WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des inputs-outputs de l'économie congolaise.

( Télécharger le fichier original )
par Jackson KATEMBO
Université de Kisangani - Licence 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION

Ce point marque le terme du présent travail sans épuiser toute recherche sur le sujet.

Il s'est agi de présenter ici les résultats de la recherche effectuée. Trois questions ont fait l'objet de notre problématique à savoir:

V' Quels sont les secteurs dans lesquels les capitaux peuvent être injectés ou les dépenses peuvent être réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur l'économie de la RDC en 2005 ?

V' Sur quel élément, l'Etat congolais devrait prendre des décisions de prévision ou de planification dans l'amélioration du social du peuple congolais pour l'année 2006 ?

V' Est-ce que l'économie congolaise est intégrée ?

À ces questions, les réponses anticipatives suivantes ont été

avancées :

V' Les secteurs dans lesquels les capitaux peuvent être injectés ou les dépenses peuvent être réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur l'économie de la RDC seraient les secteurs où les effets propagateurs sont remarquables dont la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et l'administration publique.

V' Comme l'objectif de l'Etat congolais est d'arriver à booster l'économie à la croissance afin d'améliorer le social du peuple, on peut présumer

qu'il aurait intérêt à prendre ses décisions de prévision ou
planification en mettant l'accent sur les secteurs qui généreraient les effets propagateurs qui sont notamment l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands, la construction, le transport et la télécommunication et le service marchand ; lesquels pouvaient être considérés comme secteurs moteurs de l'économie congolaise de l'époque.

~ 72 ~

? A voir ses caractéristiques, l'économie congolaise ne serait pas intégrée étant donné qu'elle est désarticulée, déformée et extravertie.

Pour vérifier nos hypothèses, il a fallu procéder par la méthode inductive, par rapport à la récolte des données, nous nous sommes servis de la technique documentaire. Ces trois réponses provisoires ont été soumises à la vérification empirique soutenue par le logiciel IOW, afin de dégager à chacune d'elles un résultat induit.

Après analyse des données, nous avons abouti aux résultats ci-

après :

1. Par rapport à cette première question, on dira que le secteur j c'est-à-dire l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands ne produisent que des faibles stimulants sur

l'économie leurs indices de puissance Pj < 1 ; par contre on dira que le secteur j (la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et d'administration publique) génèrent les effets propagateurs plus élevés que la moyenne dans cette économie parce

que leurs indices de puissance Pj > 1 ; ce qui nous amène à dire que produisent non seulement des effets directs mais également des effets indirects quantifiant la force de l'effet d'entrainement d'un secteur pouvant ensuite se propager à d'autres secteurs. D'où les secteurs où l'on devrait injecter les capitaux ou les dépenses pouvaient être engagées avec assurance d'impacter positivement sur l'économie de la RDC sont des secteurs capables de produire les effets propagateurs notamment la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et d'administration publique. Ce qui permet de confirmer notre première hypothèse ;

2. En rapport avec la deuxième question, nous constatons que quand il y a variation de demande dans certains des secteurs tels que l'agriculture et l'extraction, il y a également variation de production ou l'offre sauf dans le secteur administration publique. L'Etat congolais devait prendre des décisions de planification en se basant aux

-' 73 -'

éléments comme l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands, la construction, le transport et la télécommunication et le service marchand parce que ce sont les seuls qui ont lorsqu'il y a variation des secteurs comme l'agriculture et l'extraction. Ce qui nous amène à confirmer notre deuxième hypothèse.

3. Par rapport à la dernière question, nous avons abouti au résultat selon lequel tous les secteurs notamment l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau, la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et autres services marchands sont fortement intégrés en amont comme en aval. Il n'y a que celui d'administration publique qui est fortement intégré en amont et faiblement en aval. Nous pouvons donc conclure que l'économie de la RDC était intégrée et donc les secteurs étaient en interaction. Ce qui nous amène à infirmer notre dernière hypothèse.

Sur base des résultats auxquels nous avons abouti, nos deux premières hypothèses ont été corroborées pendant que la troisième ne l'a pas été.

De ce qui précède, quelques suggestions sont adressées aux dirigeants de notre pays. Celles que nous avons estimées les plus importantes sont les suivantes :

? Nous inspirant de la pensée de Keynes qui disait que pour arriver à booster la croissance économique, l'Etat congolais devrait stimuler la demande ou la consommation finale mais celle-ci doit être solvable pour entrainer l'augmentation de l'offre qui cherchera à répondre à ladite demande. Ce système amènera l'économie à la croissance.

? Il devrait également renforcer l'intégration économique parce qu'il n'y aura croissance ayant comme finalité le développement que si les branches sont effectivement soudées l'une à l'autre au sien de l'économie.

-' 74 -'

? L'Etat congolais devrait également hiérarchiser les industries reposant sur la triangularisation des tableaux d'échanges intersectoriels, c'est-à-dire privilégier les liens technologiques directs que chaque branche entretient avec les autres branches.

Par ailleurs, cette étude n'a pas la prétention d'avoir épuisé toute la matière ayant trait au modèle d'entrées-sorties de Wassily Leontief, c'est pour cette raison que nous invitons d'autres chercheurs à mener des recherches dans le cadre ci-après : « l'impact de la variation de la valeur ajoutée sur la quantité produite en République Démocratique du Congo »

Enfin, aucune oeuvre humaine n'est jamais parfaite, c'est pour cette raison que nous vous invitons de nous lire intensivement afin de nous apporter vos remarques et suggestions pouvant nous permettre d'améliorer à la prochaine.

-' 75 -'

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon