UNIVERSITE DE MAROUA
INSTITUT SUPERIEUR DU SAHEL
DEPARTEMENT DES ENERGIES RENOUVELABLES
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THE UNIVERSITY OF MAROUA
THE HIGHER INSTITUTE OF THE SAHEL
DEPARTMENT OF RENEWABLE ENERGIES
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ENERGIES RENOUVELABLES
ELECTRIFICATION RURALE DECENTRALISEE PAR
LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIQUES INDIVIDUELS : CAS DE
LA LOCALITE DE NTUI-ESSONG
Mémoire de fin d'études en vue de
l'obtention du Diplôme d'Ingenieur de conception en Energies
Renouvelables
Specialité : Energie solaire
Presenté par :
DJAOWE Samuel Matricule : 09K102S
Encadreur Professionnel :
M. MBA ABESSOLO Chamberlain Sous-Directeur des Travaux (AER)
|
Sous la direction de :
Dr. TCHANGNWA NYA Fridolin Chargé de cours
|
Année academique 2013/2014
DEDICACES
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
i
toute ma famile
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
ii
REMERCIEMENTS
La presente étude a été
réalisée grâce aux éfforts conjugués des
personnes à qui nous tenons à exprrimer notre
réconnaissance. : Mes sincères remerciements reviennent :
> A DIEU Tout Puissant de nous avoir accompagné, de
nous donner la santé et la force pour parvenir à la
réalisation de cette oeuvre ;
> A mon encadreur académique, Dr TCHANGNWA NYA
Fridolin pour les multiples idées apportées pour l'enrichissement
de ce travail. Son ouverture et ses conseils ont été
déterminants pour finir ce travail dans le délai ;
> A mon encadreur professionnel, M. MBA ABESSOLO pour
l'aide qu'il a apportée tout au long de mon stage ;
> Au Chef de Département des Energies Renouvelables,
Dr DJONGYANG Noel pour ses conseils, son apport, son encouragement constant et
pour sa qualité intrinsèque de manager. Il a été un
modèle pour nous étudiants ;
> Au Directeur de l'Institut Supérieur du Sahel
(ISS), Pr DANWE Raidandi pour son écoute et son ouverture envers les
étudiants ;
> Au corps enseignants de l'ISS, en particulier celui du
Département des Energies Renouvelables pour leur détermination et
leur engagement permanents ;
> Au Directeur Général de l'Agence
d'Electrification Rurale (AER), pour nous avoir permis d'effectuer notre stage
au sein de son entreprise ;
> Au personnel de la direction des études et des
travaux, notamment M. KHADIRI, WILLY, ABDOULAYE et BOUBA ;
> A mon grand frère, Grégoire DJARMAILA pour
son soutien constant et son encadrement ;
> A la famille BOURSAMO Félix pour m'avoir
hébergé pendant la période de stage ;
> A mes camarades de l'ISS, en particulier ceux de la
filière des Energies Renouvelables qui m'ont mis dans un environnement
marqué par la fraternité, la convivialité et la
solidarité ;
> Aux populations de Ntui- Essong d'avoir accepté de
se prêter au jeu de question - réponse.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
iii
RÉSUMÉ
La situation énergétique actuelle est
caractérisée par un déficit de 650 MW et se manifeste par
un tourbillon des délestages, des rationnements irrationnels et
intempestifs d'énergie électrique. Cet état de lieu est
plus alarmant dans les zones rurales où le taux d'électrification
rurale est d'environ 20% et le taux d'accès à
l'électricité est autour de 40% à l'échelle
nationale. La faible densité de la population, l'éloignement du
réseau électrique ainsi que la dispersion des ménages
rendent très difficile l'électrification de ces zones par le
biais de l'extension du réseau électrique. Ces multiples
problèmes nous amènent à diriger progressivement vers des
solutions décentralisées telles que l'installation de panneaux
solaires photovoltaïques individuels autonomes pour approvisionner les
ménages en électricité. Ce travail fait ressortir les
résultats d'études techniques et financières tout en
proposant des systèmes PV individuels à chaque ménage avec
des appareils moins énergivores. Un plan de tarification trimestriel
adapté au background des ménages est proposé en fonction
de leurs niveaux de conforts choisis. Ce modèle d'électrification
se particularise par l'implication de la population dans la gestion de
maintenance. L'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque dans
la localité considérée semble bien indiquée pour
offrir les services énergétiques de base aux ménages
où l'adoption des sources d'énergies telles que la lampe à
pétrole, bougie et groupe électrogène est coûteuse.
Pour conduire à bien cette étude, nous avons mené une
enquête auprès des ménages, identifié les
infrastructures sociales dans qui y sont présentes et dimensionné
chaque système PV par standing. Comme outil, les logiciels SPSS et
PVSYST ont été utilisés respectivement pour l'analyse des
données et pour la simulation des systèmes PV. Le coût
global de 45 ménagés enquêtés est
estimé à 99 092 652 FCFA.
Mots clés : électrification
rurale, décentralisé, photovoltaïque individuel, taux
d'électrification, modèle.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
iv
ABSTRACT
The current energy situation is characterized by a deficit of
650 MW and is manifested by a swirl of the power cut, irrational and
inopportune rationings of electrical energy. This state of place is more
alarming in the rural zones where the rate of rural electrification is
approximately 20% and the rate of access to electricity is around 40% on a
national scale. The low density of the population, the distance of the
electrical supply network as well as the dispersion of the households makes
very difficult the electrification of these zones by the means of the extension
of the electrical supply network. These multiple problems lead us to gradually
direct towards decentralized solutions such as the installation of autonomous
individual photovoltaic solar panels to supply the households in electricity.
This work emphasizes on the results of the technical and financial studies
while proposing individual systems statement with each household with low
consumption appliances. A termly tariffing plan adapted to the background of
the households is proposed according to their levels of selected comforts. This
model of electrification is particularized by the implication of the population
in the management of maintenance. The use of photovoltaic solar energy in the
locality considered seems indicated well to offer the basic energy services to
the households where the adoption of the sources of energies such as the
candle, oil lamp and power generating unit is expensive. To lead efficiently
this study, we carried out a survey near the households, identified the social
infrastructures present and size each system by standing. As tools, software
SPSS and PVSYST was used respectively for the analysis of the data and
simulation of systems statement. The total cost of 45 houses
surveyed is estimated at 99 092 652 FCFA.
Key words: rural electrification,
decentralized, individual photovoltaic, rate of electrification, model.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
v
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Plan de localisation de l'Entreprise xix
Figure 2: organigramme de l'AER xxi
Figure 3: principe de fonctionnement d'une cellule PV 5
Figure 4: caractéristique du courant - tension d'une
cellule PV. 6
Figure 5: cellules en série avec une cellule
occultée. 8
Figure 6: cellules identiques en parallèle 8
Figure 7 : les différentes technologies des cellules PV
9
Figure 8: système de pompage 10
Figure 9: schéma synoptique du système PV avec
batterie. 11
Figure 10: système hybride PV- GE. 12
Figure 11: système PV raccordé au réseau
13
Figure 12: insolation annuelle reçue au Cameroun par
région. 14
Figure 13: système d'électrification collective
PV à NGAN HA (BID) 16
Figure 14 : activité agricole pratiquée par la
population 21
Figure 15: localisation de Ntui-Essong 21
Figure 16: photo de rencontre avec le chef du village 22
Figure 17: déroulement de l'enquête dans les
ménages 23
Figure 18: profil des besoins énergétiques
journaliers et des puissances 27
Figure 19 : donnée d'entrée du projet 34
Figure 20 : coordonnées géographiques du site
35
Figure 21: données sur l'ensoleillement du site 35
Figure 22: diagramme d'irradiation mensuelle 36
Figure 23: diagramme des pourcentages des ménages par
Standing proposés 37
Figure 24: infrastructures scolaires 39
Figure 25: groupe électrogène et PV
rencontrés dans les ménages et le bar 40
Figure 26: Effectif des ménages et des dépenses
effectuées par sources d'énergies utilisées 40
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
vi
Figure 27 : Diagramme des ménages en fonction des
forfaits choisis et des dépenses 41
Figure 28 : les courbes de production et de consommation des
divers standings 47
Figure 29 : inclinaison et l'orientation des modules 49
Figure 30: diagramme du bilan d'énergie simulé
sur PVSYST 49
Figure 31 : diagramme des pertes d'énergie 50
Figure 32 : profil annuel de l'irradiation reçue et de
l'énergie 52
Figure 33 : diagramme de profil d'énergie du standing
III 52
Figure 34 : diagramme de production énergétique
du standing III par puissance installée. 53
Figure 35 : diagramme des pertes énergétiques
53
Figure 36 : diagramme de production et de consommation 54
Figure 37 : diagramme des pertes d'énergie chez les
ménages standing IV 55
Figure 38 : bilan d'énergie du système PV du
standing V simulé sur PVSYST 55
Figure 39 : profil d'Énergie 57
Figure 40 : diagramme des pertes d'énergie du standing
VI- EGLISE 57
Figure 41 : diagramme de l'énergie produite par
puissance installée 58
Figure 42 : bilan d'énergie de l'école primaire
simulé sur PVSYST 59
Figure 43 : bilan d'énergie produite du CES
simulée sur PVSYST 60
Figure 44 : diagramme des pertes d'énergie du CES 60
Figure 45 : schéma synoptique du système PV du
standing I 63
Figure 46 : schéma synoptique du système PV du
standing II. 63
Figure 47 : schéma synoptique du système PV du
standing III. 64
Figure 48: schéma synoptique du système PV du
standing IV. 64
Figure 49: schéma synoptique du système PV du
standing V. 65
Figure 50 : schéma synoptique du système PV du
standing VI- ECOLE PRIMAIRE 65
Figure 51 : schéma synoptique du système PV du
standing VI- EGLISE 66
Figure 52 : Schéma synoptique du système PV du
standing VI- CES. 66
Figure 53: Schéma synoptique du système PV du
standing VI- Eclairage public. 67
Figure 54: courbe des coûts de KWh installés
70
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
vii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: illustration de la fiche d'identification de l'AER
xx
Tableau 2: les différents systèmes
d'électrification 17
Tableau 3: les projets d'électrification
réalisés et en cours de réalisation 18
Tableau 4: les prix du Km par extension réseau 19
Tableau 5: l'ensoleillement de la zone d'étude 25
Tableau 6: Répartition des types d'activités
menées 37
Tableau 7 : le nombre d'enfants inscrits à
l'école dans les ménages 39
Tableau 8: les services communautaires et les points de
rassemblements 40
Tableau 9: repartions des sources d'énergies 41
Tableau 10 : opinion des ménages sur la connaissance de
l'énergie solaire 43
Tableau 11 : degré de satisfaction par rapport au tarif
et standing proposé 43
Tableau 12 : synthèses des valeurs théoriques
calculées 46
Tableau 13 : bilan d'irradiation annuelle 51
Tableau 14 : tableau de bilan d'énergie simulée
du standing IV 54
Tableau 15 : bilan d'énergie du système standing
V 56
Tableau 16 : récapitulatif de bilan
énergétique obtenu par les deux méthodes 61
Tableau 17: coût d'investissement initial et les prix de
KWh installés 69
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
viii
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET NOMENCLATURES
AC : Alternative Current
ADEME : Agence de l'Environnement et de la
Maitrise de l'Energie
AER : Agence d'Électrification
Rurale
AES: Applied Energy Systems
Ah : Ampère - heure
ARSEL : Agence de Régulation du
Secteur d'Électricité
BAC : Besoin des charges en alternatif
BAD : Banque Africaine de Developpement
Bc : Besoin énergetique des charges en
continu
Bi : Besoin énergetique d'un appareil
i en (Wh/j)
BID : Banque Islamique de Developpement
BIP : Budgets d'Investissements Publics
BT : Basse Tension
Bt : Besoin énergetique total des
appareils en (Wh/j)
Cb : Capacité d'une seule Batterie
(Ah)
CEMAC : Communauté Economique et
Monetaire de l'Afrique Centrale
COPPER : Comité de planification et de
Programmation de l'Énergie Rurale
Cp : Coefficient de perte
CT : Capacité Totale de la Batterie
(Ah)
DC : Direct current
DET : Direction des Etudes et des Travaux
Dm : Profondeur decharge (%)
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
ix
dq : Taux de decharge journalier
(%)
dqaut : Taux de decharge Pendant la
dureé d'autonomie (%)
DV : Chute de Tension (V)
Ei : Ensoleillement (Wh/m2/j)
Epv : Energie produite
ERE DEV : ERE Developpement SARL (Entreprise
chargée d'Etude d'Impact
environnemental du projet).
EST : Energie stockée par la
batterié (Wh/j)
f : Facteur de securité
FCFA : Franc de la Communauté
Financiere Africaine
FEICOM : Fonds Spécial
d'Équipement et d'Intervention Intercommunale
FER : Fonds d'Energie Rurale
FF : Facteur de Forme
GE : Groupe Electrogene
GPS : Global Positioning System
GW : GigaWatt
I : courant disponible
Icc : Courant de Court Circuit (A)
Icof : Courant du coffret (A)
Ieond : Courant à l'entré de
l'onduleur (A)
Imax : Courant Maximal d'un module (A)
INS : Institut National de la Statistique
IP : photocourant
IRENA : International Renewable Energy
Agency
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
x
IS : courant de saturation (A)
J : Jour
K : constante de Boltzmann
Km : Kilometre
KS : Coefficient de securité
Kwh : Kilowattheure
LBO : Longueur des Cables entre
Batterie-Onduleurs (m)
LPR : Longueur des Cables entre
Panneaux-Regulateurs (m)
LRB : Longueur des Cables entre Regulateurs-
Batteries (m)
m : metre
m2 : Métré
Carré
MINEE : Ministere de l'Eau et de l'Energie
mm2 : millimétré
carré
MT : Moyenne Tension
MW : MegaWatt
MWc : MegaWatt Crete
Nataut : Nombre de jour d'autonomie (jr)
Nbb: Nombre de branche de batterie
NbP : Nombre de branche des panneaux
NSb : Nombre en serie de batterie
NSp : Nombre en Serie des panneaux
NTb : Nombre totale des batteries
NTp : Nombre totale des panneaux
?bat : Rendement Batterie (%)
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xi
?ond : Rendement Onduleur (%)
OMD : Odjectif du Millénaire pour le
Developpement
ONU : Organisation des Nations Unies
P : Puissance d'un appareil (W)
PC : Puissance Crete d'un module (Wc)
PceAC : Puissance de la charge alternative
PCinst : Puissance Crete installée
(Wc)
PDER : Plan Directeur d'Electrification
Rurale
PDSE : Plan de Developpement du Secteur de
l'Electricité
Pmax : Puissance Maximale d'un module (W)
Pn : Puissance Nominale d'un
appareil (W)
Pond : Puissance de l'onduleur
PT : Puissance Total d'un appareil (W)
PV : Photovoltaique
q : charge d'électron
SBO : Section des cables entre Batteries-
Onduleur (mm2)
SC : Semi-Conducteur
SEC : Système d'Electrification
Collective
SEI : Système d'Electrification
Individuelle
SONEL : Société Nationale
d'Électricité
SPR : Section des cables entre Panneaux-
Regulateurs (mm2)
SRB : Section des cables entre Regulateurs-
Batteries ( mm2)
T: temperature absolue (K)
TWh : Terawattheure
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xii
UE : Union Europeenne
UTE : Union Technique d'Electricité
V : tension à la jonction
VCo : Tension en Circuit Ouvert (V)
Vcof : Tension du coffre
Vf : Tension du fusible
Vmax : Tension maximale (V)
vmod : tension nominale du module
Vreg : Tension de Regulateur (V)
VS : Tension du Système (V)
VT : Tension totale (V)
WC : Watt Crete
ñ: Resistivité (?.m)
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xiii
TABLE DES MATIÈRES
DEDICACES i
REMERCIEMENTS ii
RÉSUMÉ iii
ABSTRACT iv
LISTE DES FIGURES v
LISTE DES ABRÉVIATIONS ET NOMENCLATURES
viii
AVANT-PROPOS xvi
PRESENTATION DE L'AGENCE D'ELECTRIFICATION RURALE
xvii
I- Missions de l'Agence d'Électrification rurale xvii
II- Les mécanismes internes de l'Agence
Électrification Rurale xviii
II-1- Le fonds d'Énergie Rurale xviii
II-2- Le Comité de planification et de Programmation de
l'Énergie Rurale xviii
III- Localisation et Fiche d'identification de l'Agence
d'Électrification Rurale xix
III-1- Organisation et organigramme de l'Agence
d'Électrification Rurale xx
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE 3
I-1- Les facteurs influençant la disponibilité de
l'énergie solaire 4
I-2- L'énergie solaire photovoltaïque 4
I-2-1- L'effet photovoltaïque 5
I-2-2- Principe de fonctionnement d'une cellule
photovoltaïque 5
I-2-3- Caractéristique du courant-tension d'une cellule
photovoltaïque 6
I-3- Association des cellules photovoltaïques 7
I-3-1- Association en série des cellules 7
I-3-2- Association en parallèle des cellules 8
I-3-3- Les différentes technologies des cellules 8
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xiv
I-4- Les systèmes photovoltaïques 10
I-4-1- Le système PV autonome sans batterie 10
I-4-2- Le système PV autonome avec batterie 10
I-4-3- Le système PV hybride 11
I-4-4- Le système PV raccordé au réseau
12
I-5-Potentiel solaire au Cameroun 13
I-6- Typologie du mode d'électrification rurale
décentralisée 14
I-6-1- Le système d'électrification individuel ou
mono-utilisateur 15
I-6-2- Le système d'électrification collectif ou
multi- utilisateurs 15
I-6-3- Le système d'électrification par extension
du réseau électrique 16
I-7- État de l'Électrification Rurale au Cameroun
17
CHAPITRE II : MATÉRIEL ET MÉTHODES
20
II-1-Presentation de la zone d'étude 20
II-2- Matériels 21
II-3- Déroulement de l'enquête 22
II-3-1- La structure de la fiche d'enquête 23
II-3-2- Outil d'analyse des données 23
II-4- Dimensionnement des systèmes Photovoltaïques
24
II-4-1- Méthodes de dimensionnement et choix des
composants 25
II-4-1- 1-Méthode simplifiée 25
II-4-1-2- Outil de simulation : PVSYST 34
CHAPITRE III : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
37
III- 1- Résultats et analyses de l'enquête du
terrain 37
III-2 -Résultats de dimensionnement des systèmes
44
III-3- Résultats et discussion de simulation sur PVSYST
48
III-4-Choix des matériels 61
III-5- Études Financières 67
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xv
III-5-1- Évaluation des matériels solaires 68
III-5-2-Étude de faisabilité et de
réalisation 68
III-5-3-Evaluation du coût des travaux de génie
civil 68
III-5-4-Évaluation du coût de l'installation des
systèmes PV 68
III-5-5- les frais de l'entretien et de la maintenance 68
III-6- Proposition du plan de gestion du projet 70
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 72
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 75
ANNEXES 77
A-Tableau des besoins énergétiques par standing
77
B- le coût des différents éléments du
projet par niveau de confort 79
C- Récapitulatif de choix des matériels par
standing 84
D- Table de khi -deux 85
E- indice de clarté de la zone d'étude 85
F- Fiche technique des modules 86
G-Fiche technique des régulateurs 87
H- Fiche technique des batteries 88
I - Fiche technique des onduleurs 89
J-Fiche d'enquête 90
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xvi
AVANT-PROPOS
L'Institut Supérieur du Sahel (ISS) est un
établissement de l'Université de Maroua qui a été
créé par décret présidentiel N° 2008/281 du 09
août 2008 portant organisation académique de l'Université
de Maroua. Son objectif principal est la formation professionnelle des jeunes
Camerounais ainsi que ceux des pays étrangers, particulièrement
ceux de la zone CEMAC. Il dispose d'une offre de formation impressionnante
repartie en dix Départements :
· Département d'Agriculture, Élevage et
Produits Dérivés (AGEPD)
· Département des Beaux-Arts et Sciences du
Patrimoine (BEARSPA)
· Département de Climatologie, Hydrologie et
Pédologie (CHP)
· Département des Énergies Renouvelables
(ENREN)
· Département du Génie du Textile et du Cuir
(GTC)
· Département d'Hydraulique et Maitrise des Eaux
(HYMAE)
· Département d'Informatique et
Télécommunications (INFOTEL)
· Département des Sciences Environnementales
(SCIENVI)
· Départements des Sciences Sociales pour le
Développement (SCISOD)
· Département de Traitement des Matériaux,
Architecture et Habitat (TRAMARH)
L'ISS comporte deux cycles de formation : le cycle
d'Ingénieurs des Travaux et le cycle d'Ingénieurs de Conception.
La durée de la formation est de 3 ans pour les Ingénieurs de
Travaux et de 2 ans pour les Ingénieurs de Conception.
Les étudiants intégrés dans la formation
des Ingénieurs de Travaux sont tenus d'effectuer deux stages ouvriers
obligatoires d'un mois chacun (première et deuxième
années) et un stage de fin d'études de 6 mois en troisième
année. Pour ce qui est des Ingénieurs de Conception, ils sont
tenus également d'effectuer un stage ouvrier de 2 mois (niveau 4) et un
stage de fin d'études de 6 mois (niveau 5).
