CONCLUSION
Ce point marque le terme du présent travail sans
épuiser toute recherche sur le sujet.
Il s'est agi de présenter ici les résultats de
la recherche effectuée. Trois questions ont fait l'objet de notre
problématique à savoir:
V' Quels sont les secteurs dans lesquels les capitaux
peuvent être injectés ou les dépenses peuvent être
réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur
l'économie de la RDC en 2005 ?
V' Sur quel élément, l'Etat congolais
devrait prendre des décisions de prévision ou de planification
dans l'amélioration du social du peuple congolais pour l'année
2006 ?
V' Est-ce que l'économie congolaise est
intégrée ?
À ces questions, les réponses anticipatives
suivantes ont été
avancées :
V' Les secteurs dans lesquels les capitaux peuvent
être injectés ou les dépenses peuvent être
réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur
l'économie de la RDC seraient les secteurs où les effets
propagateurs sont remarquables dont la construction, le transport et la
télécommunication, le service marchand et l'administration
publique.
V' Comme l'objectif de l'Etat congolais est d'arriver
à booster l'économie à la croissance afin
d'améliorer le social du peuple, on peut présumer
qu'il aurait intérêt à prendre ses
décisions de prévision ou planification en mettant l'accent
sur les secteurs qui généreraient les effets propagateurs qui
sont notamment l'agriculture, l'extraction, l'industrie,
l'électricité et l'eau et autres services marchands, la
construction, le transport et la télécommunication et le service
marchand ; lesquels pouvaient être considérés comme
secteurs moteurs de l'économie congolaise de l'époque.
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? A voir ses caractéristiques, l'économie
congolaise ne serait pas intégrée étant donné
qu'elle est désarticulée, déformée et
extravertie.
Pour vérifier nos hypothèses, il a fallu
procéder par la méthode inductive, par rapport à la
récolte des données, nous nous sommes servis de la technique
documentaire. Ces trois réponses provisoires ont été
soumises à la vérification empirique soutenue par le logiciel
IOW, afin de dégager à chacune d'elles un résultat
induit.
Après analyse des données, nous avons abouti aux
résultats ci-
après :
1. Par rapport à cette première question, on
dira que le secteur j c'est-à-dire l'agriculture, l'extraction,
l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands
ne produisent que des faibles stimulants sur
l'économie leurs indices de puissance Pj < 1 ; par
contre on dira que le secteur j (la construction, le transport et la
télécommunication, le service marchand et d'administration
publique) génèrent les effets propagateurs plus
élevés que la moyenne dans cette économie parce
que leurs indices de puissance Pj > 1 ; ce qui nous
amène à dire que produisent non seulement des effets directs mais
également des effets indirects quantifiant la force de l'effet
d'entrainement d'un secteur pouvant ensuite se propager à d'autres
secteurs. D'où les secteurs où l'on devrait injecter les capitaux
ou les dépenses pouvaient être engagées avec assurance
d'impacter positivement sur l'économie de la RDC sont des secteurs
capables de produire les effets propagateurs notamment la construction, le
transport et la télécommunication, le service marchand et
d'administration publique. Ce qui permet de confirmer notre première
hypothèse ;
2. En rapport avec la deuxième question, nous
constatons que quand il y a variation de demande dans certains des secteurs
tels que l'agriculture et l'extraction, il y a également variation de
production ou l'offre sauf dans le secteur administration publique. L'Etat
congolais devait prendre des décisions de planification en se basant
aux
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éléments comme l'agriculture, l'extraction,
l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands,
la construction, le transport et la télécommunication et le
service marchand parce que ce sont les seuls qui ont lorsqu'il y a variation
des secteurs comme l'agriculture et l'extraction. Ce qui nous amène
à confirmer notre deuxième hypothèse.
3. Par rapport à la dernière question, nous
avons abouti au résultat selon lequel tous les secteurs notamment
l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau,
la construction, le transport et la télécommunication, le service
marchand et autres services marchands sont fortement intégrés en
amont comme en aval. Il n'y a que celui d'administration publique qui est
fortement intégré en amont et faiblement en aval. Nous pouvons
donc conclure que l'économie de la RDC était
intégrée et donc les secteurs étaient en interaction. Ce
qui nous amène à infirmer notre dernière
hypothèse.
Sur base des résultats auxquels nous avons abouti, nos
deux premières hypothèses ont été
corroborées pendant que la troisième ne l'a pas
été.
De ce qui précède, quelques suggestions sont
adressées aux dirigeants de notre pays. Celles que nous avons
estimées les plus importantes sont les suivantes :
? Nous inspirant de la pensée de Keynes qui disait que
pour arriver à booster la croissance économique, l'Etat congolais
devrait stimuler la demande ou la consommation finale mais celle-ci doit
être solvable pour entrainer l'augmentation de l'offre qui cherchera
à répondre à ladite demande. Ce système
amènera l'économie à la croissance.
? Il devrait également renforcer l'intégration
économique parce qu'il n'y aura croissance ayant comme finalité
le développement que si les branches sont effectivement soudées
l'une à l'autre au sien de l'économie.
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? L'Etat congolais devrait également
hiérarchiser les industries reposant sur la triangularisation des
tableaux d'échanges intersectoriels, c'est-à-dire
privilégier les liens technologiques directs que chaque branche
entretient avec les autres branches.
Par ailleurs, cette étude n'a pas la prétention
d'avoir épuisé toute la matière ayant trait au
modèle d'entrées-sorties de Wassily Leontief, c'est pour cette
raison que nous invitons d'autres chercheurs à mener des recherches dans
le cadre ci-après : « l'impact de la variation de la valeur
ajoutée sur la quantité produite en République
Démocratique du Congo »
Enfin, aucune oeuvre humaine n'est jamais parfaite, c'est pour
cette raison que nous vous invitons de nous lire intensivement afin de nous
apporter vos remarques et suggestions pouvant nous permettre d'améliorer
à la prochaine.
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