Analyse des inputs-outputs de l'économie congolaise.( Télécharger le fichier original )par Jackson KATEMBO Université de Kisangani - Licence 2013 |
3.2. UTILISATION DU MODELE I-O
3.3. HYPOTHESES DU MODELE I-O
Dans l'analyse I - O, l'hypothèse de base est que les flux intersectoriels partant du secteur i au secteur j dépendant entièrement et exclusivement de l'output total de ce secteur j. Achats du par la branche Production de la branche q j aij = j Ainsi, pour exprimer les relations de nature technique qui existe entre deux branches d'activités, on tire du tableau des transactions des coefficients techniques de productions qui mesurent la consommation de i nécessitée par la production d'une unité de j. Ces coefficients notés "aij" sont obtenus par la relation :
Une branche peut réaliser une production nette seulement si aii est inférieur à 1. Lorsque aii = 1, toute la production de la branche est consommée dans le processus de la production et rien n'est vendu. La situation est pire lorsque aii est supérieure à 1 (aii > 1), car, dans le processus de production la ~ 40 ~ branche consommera plus qu'elle n'en produit, si bien qu'elle devra recourir au stock extérieur pour ne produire d'ailleurs rien de vendable. N.B : ? Les coefficients techniques sont tels que 0=aij=1 zi) ? Les coefficients techniques sont trouvés par aij= X) ? Les éléments de la matrice inverse (I-A)-1 ij) sont tels que ij=1 si ij=1 si i?j. 3.4. MULTIPLICATEURS DANS LE MODELE I-O3.4.1. Note introductiveL'une des principales utilisations de l'analyse I-O est l'évaluation de l'effet sur une économie donnée des changements survenus dans les éléments qui sont supposés être exogènes du modèle. Les multiplicateurs dont il est question ici, sont ceux qui estiment les effets de changement exogène sur : V' Les outputs des secteurs de l'économie : V' Les revenus perçus par les ménages ; V' L'emploi. La notion des multiplicateurs repose sur la différence entre l'effet initial d'un changement exogène et les effets totaux de ce changement. Les effets totaux peuvent être définis de deux façons : V' Soit qu'ils représentent les effets directs ou indirects qu'on peut lire dans l'inverse de la matrice de Leontief dans un modèle I-O ouvert. V' Soit qu'ils représentent les effets directs, indirects et induits qu'on peut lire dans l'inverse de la matrice de Leontief dans un modèle I-O fermé par rapport aux ménages. Les multiplicateurs qui sont obtenus par la sommation des effets directs et les effets indirects à partir d'un modèle I-O ouvert sont connus sous le nom des multiplicateurs simples. Par contre, ceux obtenus par -' 41 -' sommation des effets directs, des effets indirects et des effets induits sont connus sous le nom des multiplicateurs totaux. 3.4.2. Modèle I-O ouvert et modèle I-O ferméLe modèle ouvert dépend de l'existence d'un secteur exogène qui n'a aucun lien technologique avec tous les secteurs productifs. Ce secteur exogène comprend les dépenses des ménages (la consommation finale des ménages), les dépenses des administrations, les dépenses d'investissement, les exportations et les variations des stocks. Bref, les éléments de la demande finale. Il est donné par l'équation de Leontief suivant : (I-A)X=Y équation de Leontief Avec I-A= matrice de Leontief X= vecteur des productions Y= vecteur des demandes finales En ce qui concerne les ménages en particulier, cette marginalisation du secteur des ménages est à quelque sorte une entorse à la théorie économique de base. Les ménages gagnent leur revenu en paiement de leur input (travail) et en tant que consommateurs, ils dépensent leur revenu. Bien que les ménages achètent les biens pour la consommation finale, la question de leurs achats est liée à leurs revenus, lesquels dépendent des outputs de chaque secteur. Ainsi, on peut déplacer le secteur de ménage de la colonne de la matrice de la demande finale et l'insérer dans la matrice des transactions, les rendant par là un secteur endogène. Il est demandé d'ajouter donc la ligne et la colonne des ménages respectivement au bas et à droite de la matrice des transactions. On aura ainsi, une n+1ème colonnes dans la matrice des transactions qui est la colonne de la demande finale des ménages en produits de différents secteurs productifs. -' 42 -' On aura aussi une n+1ème ligne dans la matrice des transactions qui est la ligne des salaires. Ainsi, l'équation de Leontief deviendra : (I- )X=Y* Avec I- = matrice de Leontief pour un modèle fermé par les ménages. Y*= vecteur des demandes finales sans le secteur des ménages. X= vecteur de production. 3.5. LES MULTIPLICATEURS DE LA PRODUCTION (OUTPUT)3.5.1. Cas d'un modèle I-O ouvertLorsque toutes les conditions sont réunies (c'est-à-dire les conditions liées au problème de l'existence de la solution et celui de la non singularité de la matrice, la solution du système d'équation de Leontief, (I-A) X=Y est donnée par : X= (I-A)-1Y Avec (I-A)-1= le multiplicateur matriciel de Leontief. Chaque coefficient de l'inverse de la matrice de Leontief mesure la valeur de l'input du secteur i nécessaire pour satisfaire une variation ?Yj de la demande finale d'un produit du secteur j. Une variation dans la production d'un secteur donné, aura des effets directs et des effets indirects sur la production ; chaque secteur affectant et étant affecté par les différents tours de ce changement. D'où la variation de l'output est automatiquement liée au changement dans la demande finale. Pour calculer un tel effet, on utilise l'inverse de la matrice de Leontief appelé aussi le multiplicateur matriciel de Leontief et noté (I-A)-1. Si (I-A)-1 ij) - 43 - On peut écrire : ?X1 11 1j 1n 0 ?Xi i1 ij in ?Yj ?Xn n1 nj nn 0 ?Xi= Z aij7=1 ?Yi , Vi= 1, 2, ..., n Si nous supposons qu'il y a changement d'une seule unité c'est-à-dire si ?Yj=1, la demande finale adressée au secteur j augmente d'une unité, les demandes finales adressées aux autres secteurs restant inchangés, on a : ?X1 11 1j 1n 0 1j ?Xi i1 ij in ij ?Xn n1 nj nn nj Si on augmente la demande finale du secteur j d'une unité, les demandes des autres secteurs productifs restant constantes, il y aura une augmentation de la production de :
Ces éléments ne sont rien d'autres que les éléments de la colonne j de la matrice (I-A)-1. -' 44 -' Exemple de l'économie zaïroise en 1987. Cette économie était subdivisée en six secteurs :
Sur base des données du TES de cette année, exprimées en millions de zaïres courantes, on peut calculer les multiplicateurs simples et totaux de l'output pour le modèle I-O ouvert et le modèle I-O fermé qui sont : 1j, 2j, ij nj. Avec 1j 2j et nj effets indirects et 1j effet direct. Total= 1j 2j ij nj 1 1j ?X(j)= 1j 1j Avec i= 1 Un multiplicateur simple de la production du secteur j noté Oj est défini comme la valeur totale de la production de tous les secteurs économiques qui est exigée en vue de satisfaire une unité supplémentaire de la demande finale du secteur j. Ainsi, si le gouvernement désire déterminer le secteur dans lequel il devra réellement investir une unité additionnelle de monnaie, la comparaison de multiplicateur montrera dans quel secteur cet investissement aura le plus d'impact en termes de la valeur total de l'output généré dans l'économie. -- 45 -- Comme interprétation du multiplicateur simple : une augmentation d'une unité (en monnaie) de la demande finale du secteur j, les demandes finales des autres secteurs restant inchangées, entrainera une augmentation de la production de toute l'économie Oj. 3.5.2. Cas d'un modèle I-O fermé par les ménages Si nous considérons la matrice de Leontief d'un modèle I-O fermé par ce que son inverse permet de saisir les effets induits additionnels de la génération du revenu des ménages par le biais des services de la main d'oeuvre et les dépenses des consommateurs sur les biens produits par les différents secteurs. Le multiplicateur total de la production sera ainsi donné :
1
i Avec = effets induits = effets directs si i=j , = effets indirects Avec l'inverse de la matrice de Leontief, on calcule donc l'impact du changement dans l'output de chaque secteur dû à l'augmentation d'une unité (de la monnaie) de la demande finale du secteur j. on peut écrire comme suit : ? = ?n ?Yj, i= 1,2, ..., n Avec ( )= (I-A)-1 ~ 46 ~
induits engendrés par l'augmentation de la demande finale d'une unité (en monnaie) du secteur j dans un modèle I-O fermé, les demandes finales des autres secteurs productifs restant inchangés. Dans un modèle fermé par les ménages, si l'on veut s'intéresser seulement à l'effet de la production totale de n secteurs productifs ou originaux en excluant le nouveau secteur des ménages, la somme des ,
dans la matrice (I-A)-1. On aura un multiplicateur qu'on appelle multiplicateur total tronqué de la production qu'on note (t)j. (t)j= ? = multiplicateur total-effet induit. En excluant le nouveau secteur des ménages, le total des effets directs et induits engendrés par l'augmentation de la demande finale du secteur j d'une unité en monnaie, les demandes finales des autres secteurs productifs restant inchangés est égal à (t)j. ~ 47 ~ 3.6. LES COEFFICIENTS D'INTEGRATION ET COEFFICIENT DEDISPERSION 3.6.1. Les coefficients d'intégrationLes coefficients d'intégration en amont (backward linkage), noté Uj, montre à quel degré le secteur consommateur j achète auprès de lui- même d'abord et des autres secteurs ensuite. Ce coefficient est donné par la relation : Uj= ? = ? Où = production du secteur i Le coefficient d'intégration en aval (forward linkage) noté Wi montre à quel degré le secteur producteur i vend à lui-même et aux autres secteurs. Il est donné par la formule suivante : Wi= ? Les coefficients d'intégration en amont et en aval nous renseignent sur le degré d'interdépendance sectorielle. Cependant, il n'informe pas sur le degré d'intégration de l'économie dans son ensemble pour connaitre ce degré d'intégration, on utilise le coefficient moyen d'intégration noté U* ou W*.
Ainsi, lorsqu'un coefficient Uj ou Wi est inférieur à la moyenne U* = W*, on dit que l'intégration est faible, elle est élevée dans le cas contraire. On peut ainsi regrouper les secteurs en quatre catégories selon Chenery et Watanabe. 1°. Les secteurs fortement intégrés tant en amont qu'en aval. Ce sont les secteurs où : Uj>U* et Wi>W* ~ 48 ~ 2°. Les secteurs fortement intégrés en amont et faiblement intégrés en aval. Uj>U* et Wi<W* 3°. Les secteurs fortement intégrés en aval et faiblement intégrés en amont. Uj<U* et Wi >W* 4°. Les secteurs faiblement intégrés en amont et en aval. Uj<U* et Wi <W* 3.6.2. Calcul des coefficients de dispersion a. Indice de puissance de dispersion On peut calculer l'indice de puissance de dispersion dans une économie. Ce coefficient qui tient compte tant des effets directs que des effets indirects montrent comment l'accroissement de la population d'un secteur donné se propage à travers d'autres secteurs. Ce coefficient est donné par la formule : ? Pj= n ? ? Avec ? = total de la colonne j de la matrice inverse (I-A)-1 ? ? = somme de tous les éléments de la matrice (I-A)-1
Ainsi, le modèle I-O permet ainsi de déceler le secteur moteur d'une économie. Dans la mesure où un secteur est considéré comme moteur dans une économie lorsqu'il génère les effets propagateurs plus élevés que la moyenne dans cette économie. -' 49 -' b. Indice de sensibilité de dispersion On peut également calculer, l'indice de sensibilité de dispersion. Cet indice mesure l'augmentation moyenne de la production dans le secteur i suite à une variable unitaire positive dans la demande finale d'un secteur quelconque. Il est mesuré par la formule suivante : ? Pi= n ? ? Avec ? = total de la ligne i de la matrice inverse (I-A)-' ? ? = somme de tous éléments de la matrice (I-A)-' De ce résumé du cadre théorique du modèle qui va sans doute nous servir dans l'interprétation des résultats, nous prenons soin de passer sans transition au chapitre quatre de ce travail portant sur la présentation, l'analyse des données et l'interprétation des résultats. -' 50 -' CHAPITRE QUATRE : PRESENTATION, ANALYSE DES
|
Sector |
Agr |
Extraction |
Industries |
Elect & eau |
Construction |
Transp.&Tél. |
Serv.March. |
A.S.M. |
APU |
Total |
CP |
GVT |
ISBL |
Capital |
Export |
Total |
Agr |
41013 |
4586 |
506318 |
0 |
8 |
0 |
1919 |
0 |
450 |
554294 |
1136536 |
0 |
0 |
25398 |
20331 |
1736559 |
Extraction |
14 |
497 |
112100 |
0 |
21641 |
0 |
0 |
23 |
0 |
134275 |
60386 |
0 |
0 |
0 |
859420 |
1054081 |
Industries |
124274 |
117030 |
230244 |
21258 |
167980 |
154713 |
259618 |
15675 |
56667 |
1147459 |
2610836 |
0 |
0 |
268603 |
194012 |
4220910 |
Elect & eau |
857 |
870 |
5627 |
500 |
40 |
1282 |
5405 |
3621 |
3344 |
21546 |
52814 |
0 |
0 |
0 |
13985 |
88345 |
Construction |
42 |
4227 |
1211 |
0 |
27035 |
41 |
3468 |
19193 |
0 |
55217 |
0 |
0 |
0 |
387417 |
78 |
442712 |
Transp.&Tél. |
22581 |
23500 |
116876 |
5250 |
4123 |
93093 |
90892 |
52608 |
42365 |
451288 |
137135 |
0 |
0 |
0 |
18960 |
607383 |
Serv.March. |
16592 |
39715 |
83011 |
1135 |
1791 |
25898 |
55892 |
13964 |
6694 |
244692 |
250976 |
63021 |
0 |
0 |
2996 |
561685 |
A.S.M. |
12058 |
33868 |
40515 |
2238 |
1693 |
46498 |
51678 |
6580 |
34581 |
229709 |
307837 |
5488 |
331 |
0 |
32517 |
575882 |
APU |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
16750 |
239539 |
0 |
0 |
100631 |
356920 |
Total |
217431 |
224293 |
1095902 |
30381 |
224311 |
321525 |
468872 |
111664 |
144101 |
2838480 |
4573270 |
308048 |
331 |
681418 |
1242930 |
9644477 |
Wages |
81581 |
241110 |
108777 |
42056 |
79250 |
97078 |
181142 |
28451 |
110042 |
969487 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
969487 |
Impôt s/prod |
0 |
30100 |
15994 |
3945 |
32 |
2065 |
1665 |
33 |
0 |
53834 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
53834 |
Subv. |
0 |
0 |
0 |
-2745 |
0 |
0 |
-5915 |
0 |
0 |
-8660 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
-8660 |
EBE |
1117915 |
401666 |
820314 |
13165 |
124450 |
631239 |
767142 |
313169 |
63205 |
4252265 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
4252265 |
Marges |
278588 |
37808 |
1075492 |
-123 |
-533 |
-556377 |
-891529 |
58814 |
-2140 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Autres taxes/prod |
5033 |
8974 |
32149 |
1662 |
4112 |
3649 |
2198 |
45 |
0 |
57822 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
57822 |
Taxes Export. |
417 |
3153 |
3257 |
0 |
0 |
3 |
0 |
0 |
0 |
6830 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
6830 |
Taxes Import. |
1402 |
1558 |
135570 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
138530 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
138530 |
Importations |
34192 |
105419 |
933455 |
4 |
11090 |
108201 |
38110 |
63706 |
41712 |
1335889 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1335889 |
Total |
1736559 |
1E+06 |
4220910 |
88345 |
442712 |
607383 |
561685 |
575882 |
356920 |
9644477 |
4573270 |
308048 |
331 |
681418 |
1242930 |
16450474 |
Employment |
1,4E+07 |
847442 |
762964 |
37310 |
193959 |
268695 |
2803320 |
318294 |
425180 |
2E+07 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
20072270 |
Source : Institut National des Statistiques 2005
-' 53 -'
Comme nous pouvons le constater, notre tableau input-output comprend quatre grandes parties à savoir :
? La première partie ou premier Bloc qui comprend les emplois finales ou consommations finales ; nous y trouvons : la consommation privée (CP), la consommation du gouvernement (GVT), la formation du capital (CAP), institutions sans but lucratif (ISBL) ainsi que les exportations (EXP) ;
? La deuxième partie ou deuxième Bloc qui comprend les consommations intermédiaires ; nous y trouvons : Les secteurs AGR (agriculture), EXTR (extraction), IND (industries), ELEC EAU
(électricité et eau), Construction, Transp
Tél (transport et
télécommunication), Service marchand,
ASM (autres services marchands) ; et APU (administration publique) ;
? La troisième partie ou troisième bloc est celui qui comprend les inputs primaires ; nous y trouvons : Wages, Impôt s/prod, Subv., EBE, Marges, Autres taxes/prod, Taxes Export., Taxes Import. Et Importations.
? La quatrième partie est celui qui correspond aux emplois finals des facteurs primaires directement ; ce bloc n'est pas alimenté pour notre cas.
-' 54 -'
Pour permettre une certaine simplification de la lecture et de la compréhension, les données ont été présentées dans les tableaux générés par le logiciel IOW.
4.2.1.Calcul et analyses du PIB et de la cohérence comptable Tableau n°2 : calcul du PIB
Expenditure |
Fcv |
Income |
Fcv |
CP |
4573270 |
Wages |
969487 |
0 |
Impôt s/prod |
53834 |
|
GVT |
308048 |
Subv |
-8660 |
ISBL |
331 |
EBE |
4252265 |
Capital |
681418 |
Marges |
0 |
Autres taxes/prod |
57822 |
||
Gross Regional Expenditure |
5563067 |
Taxes Export |
6830 |
taxes Import |
138530 |
||
Export |
1242930 |
||
(Importations) |
-1335889 |
||
Gross Regional Product |
5470108 |
Gross Regional Product |
5470108 |
Source : A partir du Logiciel IOW
a. Analyse du PIB selon l'approche dépense
Dans ce cas, nous allons considérer les éléments de la deuxième colonne du tableau ci-dessus et interpréter le total des leurs valeurs. C'est ainsi que le PIB selon l'approche dépense égal à 5470108 unités monétaires.
b. Analyse du PIB selon l'approche revenu
Dans ce cas, nous allons considérer les éléments de la dernière colonne du tableau ci-dessus. Ainsi, nous pouvons dire que la valeur du PIB selon l'approche revenu égale à 5470108.
Nous constatons que les PIB dans les deux approches sont égaux, alors nous pouvons admettre la présomption de la cohérence comptable.
-' 55 -'
a. Analyse sectorielle des inputs
Tableau n°3 : analyse sectorielle des inputs
Sector |
Total Inputs |
Percent |
Intermediate |
Percent |
Primary Inputs |
Percent |
Agr |
1736559 |
18,005735 |
217431 |
7,660121 |
1484936 |
27,146374 |
Extraction |
1054081 |
10,929374 |
224293 |
7,90187 |
724369 |
13,242316 |
Industries |
4220910 |
43,765048 |
1095902 |
38,608762 |
2191553 |
40,664163 |
Elect&Eau |
88345 |
0,916016 |
30381 |
1,070326 |
57960 |
1,059577 |
Construction |
442712 |
4,590316 |
224311 |
7,902504 |
207311 |
3,789889 |
Transp&Tél |
607383 |
6,297729 |
321525 |
11,327365 |
177657 |
3,247779 |
Serv. March. |
561685 |
5,823903 |
468872 |
16,518418 |
54703 |
1,000035 |
A.S.M. |
575882 |
5,971107 |
111664 |
3,933936 |
400512 |
7,32183 |
APU |
356920 |
3,700771 |
144101 |
5,076696 |
171107 |
3,128037 |
Total |
9644477 |
100 |
2838480 |
100 |
5470108 |
100 |
Average |
1071608,556 |
315386,667 |
607789,778 |
|||
Minimum |
88345 |
30381 |
54703 |
|||
Maximum |
4220910 |
1095902 |
2191553 |
|||
Std Dev |
1272543,513 |
318405,734 |
748210,641 |
Source : A partir du Logiciel IOW
Ce tableau montre comment les inputs sont distribués selon les différents secteurs de production en inputs intermédiaires et en inputs primaires.
-' 56 -'
b. Analyse sectorielle des outputs
Tableau n°4 : analyse sectorielle des outputs
Sector |
Total outputs |
Percent |
Intermediate |
Percent |
Final Demand |
Percent |
Agr |
1736559 |
18,005735 |
554294 |
19,527846 |
1182265 |
17,37093 |
Extraction |
1054081 |
10,929374 |
134275 |
4,730525 |
919806 |
13,51464 |
Industries |
4220910 |
43,765048 |
1147459 |
40,425122 |
3073451 |
45,157983 |
Elect&Eau |
88345 |
0,916016 |
21546 |
0,759068 |
66799 |
0,981473 |
Construction |
442712 |
4,590316 |
55217 |
1,945302 |
387495 |
5,693492 |
Transp&Tél |
607383 |
6,297729 |
451288 |
15,898932 |
156095 |
2,293492 |
Serv. March. |
561685 |
5,823903 |
244692 |
8,620529 |
316993 |
4,657554 |
A.S.M. |
575882 |
5,971107 |
229709 |
8,092676 |
346173 |
5,086294 |
APU |
356920 |
3,700771 |
0 |
0 |
356920 |
5,244199 |
Total |
9644477 |
100 |
2838480 |
100 |
6805997 |
100 |
Average |
1071608,556 |
315386,667 |
756221,889 |
|||
Minimum |
88345 |
0 |
66799 |
|||
Maximum |
4220910 |
1147459 |
3073451 |
|||
Std Dev |
1272543,513 |
365124,881 |
940062,702 |
Source : A partir du Logiciel IOW
Dans ce tableau, on peut voir comment les différents secteurs produisent les différents outputs pour la consommation intermédiaire et la demande finale.