A cet effet, dans le cadre de nos travaux de fin de formation,
nous avons travaillé pendant 4 mois (1er Mars au 3 Juillet
2014) à l'Agence d'Électrification Rurale (AER) qui est
chargée de la promotion et de développement de
l'électrification sur l'ensemble du territoire camerounais.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xvii
PRESENTATION DE L'AGENCE D'ELECTRIFICATION RURALE
L'adoption de la loi de 98/022 du 24/12/1998 régissant
le secteur de l'électricité au Cameroun a permis la
création de l'Agence d'Electrification Rurale (AER) qui est
chargée de la promotion et de développement
d'électrification sur l'ensemble du territoire national ; en
s'appropriant et en vulgarisant les énergies renouvelables dans les
zones rurales. L'AER est un établissement Public Administratif
placé sous la tutelle technique du Ministère de l'eau et de
l'énergie et sous la tutelle financière du Ministère des
finances. Elle a été créée dans le contexte
où le taux d'électrification était très faible,
aujourd'hui l'AER se donne l'ambition d'atteindre le taux d'accès de 30%
en 2016.
I- Missions de l'Agence d'Électrification
rurale
Le décret N° 2013/204 du 28 juin 2013 portant
l'organisation et fonctionnement de l'Agence d'Électrification Rurale a
confié à celle-ci d'assurer la liaison avec les administrations,
organismes publics et privés concernés, de contribuer à
l'élaboration et à la mise en oeuvre de la politique du
gouvernement dans le domaine de l'électrification rurale au Cameroun.
Relativement à ce décret, l'AER assure les missions
élogieuses suivantes :
> D'approuver les plans et les projets
d'électrification rurale initiés par les collectivités
territoriales décentralisées ;
> D'élaborer les projets d'appels d'offres ;
> De s'approprier et de vulgariser les énergies
renouvelables ;
> De proposer toute mesure susceptible d'attirer les
investisseurs dans le domaine de l'électrification rurale au Cameroun
;
> De collecter les informations relatives aux diverses
opportunités d'investissements dans le domaine d'électrification
rurale et de les diffuser auprès des milieux concernés ;
> D'encadrer les communautés rurales
bénéficiaires des installations d'électrification en zone
rurale dans la gestion de maintenance ;
> De réaliser des enquêtes et des
études débouchant sur des solutions techniques
économiquement applicables en milieu rural en respectant les standards
et normes homologués ;
> De préparer et de proposer des projets
d'électrification rurale au comité de planification et de
programmation d'Énergie Rurale en vue de sa gestion pour
l'éligibilité au fonds d'énergie rurale, avant leur
transmission au Ministère de
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xviii
l'Énergie pour approbation préalable ainsi que
les subventions destinées au financement de ces projets ;
> De s'approprier et de vulgariser en relation avec les
administrations et organismes concernés, les technologies nouvelles
d'électrification rurale ;
> D'exercer toute mission d'intérêt
général que pourrait lui confier le Gouvernement dans le cadre de
l'électrification rurale.
II- Les mécanismes internes de l'Agence
Électrification Rurale
II.1. Le fonds d'Énergie Rurale (FER)
Crée par décret Présidentiel N°
2009/409 du 10/12/2009, le Fonds d'Energie Rurale est un mécanisme
interne de l'AER chargé d'assurer de façon durable le financement
des programmes et projets d'énergie rurale. Le FER a pour rôle
:
> D'approuver le Plan Directeur d'Énergie Rurale
actualisé tous les trois ans ;
> Définir les enveloppes financières
annuelles allouées respectivement aux projets prioritaires
d'Énergie Rurale à partir des priorités retenues pour le
fonds ;
> Approuver la programmation annuelle d'Énergie
Rurale au plus tard avant le début des conférences
budgétaires de l'État en cohérence avec le Plan Directeur
d'Énergie et compte tenu des enveloppes financières annuelles
allouées ;
> Adopter le rapport annuel de gestion du Fonds
dressé par le Directeur de l'Agence d'Électrification Rurale ;
> Commander des audits techniques et financiers annuels
indépendants sur la gestion des ressources du Fonds ainsi que sur la
mise en oeuvre des conventions de financement des programmes annuels
d'énergie rurale.
Ses ressources proviennent des budgets d'investissements
publics (BIP) destinés au financement de l'Energie Rurale, des
financements des bailleurs de fonds rétrocédés au FER par
le Ministère chargé de l'économie et de la dotation
budgétaire annuelle destinée à l'énergie rurale
allouée au Fonds Spécial d'Équipement et d'Intervention
Intercommunale (FEICOM) etc.
II.2. Le Comité de planification et de Programmation
de l'Énergie Rurale
Le COPPER a pour mission de veiller à la bonne
utilisation des ressources, ainsi qu'à l'allocation optimale des
subventions attribuées par le Fonds pour le développement de
l'accès durable à l'énergie dans les zones rurales ; dans
les conditions de viabilité technique, économique et
financièrement acceptables, d'équité et de
transparence.
III- Localisation et Fiche d'identification de l'Agence
d'Électrification Rurale
La Direction Générale de l'AER est située
au quartier Nylon Bastos plus précisément derrière
l'agence AES-SONEL de Nlongkak. Elle dispose d'un service technique
situé sur la nouvelle route Bastos en allant vers Tsinga où le
stage a été effectué. Le schéma ci-dessous
représente le plan de localisation de ce service annexe.
Nouvelle Route
Bastos
de congrés
Vers palais
Station AER
Tradex DET
s
Banque
Mondiale
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xix
Figure 1 : Plan de localisation de l'Entreprise
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
xx
Tableau 1: illustration de la fiche d'identification de
l'AER
Dénomination et logo :
|
Agence d'Électrification Rurale (AER)
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Forme juridique :
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Établissement public placé sous la double tutelle
de MINEE et MINFI
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Domaine d'activité
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Électrification rurale
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Siège social :
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Yaoundé : Nylon Bastos
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Boite postal :
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30704 Yaoundé
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Tel :
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(237) 22 21 23 81
|
Fax :
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(237) 22 21 23 81
|
Email :
|
Aercam2000@yahoo.fr
|
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Site web :
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www.aer.cm
|
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III-1- Organisation et organigramme de l'Agence
d'Électrification Rurale
Selon le décret N° 2013/204 du juin 2013 portant
l'organisation et le fonctionnement de l'Agence d'Électrification Rurale
; l'agence est administrée par deux organes :
? Le Conseil d'Administration, qui a le plein pouvoir
d'administrer l'agence, définir, orienter sa politique
générale et évaluer sa gestion dans la limite fixée
par le texte ;
? La Direction Générale, l'agence est
placée sous l'autorité d'un Directeur Général qui
est chargé de la gestion et l'application de la politique
générale de l'agence sous contrôle du Conseil
d'Administration.
En plus de ces deux organes, l'AER dispose des antennes
régionales et d'une direction annexe des services techniques notamment
la direction des études et des travaux dans laquelle nous avons
effectué notre stage. L'organigramme interne de cet établissement
public se présente comme ci-dessous.
Conseil
d'Administration
Directeur General
Antennes
Régionales
des Travaux
|
Rurales
|
Humaines
|
Comptable
|
|
|
Direction des
Etudes et
|
|
Direction
du fonds
d'Energies
|
|
|
Direction
Administratives et
des Ressources
|
|
|
|
Direction
Financière et
|
|
Cell de
plannificat
et
Programm
ation
Cell de
Mobilisa
tion et
finance
ment
S/
Directe
ur
Admin
S/Direct
des
Ressour
Humaine
Figure 2: organigramme de l'AER
s/
Directeu
Etudes
s/
Directeu
Travaux
s
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
|
S/
Financier
e
S/
Comptab
le
xxi
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
1
INTRODUCTION GENERALE
Le monde est secoué aujourd'hui par les grandes
thématiques de l'heure à savoir : le changement climatique et une
crise énergétique accentuée dans les pays en
développement. D'après le chiffre de l'Agence Internationale de
l'Énergie (AIE), plus de 1.3 milliards d'habitants dans le monde n'ont
pas accès à l'électricité. Des efforts sont
entrepris au niveau de l'instance internationale avec la création d'une
Agence Internationale des Énergies Renouvelables (IRENA) donc le but est
de promouvoir une transition rapide vers la généralisation et
l'utilisation durable des sources d'énergies renouvelables à
l'échelle mondiale (Global Village Cameroun, 2013). Dans cette
même direction, l'Assemblée Générale des Nations
Unies (ONU) réunie en décembre 2010, déclare
l'année 2012 comme l'Année Internationale de l'Énergie
Durable pour tous, reconnaissant que « l'accès à des
services énergétiques modernes et abordables dans les pays en
développement est essentiel pour réaliser les objectifs du
millénaire » (César KAPSEU et al, 2012). Leur
accessibilité et leur efficacité doivent permettre d'atteindre
les objectifs du millénaire pour le développement d'ici 2015
comme le recommande le Secrétaire Général de
l'Organisation des Nations Unies. La vision du Cameroun pour l'émergence
et le développement durable ne peut pas être en marge des
nouvelles orientations des institutions internationales en matière
d'élargissement d'accès à l'électricité
à toutes les populations des zones urbaines, périurbaines et
rurales. Le Cameroun dispose d'une
hétérogénéité des sources
énergétiques pouvant le conduire à l'indépendance
énergétique, mais ces sources sont peu valorisées pour
répondre à la demande énergétique nationale, soit
un déficit qui oscille entre 520 et 650MW (ARSEL, 2012). Le taux
d'accès à l'électricité au niveau national est de
40 % (ARSEL, 2012). La situation est plus préoccupante dans les zones
rurales et périurbaines où le taux d'accès à
l'électricité est environ 20% (MINEE) et constitue un frein pour
le développement économique et social du Cameroun. Cette
situation a été reconnue d'ailleurs par le Président de la
République lors de son discours d'investiture en 2004 quand il disait
que : « nous avons souffert au cours des dernières
années d'un déficit énergétique
sévère qui a handicapé nos industries et a rendu difficile
la vie de nos populations. Cette situation n'est pas normale dans un pays comme
le nôtre qui détient le 2eme potentiel hydroélectrique de
toute l'Afrique...» (MINBANG, 2011). Le défi auquel le
Cameroun est appelé à relever consiste à répondre
à la demande énergétique de ses 13634 localités
rurales actuelles (AER) comme le prévoient les orientations du Document
de stratégie pour la croissance et l'emploi (DSCE). Ces villages ont
pour dénominateur commun la dispersion spatiale soit 7 localités
par 100 Km2 (PDSE), l'éloignement du réseau
électrique, une faible densité de la population soit 5
habitants/Km2
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
2
(PDER), une faible demande énergétique soit 500
KWh/an et des zones enclavées nécessitant le coût
d'investissement colossal. Ces entraves constituent des arguments suffisants
pour réfléchir à de nouvelles options techniques par
énergies renouvelables adaptées à la configuration des
zones rurales. Parmi ces énergies, l'énergie solaire
photovoltaïque, énergie propre est l'une des plus favorables au
regard de son potentiel énergétique au Cameroun, soit 2327.5
TWh/an (Rapport du Cameroun sur le Développement Durable, 2001). Les
systèmes photovoltaïques autonomes présentent des
caractéristiques intéressantes pour fournir des services
énergétiques aux localités rurales ou village solaire
intégré (César KAPSEU et al, 2012). Le Cameroun qui
empreinte le couloir de l'émergence à l'horizon 2035 doit pouvoir
permettre l'amélioration des rendements scolaires, l'éclairage
domestique, les soins de santé de sa population dans
l'arrière-pays en exploitant le bouquet énergétique que
présente le territoire. C'est dans cet ordre idée que le
gouvernement et la Banque Islamique de développement (BID) ont
initié un vaste programme d'électrification de 33
localités rurales dont la localité de NTUI-ESSONG a
bénéficié de l'un des projets d'électrification par
énergie solaire photovoltaïque. Son éloignement du
Réseau électrique, l'éparpillement des ménages et
le nombre modeste des ménages sont les principales
caractéristiques de ce village, lesquelles nécessitent une
réflexion sur un système d'électrification adapté
à cette localité. L'objectif poursuivi dans ce travail vise
à approvisionner les ménages et les infrastructures sociales en
électricité dans des zones rurales par un modèle
d'électrification adapté à celles-ci et dans l'optique
d'améliorer le taux d'accès à l'électricité
dans l'arrière-pays. Il s'agit de :
> faire une étude de faisabilité technique et
financière du projet applicable à la localité ; >
segmenter les ménages par standing et définir les paniers
d'utilisateurs ;
> proposer un plan tarifaire trimestriel en fonction du
standing choisi.
Cette réflexion pourra aider ou interpeler les acteurs,
les décideurs, les bailleurs de fonds et les collectivités
territoriales à explorer d'autres modes d'électrification rurale
adaptés à certains types des localités et aux
configurations des ménages en zone rurale. Pour ce faire, une
enquête sera effectuée dans la localité en vue de
dénombrer les ménages par rapport aux différents standings
proposés, de connaitre leurs dépenses mensuelles relatives aux
sources d'énergies utilisées, de recenser les infrastructures
sociales et les points de rassemblement. Ce mémoire est structuré
en trois chapitres.
> Le premier chapitre présente une revue des travaux
antérieurs relative au thème ; > Le deuxième chapitre
aborde la méthode adoptée et les outils utilisés ;
> Le troisième quant à lui donne les
résultats obtenus et les discussions y conséquentes ; > Le
travail s'achève par une conclusion générale et des
recommandations.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
3
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTÉRATURE
La Terre est arrosée par l'énergie solaire, une
énergie propre, durable et disponible qui n'a pas besoin de
démontrer son potentiel. Le soleil rayonne une puissance de
4.1026 j/s (César KAPSEU et al, 2012). Avec
1,56.1018 kWh/an en moyenne, l'énergie solaire
représente dix mille fois la consommation mondiale d'énergie,
soit environ 1,1.1014 kWh (DANIEL LINCOT, 2007). C'est une
énergie abondante, inépuisable à l'échelle humaine,
capable de couvrir la totalité ou une partie importante de nos besoins
énergétiques. Dans le contexte actuel de prise de conscience
internationale sur les incertitudes énergétiques et de la
nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, un
recours à l'énergie solaire sous toutes ses formes
(photovoltaïque et thermique) permettrait de se libérer du joug des
énergies conventionnelles. L'exploitation directe de l'énergie
solaire relève de deux technologies bien distinctes : la première
produit la chaleur pour chauffer de l'eau ou de l'air, c'est l'énergie
solaire thermique et la seconde produit de l'électricité au moyen
des matériaux semi-conducteurs : c'est l'énergie solaire
photovoltaïque. Cette dernière fera l'objet de ce chapitre.
Dans leur ouvrage collectif intitulé « les
énergies renouvelables en Afrique Subsaharienne » César
KAPSEU et al définissent une production
décentralisée comme étant une unité
de production d'électricité destinée à satisfaire
les besoins en électricité des usages situés loin des
réseaux interconnectés et ne pouvant s'y accorder à moyen
terme. Dans cette même optique, elle s'avère être mieux
adaptée dans notre contexte aux zones rurales très
éloignées du réseau électrique et
nécessitant un coût d'investissement exorbitant pour une
électrification rurale par extension réseau. Selon l'Agence de
l'Environnement et de la Maitrise de l'Energie (ADEME), Les systèmes
d'électrification rurale décentralisée sont
particulièrement adaptés à la dispersion de l'habitat et
aux conditions géoclimatiques des pays en développement.
L'électrification rurale est un processus qui consiste
à fournir ou à approvisionner en électricité les
zones rurales et éloignées du réseau électrique
(YAMEGUEU, 2012). Dans leur article publié dans European Scientific
Journal de Décembre 2013 sur « l'impact de
l'électrification en milieu rural dans la région de l'agneby
», KOFFI Atta et al la définissent comme « un
procédé qui permet de fournir de l'électricité aux
populations ». Vu sous cet angle, elle peut être
considérée comme un facteur de développement
socioéconomique dans le sens où elle vise à
améliorer les conditions de vie de la population : meilleur accès
à
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
4
l'éducation, aux soins de base de santé ;
limitation de l'exode rural. Dans le cadre de son master en économie et
développement International, soutenu en 2009, et dont le thème
est « Comment favoriser l'électrification du milieu rural en
vue d'améliorer les conditions de vie des populations pauvres? Le cas du
Togo » DAKPUI KOSSI présente l'éloignement des zones
rurales, la dispersion des ménages et la faible densité de
population comme des obstacles qui limitent le mode d'électrification
par extension du réseau électrique vu son coût prohibitif
de transport et de distribution. Or, dans les zones reculées, la demande
en électricité est faible et cela rend difficile l'amortissement
des investissements dans ces zones. Ainsi l'alimentation de ces contrées
par le réseau électrique devient problématique si bien
qu'il faut un mode d'électrification bien conçu et adapté
à la localité associant les techniques efficaces de consommation
ainsi que les technologies adaptées aux ressources
énergétiques locales et à la taille des ménages
(CAUMON et al, 2010). L'approvisionnement en électricité de la
localité de Ntui-Essong par le mode d'électrification
décentralisée avec les systèmes photovoltaïques
individuels ou familiaux s'impose vu l'éloignement par rapport au
réseau électrique et la dispersion des ménages.
I.1. Les facteurs influençant la
disponibilité de l'énergie solaire
Le rayonnement solaire sur terre varie avec la position du
soleil dans le ciel, donc avec les saisons et avec les conditions
météorologiques (ciel clair, nuage, neige...). La position du
soleil dans le ciel change constamment pendant la journée (ALAIN RICAUD,
2009). Le rayonnement reçu est fonction de plusieurs facteurs :
? de l'orientation et l'inclinaison de la surface
c'est-à-dire de l'orientation du
plan par rapport à l'horizontal et par rapport au sud
(hémisphère nord) ;
? de la latitude du lieu et son degré de pollution ;
? de la période de l'année et de l'instant
considéré dans la journée ;
? des conditions météorologiques
(nébulosité, poussières, humidité,....).
La combinaison de tous ces paramètres entraine la
variation de l'irradiation journalière qu'il faudrait tenir compte lors
de la conception des systèmes PV.
I.2. L'énergie solaire photovoltaïque
L'énergie photovoltaïque résulte de la
transformation de la lumière du soleil en électricité par
les cellules photovoltaïques grâce à l'effet
photovoltaïque. elle s'avère prometteuse, en raison de ses
qualités propres, son coût de fonctionnement très
réduit, ses exigences d'entretien limitées et sa facilité
d'installation.
I-2-1- L'effet photovoltaïque
L'effet photovoltaïque, découvert en 1839 par le
Français Alexandre Edmond Becquerel. Il désigne la
capacité que possèdent certains matériaux, notamment les
semi-conducteurs, à convertir directement les différentes
composantes de la lumière du soleil en électricité.
Toutefois, ce n'est qu'au cours des années 1950 que les hommes de
science de la compagnie Bell Téléphone aux États-Unis,
parviennent à mettre en oeuvre la première photopile
l'élément fondamental du système photovoltaïque
(ALAIN RICAUD, 2009).
I-2-2- Principe de fonctionnement d'une cellule
photovoltaïque
Le principe d'une cellule photovoltaïque ou photopile est
de transformer des photons absorbés par un matériau
semi-conducteur en porteurs de charges électriques (figure 3). Le
rayonnement solaire est constitué de photons dont la longueur d'onde
s'étend de l'ultraviolet (0,2 micron) à l'infrarouge lointain
(2,5 microns), avec une majorité dans le visible (0,3 micron -violet-
à 0,8 micron-rouge-) autour d'un pic à 0,45 micron.
L'énergie totale portée par ce rayonnement est de près de
1 360 W/m2 dans l'espace et de 1 000 W/m2 au niveau de la Terre du fait de
l'absorption dans l'atmosphère (DANIEL LINCOT, 2007). Lorsqu'elle est
exposée au rayonnement électromagnétique solaire, les
photons de la lumière transmettent leur énergie aux atomes de la
jonction éjectant ainsi un électron de la bande de valence
à un niveau d'énergie élevée créant à
cet effet une paire électron-trou disposant la même
énergie. Cette paire d'électron-trou entraîne la
création d'une barrière de potentiel aux bornes
d'électrodes et il suffit de joindre les deux zones par un conducteur
pour mettre en mouvement les électrons et générant ainsi
le courant électrique.
électron
Photon
Zone dopée N
électron
+ -
-
Zone dopée P
trou +
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
5
Figure 3: principe de fonctionnement d'une cellule
PV. Source : Samuel DJAOWE
I-2-3- Caractéristique du courant-tension d'une
cellule photovoltaïque
Des nombreux paramètres caractérisent une
cellule solaire photovoltaïque, ces derniers sont appelés les
paramètres photovoltaïques. L'équation
caractéristique de la cellule est la suivante :
(e")'t -- 1) (I-1)
Avec I courant disponible, IP photocourant, IS courant de
saturation de la jonction, V tension à la jonction, Vt = KT/q = 26 mV
à 300K pour le silicium, q = 1,602.10-19 charge
d'électron, K = 1,38.10-23 constante de Boltzmann, T
température absolue en K.
I-2-3-1- Tension de circuit ouvert Vco
La tension de circuit ouvert correspond à la tension aux
bornes d'une cellule lorsque celle-ci n'est pas connectée à une
charge de résistance infinie. Autrement dit, c'est la valeur de la
tension lorsque le courant est nul.
KT
Pour I = 0 d'après I-1, on obtient : Vco=ln (1
+ IP), pour IP ?? IS Vco = KT ln (IP) (I-2)
4 Is 4 Is
I-2-3-2- Courant du court-circuit Icc
Le courant de court-circuit représente le courant le
plus élevé que peut débiter une cellule solaire lorsque la
différence de potentiel aux bornes de la cellule est nulle, c'est la
valeur du courant lorsque la tension est nulle.
Pour V = 0 d'après I-1, on obtient ICC = IP (I-3)
Icc
Im
Pm: point de puissance
maximale
Vm Vco
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
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Figure 4: caractéristique du courant - tension d'une
cellule PV. Source : Samuel DJAOWE
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
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I-2-3-3- Facteur de forme FF
Le facteur de forme est le rapport entre la puissance maximale
délivrée par la cellule et la puissance en court-circuit.
