d'état financier
Eléments
|
Montant(FCFA)
|
Chiffre d'affaire annuel
|
50
|
000
|
000
|
Charges annuel
|
14
|
000
|
000
|
amortissement
|
20
|
000
|
000
|
Impôt (30%)
|
10
|
800
|
000
|
Investissement(I0)
|
100 000 000
|
Taux d'actualisation retenu(%)
|
5
|
|
Source : informations reçues de la comptabilité du
groupe BARKA (2014-2015)
Tableau N°4 : Présentation des
coûts d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation
et calcul du Flux Net de Liquidité.
2015 2016 2017 2018 2019 2020
|
CHIFFRE D'AFFAIRE
|
50 000 000
|
50000000
|
50 000 000
|
50000000
|
50000000
|
50000000
|
-charges annuelles
|
14 000 000
|
14000000
|
14000000
|
14000000
|
14000000
|
14000000
|
Résultat avant impôts
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
impôts
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
Résultat net
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
Dotations aux amortissements
|
20 000 000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
Flux net de
trésorerie
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 48
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Source : calcul effectué par
nous-même sur la base des informations reçues de groupe BARKA
Ce tableau permet juste de calculer le FNL moyen non
actualisé. Le FNL moyen est constant pour toute la période. Comme
les flux nets de liquidité sont constants tout au long de la
période (6ans pour les camions).
Tableau N°5 : Présentation des
coûts d'investissement, recettes d'exploitation, charges d'exploitation
et calcul de flux net actualisés.
2015 2016 2017 2018 2019 2020
|
CHIFFRE D'AFFAIRE
|
50 000 000
|
50000000
|
50 000 000
|
50000000
|
50000000
|
50000000
|
-charges annuelles
|
14 000 000
|
14000000
|
14000000
|
14000000
|
14000000
|
14000000
|
Résultat avant impôts
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
36 000 000
|
impôts
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
10 800 000
|
Résultat net
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
25 200 000
|
Dotations aux amortissements
|
20 000 000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
Flux net de trésorerie
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
45 200 000
|
TAUX (5%)
|
1/ (1+0,05)
|
1/ (1+0,05)2
|
0,8638
|
0,8227
|
0,7835
|
0,7462
|
Flux net actualisés
|
43047619,05
|
40997732,43
|
39045459,45
|
37186151,86
|
35415382,72
|
33728935,93
|
Source : calcul effectué par
nous-même en fonction des informations reçues de groupe BARKA
(2014-2015)
Ce tableau permet juste de calculer le FNL moyen
actualisé. Le FNL moyen est constant pour toute la période. Comme
les flux nets de liquidité sont constants tout au long de la
période (6 ans pour les machines).
Section 2.evaluation de la rentabilité des
investissements et choix de
financement.
Les critères d'évaluation de la rentabilité
des investissements du groupe Barka peuvent être les suivant :
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 49
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
2.1. Evaluations de la rentabilité des
investissements du groupe BARKA
A) Utilisation des critères atemporels
d'évaluations a) le TMR taux moyen de rentabilité ou ROI
-ROI : Bénéfices net annuels=42
200 000*5÷5=42 200 000 FCFA,
Alors ROI=bénéfices net annuels/cout de
l'investissement
ROI=42 200 000÷100 000 000=0,422 soit 42,2%
ROI=42,2%
La situation est acceptable car les bénéfices nets
actualisés couvriront le cout de
l'investissement
a) Le délai de récupération ou de
recouvrement (DR) Tableau N°6 : calculs de cumul de flux
nets de trésorerie
|
Flux net actualisés(FCFA)
|
Cumul (Fn) (FCFA)
|
2015
|
43047619,05
|
43047619,05
|
2016
|
40997732,43
|
84045351,48
|
2017
|
39045459,45
|
123090810,9
|
2018
|
37186151,86
|
160276962,8
|
2019
|
35415382,72
|
195692345,5
|
2020
|
33728935,93
|
229421281,4
|
Source : calculs effectué par
nous-même en fonction des données reçues
On remarque bien qu'en 2017 l'investissement sera
récupéré
Alors la date exacte est :
DR=3+ [(100000000-84045351,48) ÷
(123090810,9-84045351,48)]=3+0,4086= 3ans le 12
janvier 2017 à 13heures DR=3 ans le 12 janvier
2017 à 13heures
B) Utilisation des critères temporels
d'évaluations de la rentabilité d'investissement du groupe
BARKA
a) la valeur actuelle nette(VAN)
VAN=-I0+cumuls de flux nets actualisés=-100 000
000+229421281,4=129421281,4>0 VAN>0 investissement
rentable
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 50
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
b) Le TRI taux de rendement interne noté
K TRI : K est tel que VAN=0
K=0,05
|
VAN=129421281,4
|
|
|
|
K= ?
|
VAN=0
|
|
|
|
K=0,5
|
VAN=-24462000
|
|
|
|
(0,5-0,05)
|
÷ (-24462000-129421281,4)=
|
(K-0,05)
|
÷
|
(0-129421281,4)
|
K=0,42
|
TRI=42%
|
|
|
|
|
c) Indice de profitabilité
IP=I0÷ cumul de FN=100000000÷129421281,4=0,77
2.2 Les principales sources de groupe BARKA et Choix du
mode de
financement
Le choix du mode de financement adéquat doit être
fait en cherchant à optimiser la rentabilité du projet tout en
préservant l'équilibre financier de l'entreprise. A cet effet,
l'entreprise doit tenir compte d'un certain nombre de contraintes tels : la
capacité d'endettement, la capacité de remboursement, l'effet de
levier.
A) le financement par fonds propres
A ce niveau la sélection du mode de financement
dépendra bien évidemment de l'entreprise, sa situation
financière (liquidité et sa solvabilité), pour le groupe
BARKA le promoteur a décidé de financer son investissement par
les fonds propres.
? La capacité d'autofinancement
La caf représente l'ensemble des ressources
générées par l'entreprise autour de l'exo du fait de ses
opération courantes.
A se repérant au tableau 1
:l'autofinancement=CAF-dividendes=42200000-0=42200000 Car les dividendes sont
nulles CAF annuelle=42200000 FCFA et pour 5 ans
CAF=autofinancement=42200000*5=211000000 FCFA
Alors le groupe a la capacité de s'autofinancer.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 51
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
B) Les contraintes classiques de choix de financement
a)la règle de l'équilibre financier minimum
Les emplois stables doivent être financés par des
ressources stables. Cette règle se mesure avec le ratio de couverture
stable des capitaux investis (le résultat doit être > à
1) : R28=financement stable ÷capitaux
investis=500000000/100000000=5>1
R28>1, alors les emplois stables permet bien sûr de
financer les ressources stables parce que chaque franc des capitaux propres
génère 5 franc des capitaux investis b) la règle
de l'endettement maximum
Le montant des dettes financières (hors concours bancaires
courants) ne doit pas excéder le montant des fonds propres.