-' 57 -'
c. Analyse de l'emploi
Tableau n°5 : analyse de l'emploi
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
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|
|
|||||
|
|
|
|
|||||
|
|
|
Source : A partir du Logiciel IOW
Ce tableau nous permet de voir comment sont repartis l'emploi, le salaire et le taux de salaire selon chaque secteur.
d. Analyse sectorielle du commerce extérieur Tableau n°6 : analyse sectorielle du commerce extérieur
Sector |
Imports |
Percent |
Exports |
Percent |
Net Trade |
Percent |
Agr |
34192 |
2,559434 |
20331 |
1,635732 |
-13861 |
14,910875 |
Extraction |
105419 |
7,891299 |
859420 |
69,144682 |
754001 |
-811,11135 |
Industries |
933455 |
69,875192 |
194012 |
15,609246 |
-739443 |
795,450683 |
Elect&Eau |
4 |
0,000299 |
13985 |
1,125164 |
13981 |
-15,039964 |
Construction |
11090 |
0,830159 |
78 |
0,006275 |
-11012 |
11,846083 |
Transp&Tél |
108201 |
8,09955 |
18960 |
1,525428 |
-89241 |
96,000387 |
Serv. March. |
38110 |
2,852782 |
2996 |
0,241043 |
-35114 |
37,773642 |
A.S.M. |
63706 |
4,78809 |
32517 |
2,616157 |
-31189 |
33,551351 |
APU |
41712 |
3,122415 |
100631 |
8,096273 |
58919 |
-63,381706 |
Total |
1335889 |
100 |
1242930 |
100 |
-92959 |
100 |
Average |
148432,111 |
138103,333 |
-10328,778 |
|||
Minimum |
4 |
78 |
-739443 |
|||
Maximum |
933455 |
859420 |
754001 |
|||
Std Dev |
296734,905 |
277658,055 |
375580,104 |
Source : A partir du Logiciel IOW
-' 58 -'
Avec ce tableau, nous avons l'idée sur la participation de chaque secteur dans le commerce extérieur de la RDC en 2005.
e. Analyse sectorielle de la valeur ajoutée
Tableau n°7 : analyse sectorielle de la valeur ajoutée
Sector |
Wages |
Percent |
O.V.A |
Percent |
Value Added |
Percent |
Agr |
81581 |
7,972181 |
1403355 |
31,558854 |
1484936 |
27,146374 |
Extraction |
271210 |
26,502925 |
453159 |
10,190706 |
724369 |
13,242316 |
Industries |
124771 |
12,192753 |
2066782 |
46,478098 |
2191553 |
40,064163 |
Elect&Eau |
46001 |
4,495266 |
115959 |
0,268936 |
57960 |
1,059577 |
Construction |
79282 |
7,74752 |
128029 |
2,879135 |
207311 |
3,789889 |
Transp&Tél |
99143 |
9,688358 |
78514 |
1,765634 |
177657 |
3,247779 |
Serv. March. |
182807 |
17,864092 |
-128104 |
-2,880822 |
54703 |
1,000035 |
A.S.M. |
28484 |
2,783486 |
372028 |
8,36622 |
400512 |
7,32183 |
APU |
110042 |
10,75342 |
61065 |
1,373239 |
171107 |
3,128037 |
Total |
1023321 |
100 |
4446787 |
100 |
5470108 |
100 |
Average |
113702,333 |
494087,444 |
607789,778 |
|||
Minimum |
28484 |
-128104 |
54703 |
|||
Maximum |
271210 |
2066782 |
2191553 |
|||
Std Dev |
74157,082 |
744184,775 |
748210,641 |
Source : A partir du Logiciel IOW
Ce tableau nous montre la valeur ajoutée réalisée dans chaque secteur de production en RDC en 2005.
-' 59 -'
4.2.3. Les coefficients techniques et leur importance Tableau n°8 : Calcul des coefficients techniques
Sector |
Agr |
Extraction |
Industries |
Elect & eau |
Construction |
Transp.&Tél. |
Serv.March. |
A.S.M. |
APU |
Total |
CP |
GVT |
ISBL |
Capital |
Export |
Total |
Agr |
0,023617 |
0,00435 |
0,119955 |
0 |
0,000018 |
0 |
0,003417 |
0 |
0,001261 |
0,057473 |
0,248517 |
0 |
0 |
0,03727 |
0,016357 |
0,105563 |
Extraction |
0,000008 |
0,00047 |
0,026558 |
0 |
0,048883 |
0 |
0 |
0,00004 |
0 |
0,013922 |
0,013204 |
0 |
0 |
0 |
0,691447 |
0,064076 |
Industries |
0,071563 |
0,11103 |
0,054548 |
0,2406 |
0,379434 |
0,254721 |
0,462213 |
0,027219 |
0,158767 |
0,118976 |
0,57089 |
0 |
0 |
0,39418 |
0,156092 |
0,256583 |
Elect & eau |
0,000494 |
0,00083 |
0,001333 |
0,0057 |
0,00009 |
0,002111 |
0,009623 |
0,006288 |
0,009369 |
0,002234 |
0,011548 |
0 |
0 |
0 |
0,011252 |
0,00537 |
Construction |
0,000024 |
0,00401 |
0,000287 |
0 |
0,061067 |
0,000068 |
0,006174 |
0,033328 |
0 |
0,005725 |
0 |
0 |
0 |
0,56855 |
0,000063 |
0,026912 |
Transp.&Tél. |
0,013003 |
0,02229 |
0,02769 |
0,0594 |
0,009313 |
0,153269 |
0,16182 |
0,091352 |
0,118696 |
0,046792 |
0,029986 |
0 |
0 |
0 |
0,015254 |
0,036922 |
Serv.March. |
0,009555 |
0,03768 |
0,019667 |
0,0128 |
0,004046 |
0,042639 |
0,099508 |
0,024248 |
0,018755 |
0,025371 |
0,054879 |
0,20458 |
0 |
0 |
0,00241 |
0,034144 |
A.S.M. |
0,006944 |
0,03213 |
0,009599 |
0,0253 |
0,003824 |
0,076555 |
0,092005 |
0,011426 |
0,096887 |
0,023818 |
0,067312 |
0,01782 |
1 |
0 |
0,026162 |
0,035007 |
APU |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,003663 |
0,7776 |
0 |
0 |
0,080963 |
0,021697 |
Total |
0,125208 |
0,21279 |
0,259636 |
0,3439 |
0,506675 |
0,529361 |
0,83476 |
0,193901 |
0,403735 |
0,294311 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
0,586274 |
Wages |
0,046979 |
0,22874 |
0,025771 |
0,476 |
0,17901 |
0,15983 |
0,322497 |
0,049404 |
0,30831 |
0,100523 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,058934 |
Impôt s/prod |
0 |
0,02856 |
0,003789 |
0,0447 |
0,000072 |
0,0034 |
0,002964 |
0,000057 |
0 |
0,005582 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,003272 |
Subv. |
0 |
0 |
0 |
- 0,0311 |
0 |
0 |
-0,01053 |
0 |
0 |
-0,0009 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
-0,000526 |
EBE |
0,643753 |
0,38106 |
0,194345 |
0,149 |
0,281108 |
1,039277 |
1,365787 |
0,543808 |
0,177085 |
0,440902 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,258489 |
Marges |
0,160425 |
0,03587 |
0,254801 |
- 0,0014 |
-0,0011204 |
-0,91602 |
-1,58724 |
0,102129 |
-0,006 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Autres taxes/prod |
0,002898 |
0,00851 |
0,007617 |
0,0188 |
0,009288 |
0,006008 |
0,003913 |
0,000078 |
0 |
0,005995 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,003515 |
Taxes Export. |
0,00024 |
0,00299 |
0,000772 |
0 |
0 |
0,000005 |
0 |
0 |
0 |
0,000708 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,000415 |
Taxes Import. |
0,000807 |
0,00148 |
0,032119 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,014364 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,008421 |
Importations |
0,01969 |
0,10001 |
0,22115 |
5E-05 |
0,02505 |
0,178143 |
0,067849 |
0,110623 |
0,116867 |
0,013851 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0,081207 |
Total |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
1 |
Employment |
8,30096 |
0,80396 |
0,180758 |
0,4223 |
0,438116 |
0,442381 |
4,990911 |
0,552707 |
1,191247 |
2,081219 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Source : A partir du Logiciel IOW
-' 60 -'
Ce tableau nous permet de voir les différentes proportions des consommations intermédiaires de chaque secteur par rapport à sa production totale.
Tableau n°9 : analyse des effets dans le modèle Input Output ouvert
Sector |
Agr |
Extraction |
Industries |
Elect & eau |
Construction |
Transp.&Tél. |
Serv.March. |
A.S.M. |
APU |
Total |
Agr |
1,035651 |
0,0244 |
0,13537 |
0,037 |
0,056866 |
0,04614 |
0,08374 |
0,0122 |
0,0314 |
1,46262 |
Extraction |
0,002502 |
1,005 |
0,02929 |
0,008 |
0,064359 |
0,01014 |
0,01785 |
0,00444 |
0,0067 |
1,14836 |
Industries |
0,092797 |
0,1606 |
1,09996 |
0,299 |
0,459791 |
0,3732 |
0,64839 |
0,09809 |
0,2435 |
3,47569 |
Elect & eau |
0,000902 |
0,0019 |
0,00207 |
1,007 |
0,001164 |
0,00446 |
0,01338 |
0,00724 |
0,0112 |
1,04918 |
Construction |
0,000568 |
0,0062 |
0,00134 |
0,002 |
1,066148 |
0,00444 |
0,01257 |
0,03671 |
0,0045 |
1,13419 |
Transp. & Tél. |
0,023085 |
0,0463 |
0,04666 |
0,091 |
0,034971 |
1,21924 |
0,25681 |
0,12201 |
0,1696 |
2,00929 |
Serv.March. |
0,014536 |
0,0492 |
0,02944 |
0,027 |
0,020223 |
0,06972 |
1,14232 |
0,03613 |
0,0381 |
1,42669 |
A.S.M. |
0,011423 |
0,0426 |
0,01899 |
0,039 |
0,0157 |
0,10531 |
0,13406 |
1,02588 |
0,1178 |
1,51056 |
APU |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
Total |
1,181465 |
1,3363 |
1,36312 |
1,509 |
1,719222 |
1,83265 |
2,30909 |
1,34269 |
1,623 |
14,2166 |
Source : A partir du Logiciel IOW
~ 61 ~
Dans ce tableau (qui représente la matrice inverse de Leontief), chaque coefficient de l'inverse de cette matrice inverse mesure la valeur de l'input d'un secteur donné (i) nécessaire pour satisfaire une variation ( LW]) de la demande finale d'un produit du secteur j. Dans ce cas, une variation dans la production d'un secteur donné, aura des effets directs et des effets indirects sur la production ; chaque secteur affectant et étant affecté par les différents tours de ce changement.
b. Cas d'un modèle Input output fermé par les ménages
Tableau n°10 : Analyse des effets dans le modèle input output fermé par les ménages
Sector |
Agr |
Extraction |
Industries |
Elect & eau |
Construction |
Transp.&Tél. |
Serv.March. |
A.S.M. |
APU |
CP |
Total |
Agr |
1,058857 |
0,1241 |
0,15836 |
0,233 |
0,145576 |
0,13715 |
0,25445 |
0,04865 |
0,1715 |
0,37986 |
2,71146 |
Extraction |
0,004693 |
1,0145 |
0,03146 |
0,027 |
0,072733 |
0,01873 |
0,03396 |
0,00788 |
0,0199 |
0,03586 |
1,26626 |
Industries |
0,140986 |
0,3677 |
1,1477 |
0,706 |
0,644006 |
0,56218 |
1,00288 |
0,17379 |
0,5346 |
0,78881 |
6,06901 |
Elect & eau |
0,001882 |
0,0061 |
0,00304 |
1,015 |
0,00491 |
0,0083 |
0,02058 |
0,00878 |
0,0172 |
0,01604 |
1,10191 |
Construction |
0,000861 |
0,0074 |
0,00163 |
0,004 |
1,067266 |
0,00559 |
0,01472 |
0,03717 |
0,0063 |
0,00479 |
1,14993 |
Transp.&Tél. |
0,029425 |
0,0735 |
0,05294 |
0,144 |
0,059205 |
1,2441 |
0,30345 |
0,13197 |
0,2079 |
0,10377 |
2,35046 |
Serv.March. |
0,020551 |
0,0751 |
0,0354 |
0,078 |
0,043217 |
0,09331 |
1,18657 |
0,04558 |
0,0745 |
0,09846 |
1,7504 |
A.S.M. |
0,017842 |
0,0702 |
0,02535 |
0,093 |
0,040239 |
0,13049 |
0,18128 |
1,03596 |
0,1566 |
0,10508 |
1,85602 |
APU |
0,000248 |
0,0011 |
0,00025 |
0,002 |
0,000949 |
0,00097 |
0,00183 |
0,00039 |
1,0015 |
0,00406 |
1,01336 |
Wages |
0,067789 |
0,2914 |
0,06716 |
0,573 |
0,259142 |
0,26585 |
0,49868 |
0,10649 |
0,4095 |
1,10965 |
3,64813 |
Total |
1,343134 |
2,0311 |
1,52328 |
2,875 |
2,337244 |
2,46667 |
3,49839 |
1,59666 |
2,5995 |
2,64638 |
22,9169 |
Source : A partir du Logiciel IOW
~ 62 ~
L'interprétation de ce tableau semble être la même avec celle du tableau précédent, à la seule différence que dans ce cas, une variation dans la production d'un secteur donné, aura des effets directs, des effets indirects et aussi des effets induits, à cause bien entendu de l'inclusion du nouveau secteur des ménages parmi les secteurs endogènes du modèle, sur la production ; chaque secteur affectant et étant affecté par les différents tours de ce changement.
Tableau n°11 : analyse de liaisons en amont
Sector |
Column |
Column |
Standard |
Coefficient |
Backward |
Backward |
Total |
Mean |
Deviation |
Variation |
Linkage |
Spread |
|
Agr |
0,125208 |
0,0139 |
0,02304 |
1,656 |
0,330466 |
1,01813 |
Extraction |
0,212785 |
0,0236 |
0,03585 |
1,516 |
0,561612 |
0,932209 |
Industries |
0,259636 |
0,0288 |
0,03845 |
1,333 |
0,685267 |
0,819448 |
Elect & eau |
0,34389 |
0,0382 |
0,07837 |
2,051 |
0,907642 |
1,260952 |
Construction |
0,506675 |
0,0563 |
0,12333 |
2,191 |
1,337284 |
1,346875 |
Transp.&Tél. |
0,529361 |
0,0588 |
0,09008 |
1,532 |
1,397161 |
0,941639 |
Serv.March. |
0,83476 |
0,0928 |
0,15038 |
1,621 |
2,203209 |
0,996813 |
A.S.M. |
0,193901 |
0,0215 |
0,02911 |
1,351 |
0,511769 |
0,830605 |
APU |
0,403735 |
0,0449 |
0,06226 |
1,388 |
1,065591 |
0,85332 |
Total |
3,409951 |
0,3789 |
0,63087 |
14,64 |
9 |
9 |
Average |
0,378883 |
0,0421 |
0,0701 |
1,627 |
1 |
1 |
Source : A partir du Logiciel IOW
L'interprétation de ce tableau montre à quel degré un secteur donné j, consommateur achète auprès de lui-même d'abord et des autres secteurs ensuite. Nous noterons ce coefficient Uj.
En se référant au tableau ci-dessus, on regarde l'avant dernière colonne qui nous donne les différents coefficients d'intégration en amont (Uj) de tous les secteurs.
Alors U* = W* = = 0,2943
-' 63 -'
b. Analyse en aval
Tableau n°12 : analyse de liaison en aval
Sector |
Row |
Row |
Standard |
Coefficient |
Forward |
Forward |
Total |
Mean |
Deviation |
Variation |
Linkage |
Spread |
|
Agr |
0,319191 |
0,0355 |
0,09634 |
2,717 |
1,07812 |
2,218701 |
Extraction |
0,127386 |
0,0142 |
0,03523 |
2,489 |
0,430267 |
2,032879 |
Industries |
0,271851 |
0,0302 |
0,0204 |
0,675 |
0,918222 |
0,551633 |
Elect & eau |
0,243885 |
0,0271 |
0,02434 |
0,898 |
0,823761 |
0,733469 |
Construction |
0,124724 |
0,0139 |
0,02247 |
1,622 |
0,421277 |
1,324454 |
Transp.&Tél. |
0,743004 |
0,0826 |
0,06795 |
0,823 |
2,509619 |
0,672271 |
Serv.March. |
0,435639 |
0,0484 |
0,04928 |
1,018 |
1,471443 |
0,83154 |
A.S.M. |
0,398882 |
0,0443 |
0,03446 |
0,778 |
1,34729 |
0,635053 |
APU |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total |
2,664562 |
0,2961 |
0,35048 |
11,02 |
9 |
9 |
Average |
0,296062 |
0,0329 |
0,03894 |
1,224 |
1 |
1 |
Source : A partir du Logiciel IOW
Par contre, l'interprétation de ce tableau montre à quel degré un secteur donné i, producteur vend à lui-même d'abord et aux autres secteurs ensuite. Nous noterons ce coefficient Wi.
En se référant du tableau ci-dessus, on regarde l'avant dernière colonne qui nous donne les différents coefficients d'intégration en aval (Wi)de tous les secteurs.
Mais comme ces deux coefficients tels que vu ci-haut, ne nous renseignent pas sur le degré d'intégration de l'économie dans son ensemble, nous allons calculer le degré moyen d'intégration comme suit :
U* = W* = ? ?
?
Selon la logique du tableau n°1, ? ?
= 2838480 et
? 9644477 ces deux valeurs sont à lire dans le
TES (voire TES
présenté plus haut).
- 64 -
Ainsi, nous pouvons regrouper ces neuf différents secteurs en comparant leurs différents coefficients d'intégration en amont et en aval par rapport au coefficient moyen d'intégration de la manière suivante :
· Les secteurs fortement intégrés tant en amont qu'en aval (A) ;
· Les secteurs fortement intégrés en amont et faiblement intégrés en aval (B) ;
· Les secteurs fortement intégrés en aval et faiblement intégrés en amont (C) et
· Les secteurs faiblement intégrés en amont et en aval (D).
Concrètement, voire le tableau ci-après :
Tableau n°13 : coefficient moyen de dispersion
sector |
Coefficient Uj |
Coefficient Wi |
Conclusion |
||
Agriculture |
0,330466 >0,2943 |
1,07812 > 0, 2943 |
(A) |
||
Extraction |
0,561612 > 0, 2943 |
0,430267 > 0, 2943 |
(A) |
||
Industires |
0,685267 > 0, 2943 |
0,918222 > 0, 2943 |
(A) |
||
Electr et Eau |
0,907642 > 0, 2943 |
0,823761 > 0, 2943 |
(A) |
||
Construction |
1,337284 > 0, 2943 |
0,421277 > 0, 2943 |
(A) |
||
Transp&Tél |
1,397161 > 0, 2943 |
2,509619 > 0, 2943 |
(A) |
||
Serv. March. |
2,203209 > 0, 2943 |
1,471443 > 0, 2943 |
(A) |
||
ASM |
0,511769 > 0, 2943 |
1,34729 > 0, 2943 |
|
|
|
|
|
|
Source : nous-mêmes
Ce tableau nous regroupe les neuf différents secteurs en comparant leurs différents coefficients d'intégration en amont et en aval par rapport au coefficient moyen d'intégration.
-' 65 -'
4.2.6.Calcul des coefficients de dispersion a. Indice de puissance de dispersion
Cet indice de puissance de dispersion qui tient compte des effets directs que les effets indirects, il quantifie la force d'entrainement d'un secteur c'est-à-dire, il nous indique comment l'accroissement de la production d'un
?
secteur donné se propage à travers d'autres secteurs, nous le symbolisons par Pj = ? ?
Avec? = total de la colonne j ; voire
dernière ligne dans la matrice inverse de Leontief.
? ?
14,2166, Somme de tous les éléments de la matrice [I - A]-1
Sector |
Agr |
Extraction |
Industries |
Elect & eau |
Construction |
Transp.&Tél. |
Serv.March. |
A.S.M. |
APU |
Total |
Agr |
1,035651 |
0,0244 |
0,13537 |
0,037 |
0,056866 |
0,04614 |
0,08374 |
0,0122 |
0,0314 |
1,46262 |
Extraction |
0,002502 |
1,005 |
0,02929 |
0,008 |
0,064359 |
0,01014 |
0,01785 |
0,00444 |
0,0067 |
1,14836 |
Industries |
0,092797 |
0,1606 |
1,09996 |
0,299 |
0,459791 |
0,3732 |
0,64839 |
0,09809 |
0,2435 |
3,47569 |
Elect & eau |
0,000902 |
0,0019 |
0,00207 |
1,007 |
0,001164 |
0,00446 |
0,01338 |
0,00724 |
0,0112 |
1,04918 |
Construction |
0,000568 |
0,0062 |
0,00134 |
0,002 |
1,066148 |
0,00444 |
0,01257 |
0,03671 |
0,0045 |
1,13419 |
Transp.&Tél. |
0,023085 |
0,0463 |
0,04666 |
0,091 |
0,034971 |
1,21924 |
0,25681 |
0,12201 |
0,1696 |
2,00929 |
Serv.March. |
0,014536 |
0,0492 |
0,02944 |
0,027 |
0,020223 |
0,06972 |
1,14232 |
0,03613 |
0,0381 |
1,42669 |
A.S.M. |
0,011423 |
0,0426 |
0,01899 |
0,039 |
0,0157 |
0,10531 |
0,13406 |
1,02588 |
0,1178 |
1,51056 |
APU |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
1 |
Total |
1,181465 |
1,3363 |
1,36312 |
1,509 |
1,719222 |
1,83265 |
2,30909 |
1,34269 |
1,623 |
14,2166 |
Source : A partir du Logiciel IOW
-' 66 -'
Référons-nous encore à notre matrice inverse de LEONTIEF [I - A]-1 afin de trouver ? u= au
Les Pj pour tous les secteurs se présentent dans le tableau ci-dessous :
Tableau n°14 : coefficient de dispersion
Sector |
Pj |
Agriculture |
0,74794 (A) |
Extraction |
0,84596 (A) |
Industries |
0,86294 (A) |
Electr et Eau |
0,95529 (A) |
Construction |
1,08838 (B) |
Transp&Tél |
1,16018 (B) |
Serv. March. |
1,46180 (B) |
ASM |
0,85001 (A) |
APU |
1,02746 (B) |
Source : nous-mêmes
Ainsi on dira que le secteur j ne produit que des faibles
stimulants sur l'économie si son Pj < 1 ; c'est le cas des secteurs portant l'indice (A) dans le tableau ci-haut ; par contre on dira que le secteur j génère les effets propagateurs plus élevés que la moyenne dans cette économie si son Pj > 1; c'est le cas des secteurs portant l'indice (B) dans le tableau ci-haut.
Les secteurs portant l'indice (B) sont des branches entraînantes qui en raison du nombre et/ou de l'intensité de leurs liaisons technologiques, c'est-à-dire pour des raisons structurelles et non conjoncturelles, ont plus d'impact sur l'activité économique que d'autres lorsque leur production varie. C'est donc une branche qui occupe d'une part, la meilleure place dans la hiérarchie de la demande et dans la hiérarchie de l'offre et possède d'autre part une capacité d'absorption des revenus croissante. Ces branches ont donc un rôle stratégique pour la politique économique; elles sont les pôles privilégiés qu'un gouvernement a intérêt à stimuler, par exemple dans le cadre d'une politique de relance.
-' 67 -'
b. Indice de sensibilité de dispersion
Nous savons que ce coefficient indique dans quelle mesure le secteur i est affecté par une expansion des autres facteurs. En d'autres termes, il mesure l'augmentation moyenne de production dans le secteur i suite à une variation unitaire positive dans la demande finale d'un secteur quelconque.
?
Pi =
? ?
Avec? = total de la ligne i ; voire dernière colonne dans la
matrice inverse de Leontief.
? ?
14,2166, Somme de tous les éléments de la matrice
[I - A]-'
Référons-nous encore à notre matrice inverse de LEONTIEF [I - A]-' afin de
trouver? . Ainsi, les Pi pour tous les
secteurs se présentent dans le
tableau ci-dessous :
Tableau n°15 : coefficient de dispersion
Sector |
Pi |
Agriculture |
0,92593 (A) |
Extraction |
0,72698 (A) |
Industries |
2,20033 (B) |
Electr et Eau |
0,66420 (A) |
Construction |
0,71801 (A) |
Transp&Tél |
1,27201 (B) |
Serv. March. |
0,90318 (A) |
ASM |
0,95628 (A) |
APU |
0,63306 (A) |
Source : nous-mêmes
Ainsi on dira que les secteurs portant l'indice (A) c'est-à-dire Pi sont faiblement affectés par la variation de la production dans un autre secteur ; ils ne produisent que des faibles stimulants sur l'économie pendant
ceux qui sont fortement affectés portent l'indice (B) c'est-à-dire Pi ; ce qui
-' 68 -'
signifie que ces secteurs (B) génèrent les effets propagateurs plus élevés que la moyenne dans cette économie ; voire dans le tableau ci-haut.
Pour prévoir, nous allons partir de l'équation de Leontief qui se structure comme suit :
X = (I - A)-'Y
Avec X, le vecteur de la production des différentes branches, Y est le vecteur de la demande finale et (I - A)-' est la matrice inverse de Leontief.
Ainsi, il s'agit d'estimer le volume de la demande et de trouver les quantités de production dans toutes les branches qui correspondront à cette demande à une période donnée. En ce qui nous concerne, sachant que la demande finale à 2005 a été de :
346173
356920
Matrice calculée à partir du tableau n°1 d'entrées et sorties de la RDC en 2005.
De ces demandes finales des différentes branches de productions Agriculture, Extraction, Industrie, Electricité et Eau, Construction, Transport et télécommunication. Services Marchands, Autres services marchands et Administration publique, nous supposons que les demandes finales de la RDC de 2006 soient passées respectivement à :
- 69 -
346173
356920
C'est-à-dire que nous supposons que la demande finale pour le secteur de l'agriculture soit passée de 1182265 à 2000000 et celle de l'extraction de 919806 à 1000500 en 2006.
Il est alors question de trouver les différentes quantités à produire dans chaque secteur à 2006.
(I - A)-1=
1,035651
0,0244 |
0,13537 |
0,037 |
0,056866 |
0,04614 |
0,08374 |
0,0122 |
0,0314 |
|
0,002502 |
1,005 |
0,02929 |
0,008 |
0,064359 |
0,01014 |
0,01785 |
0,00444 |
0,0067 |
0,092797 |
0,1606 |
1,09996 |
0,299 |
0,459791 |
0,3732 |
0,64839 |
0,09809 |
0,2435 |
0,000902 |
0,0019 |
0,00207 |
1,007 |
0,001164 |
0,00446 |
0,01338 |
0,00724 |
0,0112 |
0,000568 |
0,0062 |
0,00134 |
0,002 |
1,066148 |
0,00444 |
0,01257 |
0,03671 |
0,0045 |
0,023085 |
0,0463 |
0,04666 |
0,091 |
0,034971 |
1,21924 |
0,25681 |
0,12201 |
0,1696 |
0,014536 |
0,0492 |
0,02944 |
0,027 |
0,020223 |
0,06972 |
1,14232 |
0,03613 |
0,0381 |
0,011423 |
0,0426 |
0,01899 |
0,039 |
0,0157 |
0,10531 |
0,13406 |
1,02588 |
0,1178 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
1 |
~ 70 ~
Y2006 =
156095 316993 346173 356920
X2006 = (I - A)-1Y2006
X2006 =
588632,546
356920
Nous constatons que quand il y a variation de demande dans certains des secteurs tels que l'agriculture et l'extraction, il y a également variation de production ou l'offre sauf dans le secteur administration publique.
Après traitement des données et interprétation des résultats, il est impératif de passer à la synthèse de l'ensemble du travail c'est-à-dire à la conclusion.
~ 71 ~
Ce point marque le terme du présent travail sans épuiser toute recherche sur le sujet.
Il s'est agi de présenter ici les résultats de la recherche effectuée. Trois questions ont fait l'objet de notre problématique à savoir:
V' Quels sont les secteurs dans lesquels les capitaux peuvent être injectés ou les dépenses peuvent être réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur l'économie de la RDC en 2005 ?
V' Sur quel élément, l'Etat congolais devrait prendre des décisions de prévision ou de planification dans l'amélioration du social du peuple congolais pour l'année 2006 ?
V' Est-ce que l'économie congolaise est intégrée ?
À ces questions, les réponses anticipatives suivantes ont été
avancées :
V' Les secteurs dans lesquels les capitaux peuvent être injectés ou les dépenses peuvent être réalisées avec l'assurance d'impacter positivement sur l'économie de la RDC seraient les secteurs où les effets propagateurs sont remarquables dont la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et l'administration publique.
V' Comme l'objectif de l'Etat congolais est d'arriver à booster l'économie à la croissance afin d'améliorer le social du peuple, on peut présumer
qu'il aurait intérêt à prendre ses
décisions de prévision ou
planification en mettant l'accent
sur les secteurs qui généreraient les effets propagateurs qui
sont notamment l'agriculture, l'extraction, l'industrie,
l'électricité et l'eau et autres services marchands, la
construction, le transport et la télécommunication et le service
marchand ; lesquels pouvaient être considérés comme
secteurs moteurs de l'économie congolaise de l'époque.
~ 72 ~
? A voir ses caractéristiques, l'économie congolaise ne serait pas intégrée étant donné qu'elle est désarticulée, déformée et extravertie.
Pour vérifier nos hypothèses, il a fallu procéder par la méthode inductive, par rapport à la récolte des données, nous nous sommes servis de la technique documentaire. Ces trois réponses provisoires ont été soumises à la vérification empirique soutenue par le logiciel IOW, afin de dégager à chacune d'elles un résultat induit.
Après analyse des données, nous avons abouti aux résultats ci-
après :
1. Par rapport à cette première question, on dira que le secteur j c'est-à-dire l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands ne produisent que des faibles stimulants sur
l'économie leurs indices de puissance Pj < 1 ; par contre on dira que le secteur j (la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et d'administration publique) génèrent les effets propagateurs plus élevés que la moyenne dans cette économie parce
que leurs indices de puissance Pj > 1 ; ce qui nous amène à dire que produisent non seulement des effets directs mais également des effets indirects quantifiant la force de l'effet d'entrainement d'un secteur pouvant ensuite se propager à d'autres secteurs. D'où les secteurs où l'on devrait injecter les capitaux ou les dépenses pouvaient être engagées avec assurance d'impacter positivement sur l'économie de la RDC sont des secteurs capables de produire les effets propagateurs notamment la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et d'administration publique. Ce qui permet de confirmer notre première hypothèse ;
2. En rapport avec la deuxième question, nous constatons que quand il y a variation de demande dans certains des secteurs tels que l'agriculture et l'extraction, il y a également variation de production ou l'offre sauf dans le secteur administration publique. L'Etat congolais devait prendre des décisions de planification en se basant aux
-' 73 -'
éléments comme l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau et autres services marchands, la construction, le transport et la télécommunication et le service marchand parce que ce sont les seuls qui ont lorsqu'il y a variation des secteurs comme l'agriculture et l'extraction. Ce qui nous amène à confirmer notre deuxième hypothèse.