(I-4)
C'est un paramètre qui caractérise la
qualité d'une cellule ou d'un générateur PV, elle permet
aussi de comparer plusieurs cellules dans les conditions STC en vue de leurs
assemblages. Plus cette valeur est grande, plus la puissance
délivrée par la cellule est grande et plus elle est de bonne
qualité ; sa valeur est comprise entre 0 et 1.
La valeur commerciale est généralement de
l'ordre de 70%. L'influence des résistances série et shunt se
manifeste directement par une baisse du facteur de forme.
I-3- Association des cellules photovoltaïques
Du fait de la tension faible générée
(0.5V) aux bornes d'une cellule PV, on ne s'aurait l'utiliser pour certaines
applications, les fabricants associent alors plusieurs cellules en série
- parallèle pour constituer un module PV pouvant générer
une tension plus importante.
Les modules sont groupés aussi en série-
parallèle pour former les panneaux, eux-mêmes associés en
série - parallèle pour former le champ photovoltaïque
nécessaire à la production d'une puissance importante.
I-3-1- Association en série des cellules
Pour associer des cellules, modules et panneaux en
série, il est utile de vérifier leur uniformité avant de
les connecter en série. Le courant reste le même dans la branche
et la tension augmente proportionnellement au nombre des cellules, modules et
panneaux. Dans le cas des cellules, modules et panneaux non identiques, on
constate :
? une légère diminution de la tension d'utilisation
;
? cellules, modules et panneaux non identiques deviennent des
récepteurs et polarisés en inverse ;
? la puissance dissipée par ces derniers provoquera
l'échauffement et éventuellement sa destruction par hot spot
(figure 5).
Il est nécessaire donc de limiter la tension inverse
maximale en insérant une diode parallèle (by-pass) au niveau de
chaque module.
I
+
V3
R
V2
-
-
Vt
+
V1
-
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
8
Figure 5: cellules en série avec une cellule
occultée. Source: Samuel DJAOWE
(I-2)
(I-3)
I-3-2- Association en parallèle des cellules
En associant des modules (cellules) identiques en
parallèle, la tension de la branche est égale à la tension
d'un module et l'intensité augmente proportionnellement au nombre de
modules en parallèle dans la branche.
It
I3
+ +
+
R
v
-
-
v
v
I1
I2
Figure 6: cellules identiques en parallèle.
Source : Samuel DJAOWE
-
I-3-3- Les différentes technologies des cellules
Sur le marché actuel, il existe trois principales
technologies de cellules PV. Elles se distinguent selon les rendements, les
performances et leurs procédés de fabrication.
I-3-3-1- Le silicium
Le silicium est actuellement le matériau le plus
utilisé pour fabriquer les cellules photovoltaïques, il s'agit d'un
matériau abondant, stable et non toxique.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
9
Il est subdivisé en deux technologies selon la nature
de silicium utilisée et la méthode de fabrication
employée.
? Silicium monocristallin
Le silicium en se solidifiant lors de processus de fabrication
forme un seul cristal offrant à la cellule un arrangement parfait des
atomes et une couleur uniforme. Il présente un rendement compris entre
15% et 20%; mais son cout onéreux constitue un frein en raison de son
exigence de grande pureté et la quantité d'énergie
nécessaire mise en oeuvre pour sa fabrication.
? Silicium polycristallin
Son rendement est légèrement inférieur au
silicium monocristallin et compris entre 13% et 16% selon les fabricants. Son
processus de fabrication provient de coulage de cristaux de silicium en formant
plusieurs monocristaux juxtaposés dans différentes orientations
donnant à la cellule un aspect mosaïque.
I-3-3-2- Les technologies de couches minces
Technologies de couches minces sont des procédés
qui visent à diminuer l'épaisseur du matériau
employé et d'utiliser le substrat à bas coût. Le silicium
est déposé à basse température sur une plaque de
verre. Son prix est faible par rapport aux technologies des cellules
cristallines et par contre son rendement est inferieur par rapport aux
technologies cristallines, compris entre 7% et 10%.
Les cellules amorphes captent bien les rayonnements diffus et
sont moins sensibles aux variations du rayonnement. Elles sont utilisées
partout où une solution économique est recherchée ou
encore lorsque le besoin en électricité n'est très
important. Elles se caractérisent par un fort coefficient d'absorption
grâce à son épaisseur faible de l'ordre du micron. D'autres
technologies sont également en voie développement dans la
filière des couches minces telles que le tellure de cadmium (CdTe) et
les alliages à base de cuivre, diséléniure de cuivre,
d'indium de sélénium (CIS) et gallium(CIGS).
Figure 7 : les différentes technologies des cellules PV
(monocristallin, polycristallin et amorphe) (HELALI, 2012)
I-4- Les systèmes photovoltaïques
Nous considérons un système PV comme l'ensemble
des composants qui entrent dans la chaine de conversion de l'énergie
solaire en énergie électrique par effet photovoltaïque. Le
module étant le composant le plus primordial qu'il faudrait encore
associer d'autres composants en vue de produire une énergie bien
définie par rapport à une demande donnée. Il existe
plusieurs systèmes photovoltaïques que nous allons détailler
dans le paragraphe ci-dessous.
I-4-1- Le système PV autonome sans batterie
Un système PV sans batterie est un système qui
ne dispose pas un dispositif de stockage d'électricité. Il sert
généralement à alimenter des charges telles que la pompe
et le ventilateur. Dans le cas de pompage (figure 10), le système
fonctionne au fil du soleil et nécessite un réservoir de stockage
d'eau pour pallier au problème aléatoire de l'ensoleillement. Le
dimensionnement de ce type de système tient compte des
caractéristiques de la pompe et du puits.
Reservoir
Robinet
Module PV
Contrôleur de
pompe
Pompe
imergée
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
10
Figure 8: système de pompage.
Source : Samuel DJAOWE
I-4-2- Le système PV autonome avec batterie
Un système PV autonome est une unité de
production d'énergie indépendante et non reliée à
un réseau électrique de distribution quelconque (figure 9). Ce
système est généralement constitué des composants
suivants :
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
11
? Un module PV qui constitue la partie de production
grâce à la conversion des rayonnements solaires en
électricité par l'effet photovoltaïque ;
? Un système de conditionnement d'énergie
appelé régulateur, son principal rôle est de
protéger la batterie contre les surcharges et les décharges
profondes ;
? Un système de stockage formé d'une batterie,
qui accumule d'énergie pendant la période d'ensoleillement et
restitue celle-ci lorsque l'ensoleillement est faible ou nul ;
? Un système de conversion d'énergie
constitué de l'onduleur, il permet de convertir le courant continu en
provenance de batterie ou module en alternatif alimentant les charges en AC
;
? Des charges qui peuvent être en continu ou en
alternatif.
Dans le cadre de ce projet, les systèmes autonomes avec
batterie seront proposés aux ménages.
Charges
AC
Système de
stockage
Charges
CC
régulateur
onduleur
Module
PV
Figure 9: schéma synoptique du système PV avec
batterie. Source : Samuel DJAOWE
I-4-3- Le système PV hybride
Le système photovoltaïque autonome
génère le courant électrique qui dépend des
conditions météorologiques. Cependant, les fluctuations des
charges des utilisateurs ne sont pas corrélées forcement avec
l'ensoleillement. Le couplage d'une source secondaire semble utile pour assurer
la continuité de service ou suppléer la source principale en cas
de pic de la demande. Le système photovoltaïques peut être
associé à d'autres sources d'énergie, la plupart du temps
contrôlable comme un groupe électrogène, mais parfois
aléatoires (association PV-éolien ou PV -GE). Le domaine de la
Production décentralisée d'énergie vise à concevoir
des systèmes de production d'énergie performants, économes
et peu polluants. Il se place dans
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
12
le cadre du développement durable marqué par les
options techniques nouvelles adaptées aux sites isolés tout en
associant une source conventionnelle telle que le groupe diesel (Daniel
YAMEGUEU, 2012) comme indique la figure 10 ci-dessous.
GE
regulateur
Onduleur
Module
PV
=
Redresseur
Charges
AC
Figure 10: système hybride PV- GE.
Source : Samuel DJAOWE
I-4-4- Le système PV raccordé au
réseau
Système
Les systèmes PV connectés au réseau
consistent à relier le champ PV au réseau électrique
moyennant un onduleur réseau et permet le flux d'énergie
bidirectionnel (R.KABOUCHE, 2012). Ces systèmes comportent deux
compteurs électriques, dont l'un compte l'énergie
consommée sur le réseau par l'exploitant du champ PV et l'autre
comptabilise l'énergie injectée sur le réseau lorsque
celle-ci dépasse la consommation du responsable du champ PV (figure 11).
L'énergie excédante injectée au réseau est
généralement rachetée à un prix avantageux visant
à encourager les exploitants, mais sa mise en oeuvre nécessite
des technologies pointues et des contrats préétablis entre
l'exploitant du champ PV et le propriétaire du réseau.
Compteur de production et
de consommation
|
Réseau
public
|
|
Module PV
réseau
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
13
lampe
Figure 11: système PV raccordé au réseau.
Source : Samuel DJAOWE
I-5-Potentiel solaire au Cameroun
Onduleur
Le gisement solaire au Cameroun est très
intéressant et pourrait le classer dans la zone de SUN BELT. L'ouvrage
de FONDJA WANDJI intitulé « énergie, économie et
environnement, contradiction ou Co développement ? » montre
que la zone du grand Sud reçoit une insolation moyenne de 4
KWh/m2/.jr et la zone septentrionale caractérisée par
une zone aride et une longue saison sèche reçoit un
ensoleillement de 5,8 KWh/m2/.jr ou soit un ensoleillement annuel de
2950 KWh/m2 (PDER). Pour César KAPSEU et al, le Cameroun
bénéficie d'une insolation journalière de 4.9KWh/m2 soit
un potentiel énergétique de 2329 GW/an. L'énergie solaire
annuelle reçue au Cameroun est 20 fois le potentiel
hydroélectrique (WANDJI, 2007) et chaque région au Cameroun
reçoit une insolation annuelle supérieure à 1500KWh/m2/.jr
comme l'illustre la figure 12. Malgré ce potentiel, la diffusion de
l'énergie PV reste encore faible au Cameroun, soit une consommation
environ 1500 MWh en 2010 (César KAPSEU, 2012) alors qu'elle constitue la
meilleure réponse pour les sites isolés. D'après le propos
de Sous-Directeur des Énergies Renouvelables et de Maitrise
d'Énergie au MINEE, « l'utilisation de l'énergie solaire
pourrait s'avérer l'une des solutions bénéfique pour
électrifier les zones enclavées du Cameroun et les zones rurales
où le coût de la mise en oeuvre des lignes électriques
augmente avec la distance par rapport au réseau électrique
». Vu ce fort potentiel, plusieurs projets sont projetés et
d'autres sont en cours de réalisations dans le domaine de
l'énergie solaire photovoltaïque. La mise en place d'une centaine
de mini centrales solaires photovoltaïques portées par FIDES
GESTION à travers le pays visant à produire 500 Mégawatts
d'énergie électrique destinée aux zones rurales. La firme
chinoise HUAWEI qui a réalisé le projet d'éclairage de la
route de SOA s'engage de construire une
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
14
centrale solaire destinée à électrifier
1000 localités au Cameroun. Le projet Sud-Africaine GSC Energy Ltd
promet également de produire 500MW par l'énergie solaire dans la
région septentrionale.
Figure 12: insolation annuelle reçue au Cameroun par
région. Source : Samuel DJAOWE
I-6- Typologie du mode d'électrification rurale
décentralisée
Actuellement dans les pays en voie de développement, on
rencontre plusieurs types de systèmes pour électrifier les zones
rurales. Le choix du système d'électrification (SET ou SEC)
dépend des paramètres tels que le coût global
d'investissement, de fonctionnement, de maintenance, des critères
environnementaux et sociaux.
Mémoire rédigé et soutenu par
Samuel DJAOWE ISS - 2014
15
I-6-1- Le système d'électrification
individuel (SEI) ou mono-utilisateur
Le système d'électrification rurale
décentralisé est favorisé par la distance
éloignée du réseau électrique de la localité
où la couverture par réseau électrique entraine le
coût d'investissement conséquent et non rentable. Ceci est
dû au nombre des poteaux à mettre en oeuvre, au câblage et
surtout au revenu de la population rurale qui demeure faible.
Un système décentralisé permet une
production plus rationnelle d'énergie et plus proche du consommateur.
Cependant, son avantage est la réduction des pertes
d'électricité sur les lignes de transmission. De plus, si la
demande augmente de manière considérable, il est plus facile de
planifier la capacité additionnelle requise au niveau du village. Ce
mode d'électrification est généralement composé de
deux sous-systèmes : Un sous-système permettant la production
d'énergie électrique et un autre sous-système
d'utilisation de cette énergie.
Ce type du système est aisé à mettre en
oeuvre, mais limite l'usage de l'électricité à
l'échelle domestique. Lorsque le cahier de charge n'est pas
respecté par l'utilisateur ou lorsqu'il y a défaillance au niveau
du système, ça peut entrainer la rupture d'énergie au
niveau des ménages et peut aussi constituer une source d'emploi pour la
main d'oeuvre locale. Les systèmes les plus rencontrés dans les
zones rurales sont les panneaux photovoltaïques, les groupes
électrogènes, unité de gazéification de la biomasse
par cogénération et l'éolienne. Dans le cas de
système photovoltaïque individuel ou familial, il est
constitué de quelques panneaux, des régulateurs, des batteries et
des onduleurs généralement d'une puissance inferieur à
1MWC (NAKOUL ZAKIA, 2010). En cas de l'existence des charges en continu DC,
elles sont directement connectées à la sortie du
régulateur et celles des charges en alternatifs AC sont reliées
à la sortie de l'onduleur.
I-6-2- Le système d'électrification collectif
(SEC) ou multi- utilisateurs
Le système d'électrification collective encore
appelé production centralisée consiste à une production
d'électricité à partir d'une centrale photovoltaïque
(GE, microcentrale hydroélectrique...) pour tous les ménages d'un
village non relié au réseau électrique. Il est
adapté pour les ménages regroupés ou linéaires
autour d'un axe routier grâce à la mutualisation des sources
énergétiques et des équipements. Sa configuration est
généralement constituée de trois sous-systèmes :
? Un sous-système de production d'énergie
électrique appelé microcentrale ;
? Un sous-système de répartition /distribution de
l'énergie appelé micro-réseau ;
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
16
> Un sous-système d'utilisation constitué des
circuits de distribution et appareils électriques de l'utilisateur.
Le réseau de distribution local est
généralement en basse tension monophasée alimentant les
utilisateurs en 220V ou 230 V et peut aussi alimenter les petites unités
de transformations des produits locaux dans les zones rurales. Son
dimensionnement tient compte de l'ensemble des besoins
énergétiques des populations de la zone à
électrifier. Son installation nécessite un investissement
colossal lié au transformateur, au réseau de distribution et au
local pouvant abriter les équipements de stockage et de conversion
d'énergie. La rupture de l'électricité dans toute la
localité peut être causée par le non-respect de cahier de
charge ou par un dysfonctionnement au niveau de la centrale. L'hybridation (GE,
éolien...) dans certains cas est utilisée pour faire face au pic
des charges et pour assurer la continuité des services en cas de rupture
prolongée de la centrale mère.
Dans le cas d'une production centralisée par le
système photovoltaïque, il peut constituer des
éléments suivants :
> Un champ PV ou des sous champ PV ;
> Un système de conditionnement d'énergie via un
régulateur ;
> Un système de stockage formé des batteries
;
> Un système de conversion d'énergie
appelé onduleur ;
> Un transformateur BT ;
> Des armoires de distribution, de protection et des comptages
;
> Un système de secours en cas hybridation(GE).
Figure 13: système d'électrification collective
PV à NGAN HA (BID)
J-6-3- Le système d'électrification par
extension du réseau électrique
Électrification rurale par extension du réseau
électrique consiste à connecter les localités rurales
situées proches du réseau électrique (= 12 Km au Cameroun)
à travers une ligne basse tension ou moyenne tension (rarement par haute
tension). Elle est adaptée au profit des
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
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17
localités où la densité de la population
et la consommation sont assez élevées. Sa mise en place
nécessite des investissements colossaux soit 26 000 000 FCFA/Km en MT
(sylvain Quoilin, 2010) de moyenne tension en Afrique subsaharienne ; ce qui
rend donc difficilement l'électrification rurale par extension du
réseau pour les localités éloignées.
En fonction de type d'utilisation et des technologies,
plusieurs sous-systèmes ont été illustrés dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 2: les différents systèmes
d'électrification
Les types de systèmes
|
Les sous systèmes
|
description
|
Le système d'électrification rurale
|
extension par réseau
|
Alimentation par un micro réseau
|
collective (SEC)
|
centrale solaire
|
(radial) habitat concentré, peu
rentable, garantie la disponibilité
|
|
centrale thermique
|
de l'énergie quotidienne, pénalise
|
|
centrale hybride solaire-GE...
|
tout le monde en cas de
dysfonctionnement
|
Le système d'électrification
|
kits solaires individuels
|
L'utilisateur gère lui-même son
|
individuelle
|
groupe électrogène individuel
|
énergie de manière indépendante,
adapté au style de l'habitat
|
|
micro système hybride individuel
|
dispersé, risque d'être pénalisé en
cas de mauvaise gestion
|
Source : DAMIEN Thirault, 2004
I-7- État de l'Électrification Rurale au
Cameroun
L'électrification rurale est l'accès à
l'électricité des zones de faibles agglomérations et
éloignées des centres urbains. Son enjeu au Cameroun est crucial
qu'une intervention de pouvoir public est nécessaire pour réduire
la pauvreté et améliorer la qualité de vie dans les zones
rurales (Valérie NKUE et Donatien NJOMO, 2009). C'est ainsi que la mise
en place de l'Agence d'Électrification Rurale vise à mener les
actions dans ce sens. À l'état actuel, le Cameroun compte :
? 254 localités urbaines non électrifiées
et 109 localités urbaines sont électrifiées ; ? 13634
localités rurales dont 3000 sont électrifiées.
Des nombreux critères ont été définis
par AER pour le choix des localités à électrifier :
? Le nombre d'habitants (300 minimum) ; ? Une source
d'énergie bien identifiée ;
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
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18
> La distance entre la localité et le réseau
électrique (= 12 Km) dans le cadre d'extension réseau ;
> Le poids démographique et l'existence des
infrastructures socio-économiques ;
> L'acceptation du projet par la population et
l'accessibilité à la localité.
L'absence du réseau électrique dans les zones
reculées se justifie d'une part par la faible rentabilité de
celui-ci et d'autre part la faible exploitation des sources des énergies
renouvelables que regorge le pays. L'état de lieu actuel est
caractérisé par :
> Un faible taux d'électrification rurale
inférieur à 20% ;
> Une utilisation marginalisée des énergies
renouvelables ;
> les infrastructures électriques majoritairement
concentrées dans les chefs-lieux des unités administratives ;
> un modèle d'électrification accentué
sur l'extension réseau ;
> un mode d'utilisation d'électricité
basée plus sur l'éclairage.
En ce qui concerne le financement des projets
d'électrification, en plus de fonds d'énergie rurale
créé par le décret présidentiel N°2009/409 du
10/1012/09 et logé à l'agence d'électrification rurale. On
note également la participation significative des partenaires au
développement tels que la Banque Islamique de développement,
Union Européenne, l'Espagne, Banque Mondiale et Banque Africaine de
développement etc. le Tableau 3 et le tableau 4 indiquent respectivement
les projets en cours de réalisation et les prix du Km par extension au
réseau appliqués à l'AER.
Tableau 3: les projets d'électrification
réalisés et en cours de réalisation
Les projets
|
État actuel
|
Partenaire de l'AER
|
Électrification de 33 localités dans 4
régions : centre, sud, Nord et Nord-Ouest
|
Réalisé et d'autres en cours
|
Banque Islamique de
développement (BID) et l'État Cameroun
|
Électrification de 100 localités par extension
du réseau MT, petite centrale hydroélectrique et solaires dans la
de Rumpi (ERD-Rumpi)
|
Réalisés
|
UE et gouvernement du
Cameroun
|
Projet d'électrification de 1000 localités dans
toutes les régions du Cameroun
|
Études techniques
sont en cours
|
HUAWEI/ETAT
|
Source : AER et MINEE
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19
Tableau 4: les prix du Km par extension réseau
Désignation
|
Qté
|
Coût Unit [FCFA]
|
Ligne MT 54,6 mm2 triphasée
|
km
|
16 000 000
|
Ligne MT 34,4 mm2 triphasée
|
km
|
12 000 000
|
Ligne MT 34,4 mm2 monophasée
|
km
|
6 000 000
|
Ligne BT Monophasée 4x25 mm2
|
km
|
7 000 000
|
Ligne BT triphasée 3x50 mm2+NP+2EP
|
km
|
10 000 000
|
Transformateur triphasé H61 50 KVA, 30 kV/B2
|
Ens.
|
6 000 000
|
Transformateur triphasé H61 100 KVa, 30 kV/B2
|
Ens.
|
8 000 000
|
Transformateur monophasé H61 25 kVa, 17,32 kV/B2
|
Ens.
|
3 500 000
|
I .A.C. M
|
Ens
|
3 000 000
|
Coupe circuit
|
Ens
|
100 000
|
Parafoudre
|
Ens
|
100 000
|
Branchement
|
Ens.
|
250 000
|
Source : AER
Ce tableau met en évidence les prix par Km
appliqués dans le cadre des projets d'électrification rurale par
extension du réseau électrique utilisant les poteaux en bois. On
constate qu'un Kilomètre d'une ligne BT monophasée coûte
plus de 7 000 000 FCFA et constitue un véritable obstacle pour les
acteurs d'électrification et pour les localités
éloignées du réseau électrique.
Dans ce chapitre, nous avons présenté un
aperçu sur les systèmes photovoltaïques et les technologies
de systèmes d'électrification rurale existante. Il est
remarqué que le Cameroun possède un potentiel important en
énergie solaire. Mais, ce dernier tarde à être
valorisé et intégré dans les projets
d'électrification rurale. Apres la lecture des travaux cités, une
constante se dégage, sur le plan local aucune recherche ne s'est
véritablement focalisée aux systèmes
d'électrification rurale individuelle, notamment par les systèmes
PV. Tous les chercheurs se sont plus intéressés à la
description des énergies renouvelables dans sa globalité en
Afrique ou à l'analyse des obstacles liés à
l'électrification rurale. Notre travail se propose ainsi de combler ce
vide en mettant en évidence la place des systèmes PV individuels
dans les projets d'électrifications des localités
éloignées du réseau et des ménages
dispersés. La démarche et les outils seront abordés dans
le prochain chapitre.
Mémoire rédigé et soutenu par
Samuel DJAOWE ISS - 2014
20
CHAPITRE II : MATÉRIEL ET MÉTHODES
Dans ce chapitre, nous présentons la démarche et
les outils qui nous ont permis de mener à bien cette étude. Pour
ce faire, les points suivants seront abordés tour à tour :
? présentation succincte de la zone d'étude ;
? Déroulement de l'enquête ;
? Outil d'analyse des données (SPSS) ;
? Méthode de dimensionnent des systèmes PV ;
? Outil de simulation des systèmes PV (PVSYST).
II-1-Presentation de la zone d'étude
NTUI-ESSONG est une localité située dans
l'Arrondissement d'OBALA (figure 16), département de la LEKIE et
Région du centre avec une population estimée à 400
habitants environs (ERE Développement). Il dispose d'environ 60
ménages dispersés et situés dans une forêt dense.
Les autochtones de la localité sont en majorité les peuples Eton
avec quelques ethnies venant de l'ouest et du grand nord. Situé au Sud
d'OBALA sur une distance de 20 km et sa position géographique est
comprise entre le 11,56° de longitude EST et 3,58° de latitude Nord
avec une température moyenne de 23,10°C (coordonnée de GPS
fournie par ERE DEVELOPPEMENT SARL). Cette localité est
frontalière avec les villages tels que YEMKOUT, EFOK et NKOL BIEYEM. Le
climat est caractérisé par type équatorial chaud et
humide. L'agriculture est la principale activité et principale source de
revenus de la population comme indique la figure 15 ci-dessous (cacao, manioc,
maïs, banane, plantain...). La zone fait face à des sérieux
problèmes d'enclavement liée à l'état
délabré de la route non revêtue et devient difficilement
praticable en saison de pluie. L'accès à
l'électricité est un véritable challenge pour la
population qui utilise la lampe à pétrole comme le moyen
principal d'éclairage domestique.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
21
Figure 14 : activité agricole pratiquée par la
population
Echelle : 100m
Figure 15: localisation de Ntui-Essong
source : Google earth
II-2- Matériels
Les outils que nous avons utilisés pour mener cette
étude concernent :
? Des fiches de questionnaires pour enquête auprès
des ménages ;
? Du logiciel SPSS V20 pour le traitement des données
d'enquête obtenues ;
? Du logiciel PVSYST V5_56 pour simuler les données de
dimensionnement ;
? Du logiciel Visio pour réaliser les différents
schémas ;
? Des équipements de protection individuelle tels que les
casques pour la descente sur
le terrain.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
22
II-3- Déroulement de l'enquête
La démarche adoptée pour la réalisation
de l'étude s'est appuyée sur l'exploitation de documentation, les
entretiens avec les personnes ressources, les enquêtes sur le terrain et
les consultations avec les parties prenantes. Ainsi, en concertation avec des
experts de l'électrification rurale et les représentants de la
Banque Islamique de Développement, les critères de
sélection des ménages sont ceux suivants :
? être marié ou veuf (veuve) ;
? avoir une maison habitable dans la localité ; ? avoir au
moins un enfant à l'école ;
? mener une activité.
Ensuite, nous avons choisi de définir différents
besoins énergétiques habituellement rencontrés dans nos
villages qui sont proposés aux populations. L'objectif principal de
cette enquête vise à recenser les ménages par rapport aux
différents niveaux de service proposés, les infrastructures
sociales et de vérifier que la grille des tarifs trimestriels peut
être supportée par les ménages.
Figure 16: photo de rencontre avec le chef du village
L'enquête de terrain a été menée
pendant deux jours (samedi et dimanche) et l'équipe est composée
de 3 stagiaires et 3 locaux pour faciliter le dialogue auprès des
ménages. Ces enquêtes de terrain ont été faites
auprès des 45 ménages et une fiche de questionnaires (annexe J)
leur ont été soumises avec les différentes grilles
tarifaires trimestrielles et les niveaux de service correspondants auxquels les
ménages sont libres de souscrire en fonction de leurs
capacités.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
23
II-3-1- La structure de la fiche d'enquête
La fiche d'enquête comporte un ensemble des questions
fermées et des questions à choix multiples.
L'élément principal d'entrée est le nombre d'habitant du
village, avec l'effectif moyen de personnes qui composent un ménage.
La deuxième information utile est l'étude
socioéconomique, c'est à dire la segmentation de ménages
selon la capacité de paiement, activité pratiquée et le
service souhaité.
Les différents appareils à utiliser dans le
cadre de ce projet ont été proposés en tenant compte des
habitudes de la population rurale, de la disponibilité sur les
marchés locaux et des appareils moins énergivores afin de limiter
la consommation excessive des ménages. Les caractéristiques des
appareils et les temps de fonctionnement journalier ont été
définis également (annexe A).
Figure 17: déroulement de l'enquête dans les
ménages II-3-2- Outil d'analyse des données
Comme outil d'analyse, les données recueillies
auprès des ménages seront traitées à l'aide de
logiciel SPSS Version 20 (statistical package for the social sciences)
utilisé pour l'analyse de traitement des données,
d'exécution de procédure statistique, mathématiques et
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
24
présentation des résultats. Le choix de cet
outil se justifie dans la mesure où il faut mettre à la
lumière du bailleur de fonds des données obtenues sur le terrain
et de croiser plusieurs variables. Les données à analyser sont
les segmentations du confort en vue de croiser à la fois le niveau de
confort et la solvabilité, les types de sources d'énergie
utilisée et les dépenses effectuées par rapport à
ces sources. Nous procéderons au test d'indépendance de khi-deux
afin de vérifier la signification des liens existants entre les
variables. Pour cela, nous allons formuler les hypothèses statistiques
suivantes :
H0 : il n'existe pas une relation entre les variables ; H1 : il
existe une relation entre les variables.
Il faudrait calculer les valeurs de khi-carré pour les
comparer aux valeurs de khi - deux dans la table de Khi- deux (annexe D) et
lire le coefficient de contingence qui indique le degré des liens entre
deux variables d'une hypothèse.
Dans ce travail, les décisions seront prises dans les
intervalles suivants :
? X2 cal > X2lu, H0 sera rejetée et H1 est
acceptée ;
? X2 cal < X2lu, H0 sera acceptée et H1
rejetée ;
? Si le coefficient de contingence > 0.5 le lien entre les
variables sera considéré fort ;
? S'il est compris entre 0.4 et 0.5, il sera
considéré comme moyen ;
? S'il est inférieur à 0.4, considéré
comme faible ;
Le choix du seuil de signification pour le test est de
á = 5% =0.05 II-4- Dimensionnement des systèmes
Photovoltaïques
Le dimensionnement d'un système photovoltaïque est
la recherche de l'équilibre entre la demande énergétique
exprimée et la puissance à installer tant du point de vue des
modules que des batteries. La bonne optimisation de cette combinaison vise
à définir le système le plus économique à
l'acquisition et à l'entretien, qui soit à même de
satisfaire le cahier de charge.
Une étude préalable du site est
nécessaire pour évaluer les radiations solaires annuelles
reçues dépendant de la situation géographique du site,
l'orientation et l'inclinaison des modules, la présence des masques
proches et lointaines, la période et les performances techniques du
matériel envisagé pour une estimation de la production annuelle
de l'installation. Dans l'impossibilité d'obtenir les données
réelles de la localité, nous avons travaillé avec les
données de la ville d'OBALA qui peuvent être approximativement la
même chose dans la zone. Ces données ont été
fournies par l'entreprise PHOENIX SYTEMS SARL spécialisée dans
l'audit et les installations PV.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
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25
Tableau 5: l'ensoleillement de la zone d'étude
3.58
11.56
528
Juin
4.61
22.7
Juillet
4.33
21.9
Septembre
4.63
22.2
Octobre
4.55
22.6
Source : PHOENIX SYSTEMS SARL (Yaoundé- Hippodrome, Tel
: 22 17 65 81)
Dans ce tableau, nous observons que :
Mois
Ensoleillement
(KWh/m2/j)
Température
(°C)
Latitude
(°)
Longitude
(°)
Altitude (m)
Janvier
5.73
24.2
Février
5.86
24.7
Mars
5.45
24.1
Avril
5.19
23.9
Mai
4.94
23.7
? Le mois le plus ensoleillé est le mois de
février avec une valeur de 5.85 KWh/m2/.jr ;
? Le mois le plus défavorable est le mois de juillet 4.33
KWh/m2/.jr ;
? Les quatre premiers mois et les deux derniers mois ont des
valeurs supérieures à la
moyenne annuelle ;
? Soit un ensoleillement annuel reçu de 1841 KWh/m2.
Aout
4.37
22
II-4-1- Méthodes de dimensionnement et choix des
composants
Novembre
5.46
22.8
Décembre
5.46
23.5
Moyen
annuel
5.01
23.2
Le principe de base du dimensionnement repose sur
l'efficacité énergétique, pour cela
il est conseillé d'utiliser le générateur
photovoltaïque que pour l'électricité spécifique
(éclairage, télétransmission, force
motrice...) et rejeter les applications thermiques de
l'électricité (NAKOUL ZAKIA, 2010). À cause
des coûts élevés des équipements solaires, il
est judicieux de choisir la chaîne du système la
plus courte possible, éviter si possible les
onduleurs et choisir les récepteurs à haut
rendement. Il existe plusieurs méthodes et logiciels
de dimensionnement du système PV. Dans le cadre de cette
étude, nous utiliserons la méthode
simplifiée et un outil de simulation des systèmes
photovoltaïques PVSYST.
II-4-1- 1-Méthode simplifiée
Encore appelée méthode analytique, la
méthode simplifiée permet de calculer
manuellement la taille du générateur PV et suit une
démarche que l'on peut résumer ainsi
qu'il suit :
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26
II-4-1-1 -1-Dimensionnement des panneaux
Le dimensionnement des modules est tributaire de
l'évaluation des besoins énergétiques journaliers (annexe
A), cette évaluation dépend de la puissance des appareils et de
leur durée d'utilisation exprimée en Wh /j. Dans le cadre de ce
projet, les charges ont été proposées aux
ménages.
La tension du système Vs dépendra des
intervalles suivants (UTE C15 -712) :
? Pc < 150Wc, Vs =12V;
? 150Wc < Pc < 1000Wc, Vs = 24V; ? 1000Wc <
Pc, Vs = 48V.
Avec Vs la tension du système du coté
DC. Le besoin énergétique d'un appareil est de :
(II-5)
Puissance totale PT
P = ? Pt (II-6)
Avec Pi la puissance d'un appareil i en watt (W)
L'énergie totale consommée par les charges par jour
est de Bt en wattheure /jour (Wh/jr) :
B= ? Bt=? Pt*Tt (II-7) Avec Bi l'énergie d'un
appareil i en wattheure (Wh) et Ti le temps en heure.
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27
courbe profil des charges de differentes
options
4000
|
3500
|
3412
|
3000
|
|
|
|
(W)
2500
e puissance
|
|
|
|
2000
|
|
2218
|
|
|
|
1500
|
1427
|
|
|
|
Energie
|
t(Wh/jr)
1000
|
|
|
|
|
|
|
929
|
1146
|
Puissance
|
500
|
279 328
|
|
|
|
406
|
|
582
|
366
|
|
|
|
317
|
|
|
|
230
|
|
|
|
|
200
|
|
270
|
|
|
|
84
|
|
|
|
|
|
|
122
|
|
|
|
gie
|
68
|
|
|
|
|
|
25
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ener
|
Figure 18: profil des besoins énergétiques
journaliers et des puissances des différents
standings
Cette figure nous renseigne sur le profil des charges par jour
selon les types de standings, on constate :
? Le standing V possède le besoin
énergétique le plus élevé suivi du standing IV ; ?
Le standing I à un besoin énergétique plus petit que les
autres standings ;
? Au niveau des infrastructures sociales ; le CES a plus besoin
d'énergie que les autres structures.
Estimation de l'énergie effective moyennant un onduleur
est de :
(II-8)
Avec BDC la consommation des charges en continu BAC la
consommation des charges en alternative ??ond le rendement de l'onduleur : 95%
? Estimation de la taille du champ :
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28
(II-9)
Avec Ei l'ensoleillement du mois le plus défavorable
juillet avec 4.33 KWh/m2/.jr et K=0.7 coefficient correctif qui dépend
des paramètres suivants (Alain RICAUD, 2009) :
> l'incertitude météorologique ;
> l'inclinaison non corrigée des modules suivants la
saison ;
> la perte de rendement du module dans le temps
(vieillissement et poussières) ;
> le rendement des cycles de charge et de décharge de
la batterie ;
> le rendement du chargeur et de l'onduleur ;
> les pertes dans les câbles et connexions.
Pour les systèmes avec parc batterie, le coefficient k est
en général compris entre 0,65 et 0,75 (Alain RICAUD, 2009). La
valeur approchée que l'on utilise pour les systèmes avec batterie
est de 0,7.
Déterminons le nombre de panneaux à mettre en
série Nsp et le nombre de panneaux par branches NbP
Le nombre de module à mettre en série
(II-10)
Avec Vmod la tension d'un module Les modules en
parallèle
(II-11)
Avec puissance nominale du module en Wc
Nombre total des modules NTP est de :
(II-12)
Énergie produite par les panneaux :
(II-13)
Avec la puissance crête installée en Wc et est le
coefficient des pertes. Les pertes concernent ici les :
> Pertes de l'onduleur ;
> Pertes de température ;
> Pertes de régulateur et de batterie ;
> Pertes de câbles et de connexions ;
> Pertes de masque ;
> Pertes dues au faible éclairement ;
> Pertes liées à la réflectivité
environnante.
Sa valeur habituellement utilisée est entre 0.75 et
0.85, pour cette étude nous avons pris 0.85 pour les systèmes
avec batterie (COOTIER J et al, 1996) ; car nous avons minimisé les
pertes au niveau de l'onduleur, batterie et régulateur qui sont
déjà pris en compte dans le calcul.
Relativement au contrat de partenariat existant entre l'AER et
GROUPE NKAH ENGINNEERING, tous les prix des matériels pour cette
étude seront pris et considérés comme
référence dans cette structure. Les modules sont du type
polycristallin (annexe F) de marque ASANTYS avec une garantie contre
défaut de deux ans et une durée de vie de 25 ans.
II-4-1-1-2- Dimensionnement du parc des batteries
La détermination du parc de batterie est
réalisée à partir de la prise en compte d'un certain
nombre de jours d'autonomie à assurer dans des conditions de production
nulle. Ce nombre de jours varie selon les zones climatiques, mais
également suivant les applications. Il est défini entre 3 jours
et 3 semaines d'après la norme NFC 58510. Le calcul de capacité
totale de la batterie est fonction de :
> La profondeur de décharge profonde Dm
définie par le constructeur : 70 % (OPZ
HOPPECKE) ;
> La tension du système Vs ;
> Du rendement de batterie ??batt : 80% ;
> Nombre de jour d'autonomie Naut : 3 jours ;
La capacité totale de batterie est de :
(II-14)
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
29
Le nombre de batteries à mettre en série est :
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
30
(II-15)
Le nombre de branches est de :
(II-16)
Le nombre total de batteries NTb est de :
(II-17)
L'énergie stockée pendant la durée
d`autonomie est de :
(II-18)
Le taux décharge journalier :
(II-19)
Le taux décharge pendant la durée d'autonomie est
de :
(II-20)
Les batteries pour cette étude seront de type au plomb
avec un électrolyte gélifié et de marque OPZ HOPPECKE
(annexe H). La faible maintenance et sa forte résistance aux
intempéries sont les paramètres clés de ce choix.
II-4-1-1-3-Dimensionnement du régulateur
Le dimensionnement du régulateur se fait en fonction de la
tension des panneaux, du courant maximal produit par les panneaux et la tension
des batteries.
La tension doit être égale à la tension du
band des batteries et doit être capable de régulariser la tension
maximale des panneaux.
La tension du régulateur est de :
(II-21)
le courant du régulateur est de :
(II-22)
F= 1,25 et 1.15 facteurs de sécurité (UTE C15
-712)
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
31
Les régulateurs phocos de marque MPS (annexe G) sont
adaptés pour les projets d'électrification rurale car sont
caractérisés par une fonction de régulation de
température intégrée et une visualisation de l'état
de charge et de décharge des batteries grâce à
l'écran d'affichage.
II-4-1-1-4-Dimensionnement de l'onduleur
L'onduleur est dimensionné en fonction de plusieurs
paramètres :
? La tension d'entrée, c'est la même tension des
batteries ou du régulateur ; ? La tension de sortie : 220 ou 230 VAC
;
? La puissance nominale. La puissance de l'onduleur est de :
(II-23)
Avec PCeAC la puissance des charges en alternative et
F coefficient de sécurité F = 1.05 (COTTIER et al, 1996).
Le courant d'entrée de l'onduleur est de :
(II-24)
Le courant de sortie de l'onduleur est de :
(II-25)
Avec VAC la tension en alternative et le facteur de
puissance, considéré ici
résistif.
Les onduleurs de marque PHOENIX INVERTER de fabricant Victron
Energy (annexe I) sont disponibles dans l'entreprise partenaire avec un signal
parfaitement sinusoïdal, un système de coupure et un système
de protection automatique intégré.
II-4-1-1-5-Dimensionnement des câbles
Le câble ayant une résistance, une partie de
l'électricité qu'il transporte se transforme en chaleur, Il se
produit donc une baisse de tension qui peut entrainer l'effet joule, Plus ces
résistances sont élevées moins le courant pourra
facilement circuler et une réduction de l'intensité s'ensuit,
d'où une étude minutieuse des sections de câbles. Les
câbles conseillés pour les systèmes doivent répondre
aux caractéristiques ci-après :
? Température d'exploitation - 40°c à +
125°c ; ? Tension nominale 600V à 1000V et flexible ;
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
32
> Surcharge en court-circuit jusqu'à + 280°c et
une bonne résistance aux agents atmosphériques ;
> En cuivre étamé et facile à
dénuder....
Mais il faut remarquer qu'en continu les sections de
câbles sont plus importantes qu'en alternatif ; car les pertes sont
élevées en continu qu'en alternatif et elles seront choisies
conformément à la norme NFC 15 - 100. Les calculs des sections de
câbles seront effectués
entre les différents compartiments avec chute de tension
permise est = 3%.
> La section des câbles entre les panneaux et le
système de régulation SPR avec une distance aller -
retour LBR, elle est dimensionnée en fonction de courant de
court-circuit et la tension en circuit ouvert. Pour minimiser les pertes, il
est conseillé de ne pas éloigner les éléments ;
dans le cadre de ce projet nous proposons une distance maximale de 10 m entre
les panneaux et le régulateur.
(II-26)
Avec VCO la tension en circuit ouvert des panneaux
et ñ résistivité du câble cuivre ñ =
1,7.10-8 ?.m.
> La section des câbles entre le système de
régulation et le band des batteries SRB avec une distance
aller - retour LRB, elle est dimensionnée en fonction du
courant maximal et la tension maximale délivrés par les
panneaux.
Nous considérons une distance limite de 1.5 m entre le
régulateur et le band des batteries.
(II-27)
Avec Imax et Vmax respectivement le courant maximal et
la tension maximale.
> La section entre le band des batteries et l'onduleur
SBO avec une distance aller - retour LBO.
Elle est dimensionnée en fonction du courant
d'entrée de l'onduleur et la tension du système. Nous prenons une
distance maximale de 1.5 m entre le band des batteries et l'onduleur.
(II-28)
Cas d'éclairage public
> La section des câbles entre les panneaux et le
système de régulation SPR avec une distance aller -
retour LPR.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
33
Elle est dimensionnée en fonction de courant de
court-circuit et la tension en circuit ouvert. Pour minimiser les pertes, il
est conseillé de ne pas éloigner les éléments ;
dans le cadre de ce projet nous prenons une distance maximale de 2 m entre les
panneaux et le régulateur.
(II- 29)
? La section entre le band des batteries et la lampe
SBL dans le cas d'éclairage public avec une distance aller -
retour LBL.
Elle est dimensionnée en fonction du courant maximal
des panneaux et la tension du système. Nous proposons une distance
maximale de 1 m entre le band des batteries et lampe.
(II-30)
II-4-1-1-6-Dimensionnement des coffrets et des organes de
protection
Les installations photovoltaïques nécessitent des
connecteurs ou coffrets pour joindre les câbles ou pour effectuer les
différentes mesures du système. Dans certains cas, Ils peuvent
contenir des organes de protection comme les diodes anti retour, le parafoudre,
les sectionneurs et les fusibles. Les coffrets doivent résister aux
influences des facteurs environnementaux, notamment aux chocs, aux agents
chimiques et aux fortes températures. À l'intérieur, ils
sont soumis aux indices de protection IP20 et IK00. À l'extérieur
la norme
autorise IP44 et IPK07 et la tension ainsi que le courant du
coffret sont en fonction de tension en circuit ouvert et le courant de
court-circuit (UTE15- 712).
