DEDICACE
A notre fils NSENGA DYUBA Dan,
à notre chère épouse KAZADI
ILUNGA Syntiche,
à notre très cher frère Papy
UMBA ILUNGA.
II
Delphin NSENGA MANGA
III
AVANT - PROPOS
La réussite scientifique est la bénédiction
de notre Dieu Seigneur Jésus Christ qui nous a donné souffle de
vie, intelligence et courage pour devenir spécialiste en Gestion des
entreprises, à lui soient toute la gloire, la puissance, la domination,
notre reconnaissance et nos remerciements éternellement, Amen, Amen.
La rédaction de ce travail ne vient pas de nos efforts
personnels, mais il est une complicité de beaucoup d'énergie.
C'est ainsi que nous nous sentons obliger de remercier tout le corps
académique et toutes les autorités de l'Institut Supérieur
d'Etudes Sociales « ISES » pour leur encadrement digne de sens.
Nous remercions aussi le professeur Claude MWILAMBWE MWENDE pour
avoir assuré la direction de ce travail malgré l'agenda
surchargé.
Nos remerciements s'adressent à nos parents BUTA KALUNGA
Jean KABANGE et à NUMBI KABANGE Régine pour la vie et
l'éducation que vous nous avez données.
A nos frères et soeurs, BANZA KATWA Romain, NGOY NSUNGU
Gabriel, MUKELENGE MWANA Valérien, KIKUMBI NSENGA Rose, pour vos
conseils et soutiens multiples.
Merci à Papa Méchack TSHIBAKA, Pasteur MULOPWE
MUTOMBO, Ivette NGOY MULEYA, Pasteur KALASA, Soeur Théthé,
frère Pierre MULAMBA, pour vos encouragements infinis pleins de foi.
Nous n'oublions pas nos compagnons de lutte : Tarcis KITENGE,
MUBUBA MBUY, Réné NGOY, Louise MUTUNDA, KADIMA Tshopis, Sandra
KABONGO, Paul NGOY, Nelly NZEBA, merci pour votre meilleure compagnie.
1
INTRODUCTION GENERALE
0. 1. Présentation du sujet
La réussite et le succès économiques ne
sont pas accidentels ni le fait du hasard, mais le résultat d'une
planification intelligible, efficace et durable qui impulse et maintient les
activités de la société à cheminer dans la
trajectoire normale des programmes et prévisions organisationnels afin
de réaliser avec certitude la vision et les buts fixés
grâce à l'emploi des personnes spécialisées pour la
tâche.
Pour cela, il est très judicieux d'estimer la valeur
des individus qui ont la charge de transformer la vision théorique en
faits concrets et réels en évaluant leurs qualifications, leurs
aptitudes, leur travail pour découvrir les progrès accomplis, les
faiblesses intervenues lors de l'exécution du travail, s'assurer de
leurs causes et leurs sources afin d'initier un programme de formation ou de
perfectionnement pour les rendre à cet effet plus performants, plus
compétitifs, plus compétents, doués et génies dans
leur oeuvre dans le but de gagner en temps, en énergie, en moyens, en
quantité et en qualité.
Evaluer les résultats obtenus par les salariés
devient une affaire stratégique puisque c'est grâce à une
production de qualité que l'organisation parvient à
matérialiser ses objectifs. Il faudrait donc que les exécutants
et les dirigeants aient les habiletés de contrôler
régulièrement de manière permanente les opérations
de production pour faciliter la fabrication des biens ou services de meilleure
qualité poussant l'entreprise à se positionner à la
tête de la concurrence et à la réussite économique
durable dans l'environnement proche ou lointain tout en lui donnant une
longueur d'avance de croissance économique par rapport à d'autres
sociétés.
0. 2. Choix et intérêt du sujet
Le choix du sujet relatif à l'évaluation des
réalisations et la réussite économique d'une entreprise
nous permet de renforcer le contrôle des opérations de production
et de réduire considérablement le taux élevé des
rebuts constatés dans la société moderne.
2
Quant à l'intérêt que revêt ce
travail, il porte sur une construction scientifique qui complète les
études antérieures et pourra servir d'aquarium des données
aux analyses et études de la génération future.
Pour éclairer la spécificité de notre
sujet, passons d'abord à l'état de la question pour
épingler certaines pensées de nos précurseurs.
0. 3. Etat de la question
L'état de la question est un moment qui sert à
dégager l'originalité et la spécificité d'un
travail scientifique face à d'autres recherches
précédentes. Nous ne sommes pas le premier à traiter
l'évaluation des réalisations et la réussite
économique d'une entreprise.
Dans le cadre de ce travail nous avons parcouru et lu les
travaux des chercheurs
tels que :
? KATWA KABANTU, dans « évaluation du rendement et
des tâches des ouvriers1. » nous montre que
l'évaluation des postes est le moyen de clarifier les missions
individuelles et leurs aspects collectifs ; faite régulièrement,
elle permet de contrôler les charges de travail et leur évolution
de façon à pouvoir agir sur les qualifications, les engagements
techniques et les équilibres organisationnels.
? DAN NSENGA DYUBA, dans son étude sur «
l'évaluation des emplois et des comportements au travail
2.» explique que cette opération permet de
négocier les objectifs opérationnels avec les salariés en
les aidant à bien ajuster leurs rôles par rapport à leurs
fonctions; c'est un outil de gestion prévisionnelle à partir
duquel on peut adopter ou enrichir les comportements déficitaires et
récompenser les conduites efficaces.
? Mariem RAHALI et Amal HANCHI, dans « évaluation
des effets de la formation : entre l'ambition et pratiques3. »
disent que l'évaluation sous entend la légitimation de la
formation dans la mesure où elle rend légitime l'attente d'un
retour d'investissement,
1 KATWA KA BANTU, évaluation du rendement et
des tâches des ouvriers, mémoire, L2 Economie, UNILU, Lubumbashi,
2004-2005, p.4
2 DAN NSENGA DYUBA, évaluation des emplois et
des comportements au travail, mémoire, master, Institut Universitaire du
Congo, Kin, 2007-2008, p.7
3 Mariem RAHALI et Amel HANCHI, évaluation
des effets de la formation : entre ambition et pratiques, Institut
Supérieur de Gestion, Tunis-Maitrise, 2007
3
permet d'apprécier les résultats obtenus en
évaluant les retombées de la formation comme elle permet de
répondre à l'efficacité de cette dernière.
? Ramata NIMAGA, dans « évaluation de la
maîtrise des risques liés au processus d'achat par appel
d'offres1. » explique que l'évaluation permet
d'identifier les risques opérationnels liés à ce processus
en vue d'améliorer l'efficacité des dispositifs mis en place pour
les maîtrises.
Pour nous, l'évaluation des réalisations et la
réussite économique d'une entreprise constitue l'unique force de
découvrir les performances et les faiblesses des employés, les
aider en orientant leurs talents à l'accomplissement de la vision
organisationnelle pour permettre à l'entreprise de croître de
compétitivité en compétitivité.
Partant de cette démarcation, posons la
problématique autour de laquelle tourne notre investigation.
0. 4. Problématique
L'encyclopédie Larousse définit la «
problématique » comme un objectif dont la solution, le
résultat est douteux2.
La problématique est un concept qui désigne
l'ensemble des problèmes qui se posent à une science sur un objet
d'étude dans un contexte idéologique donné3.
Selon LOUIS ATHUSSER, la problématique est un champ de
connaissance dans lequel on pose le problème du lieu exacte et de sa
position puis de concepts requis pour le poser4.
Quant à nous, la problématique est une
manière de poser les problèmes à analyser qui devront
être résolus réellement à la fin d'une recherche.
Au regard de ces définitions, deux questions attirent
notre attention :
1 Ramata NINAGA, évaluation de la
maîtrise des risques liés au processus d'achat par appel d'offres,
Audit et contrôle de Gestion, Sénégal, 2007
2 Larousse, Dictionnaire, 21 rue du mont parnasse
75283, Paris cedex 06, année 2012
3 MBAYO NGYO, Méthodes de recherche
scientifique, Notes inédites de cours, G2 Economie, UNILU, Lubumbashi,
syllabus, 2005-2006, p.39
4 L. ATHUSSER, pour Marx, éd. Paspero, Paris,
1975, p.39
4
? Quels seraient les avantages et implications d'évaluer
régulièrement les réalisations du personnel ?
? Quelles devraient être les personnes
évaluatrices du travail des employés ?
Nous allons donner la valeur d'apprécier et de
contrôler de façon permanente le travail des employés.
Voyons le point suivant afin d'expliquer a priori notre
préoccupation.
0. 5. Hypothèses
L'hypothèse est une idée directrice, une
tentative d'explication des faits formulés au début de la
recherche, destinée à guider l'investigation et à
être abandonnée ou maintenue après le résultat de
l'observation1.
Pour MBAYO NGOY, l'hypothèse est une proposition
provisoire, une présomption, un pressentiment qui exige à
être vérifié2.
D'une manière générale,
l'hypothèse est entendue comme une construction ou une composition des
propositions provenant des multiples enquêtes tentant à expliquer
un fait bien déterminé. Ainsi dit, essayons de proposer des
réponses provisoires à ces interrogations :
? L'évaluation des réalisations reste un seul
moyen de la réussite économique et professionnelle durable dans
les entreprises et contribue ainsi à la croissance efficace de
l'organisation en lui permettant de produire des biens de qualité
défiant toute concurrence.
? Elle pousse toutes sociétés à utiliser
des personnes douées pour la tâche afin de maximiser la production
à cout, moyen et long termes ; elle oriente toutes les décisions
stratégiques et vérifie le respect par les travailleurs des
méthodes, des procédures et normes de travail mises à leur
disposition. C'est pourquoi elle doit être exécutée par des
personnes internes du système qui connaissent mieux la firme, sa vision
organisationnelle, les tâches et les objectifs y afférents.
? Cette opération permet aux dirigeants de s'assurer de
la validité des règles, des progrès réalisés
et des faiblesses intervenues lors de l'exécution de la tâche afin
de rechercher leurs sources pour envisager un programme de ré
médiation.
1MALEMBA N'SAKILA, Méthodes de recherche en
sciences sociales, Notes inédites de cours, ISES Lubumbashi, G3 GRH,
syllabus, 2011-2012, p.6
2MBAYO NGOY, Op cit, p.39
5
? Cette étude serait peut être le cas de l'INSS
Lubumbashi par le fait qu'il tient à maximiser complètement les
cotisations sociales de ses abonnés et d'attirer d'autres individus
à s'affilier.
0. 6. Méthodologie du travail
a. Méthode
La méthode est un ensemble des règles pour
conduire raisonnablement et logiquement nos pensées. En d'autres termes,
c'est la voie à suivre par un chercheur pour atteindre le but qu'on
s'est fixé1.
MULUMBATI définit la méthode comme « un
guide pou tout celui qui entreprend une recherche sociologique 2.
Pour nous, la méthode est un processus intellectuel qui
permet au chercheur d'atteindre son objectif et de traiter les
données.
Dans le cadre de ce travail, nous avons utilisé la
méthode systémique qui analyse et considère l'entreprise
comme un tout cohérent, un ensemble composé
d'éléments agissant en interdépendance de telle sorte que
la modification d'une seule composante entraîne automatiquement le
changement de tout le système.
L'INSS est une entreprise ayant différents secteurs
d'activités dans lesquels nous trouvons les travailleurs ou agents de
commandement, ceux de collaboration et enfin, le personnel d'exécution
regroupés.
Ces derniers évoluent le même système
où chacun occupe une fonction et joue son rôle qui ne se contredit
pas avec les autres fonctions, mais qui agit en synergie solide et durable afin
de matérialiser la vision ou la mission de la société dans
la cohésion sociale.
L'utilisation de cette méthode dans ce travail
s'explique par le fait que l'INSS est un tout et un système
composé des sous systèmes c'est-à-dire des
départements évoluant en interdépendance et dont chacun
occupe une fonction, joue un rôle dans l'environnement professionnel pour
la survie de cette entité.
La méthode systémique nous a permis d'analyser
profondément l'évaluation des réalisations et la
réussite économique qu'engendre cette opération au sein de
l'INSS Lubumbashi.
La méthode éclaire le traitement et l'analyse
des données, reste à savoir les instruments qui nous permis
à collecter les informations relatives à notre investigation
d'où, la technique.
1 MPALA MBABULA, pour vous chercheurs : directives
pour diriger un travail scientifique, éd. Mpala, Lubumbashi, 2001,
p.13
2 MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie
générale, éd. Africa, Lubumbashi, 2001, p.24
6
b. Techniques
Pour KAPENDA TSHITEKA, les techniques sont des instruments de
travail dont une personne doit se servir dans sa marche vers l'objectif qu'elle
s'est fixée1.
Quant à nous, les techniques sont des moyens ou des
outils qui permettent d'acquérir des données lors d'une
recherche. Elle est un instrument à utiliser pour récolter des
informations nécessaires relatives au sujet sous examen.
Pour récolter les informations relatives à
l'élaboration de ce travail, nous avons utilisé les techniques ci
- après :
1. L'observation documentaire
Cette technique est une opération qui consiste
à établir et à analyser des documents pour arriver
à déterminer les faits ou les traces. Elle permet d'avoir des
informations sur un phénomène sous étude à partir
des documents écrits, documents audiovisuels tels que : les livres, les
notes de cours, les disquettes, les mémoires cadrant avec
l'évaluation des réalisations et la réussite
économique d'une entreprise.
2. Observation directe
L'observation directe est une technique qui ouvre un contact
et une communication entre des êtres humains. Elle consiste à
observer les faits de façon directe en obligeant au chercheur à
descendre sur le terrain.
Elle nous a facilité à récolter les
données sur le terrain de l'INSS en entrant en contact direct avec ses
ouvriers et en observant le déroulement des activités au
quotidien.
3. L'interview libre
L'interview est une technique qui a pour but d'organiser un
rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et
l'enquêté afin de permettre à l'enquêteur de puiser
des informations relatives à son sujet d'étude2.
Sans ambigüité, cette technique nous a permis de
communiquer en tête à tête avec ceux dont
l'intérêt était pour eux d'apporte une pierre à
l'édifice par leurs témoignages et expériences dans le
domaine de l'évaluation des réalisations du personnel.
1 KAPENDA TSHITEKA, Esquisse des méthodes de
recherche en sciences sociales, éd. Olympia, Lubumbashi, 1996, p.37
2 Ass.Ir. ILUNGA FYAMA B, Initiation à la
recherche scientifique, Notes inédites de cours, G1 Polytechnique,
UNILU, Lubumbashi, syllabus, 2008-2009, p.14
7
4. Question écrit
La technique de questionnaire consiste à administrer un
certain nombre de questions écrites conçues de façon
à permettre à l'enquêté de répondre librement
par écrit.
Cette technique nous a aussi aidé à poser des
questions écrites à la population ouvrière ciblée
dans le but d'avoir des informations supplémentaires fiables qui ont
concouru à l'élaboration de ce travail.
0. 7. Délimitation du sujet
Nous ne pouvons pas épuiser toutes les connaissances
dans le domaine de cette investigation. Pour être objectif et
précis, nous allons élaborer ce travail en lui donnant des
limites spatio-temporelles.
a. Du point de vue spatial
Nous avons trouvé intéressant de
réaliser nos recherches à l'Institut National de
Sécurité Sociale de Lubumbashi. Il se localise sur le croisement
des avenues Kapenda et Ndjamena, commune de Lubumbashi, ville de Lubumbashi,
province du Katanga.
b. Du point de vue temporel
A cette occasion, nous allons analyser l'évaluation des
réalisations et la réussite économique qu'elle a
générée à l'Institut national de
Sécurité Sociale sur une période allant de 2007 à
2012.
0. 8. Subdivision du travail
Hormis l'introduction et de la conclusion
générales, notre travail comprend quatre chapitres : le premier
chapitre s'atèle à la considération conceptuelle et
théorique.
Le deuxième chapitre est consacré à la
présentation de l'INSS Lubumbashi, le troisième s'occupe de
l'évaluation des réalisations et la réussite
économique à l'Institut National de Sécurité
Sociale. Enfin le dernier chapitre présente l'enquête
managériale.
8
Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Section 1 : Définition des concepts
Dans la mesure de permettre une compréhension claire de
notre sujet, il est très nécessaire de définir les
concepts ci - dessous :
A. Concepts de base
1. Evaluation
Selon L.SEKIOU, l'évaluation est un ensemble des
processus systématiques destinés à juger les
qualifications, les valeurs et les performances professionnelles des membres de
l'organisation1.
Pour ce qui nous concerne, l'évaluation est un
processus managérial entreprise par les dirigeants d'une
société pour apprécier le travail effectué par
l'ensemble des travailleurs dans le but de se rendre compte de leur
compétitivité, leurs qualités professionnelles et leurs
capacités d'adaptabilité sur leurs postes de travail, leurs
limites afin de les orienter et de mieux les utiliser.
Elle est en général une opération
effectuée par les supérieurs hiérarchiques sur les
subalternes consistant à porter une critique profonde sur les
activités des ouvriers afin de vérifier dans quelles
manières ces derniers font face aux devoirs de leurs charges.
Cet ensemble des moyens mis en oeuvre pour identifier et
interpréter les performances professionnelles d'un collaborateur permet
aux responsables de mieux connaître les agents qu'ils dirigent,
d'améliorer le rendement et l'efficacité organisationnelle.
Toute organisation est appelée à
apprécier son personnel en vue de pérenniser sa vision, sa
mission et l'atteinte des objectifs dans l'espace - temps.
2. Evaluation des réalisations
Par évaluation des réalisations nous entendons,
une appréciation des résultats obtenus en quantité, en
qualité, en temps, au respect des procédés et à
l'utilisation des moyens mis à la disposition de l'agent. C'est aussi le
moment de comparaison de la situation réelle avec la situation
souhaitée.
1 L.SEKIOU cité par KABAMBA, Psychologie du
travail, Notes inédites de cours, G2 GRH, ISES, Lubumbashi, syllabus,
2009-2010, p.14
9
Les résultats définitifs étant
l'élément clé de l'entreprise, son appréciation
doit être stricte du point de vue qualité et quantité car
l'épanouissement de cette dernière ne dépend que d'une
production réussie.
3. La réussite économique
La réussite économique est un processus qui part
d'un point zéro vers un résultat définitif heureux et
favorable.
Pour nous, la réussite économique est un
ensemble des objectifs matérialisés qui vise un accroissement
large dans le long terme, une oeuvre parfaite, unique à son genre et une
adaptation souple et rapide à toutes situations de changement dans
l'environnement de l'entreprise.
La réussite professionnelle ne tombe jamais du ciel,
mais elle est le produit d'une planification meilleure, d'un contrôle
régulier et permanent des opérations et enfin, de l'utilisation
d'une main d'oeuvre motivée et façonnée dans les objectifs
poursuivis.
4. Entreprise
AEGNAR définit l'entreprise comme « une
organisation d'hommes apportant chacun un concours intellectuel,
matériel et physique pour la réalisation d'un profit produisant
des biens et services que désire une population1.
Selon le code du travail congolais, l'entreprise est toute
organisation économique, sociale, culturelle, communautaire,
philanthropique, de forme juridique déterminée,
propriété individuelle ou collective, poursuivant ou non un but
lucratif pouvant avoir un ou plusieurs établissements2.
Quant à nous, l'entreprise est un groupement d'humains,
de moyens financiers, matériels et techniques organisés et
coordonnés pour la production des biens et services.
B. Concepts connexes
1. Employé
Le code du travail congolais appelle employé, «
toute personne physique en âge de contracter, quelques soient son
état civil, son sexe et sa nationalité, qui s'engage à
1 AEGNAR, la loi technique de la production,
éd. Dunod, Paris, 1963, p.61
2 Code du travail congolais, éd. Kinshasa,
2002, p.8
10
mettre son activité professionnelle moyennant une
rémunération, sous la direction et l'autorité d'une autre
personne physique ou morale, publique ou privée dans les liens d'un
contrat de travail1 ».
L'employé pour nous, c'est « toute personne qui se
décide de fournir un activité manuelle ou intellectuelle à
une autre personne « entrepreneur », sous la direction et
l'autorité directe ou indirecte de ce dernier, moyennant
rémunération.
2. Evaluateur
D'une manière générale
l'évaluateur, est toute personne physique interne ou externe à
l'entreprise qui a dans ses attributions le rôle de porter un jugement
objectif sur le travail des salariés, leurs qualifications, leurs
compétences et leurs résultats dans le but de permettre à
l'organisation de mieux les utiliser.
C'est une personne qui connait totalement l'entreprise, les
postes de travail à évaluer, leurs exigences et leurs profils. Il
doit être supérieur en grade et en fonction par rapport à
l'ouvrier qu'il veut apprécier et avoir la connaissance du personnel. La
coutume veut qu'il ait des connaissances en sciences sociales et en
psychologie, qu'il soit le chef direct de l'agent à contrôler.
3. La production
La production est la transformation par une combinaison
productrice de facteurs de production « in puts » en produits finis
ou services « out putts ». C'est également la relation entre
les biens produits et les moyens utilisés pour les
obtenir2.
Pour nous, la production est un cheminement des
opérations créant des nouveaux biens ou services pour
l'utilité de la société. C'est aussi la création
des nouvelles unités, nouvelles utilisations, nouvelles combinaisons
à base des matières premières pour les besoins de la
communauté.
La production restera toujours la partie la plus
protégée et la plus sécurisée de toute l'entreprise
parce que, c'est par elle que cette dernière parvient à
réaliser la vision, la mission et à matérialiser les
objectifs organisationnels.
1Code du travail congolais, Op.cit, p.8
2MWEPU KWAMBA, Gestion des Opérations et
Rendement, Notes inédites de cours, G3 GRH, ISES, Lubumbashi, syllabus,
2010- 2011, p.9
11
Après la définition des différents
concepts, nous allons théoriser sur l'évaluation dans tous ses
aspects dans une entreprise.
Section 2 : CONSIDERATIONS THEORIQUES
A. Théorie sur l'évaluation des
réalisations
Tout travail quelle que soit sa nature, donne lieu à un
résultat qu'il faudrait évaluer aussi bien du point de vue
qualité, quantité, ainsi que du temps et des
procédés utilisés par les acteurs lors des
opérations de production.
L'entrepreneur cherche un personnel qualifié, capable
de lui fournir le travail en quantité et qualité voulues dans les
délais qu'il a fixés. Pour y arriver, quatre principes sont mis
à la disposition des appréciateurs, à savoir :
? La confrontation des résultats aux prévisions,
? L'examen des écarts relevés entre les
résultats et les prévisions, ? La correction des erreurs, si
nécessaire,
? Enfin, la sanction des acteurs selon leurs résultats.
Examinons chaque principe en profondeur :
a. La confrontation des résultats aux
prévisions
L'évaluation des réalisations implique une
comparaison. D'où la nécessité de confronter les
résultats obtenus au cours d'une période donnée aux
prévisions préalablement arrêtées pour la même
période. Ces prévisions seront fixées de
préférence en éléments mesurables
c'est-à-dire quantifiables, ce qui a pour avantage la facilité
d'apprécier.
De ce fait le travailleur doit savoir ce que l'entreprise a
prévu de récolter sur son poste de travail. La production lui
doit être fixée en quantité, en qualité et aussi
repartie en temps. Cela permettra à éclairer et à
faciliter l'évaluation des réalisations.
C'est pourquoi il est demandé aux services
chargés du recrutement et de la formation de clarifier le rôle et
objectifs du poste que le nouveau engagé devra utiliser, les
règles à respecter lors d'exploitation, les procédures
à suivre à chaque étape du processus de production et les
limites qu'il ne peut pas dépasser.
L'intérêt pour les responsables est de se tenir
systématiquement informer du déroulement des activités
dont ils ont la charge et de réagir automatiquement pendant qu'il est
12
En confrontant les résultats obtenus par les
travailleurs aux prévisions fixées par l'organisation, l'on se
rendra compte de la compétitivité et de performance des ouvriers
si les réalisations sont favorables et meilleures. Mais si elles sont
défavorables, l'on découvrira alors les écarts.
b. Examen des écarts relevés entre les
prévisions et les résultats
Les écarts sont le fruit de la négligence, de la
faille du personnel surtout, mais ils peuvent aussi provenir du mauvais
fonctionnement des outils, à la panne brisque de machines,...
Malgré cela, la comparaison entre les résultats
et les prévisions permettra de dégager les écarts. La
mesure de ces derniers et leur comparaison avec ce qui est habituellement
acceptable c'est-à-dire le seuil de tolérance, permettront d'en
apprécier l'importance.
L'examen des écarts aidera également de se
saisir de leurs causes, qui peuvent aussi être intrinsèques
qu'extrinsèques. De même il permettra l'orientation des
décisions à venir en vue de réduire le gaspillage et les
incertitudes.
Les écarts ne sont pas seulement des résultats
inférieurs aux prévisions, ils peuvent aussi bien être
supérieurs à ce qui a été prévu. Dans ce
cas, on parlera néanmoins des écarts positifs que nous appelons
«l'efficience et la performance du personnel ». On cherchera surtout
à savoir les causes de ce succès en vue d'y travailler davantage
pour maintenir voire dépasser les résultats qui ont
été obtenus.
Souvent, la réalité des écarts dans le
milieu de travail appuient la thèse de l'infériorité des
résultats obtenus aux prévisions des entreprises. Quelle que soit
l'affirmation précédente, la correction des erreurs apportera une
véritable amélioration de la situation.
c. La correction éventuelle de la situation
L'étude minutieuse des causes qui ont engendré
les écarts permettra aux dirigeants de redresser urgemment la situation
et d'éviter le renouvellement des écarts à l'avenir car la
flexibilité et l'actualisation en vue de l'adaptation l'obligent.
13
encore temps. Il ne sert à rien de se concentrer sur le
passé, les regrets sont et resteront toujours stériles. Il faut
rattraper ce qui est encore rattrapable.
Selon les cas, il faudra mettre en action des moyens
supplémentaires ou même réviser en baisse les objectifs ou
les réformer. Comme le corps infecté a difficile de fonctionner
normalement et de jouer son rôle entant que tel, de même une
production entachée d'erreurs se voit incapable d'atteindre les
objectifs.
Si nous nous arrêtons aux erreurs commises sans chercher
la thérapie rapide pour éradiquer ces infections, l'entreprise
tout entière plongera dans la faillite. Les chefs doivent donc chercher
des voies et moyens pour arriver à remettre le train sur le rail,
à faire décoller les opérations avec un vent nouveau dans
la certitude de réussir. Toute action, qu'elle soit bonne ou mauvaise
produit aussi une réaction de sa nature.
d. La sanction des acteurs
Selon la nature des résultats, les acteurs sont
sanctionnés favorablement ou défavorablement :
1)si les résultats sont favorables, le chef
n'hésitera pas à exprimer sa satisfaction. En effet, lorsque les
instructions sont respectées et les objectifs atteints dans les
délais fixés, il est idéalement recommandé de
récompenser les collaborateurs ayant réalisés un tel
record.
La récompense peut consister aux encouragements ou aux
éloges, aux primes, aux gratifications, à l'augmentation des
salaires, aux promotions et aux autres avantages.
? Récompenser une belle action de performance motive
les ouvriers à : faire confiance à l'entreprise et aux chefs,
à aimer l'entreprise et à donner le meilleur d'eux même,
à créer l'émulation parmi eux, à les pousser
à la créativité dans l'accomplissement de leurs
tâches, à se perfectionner davantage, à utiliser les outils
de travail avec respect et à s'approprier les objectifs de
l'organisation.
La sanction favorable ne profite pas uniquement aux
employés performants, mais elle est également un signal fort aux
travailleurs médiocres qui les stimule à faire mieux afin de
contribuer à la matérialisation de la vision organisationnelle et
d'être des plus-values pour la firme.
14
2)Si les résultats sont défavorables, le chef ne
se hâtera pas à se décourager et à se fâcher.
Il devra tout d'abord chercher à connaitre précisément les
causes de ces résultats maigres. Lorsque les causes touchent la mauvaise
gestion du poste de travail par le collaborateur concerné, le chef
envisagera soit la formation de l'agent ou le renforcement du dispositif
général, soit la révision des objectifs, l'adaptation des
outils du travail, l'ajustement des méthodes et procédés,
etc.
La sanction négative peut consister à
l'orientation nouvelle, à la permutation et même à
l'élimination de l'agent c'est-à-dire le licenciement. Le
licenciement provoqué par une mauvaise gestion du poste de travail, par
le manque de respecter les principes liés à la production et par
la violation de procédures de manipulation de l'outil de travail, reste
une peine capitale dans le domaine du contrat de travail.
Cette sanction négative est souvent utilisée
lorsqu'on constate l'impossibilité de relever les écarts
engendrés par les résultats produits par l'ouvrier. A ce fait,
l'entreprise prendra une décision radicale à l'égard de
l'employé en question car le tout premier objectif de toute
activité économique est de maximiser la production en
matérialisant les buts qui ont été fixés.
Elle part du principe Taylorien de « the right man on the
right place » et pas le contraire. Ce principe vise à ce que chaque
tâche de l'organisation soit gérée et
exécutée par des personnes douées, génies dans le
but de respecter l'économie du gaspillage : gaspillage du temps,
gaspillage des moyens financiers et matériels, gaspillage de
l'énergie productrice et le gaspillage de compétitivité et
de performance de la société dans son environnement.
Pour rendre l'évaluation des réalisations plus
rapide, bénéfique et pour que ses résultats soient
satisfaisants, il faut :
? Utiliser sur chaque poste de travail un travailleur doué
pour la tâche,
? Lui accorder tous les moyens nécessaires pour une
meilleure exécution de sa charge,
? Le mettre dans un environnement serein et indispensable
respectant toutes les normes ergonomiques du travail,
? Le motiver en lui octroyant une rémunération
digne de sa fonction, des primes et des avantages sociaux de manière
équitable,
Les dirigeants doivent mobiliser et développer les
ressources de leur personnel pour construire en eux des compétences, des
talents, des habiletés c'est-à-dire des
15
? Lui fixer un nombre d'objectifs à atteindre dans le
temps en lui expliquant clairement ce que l'entreprise attend de son
travail,
? Lui donner des principes directeurs selon les
différentes étapes pour la réalisation de sa fonction,
? Un contrôle régulier et permanent de son travail
dans sa quantité et sa qualité ainsi que dans l'observance de ses
exigences.
Par ces préalables, l'évaluation des
réalisations sera plus sûre et rapide, elle ne rapportera que des
résultats positifs, réussis et parfaits en vue de permettre
à l'organisation de croitre.
Expliquons profondément ces préalables afin de
faire comprendre la réussite de l'évaluation des
réalisations au sein d'une entreprise.
1. Utiliser un travailleur doué et
génie à chaque poste de travail
Souvent les erreurs petites ou graves surviennent lorsque l'on
ne connait pas suffisamment ce que l'on fait. L'individu qui assure en ayant un
manquement de qualifications ou de pratiques ne pourra jamais se redouter de
rien pendant que les choses tournent mal. Il sera néanmoins observateur
de sa mauvaise manipulation des paramètres lors du contrôle des
résultats définitifs. Cet état de chose rendrait le
système inefficace, moins compétitive sur le marché
concurrentiel.
Utiliser un ignorant, c'est vivre avec une infection
dangereuse ou une bombe latente qui n'explosera que pendant la production
finale et qui risque de détruire tout le système. C'est pourquoi
il est très intelligible d'employer des personnes dont leurs talents,
leurs compétences et habiletés répondent totalement aux
besoins et aux exigences de la tâche.
Il faudrait identifier lors du recrutement les
compétences de chaque salarié pour ainsi les adapter aux besoins
propres de l'organisation et même du poste qui sera sous sa charge.
Comme nous l'avons souligné, l'emploi des personnes
doués et efficaces pour la tâche permettra à l'entreprise
de gagner en temps, en quantité, en qualité de produits, en
énergie de production, à l'économie du gaspillage,...
16
connaissances pratiques et le savoir faire en vue de
résoudre avec ingéniosité toutes les situations
professionnelles liées à la production et aux principes
conduisant aux résultats meilleurs.
La DRH doit valoriser le savoir faire du personnel en lui
donnant l'opportunité d'évoluer en s'appuyant sur : la confiance
dans ses compétences et son expérience, en vivant les
expériences de réussite et ayant le sentiment d'efficacité
personnelle et collective.
Les chefs doivent susciter la créativité dans le
chef des salariés pour permettre à l'entreprise de
bénéficier de leur génie en faisant un meilleur travail,
en produisant des biens et services en quantité suffisante et en
qualité supérieure, en impulsant toute l'entreprise à
aller en avant sur tous le plan économique.
Employer les spécialistes du domaine dans chaque
secteur d'activités, permettra également à l'organisation
de réduire considérablement les accidents professionnels, de
réduire l'incertitude des résultats définitifs de
productivité et d'échapper à la faillite brisque de cette
dernière car on sera convaincu d'avoir des meilleures
réalisations en travaillant avec des individus regorgeant des ressources
indispensablement bénéfiques, excellentes, de diminuer le
coût de production car la main d'oeuvre mise en action agirait avec
efficacité et efficience pour la réussite certaine des
opérations.
Ceci permettra enfin à l'entreprise de se
développer, d'attirer et de fidéliser sa clientèle,
d'être plus performante, plus efficace et plus compétitive dans un
milieu à forte concurrence. Toute société qui se veut une
réussite économique vraiment réussie, doit employer des
personnes plus-values dans le but d'augmenter considérablement la
rentabilité ou les bénéfices qui sont un
élément clé, moteur et impulsif de toute activité
professionnelle.
2.Les moyens nécessaires pour mieux
exécuter sa tâche
Toute activité a un coût de production.
L'entreprise doit mettre à la disposition de son personnel tous les
moyens nécessaires tant matériels que financiers pour lui
simplifier l'exécution de sa fonction.
Les moyens qui concourent à la réalisation de la
tâche doivent être disponibles dans le temps, et c'est notamment :
- tout l'équipement, l'outil de travail, la tenue complète de
travail,... selon la nature des activités, les différents moyens
doivent être mis à la disposition
17
des ouvriers. Les moyens techniques et matériels
doivent être en bon état d'utilisation pour permettre un
fonctionnement normal, rapide, efficace et impulsif à la
rentabilité.
En utilisant des personnes plus-values avec des moyens
technico-matériels adéquats, l'entreprise produira et
créera des valeurs nouvelles qu'elle n'a jamais réalisées.
Mais, au moyen d'une stratégie d'emploi des génies avec des
matériels adaptés à la tâche, la réussite
économique sera certaine et parfaite.
3.Un environnement serein et
meilleur
Humaniser le milieu socioprofessionnel est aussi un atout pour
le succès des activités de production des biens et services.
Il est important de placer son personnel dans un endroit qui
respecte le mieux possible les conditions ergonomiques du travail, toutes les
normes de sécurisation des ouvriers sur le lieu professionnel et toutes
les règles d'hygiène de santé des humains.
La qualité du travail n'implique pas uniquement une
bonne rémunération, l'emploi des personnes douées, mais
également l'assainissement du lieu de travail dans le but de permettre
le bon fonctionnement des tâches.
a. L'évaluation des relations
interprofessionnelles
L'évaluation ne devrait pas uniquement se limiter aux
simples individus et à la production. Elle devrait s'élargir
aussi dans le domaine du climat social qui est pour nous un grand facteur de
l'équilibre économique et de la croissance productrice solide
pour un véritable progrès de la société.
Cette évaluation du climat social devrait rester comme
un mécanisme de persuasion quant à la proximité de la
synergie socioprofessionnelle qu'à la détermination
générale solide de la chasse des objectifs.
Définition : l'évaluation des relations
interprofessionnelles est un système de contrôle permanent de
mouvements de contact de communication ou des liens de dialogue entre membres
d'une organisation bien déterminée, démontrant le
degré de collaboration et de compréhension pour un but commun.
Les responsables de différents départements sont
de toute évidence appelés à favoriser et à soutenir
toute action visant à accroitre la dimension des bonnes relations
18
C'est aussi une étude de température sociale de
comportements harmonieux ou inouï tendant à découvrir et
à montrer l'allure, le niveau de cohésion professionnelle parmi
les ouvriers.
Ainsi dit, toute entreprise est appelée à
apprécier les relations interpersonnelles de ses salariés pour
avoir la certitude de réussite économique et sociale. C'est
pourquoi les relations sur le lieu de travail doivent être bien
soignées, nourries d'une harmonie mutuelle afin d'oeuvrer d'un commun
accord pour un gain collectif.
Pour cela, les décideurs doivent mettre totalement
l'accent sur l'appréciation du climat social dans le but de rendre les
travailleurs en une véritable équipe de football oeuvrant dans la
synergie solide, déterminée à gagner la compétition
qu'est, la matérialisation de la vision organisationnelle.
Un environnement serein tient aussi compte du climat social et
des relations interprofessionnelles qui règnent au sein de
l'organisation. La valeur qu'on accorde au climat social nous laisse croire
sûrement qu'il n'est pas bon de se focaliser seulement sur les ressources
matérielles et sur les opérations de production, mais il faut
aussi s'engager dans la lutte du maintien d'une bonne harmonie sociale
agréable favorisant des meilleures relations interpersonnelles
dirigées, orientées vers l'atteinte des objectifs.
Nous évoquons ici le maintien d'un bon climat social
parce que la synergie de production a besoin des individus qui se
considèrent mutuellement et qui se respectent selon la divergence de
leurs connaissances, leurs compétences et leurs habiletés. Tout
le monde désire échanger, partager avec les autres, il a besoin
d'être soutenu par son entourage dans tous les cas, il souhaite
d'être entouré des individus avec lesquels il peut coopérer
pour l'intérêt général, il cherche aussi
d'être aimé et de se sentir libre de s'exprimer en vue de se
s'intégrer ou de se socialiser.
Un bon Manager doit veiller à ce que la synergie
sociale domine sur les divergences culturelles, tribales, linguistiques,
raciales, etc. cette harmonie sociale doit créer l'esprit
d'équipe parmi les différentes personnes qui forment le personnel
de l'organisation. Cet esprit d'union va pousser les ouvriers à se
concentrer sur les intérêts communs et sur la vision
organisationnelle.
19
interpersonnelles dans le but de maîtriser à
mieux l'aspect le plus puissant et le plus complexe de toute la vie
professionnelle : «la cohésion, les relations ».
Si l'on négligeait d'améliorer les relations
entre groupes d'individus évoluant ensemble, l'on risquerait de
créer un climat d'hypocrisie qui dissocierait mystérieusement la
cohésion de production. Le climat de méfiance constitue un grave
danger pour la survie de l'entreprise. Il se présente à nos yeux
comme une explosion négative brisque, une bombe latente, une mine de
l'incertitude. C'est pourquoi, il est beaucoup plus important de
contrôler et d'évaluer les relations interprofessionnelles pour ne
pas gêner la cohésion économique des activités.
La communication doit être interactive et sincère
entre tous les membres du système puisque la vie professionnelle met en
commun des gens des différentes races, différentes tributs et
différentes langues, lesquels doivent coopérer totalement pour la
bonne marche des opérations. Les relations entre ces différents
groupes de gens jouent deux rôles puissants : celui de motivateur et
celui de destructeur de cohésion sociale.
Un bon manager devra donc mettre en exergue des politiques qui
devront stimuler la promotion pertinente de l'équilibre socio
communicationnel dans le milieu du travail pour solidifier la synergie des
salariés. Il doit être pragmatique en permettant aux
employés de vivre les uns avec les autres dans l'harmonie quelles que
soient les divergences.
4.La motivation des salariés
La motivation est un acte par lequel un supérieur
pousse à l'action ses subalternes pour atteindre les objectifs
fixés. C'est aussi une politique qui consiste à activer, à
stimuler et à inciter les agents à accomplir de bon gré
leurs tâches de manière motivée.
Pour cela, l'entrepreneur doit prendre en compte les
intérêts des travailleurs en leur accordant une
rémunération descente, des primes méritoires et des
avantages sociaux dignes de la fonction et du rôle qu'ils jouent dans le
processus de production.
En fait, la motivation n'est pas seulement matérielle
ou pécuniaire, elle est également psychologique ou morale. La
motivation psychologique consiste à expliquer au personnel de
façon claire et nette la raison d'être de l'entreprise, son plan
directeur des activités, des objectifs qu'elle poursuit, des moyens mis
en oeuvre pour y arriver, du rôle combien louable qu'il joue et de
l'importance que lui accordent les dirigeants. L'on doit lui
20
expliquer aussi les menaces et les difficultés que
l'entreprise subit, les performances et les échecs afin de le pousser
à s'investir davantage en s'appropriant la vision et les objectifs
organisationnels.
Le top management doit prendre le temps de faire
intérioriser aux employés tout ce que l'entreprise fait, ce
qu'elle vise, sa projection stratégique à court, à moyen
et à long termes, ses forces ainsi que ses faiblesses. Il doit pousser
l'ouvrier à aimer son travail, à faire mieux dans sa tâche
en lui expliquant le bénéfice et l'intérêt qu'il
pourra en tirer car toute activité humaine est fonction
d'intérêts. Le revenu augmente lorsque l'on exécute mieux
sa tâche et l'on prend en main la vision de l'entreprise.
Aussi longtemps que le moral sera élevé et chaud
dans les agents, le travail sera pris et exécuté avec beaucoup de
détermination, avec plus de fiabilité et plus de
fierté.
Une motivation réussie qu'elle soit matérielle
ou psychologique ne se vérifie pas automatiquement sur le champ. Elle
consiste à vérifier la valeur des actes que posent les
salariés, leurs rendements et les résultats qu'ils obtiennent, la
quantité et la qualité du travail exécuté et la
cohésion de la synergie professionnelle. L'optimisation de ces
éléments démontrera alors la validité et
l'importance que revêt la motivation professionnelle.
Etre motivé ou motiver les autres ne vient pas d'un
rien, c'est une activité qui demande des stratégies
psychologiques de gestion, une planification financière de
dépenses et des résultats positifs de réussite durable de
cette opération dans la production, à court, moyen et long
termes.
5.La liste d'objectifs
Le sommet stratégique est appelé dans ses
attributions à fixer les objectifs que chaque poste de travail doit
atteindre dans les délais précis. La liste devra contenir tous
les objectifs allant du premier au dernier, du prioritaire à
l'ordinaire, du grand au petit et cela dans le moindre détail.