3. Par rapport à la dernière question, nous avons abouti au résultat selon lequel tous les secteurs notamment l'agriculture, l'extraction, l'industrie, l'électricité et l'eau, la construction, le transport et la télécommunication, le service marchand et autres services marchands sont fortement intégrés en amont comme en aval. Il n'y a que celui d'administration publique qui est fortement intégré en amont et faiblement en aval. Nous pouvons donc conclure que l'économie de la RDC était intégrée et donc les secteurs étaient en interaction. Ce qui nous amène à infirmer notre dernière hypothèse.
Sur base des résultats auxquels nous avons abouti, nos deux premières hypothèses ont été corroborées pendant que la troisième ne l'a pas été.
De ce qui précède, quelques suggestions sont adressées aux dirigeants de notre pays. Celles que nous avons estimées les plus importantes sont les suivantes :
? Nous inspirant de la pensée de Keynes qui disait que pour arriver à booster la croissance économique, l'Etat congolais devrait stimuler la demande ou la consommation finale mais celle-ci doit être solvable pour entrainer l'augmentation de l'offre qui cherchera à répondre à ladite demande. Ce système amènera l'économie à la croissance.
? Il devrait également renforcer l'intégration économique parce qu'il n'y aura croissance ayant comme finalité le développement que si les branches sont effectivement soudées l'une à l'autre au sien de l'économie.
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? L'Etat congolais devrait également hiérarchiser les industries reposant sur la triangularisation des tableaux d'échanges intersectoriels, c'est-à-dire privilégier les liens technologiques directs que chaque branche entretient avec les autres branches.
Par ailleurs, cette étude n'a pas la prétention d'avoir épuisé toute la matière ayant trait au modèle d'entrées-sorties de Wassily Leontief, c'est pour cette raison que nous invitons d'autres chercheurs à mener des recherches dans le cadre ci-après : « l'impact de la variation de la valeur ajoutée sur la quantité produite en République Démocratique du Congo »
Enfin, aucune oeuvre humaine n'est jamais parfaite, c'est pour cette raison que nous vous invitons de nous lire intensivement afin de nous apporter vos remarques et suggestions pouvant nous permettre d'améliorer à la prochaine.
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I. OUVRAGES
BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT et FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT, étude économique et sectorielle développement économique régional au Bas-Congo dans le contexte de la décentralisation en RDC, Revue, Département des opérations par pays région centre (ORCE), Octobre 2009.
G.DUCHENE, P. LENAIN et A. STEINHER, Macroéconomie, éd. Pearson, Paris, 2006.
MOVA SAKANYI, La science des finances publiques, SAFARI, KIN, 2000. BERNARD C., Enquête Sociologique, Paris, Coll. Universitaire. Ed. Arand. Colin, 1978.
P. RONGER, Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1971.
MONTOUSSE M., Nouvelles théoriques économiques, éd. Breal, Paris, 2002. STOLERU L., L'économie (comprendre l'avenir), éd. Dunod, Paris, 1999.
II. COURS ET MEMOIRES
MIREMBE K., Economie politique, Cours inédit, Butembo, U.C.G, 2008-2009. BOLINGOLA, Question spéciale de l'économie internationale, cours inédit, Kisangani, UNIKIS, 2012-2013
Lelo, Théorie de l'économie internationale, Cours inédit, Kisangani, UNIKIS, 2011-2012.
NGUBA, Microéconomie, cours inédit, Kisangani, UNIKIS, 2011-2012
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http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_R%C3%A9publique_d %C3%A9mocratique_du_Congo, consulté le 08/Mars/2013 à 15h.
http://congonanga.blogspot.com/search/label/Histoire de la RD Congo>, consulté le 08/mars/2013 à 15h30.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_R%C3%A9publique_d %C3%A9mocratique_du_Congo, consulté le 15/Mars/2013 à 11h.
http://congonanga.blogspot.com/search/label/Pensée%C3%89conomique e>, consulté le 08/avril/2013 à 13h30.
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DEDICACE
REMERCIEMENTS
0. INTRODUCTION 2
0.1. ETAT DE LA QUESTION 5
0.2. PROBLEMATIQUE 7
0.3. HYPOTHESES DE LA RECHERCHE 9
0.4. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE 10
0.5. INTERET ET DELIMITATION DU TRAVAIL 10
0.6. APPROCHES METHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE 11
0.7. CANEVA DU TRAVAIL 12
CHAPITRE UN : CONSIDERATIONS GENERALES 13
1.1. DEFINITION DE L'ECONOMIE 13
1.2. ECONOMIE MODERNE 15
1.2.1. Le Mercantilisme 15
1.2.2. La naissance de l'économie classique 1750 -1776 : Les physiocrates et
Adam Smith 15
1.3. L'ECONOMIE DE 1800 A NOS JOURS 18
1.3.1. L'économie politique classique, Malthus et Ricardo 18
1.3.2. Le Marxisme 20
1.3.3. La Révolution Keynésienne 21
1.4. ANALYSE ECONOMIQUE 23
1.4.1. Microéconomie 23
1.4.2. Macroéconomie 24
3.7.2. Calcul des coefficients de dispersion 48
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D'ÉTUDE (RD-CONGO) 25
2.1. AVANT LA COLONISATION DU CONGO 25
2.2. L'ECONOMIE DE L'ETAT INDEPENDANT DU CONGO (EIC) 25
2.3. L'ECONOMIE PENDANT LE REGNE DE MOBUTU : LA DESCENTE
AUX ENFERS 26
2.3. APRES MOBUTU 27
2.4. LES SECTEURS SUSCEPTIBLES D'APPORTER LA CROISSANCE EN RDC 29
2.4.1. L'Agriculture 29
2.4.2. L'énergie 31
2.4.3. L'Eau et l'assainissement 32
2.4.4. Les Mines 33
CHAPITRE TROIS: CADRE THEORIQUE DU MODELE INPUT-OUTPUT 34
3.1. FONDEMENTS DE L'ANALYSE D'ENTREES - SORTIES 34
3.2. UTILISATION DU MODELE I-O 38
3.3. HYPOTHESES DU MODELE I-O 39
3.4. MULTIPLICATEURS DANS LE MODELE I-O 40
3.4.1. Note introductive 40
3.4.2. Modèle I-O ouvert et modèle I-O fermé 41
3.5. LES MULTIPLICATEURS DE LA PRODUCTION (OUTPUT) 42
3.5.1. Cas d'un modèle I-O ouvert 42
3.5.2. Cas d'un modèle I-O fermé par les ménages 45
3.7. LES COEFFICIENTS D'INTEGRATION ET COEFFICIENT DE
DISPERSION 47
3.7.1. Les coefficients d'intégration 47
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INTERPRETATION DES RESULTATS 50
4.1. PRESSENTATION DES DONNEES 50
4.1.1. Présentation des secteurs d'activités économiques de la RDC en
2005 50
4.1.2. Présentation du T.E.S (données) 51
4.2. ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES RESULTATS 54
4.2.1. Calcul et analyses du PIB et de la cohérence comptable 54
4.2.2. Analyse sectorielle 55
4.2.3. Les coefficients techniques et leur importance 59
4.2.4. Analyse des effets multiplicateurs 60
4.2.5. Analyse de liaisons en amont et en aval 62
4.2.6. Calcul des coefficients de dispersion 65
4.2.7. Prévision 68
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 71
BIBLIOGRAPHIE 75
TABLE DES MATIERES 77