(II-31) (II-32)
Les fusibles dans un système PV sont les organes qui
assurent la protection de celui-ci contre les surintensités lors des
défauts électriques. La norme propose l'utilisation des fusibles
à partir de trois chaines en parallèle et sont placés dans
chaque string. Les calibres sont respectivement en fonction de la tension
à vide et du courant en court-circuit moyennant des coefficients de
sécurité.
(II- 33) (II- 34)
Les parafoudres sont des dispositifs de protection des
panneaux contre les surtensions induites dans la partie DC. Ils sont
utilisés lorsque le risque de foudre est important. La norme NF EN
61643-11 catégorise deux types de parafoudres à savoir : le
parafoudre de type 1 et le
parafoudre de type 2. Le choix entre ces deux types de
parafoudres dépend de niveau keraunique. Dans le cadre de cette
étude, le parafoudre de type 2 sera utilisé car la zone
d'étude présente un faible taux de foudre selon le chef du
village.
II-4-1-2- Outil de simulation : PVSYST
PVSYST est un logiciel de dimensionnement et de simulation des
systèmes photovoltaïques conçu par le groupe d'expert en
énergie à l'Institut de science et de l'Environnement de
l'Université de Genève. Il comprend quatre sous-systèmes
PV, à savoir :
> système PV autonome isolé ; >
Système de pompage ;
> Système raccordé au réseau ; >
Système PV réseau CC.
Dans le cadre de notre étude, nous allons utiliser la
version v5.56 DEMO de 45 jours téléchargeable gratuitement sur le
site
www.pvsyst.com. L'utilisation
permet d'obtenir le profil de production, d'irradiation du site et diagramme
des pertes, etc.
Les étapes pour simuler une installation
photovoltaïque sur PVSYST sont :
> Insérer le nom du projet ;
> Lieu du projet avec ses coordonnées
géographiques ;
> Choix de l'orientation des modules ;
> Définition des charges avec ses
caractéristiques ;
> Simulation et analyse et interprétation des
résultats.
Figure 19 : donnée d'entrée du projet
|
|
|
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
|
34
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
35
II-4-1-2-1- Données du site sur PVSYST
Dans cette section, il suffit d'introduire les
coordonnées de la zone d'étude pour obtenir les données
sur les irradiations, la température et le vent comme le montrent les
différentes figures ci-dessous.
Figure 20 : coordonnées géographiques du site
Cette figure montre le fond d'écran de logiciel dans
lequel il faut introduire les coordonnées du site à savoir le nom
du site, le pays, la région, la latitude, la longitude et l'altitude
afin d'obtenir l'information sur les données de l'ensoleillement du site
comme nous présente la figure ci-dessous.
Figure 21: données sur l'ensoleillement du site
Les données de cette figure présentent
l'irradiation et la température annuelle de la zone d'étude. On
constate qu'il existe une légère différence entre les
données obtenues auprès de l'entreprise Phoenix système.
Ici, le mois le plus défavorable est le mois d'Aout avec 4.29
KWh/m2/.jr (respectivement le mois le plus favorable est le mois
d'Avril avec 5.60 KWh/m2/jr) alors que celui du Phoenix, le mois de
juillet est le mois le plus défavorable avec 4.33 KWh/m2/.jr
(respectivement le mois le plus favorable est le mois de Février avec
5.86
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
36
KWh/m2/.jr). Au niveau des températures, on
constate aussi une différence, ici les mois les moins chauds sont les
mois du Juillet, Octobre et Novembre (respectivement les mois les plus chauds
sont les mois de Mars et Avril) alors que les données du Phoenix met en
évidence juillet comme le mois le moins chaud et février comme le
mois le plus chaud. Relatif à ces données, l'ensoleillement
annuel déduit est de 1774 KWh/
m2.an contre 1841 KWh/
m2.an fournit par Phoenix systems. L'indice
de clarté est de 0.5 (annexe E).
Figure 22: diagramme d'irradiation mensuelle
Les informations de ce diagramme mette à jour
l'irradiation globale, diffuse et directe à l'horizontal. On constate
aussi que la vitesse du vent dans la zone du projet est faible (1.023 m/s),
ceci peut être un avantage pour les supports qui seront mis en place pour
les panneaux. Le prochain chapitre nous présentera de manière
détaillée les résultats de notre étude.
Ce chapitre était consacré à la
méthodologie et les outils utilisés pour l'étude. Nous
avons présenté brièvement dans un premier temps la
démarche adoptée qui nous permettra d'obtenir les données
sur le terrain. Ensuite nous avons décliné la méthode de
dimensionnement la plus utilisée pour déterminer les
caractéristiques des systèmes PV proposés. Afin les outils
utilisés ont été présentés de manière
succincte pour l'analyse et simulation des données.
Cette méthode et ces outils ci hauts mentionnés
nous permettront de présenter les résultats et de les discuter au
chapitre suivant.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
37
CHAPITRE III : RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Dans ce chapitre, il s'agira de présenter les
résultats obtenus et les discutés. Il sera donc organisé
comme suit :
? La présentation des résultats de l'enquête
du terrain ; ? La présentation des résultats de dimensionnement ;
? La présentation des résultats de simulation ; ? Le choix des
matériels et une étude financière.
III- 1- Résultats et analyses de l'enquête
du terrain
L'enquête auprès des ménages a permis
d'obtenir les résultats ci-dessous :
Tableau 6: Répartition des types d'activités
menées
|
Types d'activités
|
Effecti fs
|
Pourcentag e
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
|
agriculture
|
28
|
62,2
|
62,2
|
62,2
|
commerce
|
12
|
26,7
|
26,7
|
88,9
|
fonctionnaire, taxi, retraité
|
5
|
11,1
|
11,1
|
100,0
|
Total
|
45
|
100,0
|
100,0
|
|
standing I Standing II Standing III Standing IV Standing V
Proportion des menages par standing
18%
11%
7%
24%
40%
Figure 23: diagramme des pourcentages des ménages par
Standing proposés Source : enquête sur
le terrain, Mai 2014
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
38
Au vu de ce tableau et de cette figure, on note que
l'activité la plus menée par la
population dans ce village est l'Agriculture (62%), pour
confirmer cette logique nous allons vérifier l'hypothèse
statistique suivante :
a) L'influence du type d'activité menée sur
les choix standings.
Tests du Khi-deux
|
|
|
Valeur
|
ddl
|
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
28,044a
|
|
8
|
,000
|
Rapport de vraisemblance
|
29,208
|
|
8
|
,000
|
Association linéaire par linéaire
|
19,064
|
|
1
|
,000
|
Nombre d'observations valides
|
45
|
|
|
|
a. 13 cellules (86,7%) ont un effectif théorique
inférieur à 5. L'effectif théorique minimum est de ,33.
|
Mesures symétriques
|
|
Valeur
|
Erreur standard asymptotique
|
T approximé
|
Signification approximée
|
Nominal par Nominal
|
Coefficient de contingence
|
,620
|
|
|
,000
|
Intervalle par Intervalle
|
R de Pearson
|
,658
|
,102
|
5,734
|
,000c
|
Ordinal par Ordinal
|
Corrélation de Spearman
|
,657
|
,096
|
5,718
|
,000c
|
Nombre d'observations valides
|
45
|
|
|
|
a. L'hypothèse nulle n'est pas
considérée.
|
b. Utilisation de l'erreur standard asymptotique dans
l'hypothèse nulle.
|
c. Basé sur une approximation normale.
|
|
Le coefficient de contingence observé dans ce tableau est
de 0.62, supérieur à 0.5 et le
test de Khi-deux, X2cal est de 28.04 avec un
degré de liberté (ddl) de 8, X2lu dans la table de Khi
- deux est de : 15,51.
X2cal supérieur au X2lu,
l'hypothèse H0 est rejetée et H2 est confirmée.
Au vu de ce test vérifiant l'hypothèse, on constate
que le type d'activité influence
fortement le choix du standing qu'il faudrait fixer les forfaits
trimestriels en tenant compte de cette réalité.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
39
En ce qui concerne les infrastructures sociales et les points
de rassemblement, on note la présence d'une école primaire, d'un
CES et un recensement de cinq points de l'éclairage public.
Tableau 7 : le nombre d'enfants inscrits à l'école
dans les ménages
Nombre d'enfants inscrits à
l'école
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
1
|
15
|
33,3
|
33,3
|
33,3
|
2
|
16
|
35,6
|
35,6
|
68,9
|
3
|
6
|
13,3
|
13,3
|
82,2
|
4
|
4
|
8,9
|
8,9
|
91,1
|
5
|
2
|
4,4
|
4,4
|
95,6
|
6
|
2
|
4,4
|
4,4
|
100,0
|
Total
|
45
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : enquête sur le terrain,
Mai 2014
Ce tableau nous renseigne sur le nombre d'enfants inscrits
à l'école, on constate que 16 ménages sur les 45 ont 2
enfants inscrits à l'école et 15 ménages ont 1 enfant
à l'école. Ceci constitue un argument supplémentaire pour
encourager la Banque Islamique de Développement pour réaliser ce
projet.
Figure 24: infrastructures scolaires (école primaire et
CES)
Au cours de cette enquête, nous avons observé
quelques groupes électrogènes dans les ménages les plus
nantis et dans les débits des boissons. Le fonctionnement de ces groupes
engendre des dépenses énormes au quotidien (carburant et
maintenance) soit une dépense mensuelle de plus de 10 000 FCFA ; le
litre de carburant coûte 600 FCFA/litre et en cas de panne, il faudra
déplacer le réparateur d'OBALA. Les moins nantis sont
réduits à s'éclairer à la lampe à
pétrole (80 %) le litre de pétrole étant à 500 FCFA
dans la zone.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
40
Figure 25: groupe électrogène et PV
rencontrés dans les ménages et le bar Tableau 8: les services
communautaires et les points de rassemblements
Structure
|
nombre
|
Caractéristiques
|
Forfait trimestriel
|
École public
|
1
|
3 salles, 1 bureau du directeur
|
10 000 FCFA
|
CES
|
1
|
4 salles et un petit bâtiment de 2 salles
|
15 000 FCFA
|
Lieux de culte
|
1
|
2 points lumineux
|
1 500 FCFA
|
Éclairage public
|
5 points
|
|
Pas de forfait à payer, mais les
charges sont supportées par la population
|
Source : enquête sur le terrain,
Mai 2014
Menages par sources d'energies et depenses effectuées
lampe petrole lampe solaire Groupe electrogene
nombre des menages
18
16
14
12
10
4
8
0
6
2
17
[1000 5000[ [5000 9000[ [9000 13000[ [13000 [
4
13
5
3
1
2
Figure 26: Effectif des ménages et des dépenses
effectuées par sources d'énergies utilisées
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
41
Tableau 9: repartions des sources d'énergies
Sources d'énergies utilisées
|
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
lampe à pétrole
|
36
|
80,0
|
80,0
|
80,0
|
lampe solaire
|
4
|
8,9
|
8,9
|
88,9
|
groupe électrogène
|
5
|
11,1
|
11,1
|
100,0
|
Total
|
45
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : enquête sur le terrain,
Mai 2014
Il ressort de cette figure et de ce tableau que la source
d'énergie la plus utilisée par les ménages est la lampe
pétrole avec 80%. La plupart de ces ménages dépensent
entre 1000 FCFA et 13000 FCFA par mois selon la taille des ménages. On
note également la présence des groupes électrogènes
dans certains débits de boissons et des ménages, ces derniers
déboursent plus de 13000 jusqu'à 20 000 FCFA représentant
les frais de carburant et de maintenance par mois. La lampe solaire constitue
la source d'énergie la plus marginalisée (8.9%).
Repartition des menages selon l'option tarifaire
choisie et des
depenses
2000 5000 8000 15000 20000
[1000 5000[ [5000 9000[ [9000 13000[ [13000 [
5
11
6
4 4 4
1
2
3
2
2
1
12
10
8
6
4
2
0
Figure 27 : Diagramme des ménages en fonction des
forfaits choisis et des dépenses Source :
enquête sur le terrain, Mai 2014.
Cette figure nous édifie sur le choix
opéré par les ménages en fonction de leurs
possibilités de payer les forfaits trimestriels, on constate 11
ménages dépensent entre [1000 5000[ont choisi le forfait 2000
FCFA, cette tranche des ménages comme activité principale
l'agriculture. C'est elle qui constitue le poumon de ce projet. On constate
aussi que 3 ménages de cet échantillon dépensent plus de
13 000 FCFA par mois pour se procurer des sources
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
42
d'énergies conventionnelles. Ces ménages sont
pour la plupart des fonctionnaires ou des commerçants. Ainsi, nous
allons vérifier l'hypothèse sur la capacité de payement
des ménages suivants.
b) Les forfaits trimestriels proposés peuvent
être payés par les ménages.
Tests du Khi-deux
|
|
|
Valeur
|
ddl
|
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
33,856a
|
|
12
|
,001
|
Rapport de vraisemblance
|
33,944
|
|
12
|
,001
|
Association linéaire par linéaire
|
16,254
|
|
1
|
,000
|
Nombre d'observations valides
|
45
|
|
|
|
a. 17 cellules (85,0%) ont un effectif théorique
inférieur à 5.
|
Mesures symétriques
|
|
Valeur
|
Erreur standard asymptotiquea
|
T approximéb
|
Signification approximée
|
Nominal par Nominal
|
Coefficient de contingence
|
,655
|
|
|
,001
|
Intervalle par Intervalle
|
R de Pearson
|
,608
|
,105
|
5,019
|
,000c
|
Ordinal par Ordinal
|
Corrélation de Spearman
|
,487
|
,136
|
3,652
|
,001c
|
Nombre d'observations valides
|
45
|
|
|
|
a. L'hypothèse nulle n'est pas
considérée.
|
b. Utilisation de l'erreur standard asymptotique dans
l'hypothèse nulle.
|
c. Basé sur une approximation normale.
|
|
Dans ce test, nous constatons que le coefficient de contingence
est de 0.65 est
supérieur à 0.5, il existe un lien fort entre les
dépenses mensuelles effectuées et le choix des forfaits
trimestriels proposés pour la maintenance.
D'autre part, on constate que le X2cal est 33.86 avec
un degré de liberté de 12, X2lu est 21.03 selon la
table de Khi - deux au seuil de signification de 0.05.
Par conséquent X2cal largement supérieur
au X2lu, l'hypothèse H0 est rejetée et H1
acceptée.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
43
Il découle donc que les forfaits trimestriels
proposés aux ménages peuvent être supportés par les
ménages. Les dépenses mensuelles effectuées par ces
ménages en utilisant les sources d'énergie conventionnelle sont
largement supérieures aux tarifs proposés.
Tableau 10 : opinion des ménages sur la connaissance de
l'énergie solaire
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
oui
|
13
|
28,9
|
28,9
|
28,9
|
non
|
32
|
71,1
|
71,1
|
100,0
|
Total
|
45
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : d'enquête sur le
terrain, Mai 2014
L'information de ce tableau révèle que 32
ménages sur les 45 interrogés ne connaissent pas l'énergie
solaire PV, soit 71.2 % et 13 % des ménages ont une idée de
l'énergie solaire. Pour la mise en oeuvre de ce projet, il est judicieux
de procéder à une sensibilisation et à une formation des
ménages sur l'utilisation de l'énergie solaire.
Tableau 11 : degré de satisfaction par rapport au tarif
et standing proposé
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
non
|
14
|
31,1
|
31,1
|
31,1
|
oui
|
31
|
68,9
|
68,9
|
100,0
|
Total
|
45
|
100,0
|
100,0
|
|
Source : enquête sur le terrain,
Mai 2014
Ce tableau met en évidence, le degré de
satisfaction des ménages par rapport aux tarifs et aux standings
proposés. On constate que 68.9 % des ménages sont d'accord avec
les services proposés et des plans tarifaires aussi. Mais une partie des
ménages n'est pas d'accord avec les services proposés soit 31.1
%, leur revendication concerne beaucoup plus l'augmentation des nombres des
appareils et le temps de fonctionnement.
Pour la maintenance et l'espace nécessaire pour les
systèmes, nous avons obtenu 100 % des ménages favorables pour
assurer les maintenances élémentaires du système et
disposer des espaces nécessaires pour l'installation des
systèmes.
Au terme de cette enquête, les résultats montrent
que les ménages utilisent beaucoup plus des sources d'énergies
habituelles rencontrées dans nos villages notamment les lampes à
pétrole. L'utilisation de ces lampes entraine des dépenses
colossales dans les ménages alors
que ces derniers ont pour la plupart comme activité
l'agriculture. Il est donc judicieux de mettre en place des plans tarifaires
adaptés aux réalités de cette localité. L'enjeu de
ce projet est capital pour cette localité vu le nombre d'enfants
inscrits à l'école et la présence des infrastructures
scolaires. Il sera nécessaire d'intégrer la population dans la
gestion de ce projet, car la plupart de cette population ignore fortement
l'énergie solaire malgré leur volonté d'accueillir ce
projet à bras ouvert. Les tests effectués montrent qu'ils
existent un lien entre les différents variables et que les forfaits
proposés peuvent être payés par les ménages.
III-2 -Résultats de dimensionnement des
systèmes
? Standing I
Étape 2
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
44
Le courant de régulateur est :
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
45
La tension du régulateur est :
? Le courant d'entrée ;
? Le courant de sortie ;
3.70 mm2
Soit une section conforme à la norme NFC 15 - 100 de 4
mm2 Distance régulateur et batteries
0.60 mm2
Soit une section conforme à la norme NFC 15 - 100 de 1.5
mm2 Distance band des batteries et onduleur
mm2
Soit une section conforme à la norme NFC 15 - 100 de 1.5
mm2 La tension et le courant du coffret sont :
.
D'après les équations II-9 à II-34, on
obtient les résultats des autres standings
synthétisés dans le tableau 12 ci-dessous.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
46
Tableau 12 : synthèses des valeurs théoriques
calculées
composants
|
Valeurs théoriques calculées
|
Standing II
|
Standing III
|
Standing IV
|
Standing V
|
Eglise
|
Éclairage public
|
EP
|
CES
|
Bc
|
334
|
1489
|
2296
|
3577
|
381
|
200
|
947
|
1166
|
|
Panneaux
|
PC
|
110
|
491
|
757
|
1180
|
125
|
65.98
|
312
|
384
|
|
Ns
|
1
|
1
|
1
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
Nb
|
1
|
2
|
2
|
3
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
NT
|
1
|
2
|
2
|
6
|
1
|
1
|
2
|
2
|
|
EPv
|
442
|
1914
|
3036
|
6073
|
478
|
258
|
1178
|
1619
|
batteries
|
Ct
|
149
|
333
|
513
|
399
|
170
|
89.29
|
212
|
261
|
|
Nsb
|
1
|
4
|
4
|
8
|
2
|
1
|
4
|
6
|
|
Nb
|
2
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
|
Nt
|
2
|
4
|
4
|
8
|
2
|
1
|
4
|
6
|
|
Est
|
1788
|
7992
|
12312
|
19152
|
2040
|
1072
|
5088
|
6264
|
|
dq
|
18.68
|
18.63
|
18.65
|
18.68
|
18.68
|
18.66
|
18.61
|
18.61
|
|
dqaut
|
56.04
|
55.89
|
55.95
|
56.03
|
56.03
|
55.98
|
55.83
|
55.84
|
regulateur
|
Ireg
|
10.19
|
20
|
32.25
|
32.25
|
11
|
6.13
|
12.8
|
20.75
|
|
Vreg
|
12
|
24
|
24
|
48
|
12
|
12
|
24
|
24
|
onduleur
|
Pceond
|
44.21
|
193.42
|
309.47
|
469.47
|
110.53
|
|
171.32
|
198.95
|
|
Ieond
|
3.68
|
8.06
|
12.89
|
9.78
|
9.21
|
|
7.14
|
8.29
|
|
Isond
|
0.20
|
0.88
|
1.41
|
2.13
|
0.53
|
|
0.78
|
0.90
|
Section de
|
SPR
|
4.40
|
4.27
|
6.72
|
3.36
|
4.74
|
0.53
|
2.67
|
5.17
|
câbles
|
SRB
|
0.60
|
0.69
|
0.73
|
0.2
|
0.78
|
0.28
|
0.42
|
0.83
|
|
SBO
|
0.36
|
0.57
|
0.91
|
0.35
|
1.3
|
0.40
|
0.51
|
0.58
|
coffret
|
Vcof
|
24
|
50
|
50
|
100
|
24
|
24
|
50.025
|
41.86
|
|
Icof
|
12.74
|
26
|
32.25
|
32.25
|
11
|
6.13
|
12.8
|
20.75
|
Ce tableau nous renseigne sur les valeurs théoriques
calculées par la méthode simplifiée, elles vont nous
permettre de choisir des valeurs proches supérieures à partir des
fiches techniques existantes (annexe). Les valeurs obtenues nous donnent les
courbes de production et de consommation de la figure 29 ci-dessous en fonction
du mois.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
47
Figure 28 : les courbes de production et de consommation des
divers standings
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
48
Les différentes courbes obtenues ci-dessus nous
renseignent sur l'énergie brute annuelle produite et l'énergie
annuelle consommée des standings proposés. Les constats et les
observations qui se dégagent de ces courbes nous permettent de faire des
analyses suivantes :
? Les courbes de production sont au-dessus des courbes de
consommation ;
? Les quatre premiers et les deux derniers mois, nous
observons des grandes ouvertures entre les courbes de production et les courbes
de consommation ;
? Au niveau des mois de juin, juillet, août, septembre
et octobre, nous remarquons un rapprochement entre les courbes de production et
les courbes de consommation (standing V). À ce niveau aussi, les courbes
de production se trouvent en dessous des courbes de production moyenne ;
? Au mois de juillet, les courbes de production sont
très rapprochées des courbes de consommation.