Cette règle se mesure avec le taux d'endettement financier
(le résultat doit être < à 1) : R26=endettement/fonds
propres=0/500000000=0<1
Comme les dettes sont nulles alors la situation est acceptable
C) Les critères de choix de mode de
financement
La comparaison des coûts de différentes formules de
financement s'impose alors pour faire un choix judicieux. Cette comparaison
peut être faite soit sur la base du coût actuariel, soit sur la
base des décaissements nets actualisés.
a)La rentabilité financière
R=résultat net/capitaux
propres=25200000/500000000=0,0504
La rentabilité économique=rentabilité
financière =0,0504
Dans Chaque franc des capitaux investis 0,0504 franc provient des
capitaux propres.
b) Le cout de l'endettement
Supposons que le montant de l'emprunt est de 100 000 000 FCFA,
sur 5 ans remboursable in FINE, impôt=30%, taux intérêt dans
le domaine de transport au Niger imposé par les banques aux
investisseurs est de 10% alors ; FFi=100000000*10%=10 000 000 et ce qui revient
à :
N
M0 = Ó PPLi + FFi (1-T) =
4%. i=1(1+t)i
? Le décaissement net actualisé -100%
autofinancement
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 52
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Tableau N°7 : présentation de
l'économie d'impôt, flux nets de liquidité et
actualisés
2015 2015 2016 2017 2018 2019 2020
cout
|
100 000 000
|
|
|
|
|
|
|
Economie impôt
|
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
20000000
|
Flux nets
|
-100 000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
|
000
|
|
|
|
|
|
|
Flux nets
|
-100 000
|
43047619,05
|
40997732,43
|
39045459,45
|
37186151,86
|
35415382,72
|
33728935,93
|
actualisés
|
000
|
|
|
|
|
|
|
Source : calculs effectués par nous
même
Cout de fonds propres =129421281,4
Le cout de fonds propres représente 5% des capitaux
investis
-Emprunt bancaire
Déjà calculé précédemment
on a eu t=4%
-Cout de crédit-bail
Tableau N°8 : présentation
d'information relative aux calculs de cout de crédit-bail
années Loyer (li) Economie Economie Flux
(li-t*li+t*Da)
DA=20000000impot(t*DA)
t=30%d'impot(t*li)
|
2016
|
90000000
|
27000000
|
6000000
|
69000000
|
2017
|
90000000
|
27000000
|
6000000
|
69000000
|
2018
|
90000000
|
27000000
|
6000000
|
69000000
|
2019
|
90000000
|
27000000
|
6000000
|
69000000
|
2020
|
|
|
4200000(1)
|
4200000
|
(1) 4200000=100000000/5-6000000)*0,3
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 53
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Source : calculs effectués par nous
même
Donc 100000000=69000000(1+t)-1 .... + (1+t)-5 D'où
t=7,4%
Le cout de crédit-bail est de 7,4%
2.3 Plan de financement
Tableau N°9 : la présentation
du plan de financement prend la forme suivante : (Voir annexe N°2)
Sources : calculs effectués par nous même
2.4 Analyse des résultats et recommandations
Dans cette partie, il est question pour nous d'analyser les
résultats ainsi les commentaires qui s'imposent via la discussion et
recommandation.
A) analyse des résultats
? Analyse des résultats basés sur les
facteurs explicatifs de l'investissement.
A l'issus de nos efforts, nous avons constaté que les
facteurs explicatifs des investissements du groupe BARKA sont plus liés
aux facteurs réels. Concernant ces facteurs, la plupart des
investisseurs sont motivés par la forte demande : le boom
pétrolier et minier ; climat économique prometteur ; l'entreprise
est en développement ; Espérance à un avenir meilleur.
Quant aux facteurs financiers (taux de rentabilité élevé :
5,04% ; délai de récupération du capital investi court : 3
ans et12 jours année 2017.
? Analyse des résultats basés sur l'analyse
de la rentabilité
Dans l'évaluation financière des projets, un
investissement est acceptable lorsqu'il présente une VAN positive, un IP
supérieur à 1, un DR inférieur à la norme
fixée par l'entreprise et un TRI supérieur à celui requis
étant donné que le TRI est le taux d'actualisation pour lequel la
valeur actuelle des entrées de fonds prévus correspond à
la mise de fonds initiale.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 54
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Pour notre cas, nous remarquons que la VAN est positive,
soit129421281, 4 FCFA. Quant à l'IP, il est supérieur à 1,
soit 1,77000000 FCFA et le DRCI est de 3ans et 12 jours, ce qui est
encourageant car il est inférieur à la durée de vie
estimée pour les camionnettes.
S'agissant du TRI, il est de 0,42000000 FCFA, supérieur
à celui que nous avons retenu (5%). Néanmoins, par rapport
à celui requis par la Banque Mondiale pour l'évaluation des
projets (10%), ce taux n'est pas attirant pour les investisseurs en particulier
groupe BARKA.
? Analyse des résultats basés sur les
opinions et déclarations relatives à l'aspect risques
encourus
Hormis le risque de marché, la majorité des
investisseurs craignent les risques de vol, insécurité et des
accidents, des pannes de moteur.
Ainsi, il n'est pas question de sous-estimé les risque
financiers et de crédits, car une hausse de prix et le non remboursement
sont incontournable, mais aussi qui ne sont pas réguliers. Ils pensent
que, le plus souvent, ces dernières apparaissent après un bon
intervalle de temps, qu'ils auront déjà
récupéré leurs capitaux investis. C'est pourquoi pour
minimiser les risques, les investisseurs préfèrent conclure des
contrats d'assurance contre les risques de toute nature Et diversifier leurs
investissements dans d'autres secteurs tels que : commerce, transport, petit
commerce, construction des immeubles, et autres.
B) Discussion des résultats et
recommandation
Nous donnons dans cette partie, d'abord, nos réflexions
personnelles issues des résultats obtenus après nos analyses et
ensuite, les confronter avec les théories et résultats des autres
chercheurs.
Dans ce travail, nous sommes partis de l'idée selon
laquelle les déterminants de l'investissement dans le domaine de
transport, de distribution des produits pétroliers et miniers au NIGER
sont, entre autres regroupés en deux :
-Les facteurs réels ;
-Les facteurs financiers.
En effet, partant de ces déterminants, il est question,
dans cette partie du travail de faire une confrontation des déterminants
jadis démontrés par d'autres chercheurs et vérifier si
cela corrobore avec le cas des investissements dans le transport et de
distribution des produits pétroliers et miniers à
l'échelle nation et internationale.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 55
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
? Facteurs explicatifs des investissements
Notre étude a montré que les investissements
dans le domaine de transport sont expliqués par les facteurs
réels relatifs au développement du marché qui impliquent
une forte demande du produit pétrolier, miniers et marchandises.
D'après Samuelson11, en cas de
sous-emploi, la théorie de l'accélération établit
qu'une augmentation de la demande anticipée relancera l'investissement.
La demande d'investissement est représentée par une courbe
décroissante, étant donné qu'il existe une relation
inverse entre le taux d'investissement et l'investissement. D'autre part,
A. AFTALION puis J.M CLARK12, associent les investissements
réalisés chaque année aux variations des réserves
en capital d'un pays résultant des fluctuations de la production
Annuelle : c'est la prise en compte de la demande finale qui explique
l'investissement et le montant du prix du capital.
Associée à d'autres hypothèses, cette
approche joue un rôle considérable dans certaines théories
relatives aux cycles économiques.
Néanmoins, il s'avère que certains investisseurs
30%, dans ce secteur tiennent compte aussi des facteurs financiers.
? Evaluation de la rentabilité des projets
d'investissement 12
La théorie sur l'investissement et surtout le
critère de choix d'investissement stipule qu'entre plusieurs projets,
sera retenu celui qui offre la VAN au taux d'actualisation requis, la plus
élevée. Si la VAN est positive, ce projet est acceptable. Par
contre, sera rejeté, tout projet dont la VAN aux taux d'actualisation
requis est négative.
Concernant l'IP, en tant que critère de
sélection, sera retenu pour tout investissement, celui offrant un IP
supérieur à 1, dans le cas contraire, il sera rejeté
Quant au DRCI, entre 2 projets, sera retenu celui dont le DRCI
est plus court. Par contre, sera rejeté tout projet dont le DRCI est
supérieur à la norme fixée par l'entreprise.
Enfin, pour ce qui est du TRI comme critère de
sélection, sera accepté pour les projets indépendants,
celui dont le TRI est supérieur au taux de rendement requis. Si les
projets sont
12 Aux Etats-Unis, 75 % des entreprises utilisent la VAN pour
sélectionner leurs investissements (Graham et Campbell, 2001). Seulement
10 % en 1977 (Gitman et Forrester, 1977).
· En France, seules 35 % des entreprises suivent toujours
ou presque toujours le critère de la VAN (Brounen, de Jong et Koedijk,
2004).
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 56
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
Mutuellement exclusifs, on accepte celui qui a le TRI le plus
élevé, à condition qu'il excède le taux de
rendement requis.
De ce qui précède, il s'avère que les
investissements dans le domaine de transport au NIGER répondent aux
critères de sélection d'investissement car, tout calcul
étant déjà fait : la VAN est égal à
129421281,4 FCFA (positive), l'IP est égal à 1,77000000 FCFA
(supérieur à 1), le DRCI est égal à 3 ans et 12
jours (inférieur à la durée de vie fixée qui est de
5ans) et le TRI est égal à 42% (supérieur à 5%
retenu ici).
? La sélection de mode de financement
approprié
Vues les résultats précédemment
calculés, le mode de financement le moins couteux pour l'entreprise est
bien évidemment celui dont le cout est moins élevé par
rapport aux autres modes.
Ici on a : cout de l'endettement est de 4000000(4%), le cout
des fonds propres est de 5000000(5%), le cout de crédit-bail est de
7400000(7,4%).
Le choix est orienté par :
- la nature du besoin de financement :
Exploitation (plutôt CT, besoin variable selon
périodes)
Investissement (plutôt LT, risqué, une fois pour
toutes ou récurrent)
- la taille de l'entreprise (seules les grandes peuvent recourir
à la Bourse)
- le montant à emprunter
- le coût du financement (« taux
d'intérêt (10%)», dividendes)
.le coût du financement par Capitaux Propres est nul
comptable ment mais dividendes à payer, partage du pouvoir à
intégrer (dilution du capital), rendements à rendre
supérieurs au coût de la dette,...
.NB : la fiscalité est plus « favorable » aux
emprunteurs, notamment par le mécanisme de déductibilité
des intérêts d'emprunt (à niveau de rendement exigé
identique, le bénéfice à réaliser pour
générer 1 franc de dividende est supérieur à celui
nécessaire pour payer 1 franc de frais financiers).
Même si le coût de la dette est plus faible que la
rémunération exigée par les actionnaires, la dette est
remboursable :
.par la génération de ressources propres
(Autofinancement)
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 57
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
« Cas du groupe Barka »
En scénario 2 par exemple, l'entreprise emprunte
à un taux de 5% pour réaliser une rentabilité de 10%. Au
final, la profitabilité des seuls capitaux propres engagée
augmente donc automatiquement.
En scénario 1, n'empruntant pas, les actionnaires ne
gagnent « que » 10%, sans effet de levier donc.
Tant que chaque franc investi rapporte plus que le coût
marginal d' 1 franc de dette, il est intéressant de s'endetter plus pour
investir (et inversement) car on accroît le volume de profit et la
rentabilité des capitaux propres.
L'effet de levier ne peut jouer que de manière «
finie » car :
.la capacité à rembourser la dette est
limitée.
.plus l'entreprise est endettée, plus le coût de
l'endettement augmente (les banquiers sont plus réticents et augmentent
le taux du prêt car solvabilité et liquidité se
dégradent*13) donc l'effet bénéfique
s'amoindrit au fur et à mesure que la dette augmente. De même,
tout comme pour les banquiers, plus l'entreprise est endettée, plus les
actionnaires exigent un rendement élevé, car le risque
augmente.
Il vaut mieux selon moi financer son investissement 30% par
fonds propres et 70% par emprunt donc le fait qu'une entreprise finance ses
investissements par fonds c'est vraiment le moyen le plus couteux que l'emprunt
bancaire (4% et 5%).
13 (*)La dette impacte la solvabilité (Montant
de la dette / Capacité à rembourser ; Montant de la dette / Fonds
Propres) ainsi que la liquidité (Echéancier des dettes /
Echéancier des actifs).
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 58
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
CONCLUSION GENERALE
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 59
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Conclusion générale
Le travail qui s'achève a porté sur l'étude
du choix des investissements et mode de financement des entreprises
« CAS DU GROUPE BARKA » Niamey-Niger.
Notre préoccupation, à travers cette recherche
s'est traduite par la question ci-après :
Nous avons fait le choix d'étudier en quoi la
sélection d'investissement et de mode de financement le moins
onéreux permet-il d'assurer la pérennité de l'entreprise
?
Au centre de cette question principale se trouve sept questions
secondaires qui nous permettrons de cerner les principales opportunités
de la sélection d'investissement et de mode de financement
approprié à savoir :
1. Qu'est-ce qu'un investissement ?
2. Comment évaluer un investissement ?
3. Peut-on évaluer financièrement et
économiquement un projet en avenir certain et non risqué ?
4. Quels sont les risques encourus par l'entreprise ?
4. Quelles sont les principales modalités de financement
des entreprises ?
6. Quel est le cout de chaque mode de financement ?
5. Quel est le mode de financement le mieux approprié
(moins couteux) ?
En se basant aux résultats, après étude et
analyse, nous avons faits plusieurs constats dont les principaux sont les
suivants :
? Face à la forte demande et vus les risques
inhérents liés à la décision d'investissement au
sein d'entreprise : risque d'investissement, risque financier et non financier,
risque d'accident ,risque de vol, risque du marché, risque du taux ,du
prix bref risques économique commerciales ,sociaux ,technologique
,culturel nationale et international la préférence à la
diversification des investissements et le recours aux sociétés
d'assurances et réassurances est plus que nécessaire.
? C'est pourquoi, la majorité préfère
même diversifier leurs capitaux dans le petit commerce, transport et
construction des immeubles et autres ;
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 60
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Conclusion générale
+ D'évaluer la rentabilité de ces
investissements quel que soit le domaine,
+ De choisir le mode de financement le moins chers possibles
afin d'améliorer la qualité de l'ingénierie
financières, la politique commerciale, la politique industrielle et la
politique d'investissement de l'entreprise en question.
+ D'aider l'entreprise à créer de la valeur
ajoutée ; d'améliorer son fonctionnement, bref l'aidé
à atteindre les objectifs fixés.
+ Ainsi, malgré la rentabilité qu'ils estiment
moyenne, ils préfèrent investir dans ce secteur étant
donné l'assurance non seulement à la récupération
du capital investi avant la durée de vie estimée de
l'investissement mais aussi à la stabilité politique et le climat
des affaires prometteurs.
+ Pour le groupe Barka la solution de financement par fonds
propres est nécessaire mais non suffisante d'où nous recommandons
a l'entreprise selon la règle d'autofinancement minimum «
L'entreprise doit autofinancer une partie (en général
30%) des investissements pour lesquels elle sollicite des crédits
».