C'est sur base de la liste d'objectifs que le travail sera
fait et exécuté. L'ouvrier en charge du poste de travail devrait
alors avoir la connaissance nette et claire de ce que l'entreprise attend de
lui, à mobiliser son talent pour satisfaire totalement l'employeur et
pour répondre parfaitement aux exigences de sa fonction.
21
Voici une simulation de la liste d'objectifs à
atteindre pour un chauffeur industriel de mines : par exemple :
+ arrivée obligatoire à 7h00 dans les installations
portant sa tenue de service,
+ vérification technique rapide de l'engin pendant 15
minutes,
+ début de courses à 7h30,
+ accomplir 30 tours de transport des minerais de la
carrière vers l'usine,
+ réaliser en moyenne 350 tonnes de produits par jour,
+ le travail doit prendre au maximum 10h par jour, de 7h30
à 17h30.
Cette manière de chronométrer les tâches
et les objectifs permettra aux travailleurs de poursuivre leur travail avec
contrôle et vigilance. C'est pourquoi il est très
nécessaire de lister pour tous les salariés les objectifs
à atteindre par leurs tâches qu'ils soient de l'administration ou
de l'exécution, du commandement ou de la production. Ceci aidera
à rendre plus simple l'évaluation des réalisations pour
tout le système.
6.Les principes directeurs à suivre sur le
poste de travail
Les principes directeurs sont les cadres qui régissent
le fonctionnement et la survie de l'outil de travail pour permettre une
production meilleure de croissance économique. Selon les outils de la
planification opérationnelle, nous classifions ces principes liés
à l'emploi en trois :
y' les politiques, y' les procédures, y' le
règlement. a. Les politiques
Les politiques sont un ensemble des cadres, des limites
à l'intérieur desquels se prennent des décisions qui sont
liées au travail, au poste de travail et à la charge que l'on a
au sein de l'organisation, lesquels doivent être conformes aux objectifs
fixés. 1.
Ces politiques sont élaborées tout d'abord par
le sommet stratégique et dans la suite, l'ouvrier en charge d'une
tâche donnée pourra également prendre des décisions
relatives
1 CLAUDE MWILAMBWE, Planification des ressources
humaines, Notes inédites de cours, L2 GRH, ISES, Lubumbashi,
syllabus,2012-2013, p.22
Cet outil de la planification opérationnelle est aussi
un moyen d'observation qui facilite l'évaluation des réalisations
au sein de l'entreprise. Il permet enfin, une
22
à son emploi en vue de résoudre une situation
embarrassante. Ces décisions doivent être en accord avec les
objectifs fixés par l'organisation.
b. Les procédures
La procédure est une suite ou un cheminement des
opérations dans un ordre bien déterminé pour atteindre un
résultat précis.
Elle se présente aux yeux des travailleurs comme un
guide de toutes les actions que l'entreprise pourra entreprendre pour permettre
ainsi à ces derniers d'aller vite et bien.
Les procédures permettent à tout le monde d'agir
de la même façon, ce qui facilite le contrôle et même
l'évaluation des résultats. Grâce à elles, il n'y a
pas risque d'oublier un détail important dans le processus de production
des biens ou services.
Elles apparaissent sous forme des listes, des calendriers, des
tableaux en vue de donner au personnel la démarche à suivre pour
chaque opération, la séquence chronologique et les
différentes étapes à franchir pour arriver au
résultat final.
Pour tout travail qui se répète, il est
intéressant d'avoir une procédure fixe pour permettre aux
salariés de gagner en temps. On ne peut donc pas changer ni utiliser
deux procédures pour une seule tâche, cela retarderait les
résultats dans la quantité.
Les procédures sont une clé de réussite
professionnelle, elle épargne l'entreprise de l'incertitude et du hasard
dans les activités qu'elle programme. Recourir à elles reste le
seul moyen de produire des biens ou services de grande valeur et de grand prix,
en grande quantité et en qualité supérieure,
exceptionnelle sans aucun défaut de forme.
Le top management doit élaborer des procédures
efficaces, efficientes et adaptées aux opérations qu'il a
l'honneur de diriger. Il doit les produire pour chaque poste de travail, pour
chaque emploi, pour chaque tâche et pour chaque activité
génératrice des revenus que l'entreprise exploite.
Chaque opération ou chaque tâche de
l'organisation doit avoir sa propre procédure conçue uniquement
pour elle, échelonnée en étapes, de l'encours jusqu'aux
résultats définitifs.
23
vérification ou un contrôle très rapide,
très objectif et très certain. Il est possible voire important de
concevoir des procédures qui contiennent des règlements.
c. Les règlements
Un règlement est un ensemble des règles, des
prescriptions relatives à un groupe, une communauté ou une
entreprise qui guident tous les mouvements ou toutes les actions et affaires
internes. C'est aussi une décision qui impose de faire ou de ne pas
faire quelque chose dans le but de faire marcher tout dans l'ordre et dans la
certitude en imposant un comportement qui ne se discute pas. c'est un guide
d'actions qui indique simplement l'action à faire ou à ne pas
faire.
C'est en fonction du règlement que toute
activité professionnelle pourra commencer et c'est également
grâce à ce dernier que chaque tâche prendra fin.
Par exemple : tout agent doit être en tenue de service
avant d'entrer dans les installations ; tout acte de vol au sein de
l'entreprise occasionne automatiquement le licenciement,...
Le chef supérieur avec tout son staff doivent produire
des règlements relatifs aux procédures de travail et au
comportement vis-à-vis des collaborateurs, des supérieurs et
vis-à-vis de l'entreprise. C'est au moyen de ces règlements que
tout ce qui se fait dans l'entreprise sera guidé, dirigé,
jugé et sanctionné.
Tout comme chaque tâche a ses objectifs propres, de
même chaque procédure devra quasiment avoir son propre
règlement pour qu'elle soit totalement efficace et solide.
Ainsi donc, les principes comprenant des politiques, des
procédures et des règlements doivent régir seuls les
différentes activités qui font que l'entreprise existe et en
plus, leur mise en oeuvre doit être contrôlée
régulièrement afin de donner la chance à cette
dernière de devenir compétitive dans son environnement.
7. le contrôle du travail
accompli
Le contrôle est une activité managériale
qui consiste à vérifier si tout s'est passé
conformément aux programmes adoptés, aux ordres donnés,
aux principes et aux plans élaborés.
24
Mettre une opération en action en est une, mais
vérifier sa validité et son effectivité en est une autre.
Le manager doit initier des opérations de contrôle
sévère avant l'exécution du travail, pendant et
après le travail pour s'assurer que ses collaborateurs et ses agents
n'ont pas perdu de vues les objectifs qui leur sont assignés.
Toute entreprise qui veut réussir le plus longtemps
possible doit contrôler régulièrement de manière
permanente les activités et les tâches de son personnel afin de
mesurer les progrès accomplis, d'identifier les erreurs tout en les
corrigeant automatiquement pour que les choses évoluent normalement.
En conclusion, l'on doit avant le processus
d'évaluation des réalisations vérifier si les
préalables ci hauts cités ont été accomplis dans le
but de rendre cette dernière importante, plus sûre et logique. Ces
préalables sont des éléments d'autocritique et
d'auto-évaluation puisqu'ils clarifient les choses et donnent force aux
agents de travailler selon les normes, les politiques, les programmes et selon
les plans établis par la hiérarchie.
Ils sont comme des produits ou motifs déclencheurs de
réussite professionnelle et économique, ils se focalisent sur le
travail, sur les salariés et la manière de les traiter et sur les
résultats attendus par l'employeur. Ils poussent à la combinaison
des moyens dont on dispose pour atteindre mieux les objectifs
organisationnels.
B. Théorie sur la réussite
économique
Comme nous le disions précédemment, le souci
majeur de toute entreprise est celui de produire des biens ou services en
quantité suffisante ayant la qualité supérieure, assurer
leur distribution en employant toutes les stratégies marketing
adéquates, faire consommer ces produits par un plus grand nombre de
personnes tant locales, nationales qu'internationales.
A ce fait, l'on devrait beaucoup plus s'occuper des
résultats définitifs de production pour savoir s'ils
répondent complètement aux normes de la consommation humaine.
La réussite économique ne sera jamais
accidentelle, elle est la résultante d'une préparation bien
planifiée, bien programmée, bien organisée qui a la vision
d'avoir et d'atteindre toujours la sommité
économico-professionnelle.
25
Pour cela, le top management devra s'investir dans le
contrôle sévère de la production depuis l'encours jusqu'aux
résultats finaux. Ce contrôle doit être fait et
réalisé avec toute objectivité, toute
détermination, tout sérieux dans tous ses détails afin de
permettre à l'organisation de concrétiser sa vision
principale.
Cette vérification permanente des produits
fabriqués impulsera davantage les ouvriers à employer
exclusivement les méthodes et procédures mises à la
disposition de leurs tâches en vue de créer la qualité tout
en l'imprimant dans les résultats à accomplir.
C'est dans cette voie que l'évaluation des
réalisations est devenue la clé principale de la réussite
économique de l'entreprise. Car tout ce qui a été
planifié, organisé, programmé sur les plans
matériel, financier et humain se révélera être
réussite ou échec dans la production finale.
Si le sommet stratégique dans ses prévisions
respecte minutieusement les préalables qui conduisent
l'appréciation du travail au succès, la réussite
économique du système tout entier se pérennisera à
cout, moyen et long termes avec une vitesse professionnellement
élevée, puissante, très rapide et extraordinaire.
L'évaluation des résultats touche à notre
vue trois domaines de réussite au sein d'une société, nous
citons :
* La réussite de la synergie de production,
*La réussite organisationnelle et structurelle,
*La réussite de la compétitivité et de la
performance.
Nous allons essayer d'entrer en profondeur avec ces trois
domaines de réussite économique pour donner à nos lecteurs
une meilleure vision et compréhension de cette section.
1. Réussite de la synergie de production
La synergie de production est comprise comme un système
de production qui est un ensemble, un tout constitué par
différents éléments, différentes
compétences, différents talents fonctionnant en
interdépendance, en cohésion solide pour produire des biens ou
services de telle sorte que la modification ou la résistance d'un seul
élément engendre un
26
grand changement néfaste qui affecte toute la force
productrice et embarrasse toute l'unité de production.
Nous savons très bien que l'incompétence est
aussi une source des conflits de travail. Mais nous savons également
bien que la mise en pratique et le strict respect des préalables de
l'évaluation des réalisations reste un atout majeur pour la
réussite de cohésion de production pour toute organisation.
Lorsqu'une société utilise le contrôle des
résultats comme clé de succès, elle pousse ses
employés à se perfectionner, à devenir doués pour
leurs tâches, à travailler dans l'auto considération du
savoir faire, à participer de façon soudée à la
concrétisation de la vision et objectifs poursuivis par cette
dernière et à unifier leurs talents pour une vraie
réussite économique.
La puissance, la détermination et la cohésion de
production étant soudées et solidifiées, les talents et la
mobilisation de tous étant unifiés, la vision de l'organisation
étant tissée et imprimée dans les agents, la croissance
sera mieux assurée et partira de réussite en réussite,
d'épanouissement en épanouissement, de
compétitivité en compétitivité.
La réussite de la synergie de production vise et
cherche la survie de l'organisation, son adaptation rapide aux situations
nouvelles dans un environnement à forte concurrence, et un gain
absolument énorme d'une part de marché. Elle est un fondement
solide et durable du maintien de l'entreprise dans n'importe quel milieu, la
force de résistance économique face aux concurrents et un appui
exceptionnel pendant le moment des changements économiques à
l'échelle planétaire.
2.La réussite organisationnelle et
structurelle Cette deuxième dimension de réussite
se situe à deux niveaux :
*Le premier niveau concerne les stratégies : les
politiques et plans adoptés par l'organisation, le second s'atèle
sur la fonction occupée par chaque salarié.
a. Le premier niveau : les stratégies
Pour qu'un projet réussisse et que ses
opérations rapportent des bénéfices, il est d'abord
important de mettre en place des voies et moyens « moyens
matériels, financiers et humains ; méthodes, procédures
», des politiques et des plans qui guideront toutes les
27
activités afin de permettre un déroulement
efficace du travail et une atteinte décisive des objectifs.
Ces stratégies, plans et politiques devraient
être adaptés aux différentes tâches de l'entreprise
pour permettre aux employés un usage rapide et efficient. Ils doivent
être conçus pour toute la vie économique de l'entreprise et
ne devraient être changés, modifiés ou renforcés
qu'en cas d'un quelconque échec dû aux failles de synchronisation
ou à l'incapacité à fournir des résultats
meilleurs.
L'évaluation des réalisations fournit une grande
preuve de validité ou de l'invalidité des stratégies
élaborées au préalable par le top management.
Elles ne sont pas satisfaisantes d'un coup, mais elles le sont
lorsqu'elles parviennent à donner à l'organisation la chance de
concrétiser sa vision, de matérialiser ses objectifs, de se
développer à tous les niveaux spatio-temporels.
A cette occasion, il est nécessaire de renforcer les
stratégies qui ont prouvé leur force impulsive et leur
capacité à produire la quantité et la qualité
meilleures souhaitées par le patron pour ainsi maintenir la
société dans une position d'inamovibilité
économique et managériale, d'une longueur d'avance par rapport
à ses adversaires potentiels.
C'est grâce au contrôle permanent et
sévère des réalisations des ressources humaines que l'on
arriverait à rendre les stratégies solides, durables, capables,
fortes, efficaces et efficientes permettant de réaliser d'excellentes
plus-values et pour l'organisation, et pour les salariés.
La réussite et la performance des stratégies
restent une qualité, une marque et une valeur propre pour une entreprise
de se distinguer d'autres organisations et de s'identifier entant que
référence et leader de la force de production, du
relèvement des défis économiques engendrés par la
rareté des produits sur le marché, de la stabilisation des
transactions de vente et d'achat, de ré médiation à la
pénurie des consommateurs.
b.Le deuxième niveau : la
structure
Dans le but d'assurer sa survie et pérenniser sa
réussite, l'entreprise doit se doter d'une structure c'est-à-dire
qu'elle doit définir un mode d'organisation représentant la somme
des liaisons, des connexions, des correspondances entre les différentes
unités qui la
L'évaluation des réalisations donne
succès parfait à cette structure par le fait qu'elle fournit
à l'entreprise la preuve de découvrir les agents qu'elle emploie
et permet à tout
28
composent, et elle doit aussi déterminer le choix de
répartition des moyens humains et matériels utilisés, pour
diviser les tâches et en assurer la coordination nécessaire.
Elle doit procéder à la répartition des
tâches entre les différents acteurs qu'elle dispose
c'est-à-dire diviser le travail en secteurs d'activités et se
partager le pouvoir pour coordonner et contrôler l'exécution de
ces tâches.
En définition, structurer, c'est concevoir,
réaliser des procédures et mettre en oeuvre des moyens permettant
la répartition des tâches pour assurer leur coordination et leur
contrôle de façon à orienter les comportements de
différents individus à la vision de l'organisation en vue de
matérialiser les objectifs qui leur sont assignés.
La réussite structurelle se caractérise
premièrement par la division du travail et la répartition du
pouvoir. Deuxièmement, elle se caractérise par les quatre moments
suivants :
1.La départementalisation :
elle consiste à diviser le travail selon les compétences
techniques, selon les aptitudes, selon les habiletés et une
spécialisation des tâches.
2.La spécialisation : elle
consiste à fractionner les activités d'une entreprise par
fonction, par domaine ou par zone géographique.
3.La coordination : elle consiste
à mettre ensemble toutes les parties et tous les organes de
l'organisation, à orienter toutes leurs énergies, forces et
compétences vers l'accomplissement judicieux du travail afin de
réaliser les objectifs poursuivis, à superviser les
activités de façon à rendre cohérent le
système.
4.La formalisation : elle consiste
à donner une précision dans la fonction que doit occuper chaque
membre du personnel tout en spécifiant les limites de son pouvoir par
rapport à d'autres fonctions de l'organisation.
Elle indique également le degré de rigueur dans
la désignation des fonctions, des organes, des liens et des moyens de
coordination. Elle se traduit souvent par l'édiction des plusieurs
procédures et instructions qui séparent les phases
nécessaires à la réalisation du travail, elle
précise ce qui est permis et ce qui l'est pas.
- l'évaluation des réalisations du personnel
dans tout son état ; avoir des stratégies managériales
adaptées, compétitives et performantes ; appliquer et
respecter
29
le monde d'occuper efficacement sa fonction, de
répondre confortablement à sa charge professionnelle et
d'être considéré et respecté totalement par les
autres employés.
3. La réussite de la
compétitivité
Se positionner à la place de leader et de
référence économique demande un strict respect des
préalables de l'évaluation des réalisations, lesquels
permettent à l'entreprise de se maintenir stable vis-à-vis des
menaces extérieures des concurrents.
L'entreprise deviendrait de plus en plus compétitive et
performante dans son environnement économique et influencerait ainsi le
prix, la production, la qualité, la rémunération, les
conditions de travail et d'emploi. Tout changement qu'elle pourrait engager
engendrerait des grandes conséquences à ses adversaires et des
mouvements du coté consommateurs.
Prenons l'exemple de l'internet 3G et M-pesa « transfert
d'argent par téléphone » lancés par vodacom. Etant
leader dans le mode cellulaire en RDC, elle a bouleversé les choses dans
le domaine de la téléphonie. Elle a permis aux individus de
passer des appels vidéos et se transférer de l'argent où
que vous pouvez être.
Comme c'est elle qui est une référence dans ce
domaine, d'autres sociétés comme Airtel, Orange, Tigo ont
emboité ses pas pour ne pas rester en retard par rapport à ces
nouvelles fonctions lancées par l'entreprise qui a plus d'influence chez
les utilisateurs de la téléphonie en RDC. Si un concurrent tarde
à emboiter les pas du leader, il est condamné à perdre ses
clients, elle se disqualifie très vite dans la course économique.
Elle risquerait de disparaitre sur le marché de communication.
Comparons encore une fois SOGETEL avec vodacom d'aujourd'hui.
La SOGETEL fut en RDC bien avant vodacom, par manque des stratégies
économiques adéquates, elle a fini par s'effacer de soi sur le
marché au détriment d'autres sociétés de
communication plus puissantes qu'elle.
Nous comprenons que ce n'est pas le fait d'être premier
sur un marché qui pourrait impulser une entreprise à devenir
meilleure, performante, compétitive vis-à-vis des nouveaux
concurrents. Ce sont les conditions suivantes qui en ont le monopôle :
30
totalement les préalables de l'évaluation des
résultats ; faire des recherches pour savoir si les clients sont
satisfaits ou pas, s'ils ont des suggestions et recommandations à
formuler à l'entreprise ; encourager la créativité et
l'initiative ; exploiter minutieusement les nouvelles idées ; faire des
études et des recherches approfondies afin d'envisager des nouveaux
marchés.
- se mesurer à d'autres sociétés locales,
nationales qu'internationales, copier leurs innovations ; adapter sa production
par rapport à ces nouvelles orientations découvertes par cette
comparaison avec les autres, etc.
La réussite de la compétitivité demande
plus que ce que certaines personnes pensent. Il faudrait donc réunir
tous les différents moyens qui contribueraient en long et en large
à maintenir l'organisation dans la compétitivité en la
positionnant au premier rang des activités économiques sans
oublier ni négliger un moindre détail. Il faudrait parcourir
toutes les pistes organisationnelles tant internes qu'externes de
l'environnement proche ou lointain pour perfectionner davantage l'entreprise en
la rendant toujours meilleure, en la plaçant toujours au sommet des
autres et en la maintenant dans sa position de référence.
31
Chapitre II : PRESENTATION DE L'INSTITUT NATIONAL DE
SECURITE SOCIALE « INSS »
Dans ce chapitre, il est question de parler tant soit peu de
l'histoire, la situation géographique, le fonctionnement et enfin de la
structure de notre milieu d'étude qui est l'Institut National de
Sécurité Sociale « INSS » en sigle.
II.1. Situation géographique
L'institut national de sécurité social, INSS en
sigle, seule institution nationale reconnue en matière de protection
sociale, est situé dans la province du Katanga, ville de Lubumbashi et
dans la commune de Lubumbashi au croisement des avenues Kapenda et N'Djamena au
numéro 252,
II.2. Historique
Se sentant en sécurité face aux risque sociaux,
l'africain s'était organisé de sa manière pour s'engager
dans la sécurité sociale bien qu'il n'existait ni des lois, ni
des règles en rapport avec cette dernière. C'est en 1918 qu'a vu
jour la 1ère série des textes légaux en
matière de sécurité sociale intéressant uniquement
les militaires étant donné leur exposition aux risques divers. La
2ème série des textes légaux a eu lieu en 1922
laquelle concernait seulement le colon et enfin la 3ème
série apparut en 1947, il visait la sécurité sociale des
travailleurs originaires du Congo et du Rwanda.
? Tous ces textes ont favorisé la création de
plusieurs organismes indépendants les uns des autres poursuivants tous
les mêmes objectifs à savoir, l'aide aux travailleurs et aux
employeurs dans les divers risques sociaux.
Il a fallu attendre la mise sur pieds, par l'organisation
internationale du travail d'un décret loi du 29/06/1961 portant
création d'un comité de sécurité sociale de forme
tripartite ( Etat, employeurs, travailleurs) qui réunissait toutes les
catégories sociales, ce décret loi a entraîné
l'abolition de la discrimination des assistantes et secours pour les employeurs
que pour les travailleurs. C'est de ce décret loi qu'est née
l'INSS au Congo qui est une institution para étatique dotée d'une
personnalité civile, assurant des services à caractère
social sous la garantie de l'Etat.
L'INSS est une entreprise publique dotée d'une
autonomie administrative et financière. Il est placé sous la
tutelle administrative du ministère du travail et de la
prévoyance sociale ainsi que sous la tutelle financière du
ministère du porte feuille. Son rôle est d'assurer l'application
des textes législatifs et réglementaire en matière de
sécurité sociale
32
en République Démocratique du Congo. L'institut
national de sécurité sociale a pour objectif de protéger
ou de garantir les travailleurs et leurs familles contre certains risques
sociaux.
Le régime de sécurité sociale
institué par le décret loi du 29 Juin 1961 comporte les services
suivants :
· Pension de retraite, d'invalidité et de
décès,
· Prestations en cas d'accident du travail et de la maladie
professionnelle,
· Allocation familiale,
· Toute autre prestation de sécurité sociale
instituée ultérieurement en faveur des travailleurs
salariés.
Suivant l'arrêté N°001 du 10 Avril 1978,
les personnes protégées sont assujettis obligatoirement au
régime de sécurité sociale en République
Démocratique du Congo et ces personnes protégées sont :
· Les travailleurs soumis aux dispositions du code de
travail sans distinctions de race, de nationalité, de sexe ou
d'origine.
· Les travailleurs journaliers ou occasionnels,
· Les travailleurs domestiques,
· Les bateliers et les immatriculés en
République Démocratique du Congo,
· Salariés de l'Etat et d'autres entités
administratives ne bénéficient pas d'un régime particulier
de sécurité sociale.
Sont assimilés aux travailleurs assujettis :
· Les apprentis liés par un contrat
d'apprentissage,
· Les élèves des établissements
d'enseignement technique des écoles professionnelles et artisanales.
· Les personnes placées dans un établissement
de garde et d'éducation de l'Etat,
· Les stagiaires liés ou non par un contrat de
travail.
Au par avant, l'organisation de l'INSS se présentait en
conseil d'administration, conseil de gestion et les collègues de
commissaire aux comptes. Mais de nos jours, tous ces organes ont
été abolis et remplacés par un comité de gestion
composé d'un Directeur et de deux sous directions.
? Depuis le mois d'Octobre 1993, ce comité a
été remplacé par un organe dénommé
comité d'encadrement constitué de quatre membres dont un
coordinateur, coordinateur adjoint, un membre chargé de prestation
sociale et un autre chargé de l'administration financière
Ce patrimoine immobilier mis en location produit des revenus
locatifs très considérables faisant également partie des
ressources de l'Institut Nationale de Sécurité
33
? La Direction provinciale de l'INSS/Katanga est
dirigée par un Directeur provincial, secondé par deux sous
directeurs technique et administratif, financier. Elle comprend outre son
siège se trouvant à Lubumbashi et qui couvre les
opérations de la ville de Lubumbashi, des districts du Haut Katanga et
du Haut Lomami, trois bureaux des districts :
? « Bureau de Kalemie qui couvre uniquement le district
de Tanganika,
? « Bureau de Kolwezi qui se charge de deux districts
(Kolwezi et Lwalaba),
? « Bureau de Likasi qui couvre la ville de Likasi et ses
environs.
II.3. Ressources de l'Institut National de
Sécurité Sociale
1°Les cotisations des membres
Les cotisations des membres affiliés à
l'Institut National de Sécurité Sociale sont calculées sur
la rémunération des travailleurs et versées
trimestriellement à l'Institut National de Sécurité
Sociale.
Tout employeur doit verser à l'Institut Nationale de
Sécurité Sociale une cotisation totale de 8.5% de l'assiette de
cotisation dont 5% au compte de l'employeur et 3.5% au compte de l'agent.
L'assiette de cotisation est le montant de la
rémunération, les soins de santé, les allocations
familiales légales et les indemnités diverses non comprises.
Notons que la quote-part patronale (de l'employeur) fait
partie de ses charges sociales, tandis que la quote-part ouvrière (du
travailleur) est retenue à la source lors du paiement mensuel du
salaire.
2° Le revenu du patrimoine mobilier de l'Institut
Nationale de Sécurité Sociale
L'Institut National de Sécurité Sociale est la
première institution de la RDC qui a affecté la plus grande
partie de ses ressources dans le capital immobilier (principalement dans les
immeubles).
34
Sociale : c'est une façon pour l'Institut Nationale de
Sécurité Sociale de fructifier les cotisations de membres en
attendant leur redistribution.
3° Intervention de l'Etat
L'Etat est appelé à intervenir pour subventionner
l'Institut National de Sécurité Sociale. Cette intervention de
l'Etat fait partie des charges sociales engagées par l'Etat au profit de
l'Institut Nationale de Sécurité Sociale.
NB : Comme service public, l'Institut Nationale
de Sécurité Sociale jouit de certaines prérogatives :
? La mise en demeure,
? Saisies administratives des biens des employeurs insolvables et
le recours à la force publique et majorations en cas de retard.
? Autres ressources exceptionnelles
L'Institut National de Sécurité Sociale peut
également recourir aux emprunts et créer d'autres ressources
exceptionnelles
35
II.4. Organigramme de la direction administrative de
l'Institut National de Sécurité Sociale/Katanga 1
Administrateur Délégué
Général
Administrateur
Dir. Services généraux
Dir. Administrative et RH.
Direction de finance
Dir. d'exploit et prod.
Service administratif
Service médical
Service Archive
Service de paie
Service social
Service de rel. pub
Service de form & recrut.
Service de comptabilité
Caisse et trésorerie
Service technique
Service maintenance
Approvisionnement
Service Logistique
Service de transport
Source : DA/INSS
36
II.5. Fonctionnement
1. Attributions de la Direction
Administrative
La Direction Administrative coordonne, dirige, organise et
exerce un contrôle
de la gestion sur les services placés sous son
autorité.
Les attributions de la Direction Administratives s'articulent de
la manière suivante :
- assurer la gestion quotidienne de l'ensemble du personnel
(actif et passif) dans le respect de
la législation du travail, de la convention collective,
des Instructions de Service ;
- déterminer les besoins actuels et futurs de
l'entreprise en personnel de diverses catégories ;
- mettre au point la politique de gestion du personnel qui
permettra d'augmenter la
productivité en développant la motivation au
travail ;
- développer les possibilités de promotion au sein
de l'entreprise et soutenir le personnel dans
leurs plans de carrière par de différents moyens,
comme des notes de service, des orientations
de service précises et l'application des sanctions
positives ;
- veiller à la discipline du personnel ;
- exécuter certaines tâches de gestion (embauche du
personnel, évaluation, mutation et
promotion, rémunération, licenciement).
2. La structure de la Direction
Administrative
La Direction Administrative est composée de trois
Sous-directions ayant chacune une mission spécifique à
accomplir.
a) Le Secrétariat Administratif
Le service secrétariat est placé sous
l'autorité du Directeur et de trois Sous-
directeurs.
Il est chargé de :
- gérer la situation des intérims pour l'ensemble
du Personnel de l'institut ;
- gérer la situation des congés statutaires des
agents tant de la Délégation Générale que des
Directions Provinciales ;
- superviser le pool dactylo, les Secrétariats de
Direction ainsi que des Sous-directions Administratives, de la gestion sociale
et des Services Généraux.
b) La Sous-direction Administrative
Sous l'autorité du responsable de la Direction
Administrative, le Sous-directeur Administratif assure le contrôle, le
suivi et le développement des plans de carrière du personnel et
supervise toutes les activités de trois services à savoir :
- le service administratif ;
37
- le service relations publiques ;
- le service formation et recrutement.
Il est chargé de :
- organiser, diriger et coordonner toutes les activités de
la Sous-direction de la carrière ;
- suivre l'exécution des instructions du Directeur
Administratif ;
- superviser la recherche sur le comportement psychologique de
l'homme au travail, la
politique de motivation, la politique de carrière et
l'importance des relations humaines ;
- remplacer le Directeur Administratif en cas d'absence ou
d'empêchement de ce dernier ;
- veiller sur la discipline et le rendement du personnel de la
Sous-direction.
c) La Sous-direction de la Gestion Sociale
Cette Sous-direction est chargée de :
- calculer, contrôler et assurer la paie et divers droits
suivants les procédures en vigueur
(rémunérations, décomptes, la paie pour le
personnel retraité, licenciés, révoqués et
décédés),
pécules congés, frais de missions, avantages
sociaux, allocations diverses pour le personnel ;
- établir le rapport de paie ;
- organiser des funérailles en cas de décès
d'un agent ou d'un membre de sa famille ;
- gérer la caisse des oeuvres sociales et l'octroi des
facilités de caisse conjointement avec la
Délégation Syndicale.
La Sous-direction de la gestion sociale supervise deux services,
à savoir :
- paie ;
- social.
d) La Sous-direction des Services
Généraux
Elle comprend :
- Service des Approvisionnements,
- Service de l'Intendance,
- Service Technique,
- Service de Transport.
38
Chapitre III : EVALUATION DES REALISATIONS POUR
LA REUSSITE ECONOMIQUE DE L'INSS.
1.Définition
Contrôler efficacement les résultats obtenus par
les travailleurs reste un processus auquel l'INSS est attaché
exclusivement en vue de faciliter une réussite économique et
professionnelle dans le milieu social où il joue son rôle
impératif de « sécurité sociale » des
salariés que l'Etat lui a confié.
Entant qu'un système s'occupant des cotisations
sociales, l'INSS cherche aussi à satisfaire ses clients en leur
accordant ceux dont ils désirent et en les incitant davantage à
cotiser mensuellement afin d'assurer leur avenir, à payer respectivement
ceux qui en ont le droit dans le strict respect de la loi.
Cette satisfaction recherchée par l'INSS et par ses
clients est le fruit d'une meilleure planification des opérations des
cotisations sociales par les dirigeants qui ont une grande charge d'aider leurs
subordonnés à réaliser un travail de qualité en vue
de fidéliser les clients et d'attirer de plus en plus d'autres personnes
à s'affilier et à cotiser chaque mois pour leur futur.
Toute société est évaluée par ses
clients de manière indirecte au moyen de ce qu'ils consomment. Ce sont
ces derniers qui apprécient les résultats que l'organisation met
à leur disposition dans tous ses aspects : sa qualité, son
goût, sa couleur, sa durée de vie, son fonctionnement, ...
En fait, les clients jouent un très grand rôle de
propagande et de publicité de ce qu'ils consomment. Pour la
qualité médiocre, la campagne de l'entreprise sera basée
sur la méfiance, le rejet des produits et sur le découragement
des nouveaux abonnés car il n'est pas toujours facile de confesser les
péchés d'une mauvaise qualité d'un produit quelconque et
de persuader à nouveau les consommateurs qui ont été
déçus par cela même à avoir l'envie et la
considération du produit.
Et la concurrence que nous vivons quotidiennement plongerait
davantage l'organisation dans un gouffre économique et par
conséquent, elle tombera en faillite et sera condamnée à
fermer ses portes c'est-à-dire, à disparaitre du milieu
économique.
Pour une qualité meilleure qui satisfait le besoin du
consommateur, la campagne des clients pour la firme sera axée sur une
félicité solide, durable qui va les pousser à exciter
d'autres individus à devenir utilisateurs des biens ou services produits
par cette
39
dernière. Ceci sera plus rentable et plus
bénéfique car la qualité des produits permettra à
atteindre véritablement les objectifs fixés.
Cette action apparait à l'INSS comme une affaire de
gagnant-gangant. L'affilié qui cotise régulièrement gagne
en assurant sa retraite, son futur, sa vieillesse et l'entreprise gagne aussi
en générant une très grande quantité des
cotisations sociales de façon permanente et continue permettant ainsi
à cette entité de se développer efficacement et de lutter
pour se positionner dans son environnement face à d'autres entreprises
d'assurance qui cherche à s'investir totalement dans ce domaine.
C'est dans cet état de chose que nous analysons
l'évaluation des réalisations générées par
les travailleurs et sa capacité à impulser le système INSS
à la réussite économique et professionnelle.
Cette réussite économique résulte dans le
fait que l'INSS contrôle ses agents en vérifiant clairement leur
travail s'il répond mieux aux normes et aux exigences
managériales dans le but de rendre ce dernier plus compétitif.
Que poursuit alors l'évaluation des réalisations de
manière particulière à l'INSS ?
2. Visées de l'évaluation des
réalisations
Toute évaluation quelle que soit sa nature poursuit un
seul et unique objectif qui est celui de l'amélioration, du changement
optimal et réussi dans les activités d'une organisation.
Pour l'INSS, l'évaluation des réalisations a des
objectifs qui impliquent et imprègnent tous les aspects de gestion des
ressources humaines au sein de tout le système et c'est notamment :
- Améliorer et augmenter l'accroissement des
cotisations,
- Accroitre la performance et la compétitivité de
l'INSS dans son domaine,
- Développer et adapter les connaissances et talents
des ouvriers aux besoins du moment en vue d'utiliser totalement leur savoir
faire au bénéfice de l'organisation, gagner en temps, en
énergie et en moyen grâce au personnel compétitif;
- Atteindre les objectifs d'une manière efficace et
efficiente au moyen d'une main d'oeuvre douée pour sa tâche,
Faudrait-il attendre seulement la fin de toutes les
opérations pour évaluer et contrôler les résultats
du personnel ? Il y a-t-il un autre moyen pour le faire ?
40
C'est autour de ces interrogations que nous allons analyser le
temps pendant lequel les dirigeants devraient contrôler le travail de
leurs subalternes.
3.Echéance de contrôle des
résultats
La période de contrôler les activités
professionnelles est subdivisée en trois phases à l'INSS : Le
contrôle se fait avant le travail, pendant le travail et après
toutes les tâches.
C'est pendant ces moments que les différents chefs de
sections apprécient régulièrement ce qui doit se faire et
ce que font concrètement les personnes qui sont sous leurs charges.
a. Le contrôle avant le
travail
Pour certains, il est difficile et même impossible de
contrôler une tâche avant son effectivité réelle car
les bases sur lesquelles l'on devrait se focaliser pour contrôler les
tâches manqueraient et qu'il n'y aura sans doute aucun résultat
escompté pour cette opération.
Mais pour l'INSS, il est très possible et important de
contrôler une activité avant son exécution concrète.
Il part de l'idée selon laquelle chaque action avant qu'elle ne soit
exécutée n'était qu'une théorie contenant des
éléments suivants :
*Un plan d'actions et un programme échelonné ;
des politiques, des procédures et des règlements qui devront
guider les opérations ; les moyens matériels, techniques,
financiers et humains ; les politiques d'emploi et de
rémunération ; l'organisation des tâches et des postes de
travail, les stratégies managériales, etc.
C'est forcement en fonction de ces éléments qui
constituent le socle de l'existence de l'entreprise que le sommet
stratégique devrait contrôler tout ce qui doit se faire avant la
concrétisation réelle du travail afin de se rassurer de la
disponibilité de chaque chose, chaque élément, que tout
est en place afin de lancer normalement les opérations sans aucun souci
d'oublier un quelconque détail qui pourrait mettre frein à
l'avancement des activités .
C'est pourquoi il faudrait que tout soit bien planifié,
bien préparé, bien organisé, bien programmé,
complètement et parfaitement prêt à démarrer pour
permettre un libre fonctionnement.
L'INSS est un tout constitué d'une direction
générale provinciale, de deux sous directions, l'une technique,
l'autre administrative et financière. Chaque sous direction est
organisée en services et chaque service organisé en sections.
41
Chaque chef de section contrôle quotidiennement ses
subordonnés le matin avant le démarrage des activités du
jour pour se rendre compte de ce qui est prévu comme tâches du
jour pour chaque employé. Le contrôle des tâches à
exécuter pendant ce jour là étant terminé, le
travail peut alors commencer dans toutes les sections de l'INSS.
Il est de toute évidence nécessaire de
vérifier tous les détails de chaque tâche avant de lancer
concrètement les activités du jour. Et lorsqu'on a la certitude
de la fiabilité de toutes les prévisions journalières, le
travail s'exécutera avec assurance.
b. le contrôle pendant le
travail
Tout étant en place, les opérations devraient
dès lors s'exécuter. Le top management avec tous ses
départements seraient devant une situation qui demanderait une
vérification plus concrète.
Cette vérification devra nécessairement
consister à savoir si le démarrage est bel et bien réel,
si tout fonctionne d'après les prévisions, si tout le personnel
recourt aux procédures et méthodes adoptées, et pour
s'assurer si toute chose se déroule normalement et avance
conformément aux prévisions de l'entreprise.
Cette étape de contrôle est très capitale
par le fait qu'une planification ou un début réussi donne la
perspective de réussir dans la suite de l'action.
Elle permet à l'INSS de vibrer au rythme de la vraie
réussite professionnelle, à atteindre les objectifs fixés
pour chaque tâche, à évoluer journellement avec une
même allure, une même standardisation, une même vitesse de
travail afin de réaliser avec excellence et exactitude toutes les
tâches du jour.
Tout chef de section descend sur chaque poste pendant le
déroulement du travail pour vérifier ce que fait l'agent et pour
savoir s'il est à temps dans l'accomplissement de sa charge.
Contrôler les tâches des salariés de cette
manière c'est-à-dire pendant le travail permettra de faciliter et
rendre plus sûre l'évaluation des réalisations puisqu'il y
aura moins de déchets insignifiants si réellement ce
contrôle avait été fait de façon très
sérieuse et objective.
c. le contrôle après les
tâches
Le contrôle qui se fait après l'exécution
de la tâche est celui que nous appelons dans cette étude«
évaluation des réalisations ».
C'est un examen qu'on effectue normalement à la fin de
toute activité économique pour vérifier si les
résultats obtenus sont conformes aux plans, aux programmes, aux
prévisions, et pour si ces dernières permettent d'atteindre
parfaitement les buts.
42
Ce contrôle est également défini comme un
exercice critique consistant à mesurer les résultats obtenus tout
en les comparant aux politiques, aux normes et aux plans
élaborés.
C'est une étape de vraiment décisive de toute la
vie économique de l'INSS car elle met tous ses membres devant une
réalité concrète de tous leurs efforts professionnels,
leurs rendements, leurs talents, leurs mérites et leurs faiblesses. Elle
permet aux différents responsables de sections à découvrir
et déceler les ouvriers qui font bien leur boulot de ceux qui le font
mal.
Elle aide les dirigeants dans leurs décisions et leur
choix stratégiques concernant l'avenir de l'entreprise, les
progrès des ressources humaines, la politique salariale, la politique de
planification et des prévisions du personnel en vue de disposer d'une
main d'oeuvre composée des doués pour toutes les de cette
dernière.
Les chefs de sections de l'INSS passent tous les jours
à la fin des tâches quotidiennes contrôler si le travail a
été bien exécuté dans les normes. Chaque agent
montre à son chef direct ses tâches du jour, ce qu'il a pu faire
et même ce qu'il n'a pas fait en lui expliquant clairement les mobiles
ayant retardé l'exécution complète de sa charge
quotidienne. Son chef note et rédige un rapport relatif à
l'accomplissement du travail.
Il sied de signaler que l'évaluation des
réalisations à l'INSS se fait en deux
moments : - chaque jour, les chefs de sections évaluent
le travail de leurs subordonnés en rédigeant des rapports sur
le fonctionnement et les comportements de chaque ouvrier sur son poste. Ces
rapports devront être acheminés au jour le jour devant le chef de
services qui supervise les sections évaluées.
-A la fin de chaque année, le chef de services
évalue tous les salariés de sections en donnant une côte
objective conformément aux rapports lui fournis par les chefs de
sections et par les rapports que lui-même détient au moyen des
contrôles qu'il effectue à l'improviste sur les employés de
sa juridiction.
La façon de procéder avec le contrôle
à l'INSS est un meilleur moyen d'évaluer confortablement
l'entreprise, de la préparer à une vraie réussite
économique du jour et même de l'année, néanmoins,
elle oblige beaucoup d'efforts.
Cette opération demande beaucoup de temps et
d'énergie chez las dirigeants de sections qui sont sensés
rédiger des rapports chaque jour. Ceci fait à ce que qu'ils
viennent avant et sortent toujours après les autres.
Le contrôle après le travail vise à
apprécier la qualité, la quantité et la validité du
travail et doit se faire de façon régulière et permanente,
de manière sérieuse, décisive, objective et parfaite sans
une moindre légèreté ni le souci de subjectivité
car tout l'avenir de la société repose forcement sur le
succès de cette opération. Les progrès économiques,
la performance organisationnelle, la compétitivité dans la
concurrence, l'image de la société reposent sur le travail des
ouvriers.
43
A ce fait, les agents responsables accrédités
à cette évaluation devraient: mieux connaitre l'entreprise, les
ouvriers et leurs tâches, les exigences de chaque poste et les
compétences, qualifications requises pour son acteur, les objectifs
poursuivis de manière globale par l'organisation et ceux que devraient
réalisés chaque travailleur, savoir les méthodes, les
techniques et procédures à utiliser, être bien
informés et bien formés pour ainsi rendre crédible,
important et bénéfique le contrôle des résultats.
Toute entreprise qui se veut une réussite
professionnelle complète, parfaite est appelée à
s'investir dans cette opération en y consacrant tous les moyens
financiers et humains nécessaires pour pouvoir se mesurer à la
vision originale.
C'est au regard de la vision organisationnelle que nous
désirons que l'appréciation des résultats revête une
connotation de plus en plus imprimée dans le mental des dirigeants et de
leurs subalternes c'est-à-dire chaque travailleur devrait
exécuter sa tâche en sachant que les résultats
définitifs seront bien contrôlés, vérifiés et
confrontés aux prévisions stratégiques de l'entreprise.
Ayant l'assurance imminente de l'effectivité
concrète du contrôle, les membres du système devront
adopter un mode de vie professionnelle conséquent face à cela, un
comportement purement adapté à cet examen critique, des attitudes
qui permettront la réussite pratique des activités
professionnelles.
Comme nous l'avons dit précédemment, cette
opportunité d'évaluation réelle apportera davantage une
série de bénéfices et pour l'employeur et son entreprise,
mais aussi pour les dirigeants et leurs subalternes.
1) Coté employeur : l'entreprise
L'évaluation des réalisations apporte un
très grand bénéfice considérable à
l'entreprise par le fait qu'elle lui permet de :
y' Faire exécuter le travail selon les normes et les
prévisions ; Gagner totalement en
moyens, en temps, en énergie par l'emploi des personnes
plus- values afin de réaliser
facilement avec assurance les buts poursuivis en quantité
et en qualité ; y' Savoir à quel niveau de performance
économique elle se situe ; y' Avoir des perspectives pour le futur
proche et lointain.
2) Pour le chef
Le contrôle des résultats obtenus donne aux
dirigeants une vue générale sur les performances et sur les
limites de leurs subordonnés et leur permet de les orienter et les aider
; il leur permet d'employer des agents compétents, qualifiés,
expérimentés par des multiples contrôles et pour pousser
l'entreprise de gagner en tout ; il leur donne l'assurance de disposer d'un
personnel plus efficace et spécialisé.
44
3) Pour l'ouvrier
Apprécier les réalisations des salariés
permet à chaque employé de s'assurer de ses mérites, ses
performances, sa validité, sa qualité professionnelle
particulière et de découvrir ses faiblesses, ses
défaillances, ses limites en vue d'être formé ou de se
perfectionner.
Ceci étant dit, est - ce vraiment primordial
d'évaluer les réalisations des employés au sein d'une
société ? Découvrons - le.
III.4 Importance de l'évaluation des
résultats
L'INSS pense qu'il est très intelligible et logique
quotidiennement le travail des employés pour des raisons suivantes :
? La vision et les objectifs de l'entreprise doivent se
matérialiser dans les résultats définitifs obtenus par les
travailleurs ;Tous les buts poursuivis par l'évaluation du personnel en
général doivent être vérifiés quant à
leur validité dans le rendement et les réalisations des
employés ;
? Toutes les recommandations stratégiques et
décisions managériales venant de l'appréciation des
ressources humaines recherchent une amélioration de la qualité du
travail, un usage efficient des moyens mis à la disposition du
personnel, une maximisation progressive rentable de cotisations et un
changement organisationnel efficace qui oriente la société en la
maintenant sur la voie de réussite économique.
C'est grâce à ces éléments
cités que nous accordons à l'évaluation des
résultats une place de choix stratégique dans sa raison
d'être au sein d'une firme.
Il s'avère donc judicieux de recourir quotidiennement
au contrôle du travail avant, pendant et à la fin de toute
tâche pour activer le personnel à faire plus mieux en donnant la
chance au système de réussir complètement
c'est-à-dire l'appréciation des résultats reste le seul et
l'unique atout de l'entreprise pour sa croissance et pour contrôler le
travail des salariés.
Les dirigeants de l'INSS accordent beaucoup de crédit
à cette opération car elle est la clé de succès, de
satisfaction, de victoire managériale et stratégique de tout le
système vis-à-vis de ses membres internes, devant ses
affiliés. Elle a de la valeur auprès des ouvriers puisqu'elle est
l'unique voie de monter en grade ou d'avoir une promotion, d'avoir des primes,
d'augmenter les salaires des agents,...
Ceci étant éclairé, analysons pour
l'instant les grands éléments sur lesquels l'évaluation
des réalisations se focalise à l'INSS.
45
III.5 Les aspects de l'évaluation des
réalisations à l'INSS
L'opération de contrôler les résultats
obtenus est aussi une oeuvre délicate et diversifiée. Pour
qu'elle atteigne la réussite optimale, elle doit s'orienter vers les
principaux axes suivants :
? Evaluation des quantités, ? Evaluation des
qualités,
? Evaluation des procédés utilisés et
? Evaluation des délais.
Nous allons tenter d'analyser de manière approfondie
ces éléments pour faciliter la compréhension.
1. Evaluation des quantités
Pour chaque emploi ou chaque poste de travail, l'on devrait
assigner un nombre d'objectifs à atteindre en spécifiant
clairement la quantité des biens à fabriquer pendant un temps
record.
Ce nombre devrait être inscrit sur une liste des
tâches à accomplir par jour pour pouvoir rappeler à l'agent
qui en a la charge, la quantité des produits qu'il lui faudra atteindre
par heure, par jour, de façon hebdomadaire et même mensuelle.
La liste de quantité à réaliser par
l'employé qui doit être affichée à proximité
de son poste, reste un outil d'appréciation personnelle qui permet
à chaque ouvrier de s'auto-contrôler s'il a atteint le Corum
demandé ou pas.
Si le Corum exigé par la société n'est
pas atteint, le salarié saura se coter lui-même avant que son chef
ne vienne apprécier le travail qu'il exécute et la
quantité qui y est attachée, recommandée.
Il saura également ce qui l'attend conformément
aux normes et principes de l'organisation qui stipulent que tout travailleur
médiocre mérite un certain nombre de sanctions pas positives,
mais plutôt négatives et quelle que fois amères car selon
les plans et politiques managériaux, tout résultat devra
être évalué, sanctionné conformément à
sa valence.
Dans la deuxième possibilité, si le Corum
demandé est réalisé, le salarié n'attendra pas le
contrôleur pour qu'il lui dise qu'il aurait bien fait son boulot. Lui
même, au moyen de la liste des tâches devra savoir automatiquement
qu'il a réalisé la quantité exigée et par
conséquent, il aura une côte bien meilleure.
Il est aussi bienveillant de réaliser des
résultats supérieurs aux prévisions. Pour des tels cas,
l'employé devra de façon ingénieuse organiser son propre
travail par des décisions purement personnelles et efficientes
d'excellence. Ce sont surtout des agents surdoués qui réalisent
des quantités d'excellence dans le strict respect des méthodes de
travail.
L'INSS soumet des agents à des différentes
formations de renforcement de capacité dans le but de produire un
travail.
46
Pour des ouvriers pareils, la société devra
s'investir davantage en eux en leur accordant des conditions de travail
meilleures, des primes et d'autres avantages liés à leur
excellence en vue de les fidéliser et de gagner plus par leur
travail.
C'est dans cette optique que l'INSS par le biais des chefs de
sections contrôle les tâches journalières de chaque
employé avant le travail dans le but de vérifier la
quantité de travail normalement et facilement.
2. Evaluation des qualités
L'on ne devrait pas seulement se contenter de la
quantité produite, mais aussi et surtout de la qualité qui est un
élément de concurrence et de compétitivité qui
complète la première dimension en lui donnant une valeur
parfaite, distinctive et excellente.
L'appréciation des qualités est une
opération stratégique qui vise à vérifier la
conformité, la validité, l'originalité et la
spécificité de goûts des produits fabriqués, des
couleurs, des formes, des graphismes,...
C'est à partir de la qualité que les
consommateurs pourront déterminer sans hésitation le produit qui
répond le mieux à leurs besoins et qui satisfait leur
désir quelle que soit la diversité des produits sur le
marché.
Les dirigeants devraient aborder cet aspect avec beaucoup de
sérieux dans tout le moindre détail car c'est par la
qualité d'un produit qu'on donne la vraie image de l'entreprise aux
clients, à l'environnement proche et lointain.
Par la qualité des produits, les consommateurs se
représentent une image d'excellence pour l'entreprise si par sa
qualité ces derniers se retrouvent convaincus et attirés. Mais si
la qualité est médiocre, quelque soit le prix, les consommateurs
utiliseraient seulement la meilleure qualité.
Prenons l'exemple des téléphones, chaussures et
vêtements fabriqués par les chinois et des
téléphones fabriqués par les coréens « par
Samsung » et des chaussures, des vêtements fabriqués par
d'autres pays.
Les personnes avisés sur la qualité souhaitent
surtout utiliser des biens confortables malgré le prix. Pour les
consommateurs économiquement instruits, la qualité prime sur le
prix et sur la quantité.
Le sommet stratégique devrait mettre tous les moyens
à la disposition de son personnel pour que la qualité des biens
soit vraiment impeccable et parfaite.
L'on ne devrait pas produire pour produire uniquement, mais
l'on devrait se focaliser profondément sur une production qui
répond aux normes de prévisions afin d'avoir des résultats
meilleurs de qualité attirante et fidélisante.
47
Pour que la qualité soit tout à fait excellente,
l'on devrait recourir aux
procédures.
3. Evaluation des procédés
Réussir la qualité d'un produit n'est pas le
fruit du hasard, c'est la résultante d'un respect exclusif et absolu des
procédures élaborées pour chaque tâche en vue
d'atteindre à mieux les objectifs tant quantitativement que
qualitativement.
Cette grande étape consiste à vérifier si
réellement les acteurs ont mieux utilisé les méthodes
mises à leur disposition, s'ils ont été fidèles aux
principes établis pour leurs différentes tâches en faisant
un examen critique sur les conditions d'application de ces dernières et
leur fiabilité.
Les responsables devraient inciter leurs subalternes à
utiliser totalement et parfaitement les méthodes, les
procédés adoptés par l'organisation pour
l'exécution du travail afin de cheminer plus confortablement dans leurs
tâches.
Comme nous l'avons dit, les méthodes et
procédures à employer pour chaque opération devraient
impérativement être inscrites sur une liste que l'on afficherait
à proximité du poste de travail pour permettre à son
animateur d'y recourir en respectant toutes les étapes dans tous leurs
détails.
Cette liste des tâches, des méthodes, des
procédés et règlements devrait être pour chaque
travailleur un seul guide obligatoire de toutes les actions qui se
dérouleront sur son poste c'est-à-dire elle devrait être
considérée comme un repère opérationnel sans lequel
le travail sera nul et non rentable.
L'INSS a standardisé les méthodes de travail
pour chaque service, chaque section ou chaque emploi. C'est aux vues de ces
méthodes que les employés de toutes les sections accomplissent
leurs tâches.
Chaque chose a son temps, dit- on, voyons l'étape
suivante.
4. Evaluation des délais
Dans les prévisions, plans et programmes de la firme il
y a une répartition de durées en dehors des quelles on ne peut
pas aller. Ce temps imparti selon les différentes opérations
devrait être respecté. Tout devrait se faire dans
l'échéance prévue.
Cette étape consiste à vérifier les
délais d'exécution du travail, la durée de réaction
aux nouveaux problèmes :
? A - t- il exécuté son travail dans le temps ?
les circonstances imprévues survenues ont-elles retardé
l'effectivité normale des tâches ? de combien de temps les
opérations ont - elles été retardées ?
48
C'est en vérifiant toutes ces interrogations qu'on
arrivera à déterminer avec précision complète si le
travail avait été exécuté dans
l'échéance ou s'il avait été fait avec une marge de
retard simple ou grave.
Conclusion partielle
L'évaluation des réalisations comme elle se fait
journellement à l'Institut National de Sécurité Sociale
doit inspirer les évaluateurs à avoir la volonté et la
capacité de contrôler correctement le travail des salariés
aux moyens des critères et mesures appropriés dans la
précision et le réalisme des normes d'appréciation pour
arriver à le faire avec toute objectivité.
C'est ce contrôle journalier qui permet à cette
entité de bien gérer tout son système et qui la maintient
au sommet de toutes les entreprises d'assurance quelques soient les
problèmes de tribalisme, de mafias qui gangrènent la
société. Néanmoins, la puissance redoutable du
contrôle de travail sauve cette dernière en la positionnant dans
son environnement.
49
Chapitre IV : ENQUETE MANAGERIALE
Section 1 : Présentation de l'enquête
1. Définition
Pour José PL MICHEL, l'enquête est un
procédé scientifique, un outil ou un moyen d'investigations pour
découvrir la réalité des hommes sur
terrain1.
L'enquête est pour nous un processus scientifique de
recherche des faits qu'on veut étudier, analyser et critiquer
récoltés par voie d'entretien, du questionnaire et d'observation
en vue d'expliquer profondément un phénomène
donné..
2. But de l'enquête
Bien entendu, des spécialistes et des chercheurs en
Gestions des Ressources Humaines ont analysé des thèmes relatifs
à notre sujet, nous estimons qu'il est aussi logique de se renseigner
auprès des travailleurs.
Le but de l'enquête sur terrain est de puiser les
informations qui nous permettrons de vérifier les idées que nous
avons avancées pour expliquer l'évaluation des
réalisations et la réussite économique d'une entreprise
pour ainsi affirmer ou infirmer ces dernières.
3. Constitutions de l'échantillon
De manière générale, l'échantillon
est une portion de la population totale qui
sera réellement enquêtée et qui permettra par
extension de dégager les caractéristiques de
l'ensemble de la population.
Nous avons mené notre investigation à l'Institut
national de Sécurité Sociale
qui compte 268 agents dans son ensemble. Nous avons
enquêté 45 employés en vue de
recueillir plus d'informations sur notre enquête. Nous
recouru au choix aléatoire pour
accorder à tout le personnel la chance d'appartenir dans
l'échantillon.