Au vu de ces analyses, nous pouvons dire que l'énergie
produite tout au long de l'année par les différents
systèmes PV dimensionnés assure de manière satisfaisante
les besoins énergétiques de ménages pendant toute
l'année. Les grandes ouvertures au début et à la fin des
courbes caractérisent un fort ensoleillement qui se traduit par un
excèdent de production pendant ces mois. Le rapprochement au mois de
juillet justifie le mois le plus défavorable pris comme
référence pour dimensionner les systèmes. Pendant cette
période, les utilisateurs doivent respecter les cahiers de charge afin
d'assurer le bon fonctionnement des systèmes.
Ces différentes courbes peuvent permettre aux
utilisateurs de bien maitriser leurs consommations, c'est-à-dire que
pendant les mois où l'ensoleillement est maximal (janvier,
février, mars, avril, mai, novembre et décembre) ils peuvent
ajouter des appareils de basse consommation pour utiliser l'énergie
excédante produite ou alors d'injecter et vendre l'énergie
excédante produite sur le réseau électrique (si les
systèmes sont raccordés au réseau). Nous allons encore
confirmer cette hypothèse de satisfaction par les résultats de
simulation sur PVSYST dans le paragraphe suivant.
III-3- Résultats et discussion de simulation sur
PVSYST
Après avoir introduit les données de charges de
chaque standing dans PVSYST, nous présentons ici les résultats de
simulation de chaque standing. Dans cette étude, nous prenons comme
inclinaison pour tous les différents systèmes à 10°
et une orientation en plein sud comme l'illustre la figure 30 ci-dessous.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
49
Figure 29 : inclinaison et l'orientation des modules
i- Résultat du standing I sur PVSYST
Nous proposons ici d'examiner les résultats du standing
I simulés sur PVSYST pour valider les données calculées
avec la méthode manuelle.
Figure 30: diagramme du bilan d'énergie simulé
sur PVSYST
Ce diagramme révèle le besoin
énergétique des ménages du standing I, l'énergie
fournie aux ménages du standing I ainsi que les différentes
irradiations solaires. On constate que l'énergie effective à la
sortie du champ est de 122.3 KWh/an, largement supérieure au
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
50
besoin énergétique calculé du standing I
soit 104.02 KWh/an, ceci confirme la courbe de production et de consommation
obtenue avec la méthode simplifiée.
Figure 31 : diagramme des pertes d'énergie
Ce diagramme des pertes nous édifie sur les
différentes pertes d'énergie des ménages du standing I au
niveau des différentes chaines de conversion et de transmission.
ii- Résultat de simulation du standing II sur
PVSYST
Dans cette section, il s'agit aussi de présenter et
d'analyser les résultats de simulation du standing II sur PVSYST.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
51
Tableau 13 : bilan d'irradiation annuelle
STANDING II
|
|
GlobHor
|
GlobEff
|
E Avail
|
EUnused
|
E Miss
|
E User
|
E Load
|
SolFrac
|
|
kWh/m2
|
kWh/m2
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
|
Janvier
|
138.9
|
141.1
|
13.23
|
0.008
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
Février
|
138.0
|
138.0
|
12.44
|
0.538
|
0.000
|
10.64
|
10.64
|
1.000
|
Mars
|
165.8
|
160.8
|
14.73
|
0.991
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
Avril
|
168.0
|
157.0
|
14.81
|
1.640
|
0.000
|
11.40
|
11.40
|
1.000
|
Mai
|
168.9
|
153.2
|
14.75
|
1.273
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
Juin
|
144.9
|
130.0
|
12.65
|
0.158
|
0.000
|
11.40
|
11.40
|
1.000
|
Juillet
|
134.8
|
122.6
|
11.83
|
0.014
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
Août
|
133.0
|
123.3
|
11.90
|
0.020
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
|
143.1
|
136.5
|
13.18
|
0.261
|
0.000
|
11.40
|
11.40
|
1.000
|
|
158.1
|
156.0
|
14.76
|
1.675
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
|
140.1
|
142.2
|
13.58
|
0.635
|
0.000
|
11.40
|
11.40
|
1.000
|
|
140.1
|
143.9
|
13.22
|
0.455
|
0.000
|
11.78
|
11.78
|
1.000
|
|
1773.9
|
1704.7
|
161.08
|
7.669
|
0.000
|
138.70
|
138.70
|
1.000
|
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Année
Où :
Glob Hor (horizontal global irradiation) : irradiation
globale horizontale ;
Glob Eff (effective global) : irradiation effective
;
E Avail (available solar energy) : énergie solaire
disponible ;
E Unused (unused energy loss) : énergie
inutilisée ;
E Miss (Missing Energy) : l'énergie Perdue
;
E User (Energy supplied to the user) : l'énergie
fournie à l'utilisateur ;
E Load (Energy need of the user) : les besoins en
énergies de l'utilisateur ;
SolFrac : est la fraction solaire = E User/E Load.
Ce tableau nous montre les différentes irradiations
horizontales (Glob Hor), irradiations effectives (Glob Eff) ainsi que
l'énergie disponible et utilisée annuellement etc. On observe que
l'énergie annuelle fournie à la charge est de 138.70 KWh et le
besoin énergétique annuel du standing étant de 121.9
KWh/an (annexe A).si le cahier de charge est respecté par les
ménages, il y aura pas de problème en ce qui concerne la
fourniture d'énergie.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
52
Figure 32 : profil annuel de l'irradiation reçue et de
l'énergie
iii- Résultat du standing III sur
PVSYST
Figure 33 : diagramme de profil d'énergie du standing
III
Ce diagramme présente le bilan annuel de l'irradiation
reçue et l'énergie disponible ainsi que celle fournie aux
ménages du standing III. Il ressort que l'énergie annuelle
fournie aux ménages du standing III est de 529.3 KWh alors que le besoin
énergétique évalué est de 520.85 KWh/an. Ce qui
entraine la validation de notre dimensionnement ci haut avec la méthode
analytique par rapport à la couverture des besoins
énergétiques au long de l'année.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
53
Figure 34 : diagramme de production énergétique
du standing III par puissance installée.
Dans le cas présent, la puissance installée
étant 0.52 KWC. L'énergie annuelle fournie aux ménages de
ce type sera de 0.52*2.79*365 = 529.54 KWh. Ce qui confirme les données
du diagramme de la figure 34. L'information sur les pertes
énergétiques est détaillée sur le diagramme
ci-dessous.
Figure 35 : diagramme des pertes énergétiques
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
54
iv- Résultat du standing IV sur PVSYST
Tableau 14 : tableau de bilan d'énergie simulée
du standing IV
|
mois
|
GlobHor
|
GlobEff
|
E Avail
|
EUnused
|
E Miss
|
E User
|
E Load
|
|
|
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
|
Janvier
|
138.9
|
141.1
|
80.87
|
0.044
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Février
|
138.0
|
138.0
|
78.22
|
0.000
|
0.000
|
66.36
|
66.36
|
|
Mars
|
165.8
|
160.8
|
92.42
|
5.362
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Avril
|
168.0
|
157.0
|
90.70
|
4.774
|
0.000
|
71.10
|
71.10
|
|
Mai
|
168.9
|
153.2
|
89.54
|
0.019
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Juin
|
144.9
|
130.0
|
77.19
|
0.055
|
0.000
|
71.10
|
71.10
|
|
Juillet
|
134.8
|
122.6
|
72.45
|
0.079
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Août
|
133.0
|
123.3
|
71.69
|
0.109
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Septembre
|
143.1
|
136.5
|
79.03
|
0.049
|
0.000
|
71.10
|
71.10
|
|
Octobre
|
158.1
|
156.0
|
90.30
|
5.829
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Novembre
|
140.1
|
142.2
|
82.57
|
0.024
|
0.000
|
71.10
|
71.10
|
|
Décembre
|
140.1
|
143.9
|
82.82
|
0.067
|
0.000
|
73.47
|
73.47
|
|
Année
|
1773.9
|
1704.7
|
987.81
|
16.413
|
0.000
|
865.05
|
865.05
|
|
Simulation du STANDING IV
SolFrac
kWh/m2
kWh/m2
1.000 1.000 1.000
1.000 1.000 1.000 1.000
1.000 1.000 1.000 1.000
Ce tableau révèle l'énergie solaire
mensuelle reçue sur le plan des panneaux et les
besoins énergétiques des ménages du standing
IV. Dans ce tableau on constate que les
besoins des ménages sont couverts par le système et
un excédent de production est inutilisé
soit 16.413 KWh/an.
1.000
1.000
Dans la figure ci-dessous, on observe une corrélation
parfaite entre l'énergie fournie aux ménages et le besoin des
ménages.
Figure 36 : diagramme de production et de consommation
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
55
Figure 37 : diagramme des pertes d'énergie chez les
ménages standing IV
On constate dans ce diagramme que l'énergie en bout de
chaine ou fournie à l'utilisateur est de 865.1 KWh. Les besoins des
ménages appartenant au standing IV sont estimés à 838.04
KWh/an (annexe A) soit donc un excèdent de 27.06 KWh/an. Le besoin est
parfaitement assuré par le système car l'énergie effective
à la sortie du champ est largement supérieure au besoin
réel de la charge.
v- Résultat du standing V sur PVSYST
Figure 38 : bilan d'énergie du système PV du
standing V simulé sur PVSYST
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
56
Dans cette figure, on observe que les courbe de besoin
énergétique des ménages et de l'énergie fournie
sont confondues alors que l'énergie effective à la sortie du
champ est légèrement au-dessus de celles-ci ; soit un
excédent de 150 KWh.
Tableau 15 : bilan d'énergie du système standing
V
|
|
|
GlobEff
|
E Avail
|
EUnused
|
E Miss
|
|
E Load
|
|
|
|
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
kWh
|
|
|
138.9
|
141.1
|
107.3
|
0.058
|
0.00
|
106.6
|
106.6
|
|
|
138.0
|
138.0
|
104.2
|
0.000
|
0.00
|
96.3
|
96.3
|
|
Mars
|
165.8
|
160.8
|
122.7
|
0.072
|
0.00
|
106.6
|
106.6
|
|
Avril
|
168.0
|
157.0
|
122.0
|
1.821
|
0.00
|
103.2
|
103.2
|
|
Mai
|
168.9
|
153.2
|
119.6
|
0.026
|
0.00
|
106.6
|
106.6
|
|
|
144.9
|
130.0
|
102.1
|
0.074
|
0.00
|
103.2
|
103.2
|
|
Juillet
|
134.8
|
122.6
|
95.5
|
0.105
|
0.00
|
106.6
|
106.6
|
|
Août
|
133.0
|
123.3
|
94.8
|
0.146
|
21.86
|
84.8
|
106.6
|
|
Septembre
|
143.1
|
136.5
|
104.8
|
0.066
|
0.00
|
103.2
|
103.2
|
|
STANDING V
Octobre
|
158.1
|
156.0
|
119.1
|
0.056
|
0.00
|
106.6
|
106.6
|
|
Novembre
|
GlobHor
140.1
|
142.2
|
109.1
|
0.033
|
0.00
|
E User
103.2
|
103.2
|
SolFrac
|
Décembre
|
kWh/m2
140.1
|
kWh/m2
143.9
|
110.7
|
0.089
|
0.00
|
106.6
|
106.6
|
|
Janvier
Année
|
1773.9
|
1704.7
|
1312.0
|
2.546
|
21.86
|
1233.7
|
1255.6
|
1.000
|
Février
1.000 1.000 1.000
1.000
Juin
1.000 1.000 0.795
1.000 1.000 Ce tableau explique de manière
détaillée la chaine d'énergie du système du
standing V. on constate que le système est légèrement
surdimensionné et peut permettre aux ménages appartenant au
standing V d'ajouter d'autres appareils dont la consommation ne
dépassant pas 150 KWh/an.
vi- Résultat du standing VI - EGLISE sur
PVSYST
1.000 1.000 0.983 Le besoin de
la charge de l'Église est estimé à 133 KWh/an. Il est
important de le confronter aux données simulées sur le logiciel
PVSYST pour pouvoir comparer le besoin énergétique par rapport
à la production. Les résultats de simulation sont
illustrés ci-dessous.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
57
Figure 39 : profil d'Énergie
Nous observons ici que l'énergie solaire disponible est
en moyenne 146.2 KWh/an. Le besoin étant à 133.6 KWh/an, on peut
dire que l'énergie solaire est largement suffisante pour satisfaire le
besoin de l'Église. En comparant le besoin réel de
l'Église calculé théoriquement (133), on constate qu'il
est légèrement inférieur à l'Énergie fournie
à la charge (133.6). Par conséquent le besoin de l'Église
sera assuré par le système proposé.
Figure 40 : diagramme des pertes d'énergie du standing
VI- EGLISE
Ce diagramme met en lumière les différentes pertes
d'énergie sur la chaine de conversion et de transmission du
système. On remarque que l'énergie entrante annuelle est de
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
58
225.3 KWh et l'énergie sortante annuelle est de 133.6 KWh,
d'où une satisfaction du besoin énergétique de la
charge.
vii- Résultat du standing VI - ECLAIRAGE PUBLIC
sur PVSYST
Notre système d'éclairage fonctionne en continu
avec un besoin énergétique annuel évalué à
73 KWh, nous allons confronter cette donnée à celle
simulée dans PVSYST ci-dessous.
Figure 41 : diagramme de l'énergie produite par
puissance installée
Ce diagramme présente l'énergie produite par
KWC et par jour. La valeur de cette énergie étant de 2.86 KWC par
jour, soit une production annuelle de 2.86*0.07*365 = 73.073, ce qui est
presque égale au besoin énergétique de la lampe
calculé par la méthode simplifiée.
viii- Résultat du standing VI - ECOLE PRIMAIRE
sur PVSYST
Le besoin énergétique annuel de l'école
est estimé à 339.09 KWh, il est judicieux de simuler le
résultat de dimensionnement de ce système sur PVSYST en vue de
vérifier si le besoin énergétique de l'école sera
couvert par le système. Les résultats de simulation sont
détaillés ci-dessous.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
59
Figure 42 : bilan d'énergie de l'école primaire
simulé sur PVSYST
Ce diagramme nous renseigne sur le bilan d'énergie de
l'école primaire simulé sur PVSYST. L'information qui se
dégage de ce diagramme est que l'énergie effective produite par
le système est 492.5 KWh/an, le besoin énergétique de
l'école est de 383.3 KWh/an et celle fournie à l'école est
de 383.3 KWh/an. Or le besoin énergétique réel de
l'école est de 333.09 KWh/an inferieur à l'énergie
produite à la sortie du champ PV. Dans ce cas, l'hypothèse de
couverture énergétique est validée.
xi- Résultat du standing VI - CES sur
PVSYST
Le besoin énergétique de l'établissement
calculé par la méthode simplifiée est de 418.29 KWh/an, il
faudrait confronter cette donnée à celle effectuée par la
simulation sur PVSYST. Les résultats de cette simulation sont
indiqués ci-dessous.
Figure 43 : bilan d'énergie produite du CES
simulée sur PVSYST
Dans cette figure, l'énergie effective annuelle
produite par le système est de 530.6 KWh et le besoin
énergétique évalué par PVSYST 487.7 KWh/an. Le
besoin énergétique réel du CES évalué avec
la méthode simplifiée est de 418.19 KWh/an largement
inférieur à l'énergie produite par le système PV,
par conséquent la couverture du CES est assurée par
l'énergie produite à la sortie du système.
Figure 44 : diagramme des pertes d'énergie du CES
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
|
60
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
61
Ce diagramme présente les différentes pertes
dans la chaine de conversion et de transmission de l'énergie. Nous
observons dans ce diagramme que l'énergie entrante dans le champ PV est
de 751 KWh et l'énergie disponible sortante du champ PV est de 531 KWh
suffisante pour satisfaire le besoin énergétique qui est de 485
KWh.
Au terme de nos différentes simulations sur PVSYST dont
le but était de quantifier l'énergie produite et les pertes
énergétiques éventuelles en vue de les comparer ces
données à celles obtenues par la méthode
simplifiée, nous observons que les besoins énergétiques de
différents standings sont parfaitement assurés par les
systèmes (tableau 16). Tous les résultats de dimensionnement ont
été validés par le logiciel. Mais les données de
l'ensoleillement obtenues sur PVSYST à partir des coordonnées de
la zone d'étude montrent quelques petites différences avec les
données utilisées dans la méthode simplifiée
(tableau 16) ; ce qui entraine légèrement quelques petits
écarts au niveau de l'énergie produite et le besoin
énergétique de l'utilisateur. Ces petites différences
peuvent aussi s'expliquer par la prise en considération des plusieurs
paramètres de dimensionnement par PVSYST, notamment les coefficients de
perte à tous les niveaux de chaine de conversion et de transmission
d'énergie. En plus de cela, ce logiciel contient une base de
données anciennes de la NASA (1990 à 1991) qui nécessite
d'être mise à jour pour adapter au contexte actuel. Mais, il reste
un outil important pour le dimensionnement des systèmes PV et
simulation.
Tableau 16 : récapitulatif de bilan
énergétique obtenu par les deux méthodes
|
|
|
|
|
|
|
Standing I
|
204.14
|
171
|
104.02
|
|
Standing II
|
312.94
|
205
|
121.91
|
|
Standing III
|
2017.18
|
905
|
543.485
|
|
Standing IV
|
Production annuelle (KWh/an)
3379.18
|
1170
|
838.04
|
Besoin énergétique annuel (KWh/an)
|
Standing V
|
Méthode
6023.07
|
Simulation sur
3119
|
Méthode
1305.61
|
Simulation sur
|
|
simplifiée
203.50
|
PVSYST
225.3
|
simplifiée
139.07
|
PVSYST
|
|
109.51
|
118.8
|
73
|
111.3
|
|
1173.33
|
819
|
345.65
|
138.7
|
CES
|
2440.52
|
751
|
425.59
|
529
885.10
|
Eglise
Eclairage
Ecole primaire
III-4-Choix des matériels
2037 133.6 73.34
383.30 485
Relativement au partenariat qui lie l'Agence
d'Électrification Rurale et l'entreprise Groupe NKAH ENGINEERING, nous
avons été orientés vers cette structure pour le choix et
les prix des matériels adéquats pour ce projet. Après
avoir obtenu les valeurs théoriques
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
62
calculées par la méthode de dimensionnement, il
revient donc de faire les choix à partir des fiches techniques
existantes (ANNEXE). De manière consensuelle avec l'équipe
technique de cette entreprise, les produits ASANTYS, HOPPECKE, PHOCOS et
VICTRON ont été préférés à cause de
leurs disponibilités et conditions d'utilisation adaptées pour
les zones rurales ainsi que les garanties de défaut proposées par
l'entreprise. Les matériels choisis sont compilés dans le tableau
de l'annexe C. La méthode consiste à choisir des valeurs proches
supérieures par rapport aux valeurs théoriques. Les
schémas synoptiques de systèmes autonomes avec batteries par
standing sont illustrés ci-dessous. Ils sont constitués :
> Des modules PV, qui convertissent le rayonnement solaire en
électricité ;
> Des régulateurs, qui protègent la batterie
contre les surcharges et les décharges
profondes ;
> Des batteries, qui accumulent d'énergie pour assurer
l'alimentation des charges la nuit
ou pendant la période de faible ensoleillement ;
> Des onduleurs, qui transforment le courant continu des
panneaux ou des batteries en
alternatif pouvant alimenter les charges en AC ;
> Des boites de jonction CC et AC ;
> Des charges AC et CC ;
> Le système d'éclairage public fonctionne en CC
donc ne dispose pas d'onduleur.
Système PV du standing I
PC: 100WC
Vmod: 12V
Courant alternatif AC
Courant continu CC
10 A
12 V
15A
24V
180 W
12V
CHARGES CC
3 lampes de 11W
12V
130Ah
CHARGES AC 1 Poste
radio de 30W 5W de puissance
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
63
Figure 45 : schéma synoptique du système PV du
standing I. Source : Samuel DJAOWE
Système PV du standing II
PC: 120WC
Vmod: 12V
Courant alternatif AC
Courant continu CC
10 A
12 V
15A
24V
180 W
12V
CHARGES CC
4 lampes de 11W
12V
130Ah
12V
130Ah
CHARGES AC
1 Poste radio de 30W
10W de puissance
Figure 46 : schéma synoptique du système PV du
standing II. Source : Samuel DJAOWE
Système PV du standing III
PC: 260
Vmod: 24V
PC: 260
Vmod: 24V
Courant alternatif AC
25A
50V
Courant continu CC
20 A
24 V
25A
50V
350 W
24V
CHARGES CC
4 lampes de 11W
6V
420Ah
6V
420Ah
420Ah
6V
420Ah
6V
CHARGES AC 1TV de
80W 1DVD/VCD 50W 1 Poste radio
30W 15W de puissance
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
64
Figure 47 : schéma synoptique du système PV du
standing III. Source : Samuel DJAOWE
6V
600Ah
Vmod: 24V
PC: 275
6V
600Ah
24 V
30A
30A
50V
600Ah
6V
Vmod: 24V
PC: 275
600Ah
6V
30A
50V
Courant continu CC
Courant alternatif AC
Système PV du standing IV
350 W
24V
CHARGES CC 6
lampes: 11W Réfrigérateur
solaire: 60W
CHARGES AC 1TV de
80W 1DVD/VCD 50W 1 Poste radio 30W 1
ordinateur: 100W 20 W de puissance
Figure 48: schéma synoptique du système PV du
standing IV. Source : Samuel DJAOWE
6V
420Ah
6V
420Ah
6V
420Ah
6V
420Ah
Vmod: 24V
PC: 275
Vmod: 24V
PC: 275
PC: 275
Vmod: 24V
48 V
45A
100V
40A
PC: 275
Vmod: 24V
PC: 275
Vmod: 24V
45A
100V
Vmod: 24V
PC: 275
Courant continu CC
Courant alternatif AC
Système PV du standing V
750 W
48V
CHARGES CC 7
lampes: 11W 1 Réfrigérateur
solaire: 60W
CHARGES AC
2 TV de 80W 2 DVD/VCD
50W 2 Poste radio 30W 1 ordinateur: 100W 25 W
de puissance
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
65
Figure 49: schéma synoptique du système PV du
standing V. Source : Samuel DJAOWE
6V
220Ah
220Ah
6V
220Ah
6V
220Ah
Système PV du standing VI- ECOLE
PRIMAIRE
PC: 160
Vmod: 24V
PC: 160
Vmod: 24V
15A
48V
Courant alternatif AC
Courant continu CC
15A
24 V
15A
48V
180 W
24V
CHARGES CC 5
lampes: 11W 1 Réfrigérateur
solaire: 60W
CHARGES AC
1 ordinateur: 100W
1 imprimante: 40 W
15 W de puissance
6V
Figure 50 : schéma synoptique du système PV du
standing VI- ECOLE PRIMAIRE Source : Samuel
DJAOWE
6V
220Ah
12 V
15A
15A
24V
6V
220Ah
Vmod: 12V
PC: 130
15A
24V
Système PV du standing VI-
EGLISE
Courant continu CC
Courant alternatif AC
180 W
12V
CHARGES CC
2 lampes: 11W
CHARGES AC
Sonorisation: 100W
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
66
Figure 51 : schéma synoptique du système PV du
standing VI- EGLISE : Source : Samuel DJAOWE
Système PV du standing VI-
CES
PC: 220
Vmod: 24V
PC: 220
Vmod: 24V
Courant alternatif AC
20A
48V
Courant continu CC
30A
24 V
20A
48V
350 W
24V
CHARGES CC 7
lampes: 11W 1 Réfrigérateur
solaire: 60W
4V
280Ah
4V
280Ah
4V
280Ah
280Ah
4V
4V
280Ah
4V
280Ah
CHARGES AC
1 ordinateur: 100W
1 imprimante: 40 W
40 W de puissance
Figure 52 : Schéma synoptique du système PV du
standing VI- CES. Source : Samuel DJAOWE
PC: 70W
Vmod: 12V
Lampadaire 25W
Coffret
Régulateur: 8A et 12V
batterie: 12V et 100Ah
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
67
Figure 53: Schéma synoptique du système PV du
standing VI- Eclairage public. Source :
Samuel DJAOWE
III-5- Études Financières
L'étude technico-économique dans ce projet
consiste à évaluer le coût d'investissement global qui
permettra la réalisation du projet. Ce coût se décompose de
la manière suivante :
? Coût des équipements solaires (modules,
régulateurs, onduleurs, câbles, transports des
équipements, accessoires divers)
? Coût des études avant-projet et de conception ;
? Coût de l'installation des systèmes PV ;
? Le coût des travaux génie civil ;
? Coût de formation des techniciens pour la maintenance et
de la sensibilisation des
ménages pour l'utilisation des systèmes PV.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
68
III-5-1- Évaluation des matériels
solaires
Les matériels solaires sont les équipements les
plus importants de ce projet. Ils sont constitués des modules PV, des
batteries, des onduleurs, des systèmes de régulations et des
diverses fournitures utiles au pose et l'installation telles que les boitiers,
les câbles, les supports ainsi que d'autres accessoires. Les prix de ces
équipements ont été pris à l'entreprise GROUPE NKAH
ENGINNEERING (
WWW.groupenkah.com, tel :
22 12 33 44. Rue dragage Yaoundé) partenaire de l'AER dans les
réalisations des projets d'électrification rurale par les
systèmes PV. Ces prix sont donnés spécialement à
l'AER dans le cadre des projets d'électrification selon le responsable
de la structure (ANNEXE B).
III-5-2-Étude de faisabilité et de
réalisation
L'étude technique de faisabilité est relative
aux différentes visites sur le terrain avant la réalisation du
projet. Elle permet de connaitre l'environnement du projet, de choisir des
options techniques adaptées à la réalité du
terrain, d'évaluer les besoins énergétiques et de la
source énergétique du site. Dans le cadre de ce projet le montant
alloué à cette étude est de 3 % du coût des
matériels solaires (PDER).
III-5-3-Evaluation du coût des travaux de
génie civil
La mise en place d'un système photovoltaïque
nécessite l'appui de travaux génie civil. Les frais
alloués à cette partie consistent à la mise en oeuvre des
supports et des enclos de protection du champ PV. Ce montant est de 1.5 % du
coût des matériels solaires (PDER).
III-5-4-Évaluation du coût de l'installation
des systèmes PV
En ce qui concerne l'installation des systèmes, un
groupe constitué des ingénieurs et des techniciens sera mis en
oeuvre. Les ingénieurs assureront le contrôle de l'installation
selon le respect des normes tandis que les techniciens s'occuperont des taches
électriques telles que les branchements électriques des
équipements, de mise à la terre et mise en service ou en
exploitation du système. Le cout réservé à cette
partie est de 7% du coût des matériels solaires.
III-5-5- les frais de l'entretien et de la maintenance
Les frais de maintenance et d'entretien des différents
systèmes seront à la charge des ménages souscrits aux
forfaits trimestriels. Les ménages payant les forfaits trimestriels
régulièrement vont bénéficier sur le plan technique
de l'appui de l'AER. Mais les équipements défectueux seront
à leur charge. Une équipe technique de l'AER sera mise en
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
16 220 WC
69
place pour assurer la formation des jeunes de la localité
devant s'occuper des maintenances des systèmes. Le tableau ci-dessous
illustre le coût d'investissement par standings proposés.
Tableau 17: coût d'investissement initial et les prix de
KWh installés
Standing I
Standing II
Standing III
Standing IV
Standing V
Eglise
Eclairage
Ecole primaire
CES
Nbre des
ménages
18
11
8
5
3
1
5
1
1
Coût/système
893 472
1 204 462
000 032
3 719 395
6 059 879
1 041
022
597 691
1 934 267
3 020 462
Coût
/standing
(FCFA)
16 082 496
13 249 082
000 256
18 596 975
18 179 637
1 041
022
2 988 455
1 934 267
3 020 462
Puissance inst/
standing (WC)
1 800
1 320
4 160
2 750
4 950
130
350
320
440
Énergie produite
estimée (KWh/an)
3675
3443
16138
16896
18070
204
550
1174
2441
62 591 KWh/
Coût de WC
installé
(FCFA/WC)
Coût de KWh
installé (FCFA/KWh)
Dans ce tableau, le coût global pour les 45
ménages est de 99 092 652 FCFA
(quatre-vingt-dix-neuf million quatre douze mille six cent
cinquante-deux francs CFA). les
coûts de KWh et de puissances crêtes installés
sont respectivement de 1583 FCFA/KWh
et de 6109 FCFA/WC comparativement au mode par
extension réseau BT avec des
poteaux en bois qu'il faudrait débourser 146 700
000 FCFCA (cent quatre six million sept
cent mille) que devrait servir rien que pour le transport d'OBALA
à NTUI-ESSONG sans
compter le coût de la distribution ( différence de
47 607 348 FCFA) . En extrapolant sur
les 60 ménages de la localité le montant total
devrait tourner autour de 128 770 065 FCFA
(cent vingt-huit million sept soixante-dix mille soixante-cinq
franc CFA). Cette différence de
coût énorme devrait interpeller les acteurs publics
et privés à réfléchir sur les modes
d'électrification à envisager pour les zones
rurales tout en combinant l'option technique et
l'option économique. Le pouvoir public aussi doit faire
des efforts considérables en
supprimant par exemple la taxe sur les matériels solaires.
Selon les acteurs du secteur, les
taxes sur imposées sur les matériels solaires sont
l'une de cause principale qui entraine le coût
élevé de watt crête sur le marché
local (soit 1200 FCFA/WC). Une réflexion dans ce sens
pourrait être un apport sur le développement de
l'énergie solaire au Cameroun.
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10037
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8934
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8538
|
|
|
|
|
|
|
|
8007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6677
|
|
|
|
|
6864
|
|
|
|
|
|
|
|
6044
|
|
|
|
5769
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4348
|
|
4639
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3720
|
|
|
|
3672
|
|
|
|
|
|
3271
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1401
|
|
|
|
1264
|
923
|
|
|
|
|
1050
|
|
|
|
|
855
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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cout par KWh (FCFA/KWh) cout par WC (FCFA/WC)
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
70
Figure 54: courbe des coûts de KWh installés
Cette courbe nous renseigne sur les coûts par KWh et les
WC installés en une année, Il ressort que les coûts de KWh
et WC installés diminuent pour les systèmes de grandes
puissances. Les standings III, IV et V, le CES et l'École primaire ont
un cout de KWh et WC installés faible par rapport aux standings I, II,
l'Église et l'éclairage public. L'explication peut être
justifiée par l'absence des dispositifs de petite puissance comme les
onduleurs et les régulateurs. Mais ces coûts par KWh et WC ne
reflètent pas réellement les prix de matériels solaires
sur le marché camerounais, car l'entreprise en question
bénéficie de l'aval du MINEE pour les taxes douanières et
confirme l'hypothèse selon laquelle les coûts de PV
installés sont élevés au début et diminuent
progressivement au fil des années à cause des faibles
maintenances. La diffusion de cette technologie reste faible à cause de
coût d'investissement initialement élevé qu'il faudrait une
implication notoire de l'état et de tous les acteurs pour le transfert
des technologies.
III-6- Proposition du plan de gestion du projet
Afin d'assurer la mise en place et le suivi de ce projet, il
est primordial de mettre en place certaines mesures visant à
responsabiliser les bénéficiaires de ce projet.
? Formation ;
Au cours de l'enquête menée sur le terrain, nous
avons constaté que la diffusion de l'énergie solaire
photovoltaïque était très faible dans les ménages et
les résultats de l'enquête montrent que plus de 80% des
ménages ignorent encore cette technologie. Relativement à ce
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
71
déficit, nous proposons une formation des populations
sur l'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque notamment en
ce qui concerne le nettoyage des panneaux, la sécurité et
l'utilisation des appareils électriques. Un autre volet de cette
formation, c'est la formation des jeunes de la localité sur le
métier de maintenance des systèmes, cette formation permettra de
disposer d'une part de la main d'oeuvre locale et d'autre part de limiter
l'exode rural ou alors de lutter contre le chômage des jeunes et le
développement rural (César KAPSEU et al, 2012).
? Création du comité de gestion
;
Une intégration des populations dans la prise de
décision ou développement communautaire pour qu'elles deviennent
des gardiens véritables des systèmes PV sera nécessaire
pour les systèmes PV installés ; nous proposons dans cette
étude la mise en place d'un comité de suivi et de gestion du
projet et peut être dirigé par le chef du village et
supervisé par l'AER. Ce comité jouera le rôle
intermédiaire entre l'organe technique et la population. À ce
titre, il doit être capable :
· D'informer et de sensibiliser les ménages sur
les modalités de payement des forfaits trimestriels et le respect de
cahier de charge ;
· De mettre en place une base de données visant
à identifier les ménages et les équipements solaires par
standing ;
· De définir des pénalités pour les
ménages ne respectant pas leurs engagements ;
· Des cartons de couleurs différentes selon le
type du standing peuvent être imprimés et constituent des
reçus de versement de forfaits trimestriels ;
· De planifier des visites inopinées dans les
ménages pour contrôler le respect du cahier de charge par les
ménages ;
· De mettre en place des mesures d'accompagnement visant
à encourager les ménages réglos et respectant le cahier de
charge. Une partie des sommes doit être restituée aux
ménages n'ayant pas eu des pannes régulières par an.
? Création d'un point de vente des
équipements solaires ;
Dans le cadre de ce projet relativement aux exigences de
bailleur de fonds, nous avons proposé des appareils de basse
consommation aux ménages dans l'optique de limiter le coût
colossal du projet. Pour rendre disponibles et accessibles ces appareils aux
populations, nous proposons à l'entreprise partenaire (NGROUPE NKAH)
d'installer un point de vente des appareils basse consommation dans la
localité surtout pendant la période de vente du cacao pour que la
population puisse se procurer facilement.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
72
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
La présente étude consacrait à la
proposition d'un modèle d'électrification rurale relative au
projet d'électrification du village NTUI-ESSONG par les systèmes
photovoltaïques vise à combler le faible taux de
pénétration d'électricité en zone rurale. Des
multiples impedimenta sont à l'origine de cette situation, notamment la
dissémination des ménages, l'éloignement des
localités du réseau, faible demande en électricité
et une tarification en déphasage par rapport aux revenus de la
population pauvre. L'électrification rurale présente un
défi majeur pour le Cameroun car il est couteux et peu pratique de
connecter au réseau des localités éloignées et
éparpillées. Ce travail se focalise plus spécifiquement
sur l'étude de faisabilité technique et économique du
projet et constitue l'une des réponses alternatives à promouvoir
pour sortir les localités rurales de pénombre. Ensoleillé
presque toute l'année, le Cameroun peut exploiter l'énergie
solaire propre et gratuite pour éclairer des localités
isolées qui n'ont aucun espoir d'être prochainement reliées
au réseau électrique national.
Ce travail ressort dans un premier temps un bref aperçu
sur les travaux antérieurs relatifs à la description
générale des systèmes PV et les technologies
d'électrification rurale existante. Ces chercheurs invitent les acteurs
de ce processus à développer le bouquet énergétique
disponible localement, notamment le solaire photovoltaïque pour lequel le
pays bénéficie d'un potentiel énorme. Ce qui nous a permis
de dégager un intérêt particulier de ce travail et de
combler le vide technique constaté.
Dans un deuxième temps, il présente de
manière succincte la démarche qui nous a permis d'obtenir les
résultats au cours de nos investigations sur le terrain et les outils
nécessaires à l'analyse de ces données. Pour
répondre au besoin variable des ménages, nous avons
décidé de segmenter les ménages en standing et de
définir les paniers d'utilisateurs des appareils par standing. La
méthode dimensionnement a été exposée, cette
méthode dite simplifiée a servi à déterminer les
caractéristiques des systèmes PV proposés et de faire le
choix des équipements appropriés pour satisfaire la charge tout
au long de l'année.
Le troisième a fait allusion à la
présentation et la discussion des résultats obtenus relatif
à la méthodologie adoptée. Des multiples
corrélations ont été vérifiées par le test
khi-deux, confirmant l'hypothèse de payement des forfaits trimestriels
par les ménages et les types d'activités menées par la
population influençant le choix du standing proposé. Les
résultats d'enquête du terrain effectuée relative à
ce projet montrent que les dépenses
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
73
mensuelles effectuées par les ménages pour
l'achat des pétroles, bougies, carburant... sont largement
supérieures aux tarifs trimestriels exigés. Nous affirmons
à cet effet une parfaite adéquation entre le modèle
d'électrification proposé et le contexte local. En ce qui
concerne l'étude technique du projet, les résultats obtenus suite
au dimensionnement de chaque système montrent une parfaite satisfaction
des ménages par rapport aux besoins énergétiques
définis. Les courbes de production brute d'énergie et de
consommation ont été tracées vérifiant à
nouveau la couverture des besoins énergétiques des ménages
par les systèmes PV. Une simulation de ces systèmes a
été réalisée sur PVSYST pour quantifier
l'énergie produite et les pertes équivalentes. Les
résultats de cette simulation nous confirment de plus la satisfaction
des besoins énergétiques de ménages. Le coût global
du projet relatif au 45 ménages enquêtés fait un montant de
99 092 652 FCFA soit 6109 FCFA/WC contre
8€/WC en
France (ANNE. L et MICHEL. V, 2005). Ce coût de KWh
installé est plus avantageux pour les localités
éloignées et les ménages dispersés comparé
au mode d'électrification par extension réseau comme le confirme
la Banque Mondiale : « un plus grand nombre des foyers Africains
pourraient bénéficier de l'énergie solaire si les pouvoirs
publics supprimaient certains obstacles comme les droits d'importations ».
Le modèle d'électrification proposé dans cette
étude consiste à alimenter chaque ménage individuellement
par les systèmes PV, l'avantage de ce système
d'électrification réside au niveau de sa production proche de la
consommation et la gestion individuelle. Son inconvénient est
marqué par la limitation des besoins énergétiques et par
un faible impact économique sur la population.
L'AER dans son optique de large programme
d'électrification des populations rurales disséminées doit
intégrer les systèmes PV individuels comme une solution pour des
petites localités disposant un nombre modeste des ménages. De mon
avis personnel, il est important aujourd'hui de mobiliser les
compétences bientôt disponibles proposant des solutions à
long terme corrigeant ainsi les erreurs constatées dans de nombreux
projets d'électrification rurale non opérationnels aujourd'hui.
Pour accélérer la diffusion des énergies renouvelables
notamment l'énergie solaire photovoltaïque dans
l'arrière-pays, nous proposons quelques pistes de solutions sous forme
des recommandations aux acteurs de domaine et au pouvoir public :
? L'AER en tant que la structure publique qui a la lourde
mission de faire la promotion des énergies renouvelables dans les zones
rurales, doit disposer d'une base de données sur les énergies
renouvelables pouvant être exploitée pour des
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
74
projets d'électrification rurale
décentralisée adaptés aux localités
éloignées du réseau électrique ;
? Quant au pouvoir public, une mesure incitative telle que
l'exonération des taxes douanières sur les équipements
solaires semble nécessaire pour vulgariser cette technologie dans
l'arrière-pays ;
? La création d'une agence nationale des
énergies renouvelables devant s'occuper spécifiquement de ce
secteur est impérative pour mener des études et des recherches
dans ce domaine.
Les difficultés majeures empêchant l'utilisation
de l'énergie au Cameroun sont dues : aux coûts d'importation des
modules PV, frais des douanes très élevés, manque
d'information relative à cette technologie et absence de politique
appropriée. Il serait idoine pour le pouvoir public de surmonter ces
obstacles afin de rendre accessible, disponible et acceptable l'énergie
solaire PV dans nos villages ou de penser déjà au concept «
pétrole solaire » qui se pointe à l'horizon.
Cette étude s'est heurtée aux manques de
données d'ensoleillement de la localité en question, il serait
judicieux de faire une étude minutieuse avec les données du site
pour estimer la production réelle du site.
En perspective, la conception d'un système de coupure
automatique en fonction du temps et des charges définis semble
nécessaire pour gérer ces systèmes PV en milieu rural.
Nous projetterons dans un avenir de nous focaliser dans ce sens.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
75
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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questions conjoncturelles centrales photovoltaïques : Guide pour le
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réseaux de distribution pour l'électrification rurale pour des
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vue d'obtenir le grade de docteur. GRENOBLE : Institut Polytechnique de
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Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
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optimisation d'un prototype de centrale hybride solaire PV/diesel sans
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grade de docteur. OUAGADOUGOU : 2IE, 184p.
Les personnes ressources rencontrées dans le cadre
de cette étude :
> M. TARH TONGABIANG Zaccheus, Sous-Directeur
des énergies renouvelables et de
maîtrise de l'énergie au MINEE. Tel : 77 67 56 83
;
> M. HE Michael, Représentant de
HUAWEI CAMEROON LTD chargé du projet
d'électrification rurale de 1000 localités. Tel :
52 03 22 55 ;
> M. Emmanuel, Responsable du laboratoire de
Recherche Énergétique. Tel : 99 03 07 75 ;
> M. MPELE, Directeur de météo
et des données au Ministère de Transport ;
> M. OUMAROU Yero HAMAN-DJODA, Directeur
Général de PHOENIX SYSTEMS
SARL. Tel : 98 08 26 49 ;
> Sa majesté MINKOA Henri, chef du
village NTUI-ESSONG. Tel : 97 61 24 56.
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
77
ANNEXES
A-Tableau des besoins énergétiques par
standing
Appareils
|
type
|
PU (W)
|
nbre
|
PT (W)
|
temps (h)
|
conso (wh/jr)
|
Standing I
|
lampes solaire
|
CC
|
11
|
2
|
22
|
4
|
88
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
1
|
11
|
6
|
66
|
poste radio cassette
|
AC
|
30
|
1
|
30
|
4
|
120
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
5
|
1
|
5
|
1
|
5
|
total AC
|
|
|
|
35
|
|
125
|
Total CC
|
|
|
|
33
|
|
154
|
total AC + CC
|
|
|
|
68
|
|
279
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
104
|
Standing II
|
lampes solaire
|
CC
|
11
|
3
|
33
|
4
|
132
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
1
|
11
|
6
|
66
|
poste radio cassette
|
AC
|
30
|
1
|
30
|
4
|
120
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
10
|
1
|
10
|
1
|
10
|
total AC
|
|
|
|
40
|
|
130
|
Total CC
|
|
|
|
44
|
|
198
|
total AC + CC
|
|
|
|
84
|
|
328
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
121.9
|
Standing III
|
lampes solaire
|
CC
|
11
|
4
|
44
|
4
|
176
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
1
|
11
|
6
|
66
|
TV
|
AC
|
80
|
1
|
80
|
10
|
800
|
DVD/VCD
|
AC
|
50
|
1
|
50
|
5
|
250
|
poste radio cassette
|
AC
|
30
|
1
|
30
|
4
|
120
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
15
|
1
|
15
|
1
|
15
|
total AC
|
|
|
|
175
|
|
1185
|
Total CC
|
|
|
|
55
|
|
242
|
total AC + CC
|
|
|
|
230
|
|
1427
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
543.5
|
Standing IV
|
lampes solaire
|
CC
|
11
|
4
|
44
|
4
|
176
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
2
|
22
|
6
|
132
|
réfrigérateur solaire
|
CC
|
60
|
1
|
60
|
7
|
420
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
78
TV
|
AC
|
80
|
1
|
80
|
10
|
800
|
DVD/VCD
|
AC
|
50
|
1
|
50
|
5
|
250
|
poste radio cassette
|
AC
|
30
|
1
|
30
|
4
|
120
|
ordinateur
|
AC
|
100
|
1
|
100
|
3
|
300
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
20
|
1
|
20
|
1
|
20
|
total AC
|
|
|
|
280
|
|
1490
|
Total CC
|
|
|
|
126
|
|
728
|
total AC + CC
|
|
|
|
406
|
|
2218
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
838.04
|
Standing V
|
lampes solaire
|
CC
|
11
|
5
|
55
|
4
|
220
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
2
|
22
|
6
|
132
|
réfrigérateur solaire
|
CC
|
60
|
1
|
60
|
7
|
420
|
TV
|
AC
|
80
|
2
|
160
|
10
|
1600
|
DVD/VCD
|
AC
|
50
|
2
|
100
|
5
|
500
|
poste radio cassette
|
AC
|
30
|
2
|
60
|
4
|
240
|
ordinateur
|
AC
|
100
|
1
|
100
|
3
|
300
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
25
|
1
|
25
|
1
|
25
|
total AC
|
|
|
|
445
|
|
2665
|
Total CC
|
|
|
|
137
|
|
772
|
total AC + CC
|
|
|
|
582
|
|
3412
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
1305.61
|
Standing VI
|
EGLISE
|
lampe solaire
|
CC
|
11
|
2
|
22
|
3
|
66
|
sonorisation
|
AC
|
100
|
1
|
100
|
3
|
300
|
Total AC
|
|
|
|
100
|
|
300
|
Total CC
|
|
|
|
22
|
|
66
|
Total AC + CC
|
|
|
|
122
|
|
366
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
139.07
|
Éclairage public
|
lampadaire solaire
|
CC
|
25
|
1
|
25
|
8
|
200
|
Total CC
|
|
|
|
25
|
|
200
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
73
|
École primaire
|
lampe solaire
|
CC
|
11
|
4
|
44
|
2
|
88
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
1
|
11
|
6
|
66
|
réfrigérateur solaire
|
CC
|
60
|
1
|
60
|
7
|
420
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
79
Ordinateur
|
AC
|
100
|
1
|
100
|
3
|
300
|
imprimante
|
AC
|
40
|
1
|
40
|
1
|
40
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
15
|
1
|
15
|
1
|
15
|
Total AC
|
|
|
|
155
|
|
355
|
Total CC
|
|
|
|
115
|
|
574
|
Total AC + CC
|
|
|
|
270
|
|
929
|
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
345.65
|
CES
|
lampe solaire
|
CC
|
11
|
6
|
66
|
3
|
198
|
Veilleuse
|
CC
|
11
|
1
|
11
|
8
|
88
|
réfrigérateur solaire
|
CC
|
60 1
|
60
|
8
|
480
|
Ordinateur
|
AC
|
100
|
1
|
100
|
3
|
300
|
imprimante
|
AC
|
40
|
1
|
40
|
1
|
40
|
puissance supplémentaire
|
AC
|
40 1
|
40
|
1
|
40
|
Total AC
|
|
|
|
180
|
|
380
|
Total CC
|
|
|
|
137
|
|
766
|
Total AC + CC
Besoin annuel (KWh/an)
|
|
|
|
317
|
|
1146
425.59
|
B- le coût des différents
éléments du projet par niveau de confort
Standing I
|
|
caractéristiques
|
prix unit FCFA
|
Qté
|
Prix total FCFA
|
Modules
|
100 WC
|
900 FCFA/WC
|
1
|
90000
|
batteries
|
130 Ah
|
110 000
|
1
|
11000
|
régulateurs
|
10A
|
80000
|
1
|
80000
|
onduleurs
|
180W
|
160000
|
1
|
160000
|
Câbles
|
4mm2
|
1100FCFA/m
|
20m
|
22000
|
1,5mm2
|
700FCFA/m
|
6m
|
4200
|
Coffret
|
10 A et 24 V
|
10000
|
2
|
20000
|
support
|
|
|
|
250000
|
accessoires divers
|
|
|
|
120000
|
total 1 787 200
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
11808
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
55104
|
cout d'étude technique 3%
|
|
|
|
23616
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
80
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7872
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7872
|
total du standing I
|
|
|
|
|
|
|
|
|
893 472
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
|
3720
|
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
|
8934
|
|
|
|
Standing II
|
|
|
|
|
Modules
|
120 WC
|
|
900 FCFA/WC
|
|
1
|
|
|
|
108000
|
batteries
|
130 Ah
|
|
110000
|
|
2
|
|
|
|
220 000
|
régulateurs
|
10A
|
|
80000
|
|
1
|
|
|
|
80000
|
onduleurs
|
180 W
|
|
160000
|
|
1
|
|
|
|
160000
|
Câbles
|
6 mm2
|
|
1300FCFA/m
|
|
20
|
|
|
|
26000
|
1,5 mm2
|
|
700FCFA
|
|
6
|
|
|
|
4200
|
Coffret
|
15A et 24 V
|
|
15000
|
|
2
|
|
|
|
30000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
|
|
310 000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
150000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1061200
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15918
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
74284
|
cout d'étude technique 3%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31836
|
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10612
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10612
|
total du standing II
|
|
|
|
|
|
|
|
1
|
204 462
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
|
3271
|
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
|
10037
|
|
|
|
Standing III
|
|
|
|
|
Modules
|
260WC
|
|
900 FCFA/WC
|
|
|
2
|
|
|
468000
|
batteries
|
420Ah
|
|
|
290000
|
|
4
|
|
|
1160000
|
régulateurs
|
20A
|
|
|
120000
|
|
1
|
|
|
120000
|
onduleurs
|
350W
|
|
|
250000
|
|
1
|
|
|
250000
|
Câbles
|
6mm2
|
|
1300FCFA/m
|
|
20m
|
|
|
|
26000
|
1,5mm2
|
|
700FCFA/m
|
|
6m
|
|
|
|
4200
|
Coffret
|
25 A 50V
|
|
|
35000
|
|
2
|
|
|
70000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
|
|
400000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
145000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
643 200
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
39648
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
185024
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
81
cout d'étude technique 3% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
79296
|
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
26432
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
26432
|
total du standing III
|
|
|
|
|
|
|
3 000 032
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
1264
|
|
|
|
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
5769
|
|
Standing IV
|
|
|
|
Modules
|
275WC
|
900 FCFA/WC
|
|
|
2
|
|
495000
|
batteries
|
600Ah
|
|
380000
|
|
4
|
|
1520000
|
régulateurs
|
30A
|
|
145000
|
|
1
|
|
145000
|
onduleurs
|
350W
|
|
250000
|
|
1
|
|
250000
|
Câbles
|
6 mm2
|
1300FCFA/m
|
|
20m
|
|
|
26000
|
1,5mm2
|
700FCFA/m
|
|
6m
|
|
|
21000
|
Coffret
|
30A 50V
|
|
47000
|
|
2
|
|
94000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
525000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
160000
|
total1
|
|
|
|
|
|
|
3236000
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
48540
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
226520
|
cout d'étude technique 3% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
97080
|
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
32360
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
32360
|
total du standing IV
|
|
|
|
|
|
|
3 672 860
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
923
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
6677
|
|
Standing V
|
|
|
|
Modules
|
275WC
|
900 FCFA/WC
|
|
|
6
|
|
1485000
|
batteries
|
420Ah
|
|
290000
|
|
8
|
|
2320000
|
régulateurs
|
40A
|
|
160000
|
|
1
|
|
160000
|
onduleurs
|
750W
|
|
475000
|
|
1
|
|
475000
|
Câbles
|
4 mm2
|
1100FCFA/m
|
|
20m
|
|
|
22000
|
1,5mm2
|
700FCFA/m
|
|
3m
|
|
|
2100
|
Coffret
|
45A 100V
|
|
50000
|
|
2
|
|
100000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
600000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
175000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
5339100
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
82
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
80087
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
373737
|
cout d'étude technique 3%
|
|
|
|
|
|
|
160173
|
Cout de formation et sensibilisation 1%
|
|
|
|
|
|
|
53391
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
53391
|
total du standing V
|
|
|
|
|
|
|
6 059 879
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
855
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
3672
|
|
Église
|
|
|
|
Modules
|
130WC
|
900 FCFA/WC
|
|
|
1
|
|
117000
|
batteries
|
170Ah
|
|
145000
|
|
2
|
|
290000
|
régulateurs
|
15A
|
|
110000
|
|
1
|
|
110000
|
onduleurs
|
180W
|
|
160000
|
|
1
|
|
160000
|
Câbles
|
6mm2
|
1300FCFA/m
|
|
20m
|
|
|
26000
|
1,5mm2
|
700FCFA/m
|
|
6m
|
|
|
4200
|
coffret
|
15A 24V
|
|
15000
|
|
2
|
|
30000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
100000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
80000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
917200
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
13758
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
64204
|
cout d'étude technique 3%
|
|
|
|
|
|
|
27516
|
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
9172
|
transport des équipements 1%
|
|
|
|
|
|
|
9172
|
total de l'Église
|
|
|
|
|
|
|
1 041 022
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
4348
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
8007
|
|
|
Éclairage public
|
|
|
|
Modules
|
70WC
|
900 FCFA/WC
|
|
|
5
|
|
315000
|
batteries
|
100Ah
|
|
90000
|
|
5
|
|
450000
|
régulateurs
|
8A
|
|
80000
|
|
5
|
|
400000
|
Câbles
|
1,5mm2
|
700FCFA/m
|
|
40m
|
|
|
28000
|
coffret
|
10A 24V
|
|
10000
|
|
5
|
|
40000
|
support
|
|
|
|
|
5
|
|
1000000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
5
|
|
400000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
2633000
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
39495
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
184310
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
83
cout d'étude technique 3%
|
|
|
|
|
|
|
|
78990
|
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
26330
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
26330
|
total d'Éclairage public
|
|
|
|
|
|
|
|
2 988 455
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
|
4639
|
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
|
8538
|
|
|
École primaire
|
|
|
|
Modules
|
160WC
|
|
900 FCFA/WC
|
|
|
2
|
|
288000
|
batteries
|
220Ah
|
|
|
190000
|
|
4
|
|
760000
|
régulateurs
|
15A
|
|
|
110000
|
|
1
|
|
110000
|
onduleurs
|
180W
|
|
|
160000
|
|
1
|
|
160000
|
Câbles
|
4 mm2
|
|
1100FCFA/m
|
|
20m
|
|
|
22000
|
1,5mm2
|
|
700FCFA/m
|
|
6 m
|
|
|
4200
|
coffret
|
15 A 50 V
|
|
|
15000
|
|
2
|
|
30000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
|
150000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
|
180000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
1704200
|
travaux de génie civil 1,5%
|
|
|
|
|
|
|
|
25563
|
installation 7%
|
|
|
|
|
|
|
|
119294
|
cout d'étude technique 3%
|
|
|
|
|
|
|
|
51126
|
Cout de formation et sensibilisation 1%
|
|
|
|
|
|
|
|
17042
|
transport des équipements 1%
|
|
|
|
|
|
|
|
17042
|
total d'École primaire
|
|
|
|
|
|
|
|
1 934 267
|
prix par énergie (FCFA/KWh)
|
|
|
|
|
|
|
|
1401
|
Prix par WC (FCFA/WC)
|
|
6044
|
|
|
|
CES
|
|
|
|
Modules
|
220WC
|
|
900 FCFA/WC
|
|
|
2
|
|
396000
|
batteries
|
280Ah
|
|
|
240000
|
|
6
|
|
1440000
|
régulateurs
|
30A
|
|
|
145000
|
|
1
|
|
145000
|
onduleurs
|
350W
|
|
|
250000
|
|
1
|
|
250000
|
Câbles
|
6 mm2
|
|
1300FCFA/m
|
|
20m
|
|
|
26000
|
1,5mm2
|
|
700FCFA/m
|
|
6m
|
|
|
4200
|
coffret
|
20 A 48V
|
|
|
25000
|
|
2
|
|
50000
|
support
|
|
|
|
|
|
|
|
200000
|
accessoires divers
|
|
|
|
|
|
|
|
185000
|
total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
2661200
|
travaux de génie civil 1,5% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
39918
|
installation 7% de total 1
|
|
|
|
|
|
|
|
186284
|
cout d'étude technique 3% de total 1
|
|
|
|
|
79836
|
Cout de formation et sensibilisation 1% de total 1
|
|
|
|
|
26612
|
transport des équipements 1% de total 1
|
|
|
|
|
26612
|
total du CES
|
|
|
|
|
3 020 462
|
prix par énergie (FCFA/KWh) 1050
|
|
Prix par WC (FCFA/WC) 6864
|
|
C- Récapitulatif de choix des matériels par
standing
|
modules
|
batteries
|
régulateurs
|
Onduleurs
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 panneau
|
1batterie
|
1 régulateur
|
1 onduleur
|
câbles
20 m de 4 mm2 et 6
|
Standing I
|
ASM12100
1 panneau
|
OPZ12V13
0
2batteries
|
Phocos
12V10A
1 régulateur
|
phoenix
12V/180W
1 onduleur
|
m de 1.5 mm2
20 m de 6 mm2 et 6
|
Standing II
|
ASM12120
2 panneaux
|
OPZ12V13
0
4batteries
|
Phocos
12V10A
1 régulateur
|
phoenix
12V/180W
1 onduleur
|
m de 1.5 mm2
20 m de 10 mm2 et 6
|
Standing III
|
ASM24260
2 panneaux
|
OPZ6V420
4batteries
|
Phocos
24V20A
1 régulateur
|
phoenix
24V/350W
1 onduleur
|
m de 1.5 mm2
20 m de 6 mm2 et 6
|
Standing IV
|
ASM24275
6 panneaux
|
OPZ6V600
8batteries
|
Phocos
24V30A
1 régulateur
|
phoenix
24V/350W
1 onduleur
|
m de 1.5 mm2
20 m de 4 mm2 et 6
|
Standing V
|
ASM24275
1 panneau
|
OPZ6V420
2batteries
|
Phocos
48V40A
1 régulateur
|
phoenix
48V/750W
1 onduleur
|
m de 1.5 mm2
20 m de 6 mm2 et 6
|
Église
|
ASM12130
1 panneau
|
OPZ6V170
1batterie
|
Phocos
12V15A
1 régulateur
|
phoenix
12V/180W
|
m de 1.5 mm2
|
Éclairage public
|
ASM1270
2 panneaux
|
OPZ12V10
0
4 batteries
|
Phocos
12V8A
1 régulateur
|
1 onduleur
|
8 m de 1.5 mm2
20 m de 4 mm2 et 6
|
ASM24220
OPZ4V280
24V30A
24V/350W
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
|
m de 1.5 mm2
84
|
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
85
D- Table de khi -deux
E- indice de clarté de la zone d'étude
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
86
F- Fiche technique des modules
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
87
G-Fiche technique des régulateurs
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel
DJAOWE ISS - 2014
88
H- Fiche technique des batteries
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
89
I - Fiche technique des onduleurs
J-Fiche d'enquête
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix - Travail - Patrie
|
REPUBLIC OF CAMEROUN
Peace - Work - Fatherland
|
A.E.R
AGENCE D'ELECTRIFICATION RURALE DU
CAMEROUN
ETABLISSEMENT PUBLIC ADMINISTRATIF PLACE SOUS DOUBLE
TUTELLE DU MINEE & DU MINEFI B.P: 30704
YAOUNDE - TEL (237) 22 21 23 85 - FAX (237) 22 21 23 81-
Email:
aercam2000@yahoo.fr
SIEGE SOCIAL: NYLON BASTOS YAOUN
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
90
Ces questionnaires sont adressés aux populations
rurales dans le cadre d'une enquête menée sur l'étude
technique et économique du projet d'électrification rurale par
énergie solaire du village NTUI-ESSONG par un stagiaire ; actuellement
en 5e année du second cycle en énergies renouvelables
à l'Institut Supérieur du Sahel de l'Université de Maroua.
Pour mener à bien cette étude, nous louons votre parfaite
collaboration en lui permettant d'accéder facilement à certaines
informations utiles.
NOM du village :
|
|
POUPULATION :
|
|
QUARTIER :
|
|
Chef du village
|
|
ARRONDISSEMENT :
|
|
DEPARTEMENT :
|
|
REGION :
|
|
1) Nom et Prénom :
2)
Êtes-vous mariés ? Oui non
3) Quelles activités pratiquez- vous ? Commerce
agriculture fonctionnaire
4) quel est le nombre des chambres ou des cases avez- vous dans
votre concession ?
5) Le nombre d'enfants avez- vous inscrit à
l'école :
6) en dehors du bois, Quelles sources d'énergies
utilisez- vous actuellement ?
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
91
Lampe à pétrole groupe électrogène
lampe solaire autres à préciser :
7) Quelle est votre dépense mensuelle en utilisant ces
sources d'énergies ?
8) avez-vous déjà entendu parler de
l'énergie solaire photovoltaïque ?
Oui non
9) Que pensez-vous de l'énergie solaire pour votre
localité ?
Nécessaire pas nécessaire
10) Avez-vous d'espace nécessaire pour une installation
d'un système solaire ?
Oui non
11) en cas du système installé, êtes-vous
prêt à assurer la sécurité et le nettoyage du
système ?
Oui non
12) Êtes-vous prêt à payer les
différents forfaits trimestriels ci-dessous pour assurer la maintenance
du système ?
Forfait 1 : 2 000 FCFA forfait 2 : 5 000FCFA forfait 3 : 8
000FCFA
Forfait 4 : 15 000 FCFA forfait 5 : 20 000 FCFA Forfait 6 :
services communautaires
Église mosquée centre de santé point
d'éclairage public
13) Quelles tranches des besoins ou matériels utilisant
énergie solaire pouvez-vous solliciter ? Standing I correspond
au forfait 1 :
> 2 points lumineux des lampes solaires de 11
W, nombre d'heure d'utilisation : 4h ;
> 1veilleuse solaire de 11 W nombre d'heure d'utilisation : 6h
;
> 1 Poste Radio cassette (AC) de puissance maximale de 30 W,
nombre d'heure d'utilisation : 4h ;
> Puissance supplémentaire de 5W pour une durée
de 1h ;
Standing II correspond au forfait 2 :
> 3 points lumineux des lampes solaires de 11 W, nombre
d'heure d'utilisation : 4h ;
> 1veilleuse solaire de 11 W nombre d'heure d'utilisation : 6h
;
> 1Poste Radio cassette de puissance maximale de 30 W, nombre
d'heure d'utilisation : 4h ;
> Puissance supplémentaire de 10W pour une durée
de 1h ;
Standing III correspond au forfait 3 :
> 4 points lumineux des lampes solaires de 11
W, nombre d'heure d'utilisation : 4h ;
> 1veilleuse solaire de 11 W nombre d'heure d'utilisation : 6h
;
> 1 TV de 80 W nombre d'heure d'utilisation : 10h ;
> 1 lecteur DVD/VCD de puissance 50 W nombre d'heure
d'utilisation : 5h ;
> 1Poste Radio cassette de puissance maximale de 30 W, nombre
d'heure d'utilisation : 4h ;
> Puissance supplémentaire de 15W pour une durée
de 1h ;
Standing IV correspond au forfait 4 :
> 4 points lumineux des lampes solaires de 11
W, nombre d'heure d'utilisation : 4h ; > 2 veilleuses solaire de 11 W nombre
d'heure d'utilisation : 6h ;
> 1 TV de 80 W nombre d'heure d'utilisation : 10h ;
> 1 lecteurs DVD/VCD de puissance 50 W nombre d'heure
d'utilisation : 5h ;
> 1Poste Radio cassette de puissance maximale de 30 W, nombre
d'heure d'utilisation : 4h ;
> 1 ordinateur de 100 W nombre d'heure d'utilisation : 3h ;
> 1 réfrigérateur solaire de 60W ; nombre
d'heure d'utilisation : 7h ; > Puissance supplémentaire de 20W pour
une durée de 1h ;
Standing V correspond au forfait 5
> 5 points lumineux des lampes solaires de 11
W, nombre d'heure d'utilisation : 4h ;
> 2 veilleuses solaires de 11 W nombre d'heure d'utilisation :
6h ;
> 2 TV de 80 W nombre d'heure d'utilisation : 10h ;
> 2 lecteurs DVD/VCD de puissance 50 W nombre d'heure
d'utilisation : 5h ;
> 2 Postes Radio cassette de puissance maximale de 30 W,
nombre d'heure d'utilisation : 4h ; > 1 réfrigérateur solaire
de 60W ; nombre d'heure d'utilisation : 7h ;
> 1 ordinateur de 100W, nombre d'heure d'utilisation : 3h ;
Standing VI correspond au forfait 6
A) Lieu de culte :
B) Centre de santé :
C) Établissement scolaire :
D) Éclairage public :
14) Êtes-vous satisfaits des forfaits et des services
proposés ?
Oui non sinon pourquoi ?
Mémoire rédigé et soutenu par Samuel DJAOWE
ISS - 2014
92
Encadreur chef de ménage
enquêteur
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