+ D'autres parts nous préconisons au groupe BATKA d'un
emprunt obligataire vu la notoriété de l'entreprise son image de
marque, sa solvabilité et sa capacité d'endettement en bref sa
situation financière, nous recommandons a l'entreprise que cet emprunt
obligataire soit coté en bourse.
+ Les obligations seront d'un nominal de 70 000 FCFA avec un
taux facial de 3,95 et un cout effectif de 2,7551%
Compte tenu des résultats obtenus ci-haut, nous
suggérons toujours, les investisseurs dans ce secteur, à face
à la décision d'investissement, de faire des projets à
court terme afin de commencer à amortir les capitaux investis le plus
tôt possible avant la réalisation du risque. Il serait mieux que
le délai de récupération du capital investi soit chaque
fois court, étant donné les risques inhérents.
En outre, quant à la diversification des capitaux,
celle géographique serait recommandée pour une meilleure
minimisation des risques.
Enfin, nous ne prétendons pas avoir
épuisé ce thème ; néanmoins, nous estimons avoir
jeté une étincelle sur les critères d'évaluation de
la rentabilité des investissements et
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 61
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Conclusion générale
Mode de financement le mieux approprié qui nous a permis
d'atteindre l'objectif de cette étude. Nous rappelons que les aspects
tels que les critères d'évaluation en avenir risqué et
Incertain le profit attendu, le taux d'inflation anticipé,
etc. sont de déterminants d'investissement qui n'ont pas
été développés ici, et peuvent être
appréhendé par d'autres chercheurs intéressés par
notre étude.
Mais cela n'empêche de laisser derrière notre
travail une tache qui servira d'ouverture d'autre recherches par les
intéressés de notre travail qui la suivante :
« Quel est l'impact des conditions fiscales et
financières sur la décision d'investissement ? »
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 62
GLOSSAIRE
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Autofinancement
L'autofinancement est l'ensemble des moyens et méthodes
qui concourent au développement d'un
projet ou à la pérennisation d'une
activité par la constitution des ressources et réserves
monétaires propres.
Budget
Le budget est la matérialisation sur le plan
monétaire des politiques et programmes élaborés dans le
cadre d'un plan couvrant l'ensemble des phases d'opérations et
limités dans le temps. Le budget comprend notamment les
prévisions de coûts et de revenus mais aussi des données
relatives aux relations entre coûts et volume, entre prix et profit,
ainsi que des indications sur son évolution en fonction des
données différentes sur l'environnement.
Business Angel
Un business Angel est une personne physique (ancien
dirigeant, cadre supérieur, entrepreneur, regroupement d'investisseurs,
membres d'une même famille) qui investit une part de son patrimoine dans
une entreprise innovante à fort potentiel et qui, en plus de ses
ressources financières, met à disposition de l'entrepreneur, son
savoir-faire, son expérience, ses réseaux relationnels et une
partie de son énergie et de son temps. Les principales motivations des
business angels sont la recherche d'importantes plus-values en
capital, la participation à une aventure entrepreneuriale ou encore la
volonté de favoriser l'émergence des entreprises leader de
demain. Ce type d'investisseurs est largement sollicité par
différents acteurs de la création d'entreprise mais aussi et
surtout de l'innovation industrielle et technologique et incités par les
pouvoirs publics grâce à de nombreuses dispositions fiscales.
Business plan
Un business plan (plan d'affaires) est un document de
synthèse des activités l'entreprise,
incluant le budget, remis à l'investisseur pour
permettre d'apprécier les risques et décider des modalités
et du montant des fonds qu'il est prêt à apporter. Il est
rédigé tant pour un usage interne à destination du
management que pour communiquer à l'extérieur et convaincre les
banques d'accorder des financements ou le capital-risque d'investir dans
l'entreprise
Capital immatériel
L'entreprise capitalise et produit des valeurs qui ne sont pas
toujours visibles financièrement. On retient généralement
cinq formes de capital immatériel qui participent au processus de
création de valeur de l'entreprise : le capital client
(fidélité de la clientèle, position géographique de
la clientèle, notoriété de la marque, image); le capital
humain (personnalité du dirigeant, leadership, présence d'hommes
clés, compétences individuelles, expérience;
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ingénierie financière 2015-2016 64
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
savoir-faire collectif, compétences), la
capacité à innover (brevets, technologies, techniques, licences),
le capital développement (réseau de coopérations,
partenariats, aire d'influence) et le capital organisationnel (systèmes
d'information, logiciels, bases de données, outils de formation, modes
de communication et d'interactions, système de veille, knowledge
management).
Capital social
Le capital social est constitué de l'ensemble des apports
(en numéraire, industrie et nature) effectué par les actionnaires
au moment de la création ou de l'augmentation de capital d'une
société. Au bilan, il apparaît comme le produit du nombre
d'actions par leur valeur nominale. Capitaux propres
Les capitaux propres sont les capitaux accumulés par
l'entreprise elle-même et restant à sa disposition à moyen
et long terme. Les dettes à moyen et long terme ne sont pas
comptabilisées dans les capitaux propres. La majorité des
capitaux propres est généralement constituée par le
capital social, les réserves et les subventions d'investissement.
Désinvestissement
Un désinvestissement correspond à une cession
d'actifs corporels ou financiers réalisée par une entreprise dans
l'optique d'une réallocation de ses actifs ou d'un
désendettement. Une politique de désinvestissement
améliore la situation financière à court terme de
l'entreprise. Investisseur
Un investisseur est une personne ou une entreprise qui
effectue des investissements. Il investit des capitaux dans une
société, pour obtenir un profit à long terme avec un
minimum de risques.
Organigramme
Un organigramme est une représentation formelle de la
répartition de l'autorité et des responsabilités dans
l'entreprise. Il formalise les relations hiérarchiques au sein de
l'entreprise et identifie les unités de travail ainsi que leurs missions
principales. Cette méthode permet notamment de représenter les
relations entre individus par rapport à des métiers et fonctions
pour atteindre un ou plusieurs objectifs communs, afin d'optimiser la
définition des tâches et responsabilités.
Performance
La performance d'une entreprise est le résultat obtenu
par cette dernière au sein de son environnement concurrentiel, lui
permettant d'augmenter sa compétitivité, sa rentabilité,
ainsi
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ingénierie financière 2015-2016 65
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
que sa capacité à influencer les autres firmes
du secteur (renforcement de son pouvoir de négociation).
Rentabilité
La rentabilité correspond au rapport entre le revenu
(c'est-à-dire le profit, le bénéfice ou le
résultat) et le capital engagé pour l'obtenir.
Risque
Un risque est généralement défini comme
un événement qui peut avoir comme conséquence des
résultats indésirables ou négatifs (par exemple, le
non-accomplissement des objectifs définis). Il est
caractérisé par la probabilité de l'occurrence de
l'événement et par l'impact négatif qui en
résulte.
Universités d'entreprise
Plusieurs sociétés ont tendance à
remplacer leur structure de formation traditionnelle par une université
d'entreprise, cherchant à en faire un outil privilégié de
leur évolution vers l'entreprise apprenante. L'université
d'entreprise a en effet, souvent pour objet de décloisonner les
formations, d'intégrer des savoirs et des compétences issus de
l'extérieur, de favoriser l'autoformation permanente, de «
fabriquer » des managers acquis au coaching et au partage du savoir.
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BIBLIOGRAPHIE
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
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ingénierie financière 2015-2016 67
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Ouvrages généraux et
spécialisés
+ Nathalie Taverdet-Popiolek, maitre de conférences,
guide de choix d'investissement, édition d'organisation 2006,
pages 413 ;
+ Amel hachicha maitre-assistant ; cour du choix d'investissement
et de financement, 2013, pages 16 ;
+ MARGERIN J. et AUSSET G., Choix des investissements -
Présélection, choix, contrôle,
3e édition, Éditions SEDIFOR, 2015.
+ VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 6e édition
par QUIRY P. et LE FUR Y., Dalloz,
2015.
+ CHORUS PREMIUM, CEGETEL, Séminaire, Pilotage
économique et création de valeur, février 2014
+ COHEN E., Analyse financière, 5e
édition, Gestion, Économica, 2014 LOZATO M. et NICOLE
P., Gestion des investissements et de l'information financière,
2e édition, Dunod, 2013
+ MARGERIN J. et AUSSET G., Choix des investissements -
Présélection, choix, contrôle, 3e édition,
Éditions SEDIFOR, 2014
+ PILVERDIER-LATREYTE J., Finance d'entreprise, 8e
édition, Économica, 2012
+ ANGELIER J.-P., Calcul économique et
financier, L'économie en plus, Presses universitaires de Grenoble,
2016.
+ BABUSIAUX D., Décision d'investissement et calcul
économique dans l'entreprise, Économica, 2000.
+ BANCEL F. et RICHARD A., Choix d'investissement ;
Méthodes traditionnelles, flexibilité et analyse
stratégique, Gestion, Économica, 2015.
+ HUSSON B. et JORDAN H., Le choix des investissements,
1re édition, Collection française, J. Delmas et Cie,
1988.
+ KOËHL J., Les choix d'investissement, Les topos,
Dunod, 2013.
+ MARGERIN J. et AUSSET G., Choix des investissements --
Présélection, choix, contrôle, 3e édition,
Édition Sédifor, 1987.
+ BABUSIAUX D. et PIERRU A., Décision
d'investissement et création de valeur, Publications de l'institut
français du pétrole, Technip, 2013.
+ VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 6e
édition par QUIRY P. et LE FUR Y., Dalloz, 2005.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 68
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
+ KEENEY R.L. and H. RAIFFA H., Décisions with
Multiple Objectives - Préférences and
Value Tradeoffs, John -Wiley and Sons, New York,
2014, nouvelle édition Cambridge
University Press, 2013.
+ ROY B., Méthodologie multicritère d'aide
à la décision, Économica, Gestion, 2013.
+ ALBERTINI J.-M., L'argent, Les essentiels Milan,
Éditions Milan, 1996.
+ BANQUE DE FRANCE, « Le système bancaire et
financier », Rapport, Exercice 2014.
+ LEHMANN P.-J., Le financement de l'économie,
Seuil, 1998.
+ PILVERDIER-LATREYTE J., Finance d'entreprise, 8e
édition, Économica, 2012.
+ POIX M., Cours du Magistère Banque Finance
Assurance (BFA), Université Paris-
Dauphine, 2005.
+ SIMON Y., LAUTIER D., Finance Internationale, 9e
édition, Économica, 2014.
+ VERNIMMEN P., Finance d'entreprise, 6e
édition par QUIRY P. et LE FUR Y., Dalloz, 2005.
+ COHEN E., Analyse financière, 5e
édition, Gestion, Économica, 2004.
+ DE GOUVELLOO Ch., MAIGNE Y., Ouvrage collectif (sous la
direction de), L'électrification rurale décentralisée
: une chance pour les hommes, des techniques pour la planète -
Guide technique - Systèmes solaires, décembre 2000.
+ ALBOUY M., Décisions Financières et
Création de Valeur, 2e édition, Économica,
2003. + BATSCH L., Le diagnostic financier, 3e
édition, Collection Gestion Poche, Éditions Économica,
2000.
+ FORGET G. Financement et rentabilité des
investissements, Maximiser les revenus des investissements, Les
mémentos finance, Éditions d'Organisation, 2005.
+ NEVITT P.K., FRANK J. et FABOZZI, Project Financing,
Seventh Edition, Euromoney Books, 2000.
+ TOLEDO A.-M. et LIGNIERES P., Le financement de
projet, Joly, 2002
Revues et Articles
+ Hénin Pierre-Yves. Holl (H.S.), Plas (J.P.), Riou
(P.) - Les choix d'investissement dans l'entreprise. In: Revue
économique, volume 26, n°1, 2016. pp. 156-157.
+ Bégué Jean. Sur les critères de choix
des projets spécifiques d'investissement. In: Tiers Monde, tome 6,
n°24, 2016. pp. 873-890.
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ingénierie financière 2015-2016 69
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
+ Bourdieu Jérôme, Coeuré Benoît,
Sédillot Béatrice. Investissement, incertitude et
irréversibilité. Quelques développements récents de
la théorie de l'investissement. . In: Revue économique, volume
48, n°1, 1997. pp. 2353. doi : 10.3406/reco.1997.409862
+ Caspar Pierre. L'investissement intellectuel. In: Revue
d'économie industrielle, vol. 43, 1er trimestre 1988. Le dynamisme des
services aux entreprises. pp. 107-118.
+ Schneider Georges. Le choix des investissements dans
l'entreprise. In: Revue économique, volume 20, n°2, 1969. pp.
272-301.
+ Alba Paul. « Les décisions d'investissement des
entreprises ». In: Revue d'économie industrielle, vol. 40-41, 2e
trimestre 2015. L'investissement en France. pp. 107-110.
+ Gaillard Yann, Thuillier Guy. Qu'est-ce qu'un investissement
? In : Revue économique, volume 19, n°4, 2002. pp. 607- 637.
+ Hébert Réjean, Joël Marie-Eve. Le
financement. In : Santé, Société et Solidarité,
n°1, 2006. Vieillissement et santé : idées reçues,
idées nouvelles [Actes du 1er forum franco-québécois] pp.
135-140.
+ Courbais Raymond, Vanda Pierre. Financement et
planification. In : Economie et statistique, n°24, Juin 1971. pp. 13-29.
doit : 10.3406/estat.1971.2086.
+ Kemp Élizabeth, Stoss Elmer. L'endettement des
entreprises industrielles françaises et allemandes : des
évolutions distinctes malgré des déterminants proches. In
: Economie et statistique, n°341-342, 2014. L'investissement et le
financement des entreprises. pp. 153171.
+ Mistral Jacques. Faut-il encourager l'investissement ? Table
ronde. In : Revue française d'économie, volume 2, n°2, 1987.
pp. 122-140.
+ Herbet Jean-Baptiste. Peut-on expliquer l'investissement
à partir de ses déterminants traditionnels au cours de la
décennie 90 ? In : Economie et statistique, n°341-342, 2001.
L'investissement et le financement des entreprises. pp. 85-106.
Thèses et Mémoires
+ Le financement des investissements liés à la
performance énergétiques des bâtiments et aux installations
photovoltaïques 2006
+ Le financement des nouvelles entreprises » Gendre Laurent
2008
+ Techniques de Financement Des investissements : Les
Crédits Bancaires, Melle SAIS NAWEL 2014
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ingénierie financière 2015-2016 70
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
+ LE FINANCEMENT DES PME INDUSTRIELLES MAROCAINES : PRATIQUES ET
COMPORTEMENTS DRISS ETT AKI 1996,
+ Financement des investissements par emprunt obligataire :
« CAS D'AIR ALGERIE » + Etude analytique d'un financement bancaire
JOSEF CLARK 2010
Sites Internet ou Cyber graphie
+
http://www.externe.info
+ http://www.logicaldecisions.com/
+ http://www.banque-france.fr/
+ http://www.afb.fr/
+ http://www.fbf.fr/
+
http://www.vernimmen.net/html/glossaire
+
http://www.eutelsat-communications.com
+
http://www.ses-global.com
+
http://www.galileo-industries.net
+
http://www.suez.com/finance/french/actualites/
+
Http://www.persee.fr
+
Http://www.livrespoutous.com
+
http://www.lfaculté.com
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ANNEXES
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
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Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Annexes N°1 organigramme du groupe BARKA
DIRECTION
Service commercial
Service client
Service comptable
Service
production
Service vente
ADMINISTRATION
Service
approvisio
nnement
Service
marketing
Service
transport
Service contrôle
Service achat
Source : élaboré par nous même
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entreprises : cas du groupe Barka
Annexe N°2 compte du résultat
Compte de résultat
|
2014 %
|
|
Chiffre d'affaires
|
5 540 965 f
|
100,00%
|
Ventes de marchandises
|
2 878 303 f
|
51,95%
|
Achats consommés de marchandises
|
2 750 897 f
|
49,65%
|
Marge commerciale
|
127 406 f
|
2,30%
|
Prestations vendues
|
2 662 662 f
|
48,05%
|
Production de l'exercice
|
2 662 662 f
|
48,05%
|
Achats consommés de matières
|
1 098 234 f
|
19,82%
|
Marge sur production
|
1 564 428 f
|
28,23%
|
Marge globale
|
1 691 834 f
|
30,53%
|
Charges externes
|
409 493 f
|
7,39%
|
Valeur ajoutée
|
1 282 341 f
|
23,14%
|
Impôts et taxes
|
103 110 f
|
1,86%
|
Charges de personnel
|
904 798 f
|
16,33%
|
Excédent brut d'exploitation
|
274 433 f
|
4,95%
|
Reprises sur provisions
|
92 696 f
|
1,67%
|
Transferts de charges
|
55 366 f
|
1,00%
|
Autres produits
|
26 560 f
|
0,48%
|
Dotations aux amortissements
|
92 698 f
|
1,67%
|
Dotations aux provisions
|
59 357 f
|
1,07%
|
Autres charges
|
104 548 f
|
1,89%
|
Résultat d'exploitation
|
192 452 f
|
3,47%
|
Produits financiers
|
30 966 f
|
0,56%
|
Charges financières
|
5 307 f
|
0,10%
|
Résultat financier
|
25 659 f
|
0,46%
|
Résultat courant
|
218 111 f
|
3,94%
|
Produits exceptionnels
|
13 824 f
|
0,25%
|
Charges exceptionnelles
|
-6 322 f
|
-0,11%
|
Résultat exceptionnel
|
20 146 f
|
0,36%
|
Impôts sur les bénéfices
|
78 699 f
|
1,42%
|
Résultat de l'exercice
|
159 558 f
|
2,88%
|
Capacité d'autofinancement
|
212 902 f
|
3,84%
|
Tableau N°9 :compte du resultat
Source : compte du résultat du groupe
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ingénierie financière 2015-2016 74
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Tableau N°10 : Présentation des
coûts
Emprunt (Coûts) N
20 000 000 f 20
Amortissement
Intérêts d'emprunt 9 266 669 f 7
Economie d'IS -8 780 001 f -8
N+1
|
N+2
|
N+3
|
000
|
000 f 20
|
000
|
000 f 20
|
000
|
000 f 20
|
567
|
871 f 5
|
691
|
435 f 3
|
618
|
512 f 1
|
270
|
361 f -7
|
707
|
430 f -7
|
085
|
553 f -6
|
N+4 Cumul
000 000 f 100 000 000
f
328 526 f 27 473 012 f 398 558 f -38 241 904 f
20 486 668 19 297 509 17 984 004 16 532 958 14 929 968 89 231
108
Coût global f f f f f f
Tableau N°11 : Présentation
des flux de trésorerie
|
|
Emprunt (Flux) N N+1 N+2 N+3 N+4 Cumul
100 000 000
Investissement
f
|
100 000 000
f
|
Apport initial -34 500 f
Emprunt -99 965 500 f
25 487 882 f 25 487 657 f 25
Echéance d'emprunt
Economie d'IS -8 780 001 f -8 270 361 f -7
Flux net 16 707 882 17 217 296 f 17
16 707 882
Flux actualisé €
|
|
16 397 425
f
|
|
16
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
-99
|
-34 500 f 965 500 f
|
487
|
657 f 25
|
487
|
657 f 25
|
487
|
657 f 127 438 512
|
|
|
|
|
|
f
|
707
|
430 f -7
|
085
|
553 f -6
|
398
|
558 f -38
|
241 904 f
|
780
|
227 f 18
|
402
|
104 f 19
|
089
|
100 f 89
|
196 608 f
|
127
|
190 15
|
896
|
429 15
|
704
|
649 80
|
833 575
|
|
f
|
|
f
|
|
f
|
f
|
Cumul actualisé 16 707 882 f 33 105 307 f 49 232 497 f
65 128 926 f 80 833 575 f
Source : calcul effectué par nous même avec le
logiciel simulateur
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ingénierie financière 2015-2016 75
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Annexe N°3 : Impacts sur l'exploitation
Ce tableau présente les impacts directs et
indirects de l'investissement sur l'exploitation.
Pour matérialiser ces impacts, nous avons repris :
- Le réalisé correspondant au compte de
résultat au 31/12/2014,
- Les coûts et économies
générés par l'investissement sur la première
année, - Les retraitements indirects sur l'exploitant (chiffre
d'affaires, charges complémentaires, personnel
supplémentaire...)