Se faisant, l'échantillon pour nous se présente
comme suit :
E = PM x TS
PM= 268 agents TS=1/6
E= 268 X 1/6=44.666 =45 travailleurs
E= Echantillon , PM= Population Mère, TS= Taux de
Sondage
1 José PL. MICHEL, Dictionnaire de sociologie,
Librairie Larousse, Paris, 1978, p. 209
Les travailleurs de l'INSS Lubumbashi sont dominé les
hommes qui ont 28 membres dans notre échantillon soit 62,2% et 17 femmes
soit 37,7%.
50
4. Administration et élaboration du gestionnaire
Pour récolter les données nécessaires
à l'élaboration de ce travail, nous avons utilisé des
questions d'identification et celles d'opinions qui sont composées :
a. Questions fermées : l'enquêté est en face
d'un questionnaire auquel il répondra par oui ou non.
b. Questions ouvertes : l'enquêté exprime ses
opinions librement en ayant un champ des réponses illimité.
c. Questions à éventail des réponses :
l'enquêté a plusieurs réponses où il choisira une
parmi elles.
Section II. Dépouillement et
interprétation des résultats
A. Questions d'identification
Tableau n° 1 Age
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
25 à 30
|
5
|
11,1
|
31 à 35
|
8
|
17,7
|
36 à 40
|
10
|
22,2
|
40 et plus
|
22
|
48,8
|
Total
|
45
|
100
|
Ce tableau nous montre que le personnel de l'INSS Lubumbashi
de notre échantillon est constitué de 5 personnes soit 11,1% ont
l'âge qui varie entre 24 et 30 ans, _ ouvriers soit 17,7% entre 31 et 35,
10 travailleurs soit 22,2% entre 36 et 40, et 22 agents soit 48,8% entre 41 ans
et plus.
Tableau n° 2 Sexe
Age
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
28
|
62,2
|
Féminin
|
17
|
37,7
|
Total
|
45
|
100
|
51
Tableau n° 3 Etat civil des
enquêtés
Etat civil
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Célibataires
|
1
|
2,22
|
Mariés
|
43
|
95,5
|
Veufs
|
1
|
2,22
|
Total
|
45
|
100
|
En rapport avec l'état civil 2,2% des
enquêtés sont célibataires, 95,5% sont mariés et
2,2% sont veufs.
Tableau n° 4 Niveau d'étude des
enquêtés
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Primaires
|
2
|
4,4
|
Secondaires
|
10
|
22,2
|
Universitaires
|
33
|
73,3
|
Total
|
45
|
100
|
Dans ce tableau nous remarquons que 4,4% de nos
enquêtés ont un niveau d'études primaires, 22,2% sont de
niveau secondaires et 70% de niveau universitaires. Nous constatons que la
majorité des enquêtés de l'INSS sont universitaires, soit
gradués, soit licenciés.
Tableau n° 5 Catégorie socio -
professionnelle des enquêtés
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Cadres
|
7
|
15,5
|
Maitrises
|
26
|
57,7
|
Manoeuvres
|
12
|
26,6
|
Total
|
45
|
100
|
Au regard de ce tableau les maitrises sont nombreux soit 57,7%
que les manoeuvre 26,6% et les cadres sont représentés à
15,5%. Nous expliquons cette situation par le fait que le travail à
l'INSS est en grande partie intellectuel.
52
Tableau n° 6 Ancienneté des
enquêtés
Etudes
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
1 - 5 ans
|
1
|
2,2
|
5 - 10 ans
|
5
|
11,1
|
11 - 15 ans
|
10
|
22,2
|
16 - 20 ans
|
20
|
44,4
|
21 ans et plus
|
9
|
20
|
Total
|
45
|
100
|
Ce tableau renseigne que la majorité des travailleurs
de cette entreprise soit 44,4% d'entre eux bénéficient d'une
ancienneté allant de 16 à 20 ans de service, de 11 à 16
ans occupent 22,2%, de 1 à 5 ans sont à 2,2%, de 21 ans et plus
sont à 20%.
B. Questions d'opinion
1.Est - vrai que l'évaluation des
réalisations conditionne la réussite de votre entreprise
?
Tableau n° 7 Avis sur l'importance de
l'évaluation des résultats.
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
43
|
95,5
|
Non
|
2
|
4,4
|
Total
|
45
|
100
|
D'après l'analyse de ce tableau, 95,5% soit 43 agents
reconnaissent que la réussite économique de l'INSS est due
à l'évaluation des résultats obtenus par le personnel,
mais 2 employés soit 4,4% ne le reconnaissent pas. Ceci confirme
à ce fait nos hypothèses à grande majorité.
53
2.Le contrôle quotidien du travail a-t - il des
implication sur votre vie professionnelle ? Tableau n° 8 opinions sur les
retombées du contrôle quotidien du travail.
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
45
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
Total
|
45
|
100
|
Le résultat de ce tableau renseigne que tous les
travailleurs affirment qu'il y a des implications sur leur vie professionnelle
en provenance du contrôle journalier de leurs tâches.
3.Votre entreprise sanctionne t- elle les ouvriers en
fonction des résultats obtenus ? Tableau n° 9
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
45
|
100
|
Non
|
-
|
-
|
Total
|
45
|
100
|
En analysant les résultats de ce tableau, 100% des
enquêtés de l'INSS Lubumbashi affirment être
sanctionnés conformément aux résultats qu'ils
obtiennent.
4.L'évaluation est - elle vraiment objective ?
Tableau n° 10.
Réponse
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
40
|
88,8
|
Non
|
5
|
11,1
|
Total
|
45
|
100
|
Ce tableau nous témoigne que 88,8% des salariés
INSS trouvent de l'objectivité dans l'évaluation, 11,1% soit 5
agents trouvent de la subjectivité dans cette opération.
54
5.Les meilleurs employés sont- ils
récompensés après études des rapports de
l'évaluation des résultats ?
Tableau n° 11
Réponses
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui Non
|
45
-
|
100
-
|
Total
|
45
|
100
|
Au vu de ces résultats, 45 enquêtés sur 45
ouvriers déclarent que les excellents agents INSS sont
récompensés. Les travailleurs de l'INSS Lubumbashi affirment
à 100% qu'en cas d'excellence dans l'accomplissement des tâches,
la société leur donne des primes et d'autres avantages sociaux,
des augmentations des salaires et de montée en grade ou de
promotions.
6.Quels sont les signalements globaux
d'évaluation du personnel INSS depuis l'année 2007 jusqu'à
2012 ?
Tableau n°12 Les résultats de la
côte générale du personnel INSS.
SIGNALEMENTS D'EVALUATION GLOBALE
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
75%
|
75,2%
|
76%
|
79,4%
|
80%
|
8O,2%
|
TB
|
TB
|
TB
|
TB
|
E
|
E
|
Ce tableau nous révèle que la cotation globale
des travailleurs de l'INSS Lubumbashi est en progression croissante. En 2007 la
côte générale de l'évaluation du personnel dans
cette entité fut de 75% soit TB, en 2008 75,2% soit TB, en 2009 76% soit
TB, en 2010 79,4% soit TB, en 2011 80% soit E et en 2012 80,2% soit E.
55
Difficultés rencontrées
Tout travail scientifique a un parcours, il est donc
nécessaire de souligner les difficultés que nous avons
rencontrées dans l'élaboration de ce travail.
- Nous avions difficile d'entrer en contact direct avec les
différents directeurs de sous directions, les chefs de services et les
chefs de sections afin de récolter les informations liées
à l'évaluation des réalisations.
Suggestions
La considération de la proposition ci-dessous sera
d'une importance inestimable dans l'amélioration des activités du
contrôle au quotidien et d'évaluation des résultats :
? Que le contrôle des tâches et
l'évaluation des réalisations soient exempts de toute
subjectivité, du tribalisme et du sentimentalisme c'est-à-dire
que l'objectivité demeure le seul socle de ces opérations.
56
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre étude qui a porté
sur « l'évaluation des réalisations et la réussite
économique». De ce fait, il nous semble logique de construire des
idées de cette investigation dans une conclusion.
Le principe humain voudrait que toute activité
économique produise des résultats devant satisfaire les besoins
et désirs de la population. Ces résultats sont le fruit d'un
travail initié par un employeur et exécuté par les
employés.
L'entrepreneur voulant gagner totalement en
bénéfices, en temps, en moyens, en énergie, en
économie du gaspillage, il serait primordial de contrôler
régulièrement les tâches des ouvriers et d'évaluer
de manière permanente les réalisations obtenues par ces derniers
en vue de se rassurer de la validité de cette production en
qualité et quantité.
Cette opération vise à améliorer la
qualité du travail, à augmenter la productivité, à
réduire considérablement les déchets, à connaitre
les progrès et les défaillances des salariés pour orienter
ainsi les décisions stratégiques de formation ou de
perfectionnement des agents dans le but de maximiser la matérialisation
de la réussite économique, de la vision et des objectifs
organisationnels grâce l'emploi des personnes plus-values, performantes,
compétitives, douées et efficaces.
C'est dans cet état de chose que l'évaluation
des résultats reste la clé du développement et trouve une
importance capitale dans la réussite économico-professionnelle
d'une entreprise car la croissance organisationnelle ne sera jamais
accidentelle.
Ceci étant, nos hypothèses qui portaient sur les
avantages de contrôler et d'évaluer le travail rendu ont
été confirmées car l'Institut National de
Sécurité Sociale Lubumbashi contrôle quotidiennement les
tâches de ses travailleurs avant, pendant et après le travail. Il
évalue de manière particulière jour après jour son
personnel et de façon globale à la fin de chaque année
parce que l'évaluation des résultats est pour lui une clé
de réussite de ses activités économiques.
Pour terminer, l'entreprise devrait respecter de mettre en
pratique les préalables de l'évaluation des résultats afin
de rendre la réussite générée par cette
opération plus sûre, plus durable dans le temps.
1. CLAUDE MWILAMBWE MWENDE, Planification des ressources
humaines, Notes inédites de Cours, L2 GRH, ISES Lubumbashi, syllabus,
2012-2013.
57
BIBLIOGRAPHIE
I. Textes de loi
1.Journal officiel de la République Démocratique du
Congo, loi n°015/2002 du 16 octobre 2002 portant Code du travail.
II. Dictionnaire
1. Larousse dictionnaire, 21 rue du mont parnasse 75283, Paris
cedex 06, année 2012
2. José PL. MICHEL H, Dictionnaire de sociologie,
Librairie Larousse, Paris, 1978.
III. OUVRAGES
1. AEGNAR, la loi technique de la production, éd. Dunot,
Paris, 1963.
2. ATHUSSER L, pour Marx, éd. Paspero, Paris, 1975.
3. BRIMO A, Méthodes des sciences sociales, éd.
Mont chrétien, Paris,1975.
4. KAPENDA TSHITEKA, Esquisse des méthodes de recherche
en sciences sociales, éd. Olympia, Lubumbashi, 1996.
5. Mariem RAHALI et Amel HANCHI, Evaluation des effets de la
formation : entre ambition et pratiques, Institut Supérieur de Gestion,
Tunis, 2007.
6. MPALA MBABULA, pour vous chercheurs : directives pour diriger
un travail scientifique, éd. Mpala, Lubumbashi, 2001.
7. MULUMBATI, NGASHA, Manuel de sociologie
générale, éd. Africa, Lubumbashi
1980.
8. PINTO et GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales,
4ème édition, Dallos, Paris, 1971.
IV. COURS
58
2. ILUNGA FYAMA B, Initiation à la recherche
scientifique, Notes inédites de cours, G1 Polytechnique, UNILU,
Lubumbashi, syllabus, 2008-2009.
3. KABAMBA NGOY, Psychologie du travail, Notes
inédites de cours, G2 GRH, ISES Lubumbashi, Syllabus, 2009-2010.
4. MBAYO NGOY, Méthodes de recherche scientifique,
Notes inédites de Cours, G2 Economie, UNILU Lubumbashi, syllabus,
2005-2006.
5. MUEPU KUAMBA G.G, Gestion des Opérations et
Rendement, Notes inédites de cours, G3 GRH, ISES Lubumbashi, syllabus,
2010 - 2011.
V. MEMOIRES
1. KATWA KABANTU, Evaluation du rendement et des tâches
des ouvriers, Mémoire, L2 Economie, UNILU Lubumbashi, 2004 - 2005.
2. NSENGA DYUBA Dan, Evaluation des emplois et des
comportements au travail, Master Mémoire, Institut Universitaire du
Congo, Kinshasa, 2007-2008.
3. Ramata NIMAGA, Evaluation de la maîtrise des risques
liés au processus d'achat par appel d'offres, Mémoire, L2 Audit
et Contrôle de Gestion, Sénégal,2006-2007.
59
Table des matières
DEDICACE I
AVANT - PROPOS III
INTRODUCTION GENERALE 1
0. 1. Présentation du sujet 1
0. 2. Choix et intérêt du sujet 1
0. 3. Etat de la question 2
0. 4. Problématique 3
0. 5. Hypothèses 4
0. 6. Méthodologie du travail 5
a. Méthode 5
b. Techniques 6
0. 7. Délimitation du sujet 7
a. Du point de vue spatial 7
b. Du point de vue temporel 7
0. 8. Subdivision du travail 7
Chapitre I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE 8
Section 1 : Définition des concepts 8
A. Concepts de base 8
1. Evaluation 8
B. Concepts connexes 9
Section 2 : CONSIDERATIONS THEORIQUES 11
A.Théorie sur l'évaluation des réalisations
11
B. Théorie sur la réussite
économique 24
a) Le Secrétariat Administratif 36
b) La Sous-direction Administrative 36
c) La Sous-direction de la Gestion Sociale 37
d) La Sous-direction des Services Généraux
37 Chapitre III : EVALUATION DES REALISATIONS POUR LA REUSSITE
ECONOMIQUE DE L'INSS. 38
1.Définition 38
2. Visées de l'évaluation des réalisations
39
60
3.Echéance de contrôle des résultats 40
Chapitre IV : ENQUETE MANAGERIALE 49
Section 1 : Présentation de l'enquête 49
1. Définition 49
2. But de l'enquête 49
3. Constitutions de l'échantillon 49
4. Administration et élaboration du gestionnaire 50
B. Questions d'opinion 52
Difficultés rencontrées 55
Suggestions 55
CONCLUSION GENERALE 56
BIBLIOGRAPHIE 57
|