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ingénierie financière 2015-2016 76
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Impacts sur l'exploitation (Ex. N)
|
Réalisé Invest. Impacts Corrigé
|
Chiffre d'affaires
|
5
|
540
|
965 f
|
|
+200
|
000 f 5
|
740
|
965 f
|
Ventes de marchandises
|
2
|
878
|
303 f
|
|
|
2
|
878
|
303 f
|
Achats consommés de marchandises
|
2
|
750
|
897 f
|
|
|
2
|
750
|
897 f
|
Marge commerciale
|
|
127
|
406 f
|
|
|
|
127
|
406 f
|
Prestations vendues
|
2
|
662
|
662 f
|
|
+200
|
000 f 2
|
862
|
662 f
|
Production de l'exercice
|
2
|
662
|
662 f
|
|
+200
|
000 f 2
|
862
|
662 f
|
Achats consommés de matières
|
1
|
098
|
234 f
|
|
|
1
|
098
|
234 f
|
Marge sur production
|
1
|
564
|
428 f
|
|
+200
|
000 f 1
|
764
|
428 f
|
Marge globale
|
1
|
691
|
834 f
|
|
+200
|
000 f 1
|
891
|
834 f
|
Charges externes
|
|
409
|
493 f
|
|
+8
|
000 f
|
417
|
493 f
|
Valeur ajoutée
|
1
|
282
|
341 f
|
|
+192
|
000 f 1
|
474
|
341 f
|
Impôts et taxes
|
|
103
|
110 f
|
|
|
|
103
|
110 f
|
Charges de personnel
|
|
904
|
798 f
|
|
+38
|
000 f
|
942
|
798 f
|
Excédent brut d'exploitation
|
|
274
|
433 f
|
|
+154
|
000 f
|
428
|
433 f
|
Reprises sur provisions
|
|
92
|
696 f
|
|
|
|
92
|
696 f
|
Transferts de charges
|
|
55
|
366 f
|
|
|
|
55
|
366 f
|
Autres produits
|
|
26
|
560 f
|
|
|
|
26
|
560 f
|
Dotations aux amortissements
|
|
92
|
698 f +20
|
000
|
000 f
|
20
|
092
|
698 f
|
Dotations aux provisions
|
|
59
|
357 f
|
|
|
|
59
|
357 f
|
Autres charges
|
|
104
|
548 f
|
|
|
|
104
|
548 f
|
Résultat d'exploitation
|
|
192
|
452 f -20
|
000
|
000 f +154
|
000 € -19
|
653
|
548 f
|
Produits financiers
|
|
30
|
966 f
|
|
|
|
30
|
966 f
|
Charges financières
|
|
5
|
307 f +9
|
266
|
669 f
|
9
|
271
|
976 f
|
Résultat financier
|
|
25
|
659 f -9
|
266
|
669 f
|
-9
|
241
|
010 f
|
Résultat courant
|
|
218
|
111 f -29
|
266
|
669 f +154
|
000 f -28
|
894
|
558 f
|
Produits exceptionnels
|
|
13
|
824 f
|
|
|
|
13
|
824 f
|
Charges exceptionnelles
|
|
-6
|
322 f
|
|
|
|
-6
|
322 f
|
Résultat exceptionnel
|
|
20 146f
|
|
|
|
20
|
146 f
|
|
|
|
|
|
+8 701
|
302
|
|
|
Impôts sur les bénéfices
|
|
78
|
699 f -8
|
780
|
001 f
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
f
|
|
|
Résultat de l'exercice
|
|
159
|
558 f -20
|
486
|
668 f -8 547 302 f -28
|
874
|
412 f
|
|
|
|
|
-8
|
547
|
302
|
|
Capacité d'autofinancement
|
212
|
902 f
|
-486 668 f
|
|
|
|
-8 821 068 f
|
|
|
|
|
|
|
f
|
|
Emprunts à moins d'un an
|
|
|
+16 221 214 f
|
|
|
|
16 221 214 f
|
|
|
|
-16 707 882
|
-8
|
547
|
302
|
-25 042 281
|
Capacité à rembourser
|
212
|
902 f
|
|
|
|
|
|
|
|
|
f
|
|
|
f
|
f
|
Annexe n°
Capacité à rembourser l'emprunt
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 77
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Capacité à rembourser l'emprunt (Ex. N) Montant
CAF corrigée -8 821 068 f
Echéances annuelles d'emprunt 16 221 214 f
Ratio : Echéances annuelles / CAF -183,89%
Tableau N°13 CAF
Ce ratio ne doit pas dépasser 50% car au-delà, il
serait révélateur d'un excès d'endettement au
regard de la capacité d'autofinancement de l'entreprise,
dans la mesure où celle-ci orienterait une trop grande part de sa
capacité d'autofinancement vers le remboursement d'emprunts.
Cette étude fait apparaître que le financement par
emprunt reste la solution la plus intéressante.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 78
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Annexes N°4 : plan de financement
2016 2017 2018 2019 2020
|
00000
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00000
|
00000
|
0000
|
00000
|
00000
|
00000
|
00000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
42200000
|
500000000
|
500000000
|
500000000
|
500000000
|
500000000
|
920000000
|
920000000
|
920000000
|
920000000
|
920000000
|
100000000
|
100000000
|
100000000
|
100000000
|
100000000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
100000000
|
100000000
|
100000000
|
100000000
|
100000000
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
150000000
|
150000000
|
150000000
|
150000000
|
150000000
|
350000000
|
350000000
|
350000000
|
350000000
|
350000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
570000000
|
années
Ressource :
d'associés
d'actifs.
-Flow).
TOTAL RESSOURCES
Emplois :
financement
TOTAL DES EMPOIS
Solde simple (emplois-ressources)
Solde cumulés
Sources : calculs effectués par nous
même
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 79
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Annexe N°5 : évolution des flux nets de
trésoreries actualisés
evolution des flux nets actualisés
50000000
45000000
40000000
35000000
FLUX NETS
30000000
25000000
20000000
15000000
10000000
5000000
0
FLUX NETS
ANNÉES
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Source : élaboré par nos soins sur
la base de nos calculs
Annexe N°6 : remboursements du
crédit-bail
EVOLUTION DE REMBOURSEMENT DE CREDIT-BAIL
2%
35%
46%
3%
14%
2015 2016 2017 2018 2019 2020
Source : élaboré par nos soins sur
la base de nos calculs
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 80
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Annexe N°7 : capital-investissement et cycle de vie
de l'entreprise
Source :
www.afic-asso.fr
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 81
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
|
Ush Logi
+J.IJtal4
Ia ~~ Ir
iCCeS AU RIVANCEMENT
|
|
-I
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|
/42004i Mglatl nat
-hém dq.rechertherxltrnoffg; choix
d'Investissement et. n'Iode de financement dans les entrorise5 nigeriennec
caG pratique
|
|
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|
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82
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 83
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
Autres questions utiles :
Quelles sont les différentes solutions qui s'offrent aux
entreprises pour financer leurs projets ?
Auprès de qui peuvent-elles emprunter ? Comment lever
des fonds ? Qu'est-ce que le crowfunding ? Quel est le coût de ces modes
de financement ?
1) Rappelez comment s'appelle l'opération
économique consistant à « acheter du matériel de
production ».
2) Quels sont les différents types d'emprunts
possibles pour financer des projets ?
3) Quel est le point commun entre un emprunt bancaire et un
emprunt obligataire ? Quelle est leur différence ?
4) Quelle est la différence entre un emprunt
obligataire et l'émission d'actions ?
5) Qu'est-ce qui peut motiver un épargnant à
acheter des actions ?
6) Que signifie « love money » ? «
business-angels » ?
7) Qu'est-ce que le crowdfunding ?
8) Comment la taille de l'entreprise influe-t-elle sur ses
possibilités de financement ?
Réponses aux questions
1) C'est l'investissement.
2) L'emprunt peut se faire auprès d'une banque
(emprunt bancaire), d'une collectivité locale ou d'une institution
visant à encourager la création d'entreprise (prêt
d'honneur à un taux faible voire nul) ou par l'émission
d'obligations (emprunt obligataire).
3) Dans les deux cas, il s'agit d'une créance acquise
sur l'entreprise par l'apporteur de capitaux. L'entreprise devra rembourser
l'emprunt à une échéance fixée et verser des
intérêts aux prêteurs. Mais l'emprunt bancaire se fait
auprès d'un intermédiaire financier alors que l'émission
d'obligations se fait sur le marché financier, permettant d'obtenir des
capitaux directement auprès des investisseurs.
4) Alors qu'une obligation est un titre de créance sur
l'entreprise, une action est une part de l'entreprise. Un actionnaire est
propriétaire d'une fraction du capital de l'entreprise.
5) En achetant des actions, un épargnant espère
recevoir une partie des profits de l'entreprise sous forme de dividendes et
réaliser une plus-value (écart positif entre le prix de revente
et le prix de souscription de l'action) au moment de la revente de ses
actions.
6) Dans les deux cas, il s'agit de dénommer des
acteurs du capital-investissement. La « love money »
(littéralement « argent de l'amour ») désigne les
capitaux apportés par des proches
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 84
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
(famille ou amis) du créateur d'entreprise, lors de la
phase de démarrage. Les « business-angels »
(littéralement « anges des affaires ») sont des investisseurs
en capital-risque qui financent des entreprises potentiellement à fort
développement mais risquées et qui les épaulent
grâce à leur expérience et leur réseau.
7) Le crowdfunding (littéralement « financement
par la foule ») ou financement participatif met directement en relation,
via des plates-formes Internet, des entreprises porteuses de projets et des
particuliers désireux de donner, de prêter, ou d`investir en
capital.
8)
Les TPE et PME n'ont pas accès à tous les
circuits de financement. Elles n'ont pas la capacité d'émettre
des titres sur les marchés financiers et sont donc plus
dépendantes de l'emprunt bancaire. Les différentes formes de
capital-investissement et le crowdfunding peuvent alors constituer un
financement alternatif ou du moins complémentaire au crédit
bancaire, les fonds levés grâce à ces modes de financement
constituant un atout pour obtenir un prêt bancaire.
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 85
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
TABLE DES MATIERES
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 86
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
SOMMAIRE 3
DEDICACES 5
REMERCIEMEMENTS 6
AVANT-PROPOS 7
SIGLES ET ABREBIATIONS 9
TABLE DES ILLUSTRATIONS 10
RESUME 11
ABSTRACT 13
ÕÎá ã 14
INTRODUCTION GENERALE 16
PROBLEMATIQUE : 3
HYPOTHESES : 6
CHOIX ET L'INTERET DU SUJET : 7
METHODOLOGIE 8
DELIMITATIONS SPATIO-TEMPORELLE DU SUJET 8
SUBDIVISION DU TRAVAIL 9
LES DIFFICULTES RENCONTREES 9
CHAPITRE I.PROCESSUS DU CHOIX D'INVESTISSEMENT
10
SECTION 1 : L'INVESTISSEMENT ET SES CARACTERISTIQUES 11
1.1 L'investissement : définition et typologie
11
A) Définitions selon quelques approches de
l'investissement 11
B) classification des investissements 12
1.2 Les caractéristiques d'un projet d'investissement
13
A) La dépense d'investissement : le capital investi 14
B) Les flux nets de trésorerie ou Cash-flow nets 15
C) La durée de vie du projet d'investissement 16
D) La valeur résiduelle 16
SECTION 2 LES CRITERES D'EVALUATION DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE
DES INVESTISSEMENTS 17
2.1 LES CRITERES ATEMPORELS D'EVALUATIONS DES INVESTISSEMENTS
17
A) taux moyen de rentabilité (TMR) 17
B) Le délai de récupération ou de
recouvrement 18
2.2 Les critères temporels de choix des
investissements 18
A) La Valeur Actuelle Nette 19
B) Le taux interne de rendement 19
C) L'indice de profitabilité 20
2.5 Analyse critique des critères de choix des projets
21
A) Les causes d'une divergence de classement des projets
d'investissement 21
B) Les critères globaux ou intégrés 22
2.6 Les risques liés à la décision
d'investissement 23
A) Les conséquences du risque : 23
B) Autres classifications des risques 24
CHAPITRE II.LES PRINCIPALES SOURCES DE FINANCEMENT DES
ENTREPRISE 27
SECTION 1. LES SOURCES DE FINANCEMENT INTERNE, INTERMEDIAIRES OU
QUASI FONDS PROPRES ET EXTERNES 28
1.1. Les sources de financement interne 29
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 87
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
A) La capacité d'autofinancement et les fonds propres
29
B) Les cessions d'éléments d'actif 29
C) Augmentation du capital 30
1.2 Le financement par quasi-fonds propres 31
A) Les titres participatifs 31
B) Les prêts participatifs 31
C) Les subventions d'investissement 31
D) Les avances conditionnées 31
E) les comptes courants bloqués des associés 31
1.3 Les sources de financements externes 32
A) Financement par emprunt bancaire indivis 32
B) emprunt obligataire 32
C) financement par Le crédit-bail (leasing) et la cession
bail (ou lease-back) 33
SECTION 2 : CHOIX DU MODE DE FINANCEMENT ET PLAN DE FINANCEMENT
34
2.1 Choix des modes de financement 34
A) Les contraintes classiques du choix de financement 34
B) Les critères du choix de financement 35
C) Le coût de l'endettement 36
D) Le coût du crédit-bail 36
E) Les décaissements nets actualisés 36
F) L'existence d'une structure de financement optimale de
l'entreprise : théorème de Modigliani-Miller 37
2.2. Plan de financement d'investissement 38
A) Le plan de financement : définition et utilité
38
B) L'élaboration du plan de financement 38
CHAPITRE III.CHOIX D'INVESTISSEMENT ET MODES DE
FINANCEMENT DES ENTREPRISES « CAS DU
GROUPE BARKA » 42
SECTION 1 : PRESENTATION GENERALE DU GROUPE BARKA 43
1.1 .Historique 43
1.2. Organisation globale du groupe BARKA 44
A) Les principales composantes structurelles 45
B) Organigramme du groupe BARKA 46
1.2 Approche méthodologique et Présentations
des données 46
A) Approche méthodologique 46
B) Présentation des données 47
SECTION 2.EVALUATION DE LA RENTABILITE DES INVESTISSEMENTS ET
CHOIX DE FINANCEMENT 49
2.1. Evaluations de la rentabilité des investissements
du groupe BARKA 50
A) Utilisation des critères atemporels
d'évaluations 50
B) Utilisation des critères temporels
d'évaluations de la rentabilité d'investissement du groupe BARKA
50
2.2 Les principales sources de groupe BARKA et Choix du mode
de financement 51
A) le financement par fonds propres 51
B) Les contraintes classiques de choix de financement 52
C) Les critères de choix de mode de financement 52
2.3 Plan de financement 54
2.4 Analyse des résultats et recommandations
54
A) analyse des résultats 54
B) Discussion des résultats et recommandation 55
CONCLUSION GENERALE 59
GLOSSAIRE 63
BIBLIOGRAPHIE 67
OUVRAGES GENERAUX ET SPECIALISES 68
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 88
Choix d'investissement et modes de financement des
entreprises : cas du groupe Barka
REVUES ET ARTICLES 69
THESES ET MEMOIRES 70
SITES INTERNET OU CYBER GRAPHIE 71
ANNEXES 72
ANNEXES N°1 ORGANIGRAMME DU GROUPE BARKA 73
ANNEXE N°2 COMPTE DU RESULTAT 74
ANNEXE N°3 : IMPACTS SUR L'EXPLOITATION 76
ANNEXES N°4 : PLAN DE FINANCEMENT 79
ANNEXE N°5 : EVOLUTION DES FLUX NETS DE TRESORERIES
ACTUALISES 80
ANNEXE N°6 : REMBOURSEMENTS DU CREDIT-BAIL 80
ANNEXE N°7 : CAPITAL-INVESTISSEMENT ET CYCLE DE VIE DE
L'ENTREPRISE 81
AUTRES QUESTIONS UTILES : 84
REPONSES AUX QUESTIONS 84
Amadou Aboubacar Dalhatou 5éme Année
ingénierie financière 2015-2016 89